Fiche signalétique Retables de Flandre

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Une commune de 478 habitants, située dans le canton de Gravelines et l’arrondissement de Dunkerque ; un des trois clochers de la paroisse Saint- Paul de Loon-Littoral, avec Loon-Plage et Mardyck. C EST une petite église, discrète, située en bordure de village et entourée du cimetière. Le plan en croix comprend une nef de deux travées à vaisseau unique, un transept, un chœur de deux travées terminé par un chevet à trois pans. Un clocheton de charpente se dresse à la croisée. La brique beige est majoritaire, la pierre calcaire blanche est employée de façon secondaire. Couverture en ardoises. Un calvaire en bois (Christ XVIII e ) est accolé au chevet. On ne sait rien de l’église du Moyen-Age. L’élément le plus ancien conservé semble être actuellement la croisée de transept, qui porte la date de 1532. Les chapiteaux sont sculptés de végétaux, animaux, figures humaines, anges d’un caractère archaïque qui évoque bien plus le Moyen-Age que la Renaissance ! Du XVI e siècle, datent aussi probablement le chœur et le transept portant de nombreuses traces de reprises (baies bouchées à une époque indéterminée). Au XVII e siècle est reconstruite une courte nef (une seule travée) dont la maçonnerie alterne rangs de pierres calcaires et lits de briques jaunes. À la fin du XIX e siècle, des travaux importants interviennent sur les plans de l’architecte roubaisien Paul Destombes-Pennel (1850-1919). Dans un premier temps (1896), les murs de la nef sont rehaussés, de façon à mettre à niveau toutes les toitures de l’édifice ; la couverture est aussi reprise en totalité en ardoises, le clocheton est reconstruit. L’ensemble du couvrement est refait : la charpente lambrissée fait place à une fausse voûte d’ogives dont les nervures retombent sur les culots néo-gothiques ; puis en 1897, une travée est ajoutée à l’ouest ; on voit nettement, à l’extérieur, la ‘couture’ sur le flanc nord de l’édifice mais la reprise est mieux dissimulée au sud grâce à la réutilisation de matériaux anciens provenant sans doute de la façade démontée. On érige alors un nouveau mur-pignon, percé d’une baie circulaire et d’une porte surmontée de la date 1897. On adjoint aussi, côté nord, une chapelle des fonts baptismaux. La seconde guerre mondiale amène des destructions. Quatre obus sont tombés (sans exploser) sur l’église la nuit du 8-9 septembre 1944. Sint Gilliskerk van Craywick H ET is een kleine kerk met het grondplan van een Latijns kruis. Boven het midden van het transept staat een houten torentje. Het bouwwerk is opgetrokken uit beige baksteen en, in mindere mate, uit witte kalksteen. Aan het chevet is een houten kruisbeeld (XVIII e eeuw) bevestigd. Van de middeleeuwse kerk is niets bekend. Het oudste gedeelte is thans het midden van het transept, dat de datum 1532 draagt. Het koor en het transept dateren waarschijnlijk eveneens uit de XVI e eeuw. In de XVII e eeuw wordt er een kort schip met één enkele travee gebouwd. Aan het eind van de XIX e eeuw wordt een ingrijpende verbouwing uitgevoerd naar een ontwerp van P. Destombes-Pennel, architect te Roubaix. De muren van het schip worden verhoogd. Het torentje wordt vervangen. Binnen maakt het wandbeschot van de overkapping plaats voor decoratieve gewelven. Een travee wordt aan westzijde toegevoegd. De nieuwe gevel draagt de datum 1897. De doopkapel stamt uit hetzelfde jaar. In 1944 worden de preekstoel alsmede verschillende glas-in-loodvensters door granaten vernield. De biechtstoelen worden beschadigd. Saint Martin’s Church at Winnezeele I T is a small church built on a latin cross plan. A timber pinnacle stands at the crossing. The beige brick is in majority, the white limestone is secondarily used. A wooden Calvary (Christ XVIII th century) is placed next to the chevet. Nothing is known about the Middle Ages church. The most ancient element, at present, seems to be the transept crossing, which bears the date 1532. The choir and the transept bearing numerous work traces are probably also dating back to the XVI th century. In the XVII th century a short nave (a single bay) is rebuilt. Late XIX th century, important works are undertaken according to the plans of the Roubaix architect P. Destombes- Pennel. The walls of the nave are heightened, the pinnacle is rebuilt. The whole of the covering is remade : the wainscoted timberframe gives place to a false rib vault ; a bay is added in the west. Then a new gable wall is erected which bears the date 1897. A font baptismal chapel is attached. In 1944 the shells destroy several stained glass windows, the pulpit and damage the confessionals. Craywick, Église Saint-Gilles etables de Flandre etables de Flandre La Flandre française est riche de plus de cent cinquante retables, dans plus de cinquante églises. La cohérence de cet ensemble tient à l’unité de leur époque de construction (les XVII e et XVIII e siècles), de leur structure architecturée et de leur matériau : le bois. Ce sont des ouvrages militants de la Réforme catholique. Créée en 1991, l’association 'Retables de Flandre' se veut fédératrice des initiatives, publiques et privées, qui concourent à la sauvegarde du patrimoine exceptionnel que constituent ces chefs-d’œuvres, aux recherches et à la diffusion des connaissances sur leur histoire, au développement de circuits et visites touristiques, avec le concours de guides qualifiés. B.P. 6535, 59386 Dunkerque Cedex Tél/Fax : 03 28 68 69 78 email : [email protected] 1 - Couronnement/Kroonstuk/ Crowning 2 - Entablement/Entablement/ Entablature 3 - Niveau du tableau d’autel/ Niveau van de altaarschildering/ Level of altar frame 4 - Prédelle/ Predella/ Predella 5 - Niveau d’autel/ Altaarniveau/Altar level 1 2 3 4 5 L'essentiel du mobilier de cette église est protégé juridiquement au titre des Monuments Historiques. The main part of the furniture of this church is legally protected as listed in the Historic Monuments De meeste elementen van het meubilair staan op de monumentenlijst

description

Panneau signalétique d'église flamande appartenant à un ensemble de 25 fiches imprimées sur panneau pvc 3 mm. Aide à la visite destinée au public visiteur en français, anglais et néerlandais. Format 29,7 x 42 cm impression recto verso et plastification

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Page 1: Fiche signalétique Retables de Flandre

Une commune de 478 habitants, située dans le canton de Gravelines etl’arrondissement de Dunkerque ; un des trois clochers de la paroisse Saint-Paul de Loon-Littoral, avec Loon-Plage et Mardyck.

C’EST une petite église, discrète, située enbordure de village et entourée du cimetière.Le plan en croix comprend une nef de deux travées à

vaisseau unique, un transept, un chœur de deux travées terminépar un chevet à trois pans. Un clocheton de charpente se dresseà la croisée. La brique beige est majoritaire, la pierre calcaireblanche est employée de façon secondaire. Couverture enardoises. Un calvaire en bois (Christ XVIIIe) est accolé au chevet.On ne sait rien de l’église du Moyen-Age. L’élément le plusancien conservé semble être actuellement la croisée de transept,qui porte la date de 1532. Les chapiteaux sont sculptés devégétaux, animaux, figures humaines, anges d’un caractèrearchaïque qui évoque bien plus le Moyen-Age que laRenaissance ! Du XVIe siècle, datent aussi probablement le chœuret le transept portant de nombreuses traces de reprises (baiesbouchées à une époque indéterminée). Au XVIIe siècle estreconstruite une courte nef (une seule travée) dont lamaçonnerie alterne rangs de pierres calcaires et lits de briquesjaunes. À la fin du XIXe siècle, des travaux importantsinterviennent sur les plans de l’architecte roubaisien PaulDestombes-Pennel (1850-1919). Dans un premier temps (1896),les murs de la nef sont rehaussés, de façon à mettre à niveautoutes les toitures de l’édifice ; la couverture est aussi reprise entotalité en ardoises, le clocheton est reconstruit. L’ensemble ducouvrement est refait : la charpente lambrissée fait place à unefausse voûte d’ogives dont les nervures retombent sur les culotsnéo-gothiques ; puis en 1897, une travée est ajoutée à l’ouest ; onvoit nettement, à l’extérieur, la ‘couture’ sur le flanc nord del’édifice mais la reprise est mieux dissimulée au sud grâce à laréutilisation de matériaux anciens provenant sans doute de lafaçade démontée. On érige alors un nouveau mur-pignon, percéd’une baie circulaire et d’une porte surmontée de la date 1897.On adjoint aussi, côté nord, une chapelle des fonts baptismaux. La seconde guerre mondiale amène des destructions. Quatreobus sont tombés (sans exploser) sur l’église la nuit du 8-9septembre 1944.

Sint Gilliskerk van Craywick

HET is een kleine kerk met het grondplanvan een Latijns kruis. Boven het midden

van het transept staat een houten torentje. Hetbouwwerk is opgetrokken uit beige baksteen en, inmindere mate, uit witte kalksteen. Aan het chevetis een houten kruisbeeld (XVIIIe eeuw) bevestigd.Van de middeleeuwse kerk is niets bekend. Hetoudste gedeelte is thans het midden van hettransept, dat de datum 1532 draagt. Het koor enhet transept dateren waarschijnlijk eveneens uitde XVIe eeuw. In de XVIIe eeuw wordt er een kortschip met één enkele travee gebouwd. Aan heteind van de XIXe eeuw wordt een ingrijpendeverbouwing uitgevoerd naar een ontwerp van P.Destombes-Pennel, architect te Roubaix. Demuren van het schip worden verhoogd. Hettorentje wordt vervangen. Binnen maakt hetwandbeschot van de overkapping plaats voordecoratieve gewelven. Een travee wordt aanwestzijde toegevoegd. De nieuwe gevel draagt dedatum 1897. De doopkapel stamt uit hetzelfdejaar. In 1944 worden de preekstoel alsmedeverschillende glas-in-loodvensters door granatenvernield. De biechtstoelen worden beschadigd.

Saint Martin’s Church at Winnezeele

IT is a small church built on a latin cross plan. A timber pinnacle standsat the crossing. The beige brick is in majority, the white limestone is

secondarily used. A wooden Calvary (Christ XVIIIth century) is placed next tothe chevet. Nothing is known about the Middle Ages church. The mostancient element, at present, seems to be the transept crossing, which bears thedate 1532. The choir and the transept bearing numerous work traces areprobably also dating back to the XVIth century. In the XVIIth century a shortnave (a single bay) is rebuilt. Late XIXth century, important works areundertaken according to the plans of the Roubaix architect P. Destombes-Pennel. The walls of the nave are heightened, the pinnacle is rebuilt. Thewhole of the covering is remade : the wainscoted timberframe gives place to afalse rib vault ; a bay is added in the west. Then a new gable wall is erectedwhich bears the date 1897. A font baptismal chapel is attached. In 1944 theshells destroy several stained glass windows, the pulpit and damage theconfessionals.

Craywick, Église Saint-Gillesetables

de Flandreetables

de Flandre

La Flandre française est riche deplus de cent cinquante retables,dans plus de cinquante églises.La cohérence de cet ensembletient à l’unité de leur époque deconstruction(les XVIIe et XVIIIe siècles),de leur structure architecturée etde leur matériau : le bois.Ce sont des ouvrages militants dela Réforme catholique.

Créée en 1991, l’association'Retables de Flandre' se veutfédératrice des initiatives, publiqueset privées, qui concourent à lasauvegarde du patrimoineexceptionnel que constituent ceschefs-d’œuvres, aux rechercheset à la diffusion des connaissancessur leur histoire, au développementde circuits et visites touristiques,avec le concours de guides qualifiés.

B.P. 6535, 59386 Dunkerque Cedex Tél/Fax : 03 28 68 69 78

email : [email protected]

1 - Couronnement/Kroonstuk/ Crowning

2 - Entablement/Entablement/ Entablature

3 - Niveau du tableau d’autel/ Niveau

van de altaarschildering/ Level of altar frame

4 - Prédelle/ Predella/ Predella

5 - Niveau d’autel/ Altaarniveau/ Altar level

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L'essentiel du mobilier de cette église est protégé juridiquement au titre des Monuments Historiques.

The main part of the furniture of this church is legally protected aslisted in the Historic Monuments

De meesteelementen van hetmeubilair staan opde monumentenlijst

Page 2: Fiche signalétique Retables de Flandre

Le retable du chœur, XVIIIe siècle. Ce retable monumental, enchêne, a été acquis en 1793. Il provient du couvent des Capucins deBourbourg. Les fausses voûtes de la fin du XIXe siècle empiètent sur lesparties supérieures. La sculpture est de qualité : à gauche, saint Antoinede Padoue ; à droite, un franciscain non identifié ; au centre, la Vierge àl’Enfant ; sur les piédestaux et le soubassement, les symboles desévangélistes. L’autel , qui a été refait au XIXesiècle, porte un tabernacle etune exposition tournante du XVIIIe siècle. L’insertion du retable dansl’église a ménagé un petit espace entre le meuble et les pans de l’abside,dissimulant ceux-ci. Ce réduit a servi de sacristie jusqu’en 1861 ; on yretrouve la charpente lambrissée qui couvrait anciennement l’ensembledu chœur.Les bustes reliquaires de sainte Réparate et de saint Jocond(e), réalisés en1749 par le sculpteur Pierre Mitenne de Saint-Omer. Bois peint.La statue du Christ. En chêne, XVIIe ou XVIIIe siècle, elle provient elleaussi avec une quasi-certitude du couvent des Capucins de Bourbourg.La représentation du Christ muni de plusieurs paires d’ailes (‘Christ-Séraphin’), est en effet une spécificité de l’ordre franciscain (auquel serattachent les Capucins). C’est sous cette forme que le Christ apparut àsaint François d’Assise, en 1224 : ”Il [saint François] vit, se tenant audessus de lui, un homme ayant six ailes comme un séraphin, les brasétendus et les pieds joints, attaché à une croix. Deux ailes s’élevaient audessus de sa tête, deux autres se déployaient pour voler, les deux dernièreslui voilaient le corps...” (Thomas de Celano, cité par Louis Réau,Iconographie de l’art chrétien.)

Les retables des bras de transept. Deux retables en pendant, de la fin duXVIIe ou du début du XVIIIe siècle. À l’origine, tous deux comprenaientune seule travée, cantonnée de colonnes torses à chapiteaux corinthiens,flanquée d’ailerons latéraux et surmontée d’un fronton. Une peinturefaux bois les recouvre, les autels ont été refaits.Le retable de la Vierge. Dans le fronton, Dieu le Père en buste.Tableau d’autel (huile sur toile) : l’Assomption ; visiblement réalisé pourle retable, mais postérieurement : il porte la date de 1786 et la signaturede Louis de Mersseman. Statue de la Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle.Le retable de saint Gilles (iconographie récente). Tabernacle enchêne à colonnes torses. Dans le fronton, un saint abbé ou évêque enbuste : saint Gilles (?) ou plutôt saint Omer, auquel le retable sembledédié au XVIIIe siècle ? Tableau d’autel inséré récemment (après 1990),huile sur bois : Déploration. Signé et daté De Revierzo 1616. Statue de saintGilles, représenté en abbé du XVIIIe siècle. En 1737, les comptes de l’églisementionnent un paiement à Elleboo, sculpteur à Bergues, ”pour unenouvelle statue de bois faisant la représentation de saint Gilles” ; il pourraits’agir de celle-ci.

La statue de saint Gilles, en plâtre, XIXe siècle, représenté en abbébénédictin accompagné de la biche qui est son attribut. Actuellementplacée sur une console en chêne (fin XVIIe ou début XVIIIe siècle), degrande qualité et de provenance indéterminée (couvent des Capucins deBourbourg ?). À propos du culte de saint Gilles : le pèlerinage fait par lecomte de Flandre Philippe d’Alsace vers Saint-Gilles-du-Gard en 1170serait à l’origine du vocable de la paroisse de Craywick, érigée en cetemps. On invoque saint Gilles à Craywick contre les maux de tête, lafièvre, l’épilepsie, les convulsions, les maladies nerveuses en général, lapeur, les maléfices et envoûtements... Pèlerinage et neuvaine à partir du1er septembre.

Les tableaux isolés. (Dans l’église depuis au moins le début du XIXe siècle.)La Cène, huile sur toile, fin XVIe ou début XVIIe siècle.Le Calvaire, avec la Vierge, saint Jean et sainte Marie-Madeleine aupied de la croix, huile sur toile, XVIIe siècle.Le Repentir de saint Pierre, huile sur toile, fin XVIIe ou début XVIIIe siècle.L’Adoration des Bergers, huile sur toile, XVIIe ou début XVIIIe siècle.Les confessionnaux (XVIIIe siècle). Endommagés par la guerre.Le dais de procession. S’agit-il du dais livré en 1715 ou d’uneréalisation de la deuxième moitié du XIXe siècle et imitant une œuvre dudébut du XVIIIe siècle ? Bois dur (chêne ou acajou), ‘toit’ en cuir.

Retabel van het koor. Eikenhouten retabel, uit het midden van de XVIIIe eeuw,afkomstig uit het klooster van de Kapucijnen van Bourbourg. Decoratieve gewelvenuit de XIXe eeuw. Houtsnijwerk van kwaliteit: links, St. Antonius van Padua, rechtseen Franciscaner en in het midden de H. Maria met Kind. Op de onderste gedeelten,de symbolen van de evangelisten. Op het altaar, dat in de XIXe eeuw is gerestaureerd,staat een tabernakel met en draaibare expositie uit de XVIIIe eeuw.Borstbeelden-reliekhouders van de H. Réparate en van de H. Jocond(e), vervaardigdin 1749 door P. Mitenne, houtbewerker te St. Omer. Geschilderd hout. Beeld van Christus. Eikenhout, XVIIe of begin XVIIIe eeuw. De afbeelding vanChristus met vleugels (“Chistus-Sérafijn”) is karakteristiek voor de orde derFranciscanen (waaraan de Kapucijnen gerelateerd zijn). Retabels van de armen van het transept, uit de XVIIe of het begin van de XVIIIe eeuw. In hetbegin hadden beiden slechts één travee, geflankeerd door gedraaide zuilen met Corinthischekapitelen, met omgekeerde consoles aan de zijkanten en bekroond door een fronton.Retabel van de H. Maagd. In het fronton, God de Vader. Het olieverfschilderij toontde Hemelvaart van Maria. Beeld van de H. Maria met het Kind, XVIIIe eeuw. Retabel van St. Gillis (recente iconografie). Eikenhouten tabernakel met gedraaidezuilen. In het fronton: Sint Gillis? of Sint Omer, aan wie het retabel was gewijd inde XVIIIe eeuw. Het schilderij is kort geleden aangebracht (na 1990): Bewening vanChristus. Beeld van St. Gillis, van geschilderd hout. XVIIIe eeuw.Beeld: Sint Gillis, XIXe eeuw. Het beeld staat thans op een mooie eiken console (eindXVIIe, begin XVIIIe eeuw). Schilderijen: Laatste Avondmaal, eind XVIe, begin XVIIe

eeuw. Kruisweg, XVIIe eeuw. Berouw van Petrus, einde XVIIe of begin XVIIIe

eeuw. Aanbidding van de herders, XVIIe of begin XVIIIe eeuw.Biechtstoelen (XVIIIe eeuw). Processiehemel. XVIIIe of XIXe eeuw, hard hout (eiken ofmahoniehout), lederen overkapping.

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Choir retable. This large oak made retable dating back to mid XVIIIth century, comesfrom the Capuchin monastery of Bourbourg. The false vaults of late XIXth century,encroach on the upper parts. Quality carving: on the left, saint Anthony ofPadua; on the right a Franciscan; in the centre: the Virgin with the Baby, on thepedestals and the dado: the symbols of the Evangelists. The altar, restored in theXIXth century, carries a tabernacle and a swiveling exposition from XVIIIth century.Reliquary busts of saint Reparate and saint Jocond(e) made in 1749 by carver P.Mitenne, from Saint-Omer. Painted wood.Statue of the Christ, oak made, XVIIth or early XVIIIth. The representation of the Christwith pairs of wings (“Christ-Seraph”) is indeed a specificity of the FranciscanOrder (to which the Capuchins are attached). Retables of the transept arms, late XVIIth century or early XVIIIth. Originally, bothwere composed of a single bay, animated by twisted columns with Corinthianpinnacles, flanked by side consoles and topped by a pediment.Retable of the Virgin. In the pediment, God the Father. Altar painting: TheAssumption; Statue of the Virgin with Baby, XVIIIth century.Retable of saint Gilles (recent iconography). Oak made tabernacle with twistedcolumns. In the pediment, saint Gilles (?) or rather saint Omer to whom the retableseems to be dedicated in the XVIIIth century. Altar painting recently inserted (post1990) : Lamentation. Statue of saint Gilles, in polychromatic painted wood:XVIIIth century.Statue: saint Gilles, XIXth century. Presently placed on an oak made console (lateXVIIth or early XVIIIth century). Paintings: The last supper (La Cène) late XVIthorearly XVIIth century). Calvary, XVIIth century. Saint Peter’s repentance,late XVIIth or XVIIIth century). Worship of the shepherds, XVIIth or early XVIIIth

century. Confessionals, XVIIIth century. Procession canopy, XVIIIth of the second half of XIXth century, hard wood (oak ormahogany ?), leather made “roof”.

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Église Saint-Gilles,Commune de Craywick

Informations réunies par les conseillers de l’association. Traductions Onno Ottevanger et Jean Wallyn. Photos : Geneviève Duprez, Paulette Vanpoulle.Édition réalisée avec le concours de la Direction régionale des affaires culturelles et du Conseil général du Nord. Réalisation graphique : régine Dumont © Association Retables de Flandre, Novembre 2006.

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