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FICHE SUPPORT Leçon 4: Israël et le développement durable Séquence 4: les carences du réseau de transports publics Les transports en Israël, longtemps basés sur la route, voient la place du ferroviaire croître. Les facteurs du développement des transports sont la croissance de la population et l’augmentation du trafic. Le transport routier est efficient, grâce à un réseau correct pour le transport de marchandises et des personnes : il y a 18 096 km de routes. Les principales voies sont la route 6, la Trans Israel Highway , qui va de Haïfa à Beer Sheva, (environ 200 km), la route 1 entre Jérusalem et Tel-Aviv et la route 2 entre Tel-Aviv et Haifa qui sont des autoroutes. Les autobus, au nombre de 6 000 transportent plus de 600 millions de passagers par an. Il existe 16 compagnies dont Egged et Dan. Kavim est un nouveau concurrent. Il y a également un service de taxis et de shirout très développé. Les transports ferroviaires. Le train est géré depuis 1948 par Israël Railways (avant 1948, Palestine Railways). Il y a 9 lignes, dont les principales sont Nahariya-Beer Sheva et Tel- Aviv-Jérusalem. On a compté 40 millions de passagers en 2014, soit un doublement en 10 ans. Le tramway de Jérusalem inauguré en 2011 sur 13 km est un franc succès. Sa construction a posé des problèmes politiques (passage par Jérusalem-Est, contentieux avec Alstom et Véolia). Le transport aérien. Il existe 48 aéroports dont Ben Gourion à Lod qui accueille près de 15 millions de passagers par an (dont 1,5 millions des EU, 1 million d’Allemagne et près de 1 million de France). Il s’agit du second aéroport de la région après Antalya ; il est d’une taille comparable à celui du Caire. Il faut noter le développement du low cost pour les vols internationaux, et les accords open skies qui permettent aux compagnies étrangères d’opérer comme les compagnies nationales (elles peuvent voler vers Israël à partir de n’importe quel pays). Le low cost se développe aussi avec Easy Jet à partir du 30 mars 2015. L’accord signé en 2013 avec l’Union européenne a suscité des remous, notamment des grèves chez El Al (privatisée en 2005), Arkia et Israir.

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Leçon 4: Israël et le développement durable

Séquence 4: les carences du réseau de transports publics

Les transports en Israël, longtemps basés sur la route, voient la place du ferroviairecroître. Les facteurs du développement des transports sont la croissance de la populationet l’augmentation du trafic.

Le transport routier est efficient, grâce à un réseau correct pour le transport demarchandises et des personnes : il y a 18 096 km de routes. Les principales voies sont laroute 6, la Trans Israel Highway, qui va de Haïfa à Beer Sheva, (environ 200 km), la route1 entre Jérusalem et Tel-Aviv et la route 2 entre Tel-Aviv et Haifa qui sont des autoroutes.

Les autobus, au nombre de 6 000 transportent plus de 600 millions de passagers par an.Il existe 16 compagnies dont Egged et Dan. Kavim est un nouveau concurrent. Il y aégalement un service de taxis et de shirout très développé.

Les transports ferroviaires. Le train est géré depuis 1948 par Israël Railways (avant1948, Palestine Railways). Il y a 9 lignes, dont les principales sont Nahariya-Beer Sheva etTel- Aviv-Jérusalem. On a compté 40 millions de passagers en 2014, soit un doublementen 10 ans.

Le tramway de Jérusalem inauguré en 2011 sur 13 km est un franc succès. Saconstruction a posé des problèmes politiques (passage par Jérusalem-Est, contentieuxavec Alstom et Véolia).

Le transport aérien. Il existe 48 aéroports dont Ben Gourion à Lod qui accueille près de15 millions de passagers par an (dont 1,5 millions des EU, 1 million d’Allemagne et prèsde 1 million de France). Il s’agit du second aéroport de la région après Antalya ; il estd’une taille comparable à celui du Caire. Il faut noter le développement du low cost pourles vols internationaux, et les accords open skies qui permettent aux compagniesétrangères d’opérer comme les compagnies nationales (elles peuvent voler vers Israël àpartir de n’importe quel pays). Le low cost se développe aussi avec Easy Jet à partir du 30mars 2015. L’accord signé en 2013 avec l’Union européenne a suscité des remous,notamment des grèves chez El Al (privatisée en 2005), Arkia et Israir.

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Le transport maritime. Il existe trois ports principaux, qui sont, par ordre décroissant,Haïfa, Ashdod et Eilat. La compagnie Zim (fondée en 1945 par Agence juive et laHistadrout a été privatisée en 2004 (rachat par Ofer Brothers group). Zim, longtempsdéficitaire, a renoué avec les bénéfices.

La question des transports durables. On a enregistré l’échec de la voiture électrique, laTwizi, du fait de la faillite du partenaire israélien de Renault (Better place) en 2012. ShaïAgassi, que l’on présentait comme le Steve Jobs israélien, a été évincé en raison desretards accumulés. Le projet aurait pu être considéré comme une réussite à partir du seuilde 10 000 voitures. A terme, Israël devait importer 100 000 voitures électriques. VincentBolloré avait critiqué le modèle économique de Better place, où la voiture devait êtreachetée, mais pas les batteries, qui sur la base d’un abonnement n’étaient pas rechargéespar le propriétaire, mais échangées dans des stations. Pourtant, le système fonctionne auDanemark.

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Illustrations Séquence 4

Illustration 1Photo d'un autobus de la compagnie Egged

llustration 2Baie du port de Haïfa