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VOLUME 22, NUMéRO 3, 2008 RéGION DE L’EST (QUéBEC/ATLANTIQUE) Hommage d'un petit-fils Il était une fois une belle terre du nom de Nouvelle-Écosse, où l’eau était propre et l’air pur. On y trouvait de nombreux oiseaux, poissons et animaux. Petit à petit, les choses changèrent. Les Néo-Écossais devinrent nerveux, car il y avait moins de poissons, d’oiseaux et d’animaux. « Qu’est-ce qui se passe? » demandèrent les Néo-Écossais inquiets. Les dirigeants décidèrent d’engager des Sages nommés Biologistes pour résoudre le problème. Ces hommes parcoururent les forêts, sondèrent les eaux et volèrent en hélicoptère pour piéger les animaux, marquer les poissons et baguer les oiseaux. Ils voulaient savoir combien d’animaux il restait. Puis, les Sages firent des enquêtes pour découvrir ce qui se passait et pourquoi. Des monstres détruisaient la faune. 1) Le monstre de la pollution empoisonnait l’air et l’eau. 2) Le monstre de l’avarice tuait beaucoup d’oiseaux, de poissons et d’animaux. 3) Le monstre de l’exploitation forestière volait les maisons de certains animaux comme les écureuils, les mésanges, les pics, etc. 4) Le monstre de la chimie rendait les petits animaux malades. La prochaine étape fut de déterminer ce qu'il fallait faire. Après avoir obtenu le plus d’information possible, les biologistes enquêtèrent pour découvrir ce qui se passait et pourquoi. Il y a presque 50 ans, un de ces Sages devint le premier biologiste de la sauvagine néo-écossais. Il identifia les monstres et commença sa mission qui était de sauvegarder les canards et les oies. Il amena dans les Maritimes une armée connue sous le nom de Canards Illimités. Ensemble, ils créèrent un habitat sécuritaire pour que les oiseaux puissent vivre, manger et élever leurs petits. Ces efforts menèrent à la création de 20 200 hectares (50 000 acres) de milieux humides. Il sensibilisa les gens auparavant peu préoccupés par le sujet. La Nouvelle-Écosse lui a dédié le marais Missaquash et y a érigé un monument en pierre en son honneur. Chaque automne, nous regardons le ciel et y voyons les vols de migration en forme de V. Frederick Joseph Payne était le Joueur de flûte de la Nouvelle-Écosse. Il savait ce qu’il fallait faire pour que les canards et les oies reviennent dans notre province. L’histoire qui suit a été écrite par Isaac Payne alors qu’il avait neuf ans. Il parle de son grand-père, Fred Payne, premier biologiste de la sauvagine néo-écossais. Fred a consacré sa vie à la gestion de la sauvagine et était un vrai conservationniste. Il appréciait le travail de Canards Illimités Canada. Fred nous a quittés en avril 2007. Fred et Barb Payne avec leurs petits‑fils Ethan (à gauche) et Isaac sur le marais Missaquash après la cérémonie durant laquelle le marais a été dédié à Fred. Vue aérienne du marais Missaquash ‑ © AirScapes.ca Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador

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A Ducks Unlimited Canada french language newsletter featuring conservation stories from across the atlantic region

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voluMe 22, nuMéRo 3, 2008

Région de l’est (QuéBec/AtlAntiQue)

Hommage d'un petit-fils

Il était une fois une belle terre du nom de Nouvelle-Écosse, où l’eau était propre et l’air pur. On y trouvait de nombreux oiseaux, poissons et animaux.

Petit à petit, les choses changèrent. Les Néo-Écossais devinrent nerveux, car il y avait moins de poissons, d’oiseaux et d’animaux.

« Qu’est-ce qui se passe? » demandèrent les Néo-Écossais inquiets.Les dirigeants décidèrent d’engager des Sages nommés Biologistes pour résoudre

le problème. Ces hommes parcoururent les forêts, sondèrent les eaux et volèrent en hélicoptère pour piéger les animaux, marquer les poissons et baguer les oiseaux. Ils voulaient savoir combien d’animaux il restait.

Puis, les Sages firent des enquêtes pour découvrir ce qui se passait et pourquoi. Des monstres détruisaient la faune. 1) Le monstre de la pollution empoisonnait l’air et l’eau. 2) Le monstre de l’avarice tuait beaucoup d’oiseaux, de poissons et d’animaux. 3) Le monstre de l’exploitation forestière volait les maisons de certains animaux comme les écureuils, les mésanges, les pics, etc. 4) Le monstre de la chimie rendait les petits animaux malades.

La prochaine étape fut de déterminer ce qu'il fallait faire. Après avoir obtenu le plus d’information possible, les biologistes enquêtèrent pour découvrir ce qui se passait et pourquoi.

Il y a presque 50 ans, un de ces Sages devint le premier biologiste de la sauvagine néo-écossais. Il identifia les monstres et commença sa mission qui était de sauvegarder les canards et les oies. Il amena dans les Maritimes une armée connue sous le nom de Canards Illimités. Ensemble, ils créèrent un habitat sécuritaire pour que les oiseaux puissent vivre, manger et élever leurs petits. Ces efforts menèrent à la création de 20 200 hectares (50 000 acres) de milieux humides.

Il sensibilisa les gens auparavant peu préoccupés par le sujet. La Nouvelle-Écosse lui a dédié le marais Missaquash et y a érigé un monument en pierre en son honneur.

Chaque automne, nous regardons le ciel et y voyons les vols de migration en forme de V. Frederick Joseph Payne était le Joueur de flûte de la Nouvelle-Écosse. Il savait ce qu’il fallait faire pour que les canards et les oies reviennent dans notre province.

L’histoire qui suit a été écrite par Isaac Payne alors qu’il avait neuf ans. Il parle de son grand-père, Fred Payne, premier biologiste de la sauvagine néo-écossais. Fred a consacré sa vie à la gestion de la sauvagine et était un vrai conservationniste. Il appréciait le travail de Canards Illimités Canada. Fred nous a quittés en avril 2007.

Fred et Barb Payne avec leurs petits‑fils Ethan (à gauche) et Isaac sur le marais Missaquash après la cérémonie durant laquelle le marais a été dédié à Fred.

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Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard

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DDeux cérémonies de remise du Prix du lieutenant-gouverneur ont eu lieu dans la région de l’Atlantique au mois de mai.

Les Prix pour l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ont été remis les 21 et 22 mai respectivement. Le Prix Aile verte du lieutenant-gouverneur récompense les personnes ou les groupes qui ont fait preuve de leadership dans un projet ou une activité ayant contribué à sensibiliser la population à la conservation des milieux humides, ou qui ont fait preuve d'un dévouement exemplaire auprès d'organisations qui conservent des milieux humides. Le gagnant est choisi parmi une liste de candidats établie par un comité de sélection.

À l’Île-du-Prince-Édouard, l’honorable Barbara A. Hagerman a remis le prix à la Lily Pond Farm (ferme Lily Pond), propriété de Joe, Kevin et Blair MacIsaac. La cérémonie a eu lieu à la Maison du Gouvernement par un après-midi pluvieux que Kevin MacIsaac a défini comme « un vrai temps de canards ».

La famille MacIsaac veut pratiquer l’agriculture durable et, chaque jour, elle poursuit ce but en s’efforçant de protéger et d’améliorer le sol, en plantant des arbres, en construisant des terrasses de déviation et des voies d’eau engazonnées là où l’érosion et l’écoulement des eaux sont élevés, ce qui permet de restaurer les milieux humides sur sa propriété.

Tom Duffy, directeur des opérations de CIC pour la région de l’Atlantique, a lu le discours et expliqué pourquoi la ferme Lily Pond a remporté le prix cette année.

« La famille MacIsaac a compris que pour faire de l’agriculture durable, il faut se préoccuper de tous les organismes vivant dans l’écosystème », déclare Tom Duffy. « C’est pourquoi, en 2004, elle s’est jointe à Canards Illimités Canada pour restaurer un étang sur sa propriété. Cet étang est aujourd’hui l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux, telles que les canards noirs et les sarcelles d’hiver, qui ont fait de l’étang leur lieu de nidification. Le milieu humide abrite aussi de nombreuses espèces d’amphibiens, de mammifères et de plantes. »

En recevant le prix, Kevin MacIsaac a déclaré que sa famille était émue et il a remercié CI Canada pour le travail que cet organisme sans but lucratif accomplit chaque jour.

« L’organisme a un rayonnement considérable », affirme-t-il. « Ce qu’il fait partout au pays est extraordinaire. C’est magnifique de collaborer avec lui. Il y a quelques années, nous aurions songé à drainer cet étang, alors qu’aujourd’hui cette idée ne nous a même pas effleurés. »

CI Canada collabore souvent avec des agriculteurs comme les MacIsaac, des organismes provinciaux, des ministères fédéraux et des associations agricoles pour encourager les pratiques qui contribuent à améliorer la biodiversité dans les fermes. Ces programmes procurent aussi des avantages pour l’agriculture, tels que de l’eau propre pour le bétail, la conservation des sols et des méthodes de gestion des éléments nutritifs moins dispendieuses.

L’honorable Mayann E. Francis a remis le Prix Aile verte du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse aux membres du Clean Annapolis River Project (CARP). La cérémonie a eu lieu au K.C. Irving Environmental Science Centre de l’Université Acadia à Wolfville.

Le CARP a agi de façon concrète dans la création et l’amélioration des milieux humides, notamment en utilisant les milieux humides pour gérer les déchets agricoles et traiter les eaux usées municipales et en améliorant les milieux humides et les terres hautes existantes pour augmenter la productivité de la faune.

De plus, le CARP contribue à la sensibilisation de la population en donnant des conférences sur les milieux humides, en organisant des sorties scolaires, en créant des programmes pour permettre aux « citoyens scientifiques» de surveiller les milieux humides et en mettant sur pied des programmes publics pour protéger les milieux humides des espèces étrangères ou envahissantes.

Ron Jones, président du conseil d’administration, a reçu le prix au nom du CARP.

« Nous nous demandons parfois pourquoi nous faisons tous ces efforts et la réponse est toujours “parce que c’est important”. Nous remercions Canards Illimités Canada de nous remettre ce prix, car cela montre que l’organisme croit que ce que nous faisons est important. Merci du fond du cœur pour ce prix. »

Récompenser la conservation des milieux humides

Ron Jones reçoit le certificat au nom du Clean Annapolis River Project (projet rivière Annapolis propre) des mains de l’honorable Mayann E. Francis, lieutenante‑gouverneure de la Nouvelle‑Écosse.

Le maître de cérémonie Doug MacDonald, administrateur de CIC de la région de l’Atlantique, l’honorable Barbara A. Hagerman, lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince‑Édouard, Joe MacIsaac et Kevin MacIsaac, récipiendaires du prix, et Tom Duffy, directeur des opérations de CIC (région de l’Atlantique), posent devant la statue du Prix annuel Aile verte.

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Milieux humides

Forêt

Agricole

Eau

RuesKahnawake

Ste-Catherine

Delson

Montérégie

Châteauguay

Saint-Isadore

Roussillon

R é g i o n d e l ’ e s t ( Q u é B e c / A t l A n t i Q u e )

U LLa conservation des oiseaux passe inévitablement par la conservation des habitats-clés dont ils dépendent pour compléter leur cycle de vie. Mais comme les oiseaux migrateurs ne connaissent pas de frontières, une approche concertée des différents pays concernés est indispensable au succès global de la conservation des espèces migratrices. C’est dans cette optique qu’a été signé, en 1986, le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS), un plan de conservation international réunissant le Canada, les États-Unis et le Mexique autour d’un objectif commun, celui de ramener les populations de sauvagine du continent nord-américain au niveau des années 1970 (une période pendant laquelle la sauvagine était abondante). Le Plan mise sur le partenariat public-privé qui s’opère à travers les différents « plans conjoints ».

Grâce aux 31 millions de dollars investis lors des 15 premières années de la mise en œuvre du Plan, les partenaires du Plan conjoint des habitats de l’Est (PCHE) ont pu conserver et augmenter la productivité faunique de nombreux habitats au Québec. Afin de garder cet élan, les partenaires trouvaient important de se doter d’un outil pour mieux se concerter à l’égard des objectifs du PCHE en matière de milieux d’intervention prioritaires. Le Service canadien de la faune (région du Québec), reconnaissant l’implication et l’expertise de CIC en matière de milieux humides et de leurs terres hautes adjacentes, nous a fourni une contribution financière et un appui scientifique et technique pour réaliser ce qui deviendra « l’outil de référence » pour la sélection des sites.

Il en a résulté un portfolio comprenant 125 secteurs de milieux humides, tous compris dans la portion québécoise des Régions de conservation des oiseaux (RCO) 13 (Plaine du Saint-Laurent) et 14 (Forêt septentrionale de l’Atlantique). Ces deux régions avaient préalablement fait l’objet de plans internationaux de conservation réalisés dans le cadre du « Atlantic Coast Joint Venture » (aux États-Unis) et du PCHE (au Canada).

Pour y arriver, CIC, à l’aide de son outil géomatique, a attribué un niveau de priorité à chacun des milieux humides présents dans les deux RCO concernées. L’équipe a ensuite sélectionné les sites prioritaires qui allaient constituer le portfolio et a consulté des experts québécois dans le milieu de la conservation des oiseaux pour valider ces choix. Finalement, une courte fiche technique de chaque secteur consigne quelques bribes d’information en vue d’orienter d’éventuelles mesures de conservation. Le produit final a été distribué aux partenaires sous forme de fichier Google Earth afin de faciliter le visionnement et l’accès à l’information.

C’est un pas de plus pour la conservation des populations de sauvagine, des oiseaux aquatiques et des milieux humides du Québec !

Un portfolio pour la conservation des oiseaux

Une importante portion du sud-ouest du Québec est occupée par des paysages urbains ou par l’agriculture intensive si bien que peu de milieux humides y subsistent encore. Cependant, sur la rive sud du Saint-Laurent, à quelque 10 km au sud de Montréal, se trouve le territoire Mohawk de Kahnawake… et en son fief quelques-uns des derniers vestiges de milieux humides encore intacts de cette partie de la province.

Au cours de la dernière année, Canards Illimités a travaillé avec l’Office de protection de l’environnement de Kahnawake pour réaliser l’inventaire des milieux humides, grâce au financement d’Environnement Canada par l’entremise de fonds réservés aux Autochtones pour les espèces en péril. En combinant cet inventaire et les relevés d’espèces en péril, les partenaires sont parvenus à une meilleure compréhension des relations entre les milieux humides et les espèces qui les fréquentent, telles que le petit blongios, la rainette faux-grillon de l’Ouest, et la carmantine d'Amérique. Grâce à ces données, l’Office sera mieux outillé pour planifier de futures mesures de conservation des habitats les plus menacés abritant des espèces en péril.

La simple cartographie de ces milieux humide représente une avancée majeure : 20 % du territoire recèle des milieux humides, mais ces derniers étaient jusqu’alors difficiles à identifier puisqu’ils sont nombreux (1025 au total) et, pour la plupart, de faible superficie (moins de 1 ha). Ils font néanmoins souvent partie intégrante de plus vastes complexes humides qui jouent d’importants rôles non seulement comme habitat faunique, mais aussi comme moyen de régulation des eaux (quantité et qualité) en aval. Ils représentent aussi des occasions d’activités récréatives et éducatives pour la communauté. La carte montre clairement la richesse en milieux humides du territoire Mohawk de Kahnawake comparativement aux communautés voisines, qui ont perdu leurs milieux humides au profit du développement urbain et agricole.

Les milieux humides de Kahnawake

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A

TTraditionnellement chefs de file en conservation et en gestion de la faune, les chasseurs se font aujourd’hui plus rares, particulièrement les sauvaginiers, dont le nombre a chuté de moitié au Québec au cours des trente dernières années. Toutefois, près de 30 000 sauvaginiers pratiquent encore ce sport chaque année et leur nombre semble désormais stable. Les chasseurs sont des acteurs importants dans le maintien de saines populations de sauvagine et pour la conservation de milieux humides. Afin d’encourager la relève et d’assurer la transmission du savoir des sauvaginiers, CIC et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FQCP) sont fiers de s’associer dans le programme « Jeunes sauvaginiers».

Ils ont conçu une trousse pédagogique pour faciliter l’initiation des jeunes à la chasse à la sauvagine dans le respect de l’environnement et des traditions de ce sport. La trousse comprend le « Guide pour les jeunes sauvaginiers », publié par CIC; un guide et une affiche d’identification de la sauvagine; un guide de la faune et de la flore des marais; l‘Info-Canetons, la publication jeunesse de CIC; le numéro spécial du Conversationniste sur la chasse à la sauvagine; un appeau à sauvagine et une casquette au logo de CIC; et une adhésion au programme Aile verte de CIC.

Ces trousses seront distribuées par la FQCP au cours des cinq prochaines années (2008-2012) auprès des jeunes inscrits aux journées de la relève des chasseurs de sauvagine organisées par les associations membres de la FQCP au Québec. Ces dernières organisent chaque année un programme d’activités axées sur la relève, principalement les jeunes de 12 à 17 ans, comprenant un cours théorique sur la chasse et la sauvagine, des séances d’ornithologie et de tir au pigeon d’argile et une initiation à la chasse.

On estime qu’en cinq ans, c’est plus de 1000 jeunes qui devraient bénéficier de la trousse et de la formation dans le cadre des journées de la relève au Québec.

De nouveaux outils pour 1000 jeunes sauvaginiers au Québec

Au cours des cinq dernières années, Canards Illimités Canada (CIC) a ciblé les endroits prioritaires de conservation des milieux humides en Nouvelle-Écosse. Ces milieux se situent dans des collectivités rurales où les terres sont utilisées en grande partie pour l’agriculture.

Les propriétaires fonciers dans ces collectivités connaissent les liens entre des milieux humides sains et des écosystèmes sains, mais ils ont besoin d'aide pour restaurer les milieux humides et protéger l’habitat faunique sur leur propriété.

En 2007, CIC a obtenu 20 000 $ en fonds ÉcoAction pour la Nouvelle-Écosse. Cet argent a permis de mener à bien 10 projets de restauration de milieux humides sur les terres agricoles.

Durant ce projet, CIC a collaboré avec les propriétaires fonciers pour restaurer 11 hectares de milieux humides et a protégé 12 hectares d'habitat faunique des terres hautes qui s'y rattachent sur 10 propriétés de la Nouvelle-Écosse.

Le coût moyen de ces projets oscillait, selon la taille et la situation géographique du milieu restauré, entre 4 000 $ et 6 000 $. Chaque propriétaire foncier a partagé les frais avec CIC.

De plus, CIC a installé cinq nichoirs pour la sauvagine nichant dans des cavités, comme les canards branchus et les garrots à œil d’or.

Région de l’est ( )

Le bulletin Voie migratoire est publié par Canards Illimités Canada, Centre de conservation du marais Oak Hammock, C. P. 1160, Stonewall (Manitoba) R0C 2Z0Tél. : 204‑467‑3000 Téléc. : 204‑467‑9028

Pour toute question ou tout commentaire, veuillez contacter :Région de l'Est Atlantique : Kelly Macdonald Québec : Bernard Filion Ontario : Lynette MaderRégion de l'Ouest : Prairies et boréale de l'Ouest: Marci Dube Pacifique: Wendy Fister

Pour plus de renseignements, composez le 1‑800‑565‑1650.

À la production de Voie migratoire :Directrice des communications et du marketing : Madeleine ArbezRédacteur : Duncan MorrisonAssistante : Deb MenardDirecteur artistique : Tye GreggConcepteurs graphiques : Lindsay Pikta‑Marie, Aquila Samson, Jeope Wolfe

© Canards Illimités Canada 2008Imprimé au Canada sur du papier recyclé à 100 % (100 % post‑consommation).

QuéBec/AtlAntiQue

Personnes–ressources par secteurDirecteur de l'AtlantiqueTom Duffy 1-866-903-8257, p.234

Directeur du QuébecBernard Filion 1-800-565-1650, p.15

Gestionnaires des activités-bénéfice

QuébecJocelyn Landry 1-877-551-5757

Nouveau-BrunswickBarry Burke 1-888-920-3330

Coordonnateurs des activités-bénéfice

Ouest du QuébecPascal Desmedt 1-877-547-9494

Nouvelle-ÉcosseJames Young 1-888-557-5554

Terre-Neuve-et-LabradorKelly Sandoval 1-877-243-8257

Agent de liaison, Aile verteKim Votour, Fredericton 1-888-920-3330, p.3

Entente de publication no 40064849

ÉcoAction finance les modifications apportées au paysage

Clifton, Nouvelle‑Écosse, avant et après le financement ÉcoAction