Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer...

56
Année 2013/2014 BERTIN Matthieu CAPELLI Enzo JEAN-DENIS Samuel LAVASTRE Romain PENARD Florian Projet Sciences Humaines INSA de RENNES, Département EII, 3 ème Année Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

Transcript of Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer...

Page 1: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Année 2013/2014

BERTIN Matthieu

CAPELLI Enzo

JEAN-DENIS Samuel

LAVASTRE Romain

PENARD Florian

Projet Sciences Humaines

INSA de RENNES, Département EII, 3ème Année

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

Page 2: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

REMERCIEMENTS

Cette monographie n’aurait pas pu arriver à son terme sans l’aide de Mme PRIGENT Hélène, actuelle Directrice du Département des HUMANITÉS de l’INSA de RENNES (Institut National des Sciences Appliquées). Nous tenons également à remercier Mr LE BAYON Simon pour ses précieux conseils, sur le management de projet et sur la réalisation d’une cartographie. Nous remercions aussi l’ensemble du personnel de la bibliothèque de l’INSA pour leur aide lors de la recherche de documentation et d’information, et pour la rédaction d’une bibliographie, ainsi que Mme DARGAY Evelyne pour la relecture de notre abstract.

Nous remercions également l’ensemble du personnel et des étudiants de l’INSA pour le temps qu’ils nous ont accordé afin de répondre à notre sondage.

Enfin nous voulons tout particulièrement remercier Mr BARRANCO Jocelyn, ingénieur chez Orange Labs, pour le temps qu’il a passé à répondre à nos questions.

Page 3: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

SOMMAIRE

INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1

I. LES CONSOMMATEURS ET LES OBJETS CONNECTÉS ................................................................ 3

A. Définition des objets connectés ......................................................................................... 3

1. Définition du dictionnaire ....................................................................................................... 3

2. Définition technique ................................................................................................................ 4

3. Définition des utilisateurs ....................................................................................................... 4

4. Exemples d’objets communicants ........................................................................................... 5

B. Attentes du consommateur ............................................................................................... 7

1. Pyramide des besoins de Maslow .......................................................................................... 7

2. Questionnaire .......................................................................................................................... 9

3. Besoins d’un point de vue technique .................................................................................... 10

II. LES OFFRES DES OPÉRATEURS TÉLÉPHONIQUES ................................................................... 11

A. Les différentes stratégies commerciales possibles ............................................................ 11

1. B to B (Business to Business) ................................................................................................. 11

2. B to C (Business to Consumer) .............................................................................................. 12

3. B to B to C (Business to Business to Consumer) .................................................................... 13

B. Intégration des objets connectés dans les offres actuelles ................................................ 14

1. Partenariats avec des entreprises ......................................................................................... 14

2. Vente directe au consommateur ........................................................................................... 15

3. Normalisation et ouverture à l’international ........................................................................ 16

C. Le marketing autour de l’internet des objets .................................................................... 18

1. Le marketing mix ................................................................................................................... 18

2. La communication ................................................................................................................. 19

3. La publicité ............................................................................................................................ 21

III. LES OBJETS CONNECTÉS ENTRE PROMESSE ET RÉALITÉ ......................................................... 23

A. Les objets communicants et la santé ................................................................................ 23

1. Risques psychologiques ......................................................................................................... 23

2. Risques physiques ................................................................................................................. 24

3. Bienfaits sur le bien-être et la santé ..................................................................................... 25

B. Sécurité et confidentialité................................................................................................ 27

1. Sécurité des données ............................................................................................................ 27

2. Sécurité domestique ............................................................................................................. 28

3. Dépendance à un opérateur ................................................................................................. 29

C. Facteurs environnementaux et économiques ................................................................... 31

Page 4: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

1. Maîtrise des énergies ............................................................................................................ 31

2. Recyclage et consommation électrique ................................................................................ 32

3. Coût des objets connectés .................................................................................................... 34

CONCLUSION .............................................................................................................................. 36

ANNEXES.................................................................................................................................... 38

TABLE DES FIGURES .................................................................................................................... 46

BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... 47

Page 5: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 1 | 51

INTRODUCTION

« Comment les objets connectés peuvent-ils s'intégrer aux offres des grands opérateurs ? »

Le marché des objets connectés est un marché porteur et d'avenir. En effet nous entendons de plus en plus parler des « maisons intelligentes » ou des objets qui communiquent entre eux pour faciliter certaines tâches quotidiennes. Plusieurs sources parlent de 50 milliards d'objets connectés en 2020, ce qui présage une omniprésence dans notre vie quotidienne. De plus, au vu de notre formation, nous serons obligatoirement plus ou moins confrontés à ces objets connectés. C'est donc une chance de pouvoir se renseigner sur ce sujet, et d'avoir l'avis d'experts qui travaillent dans ce domaine.

Afin de mieux comprendre le sujet nous allons donner notre propre définition d'un objet connecté, définition qui peut varier selon les personnes et nous nous en sommes aperçus lors d'un sondage. Pour nous, un objet connecté est un objet qui communique grâce à un réseau internet ou mobile. C'est pour cette raison que notre sujet est très proche de l'internet des objets, terme que vous retrouverez à plusieurs reprises dans ce document.

Concernant la documentation autour de ce sujet, les livres sont assez rares car c'est un sujet d'actualité et assez récent. Au contraire il y a une abondance d'articles sur internet mais il faudra veiller à ne pas sortir de notre sujet et de toujours garder notre définition d'un objet connecté pour rester en adéquation avec notre idée de départ.

Comme autres outils pour réaliser cette monographie, nous avons interrogé un expert dans le domaine de l'internet des objets, réalisé un sondage d'opinion envoyé à l'INSA aux étudiants mais également au personnel pour toucher le plus de monde et varier la tranche d'âge et la catégorie socioprofessionnelle. Ce sondage nous a permis de mettre en évidence plusieurs choses auxquelles nous n'avions pas pensées à la lecture du sujet.

De nombreux acteurs entrent en compte pour ce sujet, tout d'abord les consommateurs, en effet la finalité d'un objet connecté et des offres des grands opérateurs est d'être vendu. Il faut donc que ce consommateur soit une partie intégrante de notre étude. Le deuxième acteur principal est l'opérateur, ce qui paraît évident au vu de notre sujet. Il y a aussi d'autres acteurs comme l'Etat, des associations qui sont pour ou contre l'internet des objets ou des avocats spécialisés dans ce domaine.

La première partie de notre document porte sur les consommateurs et les objets connectés. Comme dit précédemment il est important voire primordial de prendre en compte leurs avis. Nous définirons ce qu’est un objet connecté de différentes façons, d’un point de vue technique ou selon les consommateurs. Nous donnerons aussi plusieurs exemples d’objets communicants et leurs applications.

La seconde partie s'articulera autour des offres des opérateurs, avec les offres actuelles. Mais aussi l'intégration des objets connectés, en effet c'est le cœur de notre sujet et c'est dans cette partie que nous nous demanderons quel type d'offres sera le plus adapté à ce futur marché. Il y aura également une partie sur le marketing autour de ces objets, avec les communications actuelles mais également quels seront les points sur lesquels la communication devra s'appuyer pour toucher le maximum de personnes.

Page 6: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 2 | 51

La troisième partie englobe les controverses autour de ce sujet mais également les avantages que peuvent nous apporter ces objets communicants. Il y a de nombreuses promesses autour de cette technologie, mais sont-elles conformes avec la réalité ?

C'est donc un sujet très complet qui englobe différents domaines comme le technique (électronique, télécommunications), le commercial et le marketing mais aussi la santé ou le droit.

Page 7: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 3 | 51

I. LES CONSOMMATEURS ET LES OBJETS CONNECTÉS

A. Définition des objets connectés

1. Définition du dictionnaire

Les premiers objets connectés (aussi appelés objets communicants, ou encore internet des objets) sont apparus vers la fin des années 90, donc très récemment, c’est pourquoi il n’existe actuellement aucune définition « officielle » d’un objet connecté. Or, pour la suite de notre exposé, il est impératif que nous définissions clairement ce qu’est un objet connecté. C’est ce que nous allons effectuer dans les trois prochaines parties. Nous commencerons avec une définition simple d’un objet connecté ; puis par la suite nous donnerons une définition plus technique de l’internet des objets.

Pour réaliser la définition simple nous nous aiderons d’un dictionnaire. Pour cela nous procéderons de la manière suivante : nous définirons un par un chaque mot composant les termes « objet connecté », « objet communicant » et « internet des objets ».

- Objet : « Chose solide considérée comme un tout, fabriquée par l’homme et destinée à un certain usage » (Dictionnaire Larousse, version dématérialisée, décembre 2013)

- Connecter : « Unir, lier des choses entre elles ; -TECHNIQUE : Établir une liaison électrique, hydraulique, etc… entre divers organes ou machine. Etablir une liaison avec un réseau informatique » (Petit Larousse illustré 2004)

- Communicant : « Se dit d’une chose qui communique avec une autre » (Petit Larousse illustré 2004)

- Communiquer : « Faire passer quelque chose d’un objet à un autre, d’une personne à une autre » (Petit Larousse illustré 2004)

Si l’on se fie aux quatre définitions ci-dessus, un objet connecté est une chose, fabriquée par l’homme, dont l’usage est d’établir une liaison afin de pouvoir faire passer des informations diverses et variées à un autre objet ou à toute autre chose connectée. Cette définition est assez basique mais permet d’expliquer simplement ce qu’est un objet connecté. Mais cette définition a quelques limites. Elle ne spécifie pas comment et par quels moyens les objets communiquent (exemple : via internet, via le réseau Hertzien, ou encore par des réseaux câblés …). Cette définition est également trop large ; pour rappel, notre étude porte sur l’intégration des objets connectés dans les offres des grands opérateurs téléphoniques. Or la définition précédente englobe n’importe quel type d’objets communicants. Si l’on se réfère à la définition ci-dessus, n’importe quel objet relié au réseau électrique est un objet connecté. C’est pourquoi il est nécessaire d’établir une définition plus technique de ce qu’est un objet connecté.

Page 8: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 4 | 51

2. Définition technique

Comme nous l’avons soulevé précédemment il n’y a actuellement pas de définition standardisée d’un objet connecté. Dans le paragraphe précédent nous avons montré que l’internet des objets est un domaine vaste qui peut regrouper énormément de choses diverses et variées ; c’est pourquoi les experts, les fabricants (sous-entendu d’objet communicant), et les opérateurs de télécommunications n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la définition d’un objet communicant. Certains experts regroupent même dans cette catégorie toute forme d’intelligence artificielle en donnant la définition de l’internet des objets suivante : « objets ayant des identités et des personnalités virtuelles, opérant dans des espaces intelligents et utilisant des interfaces intelligentes pour se connecter et communiquer au sein de contextes d’usages variés ». D’autre experts proposent, contrairement aux précédents, une définition purement technique de l’internet des objets : « un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et unifiés, et des dispositifs mobiles sans fil, d’identifier directement st sans ambiguïté des entités numériques et des objets physiques et ainsi de pouvoir récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les données s’y rattachant. ».

C’est ce type de définition qui nous intéresse pour la suite de notre présentation, car elles présentent les objets communicants comme une extension d’internet. Dans ce sens où il est possible d’identifier de manière unique des informations numériques comme par exemple un site web, à travers son URL (Uniform Resource Locator, exemple : http://www.insa-rennes.fr), et des éléments physiques comme par exemple un téléphone mobile. Cette liaison est effectuée par le biais de systèmes d’identification électroniques ou encore informatiques (quelques systèmes d’identification proposés par différents opérateurs téléphoniques seront présentés de manière plus détaillé dans le chapitre suivant).

Nous avons ici soulevé la difficulté qu’ont les experts à se mettre d’accord sur la définition de l’internet des objets, en revanche l’ensemble de ces mêmes experts sont d’accord pour dire que l’internet des objets est l’internet du futur.

3. Définition des utilisateurs

Pour réaliser cette définition nous nous sommes basés sur un sondage élaboré par nos soins et publié au sein de notre établissement, l’INSA de RENNES (Institut National des Sciences Appliquées), au cours du mois de décembre 2013. (l’intégralité du sondage et ses résultats se trouve en annexe numéro 1 et 2 de ce document).

Comme vous pouvez le constater en regardant les résultats, la majeure partie des personnes ayant répondu ont entre 18 et 25 ans et sont pour la plupart étudiants. Ce sondage n’est donc en aucun cas représentatif de l’ensemble de la population française ; mais cela nous a tout de même permis d’obtenir, au vu des réponses une définition assez satisfaisante d’un objet connecté.

La grande majorité des personnes ayant répondu à notre sondage qualifie un objet communicant comme étant : « un objet disposant de la capacité de se connecter à internet ». Le mot internet étant le plus présent aux seins des réponses : avec 79 occurrences pour le mot ‟internet” et 6 pour le mot ‟web”, l’idée de connexion est elle aussi très présente avec plus de 80 réponses utilisant soit le mot connecter ou un synonyme.

Page 9: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 5 | 51

Les personnes interrogées donnent souvent comme exemple leur smartphone, ou plus simplement leur ordinateur personnel.

Une minorité de personnes a une conception beaucoup plus large de l’internet des objets. Ces personnes ne sont pas focalisées sur la connexion à un seul et unique réseau qui est internet, mais également à d’autres types de réseau. Ces personnes ne considèrent pas non plus le smartphone comme étant le seul objet connecté.

Enfin, une seule personne a interprété l’internet des objets comme pouvant être lié à une forme d’intelligence artificielle.

Si nous résumons ces quelques résultats, nous constatons qu’une grande partie des personnes ont une idée assez précise de quelques fonctionnalités des objets communicants, mais ont souvent une vision assez fermée, de ce qu’est l’internet des objets. Leur vision se réduit à une simple connexion internet comme le fait n’importe quel ordinateur depuis les années 80 – 90, alors que ce domaine est beaucoup plus vaste, et permet de réaliser beaucoup d’autres applications.

Ce petit sondage, permet déjà d’apporter un élément de réponse à notre problématique : Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ? En effet, à travers ces quelques réponses nous avons constaté que beaucoup de personnes ont quelques notions sur l’internet des objets mais leur notion est, comme nous l’avons dit précédemment, cantonnée à la simple utilisation d’un smartphone. Les grands opérateurs ont donc encore une grande marge de manœuvre pour faire découvrir aux utilisateurs d’autres fonctionnalités de l’internet des objets, et pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

4. Exemples d’objets communicants

Pendant les trois premières parties de cet exposé nous avons défini l’internet des objets et donné quelques notions techniques sur les objets connectés. Nous allons maintenant donner quelques exemples afin d’illustrer ces définitions.

Par la suite, nous listerons quelques objets communicants, et nous donnerons une petite description de leur fonction.

- Samsung Galaxy Gear : Première montre

connectée développée dans le monde (encore

appelée Smart Watch). Elle permet de

communiquer via Bluetooth avec l’ensemble

de la gamme Galaxy de Samsung et permet

d’accéder à des fonctionnalités de son Smart

Phone ; lecture de SMS, de mail, consultation

de son agenda. Elle permet, également de

prendre un appel et d’écrire un SMS et bien

sûr de lire l’heure. Figure 1 : Samsung Galaxy Gear, environ 300€

Page 10: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 6 | 51

- HTC Fetch : C’est un petit porte-clés de forme carré,

développé par la société HTC. Il permet lorsque vous

vous éloignez de votre Smart Phone, soit de vous

alerter, soit d’indiquer sur une carte la dernière

position connue de votre téléphone.

- Parrot Flower Power : Cet objet connecté se

présente sous la forme d’un bâtonnet coloré

doté d’un ensemble de capteurs (mesure du taux

d’humidité, de la température du taux d’engrais)

qui permet de gérer par le biais d’une application

(application développée en partenariat avec des

botanistes, regroupant plus de 7000 plantes) un

ensemble de plantes ou un potager. L’application

indique si les plantes ont besoin d’être arrosées

ou d’être déplacées au soleil.

- Withings Smart Body Analyzer : L’un des

premiers pèse-personnes qui permet de mesurer

précisément le poids, la masse graisseuse, le rythme

cardiaque et la qualité de l’air ambiant (taux de CO2,

température). L’ensemble des données collectées

est envoyés instantanément vers une application

téléphonique qui les analyse et donne des conseils

en fonction des objectifs de l’utilisateur.

Ci-dessous, vous trouvez une liste non-exhaustive d’objets connectés dont les applications sont

diverses et variées (Domotique, Santé, Loisir, Sécurité):

- GoPro Hero 3

- Smart Baby monitor

- Netatmo Thermostat

- Netatmo Station Météo

- LG Pocket Photo

- Withings Pulse

- Withings Tensiomètre Sans-fil

- Serrure Connectée de Lockitron

- Objets connectés orientés Domotique

(exemple de fabriquant : Delta Dore)

Figure 2 : HTC Fetch, environ 30€

Figure 3 : Parrot Flower Power, environ 50€

Figure 4 : Withings Smart Body Analyzer, environ 150€

Page 11: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 7 | 51

B. Attentes du consommateur

1. Pyramide des besoins de Maslow

Cette pyramide des besoins élaborés, comme son nom l’indique, par le psychologue américain Abraham Maslow, permet de classifier et de hiérarchiser les besoins et les motivations des êtres humains. Cette pyramide classe les besoins en cinq niveaux qui sont :

- Besoins physiologiques : ces besoins sont ceux qui sont nécessaires à la survie des êtres humains.

- Besoins de sécurité : c’est le besoin de se protéger contre des agressions diverses et variées (agressions physiques, psychologiques ou bien encore économiques).

- Besoins sociaux : besoin de se sentir aimé par les autres et d’appartenir à un groupe.

- Besoins d’estime : c’est le sentiment pour un être humain de se sentir utile, d’avoir une certaine valeur. Cela traduit également le fait d’être respecté et d’être capable d’influencer les autres.

- Besoins d’autoréalisation : Ce besoin est lié au développement des connaissances, il s’agit pour un être humain de montrer son potentiel de création et sa capacité à résoudre des problèmes complexes.

Selon cette théorie, chaque être humain cherche dans un premier temps à satisfaire les besoins situés aux niveaux inférieurs avant de penser aux besoins situés à des niveaux supérieurs ; ainsi chaque être humain recherche d’abord à satisfaire ses besoins physiologiques, avant les besoins de sécurité.

Cette pyramide de Maslow est souvent utilisée en mercatique. Cet outil offre une base de réflexion pour positionner un produit par rapport à des consommateurs potentiels. Cette méthode de travail permet à une entreprise de mieux cerner le public à viser.

Figure 5 : Pyramide des besoins de Maslow

Page 12: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 8 | 51

Dans la suite de cette partie nous allons donc tenter, d’appliquer cette pyramide à l’internet des objets, pour mieux cerner quel type de consommateur serait intéressé par cette nouvelle technologie, et ainsi essayer d’apporter un élément de réponse à notre problématique.

- Besoins de sécurité : protection du domicile grâce à la domotique mais également protection des consommateurs contre les pertes de données (exemple de pertes de données : pour un particulier vol de ses coordonnées bancaires, pour un professionnel vol de brevet technique).

- Besoins sociaux : l’internet des objets doit faciliter la communication. Exemple pour une entreprise les objets connectés auraient pour but de faciliter la recherche de solution lorsqu’une personne ou un groupe sont dans une impasse ; ou bien encore permettre aux employés de faire remonter les problèmes à la direction. Pour des particuliers faciliter la communication pourrait passer par le partage d’idées, de connaissances.

- Besoins d’estime : l’utilisateur pourrait être utile aux autres, cela peut passer par l’internet des objets, par exemple en facilitant la communication, l’échange d’idées dans un groupe de personnes.

- Besoins d’autoréalisation : dans ce dernier palier l’objectif de l’utilisateur est le développement de ses capacités ; les objets connectés peuvent être un moyen d’accéder au sommet de cette pyramide. Une personne utilisant un Parrot Flower Power, cité dans le point précédent, a la possibilité par le biais de cet objet de découvrir est d’apprendre une grande quantité d’information sur des plantes.

Après la lecture de cette pyramide on constate que le besoin de sécurité est fortement lié à des innovations purement techniques. Création de puces permettant la sécurisation des données, normalisation de protocole de communication au niveau mondial pour pouvoir communiquer partout dans le monde. Actuellement, la plupart de ces problèmes ont été solutionnés et sont prêts à être installés dans les futurs objets connectés. Cette partie technique sera développée plus en détail dans quelques instants.

En revanche, les trois dernières parties de notre pyramide, relèvent plus du marketing que de la technique. Il s’agit plus dans ce cas de créer un besoin auprès des consommateurs, de lui montrer l’utilité des objets communicants. C’est principalement sur ce point que les fabricants d’objets connectés et les grands opérateurs doivent insister, pour mieux les intégrer dans leurs futures offres. Ce point sera détaillé dans la partie sur les offres des opérateurs téléphoniques.

Page 13: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 9 | 51

2. Questionnaire

Tout comme dans le chapitre précédent où, nous nous sommes appuyés sur un sondage pour établir la définition d’un objet connecté du point de vue des utilisateurs, nous avons réitéré cette manière de travailler mais cette fois-ci pour établir les différentes attentes du consommateur.

Avant de poser des questions sur les attentes des consommateurs, nous avons commencé par faire un tour d’horizon de ce que pensent actuellement les consommateurs des objets communicants. Et il semblerait que les offres actuelles (pour le moment principalement les abonnements 3G+ et 4G/LTE, et quelques applications comme par exemple la télésurveillance)1 conviennent aux consommateurs, avec un pourcentage avoisinant les 80% d’avis favorables. Les consommateurs trouvent, pour le moment, l’internet des objets utile, avec un taux de réponse positive de plus de 80%.

Les personnes trouvant les offres actuelles peu intéressantes trouvent, dans la majeure partie des cas, que le prix des abonnements ou encore des objets est beaucoup trop élevé. Ou bien encore que la couverture réseau n’est pas excellente et que le débit n’est pas assez important. Quelques rares personnes trouvent également que les offres actuelles sont trop compliquées.

Comme nous l’avons dit ci-dessus une grande partie des personnes interrogées trouvent les objets communicants intéressants ; la raison de cet engouement est pour la plupart, l’accès rapide voire même instantané à n’importe quel type d’information, et la possibilité de rester en contact avec ses connaissances, ses amis. Le nombre d’occurrence des mots ayant un rapport avec l’information et le contact est de plus de 40 soit environ 30% des réponses positives. D’autres personnes trouvent les objets connectés utiles car ils permettent de gagner du temps en ayant en permanence leur agenda ou leur boite e-mail sur eux, environ 10% des réponses positives.

Une grande partie des personnes trouvant les objets communicants inutiles avancent comme arguments la difficulté d’utilisation et l’inutilité d’être connecté en permanence à un réseau.

Pour conclure, il semble qu’une grande partie des consommateurs actuels soit intéressée par l’internet des objets, même si comme nous l’avons dit au début ils disposent pour le moment d’une vision et d’une utilisation assez restreinte de ce type d’application. Donc comme nous l’avons dit dans la conclusion de la partie précédente, avant de pouvoir intégrer les objets connectés dans leurs futures offres, les grands opérateurs doivent faire découvrir à un maximum de consommateurs l’intérêt de l’internet des objets. Cette découverte peut bien entendu se faire à travers la publicité et le marketing.

Néanmoins lors du sondage, les personnes ont exprimé des craintes vis-à-vis de cette technologie. Les principales sont l’atteinte à la vie privée, la sécurité des données et l’impact des ondes sur la santé. Nous détaillerons cet aspect dans la partie «Objets connectés entre promesses et réalité ».

1 Notre sondage n’étant adressé qu’au grand public, nous nous somme seulement préoccupés des offres les concernant. Nous ne tenons donc pas compte des offres offertes aux entreprises, qui sont en matière d’objet communicant, actuellement beaucoup plus développées que celle grand public.

Page 14: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 10 | 51

3. Besoins d’un point de vue technique

Comme nous l’avons montré dans la première partie de ce chapitre, il existe déjà des solutions techniques et des technologies permettant d’implémenter l’internet des objets. Ces différentes technologies ont pour but d’identifier de manière unique des objets, de capter et de stocker des informations diverses et variées, et de transférer l’ensemble des données utiles au fonctionnement des objets connectés. Le but de notre exposé n’étant pas de faire un inventaire exhaustif de toutes les technologies existantes, mais bien de faire un panorama complet sur l’internet des objets. Dans ce chapitre, nous ne listerons donc que les principales solutions techniques permettant de faire fonctionner l’internet des objets : le RFID, le Middleware et le réseau EPC global.

- La solution RFID : cette solution fait partie de la classe des technologies d’identification automatique. Une puce RFID (Radio Frequency IDentification) est composée d’une puce informatique et d’une petite antenne lui permettant ainsi de communiquer avec d’autres puces. Ces puces sont déjà utilisées, puisqu’elles sont présentes dans des objets comme les titres de transports, les passeports et dans les cartes de crédits. Cette technologie est utilisée dans le domaine de l’internet des objets pour attribuer un identifiant unique à un objet communicant.

- Le Middleware : cette technologie à mi-chemin entre le software (le logiciel) et le hardware (le matériel) joue un rôle critique, car elle permet de gérer les interfaces entre les différents systèmes nécessaires au bon fonctionnement de l’internet des objets. Cette technologie permet d’assurer la communication entre deux objets quel que soient les caractéristiques matérielles et logicielles des objets en communication. Pour simplifier, on peut comparer le middleware à une interface permettant de relier des applications informatiques entre elles. L’une des principales utilisations du middleware est la transmission de message électronique, mais cette technologie peut également être utilisée pour faire des appels à des procédures à distance (par exemple un objet communicant pourrait être en mesure de lancer des procédures de fabrication ou encore des ordres d’achat, l’objet communicant fait office de télécommande).

- Le réseau EPC global : EPC global n’est pas une technologie mais une standardisation née d’un accord passé entre l’AutoID Center2, EAN international 3et l’Uniform Code Concil 4courant 2003. EPC global est l’organisme de référence pour les industriels qui conçoivent des objets communicants. Son but est d’uniformiser les principales technologies utilisées par l’internet des objets, plus particulièrement en matière de communication et d’identification individuel des objets.

En conclusion, il faut retenir que l’internet des objets n’est pas une technologie, mais bien un ensemble de solutions technologiques.

2 Groupe de recherche fondé en 1999, dont l’un des axes de recherche est la RFID (Radio-Frequency Identification). 3 European Article Numbering International. Cette organisme est aujourd’hui remplacé par GS1 (Global Standars) sont domaine est la normalisation des méthodes de codage. 4 Cette organisation réalise la même fonction que le GS1 mais au Etats-Unis.

Page 15: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 11 | 51

II. LES OFFRES DES OPÉRATEURS TÉLÉPHONIQUES

A. Les différentes stratégies commerciales possibles

Afin de répondre aux attentes de tous leurs clients, il est nécessaire, pour les opérateurs, d’adapter leurs offres en fonction du type de clients auquel elles sont destinées. En effet, l’opérateur ne proposera pas le même type d’offres à un particulier et à une entreprise.

Pour ce faire, trois types d’approches marketing peuvent être adoptés par l’opérateur : le marketing B to B, B to C ou B to B to C.

1. B to B (Business to Business)

« Le marketing B to B, en français marketing industriel ou interindustriel, est le marketing des entreprises qui vendent à des professionnels (entreprises, artisans, professions libérales…) », d’après Mercator, une référence sur le marketing, c’est-à-dire, l’ensemble des relations commerciales entre deux entreprises.

Pour décrire ce qu’est réellement le marketing B to B, nous nous appuyons sur le chapitre 1 du livre Marketing Business to Business, écrit par Philippe Malaval et Christophe Bénaroya, deux professeurs de marketing à TBS (Toulouse Business School). Dans ce livre, ils distinguent trois types de marketing B to B, dont on peut voir les principales caractéristiques dans la figure ci-dessous et dont les propriétés sont expliquées par la suite.

Figure 6 : Les caractéristiques des trois types de marketing B to B

Page 16: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 12 | 51

B to B de grande diffusion :

Le marketing B to B de grande diffusion s’adresse à un très grand nombre d’entreprises, comme par exemple un fournisseur d’appareillage électrique, c’est pourquoi la part de la publicité et de la communication y est très importante. Les produits ou services proposés sont fixés et ne peuvent être modifiés pour s’adapter au besoin d’une seule entreprise cliente. Cependant, les délais de négociations et livraisons sont très courts. De plus, le temps passé par le personnel sur chaque produit est très court, ce qui rend les offres de l’entreprise fournisseuse très attractives.

B to B récurrent :

On parle de marketing B to B récurrent, précédemment appelé « marketing industriel », lorsque la relation entre l’entreprise fournisseuse et l’entreprise cliente est continue. Souvent basés sur un fort partenariat, les échanges d’informations et les transactions financières se font continuellement. Les produits ou services proposés ne sont pas des standards, comme dans le B to B de grande diffusion, mais ils sont customisés en fonction des attentes du client. Les délais sont peut-être plus longs mais l’offre du fournisseur est plus adaptée au besoin du client.

B to B de projet ou d’affaires :

Ce type de marketing est basé sur une relation non continue avec les entreprises. Il consiste à se concentrer sur une seule tâche : l’ensemble du personnel travaille sur le même projet afin de répondre de manière personnelle à la demande ou à l’appel d’offre d’une entreprise. Néanmoins, les délais sont plus longs pour l’entreprise cliente et la quantité de travail pour l’entreprise fournisseuse peut être variable puisqu’elle dépend de la demande.

2. B to C (Business to Consumer)

« Le marketing B to C, en français marketing grand public, est le marketing des entreprises qui s’adresse aux consommateurs (individus et familles) », d’après Mercator. En effet, à l’opposé du marketing B to B, il regroupe l’ensemble des relations entre l’entreprise et le consommateur.

Ce marketing peut être comparé au marketing B to B de grande distribution, puisqu’il s’adresse, lui aussi à un marché de taille considérable, proposant des produits ou services fixés, ce qui permet à l’entreprise de proposer des délais courts et des prix bas.

Mais contrairement au marketing B to B de grande distribution, le marketing n’est pas rationnel car il dépend essentiellement du consommateur. En effet, ces achats sont justifiés par un juste milieu entre une pulsion et ses moyens financiers. Son processus d’achat est donc très rapide, seules les ventes à « haute valeur », comme une voiture ou un logement, lui nécessitent un plus long moment de réflexion.

Cependant, il est possible à l’aide d’une communication efficace de provoquer cette pulsion chez le consommateur afin de le convaincre d’acheter. Pour ce faire, il est nécessaire de créer le besoin et de le transmettre à un maximum de consommateur (plus l’étendue du marché est large, plus le marketing B to C est efficace). Cette définition, permet alors d’identifier le client ciblé et de lancer une campagne publicitaire pour attirer son attention et transformer son désir en besoin.

Page 17: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 13 | 51

Le second axe important du marketing B to C est le prix, car c’est la deuxième chose qu’un consommateur prend en compte lors d’un achat. C’est pourquoi, l’entreprise doit savoir adapter sa marge et convaincre que son offre est meilleure que celle de la concurrence. D’où la nécessité de proposer un produit alliant un bon équilibre entre qualité et prix.

Lorsque tous ces acteurs sont réunis, la marque prend une certaine valeur aux yeux du client et un lien de fidélité est créé. Ce qui est très important, puisqu’il permet d’établir un lien de longue durée avec le consommateur. A partir de ce moment-là, l’entreprise a gagné la confiance du consommateur et le consommateur choisira les produits de cette entreprise plutôt que ceux de la concurrence. Il ne restera alors à cette entreprise qu’à préserver ce lien et élargir son marché.

3. B to B to C (Business to Business to Consumer)

Le marketing B to B to C, est un marketing B to B récurrent qui cible les consommateurs des produits finis proposés, en suivant le schéma ci-dessous. Il correspond aux transactions et échanges commerciaux où une entreprise vend à un consommateur, en utilisant une autre entreprise comme intermédiaire. Bien qu’il semble complexe par sa définition, il est très répandu. En effet, il concerne toutes les entreprises puisqu’il intègre les composants, les emballages, etc.

Pour illustrer cela, on peut prendre l’exemple d’un fabricant de microprocesseurs, en observant la figure suivante. Le fabricant de microprocesseurs conçoit son composant en fonction d’un certain type de consommateur et non en fonction des besoins d’un fabricant d’ordinateur, mais il utilise différents fabricants d’ordinateurs pour vendre son produit aux consommateurs.

La relation commerciale entre l’entreprise fournisseuse et l’entreprise cliente, est comparable à un marketing B to B récurrent. Elle est basée sur fort partenariat, avec des liens commerciaux et financiers continus. En ce qui concerne le cahier des charges, il est fixé par le consommateur et non l’entreprise cliente. L’entreprise cliente est simplement un moyen de cibler un réseau de consommateurs.

Figure 7 : Schéma caractéristique du marketing B to B to C

Page 18: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 14 | 51

B. Intégration des objets connectés dans les offres actuelles

Pour faire face à la croissance des demandes d’objets connectés par les utilisateurs, les opérateurs doivent adapter leurs services afin de respecter aux mieux les attentes des consommateurs et de profiter de ce phénomène.

C’est pourquoi nous nous sommes intéressés aux différentes possibilités qui s’offrent à eux. Nous détaillerons dans la première sous-partie les offres proposées uniquement aux fournisseurs d’objets connectés. Puis nous exposerons une autre stratégie de commercialisation qui consiste à vendre directement au consommateur. Pour finir, nous parlerons de l’éventuelle normalisation des systèmes pour faciliter l’ouverture à l’international.

Dans le but d’illustrer ces différentes possibilités qui s’offrent aux opérateurs, nous nous appuierons sur l’exemple d’Orange avec l’interview de Jocelyn Barranco, ingénieur en architecture fonctionnelle M2M (cf. Annexes).

1. Partenariats avec des entreprises

Des partenariats existent déjà en ce qui concerne la technologie M2M (Machine to Machine), le domaine précurseur des objets connectés. En effet, la technologie M2M est un réseau de machines reliées entre elles par des réseaux de communication. En ce qui concerne la définition des objets connectés, elle étend cette technologie à tous les objets qui ont la faculté de communiquer, elle ne se limite pas à la machine.

Cependant, le domaine du M2M est une technologie relativement récente, et les partenariats entre entreprises sont aujourd’hui très actifs. Il s’agit dans la plupart des cas, d’un marketing B to B récurrent. L’opérateur est alors l’entreprise que l’on pourra qualifier de fournisseur. Il établit une relation continue avec l’entreprise cliente et adapte au mieux ses offres aux besoins de celle-ci.

Pour illustrer cela, on peut citer l’exemple du partenariat entre Orange et Veolia. De ce partenariat, est né l’opérateur m2ocity en 2011, qui permet à ce jour, le télérelevé de 600000 compteurs d’eau en France. L’opérateur Orange offre dans ce partenariat son savoir-faire ainsi que ses outils dans le domaine de la télécommunication M2M et les réseaux de télérelevé.

En ce qui concerne les objets connectés, des partenariats existent déjà et ne cessent de croître car c’est un domaine très porteur. Ces partenariats sont principalement basés sur un marketing B to B récurrent comparable à ceux du domaine M2M. Néanmoins, les objets connectés sont plus accessibles puisqu’ils sont simples d’utilisation et d’installation. C’est pourquoi, il est possible que le marketing adopté devienne de type B to B to C dans le futur.

D’après l’expert interviewé dans le cadre de la rédaction de ce document, pour les accords de type B to B to C, l’opérateur disposerait d’un catalogue de base, contenant les offres. Lors d’un appel d’offres, le négociateur représentant l’opérateur propose ces différentes offres et peut les adapter en fonction des exigences du client, si besoin est. Ces offres sont toutes basées sur le même principe. Elles sont composées de trois états. Le premier est l’activation, le second la phase de test et pour finir une étape d’utilisation. C’est seulement à partir de la troisième étape que le service devient payant. Néanmoins, une certaine liberté existe puisqu’il y a la possibilité d’activer ou de désactiver ce service, et une assistance est mise à disposition du client.

Page 19: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 15 | 51

Pour illustrer les partenariats dans le domaine des objets connectés, on peut donner l’exemple du Pack Com’Box, objet connecté résultant de l’association de la technologie Delta Dore et des services Orange. Cet objet est un détecteur de fumée, mais à la différence d’un détecteur standard, il est dit « communicant ». Puisqu’il est connecté à la LiveBox d’Orange et a la faculté d’alerter l’abonné par appel téléphonique, mail, SMS ou par l’intermédiaire d’un service d’assistance partenaire (Mondial Assistance). Il s’agit ici d’un accord de type B to B to C. En effet, Orange utilise ses offres standards, établies en fonction du consommateur, pour répondre aux besoins de Delta Dore.

2. Vente directe au consommateur

Afin d’intégrer les objets connectés dans leurs offres, les opérateurs ont une seconde stratégie de vente qui leur est possible : vendre ces objets en boutique ou via internet, directement au consommateur. Pour ce faire, ils peuvent adopter un marketing de type B to B to C en tant qu’entreprise cliente ou un marketing B to C.

La première position que l’opérateur peut prendre est celle d’une entreprise cliente dans un marketing B to B to C, c’est-à-dire vendre des objets connectés, provenant d’un fournisseur. Ceci permet à l’opérateur de proposer un service encore plus complet à ses clients, et permet aussi aux fournisseurs d’objets connectés, encore méconnus du grand public, de sortir de l’ombre.

Un test de vente d’objets connectés de cette manière a été réalisé pendant les fêtes de Noël par Orange. Cet opérateur a proposé une quarantaine de produits. On peut remarquer, un partenariat avec l’entreprise Withings, une start-up française, dans laquelle l’Etat a investi récemment onze millions d’euros. Orange a donc établi un partenariat B to B to C avec cette entreprise et les autres fournisseurs des objets présents dans cette offre de Noël. Au passage, nous pouvons voir sur le site d’Orange que ces objets ont été classés de manière à susciter le désir du consommateur en s’appuyant sur ses goûts ou plutôt ce qui est important à ses yeux (sport, santé, bien-être, etc.).

Une seconde possibilité pour l’opérateur serait d’utiliser un marketing B to C, en proposant un produit ou un service, permettant une évolution ou une facilité d’exploitation dans le domaine des objets connectés.

Cela peut se manifester par la vente directement au consommateur d’un objet connecté conçu par l’opérateur. D’ailleurs Orange et SFR ont tous les deux tenté l’expérience. Le premier propose une prise électrique intelligente My Plug, qui se pilote par un simple SMS. Elle permet la détection d’un porte-clés lorsqu’il entre ou sort de son champ de vision. Ce qui peut être utile pour détecter la présence d’un proche (enfants ou personnes âgées). Alors que SFR dispose d’une caméra SFR HomeScope, qui permet de se connecter depuis un mobile ou un ordinateur en direct à son propre foyer. Elle est aussi capable de s’envoyer un message d’alerte de type SMS, MMS ou e-mail en cas de détection de mouvements.

Page 20: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 16 | 51

Une autre offre de type B to C, pourrait consister à faire évoluer l’offre « tout en un » regroupant actuellement : internet, le téléphone et autre. En y ajoutant une passerelle permettant aux objets de communiquer entre eux et de traiter leurs données plus facilement. Cela consisterait à créer une « box » dédiée à cette application ou une nouvelle « box » internet intégrant cette option. Ainsi, l’utilisateur pourrait consulter les données ou paramètres des différents objets, connectés à cette passerelle, via le portail de l’opérateur par exemple et cela à partir de n’importe quelle connexion internet.

3. Normalisation et ouverture à l’international

Pour rendre les objets plus accessibles aux consommateurs et les rendre plus facilement exportables à l’international, il est nécessaire pour les opérateurs et les fournisseurs de créer une normalisation. Le problème de compatibilité porte principalement sur les éléments permettant de rendre l’objet communicant. C’est pourquoi deux normalisations possibles, nous ont intéressées. La première concerne le protocole de communication et la seconde concerne la carte SIM.

Pour permettre à tous les objets connectés de dialoguer entre eux, il est nécessaire, qu’ils utilisent le même protocole de communication afin que ces objets puissent communiquer entre eux. Pour ce faire, le protocole TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol), le même que celui utilisé pour internet, pourrait être utilisé, mais en exploitant la version 6 du protocole internet, plus connu sous le nom d’IPv6 (Internet Protocol version 6). En effet, alors que le nombre d’adresses ne cesse de s’épuiser sous l’ancienne version, cette version permet d’accueillir 667 millions de milliards d’adresses par millimètre carré de surface terrestre.

Ainsi, grâce à cette technologie de communication, il est possible pour les objets connectés de communiquer entre eux. Cette normalisation du système de communication entre objets permettrait de rendre plus simple le traitement des données. En permettant par exemple le développement de systèmes de passerelle comme celui décrit précédemment ou en rendant accessibles les données d’un objet à un autre pour qu’il puisse les traiter.

Figure 9 : My Plug d'Orange Figure 8 : SFR HomeScope de SFR

Page 21: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 17 | 51

Dans la course à la miniaturisation et l’optimisation de systèmes de tout type, une normalisation de la carte SIM (Subscriber Identity Module) pourrait être envisagée. Commençons tout d’abord par rappeler ce qu’est une carte SIM. Il s’agit d’une puce électronique, contenant un microcontrôleur et une mémoire, qui permet à l’opérateur de stocker les informations spécifiques à l'abonné de son réseau. Le fait de la normaliser, permettrait d’éviter les solutions de type propriétaire et de l’enfouir dans l’appareil.

La carte Sim serait alors intégrée dans l‘objet dès sa fabrication, et le profil de l’abonné pourrait être mis à jour et modifiable en fonction de l’opérateur et de l’offre choisie par le consommateur. Plus aucune manipulation physique ne sera nécessaire pour rendre l’objet communicant, il suffira simplement de la programmer. Les coûts de fabrication pour le fournisseur seront alors réduits en ce qui concerne la carte SIM et l’utilisateur n’aura pas la nécessité d’intervenir pour la remplacer.

Pour finir, toutes ces normalisations pourront faciliter l’exportation des objets communicants à l’international puisque que c’est l’un des meilleurs moyens de différenciation par rapport à la concurrence. Effectivement, la normalisation comme la standardisation sont une marque de qualité, sécurité et performance lors de la conception d’un produit. De plus, cela augmente la compatibilité de l’appareil avec les autres, quel que soit l’endroit où l’on est. Et d’autre part, elle met à la disposition de l’utilisateur plus de documentation généraliste ou technique. Ce qui permet de rassurer le consommateur lors de l’achat et ainsi d’influencer son choix.

Page 22: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 18 | 51

C. Le marketing autour de l’internet des objets

Comme cela a été dit dans les parties précédentes et dans l'introduction, une étape importante pour l'avenir des objets connectés est le marketing. Les objets connectés vont arriver en masse dans notre vie quotidienne mais le besoin n'est pas encore réellement présent, il faut alors l’anticiper, c'est du marketing d'anticipation. Dans cette partie nous allons étudier le marketing mix qui est une des stratégies de marketing, et pourquoi il est important pour les grands opérateurs. Puis nous nous intéresserons à la communication, qui est une partie du marketing, et pour finir à la publicité qui devra être adaptée aux groupes de consommateurs visés.

1. Le marketing mix

Il existe de nombreuses stratégies de marketing, nous avons choisi d'étudier le marketing mix qui est fortement utilisé et qui correspond à notre sujet.

Le marketing mix (plan de marchéage en français), défini par Jérôme McCarthy (en 1960) regroupe l'ensemble des décisions et actions marketings prises pour assurer le succès d'un produit.

On peut dissocier quatre grands domaines appelés 4P, rappelant les initiales de ces termes en anglais : Product (la politique produit), Price (la politique de prix), Promotion (la politique de communication) et Place (la politique de distribution).

Nous allons nous intéresser plus en détail à ces quatre domaines :

- Product : la politique produit. C'est tout ce qui concerne les choix relatifs aux caractéristiques du produit (la gamme, le design, ou encore le packaging …). Cette partie n'est pas la plus importante pour notre sujet car elle s'intéresse seulement aux caractéristiques de l'objet connecté. Ce sont les concepteurs et fournisseurs d'objets connectés qui devront s'attacher à ces problèmes. Cependant l'opérateur devra veiller à ce que les objets connectés vendus par les entreprises clientes (dans le cas du B to B to C) soient en adéquation avec ses choix de marketing.

Figure 10 : Schéma résumant le Marketing mix

Page 23: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 19 | 51

- Price : la politique de prix. C'est la démarche de fixation du prix, elle n'est pas figée et peut évoluer selon les actions promotionnelles. Cette politique doit prendre en compte plusieurs paramètres : le coût de fabrication, la marge désirée, l’image du produit (produit de luxe ou bon marché) et la concurrence. Cet aspect est primordial dans le cadre des objets connectés car le prix des offres proposées pour les objets connectés pourraient freiner les consommateurs. Il faut donc toujours faire des compromis entre rentabilité et prix proposé au client. Cette politique dépendra de la stratégie commerciale. Pour l’instant les prix des forfaits ne sont pas fixés, les opérateurs les définiront selon leurs stratégies.

En effet dans le cas du B to B, les clients sont plus rares mais ils seront plus exigeants et voudront des offres complètes, le prix pourra alors être supérieur. Au contraire vis-à-vis des consommateurs, en B to C il faudra faire attention au prix final. Effectivement, dans le sondage que nous avons effectué auprès des étudiants et du personnel de l'INSA, nous avons vu que le client choisit son offre principalement pour le prix. Pour la question «Quelles sont vos critères de choix avant de souscrire une offre chez un opérateur? », environ 90% des personnes ont parlé du prix de l'abonnement.

- Promotion : la politique de communication englobe la publicité, la promotion du produit dans différents médias ou encore les relations publiques. Nous nous intéresserons plus en détail à cet aspect dans les parties communication et publicité. En effet la communication et la publicité sont indispensables à la réussite ou non, de l'arrivée massive des objets connectés : car il faudra transformer le produit en un désir pour le consommateur, et il faudra également veiller à les rassurer car ils ont de nombreuses appréhensions vis-à-vis de l'internet des objets.

- Place : la politique de distribution s’intéresse au choix des canaux de distribution et aux animations chez les distributeurs. L'opérateur devra choisir les différents canaux de distribution pour vendre ses objets connectés (dans le cadre du B to C), par exemple dans les grandes surfaces ou directement sur leur site internet comme Orange qui vendait une quarantaine d'objets connectés pour Noël. Ou choisir ses partenaires dans le cadre des deux autres stratégies commerciales.

Ces quatre domaines doivent être cohérents et complémentaires pour que la stratégie soit payante. Nous allons maintenant nous intéresser à la communication autour des objets connectés. Elle devra anticiper les besoins, voire même créer le besoin chez le consommateur.

2. La communication

Comme expliqué ci-dessus, la communication est un des quatre domaines du marketing, le domaine Promotion. Pour commencer, nous allons définir le terme «communication». La communication regroupe l’ensemble des actions de communication dans le but de favoriser directement ou indirectement la commercialisation d’un produit ou service. L’essentiel des actions de communication vise les consommateurs.

Il y a beaucoup de communications autour des objets connectés, par exemple la quantité de sites internet et articles sur ce sujet que l'on peut trouver sur internet. C'est donc une preuve que ce sujet est source de débat, de communication. Il est aussi présent dans de nombreux salons dédiés à l’électronique et aux nouvelles technologies.

Page 24: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 20 | 51

On peut citer, par exemple, le CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas, qui est considéré comme un des salons les plus importants sur l'innovation technologique en électronique grand public. Lors du salon de 2013, les objets connectés ont pris une part importante. De plus, au salon du mobile de Barcelone, il y a eu aussi un engouement pour cette technologie.

Cependant ces salons restent spécialisés et ne touchent pas la majorité de la population. En effet la communication est abondante mais seulement dans le domaine des technologies.

Pour preuve, lors du sondage que nous avons réalisé auprès du personnel et des étudiants de l'INSA de RENNES (Institut National des Sciences Appliquées), de nombreuses personnes ont répondu qu'il n'y avait pas assez de communication autour de ce sujet.

Peu importe la stratégie commerciale choisie par les opérateurs, ils devront communiquer autour des objets connectés pour les faire connaître auprès des consommateurs. Les grands opérateurs communiquent déjà sur ce domaine. Comme Orange, sur le site internet «Le collectif d'Orange» qui présente des informations ainsi que des articles sur les nouvelles technologies, et qui vend une quarantaine d'objets connectés. Cette tentative de vente sert surtout à faire connaître cette technologie et à faire de la communication auprès des partenaires d'Orange. Sur le site internet de SFR, on trouve également une thématique «internet des objets» où de nombreux articles traitent aussi de ce sujet, avec par exemple, des rubriques sur des jardins connectés ou les montres intelligentes.

Il faudra à l'avenir communiquer sur des médias différents qui touchent une plus grande partie de la population, car les sites internet des opérateurs ne suffisent pas pour interpeller la majorité des consommateurs, comme le montre le sondage.

Maintenant, nous allons nous intéresser à la théorie de la communication. Il faut tout d'abord définir les objectifs de la communication:

- Faire-connaître : Notoriété : faire connaître l'entreprise, faire connaître le produit.

- Faire aimer : Créer un positionnement.

- Faire acheter et racheter : Améliorer la fréquence d'achat, augmenter le taux de rachat.

Pour le premier objectif, «Faire-connaître», c'est ce qui a été mis en évidence précédemment dans ce chapitre. Il n'est pas utile de faire connaître l'entreprise car les grands opérateurs sont connus de tous et leur notoriété est déjà faite.

Le second «Faire aimer», c'est le principe de créer le besoin et le désir. Pour l'instant les objets connectés ne sont pas indispensables à notre vie, donc le but de cette communication est d'anticiper afin d’avoir le plus de succès possible auprès des consommateurs.

Le dernier «Faire acheter et racheter» est le but principal d'une communication. Cependant pour l'instant nous sommes dans une phase de préparation à l'arrivée massive de cette technologie d’ici plusieurs années. Ce n’est donc pas cet objectif qui sera le principal pour le moment, mais il ne faut pas perdre de vue l'objectif final d'une entreprise qui est de faire du bénéfice.

Page 25: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 21 | 51

Après avoir fixé les objectifs, il faudra choisir le moyen de diffuser le message. Pour cela, par exemple, des événements autour des objets connectés pourraient être mis en œuvre dans des grandes surfaces, des magasins spécialisés dans le sport ou dans le bricolage. Mais cela, dépend des consommateurs que les opérateurs souhaitent viser avec leur communication. C’est pourquoi, nous allons maintenant nous intéresser à la publicité.

3. La publicité

La publicité est le moyen de communication qui utilise les grands médias de masse pour transmettre les messages de l’annonceur au public (distributeurs, consommateurs…) dans le but d’agir sur leurs attitudes et leurs comportements (incitations à l’achat, connaissance des produits…). C’est un moyen de communication impersonnel en raison de son absence d’interactivité et de la non-personnalisation des messages.

Pour notre sujet, la publicité viendra des grands opérateurs et fera de la communication sur les offres proposées pour les objets connectés mais également sur les objets en eux-mêmes pour en faire la promotion. Car si les consommateurs achètent des objets connectés ils devront obligatoirement souscrire directement ou indirectement une ligne téléphonique ou internet, donc cela profitera à l'opérateur.

Il y a différentes publicités selon le cycle de vie du produit :

- La publicité de lancement : prépare le marché et s'adresse surtout aux innovateurs, à ceux qui font la mode.

- La publicité de conquête du marché : quand le produit décolle et qu'il faut occuper un maximum de terrain.

- La publicité d’entretien et de fidélisation : il s'agit de lutter contre l'infidélité à la marque et l'oubli quand le produit approche de la maturité.

- La publicité de retardement : il s'agit de relancer le produit quand il commence à décliner.

Pour notre sujet, ce sont surtout les deux premières publicités qui vont nous intéresser. En effet comme nous l'avons dit dans notre introduction et dans les parties précédentes, nous sommes dans une étape de préparation. Il n'y a donc pas encore de publicité d'entretien et de fidélisation ; et encore moins de retardement car les objets connectés vont arriver en masse et sont loin de disparaître.

Concernant la publicité de lancement, les opérateurs communiquent avec les fournisseurs d'objets connectés pour créer des partenariats et mettre en place des offres conjointes pour être le plus attractif au moment opportun.

Pour la publicité de conquête de terrain, elle n'est pas encore présente mais elle sera importante dans une période qu'on ne peut estimer. En effet, l'évolution des technologies est assez aléatoire et Mr BARRANCO ingénieur chez Orange nous a confirmé qu’on ne peut pas prévoir l'objet connecté qui fera fureur et qui poussera les consommateurs à l'acheter en masse.

Page 26: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 22 | 51

Comme l'explique la définition de la publicité, elle cible le consommateur. Nous allons donc essayer de comprendre comment la publicité agit sur les personnes. Nous avons pris un des modèles d'effets de la publicité: le modèle AIDA.

Attention → Intérêt → Désir → Action

Ces quatre mots définissent une méthode de marketing: Attirer l’Attention - Faire naître l’Intérêt - Susciter le Désir - Entraîner l’Acte d’achat. Une publicité doit donc respecter ces quatre étapes pour être concluante.

Il faudra également choisir le média sur lequel sera diffusée la publicité, il existe de nombreux médias comme la presse, la TV, la radio, l'affichage etc… Chaque média présente des avantages et des inconvénients, il faudra donc veiller à choisir un média en adéquation avec le message que l'on souhaite passer et les personnes que l'on veut toucher. Par exemple pour la presse, si on choisit une presse quotidienne régionale, on pourra viser une région en particulier. Au contraire pour une presse magazine, on vise une population hétéroclite et sans sélectivité géographique.

Concernant le message qui sera contenu dans la publicité il faudra faire connaître l'internet des objets, faire valoir ces nombreux avantages, mais il faut aussi s'attacher à rassurer les consommateurs.

En effet cette technologie n'est pas encore omniprésente et elle provoque déjà des craintes ainsi que des peurs. Lors du sondage que nous avons réalisé, nous avons posé une question sur les limites et dangers des objets connectés. Nous avons vu que les principaux problèmes sont les suivants :

- Atteinte à la vie privée

- Piratage des données

- Impact des ondes sur la santé

On peut voir aisément que la principale crainte est la sécurité vis-à-vis de ces objets communicants.

Il faudra donc axer la publicité et même la communication en général sur le fait que les offres sont sécurisées, les données sont protégées et ne sont pas utilisées à des fins commerciales par les opérateurs. Des efforts sont faits sur ce sujet, par exemple le 7 novembre 2013 Stéphane Richard PDG d’orange a signé une charte pour la protection des données personnelles.

La publicité devra également rassurer les consommateurs sur l'atteinte à leur santé avec l'introduction de nombreux objets communicants dans leur vie.

Pour conclure au sujet du marketing autour des objets connectés, c'est principalement un marketing d'anticipation, qui devra créer le besoin chez les futurs clients, mais aussi leur faire connaître la technologie en leur montrant les avantages et en le rassurant sur ses différentes craintes à propos de ces objets.

Page 27: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 23 | 51

III. LES OBJETS CONNECTÉS ENTRE PROMESSE ET RÉALITÉ

Les objets connectés ont de nombreux avantages, mais des aspects effraient les consommateurs (atteinte à la vie privée, sécurité des données et les problèmes de santé). Si les opérateurs souhaitent vendre ces objets il faudra mettre en avant les avantages et rassurer le client sur ces différents aspects négatifs.

A. Les objets communicants et la santé

1. Risques psychologiques

Internet était considéré comme un gadget à ses débuts par la majorité des personnes. Cependant il est vite devenu indispensable dans la vie de tous les jours et la communication a énormément évolué avec ce système. Les objets connectés suivent la même voie et certains pensent que leur impact sera encore plus grand qu’internet. Quels effets sur la psychologie, cette évolution pourrait-elle engendrer ?

Le premier risque est que l’on devienne totalement dépendant de ces machines au point de ne plus pouvoir vivre sans. Prenons l’exemple du réfrigérateur qui connait son contenu et avertit via écran s’il n’y a plus tel ou tel produit. L’écran tombe en panne et donc ne peut plus avertir l’utilisateur si le produit est épuisé. L’utilisateur remarquera-t-il l’épuisement du produit au fur et à mesure qu’il le consommera ? Pas si sûr, puisqu’il a perdu le réflexe de faire attention à ce détail. Et admettons que le smartphone communique avec le réfrigérateur, l’utilisateur sera incapable de faire ses courses. On a pu observer ce phénomène avec l’apparition du GPS. En effet, aujourd’hui, la plupart des personnes éprouvent plus de difficultés à s’orienter avec une carte routière.

Les mentalités pourraient certainement évoluer chez les compagnies d’assurance. Elles nous demanderaient d’installer différents objets connectés de sécurité dans notre voiture ou notre maison, sinon elles refuseraient d’assurer le bien. Ces objets donneront plus d’informations aux assurances, ce qui rendrait leur rapport d’expertise plus simple à réaliser et elles auraient plus de précisions sur l’évènement. Cela obligerait les gens à acheter ces objets alors que peut-être ils n’en voient pas l’utilité. Les compagnies d’assurances pourraient même passer des contrats avec des fabricants pour que leur client achète chez ces fabricants (perte de liberté du client). Le coût pour être assuré deviendrait onéreux. Elles proposent d’ores et déjà des réductions sur les assurances pour les clients qui installent différents capteurs ou objets connectés dans leurs véhicules.

Comment l’arrivée de cette technologie modifiera-t-elle la communication entre les hommes ? La communication humaine a beaucoup changé avec l’arrivée d’internet et des téléphones portables, les contacts humains ont été modifiés. De même, la communication homme-machine continuera d’évoluer. Par exemple la commande vocale pourrait permettre de supprimer le contact tactile avec l’appareil. On parlera directement à la machine et elle pourrait même nous répondre, elle deviendrait ‟vivante”. De plus, les objets à reconnaissance de mouvements permettraient de communiquer de manière différente.

Les objets connectés vont s’ancrer de plus en plus dans notre quotidien. Avec l’arrivée de cette technologie, ces objets pourraient être d’une grande aide mais ils pourraient aussi nous rendre dépendants. Il faudra donc veiller à ce que cette technologie ne soit pas intrusive sans pour autant la renier.

Page 28: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 24 | 51

2. Risques physiques

Le danger physique lié aux objets connectés est celui des ondes. D’après plusieurs articles, le danger n’est pas avéré mais il vaut mieux en limiter l’exposition.

D’après des recherches réalisées par des experts de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), il n’y a pas d’effet sanitaire avéré chez l'homme. Cependant elle constate certains effets biologiques chez l’homme et l’animal comme ceux énumérés ci-dessous :

- Cassure de l’ADN.

- Stress oxydatif susceptible d’altérer les cellules.

- Impact sur l’activité électrique cérébrale durant le sommeil (étude toujours en cours).

- Augmentation du risque de tumeur cérébrale pour les utilisateurs intensifs.

Le second problème soulevé par l’ANSES est que l’exposition va augmenter avec l’arrivée de la quatrième génération de portables et des objets connectés qui vont sans cesse se multiplier. En conséquence, l’agence exprime le besoin de mieux étudier et mesurer les expositions.

Bien qu’ils n’aient pas trouvé de preuves irréfutables d’effets sanitaires néfastes, ils ont découvert des signes anormaux les rendant incapables de conclure que les ondes sont inoffensives. L’ANSES préconise d’être prudent en particulier avec les enfants et souhaite l’augmentation des antennes relais pour réduire leur puissance émettrice. Ces recommandations pourraient évoluer dans l’avenir avec les travaux en cours sur les personnes souffrant d’électro-hypersensibilité et ceux réalisés sur les enfants.

L’électro-hypersensibilité est reconnue depuis peu comme un handicap, en Angleterre cette pathologie est reconnue comme une maladie, mais le lien avec les champs électromagnétiques ne l’est pas encore. Cet handicap est dû à différentes ondes comme les ondes mobiles (wifi, Bluetooth, téléphone portable…), micro-ondes (hyper fréquence) et très basse fréquence.

Les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre : on peut observer des vertiges, maux de tête, brûlure, douleur musculaire, irritabilité, trouble de la concentration, etc.

En fin de compte, l’incertitude sur la nocivité des ondes demeure. Néanmoins, faute d’éléments tangibles, il serait sage d’appliquer des principes de précaution tels que la réduction du temps d’exposition.

Page 29: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 25 | 51

3. Bienfaits sur le bien-être et la santé

La santé est un domaine favorable au développement des nouvelles technologies. C’est pourquoi dans un future proche les objets communicants, permettront d’entrer dans l’ère de la santé connectée. Même s’il existe déjà des applications dans ce domaine, cela pourrait s’étendre jusqu’à des usages biomédicaux.

Des fabricants d’objets connectés comme Withings, en partenariat avec Orange, sont déjà présents dans ce domaine. Ils proposent différents appareils ciblant un large public allant du nourrisson aux personnes âgées, en passant par les sportifs.

Pour le nourrisson, il existe des dispositifs de surveillance type « Baby-Phone » avec une liaison sur smartphone. Les parents pourront alors surveiller leurs enfants à distance. On trouve également un pèse-enfant intelligent qui permet de suivre le poids de son enfant et de surveiller sa croissance.

Pour les sportifs, il y a de nombreux objets comme des bracelets qui suivent l’activité physique, ou encore un coach électronique qui programme notre entrainement.

Pour les personnes âgées, il existe des applications de surveillance de la tension artérielle, du poids, du sommeil, du mal de dos, etc. On peut citer, par exemple, le tensiomètre Withings sans-fil, la balance Withings abordée précédemment dans ce document ou encore le pilulier Imedipac.

Tensiomètre Withings Sans-fil :

Cet objet permet de mesurer la pression artérielle avec votre smartphone grâce à ce brassard Bluetooth. Il permet également de consulter et de suivre l’évolution de sa tension sur son téléphone.

Le domaine du bien-être et du médical est un secteur porteur pour les objets connectés et les opérateurs. En effet ils s’intègrent à toutes ces problématiques et permettent de simplifier la vie quotidienne des consommateurs. Ce pourrait donc être un argument de vente pour les opérateurs, pour profiter de cet univers très prisé. On pourrait imaginer un objet connecté qui permettrait de suivre son taux de cholestérol et de communiquer les résultats régulièrement au médecin qui pourrait nous alerter en cas de problème.

Ces objets connectés pourraient s’intégrer jusqu’à la chirurgie. En effet des chercheurs de l’école polytechnique de Lausanne ont développé un système d’implant qui permettrait de détecter de nombreuses maladies. Il s’agit d’un appareil microscopique permettant d’identifier jusqu’à cinq types de protéines différentes dans le sang. Il transmettra les résultats au smartphone du patient mais également au médecin. Cette technique permettra donc un meilleur suivi du patient.

Figure 11 : Tensiomètre Withings Bluetooth, environ 130€

Page 30: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 26 | 51

Le principe de cet appareil est expliqué dans l’image suivante :

Les opérateurs pourraient orienter leur stratégie vers le BtoBtoC en profitant de la forte demande dans le domaine du bien-être et de la santé. Ils pourraient créer des partenariats avec les fournisseurs d’objets connectés et inclure ces objets dans leurs offres ; ils viseraient alors le grand public. Cependant une autre stratégie serait d’utiliser un marketing BtoB en proposant leurs services à des laboratoires ou à des hôpitaux dans le cadre de la médecine. L’opérateur apporterait ses connaissances dans le domaine des communications, et le monde médical l’appliquera et l’exploitera.

Figure 12 : Un mini-laboratoire d'analyse sous la peau

Page 31: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 27 | 51

B. Sécurité et confidentialité

1. Sécurité des données

Le nombre croissant d’appareils connectés à l’échelle mondiale implique de nouveaux défis pour les agences de lutte contre le piratage informatique. En effet les appareils potentiellement «piratables» sont plus nombreux et touchent à des domaines bien plus variés qu’autrefois. C’est la raison pour laquelle le hacking ne se limite plus aux cybers crimes « traditionnels » que sont les mails piégés, ou l’usurpation d’identité via le hameçonnage (phishing) ou encore le vol de données confidentielles grâce à des pseudo-sites de paiement en ligne.

Premièrement les actes de piratage « traditionnels » pourraient augmenter avec l’arrivée massive de certains objets connectés, car l’utilisation de ces appareils multiplie le nombre de failles exploitables par des personnes mal intentionnées. On peut citer le cas des smartphones qui du fait de leur sophistication grandissante sont devenus de véritables passerelles d’informations à caractère sensible (lors de l’achat d’articles sur le net via son mobile par exemple). Aussi on constate l’émergence de nouveaux logiciels malveillants qui s’introduisent dans le système d’exploitation des smartphones afin de subtiliser les données confidentielles, ce qui est comparable au vol de données « traditionnel » mentionné auparavant. Ainsi certains objets connectés sont piratés pour perpétrer les mêmes crimes qui étaient commis via les PC.

De plus, ces mobiles seraient plus vulnérables que les ordinateurs : selon la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) la technologie d’échange d’information à distance d’un smartphone NFC (Near Fiel Communication) comporterait des failles importantes, puisque les données seraient lisibles jusqu’à 15 mètres par un pirate averti.

Deuxièmement, les objets connectés ne traitent pas uniquement les données numériques, ils peuvent intervenir dans d’autres domaines et avoir un impact physique direct. Il va de soi que la sécurité de ces appareils est primordiale.

C’est ainsi qu’un ancien employé d’une concession au Texas a immobilisé une centaine de voitures en utilisant le dispositif d’arrêt à distance dont elles sont équipées, dans le seul but de se venger de son licenciement. Ce fait divers met en évidence les risques éventuels sous-jacents au piratage de tels appareils.

Figure 13 : Piratage, le problème non résolu de l'internet

Page 32: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 28 | 51

Lors du congrès Breakpoint 2012, un expert en sécurité informatique chez IO Active, Barnaby Jack, a montré qu’il était possible de pirater un stimulateur cardiaque à distance. Il était placé à 10 mètres de l’appareil, et il lui a envoyé plusieurs décharges de 830 Volts à partir de son ordinateur portable. Cette expérience aurait été fatale si le stimulateur avait été porté par un être-humain. Cet expert a expliqué qu’il a réussi à se procurer des données confidentielles sur les porteurs de stimulateurs cardiaques et qu’il lui a suffi d’introduire un logiciel malveillant pour modifier le comportement de l’appareil médical.

A la lumière de ces deux faits divers, on cerne mieux les conséquences désastreuses que peuvent avoir le piratage d’objets connectés, surtout dans le domaine médical. La sécurisation de ce type de matériel est donc cruciale.

D’ailleurs certaines entreprises prennent les devants et mettent en place des dispositifs de sécurité. On peut citer le cas de la compagnie Orange qui assurait la communication de données entre des coureurs cyclistes équipés d’une puce, et leur médecin respectif, lors d’une course : la stratégie de la compagnie a été de rendre les données anonymes sauf pour les deux protagonistes.

D’autres entreprises spécialisées comme Bitdefender se positionnent déjà sur le créneau de la sécurisation des données qui transitent via les objets connectés, domaine qui sera porteur, vu le nombre grandissant d’appareils connectés.

En définitif, la sécurisation des données est d’autant plus cruciale que les données sont sensibles et des solutions sont d’ores et déjà proposées mais il est fort probable que d’autres solutions soient nécessaires à cause de la croissance exponentielle de l’internet des objets.

2. Sécurité domestique

L’internet des objets intervient aussi à la maison et les concepteurs ne sont pas en manque d’idées. Les domaines d’application sont très variés : de la fourchette intelligente « hapyfork » qui vibre lorsque son utilisateur mange trop ou trop vite, au thermostat « Netatmo » connecté à votre smartphone qui permet de commander votre appareil de chauffage afin de mieux réguler la température de votre foyer ; sans oublier le fameux gadget « Flower Power » qui consiste en un capteur multifonction que l’on place près de sa plante et qui alerte l’utilisateur sur son IPhone lorsque celle-ci manque d’engrais, de soleil ou d’eau.

On l’aura compris, les concepteurs redoublent d’ingéniosité et de créativité.

Figure 14 : Exemple d'une maison connectée

Page 33: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 29 | 51

Certaines inventions permettent même d’améliorer la sécurité domestique, prenons le cas de l’appareil « Nest Protect » qui détecte la fumée et mesure le niveau de monoxyde de carbone dans une pièce. Il faut se souvenir que le monoxyde de carbone est un gaz nocif pour la santé mais difficilement détectable par l’homme car inodore. D’ailleurs plusieurs accidents tragiques d’intoxications par ce gaz ont déjà eu lieu à cause d’appareils de chauffage défectueux. On comprend ainsi le bénéfice qu’apporte cet appareil connecté en mesurant le taux de monoxyde de carbone dans une pièce quelconque.

Néanmoins de nouveaux dangers pour la sécurité domestique pourraient voir le jour.

Focalisons-nous sur le compteur intelligent « Linky » : c’est un compteur qui enregistre votre consommation d’électricité et transmet ces données à votre smartphone ainsi qu’à une centrale de supervision qui est en relation avec les fournisseurs d’électricité. Cet appareil vous permet de connaitre votre consommation d’électricité en temps réel, il permet aussi de faciliter les diagnostics lors de pannes car vos données sont traitées à distance par les services compétents. Une des craintes formulées par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) est celle du profilage. En effet les services compétents possèderont de nombreuses informations sur vos habitudes de consommation. Ceci n’est pas un mal en soi car des formules personnalisées pourront vous être proposées. Le problème, c’est le risque que ce type d’informations soit intercepté par des tierces personnes qui auraient accès à vos courbes de charge et pourraient ainsi savoir si vous vous trouvez chez vous, ce qui est bien plus préoccupant pour la sécurité de votre demeure. En fait la crainte c’est qu’à force de générer des informations, le client ne soit plus maître de toutes ces données pour le moins confidentielles. C’est d’ailleurs l’avis de Benoît Watrigant, un des responsables du fabricant de matériel électrique Legrand qui affirme : «Le particulier doit garder le contrôle et être maître de ces informations »

Afin de faire face à cette problématique de confidentialité, la CNIL a dû repenser sa stratégie, elle applique désormais la politique du « privacy by design » (vie privée dès la conception). Cette politique consiste à travailler avec les industriels dès la conception des appareils communicants, afin d’y intégrer des dispositifs de sécurité vis-à-vis des informations sensibles qui y seront traitées.

La directrice des Études et de l’Innovation à la CNIL, Sophie Vulliet-Tavernier, va même jusqu’à parler du « droit de pouvoir se déconnecter (chez soi) et échapper à cette géolocalisation permanente de l’individu»

En clair, le « home » apporte de nouvelles possibilités de gestion et de surveillance de son propre domicile, et ce sont justement ces nouvelles possibilités qui doivent être exploitées en respectant les contraintes de confidentialité et de sécurité.

3. Dépendance à un opérateur

A y regarder de plus près, on remarque que la plupart de ces appareils sophistiqués communiquent avec les smartphones, il va de soi que les opérateurs téléphoniques joueront un rôle de plus en plus important afin d’assurer une communication efficace des données. On pourrait alors se demander s’il n’y aurait pas un risque de dépendance à un opérateur.

D’après une étude réalisée par le cabinet Mingle Trend en février 2013, 22% des français reconnaissent être incapables de se passer de leur téléphone portable pendant plus d’une journée.

Page 34: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 30 | 51

Donc il y a bien une forme de dépendance, mais une dépendance au téléphone et non à l’opérateur. D’ailleurs, en ce qui concerne les opérateurs téléphoniques, le client a un large choix en France car il y a une forte concurrence entre ces différents opérateurs, qui possèdent chacun leur argument phare: du « low cost », à la qualité de la couverture réseau du territoire, en passant par la fluidité du réseau.

Mais anticipons un peu.

Le 13 Décembre 2013, le PDG de SFR inaugure le nouveau siège de la société à Saint Denis, Ile de France. Ce campus est l’un des plus High Tech d’Europe car de nombreuses actions sont réalisées à l’aide du smartphone. Il sert à ouvrir les portes, permet de commander l’imprimante, aide à piloter le rétroprojecteur et l’éclairage. On peut même l’utiliser comme thermostat. Ceci est rendu possible grâce aux technologies telles que le NFC (Near Fiel Communication : technologie de télécommunication par radio à très courte distance), les applications mobiles, ou encore les flashcodes. Si ce dispositif se montre réellement efficace, il est probable que ce genre d’appareil soit installé chez le particulier à l’avenir. Ainsi le foyer serait entièrement commandé par téléphone, et s’il s’avérait que pour une raison quelconque l’opérateur du client résiliait la ligne, le client n’aurait plus accès à sa demeure. On comprend ainsi que les technologies utilisées en entreprises ne peuvent pas l’être directement chez le particulier : il faudra donc définir de nouvelles formules pour que le client conserve une marge de manœuvre en cas de litige avec son opérateur.

Page 35: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 31 | 51

C. Facteurs environnementaux et économiques

1. Maîtrise des énergies

Certains appareils connectés améliorent notre rapport avec l’énergie. Il suffit de prendre quelques exemples pour s’en rendre compte. Si l’on s’attarde sur le cas du thermostat intelligent « Netatmo », on constate qu’il peut aider à réduire la consommation d’énergie électrique. En effet il suffit de programmer un téléphone mobile pour qu’un appareil de chauffage s’adapte aux habitudes de l’utilisateur, ce qui permet d’éviter de chauffer inutilement certaines pièces d’une maison. Ce thermostat intelligent est utile aussi lorsqu’on a oublié d’éteindre le chauffage, il suffit alors de le faire à distance, depuis son lieu de travail par exemple.

Mais il existe des dispositifs encore bien plus efficaces. Le compteur « LInky » mentionné auparavant n’est qu’un élément d’un bien plus vaste projet mené par ERDF (Electricité Réseau distribution de France) : le « smartgrid » ou « réseau intelligent ». Le principe de ce projet est d’équiper les foyers français du compteur « Linky » qui transmettra les informations de consommation à des centres de traitement dans le but d’équilibrer la production et la consommation d’électricité.

Il faut savoir qu’à certains moments de la journée il y a des surtensions (production d’électricité trop forte par rapport à la consommation) et à d’autres moments des sous-tensions (phénomène inverse des surtensions). Il ne faut pas oublier que le nombre de véhicules électriques sur le territoire pour la prochaine décennie est estimé à 200 millions. Or un particulier peut recharger son véhicule à n’importe quel moment de la journée, ce qui rendra les pics de consommation encore plus aléatoires. C’est là qu’intervient le compteur « Linky » qui transmettra les données de consommation électrique aux centres de traitements en temps réel et ces derniers pourront alors réguler la consommation en éteignant ou en activant temporairement certains appareils électriques, ils pourront aussi alerter le particulier par SMS lorsque sa consommation sera trop élevée.

On constate alors que l’internet des objets peut apporter des solutions novatrices et efficaces en matière de gestion de l’énergie, solutions qui répondent déjà à des problématiques futures

Figure 15 : Thermostat intelligent Netatmo

Page 36: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 32 | 51

telles que l’optimisation du réseau d’électricité pour faire face à l’augmentation du nombre de véhicules électriques.

2. Recyclage et consommation électrique

Tout objet qui se connecte à Internet possède une adresse, c’est ce que l’on nomme l’IP (Internet Protocol). Le passage de l’IPv4 à l’IPv6 (Internet protocol version 4 et 6) a permis de passer de 4,2 milliards d’adresses indexables à 340 sextillions, soit l’équivalent de 667 millions de milliards d’adresses par mm² de surface terrestre. Autant dire que le nombre d’adresses indexables n’est plus un souci. Les progrès techniques que sont : la miniaturisation grandissante des composants électroniques, l’augmentation de la puissance de calcul des réseaux informatiques, et le passage à l’IPv6, ont rendu possible le développement fulgurant de l’Internet des objets. C’est ainsi que la compagnie américaine Cisco, spécialisée dans les réseaux, estime qu’il y aura 50 milliards d’objets connectés à Internet d’ici 2020.

Une question se pose alors : quel sera l’impact écologique de l’arrivée massive de ces appareils ?

L’arrivée de tous ces appareils aura un impact matériel (les déchets) et énergétique (consommation électrique). Commençons par analyser la situation actuelle en matière de gestion des DEEE (Déchets d’Equipement Electrique et Electronique).

Chaque année, 20 à 50 millions de tonnes de DEEE sont produits dans le monde. Et cette production progresse de 3% chaque année. La gestion de ces déchets comporte de fortes lacunes. Nous en voulons pour preuve cette statistique étonnante : chaque année aux Etats-Unis, 2.4 millions de tonnes de DEEE sont incinérés ou enfouis sur le sol américain. C’est une réelle atteinte à l’environnement car ces déchets comportent notamment des matériaux toxiques tels que le plomb ou le mercure. Un autre élément préoccupant, c’est que les trois quarts des DEEE collectés pour être recyclés sont en réalité exportés vers des pays tels que l’Afrique ou la Chine où ils sont recyclés dans des conditions parfois dramatiques pour la santé humaine et l’environnement.

Figure 16 : Femmes sélectionnant des fils déchirés hors des ordinateurs. La principale maladie est le cancer qui est produit par les hydrocarbures et les dioxines polycycliques résultant des fils brûlés réalisés à partir de PVC... Guiyu, Chine.

Page 37: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 33 | 51

Mais des solutions existent, notamment, la mise en place d’un système efficace de collecte et de recyclage des DEEE à l’échelle nationale. C’est le cas en Belgique où 15 kg de DEEE sont collectés par habitant chaque année. L’une des solutions les plus prometteuses est l’écoconception. Cette technique consiste à utiliser moins de produits polluants lors de la conception des appareils, ce qui facilite leur recyclage et réduit la quantité de résidus nocifs et inutilisables.

Finalement, on constate que la gestion des DEEE n’est pas encore au point, et la situation pourrait s’aggraver avec l’arrivée de ces milliards d’objets connectés. Il convient donc d’améliorer au plus vite les réseaux de recyclage. Une autre solution envisageable serait d’intégrer l’écoconception dans le cahier des charges des concepteurs, ce qui serait une avancée non négligeable pour l’écologie. Cependant, l’écoconception doit être adoptée globalement parce qu’elle est en général plus coûteuse et porte atteinte à la compétitivité des entreprises qui l’appliquent.

Un autre sujet sensible concernant l’impact écologique de l’Internet des objets, est sa consommation électrique.

La croissance exponentielle du nombre d’appareils communicants implique une augmentation considérable du flux de données transitant par Internet. Or toutes ces données sont gérées dans des centres de traitements connus sous le nom de « Data centers ». Ces centres abritent de nombreux appareils de gestion informatique tels que les serveurs, ou les équipements réseaux. Ces centres de données sont très énergivores : les data centers de Facebook ou Google ont une consommation électrique comparable à celle de grandes villes comme Bordeaux ou Strasbourg.

A Paris, l’Américain Equinix a installé un data center de 25 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 3 terrains de football. A pleine charge sa consommation électrique correspond à celle d’une ville de 75 000 habitants. Ces centres sont aussi énergivores à cause de la consommation des nombreux appareils électriques qui les composent. Il faut aussi alimenter le gigantesque système de climatisation mis en place pour refroidir ces appareils. Ainsi, ce type de centres consomme 9% de l’électricité en France, et cette consommation augmente de 10% chaque année. Cependant des data centers plus respectueux de l’environnement voient le jour. Ces

Figure 17 : Data-Center FaceBook

Page 38: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 34 | 51

centres nouvelle génération utilisent, en hiver, l’air froid extérieur pour remplacer leur système de climatisation. D’autres centres utilisent de manière intelligente l’importante chaleur générée par tout l’équipement informatique. C’est le cas par exemple en Suisse où IBM chauffe la piscine d'Uitikon.

On constate que des efforts sont réalisés afin de réduire l’impact des énormes centres de données sur l’environnement. Cependant la consommation d’électricité de ces centres ne cesse de croître, et la croissance exponentielle l’IdO n’inversera pas la tendance.

Cependant l’Ido a aussi impact positif sur l’environnement car il permet de réduire les émissions de Co2 en minimisant les déplacements. C’est le cas pour le compteur Linky qui évite au technicien de se déplacer pour des pannes anodines puisqu’il a accès aux données du client. Il pourrait éviter les surproductions d’énergie électrique notamment grâce aux smartgrids, à condition que ce dispositif voie le jour.

Finalement il y a de nombreux moyens pour améliorer le bilan écologique de l’Ido. Le défi est non seulement d’améliorer les infrastructures existantes, mais aussi d’intégrer des stratégies plus respectueuses de l’environnement dès la création des nouvelles infrastructures de l’Internet des objets.

3. Coût des objets connectés

Les objets connectés se positionnent sur une plage de prix relativement large.

On a par exemple le porte-clés « HTC fetch » que nous avons abordé dans les exemples d’objets connectés. Prix largement abordable : 29€.

D’autres appareils connectés comme la célèbre smartwatch de Samsung vous permettent de lire des SMS ou encore de prendre des photos. Le prix est déjà bien plus élevé : 300€.

Enfin on trouve des appareils de professionnels ultra sophistiqués tels que le « GoPro HERO3». C’est une caméra utilisée pour filmer les exploits sportifs : elle a une résolution de 4K (4 fois la résolution HD traditionnelle) et elle permet de filmer 120 images par seconde. Son avantage est qu’elle peut être connectée par Wifi, ainsi elle offre une plus grande liberté pour filmer : elle peut être placée sur le toit d’un hélicoptère ou sur un drone. Comme on pourrait s’en douter, le prix est élevé : 455€.

Figure 18 : Smart Watch de Samsung

Page 39: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 35 | 51

Ces exemples nous prouvent combien les prix peuvent varier. Cependant, certains objets pourraient se démarquer du lot. En devenant des produits de consommation de masse, le prix élevé ne constituerait plus une barrière insurmontable même pour des budgets bas, parce qu’il y aura un effet de conformisme. Si par exemple la smartwatch de Samsung venait à être vendue chez la plupart des jeunes, alors d’autres jeunes n’ayant pas forcément les moyens pourraient tenter de se l’offrir, quitte à réduire les dépenses sur d’autres domaines où à s’endetter.

D’autres objets pourraient aussi se démarquer du lot en devenant incontournables de par leurs qualités et les nouvelles possibilités qu’ils apportent. Ils pourraient aussi cibler une clientèle aisée, le prix ne serait alors qu’une contrainte minime. On peut prendre l’exemple de la caméra « GoPro HERO3» qui présente de formidables possibilités et qui est destinée aux professionnels.

Finalement, il y a des objets connectés pour tous les budgets. Et même les objets connectés d’un prix élevé peuvent se vendre dans de grandes proportions à conditions de se baser sur des stratégies de ventes efficaces (public visé, effet de mode …). Les opérateurs devront donc respecter cette stratégie afin d’être les plus attractifs possibles.

Figure 19 : Caméra GoPro Hero 3

Page 40: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 36 | 51

CONCLUSION

A travers ce document, nous nous sommes intéressés aux principaux acteurs : les consommateurs et les opérateurs. Nous avons également étudié les différentes controverses autour de ce sujet, qui sont mises en avant par les craintes des consommateurs.

Les consommateurs

La définition d'un objet connecté peut être différente en fonction du domaine socioprofessionnel mais aussi par rapport aux expériences de chacun. En effet, lors de notre sondage, nous avons pu constater que les définitions étaient très diversifiées mais que la majorité était centrée sur la capacité de l'objet à se connecter à internet. Mais cela reste une définition assez fermée, qui réduit de manière considérable les nombreuses applications de cette technologie.

En vue du décalage entre la définition du consommateur et celle du milieu technique, il sera important pour l'opérateur, avant tout, d'utiliser une communication efficace. Afin d'éclaircir et de donner une image dans l'esprit, de ce qu'il entend réellement par objet connecté.

Cependant, comme pour tout type de produit, il est important de connaître le besoin du consommateur pour créer le désir d'acheter chez le consommateur. Dans notre cas, il s'agit plutôt de l'anticiper car pour le moment le besoin n'est pas réellement définie. Mais les objets communicants risquent, dans un futur proche, de devenir indispensables à notre vie quotidienne.

Les grands opérateurs

Les grands opérateurs peuvent utiliser différentes stratégies commerciales :

Le B to B, l'opérateur offrira ses services à une entreprise cliente.

Le B to C, l'opérateur vendra directement au client.

Le B to B to C, l'opérateur traitera avec une entreprise qui sera en contact avec des consommateurs.

Selon la stratégie qui sera choisie, la manière de tirer profit des objets connectés ne sera pas la même d'un point de vue technique et marketing. Il faudra donc que les opérateurs sachent s'adapter en fonction de la stratégie et du type de client qu'ils visent.

Actuellement les opérateurs sont déjà présents sur ces trois stratégies. Avec, par exemple, des partenariats avec d'autres entreprises : clientes ou fournisseuses. Il y a également un positionnement de vente direct aux clients avec par exemple MyPlug d'Orange ou SFR HomeScope de SFR. Mais d'autres stratégies sont mises en œuvres comme la normalisation des objets connectés pour permettre l'ouverture à l'international.

Page 41: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 37 | 51

On peut donc voir que les opérateurs sont déjà sur le marché des objets connectés, mais ils sont actuellement en phase de préparation et de test. Afin de trouver la meilleure position à adopter au moment où ces objets seront omniprésents dans nos vies. Une des étapes importantes de cette préparation est, dans notre cas, un marketing d'anticipation. C'est pourquoi, la communication sera indispensable, elle devra donner envie au consommateur d'acheter. Mais aussi de le rassurer car cette technologie, en plus des nombreux avantages qu'elle propose, soulève de nombreuses craintes.

Les objets connectés entre promesse et réalité

Même si les objets connectés présentent de nombreux avantages, ils montrent aussi de nombreux inconvénients. Effectivement, dès nos premières séances de travail ainsi que lors du sondage, de nombreuses limites voire des dangers ont pu être notés.

La principale crainte était la sécurité des données. C'est-à-dire, l'utilisation des informations personnelles et l'intrusion dans notre vie privée, contre notre gré. C'est une question qui est soulevée chaque jour avec les réseaux sociaux ou les problèmes d'espionnage entre pays. Il y a donc des démarches à faire dans ce sens. En effet, les consommateurs n’achèteront jamais un appareil qui pourrait nuire à leur sécurité. Il faudra donc les rassurer et leur montrer qu'il y a très peu voire aucun risque, que les données soient utilisées à d'autres fins que celles initialement prévues.

D'autres limites peuvent être citées. Comme les effets sur la santé avec l'augmentation des ondes dans notre quotidien ou le problème de recyclage des déchets. Mais également la consommation des objets en eux-mêmes et de tout ce qui est mis en place pour assurer leur communication.

Il ne faut cependant pas voir seulement les côtés négatifs car il y a de nombreux avantages. Les objets connectés permettront de nous faciliter la vie et de rendre des choses possibles. On peut voir comme exemple la gestion des énergies, mais également la protection du domicile ou de ses proches. Les applications de ces objets n'ont comme limites que l'imagination de l'homme, si l'aspect technique peut suivre bien entendu. C'est au marketing de faire que ces avantages soient mis en avant, et que les craintes des consommateurs sur les limites et les dangers soient dissipées pour ne pas freiner l'achat.

Nous allons maintenant conclure de façon plus personnelle sur ce sujet. Nous avons essayé de rester objectifs au cours de la rédaction de ce document. Nous pensons que personne ne pourra être étranger à l'internet des objets, c'est même décrit comme une révolution du web. Il est donc important que la phase préparatoire, où nous sommes actuellement, soit bien menée. Pour que l'arrivée massive des objets connectés, dans notre quotidien, ne soit pas vue comme une obligation ou une intrusion ; mais plutôt comme une chance de se simplifier la vie et de réaliser des choses qui nous étaient impossibles auparavant.

Page 42: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 38 | 51

ANNEXES

Annexe N° 1 : Sondage

Page 43: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 39 | 51

Page 44: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 40 | 51

Annexe N° 2 : Résultats du sondage

155 personnes ont répondu à notre sondage. Se trouve ci-dessous un résumé des réponses.

2%

81%

4%

12%

1%Quel âge avez-vous?

Moins de 18 ans

18 - 25 ans

25 - 40 ans

40 - 60 ans

Plus de 60 ans

82%

6%

3%8%

1%

Quelle est votre catégorie socio-professionnelle?

Collégien

Etudiant

Salarié

Cadre

Chef d'entreprise

Fonction publique

Autre

Page 45: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 41 | 51

47%

1%

50%

2%

Quel objet connecté utilisez-vous le plus souvent?

Smart-Phone, Mobile

Tablette

Ordinateur

Autre

79%

21%

Les offres actuelles vous conviennent-elles?

Oui

Non

82%

18%

Trouvez-vous les objets connectés utiles?

Oui

Non

Page 46: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 42 | 51

49%

28%

0%

6%

17%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

LE PRIX DE L'ABONNEMENT

LA QUALITÉ DU SERVICE (COUVERTURE RÉSEAU ...)

LES OPTIONS PROPOSÉES

LA RÉPUTATION DE L'OPÉRATEUR

AUTRE

Quels sont vos critères de choix avant de souscrire une offre chez un opérateur ?

17%

28%

25%

8%

7%

12%

4%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

IMPACT DES ONDES SUR LA SANTÉ

ATTEINTE DE LA VIE PRIVÉE

PIRATAGE DES DONNÉES

GESTION DE TOUS LES OBJETS CONNECTÉS PAR UN UNIQUE OPÉRATEUR

AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE

PRIX DE VENTE DES OBJETS CONNECTÉS

AUTRE

Quels sont pour vous les principaux dangers (limites), des objets connectés ?

Page 47: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 43 | 51

Annexe N° 3 : Interview de Jocelyn Barranco Ingénieur à Orange Labs

Quel est votre rôle au sein d’Orange Labs?

Je suis Architecte fonctionnel M2M (Machine to Machine) à Orange Labs Produit et Services. Je

contribue à définir l’architecture des plateformes de service pour les communications M2M. Ainsi

j’exerce également dans le domaine de l’internet des objets.

Pouvez-vous nous donner votre définition d’un objet connecté ?

Je préfère dire « objets communicants », pour comprendre l’internet des objets il faut revenir au début

du M2M. Au départ il y avait le M2M surtout pour des processus industriels avec une commande à

distance des machines. Ensuite il y a eu le « fleet management », c’est la surveillance des flottes de

véhicules pour les industriels ou les loueurs de véhicules par exemple. Et maintenant il y a l’arrivée de

l’internet des objets avec des objets personnels qui communiquent en dehors d’un processus

industriel.

Quel sera pour vous l’objet communicant le plus utile ?

Pour moi, l’objet communicant « de demain » on ne le connaît pas encore. En effet récemment le

détecteur de radar a connu un grand succès auprès des consommateurs et nous ne pouvions pas le

prévoir il y a quelques années. Il est difficile de comprendre le besoin de consommateur dans le

domaine des objets connectés puisque les objets communicants qui auront le plus de succès n’existent

peut-être pas encore. Notre travail est donc d’anticiper les attentes et de préparer l’infrastructure pour

que les objets puissent communiquer. On peut alors parler de marketing d’anticipation.

Concernant ce marketing d’anticipation, Orange a t’elle déjà par le passé anticipé un marché ?

Oui, quand le téléphone mobile est arrivé sur le marché, bien des gens n’en éprouvaient pas le besoin

ils pensaient que c’était un nouveau gadget. Alors que maintenant il est indispensable pour la grande

majorité des personnes, c’est un exemple de marketing d’anticipation.

Quel est le point de vue d’Orange sur les objets communicants ?

Tout d’abord il faut comprendre que d’une manière générale il existe différentes stratégies

commerciales, le B2B, le B2C et le B2B2C.

Le premier, le B2B, Buisness to Buisness, ce sont les offres qui sont destinées exclusivement aux

entreprises qui sont clientes d’0range. Par exemple l’installation de la fibre optique dans l’entreprise

et ses filiales mais aussi dans le domaine M2M la fourniture d’abonnements mobiles pour relier les

machines à un site central de supervision et de commande. Comme exemple d’Entreprises clientes

d’Orange en B2B dans le M2M je peux citer : Médria Technologies dans le domaine de l’agriculture et

DEF dans le domaine du transport.

Page 48: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 44 | 51

Le second, le B2C, Buisness to Consumer, c’est Orange qui vend directement des objets connectés au

grand public. Pour noël, sur le site d’orange il y a une quarantaine d’objets connectés qui sont vendus.

Cela nous permet de faire connaître les objets connectés mais également de montrer qu’Orange est

présente sur ce marché. Comme exemple précis je peux vous citer MyPlug, une « multiprise »

télécommandable par SMS, et qui permet aussi de savoir si les enfants sont rentrés à la maison

directement de votre lieu de travail car MyPlug peut envoyer un SMS dès qu’un porte clé spécial entre

ou sort de son champ de détection.

Le dernier, le B2B2C, Buisness to Buisness to Consumer, correspond à fournir des services à des

entreprises qui vendent au grand public (Fournisseurs d’objets connectés /constructeurs

d’Automobile …). En B2B2C je peux citer les distributeurs de café Nespresso et les voitures Renault.

Orange s’oriente donc plus vers les particuliers que vers les entreprises ?

Non, le marché grand public est certes plus conséquent mais Orange ne néglige pas le marché

entreprise et dispose d’un parc important de clients fidèles. Une entreprise aura des besoins de

services de télécommunications beaucoup plus diversifiés et sécurisés qu’un particulier. Les solutions

à mettre en œuvre nécessitent quelques fois du sur-mesure avec une forte valeur ajoutée.

Concernant le B to C, est-ce que orange souhaite vendre des offres comme Internet-Téléphone-Tv et

des objets connectés ?

Orange vendra directement quelques objets connectés. Ceux vendus pour noël sont là pour faire

connaître le marché et faire connaitre nos partenariats. Nous avons une partie de notre stratégie des

objets connectés qui concernera notre offre sur le « home » avec des objets qui seront vendus par

Orange mais par des partenaires. Au travers de ces objets connectés Orange a la volonté de se

positionner sur le service.

Quel sont les services spécifiques du M2M et des objets connectés ?

Contrairement aux offres Grand Public ou la SIM est activée ou suspendue, pour les offres M2M nous

offrons au client une plus grande liberté de gérer lui-même le cycle de vie de la SIM. Le client dispose

de plusieurs étapes :

• Le client peut dans un premier temps optimiser la mise en service de ses cartes SIM en ayant

la possibilité tester préalablement ses machines sans être facturé de l’abonnement pendant

180 jours, tant qu’il n’y a pas de consommations.

• Ensuite à tous moment le client peut lui-même suspendre et réactiver ses cartes SIM si

besoin.

• Enfin le client dispose d’une interface pour établir des diagnostics de communication de ses

machines

Page 49: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 45 | 51

Avez-vous des offres prédéfinies avec plusieurs étapes ou les adaptez-vous à chaque client?

Nous proposons les deux. Il existe un catalogue et les entreprises qui nous contactent ont le choix de

se référer à ce catalogue ou alors de lancer un appel d’offre en décrivant leurs besoins spécifiques et

nous leur proposons alors une solution adaptée à leurs besoins.

Concernant l’international, Orange propose-t-elle des offres en dehors de la France ?

Oui, Orange propose des offres M2M à l’international. Par ailleurs Orange fait partie d’un groupement

d’opérateurs, l’Alliance GMA (Global M2M Alliance) qui regroupe plusieurs opérateurs internationaux

comme Deutsche Telekom, Telia Sonera et Telecom Italia. Cette solution permet à nos clients

internationaux de bénéficier au sein de l’alliance d’une interopérabilité garantie et d’un support de

haut niveau dans chaque pays de l’alliance.

Une des limites aux objets connectés concerne la sécurité des données et la protection de la vie

privée. Que pouvez-nous dire sur ce sujet ?

Orange se porte garant de la confidentialité des données. Pour vous donner un exemple, lors d’une

course clycliste, les coureurs portaient des puces permettant de suivre leur état de santé. Orange était

responsable des communications, et les données étaient anonymes sauf pour le coureur lui-même et

son médecin. Le 7 novembre dernier Stéphane Richard PDG d’orange a signé une charte pour la

protection des données personnelles. Pour vous donner un ordre d’idée, pour les services Orange de

géolocalisation, la gestion de la protection des données coûte plus cher que le fait de géolocaliser.

Un autre problème est la dépendance à un seul opérateur, imaginez que la connexion soit coupée.

Le client ne pourra plus téléphoner, aller sur internet, mais également utiliser tous les objets

connectés présents dans sa maison comme des lumières ou des volets par exemple.

Il faudra bien entendu prévoir un lien de secours en cas de panne du réseau principal et un support

rapide en cas de problème. Car nous avons bien conscience que maintenant une coupure d’internet

peut avoir des conséquences importantes, bien plus qu’il y a dix ans mais encore moins que demain !

Page 50: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 46 | 51

TABLE DES FIGURES

Figure 1 : Samsung Galaxy Gear, environ 300€ ....................................................................................... 5

Figure 2 : HTC Fetch, environ 30€ ........................................................................................................... 6

Figure 3 : Parrot Flower Power, environ 50€ .......................................................................................... 6

Figure 4 : Withings Smart Body Analyzer, environ 150€ ......................................................................... 6

Figure 5 : Pyramide des besoins de Maslow ........................................................................................... 7

Figure 6 : Les caractéristiques des trois types de marketing B to B ...................................................... 11

Figure 7 : Schéma caractéristique du marketing B to B to C ................................................................. 13

Figure 8 : SFR HomeScope de SFR ......................................................................................................... 16

Figure 9 : My Plug d'Orange .................................................................................................................. 16

Figure 10 : Schéma résumant le Marketing mix .................................................................................... 18

Figure 11 : Tensiomètre Withings Bluetooth, environ 130€ ................................................................. 25

Figure 12 : Un mini-laboratoire d'analyse sous la peau ........................................................................ 26

Figure 13 : Piratage, le problème non résolu de l'internet ................................................................... 27

Figure 14 : Exemple d'une maison connectée ....................................................................................... 28

Figure 15 : Thermostat intelligent Netatmo .......................................................................................... 31

Figure 16 : Femmes sélectionnant des fils déchirés hors des ordinateurs. La principale maladie est le

cancer qui est produit par les hydrocarbures et les dioxines polycycliques résultant des fils brûlés

réalisés à partir de PVC... Guiyu, Chine. ................................................................................................ 32

Figure 17 : Data-Center FaceBook ......................................................................................................... 33

Figure 18 : Smart Watch de Samsung ................................................................................................... 34

Figure 19 : Caméra GoPro Hero 3 .......................................................................................................... 35

Page 51: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 47 | 51

BIBLIOGRAPHIE

PARTIE I : LES CONSOMMATEURS ET LES OBJETS CONNECTÉS

BENGHOZI, Pierre-Jean, BUREAU, Sylvain et MASSIT-FOLLÉA, Françoise, 2009. Définir l’internet des objets [en ligne]. Éditions de la Maison des sciences de l’homme. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://books.openedition.org/editionsmsh/84

LENAM, 2010. Pyramide de Maslow = hiérarchisation des besoins [en ligne].

Disponible à l’adresse : http://www.innovation.public.lu/fr/ir-entreprise/techniques-gestion-innovation/outils

gestion-strategique/090205-Pyramide-de-Maslow-vers-fran.pdf

POTIER, Alain, 2005. Pyramide des besoins [en ligne].

Disponible à l’adresse : http://www.dumg-tours.fr/IMG/pdf/Maslow.pdf

Middleware, 2014. Wikipédia [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Middleware&oldid=98267588

Radio-identification, 2014. Wikipédia [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Radio-identification&oldid=99400667

RFID : Des puces aux usages multiples et aux impacts variés en termes de vie privée, 2013. cnil.fr [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/rfid-des-puces-aux-usages-multiples-et-aux-impacts-varies-en-termes-de-vie- privee/?tx_ttnews%5BbackPid%5D=91&cHash=27f04e65c9

03a20a217859908c9df9ea

Page 52: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 48 | 51

PARTIE II : LES OFFRES DES OPÉRATEURS TÉLÉPHONIQUES

MALAVAL, Philippe et BÉNAROYA, Christophe, 2010. Marketing B to B. Chapitre 1 - les spécificités du marketing B to B [en ligne]. Pearson Education. Marketing. ISBN 2744076481.

Disponible à l’adresse : http://www.pearson.fr/resources/titles/27440100604540/extras/7472_chap01.pdf

LÉVY, Julien et LENDREVIE, Jacques, 2013. Mercator [en ligne]. 10. Dunod. Livres en or.

Disponible à l’adresse : http://www.mercator-publicitor.fr/Lexique-du-marketing-livre-Mercator-Dunod-Editeur?lettre=^b

B to B (ou B2B) - Définition du glossaire marketing. e-marketing.fr [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/B-to-B-ou-B2B--6059.htm

BELLETON, Frédéric. CERES Développement Prospection - B to C. ceresdeveloppement.fr [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.ceresdeveloppement.fr/echanges/74-b-to-c.html

Business-to-business-to-customer / interentreprises orienté client, 2013. oqlf.gouv.qc.ca [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/internet/fiches/

8367127.html

Définition - Athlane Consult. athlane.net [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.athlane.net/b.html

Delta Dore lance avec PCV le Pack Com’Box, détecteur de fumée communicant, 2009. Agence PCV [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.pcv.fr/delta-dore-avec-pcv-pack-com-box/

Télérelevé des compteurs : Veolia Eau et Orange unissent leurs forces, 2011. revue-ein.com [en ligne]. [Consulté le 10 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.revue-ein.com/archives-actus/849/T%C3%A9l%C3%A9relev%C3%A9_des_

compteurs_:_Veolia_Eau_et_Orange_unissent_leurs_forces/?rech_globale=

m2ocity – Création. m2ocity.com [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.m2ocity.com/presentation/creation.html

m2ocity – Introduction. m2ocity.com [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.m2ocity.com/presentation/introduction.html

Machine To Machine (M2M) Définition, Services et Adressage, 2012. [En ligne].

Disponible à l’adresse : http://www.efort.com/r_tutoriels/M2M_EFORT.pdf

Withings Pulse. Orange le collectif [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://lecollectif.orange.fr/media/corner-objets-connectes/produit/withings-pulse/

Withings Smart Body Analyzer. Orange le collectif [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://lecollectif.orange.fr/media/corner-objets-connectes/produit/withings-smart-body-analyzer/

Page 53: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 49 | 51

Avec SFR HomeScope, restez à tout moment en contact avec votre foyer ! sfr.fr [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.sfr.fr/innovation/2009-12/sfr_homescope.jsp

BATTU, Daniel, 2013. Des normes pour les cartes SIM M2M enfouies. smart-webzine.com [en ligne]. 20 décembre 2013. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.smart-webzine.com/des-normes-pour-les-cartes-sim-m2m-enfouies-3293

Découvrez My Plug, la prise intelligente d’Orange ! my-plug.fr [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.my-plug.fr/fonctionnalites/description/

Quels sont les avantages des normes? Bsigroup.ca [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.bsigroup.ca/fr-ca/normes-et-publications/a-propos-normes

/avantages-normes/

VANHAUTE, Nico. Le protocole IPv6. CommentCaMarche [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.commentcamarche.net/contents/524-le-protocole-ipv6

BARBAUX, Aurélie, 2013. Les objets connectés sont-ils l’avenir de l’industrie française ? usinenouvelle.com [en ligne]. 4 janvier 2013. [Consulté le 11 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://www.usinenouvelle.com/article/les-objets-connectes-sont-ils-l-avenir-de-l-industrie-francaise.N188932 Définition Marketing mix : Le glossaire illustré du marketing, 2011. definitions-marketing.com [en ligne]. [Consulté le 8 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://www.definitions-marketing.com/Definition-Marketing-mix Les objets connectés by Orange, 2014. Les objets connectés by Orange [en ligne]. [Consulté le 11 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://lecollectif.orange.fr/media/corner-objets-connectes/ Chapitre 2 : La communication par la publicité [en ligne]. 10 janvier 2010. Disponible à l’adresse : http://techdeco54.free.fr/Partage/Cours/TC2a/Old/COMCOM.doc Objets connectés | SFR, 2014. groupe.sfr.fr [en ligne]. [Consulté le 11 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://groupe.sfr.fr/thematique/objets-connectes PITON, Isabelle, 2013. Cours complet de marketing - Piton. marketing.thus.ch [en ligne]. 3 décembre 2013. [Consulté le 8 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Piton-III RODRIGUEZ, Dominique, 2013. Le boom des objets connectés au salon du mobile de Barcelone. usinenouvelle.com [en ligne]. 28 février 2013. [Consulté le 11 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://www.usinenouvelle.com/article/le-boom-des-objets-connectes-au-salon-du-mobile-de-barcelone.N192470

Page 54: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 50 | 51

PARTIE III : LES OBJETS CONNECTÉS ENTRE PROMESSE ET RÉALITÉ

NINA, 2013. Assistant personnel vocal sophistiqué, Google Glass, et objets connectés : la société est-elle

prête ? FrAndroid [en ligne]. 12 décembre 2013. [Consulté le 11 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.frandroid.com/google/184042_assistant-personnel-vocal-sophistique-

google-glass-et-objets-connectes-la-societe-est-elle-prete

DE LA PORTE, Xavier, 2013. Les objets intelligents nous rendent-ils bêtes ? InternetActu [en ligne]. 3 août 2013.

[Consulté le 11 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://internetactu.blog.lemonde.fr/2013/03/08/les-objets-intelligents-nous-rendent-

ils-betes/

BENKIMOUN, Paul, 2013. Ondes : pas d’effets avérés sur la santé, mais mieux vaut limiter son exposition. Le

Monde.fr [en ligne]. 15 octobre 2013. [Consulté le 11 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/15/ondes-pas-d-effets-averes-sur-la-

sante-mais-des-dommages-biologiques-observes_3495721_3244.html

L’électrosensibilité : EHS et SICEM. robindestoits.org [en ligne]. [Consulté le 11 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.robindestoits.org/L-electrosensibilite-EHS-et-SICEM_r55.html

Les ondes électromagnétiques sont-elles dangereuses ? - Le Point, 2013. lepoint.fr [en ligne].

[Consulté le 11 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.lepoint.fr/sante/les-ondes-electromagnetiques-sont-elles-dangereuses-15-

10-2013-1744000_40.php

SanteConnectee.fr - La santé connectée et intelligente. SanteConnectee.fr [en ligne]. [Consulté le 6 février 2014]. Disponible à l’adresse : http://www.santeconnectee.fr/

GARDIER, Stéphany, 2013. Un minilaboratoire sous la peau. Sante.lefigaro.fr [en ligne]. 20 mars 2013. [Consulté le 6 février 2014]. Disponible à l’adresse : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/20/20087-minilaboratoire-sous-peau

Ces objets connectés qui rendent votre maison intelligente, 2014. Orange le collectif [en ligne].

[Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://lecollectif.orange.fr/media/corner-objets-connectes/usage/maison/

LAUBACHER, Paul, 2013. L’innovation made in France, star du salon high-tech de Las Vegas. nouvelobs.com

[en ligne]. 1 novembre 2013. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20130111.OBS5084/l-innovation-made-in-

france-star-du-salon-high-tech-de-las-vegas.html

SÉFRIN, Christophe, 2013a. Objet connecté: on a testé le Flower Power de Parrot. 20minutes.fr [en ligne]. 12

avril 2013. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.20minutes.fr/magazine/secoacher/donnees-objets/objet-connecte-on-a-

teste-le-flower-power-de-parrot-269619/

Page 55: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

P a g e 51 | 51

NUAGE1962, 2012. Espions? Les objets connectés à la maison défient la sécurité des données - Paperblog.

talent.paperblog.fr [en ligne]. 10 juillet 2012. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://talent.paperblog.fr/5832255/espions-les-objets-connectes-a-la-maison-defient-

la-securite-des-donnees/

ALEXANE HAUWEL, VIRGINIE BRINDEAU, BENOIT MELEIRO ET ROMAIN BIOULEZ, 2012. Les enjeux des objets

connectés. [En ligne]. 20 décembre 2012.

Disponible à l’adresse : http://www.webmaster-formation.fr/images/telechargements/newsletter_ 2012

_decembre.pdf

Objets connectés. Le danger du «profilage», 2012. letelegramme.fr [en ligne]. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/objets-connectes-le-

danger-du-profilage-04-10-2012-1859910.php

DUPONT, Benoit, 2012. L’environnement de la cybersécurité à l’horizon 2022. [En ligne]. 2012.

Disponible à l’adresse : http://www.cerium.ca/IMG/pdf/Dupont_2012_Cybersecurite_2022_note_14 .pdf

Direction Centrale du Renseignement Intérieur. police-nationale.interieur.gouv.fr [en ligne].

[Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Direction-Centrale-du-

Renseignement-Interieur

CŒUR À PRENDRE – Un hacker parvient à pirater un pacemaker, 2012. Le Monde.fr [en ligne]. [Consulté le 13 janvier 2014]. Disponible à l’adresse : http://www.lemonde.fr/iframe/jelec.html

SOLVEIG GODELUCK, 2013. Le smartphone, sésame du nouveau siège social de SFR, Actualités. lesechos.fr

[en ligne]. 13 décembre 2013. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/02031904 38813-le-

smartphone-sesame-du-nouveau-siege-social-de-sfr-637252.php

NOON, 2013. Se déconnecter ? Oui mais pas trop ! culturemobile.net [en ligne]. 4 mars 2013.

[Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.culturemobile.net/quotidien-intelligent/se-deconnecter-oui-mais-pas-trop

Linky, le compteur nouvelle génération. erdfdistribution.fr [en ligne]. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.erdfdistribution.fr/Linky/

FABRICE FLIPO, 2009. Ecologie de l’infrastructure numérique. [En ligne]. 2009.

Disponible à l’adresse : http://fabrice.flipo.free.fr/Publications/2009/Flipo%20GET%201-2%20 Ecologie%20de%

20l%27infrastructure%20num%E9rique.pdf

GABRIEL MARTY, 2011. Déchets électroniques : l’administration Obama dévoile sa stratégie pour « mener par

l’exemple ». bulletins-electroniques.com [en ligne]. 26 août 2011. [Consulté le 8 janvier 2014].

Disponible à l’adresse : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67513.htm

Page 56: Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer …objets.insa-rennes.fr/wp-content/uploads/2014/02/Comment_les... · Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer

Comment les objets connectés peuvent-ils s’intégrer aux offres des grands opérateurs ?

ABSTRACT: RESUME

ABSTRACT: How could connected objects be integrated in great telecom operators’ offers?

First of all we define a connected object as a device wirelessly connected to the Internet or a mobile

network.

It is noteworthy that the number of those devices on the market is increasing dramatically. According

to experts this number is to reach 50 billion in 2020.

As we are doing a training in Electronics, this subject drew our attention then we investigated to know

what the great companies’ strategies will be to sell those cutting-edge items.

However paper books on this new topic are not so numerous. That is why we had to search on several

websites, conduct an opinion poll and interview an expert.

We determined that the technology for those communicating objects is already available and that

mobile virtual network operators focus on two solutions.

Firstly, they want to anticipate their customers’ needs, for example by selling a central box on which

all those devices will connect.

Secondly, an efficient marketing plan is essential to create the needs.

Finally, connected objects are to develop and become more and more numerous. Yet companies are

currently in an anticipating stage.

KEYWORDS:

Connected object, Telecom operators, Mobile virtual network operators, Mobile network and

Wirelessly connected.

RESUME:

Comment les objets connectés peuvent-ils être intégrés aux offres des grands opérateurs ?

L'internet des objets est un sujet d'actualité et d'avenir. Certains experts prévoient l'arrivée massive

d'objets connectés dans notre vie, pour atteindre 50 milliards en 2020. Dans le but de répondre au

mieux à notre sujet, nous nous sommes principalement intéressés aux objets connectés qui utilisent

une connexion internet ou le réseau téléphonique.

Plusieurs acteurs entreront en compte dans notre monographie : les consommateurs, les opérateurs

(mobile ou internet), les fournisseurs d'objets communicants, etc…

Pour répondre au mieux à notre problématique, nous avons réalisé un sondage auprès du personnel

et des étudiants de l'INSA dans le but de mieux cerner leur vision de cette technologie et, par

conséquent, comprendre leurs attentes et leurs craintes. Puis nous avons interviewé un ingénieur

d'Orange spécialisé dans la technologie des objets connectés, afin d'avoir son point de vue sur

l'apparition des objets communicants dans notre quotidien et savoir comment l'un des principaux

opérateurs français souhaitait tirer profit de ce phénomène.

MOTS CLÉS:

Objets connectés - Internet des Objets - Opérateurs de télécommunications