Le toit du monde en biplace Claire Bernier et Bertrand « Zébulon » Roche ne sont pas vraiment des inconnus : Claire a remporté championnats d’Europe et de France et Coupe du monde; Zeb a découvert le parapente en 1984 (à 11 ans!) et est monté plusieurs fois sur des podiums nationaux et internationaux. Tous deux se sont lancés un défi peu commun : gravir et décoller en parapente biplace des sommets les plus hauts des divers continents : Kilimandjaro en Afrique (1999), Elbrouz en Europe (1999), Mac Kinley en Amérique du nord (1999), Aconcagua en Amérique du sud (1996 et 2001), Mont Vinson en Antarctique (2001), Pyramide de Carstenz en Océanie (prévu à l’automne 2002). Une aventure inédite qu’ils sont bien près de conclure. Ils ont réalisé récemment une des parties les plus risquées de cette épopée en décollant du toit du monde, 8848 m, l’Everest. Récit…La France préside l’Europe du vol libreL’assemblée générale des présidents de l’UEVL (Union européenne de vol libre) s’est tenue le 26 janvier dernier à Tegernsee, dans la province de Bavière, en Allemagne. Un réel succès dû en partie à l’accueil chaleureux de la fédération allemande, la DHV. Huit pays étaient invités : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Italie, France, Portugal et Suisse) ainsi que MM Peter Eriksen, président de l’EGU (Union européenne des planeurs) et Olivier Burghelle, président de la Commission internationale de vol libre de la Fédération aéronautique internationale (CIVL-FAI).L’ordre du jour a été évoqué et débattu avec des résultats très positifs et des engagements à réaliser :– politique des reconnaissances des brevets de moniteurs et biplaceurs;– harmonisation des niveaux d’enseignement;harmonisation des tests et reconnaissance mutuelle des laboratoires.Après un exposé de M Eriksen, il a été décidé de se rapprocher de l’EGU pour défendre nos intérêts communs concernant l’espace aérien.L’UEVL a enfin réélu à l’unanimité Gérard Blandin au poste de président, Hanspeter Denzler (Suisse) au poste de secrétaire général et Charlie Jost (Allemagne) au poste de contrôleur financier.La prochaine réunion sera organisée par la fédération anglaise (BHV) en janvier 2003 à Édimbourg (Écosse). z

Gérard Blandin

dAG 2002 : les moyens de la libertédLe vol libre au salon nautiquedJulien Sudrat et Fabienne d’Ortoli champions du mondede kitesurf !

d Les championnats de FranceParapente Seniors : du 16 au 23 juin à Cluses (Haute-Savoie).Parapente Jeunes : du 21 au 25 août, à Osseja (Pyrénées-Orientales).Parapente UNSS : du 1er au 4 mai à Argelès Gazost (Hautes-Pyrénées).Delta : du 1er au 9 juin à Millau (Aveyron).Kitesurf : en octobre à Calvi (Corse).Cerf-volant acrobatique : début juillet à Gravelines (Nord).

Administration 2 l AG 2002 3-4-5 l Clubs 6 l Régions 7 Les écoles 8-9 l Formation 10 l Sécurité 11 l Cerf-volant 12-13l Sites 14 l Portrait 15 l Événement 16

SOMMAIREN° 36 – Mars 2002 – 1,00 E

Le mot du président

Chers amis,

Le 16 mars 2002 se tiendra notre Assemblée Générale annuelle.C’est pour nous tous — clubs, CDVL, ligues, écoles — l’occasion de faire avancer ensemble le vol libre parmi les autres pratiques sportives. Venez donc nombreux ou faites-vous représenter.Lors de cette Assemblée, les membres du comité directeur que vous avez élus, la direction technique nationale et le secrétariat fédéral auront le plaisir de participer avec vous aux débats, questions, suggestions, souhaits…Nous devrons définir et voter orientations et objectifs pour poursuivre le développement du vol libre.Au-delà de nos passions, nous avons tous pu avoir le sentiment que le vol libre était chez nous riche en promesses. Aujourd’hui, nous avons la certitude qu’il remplit toutes ces promesses.Cette certitude, nous la partagerons tous ensemble.

Amicalement,Gérard Blandin,président de la FFVL

Le prochain VOL Passion paraîtra le 6 juin.Vos textes et photos doivent nous parvenir avant le 6 mai.

Les cadres techniques ont participé à ce numéro :

Stéphane Vieilledent, Alain Dedieu, François Cuizinaud, Stéphane Bodou.

Mars 2002 – N° 36 Trimestriel – 16 pages – France 1 E – CPPAP N° 74682Directeur de la publication : Gérard BlandinDirecteur de la rédaction : Alain BadinoCoordinateur : Stéphane Malbos Ripaillère 38950 Saint-Martin-le-Vinoux

Tél : 04 76 56 88 28, fax : 04 76 56 88 29E.mail : vol.passion@wanadoo.frRelaikture : Bertrand BurlotAdministration, rédaction : FFVL, 4, rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 86, Fax : 04 97 03 82 83Conception et réalisation : Dyade et CouleursZI Percevalière, Boîte 7415, 38174 Seyssinet-Pariset CEDEXTél : 04 76 96 00 07, Fax : 04 76 96 15 50Impression : SIB – 62360 St LéonardSociété éditrice : Editions Rétine3, rue Ampère 94200 Ivry-sur-SeinePublicité : Régie Rétine, Pierre-Jean le Camus3, rue Ampère 94200 Ivry-sur-SeineTél : 01 46 70 14 82, Fax : 01 46 58 97 52Tous les documents photographiques ou rédactionnels adressés à VOL Passion sont réputés libres de droit, sauf avis contraire expressément mentionné lors de l’envoi.

Administration

Comité directeur du 20 octobre

Étaient présents :Alexandre Jean-François, Badino Alain, Blandin Gérard, Bouvard Jacky, Burghelle Olivier, Clapé Jean-François, Deschamps Robert, Ébrard Claude, Caux Raymond, Exiga Didier, Faure Olivier, Ferrier Nicolas, Hugoo Christophe, Keller Agnès, Naville Pierre, Cantenot Pascal, Payot Jean-Michel, Pélabon Elodie, Quest Christian, Sénac Thomas, Varner Marion, Vieux Gérard, Nouraud Alain.Assistaient à la séance :Debiée Jean-Louis, président de la ligue Rhône-Alpes; Delacote Gérard, directeur technique national; Gilles Yves, Pdt ligue Languedoc-Roussillon ; Maurel Sophie, secrétariat fédéral.

Approbation…… du compte rendu du comité directeur du 19 mai 2001Vote : OUI à l’unanimité.

Actions administrativesAffiliation et radiations : pour rappel, sont suspendues les associations qui n’ont pas délivré de licences depuis 2 ans; sont affiliées définitivement les associations qui ont délivré plus de 6 licences; restent en provisoire les associations qui ont délivré moins de 6 licences.Marion Varner : combien de temps peut rester une association en affiliation provisoire?Alain Badino : cela n’est pas précisé dans les statuts. On les garde en affiliation provisoire pour leur laisser une chance de délivrer 6 licences.Jean-François Alexandre demande si, au niveau des ligues, c’est le même système.Alain Badino répond par l’affirmative mais précise qu’un club affilié définitivement et qui délivrerait moins de 6 licences les années suivantes deviendrait un club inactif.Vote : OUI à l’unanimité.

Les licences 2001Informations et chiffres sont diffusés. Ils sont repris par ailleurs dans ce n° de VOL Passion.

Alain Badino précise que ces chiffres ont été extraits du programme de saisie de licences. Ce sont donc des chiffres bruts non définitifs. Il constate qu’en 2001 un pari a été fait sur la licence Élève 8 jours : on prévoyait une augmentation importante du nombre de licences délivrées. Bilan : une augmentation du nombre de licences Élèves a bien été constatée, mais il n’y a pas eu l’effet escompté au niveau financier.Agnès Keller demande si la totalité des écoles ont envoyé leurs déclarations de vols biplaces.Alain Badino répond que les données n’ont pas été analysées en détail.Jacky Bouvard rappelle que l’objectif prévisionnel pour 2001 était de recevoir 5000 déclarations et que la fédération en a reçu plus de 8000.

Point financierGérard Vieux présente un bilan au 30 septembre avec une projection à la fin de l’année. Il indique que le solde sera déficitaire pour l’année 2001 et en fait une première analyse : beaucoup d’actions ont été menées cette année, ce qui a occasionné plus de déplacements (notamment du bureau directeur et de la direction technique nationale, vue l’augmentation des objectifs et des missions). Il demande à ce qu’il y ait un suivi renforcé en 2002 pour ne pas se retrouver dans la même situation.

Décisions BDAlain Badino présente les décisions prises par le bureau directeur depuis l’assemblée générale de mars 2001.

CommissionsValidation des actions et des décisions en 2001.Jean-Michel Payot, au nom du bureau directeur, remercie les présidents de commissions pour le travail réalisé sur le bilan de l’année. À la lecture des bilans et projets des commissions Parapente et Cerf-volant, il demande des précisions sur le projet de système d’organisation des championnats de France pour les années à venir : système d’organisation sur 3 ans.Nicolas Ferrier indique que sa commission se heurte actuellement à la difficulté de trouver des clubs assez solides pour organiser un championnat (problème sur la gestion de l’événement). Attribuer l’organisation à un club pendant 3 ans permettrait de mettre en place une sorte de réseau et d’éviter les erreurs commises la première année.Pascal Cantenot souligne qu’en parapente c’est le même problème.Jean-Michel Payot demande aux présidents de ligues présent leur avis. Après débat, il semble que les ligues soient défavorables à ces projets (risque de réduire les candidats potentiels; clubs ne voulant pas s’engager sur 3 ans; monopole d’une ligue pendant 3 ans; pas de rotation).Gérard Vieux indique que ce système a été mis en place pour le vol à voile et qu’il fallait peut-être se rapprocher d’eux pour connaître les avantages et les inconvénients de ce système.Christian Quest exprime son étonnement sur le fait de ne pas trouver d’organisateurs. Il indique qu’il faudrait peut-être envisager un comité d’organisation des championnats de France au niveau intermédiaire (entre la ligue et le club), comme cela est fait pour les jeux Olympiques.Jean-Louis Debiée demande quel est l’objectif recherché pour les championnats de France : organiser une manifestation externe, donc médiatique, ou une manifestation interne.

Gérard Blandin précise que les championnats de France doivent s’appuyer sur la politique fédérale (décentralisation). Donc c’est l’APL (assemblée des présidents de ligues) qui doit se déterminer collectivement avec les commissions.Il est rappelé que le vote qui va suivre ne porte que sur les bilans des commissions et non sur les perspectives.Votes : êtes-vous d’accord avec le bilan des actions menées par les commissions suivantes (OUI/NON/ABSTENTION) :Technique et sécurité : 18; 0; 4.Communication et développement : 20; 0; 2.Compétition CV : 21; 0; 1.Compétition CVT : 21; 0; 1.Compétition delta : 20; 2; 0.Compétition parapente : 20; 0; 2.Écoles : 21; 0; 1.Formation : 20; 2; 0.Formation CV : 21; 0; 1.Formation CVT : 19; 1; 2.Formation delta : 21; 1; 0.Formation treuil : 21; 0; 1.Jeunes : 21; 0; 1.Médicale : 20; 1; 1.Sites et environnement : 17; 3; 2.

Organisation matricielle du CDJean-Michel Payot rappelle ce qu’est une organisation matricielle : ce sont les relations entre les fonctions et les personnes. Il précise qu’il faut que ces relations soient les plus proches de la réalité. Il constate que dans le comité directeur il y a des membres qui ne traitent que d’une seule discipline et précise qu’il faut prendre en compte deux éléments : la dimension internationale et la dimension des ligues. Il précise que cette organisation matricielle n’est pas encore fixée. Un projet sera évoqué au comité directeur du 2 février 2002.

DTNGérard Blandin indique qu’il a reçu 11 candidats et que 5 ont fait leur demande de poste au ministère de la Jeunesse et des sports. Il précise que, d’un commun accord avec le directeur des sports, Gérard Delacote a été nommé. Il rappelle qu’un directeur technique national doit manager ses cadres techniques et qu’actuellement il y a 7 cadres d’État et 6 cadres fédéraux.Gérard Delacote prend la parole et fait un bref point. Il indique que si l’on veut que la vie fédérale existe, il y a besoin d’élus mais aussi de cadres techniques. Il souligne la nécessité absolue de travail en commun entre les cadres techniques et les élus. Au vu de la situation actuelle, il va être demandé aux cadres d’assurer les tâches pointues (formation, formation de formateurs…) en s’entourant d’équipes (professionnels ou bénévoles) et d’être des relais dans les tâches transitoires. Il souligne la nécessité d’une répartition nationale des cadres sur tout le territoire.Situation actuelle des postes :– poste de CTN (de Gérard Delacote) vacant : mouvement des personnels prévu en février ou mars; ce poste qui peut être pourvu en septembre;– poste Nathalie Berger (en formation sur sa demande);– création d’un poste de cadre d’État.

Gérard Vieux précise que pour 2002 tous les frais des cadres techniques (déplacements, salaires…) seront affectés sur une ligne budgétaire Direction technique nationale. Il souligne qu’à l’AG, une répartition graphique par commission sera présentée : Sites, Formation, Compétitions…

Espace aérienGérard Blandin informe le comité directeur de la nomination de Conrad Achino pour suivre le dossier Espace aérien. Il précise qu’il faut impérativement occuper le terrain et faire prendre conscience en interne que les données ont évolué (respect des règles).

Secrétariat généralPrésentation d’un document définissant les tâches administratives du secrétariat fédéral.Alain Badino précise que les collaborateurs du secrétariat et les cadres techniques fédéraux ont signé l’accord sur la réduction du temps de travail le 1er juillet 2001 : passage aux 35 heures par semaine pour le secrétariat et à 217 jours annuels pour les cadres (voir VOL Passion de décembre 2001).

Championnats nationaux 2002Validation des diverses candidatures :Parapente : seul candidat : Agy Plane; 16 au 23 juin à Cluse. Vote : OUI à l’unanimitéCoupe de France UNSS : du 1er au 4 mai à Argelès Gazost. À confirmer.Delta : pas de candidature officielle. Possibilité fin juillet à Millau (à faire avaliser par la ligue; Candidat : Delta Club Millavois. Vote : OUI à l’unanimité.Cerf-volant : candidat : ligue du Nord (6 clubs investis); site de Gravelines; début juillet. Vote : OUI à l’unanimitéCVT eau : 3 candidats : Bonifacio, Fos-sur-mer et UCPA Port-Camargue. Cahier des charges à envoyer à la fédération pour le 15 décembre. Il est demandé l’accord du comité directeur pour que le bureau directeur choisisse l’organisateur à réception des dossiers. Vote : OUI à l’unanimitéSnowkite : 2 épreuves à Serre Chevalier, 1 au Semnoz. Vote : OUI à l’unanimité.Yves Gilles souligne que la communication aux ligues pose toujours problème et que celles-ci ne sont pas toujours informées des projets, candidats, décisions…

Mondial ou européen 2004?Jean-Michel Payot présente les possibilités que la France organise une grande manifestation de vol libre : championnat d’Europe parapente ou delta; championnat du monde féminin ou rigide… Devant l’incertitude de la décision de la CIVL, et en fonction des possibilités de trouver un organisateur en France, le comité directeur réaffirme sa volonté d’organiser un événement majeur et laisse à Jean-Michel Payot, délégué à la CIVL, le soin de négocier la meilleure solution avec la CIVL et l’organisateur.Vote : OUI à l’unanimité

Environnement et sitesImpact de la nouvelle loi sur le sport pour sites et environnement. Thomas Senac indique que cette nouvelle loi va impliquer la création de nouvelles structures (CNAPN, CNESI…). Il précise que cela va déboucher sur des commissions régionales et qu’il est impératif que le vol libre soit présent dans le maximum de réunions (importance pour les sites). Il souligne que les

fédérations peuvent édicter des règles techniques – classification de sites par exemple – (voir le dernier VOL Passion). L’étude d’une carte des sites avec l’IGN est en cours.

KitesurfGérard Blandin informe le comité directeur de l’avancement du dossier concernant le kitesurf et notamment de sa dernière réunion avec le directeur des sports. Il souhaite que les membres du comité directeur se prononcent sur la poursuite de ce dossier.Vote : OUI à l’unanimité.

CalendrierComité directeur : 2 février à Lyon. Assemblée générale : 16 mars à Lyon.Gérard Blandin informe le comité directeur que les fédérations ont obligation de faire voter le règlement disciplinaire par l’assemblée générale avant le 12 janvier. Une convocation aux clubs sera envoyée dans les prochains jours.Règlement médical : il est présenté pour validation par le comité directeur et envoyé au ministère de la Jeunesse et des sports.Vote : OUI l’unanimité

Questions diversesTop secret :Communiqué de Gérard Blandin suite à la demande de Robert Deschamps sur l’aile Top Secret : « Après réception de la lettre du 25 avril 2001 de Madame Bloch, Madame Buffet, ministre des Sports a chargé Monsieur Pichon, son conseiller Sports de suivre cette affaire. Dans le cadre de celle-ci, le président Blandin a eu un entretien avec ce dernier pour faire le point sur cette affaire le 18 octobre 01. La FFVL doit attendre le résultat de l’enquête et expertise judiciaire. La fédération, en la personne de son président, est sous le coup d’une commission rogatoire, donc ne peux s’exprimer sur cette affaire. Le constructeur n’a qu’à nous fournir le rapport d’expertise judiciaire de Grasse. S’il lui est favorable, notre fédération reverra sa position après avis et accord du ministère de la Jeunesse et sports. La FFVL n’est pas partie dans cette procédure d’instruction, elle n’a donc pas accès au dossier pénal. »Femmes :100000 F de plus ont été attribués par le ministère de la Jeunesse et des sports sur la ligne Femmes. Le CD a attribué sur cette ligne budgétaire 10000 F au projet de Sandie Cochepain pour sa tentative de record en Australie. D’autres projets pour faciliter le développement de la pratique féminine à tous les échelons seront étudiés.Internet :Christian Quest indique que le catalogue des sites est mis en ligne sur Internet. Beaucoup de clubs gestionnaires de sites n’ont pas renvoyé leurs fiches. Christian Quest montre ensuite les évolutions prévues pour le site web FFVL. z

Attention! Ce compte-rendu a parfois été modifié (dans la forme). Le texte définitif sera validé par le comité directeur du 2 février 2002.

AG 2002AG 2002 : les moyens de la libertéLes effectifs

Nos effectifs sont en augmentation d’environ 10%. Si pour la première année les licences Biplace découverte représentent un chiffre conséquent (plus de 8000), elles ne sont toutefois pas prises en compte dans ces 10%. La prise de licence est un acte fort : c’est une adhésion à un groupe qui défend nos droits et nos devoirs. Se rassembler pour une FFVL efficace et reconnue doit être le devoir de chacun.La politique généraleLes libéristes qui animent la FFVL sont au service de tous : parce qu’ils le veulent bien, parce qu’ils y croient, parce qu’ils sont dévoués à la communauté du vol libre toutes disciplines confondues.La FFVL est au service des libéristes. Elle leur offre une structure où ils doivent se sentir accueillis, écoutés et défendus.Pour nous développer, il nous faut :– augmenter le nombre des licenciés, prôner partout la licence FFVL : les libéristes français devraient tous être affiliés à la FFVL pour participer à l’effort commun;– enseigner et développer le vol libre dans le cadre des Écoles françaises de vol libre et des Écoles françaises de kite — EFVL et EFK —;– développer le vol libre chez les jeunes dans les écoles, collèges, lycées et universités;– médiatiser les compétitions et animations diverses afin qu’elles servent de vitrine à nos actions et qu’elles développent notre image;– rendre nos clubs et structures départementales et régionales plus fortes et plus organisées : construire le club de demain.Les disciplines du vol libreLa FFVL a toujours su évoluer avec un esprit visionnaire.1974…Le delta émerge. Les pratiquants se regroupent et créent notre fédération. À cette époque, les dirigeants avaient su faire preuve d’imagination et projeter l’évolution future de notre sport en choisissant pour leur sport le terme générique de vol libre.1986…Avec l’apparition du parapente, la FFVL se développe, prend de l’ampleur.1996Le cerf-volant sous toutes ses formes rejoint la FFVL et vient compléter la palette des disciplines du vol libre. Les jeunes sont particulièrement concernés…Aujourd’hui…… notre fédération est celle de toutes les disciplines du vol libre, sans ségrégation. Elle contribuera au développement de tous.Les jeunesÀ long terme, l’avenir d’un sport passe forcément par un développement de la pratique chez les jeunes :– maîtrise plus importante des disciplines acquises tôt;– dynamique et évolution d’un sport, favorisées par l’émulation des jeunes entre eux;– meilleure connaissance des activités par le grand public (un jeune draine forcément du monde autour de lui);– accès à la compétition et au haut niveau d’une minorité, favorisé par un nombre de pratiquants élevé et de bon niveau.Tous ces facteurs participent à la représentativité et au développement de notre sport et, indirectement, à son évolution en général.Il faut ouvrir la porte…

Il faut permettre à un plus grand nombre de jeunes de découvrir les différentes disciplines du vol libre et d’y avoir accès. Cela passe notamment par :– l’organisation administrative de leur pratique;– les actions de formation spécifique pour les professeurs sensibilisés à nos pratiques. Le but? Un plus large développement des projets scolaires;– la communication de la FFVL vers le milieu scolaire et l’UNSS, à travers les rectorats.Il faut séduire et inciter les jeunes à se former…L’accès à l’autonomie est pour eux un projet séduisant. Mais les activités du vol libre ne sont pas forcément d’une approche aisée pour des jeunes scolarisés : il nous faut donc être en mesure d’assurer la continuité et la qualité de leur formation, des premiers pas jusqu’à l’autonomie.D’autre part, si les filières de haut niveau sont aujourd’hui en place, il faut créer une masse suffisante de jeunes susceptibles de les alimenter…Il faut fidéliser…Si nous voulons recevoir des échos positifs des jeunes, nous devons d’abord aller vers chacun d’eux, et leur faire connaître les différentes actions possibles et engagées. Pour cela, nous devons améliorer notre communication interne et externe.La formationLa formation, c’est la mise en place d’une pratique structurée et sécuritaire. La formation, c’est une des missions primordiales de la FFVL.Les Écoles françaises de vol libre (EFVL) et les écoles Française de Kite (EFK)La charte des EFVL et des EFK doit être rendue plus lisible pour les élèves qui les fréquentent. Elle doit être un engagement clair sur les critères objectifs de ce que doit être le niveau minimum de qualité de l’enseignement. Les relations écoles / FFVL doivent être avant tout un partenariat basé sur la confiance.La formation de pilotesNotre objectif primordial : maintenir la qualité de formation des pilotes — formation initiale, formation continue — dans les EFVL, dans les EFK et dans les clubs, avec des intervenants qualifiés aux compétences reconnues. Et ce dans toutes les disciplines du vol libre : delta, parapente, cerf-volant monofil, pilotable ou de traction — eau, neige et terre.Trois chantiers plus spécifiques seront entrepris :– réfléchir au parachute de secours et à ses utilisations possibles dans différents contextes;– insister encore sur le nécessaire suivi du matériel;– faire évoluer tous les documents de formation des pilotes.La formation des cadres, formateurs et dirigeantsPour que les différents organes de la FFVL se structurent toujours mieux, il faut :– continuer d’adapter au terrain les formations en les décentralisant vers les départements et les ligues, suivant les besoins ou les demandes;– organiser ainsi des formations de proximité, qu’elles soient initiales, de recyclage ou d’activation;– organiser la validation des acquis professionnels et bénévoles;– généraliser la formation des formateurs;– mettre en place des formations de dirigeants aux différents échelons de la structure fédérale;– créer des documents destinés à la formation des dirigeants et cadres.Cette structuration doit se faire au niveau :– départemental : directeurs techniques d’écoles (DTN);

– régional : responsables régionaux de la formation (RRF), cadres fédéraux et nationaux;– national : commission Formation, commission des Écoles et groupes de travail.L’organisation de la formation professionnelleLa formation professionnelle doit être pérennisée à l’aide de l’organisme de formation professionnelle qu’est la FFVL. Elle doit être étendue à toutes les formations possibles du vol libre.Technique et internationalLa politique de la FFVL ne peut plus se contenter d’être seulement franco-française. Elle se doit d’être à la mesure de nos ambitions. Il faut voir plus loin, il faut voir plus haut. Nous pouvons être fiers du bilan de bientôt 30 ans de vol libre en France. Libre! Beaucoup nous envient notre façon de voler. Nous saurons la promouvoir au-delà de nos frontières.Europe : harmonisation ou uniformisation?Si l’harmonisation européenne reste le principe qui nous guide, l’uniformisation n’est pas notre règle. Dans tous les domaines, l’exception nationale doit pouvoir être défendue. Nos plus chères valeurs, ce sont :– des sites libres et ouverts à tous;– la libre circulation des pilotes et de leur matériel;– la liberté de voler sous le matériel de notre choix;– un brevet de pilote qui soit recommandé sans être obligatoire;– un niveau de formation exigeant mais souple;– la meilleure couverture d’assurance responsabilité civile aérienne d’Europe;– une certaine compréhension des pouvoirs publics pour l’usage de la radio…Ces valeurs ont beau être parfois considérées, à l’échelle européenne, comme autant d’exceptions nationales, nous refuser d’y renoncer. 27 années d’efforts ont été nécessaires pour aboutir à cette réglementation souple. Nous essayerons de faire adopter par nos amis européens le maximum de cette souplesse dans le cadre des normes, sans que nos valeurs soient dénaturées.Les directives européennesLes réglementations nationales sont peu à peu remplacées par des directives européennes. Ces directives fixent des normes, c’est-à-dire des références, des exigences que les produits et les services doivent respecter pour pouvoir circuler librement en Europe. Le contenu de ces normes est bien sûr fortement influencé par les pays qui possèdent la normalisation la plus avancée. Il y a donc une véritable compétition entre les différents États membres pour imposer leur choix au moment de l’élaboration des normes.Si l’on ne défend pas nos critères, d’autres nous imposeront les leurs. C’est pour cette raison que la FFVL doit être présente au niveau européen, car la normalisation se fera avec nous, contre nous ou sans nous.Autre présence impérative : celle au sein de la commission Sports de l’Europe à Bruxelles. Il nous faudra aller y chercher des subventions au niveau européen.Dans toutes ces réunions européennes, il ne faudra pas seulement être présents : il faudra y être actifs et exigeants!La formation« I had a dream… » J’ai fait un rêve… Qu’un jour les pilotes puissent commencer leur formation dans un pays, la poursuivre dans un autre, la continuer dans un troisième, l’améliorer dans un quatrième… En toute cohérence et en toute sécurité.L’harmonisation des formations et la libre circulation des pilotes et de leur matériel est un vaste chantier. Il nécessitera la mise en œuvre du principe de réciprocité entre pays pour que soient harmonisés les niveaux et les équivalences :

– pour les pilotes (licences, brevets);– pour les enseignants (qualifications, autorisation d’exercer);– et pour les structures écoles (libre circulation des élèves).L’Union européenne des fédérations de vol libre (UEVL)L’UEVL est bien sûr le lieu privilégié pour défendre notre point de vue. Depuis 1997 la FFVL en est le moteur. Elle a organisé la première réunion internationale à Lyon. Elle y fait plus que de la représentation, puisque Gérard Blandin en assure la présidence, qu’il y défend les intérêts de tous les licenciés français et leur ouvre le ciel de l’Europe.En janvier dernier, les fédérations de l’UEVL se sont réunies à Munich pour lancer un certain nombre des grands chantiers dont nous venons de parler.La sécuritéPour que la sécurité soit assurée à tous les niveaux, il faut tenir compte de l’évolution des matériels et équipements utilisés, des normes en vigueur et de leur évolution, de la sécurité active et passive. Le laboratoire fédéral de tests est là pour nous aider dans cette mission.Autres missions :– finaliser l’harmonisation des tests en vol;– animer des rencontres sur le thème de la sécurité;– poursuivre notre réflexion sur la voltige ;– continuer nos actions dans le domaine de la labellisation, du SIV, de la formation du brevet d’État, de la promotion du parachute de secours.Le médicalUn travail important a été effectué pour mettre en place la surveillance médicale particulière des sportifs de Haut niveau. Un livret médical de l’athlète devrait permettre de gérer les situations individuelles des athlètes de Haut niveau.Des actions éducatives explicites sur le thème du dopage seront menées. Le règlement médical et antidopage a été voté en début d’année. Il permettra le fonctionnement de la commission de discipline.Un des grands axes de développement futur est la surveillance générale des licenciés. Il passera sans doute par un aménagement de la structure du suivi médical pour faire face à l’élargissement et à la dispersion géographique et temporelle des populations suivies, libéristes et cerfs-volistes.Enfin nous travaillerons à la formalisation d’une formation adaptée aux pilotes et élèves handicapés, en osmose avec la Fédération française handisports.L’accidentologieLe suivi de l’accidentologie est un de nos devoirs. Il nous permet de mesurer l’évolution de la sécurité et d’être capable de prévenir les éventuelles déviations. Cela nous sert à négocier et renégocier les contrats d’assurance aux taux les plus intéressants.En 2000, il y a eu 509 accidents dont 11 décès. En 2001, 461 accidents dont 4 décès. Des chiffres toujours aussi insupportables, mais une évolution positive qui témoigne de nos efforts dans le domaine de la sécurité.Les assurancesNous devons proposer à nos adhérents la meilleure couverture d’assurance responsabilité civile aérienne possible, négocier constamment pour avoir les meilleures couvertures et les meilleurs tarifs, en laissant à l’adhérent le choix de sa couverture supplémentaire sous forme d’options individuelles et autres. Pour cela, nous nous groupons avec d’autres fédérations aéronautiques afin de mieux négocier les contrats.

La compétition et le haut niveauLes objectifs proposés s’inscrivent dans la continuité. Les actions précédemment conduites poursuivent leur développement. Le pôle France s’insère dans la filière de Haut niveau, qui comprend également les pôles Espoirs de Font-Romeu et de Barcelonnette. Nous devrons faire fonctionner le pôle France dans son intégralité, à sa juste place au sein de la filière haut niveau, dans le prolongement des actions entreprises au profit des plus jeunes (UNSS, pôles Espoirs, équipes Jeunes…).Le deltaIl faut poursuivre le redressement en cours :– le poste d’entraîneur est pérennisé. Son action doit s’étendre aux domaines du recrutement et de la formation;– la montée en puissance de la commission Compétition delta sera soutenue, autant au niveau de la représentativité géographique qu’à celui des actions spécifiques.Le parapenteAvec l’arrivée d’une nouvelle génération de pilotes, une nouvelle équipe de France est en train de naître. Il lui faudra donc muter, sans rupture. Les objectifs doivent être ambitieux, car le réservoir est riche de talents. Il faudra faire porter l’effort sur un véritable suivi médico-sportif des pilotes, en liaison avec une commission Médicale forte et structurée.Pour permettre l’éclosion de nouveaux pilotes et l’amélioration de leur niveau général, il est primordial que qu’aient lieu partout des compétitions régionales et que soient développées les compétitions « apaisées » entre les clubs.Les nouveaux systèmes de mesure en compétition et les nouveaux programmes de classement nécessitent la mise en place de formation d’organisateurs de compétitions à tous les niveaux. Ce sera fait.La France n’est pas seulement une grande nation du vol libre pour la qualité de ses pilotes. Elle l’est aussi pour la qualité de son organisation. Nous nous devons de monter de grands événements internationaux.Le cerf-volantLa reconnaissance par l’État du statut de sport de Haut niveau est nécessaire pour le développement des différentes familles cerfs-volistes avec l’aide du ministère Jeunesse et sports.La mise en place d’un circuit français et d’un championnat de France de kite est à poursuivre et pérenniser.La mise en valeur des élites cerfs-volistes permettra de forger définitivement une conscience collective chez les pilotes. La notion d’équipe et celle des droits et des devoirs qui en découlent s’imposera alors naturellement. Nous devrons être exigeants sur la qualité des résultats. S’ils sont à la hauteur de nos ambitions, l’intérêt des sponsors sera aiguisé et le développement assuré.Ces actions nous donneront un avantage clair pour la reconnaissance définitive de la FFVL comme fédération ressource du cerf-volant sous toutes ses formes.La direction technique nationaleLe responsable des sportifs de Haut niveau et de la compétition au niveau de la direction technique nationale a pour mission de gérer tout ce qui est transverse entre les trois disciplines du vol libre :– fonctionnement des pôles Espoir et France et de la filière d’accès au Haut niveau;– suivi médico-sportif des sportifs de Haut niveau;– logistique des équipes nationales;

– pilotage du budget compétitions et de la distribution des aides personnalisées;– expertise au plan de l’organisation des épreuves sportives;– communication spécifique et recherche de sponsoring;– conseil technique au plan international.Les entraîneursLes entraîneurs du collectif France sont pleinement responsables des modes opératoires d’entraînement et de conduite de leurs équipes pendant les compétitions, sous contrainte budgétaire fixée annuellement.Toute sélection en équipe de France ou sur les listes Haut niveau et Espoir est effectuée sous la responsabilité d’un collège de sélection composé de 5 personnes : le directeur technique national, le responsable des sportifs de Haut niveau, le vice-président chargé des compétitions, l’entraîneur de la discipline considérée et le président de la commission associée. Le directeur technique national préside ce collège de sélection. Il fixe la répartition des effectifs, par discipline, dans chacune des listes, en relation avec le responsable des sportifs de Haut niveau et avec le vice-président chargé des compétitions.Les ligues et la décentralisationPourquoi régionaliser?Si nous voulons structurer la FFVL à tous ses étages, nous devons augmenter le nombre des acteurs et décentraliser les prises de décisions ainsi que les moyens nécessaires. C’est l’expression de la démocratie. C’est le rôle naturel des élus locaux : ligues, comités départementaux et clubs. Nous devons pour cela :– initier la réflexion à la fois sur la mise en place de relais fédéraux dans les régions et sur les actions directes que nous pourrions leur déléguer, au plus proche du terrain;– démultiplier, faire en sorte que l’on ait plus d’énergie bénévole, afin d’arriver à une meilleure répartition des tâches à tous les niveaux;– devenir ainsi une structure plus proche des adhérents et des administrations.Comment régionaliser?Nous devons nous appuyer sur les ligues. Elles pourront ensuite, si elles le jugent nécessaire, gérer elles-mêmes leur propre décentralisation vers leurs comités départementaux et leurs clubs. Les ligues sont en effet très diverses. Des plus grandes aux plus petites, leurs besoins sont différents; le niveau même de la décentralisation doit leur être adapté.Nous devons renforcer le rôle politique des ligues et ne pas les cantonner dans un rôle administratif certes indispensable mais guère valorisant et parfois rébarbatif. Elles ne peuvent plus se contenter de délivrer des licences, des brevets, des qualifications… Elles doivent être des forces de proposition et de synthèse, des relais d’information vers le haut — des pilotes vers la FFVL —, et vers le bas — de la FFVL vers les pilotes.Les élus régionaux sont au plus proche du milieu du vol libre. C’est là une valeur irremplaçable! Ils sont les représentants des pilotes, à l’écoute de leurs problèmes et de leurs demandes. Ils ne doivent plus simplement être des bénévoles gestionnaires au sens étroit du terme, qui ne seraient là que pour diminuer le coût du secrétariat fédéral. Ils doivent être des acteurs de la politique décidée tous les ans par les présidents de club en assemblée générale.Comment contractualiser?Ligue par ligue? La Corse d’un côté, Nord — Picardie de l’autre… Domaine par domaine? Ici la compétition, là les sites, la formation, la communication… Ou bien par ligues par et domaines? Par le biais de dossiers globaux prenant en compte l’intégralité des dépenses (achat de matériels, frais administratifs, frais de sous-traitance, encadrement technique, etc.)…La réponse est : par le biais des Contrats d’objectifs.

Leur principe est maintenant bien institué. Il a cependant une image trop administrative, peu globale et trop cernée dans le temps.En fait, nous n’utilisons pas assez ce système responsabilisant. Nous devons pouvoir l’étendre à l’ensemble des actions menées par les ligues, y compris celles prises en compte depuis longtemps, comme la gestion des brevets, des Qbi, des équipes de ligue, des sites, etc.Utiliser plus systématiquement ce mode de gestion, cela suppose de prendre en compte la régionalisation au sein de toutes les commissions de la FFVL, et de développer dans les budgets de chaque commission la notion de « part régionalisée. » Cette part est celle où les choix politiques des ligues interviennent directement dans les décisions, même si pour des raisons pratiques les ligues ne sont pas les payeurs en direct. Une part régionalisée élevée, donc forcément performante, deviendra un critère de qualité.Certaines commissions sont déjà très avancées dans ce domaine. La commission nationale des Sites, par exemple : les ligues y interviennent dans tous les choix de financement, même si elles ne jouent pas le rôle administratif du payeur. D’autres exemples? La compétition Parapente : les ligues y jouent un rôle de détection des jeunes pilotes avec des financements mixtes (FFVL-extérieur). La commission Formation où les ligues délivrent les brevets de pilote ou les Qbi. C’est vrai, certaines commissions auront plus de difficulté à appréhender cette notion de décentralisation, comme les commissions Sécurité, Médical ou Communication.La régionalisation va se concrétiser dans des actions de fond et des actions ponctuelles.Des actions de fondDans l’ordre chronologique :– favoriser la mise en place d’assises régionales (tous les 2 ans, par exemple) et les pérenniser, pour organiser la remontée d’informations et légitimer la représentativité des ligues. Rhône-Alpes est un exemple récent de telles assises;– renforcer le rôle de l’APL — l’Assemblée des présidents de ligues —, pour qu’elle prenne plus d’ampleur et qu’elle soit le siège permanent de propositions d’actions fédérales. Elle l’a fait récemment à propos des accompagnateurs de clubs. Elle le fera peut-être demain à propos du mode de gestion des sites, de la modification des contenus des cursus de formation fédérale ou de la création d’événements…– impliquer les ligues dans la définition des priorités nationales (comme par exemple lors des réunions de l’APL).Des actions ponctuelles– étendre les Contrats d’objectifs de ligue par le biais des aides directes aux clubs;– maintenir la ligne budgétaire spécifique, peut-être sur des actions plus originales que le simple renforcement d’une ligne existante (sites en 1999, sites et formation en 2000);– faire définir par les ligues, toutes les ligues, leurs besoins en cadres. Le faire à l’occasion de l’APL, plus systématiquement. La DTN et la FFVL attribueront ensuite ces postes suivant les possibilités et priorités.– faire définir par les ligues leurs besoins financiers dans l’optique des Contrats d’objectifs; la FFVL décidera de l’attribution finale;– globalement, avoir à la FFVL comme objectif d’accroître la part du budget fédéral régionalisée (environ 30% en 2001 si on y compte les Contrats d’objectifs des ligues, les aides aux clubs et la commission nationale des Sites).Les sites et l’environnementLa loi impose à tout libériste d’avoir l’autorisation des propriétaires du décollage et de l’atterrissage, l’avis du maire de la commune ainsi qu’une assurance en responsabilité civile aérienne (décret de 1974, modifié en 1978). La politique de la FFVL est le libre accès aux

sites à tous, dans le cadre du respect de la loi. Pour que cela puisse se réaliser, il faut que la gestion des sites soit organisée par toutes les parties prenantes du vol libre :– libéristes au travers des clubs, CDVLs et ligues;– collectivités locales au travers des communes, SIVOMS et autres organismes locaux;– organismes régionaux ou nationaux, si cela est nécessaire : ONF, parcs nationaux, régionaux, etc.;– propriétaires des terrains;– professionnels de l’activité vol libre : écoles et commerçants;– autres utilisateurs des espaces de pleine nature ainsi que des espaces aériens que nous utilisons;– administrations concernées;– autres acteurs locaux.La FFVL incite ses membres à s’organiser, à prendre en compte toutes les parties prenantes, à devenir de véritables pilotes gestionnaires de site, à bâtir des compromis acceptables et durables à l’aide de baux ou de conventions à long terme.Il est clair que les meilleurs gestionnaires se doivent d’être locaux et bien insérés dans le tissu socio-économique afin de piloter leurs sites au mieux.Les coûts de gestion et de développement des sites doivent être supportés par tous ceux qui ont un intérêt au développement du vol libre, à savoir d’un côté les clubs, CDVLs, ligues et FFVL, ainsi que les professionnels, de l’autre les collectivités locales, régionales voire nationales.L’espace aérienLa lutte pour l’espace aérien entre aviation commerciale et militaire d’un côté, et sports et loisirs de l’autre, est une réalité de plus en plus tangible. Conrad Achino est notre nouveau délégué national. Il est chargé d’organiser et diriger au niveau régional et national un maillage de techniciens. Leur mission sera d’être à l’écoute de tous les problèmes concernant l’espace aérien et d’intervenir là où il le faudra sous toutes les formes possibles (information, réunions, formations…).La communicationIl nous faut mieux cibler la communication fédérale, diversifier ses moyens, utiliser au mieux les capacités des médias. Deux cibles principales à notre communication :– les licenciés à qui nous devons un service;– les non encore pratiquants : chercher à les atteindre, c’est aussi chercher à atteindre les écoles qui les forment.La différenciation entre communication interne et externe est souvent difficile à réaliser, car bien évidemment la communication est globale. Les actions de communication doivent donc être regroupées en fonction de leur intérêt immédiat pour les clubs ou les ligues, et en fonction de leur impact général sur le vol libre.Les outilsNous possédons déjà plusieurs outils au service direct des licenciés :– un stand fédéral… Il est constitué de panneaux inaltérables qui présentent nos activités. Il est disponible pour des manifestations. Il peut être reproduit : une ligue en a d’ailleurs commandé un jeu, à faible coût, pour son propre usage permanent;– des banderoles, flammes, rubalises, mallettes… Une partie de ce matériel est répartie dans les ligues, l’autre est gérée directement par la FFVL ;– des panneaux de site… Ils ont été renouvelés cette année. Leur distribution se fait sous la houlette de la commission Site et du secrétariat ;

– de la documentation… Des Passeports ou diplômes liés aux activités de découverte ont été conçus en particulier pour le cerf-volant, en relation avec la commission Formation, pour créer un lien entre le grand public et la FFVL, le club ou l’école prestataire ;– Internet… De nombreux documents utiles sont à disposition pour être téléchargés. Des services en direct ou sous forme de liens sont disponibles. La toile se tisse entre tous les niveaux fédéraux, du club jusqu’au président, en passant par les ligues et les CDVLs.La communication générale– presse écrite et télévision… Jean-Louis Corgier et Richard Nordlinger se partagent la tâche avec un budget contraint et de bons résultats. Ils ont permis de renouer les contacts indispensables avec les médias TV, au titre de la compétition;– matériel et documentation photographique… Des professionnels ont été contactés, des contrats signés, des photos collectées, du matériel numérique acheté. C’est le premier pas dans la construction d’une véritable banque de photos disponible, libre de droit pour toute la pyramide associative, des commissions nationales aux clubs et écoles. Stéphane Malbos gérera cette banque de photos;– recherche de partenariat et kite… Les services de Richard Nordlinger ont été sollicités dans le but, à terme, de trouver des partenaires durables dans ce milieu;– VOL Passion… Notre revue poursuit son œuvre à un bon rythme et avec une maturité grandissante. Stéphane Malbos en est toujours le coordinateur;– salons et événements… Ils sont nombreux : Berck-sur-Mer, Port-Camargue, Coupe Icare, Jeux Mondiaux et compétitions nationales, Sportel, Salon nautique… Notre présence doit y être importante. On y retrouve le secrétariat, les cadres techniques (comme Stéphane Vieilledent, François Cuizinaud ou Karine Legrand), et bien sûr des bénévoles. Cette présence est parfois soutenue, financièrement et matériellement, par des partenaires comme Suzi Wan à Berk-sur-Mer;– médias et sportifs de Haut niveau… Les premiers sollicitent les seconds. Yves Goueslain, au nom de la DTN, doit être disponible pour effectuer ou organiser des prestations nécessitant souvent un fort degré de réactivité;– dossier de presse… Un premier dossier a été réalisé : c’est un outil qui permet de répondre globalement aux questionnements. Un deuxième dossier, plus ciblé partenariat, est en cours de réalisation;– Internet encore et toujours… Le chantier est ouvert depuis plusieurs années. Il a d’abord fallu recenser les énergies, organiser les disponibilités d’acteurs aux compétences et aux statuts variés. Les besoins ont été précisés ou confirmés. Une équipe est en train de se constituer autour de Christian Quest. Notre ambition : un site exemplaire qui nous permette de mieux développer notre communication, car de plus en plus d’individus et de structures y ont accès et savent s’en servir.La machine est lancée…Les actions se diversifient encore plus, dans le respect des cibles définies en 2000… Une charte graphique existe… Une banque de photos est disponible… De nouvelles facilités informatiques voient le jour… Les acteurs sont maintenant recensés; à eux de se transformer en une véritable équipe où le rôle de chacun sera formalisé… La recherche de partenaires doit aboutir dès 2002 : un succès qui soulagera la participation financière et matérielle de la FFVL, qui permettra la multiplication des interventions au niveau national comme local… Notre réponse aux sollicitations des médias sera ouverte, réactive, mais aussi ferme quant à certaines de nos positions exprimées collégialement (nous pensons entre autres à la voltige en parapente)…Être acteur

Personne ne doit se considérer comme propriétaire de la communication, ni frustré si son action est intégrée dans un contexte plus global. Tout le monde peut être acteur, tout le monde doit être acteur… Et doit le faire savoir au responsable du développement et de la communication qui coordonne les initiatives et synthétise les résultats. Le rôle du secrétariat est essentiel dans toute cette démarche, tant au plan du recrutement pour les non-pratiquants qu’à celui du service rendu au profit de nos licenciés.La direction technique nationaleAu 1er octobre 2001, d’un commun accord entre Michel Ambal et Gérard Blandin, il a été mis fin à sept ans et demi de collaboration. Durant cette période, nous avons entretenu des relations fructueuses et amicales. Michel Ambal a quitté la FFVL avec nos remerciements pour la tâche accomplie.Gérard Delacote lui a succédé au poste de directeur technique national. Malheureusement, victime d’une violente chute de vélo, son état physique ne lui a pas permis de poursuivre pleinement l’ensemble de ses missions et déplacements liés à sa fonction. Il a préféré renoncer. Cette décision est conforme à l’honnêteté, la franchise, la droiture et l’amitié fidèle qui caractérise Gérard Delacote.Au 15 janvier 2002, un nouvel appel à candidatures a été lancé. Nous espérons que la nomination d’un nouveau DTN sera effective avant notre assemblée générale 2002, afin de manager la DTN (14 personnes). Cette dernière a été renforcée par l’arrivée de deux cadres fédéraux, Jean-Jacques Dousset et Didier Mathurin. La FFVL fait un très gros effort financier afin de compenser le manque de cadres techniques d’État.Le secrétariatUn secrétariat fédéral au service des clubs, des écoles et des licenciés se doit d’être efficace et stable. Le groupe a beaucoup progressé et poursuit son évolution. Les postes nécessaires ont été définis et attribués, les tâches équitablement distribuées et l’esprit d’équipe développé. Le passage aux 35 heures a été l’occasion d’une évolution constructive et bénéfique à la fédération. z

Gérard Blandin, président.

Ce rapport est un travail collectif des dirigeants de la FFVL.

La FFVL à votre service!

Claude, Nathalie, Sophie, Soizic, Sonia et Patric sont à votre service. Pour une meilleure efficacité, n’hésitez pas à nous contacter par e-mail :

j Licences : licences, qualifications, cartes compétiteur, licences FAI et IPPI Cards, dossiers jeunes : licences@secretariat.ffvl.fr.j Clubs : accidents, affiliations et mises à jour clubs, organisme de formation : clubs@secretariat.ffvl.fr.j Boutique : commande de formulaires de licences, de passeports de vol libre, licences découverte, livres, etc. : boutique@secretariat.ffvl.fr.j Secrétariat : secrétariat, courrier, réunions fédérales, calendrier interne, mise à jour annuaire : secretariat@secretariat.ffvl.fr.

j Comptabilité : comptabilité, notes de frais, négociations fournisseurs – compta@secretariat.ffvl.fr.j Écoles : création d’école, mises à jour, renouvellement statut : ecoles@secretariat.ffvl.fr.j Sites : sites, formation et stages, calendrier compétition, requêtes informatiques : sites@secretariat.ffvl.fr.

FFVL : – Tél. : 04 97 03 82 82, en réponse directe les lundi, mardi, jeudi et vendredi entre 9h30 et 11h30.– E-mail : ffvl@ffvl.fr.– Fax : 04 97 03 82 83.– Site Internet : ffvl.fr, sur lequel vous trouverez les contrats d’assurance, la marche à suivre, les documents nécessaires et votre licence 2002.

Gérard Delacote renonce à la DTN

Dans le n° précédant de VOL Passion, nous annoncions la nomination de Gérard Delacote au poste de directeur technique national. Victime d’une violente chute de vélo, ne pouvant donc assumer pleinement l’ensemble de ses missions et déplacements liés à sa nouvelle fonction, Gérard Delacote a informé par courriers le directeur des Sports et le président de la FFVL qu’il renonçait à sa nomination de DTN.Nous saluons son honnêteté, sa franchise, sa droiture et son amitié fidèle.Le 15 décembre 2001 en accord avec le ministère de la Jeunesse et des sports, nous avons fait une prolongation de l’appel à candidature diffusé par l’instruction N° 01-142 JS du 27 juillet 2001 jusqu’au 15 janvier 2002. Un nouveau DTN devrait être nommé au cours du premier trimestre 2002. zGérard Blandin, président de la FFVL.

Dernière minute :Stages deltaComme chaque année, Françoise Mocellin et Richard Walbec organisent à Millau un stage Jeunes delta (moins de 27 ans) et un stage Filles. Le premier aura lieu du 13 au 17 mai, le second du 5 au 9 août. Renseignements et inscriptions au 0607848671, au 0565613827 ou à fmocellin@free.fr.Stage JeunesÀ St-Vincent-les-Forts du 8 au 12 avril. Organisé avec l’aide logistique et l’encadrement des entraîneurs des pôles Espoirs, ce stage s’adresse; aux jeunes brevetés ou en passe de l’être (élargir l’autonomie); aux détenteurs du brevet de pilote confirmé — le BPC — (préparation au vol de performance); aux groupes constitués (UNSS…) accompagnés d’un moniteur. Infos sur le site Internet FFVL, espace Jeunes.Pôle EspoirDes tests de sélection à l’entrée en pôle Espoir se dérouleront à Font-Romeu du 9 au 11 mai. Après avoir été présélectionnés sur dossier, les candidats seront évalués sur leur capacité à intégrer une des deux structures d’entraînement en Seconde ou Première. Au menu : du vol,

bien sûr, mais aussi des tests physiques, scolaires et des entretiens. Infos sur le site Internet FFVL, espace Jeunes ou chez Chris au 0468040527.Stage PIV JeunesÀ Annecy du 17 au 20 mai. Infos sur le site Internet FFVL, espace Jeunes.Coupe de France UNSSÀ Argelès-Gazost (65), du 1er au 4 mai. Pour pouvoir y participer, il faut être sélectionné lors d’un championnat d’académie UNSS (équipe Promotion collège et lycée ou catégorie Confirmé en individuel) ou par le biais fédéral, uniquement pour la catégorie confirmé (BPC). Au programme : maniabilité au sol, vol en pente école, grand vol. Pour les Confirmés, en pente école et en grand vol, les épreuves sont adaptées (touch and go, circuit en vol…). Infos auprès du professeur d’EPS responsable UNSS de votre établissement. Contact FFVL : le responsable Jeunes de votre ligue ou Chris au 0468040527.Championnat de France JeunesÀ Osseja (66), du 21 au 25 août. Il sera organisé par le club Pep’Air. Fiesta et thermiques garantis! Infos sur pepair.ffvl.fr ou chez Marc au 0468040527. z

ClubsL’Icare Club Déodatien : ça va l’faire!

« Venez, ô filles et fils de Dédale, nous dire, à nous aussi, quelques uns de vos exploits… Et si la fuite ne peut se faire ni par la terre, ni par l’eau, l’air et le ciel sont libres… » Alors?… Alors, ça va l’faire!Un peu d’histoireL’Icare Club Déodatien est né avec la FFVL en… ? (QCM 5.54 : en 1968, en 1974 ou en 1980?… Vous avez gagné, c’est en 74). Autant dire parmi les premiers clubs en France! Les pilotes de l’époque étaient des deltistes. Quasiment seul club du massif des Vosges, l’Icare Club comptait en son sein tous les élèves des alentours, ce qui en fit, à cette époque, l’un des clubs de France les plus important en nombres de licenciés. À ce passé glorieux succède, à la fin des années 80, une période de vaches maigres où les effectifs, tel la cire des ailes d’Icare, fondent au soleil jusqu’à ne compter finalement qu’une dizaine de pilotes. Mais bientôt un (prompt) renfort des quelques (trop) rares parapentistes se rallie à la bannière d’Icare. Les deltistes, fort d’un passé d’entraide, accueillent plutôt bien ces nouveaux venus.Le 22 février 96, à la faveur d’un changement de bureau, la présidence du club passe entre les suspentes d’un parapentiste, Claude Rémy. Bien qu’au nombre de trois, nos parapentistes de la première heure affirment fermement leur volonté de voler localement. Seulement sans site, pas de vols! Boussole et bâton de pèlerin en mains, Claude ne ménage ni sa peine ni ses efforts pour affronter les turbulences et cisaillements engendrés par la rencontre avec Office nationale des forêts, écologistes et autres chasseurs. Mais les discussions sont fructueuses et payantes : les premiers sites ouvrent…Les sitesFin 95 : ouverture du 1er site en sud : l’Ormont. Avec une altitude de 850 m et un dénivelé d’environ 350 m, c’est le plus haut site du bocal local. Fin 96 : ouverture de Lubine en nord, très peu utilisé. En 98, la Roche-Saint-Martin en nord-est : magnifique vue panoramique sur Saint-Dié. Débutant s’abstenir, sauf à aimer les sueurs froides et les branches de sapins… 99 voit l’ouverture de notre principal site, le Kemberg, orienté est. Généreux en restitution et en dynamique, il nous offre la possibilité de soaring de plusieurs heures sur quelques km, et pour

les plus téméraires la possibilité de prendre la direction de la ville et de se donner rendez-vous à la terrasse du Buffalo Grill à l’entrée de St-Dié. Son patron a misé une bouteille de champ à qui posera sur la terrasse à l’étage (pas casse-cou s’abstenir)! Enfin, petit dernier de la série, le Kiosque. Ouvert et opérationnel en un temps record, ce site nord-ouest tient une place particulière, puisqu’il a été rebaptisé site Claude Rémy, du nom de notre dynamique président, disparu prématurément des suites d’une maladie. Il avait participé très activement à son ouverture. Une plaque commémorative lui rend hommage.Tous les Icariens toutes les Icariennes…16 en 1990, en 2001 ils étaient 50, parapentistes et deltistes confondus : Ninou Nenes, Nono, Juju, Picatchou Pampa, le Corse, el Rojo le Maudit, el Présidente… Et puis derrière sa barbe, son sourire généreux et son panache de fumée tout droit sortie de sa pipe, Fifi, moniteur BE, fraîchement sorti de sa formation. Sans oublier tous les autres, affublés ou non d’un surnom, dont, pour le bonheur de nos proches, nos 3 biplaceurs…Le portable est à l’Icarien ce que le soleil est au thermique : le déclencheur de l’activité, quand bien sûr, ça l’fait! Il suffit alors d’une sonnerie pour déclencher la chaîne de mobilisation qui mettra en ordre de vol nos Icariens. Entre le bientôt rituel vol du 1er de l’an et celui du 31 décembre (si, si, même par – 5° sans gants…), ils comptabilisent plus de 1500 vols au départ des sites de Saint-Dié. Ils se perfectionnent à la faveur de stages cross organisés avec une école locale. Ils se forment au brevet de pilote et traditionnellement s’en vont parfaire leurs connaissances de l’aérologie en s’envoyant en l’air sous d’autres cieux : les Alpes, le Cantal, le Jura, les Canaries… Ils pimentent leurs activités par une saine émulation : en témoignent l’Icare Cross Déodatien, trophée récompensant la meilleure distance réalisée depuis St-Dié, et le challenge Claude Remy, triangle de trois sites autour de la ville.Tel le fils de Dédale, à trop vouloir voler près du soleil, l’Icarien a pu survoler parfois d’un peu trop près la cime des sapins vosgiens. Est arrivé ce qui devait arriver : l’Icarien s’est branché, ce qui n’a pas été sans donner un peu d’exercice à la plume des journalistes et au corps des sapeurs pompiers de St-Dié ou au peloton de gendarmerie de moyenne montagne et de son hélicoptère. Tout est bien qui finit bien : pour le traitement de ces cas limite, un protocole d’intervention ou de non intervention avec les pompiers a été mis en place…Et quand ça ne l’fait pas, l’Icarien s’adonne au brouettage sur pente à 45° ou au moquettage des sites; bref, en 10 coups de pelle comme en cinq de pioche, à l’aménagement et à l’entretien des sites. Repos de l’ouvrier volant oblige, après la levée de l’outil, il y a celle du verre. Celui de l’amitié qui scelle autour d’un barbecue ou d’une bonne table nos passionnés.Notre deviseÇa va l’faire! Le lendemain de fête, tête en l’air, yeux à l’affût du vent dans la cime des arbres, c’est le seul mot d’ordre! Une fois sur le site, la voile sur le dos, ne soyez pas surpris d’entendre que ça ne sera pas mieux dans 5 mn. Alors ça va l’faire! Et si ça ne l’fait pas sous une voile, ça l’fait autour d’une tartiflette ou d’une fondue, ça l’fait la pioche ou la brouette à la main…On conclura en rendant hommage à tous les Icariens et Icariennes, volants comme non volants, à ceux qui guettent, bienveillants, les voiles de leurs compagnons. Ils sont l’âme et l’esprit du club. Ils en sont le quotidien. Ils font que sortir et voler en groupe est un plaisir. À tous ceux là, à toi Claude, et à vous tous qui lisez ces lignes et partagez notre passion du vol, ces quelques mots vous sont dédiés.Et si vous passez par notre bocal local, prenez le temps de vous arrêter et venez l’faire avec nous! z

Une plume d’Icare

Aux Quatre Vents

Aux Quatre Vents, dont la base animée par une douzaine de personnes est à Costaros (Haute-Loire), permet aux cerfs-volistes de se retrouver pour pratiquer statique et acrobatique. Son but est de faire découvrir cette activité à un maximum de personnes par le biais d’animations dans les écoles et villages de vacances et en participant à différents festivals.Le club organise en particulier un rassemblement qui, depuis 5 ans, prend de plus en plus d’ampleur. Le week-end avant le 14 juillet, le ciel du petit village de Brignon (toujours dans la Haute-Loire) se charge de cerfs-volants. Les participants se retrouvent avec plaisir, sans esprit de compétition, dans la bonne humeur. Ces participants, le journal L’Éveil de la Haute-Loire leur a donné la parole (et merci pour l’autorisation de publier partie de cet article). Aux Quatre Vents n’a pas souhaité y rajouter un mot. Le témoignage de ces passionnés ne se suffit-il pas à lui-même?Papy et MamyPapy et Mamy, c’est comme ça qu’on les appelle dans le milieu cerf-voliste, nous viennent de Vendée. Pour rien au monde ce couple ne manquerait ce rendez-vous sur les terres altiligériennes : « on a besoin de vent pour vivre! » Voilà la raison la raison principale qui les pousse chaque année à revenir. Cela fait la troisième année et quand on leur demande le pourquoi de leur engouement, Papy et Mamy évoquent en premier lieu la personnalité de Dominique Bonhomme : « c’est un passionné qui a su garder une âme d’enfant. » Le couple ne tarit pas d’éloge pour la cheville ouvrière de ce festival de couleurs. Comme la plupart des cerfs-volistes, Papy et Mamy fabriquent leur engin. Les statiques, les pilotables n’ont plus de secret pour eux. Il faut dire que le couple voue pour le sport une passion sans limite : « on y consacre 95% de notre temps depuis 10 ans. Mon mari était autrefois véliplanchiste. Il s’est reconverti dans cette discipline… » Le cerf-volant leur procure beaucoup de plaisir, comme celui d’effectuer des ballets tout en harmonie.Le plaisir de construirePierre Baillot est un Clermontois habitué à ce rassemblement. Il est véritablement captivé par les modèles anciens comme le Cody. Ancêtre du cerf-volant qui a fait le début de l’aviation dans les années 20, le Cody était utilisé autrefois à des fins militaires pour espionner l’ennemi. Il se prêtait aussi à la prise de photos aériennes. « Ce n’est pas compliqué à construire, mais long quand il faut joindre la toile et le carbone qui sont les deux matériaux nécessaires à la fabrication. C’est le plaisir de construire qui est le plus important pour moi! »J’adore me bagarrerLyonnais, Jean-Marie Laroche appartient au groupe professionnel du Cri du Kangourou : « j’adore me bagarrer avec le vent, voilà pourquoi je m’adonne à ce loisir depuis 10 ans. Ici le coin me plaît parce qu’il y a toujours du vent et puis il m’est tellement familier… » Lui aussi confectionne ses objets volants dont le coût avoisine parfois des milliers de Francs. Mais quand on aime, on ne compte pas…Je n’aime pas le bruitAvignonnais bon teint, Pierre Galmes vient régulièrement depuis 5 ans pour le plaisir « de faire voler dans le calme et la nature » car il n’aime pas le bruit. Depuis 30 ans il pratique le cerf-volant ainsi que d’autres activités comme le char à voile, la télécommande de planeurs ou

de bateaux. Bref la passion du modèle réduit. Sur les terrains du Brignon, il s’essaie à faire voler tant bien que mal un modèle de cerf-volant datant de 1913 qui servait à faire de la photo aérienne. Ce sexagénaire fréquente quasiment tous les rassemblements de cerfs-volants. Il lui arrive de se livrer à de véritables exploits, comme faire voler un cerf-volant maintenu par 4 fils dans une salle et le tout en musique! z

Go Ailes : du haut des terrils

Quand le plus ancien club de parapente du Pas-de-Calais, Go Ailes, commence son activité en 1989, la presse locale s’empare de l’événement : l’envol se fait du haut des terrils! Ces crassiers, pour une fois, ne sont plus considérés comme de tristes friches, vestiges de l’époque héroïque des mines de charbons!…

DynamiqueLe site du club, c’est à Loos-en-Gohelle, juste au nord de Lens : le terril du 11/19 est le plus élevé d’Europe avec près de 200 m! On ne peut pas le rater d’autant qu’il associe un grand plateau à des cônes jumeaux. Aujourd’hui la vingtaine de parapentistes du club apprécie toujours ce site original où ils se retrouvent joyeusement la plupart des week-ends.Attention le vol sur terril, c’est un peu particulier : il faut souvent gonfler sa voile dans un vent soutenu, en plein venturi sur le plateau ou juste sous le sommet du cône, avant de voler en dynamique. Pour peu qu’il y ait un thermique, il ne faut pas le lâcher, enrouler en décalant derrière. Quelques petites distances ont ainsi été réalisées. Le plus difficile est de décider de partir, car le terril est en zone plutôt urbanisée.TreuilléLe club a aussi eu l’idée d’acheter un treuil pour développer une autre forme d’envol. Quatre treuilleurs ont alors été formés sous l’égide de l’école locale. Tout ceci a été cofinancé avec l’aide de la ligue Nord – Picardie et de la FFVL. Aujourd’hui, le club a aussi deux biplaceurs en formation.FormationLe club a toujours suscité la formation de ses adhérents. Certains sont allés loin : 3 moniteurs dont 2 BEES sont sortis du club pour voler de leurs propres ailes. Comme quoi, le vol sur terril est motivant. C’est sans doute notre chaude ambiance – petit club, grande convivialité – qui les a incités à s’investir professionnellement dans leur passion.

Vous êtes dans la région? N’hésitez pas à nous rendre visite pour voler sur le terril (qui devrait être prochainement officialisé FFVL) ou décoller au treuil en attendant les premiers thermiques du printemps! Notre contact : Jean-Pierre Mellerowicz au 03 21 43 61 42 ou au 06 68 75 39 88 ou à jean-pierre.mellerowicz@wanadoo.fr. z

Jean-Pierre Mellerowicz

RégionsLe CDVL 62 en plein développementQuelle ambition! Nous avons mis deux ans à finaliser une réflexion centrée sur le vol libre et ses perspectives de développement dans le Pas-de-Calais. Dans une région qui a toujours eu une politique sportive très forte, mais qui exigeait l’existence d’un véritable niveau départemental, un Comité départemental de vol libre (CDVL) était un niveau indispensable entre les clubs et la ligue…

Autre motivation pour créer et développer le CDVL 62 : il y avait un grand potentiel dans le Pas-de-Calais en sites de vol et de grands efforts à fournir pour les officialiser. Pour ces deux raisons, les présidents des clubs du département ont décidé de créer ensemble un CDVL.RéflexionRapidement, nous avons été incités par nos interlocuteurs des services des sports de l’État et du département à réfléchir sur le développement de nos pratiques. Nous avons pu en discuter régulièrement avec eux. Le plus difficile fut de bien leur faire connaître nos spécificités, desquelles ils n’étaient guère familiers. Entre responsables des clubs impliqués, la réflexion a rapidement mené à une première analyse qui a dû être développée et étayée pour mieux la faire partager à nos interlocuteurs. Sur ces bases, chaque club de vol libre s’est dynamisé et a mis en place des programmes d’équipement et de formation conjoints : formation de treuilleurs et achat de treuil; formation de biplaceurs et achat de biplace; organisation en parallèle de manifestations et/ou de compétitions.Les motivations affichées et les argumentaires cohérents issus de la réflexion menée ont permis à ces clubs d’avoir accès à des subventions de la FFVL, du FNDS et de la ligue. Au-delà de ces résultats directs – diffusion d’un plan de développement, conséquences induites –, la réflexion menée a donc été un moteur pour les clubs.ActionsQu’est-il ressorti de tout cela? Rien de bien original pour une pratique encore peu développée dans notre département. Mais cela va encore mieux en le formalisant… Nous avons :– aidé les clubs de vol existants et suscité l’émergence de nouveaux clubs pour les pratiques du cerf-volant acrobatique ou tractif. Des structures cerf-volant importantes existaient déjà, qui géraient des manifestations d’envergure nationale. Aucune n’était encore affiliée. Depuis le jour de la diffusion de notre document, un premier club vient de faire les démarches d’affiliation. C’est un très bon signe!– communiqué sur le fait que le vol libre existe, qu’il est possible de le pratiquer dans le département, que l’apprentissage local l’est aussi (les pilotes potentiels n’ont pas forcément la possibilité d’aller apprendre en montagne);– abonné à VOL Passion une cinquantaine de décideurs locaux : élus et responsables salariés en charge des sports et de l’environnement, députés, maires des sites officiels ou à officialiser…– permis/accompagné l’officialisation de sites (8 déjà!), notamment pour le vol : avec nos faibles dénivelés et une forte dépendance du vent météo, il nous en faut de nombreux!– développé la compétition;– donner aux jeunes les moyens d’accès à nos pratiques.

Notre force est un bassin local peuplé, des conditions naturelles favorables à un épanouissement de toutes les pratiques. Autre force, sans aucun doute : le kitesurf. L’avenir nous dira si notre réflexion était juste. En tout cas, elle a déjà bien aidé les clubs qui y ont

participé. La reconnaissance du vol libre sous toutes ses formes n’est qu’un début : aujourd’hui, nous sommes prêts à aller plus loin. Cela passera par une participation à la Commission départementale des espaces, sites et itinéraires des sports de pleine nature. z

Thomas Sénac

Nord – PicardieBaptêmeLa ligue Nord – Picardie de vol libre : voilà le nouveau nom de baptême de la ligue du Nord depuis son AG du 19 janvier dernier à Fouquières-lez-Lens. Elle regroupe les régions septentrionales de Picardie et du Nord – Pas-de-Calais. Ainsi est clairement signifiée la composante picarde de cette entité.Forte de ses presque 500 licenciés, Nord – Picardie se caractérise par un relatif équilibre entre les disciplines du vol libre – vol, cerf-volant acrobatique, cerf-volant de traction – dans les 17 clubs et 2 écoles qui en font partie.Volants et cerfs-volantsRégion de plaine pour le vol, les actions de ces dernières années ont surtout concerné l’officialisation de sites de vol, plus particulièrement dans le Pas-de-Calais où le potentiel est important. Il reste quand même des efforts à fournir. Plusieurs clubs se sont dynamisés en investissant en matériels et formations dans les pratiques du treuil et du biplace.Depuis l’intégration du cerf-volant et l’arrivée du kitesurf, le paysage change quelque peu. Une réelle dynamique soutient le développement de ces pratiques, liée aux conditions locales, aux structures affiliées qui existent et surtout aux hommes qui les animent. Ainsi en deux ans et pour ces deux nouvelles disciplines, notre ligue (qui n’est pas vraiment l’une des plus grandes en France) aura accueilli deux championnats de France! Après le 1er championnat de France de kitesurf à Dunkerque en 2001 – un succès d’organisation locale –, ce sera celui du cerf-volant acrobatique en juillet 2002 à Gravelines, porté par un collectif de clubs.Le kitesurf connaît un développement important : l’école de Dunkerque, a doublé l’an passé son nombre d’élèves et en a même refusé! L’actuel champion du monde est licencié dans un club de notre région. Des clubs se créent et participent au circuit des conviviales et sélectives.Quant au cerf-volant acrobatique, la convergence entre la longue tradition locale – basée sur la vitalité d’un réseau de nombreuses initiatives – et la FFVL commence à devenir réalité. zThomas Senac

APL : décentralisation toujours…

La déjà traditionnelle réunion de fin d’année de l’Assemblée des présidents de ligue (APL) s’est déroulée en novembre dernier. L’objet essentiel était de valider les travaux des groupes de travail Décentralisation 2002-2004 pour dégager des propositions à faire valider par le comité directeur et à appliquer en 2002.Aides aux clubsVOL Passion rend compte de ce chapitre ci-dessous.Sites

Travail sur le budget, sur le classement des sites et des pilotes qui les fréquentent. Aucune conclusion tirée. L’APL de mars reprendra le sujet. VOL Passion en parlera alors…Informatique et décentralisationL’utilisation d’Internet se généralise : 100% des ligues et 38% des licenciés sont équipés, de même que 36 CDVL, 406 clubs et 180 écoles. Une base de données existe : elle est gérée au secrétariat à Nice. Cette base contient les coordonnées des licenciés, les adresses des clubs, des ligues… Elle sert pour le site Internet.Le projet présenté par Christian Quest est le suivant : donner aux clubs, CDVL et ligues la possibilité de pouvoir saisir les informations qui les concernent directement avec un système protégé d’autorisations et de codes d’accès. L’avantage serait d’éviter les doubles saisies avec moins d’erreurs et une plus grande réactivité. 4 domaines de saisie sont identifiés qui pourraient profiter de ce principe : fiches des sites gérés par le club, licences et fichiers d’adhérents pour le club, qualifications des membres du club, associations.Le premier domaine à servir de banc d’essai sera celui des sites dont les fiches ne sont pas intégralement renseignées. L’accès et les modifications de saisie pourront se faire par les différents intervenants, chacun à son niveau. Si un changement nominatif de personne intervient, les droits d’accès seront automatiquement réattribués aux nouveaux intervenants en fonction du procès verbal d’AG envoyé à la FFVL. Christian Quest se charge de mettre en place cette saisie décentralisée des fiches de sites. Un bilan sera fait à la prochaine APL. Christian fera ensuite des propositions pour les autres thèmes : licences, qualifications, associations… Une uniformisation au niveau des ligues sur la façon d’enregistrer les qualifications sera nécessaire. Sur ces 2 sujets, il travaillera avec Thomas Senac.Et aussi…La ligne budgétaire APL sera définie le lendemain de l’AG 2002, afin qu’elle agisse en vrai complément du budget général de la FFVL.A lieu l’élection au comité directeur du représentant de l’APL. Statutairement, cette élection a lieu tous les ans. Jean-François Alexandre, seul candidat, y est réélu. z

Gérard Vieux et Jean-François Alexandre

Clubs : les aides 2002 sont décentralisées

À partir de 2002, l’aide aux clubs sera décentralisée. On ira dans le sens de la responsabilisation des ligues. Celles-ci répondront directement aux demandes d’aides de leurs clubs à partir de reversements financiers préalables qui leur seront effectués par la FFVL. Ce système d’évaluation et de financement, plus proche des clubs et du terrain doit permettre d’évaluer les clubs et leurs dossiers de manière plus pertinente.

Quels projets?Il est bien sûr nécessaire de définir le périmètre des projets de clubs qui peuvent émarger dans cette nouvelle ligne budgétaire. On pourra envisager d’étendre ce périmètre dans les années futures. En 2002, les actions suivantes peuvent être incluses dans cette ligne budgétaire :– actions qui bénéficiaient de l’ancienne ligne d’aide aux clubs (ex aides à l’achat);– aides à la formation accompagnateurs de clubs, BF, formation, entraîneurs, dirigeants…

– aides aux manifestations d’envergure régionale.En 2002, les actions suivantes resteront pilotées à l’échelon national :– aides aux organisateurs des championnats de France;– manifestations exceptionnelles.D’autres projets tels que les actions cerf-volant (Educ’en ciel, Volaski…) pourront bénéficier de cette ligne d’aide aux clubs dans un futur à définir par le trésorier et le responsable du développement.Quelle répartition budgétaire?À partir du moment où la décentralisation de l’aide aux clubs devient effective, c’est-à-dire où les ligues décideront seules de l’attribution des aides à leurs clubs, la FFVL devra reverser des sommes aux ligues qui les géreront. La répartition interligues sera basée sur 3 éléments distincts :– un SMIC identique à toutes les ligues;– un prorata au nombre de licenciés (volants et élèves);– une partie délivrée en fonction de la qualité du dossier de politique régionale présentée par le président de ligue.En 2002, pour un volume équivalent à 150000 F, la répartition sera la suivante :– le SMIC est fixé à 3000 F par ligue, soit une somme totale de 66000 F;– le reversement au prorata est fixé à 64000 F;– la partie délivrée aux dossiers est fixée à 20000 F.Après répartition de ce montant entre ligues par la FFVL, puis entre clubs au sein des ligues par les ligues, les sommes non utilisées ou restantes seront utilisées par la FFVL pour permettre de gérer les inévitables dossiers en retard ou les contestations éventuelles. Cela sous-entend un planning commun entre les ligues, forcément géré de manière concertée, au niveau de la FFVL.

Quel rôle pour FFVL et secrétariat?Décentraliser ne signifie pas se désintéresser. La FFVL doit conserver un rôle d’assistance et de coordination dans les domaines suivants…InformationEn 2000 et 2001, et dans le cadre des anciennes aides à l’achat, le secrétariat de la FFVL informait du nombre de licenciés du club, des aides antérieures reçues par le club, de la conformité de son fonctionnement (compte-rendu d’AG envoyé à la FFVL, licence du président, etc.). La FFVL continuera à informer et aider les ligues dans ces domaines.PlanningFFVL et APL aideront à la construction du planning des opérations. Pour 2002, le planning sera le suivant :– 15/02 : lancement de la campagne;– 15/02 : dépôt des politiques de ligue auprès de la FFVL et de leurs clubs;– 15/03 : calcul de la répartition financière aux ligues par la FFVL;– 15/03 : information des ligues par la FFVL (nombre de licenciés, licence du président, aides antérieures, CR AG clubs, etc.) ;– 15/03 : dépôt des dossiers des clubs auprès des ligues;– 15/04 : évaluations et décisions d’attribution des ligues. Information de la FFVL;– 01/05 : compilation FFVL et financement des ligues;– 15/05 : financement des clubs par les ligues;– 15/06 : dépôts des dossiers en retard et des contestations des clubs auprès de la FFVL;– 01/07 : attributions FFVL aux clubs sur le reliquat des fonds non encore attribués.

Expertise; aide à l’évaluation des dossiers et à la décisionLa FFVL proposera aux ligues une expertise (aide à la décision) par le biais de ses différentes commissions techniques (compétition, Formation, etc.). On en arrivera alors à un fonctionnement inversé par rapport au fonctionnement jusqu’en 2001 : la FFVL donnera un avis aux ligues décisionnaires, alors qu’actuellement les ligues donnent des avis à la FFVL décisionnaire.Nécessité d’(in)formation à la présentation des projets?D’expérience, les projets sont souvent mal construits : absence de demandes claires et chiffrées, pas d’information sur les montants globaux des projets et sur les co-financements. La FFVL proposera un cadre rédactionnel par le biais d’une fiche de synthèse technique et financière.Attribution des fondsLa FFVL et la ligue concernée seront co-auteurs des courriers d’attribution des aides aux clubs. Le transit de ces fonds se fera par l’intermédiaire des trésoreries des ligues.Lisibilité des fondsAvec la décentralisation des fonds et des responsabilités aux ligues pour des actions fédérales, est aussi décentralisée la responsabilité de répondre aux contrôles de l’utilisation des fonds décentralisés par les organismes subventionnant (État, région, MJS ou autre, URSAFF et impôts). Outre le versement des subventions fédérales, la réception préalable du rapport moral, du rapport financier et du budget prévisionnel de l’AG de la ligue sera demandée. Les rapports financiers feront clairement apparaître les sommes venant de la FFVL dans les produits par chapitres (aides aux clubs, contrats d’objectifs, reversements de fonctionnement, sites) et bien sûr, apparaître clairement leur utilisation dans les dépenses. Des contrôles seront effectués qui pourront suspendre la reconduite des aides. zGérard Vieux

DINOVOL 04000 DIGNE-LES-BAINS04 92 32 42 06 04 92 32 42 0606 85 70 27 54 parapente.dinovol@wanadoo.frP l l

ENVOL DE PROVENCE 04140 ST-JEAN-DE-MONTCLAR 04 92 35 15 24 04 92 35 30 81 06 08 18 24 70 envol-alpes@parapente-fr.com

envolprovence.com P l ll

AEROGLISS 04170 ST-ANDRE-LES-ALPES 04 92 89 11 30 04 92 89 02 36 06 75 49 42 65 aerogliss@aerogliss.com aerogliss.com P

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VERDON PASSION 04360 MOUSTIERS-STE-MARIE 04 92 74 69 7706 08 63 97 16 info@verdon-passion.com verdon-passion.comP l l

PP UBAYE 04400 BARCELONETTE 04 92 81 34 93 04 92 81 15 1706 07 66 16 68 info@ubaye-parapente.com ubaye-

parapente.com P l l

POWER KITE HAUTE ALPES 05000 GAP 04 92 51 60 29 04 92 51 60 2906 20 81 81 74 cganty@caramail.com C

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SURF’AIR 05100 BRIANCON 04 92 20 54 92 04 92 20 54 9206 08 31 46 51 infosurfair@wanadoo.fr surfair.net Pl l

KITE SURF AIR 05100 BRIANCON 04 92 20 54 92 04 92 20 54 9206 08 31 46 51 kitesurfair@wanadoo.fr surfair.net P

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BARTAIR 05130 TALLARD 04 92 54 05 6506 07 59 38 71 info@bartair.com bartair.com Pl l l

lJENNIF’AIR 05200 EMBRUN 04 92 43 37 80 04 92 43 41 84

06 07 80 19 69 jennif.air.keller@wanadoo.fr jennifair.fr Pl l

ECRINS VL 05260 ANCELLE 04 92 50 80 86 04 92 50 88 3406 85 43 04 96 gil.disdier@wanadoo.fr Pl l l

lPOLLEN 05290 VALLOUISE 04 92 23 14 60 04 92 23 12 85

06 75 13 34 15 pollen05@free.fr pollen05.free.fr Pl l

DELTA SUD 05300 LARAGNE-MONTEGLIN 04 92 48 50 6006 82 16 48 27 tadelsud@aol.com Pl l

ÉCOLE DE PP DU QUEYRAS 05350 ARVIEUX04 92 46 77 51 04 92 46 77 5106 08 01 27 27 lphilip@club-internet.fr Pl l

FUSION 05500 POLIGNY 04 92 50 57 63 04 92 50 57 6306 80 02 54 39 fusion.parapente@wanadoo.fr fusion-

parapente.com P l l

TÊTE EN L’AIR 05600 GUILLESTRE 04 92 45 04 60 04 92 45 04 6006 08 85 02 28 m.cossecparap@wanadoo.fr parapente05.com Pl l

AIR’X KITE AVENTURE 06000 NICE 04 93 37 47 29 06 60 41 87 34info@airxkite.com airxkite.com P l

lABC D’AIR 06200 NICE 04 93 21 11 39 04 93 21 11 39 06 81 09 80 52 abcdair@wanadoo.fr abcdair.frC l l

ÉCOLE DE VL DE LA COLMIANE 06420 LA COLMIANE 04 93 02 83 8806 81 82 08 74 evlc@worldonline.fr evl-colmiane.com Pl l

AZUR VL 06620 BAR-SUR-LOUP 04 93 09 44 54 04 93 09 44 54azur-vol-libre@frgateway.net azur-vol-libre.com P

l ll

ASCENDANCE COTE-D’AZUR 06620 GOURDON 04 93 09 44 09 04 93 09 44 11 06 61 42 08 64 contact@ascendance06.com ascendance06.com

P l l

CUMULUS COTE D’AZUR 06620 GREOLIERES 04 93 38 25 92 04 93 38 25 92 06 14 76 07 00 cumulus.cote.azur@wanadoo.fr ecole-cumulus.com P l l

BARBULE 07140 LES VANS 04 75 39 36 67 04 75 39 36 6706 08 98 22 92 barbule@parapente-fr.comparapente-fr.com/barbule P l ll

PYREN’AVENTURE 09200 MOULIS 05 61 04 84 84 05 61 04 84 04 06 84 08 01 34 pyren-aventure.com P l l

ADRENALINE 11370 LEUCATE – LA FRANQUI 04 68 64 30 08 04 68 64 56 76 info@adrenaline-kitesurf.com adrenaline-kitesurf.com P

ll l

OSMOZE 11370 LEUCATE 04 68 45 65 16 04 68 45 65 1606 85 52 13 97 contact@osmoze.frosmoze.fr P l

l lMJC RODEZ 12005 RODEZ 05 65 67 01 13 05 65 67 51 51

mjc.rodez.ntci@wanadoo.fr C ll l

HORIZON – MILLAU VL 12100 MILLAU 05 65 59 78 60 05 65 59 78 59 06 72 77 62 39 horizon-mvl@wanadoo.fr millau-vol-libre.com P l

ll

EVASION 12100 MILLAU 05 65 59 15 30 05 65 61 26 22 06 09 14 46 94 evasion@millau-evasion.com millau-evasion.com P l

ll l

ÉCOLE DELTA DU DCM 12100 MILLAU 05 65 61 38 27 05 65 61 38 27 06 07 84 86 71 fmocellin@free.fr aveyron-vol-libre.com/ecoledelta/ C

l ll

AZIMUT 12520 PAULHE 05 65 59 43 78 06 81 26 55 02m.savy@free.fr P l ll

KSM / SPORT STOCK 13854 AIX-EN-PROVENCE 04 42 94 10 99 04 42 94 10 99 06 11 83 36 85 info@kiteboarding13.com kiteboarding13.com

P l

lCLINIQUE DE LA PLANCHE 14000 CAEN 02 31 84 48 63 02 31 35 51 30

06 21 82 12 28 ecole.kitesurf@cliniquedelaplanche.comcliniquedelaplanche.com P l

lPLAINE ALTITUDE 14690 PONT D’OUILLY 02 31 69 39 31 02 31 69 39 31

06 63 11 20 00 plaine-altitude@wanadoo.fr htpp://plaine-altitude.com P l l l

LES VOLPLANAUTES 15300 LE LIORAN 04 71 49 51 50 04 71 49 58 5906 08 61 61 29 les.volplanautes@wanadoo.frcevennes.net/les.volplanautes.html C ll

THANG KA 15300 DIENNE 04 71 20 82 60 04 71 20 82 60thang.ka@free.fr http:/thang-ka.com P ll l ll

PP PUY MARY 15400 LE CLAUX 04 71 78 95 21 04 71 78 95 2106 71 26 90 81 alain@parapente-puy-mary.com parapente-puy-

mary.com P l l

PLAIN’AIR 16710 ST-YRIEIX-SUR-CHARENTE 05 45 94 03 5406 20 82 47 86 yannismurguet@wanadoo.frperso.wanadoo.fr/plainair.parapente/ C ll l

ILE ET AILES 17190 ST-GEORGES D’OLERON 05 46 75 20 1206 77 91 38 69 ile-et-ailes@wanadoo.fr ile-et-ailes.com Pl

l

COULEURS DU CIEL 17200 ROYAN 05 46 06 56 87 05 46 06 56 87 06 11 76 45 02 flysurfschool@couleursduciel.com

flysurfschool.couleursduciel.comP l

l l lPLAINE VL 17400 BIGNAY 05 46 26 33 61 05 46 59 12 83

alain.nouraud@free.fr C l ll l

lADPA VL CORREZE19400 ARGENTAT 05 55 28 86 45 05 55 28 81 81

06 86 96 60 12 adpavl@medianet.fr medianet.fr/vol-libreC l ll l l

CIME ALE 20221 CERVIONI 04 95 38 13 4406 08 72 74 86 ecole@cimeale.com cimeale.com Cl l

AVEL DRO 22190 PLERIN 06 08 67 67 72avel.dro@libertysurf.fr C l ll

l lPLESTIN LES GREVES 22310 PLESTIN-LES-GREVES 02 96 35 62 25 02 96 54 10 40 03 70 35 09 86 cn.plestin-les-greves@wanadoo.fr

P ll

JEUX D’AILES 26500 BOURG-LES-VALENCE 04 75 55 16 01 04 75 55 16 01 frank.monmagnon@free.fr P l

l l

ÉCOLE DES BARONNIES 26560 MEVOUILLON 04 75 28 50 80 04 75 28 51 39 06 61 10 06 84 info@provence-parapente.com provence-parapente.com P l l

EUR’ENCIEL 27000 EVREUX 02 32 31 86 87 02 32 24 02 29 06 11 77 81 03 C l l l

EKBA 29143 POULDREUZIC 02 98 70 06 65 02 98 70 06 6506 77 73 65 40 kersaudy@hotmail.com P

ll l

ÉCOLE CELTIC VL 29550 PLOMODIERN 02 98 81 50 27 02 98 51 50 2706 80 32 47 34 ecole@vol-libre-menez-hom.com vol-libre-menez-

hom.com P l l

KERMOR 29890 PLOUNEOUR-TREZ 02 98 83 54 77 02 98 83 47 68 P l

l l lUCPA PORT CAMARGUE 30240 PORT-CAMARGUE04 66 51 47 92

camargue@ucpa.asso.fr ucpa.comC l

lPP SUD 30580 SEYNES 04 66 83 17 07 04 66 83 34 58 06 12 17 20 16 parapentesud@worldonline.fr P l

l

TOUTES TRACTIONS COMPRISES 31100 TOULOUSE 05 61 40 88 75 05 61 40 88 75 06 64 32 77 88 T-T-C@wanadoo.frkite-sailing.com C

ll l l

SOARING 31110 LUCHON05 61 79 29 23 05 61 79 29 23 06 07 76 78 14 soaring@free.fr soaring.free.fr P l

l

PROFIL 31160 ARBAS 05 61 90 06 96 05 61 90 06 96C l l

CENTRE WOLFE 33470 LE TEICH 05 56 22 64 41 05 56 22 68 94wolfe.design@wanadoo.fr P l

l l lVIRAGES 33650 LA BREDE 05 56 78 45 15 05 56 78 45 15

06 83 83 23 03 bruno.guillen@wanadoo.fr Cl l ll l

LACANAU KITE CENTER 33680 LACANAU 06 08 34 59 07 05 56 03 09 1606 08 34 59 07 contact@kitecenter.com kitecenter.com P

ll

UCPA HOURTIN 33990 HOURTIN 05 56 09 20 69 05 56 09 18 9106 89 95 16 94 hourtin1@ucpa.asso.fr ucpa.com C

ll

PURE KITE 34130 MAUGUIO 04 67 65 47 3506 16 19 21 26 contact@purekite.com purekite.com P

ll l l

FIL D’AIR 34140 MEZE 04 67 78 94 90 06 10 25 22 58info@fildair.com fildair.com P l

lZEPHYR 34160 ST-JEAN-DE-CORNIES 04 67 86 14 10 04 67 86 14 10 06 10 19 49 92 association.zephyr1@mageos.com

C ll

ENVOL NATURE 34190 MONTOULIEU 04 67 73 36 96 04 67 73 73 4806 09 97 83 53 envol34@free.fr envol34.free.fr Pl l

AXEL’AIR 34280 CARNON 04 67 50 62 60 04 67 68 54 2506 18 99 18 92 contact@axelair.com axelair.com Pl

lOK MISTRAL 34380 ST-MARTIN-DE-LONDRES 04 67 84 32 79

06 86 94 71 83 okmist@aol.com cerf-volant.org Cl

lENVERGURE CERF-VOLANT 37100 TOURS 05 46 75 03 23 02 47 54 67 05

06 07 09 74 66 info@envergure.com envergure.com Pl

lALTO 38250 LANS-EN-VERCORS 04 76 95 46 82 04 76 95 65 41 06 14 04 49 20 info@parapente-alto.com parapente-alto.com

P l l

FIL BLEU 38270 MARCOLLIN 04 74 84 75 64 04 76 96 51 2506 22 70 57 21 chatouilleur.anges@bigfoot.comP l

lGRAND’AIR 38350 LA MURE 04 76 30 90 45 04 76 30 98 58

06 08 48 73 59 pozzofranck@club-internet.fr grandair.fr Pl l

LES GENS D’AIR 38380 ST-PIERRE-DE-CHARTREUSE 04 76 88 66 8604 76 88 66 86 06 72 28 55 42 P

l l l

NEIGE ET SOLEIL SPORTS 38580 ALLEVARD 04 76 45 11 23 04 76 45 86 86 06 09 26 05 76 neige-et-soleil@allevard.net neige-et-soleil-sports.com P l l

lALVEOLE 38650 GRESSE-EN-VERCORS 04 76 34 31 22

06 10 37 97 13 alveole@free.fr alveole.free.fr Pl l

PREVOL DELTA 38660 ST-HILAIRE-DU-TOUVET 04 76 08 38 72 04 76 08 38 64 prevoldelta@chez.com chez.com/prevoldelta P

l ll

PREVOL PP 38660 ST-HILAIRE-DU-TOUVET 04 76 08 38 71 04 76 08 61 72 prevol@prevol.com prevol.com P l

l

AEROBASE 38660 LUMBIN 04 76 08 26 26 04 76 08 29 59 06 77 06 95 22 ecole@parapente.fr parapente.fr P l

l l l

ÉCOLE DES DEUX ALPES 38860 LES DEUX ALPES 04 76 79 21 21 04 76 79 22 07 06 07 72 26 60 parapente@2alpes.com 2alpes.com\parapente P l l

POUPET VL 39110 ST-THIEBAUD 03 84 73 04 56 03 84 37 93 44info.ecole@poupetvollibre.com poupetvollibre.com P

l l l

DELTA CLUB DU HAUT JURA 39200 ST-CLAUDE 03 84 45 16 97 03 84 45 18 11 06 85 54 98 32 belin.joel@wanadoo.fr dchj.ffvl.fr C

l ll

CLUB DES SPORTS DES ROUSSES 39220 LES ROUSSES 03 84 60 35 14 03 84 60 52 03 C l l

l

KITELAND NAISH CENTER 40130 CAPBRETON 05 58 48 53 94 05 58 48 53 95 contact@kiteland.fr wkiteland.fr P l

lCARACTAIR 43150 LAUSSONNE 04 71 05 06 29

06 11 67 52 77 caractair.parapente@freesbee.fr parapente-fr.com/carctair P l l

KITE SPIRIT CENTER 44000 NANTES 02 51 86 40 40 02 40 74 21 64 06 07 31 92 51 contact@air-circus.com air-circus.com P l

l lVENTILO 44510 LE POULIGUEN 02 40 62 34 55 02 40 62 34 55

06 76 04 99 95 contact@ventilo-flysurf.com ventilo-flysurf.com Pl

l lSPIRALE 46140 DOUELLE 05 65 30 78 20

06 81 88 03 98 spirale.parapente@wanadoo.fr spirale.ffvl.frP l l l

CASTELNAU VL 46600 FLOIRAC 05 53 59 57 0106 81 57 20 15 castelnauvollibre@net-up.com chez.com/cv146C l l

AIR DYNAMIQUE 50340 SIOUVILLE 02 33 53 31 82 02 33 53 31 8206 08 68 69 17 Valerie.Furlani@wanadoo.fr cherbourg-hague-

nautisme.com P l l

COTENTIN FLY SURF 50460 QUERQUEVILLE 06 99 85 69 58hubertdanis@yahoo.fr P l

lCHAMPAGNE VL 51200 EPERNAY 03 26 51 70 81 03 26 77 68 84

06 86 37 14 97 vandeweeghe@aol.com Cl l l

AEROPLAINE 57330 KANFEN 06 81 46 41 03aeroplaine@ifrance.com aeroplaine.ifrance.com Pl l l

LES SURFERS VOLANTS 59240 DUNKERQUE 03 28 20 61 92 03 28 29 11 43 06 14 25 62 02 christophehugoo@wanadoo.fr surfeurs-volants.com C l

ll

BASE UL – VALLÉE DE LA LAWE 62127 MAGNICOURT-EN-COMTE 03 21 41 27 55 03 21 41 07 98 06 81 02 91 34 sivom-bul.hvl@wanadoo.fr

C l l l

AUVERGNE CERF-VOLANT 63000 CLERMONT-FERRAND 04 73 39 57 0106 8128 94 35 ortiz671@aol.com C l

l l l lVOLCAN 63122 LASCHAMPS 04 73 62 26 00 04 73 62 16 41

espace.volcan@wanadoo.fr espacevolcan.fr Pl l

DELTA AUVERGNE 63600 AMBERT 04 73 82 91 41 04 73 82 91 41 06 80 40 07 00 delta@avo.fr delta-auvergne.com P l

l ll

ASCENDANCE 64490 ACCOUS05 59 34 52 07 05 59 34 53 33 06 08 46 69 81 info@ascendance.fr ascendance.fr P l

l

ABELIO 64490 ACCOUS05 59 34 58 07 05 59 34 79 27 06 08 77 51 07 abelio@abelio.com abelio.com P l

l l l

HEGALDAKA 64780 IRISSARRY 05 59 37 98 56 05 59 37 98 5606 13 86 45 58 manex.hegaldaka@wanadoo.frP l l

AIR AVENTURE PYRENNES 65120 VIELLA 05 62 92 91 60 05 62 92 91 6006 08 93 62 02 airaventure@tourmalet.com ptourmalet.com P

l l

ÉCOLE PYRÉNÉENNE DE VL 65240 ADERVIELLE 05 62 99 63 32 05 62 99 63 32 06 88 52 85 99 epvl@wanadoo.fr epvl.fr P l

l

VIREVOLTE 65240 GENOS 05 62 99 61 31 05 62 99 61 61 06 81 54 79 52 ecole.virevolte@libertysurf.fr P l

l

ESCAPADE 65240 GREZIAN 05 62 39 98 42 05 62 39 98 4206 70 01 05 36 escapade.vol@wanadoo.fr escapade-

stlary.com P l l

COMME UN OISEAU 65400 AUCUN 05 62 97 47 63 05 62 97 47 63 06 82 54 82 26 lvillacres@free.fr P l l

l

PYRENE 65710 BEAUDEAN 05 62 91 62 01 05 62 91 74 9806 81 09 55 87 pyreneparapente@wanadoo.frP l l

VOL’AIME 66210 ESPOUSOUILLE 04 68 30 10 10 04 68 04 47 3706 10 14 87 76 vol’aime@volem.com volem.com P

l l

TRAMONTANA 66470 STE-MARIE-LA-MER06 11 57 76 17 martial.camblong@yahoo.fr kitech.fr C

ll l l

LES AILES CERDANES 66760 ANGOUSTRINE 04 68 04 61 67 04 68 04 61 67serge.souquet@wanadoo.fr C

l l

GRAND VOL 67220 BREITENBACH 03 88 57 11 42 03 88 67 91 55grandvol@bigfoot.com grandvol.ffvl.fr C

l l

CENTRE ÉCOLE DU MARKSTEIN 68610 LE MARKSTEIN 03 89 82 68 54 03 89 38 22 09 c.e.m@wanadoo.fr markstein.free.fr P

l l l l l

A S U L VL 69003 LYON 06 87 29 28 69dd.charron@free.fr asul.org C l

l

PENT’AIR 70290 PLANCHER-BAS 03 84 23 20 40 03 84 23 20 40pentair@parapentair.com parapentair.com P

l l l ll

ENVERGURE 73000 CHAMBERY 04 79 85 99 58 04 79 85 99 5806 22 12 33 19 envergure@yahoo.frenvergureparapente.com P l l

OXYGENE 73100 AIX-LES-BAINS 04 79 63 51 65 04 79 63 50 4306 07 09 74 35 contact@oxygenevol.com oxygenevol.com Pl l l

ÉCOLE DE PP DE TIGNES 73320 TIGNES 06 09 40 05 74 04 79 06 57 1306 11 75 05 86 laurentbardo@hotmail.com parapente-

tignes.com P l lPEGASE/PARTICULE 73390 CHAMOUX-SUR-GELON 04 79 44 21 80 04 79 44 27 97 06 10 49 45 33 pegasepp@club-internet.fr perso.club-internet.fr/pegasepp P l lFREE VOL 73470 NOVALAISE 04 79 71 61 22 04 79 71 61 22

06 15 93 45 33 freevol-parapente@wanadoo.frP l l

ANTIPODES 73480 LANS-LE-VILLARD04 79 05 90 02 04 79 05 83 2206 86 96 17 66 antipodes@wanadoo.fr antipodeszeb.com Pl l

LES VOLATILES 73620 HAUTELUCE 04 79 38 95 54 04 79 38 95 5406 61 16 95 54 volatiles@wanadoo.fr wles-volatiles.com P

l lÉCOLE DE PP DES BAUGES 73630 LA COMPOTE 04 79 54 88 63 04 79 54 88 63 06 15 43 01 78 Franck.BONDETTI@wanadoo.fr parapente-bauges.com P l lDARENTASIA 73700 BOURG-ST-MAURICE 04 79 04 16 81 04 79 04 16 81 06 12 10 32 42 parapente@darentasia.com darentasia.com P

l lARCS EN CIEL 73700 BOURG-ST-MAURICE 04 79 07 61 91 04 79 07 61 91 06 09 47 57 02 parapente@arcs-en-ciel.com arcs-en-ciel.com P

l lARC AVENTURE 73700 BOURG-ST-MAURICE 04 79 07 60 00 04 75 76 00 48 06 09 72 32 72 air.ship@free.fr P

l lÉCOLE DES GRANDS ESPACES 74000 ANNECY 04 50 45 95 52 04 50 45 37 54

06 89 93 60 43 info@parapente-annecy.com parapente-annecy.com P l lÉCOLE DU SALÈVE 74100 ETREMBIERE 04 50 39 71 59 04 50 39 71 58

06 09 45 47 57 ecole@parapente-saleve.com parapente-saleve.com P l l l lLES PORTES DU SOLEIL 74110 MORZINE – AVORIAZ 04 50 75 76 39

04 50 75 76 39 06 12 55 51 31 cochard.laurent@free.frmorzineparapente.com P l l

EOLE BUISSONNIÈRE 74110 MORZINE 04 50 75 90 96 04 50 79 29 9006 07 63 16 25 eole@auboutdumonde.comauboutdumonde.com/eole P l l

MONTAGNE ET PP 74110 MORZINE 04 50 74 71 01 04 50 74 75 7006 60 38 71 01 info@montagneparapente.commontagneparapente.com P l l

É. C. DES SPORTS DE MEGEVE 74120 MEGEVE 04 50 21 31 50 04 50 93 09 2106 82 01 68 40 clubsports@megeve.org megeve.org Cl l

FRÉQUENCE CROSS 74120 DEMI-QUARTIER 04 50 91 92 44 04 50 91 92 4406 61 77 92 44 cabrolalain@aol.com frequencecross.comP l l

AERO-SLIDE DOUSSARD 74210 DOUSSARD 04 50 32 77 41 04 50 32 77 41 06 11 40 07 94 aeroslide@free.fr aeroslide.com P

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ÉCOLE RÊVE D’ICARE 74220 LA CLUSAZ 04 50 02 66 51 04 50 02 66 8206 81 30 51 03 pgevaux@wanadoo.fr revedicare.com Pl l

LES GETS PP 74260 LES GETS 04 50 79 70 90 04 50 79 79 6706 08 46 82 23 pbaud@fr.packardbell.orgparapente-fr.com/les-gets-parapente P ll

AIR PASSION 74300 ARACHE – LA FRASSE 04 50 90 04 73 04 50 90 06 69 05 85 75 03 81 airpassion@aol.com airpassion.org P

l l

KITESURFERS CENTER 74320 SEVRIER 04 50 52 46 2106 63 02 20 46 arnaud.depee@libertysurf.fr Pl

lPEGASE AIR SAMOENS 74340 SAMOENS 04 50 34 95 80 04 50 34 46 96

06 08 01 81 68 airpegase@aol.com airsamoens.ffvl.fr Pl l

PANTINS D’EOLE 74360 VACHERESSE 04 50 81 16 74 04 50 81 16 7406 80 87 40 49 isabelle-olivier-drouet@wanadoo.frP l l

SUMMITS 74400 CHAMONIX 04 50 53 50 14 04 50 55 94 1606 09 92 83 20 summits@summits.fr summits.net P

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LES AILES DU MONT BLANC 74400 LES BOSSONS06 20 46 55 57 lesailesdumontblanc@free.frlesailesdumontblanc.free.fr P l l

MIEUSSY PP SYSTÈME 74440 MIEUSSY 04 50 43 06 91 04 50 43 07 1406 81 96 47 20 mps@mieussy.com mieussy.com Pl l

LES CHOUCAS 74440 MIEUSSY 04 50 43 05 13 04 50 43 16 7306 16 47 22 51 bureau@leschoucas.com leschoucas.com P

l l

LES PASSAGERS DU VENT 74450 LE GRAND BORNAND 04 50 60 71 2104 50 60 71 21 06 80 03 74 21 lpdv@club-internet.frlespassagersduvent.com P l l

AEROFIZ PP MONT BLANC 74480 PLATEAU D’ASSY 04 50 58 87 21 04 50 58 87 21 06 07 13 59 31 infos@parapente-montblanc.com parapente-montblanc.com P l l

CENTRE ÉC. PP DU MONT BLANC 74480 PLATEAU D’ASSY 04 50 58 85 14 04 50 93 80 98 06 09 17 57 98 infos@parapente-ecole.com parapente-ecole.com P l l

ÉC. DU DELTA CLUB D’ANNECY 74600 SEYNOD 04 50 51 57 7206 62 10 06 70 jean-louis.debiee@sncf.fr dec.ffvl.fr Cl l

LES VOYAGEURS DU CIEL DELTA 77133 FERICY 01 64 23 85 74 01 60 66 47 4706 86 25 65 76 C l

l l ll

ÉCOLE DU DELTA CLUB 82 82130 LAMOTHE-CAPDEVILLE06 08 73 60 29 DeltaClub82@free.fr DeltaCLub82.free.fr/

C ll

KITESURF PASSION 83400 HYERES 04 94 65 18 14 06 72 71 69 05kitesurfpassion@nomade.fr P l

lLACHENS VL 83840 LA ROQUE ESCLAPON 04 94 76 81 91 04 94 76 81 91 06 89 77 07 99 Lachensvollibre@free.fr lachens.com C

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ENVOL DE PROVENCE 83870 SIGNES 04 94 90 86 13 04 94 90 82 14 06 07 28 93 41 envol@parapente-fr.com envolprovence.com P l

l

RUSTR’AILE COLORADO 84400 RUSTREL 04 90 04 96 53 04 90 04 96 53 06 80 40 23 42 rustraile@libertysurf.fr sud-parapente.com

P l ll

BOL D’AIR 88250 LA BRESSE 03 29 25 62 62 03 29 25 64 1906 81 45 81 93 info@bol-d-air.fr bol-d-air.fr P

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CUMULUS 88400 GERARDMER 03 29 60 92 12 03 29 60 96 8706 80 65 47 61 cumulus03@infonie.fr cumulus88.free.fr Pl l

ÉCOLE DE VILLEBON/YVETTE 91140 VILLEBON-SUR-YVETTE 01 60 10 59 37 01 60 10 48 04

ecoleparapente@mjcvillebon.cyberbistrot.commjcvillebon@cyberbistrot.com C l ll l

LES VOYAGEURS DU CIEL PP 91790 BOISSY-SOUS-ST-YON06 80 61 28 95 VOYAGEURS@wanadoo.fr adt.vdc.free.fr C

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PHIL FLY 95206 SARCELLES 01 34 19 83 5106 83 28 34 66 phil.fly@freesbee.frphilfly.com Cl l l

VEXIN VL 95450 SERAINCOURT 06 81 33 39 26 01 34 75 72 1706 73 48 46 12 vvlpj@caramail.com vexinvollibre.com Pl l l l

SURF MACHINE 97118 ST-FRANCOIS 05 90 85 06 92 05 90 85 06 9206 90 63 8135 surfm@wanadoo.fr surfmachine.org Pl

lCNS – WIND AVENTURES 97170 ST MARTIN 05 90 29 47 57 05 90 29 58 08 06 90 34 13 68 info@wind-adventures.com gokitesurfing.com P

ll

FUN CARAIBES 97223 LE DIAMANT 05 96 76 10 48 05 96 76 10 4805 96 45 45 22 fcarib@informatique2000.frchez.com/funcaraibes P l

l

VAUCLIN KITESURF CENTER 97280 LE VAUCLIN 05 96 74 50 83 05 96 74 27 70 06 96 93 50 83 cn-vauclin@wanadoo.fr

perso.wanadoo.fr/..cnv/ C l

lPARAPANGUE 97424 LE PITON – ST-LEU 02 62 59 98 39

06 92 65 72 36 jacques.aulet@wanadoo.fr parapangue.ffvl.fr Cl l

BOURBON PP 97424 LE PITON – ST-LEU 02 62 34 32 57 02 62 34 32 57 06 92 87 58 74 master@bourbonparapente.com

bourbonparapente.com C l l

KITE SURF RÉUNION 97434 ST-GILLES-LES-BAINS06 92 85 64 13 seb.coupy@guetali.fr Pl

lPP RÉUNION 97436 ST-LEU 02 62 24 87 84 02 62 24 87 15 06 92 87 64 30 pararun@guetali.fr parapente-reunion.fr P l

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AZURTECH 97898 ST-LEU 02 62 34 91 89 02 62 38 01 86 06 92 85 04 00 azurtech@oceanes.fr azurtech.com P l

l l l l

MOANAREVA 98700 TAHITI 06 89 42 45 28 06 89 42 45 28 06 89 72 07 75 courrier@mail.com moanareva.com P l

l lGLISSE ATTITUDE 98800 NOUMEA 06 87 78 27 69

ginettes@spc.int P l

lPLEIN VENT 98845 NOUMÉA 06 87 24 90 09 06 87 24 90 16

06 87 78 33 09 jeanmarcbriot@hotmail.com Pl l l

LES RESPONSABLES RÉGIONAUX DE LA FORMATION (RRF)Alsace :Parapente : Lidy Christophe, 06 07 27 49 73.Delta : Marck Philippe, 03 89 82 68 54.Aquitaine :Parapente : Casaurang Daniel, 05 59 34 50 06.Delta : Guillen Bruno, 05 56 78 45 15.Auvergne :Parapente : Ruffy Alain, 06 81 53 79 58.

Bretagne :Delta et parapente : Ollivier Loïc, 02 98 81 50 27.Bourgogne – Franche-Comté :Parapente : Jacquemain Patrick, 03 84 23 20 40.Delta : Deschamps Robert, 03 84 42 27 69.Champagne-Ardenne :Parapente : Sinzot Yves, 06 10 01 85 43.Delta : Capelle Bruno, 03 25 32 37 26.Corse :Delta et parapente : Giammari Carlu-Felice, 04 95 38 13 44.Haute Normandie :Parapente : Ortega Francisco, 02 32 38 22 37.Languedoc-Roussillon :Parapente : Thibal Serge, 04 68 30 61 48.Delta : Miramond Luc, 04 66 77 61 51.Limousin-Poitou-Charente :Parapente : Nouraud Alain, 05 46 26 33 61.Delta : Prat François, 05 53 51 53 64.Lorraine :Parapente : Bredat Claude, 03 29 61 29 59.Delta : Ferry Bernard, 03 83 46 98 30.Martinique :Parapente : Meynckens Philippe, 05 96 61 06 03.Delta : Lemaître Jean-Loup, 05 96 64 69 75.Midi-Pyrénées :Parapente : Teulier Vincent, 05 61 79 84 11.Delta : Walbec Richard, 05 65 61 38 27.Nord :Delta et parapente : Van-Belleghem Philippe, 03 27 88 80 43.Normandie :Delta et parapente : Jean-Jacques Bire, 06 07 87 55 15.PACA :Parapente : Baudouin Jean-Paul 06 08 90 24 75;Delta : Legat François, 04 94 76 81 20.Paris – Ile-de-France :Parapente : Claude Bellessort, 06 89 55 53 43.Delta : Parmentier Dominique, 01 64 23 85 74.Pays de Loire :Delta et parapente : Marteau Gilles, 02 41 39 59 02.Polynésie :Delta et parapente : Le Corveller Philippe, 06 89 48 60 46.La Réunion :Parapente : Lauri François-Xavier, 02 62 65 72 36.Delta : Gentelet Éric, 02 62 34 91 89.Rhône-Alpes :Parapente : Braems Pierre, 04 79 44 21 80.

Delta : Duplan Hervé, 06 80 58 48 95.

En bref

AG extraordinaire FFVLL’assemblée générale extraordinaire de notre fédération a été convoquée le 27 décembre dernier pour adopter, conformément aux demandes du ministère de la Jeunesse et des sports, un nouveau règlement disciplinaire concernant le dopage et un nouveau règlement médical. Cette AG n’a pas obtenu le quorum nécessaire à la validité de ses délibérations. Une nouvelle AG a été convoquée pour le 12 janvier. Lors de cette 2e AG, le quorum ne devait pas nécessairement être obtenu (cf. article 8 du règlement intérieur : l’AG peut valablement délibérer quel que soit le nombre de membres présents ou représentés). Il y a eu 54 clubs présents ou représentés, ce qui correspond à 202 voix. Le règlement disciplinaire relatif à la lutte contre le dopage a été adopté à l’unanimité des voix présentes et représentées. Le règlement médical fédéral a été adopté à l’unanimité des voix présentes et représentées. Ces règlements sont disponibles au secrétariat. z

ChiffresLa FFVL en 2001, c’était…– 39142 licenciés dont 11773 Volants, 12643 ÉLèves, 4350 Cerfs-volistes, 354 Non volants, 1209 licences Découverte, 8813 licences Découverte biplace, soit près de 10% d’augmentation des effectifs hors licences Découverte et Découverte biplace;– 679 moniteurs fédéraux (336 parapente, 245 delta, 98 kite) et 875 moniteurs d’État (756 parapente et 119 delta);– 182 écoles dont 44 de kite et 36 de club;– 512 clubs, 40 comités départementaux, 22 ligues;– 500 sites…Tous ces chiffres seront affinés et analysés par des étudiants du DESS management du STAPS de Nice. z

Calendrier16 mars à Lyon : AG de la FFVL – 17 mars à Lyon : Assemblée des présidents de ligue – 25 mai à Lyon : comité directeur – 19 au 22 septembre : secrétariat et élus à St-Hilaire – 26 octobre à Lyon : comité directeur – 23 et 24 novembre : Assemblée des présidents de ligue. z

CDVL Tarn

Le 6 décembre dernier, l’AG fondatrice du comité départemental de vol libre du Tarn s’est tenue à Albi. Claude Maurel a été élu à la tête de ce nouveau CDVL avec pour objectifs prioritaires : sortir le vol libre tarnais de l’anonymat afin d’élargir la base des adhérents; favoriser les rencontres entre les clubs; favoriser toute action susceptible d’augmenter la sécurité des vols notamment par la formation des pilotes; et bien sûr représenter et défendre le vol libre auprès des instances départementales. M. Blatgé a, de son côté, rappelé que Jeunesse et sport organisait des formations pour le tronc commun du brevet d’État et qu’elle soutiendrait tout projet visant la formation et l’éducation. M. Bes a complété ces informations en réaffirmant le rôle que pouvaient jouer les cadres techniques de la FFVL au sein des clubs : formation, aide technique, défense des dossiers. Apéritif puis repas ont permis d’échanger points de vue et anecdotes et de clôturer la soirée dans la bonne humeur! Contacts : CDVLTARN, Maison des Comités, 148 Avenue Dembourg, 81000 Albi ou Claude Maurel au 06 85 15 95 05. zThorencLa Guilde des chasseurs à l’arc des Alpes-Maritimes nous signale que sur le site de Thorenc, côté est du col de Bleyne, certains libéristes poursuivent lors de vols à basse altitude chevreuils, cerfs, biches, chamois… Les conséquences sur le cheptel sont les suivantes : stress, décantonnement (pour trouver un territoire plus calme mais qui sera moins ensoleillé et dont la biomasse sera affectée), risque augmenté de cassure des membres dans les rochers, utilisation excessive de la réserve de graisse que se constituent ces animaux pour mieux passer l’hiver et donc risque aggravé d’affaiblissement voire de mortalité.La Guilde reconnaît que les libéristes en question pratiquent ce genre de poursuite sans probablement y voir du mal. Elle leur demande de prendre conscience des conséquences de tels vols et de laisser en paix les cervidés. Elle rappelle aussi que les aires d’envol et d’atterrissage sont situées sur des propriétés privées et que leur accès pourrait être éventuellement interdit si ces poursuites continuaient. z

PIDFRégional de CV acrobatique – À ce jour, un seul club s’est préinscrit pour une manche de championnat régional de cerf-volant acrobatique pour la saison 2002. Nous attendons qu’au moins un autre club organise une manche pour confirmer le Régional (car 2 manches validées sont indispensables). De ce fait seul le Team Overdrive, champion de France en titre pourra représenter la ligue PIDF à Gravelines du 3 au 7 juillet.Coupe de France CV – Le club CVCSA organisera la dernière semaine du mois d’août une manifestation de CV acrobatique (peut-être une manche de Coupe de France) sur l’aérodrome de Châtellerault. Cette manifestation se déroulera en même temps que le championnat du monde de montgolfières.Les Piafs – Ils relancent leur site web. La volière virtuelle est maintenant à lespiafs.org. Plaine Altitudes – Un nom en vogue, a tenu son AG le 8 décembre dernier et élu un nouveau président, Franck Arnaud. Il sera assisté par deux nouveaux secrétaires, Sophie Dureu et Michel Grillet. Il faut distinguer Plaine Altitudes, ce grand club de Seine et Marne de Plaine Altitude (sans « s »), cette jeune école qui vient de s’implanter dans le Calvados et qui a conservé ce nom malgré la protestation du club francilien.Voyages – Nous sommes quelques pilotes (4 à 8, brevetés) à la recherche d’une sortie/voyage à l’étranger et au soleil (Andalousie, Madère, Canaries, Turquie…), vers le mois d’avril, organisée par un club ayant déjà une expérience dans ce genre d’expédition et qui aurait des places disponibles. Contact : volgang@wanadoo.fr.

Xceara 2001 – Le Campeonato international de vöo livre s’est déroulée du 26 novembre au 1er décembre au Brésil. Quelques Franciliens nous ont dignement représentés : Antoine Saraf (209 km) et Denis Petermann (120 km), respectivement 11e et 13e au général delta et Franck Arnaud, 12e au général parapente (202 km). Bravo à tous les trois qui portent haut nos couleurs!Casques, radio… – En vue de la participation de jeunes à la découverte du parapente et du paramoteur, nous recherchons le matériel nécessaire : casques, radios, sellettes et voiles pour initiation à petit prix. Contact : Pascal Brett au 06 68 11 62 08. z

Atterro ChamonixMalgré un travail acharné, le club des Gratte Ciel de Chamonix n’a pas pu sauvegarder le terrain d’atterrissage du Bois-du-Bouchet pour toute la durée de l’hiver : un arrêté municipal y interdit la pose des parapentes tant que la neige est présente. Le terrain sera réservé aux scolaires et aux particuliers pour la pratique du ski de fond. Les parapentes pourront exceptionnellement se poser sur le terrain réservé aux deltas en arrière (au nord-est) du Bois du Bouchet. Le club souligne l’aspect plus technique de ce terrain, dû notamment aux grands rideaux d’arbres qui l’entourent, et conseille une extrême vigilance à l’approche de cette pose (turbulences et fort gradient). Par vent fort, le vol est déconseillé car cet atterrissage devient aléatoire voire dangereux. La FFVL n’a d’ailleurs pas agréé ce terrain officiellement pour le parapente compte tenu de sa technicité. Vigilance est demandée aussi quant à la zone de survol, interdite par arrêté ministériel, sur toute la zone de la DZ hélico des Bois, zone délimitée par l’Hôtel de l’Arveyron / la sortie du tunnel du Montenvers / l’hôtel du Montenvers / le chalet du Chapeau / la gare des Tines / la voie ferrée jusqu’à l’hôtel de l’Arveyron et ce jusqu’à une altitude de 1000 m au-dessus du sol (ou niveau de vol 115 soit 3500 m).Une ouverture est possible au niveau de la commune grâce à la volonté de Bernard Ollier, adjoint au maire et responsable des sports. Il souhaiterait débloquer les problèmes liés à l’atterrissage du Bois du Bouchet en aménageant la zone de façon à permettre une cohabitation en toute sécurité et une pratique sans restriction des trois principaux utilisateurs : parapentistes, fondeurs et deltistes. Le respect de la réglementation actuelle et le sérieux des pratiquants de vol libre ne feront que nous aider dans nos démarches. Le club invite donc tous les pilotes à prendre connaissance de la réglementation locale quand ils viennent voler sur Chamonix au 04 50 55 52 81 ou à lesgratteciel@wanadoo.fr ou auprès des écoles locales (Les ailes du mont Blanc, Summits) et du Delta club. z

CDVL 74Les n° de téléphones indiqués pour se procurer les prospectus Emergency et Guide du vol libre proposés par le CDVL 74 ne sont pas ceux indiqués dans le VOL Passion de décembre 2001 (pages 10 et 11). Pour Emergency, appelez le 04 50 22 03 03; pour le Guide, le 04 50 51 32 31. z

EFKLes écoles de glisse aérotractée de la FFVL sont maintenant rassemblées sous un identifiant unique : École Française de Kite (EFK). Sous ce logo unifié, en adhérant à une charte de qualité, elles s’engagent au sein de la FFVL dans le développement du sport de traction. Enseignement de qualité, moniteurs diplômés, matériel adapté, les EFK pratiquent le kitesurf aussi bien sur la terre, la neige ou sur l’eau. Actuellement, le réseau EFK regroupe une cinquantaine d’écoles. z

Kitesurf à NiceUne réglementation est en cours d’élaboration pour la pratique du kitesurf autour de l’aéroport Nice – Côte d’Azur. Un arrêté émanent des Affaires maritimes devrait être appliqué début avril, après consultation des mairies de St-Laurent-du-Var et de Nice. D’autres arrêtés complémentaires pourront être pris par les mairies concernées (réglementation des sites pendant l’été…). Les pratiquants seront prévenus des zones d’évolution disponibles par un panneau posté sur la zone de décollage.Compte tenu des contraintes de tout aéroport, cette réglementation n’est pas venue par surprise. Les administrations peuvent avoir ainsi un droit de regard sur le kitesurf. À Nice, la problématique de la gestion d’espace et des conflits d’usage a été bien positionnée par l’Aviation civile et les Affaires maritimes. Elles ont retenu en tant qu’expert sur ce dossier Éric Garnier, directeur d’une École française de kitesurf (EFK), Air’X Kite Aventure. La preuve que la concertation est possible, voire recherchée par les administrations, quand le kitesurf est structuré localement (club ou école) et nationalement (FFVL) en entité responsable et reconnue! z

PlaineLe club Plaine Vol Libre organise pour l’année 2002 différents stages : Madère du 27 avril au 4 mai et du 1er au 8 juin; itinérant en Espagne du 18 au 25 mai; Organya fin août; Val Louron à la Toussaint. Le club propose aussi des formations treuil et biplaceur parapente. Renseignements auprès d’Alain Nouraud au 05 46 26 33 61 ou à alain.nouraud@free.fr. z

Plaine (bis)Les personnes désirant échanger des informations sur le vol de plaine (par exemple, les qualifications treuil ou formateur treuilleur…) peuvent contacter Alain Nouraud à alain.nouraud@free.fr. z

(Air)plaineLe challenge de parapente Airplaine 2001 organisé par le CAF de Moselle a pour but, depuis 6 ans, de favoriser les vols de distance dans la plaine lorraine. Le règlement est celui de la CFD. La sixième édition a enregistré des vols nettement plus ambitieux qu’en 2000, avec la plus grosse moyenne jamais réalisée (28 km). Les vols au départ de Kanfen sont toujours les plus performants et les plus nombreux (57), suivi par ceux au départ de Chambley (54) et de Jouy-sous-les-Côtes (55). Quelques pilotes ont su profiter de la journée du 23 mai, avec 5 vols de plus de 70 km ce jour-là. Par contre, les vols au treuil n’ont pas été exceptionnels. Sur le podium : Tom Ceunen (avec 180 km au compteur), Michel Scatz et Marc Landry. La prochaine édition est programmée du 1er février au 31 octobre. Renseignements complémentaires à brungard@free.fr ou au 03 87 76 88 04. z

AsPiCL’Association des Pilotes de Cage (AsPiC) organise sa prochaine Convergence Cagiste (CC) du 8 au 12 mai au Salève (Haute-Savoie). Mise en place avec l’aide de l’école de parapente du Salève, cette rencontre amicale propose un alléchant programme. Jugez plutôt : vol sur le site magique du Salève (bien sûr), mais également séances de découverte de la Cage, concours de contrôle au sol, concours de

finesse, bonne humeur, tout cela entrecoupé de violentes rigolades… Sans oublier quelques escapades gastronomiques! Dans la foulée, une CC belge est organisée dans les Ardennes avec le club Roch’Ailes les 25 et 26 mai.Les services météorologiques de toute l’Europe travaillent d’ores et déjà ensemble et ont promis des conditions optimales! Alors inscrivez-vous en allant sur aspic.org/cc/ et en y téléchargeant le bulletin d’inscription! Contact : Christian Quest (aspic.org/rencontres.htm ou 06 09 04 01 56). zAsPiC (bis)Un Initiateur Cage est un pilote de Cage expérimenté qui fait découvrir la Cage à un autre pilote de vol libre. Essentiellement basées sur une présentation détaillée du matériel et des manipulations en pente école, les initiations ont pour but de permettre aux libéristes intéressés par cette nouvelle forme de pilotage de découvrir cet aéronef que beaucoup connaissent en théorie, mais que peu ont réellement eu l’occasion de voir de près! Ceux qui seront convaincus par les caractéristiques de la Cage (la majorité, on s’en serait douté!) pourront ensuite aller se former en école pour y découvrir toutes les facettes du vol.La FFVL a organisé l’an passé, avec l’aide logistique de l’école Thang-ka, le premier stage Initiateur Cage (voir VOL Passion n° 33). Les huit initiateurs formés (André Amyot, François Bertrand, Hervé Joannès, Patrick Léonard, Patrick Pétrini, Christian Quest, René Tua et Jean-René Troillard) proposent des séances (bénévoles) d’initiation aux clubs de leurs régions. Si vous souhaitez que votre club mette prochainement sur pied une séance d’initiation, laissez un message en ce sens à l’AsPiC (info@aspic.org). z

CDVL 32La Séranne, à 40 km au nord de Montpellier, est le plus important site de l’Hérault. Il comporte 2 décollages sud et nord, parapente et delta. L’accès au site se faisant par 8 km de piste, le CDVL de l’Hérault a mis en place depuis 2001 un service de navette assurée par Elise, tous les week-ends, les jours fériés et tous les jours lors des vacances scolaires. Rendez-vous sur le parking de Coupiac (atterrissage). Un seul départ régulier à 13 h. Navettes supplémentaires sur réservation et à partir de 4 personnes (06 82 12 38 89). Une montée : 7 €, 5 montées : 30 €).Le CDVL organise cette année sur la Séranne : une compétition régionale de parapente les 18 et 19 mai ; une compétition de delta les 25 et 26 mai ; la Coupe de distance, où le fameux Pélican récompense la meilleure distance de l’année à partir du site ; la Semaine de distance, du 5 au 11 août, richement dotée. Vous pouvez aider à l’organisation de ces manifestations en vous faisant connaître auprès d’Elise au 04 99 62 08 53.Le répondeur météo mis en place par le CDVLH en accord avec la station Météo France du Mont Aigoual donne accès aux balises de la Séranne, du Pic de Vissou, du Mont Bouquet (Gard) et de Millau (Aveyron). Le numéro magique : 04 67 82 66 84.Plus d’informations ? 04 99 62 08 53 du lundi au jeudi de 9 h à 12 h ou cdvlh@libertysurf.fr. z

Festival CV– Celui des Korrigans Volants aura lieu les 1er et 2 juin à St-Michel-en-Grève (Côte d’Armor) : conviviale de CV tractif ou non, démonstration de kitesurf et buggy… Fax : 02 96 35 20 72.– Celui de Valencia (Espagne), organisé par Milotxes Club, se déroule les 6 et 7 avril. Les organisateurs prennent en charge nuitées et repas. Au Gré Dou Vent organise le ramassage

sur la Côte d’Azur le 4, pour un retour le 8. Transport en bus touristique. Participation sur la base de 25 personnes : 45 €. Renseignements au 04 94 42 19 19. z

Cerf-volant.org…… est en cours de ravalement avec des modifications importantes et une nouvelle présentation. Le site d’OK Mistral est désormais dissocié, ce qui lui permettra de parler plus librement de ses activités et initiatives. Pour OKM, il faut donc cliquer sur okmistral.asso.fr/. z

Open Nouméa Malgré des conditions météorologiques capricieuses, 4 manches sur les 5 lancées ont été validées lors de l’Open de parapente 2001 qui s’est déroulé du 26 octobre au 4 novembre derniers. Le déplacement en province Nord a tenu autant de la colonie de vacances que de la compétition, à la plus grande joie des participants. Malgré les désistements des pilotes extérieurs au Territoire, la lutte pour la tête du classement a été rude. Stephan Guilbert l’emporte, devant Gilles Andrei et Laurent Blaize. Cette 11e édition de l’Open était aussi la dernière manche du championnat de Calédonie que remporte Stephan Guilbert, devant Gilles Andrei et Henri Grenier. Le dernier jour de la rencontre, traditionnellement réservé à la pratique de vols récréatifs sur le site du Ouen Toro, permet de saluer et de remercier sponsors et partenaires institutionnels. Il n’y a pas eu d’exception à la règle et l’on a pu admirer des poissons de tissu remorqués par les parapentes dans le ciel du Ouen Toro. Des promeneurs de passage ont pu goûter aux joies du biplace grâce aux pilotes et aux ailes de l’Association de Vol Libre de Nouvelle Calédonie. zL’instant Elf…… met pleins feux sur une balade en parapente du côté de Millau. 5 pages de vulgarisation, interviews, renseignements et adresses utiles. À se procurer dans toutes les bonnes stations services! z

FestiventDes étudiants en première année à l’ESC de Toulouse, passionnés de vol libre, ont créé une association, Festivent, pour réaliser dans le cadre de leur scolarité une manifestation libériste. Le club toulousain de parapente Les Toiles du Sud et celui de cerf-volant Plein Vent ont été mis dans le coup. Ensemble ils organisent les 20 et 21 avril un festival regroupant vols treuillés, démonstration et ateliers de cerf-volant, projection de films, marché de l’occasion, animations… Contact : festivent@caramail.com ou 06 70 83 12 40 (Mathilde) et 06 03 09 05 93 (Julia). z

BanqueLa FFVL s’est constituée une banque de photos de toutes les disciplines du vol libre. Ces photos sont libres de droits pour la FFVL dans le cadre de ses activités propres (VOL Passion, site Internet, brochures, stands…) et de celles des associations qui lui sont affiliées : clubs, comités départementaux de vol libre, ligues, écoles agrées. Le droit de reproduction n’est pas accordé aux journaux, revues, etc., qui pourraient demander des photos à la FFVL, à VOL Passion ou aux associations.Stéphane Malbos a été chargé de gérer cette banque. Les associations qui ont besoin de photos de haute qualité (format A4 en 300 dpi) peuvent lui en faire la demande

(vol.passion@wanadoo.fr ou 04 76 56 88 28). Elles s’engageront à n’utiliser lesdites photos que dans le cadre défini. Les photos leur seront envoyées sur CD en format TIFF ou JPEG.Le secrétariat de la FFVL et Richard Nordlinger, attaché de presse de la FFVL, détiennent également ces photos. z

FormationLe calendrier des formationsVoici le calendrier des formations nationales et régionales. Pour les formations régionales (accompagnateur, qualifications biplace, stages stimulant…), les démarches sont à entreprendre auprès de la ligue concernée et notamment de son RRF (Responsable régional de formation), dont vous trouverez la liste en page 9. Pour les formations nationales, s’adresser directement auprès du secrétariat (sauf si nous le spécifions autrement). Nous vous conseillons, pour les places disponibles comme pour les financements, de vous manifester le plus tôt possible.FORMATIONS NATIONALESEntraîneurCette qualification organisée conjointement par la commission compétition et la commission formation est destinée à des pilotes d’expérience désirant encadrer des pilotes ayant au moins le brevet de pilote confirmé et ceci de façon bénévole dans un club, un comité départemental ou une ligue. Activités : delta et parapente.Formation des entraîneurs de club à Annecy du 6 au 11 mai.Directeurs d’épreuvesCette formation s’adresse sans limitations géographiques aux directeurs et organisateurs (expérimentés ou non) d’épreuves passées ou futures, delta ou parapente, National A ou B. L’objectif est de les former aux spécificités nouvelles de la compétition en tenant compte de l’évolution des possibilités techniques et des règlements qui en découlent. L’avènement du GPS, en particulier, réforme en profondeur la tâche du directeur d’épreuve qui, plus que jamais, doit faire preuve d’expertise. Le but est de renforcer l’assise des directeurs d’épreuve dans un rôle qui comporte de nombreuses similitudes avec celui d’arbitre et qui implique d’importantes responsabilités, en particulier concernant la sécurité de la pratique.Programme : changements liés au GPS; responsabilités et devoirs des directeurs d’épreuve; aspects logistiques; le nouveau règlement et le comité de sécurité…Coût : frais pédagogiques gratuits. Informations complémentaires et emplois du temps à consulter sur Internet à ffvl.fr/gps/gps.html.Formations assurées par Christian Quest, Frédéric Escriba, Didier Mathurin, Jean-Jacques Dousset et Yves Goueslain.Dates : le 17 mars à Lyon; le 6 avril à Chambéry.Monitorat delta et parapente*S’adresse à des pilotes confirmés motivés par l’enseignement.Delta :Formation théorique : WE rassemblement à Argentat les 7 et 8 juin. Formation pédagogique à Argentat du 14 au 23 juin. Examen final Delta 1 à Argentat du 19 au 21 juin. Examen final Delta 2 à Argentat du 6 au 8 juin.Parapente :Attention! Une formation compactée uniquement, soit 12 places maxi à Arbas (31) du 19 mai au 9 juin. Examen final à Val Louron les 19 et 20 octobre.Formation treuilleur*

Stage de formation interligue ouvert aux pilotes et aux moniteurs désireux de se former aux techniques treuil, et aux enseignants pour s’ouvrir à cet outil pédagogique. Dates et lieu à définir suivant la demande. Contact : Alain Nouraud, responsable national envol motorisé, au 05 46 26 33 61.Recyclage des moniteurs et Simulation des incidents en vol*S’adresse aux moniteurs fédéraux, BEES ou élève moniteur BEES.Module 1 à Annecy du 22 au 26 avril.Module 2 à Annecy du 29 avril au 3 mai.Initiateur cerf-volantSur validation d’acquis. Dossier disponible au secrétariat ou en ligne sur ffvl.fr. du 1er mars au 15 avril.Monitorat cerf-volantSur validation d’acquis. Dossier disponible au secrétariat ou en ligne sur ffvl.fr. du 1er mars au 15 avril.Compétition cerf-volantFormation de juge à Gravelines du 3 au 7 juillet. Responsable : Patrice Prévost.Formation de directeur de terrain à Gravelines du 3 au 7 juillet. Responsable : Bernard Le Pottier.Compétition kitesurfFormation de juge à Savines-le-Lac du 11 au 16 juin.Formation de juge à Siouville-Hague du 9 au 15 septembre.Moniteur de glisse aérotractée*S’adresse à des pilotes confirmés motivés par l’enseignement.Eau et Terre module 2 :- du 19 au 29 mars à Port-Camargue ; - du 2 au 12 avril à St-Brieuc ; - du 16 au 26 avril à Dunkerque ; - du 7 au 17 mai à St-Brévin.Examen final :N° 1 : du 31 mai au 2 juin à Frontignan.N° 2 : du 7 au 9 juin à Dunkerque.N° 3 : du 1 au 3 septembre à Frontignan.N° 4 : du 20 au 22 septembre à Aber-Vrak.Formation 2002/03 :Test d’entrée Eau et Terre : les 15 et 16 juin à Port-Camargue et St-Brévin.Module 1 : du 30 septembre au 4 octobre.Module 2 Eau et Terre : n°1, mars 03 ; n°2, avril 03 ; n°3, mai 03.

Moniteurs attention!Si vous êtes moniteur fédéral parapente, votre qualification est soumise à une activation annuelle. Dans le cadre d’une EFVL professionnelle, la période d’activation ne peut excéder 2 semaines/an non renouvelable. Le statut de moniteur n’est effectif que dans le cadre de l’activation et si la fiche de suivi a bien été retournée au secrétariat fédéral. Hors de ce cadre le moniteur fédéral n’a plus ni prérogatives ni couverture en RC enseignant.

FORMATIONS RÉGIONALES

Accompagnateur de club Elle s’adresse à des pilotes confirmés motivés par l’accueil des nouveaux pilotes. Pour tous renseignements sur les formations à venir, n’hésitez pas à solliciter votre RRF.Midi-Pyrénées : du 8 au 13 avril; lieu à définir suivant météo.Aquitaine : si besoin en septembre.Lorraine : modulaire les 27 et 28 avril, et les 11 et 12 mai. Compacté du 13 au 17 mai.PACA : 8 au 12 mai.Rhône-Alpes : modulaire 18 au 20 mai et les 25 et 26 mai à Aurel.Qualification biplace parapente*

FORMATION MODULAIREPréformationGréoliéres 16 et 17/03 PACALe Saléve 23 et 24/03 Rhône-AlpesMillau 23 et 24/03 Midi-PyrénéesClécy/ St-Omer 30 et 31/03 Basse-NormandieAnnecy 5 et 6/04 Rhône-AlpesIle-de-France 12 au 14/04 PIDFRustrel 20 et 21/04 PACALaussonne 27 et 28/04 Auvergne? 27 et 28/04 Languedoc-Rouss.St-Hilaire 27 et 28/04 Rhône-AlpesAucun 27 et 28/04 Midi-PyrénéesSt-Jean-d’Angely 27 et 28/04 Charentes-PoitouBallon d’Alsace 4 et 5/05 Bourg. – Fr.-ComtéLes Saisies 25 et 26/05 Rhône-AlpesMagnicourt 1 et 2/06 NordAnnecy 8 et 9/06 Rhône-AlpesMarkstein 8 et 9/06 AlsaceAccous 25 et 26/06 AquitaineDignes 22 et 23/06 PACAAllevard 27 et 28/07 Rhône-AlpesAurel 24 et 25/08 Rhône-AlpesIle-de-France 4 au 6/10 PIDFBourg-St-Maurice 5 et 6/10 Rhône-AlpesGuillestre 5 et 6 /10 PACAFormations complémentairesCampan (WE1) 4 et 5/05 Midi-PyrénéesLa Réunion (WE1) 11 et 12/05 La RéunionMoulis (WE2) 25 et 26/05 Midi-PyrénéesLe Claux (WE1) 1 et 2/06 AuvergneArbas (WE3) 1 et 2/06 Midi-PyrénéesLe Claux (WE2) 29 et 30/06 AuvergneLe Claux (WE3) 7 et 8/09 AuvergneLa Réunion (WE2) 7 et 8/09 La RéunionLa Réunion (WE3) 23 et 24/11 La RéunionExamen finalBarcelonnette 11 et 12/05 PACA

Chamoux 15 et 16/06 Rhône-AlpesMoustier 22 et 23/06 PACAVercors 31/08 et 1/09 Rhône-AlpesSt-Jean-d’Angely 7 et 8/09 Charentes-PoitouVal-Louron 14 et 15/09 Midi-PyrénéesEmbrun 14 et 15/09 PACALaussonne 12 et 13/10 AuvergneAnnecy 26 et 27/10 Rhône-AlpesGourdon 2 et 3/11 PACALa Réunion 14 et 15/12 La RéunionSTAGES COMPACTÉSIle-de-France 15 au 21/04 PIDFChamoux 22 au 28/04 Rhône-AlpesBarcelonnette 6 au 12/05 PACABallon d’Alsace 27/05 au 2/06 Bourg. – Fr.-ComtéGérardmer 18 au 26/05 LorraineDienne 17 au 23/06 AuvergneSéderon 27/05 au 2/06 Rhône-AlpesAurel 24 au 30/06 Rhône-AlpesÀ définir 24 au 30/06 Langu.-RoussillonClécy/Saint-Omer 23 au 30/06 Basse-NormandieAccous 3 au 9/06 AquitaineVal-Louron 9 au 16/06 Midi-PyrénéesMarkstein 10 et 16/06 AlsaceMoustier 17 au 23/06 PACAMagnicourt 1 au 7/07 NordVal-Louron 9 au 15/09 Midi-PyrénéesEmbrun 9 au 15/09 PACAPassy 24 au 29/09 Rhône-AlpesGourdon 28/10 au 3/11 PACAQualification biplace delta*Limousin – Poitou – Charentes : à Argentat du 29/06 au 3/07. La Réunion organise une qualification étalée sur décembre, janvier et février. En dehors de ces possibilités, voir directement soit avec les écoles, soit avec les RRF.Formation continue des pilotesCertaines ligues proposent des actions envers les pilotes ou les biplaceurs fédéraux. Renseignements auprès des ligues concernées.SIVBourgogne – Franche-Comté : du 6 au 8 septembre à Annecy.PACA : les 25 et 26 mai et les 8 et 9 juin.Recyclage biplacePar la ligue Rhônes-Alpes, les 1er et 2 juin, à Annecy.Stages stimulants monoplaceBourgogne – Franche-Comté : à définir.Rhône-Alpes : 11 et 12 juin; 22 et 23 juin en Savoie.Session de brevet de pilote

PIDF : cours théorique tous les jeudis du 7/03 au 11/04 et du 12/09 au 17/10; examens les 18/04 et 24/10. Gratuit; création d’un forum sur Internet comme soutien pédagogique des cours.Basse-Normandie : cours de janvier à mars, examen le 31 mars. Inscriptions auprès de Jean-Jacques Biré ou Marc Jeanne.DiversPACA : présidents de club, vous voulez monter des sorties clubs, vous avez besoin d’une aide logistique, de moyens pour financer l’encadrement et la navette? N’hésitez pas à contacter Christine Rouquette au secrétariat de la ligue (04 94 68 98 76) ou Jean-Jacques Dousset (06 22 77 86 12).

LE PRIX DES FORMATIONS(s’entend hors hébergement nourriture)

Monitorat fédéral* – Option parapente compacté : 1280 E. Option Delta : stage pédagogique, 640 E, formation théorique avec WE rassemblement, 320 E.Option glisse aérotractée* – Un test et les 2 stages pour un total de 1144 E. Qualification biplace – Prix fixé librement par les ligues. Généralement autour de : WE, 100 E; compacté, entre 350 E et 298 E pour la formation en école.Qualification SIV* – Module 1, 458 E; module 2, 382 E. Accompagnateur de club – Voir directement auprès des ligues.

*Certaines formations peuvent être financées au titre de la formation professionnelle continue.Pour les pilotes acteurs d’actions fédérales, une prise en charge partielle des formations au titre de l’aide au club est possible depuis 1999. Les clubs à l’initiative de projets doivent solliciter des financements directs auprès des ligues. Cette mesure permet aux ligues, dans un processus concerté avec les clubs, d’inscrire les projets dans une démarche adaptée aux spécificités régionales et locales. La prise en charge des frais inhérents aux formations donnant accès aux qualifications fédérales peut entrer dans ce cadre. Concrètement, le club doit constituer un dossier de présentation du projet (cadre technique, institutionnel et financier). Une fiche de synthèse technique et financière est disponible au secrétariat fédéral. L’échéancier suivant est mis en place :15/03 : dépôt du dossier par le club auprès de la ligue.15/04 : évaluations et décisions d’attribution des ligues. Information de la FFVL.01/05 : compilation FFVL et financement des ligues.15/05 : financement des clubs par les ligues.15/06 : dépôts des dossiers en retard et des contestations des clubs auprès de la FFVL.1/07 : attributions FFVL aux clubs sur le reliquat des fonds non encore attribués. zAlain Dedieu

SécuritéSortie du domaine de vol…Nous avons reçu ce témoignage d’un lecteur…

« C’est une sortie parapente en famille : frère et sœur volent ensemble. La sœur a moins d’expérience que son frère. Les conditions sont bonnes et le site connu. Sur une interrogation sur l’amplitude permise par les commandes du parapente de la sœur, un tiers conseille d’aller jusqu’au décrochage. Le lendemain, alors que frère et sœur sont tous deux en vol, le frère demande par radio à sa sœur de faire un décrochage. Elle le fait, mais gère mal ce domaine de vol. Suit une cascade d’incidents jusqu’au sol. Bien qu’équipée d’un parachute de secours, celui-ci ne sera pas mis en œuvre. Le bilan, bien que très lourd (fractures ouvertes multiples) nous épargnera le pire. Les conclusions sont nombreuses… Ne jamais conseiller de sortir du domaine de vol. Se répéter mentalement que l’on a un parachute de secours. Répéter les gestes de simulation de sa mise en œuvre. Pas de SIV improvisées! Suivre un stage SIV! »Nos commentaires…Ce lecteur aurait pu rajouter : « se méfier des tiers non identifiés… »Ceci dit, que la famille elle-même puisse conseiller de sortir délibérément du domaine de vol de la façon décrite est grave. Cela confirme ce que nous craignons depuis longtemps : à force de faire croire que les tests DHV auxquels sont soumises certaines ailes du marché démontrent qu’elles peuvent supporter un décrochage avec sortie non pilotée, les pilotes pensent que c’est là une manœuvre anodine! Plus d’un pilote y a pourtant laissé sa vie. Aller chercher le point de décrochage est une chose qui ne se fait JAMAIS avant d’avoir une maîtrise relative du contrôle en sortie. La cassette vidéo SIV (disponible à la FFVL) montre la progression nécessaire et la violence de certains incidents. Elle pourra éclairer les pilotes… Même des pilotes confirmés comme les moniteurs doivent être passés par une formation spécifique SIV afin de comprendre ce qui se passe, sans pour autant avoir les prérogatives, en France, pour enseigner cette manœuvre jugée trop dangereuse. z

André Rose et Marion Varner

Puff The Magic Dragon

À l’initiative du CDVL O6, présidé par l’inoxydable Alain Alexandroff, un dîner a été organisé le 10 novembre dernier à l’hôtel Kyriad à Cannes pour remercier toute l’équipe de Dragon 06 qui n’hésite jamais à porter secours à nos pilotes en difficulté.Depuis la base de Cannes-Mandelieu, la plus active en France du fait de sa situation géographique, le chef pilote Michel Fourcoux (10000 heures de vol), assisté de 4 pilotes, de 4 mécaniciens et d’un médecin urgentiste-secouriste, peut décoller dans les 10 mn qui suivent une alerte. Ainsi pendant l’année 2000, ils ont mené à bien 850 missions, ont sauvé 682 personnes et totalisé 1100 heures de vol. L’équipe est composée d’un pilote, d’un mécanicien-treuilleur, d’un médecin-urgentiste, d’un guide-CRS ou gendarme. Elle est de permanence de 9h00 au coucher du soleil. Elle utilise un hélicoptère Écureuil B2 AS 350, dont la vitesse de croisière est de 250 km/h et la consommation de 120-150 l/h. L’hélicoptère décolle avec une autonomie de 1h30 pour des raisons de gain de poids. Il est équipé d’un treuil électrique avec 40 m de câble. Pour 2002, un EC 145 est attendu avec impatience…

Gérard Blandin, Alain Badino, Marion Varner et le président de la ligue PACA Michel Bergot, accompagnés de quelques pilotes dévoués à la cause de la sécurité du vol libre, ont dignement représenté la FFVL au cours de cette réunion riche en échanges et en informations. Une rencontre du même genre s’était tenue précédemment avec Dragon 83. Il

serait bon que d’autres CDVL organisent ce type de rendez-vous pour sensibiliser les équipes de sauveteurs aux spécificités du vol libre. Ils sont à l’écoute et ne demandent qu’à mieux nous connaître… z

Marion Varner

Espace aérien : les infractions, c’est du pénal!

La préservation de l’espace aérien nécessaire à notre activité est une de nos priorités. C’est une évidence : sans espace accessible, pas de vol libre! Le respect de ces espaces est un des impératifs que doit s’imposer chaque pilote. Transiger à cette obligation peut pénalement coûter très cher!

DÉLITSAu regard des dispositions du code de l’Aviation civile et en ce qui concerne le vol libre, on relève quatre catégories de délits qui peuvent être reprochés aux pilotes :– le survol de zones interdites ou réglementées telles qu’elles sont définies par le code de l’Aviation civile, qu’il s’agisse d’un acte délibéré, donc volontaire, ou d’une simple maladresse ou négligence;– l’usage sans autorisation d’appareils photographiques au-dessus d’une zone interdite;– le jet volontaire d’objets susceptibles de causer des dommages aux personnes et aux biens de la surface;– le délit de fuite, au cas où un pilote ayant provoqué un accident tenterait, en fuyant, d’échapper à sa responsabilité pénale ou civile.

PEINESLes peines encourues peuvent aller, en fonction de la nature du délit, d’une amende de 2500 à 76000 EUROS, d’un emprisonnement de six jours à deux ans, ou l’une de ces deux peines seulement. Nous tenons à la disposition des pilotes qui en feraient la demande les pénalités précises prévues pour chaque catégorie de délit.Pour le délit de survol des zones interdites ou réglementées, outres les amendes et peines d’emprisonnement citées, le tribunal peut également prononcer une interdiction de piloter tout aéronef pour une période de trois mois à trois ans.Indépendamment de ces infractions spécifiques au droit aérien, il convient de ne pas oublier que tout libériste qui cause un dommage corporel à quelqu’un (que cela entraîne une incapacité temporaire ou totale de travail, voire un décès) peut être poursuivi pour coups et blessures involontaires ou pour homicide involontaire causé par maladresse, imprudence, négligence ou inobservation d’une obligation de sécurité et de prudence, résultant de la loi ou du règlement.Pour être extrêmement clairs, le non-respect de la réglementation générale aérienne prévue par la DGAC comme de la réglementation aérienne fédérale applicable aux PUL, servent de référence en cas d’accident de vol libre, afin de caractériser l’imprudence ou la négligence et l’inobservation des règles applicables.Par ailleurs le code de l’Air précise que la conduite d’un aéronef de doit pas engendrer de risques pour autrui.

COMBATIl ne s’agit pas ici d’effrayer les pilotes, mais uniquement de leur faire comprendre ce qu’ils risquent en cas d’infractions, même involontaires. Au-delà de ces peines et amendes, nous avons besoin qu’ils prennent conscience que la seule façon de nous aider dans notre combat pour l’utilisation de l’espace aérien, c’est de respecter les réglementations, aussi bien locales que nationales. Nous avons la nécessité d’accroître notre crédibilité auprès de l’administration, afin qu’elle prenne en compte nos nécessités et nous permette de conserver des espaces libres pour notre activité.Pour les professionnels, ce message particulier : nous comptons sur vous de trois façons :– donnez tout d’abord l’exemple, c’est très important;– sensibilisez vos élèves sur la nécessité de respecter la réglementation, ne fût-ce que pour leur propre sécurité;– enfin, soyez le relais d’informations pour les particularités locales.

RELAISPour mieux pouvoir intervenir aux divers échelons de la DGAC, nous sommes en train de mettre en place une organisation nationale qui permettra de mieux faire connaître nos activités et mieux prendre en compte nos nécessités, tout en agissant de concert avec les autres fédérations aériennes (FFVV, FNA, FFP, PLUM, etc.), tout en conservant nos particularités Les premiers résultats sont d’ores et déjà encourageants et nous incitent à poursuivre dans ce sens.C’est tous ensemble que nous devons agir! zConrad Achino et Maître Righi

Cerf-volantKitesurf : les Antillais en formation

Martinique, Guadeloupe, Guyane et Saint-Martin se trouvant sur le passage des alizés, le kitesurf ne pouvait que faire des émules sur ces plages d’outre-mer.Là-bas comme en métropole, deux possibilités pour se mettre au kite en 2001 : les écoles ou l’apprentissage sur le tas. Les écoles sont plutôt réservées aux métropolitains de passage : en Martinique, Just in Fun et Fun Caraïbes dans la baie de Fort de France, Vauclin Kitecenter au sud-est de l’île; en Guadeloupe, Surf Machine à Saint Anne; à Saint-Martin, CNS sur la baie d’Orient; en Guyane enfin, pas d’école en 2001. L’apprentissage sur le tas est le quotidien des riders locaux : tout seul ou avec des copains, beaucoup plus galère certes, mais pour des habitués de l’eau chaude (surfeurs et wakeboarders) et du vent régulier à 15 nœuds (parapentistes et windsurfeur), « pa ni pwoblem! »SélectionCe petit monde échangeant et partageant sa passion, l’idée d’implanter d’autres structures d’enseignement s’est rapidement manifestée chez certains locaux qui se renseignent en juillet 2001 auprès de la FFVL pour passer de l’hédonisme de la glisse aérotractée aux rigueurs organisationnelles de l’enseignement. La forme modulaire en alternance du monitorat métropolitain rendant coûteux un stage classique (au moins deux voyages transatlantiques), un Guadeloupéen suggère le premier de déplacer plutôt les formateurs pour un stage aux

Antilles. Je suis alors chargé par Stéphane Vieilledent de construire un compacté à emporter dans mes bagages en novembre si le nombre de candidats est suffisant, car la formation doit s’autofinancer. Les prévisions sont vite dépassées. On est obligés de faire une sélection qui aboutit à la promotion suivante : Anton Arno, Olivier Balaire, Davy Bourdet, Nicolas Duval, Sébastien Labat, François Mittard et Christophe Hugueny pour la Martinique; Laurent Rudy-Simon pour la Guadeloupe; Laetitia Bernard, Bruno Delmotte, Thierry Wermeister et Yan Renaut pour la Guyane.ActionC’est ainsi qu’à la mi-novembre, avec deux formateurs locaux – Harold Quinquis et Olivier Duval –, est inaugurée, drapeaux FFVL en main, une salle de cours en plein air à côté de l’école de kite du Vauclin. Pendant 12 jours vont alterner les apports théoriques et séances pratiques sur l’eau. Les élèves moniteurs sont sérieux et appliqués, malgré des conditions de travail auxquelles le métropolitain que je suis n’est pas habitué : 30° à l’ombre, la sueur qui coule sur les schémas de mécavol dès 9 h du matin, et les moustiques qui attaquent le soir quand nous traquons les prévisions météo et préparons les topos du lendemain. Des séances théoriques, il y en aura! Éole, après avoir soufflé le premier jour pour valider les niveaux techniques, se fera très timide, au point de ne pas permettre la validation de la partie pédagogie pratique du stage. Dommage… Les moyens mis à disposition par l’école d’Olivier Duval étaient excellents (bateaux à moteur, ailes, flotteurs, etc.), mais nos élèves moniteurs ont dû se contenter du stade de l’initiation sur les hauts fonds de la pointe Faula avec les élèves cobayes locaux.

L’ambiance conviviale de la compétition qui achève la formation, les 24 et 25 novembre au petit Macabou et au cap Chevalier, me laisse un merveilleux souvenir de cette mission sous les tropiques. Je laisse sur place plein d’amis et une ligue Antille-Guyane forte de nouveaux pratiquants de kite et débordant de projets pour 2002. z

François Cuizinaud

Le kite au Salon nautique

Si la Coupe Icare est le rendez-vous incontournable des pilotes d’aile delta et de parapente, les riders de kitesurf se retrouvent quant à eux au Salon nautique. La FFVL se devait d’y être…Le Salon nautique se tient traditionnellement en décembre à la Porte de Versailles. Ce salon, ouvert au public, est aussi le rendez-vous des acteurs professionnels du nautisme en général et du kitesurf en particulier. À l’intérieur du salon, le kitesurf est intégré au village de la glisse où l’on trouve, outre la planche à voile et le ski nautique, à peu près tous les importateurs et fabricants de matériel de kitesurf ainsi que les magazines et sites Internet spécialisés. Les shops et les écoles de traction viennent y rencontrer les professionnels et voir les dernières nouveautés. Sont aussi présents les institutionnels des activités nautiques du Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques au Bureau de la plaisance et des activités nautiques du ministère des Transports en passant par l’École national de voile.Présence…Cet hiver, la FFVL s’y est déplacée pour la troisième fois et y a été représentée par une équipe multiforme composée en alternance de secrétaires de la FFVL – Nathalie et Patrick –, de cadres techniques – François Cuizinaud et Stéphane Vieilledent –, et de l’attaché en

communication Richard Nordlinger. Gérard Blandin a accompagné cette équipe quelques jours.La volonté de la FFVL est multiple. Il s’agit de représenter les écoles de traction de la FFVL et de les promouvoir. C’est l’occasion aussi de positionner les actions de la FFVL dans la compétition, la sécurité, le développement associatif, la formation des moniteurs auprès d’un public bien souvent non fédéré. Il s’agit donc en finale de convaincre du bien fondé de la présence du kitesurf au sein d’une fédération sportive, la FFVL (et inversement du bien fondé de la présence de la FFVL au sein du kitesurf). Une démarche nouvelle pour la FFVL qui, pour le delta et le parapente, n’a jamais vraiment eu à s’engager dans une démarche promotionnelle.… et rassemblement.Le Salon fut l’occasion d’un rassemblement des moniteurs de kitesurf, présidé par Gérard Blandin. Cette rencontre a permis l’échange entre cadres, élus, administratifs, moniteurs et écoles de traction, ces derniers étant actuellement les relais forts de la FFVL sur le terrain.La présence de la FFVL durant le salon est maintenant incontournable. Notre fédération est déterminée à accompagner et gérer le cerf-volant de traction. L’an prochain, elle ira au delà et c’est toutes les facettes du vol libre – aile delta et parapente, cerf-volant classique, acrobatique et bien sûr de traction – qui devraient être présenté. z

Stéphane Vieilledent

Berck et les Jeux du Ciel

Aux 16e Rencontres internationales de cerfs-volants de Berck-sur-Mer, du 6 au 15 avril prochains, les trompettes de la renommée retentiront pour les jeux du ciel.Lieu de rendez-vous incontournable de tous les fous du cerf-volant, petits et grands s’adonneront au plaisir du vent! Les pratiques se diversifient, le milieu est affairé, les ruches se spécialisent. Le cerf-volant évolue, combine ses nervures et ses couleurs à l’infini; il monte en scène, exhibe ses champions. Égrenant leur temps de loisir, les cerfs-volistes taquinent la physique, tirant leurs lignes face aux éléments; ils offrent aux profanes l’image insolite d’hommes sans âge, reliés à l’azur par un fil. Chacun dans sa spécialité aura à cœur de cultiver son petit coin de ciel bleu.Attendus des quatre coins du globe, les gladiateurs d’Éole descendront dans l’arène de l’immense plage de Berck-sur-Mer, aménagée pour la circonstance, pour un combat pacifique avec les éléments dans les rugissements du vent… La technique se fera alors poésie et les taches de couleurs piquées dans les nuages se répandront comme des confettis un jour de carnaval…Au programmeLe Suzi Wan show : il réunira les 6 et 7 avril quelques-unes des meilleures équipes mondiales, sans notion de compétition pour un spectacle sans précédent.École de pilotage : apprendre à piloter un cerf-volant de sport, s’initier, prendre du plaisir… et peut-être suivre le sillage des champions!Compétition par équipe : du 8 au 12 avril. Les équipes internationales ont été sélectionnées en étroite collaboration avec les organismes internationaux (AKA/USA, STACK/Europe, AJSKA/Japon).Les expositions : collection de cerfs-volants du musée de l’Air et de l’espace; création d’Olivier Reymond; photographies aériennes par cerf-volant.

Les rencontres scolaires : le 15 avril. Quand l’école met au service d’Éole un objet magique et un outil pédagogique…Les ateliers de fabrication : affirmation de la tradition du cerf-volant comme art populaire à part entière.Résolument tournées vers le grand public, les Rencontres internationales de Berck-sur-Mer, organisées par l’office du Tourisme de la ville, seront une nouvelle fois l’occasion d’échanges et de partage. z

Gérard Clément(gerard.clement@free.fr)

Ça vole sur la neige! Le cerf-volant de traction continue de se développer au sein du vol libre. La FFVL a organisée un stage de formation de moniteur de snowkite. Sur les 20 personnes se présentant au test d’entrée en formation, 14 ont été retenue. C’est à Font-Romeu que le module spécifique Neige a eu lieu du 8 au 18 janvier dernier. Soleil, vent et neige étaient réunis! … De quoi faire du bon travail pour l’équipe de formation (Marc Rispoli, Antoine Caretero, Arnaud Dépée et Stéphane Bodou) et permettre à 10 moniteurs d’être validé, les autres ayant un stage en situation à effectuer. 3 nouvelles école de snowkite voient ainsi le jour : une vraiment spécifique, C Kite à Font-Romeu, et deux qui sont des sections d’écoles parapente déjà existantes, Than Ka et Azimut. Tous les massifs français ont maintenant leurs écoles de snowkite FFVL. Ça va voler… et certainement faire des petits! zStéphane Bodou

Image de vent : au cœur du centenaire des associations du Pas-de-Calais

Près de 250 associations présentes, plusieurs milliers de bénévoles, quelques dizaines de milliers de visiteurs, ce sont les chiffres visibles de l’iceberg de la journée du centenaire des associations organisée le 25 novembre dernier dans le stade couvert régional de Liévin.

Cette journée, souhaitée par la plate-forme inter associations du Pas-de-Calais et soutenue par la préfecture, le conseil régional et le conseil général, aura demandé une mise en œuvre digne d’une des plus grandes manifestations jamais réalisées dans le Nord. Il n’y avait que quelques jours pour dessiner, habiller, présenter, ouvrir le stade couvert de Liévin à cent ans de vie associative…Un pari difficile à tenir et relevé par l’équipe d’Image de Vent de Frédéric Pouillaude, créateur du festival de cerfs-volants de Berck-sur-Mer et délégué général de Dieppe 2000, en collaboration avec le scénographe concepteur culturel, Philippe Armand. Avec une équipe d’une dizaine de personnes complétant le dispositif de la journée (sonorisation, éclairage, accueil, restauration) et le staff habituel du stade, Image de vent se devait de gérer un plateau technique digne d’un show à l’américaine, à cette nuance près que chacun des participants devait être considéré comme l’acteur à mettre en valeur. Il ne

s’agissait pas simplement de permettre à chacune des associations de participer, mais il était nécessaire que chacune le fasse dans les meilleures conditions possibles…Le showLe résultat : 6000 m2 carrés de tissu, l’habillage complet du stade, la création d’espaces particuliers où pouvaient cohabiter sans heurts danseurs de hip-hop et conteurs, club de base-ball et groupe folklorique, astronomes et footballeurs, et bien sûr cerfs-volistes (CEMEA et les scouts de France)… 250 vitrines offertes aux associations, une cinquantaine de démonstrations scéniques, des colloques, des offres vidéo et Internet… « La plus grande difficulté, au-delà du seul suivi technique et de l’implantation dans un délai réduit à moins d’une semaine, explique Frédéric Pouillaude, a été de régler les interventions de chacune des associations avec la nécessité de les placer toutes sur le même plan. Personne ne devait avoir moins de moyens et de possibilités de se présenter et de montrer ce qu’il faisait que le voisin, quelle que soit la taille de l’association. »Quelques jours auparavant pour la préparation, et pendant toute la journée, il fallut donc se prémunir contre les impondérables, parer au plus pressé et régler à la minute chaque petit détail, de ces détails qui se font un malin plaisir d’être le grain de sable qui enraye les plus grosses machineries, aussi bien huilées soient-elles. Une platine CD qui lâche au lancement du spectacle final, les accès Internet qui saturent, une chaise qui manque, un véhicule stationné devant une issue de secours : autant d’impondérables qui peuvent bouleverser le cours d’une aussi chaleureuse manifestation.A 19 h, le 25 novembre, lorsque les feux se sont éteints dans le stade couvert de Liévin sur le spectacle de clôture de cette journée du centenaire, lorsque les bénévoles des associations ont remballé leurs cartons, il n’y avait qu’un seul regret unanime : c’était déjà fini. Il ne restait plus qu’un sprint final pour Image de Vent. Rendre le stade couvert à son état originel, celui d’un lieu qui avait résonné une journée durant des échos de cent ans de vivacité. Un simple petit sprint… à l’arrivée d’un marathon. z

Eric Sénécal

Le cerf-volant n’est pas seulement un jouet d’enfant, il peut être un bon support de communication. De l’atelier de construction à la formation d’animateur, de la décoration d’espaces à l’exposition didactique, du montage d’opération ponctuelle à la création d’un événement, de la construction spécifique à la série publicitaire, Image de Vent a acquis une forte expérience dans le montage événementiel dont l’immense majorité concerne le cerf-volant. Partenaire des collectivités territoriales, des agences, son rôle d’interface permet de veiller au bon déroulement des événements, à la cohésion des objectifs, au respect des axes de communication. Contact : 03 21 89 55 98. z

Trophée de France :l’expectativeDepuis maintenant 5 ans le Trophée de France fait concourir des créatifs sur des critères de qualité artistique, d’innovation et de performances techniques. Il est une source de motivation et de cohésion d’une discipline aux multiples composantes. Pourtant aujourd’hui les animateurs du Trophée sont partagés entre perplexité, découragement et remise en question d’un projet qui se voulait fédérateur.

Un des paris d’une telle compétition était que la partie traditionnelle et créative du cerf-volant soit intégrée dans une dynamique associative, au même titre que les compétitions sportives de cerf-volant acrobatique et tractif. Le monofil n’est peut-être pas encore mur pour cette idée; les familles cerfs-volistes se comparent et s’opposent avec parfois des qualificatifs aux noms d’oiseaux : tractif, acrobatiques, combattants, monofils, tricks… sont autant de raisons de spécialisations, autant de sources d’oppositions et de divisions.Un succèsPourtant les instigateurs du Trophée n’ont pas lésiné sur leurs efforts et sur leur temps pour imaginer, tester et formaliser un format de compétition recevable. La centaine de compétiteurs qui ont participé aux épreuves y ont puisé l’envie de concevoir, d’innover, de progresser en vue de concourir. Nos voisins de Suisse, d’Italie, d’Espagne, de Belgique… ne s’y sont pas trompés et ont participé toujours plus nombreux avec des créations d’une exceptionnelle qualité. Confrontation qui a généré plus de motivation à progresser que de jalousies. Succès aussi de l’idée d’un Trophée monofil intégré dans un format fédéral pour des concours primés lors de manifestations organisées par des clubs du nord et du sud de la France.Des soucisToutefois, la locomotive du projet a été, toutes ces années, le club OK Mistral qui a utilisé comme support les différents festivals dont il est organisateur – Cap d’Agde, Narbonne-Plage, Canet-en-Roussillon – et a effectué un gros travail de sensibilisation auprès des collectivités locales organisatrices de rencontres comme Marseille et Fréjus. Cette omniprésence a peut-être rendu OKM suspect. L’avenir le dira, puisque OKM est à présent écarté des organisations festivalières et que le club est en pleine restructuration.Un regret : le format organisationnel a bien été utilisé par des structures FFVL, mais sans vraiment adhésion globale à la démarche choisie.Nous nous refusons à l’amertume, parce qu’autour de ce projet il y a des cerfs-volistes compétiteurs fidèles et motivés, des amis et un comité qui soutiennent notre initiative. Le projet fédéral global est une patiente et difficile construction. Le cerf-volant craint peut-être d’être mis en cage : un joli paradoxe, notre fédération ne s’appelant-elle pas vol libre?…Des réponsesQuelles réponses apporter à cette situation? Cap d’Agde et Narbonne-Plage ne verront plus de compétitions monofils : changement de politique et de choix d’organisation. Tort ou raison? L’avenir nous le dira… Nous comptons intégrer le Trophée de France dans les organisations de clubs, championnats, rencontres et conviviales. Une première manche, annoncée par OKM, se déroulera le 24 mai à St-Martin-de-Londres sur notre base cerf-voliste. Nous espérons que de nombreux autres clubs répondront en 2002 à cette première initiative.Le Trophée de France est une compétition facile à organiser et peu coûteuse. Les aides institutionnelles ou autres couvrent totalement son organisation. Le Trophée, et plus généralement la FFVL, seront ce que nous en feront. Le Trophée s’inscrit dans une dynamique. Nous sommes prêts à passer le flambeau comme à le porter encore si cela peut servir cette dynamique. Amis cerfs-volistes et présidents de clubs, nous attendons vos propositions! z

Jean-Marc Palazon, président d’OKM(palazon.jean-marc@wanadoo.fr)

Julien Sudrat et Fabienne d’Ortoli remportent le Kitesurf Pro Tour!

Julien Sudrat, du Flysurf club de Bordeaux, et Fabienne d’Ortoli, de l’UCPA Aber-Wrach, ont remporté l’équivalent d’un titre de champion du monde à la suite des six épreuves du Kitesurf Pro Tour 2001. Julien a gagné 3 des 6 manches (Sardaigne, Nouvelle Calédonie – notre photo – et Brésil). Il termine 2e en Grèce et en Angleterre et 4e au Cap Vert. Sa victoire finale n’a surpris personne, sa progression étant constante depuis la mise en place du Pro Tour. Il a été très régulier, ajoutant au fil des épreuves de nouvelles figures. Fabienne a tous simplement remporté les 3 épreuves auxquelles elle a participé : Grèce, Nouvelle Calédonie et Brésil. Solidité, constance, figures parfaites, transitions impeccables, Fabienne était cette année imbattable! z

SitesLe SIVOL prend son envolLe Syndicat intercommunal du vol libre (Sivol) est une toute jeune association créée en 1999 par deux municipalités : St-Hilaire-du-Touvet et Lumbin. Il joue un rôle parfois obscur, caché qu’il est derrière la Coupe Icare, mais déjà essentiel dans le développement d’un des plus grands stades de vol libre du monde.La Coupe Icare est bien à la base de la création du Sivol : il s’agissait alors de maintenir cet événement dans le canton. Mais ce lien particulier doit maintenant être gommé pour développer un travail de plus longue haleine auprès des pilotes et des professionnels du vol libre. Le résultat de ce travail se mesurera à l’aune de la fréquentation du site tout au long de l’année.Si St Hilaire – Lumbin est un site magnifique, la beauté de son paysage ne doit pas faire oublier des lieux d’apprentissage limités et des conditions de vol pas toujours idéales en été. Les solutions? Nous sommes allés les chercher auprès des professionnels en mettant en place un comité consultatif. Il nous permet de rassembler les avis avant de réaliser les aménagements adéquats. Un site de décollage en altitude pour éviter la couche d’inversion, pourquoi pas? Les pentes écoles font défaut, mais sont-elles vraiment nécessaires pour améliorer la sécurité? Vont-elles entraîner une augmentation de la fréquentation? De ces discussions, un dessein bien plus large s’est dégagé, qu’on retrouve d’ailleurs dans les statuts même du Sivol : pérenniser, sécuriser et animer. Trois mots qui établissent la base d’une implantation durable du vol libre dans la région.PérenniserPérenniser doit et devra se faire par la maîtrise foncière. Les premières acquisitions foncières qui ont été faites autour du terrain d’atterrissage de Lumbin se révèlent un formidable atout. L’achat du terrain d’atterrissage et du parking est couvert par un emprunt sur 25 ans. Les annuités sont prises en charge par les 2 communes. Les futures acquisitions doivent viser à étendre un périmètre d’approche autour de l’atterrissage, mais aussi à maîtriser le site de décollage à St-Hilaire. Ces achats sont sans conteste la meilleure façon de garantir à long terme l’existence de cette zone de loisirs devant l’énorme pression immobilière que connaît la vallée du Grésivaudan. Ce financement ne pourra être pris en charge ni par le Sivol, ni par les 2 communes, mais par les partenaires que sont le conseil général et le SIERPUMG (Syndicat intercommunal d’études et de réalisation du pôle urbain du moyen-Grésivaudan).SécuriserSécuriser doit être la préoccupation présente dans chaque décision. L’aménagement des terrains et l’entretien des structures visant à garantir la sécurité des personnes sera le

complément indispensable aux achats de terrains. C’est dans ce but que le SIERPUMG a déjà débloqué une aide substantielle en 1999, somme qui a permis les travaux sur le site de Lumbin. Des travaux sont programmés sur la piste de décollage de St-Hilaire pour renforcer la moquette. Les accès aux deux sites – avec la circulation des pilotes, des accompagnateurs et des spectateurs – reste un souci majeur. Là encore les besoins en financement dépassent largement les capacités propres du Sivol. Des demandes de subvention sont faites, y compris auprès de la région Rhône-Alpes.AnimerAnimer sera le moyen de faire profiter le plus grand nombre de cet aménagement. La fréquentation du site est le baromètre du bien fondé de nos décisions. La renommée du site n’est plus à faire auprès des libéristes puisque le site est connu et reconnu, avec le soutien du Codevoli (comité de vol libre de l’Isère) et de la FFVL. Les championnats de France delta 2001, le championnat des clubs 2001, sont des exemples de la notoriété du site de St-Hilaire – Lumbin. Bien sûr, la Coupe Icare reste le fleuron de ces manifestations et nous devons la préserver contre les appétits qui voudraient la déplacer ailleurs. Nous avons la chance d’avoir un office du tourisme performant sur le plateau des Petites Roches qui trace tout naturellement une ligne de promotion vers cette Coupe Icare.Une vitrineSt-Hilaire – Lumbin, c’est la vitrine du vol libre français. L’image est porteuse et le site largement mis à l’honneur dans de nombreuses revues françaises et étrangères. Il se trouve à quelques kilomètres de Grenoble, au cœur d’un dispositif de loisirs qui ne demande qu’à être mis en valeur : funiculaire, via ferrata, parcours pédestres et VTT… Les personnes qui empruntent ces chemins font souvent une halte pour admirer les évolutions des pilotes avant de poursuivre leur route pour rallier le lac de La Terrasse ou les chemins de randonnées. Le site est fréquenté par les pilotes – 700 vols par semaine environ – mais ce n’est pas encore suffisant… Dans un futur proche, la priorité sera l’achat de 2 terrains pente école, l’un à Lumbin, l’autre à St-Hilaire.

Le travail accompli depuis la naissance du Sivol a été largement inspiré par les 3 idées développées plus haut. Le Sivol maintenant doit voler de ses propres ailes, c’est-à-dire assumer sa mission et les tâches qui en découlent tout naturellement. Par contre, dans cette période de lancement, les collectivités locales doivent soutenir son effort. Car les recettes ne pourront s’établir à un niveau suffisant qu’à partir du moment où le Sivol pourra faire fructifier son capital foncier. z

Denis Rousset

QUESTIONSRÉPONSESLicences 2002

Je désire renouveler ma licence pour 2002. Pouvez-vous m’adresser un formulaire de licence?Le secrétariat fédéral ne délivre pas de licence directement aux pilotes. Pour souscrire ou bien renouveler votre licence, vous devez prendre contact avec une association affiliée à la FFVL : une école si vous êtes en formation (elle vous délivrera une licence Élève); un club si vous êtes un pilote autonome (il vous délivrera une licence Volant, ou Cerf-volant…).

Vous pouvez obtenir la liste des associations proches de votre domicile en consultant l’annuaire du vol libre sur l’espace pratique du site Internet : www.ffvl.fr

Quelle licence dois-je souscrire si je suis membre du Club alpin français (CAF), de la Fédération française de parachutisme (FFP), de la Fédération française d’ultra légers motorisés (FFPLUM), et si j’ai déjà souscrit une assurance me garantissant pour les risques aériens?Pour pratiquer le delta ou le parapente, vous devez obligatoirement avoir souscrit une assurance vous garantissant en responsabilité civile aérienne. Si vous êtes membre du CAF, FFP, FFPLUM ou si vous avez déjà contracté cette assurance, vous pouvez souscrire la licence Cotisation fédérale uniquement à 44.35 €. Vous devez alors fournir au président de votre club une copie de votre licence CAF, FFP, FFPLUM ou de votre attestation d’assurance.Nous vous rappelons que les pilotes désirant pratiquer la compétition en delta ou parapente doivent obligatoirement, selon la loi Mazeaud, souscrire la responsabilité civile aérienne auprès de la FFVL, fédération délégataire de la discipline. Toutefois, en raison d’accords signés entre la FFP et la FFVL d’une part, la FFPLUM et la FFVL d’autre part, les pilotes compétiteurs membres de la FFP ou de la FFPLUM ne sont pas obligés de souscrire la responsabilité civile aérienne auprès de la FFVL. Ils doivent joindre à leur demande de carte compétiteur la copie de leur licence FFP ou FFPLUM en cours de validité.Enfin, les pilotes qui désirent souscrire une licence les couvrant pour la pratique du biplace associatif doivent souscrire la licence Volant + biplace complète.

Je pratique le delta et/ou le parapente et j’ai souscrit une licence Volant. Je désire faire un stage de cerf-volant de traction, ou pratiquer aussi le kitesurf. Dois-je aussi souscrire la licence Cerf-volant de traction?Non. En vertu du principe « qui peut le plus, peut le moins », un pilote ayant souscrit la licence Volant est à la fois garanti lors de la pratique du delta et/ou de parapente et pour l’activité de cerf-volant et de cerf-volant de traction.

J’ai souscrit une licence Élève auprès d’une école EFVL lors d’un stage de formation. Comment faire pour souscrire une licence Volant afin de voler seul hors de la structure école?Vous devez vous rendre dans un club affilié à la FFVL afin de souscrire une licence complément Volant. La procédure à suivre est celle-ci : souscrire la licence Volant; indiquer dans la case Complément de licence N°… le numéro de votre licence Élève; joindre un chèque de règlement correspondant à la différence de montant entre les deux licences Volant et Élève.

Mon enfant désire faire un stage de parapente ou de delta. Où m’adresser? Comment l’assurer?Vous devez vous adresser à une école de vol libre affiliée à la FFVL. La liste est disponible dans l’annuaire du vol libre de l’espace pratique du site Internet à ffvl.fr. La pratique du vol libre est ouverte aux enfants de 12/13 ans uniquement dans les écoles labellisée EFVL ayant signé « les conditions de pratique des jeunes de 12/13 ans ». L’école délivre à l’adolescent une licence Élève. Vous devez joindre à la licence un certificat médical de moins de 30 jours et une autorisation parentale. À partir de 14 ans, l’adolescent peut souscrire une licence Jeune volant auprès d’un club affilié à la FFVL. Vous devez joindre à la licence une autorisation parentale.

Quelles sont les démarches à effectuer pour obtenir une carte compétiteur?Vous devez avoir 18 ans et être titulaire d’un brevet Confirmé. Vous devez joindre à votre licence Volant + carte compétiteur un certificat médical de moins de trois mois.

Mon enfant mineur désire s’inscrire aux compétitions, quelles sont les démarches à effectuer?Les pilotes mineurs désirant s’inscrire aux compétitions doivent adresser par écrit, au secrétariat fédéral, à l’attention de Monsieur Pascal Cantenot (pour le parapente), Monsieur Raymond Caux (pour le delta), une demande de surclassement. Selon le règlement des compétitions (disponible sur le site Internet ffvl.fr) cette demande doit être appuyée par le président du club ou toute autre personne qui s’engagera à parrainer le jeune compétiteur et à être présent lors des compétitions auxquelles il participera. Vous devez joindre à cette demande une autorisation parentale. Après accord du responsable compétition parapente ou delta, le pilote pourra souscrire une licence Volant + carte compétiteur à laquelle il devra obligatoirement joindre un certificat médical de moins de trois mois.

Comment obtenir une extension des garanties de ma licence lors d’un séjour à l’étranger?Vous devez adresser au secrétariat fédéral votre demande d’extension de garantie obligatoirement accompagnée de la copie de votre licence en cours de validité, en spécifiant le lieu et les dates de votre séjour. Votre demande doit impérativement parvenir au secrétariat au moins huit jours avant la date de votre départ. Dès réception, votre demande est communiquée à l’assureur. Sans réponse de notre part, vous pourrez considérer que l’extension de la « responsabilité civile vis-à-vis des tiers non transportés » vous est acquise. Si vous désirez une attestation vous devez le spécifier dans votre demande. Nous vous informons que Generali n’accorde pas d’extension de la garantie de la responsabilité civile des tiers non transportés pour les USA, le Canada et les Émirats Arabes Unis. z

PortraitPatrick Bérod champion autodidacteÊtre vainqueur de la PWC (Paragliding World Cup) est un objectif sans doute aussi recherché que d’être champion du monde ou d’Europe. Un tel titre récompense la régularité au plus haut niveau. Que cette année Patrick Bérod l’ai enfin décroché est amplement mérité. Il récompense une longue saison : 16 années de vol libre au plus haut niveau, dont 13 de compétition, excusez du peu! VOL Passion est allé plus loin avec ce champion parfois atypique…Je suis né à la fin des années 50 à Ugine, près d’Albertville. Scolarité normale… jusqu’en 1re quand je décide de me consacrer à la montagne : deux ans plus tard, je suis moniteur de ski et accompagnateur de moyenne montagne. Je fais alors aussi beaucoup de ski acrobatique, de planche à voile, de tennis… J’ai bien des copains qui volent delta et qui m’ont initié au vol libre en me faisant faire deux vols de 150 m de dénivelé, mais je trouve cette aile trop lourde et encombrante pour ce que je voudrais en faire : m’envoler des montagnes après y être monté à pied.1985 : lors d’une visite à la voilerie Soubeyrat…

… pour acheter une voile de planche à voile, je tombe sur un parapente qu’ils étaient en train de fabriquer pour Aile de K. Ils m’expliquent ce que c’est. Je repars avec cette aile qui n’était pas encore complètement suspentée! Je finis le montage et oublie d’ailleurs (j’ai des photos qui le montrent) quelques suspentes! C’est le tout début du parapente… Je ne connais personne dans le coin qui en fasse… Je pars donc voler tout seul. Au 6e vol je suis à l’Aiguille du Midi, puis au Tacul, au Charvin, dans les Aravis, le Beaufortain… Je vole de tous les grands sommets de la Savoie. Pour descendre des montagnes, le parapente ça va bien! Un jour, je vais quand même à Chamonix voir comment les autres pilotes font. Je garde ma voile bien cachée dans mon sac à dos. Une fois qu’ils ont décollé et se sont éloignés, je m’envole à mon tour!…Petit à petit, le parapente prend le pas sur mes autres activitésLa 3e dimension, c’est quand même quelque chose d’exceptionnel! Je retourne par deux fois à la voilerie Soubeyrat pour acheter leurs ailes les plus récentes. Les fiouls Bianco me sponsorisent ces 2 voiles. Je passe finalement le brevet de pilote chez Bouilloux en 87 et le brevet d’État en 88 à Barèges. Pour être moniteur, j’avais besoin de l’UV compétition; je fais donc en urgence le championnat de France organisé par la FFP. Je fonde dans la foulée l’école des Volatiles des Saisies avec Patrice Bonnefond et mon cousin Thierry Bérod. L’école est ouverte d’avril à septembre et complète mes autres activités de moniteur de ski, d’accompagnateur et parfois de maçon.La compétition m’a toujours plu…… en parapente comme dans tous les autres sports que j’ai faits. Le parapente n’échappe pas à la règle et je m’y engage à fond. En 90, je quitte Aile de K pour une brève période de 6 mois avec Paratech, puis intègre le team Edel. Je suis champion de France avec eux en 91, 92 et 93. Dans la foulée, je créé ma propre école de parapente, Stages Patrick Bérod. Je ne fais alors que du perfectionnement, des voyages, des stages cross, parce que je pense pouvoir, devoir donner autre chose à des pilotes que de la pente école (Piccard après tout n’enseigne pas le ski aux débutants!).En 99, Gin Seok Song quitte Edel pour fonder sa propre marque. Je le suis, car je pense que Gin fabrique les meilleures ailes possibles. Depuis 10 ans, j’ai un grand respect pour l’homme, pour le compétiteur – c’est un grand pilote – et pour le concepteur de voile. Il sait de quoi il parle! Je lui ai un peu donné la main quand il travaillait chez Edel, mais il est maintenant bien entouré et mes suggestions se cantonnent à la stratégie commerciale, puisque je suis maintenant distributeur de cette marque (et aussi de matériel de vol).J’ai toujours refusé d’être vraiment sponsoriséUne année de compétition, malgré les aides fédérales, me coûte de l’argent. C’est un choix qui me rapporte autre chose : une vraie liberté, avec la possibilité de sélectionner les épreuves sans l’obligation d’avoir à répondre aux sollicitations des sponsors. Et puis pourquoi se forcer à aller voler, même si c’est un championnat du monde? D’ailleurs les résultats témoignent : si la motivation n’est pas totale, ils sont à la baisse! La compétition doit rester une découverte d’autres régions, l’amitié des gens rencontrés, la possibilité de vivre une grande passion… Des caractéristiques que le vol libre perdrait sans doute s’il était sponsorisé comme le foot.Ma victoire en PWC a été un grand bonheurJe connaissais bien sûr mes capacités de pilote, je savais que je devais me situer dans les meilleurs mondiaux, restait à le prouver. Malgré quelques victoires sur le circuit, je n’étais pas encore vraiment reconnu internationalement par mes pairs. Sur cette année 2001 j’ai été le

plus régulier. Et cette régularité vient d’années et d’années de travail et de vol. Je ne ferai sans doute plus de compétition de manière aussi intense. Deux ou trois épreuves de PWC pour le plaisir et aussi pour la gagne, donc je n’aurai pas de prétention à la victoire finale… Le championnat de France, celui d’Europe, pourquoi pas?… Cela dépendra de ma motivation du moment. Mais où que ce soit, je ne m’y rendrai certainement pas pour faire de la figuration et me balader dans les 70.Pour avoir pratiqué plusieurs sports à haut niveau…… je sais que le vol libre est un sport complètement différent des autres. Le milieu tri dimensionnel, bien sûr, mais aussi la durée de l’effort demandé : de une à six heures suivant les épreuves. Les entraînements que l’on fait en équipe de France, principalement des vols en groupe, ne sont pas forcément adaptés au vol libre de compétition tel qu’il est, c’est-à-dire un sport de combat. Je me régale à voler en groupe, à être avec de bons pilotes, à partager des moments forts… Mais on arrive à en oublier la compétition! C’est de guerriers dont on a besoin! On nous apprend à être des pilotes, mais pas des combattants. Si on veut un jour rivaliser avec les Suisses, il nous faut être des guerriers et des guerriers capables d’être à fond, de résister physiquement et psychiquement pendant 6 heures.Que sera la compétition de demain?Elle pourrait être beaucoup plus variée qu’aujourd’hui. La tendance est à la médiatisation, alors on tend à mettre en place des compétitions hybrides ou saucissonnage, touch and go et distance se mêlent. C’est une erreur. S’il faut médiatiser, qu’on organise des épreuves spécifiques comme les épreuves de vitesse en delta. Mais qu’on laisse le cross être le cross. Pourquoi ne pas imaginer plusieurs types d’épreuves avec plusieurs champions, comme slalom, géant, super G et descente en ski? La compétition ferait des émules puisque chacun y trouverait son compte. La voltige y aurait sa place aussi. J’ai de l’admiration pour ceux qui la pratiquent. Je connais le niveau d’investissement et d’entraînement qu’elle suppose pour avoir jadis pratiqué vrilles, décrochages et autres wing overs. J’ai abandonné surtout par manque de temps pour m’y entraîner spécifiquement. Reste que la voltige doit exister et être reconnue.Et que serai-je demain?Depuis 16 ans le parapente m’a beaucoup apporté. J’aimerais pouvoir un jour lui rendre un peu de ce qu’il m’a donné. Je sais comment on perd. Je sais comment on gagne. Je peux sans doute aider des compétiteurs plus que je ne peux aider des débutants. Alors pourquoi pas donner un coup de main aux responsables? Si on a besoin de moi, je serai là. Je sais être capable d’être de l’autre côté de la barrière.On peut qualifier mon parcours d’autodidacteUn apprentissage atypique si on le compare à celui d’aujourd’hui, mais qui ne manque pas forcément de qualités. Les oiseaux apprennent bien tous seuls à voler! Je ne conseillerai bien sûr à personne d’apprendre à voler de A à Z tout seul. Mais ne demande-t-on pas trop aux gens d’être suivis, épaulés, assistés? Il n’y a plus d’aventure! Apprendre tout seul, en connaissant les risques que j’encourais, m’a permis d’acquérir une capacité d’analyse vraiment approfondie. Je ne pouvais pas me permettre de me tromper! Si bien qu’aujourd’hui, sur n’importe quel site au monde, j’ai parfois une analyse globale meilleure que celle des pilotes locaux. Dans mon attitude vol libre, il y a aussi bien sûr ma part de caractère. Tout ce que je fais, je le fais seul. J’aime bien me planter, faire des conneries. Ça me permet de progresser.Je ne conseillerai pas pour autant aux débutants de ne pas aller en école

Ces écoles font un super boulot, et depuis de nombreuses années. Mais une fois le B-A BA acquis, il faut que les pilotes sachent se prendre en charge, qu’ils se responsabilisent. J’ai eu la chance d’avoir commencé le parapente quand les ailes faisaient 2 de finesse et d’avoir évolué au fur et à mesure qu’elles augmentaient leurs performances. Aux jeunes pilotes – et en particulier à ceux des pôles Espoirs – je recommanderai donc une longue progression, sans brûler les étapes, tranquille. Le vol libre est un sport à maturation lente. Ne soyez pas dégoûtés avant l’heure. Entourez-vous de gens compétents. Sachez vous remettre en question. Prenez d’abord plaisir à voler. Refusez d’aller voler si vous n’en avez pas vraiment envie ou si les conditions ne vous inspirent pas. N’hésitez pas à respecter des périodes de calme pour mieux vous retrouver par la suite : vous saurez toujours enrouler un thermique! Et surtout, respectez les règles et encore plus vos adversaires.La compétition doit exister. Elle est le sine qua non de tout sport. Mais elle n’est qu’une partie du vol libre. Voler libre, c’est aussi partager et donner du plaisir, comme faire du soaring sur 300 m de falaises et 6 km de long, se reposer au décollage, casser un bout de graillon ensemble et redécoller. Mais si vous avez vraiment la fibre compétiteur, allez-y bien sûr, et amusez-vous! z

Propos recueillis par Stéphane Malbos

Patrick organise également des stages de perfectionnement. Thomas Senac, qui en a suivis, nous apporte son témoignage.« Juillet 2001, La Clusaz… J’y suis un peu par hasard, en vacances, et j’y rencontre Patrick qui y vient pour l’étape locale de la PWC. Au départ d’une des manches, je monte au départ et le cherche : il est installé tout en haut du périmètre de décollage, prêt, même s’il blague avec Vincent Sprüngli et un journaliste. Déjà je le sens très concentré sur les conditions de la manche et de la journée. Au top départ, il est parmi les premiers en l’air et enroule bientôt dans le peloton de tête, pour disparaître avec quelques autres pilotes, alors que la grappe se sépare en deux sur deux autres options. J’avais imaginé les différents débuts de parcours de cette manche et celui qu’il a choisi était le 3e, le moins évident puisque la majorité des compétiteurs a suivi les deux autres. Quelques heures plus tard, le premier pilote était Patrick qui arriva bien haut au-dessus de la ligne, descendit vite pour terminer sa finale rallongée par une belle galipette à la limite d’un fossé.Patrick m’a fait découvrir une autre façon de voler, plus intense, plus volontaire et plus réfléchie : bref avec un mordant de combattant. Avec lui, j’ai compris qu’il y a 6 dimensions dans le vol : les trois de l’espace, plus les autres plus importantes : celles du temps qu’il fait, celle du temps qui passe, et enfin celle de l’expérience. C’est avec lui, ou bien plus tard, grâce à ce qu’il m’a apporté, que j’ai fait mes plus beaux vols. Et je ne l’ai jamais vu aussi content que quand ses pilotes stagiaires débouchent dans le ciel bien haut au-dessus du bocal à Annecy, à mi-course d’un très beau vol, alors que toute la grappe n’arrive pas à s’extraire. Ou à la récup, à l’issue d’un vol avec une option inédite… Il fait à fond plusieurs métiers : un vrai pro dans chacun, avec une grande quantité de travail. Avec aussi de la qualité, une grande exigence et toujours un brin d’humour, une anecdote riche d’enseignements.Une remarque : s’il a gagné la PWC 2001, c’est aussi en n’allant pas à une des manches!… »

Entourez-vous de gens compétents. Sachez vous remettre en question. Prenez d’abord plaisir à voler.

ÉvénementLe toit du monde en biplace

Nous atteignons le premier camp de base à 5200 m en jeep et en camion. Répartition du matériel dont la plus grande partie sera acheminée à dos de yak jusqu’au camp de base avancé. Nous nous installons le plus confortablement possible : musique, bibliothèque, jeu d’échecs, toilettes, douche. 5 jours d’acclimatation avant de prendre le sentier qui mène à ABC…ABC, à 6400 m et 22 km plus loin : c’est là que beaucoup de gens passent la plupart de leur temps. Nous voulons pourtant y rester le moins possible, partant du principe qu’il n’est pas possible de récupérer pleinement au-dessus de 5200 m. Nous poursuivons et installons les camps suivants. Le premier est au Col nord, à 7000 m (tente, réchaud, duvets, matelas, nourriture) : nous y passerons 4 nuits pour acclimatation et avant nos deux tentatives. Le second est à 7900 m (même matériel plus parapente et 8 bouteilles d’O2) : il sera notre base ultime avant l’ascension.AscensionLa montée depuis le Col nord a été longue et difficile. Cet immense éperon ne semble jamais se terminer. 8 h et demie d’efforts à tous petits pas pour retrouver enfin notre Camp 2. Nous sommes exténués mais il ne faut pas sombrer dans nos duvets : il faut impérativement faire de l’eau et manger avant de repartir pour le sommet dans cinq heures! Nous tentons tant bien que mal de nous reposer, bercés par le ronronnement du réchaud. La vue à l’extérieur est splendide : nous sommes comme perchés sur un promontoire au beau milieu de nulle part; le coucher de soleil sur les plaines tibétaines nous laisse rêveurs… La nuit tombe, et avec elle vient le vent, plus présent. En chacun de nous l’appréhension grandit : parviendrons-nous au sommet, est-ce le bon jour, ne devrions-nous pas plutôt attendre un jour de plus?…22 h, c’est l’heure. Nos compagnons Frédéric et Christian sont déjà en chemin; notre sherpa nous attend. Il nous faut un temps fou pour nous organiser avec ce nouvel accessoire : l’oxygène. Le masque nous empêche de voir où nous mettons les pieds; il faut régler le débit, ne pas s’entortiller autour du tube d’alimentation, bref tout une technique à saisir rapidement. Enfin nous marchons, le cœur en fête, confiants, l’oxygène nous procurant chaleur et force physique.2 h : nous atteignons la crête 8300 m. Il faut changer de bouteille d’O2. Les capsules de sécurité ont gelé et sont impossibles à dévisser. À grands coups de piolet nous parvenons à les enlever, mais le régulateur de Claire est tombé dans la neige où il a gelé. Nous sommes obligés de réagir vite : déjà une heure que nous sommes plantés là et nous nous refroidissons de plus en plus. Lakpa, notre sherpa, laisse à Claire son régulateur et redescend. Zeb maintenant ne trouve plus sa frontale. Nous mettons 20 mn à nous apercevoir que Claire en a deux l’une sur l’autre ! Nous repartons… Nous ne sommes plus seuls : une file indienne de petites lampes nous a rejoints. La nuit est magnifique, nous nous rapprochons des étoiles, le vent est tombé…

SommetNous continuons notre progression les yeux écarquillés. Le paysage qui se dévoile avec le lever du jour est splendide. Au premier step nous repassons en tête de colonne : la motivation nous donne des ailes! Deuxième step, passage le plus technique de l’ascension : grimper avec un tel équipement est une expérience assez unique! Nous apercevons maintenant très bien le sommet, il est juste là. Nous sommes envahis par la certitude et la joie que nous y parviendrons. Au pied de la pente sommitale nous croisons Fred qui redescend, ravi : il était

là-haut à 5 h et nous annonce que le vent est faible. Grande chance de voler! Encore une heure et nous y sommes!Il est 8 h… La vue est à couper le souffle… Pas un nuage… Le vent entre 30 et 40 km/h… Nous sommes aux anges… Impression étrange, à la limite du rêve… Nous sommes là, à cet endroit tellement convoité depuis 1 mois et demi… Nous n’en revenons pas!EnvolNos gestes sont lents. Après quelques photos, il faut nous activer de nouveau, chercher un emplacement pour décoller et surtout ne pas trop traîner car au-delà de 8000 m les vents peuvent changer brusquement. Nous trouvons un endroit assez propice 10 m sous le sommet. Nous ôtons nos masques à oxygène et préparons la voile au mieux. Tous ces gestes habituellement si faciles se transforment ici en calvaire. Il nous faut pratiquement une heure pour être prêts.C’est parti! Assis l’un devant l’autre sur le rebord de la montagne, Zeb gonfle la voile et très vite le vent nous arrache à ce lieu mythique. Pour quelques minutes nous nous transformons en oiseaux. Un rapide coup d’œil sur la face ouest puis nous partons plein nord, direction le camp de base chinois. Nous survolons le parcours de notre ascension. C’est magique! Pas un effort et pourtant le paysage défile à toute vitesse. Les conditions ne sont pas aussi calmes qu’elles paraissent : le vent d’ouest forcit. Changement de plan de vol : nous obliquons à droite, direction ABC. Au-dessus du Col nord la voile commence à se faire chahuter violemment. Nous nous éloignons de tout ce qui peut créer de la turbulence.À 10h22, nous nous posons en douceur sur le glacier du Rongbuk supérieur, à 6400 m, le cœur en fête. z

Claire Roche-Bernier et Bertrand Roche

Merci à tous nos amis et partenaires sans lesquelles cette formidable aventure n’aurait pu voir le jour! Expédition Everest; arête nord est du versant tibétain; du 13/04 au 25/05/01. L’équipe : Claire Roche-Bernier, Bertrand Roche, Claude Alain Gaillant, Frédéric Roux, Christian Trommsdorf, Alain Grelet (caméraman). Logistique : Janac et Tsiering, cuisiniers; Lakpa : sherpa. Les sponsors : Red Bull, Cébé, Porcher Marine, Ozone, Petzl, Salomon, PL Diffusion, Lowe Alpine, Sup’Air.