FICHE D’INFORMATION DDC ORGANISATIONS MULTILATÉRALES · à s’intégrer à des filières...

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0 400000 200000 600000 500000 100000 300000 FIDA – La Suisse et le Fonds international de développement agricole Décembre 2015 1 0 4 2 8 6 12 10 16 14 20 18 LA SUISSE ET LE FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA) FAITS ET CHIFFRES Mandat L’objectif général du FIDA est de donner aux commu- nautés rurales pauvres les moyens d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’augmenter leurs revenus et de renforcer leur résilience. Type d’organisation Agence spécialisée des Nations Unies et institution financière internationale Institution Direction de l’organisation : Président Kanayo F. Nwanze (Nigéria), Vice-Président Michel Mordasini (Suisse) Siège : Rome Membres : 176 Etats Nombre de bureaux : 40 Nombre de collaborateurs (2014) : 569 Fondée en : 1977 Organe directeur : Le Conseil des gouverneurs, organe de décision suprême, rassemble tous les États membres. Le Conseil d’administration, qui compte 18 membres et 18 suppléants, est l’organe de décision opérationnel et administratif. Suisse (2015) Contribution financière annuelle : • Contributions multilatérales (reconstitution des ressources) : 9,5 millions CHF • Financement additionnel : env. 6,8 millions CHF Nombre d’employés suisses : 5 15% 2013 2012 2014 Fonds supplémen- taires Contribution com- plémentaire Reconstitution des ressources du FIDA Recettes totales du FIDA (en millions USD) 2012 2013 2014 Contributions multilatérales de la Suisse (en millions CHF) Dépenses du FIDA par domaine d’intervention (2014) Agriculture et gestion des ressources naturelles Marchés et infrastructures connexes Services financiers ruraux Autre Soutien aux politiques et soutien institutionnel Développement induit par les com- munautés et développement humain Petites entreprises et microentreprises Site Internet: www.ifad.org FICHE D’INFORMATION DDC ORGANISATIONS MULTILATÉRALES Décembre 2015 13% 32% 13% 13% 16% 10% 8% 7% 13% 83% 65% 63% 21% 22% 4% Financement addi- tionnel Reconstitution des ressources du FIDA 31% 49% 17% 83% 51% 69%

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LA SUISSE ET LEFONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)

FAITS ET CHIFFRES

MandatL’objectif général du FIDA est de donner aux commu-nautés rurales pauvres les moyens d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’augmenter leurs revenus et de renforcer leur résilience.

Type d’organisationAgence spécialisée des Nations Unies et institution financière internationale

Institution• Direction de l’organisation : Président Kanayo

F. Nwanze (Nigéria), Vice-Président Michel Mordasini (Suisse)

• Siège : Rome• Membres : 176 Etats• Nombre de bureaux : 40• Nombre de collaborateurs (2014) : 569• Fondée en : 1977• Organe directeur : Le Conseil des gouverneurs,

organe de décision suprême, rassemble tous les États membres. Le Conseil d’administration, qui compte 18 membres et 18 suppléants, est l’organe de décision opérationnel et administratif.

Suisse (2015)• Contribution financière annuelle :

• Contributions multilatérales (reconstitution des ressources) : 9,5 millions CHF

• Financement additionnel : env. 6,8 millions CHF• Nombre d’employés suisses : 5

15%

20132012 2014

Fonds supplémen-taires

Contribution com-plémentaire

Reconstitution des ressources du FIDA

Recettes totales du FIDA (en millions USD)

2012 2013 2014

Contributions multilatérales de la Suisse (en millions CHF)

Dépenses du FIDA par domaine d’intervention (2014)

Agriculture et gestion des ressources naturelles

Marchés et infrastructures connexes

Services financiers ruraux

Autre

Soutien aux politiques et soutien institutionnel

Développement induit par les com- munautés et développement humain

Petites entreprises et microentreprises

Site Internet: www.ifad.org

FICHE D’INFORMATION DDCORGANISATIONS MULTILATÉRALESDécembre 2015

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Financement addi-tionnel

Reconstitution des ressources du FIDA

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grammes et projets dans 99 pays, ainsi qu’en Cisjor-danie et dans la Bande de Gaza, pour un volume d’in-vestissement de 5,4 milliards de dollars américains. Les cofinancements externes et les contributions de gouvernements bénéficiaires atteignaient 6,9 mil-liards de dollars, portant à 12,3 milliards de dollars la valeur totale des programmes et des projets.En 2014, ce sont 98,6 millions de personnes qui bé-néficiaient des services des programmes appuyés par le FIDA, les femmes représentant 48 pourcent de ce total.

Productivité agricole et sécurité alimentaireL’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire est l’un des grands axes d’inter-vention du FIDA. Le Fonds appuie des activités visant à renforcer les services de vulgarisation, à dévelop-per des techniques et à améliorer l’accès aux marchés des intrants, parallèlement aux initiatives de produc-tion et de multiplication des semences.Depuis 2008, le FIDA a financé une formation aux pratiques de production végétale et animale pour plus de deux millions de personnes en Afrique orientale et australe. En Tanzanie par exemple, un programme financé par le FIDA aide les paysans à accroître la production de bétail et à améliorer la commercialisation. Intervenant dans le cadre des fermes-écoles, l’initiative a formé plus de 227’000 personnes aux pratiques de gestion végétale et animale, avec notamment le choix des variétés ap-propriées, la préparation du sol, les techniques de plantation, les espacements adéquats et l’utilisation d’engrais organiques. Les riziculteurs travaillant dans la zone du programme ont multiplié leur production par cinq, passant de moins de 1 tonne à 5 tonnes par hectare. Les rendements du manioc ont aussi aug-menté, passant de quatre sacs de 50 kg à 26 sacs par acre, cependant que le rendement des bananes passait de 5-8 kg à 30-40 kg par régime.

Accès au marché et développement de filièresLe FIDA appuie des activités ayant pour but d’amé-liorer l’accès et d’aider les petits exploitants agricoles à s’intégrer à des filières agro-industrielles com-pétitives. L’appui du FIDA porte en particulier sur l’amélioration du transport et de l’infrastructure, les études de marché et la formation, et la construction ou la remise en état de l’infrastructure de commer-cialisation.En Ouganda, ce type d’intervention comporte un appui aux efforts de décentralisation entrepris par le gouvernement. Le programme a construit ou remis en état des centaines de kilomètres de routes, ainsi que 15 installations de commercialisation. Le FIDA a également contribué à la création ou au renfor-cement de plus de 1’200 groupes de commercia-lisation, dont sont membres près de 60’000 petits exploitants. Au Rwanda, le FIDA aide les paysans participant aux filières orientées vers l’exportation, notamment dans les secteurs du thé, du café, de l’horticulture et de la soie. Cette aide vise à accroître la quantité et la

LE FIDA

MissionLe Fonds international de développement agricole (FIDA) est une agence spécialisée des Nations Unies dont le but est d’aider les hommes et les femmes des communautés rurales pauvres à améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, à accroître leurs revenus et à renforcer leur résilience aux effets du changement climatique. Le Fonds international de développement agricole (FIDA) entend faciliter l’accès des populations rurales pauvres - petits exploitants, pêcheurs, éleveurs, pay-sans sans terre et indigènes - aux services financiers, aux marchés, à la technologie, à la terre et aux autres ressources naturelles. Dans cette optique, il collabore avec les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les donateurs et d’autres partenaires. Institution financière internationale, le FIDA four-nit des financements et propose des prêts à des conditions favorables aux pays en développement et à des pays à revenu intermédiaire dans lesquels la pauvreté est importante en milieu rural. Les pro-grammes financés par ces prêts et ces dons sont mis en œuvre par les pays eux-mêmes, et le FIDA super-vise leur exécution en fournissant des services de conseil sur les plans technique et politique. Le FIDA propose également une expertise dans le secteur agricole et soutient l’innovation pour aider les petites exploitations à mieux s’adapter aux besoins du mar-ché, à adopter une approche plus respectueuse de l’environnement, à développer leur résilience face au changement climatique, et à s’intégrer à des chaînes de valeur agricoles inclusives.

Objectifs à moyen termeL’objectif du FIDA est d’aider 80 millions de per-sonnes à sortir de la pauvreté d’ici à fin 2015. Il va participer activement à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’Objectif 2 « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ».

Afin de permettre aux populations rurales pauvres d’accéder aux ressources naturelles et aux actifs économiques, tout en les aidant à développer leurs compétences et leurs capacités organisationnelles, le FIDA concentre son action sur les problématiques suivantes :• Gestion durable des ressources naturelles et adap-

tation aux effets du changement climatique • Accès à des technologies agricoles améliorées • Accès à des services financiers inclusifs• Création de chaînes de valeur agricoles inclusives• Développement de compétences techniques et

professionnelles• Diversification d’emplois non-agricoles • Soutien aux organisations de producteurs ruraux

RésultatsÀ la fin de l’année 2014, le FIDA finançait 224 pro-

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qualité de la production et à améliorer les efforts de commercialisation et le fonctionnement des organi-sations paysannes. Plus de 20’000 paysans ont été organisés, à ce jour, en groupes de commercialisa-tion. Les théiculteurs voient leurs revenus augmenter, notamment à Nshili, où ils perçoivent des dividendes pour leur participation en capital à l’usine de thé.

Création d’emploi pour les jeunesLe chômage des jeunes est un grand défi sur le plan mondial. Le FIDA estime prioritaires les interven-tions aux côtés des communautés rurales pour les aider à créer des possibilités d’emploi équitables qui permettent aux jeunes de réaliser leur potentiel. En Égypte, plus de 70% des chômeurs sont des jeunes, qui manquent souvent de compétences, de formation et d’accès au crédit. De 2005 à 2013, le FIDA a appuyé un projet de développement rural dans la région de Noubaria Ouest, ciblant les jeunes chômeurs et les petits paysans. Plus de 250’000 personnes (parmi lesquelles plus de 150’000 jeunes diplômés) ont reçu chacune 1 ou 2 hectares de terres gagnées sur le désert et rendues cultivables. Le développement de filières et l’agriculture sous contrat ont donné aux agri-culteurs un accès aux marchés. En Moldavie, une initiative appuyée par le FIDA contri-bue à la fourniture de services financiers aux jeunes des zones rurales. L’objectif est de freiner la migration en encourageant les jeunes, femmes et hommes, à rester dans leurs régions rurales d’origine. À ce jour, le projet a financé 64 petites et moyennes entreprises, pour un montant total de 6,0 millions de dollars, et environ 440 jeunes entrepreneurs pour un total de 5,5 millions de dollars.

Egalité entre les sexesDes progrès sensibles ont été réalisés sur le plan de l’intégration des questions d’égalité entre les sexes et d’autonomisation des femmes dans les projets ap-puyés par le FIDA, et spécialement ceux qui mettent l’accent sur la génération de revenus et l’entrepre-nariat. En Équateur par exemple, le « Projet de développe-ment du couloir central », une initiative de promo-tion et de renforcement de l’entreprenariat et des entreprises rurales, a touché plus 16’000 familles, dont 40% de personnes sont des femmes. Cela re-présente 6’800 femmes qui peuvent commercialiser de manière plus rentable leurs produits agricoles, vendre des produits artisanaux et tirer des bénéfices financiers du tourisme. Ce projet a reçu en 2014 un Prix du FIDA pour l’égalité entre les sexes en recon-naissance de ses réalisations dans ce domaine.

SUISSE

Le FIDA a pour mission de réduire la pauvreté et l’in-sécurité alimentaire dans les zones rurales des pays en développement. Ce mandat est donc étroitement lié aux priorités de la Suisse en matière de coopéra-tion au développement.

Objectifs de la Suisse à moyen termeEn tant que membre et contributeur du FIDA, la Suisse est attentive aux questions suivantes :

• Renforcer le positionnement du FIDA comme partenaire de choix pour les gouvernements afin d’orienter les politiques et l’investissement public en faveur des populations rurales défavorisées et leur permettre de véritablement jouer le rôle de moteur d’un développement rural durable dans le cadre de l’Agenda 2030.

• Renforcer la pertinence du modèle opérationnel du FIDA à travers une décentralisation effective et la délégation adéquate des compétences finan-cières et administratives aux bureaux de pays.

• Renforcer la performance des opérations du FIDA sur la base d’une répartition optimale des tâches entre le Bureau indépendant de l’évaluation, la Direction du Fonds, et le Comité d’évaluation.

• Renforcer la capacité du FIDA a développer des partenariats stratégiques et innovants avec les investisseurs du secteur privé intéressés à investir dans les marchés agricoles, sur la base de modèles d’entreprise inclusifs, et en assurant un impact po-sitif en termes de sécurité alimentaire sur les petits producteurs.

La Suisse est représentée au sein de l’organe de déci-sion suprême, le Conseil des gouverneurs. En 2013, la Suisse a été élue membre suppléant au sein du Conseil d’administration, qui est pleinement respon-sable de la définition du programme de travail, de l’approbation des projets, programmes et prêts. Pour la période 2015-2017, la Suisse a été élue membre du Comité d’Evaluation, un organe subsidiaire du Conseil d’administration qui l’assiste dans l’exercice de ses responsabilités à l’égard des fonctions d’éva-luation du FIDA.

Résultats de la collaboration entre la Suisse et le FIDAMembre du FIDA depuis 1977, la Suisse a contribué à hauteur de près de 150 millions de dollars américains à cette institution. Elle a également fourni des finan-cements supplémentaires qui ont contribué à amé-liorer l’efficacité du Fonds, comme en témoignent les exemples suivants :

Partenariat entre la Suisse et le Bureau indépendant de l’évaluation du FIDA Un accord de partenariat visant à renforcer l’effica-cité du développement a été signé en 2001 entre la Suisse et le Bureau indépendant de l’évaluation du FIDA (IOE). Ce partenariat a permis un échange régu-lier d’expériences et donné naissance à des initiatives novatrices, telles que l’Evaluation de l’agriculture et du développement rural en Afrique menée par la Banque africaine de développement et le FIDA, qui a permis d’établir une base solide pour entreprendre des évaluations conjointes. Plusieurs évaluations indépendantes soutenues par la DDC ont contribué à des changements de grande

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un montant de 219 millions de dollars engagés dans des actions concrètes qui aident les petits exploitants à s’adapter aux effets du changement climatique.

Appui aux organisations paysannesLa Suisse contribue au Programme d’appui aux orga-nisations paysannes en Afrique (PAOPA), créé par le FIDA en 2009 dont l’objectif est de renforcer la capacité institutionnelle des organisations paysannes dans les pays africains, ainsi que leurs réseaux régio-naux et panafricains. Le soutien apporté par PAOPA a permis aux organisations paysannes de jouer un rôle important dans l’élaboration de politiques agricoles et de fournir des services aux petits producteurs. Au Cameroun par exemple, le soutien de PAOPA à des organisations paysannes a permis à leurs membres d’acquérir les compétences et la visibilité dont ils avaient besoin pour mobiliser des financements ex-térieurs à hauteur de 1,6 millions d’euros. Le SFOAP soutient à ce jour 68 organisations dans 49 pays en Afrique, et cinq réseaux régionaux africains d’organi-sations paysannes. La Suisse contribue également au programme d’appui du FIDA aux organisations pay-sannes en Asie et dans le Pacifique. Grâce à l’amé-lioration de leurs compétences de communication et en termes de dialogue politique sur les questions sensibles, des paysans sont maintenant reconnus comme les représentants officiels de groupes d’agri-culteurs. La création de plates-formes nationales est un élément important de cette réussite, qui a permis à des organisations d’agriculteurs de définir leurs priorités communes et de parler d’une seule voix auprès des gouvernements et des décideurs. Les femmes et les jeunes représentent au moins 45 % des participants à ces organisations.

DÉFIS DU FIDA

Si le FIDA a déjà obtenu des résultats très positifs dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimen-taire, les aspects suivants restent essentiels pour la réalisation de ses objectifs: le renforcement de son efficacité, en continuant à donner à son personnel les moyens d’assurer la gestion de la performance et de créer une culture organisationnelle en matière de résultats et d’impact; une décentralisation effective avec des bureaux de coopération du FIDA perfor-mants dans les pays bénéficiaires; l’appropriation par les pays concernés des projets que le FIDA finance afin d’assurer leur pérennisation; la mise à échelle de projets performants; un dialogue politique ren-forcé avec les gouvernements des pays bénéficiaires des prestations du FIDA; et une coordination effi-cace avec les autres agences basées à Rome - le Pro-gramme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) - basée sur une division claire des mandats et la complémentarité des actions sur le terrain.

Contact:[email protected]

envergure au niveau des politiques et modèles d’ac-tion du FIDA d’action. La DDC a par exemple sou-tenu la première évaluation externe indépendante du FIDA en 2004, qui a lancé les bases d’un plan d’action pour améliorer l’efficacité du FIDA. L’évalua-tion du Programme pilote de supervision directe du FIDA menée en 2005, ainsi que l’évaluation menée en 2007 sur le Programme pilote de présence sur le terrain ont conduit à l’introduction de la supervision directe de projets et la création de bureaux du FIDA dans les pays. En 2009, l’évaluation sur la perfor-mance du FIDA en ce qui concerne l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes a recommandé que le Fonds développe une politique de gestion axée sur les résultats en termes de genre, et de présenter une budgétisation sensible au genre. Gestion des ressources naturelles et changement cli-matiqueEn 2013, la Suisse a contribué au financement de l’ASAP (Programme d’adaptation de l’agriculture paysanne) destiné à l’adaptation au changement cli-matique. Ces dons ont pour but de faciliter l’accès des petits exploitants à l’information, aux outils et aux technologies qui contribuent à renforcer leur résilience au changement climatique. Ces crédits sont intégrés aux programmes et projets ordinaires appuyés par le FIDA afin de garantir des approches innovantes, pertinentes et durables. C’est ainsi que par exemple, dans le cadre de l’élaboration d’un pro-jet au Yémen, des spécialistes de la modélisation du climat ont réalisé des études qui ont déterminé les zones les plus vulnérables aux inondations, à l’éro-sion et à la baisse des rendements agricoles impu-tables au changement climatique. Au Kirghizistan, six modèles climatiques ont été utilisés pour élaborer des scénarios climatiques pour la conception de la deuxième phase d’un programme de développe-ment de l’élevage et des marchés. Les conclusions ont été analysées en fonction des saisons et de l’alti-tude pour contribuer à la détermination des risques, des vulnérabilités et des possibilités futures de nou-velles zones de pâturage.À la fin de l’année 2014, ASAP était le plus grand pro-gramme d’adaptation au changement climatique pour les petits exploitants agricoles sur le plan mondial. Cela représente 366 millions de dollars mobilisés, et

El Salvador : Un jeune homme travaille sur ses plants de tomate © IFAD/ Carla Francescutti