FINISTRE CTE-D’ARMOR Bretagne juillet-septembre … · L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 3...

L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 1www.lessor.org

Région BRETAGNE ›› juillet-septembre 2017. Supplément au no 508

BD exclusive : 5e épisodepages 12-13

145 gendarmes dans la course

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Supplément régional au n° 508 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » Ne peut être vendu séparément

DEPP :assurer la sécurité en vacances

Une doyenne de 104 anspage 23

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Délinquance routière : Une interview avec le général Pidoux

Reportage : la brigade nautique

de Lézardrieux

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DE LA GENDARMERIE NATIONALE

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Le journal des gendarmes, depuis 1936

2 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org

juillet-septembre 2017. Supplément au no 508 ›› Région BRETAGNE

Les représentants de l’UNPRGUNION NATIONALE DES PERSONNELS ET RETRAITÉS DE LA GENDARMERIE

CÔTES-D’ARMORJean-Claude Cosson8, rue Ernest-Renan – 22120 YffiniacTél. 02 96 72 58 31 <[email protected]>

FINISTÈREFrançois Marzin11, rue Auguste-Dupouy – 29120 Pont-l’AbbéTél. 02 98 66 11 41 <[email protected]>

ILLE-ET-VILAINEJean OllivierLieu dit « La Beuchais » – 35490 Sens-de-BretagneTél. 02 99 05 37 70 <[email protected]>

MORBIHANJean-François Stéphan12, résidence des Pins – 56390 ColpoTél. 02 97 26 63 00 <[email protected]>

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Plus de 30 000 adhérentsnous font confiance pour assurerla défense de leurs intérêts…de vos intérêts !

REJOIGNEZ-NOUSRenseignements :7, bd de Strasbourg – 94130 Nogent-sur-MarneTél. 01 48 75 78 41 – [email protected]



L’ÉDITORIAL d’Alain Dumait

Directeur de L’Essor de la Gendarmerie

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Site : www.lessor.org Page Facebook de « L’Essor » : http://goo.gl/bURXWS Twitter : http://twitter.com/Essor_Gie

3e TRIMESTRE 2017

S O M M A I R E

4 Un jugement vient rappeler les règles d’une manifestation

6 Les disparitions de personnes, un phénomène de société ?

7 Un été sous le signe des DEPP

8 Délinquance routière : une interview du général Pidoux

11 Avec une brigade nautique

14 Changements de commande-ments dans les compagnies

18 Casernement : les collectivités investissent

19 Du souffle et du cœur : le raid Ultra Marin

23 La doyenne de l’association a 104 ans

MG

La responsabilité de L’Essor de la Gendarmerie

L’Essor de la Gendarmerie, journal des gendarmes depuis 1936, est un cas unique, exceptionnel, et remarquable, dans l’ensemble du paysage de la presse française.Vous savez que nous nous adressons à l’ensemble de la communauté des gendarmes de France : actifs, réservistes, retraités et leurs familles. Sans doute, au moins, quelque 300 000 personnes, au bas mot et au sens large.Et pourtant, nous sommes une équipe de civils, professionnels de l’information. Nos sources, presque toujours internes à la GN, résultent de nos bonnes relations avec la GN à tous les niveaux, mais aussi, bien sûr, de relations personnelles, nécessairement discrètes… Cette proximité, et cette indépendance, fondent notre crédibilité. Sans être aux ordres de personne, nous sommes « une des voix de la Gendarmerie » (Denis Favier), « un des piliers de la Gendarmerie » (Richard Lizurey).Cette indépendance, mes prédécesseurs ont su la montrer dans le passé, notamment lorsque certaines crises ont secoué l’institution… Mais nous continuons à la montrer tous les jours.Considérons par exemple la longue période électorale que la France vient de connaître. La GN tout entière est alors soumise à un devoir de réserve renforcé. C’est normal. Conforme au statut militaire des personnels de l’Arme.

Mais, comme L’Essor est une voix civile de celle-ci, nous ne nous sommes pas privés de diffuser des informations (exclusives) sur les intentions de vote des gendarmes. Avec notre partenaire l’Ifop, nous avons donc mené des études et donné, à l’avance, des prévisions… largement vérifiées dans les urnes les 23 avril et 7 mai 2017. Car, pour quelle raison la Gendarmerie serait-elle l’une des rares communautés à ne pas être éclairée par de telles études prédictives ?Encore fallait-il que L’Essor, pour mener des telles études, dispose des moyens nécessaires, non pas tant financiers, mais techniques. C’est-à-dire que l’Essor ait le contact réel avec les gendarmes en général et les actifs en particulier.Ce contact, nous l’avons aujourd’hui, principalement grâce à nos supports numériques : 100 000 visiteurs uniques par mois sur www.lessor.org ; 15 000 abonnés à notre newsletter une semaine sur deux ; nos comptes sur les réseaux sociaux… Et ces suppléments régionaux gratuits trimestriels, nous les diffusons aussi par voie numérique.Cette relation, améliorée et élargie depuis cinq ans, nous crée une forte obligation : car il n’y a pas de liberté sans responsabilité !

Alain Dumait,directeur de L’Essor depuis 2012.



CE QUE FONT LES GENDARMESEn brefMorbihan

56400 (Brec’h)L’alcool est vraisembla-blement à l’origine de la mort par coup de feu d’une sexagénaire de Brec’h, près d’Auray (Morbihan) dont le corps sans vie a été retrouvé à son domicile, le 22 juin.Les gendarmes arrivés sur place ont découvert près de la victime un voisin du même âge qui serait l’auteur du tir. Il aurait tenté de mettre fin à ses jours et a été hospitalisé dans un état grave, ses jours étant en danger.Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de recherches de la compagnie de Lorient, le suspect, apparemment connu pour son tempérament colérique, aurait consommé une forte quantité d’alcool dans la journée et se serait énervé en raison de la présence de commerçants du marché local.Dans sa colère alcoolique, il a pris sa voiture en heurtant un mur et une autre voiture avant de se rendre dans son hameau distant de 800 mètres, où il s’en serait finalement pris à sa voisine.

SÉCURITÉ GÉNÉRALE

Un jugement en forme de mise en garde

La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Rennes a publié les images montrant l’agres-sion d’un motard pour répondre à une tribune du quotidien Libération.

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GRATUIT !La newsletter de

L’Essor de la Gendarmerie

Dans votre messagerie,

un jeudi sur deuxEnvoyez-nous votre adresse courriel !

Le tribunal correctionnel de Rennes a condamné quatre personnes à des peines de 9 mois à 12 mois d’emprison-nement pour avoir agressé un motard de la Police lors d’une manifestation en avril dernier, à Rennes.Ce jugement est une mise en garde, alors que de nombreux commentateurs annoncent une « rentrée sociale » poten-tiellement agitée.« La liberté de manifester n’est pas la liberté de commettre des violences et des dégra-dations. Ce sont de véritables faits de violences aggravées qui ont été commis contre le motard qui ouvrait la mani-festation », a rappelé à cette occasion le procureur de la République, Nicolas Jacquet.Cet épisode a donné lieu à un traitement médiatique

qui interpelle sur la considé-ration portée aux membres des forces de l’ordre – poli-ciers ou gendarmes –, qui assurent la sécurité des défi-lés et assurent le maintien de l’ordre.À partir d’une photo tirée de son contexte, des intellec-tuels avaient dénoncé « les méthodes de policiers et de magistrats qui, dans la ville de Rennes, s’affranchiraient de plus en plus du droit commun », dans une tribune publiée par Libération, qui a ensuite fait amende hono-rable.Devant cette attaque en règle, la direction départemen-tale de la sécurité publique a publié les images expli-quant l’attitude du policier. Une de ses collègues a d’ail-leurs témoigné à la barre de

la violence de ces instants. « Quand j’ai vu toutes ces per-sonnes se jeter sur lui, j’ai cru qu’il allait mourir. Alors qu’on était là pour la sécurité de tout le monde, des automobilistes comme des manifestants, on s’est fait agresser gratuite-ment », a-t-elle expliqué.Les manifestations prennent un caractère de plus en plus violent, des groupes cher-chant systématiquement l’af-frontement.Le rôle de certains jeunes journalistes arrivant d’emblée harnachés comme s’ils étaient en zone de conflit, pose pro-blème quand quelques-uns d’entre eux semblent plutôt traquer de leurs objectifs la « bavure » que couvrir la manifestation. Notre métier est de rendre compte, pas de prendre parti. n



En brefMorbihan

56590 (Groix)Les contrôles se multiplient tous azimuts pour déceler les stupéfiants.Fin mai, et sur réquisition du procureur de la République de Lorient, une opération de contrôle a ainsi été menée auprès des passagers débarquant sur l’île de Groix.Cette opération a été menée par des personnels de la douane maritime et de la gendarmerie : trois militaires de la brigade de Groix, renforcés de deux réservistes avec le concours de l’équipe cynophile du PSIG de Pontivy.Au fil de la journée, 2 628 personnes ont été contrôlées et les fouilles ont permis la découverte de produits stupéfiants. Huit procédures ont été établies pour usage et détention de produits stupéfiants. La douane a saisi la marchandise – essentiellement de la résine de cannabis – pour la brûler.D’autres opérations de même nature seront prochainement conduites par la gendarmerie sur les îles et sites touristiques de la région.

Coup de filet dans les Côtes-d’Armor

Les brigades de Loudéac, Quintin et Merdrignac, dans les Côtes-d’Armor, appuyées par le PSIG de Saint-Brieuc, ont interpellé le 19 juin quatre personnes – dont deux mineurs – soupçon-nées d’être impliquées dans un trafic de résine de can-nabis qui alimentait notam-

ment des jeunes scolarisés au lycée de Loudéac.C’est la découverte de résine de cannabis sur un élève de seconde, en mars, qui a per-mis aux gendarmes d’ouvrir l’enquête qui a conduit aux interpellations.Les deux pe rsonnes majeures, âgées de 22 et

27 ans, étaient déjà connues des services pour des condamnations à huit mois de prison dans une autre affaire. Elles ont été placées en détention.Les mineurs devaient être convoqués par le juge des enfants en vue de leur mise en examen. n

Un trafic de stupéfiants démantelé dans la région de Pontivy (56300)

Au terme de plusieurs mois d’enquête, trente militaires de la compagnie de Pontivy soutenus par deux équipes cynophiles ont mené le mer-credi 21 juin une opération de démantèlement d’un trafic de drogue : héroïne, cocaïne et cannabis.L’opération s’est déroulée sur les communes de Pontivy, de Noyal-Pontivy, de Baud, de Malguénac – toutes quatre situées dans le Morbihan – mais aussi à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor.Huit personnes âgées de 20

à 30 ans, dont deux femmes, ont été interpellées et placées en garde à vue. Les perquisi-tions ont permis la découverte de résine de cannabis mais également de 2 765 euros en espèces.Parmi les personnes mises en cause, trois ont été convoquées devant le tri-bunal de Lorient en octobre prochain pour « trafic de stu-péfiants » et trois autres en novembre pour « usage de stupéfiants ».Deux autres personnes ont été déférées devant ce même

tribunal en comparution immédiate.L’une a été condamnée à 12 mois d’emprisonnement pour transport, détention, offre ou cession, acquisition non autorisés de stupéfiants et la seconde à 12 mois d’em-prisonnement dont trois mois avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins pour usage illicite de stupéfiants en récidive, transport, détention, offre ou cession, acquisition non autorisés de stupéfiants et violences sans ITT sur son concubin. n

La résine de cannabis, souvent importée du Maroc, est très prisée des jeunes mais son trafic est souvent lié à des drogues plus dures comme l’ecstasy ou l’héroïne.

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Tout gendarme peut

participer au forum de L’Essor sur

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Les disparitions de personnes se multiplient

Depuis quelques mois, les dis-paritions de personnes se mul-tiplient avec, heureusement, des issues souvent heureuses. Mais ces faits mobilisent systémati-quement les moyens humains et techniques de la gendarmerie.Dernier fait en cours à la date où nous bouclions ce numéro : une quinzaine de militaires du PSIG de Saint-Brieuc et des compagnies de Saint-Brieuc et de Loudéac menaient une battue avec une vingtaine de civils pour retrouver les traces d’une sexa-génaire dans le secteur d’Uzel (22460).La disparition avait été signalée le 12 juin par un des fils de la veuve.La diffusion du signalement de la personne via la page Face-book de la gendarmerie et dans la presse était jusqu’alors restée vaine.Comme d’habitude en pareil cas, d’importants moyens ont été déployés par le groupement : hélicoptère, plongeurs, équipes cynophiles.Devant la recrudescence de ces disparitions, un officier évoque un véritable « phéno-mène de société ».« Le mineur qui fugue, la jeune fille qui va retrouver son petit copain sans rien dire à ses parents, cela a toujours existé. En revanche, l’accroissement de la disparition d’adultes est un signe des temps. »Une des premières raisons avancées tient au nombre toujours plus élevé de personnes atteintes de la maladie d’alzheimer. « Ces personnes quittent leur établissement de soins et se perdent dans la nature. Elles sont totalement désorientées et errent sans but », explique un militaire. Tel cet octogénaire

MorbihanUn meurtre élucidéIl aura fallu près de trois mois aux enquêteurs de la section de recherches (SR) de Rennes et du groupement des Côtes-d’Armor pour élucider le meurtre de Claire Bouchaud, une jeune secrétaire médicale, dont le corps partiellement dénudé avait été découvert le 22 avril à Cohiniac (22800).L’autopsie avait révélé que la victime était décédée de mort « violente » provoquée par « une lésion par arme blanche au niveau du cœur ».Au fil de leurs investigations et d’une série de perquisitions au domicile de la jeune femme, à Saint-Pévert (22720), les enquêteurs ont finalement placé deux hommes en garde à vue, dont le compagnon de Claire Bouchaud, mi-juin.Le compagnon a été mis en examen pour meurtre aggravé sur concubin et incarcéré. L’instruction devra faire toute la lumière sur le mobile du meurtre. Une consommation régulière d’héroïne pourrait ne pas être étrangère au drame.

Grâce à Facebook, les groupements de gendarmerie peuvent très large-ment diffuser les avis de recherches. La multiplication des disparitions d’adultes relève d’un véritable phénomène de société. Capture d’écran.

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En bref

retrouvé récemment par un agriculteur dans un fossé où il avait passé la nuit.Une autre explication est au moins aussi inquiétante : la dislocation des cellules fami-liales avec des personnes âgées se retrou-vant totalement isolées.Il est paradoxal de constater que la solidarité joue à fond quand la disparition est signalée, des bénévoles se présentant spontanément pour participer aux recherches. Et si cette solidarité était préventive ? S’inquiéter du voisin ou de la voisine avant et pas après ? n



région bretagneDes vacances d’été pour tousLe déploiement du DEPP s’ajoutant à l’état d’urgence n’a pas de conséquences lourdes sur les vacances des militaires en poste dans la Région Bretagne.Les congés d’été peuvent être pris sur une période s’étalant du 15 juin au 15 septembre. Les céliba-taires ou ceux ayant de très jeunes enfants sont invités à privilégier les dates hors calendrier scolaire. Et ceux qui sont partis en août l’année dernière doivent se contenter de juillet.Les dates de vacances font l’objet de compromis au sein des brigades ou des unités, chacun étant invité à faire preuve de bon sens et de solidarité.Cette relative souplesse offerte aux militaires d’active est rendue possible par la mobilisation de réservistes sur cette période. « Sans eux, nous aurions plus de difficultés à boucler les tableaux d’effectifs », reconnaît une source proche du commandement. Le nombre de réservistes appelés à servir quotidienne-ment en unités fait plus que doubler en cette période.

En brefLa région au rythme du DEPPComme chaque été, la gen-darmerie en Bretagne a déployé son dispositif estival de protection des popula-tions (DEPP) pour permettre aux locaux et aux dizaines de milliers de vacanciers de profiter au mieux de leurs congés. Exemple concret dans les Côtes-d’Armor.« Notre dispositif est mis en place dès la fin de la première semaine de juillet, c’est-à-dire à la date de début des vacances scolaires et sera maintenu jusqu’au 30 août », explique le lieutenant-colo-nel Vincent Lemaître, com-mandant adjoint du grou-pement.Le DEPP vise à renforcer les effectifs et permettre à tous les militaires en poste dans ce département de prendre eux-mêmes des vacances selon un calendrier établi en interne sur une période du 15 juin au 15 septembre.Il se traduit d’une part par le déploiement dans le dépar-tement de quatre détache-

ments de gendarmes mobiles dont la mission prioritaire est de patrouiller jour et nuit.Les réservistes sont égale-ment fortement mobilisés. Alors que, hors période esti-vale, 20 réservistes servent quotidiennement, ce chiffre passe à 50 durant l’été. Ils viennent notamment renfor-cer les brigades et les postes provisoires ouverts dans les stations littorales : Erquy, Saint-Cast, Saint-Quay- Portrieux et Trébeurden.Pour la troisième année consécutive, Perros-Gui-rec va accueillir un poste à cheval : six cavaliers du régiment de la Garde répu-blicaine devaient arriver après le défilé du 14 Juillet sur les Champs-Élysées. « Les chevaux donnent une très bonne image de l’arme mais les cavaliers sont aussi très dissuasifs lors de leurs patrouilles, juchées à plus de deux mètres de haut. »« Dans le cadre de l’état d’ur-gence, notre priorité numéro

un est le risque d’attentat qui existe même ici, dans les Côtes-d’Armor », souligne le lieutenant-colonel Lemaître.Les événements qui mobi-lisent les forces de gen-darmerie sont légion dans ce département avec une prestation de la Patrouille de France à Perros-Guirec, l’étape-départ du Tour de l’Avenir cycliste de Loudéac ou encore la Fête des Chants marins à Paimpol.Au quotidien, la mission est de prévenir et si nécessaire réprimer « tous les petits actes de délinquance qui accompagnent les flux de foules » : bagarres sur fond d’alcool, cambriolages, vols à la roulotte, consommation et trafic de stupéfiants et bien entendu la délinquance routière.Pour ce qui concerne cam-briolages et vols à la rou-lotte, l’opération Tranquillité Vacances a été activée et relayée sur la page Facebook du groupement. n

Le poste à cheval fourni par le régiment de cavalerie de la Garde républicaine est apprécié des touristes de Perros- Guirec. Mais au-delà de l’image, ces cavaliers et leurs montures forment des patrouilles redoutablement efficaces.

Les touristes affluent en Bretagne

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régionDeux-roues, danger !Les automobilistes ne sont pas les seuls concernés par les règles de prudence.Les motards et cyclomotoristes doivent aussi en permanence être sur le qui-vive et veiller à rouler dans les meilleures conditions de sécurité : bon état de la monture, respect du Code de la route mais aussi tenue vestimentaire.« Je suis affolé quand je vois des gamins monter sur leur scooter en short et tongs », soupire un officier. « Ils ne se rendent pas compte des dangers. »De nombreux groupements de gendarmerie tentent de sensibiliser les jeunes à ces détails qui peuvent éviter le pire, notamment à travers leurs pages Facebook.Mais les gendarmes ne peuvent pas tout. Il y va de la responsabilité des adultes, et notamment des parents. Mais aussi des revendeurs qui devraient systématiquement rappeler les règles de base.

En bref

Les préfets tirent tous la son-nette d’alarme en matière de sécurité routière. La situation est-elle si grave, en Bretagne ?Les préfets ont raison de tirer la sonnette d’alarme. Il y a trop de morts sur nos routes bretonnes. Il ne faut pas se résigner. Ce n’est pas une fatalité. On peut agir collec-tivement. Malgré nos efforts, malgré le déploiement de radars et l’amélioration des

équipements de sécurité et des infrastructures routières, le nombre d’accidents mortels stagne voire repart à la hausse.Nous avons en zone de gen-darmerie 9 décès de plus constatés depuis le début de l’année par rapport à 2016, au 2 juillet.Il y a quelque chose de pro-fondément cruel et difficile : c’est d’aller comme le week-end dernier prévenir une

famille que leur fils, leur mari, leur papa ne rentrera pas. Ces moments insupportables sont trop fréquents. Il y a trop de familles brisées. Sur un seul week-end, deux jeunes pères sont décédés, laissant cinq petites filles.

L’alcool est-il la première cause d’accident ou consta-tez-vous des évolutions ?L’alcool est effectivement la

En dépit de la multiplication des contrôles, l’inconscience, l’alcool et la vitesse continuent à faire des ravages sur les routes bretonnes.

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« Il y a trop de morts sur nos routes bretonnes »

SÉCURITÉ GÉNÉRALE

Dans une interview à L’Essor, le général Pidoux, commandant la région de Gendarmerie de Bretagne et la zone de défense et de sécurité Ouest, appelle à la responsabilisation de chacun pour éviter les trop nombreux drames liés aux accidents de la route. « Ne nous laissons pas gagner par la fatalité », martèle-t-il.

Alcool, vitesse et stupéfiants, un cocktail mortel sur les routes.



première cause d’accident mortel. Les alcoolémies posi-tives ont été révélées dans 56 % des accidents mortels. Nous étions à 42 % l’an der-nier. Nous sommes en Bre-tagne 10 points au-delà des statistiques nationales.On peut faire la fête mais il faut s’organiser pour rentrer et ne pas mettre sa vie et celle des autres en jeu. On peut faire la fête sans briser une harmonie ou un bonheur familial. Tous les départements bretons sont concernés.L’évolution inquiétante porte surtout sur le taux particuliè-rement élevé d’alcool dans le sang, supérieur à 2 grammes par litre dans 13 accidents mortels sur 66 en 2017.La consommation excessive d’alcool s’accompagne aus-si parfois de prise de stupé-fiants. Ainsi, la présence de stupéfiants a été constatée dans 21 % des accidents mor-tels en 2017.

Quel message donnez-vous en ce début d’été ?Mon message est clair. On peut profiter de la vie sans se mettre en danger.

Chacun a son rôle dans cette lutte contre le fléau routier : les familles, les amis, les forces de sécurité, la justice, les autorités administratives, sans oublier les multiples associations de prévention qui s’emploient pour trans-mettre la bonne parole.Organisons les déplace-ments, anticipons les retours, passons la nuit chez les amis avant de rentrer.La soirée n’en sera que plus conviviale sans appréhender de reprendre la route…Parallèlement, les services de l’État sont mobilisés et le préfet de région a organi-sé récemment une réunion avec Madame le Procureur général pour aller plus loin tant dans la prévention que dans la répression. La saisie plus systématique du véhicule du délinquant de la route est évoquée comme l’installation d’éthylotest anti-démarrage. Dans la dynamique des assu-reurs, il faudra aussi s’interro-ger sur la mise en place d’une technologie embarquée (petit boîtier) permettant d’éva-luer la manière de conduire (GPS et accéléromètre). Ne

nous laissons pas gagner par la fatalité.

La priorité donnée à la sécu-rité routière ne risque-t-elle pas d’être préjudiciable aux autres missions (cambrio-lages, sécurité générale) ?Il ne faut pas croire que chaque mission de sécurité est indépendante d’une autre. Procéder à un contrôle sur un axe routier permet à la fois de lutter contre les délinquants de la route mais aussi de s’opposer aux cambrioleurs qui empruntent les mêmes itinéraires.Nous devons ainsi renforcer notre visibilité pour dissua-der mais sans faiblir sur les mesures répressives. Nous serons donc présents lors des grands rassemblements festifs bretons, les festivals de l’été, d’abord pour préve-nir toute action de violence mais aussi pour prévenir des drames malheureusement trop fréquents sur nos routes.Nous avons une ambition plus qu’un objectif, faire vivre plei-nement la devise de la sécuri-té routière : « Tous concernés, tous responsables. » n

Côtes-d’arMorUn nouveau logicielL’augmentation globale du nombre d’accidents corporels doit être relativisée en raison de l’arrivée d’un nouveau logiciel.La mise en place du logiciel Pulsar BAAC (Bulletin d’analyse des accidents corporels) contraint désormais à entrer tous les accidents, même les plus bénins.« Jusqu’à présent, quand, par exemple, un accident entraînait une simple admission en observation et que la victime sortait le lendemain, nous ne le comptabilisions pas. Désormais, les personnels doivent envoyer un message dès qu’il y a un accident corporel, quelle qu’en soit la gravité », explique le lieutenant-colonel Gérard Brout, chef du bureau de la sécurité routière à l’état-major de la Région Bretagne.Ce dispositif se traduit par une hausse « mécanique » du nombre d’accidents à relativiser. Reste que les chiffres des tués et des blessés ne peuvent donner lieu à discussion.

En bref

Les statistiques sont une fois encore accablantes ! Au 2 juillet (inclus), 587 accidents corporels avaient été recensés sur les routes bretonnes, dans les seules zones Gendarmerie, contre 425 l’an dernier.En dehors d’un effet méca-nique l ié à un nouveau logiciel (lire par ailleurs), le bilan est sans appel : 78 tués contre 69 sur le

premier semestre 2016.Pour les blessés, les don-nées sont encore plus affo-lantes : 757 contre 561.À l’exception de l’Ille-et-Vilaine où, sur la période concernée, la gendarmerie a compté deux tués et dix blessés de moins que l’an-née précédente, les autres départements bretons sont dans le rouge.L’analyse confirme que

sur les routes bretonnes, l’alcool est la première cause de décès puisqu’une alcoolémie supérieure au seuil autorisé est recensée dans 51,3 % des accidents mortels. « Le problème, explique une source autori-sée, est que l’alcool entraîne un phénomène d’euphorie avec, à la clef, la vitesse et, par exemple, l’absence du port de la ceinture. » n

Des chiffres toujours plus alarmants



Des enquêteurs de la sec-tion de recherche (SR) de Rennes travaillant sur com-mission rogatoire de la juri-diction interrégionale spécia-lisée ont procédé fin juin, en Suède, à l’interpellation deux ressortissants ukrainiens en situation régulière considé-rés comme les administra-teurs présumés du site fran-cophone de téléchargement illégal T411.Des policiers suédois accom-pagnés des gendarmes fran-çais ont perquisitionné lundi matin un logement à Hud-dinge, dans la périphérie sud de Stockholm, la capitale suédoise, et arrêté ses deux occupants, a indiqué le pro-cureur Henrik Rasmusson. Au total, six personnes ont été interpellées en Suède et en France.La section de recherches de Rennes était assistée à cette occasion par des enquêteurs

« technologies numériques » des sections de recherches d’Angers, Lyon, Montpel-lier et Strasbourg ainsi que du groupement des Côtes- d’Armor, précise dans un communiqué le procureur de Rennes, Nicolas Jacquet.De nombreux matér ie ls informatiques ont été saisis pour exploitation, ainsi que des biens mobiliers et immo-biliers produits des infrac-tions commises.La JIRS avait ouvert, en sep-tembre 2014, « une informa-tion judiciaire des chefs de contrefaçon, association de malfaiteurs et blanchiment, visant le site internet T411 en ce qu’il mettait à disposition de sa communauté près de 700 000 liens + torrent + liens de téléchargement (ndlr) vers des copies illégales de films, séries et albums audio », rap-pelle le parquet.Selon le communiqué du pro-

cureur de Rennes, « depuis l’ouverture du site, cette acti-vité de mise à disposition illé-gale d’œuvres protégées par des droits d’auteur a généré au bénéfice de ses adminis-trateurs plusieurs millions d’euros de revenus, notam-ment issus de recettes publi-citaires. »L’enquête faisait suite à une plainte de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), ainsi que de plusieurs membres de l’Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle).À Stockholm, la perquisition d’une société informatique a également permis de mettre la main sur des serveurs à partir desquels était adminis-tré le site T411, un annuaire de liens « torrent » parmi les plus populaires en France.Le site avait été fermé mais est réapparu presque aussi-tôt avec une URL modifiée. n

région56200 (La Gacilly)Pure inconscience : dimanche 2 juillet à l’aube, une voiture est sortie de route et a percuté le mur d’une maison. À leur arrivée, les secours ont eu la surprise de constater que huit personnes – des jeunes de 15 à 22 ans se trouvaient à bord. Sept passagers – quatre hommes et trois jeunes filles – ont été blessés dont un dans un état grave.

56230 (Molac)Un homme a succombé d’un tir de carabine 22 LR mi-juin à Molac, dans le Morbihan, à la suite d’un différend dont les gendarmes vannetais devaient déterminer l’origine et les circonstances.Le coup de feu a été entendu le 15 juin, vers 9 heures du matin. La victime a été prise en charge sur place par le Samu et hospitali-sée en urgence, mais elle a succombé à ses bles-sures dans l’après-midi.Les enquêteurs ont trouvé sur place deux hommes, dont le tireur présumé et le fils de la victime.

La SR de Rennes met fin aux agissements d’un site de télé-chargement illégal en Suède

L’opération menée par la SR de Rennes en Suède et en France a conduit à l’interpellation des

administrateurs présumés du site de téléchargement illégal T411 qui avait été fermé. Mais il est

réapparu très rapidement comme le prouve cette capture d’écran

réalisée le 3 juillet.

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Brigade nautique de Lézardrieux : un équipage multi-missions

L’Actae quitte la rivière du Trieux. Mis-sion de la brigade nautique de Lézar-drieux : sensibilisation des plaisanciers à la sécurité en mer avec la gendarme-rie maritime, les douanes et les affaires maritimes.Ce type de sortie fait partie du large éventail des activités de la brigade. « En période estivale, nous passons 60 % de notre temps en mer et 40 % en plon-gée. En dehors, c’est le contraire », pré-cise l’adjudant-chef Sébastien Colora-do, chef d’unité.La Bretagne compte cinq brigades nautiques : trois dans le Finistère, une à Lézardrieux et une à Lorient. Seules les deux dernières sont armées par des personnels ayant la qualification de plongeur. Elles se relaient pour maintenir une permanence 24/7.L’activité « mer » suffirait à emplir les journées de ces unités à effectif théo-rique de six – quatre, temporairement, à Lézardrieux.De Locquémeau à la Rance, sur envi-ron 140 km de littoral, la brigade par-ticipe à la surveillance des pêches – professionnels et plaisanciers –, à la sécurité des navires et à la police administrative. « Nous contrôlons le poisson de sa prise jusqu’au consom-mateur », explique l’adjudant-chef Colorado.Des missions menées avec fermeté mais bienveillance. « Nous sommes des gens de mer. Nous prenons en compte

l’environnement social des profession-nels. Les plaisanciers locaux peuvent fauter par excès de confiance. L’été, certains citadins confondent vacances et liberté totale », résume le chef d’unité.La plongée est l’autre volet de la BN de Lézardrieux. 90 % des sorties se font en plan d’eau intérieur pour récu-pérer un corps ou des indices maté-riels. Dans ce cas, la plongée est un travail de TIC en milieu subaquatique, d’où l’acronyme spécifique TIS.

La brigade dispose de la vedette Actae, d’un semi-rigide sur remorque, d’un 4×4 et d’un fourgon aménagé.« Nous avons la plus belle brigade nau-tique de Bretagne », s’enthousiasme l’adjudant-chef Colorado. L’unité a emménagé en 2010 dans un espace dédié avec logements récents, bâti-ment technique, bureaux, zone de lavage des tenues, sanitaires et ves-tiaire « sec ». Loin de l’ambiance « alge-co » d’autres brigades. n

Karine et Thibaut, deux membres de « l’équipage » de la brigade nautique de Lézardrieux en exercice d’investigation criminelle subaquatique. Lézardrieux et Lorient sont les deux seules brigades nautiques de Bretagne dont les personnels ont la qualification de plongeurs.

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La sélection est draconienne. Les volontaires sont d’abord soumis à des tests (nage avec palmes, etc.) puis une visite médicale méticu-leuse constitue une deuxième épreuve élimi-natoire. Départ ensuite pour un premier stage de cinq semaines à l’école des plongeurs de

la Marine nationale de Saint-Mandrier – pas forcément le mieux adapté aux missions des gendarmes. Le début d’un parcours de forma-tion de 20 semaines sur trois ans.Assez curieusement, les plongeurs des BN ne peuvent plus désormais descendre qu’à 35 m,

sans palier. Ce qui réduit considérablement leur temps de travail sous l’eau. Décision qui étonne tout plongeur « civil » qui descend régulièrement à 50 m ou plus. « Raison de sécurité », est-il invoqué officiellement. Sécurité ou économies budgétaires ?

Les brigades nautiques ne sont pas une spécialité mais une spécificitéCes unités relèvent directement des groupements de gendarmerie départementale

Suite au prochain numéro

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Après trois années passées à la tête de la compagnie de Gendarmerie de Rennes, le lieutenant-colonel Laurent De Joux quitte la Bretagne pour l’Inspection générale de la Gendarmerie à Paris.Lors de la réception organi-sée en son honneur, le colo-nel François-Xavier Lesueur, commandant le groupement d’Ille-et-Vilaine, a évoqué les grandes qualités humaines et professionnelles de cet offi-cier, rigoureux et très proche de ses hommes.Durant son temps de com-mandement à Rennes, le colonel De Joux a eu à gérer de grands événements d’ordre public très sensibles comme le « Space » avec ses

nombreuses visites minis-térielles, à risques, dans un contexte agricole souvent dif-ficile, les nombreuses mani-festations contre la loi travail, etc. De très belles réussites dans des affaires judiciaires ont également été mises à l’honneur.C’est avec émotion et humour que le colonel De Joux a évo-qué ses trois années de com-mandement à la tête des 204 militaires de la compagnie de Rennes, une des plus impor-tantes du grand Ouest. Il a remercié à son tour son jeune adjoint, le capitaine Nicolas Thibaud Latil, également sur le départ pour Paris, en lui souhaitant une belle carrière, déjà très prometteuse.

En fin de réception, Jean Ollivier, président de l’UD 35 a remis officiellement la médaille de l’UNPRG au colo-nel De Joux en témoignage de ses excellentes relations avec notre association. n

Côtes-d’arMorDépart à LannionAprès 37 mois à la tête de la compagnie de gendarmerie de Lannion (22300), le commandant Yannick Letaconnoux, 46 ans, quittera officiellement ses fonctions le 31 août pour prendre un nouveau poste au service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure. Il sera remplacé par le capitaine Éloi Pierchon, actuellement commandant en second de la compagnie de Chantilly (60500).À la tête de 112 militaires dans le Trégor – « des hommes et des femmes admirables dans leur engagement » –, a-t-il déclaré lors de son discours de départ au palais des Congrès de Perros-Guirec, le chef d’escadron Letaconnoux a vécu trois années intenses, avec la résolution du hold-up d’une agence du Crédit mutuel à Paimpol, l’Euro 2016 ou encore la crise du lait qui a frappé le secteur en 2015-2016.Le colonel Philippe Fin, commandant le groupement des Côtes-d’Armor, a salué « un officier pragmatique, attentif, à l’écoute de sa circonscription et ses enjeux. »

En bref LA VIE DES UNITÉS ET DES ASSOCIATIONS

Le colonel De Joux quitte Rennes pour Paris

Le capitaine Éric Bellec a quitté la COB de Plabennec pour prendre le poste d’adjoint au commandant de compagnie de Saint-Brieuc.

Le Capitaine Bellec quitte Plabennec pour la compagnie de Saint-Brieuc

Le 23 juin 2017, le capitaine Éric Bellec a convié les représentants de l’UNPRG à son pot de départ de la communauté de bri-gades de Plabennec. Il est nommé à comp-ter du 1er août au groupe commandement de la compagnie de Saint-Brieuc en qualité d’adjoint au commandant de compagnie. Le capitaine Bellec, par ailleurs adhérent de l’UNPRG, quitte cette unité avec le sen-timent du devoir accompli à la tête de ses personnels associés aux résultats obtenus dans cette circonscription, qui comprend les brigades de Plabennec et de Lannislis. n

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Jean Ollivier, président de l’UD 35 remet la médaille de l’UNPRG au lieutenant-colonel De Joux en témoignage de ses excellentes relations avec notre association.

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Arrivé en 2013 de la brigade des recherches des Andelys, dans l’Eure, le lieutenant Chris-tel Lannuzel a commandé la BTA de Lander-neau durant quatre années.Il quitte cette unité avec le sentiment du devoir accompli à la tête des 26 militaires associés aux résultats obtenus dans cette circonscription. Les cambriolages divisés par deux durant son commandement mettent en

exergue une méthode et un travail collectif.Adhérent de l’UNPRG, le lieutenant Lannuzel est inscrit au tableau d’avancement pour le grade de capitaine au 1er août. Il prendra ses fonctions de commandant des brigades de Guipavas-Le Relecq-KerhuonLes représentants de l’UNPRG, ainsi que de nombreux élus, étaient invités à son pot de départ. n

Après trois années de com-mandement à la compagnie de Gendarmerie de Saint- Malo, le capitaine Sébastien André va quitter la Gendarme-rie pour la fonction publique.Dès son arrivée et pendant ces années à la tête de la compagnie, il a traité de gros dossiers et résolu de belles affaires avec ses unités. Il a été très apprécié de son personnel, des autorités gen-darmerie et locales.Lors de son pot de départ, il a reçu les éloges du colo-nel François-Xavier Lesueur, commandant le groupement d’Ille-et-Vilaine, qui lui a remis un témoignage de satisfac-tion du Général commandant la Région Bretagne.Le député Gilles Lurton, Mme Christine Le Crom, pro-cureure près le tribunal cor-rectionnel de Saint-Malo, et M. François-Claude Plaisant, sous-préfet de Saint-Ma-lo, ont également beaucoup apprécié sa présence à leurs côtés. Tous ont été unanimes à dire qu’ils allaient le regretter.L’UNPRG a vivement appré-

cié son contact avec les retraités et veuves de la com-pagnie et il a toujours répon-du présent aux invitations. Le représentant lui a remis la médaille de l’UNPRG.Marié et père de deux enfants, le chef d’escadron André a suivi pendant un an des cours

à l’École des hautes études commerciales (HEC), à Paris, pour se préparer à ses nou-velles responsabilités. Il reste sur Saint-Malo puisqu’il va prendre les fonctions de DRH à la mairie, où il va avoir en charge la gestion des 1 300 agents municipaux. n

ille-et-VilaineEn route pour l’École de guerreLe chef d’escadron Philippe de Laforcade quitte la compagnie de Quimperlé (29300) pour intégrer l’École de guerre.À la tête des 100 militaires des neuf unités constituant la compagnie, le commandant de Laforcade a connu des manifestations agricoles ou sociales obligeant souvent les personnels à descendre sur la voie rapide dans des conditions souvent dangereuses.« On est pris à chaque fois entre l’empathie, la compassion et le rôle de gendarme qui doit empêcher des bêtises, veiller à la sécurité. Il faut trouver le bon équilibre », a-t-il confié à la presse locale. « Mes plus grandes satisfactions sont humaines. »Il est remplacé à la tête de la compagnie par le capitaine Olivier Tourangin, 37 ans, qui servait depuis 2013 comme officier adjoint renseignement et officier prévention au groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine.

Le chef d’escadron Sébastien André en compagnie d’Hervé Bonny, responsable du secteur UNPRG de Saint-Malo. Le commandant André fait ses adieux aux armes pour prendre les fonctions de DRH de la ville de Saint-Malo.

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En brefLes adieux aux armes du CE Sébastien André

Le Lieutenant Christel Lannuzel quitte Landerneau pour Guipavas

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Après deux années passées à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ploërmel, le chef d’escadron François Hulot rejoint l’École de guerre. Il est remplacé par le CE Pierre de Quatrebarbes.Le colonel Frédéric Massip, commandant le groupement du Morbihan, a salué, lors de la cérémonie de départ

« un commandant de com-pagnie engagé, avec une grande rigueur d’exécution et une précision tactique redou-table ». Il a également salué les méthodes innovantes ini-tiées par l’officier.Le commandant Hulot a pour sa part salué ses person-nels soulignant que « dans ce métier, la réussite, c’est le fruit

du travail de toute une équipe ».De nombreuses personnali-tés assistaient à la cérémo-nie, dont le général Frédéric Blachon, commandant des écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan, toutes proches. Le général Blachon, alors instructeur à l’ESM, avait eu l’élève-officier François Hulot sous ses ordres. n

Un peu de baume au cœur quand beaucoup se demandent s’il est utile de multiplier les contrôles d’al-

coolémie, tant les mes-sages de prévention ont du mal à passer et que les opérations de contrôle routier semblent être sans grande efficacité sur le comportement de certains automobilistes.Courant mai, le colonel Philippe Fin, comman-dant le groupement des Côtes- d’Armor, a reçu un courrier inhabituel.Dans une lettre au style impeccable, l’auteur explique avoir été contrô-lé, alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool, et avoir été verbalisé par un adjudant.

Une lettre de réclamation ? Que nenni.L’automobiliste, qui vient pourtant de se voir infliger une suspension de permis de quatre mois, félicite au contraire le sous-officier.« Je tiens absolument que l’adjudant XXX soit remercié

et Félicité pour son compor-tement militaire, sa compé-tence professionnelle et ses qualités humaines qui m’ont fait prendre conscience des méfaits de l’alcool », écrit l’auteur de la missive qui précise être en fin de cure d’addictologie.« L’anecdote peut faire sourire, mais elle témoigne d’une belle prise de conscience de cet automobiliste », réagit le grou-pement sur sa page Facebook. Le post a été vu plus de 1 100 fois et repris sur le site central.« C’est super, voilà quelqu’un d’intelligent qui se remet en question plutôt que de cri-tiquer, voire insulter !!! Une belle leçon d’humilité, si tout le monde pouvait être aussi reconnaissant et compre-nait que les gendarmes ou la Police ne sont pas là pour nuire, mais au contraire éviter le pire… !! Bravo et merci à ce monsieur », a commenté une internaute. n

Changement de tête à la compagnie de Ploërmel (56)

Le groupement des Côtes-d’Armor a raconté cet événement peu cou-rant sur sa page Facebook. Le post a été vu plus de 1 100 fois. Capture d’écran.

Verbalisé pour ivresse au volant, il remercie la Gendarmerie

Côtes-d’arMor22000 (Saint-Brieuc)Nuit difficile pour les gen-darmes costarmoricains, un week-end particulièrement ensoleillé du mois de juin. En une seule nuit, ils ont été sollicités à 64 reprises pour des interventions, alors que la moyenne la plus haute est de 20 à 30 sorties. Tapages nocturnes, ivresses publiques, des problèmes familiaux… La nuit a été chaude, dans tous les sens du terme.

ille-et-Vilaine35310 (Mordelles)Le gendarme Marine Royer, de la brigade territoriale autonome de Mordelles, comptait ce mois de juillet parmi les heureux élus qui ont accompagné le Tour de France cycliste dans des véhicules spécialement sérigraphiés, dans le cadre de l’opération Témoins de sécurité.L’objectif, grâce au relais dans les médias et sur les réseaux sociaux, est d’inciter les spectateurs, notamment les plus jeunes, à adopter un comportement prudent et responsable au passage de la caravane et des coureurs.

En bref



Il s’agit, hélas, d’un de ces accidents comme il en arrive quotidiennement sur les routes : victime d’un automo-

Le décès d’un jeune gendarme auxiliaire bouleverse

la famille Gendarmerie

L’annonce du décès du GAV Jonathan Vischi sur la page Facebook du Grou-pement de Gendarmerie du Morbihan a suscité émotion mais aussi colère à l’encontre des automobilistes irres-ponsables. Capture d’écran.

Plus de peur que de mal : le câble est tombé sur la Peugeot Partner de l’équipage mais sans faire de bles-sé. Apparemment, c’était une ligne 400 volts, donc peu dangereuse.

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Côtes-d’arMor22470 (Plouézec)Curieuse découverte pour deux gendarmes qui pratiquent la plongée sous-marine. Alors qu’ils s’adonnaient à une balade en apnée, ils ont découvert des ossements à la Pointe de Plouézec.Ces ossements ont été ramenés à la brigade de Binic-Étables. Ils vont être expertisés pour savoir s’il s’agit ou non d’ossements humains.Les investigations pourront éventuellement démarrer au regard de ces expertises.

Morbihan56640 (Arzon)Un motard de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) a été blessé lors du week-end de l’Ascension, lors d’un contrôle qui a mal tourné.Un conducteur de camion, en récidive légale pour ne jamais avoir passé son permis, a accéléré au moment où les gendarmes lui indiquaient son placement en garde à vue. Un militaire a tenté de s’accrocher à la portière et a été traîné sur cinq mètres. Il en a été quitte pour une belle frayeur et cinq jours d’ITT.

En bref

Coup de chaud pour un équipage de Perros-Guirec

Plus de peur que de mal mais l’incident aurait pu virer au drame. Mi-juin, un équi-page de la brigade territoriale autonome de Perros-Guirec (22700) intervient sur un accident de la circulation : un automobiliste a percuté un poteau électrique.Alors que les gendarmes portent secours aux deux victimes, le câble d’alimen-tation électrique tombe subi-tement sur leur véhicule. La ligne, en tombant, produit

des arcs électriques au sol mais elle est rapidement mise hors tension.« Nouvelle preuve que nos gendarmes costarmoricains aiment se tenir… au courant », plaisante le groupement sur sa page Facebook. « Les gendarmes aussi se mettent au vert ! Ils passent au véhi-cule électrique », enchérit un internaute qui poursuit tou-tefois : « trêve de plaisanterie, c’est cool s’il n’y a eu aucun blessé. » n

biliste qui circulait à contre-sens sur l’autoroute A11 sur la commune de La Chapelle-sur-Erdre (44), un jeune gen-darme adjoint volontaire a trouvé la mort dans la nuit du 10 au 11 juin.Âgé de 21 ans, Jonathan Vischi était admissible aux épreuves du concours de sous-officier de gendarme-rie. Fils unique de l’adjudant en retraite Christian Vischi, le jeune homme servait au sein du peloton de surveillance et d’intervention de la gendar-merie (PSIG) de Vannes.Dans le respect de la volonté de la famille, une délégation du groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, composée du commandant de

groupement, le colonel Frédé-ric Massip, de la commandante de compagnie de Vannes, la cheffe d’escadron Françoise Poulain, du commandant du PSIG et de son adjoint, ainsi que ses camarades du PSIG, ont participé aux obsèques célébrées en l’église de Pont-de-Roide- Vermondans, dans le Doubs (35).Ce décès accidentel a soule-vé une énorme émotion sur la page Facebook du grou-pement. Au-delà des hom-mages, plusieurs internautes ont notamment fustigé le comportement des conduc-teurs irresponsables.L’Essor adresse ses condo-léances à sa famille et à ses camarades.

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En dépit de contraintes budgétaires fortes, les col-lectivités locales continuent à investir au bénéfice des personnels de la Gendarme-rie, tant l’enjeu est important pour les élus et la population.La presse locale a fait état ces dernières semaines de projets en cours à plus long terme.À Châteaubourg (35220), le chantier a démarré et va durer une année pour une inauguration prévue en sep-tembre 2018. Le projet com-prend dix maisons de type T3 à T5, qui sont destinées aux gendarmes et à leurs familles.« Le coût est de 2 millions d’euros HT. Nous avons obte-nu 1 million de subventions. Les loyers vont couvrir le reste des dépenses. C’est une opé-

ration blanche pour la com-mune », a expliqué le maire, Teddy Régnier.À Gourin (56110) où les pre-mières démarches ont été engagées dès 2011, les tra-vaux de la nouvelle gendar-merie devaient commencer cet été pour une livraison prévue à la fin de l’année pro-chaine. Le coût de l’opéra-tion est estimé à 1 628 457 € TTC, dont 500 000 € d’aides publiques. Là encore, les loyers serviront à l’amortis-sement sur neuf ans.Pour répondre aux exigences du plan Vigipirate, le site sera clôturé et éclairé toute la nuit. Les deux entrées des familles seront protégées par des digicodes. Dans le bâti-ment de la brigade, l’accueil sera disposé de telle façon que le planton puisse surveil-

ler l’entrée du site, précise Ouest-France.Trois types de logements seront construits : un T3 de 73 m², quatre T4 de 96,63 m² et deux T5 de 108 m², cha-cun avec un garage, une ter-rasse et un jardin fermé aux voisins par une haie.Enfin, le conseil municipal de Maen-Roch (35460) a validé l’acquisition de terrains pour engager les travaux d’exten-sion de la gendarmerie ainsi que du centre hospitalier.Ce projet d’aménagement vise à répondre d’abord au « désir de la gendarmerie de conforter le pôle Saint-Brice-en-Coglès », a expli-qué le maire, Louis Dubreil. Il nécessite la création de logements supplémentaires actuellement jugés « insuffi-sants ». n

Casernement : les collectivités continuent à jouer le jeu

Ouest-France a publié la vue 3D de la future gendarmerie de Gourin, dans le Morbihan. Ici comme ailleurs, la commune compte sur les loyers pour amortir les investissements. Capture d’écran.

ille-et-Vilaine35000 (Rennes)102 réservistes de la gendarmerie ayant suivi la formation d’agent de police judiciaire adjoint ont prêté serment lors d’une audience au TGI de Rennes, le 9 juin. « Ces hommes et femmes ont répondu à l’appel de la Na-tion à l’heure où celle-ci est confrontée à des menaces sans précédent au premier rang desquelles la menace terroriste », a souligné le procureur Nicolas Jacquet.En Ille-et-Vilaine, la réserve opérationnelle compte 385 personnes, dont 23 % de femmes.

Morbihan56000 (Vannes)Le groupement du Morbihan vient, à son tour, de lancer un site dédié pour identifier les propriétaires d’objets volés lors de cambriolages. Cette initiative a été lancée à la suite de plusieurs cambriolages commis entre le 1er décembre 2016 et la fin du mois de mars 2017 dans la région de Vannes et la presqu’île de Rhuys. Plus de 150 objets y sont déjà répertoriés.

En bref



Ils étaient 145 gendarmes, amis de la gendarmerie et réservistes – général en tête –, à participer à l’Ultra Marin, le raid du golfe du Morbihan, fin juin, avec à la clef la victoire dans le challenge interentre-prises… et une jolie somme de 4 120 € remise aux deux associations pour lesquelles ils couraient.C’est à la fois un défi humain et une démarche caritative : courir et recueillir des fonds au bénéfice de deux associa-tions d’aide aux personnes en situation de handicap, l’ADA-PEI de Pontivy et VAGDES-POIR Lorient, une association portant promotion de tous les sports de glisse au profit de personnes en situation de handicaps physiques.L’appel lancé en interne avec

le soutien du général Pidoux, commandant la Région de Gendarmerie de Bretagne, a reçu un écho bien au-delà des quatre départements.Si le Club sportif loisirs gen-darmerie (CSLG) de Vannes, qui compte 250 adhérents, était représenté en force, des volontaires ont accouru de la Direction générale, des Deux-Sèvres, de Basse Normandie…« Avec une petite équipe, nous avons constitué un book et nous sommes allés solliciter des entreprises pour établir un partenariat. C’est ainsi que nous avons pu réunir les 4 120 € pour les deux associations », explique le lieutenant-colonel Philippe Traon, chef de la section Per-sonnel officie, à l’origine de cette opération. Lui-même a

couru le 177 km en 28 heures et 12 minutes.« Arrive un moment sur la course où tu te dis “plus jamais je ferai cela”. Mais quatre jours après, tu te dis que c’était une super expé-rience », s’enthousiasme-t-il. La preuve : dès le lundi matin suivant le raid, il était sollicité pour relancer une aventure similaire l’année prochaine.Le raid est constitué de six épreuves – du 29 km marche au 117 km, en individuel ou en relais, l’épreuve solo étant considérée comme une des plus sélectives de France.La Gendarmerie a remporté le challenge interentreprises pour avoir cumulé le plus de points. Mais attention : il fallait terminer pour comptabiliser ces points ! n

L’Ultra Marin, Raid Golf du Morbihan

Les gendarmes ont du souffle… et du cœur !

Le général Alain Pidoux (3e à partir de la gauche, en bleu), commandant la Région de Gendarmerie de Bretagne, au milieu d’un groupe au départ du raid Ultra Marin. Quelque 145 gendarmes étaient inscrits dans les différentes épreuves de cette course, à la fois défi humain mais aussi démarche humaine : 4 120 € ont été collectés pour des associations d’aide aux personnes handicapées.

MorbihanGolfe du MorbihanOutre les chèques remis aux deux associations, l’engagement des gendarmes au raid du Golfe du Morbihan a aussi permis d’offrir un cadeau imprévu à deux familles.La collecte effectuée auprès des partenaires va offrir du rêve à ces familles : une soirée à l’hippodrome de Vincennes, avec visite des installations et dîner au restaurant panoramique. Les nuitées sont prises en charge par le bureau d’action sociale.

Morbihan56000 (Vannes)Le CSLG de Vannes était en force avec le major Yves Le Bouleis, l’adjudant-chef Nicolas Sarramone, le maréchal des logis Alexandra Le Boursicault et les maréchaux des logis chef Laurent Seib, Thierry Faranus et Tangi Durand.Musculation, sports collectifs, fitness, yoga, tir à l’arc : il y en a pour tous les goûts. Et l’association compte quelques champions dans ses rangs : Eddy Blanchard (trail), Franck Lécuyer (champion de France de triathlon), ou encore Morgane Moser, qui truste tous les podiums bretons de tir à l’arc.

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La randonnée est un sport doux et naturel qui se pratique en groupe et en plein air. Forts

de ce constat, vingt-et-un adhérents de l’UD 56 se sont retrouvés le 1er juin après- midi, au château de Susci-nio (56) pour une randonnée d’environ 10 km. Le groupe a été accueilli par Roland Hesry, responsable des randonnées.Après les consignes d’usage, les participants ont été guidés par Armel Ulber pour décou-vrir le joyau du Moyen-Âge que représente le château de Suscinio, résidence des Ducs de Bretagne (xiiie–xve siècles),

avant de prendre plaisir à marcher le long de la côte Atlantique. À leur retour, les randonneurs ont partagé un rafraîchissement. Adhérents UNPRG UD 56, soyez nom-breux à venir découvrir nos randonnées. n

Quelque 36 adhérents du secteur de Landerneau ont participé à un voyage en

Grèce du 20 au 30 mai 2017.Le canal de Corinthe franchi, ils ont découvert les sites antiques du Péloponnèse : le théâtre d’Épidaure, Mycène et l’Olympie où « Zeus » ins-titua les premiers Jeux. Puis ce fut la découverte de l’île de Céphalon et de ses curiosi-

tés : la grotte lacustre du lac de Mélissani et son gouffre des Katavothres.Au retour sur le continent : découverte des « Météores » et visite de deux monastères juchés sur d’énormes rochers puis trajet vers la ville de Volos et visite du magnifique Mont Pelion. Arrêt au site de Del-phes et son musée archéolo-gique, deux jours à Athènes : ses monuments, ses mar-chés, le célèbre Parthénon et son nouveau et non moins remarquable musée. En route vers le sud et le Cap Sounion, point de départ vers l’aéroport et le retour en Bretagne. Une découverte intéressante de la Grèce antique et authentique et ses fabuleux paysages.Un accueil chaleureux et un voyage inoubliable ! n

21 personnes ont participé à la randonnée de dix kilomètres organisée autour du château de Suscinio puis le long du littoral atlantique.

Les adhérents de Landerneau ont découvert la Grèce antique

Randonnée autour du château de Suscinio

Ouest-France a publié la vue 3D de la future gendarmerie de Gourin, dans le Morbihan. Ici comme ail-leurs, la commune compte sur les loyers pour amortir les investisse-ments. Capture d’écran.

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Renseignements :Roland Hesry Tél : 02 97 47 25 52 06 64 61 76 [email protected]

Finistère29260 (Lesneven)Les personnels de la brigade de gendarmerie de Lesneven ont pris l’initiative de monter un tournoi de volley en partenariat avec l’Office des sports et la municipalité, fin juin, au profit d’une association caritative.Quelque 80 joueurs, avec ou sans expérience, répartis en huit équipes, ont répondu présent.Les bénéfices de la journée sont destinés à l’association Les Blouses Roses dont les bénévoles proposent jeux, musique, animations aux enfants, adultes et personnes âgées se trouvant à l’hôpital ou en maison de retraite.

ille-et-Vilaine35120 (Dol- de-Bretagne)La Maréchale des logis-Chef Caroline Fronduti, de la brigade de Dol-de-Bretagne, maman d’un petit garçon de trois ans atteint d’une maladie génétique, participera au Raid la Saharienne, en octobre prochain, pour faire connaître la maladie de son fils et récolter des fonds qui seront intégralement reversés au profit de la recherche.La troisième édition de l’épreuve se déroulera du 3 au 10 octobre, en Sardaigne. Caroline fera équipe avec une infirmière, pompier volontaire à Saint-Malo.Nous reviendrons sur ce témoignage dans notre prochaine édition.

En bref



Résistance et DéportationUn concours pour se souvenir

A l’occasion de ses actions pour dé- fendre les intérêts, la mémoire et l’hon-neur de tous les anciens combattants

et victimes de guerre et de tous les Morts pour la France, l’Union nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie du Morbihan (UNPRG UD 56) s’ouvre vers l’extérieur en par-ticipant au concours national de la Résistance et de la Déportation.Le thème du concours 2016-2017, La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi, a conduit les candidats et professeurs à réfléchir sur les raisons, les mécanismes, les étapes, les motivations qui ont conduit au génocide mis en œuvre par les nazis dans les camps pour nier l’humanité d’hommes, de femmes, d’enfants déportés durant la Seconde Guerre mondiale.Le Concours était cette année organisé dans le Morbihan par Mme Yvette Lecomte, pré-sidente du comité de liaison du Concours national de la Résistance et de la Déportation du Morbihan. Pour le seul département, 347 jeunes et leurs enseignants y ont participé.Le 10 mai 2017, après une cérémonie patrio-tique en présence des porte-drapeaux sur le plateau de la Garenne à Vannes, les lauréats ont reçu leurs prix dans quatre catégories : « Devoirs individuels lycée », « Devoirs indi-viduels collège », « Devoirs collectifs lycée », « Devoirs collectifs collège », Prix spécial « Bleuet de France », Prix de l’association des professeurs d’histoire-géographie.

Ils ont été remis dans les salons de la Préfecture de Vannes par M. Raymond Le Deun, Préfet du Morbihan et trente présidents départementaux des associations et amicales patriotiques et de mémoire. Au nom de l’UNPRG UD 56, parte-naire du concours, le président a remis un prix de la catégorie « Devoirs collectifs lycée » à Aurégan Evenas, Manon Annic, Julie Guillot du Lycée Benjamin Franklin d’Auray (56).Le Concours national de la Résistance et de la Déportation, né de la volonté de quelques associations de résistants et de déportés relayées par les pouvoirs publics, vise à l’ori-gine à associer les jeunes à la commémora-tion de la Libération et à promouvoir, quelques années après la défaite du nazisme, les « idéaux de la Résistance » dans la jeunesse scolarisée. n

Jean-François Stéphan, président de l’UNPRG 56, remet leurs prix aux lauréats du Concours national de la Résis-tance et de la Déportation. Près de 350 jeunes ont partici-pé à ce concours dans le département du Morbihan.

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FinistèreGM : départ à la retraite à BrestAffecté à l’école préparatoire de gendarmerie (EPG), de Chaumont en août 1980, Yves Le Moal, devenu chef d’escadron, a fait valoir ses droits à la retraite, ce début juin 2017. Affecté en gendarmerie mobile (GM), à l’issue de son stage de formation de sous-officier, Yves Le Moal, effectuait toute sa carrière dans la même subdivision d’arme, jusqu’au commandement de l’escadron de Brest. Sympathisant de l’UNPRG, depuis son arrivée dans la Cité du Ponant et maintenant pleinement adhérent à notre association, Yves Le Moal s’est retiré à Louannec, dans les Côtes-d’Armor.

En bref

Directeur de la publication :Alain DumaitResponsable de l’édition :Christian [email protected] Directeur artistique :Stéphane Abbruzzese

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C’est dans une grande solennité, 63 ans après la fin des combats, que s’est déroulée le 9 juin 2017 au Mémorial Indochine – Corée de Lauzach (56190) –, la commémoration du sacrifice des 439 Morbihannais morts pour la France en Indochine et en Corée. Cette cérémonie organisée par Le Souvenir Français et présidée par Mme

Charlotte Crépon, Sous-Pré-fet du Morbihan, s’est dérou-lée en présence des autori-tés civiles et militaires du département et des anciens combattants, notamment d’Indochine.L’UNPRG UD 56 était également représentée. Après la lecture du mes-

sage de Mme Sylvie Gou-lard, ministre des Armées, par Mme Charlotte Crépon, sous-préfet du Morbihan, « De 1945 à 1954, près de 100 000 soldats de l’Union française tombent en Indo-chine. Plus de 76 000 sont blessés. 40 000 sont faits prisonniers dont 30 000 ne

reviendront jamais. L’éclat de leur bravoure, le panache de leur engagement, leur sens du devoir et du sacri-fice suprême au seul service de la nation ne rencontreront alors, en métropole, que trop souvent l’indifférence, par-fois l’ingratitude. Aujourd’hui, ne les oublions pas. » n

Le 72e anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945 a été commémoré à Vannes

au plateau de la Garenne.À cette occasion, la cérémo-nie présidée par monsieur

Raymond Le Deun, préfet du Morbihan, comprenait une revue des troupes, un hom-mage aux morts avec dépôts de gerbes et une remise de décorations.Le colonel Frédéric Massip, commandant le groupement de la gendarmerie dépar-tementale du Morbihan, a décoré sept gradés de la médaille militaire et un gra-dé a été décoré par l’autori-té préfectorale de la médaille de la sécurité intérieure. L’occasion pour le président départemental de l’UNPRG UD 56 de féliciter les réci-piendaires. n

Cérémonie du 8 Mai 1945 à Vannes

De nombreuses associations d’anciens combattants ainsi que les représentants de l’UNPRG 56 ont commémoré la mémoire des soldats tombés en Indochine.

Jean-François Stephan, président de l’UNPRG 56, au milieu de l’état-major et des gendarmes décorés, à l’issue de la cérémonie du 8 Mai.

Lauzach : hommage aux combattants d’Indochine

MorbihanDépart à la retraite à LocminéL’adjudant-chef Jean-Marc Le Peutrec, commandant la brigade de gendarmerie de Locminé (56500) fait valoir ses droits à la retraite après 31 ans de service. L’occasion d’inviter à une réception ses amis, sa famille, les élus, les pompiers et le président de l’UD 56 qui a profité de l’occasion pour l’inviter à rejoindre l’association UNPRG. Des éloges appuyés lui ont été adressés, sans oublier de louer les mérites de son épouse, par le capitaine Jean-Marc Thiboult, commandant des brigades de Baud et Locminé. « Pendant toutes ces années, tu as su te positionner en tant que chef et gradé supérieur de valeur, tu as la reconnaissance de tous », a-t-il notamment déclaré avant de lui décerner la médaille du groupement de gendarmerie du Morbihan. Le maire de Locminé, Grégoire Super, a rappelé que « les élus ont toujours apprécié sa proximité ».

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Rencontrer Mme Bernadette Richard le jour de ses 104 ans est un moment de vie exceptionnel.Née Hays le 9 juin 1913 au bourg de Guillac (56), elle a fêté son anniversaire auprès de sa fille unique, de ses amis, des gendarmes de la brigade de Josselin et des membres de l’UNPRG UD 56.Née d’une mère agricultrice et d’un père bottier, Bernadette a travaillé à la ferme et à l’âge de 21 ans, elle est « montée à la capitale » pour y être ven-deuse en boulangerie. Elle est revenue en Bretagne en 1937 pour épouser Joseph Richard le 17 novembre de la même année.

En 1940, Joseph Richard est affecté en gendarme-rie mobile, le couple rejoint Rouen. En 1947, Bernadette et Joseph reviennent en Morbihan, à la brigade de gendarmerie de Rochefort-en-Terre. Joseph Richard prend sa retraite à Guillac en 1961.Passionnée de jardinage, elle a continué pendant de nom-breuses années à s’en occu-per. « Chut, c’est le secret de ma longévité », nous confie-t-elle. Son regard pétillant, son sourire, sa mémoire et ses souvenirs innombrables nous rappellent que le vieillisse-ment est une opportunité, en aucun cas une catastrophe ! n

La doyenne de l’association a 104 ans

Bernadette Richard (assise) fête ses 104 ans entourée de sa famille, de ses amis, de gendarmes en activité et de Jean-François Stephan, président de l’UD 56. Épouse de gendarme, C’est la doyenne de l’association.

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