Fétis & Pouguin_Biographie universelle - Supplément et complément 1 (Bruxelles, 1878),.pdf

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  • Biographie universelledes musiciens et

    bibliographie gnralede la musique / par F.-J.

    Ftis. Supplment etcomplment [...]

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Ftis, Franois-Joseph (1784-1871). Biographie universelle des musiciens et bibliographie gnrale de la musique / par F.-J. Ftis. Supplment et complment / publ. sous la dir.de M. Arthur Pougin.... 1878-1880.

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  • Biographie universelle des musiciensSupplment

    Ftis, Franois-Joseph

    8 G 7168 sup. 1

    Tome 1

    Paris1878

  • BIOGRAPHIE

    UNIVERSELLE

    DES MUSICIENS

    SUPPLMENT ET COMPLEMENT

    TOME PREMIER

  • GTTP00HAPH1E mm-niDOT. MKm (BOUE).

  • BIOGRAPHIE r*ft"12-

    UNIVERSELLE

    DESMUSICIENS

    KT

    BIBLIOGRAPHIE GNRALE DE LA MUSIQUE

    PAR F.-J. FTIS

    SUPPLMENT ET COMPLMENTPublia son la dirwiioode

    M. ARTHUR POUGIN

    TOME PREMIER

    PARIS`..r

    LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET Cia

    iMPRiusuiia dk h'nmnm, rus mcob, 86

    1881

    Tout drotb tiuntt.

    W.1-.&i

  • PREFACE

    II y a quarante ans que Ftis publiait la premire dition de sa

    Biographie universelle des Musiciens; il y en a dix-sept qu'il com-

    menait la publication de la seconde dition, qui constituait presqueun ouvrage nouveau, tellement le travail primitif s'tait agrandi,

    amlior, accru de toutes faons. Chacun sait le succs qui ac-

    cueillit, non-seulement en France, mais dans toute l'Europe ar-tiste et lettre, ce livre si nouveau, si utile, et si colossalement im-

    portant. L'auteur, aprs avoir pass vingt-cinq annes de sa vieIl le faire, en avait employ vingt-cinq autres le refaire; et jene sais trop si l'on trouverait, dans l'histoire de l'art, beaucoupd'exemples d'un tel labeur et d'une telle persvrance, appliqusau mme ouvrage.

    Cependant, un travail biographique gnral, consacr touteune classe d'individus, toute une catgorie d'artistes, est fatale-ment destin devenir, avec le temps, dfectueux et incomplet.L'esprit et le genre humain marchent sans cesse, l'art se poursuitet se renouvelle, des hommes et des uvres, hier inconnus, nais-sent la lumire, des artistes, les uns glorieux, les autres distin-

    gus, ceux-l simplement honorables, disparaissent au contrairede la scne du monde, des faits nouveaux se produisent, et chaquejour, en apportant son contingent l'histoire intellectuelle de

    l'humanit, oblige cette histoire se modifier et se complter.Pour ne parler que de la musique, nous vivons prcisment en

    a

  • M PRFACE.

    un temps de troubles, nous traversons un.; priode de transition

    qui rendent les manifestations de cet art merveilleux non pas plusimportantes, plus clatantes que dans le pass, mais plus actives

    parfois, plus militantes si l'on peut dire, et surtout, il faut bien le

    reconnatre, plus nombreuses et plus diverses qu'elles n'ont ja-mais t. On ne doit pas oublier, d'ailleurs, que le got de la mu-

    sique se propage chaque jour davantage et s tend Il toutes lesclasses de la socit, qu'il cre de nouveaux besoins pour le public,et que pour satisfaire ces besoins, pour alimenter la curiosit g-nrale, devenue plus pressante, la production doit tre active parun plus grand nombre d'artistes. Les compositeurs deviennentdonc sans cesse plus nombreux, leurs travaux se multiplient d'une

    faon incalculable, et l'annaliste a fort faire d'enregistr soi-

    gneusement, au jour le jour, chaque fait nouveau qui se prsentedans le domaine de l'art.

    Un ouvrage tel que la Biographie universelle des Musiciens doit

    donc, pour conserver sa force etson uUlit, tre remisa jour prio-diquement. C'est ce que les diteurs ont pens, et ils ont vouhr,aprs quinze ans, livrer au public un Supplment important, quivint complter cet ouvrage et le tenir au courant de tous les faits

    qui se sont produits depuis sa dernire dition.Je n'ai pas t, je l'avoue, mdiocrement effray do l'importance

    de la tche qu'on n>eproposait lorsqu'on a bien voulu m'ol'im deme charger de la rdaction de ce Supplment. Peut-tre cependanttais-je mieux prpar qu'un autre un travail de ce genre. Depuislongtemps, eu effet, je m'occupais de runir des matriaux nces-saires un Dictionnaire biographique gnral des musiciens franais,ouvrage auquel je dois renoncor aujourd'hui, mais dont les l-ments ont naturellement trouv leur emploi dans celui-ci d'autre

    part, j'avais tudi avec une attention soutenue le mouvementmusical de l'Italie contemporaine, et eniin mes cartons taienfpleins de notes et de documents sur les artistes importants quidepuis vingt ans occupent l'Europe de leur personne et de leursoeuvres.

    Nanmoins, je le rpte, j'tais effray de la responsabilit quiallait peser sur moi, non-seulement cause de l'immensit de la ta-

  • PRFACE. iij

    che, mais aussi en raison de la rapidit avec laquelle elle devait tre

    accomplie, le ne pouvais pas, on le comprend, travailler a loisiret prendre tout mon temps; il fallait me mettre l'uvre imm-

    diatement, et procder aussi vite que possible, afin que le Suppl-ment qu'on me demandait ft bien jour, et que le commence-ment n'ait pas trop vieilli lorsque viendrait la fin.

    C'est alors que j'eus l'ide, afin de presser le travail et de lerendre la fois plus complet, de m'adresser & quelques amis, quelques confrres de France et de l'tranger, et de les prier dem'aider dans la mesure de leurs moyens, selon la spcialit quiconvenait le mieux chacun. Je les remercie ici, du fond du cur,d'avoir rpondu si cordialement &mon appel, et je constate avecjoie qu'aucun ne s'est drob mes demandes, tous comprenantqu'il s'agissait d'une uvre absolument honorable et qui ne pou-vait que gagner au concours de tous.

    C'est ainsi que, en ce qui concerne l'tranger, M. Casamorata,l'excellent prsident de l'Institut royal de musique de Florence, abien voulu me fournir un certain nombre de notices fort intres-santes sur quelques musiciens italiens contemporains que M. Joa-

    quim de Vasconcellos, l'auteur d'un livre remarquable, Os musicos

    porluguezts, s'est charg de tout ce qui avait trait aux artistes por-tugais, ses compatriotes; que M. Edouard de Hartog, un des com-

    positeurs nerlandais les plus distingus de ce temps, m'a confide nombreux articles sur les musiciens de son pays; que M. FlixDelhasse, un rudit aussi obligeant qu'infatigable, a consenti se

    charger de beaucoup de notices relatives aux artistes belges, en m-me tempsqu'il me fournissait des notes, des documents et des mat-riaux innombrables sur les artistes allemands contemporains (t). Ce

    (1) le ne saurais assez exprimer ici la reconnaissance que je dois M.Del-hasse, pour l'aide qu'il da apporte dans ce travail. Possesseurd'une richebibliothque, ayant accumul depuis phis de quarante ans, avec la passionclaire d'un vritable artiste, une foule de notes et de documents prcieuxsur tous les musiciens europens, M. Delhasse a mis libralement tous cestrsors ma disposition, et, non content de cette obligeance, il s'est encoreastreint relire toutes les preuves de ce Supplment, me signalant avec uneardeur et une bont que je ne saurais trop louer toutes les erreurs, lesomissions et les lacunes que son intelligente expriencelui faisait dcouvrir.

  • iv PRFACE.

    n'est pas tout, et je dois signaler aussi le respectable docteurAbramo Basevi, de Florence, mes excellents confrres MM. FilippoFilippi, de Milan, et Carlo Caputo, de Naples, M. douard Gre-

    goir, d'Anvers, enfin M. PenayGoni.de Madrid, qui ont bien

    voulu, sinon me rdiger des notices, du moins me communiquersur les artistes de leurs pays respectifs des notes et des rensei-

    gnements pleins d'intrt et d'utilit.Pour ce qui est de la France, il me faut remercier aussi les cri-

    vains et les rudits qui m'ont prt si obligeamment leur concoursM. Weckerlin, qui je dois surtout d'intressants documents sur

    quelques anciens musiciens; M. Gustave Bertrand, qui, connais-sant parfaitement les compositeurs russes contemporains, a signd'excellentes notices sur quelques-uns d'entre eux; M. Jules GaUaya fait de mme pour quelques luthiers, la matire lui tant par-ticulirement connue; enfin MM. J. de Filippi, Adolphe Jullien,Er. Thoinan, se sont occups de certains artistes dont la vieleur tait familire. Ne voulant pas oublier les musiciens fran-

    ais qui vivent loin de Paris et n'en sont pas moins mritants,

    je me suis adress & quelques confrres de province; ils ont dela faon la plus courtoise, rpondu mon appel M. Alexis Rostands'est charg de tout ce qui avait trait Marseille et au sud-est de

    la France; M. Anatole Loquin de tout ce qui concernait Bordeauxet le sud-ouest; M. Iules Cariez de ce qui touchait la Norman-die (l).

    Ce Supplment est aussi un complment, comme l'indique sontitre. C'est--dire que je n'ai pas voulu me borner seulement retracer les faits qui se sont produits, mentionner les artistesnouveaux quise sont fait connatre depuis la publication delaifio-

    graphie universelle da musiciens; mais que, faisant un retour surle pass, j'ai non-seulement corrig un certain nombre des erreurs

    insparables d'un ouvrage de ce genre, mais encore augment

    (i) Je dois ici des remerclments particuliers la direction du secrtariat duConservatoire de Paris, qui a mis ma disposition, do la faon la plus obli-geante, les registres de cet tablissement, et qui m'a prodigu, sur une fouled'artistes franais, les renseignements les plus abondants et les plus prcis.Je ne saurais trop lui en exprimer ma gratitude.

  • PRFACE. v

    cet ouvrage de notices sur des artistes intressants qui n'y avaient

    pas t mentionns, et complt des notices que l'absence de do-cuments positifs avait laisses forcment insuffisantes. On verrad'ailleurs que toutes les fois que j'ai rencontr une uvre, une date,un fait nouveau sur tel ou tel artiste, je me suis fait'un devoirde Je produire et de complter ainsi les renseignements existants.

    Un certain nombre de vides qui avaient t signals dans la

    Biographie sa trouvent donc combls, au moins en partie, dans le

    prsent Supplment, o des artistes mritants ont aujourd'hui leurhistoire. On remarquera, entre autres, pour l'ancien personnelde l'Opra, les noms d'Albert, Marie Aubry, Marie Brigogne, M1"Che-valier, Chopelet, Mto Coup, CuviUier,M"*Desmatins, MUoDuplant,MuOurancy, Glin, MmoGrassari,Hardouin,Mll4JawurecJc, Rosalie

    Levasseur, M"8Rousselois M"4 Saint-Christophe, Tribou; pour lesanciens artistes delaComdie- Italienne etdel'Opra* Comique, MlleBil-

    lioni, M Carline, Mue Crtu, Darboville, Dozainville, Frol,M8Laruette, M1"8 Lenwnnier, MMLescot,Moreau-Sainti, MmMou-

    linghem, Nainville, Narbonne; puis, pour les organistes, Carlos

    Baguer, le P. Brll, Cabo, Casanovas, le P. Coelho, Cullar y AI-

    tarriba, Desmazures, Ferrer, les frres Miroir; pour les claveci-

    nistes, deux membres inconnus de la famille Couperin, Duflitz,Lindeman Thomelin; pour les violonistes, les Dumanoir, lmbault,Prignon; pour les violoncellistes, Norblin; pour les luthistes, Bal-

    lard, Falco; pour les luthiers et facteurs d'instruments, la famille

    Banks, John et Edward Betts, les Calido, Carest, DavrainvilleDodd, Ducroquet, Fendt, Ferry, les Forster, Gand, Harris, les Henry,D'laine, Lafleur, Montai; pour les diteurs de musique, Breitkopfet Hrtel, Ricordi, etc. etc.

    Parmi les nombreux ouvrages que j'ai consults, je citerai par-ticulirement les suivants pour ceux publis en France, les Mu-

    siciens polonais et slaves, de M. AlbertSowinski V Histoire du Conser-vatoire de musique et de dclamation, de Lassabathie les Essais surla musique, de Laborde; le Parnasse franois, de Titon du Tillet;Y tat de la France; le Journal deJean Hrouard; le Sicle littrairede Louis XV, de Daquin; la Revue des matres de chapelle et Musi-ciens de la mtropole de Rouen, de l'abb Langlois; les Musiciens

  • vj PRFACE.

    bourguignons, de M. Charles Poisot; les Noies sur quelques musictmsdans la Brie, de M. Th.Lliuillier; l'Histoire des artistes du dparte-ment du Gard, de M. Michel Nicolas les Feteun et les Joueurs d'ins-

    truments, de M. Vidal; le Puy de Musique rig vreux, deSIM, Bonnin et Chassant; les Contemporains de Molire, de M. VictorFournel; les Tablettes de renomme des Musiciens (1785); l'Art harmo-

    nique, d'Ed. de Coussemaker; le Dictionnaire des artistes, de Charles

    Gabet; le Guide-manuel de l'orphoniste, de H. Poirson le Cataloguede ta bibliothque musicale du thtre de l'Opra, de M. Thodore de

    Lajarte; le Mmorial du Thtre-Lyrique et l'Histoire dea Bouffes-Parisiens,Q}&hetld]MS]le;DelaUttraturemuticateenFrance,de M. Arthur Pougio; VAlmanach de lamusique, par un Musicienl'Annuaire des artistes franais, de Guyot de Fore; le Dictionnaire

    critique de biographie et d'histoire, de Jal; le Grand Dictionnaire uni-versel du XIX' sicle, de Larousse; le Dictionnaire des contempo-rains, de M. Vapereau; le Dictionnaire gnral de biographie fran-aise et trangre, de M. Adolphe Bitard; la Biographie portative etuniverselle des Contemporains. 6,

    En ce qui concerne les ouvrages franais publis l'tranger, jementionnerai V Histoire des socits chorales de Belgique, de M.Thys;la Musique aux Pays-Bas, de M. Vander Straeten; Y Aperu sur Van*tienne corporation des Musiciens instrumentistes $ Anvers et les Re-cherches sur les facteurs de clavecins et les luthiers d'Anvers, deM. Lon de Burbure; la Biographie des artistes musiciens belges et lesMusiciens nerlandais, de M. douard Gregoir; le Panthon musicalet les Documents historiques relatifs l'art musical et aux artistes mu-

    siciens, du mmeauteur; les Matlresde chantet organiste de Saint-Do-

    natien et de Saint-Sauveur Bruges, de M. Van de Casteele; Cinquanteans de souvenirs, d'A. de Peellaert; le Manuel-annuaire des musiciens

    de la ville de lige; VAlmanach de la comdie franaise tablie

    Bruxelles; les Tablettes du musicien Y Annuaire dramatique belge;la Musique en Suisse, de M. George Becker Orgue du PaMs de

    l'Industrie d'Amsterdam de H. Philbert.

    Pour l'Italie, j'ai eu recours aux crits suivants Dizionarto bio-

    grafico, da Francesco Regli; Cenno storieo sulla scuola musicale di

    Napoli de H. Francesco Florimo; Srie cronologica de' prindpi

  • PRPACE. vij

    delV Accadmiade* FHarmonicidi Bologna; Alti deW Accadmia del

    R. JttiiiUo musicale di Firenze; Sioria ded violino in Piemnle, de

    Francesco Regti; gli Artisti da teatro, de M. A. Ghislanzoni; Bio-

    grajie discrittorie ariistimusicali, bergamaschi naviti od oriundi, de

    G. S.Mayr; CennisloritidelVimegnomento della musiea in Lucca e de

    pi notabili maettri compositorichevi kanno fiorito, par M. Agostino

    Cer; Memorie risguardanli la storia dell' arte musicale in BolognaalXVI seeoto,yavii. (Jaetano Gaspari (dans les Atti e Memorie dliaR. deputazione di sioria patria per le provincie di Romagna); Cenni

    storiei tri R. Conservatorio di musica in Milano (de M. Lodovico

    Melzi); Teatro alla Scala, cronologia di tutti gli spettacoli, parM. Luigi Romani; Rappresentwtioni dateneireali teatri di Milano,

    477S-4S73,p8rM.PompeoCambiasi; Teatro Carlo f'elice{e Gnes),relasone storico-e&plicaliva par H. Cesare da Prato; Cronistoria

    dei teatri di Modena, par Alessandro Gandini; DeW artee del teatro

    diPadova, par M. C. Leoni; Annuario generale della mttsiea parM. Carlo Caputo; Annuario musicale universale, par M. Giovanni

    Paloschi.

    On sait que l'Allemagne est, plus que tout autre pays, fertile en

    bons et solides ouvrages sur la musique et les musiciens. J'ai sur-

    tout consult les publications gnrales importantes qui y ont t

    faites dans ces dernires annes le Musihalisches-Conursaiiom-

    Lexicon d'Hermann Mendel, qu'une mort prmature a empchcet artiste distingu de mener terme, mais qui s'achve rapide-ment sous la nouvelle direction de M. Reissmann le Tonkunsller-

    Leocicon, de Ledebur; le Theater-Ledcon, de Blum enfin, le petitmanuel encyclopdique et biographique de Julius Schuberth, Klei-

    nes musikalisches Convenations-Lexicon.

    En ce qui concerne l'Espagne, qui, l'encontre de l'Allemagne,est le pays le moins riche de l'Europe en crits relatifs la musi-

    que, j'ai pu cependant puiser de bons renseignements dans le J)ic-cionario biografico-bibliografico de efemrides de msicos espanolesde M. Baltasar Saldoni, en prouvant le regret que la publicationd'un ouvrage si utile n'ait pu tre continue, et dans un opus-cule substantiel du mme auteur, Resena histor'tca de la escolaniao eolegio di musiea de la virgen de Monlserrat; VAlmanaque mu-

  • viij PRFACE.

    sical, de M. Obiols (1868), VAImanaque musical y detealros (1868),et le Cakndario historieo musical, de M. Soriano Fuertes (1873), $m'ont fourni aussi quelques dtails sur les compositeurs espagnolscontemporains; je ne citerai gure que pour mmoire le Diccio-nario tecnico, historico y biografico de la Mmica, de M. Jos Parada yBarreto, et les Biografias de dos musicos mas distinguidos de todos dos

    paises, de M. Fargas y Soler, qui sont des ouvrages de secondemain et dans lesquels on trouverait difficilement un soul rensei-

    gnement uouveau, un seul fait intressant.Il va sans dire que je n'ai pas nglig les monographies spcia-

    les ou les publications intressantes dont tant de grands artistes ont

    t l'objet, depuis quinze ans, en France, en Allemagne ou en Italie

    j'y ai trouv souvent les lments de rectifications importantes ou

    d'utiles et nouveaux renseignements, comme on pourra s'en con-

    vaincre aux noms d'Adam (Adolphe), Adam de la Balle, Auber, Bee-

    thoven, Bellini, Boieldieu, Cherubini, Donizetti,Glck,Mendclssohn,

    Pacini, Rossini, Schubert, Verdi, Weber, etc. Les journaux de mu"

    sique des grandes, villes de l'Europe m'ont t aussi fort utiles, et

    parmi eux je citerai surtout la Revue et Gazette musicale de Paris,le Mnestrel, le Guide musical de Bruxelles, la Gamtta musicale de

    Milan, la Espafia musical, le Musical World, le Musical Standard,Y Echo de Berlin, les Signalent le MmUcalisches Woehenblattde Lei-

    pzig, luNeueBerliner Mu$ikzeitmg,le Musik-Theaterund Literalw*

    Journal de Vienne, C&cilia et la Hollande musicale de La Haye.Enfin, j'ai mis aussi contribution, cela va de soi, les catalo-

    gues des grandes maisons de publications musicales de l'Europe

    Breitkopf et Hrtel, Ricordi, Lucca, Brandus, Lemoine, Heugel,Flaxland, etc. ainsi que ceux des grandes bibliothques musica-les particulires qui ont t vendues dans ces dernires annes,celles de Ftis, d'E. de Coussemaker, d'Adrien de la Fage, de Far-

    renc, et autres. J'ai trouv dans ces diverses publications la tracede nombreuses oeuvres musicales et d'crits spciaux que je ne con-naissais pas, et qui n'taient point mentionns dans la Biographieuniverselle des Musiciens.

    On e fera une ide du travail que je me suis impos, en consi-

  • PRFACE. ix

    drant que le Supplment que je prsente cet ouvrage ne com-

    prend gure moins de cinq mille noms; cet ensemble formidable

    me donne la presque assurance que je n'ai pu oublier qu'un bien

    petit nombre d'artistes parmi ceux qui avaient droit figurer dansune publication de ce genre. Les jeunes coles musicales franaise,italienne et allemande y sont, j'en ai l'espoir, reprsentes de la fa-

    on la plus complte, et je crois pouvoir dire que parmi ceux quiles composent, il en est beaucoup sur la vie desquels le public neconnaissait rien jusqu'ici et dont la carrire lui est retrace pourla premire fois. Au nombre des artistes qui se sont ainsi mis en

    relief depuis un certain tempo, il me suffira de citer, pour la France,M*de Grandval, MM.Georges Bizet, LoDelibes, Thodore Dubois,Alexandre Guilmant, Ernest Guiraud, Jonoires, Charles Lecocq, Le*

    nepveu, J. Massenet, Salvayre; pour l'Italie, MM. Auteri-Manzocchi,

    Arrigo Boito, Gobati, Goraez, Filippo Marchetti, Ponchielii; pourl'Allemagne, MM. Abert, Max Bruch, Ignace Brll, Hermann Gtz,douard Grieg, Heinrich Hofmann, lensen etc. Si je joins cesnoms ceux de MM. Hamerick etSvendsenpouria Sude, Cui, Davi-

    doff et Tcbatkowski pour la Russie, Pierre Benoit et Brassin pourla Belgique, Gernsheim et Richard Hol pour les Pays-Bas, Barbieri,Hernando et Obiols pour l'Espagne, Holmes, Brinley-Richards et

    Arthur Sullivan pour l'Angleterre, Lysbergpour la Suisse, on verra

    que j'ai fait en sorte de n'oublier aucun pays, et que j'ai tAch defaire chacun la part qui lui est due.

    Pourtant je dois dclarer que, maigre mes soins, malgr mes

    recherches minutieuses, malgr mon dsir de ne laisser rien chap-

    per, je ne me crois nullement l'abri d'erreurs ou d'omissions in-volontaires. La perfection n'est pas de ce monde, et dans un ou-

    vrage tel que celui-ci, o la matire est la fois si parse et si

    abondante, on ne peut, en dpit de tous les efforts, parvenir qu'tre le moins inexact et le moins incomplet possible. Ftis, qui s'y

    connaissait, le savait bien, et il l'a prouv dans une lettre intres-

    sante, que je vais reproduire ici, et qu'il adressait il y a douze ans M. Weckerlin, l'excellent bibliothcaire actuel du Conservatoirede Paris, en rponse a tout un envoi de renseignements que celui-cilui avait fait.

  • x PRFACE.

    Voici cette lettre

    Brtuellet, lo 16JuilletI60&. Mon cher monsieur,

    a Je saisis l'occasion d'un moment de repos pour rpondre a votre

    lettre de dimanche dernier et vous remercier du cadeau que vous

    m'avez fait de vos Pomes de la mer. Je n'ai gure l'espoir de les lire

    avant la On des concours du Conservatoire; mais lorsque le temps des

    vacances sera venu, ce sera une de mes premires occupations. Je vous remercie aussi des renseignements bibliographiques qui

    remplissent ta ptus grande partie de votre lettre. Je connais depuis en-

    viron 80 ans les volumes de la bibliothque Impriale dont vous avez

    bien voulu me donner l'indication, et j'en ai pris des notes avec tous

    tes premiers mots des chansons et des auteurs; mais d'une part, on

    ne sait rien sur les personnes de ceux-ci, et de l'autre, tout cela est de

    si peu de valeur, que j'ai un peu de regret d'tre oblig de garder le

    silence leur gard. J'ai dpens rcemment quelques milliers de

    francs pour l'acquisition de la plus considrable collection de chan-

    sons en musique qui, je crois, a jamais t rassemble, mais j'aurais

    pu mieux employer mon argent. Par-ci par-l, je trouve certaines pi-ces qui ont le mrite d'un sentiment naf; mais, en gnrait tout cela

    est vulgaire et assez mal crit. Pour quelques noms de valeur qu'on trouve dans ces rarissimes

    recueils d'Attaignant, de Jacques Moderne, de Nicolas DuChenin, d'A

    drian Le Roy, des deux Pnalse, de Jean BeUre et dea Ballard, il y a

    des centaines de noms obscurs et trs-dignes de l'tre.

    Les personnes qui prennent la peine de signaler certaines omis-

    sions, assez indiffrentes, de la Biographie universelle des Musiciens,

    ignorent qu'il existe environ 1,800 compositeurs allemands dont le plus

    grand nombre ont un mrite rel, et qui nanmoins ne sont pas men-

    tionns dans les biographies musicales publies dans leur pays. J'ai

    da souvent faire de grands efforts pour les tirer de l'onbli. Tout ce qui

    a t publi en Italie sur les musiciens de ce pays fourmille d'erreurs

    et d'inexactitudes que j'ai claircies et corriges. Les musiciens belges

    des XIV" et XVI* sicles reprsentent toute l'histoire de la musique

    de ces poques; or, on ne les connait que par leurs uvres, ou plutt

    par leurs noms c'est la Biographie universelle des Musiciens qui, pour

    la premire fois, donne sur eux des renseignements complets etfait

    connatre leur norme inftuence dans toute l'Europe. En Espagne,

  • | PRFACE. Xiijobservations ne seront pas perdues, que j'en tiendrai compte parlasuite,,

    et que grce euxje ne cesserai d'amliorer une uvre queje

    considre comme indispensable quelques-uns, et utile a tous.

    | i Un dernier mot, et je termine. Celivre a t fait avec la plusj]

    entire bonne foi, et j'ai tach que la passion en fat absolument\i exclue mon plus vif dsirest qu'il soitapprcide bonne foiet sansij: passion.i$:K Arthub Porcm.

  • SIGNATURES DES AUTEURS

    DU PREMIERVOLUME.

    MM.

    A. L.N. Lo9urN (Anatole).'AD. J N. JULLIEN (Adolpbe).A..HD. Rosl'AXC (Alexis).ED. CE H. Haamoc (douard de).ER. T. TMMMN (Ernest).F. D. DEMASSE(F6Hx).G. B. BERTRAND(Gustave).J..n. W. WECKBHUN (J.-B.).J. C z CABLEZ(Jules).J. D. 1" FtUMt(J.de).J. DE V. VASCottCELMS (Joaquim de).J. 0 AUAY (Jules).L.-F. C CASAMORATA(L.-F.).y Anonyme.

    Tous les articles non signs sont de M. AriTium Pougin.

    Tous les noms prcoils d'un astrisque sont ceux que l'on trouve danft la JHogttXphieuniverselle des Musiciens, et dont les nolkcs ont lt; rectifies, corriges ou complte.%jm nolice qui ne sont accompagnes d'aucun signe sont entirement nouvelles.

  • BIOOH. OMIT, Du MUSICIENS. *Vm. T. I, J

    ABADIE (Lodis), compositeur de musiquelgre, s'est fait connatre par une innombrablequantit de chansons et de romances dont quel.ques-unes obtinrent, dans les annes qui sui-virent 1848, de vritables succs de popularit.On peut citer surtout le Feuilles mortes laFille JBrdne, les plus Beaux Yeux de Cas.tille, l'Amoureux de Pontotsg, D'o viens-tu, beau nuage? etc., etc. Malgr la vogue dequelques-unes de ces productions, Abadie, quichercha inutilement et pendant longtemps seproduire au thtre, finit par tomber dans lamisre et mourut l'hpital vers 1860, lais.sant trois enfants orphelins. Sept annes api essa mort, le il mai 1867, on reprsentait anthtre des Folles-Saint-Germain te Danseur decorde, opra-comique en deux'actes dont il avaitcrit la musique, qui fut retouche et orchestreparM.deVillebichot.

    ABBADIA (f-uicu), chanteuse fort re-marquable, ne Gnes en 182 1, reut d'aborddes leons de son pre, qui tait matre de cha-pelle, et d'un violoniste nomm Bmnchi. Eiletait peine ge de quinze ans lorsqu'elle d-buta d'une faon trs-heureuse Safari; ellese rendit ensuite Manloue, o son succs Aitcomplet, et c'est alors qu'elle fut engage parl'imprsario Merelli, qui en peu de temps laproduisit dans un grand nombre de villes No-vare, Brescia, Monza, Bologne, Turin, Vienne,Milan, Padoue, Triste, Plaisance, le, on elleexcita l'enthousiasme et fat l'objet d'ovationsmultiplies. Certains ouvrages lni taient parli.eolirement favorables, tels que Corrado d'At-'amura, la Regina dl Golconda, il Tem-

    BIOGRAPHIE

    UNIVERSELLE

    DES MUSICIENS

    SUPPLMENT

    A

    plarlo, mats c'est surtout la Saf/o de Pacinl quilui valut ses plus clatants triomphes, non-seu-lement comme chanteuse, mais comme trag-dienne. Doue par la nature d'une voix do

    metso-soprano tendue, sympathique, puis-sante, elle en doublait les effets par l'artavec lequel elle la conduisait et par la gran-deur de son sentiment dramatique. Un goniparfait, une ame expansive, une ardeur br-tante, un rare enthousiasme, avec cela des lansd'Inspiration soudains et imprvus, telles taientles qualits nombreuses et peu communes quifaisaient de cette cantatrice remarquable uneartiste exceptionnelle et de premier ordre. Elleconcourut puissamment au succs de Maria Pa-dilla, que Donizctti crivit expressment pourelle, elle tait sublime dans la Veslaie, de ler-cadante, et elle trouvait, au dernier acte deVErnani de Verdi, des accents d'une puissanceincomparable. Ceux qui ont entendu une fois lavibration de ses notes inspires, a dit un bio-graphe, ne sauraient jamais l'oublier. Vers 1859,c!lt grande artiste se rendit en Allemagne et sefit entendre Hambourg et Berlin, o ses succsne furent pas moins grands que dans sa patiie.J'ignore ce qu'elle est devenue depuis lors.

    AIiEL(CLiER-HEisnicn), musicien de tachambre du duc Grorge- Guillaume de nanovreet d'Ernest-Auguste de Brunswick. Cet artiste,d'origine hessoise, a vcu dans la secondemoiti du dix. septime sicle. Il a publi unrecueil de pices instrumentales i allemandes,conrantes, etc., sons cetitre Erstling musika-listher Blumen (Premires fleurs musicales).

    y.

  • 2 ABELA ABERT

    ABELA (Don Puctoo). Le chevalier Gaie-tan Abela, issu d'une illustre famille sicilienne

    originaire l'Espagne, colonel de cuirassiers auservice de la Rpublique franaise, tant Na-

    zies en tau, eut un enfant qu'il appela Jo

  • ABERT ACHARD 3

    folumbus, crit en 1604, popularisa son nomdana toute l'Allemagne et le lit connattre Partsmme, lorsque M. Pasdeloup eut mis cette a-uvreintressante au programme des Concerts imputai-res(l). Le troisime ouvrage dramatique d'Abert,Astorga, reprsent a Stuttgardt en 1860, bo-ficia de la rputation que s'tait faite son au.teur, et russit avec clat ir les principalesscnes allemandes. Il a t traduit en franaispar M. Victor Wikler, et publi Paris chezles diteurs Durand et Schnewerk. L'an-ne 1807 eut sur la carrire d'Abert une in-fluence dcisive. Pendant la fermeture du thtrede Stuttgardt, une partie de la troupe se dirigeasur Bade pour y donner quelques reprsenta-tions. Abert accompagna les comdiens voya-geurs, et prit la direction de l'orchestre. L'ha-bilet dont il fit preuve dans ces nouvellesfonctions lui valut la accession d'Eckert, undes meilleurs chefs d'orchestre de l'Allemagne etmatre de chapelle du rol de Wurtemberg.Eckert, la suite de quelques diffrends avec sondirecteur, ayant jug propos de se dmettre dese fonctions, Abert fut dsign, par l'opinionunanime des musiciens, pour le remplacer. Iltroqua sans regret l'archet du contre-bassistecontre le bton du chef d'orchestre.

    Comme si toutes les bonnes fortunes devaientlui arriver la fois, il obtint vers la mmepoque la main d'une opulente hritire quises succs de compositeur avaient tourn la tte.Depuis ce temps, ta mute d'Abert s'est endormie,et sa veine productive semble s'tre puise. Onpromet cependant un nouvel ouvrage de luiEnzla qu'il ne faut pas confondre avec sondeuxime ouvrage thtral, portant peu prsle mme titre. y,

    ABIXCDOX (Loao), amateur distingue demusique, qui vivait Londres dans la secondemoiti du dlx-hultieme sicle jouait fort biende la HOte et comoosait -our cet instrument. En

    M La sjmphonte deColumbut faillit coter la vie on auteur, dam tes circonstancessuivante. On venaitdo l'eseeuter a stutlgardt, ou elle lui avait falt dcernerun vritable triomphe. Croque aunltot InvIW a te rendree lwenberg pour en diriger une excution a h cita-pelle ta prtner, 11se mit et routo; malt, arriv a unelieue environ de locwenbcrg, le entrai attel a ton tra-neau (c'tait 011 mol de ttvrler 1104) prtt te mon mdents et mtama une courte folle, le traneau ratbientt rentrer* et ranlite, qui avait t tlngutlrementmaltrait par I* premier, cart da cheval, rca vanoui*ur ta route, par an froid pre et rlgoorcus. Onvoia-cur, l'ayant trouv en cet tat un heure prs, Vem-preaa de le tain- conduire i Ixewenberg, oa Ictwlnt duomdecin an rent par le rappeler i la vie. Malt n'equ'an bout de quelque* temalnct que le conpwlteor fatremis de cet accident. A. p.

    "T

    1783, il fut mis & la (le d'une grande entreprisde concerts laquelle on donna son nom, et dontle compositeur allemand Frdric-Hermann Gralfut nomm chef d'orchestre et compositeur. Leconcert Ahlngdon tait l'un des plu* fameux detoute l'Europe, tant par le grand nombre que parla supriorit des artistes qui venaient s'y faireentendre.

    ABOS (JaoMB). A la liste des ouvragesdramatiques de ce compositeur, il faut ajouterdeux opras bouffes, fun, le Due Zingare, re-prsent au thtre Kuovo, de Naples, en 1742;l'autre, la Mogtie gelosa, donn en 1745 authtre des Florentin!, de la mme ville.

    ABRAHAMSON ( WENEa-HAN-Faio-nic), crivain esthticien naquit Sclileswig le10 avril 1744. Il a compos un assez grand nom.bre de mlodies, dont plusieurs sont devenuespopulaires en Danemark; mais ce qui le re-commande spcialement aux lecteurs de ce dic-tionnaire, c'est la belleeollection de Chanums po.pulaires et guerrires du Danemark (5 volu-mes, Copenhague, 181M4), qu'il a publies encollaboration avec Nyerup et Ralibek. Abraham.son est mort avant l'achvement de ce petit mo.nument national. le 22 septembre 1812.

    Y.ABT (FftANois). C'est le Paul Henrion

    de l'Allemagne. Destin par ses parents l'tatecclsiastique, il frquenta pendant quelquetemps la Thomao-Sdiule de Lelpzick. C'est lqu'il trouva l'occasion d'achever son ducationmusicale. Aprs quelques annes de sjour aZurich et Brunswick, il lit, en 1872, une tour-ne musicale en Amrique d'o il revint chargde dollars. Abt revenu au pays natal continuede se livrer la produclion non interrompue delleder et de churs qui ont popularis sonnom. On a publi de lui Paris un recueil dequarante mlodies, avecparoles franaises, chezDurand et Sclinewerk. y,

    ACEVES (.), compositeur dramatiqueespagnol de l'poque actuelle, s'est fait connatrepar la reprsentation de plusieurs zarzuelas quiont t trs-bien accueillies du public, et quil'ont mis a rang des bons auteurs en ce genre.Jo ne connais que les suivantes t Dos eomicosde provincia; 2 Sensltiva deux actes; 3 elManeo de Lepanlo, pisode historique en unacte crit pour l'anniversaire de la mort de Mi.chel Cervantes, Madrid, th. du Cirque, 23 avril1 887 4" la Bola negra, un acte, t872 ou 18735 el Testamento asul, trois actes ( en socitavec MM. Barbieri et Oudrid), th. du Buen-Rellro, 20 juillet 18*4.

    ACUARD,(LoO, chanteur distingu, fils

  • 4 ACIJARD ADAM DE LA HALB

    d'un comdien qui se lit une grande rputationau thtre du Palais- Royal, avec M>:iasuccessivement dans les Huguenots, o il ob-tint surtout du succs, dans f Africaine, Faust,Don Jualt et la Favorite. Depuis lors il c.-trentr l'Opra-Comique, o il a cr un rle

    Important dans un ouvrage de M. Ernest Gui-raud, Piccotino.

    M. Achnnl a pous, au mois de juillet 1804,Me Le Poitevin, fille du peintre de ce nom.Un de us frres, chanteur comme lui, est depuisplusieurs annes directeur du Conservatoire deDijon.

    ACUNZO (Fiiii'po), compositeur italien, estl'auteur d'une farsa en un acte, il PU tore d'unmorto vivo, reprsente Trani au mois de f-vrier 1807.

    *AUAM DE LA II A LE ou DE LAIIAI.LK, surnomm i.p. fios d'Arius. M. de CouK.vmaKer a lev un monument lammoire acquis ainsi de nouveaux titres l'estime et -l'affection de tous les amis de l'art, a entrepriset su mener bon terme une publication qui jus.qu'ici, que je sache, n'avait point d'analogue,celle de toutes les productions, littraires etmusicales, du clbre trouvre artsien uvres

    compltes du trouvre Adam de la Halle.(posies et musique), publies sous les auspices.de la Socit des sciences, dt leltres ed desarts de Lille, par . de Coussemaker (Paris, Du-rand et Pedone-Lauriel, 18?2,in-4deLXXlV-44Opages).

    Cette dition des uvra d'Adam de ta Halle,.

  • ADAMDELA HALE aussi prcieuse en ce qulconcerne les origines deautrelangtie que relativement celleude notre mu.

    sique, est telle qu'on la pouvait attendre de la partl'un cnidit comme M. de Coussemaker. L'diteur aconsult toua les manuscrits connus pour coule-nir des productions de notre trouvre, et il a eurecours aux bibliothques .Nationale et de l'Ane-nul, a Paris, a celle du Vatican, Rome. cellesd'Arras, de Cambrai, d'Aix (Provence), de Sienneet d'Oxford. C'est ainsi qu'it a pu reunir, avecune exactitude que la collation de textes multi-pies rendait souvent difficile, trente-quatre chan-sons, dix-sept jeux- partis, seize rondeaux, cinqinuh-t*, la pice de vers intitule le Cong, lefragment de pome qui a pour titre le Roi de Si-cile, et enfin le Jeu d'Adam, le Jeu de Robinet de ilarion, et le Jeu du Plerin (1). Leschantons, jetai-partis, rondeau* et motets sontreproduits non-seulement avec la musique, maisavec une traduction en notation moderne, et Il enest de mme pour la pice inapprciable de cerecueil, le Jeu de Robin et de tfarton. J'avaisdonc raison de dire que c'est l, une distancede six sicles, un vritable monument lev lammoire d'Adam de la Halle.

    M. de Coussemaker a accompagn son ditiond'une esquisse biographique sur .Vdain d'unedescription sommaire des manuscrits dans les-quels on retrouve quelques-unes dp ses uvres,d'une indication des ditions partielles qui ontt faites de celles-ci, enfin d'une tude cri tique deses mlodies et de ses compositions harmoniques. En examinant, dit M. de Coussemukcr, les po-sies chantes des trouvres, il est indispensable detenir compte de l'lment musical qui, avec toutevidence, y exerait une inliuence dtermine.Les uvres d'Adam de la Halle surtout doiventtitre tudies ce point de vue, car le trouvreartsien tait la foi pote et musicien musi-cien mlodiste et harmoniste. 11 est mme re.marquer qu'il a donne l'harmonie une certaineimpulsion ce qui semble tmoigner qu'il a dufaire, soit ait monastre de Vaueelles, soit l'U-niversit de Paris, des tudes musicales compl-tes et srieuses. Ses rondeaux et ses motetsprsentent un vritable intrt historique pourt'art. Le trouvre d'Arras l'emporte souvent isurses contemporains par la manire facile et chan.tante dont les parties sont agences entre elles.Mais on quoi il est suprieur, c'est dans les corn-positions mlodiques; quelques-unes offrent uneoriginalit, une grce, une navet et une frai-

    (II 11n'est pas Inutile de faire remarquer que les chan-ons,Jeux-partis, rondeaux n motet taient reste* lui-

  • C ADAM DE LA HALE AERTScette tonalit qu'il est facile de reconnatre dansle mlodies du Jeu de Robin et de Maion;c'est encore cette tonalit qu'on remarque dansplusieurs airs adapt aux chansons et aux jeux-partis d'Adam de la Halle. r

    On voit que par la publication des uvres d'A-dam de la Halle, M. de Coussemaker a ouvertuu champ nouveau aux investirions des thoii*1*ciens, et, par suite, cclles des historiens del'art, II a donc rendu un signal service, non-seulement aux admirateur d'Adam de la Halle, ceux qui considrent juste titre ce trouvrecomme une dt>s personnalits les plus originaleset les plus clatantes de la musique franaise,mai* aussi ceux qui voudront percer les obscu-rits et les mystres qui enveloppent encore lesorigines de cette musique. A ce double titre,t'article complmentaire qui est ici consacr Adam de la Halle avait sa raison d'tre.

    *ADAM (ADoi.rae-CiMni.es). A la liste, djsi nombreuse, des ouvrages de ce compositeur,il faut ajouter les suivants 1 les Mohicans,ballet en deux actes, Opra, 5 juillet J837 ,2"Lambert Simnel (partition d'Hippolyte Monpou,termine par Ailmn), Opra-Comique, 14 sep-tembre I8i3)j3" les Premiers l'as, prologuepour l'inauguration de l'Opra-National (en so-cit avec Auber, Carafa et Halvy), 15 novem-bre 1847 4 Grisclldis, ou les Cinq Sens, balleten cinq actes, Opra, io fvrier 1848; 5' les Na-tlons, divertissement-cantate, Opra, o aot18ii; 0 la Fle des Arts, cantate, Opra-Comi-que, te novembre 1852; 7 le Bijou perdu, troisactes, Thtre-Lyrique1, octobre 1853; VC/iantde Wc/oire, cantate, Opra-Comique et Thtre-Lyrique, 13 septembre 1855; 9 Cantate, Opra,17 mars 1836. Quant la Faridondaine, ce n'-tait pas un opra en un acte, comme on pourraitle croire par la mention qui en a t faite, mais ungrand drame populaire en cinq actes, rnelile mu-sique, dans leiluel MB> Hbert-Massy, anciennecanlatricede l'Opra-Comique, remplissait un rleimportant. En ce qui concerne les ouvrages trs.nombreux et souvent trs-considrables qu'Adamfit jouer sur divers thtres de genre (Gymnase,Vaudeville, Nouveauts) avant d'aborder lesgrandes scnes lyriques, je renvoie le lecteurcu-rieux de les connattre au livre publid par moiAdolphe Adam, sa vie, sa carrire, ses M-moires artistiques (Paris, Charpentier, 1876,in-12). Je dois ajouter qu'on a publi sous cetitre 1; Derniers Souvenirs d'un musicien(Paris, Lvy, 1859, in-12), un second volumecompos de diffrents travaux littraires donnspar Adam divers journaux. Ce volume n'estpas moins Intressant que le premier.

    ADAM (Chvrleb-Fkruixano;, composi-teur, n en Saxe, est mort le 23 dcembre 1807.

    *ADAM1 (HsNiu-JosiiPH), crivain musical,est mort Vienne le 2 octobre !86i.

    ADLBUHG (Aiuustr von), violonisteet compositeur hongrois est n Conslantino-pie en 1833. Comme virtuose, il fut l'lve deMayseder, avec lequel il travailla a Vienne de1850 1854. Comme compositeur, il a demandson instruction aux principaux Conservatoiresde l'Allemagne. Von Adelburg a crit quatrequatuors pour instruments cordes, plusieurspetite compositions, et un grand opra sur pa-roles hongroises, intitul Ziyngl, qui fut Joupour la premire fois sur le thlre national dePesth en 1866. Cet ouvrage, reu avec un v-ritable enthousiasme par les compatriotes devon Adelburg, est rest au rpertoire. Y.

    ADRIEN (Manti.vJoseni ou plutt Ah-uries. Cet artiste tait n Lige, non en 1766,mais le 28 mal 1737. Il a crit la musique d'unmlodrame de Victor Ducange, todle, ou laVierge du monastre, reprsent au thtre del'Ambigu-Comique le 10janvier 1822.

    ADYE (.Willet), crivain angiais, est l'au-teur d'un opuscule intitul Mvslcal Notes(Londres, Bentley, 1870, In-12 de 112 pp.).Cet crit, un peu superficiel et qui semble pluttdestin aux dilettantes et aux amateurs qu'auxtravailleurs et aux rudits, est diws en troischapitres: l" les grands compositeurs; Viesviolonistes et le violon, 3 le violon et son his-toire.

    AELBRECIITS (Jacqies) facteur de cia-vecins Anvers au milieu du seizime sicle,tait reu dans la gilde de Saint. Luc en 1558. Sonlils, Luc Aelbrechts, exera la mme professionet fut reu dans la mme corporation, commefils de mattre, en 1S88.

    AERTS (F ), violoniste professeur etcompositeur belge, n Saint-Trond le 4 mai1827. lit ses ludes musicales au Conservatoirede Bruxelles, puis suivit un cours de compod.tion sous la direction de C. Ilanssens. Devenupremier violon au thtre de la Monnaie, II futensuite chef d'orchestre du thtre de Tournai,puis se fixa Paris pendant plu,leurs annes.De retour en Belgique en 1862, M. Aerls obtintau concours la place de professeur de musique l'cole normale de Nivelles, qu'il occupe en-core. Cet artiste a publi 1 Mthode tho-rique et pratique pour (accompagnement duplain-chant, prcde d'un Trait de l'har-monie consonnante, Lige Dessain 2" Ma-nuel thorique et pratique du plain-chant,conforme aux vrais principes du chant gr-

  • AERTjs AGUIAR 7

    gorltn, id., M.; 3 lment complets de mu-

    siue, et Solfge gradu, Bruxelles, Schott;49 Recueil de six Manies d, la Sainte- ViergeMarie, Lige, Dessain 6 'Je Chansonnier des

    colo, Nivelles iteprel 6 un grand nombrede fantaisies pour orchestre, airs vari* pour leviolon romance, etc.

    AFFAN AJEFF (N.), musicien russe

    contemporain a publi chez l'diteur BenseJ

    Saint-Ptersbourg, quatre morceaux pour vio-lon et piano I Allegro; 2" Variations russe*;3 Valse; V Adagio. Je n'ai pas d'antres rensei-

    gnements sur cet artiste.AGNEIXI (Suvatore), rr Palerme en

    1817 lit tes tudes musieales d'abord dans untablissement de cette ville, puis au Conserva.toire de Sa pies, on Il eut successivement pourprofesseur Furno.Ztagarelli, DoniwUi, et d'oil sortit en 1834. Il tourna bientt ses vues duct du thtre, et fit reprsenter les ouvragessuivants 1 i Due Pedantl, (Naples, th.Nuoto, 1834); 2" tassarone napolltano( Id., id.. 1838 ) 3" Vna Natte di Carnevaleopra bouffe ( Palerme, th. Carollno, 1838);i'i Due Geme/li (id., id., 1839); 5" Fonati(M., M., 1839); 0" la Locandiera, deux acte*(Naples, th. Nuovo 1 839) 7 la Seniinelta not-turna (M., th. Parthenope, 1840); 8" l'Omi-cido immaninaro ( Xaples th. de la Fenice,l8i!)i9i/3Wf- PulcInelllsimWQ.J., tRnander, il s'essaya dans la composition dramati.que par un opra en deux actes, llarmoldle Nor.mand, qui fut jou au thtre de la Monnaie let6 mars 1868 et n'obtint qu'un mdiocre suc.cs. Agnerri se rsolut alors embrasser la car-rire du chant. Dou d'une belle voix de bassechanlante, qu'il avait dj travaille, il vint -Paris en 1801 pour se perfectionner l'cole deM Duprer., puis U s'engagea dans la compagnieitalienne dirige par M. Merelli, et c'est alors qu'ilmodifia son nom et se fit appeler Luigi Agneai.Il fit d'abord une grande tourne en Allemagne,en Hollande et en Belgique, puis fut ei>gag4 auThtre-Italien de Paris, on il resta plusiV-.rsannes, et o son talent sobre et sur, quoiquemanquant parfois un peu de distinction, fut fortapprci. Dans ces dernires annes, Agnei s'-tait fix en Angleterre, o il chantait avecsuccs, soit au thtre de la Reine, soit dans lesfestivals, soit dans les grandes solennits musi-cales des trois royaumes. tait devenu un desmeilleurs interprtes des oratorios de Itaendel.Agnesi a crit un assez grand nombre de mlo-dies, de mot> ta et de churs.

    AGOUX-UGOUM (G. A.), cri-vain italien, a publi l'ouvrage suivant l'Ac-cordotra iftslci ed i vmsici,o nuova lenriafisico-matemalico naturale della niusica(Fcnno, 187 1 ).

    AC.OST1 (.), compositeur russe du dix.huitime sicle, est l'auteur d'un grand nombred'opras-comiques dont la plupart sont encoreau rpertoire. L'un d'eux Vue Aventure d'au-tomne, a pass avec succs sur les cnes alle-mandes. Le dictionnaire deMcndel Musikulis-ches Conversations- Lexicon auquel nous em-pruntons cette courte notice dit qu'on n'a au-cun dtail sur l'existence de cet artiste.

    Y.AGOSTIM ( Un compositeur de ce

    nom a fait reprsenter en 18G-1 sur le thtredo Valence (Espagne), un opra italien intitulVna Vendetta.

    AGUIAR (Alexanbiik ni;), musicien portu-gais, naquit Porto, vers le milieu du seizimesicle. Il faisait partie de la chapelle royale (mu-sico de camra) du cardinal-roi D. Henrique,et passa ensuite en Espagne, au service de

    Philippe II. Son talent de chanteur tait trsap-

  • 8 AGUIAR ALARY

    prci, tant Liibunue qu'a Madrid, mais ce

    qui rendit sa rputation universelle dans les

    Espagne, ce fut son jeu admirable sur un intru-ment appel Viola do sete cordas (Instrumentde la famille des luths et qui est encore trs- r-

    pandu en Portugal ). De retour de Madrid Lis-bonne en 1003, il prit d'une faon dsastreuseentre Tdlaverla et Lobon, sur le passage d'une

    rivire, en compagnie d'autres gentilshommesportugais. Ses iMmentaOes de Jeremias talenttrs-estimes a Lisbonne ou on les chantait pen-dant la semaine sainte. J.-oeV.

    AGUIlilt (Abfxiso), compositeur drama-

    tique espagnol, est l'auteur d'un opra srieux

    italien, gli Amanli di Teruel, qui a t repr-sent sur le thtre principal de Valence le 16dcembre 1865.

    AIlLEtELDT (M1 la comtesse ton),clbre pianiste allemande vivait vers la lin dusicle dernier. On connat d'elle la musique d'un

    opra-ballet Tclmaqu et Calypso, quiprouve des connaissances musicales solides.

    Y.

    AHLSTROEM, compositeur sudois dela fin du dernier sicle, tait attach la courde Stockholm. 11 a crit beaucoup de musiquede chambre et plusieurs opras, auxquels ses

    compatriotes accordent grand mrite. Ahlslima galement compos beaucoup de chansons po-pulalres sudoises, dont quelques-unes ont t

    popularises plus tard par la clbre canta.trice MIM Jenny Lind. Y.

    A1UL1NGER (Joseph-Gaspard), compo-siteur, esl mort a Munich au mois de mat 1807.

    AIMO\ (Espiut), pre de Lopold Almon,dont il est parl dans l'article suivant n Lisle (Vauciuse) en 1754, mort Paris en 1828,tait un violoncelliste remarquable. tl dirigeaquelque temps la musique du comte de Ranlzau,ministre de Danemark, qui s'tait tabli dansle Comtat; puis il vint se fixer Marseille, oil vcut plusieurs annes. Cet artiste a com-

    pos des quatuors et quintettes pour instrumentsa cordes, et un opra de circonstance, l'Autelde la Patrie, qu'il fit reprsenter Marseille

    pendant la Rvolution. Al. R-d.*AI.MON (Potr-mui-LopoLD-FiUNois) est

    mort & Paris lu i lvrier 1866. A la liste de ses

    uvres, il faut ajouter 1 la Fie Urgle,opra-comique en un acte jou au Gymnase(1821) avec un trs-grand succs; 2tesSyba-rites de Florence, pastiche ml de musiquetire de diverses -uvres de Weber, de Meyer-heer et de Rossini et de musique nouvelle compo-Me par Aimon et hl. Barbereau, et reprsentaux Nouveauts le 8 novembre 1831 3 des

    chwurs remarquables crits pour une tragdie deCasimir Delavigne, le Parla, a la Comdie-

    Franaise. La onzime dition de VAbctdalremusical d'Aimon a t publie en I8C0 (Paris,Meugel, in- 12).

    AIBETON (Edward), luthier anglais tabli Londres dans la seconde moiti du dix-liul-limo sicle, a produit en grand nombre des vio-lons et violoncelles qui furent assez estims. Il

    copiait principalement les formes du grand lu-thier Amati, et son vernis, tirant sur le jaune,tait d'une belle qualit. Airelon mourut en 1807,g de quatre-vingts ans.

    ALARD (Oeu-hin). Cet excellent artiste apris sa retraite de professeur au Conservatoire dumois d'octobre 1875. Sa classe, qui tait unedes plus brillantes de cet tablissement, a roumiun grand nombre d'lves remarquables, parmilesquels on peut.surtout citer MM. Garcin (Voy.ce nom), Lancien. Adolphe Blanc, White, Sara-sate, Paul blartin, Accursi, Paul Juliien, M""Bastin, Tayau, Pommereul, etc. Les derniressances de musique de chambre dans lesquellesM. Alard s'est fait entendre, ont t donnes parlui dans la grande salle du Conservatoire, en1871 et 1872, en compagnie de son vieux par.tenaire M. Francbommo, et de M. Francis Plant.'Elles produisirent un trs-grand effet. Dans cesdernires annes, il a publi encore un grandnombre de compositions pour son instrument,consistant surtout en fantaisies sur des motifsd'opras clbres. M. Alard tait le gendre del'excellent luthier Vuillirame, mort rcemment.

    *A1.AUY (Ji-LES-Ei-cNE-AaiuiuH). Jetrouve les renseignements suivants sur M. Atarydans une note autobiographique publie par lui

    (4 pp. in-8, Paris, imp. Kugelinann). M. Alaryest n en l8t4,Uantoue, de parents franais;lev au Conservatoire de Milan, il arriva Paris en 1833, devint chef du chant au Casino-

    Paganini en 1836, et en 1840 alla faire repr-senter Florence un opra srieux en 2 actes,intitul Rosmunda. De relour.aussitl Paris,1 acceptait, en 1841, les fonctions de chef ducitant et de bibliothcaire da la Socit de mu-

    sique religieuse et classique fonde par le princede la Moskowa. En 1850, il faisait excuter au

    ThAtre-Ilalieniiectem/rf ion, mystre en cinq par.ties, et donnait au mme thtre, l'anne sui-

    vante, un oprabouffeentrois actes, le Tretioste.

    Appel Saint-Ptersbourg, en 1852, pour y faire

    reprsenter un grand opra en cinq actes, Satda-

    napale, it tait nomm, des son retour en

    France en 1853, accompagnateur de la chapelle

    impriale, fonctions qu'il conserva jusqu' la

    chute de l'empire, et en mme temps devenait

  • ALARY ALBERT 9

    directeur de la musique au ThlrcJUlien. De-

    puis lois, il a fait jouer les ouvrages suivants

    aux Bouffes. Parisiens (1856), POrgue de Bar-

    barle, oprette en un acte; l'Opra-Comique(1861), la Beaul du diable, opra-comique enun acte au casino rt'Enw (1801), le Brasseur

    d'Amsterdam, oprette en un acte; l'Opra(1861), la Voix humaine, opra en deux actes;enfin, au Thtre-Italien (1800), Luanda gra-lit, opra-bouffe en un acte. Ces divers ouvra.

    ges n'obtinrent aucun succt.M. Alary a publi, soit en France, soit l'

    Iranger, un grand nombre de compositions vo-

    cales, scnes, airs, romances en langue franaise,anglaise, iialienne ou allemande, duos, trios,nora Va-

    lerio, et qu'il enseigne depuis longues annes,aprs avoir fait partie de divers orchestres. Onlui doit la publication d'un grand nombre d'u-vres pour cet instrument. M. Michle Albano,(ils de M. Giuseppe Albano, n Naples le 20mars 1841, est lve de son oncle Vincenzopour la harpe, et tint l'emploi de premier har-

    piste au thtre San -Carlo, de 1800 la 18C0. Ilentreprit alors un long voyage, se fit entendre Paria, a Londres, a New-York, o il resta plu-sieurs annes, revint Naples en 1872, passaensuite quelque temps Salemc, puis Milanet Plaisance et est aujourd'hui & Bucnos-Ayres. Il a publi aussi un assez grand nombrede morceaux pour la harpe. Etilio, M. Fran-cesco Albano, frre le ce dernier, n Naples le20 octobre i8i3, lve de son [>rc pour la Utcet de M. B. Cesi pour le piano, se consacre l'enseignement.

    ALBERIM (Nicom), musicien italien, afait la musique de Don Saverio, opra semis.rieuxen trois actes, (rles du comte Csar Cer-roni, de Rome, reprsent en cette capitale aumois d'aot 1875 avec un certain succs.

    J. ne F.ALBERT ( fut l'un des chanteurs les

    plus estims de l'Opra dans la premire moitidu dix-huitime sicle. Il entra ce thtre en1784, le quitta au mois do novembre 1730 pouraller passer une saison Lyon, y revint en1737, et prit sa retraite en 1751. avec une peu-sion de 1,000 livres. A partir de ce moment. iloccupa un emploi dans l'adminislralion de l'O-pera. Albert cra certains rolro imputants dans

  • 10 ALBERT ALPAY

    Castor et Pollux, Zade, reine de Grenade,

    Dardanus, Siltis, le Temple de Gnide, leAmours d, Rat/onde, Isb, Don Quichottechez la Duchesse, les Caractres de la Folle,Zlindor, Zais, le Carnaval du Parnasse,Landre et llro, etc. On trouve les vers sui-vants sur cet artiste dans le Calendrier histo-

    rique des thtres pour 1751

    Albert, par son chant pMn da grAcc*,S'il n'elfece polnt ses rlam,Par des chemins toujnun novtiwuxII marche du moins nr leurs traw.

    Devenu contrleur l'amphithtre de l'Opra,Albert vivait encore en 1775.

    ALBERT (ii.r), pianiste distingu et com-

    positeur,n Montpellier en 18M, a publi pour le

    piano une cinquantaine de morceaux de genred'une facturesoigne et d'une aimable inspiration.Il avait crit aussi plusieurs uvre plus Impor-tantes et d'un caractre plus lev, des sympho-nies, des trins pour piano, violon et violoncelle,des sonates pour piano et viulon, mais je crois

    que rien de tout cela n'a vu le jour. Pendant

    longues annes il chercha se produire la

    scne, sans pouvoir russir mme forcer les

    portes des thtres secondaires; il avait fiui

    pourtant par faire recevoir aux Folies-Nouvelles,en 1858, une oprette en un acte, qui, aprsavoir t rpte pendant plusieurs semaines,ne fut jamais joue; enfin, il parvint faire re-

    prsenter au thtre Saint-Gemain, aujourd'huithtre Cluny, un autre petit ouvrage en un acte,les Petits du premier (dcembre 1864), quifut repris au mois de mars suivant sur celui desBouffes Parisiens. Las, dcourag de l'inutilitde ses efforts, cet artiste intelligent, dont l'am-bition lgitime ne trouvait aucune issue, et dontla sant tait dlicate, se voyait djft, cette

    poque atteint d'ui>e grave affection de poitrine.Oblig de se rendre dans le .MMi pour essayerd'y rtablir ses forces, il se fixa a Bagnres-dc.Bigorre; il y tait peine depuis quelques muls,et s'occupait de la reprsentation, sur le tha-trede cette ville, d'un petit opra intitul Jeanle Pot, lorsqu'il fut frapp par la mort, au moisd'aot 1805.

    4L11EUTI (C.vnto), compositeur drama-

    tique, n en 1846 ou 1849, a fait ses dbuts endonnant au thtre des Florentin! de Naples,dont son pre tait directeur, un opra intitulArmaudo e Maria, qui tut bien accueilli. Cet

    ouvrage fit son apparition au mois de mal 1869,l'auteur tant g de vingt ans environ. En f-vrier 1872, M. Carlo Alberti a fait reprsenterau Polileama, de la mme ville, son second

    opra, Oreste.

    ALUIKI (Fiuncesco-Maru), compositeuritalien, est l'auteur d'un ojira bouffe, un Qtornodi quarantena, reprsent au thtre Conta-valli, de Bologne, le o mars tsoe. Cet artiste acrit la musique d'un autre ouvrage IntitulLamberto Malatesta, mais je ne crois pas quecelui-ci ait encore t reprsent.

    ALBOXf (MAiiiF.rn), Nous allons compl-ter rapidement l'histoire 'de la arrire de cetteclbre et admirable cantatrice.; Lorsque,aprs avoir fait une premire apparition

    l'Opra, M"" Alboui eut t parcourir triom.

    phalement l'Amrique, elle rentra au Thtre-Ita-lien de Paris pour y jouer la Nina de Coppola,(mis reparut h t'Opra, oii elle cra en 185'* (etnon en 1851) Zerline ou la Corbeille d'oran-

    ges, d'Auber. Elle chanta ensuite Lisbonne,

    Barcelone, Il Londres, h Rouen, puis fut attachede nouveau, pendant plusieurs annes, notre

    Thtre-Italien en mme temps qu'elle faisaitles saisons d't Londres; c'est alors qu'ellechanta Paris ftigoletto, il Givramenlo, Maria,un Ballo in Uaschera, Cosi fan tutte, etc.Vers 1803, au plus fort de ses succs, elle r-solut de se retirer, de quitter jamais la scne,et aucune instance ne put la faire revenir surcette dcision. Cependant, en 1809, aprs lamort de Rossini, Mm" Alhoni consentit repa-ratre sur la scne du Thtre-Italien pour faireentendre la Petite messe solennelle du mat.tre qui avait t son guide et son ami, et fut

    engage par M. Slrakosch pour cooprer auxexcutions de cette uvre admirable qui taient

    organises par lui l'tranger. Depuis lors,M"" Aihont, dfinitivement flxo Paris, n'a

    pas quitt sa retraite, et son incomparable talentn'est plus, pour ceux qui ont eu le bonheur de

    l'entendre qu'un merveilleux souvenir. Ona publi sur cette clbre artiste Marie/ta Al-

    boni, clbre cuniralto, biographie, par Mne

    lis Aclocque, suivie d'une notice sur FannyCerrito, orne du portrait de M"1* Alboni (Paris,Mofl.net, 1818, in-12 de 2G pp.).

    *ALDAY (.). C'est l'un des deuxfrres ainsi nomms, tous deux violonistes,

    qu'est due la musique d'un ouvrage lyrique en

    troisactes, Genevive de Brabant, donn sous lenom d'Alday, au thtre Louvois, en 1791. Un

    annaliste du temps disait &ce sujet M. Alday a

    un grand talent pour l'archet mais il ne connat

    pas assez la scne pour composer des opras.

    Celui des deux frres qui tait all s'tablir

    Lyon eut un (ils, qui plus tard se fit une grande

    rputation comme professeur en cette ville et de-

    vint violon-solo au Grand-Thlre. Celui-ci eut

    lui-mme un (ils violoniste, mais qui ne coati-

  • ALDAY ALLEAUMES jjnua que mdiocrement les traditions de sa fa-

    mille il tait, en 1800, attach l'orchestre de

    l'Opra-Comique.ALORKD (.), luthier anglais du sei-

    zime tide, fut un des premiers fabricants cievioles d'Angleterre, et Jouissait d'une grande r-

    putation dans son pays vers l'an 1600.

    ALEIX (Rabos), compositeur de musiquereligieuse, fut pendant vingt ans mattre de cite-

    pelle de l'glise de Santa-Marla del Mar, Bar-

    celone, et crivit, pour l'usage de cette chapelle,m certain nombre de compositions. On ignorele lieu et la date de naissance de cet artiste,qui mourut le 1" mai 1850, dans un ge avanc.

    ALKSSIO (. D'), compositeur italien, afait reprsenter au Politeama, de Naples, dansles premiers mois de 1875, deux opras bouffes,dont l'an intitul Blena in Ttoja, l'autre, le

    FigUedl Bhnca.

    ALEXANDRE (Chabuss-Gbiuaime),violoniste et compositeur. Je crois que l'au-teur de la Biographie universelle des Musi-ciens a t tromp par de faux renseignementslorsqu'il a dit que cet artiste avait fait recevoir l'Opra, sans les y pouvoir faire jouer, lea deuxouvrages intituls le Triomphe de l'amour r

    conjugal et la Conqute du ilogol. Ces deuxouvrages n'taient point des productions lyri-ques, ne convenaient nullement & l'Opra et nefurent point crits pour lui c'taient deuxpices machines, imagines par le fameux m-canicien thtral Servandoni, ace pagnesd'nnemusique descriptive crite par Alexandre, et qui 1furent reprsentes dans la grande salle des Tui-leries. Dans son recueil chronologlqne Opras, 1ballets et autres ouvrages lyriq:~es, le duc dela Vallire donne ainsi tes titres de ces deux pi-ces, qui, je l'ai dit, n'taient nullement lyriques! le Triomphe de l'Amour conjugal, ou l'His-foire d'AdmUe et d'Alceste, spectacle orn demachines, anim d'acteurs pantomimes et accom-pagn d'une musique quljexpriroe les diffrentesactions, reprsent sur ie grand thtre du palaisdes Tlmilleries le 18 mars (1755); l'invention estdu Sr Servandoni, la musique du Sr Alexandre; 2 La Conqute du Mogol par T/iamas Kouli-kan, ni de Perse, et son triomphe, spectaclede l'invention du S' Servandoni, musique duSr Alexandre, reprsente (Je) sur le thtredu palais des Thuilleries le 4 avril (1756).).

    ALEXANDRE pre et fils, facteurs d'har-moniums, se sont fait une rputation assez ra.pide dans la fabrication des orgues de salon tauxquels ils avaient donn le nom d'orguesAlexandre, et surtout par le bas prix auquel ilsdonnaient une certaine catgorie de ces unira*

    menU, baptiss dans le commerce orgues vent francs, Alexandre pre fondait en 1820un tablissement qui prenait bientt unegrande extension, et plus tard lui et son fils serendaient acqureurs des procds brevets deM. Martin (de Provins), relatifs a un nouveausystme de percussion des orgues. La maisonAlexandre, aprs avoir sacrifi des sommes con-sidrables pour employer et rpandre ces pro-cds, prit part l'Exposition universelle de1855, et obtint une mdaille d'honneur. En1858, MM. Alexandre fondrent a ivry, prsde Paris, une usine modle, qui devint le centred'une colonie ouvrire, mais des spcula-tions trangres leur industrie vinrent por-ter un coup fatal celle-ci. M. Alexandre fils,qui avait t dcor eu 1800, luttait contre lamauvaise fortune lorsqu'il mourut, il y a quel-ques annes. La femme de celui-ci (M" Char.lotte Dreyrus) s'est fait depuis longtemps remar.quer par son talent dlicat et distingu sur l'har-monium. M. Jacob Alexandre pre est mort Paris le 11 juin 187G,

    On a publi, sous le nom d'Alexandre, uneMthode pour l'accorddon (Paris, 1810), etune Notice sur les orgues mlodium d'A.lexandre et fil, inventeurs (Paris, 1844).

    ALFIEBI (l'abb Pierre). On doit ce sa-vant musicien la publication d'un choix consid-rable de compositions sacres de Palestrina, mi.ses en notation moderne (Rome, Sprithover, 7vol. in-r), un ouvrage Intitul Prodromo sutiarestaurazlone de' libri. di canto eccleslasltcodettogregorlano (Rome.Monaldi, 1857), et unopuscule biographique sur le clbre composi.teur Jommelli Kotizie blograftcfte di Nicolojrommelll (Rome, 1845, in-8"). I/abb Alfieri adonn la Gaz:elta musicale de Milan un cer.tain nombre d'articles biographiques intressantssur divers musiciens italiens, et il avait prparune collection de toutes tes hymnes de l'glisecatholique, traduites en notation moderne et me.sures, avec accompagnement d'orgue; malheu-reusement, ses ressources ne lui permirent pasde livrer au public ce travail utile et important.Comme compositeur, il s'est fait connattre par lapublication de quelques morceaux de chant re.ligieux, voix seule, qui ne sont point sans m-rite. Cet artiste estimable et laborieux est mortfou, il y a quelques annes.

    ALIX (l'abb CLESTE) est autttr d'unCour* complet de chant ecclsiastique (Paris,1853, in-8). On lui doit aussi un Recueil de 16bMotets, avec accompagnement d'orgue ou d'har-monium (Paris, Repos).

    ALLEAUMES (Moarrz),v!olonisteallemand

  • 12 ALLRAUMES ALPHONSE

    et compositeur pour son instrument. naquitdans les dernires annes du dix-huitime sicle.Longtemps attach & la cour de Bavire, il fiten 1835 un voyage travers l'Allemagne, quilui valut une grande rputation. On ignore ;iadate de sa mort, aussi bien que celle de sa nais.sance. y.

    AL LU ( compositeur espagnol con-temporain, a crit, en socit avec MM. Cepedaet Oudrid, la musique d'un drame en trois actesintitul Oalila, et, seul, celle d'une saruelareprsente sous le titre de la Cola del Dtablo.

    ALMAGRO (A-ntonio-Lofkz), pianiste etcompositeur espagnol, n a Murcie le 17 sep-tembre 1839, s'est fait connatre par !a publica-tion d'un certain nombre de compositions pourle piano. JI est aussi l'auteur d'une NoutelkMthode complte d'harmonium, orgue ex-pressif ou mlodiwn, Madrid, Romero y An.dta. Cet artiste a fatt ses dbuts de compositeurdramatique en faisant reprsenter au mois d'oc-tobre 1875, sur la (lidlre de la Zarzuela, deMadrid, une zarzuela en trois actes Intituletl Hidalguillo de Honda.

    ALMEIDA (Antonio de). Je crois que Ftiss'est tromp en disant(t. I, p. 75), que Almeidaacompos la musique d'un oratorio la Humanasaraabrasada, elGran Martyrs. Courent lo.(Colmbre, 1556, in-4, chez Thom Carvalho.)Barbosa Machado, o Ftis a puis ses rensei-gnements, parle de son talent de pote comique(paeta comico) et cite l'appui de son direl'ouvrage fi-dessus. Il se peut que Almeiilaait t, en mme temps que l'auteur des pa.roies, celui de la musique, mais je ne sauraiste garantir. Les renseignements de Ftis surles autres compositeurs portugais de ce nomne sont pas tous exacts. Fr. Fernando de Ai.-ueida fit profession en 1038 au couvent deThomar, de l'Ordre du Christ (Ftis dit 1036. aucouvent de Saint-Thomas), appartenant Il la villedu mme nom. Il mourut dans son couvent (etnon Lisbonne), o on gardait encore la majeurepartie de ses compositions vers le milieu du dlx-huitime sicle. Les quatuors de CarlosFran-etsco de Alsieid.v, publis chez Pleyel, portentprobablement la date de 1798, car la Gaseitemusicale de Leiptlg en parle dans son ler vo.lume (1798, p. 555) avec loges. Le titre en estSix Quatuors pour deux Yiolons, Alto etBasse, par C. F. Almeyda, au service du roid'Espagne, Op. 2. Premier livre, Paris, chezPleyel, auteur, etc. Prix 7 livr. 10 s.

    J. ce V.ALMEIVR^EDER (Ciuiii.ks) bassoniste,

    compositeur et facteur d'instruments, naquit le

    octobre 1780 Ronsdorf, prs d'Elberfeld.Parmi ses compositions, on elle quatre concertospour basson et un grand nombre de fantaisiepour musique militaire, Depuis 1822 jusque samort, survenue le 1S septembre 1843, il a tplac la tte de la fabrique d'instruments d

  • ALPHONSE AMADEI i

    eomponn, et dont on trouve encore des copiesdans la bibliothque du palais de l'Escurial et

    dan celle de l'dite de Tolde. C'est ce prince

    qu'on doit la cration, a l'universit de Salaraan-

    que, de la premire chaire musicale qui ait t

    tablie en Europe.ALPHONSE DEL CASTILLO, docteur

    de l'Universit de Salamanque n au quinzimesicle, a publi un trait intitul fArt du plein-chant, Salamanque, 150i, in-4".

    ALSLEBEN Cot.es), pianiste, compositeuret crivain sur la musique, est n Berlin le 24mars 1832. Quoique destin la musique ds

    son enfance, il fit des tudes universitaires

    trs-compltes. Aprs avoir obtenu le grade de

    docteur en philosophie, Alsleben s'adonna pen-dant quelque temps l'tude des langues orien-

    tales mats il ne tarda pas revenir son art

    favori, et se fit bientt connatre dans les con-certs comme virtuose- pianiste. On a de lui plusieurs compositions pour te chant et pour te

    piano, ainsi qu'une histoire de la musique, quin'est autre que le recueil do confrences fuitesantrieurement par lui. Alsleben a contribu

    pour une forte port la fondation de la Socitdes compositeurs de Berlin, dont il est aujour-d'hui le prsident.

    ALSTEDT Jean-Henri), savant mathma-ticien et acousticien, est n Hcrborn en 1588.On a de lui deux ouvrages intressant lu musi.

    que 1' Jldmlrandorum mathematlcorum U-bri IX (ilerbora, 1013), dont le livre VII, consa-cr l'art des sons, traite a) de Cantus nalura

    in gnre, b) de Cantus nature in specte, c), de

    Contrapuncto, d) de Musica instrumentait2 lementalematAematicum{Fnnctorl, 161 1),qui renferme un elemenlale mutktim traitanta) de Musica simplicl, b) de Musica hannt-ntea. Y.

    ALT (Philippe-Samuel), organiste et com|x>-sltcur, naquit Weimar, le 16 janvier 1G89, etmena de front la culture de la musique et la ju-risprudence. Aprs avoir termin ses tudes dedroit l'universit d'Ina, il retint dans sa villenatale, o il fut nomm avocat de la couret or-ganiste de l'glise Saint-Jacques. Dans les loisirsque lui laissaient ses doubles fonctions, il se Il.vrait a la composition. Ses manuscrits, qui nesont pas sans valeur, laralt-il, sont aujourd'hui la bibliothque grand-ducale de Weimar.Alt est mort en 1750.

    ALTKS (JosEfn-HeNB), fltiste et com-positeur. Cet artiste, qui fait encore aujourd'huipartie de l'orchestre de l'Opra, a t appel, au

    Y.

    Y.

    mois de novembre 1808, succder M. Dorucomme professeur de note au Conservatoire. Lescompositions publies par lui s'lvent au chiffrede quarante environ, parmi lesquelles un certainnombre de transcriptions et de fantaisies sur desmotifs d'opras clbres.

    ALTS (En.NEST-Ki-cfc.NE), violoniste, frredu prcdent. Depuis plusieurs annes, cet ar-tiste, qui est attach comme premier violon l'orchestre de la Socit dea Concerts du conser-vatoire, est devenu second chef de celui de l'O-pra. il a publi quelques fantaisies pour leviolon. avec accompagnement de piano.

    ALVARO (.), compositeur portugais, vcutvers le milieu du quinzime sicle. Il ddia auroi D. AlfonsoV un Officlo en plaln-chant, qui

    clbrait la conqute de Arsilla (1472) Ves-perx, hlatutinum el laudes cum Anti-phonis et figurts musicis de inctyla ac mira-culosa victoria in Africaparte adAniltam.Le manuscrit original de cet ouvrage existaitdans la bibliothque du clebre Infant D. Pedro,qui prit Alfarrobeira. On n'a pas d'autres ren-seignements sur ce compositeur.

    J. DE V.ALVERA (Andra), crivain italien, est

    l'auteur d'un recueil intressant publi sous cetitre Canti popolari (radizionali Vlcentinl,colla lora musica originaria a planoforte,raccolli e annotait da Andrea Almr (Vicence,Longo, 1844).

    AMAD (Lmmslas, baron von), n Kus-chau, en Hongrie, le 12 mars 1703, est fauteurd'un grand nombre de chansons nationales hon-groises dont il a crit & la fois les paroles et lamusique. il est mort Fclbarlc 22 dcembre1704.

    Y.AMAD1 (Tiuddb, comte von), pianiste dis-

    tingu, naquit Presbourg le 10 janvier 1783.Comme improvisateur, Amad s'est mesur avecJ.-N. Hiimmel, dont il balana longtemps la r-putation. Il a eu l'insigne honneur de former etdo rvler au monde le gnie musical de FranzLiszt. Amad est mort Vienne le .17 mai184.

    y.AMADEI (Roberto), compositeur et orga-

    niste, n Loreto, dans les Marches, le 29 no-vembre 1840, a commenc l'lude de la musiqueavec on pre, aprs quoi il complta son duca-tion avec le mattre de chapelle de Loreto, LuigiVeccliiolti. Celui-ci tant mort en 1863 el ayanteu pour successeur M. Amadei pre, le jeuneAmadei fut nomme organiste et succda bienttlui-mme son pre, qui prit sa retraite. Depuis.

  • 14 AMADEI AMOUROUX

    lors, et tout en exerant ces fonctions, il s'estactivement livr a la Composition et a l'enseigne*ment. Outre un grand nombre de compositionsreligieuses, parmi lesquelles un motet a 8 par.ti relles, en style rigoureux, qui a t cou-ronn l'un des concours de l'Institut musicalde Florence, il a publi de nombreux mor-ceaux de piano et de chant. On lui doit aussideux opras srieux, l'un, Luchino Vlscontt, en3 actes, reprsent Lugo (1809), l'autre, Biancade' Bossi, Jou Bari. 11 a en portefeuille un

    opra-comique intitul il Bacchettone.AMANT1US (Buthoum*), o Landsberg

    (Baviie), vera loo, et mort en 1655, est l'au-teur d'une histoire de la musique que l'on trouvedans son grand ouvrage intitul Flores celebrU'

    mmsententiarum (Dilinga, 1556, in-folio).Y.

    AMAT (PAOtrLoroLO), compositeur de

    romances, n Toulouse en 1814, vint Parisvers 1845, et commena aussitt s'y faire con-natre en publiant un assez grand nombre de

    romances, mlodies, nocturnes, chansonnettes,dont quelques-unes taient accueillies dans lessalons avec une faveur marque. En 1850, Auidtse rendit Alger, o il fonda une maison de com-merce de musique cette entreprise n'ayant pasrussi au gr de ses dsirs, il revint Paris, ob-tint la direction du petit thtre Beaumarchais en

    1858, mais ne put donner suite cette affaire,faute des fonds ncessaires l'exploitation. 11continua alors de se livrer la composition.

    Outre les nombreuses mlodies vocales qu'il a

    publies, et parmi lesquelles on cite particulire-ment la Feuille et le Serment, Tu m'oublie-

    ras, la Fleur fane, le Page et la BacluMte,L'toile, Blonds Chrubins, O vas-tu, petitoiseau? etc., Amat a donn aux Bouffes-Pari-

    siens, le 19 janvier 1856, une oprette en un

    acte, intitule lodle ou le For/ail nocturne.11 a fait excuter aussi au Vaudeville, le 13 juin1880, la suite de la runion de la Savoie et ducomt de Nice la Erance, une cantate politi-que le Chant des Niois, qui lui valut la dco-ration de la Lgion d'honneur. Amat est mort

    Nice, le 31 octobre 1872.

    *AMBnOS(AuctsT-GciLUUUE). Dans une

    autobiographie encore indite, dont nous trou-vons un court extrait dans le dictionnaire deMendel MuskaUtches Conversations- Leri-

    con, nous lisons cette phrase II est assez

    singulier de remarquer que Ftis parle avec d-tait de mes compositions musicales et ne soufilemot de mes travaux historiques, tandis qu'enAllemagne on ne connalt gure que mes travaux

    historiques et pas du tout mes compositions. >

    L'observation est juste. Le vritable mrited'Ainbros est bien plutt dans ses crits quedans m musique, qui n'est qu'un reflet de cellede Schumann. Ambros a publi 1" Die Grernender Posie und Musik (les limites de la posieet de ta musique), Prague, 1856 2 Die Mutikais Culturmoment in der Gesehlchte [la Mu-

    sique considre comme lment de civilisa-lion dans l'histoire); 3* CullurhistorischenBUder (Tableaux de civilisation historique),Leipuig, Mattlies 4" une grande Histoire de la mu-

    sique, dont la publication a commenc en 186).Trois volumes de touvrageont paru; on annoncele quatrime, qui terminera l'histoire du dix-sep-time sicle. Ambros a t nomm professeur dethorie et d'histoire de la musique a l'Universitde Prague, au mois de septembre 1869. Depuis18/2, 11 a pass en la mme qualit l'Univer-sit de Vienne.

    Y.

    AMETLLEIl(le Pre Mauro), moine de

    l'ahbaye de Montserrat, dans la Calalogne, corn.

    positeur'dans le genre religieux, naquit Gronedans la seconde moiti du dix-huitime sicle.Dou d'un esprit trs-ouvert et d'une intelligenceactive, ce religieux se lit remarquer la foiscomme musicien et comme naturaliste. Sa cet-lule tait comme un vritable muse d'histoire

    naturelle, dont il allait chercher lui-mme leslments dans les campagnes et sur les monta-

    gnes environnantes, et qui faisait l'tonnementde tous les trangers qui visitaient le couvent.En mme temps il se distinguait comme com-

    positeur, et on lui doit, sous ce rapport, plu-sieurs hymmes remarquables quatre voix,ainsi que divers motets deux churs avec

    accompagnement d'orchestre. II eut l'ide sin.

    gulire de construire lui-mime un piano d'unnouveau genre qu'il appelait Vela-cordio, et

    qui affectait la forme d'une voile de navire. Leroi Charles IV, ayant vu cet instrument dans sacellule pendant une visite qu'il faisait au cou-vent, voulut rcompenser son gnie Inventif enlui faisant une pension de cinq raux par jonr.Ou croit que cet instrument trange est conser-v Barcelone.

    AMMRBACH (Etsfcms), clbre orga.niste du commencement du seizime sicle,tait attach la chapelle de St-Ulrich d'Angs-bourg, dont l'orgue renomm tait son propreouvrage. Y. AMOUROUX (Cumiles), compositeur,organiste de la cathdrale de Bordeaux, s'estfait connatre par plusieurs uvres importantesproiluilcs en cette ville. Au mois de novembre

    1805, cet artiste faisait entendre, dans un salon,

  • AMOUROUX -ANDREVi |B

    la musique d'un opra en deux actes, la Reine

    d' Et tore, ou Keintet Bergre le 28 mars 1807,il faisait reprsenter au thtre du Gymnase un

    opra-comique en un acte intitul Il a t

    perd un Hol; m 1872 il obtenait une troi-

    sime mention honorable au concours ouvert

    par la Socit de Sainte-Ccile de Bordeaux pourla composition d'un Stabat Mater; et enfin, en

    1873, il faisait excuter la cathdrale un At-

    tende, Domine, composition fort importantepour sole, chuttinet orchestre.

    AMPRE (Jn- Jacques-Antoine) cri-

    vain, membre de l'institut, n Lyon le 12

    aot 1800, est mort le 27 entra 1864. Lorsqu'undcret en date du 13 septembre 1852 prescrivitla formation d'un Recueil des posies populai-res,de la France et en confia la publication au

    comit de la langue, de l'histoire et des arts dela France, celui-ci publia d'abord sous ce titre s

    Instructions relatives aux posies populairesdel France (Pari*, Impr. impriale, 1863,in- 8 de 61 p.), une brochure substantielle des.tine faire comprendre le but qu'il poursuivait,et la faon dont it entendait procder dans lechoix des posie* qu'il jugerait dignes d'intro-duire dans le recueil projet. Une note de cette

    brochure, dans laquelle il est longuement parldes chansons populaires de la France, apprendau lecteur que ces Instruction ont t rdi-

    ges par M. Ampre, membre du comit .

    ANCKSSY (Joser-u- Jacques Acccstin), chef

    d'orchestre, naquit Paris le 25 avril 1800. Aprsavoir t, en 1846, second chef d'orchestre aux

    Spectacles. Concerts, petit thtre tabli dans lessous-sols du bazar Bonne-Nouvelle, cet artistedevint chef-d'orelioslro de l'Odon, puis du

    Thtre-Franais. De 1855 1859, il lit jouer au

    gentil thtre des Folies-Nouvelles les trois ope.rettes suivantes: 1 Estelle elSmorln ;VJean nel Jeanne; 3* un Troc. 11 a publi aussi, chezl'diteur Meissonnier, six sonatines pour violon,avec accompagnement d'un second violon. L'-ducation musicale d'Anccssy tait nulle, et sesproductions n'aient aucune valeur. Il est mort Paris, pendant le sige de cette ville, le 2 jan-vier 1871.

    *.ANDERouANDERL(Jiutt), composi-teur et organiste, n en Bavire, est mort AJamnitz, en Moravie, le 19 aot 18G5, l'gede soixante-divhuit ana. J'ai lieu de croire quecet artiste est le mme que celui mentionn sousce nom Anderl ( ) au lw volume de laBiographie universelle des Musiciens, 11eut unflls, Aloys Ander, dont il fut le premier mattre,qui devint un tnor dramatique fort umnrqua*ble, et qui tait chanteur favori des Viennois.

    Celui ci, devenu presque compltement fou,mourut quelques mois avant son pire, le 11 d-cembre 1864, Wartemberg-les-Eaux o lesmdecins t'avaient envoy pour lui faire reeou-vrer la raison et la sant.

    ANDERS (Godcfroid-Engelbert), est mort Paris le 22 septembre 1800. Ce littrateur ma-sicien possdait une i*e* ytos belles biblioth-ques musicales qui sa puissent runir; cette ri.che collection s t vendue, sa mort, un ama-teur russe habitant Paris. On assure qu'Anderes'occupait, depuis longues annes, de deux ou.vrages importants une Littrature gnrale dela musique et un Dictionnaire de musiqueconu d'aprs les plans de Walther, et conte-nant la tecitaologie et la biographie. tant don-nes ses facults philologiques et sa rare connais.sance de la matire, nul mieux que lui n'eot pumener bien deux projets aussi vastes, mais sontat de sant, et surtout son Incurable paresselui Interdisaient une tache semblable. Ce que jecrois pouvoir affirmer, c'est qu'Anders, qui pas.sait uniquement son temps lire et prendredes notes, n'a pas crit une seule ligne des deuxouvrages en question. Cet tre singulier avaitl'trange manie de tracer ses notes personnellesen caractres hiroglyphiques que lui seul pou-vait lire, de telle sorte qu' sa mort, cet uniquefruit de ses recherches est rest strile et inu-tile.

    ANDOLFATI (Andra } musiciea itaiiea,vivait au milieu du dix-huitime sicle, et fitexcuter Modne, au mois de fvrier 1752,une cantate intitule la Gloria ed il Placere.

    ANDR (le dr Jui.es) a publi une blogra.phie de Hippolyte Duprat (Marseille, Barlatier,1873, ln-18 de35pp.) Al.R-o.

    ANDRKOZZI (G.vetano Dans son livresur les musiciens napolitains, M. Francesco Flo-rimo mentionne les opras suivants, qui doiventprendre place dans le catalogue des uvresct'Andreojezi 1 Arslnoe, opra srieux en deuxactes, Naptes, th. San-Carlo, 179 j 2 Armida ettlnaldo.i-, M., ici., 1802 3"l'irama e Tlsbe,M., id., id., 1803; 4" il Trionfo d'Alessandro,opra srieux, Id., id., 1803; 6* Il Finto dco,Naples, th. Ntiovo, 1791.

    ANDREVI (Franois). Dans son Dlcclo-narlo tecnlco, historie y blograftco de laMusica, M. Jos Parada y Barreto fixe la datede la naissance de cet artiste distingu au 16Ilnovembre 1786, et celle de sa mort au 23 novem-bre 1853. Andrevi, qui tait prtre, fut successi-vement mattre de chapello de la cathdrale deSgorbe, de l'glise de Santa -Maria del Mar, de

    Barcelone, de la cathdrale de Valence, de

  • *6 ANDREVI ANGER

    celle de Sville, et enttn devint maitre de lachapelle royale. Apre* s'tre rfugi Bordeaux,par suite des vnements politiques qui aflli-geaient son pays, et y avoir occup aussi lesfonctions .de maitre de chapelle de la cath-drale, 11vint se fixera Paris eu 184 et enfin,en 1849, relourna en Kspagne, et devint, Bar-cetone, mattre de chapelle de l'glise de la Merciet directeur de escolank annexe a celle cha-

    pelle. Panni les oeuvres les plus importantes decet artiste, on cite surtout un oratorio, le Juge-ment dernier, une messe des morts, crite pourles funrailles du roi Ferdinand Vil et unStabat Mater compos pendant son sjour Bordeaux.

    AN'DREZ (Benoit), graveur de musiquequi vivait Lige au milieu du dix- huitimesicle est l'un des premiers qui aient publi,dans les Pays-Bas, un recueil priodique demusi.

    que. Celui qu'il mit au jour, en janvier 1768portait ce titre l'cho, ou Journal de musi-

    que franaise, italienne, contenant des airs,chansons, brunettes. duos tendres ou bachi-cAaMoot, M

  • ANOER ANNUNCIAO 17

    niocR. v. n musiciens, suffi.. t. r. S

    compositeur, est mort a Lunebourg le 18 janvier1870.AXGERMANN( ), clbre organiste

    Aitenburg, vivait vers 1740. Il est cit par Mattheson dans ton Arc de triomphe musical:

    MutikatUchtn Bhrenpforte, comme un des

    msilleurs compositeurs de son temps. Y.ANGRMANN (Faowc), professeur de

    chant n Wusterhausen a beaucoup crit sursou art dans les journaux de musique de Berlinet publi un ouvrage thorique dont le titrem'est Inconnu, Il est mort le 13 mars 1850.

    0 Y.ANUIOLIM ( ) compositeur et cho-

    rgraphe italien, tait attach au thtre de la

    Scala, de Milaa, comme matre de ballets versla Oii du dix-bullime sicle. On lui doit lesscnarios d'un gran I nombre d'ouvrages de ce

    genre, dont il crivait parfois aussi la musique,ainsi qu'on peut le voir par le catalogue dress

    par M. Cambiasi sous ce titre' Rappresenta-sioni date nelreali teatri di iltlano, 1778-1872. Voici la liste de ceux de ces ouvragesdont il composa la musique 1 Demo/ootite,1780} 2' Divertissement, 1780; S" Sollmano,1781 4 gli Scherzi, 1781 5 il Trionfo d'-more, 1782; Vil Diavolo a quattro, 1782;T l'Amore al cimento. 1782; 8 Dorinna e

    1 l'uo/uo ielvailco, 1789; 9 Amore e Psiehe,1789.

    *ANGLEBERT ( Jean Baptiste- f Iekhio'), claveciniste de la chambre de Louia XIV,naquit vers 1628, car il tait g de soixante-trois ans lorsqu'il mourut Paris la 23 avril1691. 11 avait pous le 12 octobre 1059 unedemoiselle Madeleine Champagne, qui lui dunnaune fille et plusieurs Os, dont l'aln portait lesmmes prnoms que son pre et eut Lully pourparrain. D'Anglebert fat d'abord organiste duduc d'Orlans, aprs quoi il devint ordinairede la musique de la chambre du Roy pour lctevecin en mme temps que joueur d'pi-nette de la chambre de Sa Majest en sur-vivance (1).

    ANGLEBERT (Jean-Baptiste-Henbi d'),Dis du prcdent, naquit Paris le 5 septembrecl. Claveciniste comme son pre, il fut sansdoute son lve, et lui succda dans la chargede claveciniste d la chambre du roi, qu'il occu.pait encore en 1099. J'ignore la date de sa mort,et je ne sais s'il a publi quelques compositions.

    ANGLUBERT (Jean-Hbnm d1), frre ca.

    (I) Cm tetuttgatmuti sur la famille des d'Anglcbmont titrait du Didlanuirt critique de biographie eti'MHotre de Jal, u'sprt I document nUtenUqunClU*par cet crivais.

    detdu prcdent, fat aussi claveciniste. J neconnais pas la date prcise de sa naissancemais il tait g de quatre-vingts ans lorsqu'ilmourut paris le 9 mars 1747.

    ANGLOJS (Uici), musicien Italien, n Turin le 36 octobre 1801, tait fils d'un contre-bassiste renomm, Giorgi AngloU.se lit lui-mme une grande rputation par on talentd'excution sur la contre-basse et donna avecsuccs des concerts Paris, a Londres, Lis.bonne et en Amrique. Cet artiste, qui a laissune Mthode estime pour son instrument, estmort Turin le 24 avril 1872.

    ANICIIINI (Fiuncesco), compositeur, pro-fesseur l'Institut royal de musique de Florence,s'est fait remarquer plusieurs reprises dans lesconcours ouverts par M. le docteur Basevi pourla composition d'oeuvres de musique de cham-bre, principalement de quatuors pour instru.ments cordes. Plusieurs des quatuors prsen-ts par M. Anichini dans ces concours ontobtenu des rcompenses mentions honorables,seconds ou premiers prix (1802, 1803, 1805), etl'un d'eux a t publi en partition par l'diteurM. Guiill, de Florence, dans sa jolie collectiond'ditions de poche. M. Anichini a publi aussidiverses autres compositions, entre autres unAve Maria ' 4 voix (Milan, Ricordi), et unRequiem grand orchestre.

    ANJOS (DOS). Au compositeur portugaisde ce nom, Dionisio dos Anjos, mentionn dansla Biographie universelle des Musiciens, ilfaut ajouter Luit dos Anjos et SimCo dos An-jos. Le premier jouissait ;d'une grande rputa-tion Lisbonne vers le commencement du dix-huitime sicle; le second fut un des disciplesdiatingus du clbre Manoel blendes.

    J. de V.ANNA (le P.'Domiscos de SANT'), com-

    positeur portugais, n en 1722 tait en 1755Cantor-itor du couvent de ia Trinit & Us-bonne, et fat enseveli sous les ruine. de ce cou.vent lors du grand tremblement de terre quidtruisit la ville (1755). On louait beaucoup sontalent sur la basse (rabecflo). Un autre religieuxdu mme couvent, frre Joaquim de SaufAnna, eut le mme sort-, il chantait fort bien,t jouissait d'une grande rputation comme or.ganiste. Les deux orgues du couvent de la Tri-nit taient des instruments magnifiques et n'.taient surpasses que par celtes du couvent deNotre-Dame de Grce, qui en possdait trois.Chacun de ces instruments n'avait pas cotmoins de 25,000 crusados en tsoo!

    J. p.V.

    ANNUNCIAO (le F- Gabhiel da),

  • 18 ANNUNCIAO APOLLON!musicien portugais, n en 1881 Ovar, o il filses tudes musicales, entra dans l'ordre de8. Franois en 1706. Il acheva se* tudes Loi-ria, et occupa ensuite des places importantesdans tes couvent de son ordre i Coimbre, Porto, et en dernier lieu a Lisbonne, o 11vi-vait encore en 1747. La Biographie univer-selle des Musiciens n'a pas mentionn les com-positions de cet artiste, qui sont trs-nom.breuses, et qui comprennent des Messe*, desAntiennes, des Motets, etc. Elle n'a pas cil nonplus son Manual e Crmonial do Canlo.On ignore du reste, si cet ouvrage a t pu-bM. (Pour le reste, V. Musieos Portuguetes,1. 1", page 10.) Un antre musicien du mmenom, Philippe daAnnmciado, vivait vers lemilieu du dtx-huilicme sicle & Coimbre, o ilexerait les fonctions de ehanoine dans le cl.bre couvent de Sauta-Cruz (S. Agoslinho).