FICHES DE LECTURE par Laurie Conreaux

Fiches de lectures : Mangas

FICHES DE LECTURE par Laurie Conreaux

1. Titre du manga : Baby Sitters

Auteur : Hari Tokeino

Résumé (à remplir obligatoirement) : Après la mort

de leurs parents, Ryuichi et son tout jeune frère Kotaro sont

recueillis par la directrice de l’Académie Morinomiya.

Cependant, celle-ci affirme ne pas agir ainsi par simple

charité, mais pour que Ryuichi devienne le baby-sitter de la

crèche de l’école ! Le jeune homme va devoir jongler entre

ses cours, son jeune frère et les autres enfants de la crèche

qui ont eux aussi bien des problèmes, mais heureusement, il

ne sera pas seul ! La rencontre des enfants et des lycéens

sera sans doute profitable à tous…

Appréciation globale (à remplir obligatoirement)

: J’ai beaucoup apprécié le manga Baby-Sitters pour son côté humoristique et mignon. L’auteur

arrive à rendre les enfants de la crèche totalement adorables, tant dans leur apparence que dans

leur comportement à la fois naïf, gentil, mais aussi parfois très mature. C’est un manga agréable à

lire pour se détendre.

Donnez votre avis sur :

- les personnages : Le manga présente trois types de personnages : les enfants qui pensent

principalement à s’amuser, mais aussi à faire plaisir à leurs parents et leurs baby-sitters, Ryuichi

et ses camarades qui font de leur mieux pour faire plaisir aux enfants et les aider à résoudre leurs

problèmes et finalement, les adultes qui veillent sur leur progéniture, mais aussi sur leurs étudiants.

Ces trois types de personnages se complètent bien et chacun est assez travaillé et développé pour

rendre son histoire intéressante.

- l’histoire : Le scénario du manga est surtout basé sur les tracas du quotidien quand on passe

ses journées avec des enfants, on peut donc le voir comme une compilation de petites histoires

amusantes. Néanmoins, dans ce premier tome, l’auteur n’oublie pas de faire des rappels assez

réguliers de ce qui a mené à cette situation, soit la mort des parents des deux principaux

personnages dont ils doivent se remettre. Cette alliance rend le manga plus intéressant et

accrocheur.

- le graphisme : Le graphisme est très orienté sur le côté « mignon » des enfants de la crèche,

il n’y a que très peu de décors. Néanmoins, ce n’est pas vraiment gênant, sachant que l’objectif du

manga est de nous présenter des histoires et des personnages plus mignons les uns que les

autres.

- l’atmosphère : L’atmosphère est généralement assez légère, mais elle peut devenir plus

sérieuse, voire triste, lorsqu’on évoque la mort des parents des héros ou bien les problèmes de

certains personnages. L’alternance entre les deux permet de garder un manga amusant, mais qui

conserve tout de même un certain sérieux. C’est plutôt agréable.

2. Titre du manga : Daisy

Auteur :

Résumé (à remplir obligatoirement) : Ce manga nous

raconte l’histoire de quatre lycéennes vivant à Fukushima, le

personnage principal, Fumi, et ses amies. Ensemble, elles

essaient de reprendre une vie aussi normale que possible après

la catastrophe et d’obtenir leur diplôme, mais entre peur et amour

pour leur région, des tensions naissent et mènent parfois à des

actes extrêmes. Comment vivre après le 11 mars ?

Appréciation globale (à remplir obligatoirement) : Daisy est un manga intéressant, à la fois amusant, triste et

instructif. Même si la qualité graphique n’est pas exceptionnelle,

il reste agréable à lire et l’histoire, à la fois réaliste et terrifiante,

de la vie de ces quatre jeunes filles nous pousse à la réflexion

quant à la mentalité humaine et les réactions auxquelles mènent

le manque de connaissance quant au risque de contamination. Il

permet aussi d’imaginer à quel point une vie et le destin auquel

on se prépare peut être transformé en une seule journée.


- les personnages : Daisy a le mérite de mettre en scène et de développer correctement un

assez grand nombre de personnage par rapport à la taille du manga. Cela permet à l’auteur

d’exposer aux lecteurs les différentes réactions que les humains peuvent avoir après la

catastrophe : certains veulent partir, d’autres rester et réhabiliter leur région, d’autres encore

prennent le risque d’être irradié encore plus pour aider à la reconstruction. Ainsi, chaque personne

trouve son propre moyen pour surmonter le traumatisme.

- l’histoire : L’histoire est totalement axée sur la vie de Fumi et de ses amis ainsi que la

reconstruction de la région. Au fil des pages, l’auteur nous présente l’évolution de leurs vies après

la catastrophe et comment ils se débrouillent pour gérer leur vie de lycéens alors que les souvenirs

de la catastrophe sont encore très vifs. Intéressante et instructive sont les adjectifs qui qualifient le

mieux cette histoire.

- le graphisme : Les dessins ne sont pas exceptionnels en eux-mêmes, mais comme ils sont

très axés sur les personnages et surtout leurs expressions, ils permettent de bien faire passer les

émotions des personnages. D’un autre côté, il y a très peu de dessins de fond, on ne voit quasiment

que les personnages et quelques objets autour d’eux pour que l’on sache à peu près où ils se

trouvent. Au moins, cela permet de vraiment se concentrer sur les personnages, même si on peut

regretter ce manque de fonds.

- l’atmosphère : L’atmosphère générale du manga est assez sombre. Certaines scènes

donnent une impression de bonheur que la suite du manga ne tarde pas à retirer aux héros par de

nouveaux évènements ou éléments qui semblent plonger les personnages un peu plus dans le

désespoir. Certains se laissent envahir par ce désespoir tandis que d’autres, au contraire, se

battent d’autant plus pour atteindre leurs rêves ou reconstruire la ville. Le manga oscille donc entre

tension, mal-être et espoir avec parfois un peu d’humour.

3. Titre du manga : Dreamin’ sun

Auteur :Ichigo Takano

Résumé (à remplir obligatoirement) : Shimana,

lycéenne à priori sans problèmes, n’arrive pas à surmonter

la mort de sa mère et ressent le besoin de s’éloigner de son

père, sa belle-mère et son tout jeune demi-frère. Lors d’une

fugue, elle rencontre un homme qui lui propose de lui louer

une chambre dans sa résidence, mais seulement si elle

accepte certaines conditions. C’est ainsi qu’elle commence

une colocation avec trois jeunes hommes qui pourraient

bien changer sa vie.

Appréciation globale (à remplir

obligatoirement) : Dreamin’ sun ne brille pas par son

originalité et le style graphique n’est pas forcément du goût

de tout le monde. Néanmoins, il a le mérite de nous présenter des relations amoureuses un peu

moins évidentes que les autres mangas du genre. Le cadre de la colocation change également de

ce qu’on voit habituellement. Au final, malgré son manque d’originalité, il reste un manga assez

agréable à lire.


- les personnages : Les personnages sont assez originaux, mais ne brillent pas par leur

caractère. Néanmoins, ils sont plutôt drôles et créent souvent des situations assez amusantes. On

s’attache assez facilement aux garçons, mais je trouve que l’héroïne principale, Shimana, est au

contraire assez énervante. Même en connaissant son histoire, difficile de la comprendre, ce qui la

fait paraître sans doute plus bête ou superficielle qu’elle ne l’est.

- l’histoire : Un simple slice au life qui tourne presque uniquement autour des relations

amoureuses des quatre colocataires. Les relations entre Shimana et sa famille auraient pu prendre

une part plus importante dans le manga, mais elles sont assez rapidement écartées pour laisser

les personnages principaux retourner à leurs amours. C’est un peu dommage, rajouter une intrigue,

même de fond, aurait pu être agréable.

- le graphisme : Le style graphique plaît ou ne plaît pas. Il n’y a quasiment pas de décors, de

nombreuses cases sont laissées vides ou alors juste avec des étincelles et quelques bulles de

dialogue ou de pensées. Le dessin en lui-même n’a rien d’exceptionnel, mais il correspond plutôt

bien au type d’histoire racontée. Je trouve tout de même que l’ensemble est assez repoussant.

- l’atmosphère : L’atmosphère du manga est légère malgré quelques moments plus

mélancoliques. Toutefois, ces instants ne durent jamais bien longtemps, ce qui empêche de

réellement le ressentir. C’est peut-être aussi pour cela que l’on a du mal à apprécier Shimana : il

est difficile de sentir à quel point elle souffre de la mort de sa mère et culpabilise d’aimer sa famille

recomposée, il est donc tout aussi difficile de comprendre les raisons de sa fugue et de son

déménagement.

4. Titre du manga : Le Maître des livres

Auteur : Umiharu Shinohara

Résumé (à remplir obligatoirement) : Mikoshiba

est un homme simple. Mais dans la bibliothèque pour

enfants dans laquelle il travaille, il excelle. Ce véritable

sommelier de la littérature jeunesse ne se contente pas de

raconter des histoires aux enfants. Il donne un sens à leurs

lectures en sélectionnant minutieusement les titres qu’il leur

fera découvrir et qui pourra changer leur vie à jamais.


obligatoirement) : J’ai beaucoup apprécié ce manga,

non seulement parce qu’il parle de lecture, l’une de mes

passions, mais aussi parce qu’il montre comment les livres,

même les plus simples, peuvent nous aider à retrouver des

valeurs que nous avons perdu ou qu’il nous faut apprendre

ou réapprendre. Ce manga raconte l’histoire d’un bibliothécaire qui aide les gens à se retrouver et

à vivre plus librement à travers les livres. C’est un beau message délivré par des personnages

amusants et attachants. J’ai hâte de lire la suite.


- les personnages : Ils sont tous très amusants et attachants, même Mikoshiba qui se montre

pourtant toujours très froid, même à l’égard des jeunes enfants et de ses collègues. Leurs

personnalités et leurs histoires ne sont pas l’objet du manga, il est donc normal qu’ils ne soient pas

trop développés. On en sait juste assez sur Mikoshiba et Miyamoto pour comprendre leur

comportement et leur relation. Les personnages n’ont rien de bien exceptionnel, à part le talent de

Mikoshiba pour choisir les livres, ce qui permet de s’identifier aux lecteurs apparaissant au fur et à

mesure des chapitres. Ainsi, les personnages décrits par l’auteur sont parfaits pour faire passer

son message sur l’importance des livres et le rôle qu’ils peuvent jouer dans une vie.

- l’histoire : Il n’y a pas vraiment de trame principale, c’est un ensemble de petits récits qui se

suivent pour faire passer le message de l’auteur en mettant en scène différents personnages,

même si certains reviennent très régulièrement, en plus de Mikoshiba et Miyamoto. De fait, c’est

un manga agréable à lire dans lequel on ne se prend pas la tête à essayer de relier tous les

éléments de l’histoire et où l’on se perd dans les méandres d’un scénario compliqué.

- le graphisme : Les dessins sont beaux, soignés et sans fioritures. On est loin du style shôjô

avec les yeux géants et plein de reflets, les fleurs et les petites étincelles de partout. Les

personnages sont réalistes et bien dessinés, mais il manque beaucoup de décors et de fonds. Le

tout est très agréable à voir et est parfaitement en accord avec le style du manga et de son histoire.

- l’atmosphère : L’atmosphère du manga est plutôt douce et joyeuse, aussi reposante que

l’atmosphère calme d’une bibliothèque. Elle permet de se rendre encore mieux compte de la

différence opérée chez les personnages avant et après la lecture d’un livre.

5. Titre du manga : Lucika Lucika

Auteur : Yoshitoshi Abe

Résumé (à remplir obligatoirement) : Lucika

est folle, complètement folle, comme tous les enfants

le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court

d’idées saugrenues, toujours prête à regarder le

monde au travers d’un prisme déformant d’une

fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des

catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la

guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des

+ de son cahier de mathématiques, sa manière très

personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier

toilette, ou son émouvante commande au père Noël !


obligatoirement) : Lucika Lucika est un manga un

peu particulier puisqu’il ne s’agit pas d’une véritable

histoire, mais d’une suite de petites anecdotes concernant une jeune enfant à la logique tellement

particulière que sa famille ne la comprend jamais. C’est un manga assez agréable à lire qui peut

rappeler certaines de nos propres aventures d’enfance. Cependant, il est peut-être un peu

dommage que les autres personnages ne soient quasiment pas développés.


- les personnages : Le personnage principal, Lucika, est une petite fille pleine d’imagination

et très curieuse, mais aussi un peu têtue : elle représente plutôt bien les enfants de son âge,

souvent débordants d’imagination. Les autres personnages sont moins développés, ce qui est un

peu dommage, mais ils permettent tout de même de montrer la grande différence entre une enfant,

encore ignorante et imaginative, et des adultes trop pris dans ce qu’ils pensent immuables pour

simplement envisager une autre façon de voir les choses.

- l’histoire : Comme il n’y a pas vraiment d’histoire, c’est assez difficile à commenter, mais on

peut dire que ces anecdotes sur Lucika et sa famille sont assez intéressantes et nous permettent

de nous interroger sur la raison pour laquelle Lucika nous semble aussi folle : est-ce son

imagination débordante qui la sépare des autres, ou bien est-ce que ce sont les autres qui ne

savent plus envisager le monde autrement ? De plus, cela nous rappelle de bons souvenirs

d’enfance, ce qui ne gâche rien.

- le graphisme : Le graphisme de ce manga n’a rien de très particulier, à part qu’il est

entièrement en couleur. Cela permet de s’y retrouver plus facilement entre les différentes histoires.

Le dessin n’est pas exceptionnel, mais il a le mérite d’être réaliste, ce qui permet de s’identifier

plus facilement aux personnages et d’ancrer l’histoire dans le monde réel. L’aspect graphique n’est

toutefois pas le meilleur point, selon moi, du manga.

- l’atmosphère : L’atmosphère est souvent très légère, même si certaines rêveries de Lucika

la mènent à se poser des questions assez existentielles, comme « sauver quelqu’un nécessite-t-il

de sacrifier quelqu’un d’autre ? ». Parfois même, l’atmosphère est empreinte de sentiments,

comme pour la liste de cadeaux envoyée au père Noël. Cependant, en règle générale, il n’y a pas

d’atmosphère particulière, ou alors c’est vraiment pour quelque chose de particulier.

6. Titre du manga : Shojo Relook

Auteur : Kaoru Ichinose

Résumé (à remplir obligatoirement) : Parce qu’elle a

toujours vécu à la campagne avec son ami d’enfance Kôsei, la

jeune Kâko craint d’être la risée de sa nouvelle classe… Car c’est

en ville que les deux amis vont poursuivre leurs études, en

intégrant l’académie Seiryô. Afin que personne ne sache d’où ils

viennent, Kâko décide de relooker Kôsei sur le modèle de

Lawrence, le héros de son shôjo préféré ! Une nouvelle vie

démarre pour les deux héros.

Appréciation globale (à remplir obligatoirement) : C’est un manga amusant qui reste bien dans le style shôjo avec

son héroïne un peu trop naïve et le plus beau garçon du lycée qui

tombe amoureux d’elle. Malgré quelques scènes assez

invraisemblables qui accentuent certains côtés de la personnalité

des personnages, l’histoire est plutôt intéressante et inédite puisqu’elle nous entraîne dans le

monde impitoyable du showbiz. Cependant, on pourrait reprocher aux personnages d’être

« aveugles » sur certains sujets tels que les sentiments, pourtant évidents, des autres personnages

ou encore l’apparence physique (apparemment, retirer des lunettes et détacher ses cheveux

transforme une personne en quelqu’un d’autre). C’est un bon manga, facile à lire et ne demandant

pas une grande réflexion, plutôt agréable pour passer le temps, mais ce n’est pas une série à

suivre absolument.


- les personnages : Les personnages sont pour la plupart des stéréotypes des mangas shôjo :

la jeune fille naïve et rêvant du prince charmant, mais inconsciente de sa beauté, le beau garçon

adulé par toutes les filles mais ne s’intéressant qu’à l’héroïne, le rival de ce dernier… Néanmoins,

l’évolution de certains personnages est intéressante, comme celle de Kôsei qui, de campagnard

ignorant tout de la ville, passe à séducteur sûr de lui capable de changer de caractère à tout instant,

ce qui le rend parfois déroutant et difficile à cerner : a-t-il évolué ou jouait-il la comédie auparavant

pour plaire à Kâko ? C’est sans doute le meilleur point du manga : la personnalité cachée de Kôsei

remonte un peu le niveau de l’intrigue et rend le manga plus intéressant.

- l’histoire : Comme dit plus haut, elle est intéressante et nous change des shôjo ne parlant que

des relations amoureuses puisque dans ce manga, les héros devront aussi composer avec

l’univers du showbiz, ses codes et ses coup-bas. Toutefois, le premier tome est plutôt axé sur

l’inversion des rôles entre Kâko et Kôsei et leur évolution après leur arrivée en ville, il faut donc

attendre de lire le deuxième tome pour vraiment savoir ce que vaut cette histoire. Ce manga permet

de dénoncer certains préjugés des citadins envers les campagnards pour leur montrer que même

des personnes comme Kâko et Kôsei peuvent réussir dans le monde du spectacle et du

mannequinat.

- le graphisme : Le graphisme est plutôt joli, mais pas exceptionnel. Comme dans la plupart

des shôjo, l’accent est mis sur les yeux qui prennent parfois toute la case et le style des

personnages en général est le stéréotype du prince charmant ou de la jeune héroïne naïve mais

magnifique. C’est plutôt beau et agréable, mais pas forcément l’atout principal du manga.

- l’atmosphère : L’atmosphère peut être romantique, sensuelle, oppressante, propice aux

plaisanteries… Le dessinateur arrive à créer une atmosphère parfaitement en rapport avec la

scène et il n’y a jamais d’ambiguïtés sur les sentiments ou les intentions des personnages, ce qui

facilite la lecture et la compréhension. On remarque tout de même que celle-ci est souvent assez

légère, en-dehors des moments importants où, au contraire, on peut sentir une sorte de tension

entre les personnages. C’est sans doute l’un des meilleurs côtés du manga.

7. Titre du manga : Yona, princesse de l’aube

Auteur : Misuho Kusanagi

Résumé (à remplir obligatoirement) : Yona est une

jeune princesse vivant tranquillement avec son père et son

garde du corps, également un ami d’enfance, dans son

palais. Amoureuse de son cousin Soo-won, elle espère

pouvoir un jour l’épouser, mais lorsqu’elle fête ses quinze

ans, un drame survient et l’oblige à fuir le palais. S’engage

alors pour Yona un long périple pour déterrer une vérité bien

enfuie et récupérer son trône.

Appréciation globale (à remplir obligatoirement)

: Ce manga est intéressant, agréable à lire et mêle bien

humour et suspense. Ce premier tome permet de bien mettre

en place l’intrigue, même si, au final, il ne donne que peu

d’indices sur ce qui attend la princesse et ses alliés ainsi que

sur les évènements qui ont mené au drame de l’anniversaire

de Yona. L’histoire peut être intéressante, mais il faudrait lire

le deuxième tome pour réellement se faire un avis sur la

question.


- les personnages : Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, du moins pour

le moment. Ils sont, en réalité, assez quelconques, Yona étant la princesse gâtée par excellence,

Soo-won un enfant tellement gentil et naïf qu’il en paraît stupide, même si, plus tard, on se rend

compte qu’il est devenu fort, sournois et manipulateur et enfin, Hak est le guerrier puissant et cool

par excellence : meilleur combattant du palais, garde du corps de la princesse, tenant à elle plus

qu’à sa propre vie et ne montrant quasiment jamais ses sentiments. Pour le moment, ils ne sont

pas extrêmement développés, mais l’histoire étant fortement liée à leur passé, on en apprendra

sans doute plus dans les prochains tomes.

- l’histoire : Pour le moment, on ne sait pas grand-chose d’autre que la base. Yona a été chassée

de son château et elle va sans doute tenter de reprendre la place qui lui revient, mais on ignore

encore quelle forme prendra cette lutte de pouvoir. Résistance intérieure contre le nouveau

seigneur ou bien bataille rangée avec des pays voisins alliés à Yona ? En tous les cas, il y a dans

ce premier tome de quoi faire une histoire très intéressante.

- le graphisme : Le dessin n’est pas exceptionnel et il n’y pas beaucoup de décors : tout est

très axé sur les personnages et notamment leurs visages. De fait, ceux-ci sont bien travaillés et,

même si rien ne se démarque vraiment en comparaison à d’autres mangas shojo, les dessins n’en

restent pas moins assez agréables à regarder.

- l’atmosphère : L’atmosphère générale au début du manga n’a rien de particulier, on découvre

juste un peu le monde de Yona et un aperçu de son quotidien en tant que princesse. Mais à partir

de la seconde partie du manga, quand on commence à voir les dangers qui pèsent sur la princesse

et ses proches, l’atmosphère devient plus sombre. C’est quelque chose d’intéressant et assez peu

courant pour un shojo. Cela pourrait bien être le côté le plus intéressant de ce manga.

FICHES DE LECTURE par Martin Heitz

1. Titre du manga : Bullet Armors

Auteur : Moritya

Résumé (à remplir obligatoirement) :

Nous sommes à une époque où les humains sont en lutte

avec les « Tremors », des machines dotées d’une volonté

propre. Ion, jeune garçon très curieux franchit le mur de

la ville pour partir à la recherche de son père avec pour

seul compagnon Bullet, un Tremor avant-bras droit,

tombé du ciel qu’il a « dompté » devenant ainsi un

dompteur de Tremor, ou « Nreeder », comme son père.

Appréciation globale (à remplir obligatoirement) :

Bullet Armors est sympatoche mais sans plus


- les personnages :

Ion est un perso’ sympathique et plein de vie que l’on voit malheureusement très souvent

dans le shonen ! Et il en est de même pour le reste des personnages, dont peu font preuve

d’une réelle originalité, ce qui est bien dommage...

- l’histoire :

L’histoire prend la forme d’un parcours initiatique tout ce qu’il y a de plus banal, avec tout

ce que cela sous-entend de péripéties et autres rencontres.

- le graphisme :

Les dessins sont très bien réalisés et fort agréable à l’œil !

- l’atmosphère :

L’ambiance « monde post-apocalyptique », proche de celle de Cagaster, est appréciable !

2. Titre du manga : Cagaster

Auteur : Kachou Hashimoto


Fin du XIXe siècle, une étrange maladie baptisée « Cagaster » fait son apparition. Un

humain sur mille est contaminé par ce mal qui le métamorphose en un monstrueux

insecte anthropophage. Les deux tiers de l’humanité sont décimés. 2125, en plein milieu

du désert, Kidow, exterminateur de génie, sauve la jeune Ilie d’une attaque de cagasters.

Mais dans ce monde apocalyptique, les montres ne sont pas forcément ceux qui en ont

l’apparence.


J’ai bien aimé lire ce manga, l’ambiance « post-

apo’ » ayant beaucoup joué dans cette

appréciation !


- les personnages :

Malheureusement, bien qu’étant correctement

écrits, les personnages manquent d’originalité... on

retrouve ainsi le traditionnel héros dark sans peur

(du moins en apparence) et l’héroïne qui va lui

apprendre à ouvrir ses sentiments aux autres, etc...

Mais c’est bien fait et c’est là l’essentiel !

- l’histoire :

Le postulat de départ est intéressant ! On pourrait

penser qu’on est devant une histoire d’épidémie

tous ce qu’il y a de plus classique et on y est presque. Mais Cagaster semble évoquer

quelque chose que nous voyons peu souvent dans ce type d’histoire : comment tuer

lorsque l’on a conscience que ce que l’on tue était exactement comme nous avant...

- le graphisme :

Le graphisme de ce manga est appréciable et on ressent bien une patte propre à un

auteur et non un dessin semblant être banalisé

- l’atmosphère :

L’atmosphère post-apocalyptique de ce manga est très réussie ! On ressent bien toute la

détresse des humains devant ce fléau qui les gangrène !

3. Titre du manga : ST&RS

Auteur : Ryosuke Takeuchi, Masaru Miyokawa


Le 10 août 2019, Fifi Colins, la fille de 10 ans d’un célèbre

astronome, intercepte un message « extraterrestre », invitant les

terriens à venir sur la planète Mars, le 7 juillet 2035. Un mois plus

tard, elle annonce au monde entier, qu’un programme international

liant technologie et formation d’astronautes sera mis en place pour

parvenir à atteindre Mars d’ici 203. ST&RS (pour « Space agency for

Transcendent and Revolutionary technology of Spaceman »), et des

écoles d’astronautes, semblables à des centres de formations, sont

crées un peu partout à travers le monde. En décembre 2033, Maho Shirafuné, un adolescent

fasciné par le ciel et l’espace, rêve de se rendre sur cette planète afin de rencontrer ceux qui sont

entrés en contact avec les terriens 14 ans auparavant. Pour cela, il décidé d’intégrer un lycée un

peu particulier qui forme de futurs astronautes. Epaulé par Meguru, son amie d’enfance, et Wataru,

un brillant élève qui vient d’arriver dans leur classe, Maho se prépare à passer les difficiles

épreuves de sélection pour entrer dans le lycée en question.


J’ai énormément apprécié ce manga, qui est à l’heure actuelle mon manga favori de la catégorie

shonen ! J’hésite même à poursuivre l’aventure en dehors du cadre du concours.


- les personnages :

Le trio de personnages principaux est assez bien fait ! Si on ne prend pas en compte le fait qu’un

des personnages est forcément plus spécial que les autres, ils sont tous assez réalistes et sont

loin du trio habituel des shone avec le trio amoureux où l’une est super spécial, l’autre assez dark

et la troisième ne sait qui choisir entre les deux, etc... Et c’est très bien comme ça !

- l’histoire :

L’histoire est vraiment très bien amenée, de sorte à nous donner envie d’en savoir plus sur les

aventures qui attendant nos héros et sur l’identité réelle des créateurs de ce fameux message !

- le graphisme :

Les dessins sont très bien faits et très détaillés !

- l’atmosphère :

Cette atmosphère spatiale est vraiment bienvenue et change de la plupart des shonen que j’ai lus

jusqu’alors. Sans être trop détaillée, tous ce qui tient du jargon spatial est assez accessible, ce qui

est un point fort afin de ne pas rebuter les personnes peu habitués à ce que ce type de cadre soit

le cadre principal d’un manga !

4. Titre du manga : Crazy Zoo

Auteur : Kohei Horikoshi


Hana est une lycéenne considérée comme une bonne à

rien. Elle est bien décidée à prouver le contraire et réussit

à se faire embaucher dans un zoo. Mais à peine l’entretien

terminé, elle découvre que, la nuit, tous les animaux, se

transforment en créatures hybrides ! Commence alors

pour elle une extraordinaire aventure en compagnie du

directeur du zoo, un homme-lapin aussi insupportable que

bagarreur.


Crazy Zoo était un manga très agréable à lire, avec juste assez de WTF comme j’aime !


- les personnages :

Les caractères des personnages sont assez différents les uns des autres, ce qui amène

une diversité bienvenue ! On a des personnages assez sages, d’autres assez loufoques,

etc...

- l’histoire :

Le postulat de départ est peu commun et c’est agréable de trouver une histoire qui sorte

franchement de l’ordinaire (du moins pour moi) ! Je pense me procurer le reste de la

série pour voir si Hana et le directeur du Crazy Zoo sont parvenus à leur objectif et si le

tout ne s’est pas fait dans la précipitation à cause de l’arrêt précoce de la série.

- le graphisme :

Les dessins sont agréables à l’œil et très détaillés !

- l’atmosphère :

L’ambiance est toujours un peu WTF, mais toujours dans un bon état d’esprit et c’est

plaisant ainsi !

FICHES DE LECTURE par Maxence FERRAH

1. Titre du manga : Japanese Interceptor 1945

Auteur : Seiho Takizawa

Résumé : Plongé dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale où sont basés les six histoires courtes de ce mangas, racontant les histoires des premiers et derniers vols de prototypes de l’aviation japonaise telle que le Ki-108 Kai, J-7 Shinden, Ki-94II, D4Y Suisei, Ki-61 et d’autres. Ces avions feront leurs preuves, pilotés par les Japanese Interceptors qui tentent de stopper la progression des B-29 américains sur l’archipel Nippon. Appréciation globale : Bonnes histoires, simples et courtes, graphisme bien réalisé, des personnages qui sont passionnés par l’aviation, mais les chutes soudaines qui font que les histoires se suivent. Donnez votre avis sur : - les personnages : Malgré la guerre, les personnages sont passionnés par l’aviation et le son des machines et se dévouent corps et âme pour piloter/fabriquer le meilleur appareil. - l’histoire : Malgré des histoires courtes biens réalisées, le changement subit des histoires est soudain, quelques chutes d’histoires légèrement mal réalisées. - le graphisme : Pour le style graphique, il est bien réalisé, le style sérieux du genre seinen est là, nous arrivons tout de même à différencier les personnages japonais et américains, ces-derniers dessiné dans un style BD américaine.

2. Titre du manga : Le Nouveau Tom Sawyer

Auteur : UME

Résumé : Hatena-Jima est une île située à l’extrême

sud-ouest de l’archipel Nippon. Inspiré par les

paroles de sa mère, Chiharu Kanô quitte Tôkyô pour

s’installer sur cette île dont il ne connaît rien. Bancs

de raies manta, abattage de chèvres, typhons, fêtes

traditionnelles, mythe de la création d’Hatena-Jima

feront alors partie de son quotidien… Peu à peu

Chiharu se lie d’amitié avec un jeune insulaire

appelé Rindô et leurs destins respectifs

commencent à se rejoindre.

Appréciation globale : Je n’ai pas trop apprécié ce

manga, pour son histoire. Quand j'ai lu le titre, j'ai pensé avoir affaire à de

nouvelles du Tom Sawyer original, et non d'un jeune japonais.


L'histoire ne m'a pas accroché, une progression lente et qui s'étale. J'ai passé

certains passages, qui me faisaient décrocher.

Dans la globalité les dessins sont majoritairement simplistes. Les décors sont ce

que qui appréciable dans le manga.

Je n'ai rien de particulier à dire pour les personnages.

3. Titre du manga : Magdala - Alchemist Path

Auteur : Dessinateur : Isuna HASEKURA ; Scénariste :

Aco ARISAKA

Résumé : Kûsla et Weyland, deux alchimistes amis

et rivaux, qui tentent de s'assassiner mutuellement,

doivent se rendre dans la ville de Gulbetti sur ordre

des chevaliers, pour travailler ensemble dans l'atelier

de cette ville, suite à la mort d'un de leur confrère,

Thomas Blanket. Arrivé dans cet atelier, ils firent la

rencontre d'une nonne envoyée par l'Ordre des

chevaliers, appelée Ul Fenesis. Elle a pour mission de

surveiller les deux alchimistes. Suite à cette

rencontre, Kûsla passe son temps à s'occuper d'elle en lui montrant l'activité des

alchimistes, comme la distillation de métaux. Mais

Appréciation globale : J'ai très bien aimé ce manga pour son histoire, entre

fantasy et historique par l'alchimie. Malgré cela, je ne me suis pas sentis en train de

lire un manga du genre seinen, à part son aspect historique, je pensais plus à un

genre shônen car, en plus de la fin, l'histoire tourne trop à la fantasy à mon goût.


- les personnages : J'apprécie plus particulièrement Weyland pour son caractère

provocateur/colérique avec Fenesis, son côté éducateur vers le milieu du tome

quand Fenesis commence à d’intéressée à l'alchimie, sa gentillesse (très fortement

cachée) malgré sa rivalité et son envie de meurtre avec Kûsla. J'aime également

Fenesis pour son côté légèrement niai par son aspect de petite fille poupée, et sa

curiosité, elle ajoute un côté légèrement enfantin à l'histoire.

- l’histoire : L'idée historique et fantasy de l'histoire je l'aime bien, malgré que

l'aspect fantasy apparaît à la toute fin de ce premier tome. J'ai une petite envie

d'acheter et de connaître la suite.

- le graphisme : Certains décors simplistes et d'autres plus détaillés, comme

l'atelier, le marché ou le palais de l'Ordre des chevaliers, étant un bon « dosage ».

J'apprécie très particulièrement le character design de Fenesis avec sa bouille de

petite poupée, dont son uniforme et ornement de none sont assez détaillés.

Titre du manga : Space Brothers

Auteur : Chûya Koyama

Résumé : Hibito et Mutta, deux frères, ont un

rêve, qui est de devenir astronautes de la JAXA et

aller sur Mars, suite à un événement qui est

arrivé dans leur enfance. Hibito, le cadet,

s'apprête à s'envoler pour une excursion sur la

Lune. Quant à Mutta, l'aîné, vient de perdre son

travail et ne sait plus quoi faire, quand son frère

lui rappelle le rêve qu'ils avaient prononcé. Mutta

décide donc de joindre son frère à la JAXA pour

tenter de réaliser son rêve. Il est y convoqué, et

passe les tests d'aptitudes pour être recruté.

Appréciation globale :

Ce premier tome est sympa à lire, il donne envie de connaître la suite de l'histoire.


- les personnages : Personnages globalement sérieux, pour se qui est de Mutta,

que j'apprécie, il est très niais et se sous-estime. Mais égalementSerika, étant

sérieuse et qui réussit chaque épreuve de sélection, elle reste mystérieuse à l'égard

de Mutta.

- l’histoire : L’histoire est très originale, sympathique et appréciable. Des mangas

sur l’astronomie et la conquête, ça ne courre pas les rues. Avec le changement que

veut produire Mutta et jouer son rôle de grand frère qui aide son petit frère et ne

voulant pas l'inverse. Le problème est que l'aptitude soudaine et surprise que

Mutta puisse être engagé dans la JAXA, est trop rapide.

- le graphisme : Bien que la plupart des personnages soient sérieux par leurs

caractères, le coup de crayon leur donne un aspect sérieux mais plus niais.

Globalement le dessin est assez simpliste, excepté certains éléments comme la

gamelle de Apo, ou encore les fusées.

FICHES DE LECTURE par Laurie Conreaux

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