Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village … · 2015-05-01 · aux femmes qui...

1 Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village — Trousse éducative


Trousse d'information concernant le programme éducatif du Festival médiéval

Introduction

Le personnel d'Upper Canada Village a préparé la présente trousse et les renseignements généraux qu'elle contient afin qu'ils puissent servir de matériel didactique en vue de votre visite au Festival médiéval qui aura lieu prochainement. De cette façon, vous et vos élèves pourrez tirer le meilleur parti des nombreuses occasions d'apprentissage que vous propose le festival, comme le tournoi de chevalerie sportive, les artistes de l'époque médiévale, les démonstrations avec manipulations, les musiciens et les artisans. Grâce à ses nombreuses activités interactives et divertissantes, le festival contribue à l'atteinte de plusieurs grands objectifs d'apprentissage énoncés dans le curriculum de l'Ontario.

Les enseignantes et enseignants sont donc invités à utiliser cette ressource comme point de départ pour présenter le Moyen Âge à leurs élèves. Nous aimerions connaître les idées qu'elle vous a inspirées, les adaptations que vous jugez nécessaires pour répondre davantage à vos besoins et à ceux de vos élèves ainsi que vos recommandations en la matière.

Renseignements au sujet de l'arrivée

Le Festival médiéval aura lieu à Upper Canada Village, derrière la ferme des Loucks. Dites à votre conductrice ou conducteur d'autobus d'utiliser l'entrée principale d'Upper Canada Village depuis la route de comté 2, puis de suivre le chemin (voir les cartes aux pages 4 et 5) qui le conduit au stationnement des autobus et autres véhicules d'Upper Canada Village. Le personnel du festival vous indiquera où stationner l'autobus. Il aidera les élèves ayant des besoins particuliers à se rendre jusqu'au terrain du festival.

Il vous faudra, à partir de l'entrée d'Upper Canada Village, environ 10 minutes pour vous rendre à pied jusqu'à l'enceinte du festival située tout près de la ferme des Loucks. Les élèves doivent marcher et ne peuvent retourner à leur autobus qu'au terme de leur visite. Veuillez suivre les indications et vous assurer de ne pas perdre de vue vos élèves. Des toilettes sont mises à votre disposition sur le terrain du festival et à l'entrée du village.

Prévoir votre journée

L'horaire détaillé de la journée d'activités éducatives sera publié sur les sites www.medievalfestival.ca

et www.uppercanadavillage.com d'ici le 1er juin.

http://www.medievalfestival.ca/

http://www.uppercanadavillage.com/


Cérémonie des seigneurs et des dames

Festival médiéval Parc du patrimoine, Upper Canada Village

IMPORTANT — VEUILLEZ LIRE!

Nous organisons, dans le cadre du Festival médiéval, une cérémonie spéciale en l'honneur des seigneurs et des dames. Il y a plusieurs centaines d'années, les rois et reines de la Grande-Bretagne rendaient hommage aux hommes et aux femmes qui s'étaient distingués pour les services exemplaires rendus à la Couronne en les nommant chevalier ou dame. Cette tradition se poursuit encore aujourd'hui en Angleterre et il s'agit toujours d'un grand honneur de se voir conférer l'un de ces titres.

Au nombre des activités amusantes prévues à l'occasion du festival, l'une vise à rendre hommage à des élèves que leur école respective souhaite reconnaître pour leur rendement scolaire, leurs réalisations lors d'activités parascolaires, le développement de leur caractère ou des services rendus à la collectivité. Nous vous invitons à présenter la candidature d'un ou d'une élève de votre école qui seront présents au festival et qui auront l'honneur de recevoir le titre de chevalier ou dame. Ces élèves devront assister à la cérémonie des seigneurs et des dames (cérémonie de l'adoubement) qui se tiendra pendant le festival. On annoncera leur nom et leurs réalisations, puis on les fera chevalier ou dame devant toutes les personnes présentes à la cérémonie.

Veuillez suivre les consignes ci-dessous.

Chaque ÉCOLE peut présenter la candidature d'UN seul élève et d'UNE

seule élève. Au moment de présenter vos candidatures, veuillez y joindre :

1. le nom de l'école; 2. le prénom et le nom de chaque élève; 3. une phrase expliquant pourquoi vous voulez rendre hommage à chaque

élève. Les élèves et leur enseignante ou enseignant devront prendre toutes les

mesures nécessaires pour assister à la cérémonie des seigneurs et des dames (cérémonie de l'adoubement). En raison de la nature du festival, les élèves ne peuvent pas être faits chevalier ou dame s'ils ne sont pas présents à la cérémonie. Il faut, par conséquent, s'assurer d'être à l'heure.

Les mises en candidature doivent nous PARVENIR au plus tard le mardi

avant le festival. Toute mise en candidature reçue après cette date NE sera PAS examinée aux fins de la cérémonie de l'adoubement. Veuillez envoyer vos mises en candidature à l'adresse suivante : [email protected].

Merci de participer!

mailto::%[email protected].

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Renseignements généraux au sujet du Festival médiéval

Le festival qui a lieu à Upper Canada Village est une reconstitution d'une véritable foire médiévale (l'adjectif médiéval vient du latin medium qui signifie « moyen » et aevum qui signifie « âge »). Des drapeaux et fanions aux couleurs vives attirent les visiteurs comme le font, de nos jours, les jeux de lumière. De plus, comme c'est le cas des foires contemporaines, les foires de l'époque médiévale étaient rarement permanentes. Vous remarquerez sans doute que les charpentes, construites sans outils électriques modernes, paraissent plus rudimentaires et provisoires que celles d'aujourd'hui. Les artisans et fermiers bâtissaient souvent eux-mêmes leurs chaumières ou cabanes. Les artistes, comme les musiciens, les jongleurs, les bouffons et les amuseurs publics se produisaient en plein air. Des gens de tout acabit affluaient en masse de plusieurs miles à la ronde pour assister à la foire où ils y faisaient des affaires, se divertissaient, tentaient leur chance aux compétitions et participaient aux festivités. La présence d'étrangers à une foire témoignait des échanges commerciaux de plus en plus importants auxquels s'adonnait l'Europe avec le Proche-Orient et les contrées plus éloignées.

Présentation de la foire

Le village et le château

Les personnes qui vivaient à l'époque médiévale faisaient partie de l'un des trois principaux groupes qui composaient la société : ceux qui se battaient (les nobles), ceux qui priaient (les ecclésiastiques) et ceux qui travaillaient (les gens du peuple). Chaque groupe avait un rôle essentiel à jouer pour contribuer à la réussite sociale dans son ensemble. Les nobles ne représentaient qu'un très faible pourcentage de la population; les titres de noblesse se transmettaient de génération en génération au sein des familles. Ils prêtaient une allégeance particulière au roi qui, pour les récompenser de leur loyauté, leur donnait des terres et des richesses. Les nobles devaient défendre le roi, les ecclésiastiques et les gens du peuple des attaques dirigées à leur endroit par d'autres seigneurs ou rois, ou lors d'invasions étrangères.

Les nobles étaient propriétaires des terres sur lesquelles vivaient les roturiers (personnes ne faisant pas partie de la noblesse). Ceux-ci étaient tenus de cultiver la terre des nobles et de leur remettre un pourcentage de leurs propres récoltes; en échange, les nobles assuraient leur protection. Certains nobles profitaient de l'autorité qu'ils exerçaient sur les gens du peuple pour faire preuve de cruauté et régner en tyran. D'autres, au contraire, estimaient que leur droit de propriété d'une terre était assorti de responsabilités, une idéologie qu'on surnommait alors noblesse oblige.

Enfin, les ecclésiastiques veillaient, pour leur part, au bien-être spirituel des nobles et des gens du peuple. Cette classe sociale était, au Moyen Âge, réservée en grande partie à la population alphabète, et l'éducation était confiée à l'Église. La plupart des membres du clergé étaient issus de la noblesse. Outre les fonctions qu'il exerçait dans les églises et les cathédrales du pays, le corps ecclésiastique possédait également des monastères habités par des moines qui disposaient de grandes étendues de terre et étaient assez influents.


À la découverte des costumes d'époque

La mode a évolué au fil du temps à l'époque du Moyen Âge, mais plusieurs caractéristiques de base sont demeurées. Par exemple, les nobles et les gens du peuple se vêtaient différemment. Les nobles avaient les moyens de se procurer des étoffes fines, comme la soie, qui étaient à la fois coûteuses et rares. Étant donné que le procédé de teinture des étoffes était non seulement cher, mais également coûteux en temps, les étoffes aux couleurs vives étaient réservées à la noblesse. Les bijoux, également dispendieux et difficiles à fabriquer, n'étaient portés que par les nobles. Les hommes préféraient les vêtements fonctionnels, comme les vestes et les collants, alors que les femmes revêtaient des robes élégantes.

Les gens du peuple portaient des vêtements fabriqués de matières premières qui se trouvaient à portée de la main, comme le lin et la laine.

Leurs vêtements étaient simples et pratiques, habituellement de couleur mate, puisque c'était plus facile à teindre. Étant donné que la plupart ne pouvaient se permettre de recourir aux services d'un cordonnier, ils marchaient nu-pieds ou portaient des bottes de cuir qu'ils fabriquaient eux-mêmes.

Lorsque vous serez au festival, essayez de deviner à quelle classe sociale appartiennent les personnes présentes en vous fiant à leur costume. Vous pouvez également assister à notre défilé de mode médiévale pour en apprendre davantage sur la façon dont les gens se vêtaient au Moyen Âge.

Nourriture et boissons

Le régime alimentaire à l'époque médiévale était assez différent du nôtre aujourd'hui. Puisqu'il n'y avait pas de supermarchés ou d'épiceries, les gens devaient chasser ou cultiver pour se nourrir. Les oiseaux et les poissons figuraient au nombre des aliments favoris, car on pouvait les attraper assez facilement et même les consommer les jours de jeûne religieux. Les nobles étaient les seuls autorisés à chasser le gibier, comme le cerf, le sanglier et diverses espèces d'oiseaux sauvages. Les gens du peuple devaient, pour leur part, se contenter de peu, se nourrissant presque exclusivement de légumes. Dans certains coins de l'Europe du Nord, on avait une préférence marquée pour le mouton qu'on utilisait d'abord pour sa laine puis comme nourriture.

Il faut se rappeler que bon nombre d'aliments que nous sommes habitués de consommer à notre époque n'existaient pas au Moyen Âge. Par exemple, la pomme de terre ne fut découverte que lorsque les pionniers arrivèrent dans le Nouveau Monde. D'autres aliments qui sont pour nous d'usage courant, comme les citrons, les oranges, les bananes et même le sucre, n'ont fait leur

apparition en Europe qu'après les croisades du 12e et du 13e siècle. Outre les épiceries qui n'existaient pas, les gens qui vivaient au Moyen Âge ne disposaient pas non plus de réfrigérateur. Par conséquent, ils devaient recourir à d'autres méthodes de conservation des aliments afin que ceux-ci ne se gâtent pas, les plus répandues étant de les fumer, de les sécher et de les mariner pour qu'ils soient bons à manger pendant plus longtemps. Il n'était pas rare que les cuisinières et cuisiniers incorporent des épices et des assaisonnements aux mets afin de masquer le goût des aliments avariés. Le besoin de se procurer des épices contribua d'ailleurs au développement des routes commerciales partout dans le monde.


Au Moyen Âge, on estimait que l'eau n'était pas potable; on ne pouvait donc pas la boire. La plupart des gens du peuple buvaient une sorte de bière diluée avec de l'eau ou une boisson à base de miel fermenté appelée hydromel. Autant les gens du peuple que les nobles buvaient des boissons de malt, et ces derniers buvaient également du vin.

On célébrait souvent les festivals et les fêtes religieuses d'importance en organisant des festivités et des banquets. Il convenait, à l'occasion de ces fêtes, de respecter certaines règles strictes qui régissaient non seulement la façon dont les gens mangeaient, mais également où ils s'assoyaient. Ainsi, les personnes de haut rang prenaient place près du seigneur, alors que les gens ordinaires s'assoyaient plus loin. Les fourchettes n'existaient pas au Moyen Âge, alors on se servait de ses doigts, d'un couteau et possiblement d'une cuiller pour manger. Les assiettes n'existant pas non plus, on utilisait une plaque de bois ou de métal appelée tranchoir sur laquelle on posait des morceaux de pain rassis (dur) qui absorbaient les jus des aliments puis qu'on mangeait à la fin du repas.

Jeux et divertissements

Les gens qui vivaient à l'époque médiévale se livraient à divers jeux et loisirs. Les adultes jouaient, par exemple, au jeu de dames, au jacket (backgammon) et aux jeux de dés. Le jeu d'échecs ne fit son apparition qu'après les croisades. Ils prenaient également plaisir à miser et à parier sur les résultats de ces jeux. D'autres jeux et activités plus physiques, auxquels participaient autant les enfants que les adultes, étaient les quilles, le colin-maillard, la lutte et les jeux brutaux.

La noblesse profitait de l'entraînement en vue de la guerre pour se divertir. Ainsi, les joutes équestres, les courses et les prouesses de gymnastique amusaient les spectateurs tout en préparant les participants au combat. Même les gens du peuple pratiquaient le tir à l'arc pour se perfectionner. La chasse était également une activité prisée au sein de la noblesse; on la pratiquait avec une meute de chiens de chasse ou avec des faucons spécialement entraînés ou des oiseaux de proie. La chasse n'était, toutefois, réservée qu'aux nobles qui étaient propriétaires des terres et, cela va de soi, des animaux sauvages qui s'y trouvaient.

Les foires, les festivals et les fêtes étaient en outre l'occasion pour les artistes professionnels de se produire devant public. Alors que l'Église exerçait son emprise sur les arts en général, la culture populaire prenait, quant à elle, de l'essor. Les festivals étaient ponctués de musique, de chants, de danse et de récits. Chaque village et région avait ses personnages populaires et ses légendes à raconter, dont certains étaient des saints qui étaient particulièrement vénérés dans un village ou un autre. Les jongleurs, les bouffons, les amuseurs publics et autres artistes amusaient également les gens.

Artisans et clercs

Au Moyen Âge, il n'y avait pas vraiment de magasins comme ceux que nous connaissons aujourd'hui. Les gens fabriquaient eux-mêmes ce dont ils avaient besoin ou faisaient appel à des artisans. Les tisserands, les potiers, les artisans du cuir, les charpentiers, les confectionneurs de bougies, les forgerons et autres hommes de métier confectionnaient des objets d'usage courant que les gens ne pouvaient fabriquer eux-mêmes. On les appelait des artisans. Certains d'entre eux produisaient également des objets plus complexes et nécessitant beaucoup de talent, comme les bijoutiers, les armuriers (qui fabriquaient les épées, les boucliers et les armures), les fabricants d'instruments de musique, ainsi que ceux qui exerçaient des métiers tels qu'architecte. De nombreux artisans seront présents à notre festival pour créer et vendre leurs produits. Ces artistes et artisans tirent une grande fierté de leurs habiletés et de l'authenticité de leurs reproductions.


Bon nombre de postes qu'on associe aujourd'hui au gouvernement étaient, au Moyen Âge, occupés par des clercs. Les clercs étaient des hommes qui avaient reçu une certaine formation à l'une des universités administrée par l'Église et qui pouvaient lire et écrire. Ils exerçaient des fonctions essentielles ayant trait à l'administration des terres ecclésiastiques, à la justice et au prélèvement de l'impôt.

Langue utilisée au Moyen Âge

Au Moyen Âge, le latin était la langue de la diplomatie et des classes supérieures. Au fil du temps, le latin a commencé à se transformer en une multitude de dialectes locaux avant de devenir finalement le français, l'espagnol, l'italien et d'autres langues romanes. Le français que nous connaissons aujourd'hui est issu, à l'origine, des parlers d'oïl (au Nord) et des parlers d'oc (au Sud). C'est finalement la langue d'oïl qui s'est imposée progressivement.

Chevaliers et chevalerie

Seuls les membres de la noblesse pouvaient être nommés chevaliers, car eux seuls avaient les moyens de se payer l'équipement nécessaire pour combattre, c'est-à-dire un cheval, une armure, une lance et une épée. Au terme d'années d'entraînement et de préparation en tant qu'écuyer, les jeunes hommes étaient armés chevaliers au cours d'une cérémonie religieuse savamment orchestrée. Charlemagne fut le premier, au 8e siècle, à s'entourer de chevaliers, puis la tradition se perpétua et prit de l'ampleur au Moyen Âge. Lorsqu'ils n'étaient pas engagés dans une guerre, les chevaliers continuaient de s'exercer à l'occasion de joutes équestres et de combats simulés. Les joutes équestres, où deux combattants s'affrontaient à dos de cheval pour tenter de désarçonner l'autre au moyen d'une lance, devinrent un sport particulièrement prisé des spectateurs. En réalité, les chevaliers existent encore de nos jours, mais ils ont cessé d'enfourcher leur cheval pour prendre part à des tournois et à des combats. Le titre est, aujourd'hui, plus symbolique que fonctionnel. Les chevaliers tels qu'on se les imagine au Moyen Âge ont commencé à disparaître vers l'an 1450, moment où les fusils et canons les ont remplacés comme moyens plus efficaces d'opposer une résistance à l'ennemi.

À leur apogée, au 13e siècle, les chevaliers ne consacraient pas leur vie qu'à la guerre. Ils devaient se conformer à un code de chevalerie qui leur dictait leur conduite. Ce code leur commandait de se conduire en parfaits gentilshommes, de vouer une loyauté sans faille à leur seigneur et en particulier à leur dame, et de faire preuve de vaillance. Les grands chevaliers et leurs exploits firent l'objet de nombreuses histoires populaires comme La Chanson de Roland et La Mort d’Arthur.


Devenir chevalier

Être chevalier au Moyen Âge était un métier dangereux; il fallait livrer bataille, assiéger des châteaux et défendre le roi et son château. Les chevaliers devaient s'exercer longtemps et avec rigueur pour devenir de bons combattants. Avant qu'un homme soit sacré chevalier, il devait franchir plusieurs étapes d'apprentissage.

L'enfant appelé à être chevalier était d'abord un page. Les jeunes garçons devenaient pages vers l'âge de six ou sept ans. On les envoyait dans un château des environs (où ils étaient placés au service du roi ou du seigneur) pour qu'ils apprennent à la fois les bonnes manières et à se battre. Le page devait attendre son seigneur, l'aider à s'habiller et à revêtir son armure. Il apprenait également les techniques de base pour manier l'épée, en se servant d'une épée en bois, et monter à cheval. La dame du château, pour sa part, enseignait au page le bon comportement que devait adopter un chevalier. Enfin, l'aumônier du château se chargeait de parfaire son apprentissage religieux.

Si le jeune page semblait voué à un avenir prometteur, il pouvait alors devenir écuyer dès l'âge de 14 ans. L'écuyer accompagnait son seigneur sur le champ de bataille, transportant ses épées et lances de rechange et s'occupant de sa monture ainsi que de tout autre objet perdu ou abîmé pendant la bataille. Il poursuivait son apprentissage du combat et de l'équitation et participait régulièrement à des tournois qui l'opposaient à de véritables chevaliers et au cours desquels il se servait de vraies armes. L'écuyer était autorisé à porter une épée et un bouclier qui témoignaient du rang auquel il était parvenu à se hisser.

Au terme de son apprentissage, l'écuyer était armé chevalier ou « adoubé ». Il s'agissait d'une cérémonie particulière. L'écuyer devait tout d'abord effectuer une vigile, c'est-à-dire qu'il restait éveillé toute la nuit pour prier. Au petit matin, un page l'aidait à revêtir la tenue traditionnelle du chevalier. L'écuyer s'agenouillait devant son seigneur qui lui donnait la colée (coup léger donné sur la nuque) avec sa main ou le plat de son épée et prononçait ces paroles : « Par Dieu et par Saint-Georges, je te fais chevalier. Sois preux, loyal, généreux. » Enfin, le nouveau chevalier recevait une épée, une lance et des éperons, tous des symboles de chevalerie. Le chevalier était dès lors prêt à prendre part aux combats pour défendre son seigneur.

Armes et guerre

Les batailles, à l'époque médiévale, réunissaient des chevaliers et des troupes à pied. Comme nous l'avons appris, les chevaliers se battaient en chevauchant leur monture. Ils se servaient d'une épée ou d'une lance pour abattre leurs adversaires et étaient pourvus d'un bouclier pour se défendre. Ils étaient également vêtus d'une armure lourde et recherchée pour se protéger. Même les chevaux des chevaliers portaient une armure.


Les soldats à pied, habituellement des gens du peuple, combattaient avec des arcs, lesquels étaient utilisés pour faire la guerre depuis des centaines d'années. Toutefois, deux types d'arcs datent plus particulièrement du Moyen Âge. Il y a d'abord l'arbalète, qui fit son apparition en Europe aux environs

du 10e ou du 11e siècle, mais qui avait été inventée en Chine des centaines d'années auparavant. L'arbalète était une arme très efficace pour de courtes distances, mais elle prenait du temps à armer.

Le second arc est celui qu'on appelle le grand arc, devenu populaire en raison de son usage répandu en Angleterre. En réalité, ce sont les Gallois qui avaient fait connaître le grand arc aux Anglais au 13e siècle. Cet arc mesurait près de six pieds de long et était fabriqué en bois d'if. On l'utilisait fréquemment, puisqu'il permettait d'atteindre des cibles éloignées et qu'un bon archer pouvait décocher six ou sept flèches en une minute.

Les sièges étaient chose courante au Moyen Âge en raison de la solidité des châteaux. On se servait alors d'armes servant à projeter des pierres, des flèches ou d'autres projectiles, comme les trébuchets, les balistes et les catapultes, afin de tenter d'ouvrir des brèches dans les murs des châteaux pour y pénétrer. D'ailleurs, n'oubliez pas de venir voir le trébuchet lors de votre visite au festival! Les assaillants pouvaient également creuser un tunnel sous un mur du château qu'ils laissaient intentionnellement s'effondrer afin de faire tomber le mur qui se trouvait au-dessus. D'où le terme contemporain « saper ». Les défenseurs à l'intérieur du château s'efforçaient, pour leur part, de se protéger des attaques ennemies en creusant un tunnel sous celui de leurs assaillants.


Partons à la découverte — plans de leçon

Plan de leçon du lundi

ÉTUDES SOCIALES

Objectifs :

Les élèves

1) S'initieront aux métiers qui sont essentiels pour assurer la survie d'une ville. 2) Utiliseront la langue du Moyen Âge. 3) Inventeront des noms de l'époque. 4) Créeront des insignes porte-nom. 5) Fera des rapprochements (et des comparaisons) entre le Moyen Âge et aujourd'hui.

Matériel :

1) Crayons et crayons feutres 2) Feuilles de papier 3) Insignes porte-nom 4) Musique médiévale (baroque) 5) Un instrument pour jouer de la musique

Marche à suivre :

1) Dressez la liste des membres de la communauté qui doivent participer à la création d'une chemise. Par exemple, un berger pour garder et tondre les moutons, un herboriste pour teindre la laine, un fileur pour filer la laine, un charpentier pour construire le métier à tisser, un tisserand pour transformer en tissu le fil de laine sur le métier à tisser, etc.

2) Distribuez les insignes porte-nom et les fournitures nécessaires pour les créer. 3) Demandez aux élèves de choisir un prénom, un second prénom et un nom utilisés au Moyen

Âge. 4) Dites-leur de créer un insigne porte-nom sur lequel ils inscriront leur nom. 5) Passez en revue avec les élèves ce qu'ils ont appris. 6) Dites aux élèves de conserver leur insigne porte-nom, car ils en auront besoin pour la leçon de

mercredi.

Activité de suivi :

1) Demandez aux élèves de choisir un objet dans leur maison, de retracer son origine et de déterminer quelles ressources ont servi à sa fabrication.

Évaluation :

Les élèves démontreront qu'ils ont réalisé les objectifs en :

1) participant à l'énumération des métiers de l'époque; 2) faisant le devoir proposé; 3) en travaillant en petits groupes; 4) suivant les consignes au tableau.


Plan de leçon du mardi

ÉTUDES SOCIALES Mise en train avant la leçon : passer en revue le devoir du lundi.

Objectifs :

Les élèves

1) Feront la révérence. 2) Renommeront les mets du menu du midi en leur donnant des noms de l'époque. 3) Feront preuve de courtoisie envers leurs pairs en s'en allant prendre le repas du midi et pendant

celui-ci. Matériel :

1) Description des révérences 2) Menu du midi

Marche à suivre :

1) En groupe, passez en revue la façon dont les garçons et les filles doivent faire la référence. 2) Dites aux élèves de se séparer en deux groupes, de se placer face à face de part et d'autre de

la classe et de se faire la révérence. 3) Demandez à chaque élève, à tour de rôle, de faire la référence. 4) Écrivez le menu du midi au tableau. 5) Demandez à la classe d'inventer de nouveaux noms pour tous les mets figurant au menu.

a. Par exemple, les patates rôties pourraient s'appeler « patates royales ». 6) Avant que les élèves ne sortent de la classe pour aller manger, expliquez-leur comment les

seigneurs accompagnent les dames lorsque celles-ci marchent. 7) Dites aux élèves de s'accompagner galamment jusqu'à la cafétéria. 8) Demandez-leur de faire preuve de courtoisie pendant la période de repas.

a. Vous pourriez réserver une partie de la cafétéria à l'écart des autres élèves de l'école afin que vos élèves se sentent à l'aise d'agir de cette façon.

Évaluation :

Les élèves réaliseront les objectifs si :

1) ils mettent en pratique les connaissances apprises dans la classe et pendant la période de repas;

2) ils adaptent le menu à l'époque médiévale. Autres tâches :

1) Demandez aux élèves de choisir leur animal favori, de le dessiner et de l'apporter à la prochaine classe.

3) Écrivez les consignes au tableau. 4) Permettez aux élèves de démontrer leurs connaissances en privé (pour la révérence) plutôt que

devant toute la classe.


Plan de leçon du mercredi

ÉTUDES SOCIALES Mise en train avant la leçon : demander aux élèves de sortir leur dessin d'animal qu'ils ont dessiné la veille.

Objectifs :

Les élèves

1) Créeront des armoiries. 2) Déchiffreront la signification des différents symboles. 3) Auront recours aux symboles déchiffrés pour décrire les armoiries. 4) Intégreront leur dessin d'animal aux armoiries.

Matériel :

1) Noms des personnages inventés lundi 2) Signification des armoiries (Rodger’s Guide to Heraldry — voir l'adaptation dans les pages qui

suivent — si la classe est rendue à un niveau plus avancé). 3) Morceaux de tissu fournis pour les organisateurs du Festival médiéval 4) Crayons feutres, peinture à tissu et autres fournitures

Marche à suivre :

1) Demandez aux élèves de rédiger un paragraphe décrivant pourquoi ils ont choisi l'animal en question.

2) Distribuez aux élèves le document sur la signification des armoiries et des écus (ou boucliers) et examinez-le avec eux.

3) Montrez aux élèves le modèle que vous avez conçu. 4) Demandez aux élèves de créer un écu (il s'agit de l'élément principal des armoiries) ou des

armoiries pour le personnage qu'ils ont inventé lundi. 5) Cousez le long du drapeau ou du fanion afin que le bord ne s'effile pas, pliez l'extrémité afin de

pouvoir y insérer une tige de bois pour suspendre le drapeau ou le fanion, puis faites une couture.

Couture Couture

→ →

Évaluation :


1) ils participent; 2) ils suivent les consignes; 3) ils peuvent expliquer certains symboles que l'on retrouve sur les armoiries.


Plan de leçon du jeudi

ÉTUDES SOCIALES Mise en train avant la leçon : demander aux élèves de réfléchir à la signification de chevalerie.

Objectifs :

Les élèves

1) Parleront d'un code de chevalerie. 2) Illustreront un aspect du code de chevalerie. 3) Improviseront devant la classe un élément du code. 4) Improviseront un comportement contraire au code.

Matériel :

1) Crayons feutres ou crayons de couleur 2) Grands cartons pour affiche ou grandes feuilles de papier

Marche à suivre :

1) Écrivez la définition de chevalerie au tableau. a. Personnifie la loyauté, la générosité et la courtoisie. b. Fait preuve d'exquise courtoisie et témoigne de la haute estime, plus particulièrement à l'égard des femmes.

2) Expliquez les mots qui sont inconnus des élèves. 3) Demandez aux élèves de dresser, en groupe, une liste des comportements propres au

chevalier. 4) Séparez les élèves en groupes et distribuez-leur le matériel. 5) Demandez aux élèves de créer une affiche illustrant un élément du code qu'ils viennent

d'élaborer. 6) Présentez les affiches. 7) Si vous avez suffisamment de temps, demandez aux élèves de concevoir une petite saynète qui

portera sur un comportement qui caractérise le chevalier et sur un comportement contraire aux valeurs du chevalier.

Activité de suivi :

Passez en revue les règles de conduite à suivre lors de la visite au Festival médiéval. Ces règles sont en vigueur pour assurer la sécurité des élèves ainsi que celle de notre personnel, des artistes, des artisans, etc.

Évaluation :


1) ils participent; 2) ils sont en mesure d'expliquer et d'improviser les comportements propres au chevalier; 3) ils travaillent en petits groupes; 4) ils suivent les consignes au tableau. 5) Permettez aux élèves de démontrer leurs connaissances en privé plutôt que devant toute la classe.

JJoouueezz ffrraanncc--jjeeuu!!


Partons à la découverte — autres activités

1) Demandez aux élèves de rédiger des inscriptions dans leur journal pour différentes périodes de l'année.

2) Remettez à chaque élève une liste de choses dont ils ont besoin pour assurer leur subsistance. Par exemple, 2 cochons, 5 sacs de farine, de l'eau, du bois, etc. Donnez aux élèves des cartes sur lesquelles figurent les choses dont ils ont besoin pour vivre. Dites aux élèves d'échanger les cartes afin d'avoir tout ce qui apparaît dans leur liste. a) Vous pouvez, pour approfondir l'activité, demander aux élèves de donner toutes leurs cartes

à un seigneur afin que celui-ci répartisse les richesses. Les élèves n'auront rien à dire concernant ce qu'ils recevront, mais ils recevront au moins quelque chose.

b) Pour traiter encore plus à fond le thème de l'activité : dites aux élèves de nommer un seigneur et de lui remettre une partie de leurs richesses. Le seigneur s'occupera alors de répondre à certains besoins, comme la construction de routes et l'alimentation en eau. Cela incitera la population à se rapprocher du siège du gouvernement.

c) Elle aura alors besoin de moyens de transport afin de pouvoir s'établir près d'un cours d'eau. Lorsque les ressources s'amenuiseront, la communauté devra se développer et faire le commerce. Vous retracerez, pour ainsi dire, l'histoire sociale, économique et politique de l'Europe. Ce jeu, qui contribue à l'approfondissement des connaissances apprises, peut durer toute la journée à mesure que vous passez d'un chapitre de l'histoire à un autre.

3) Proposez aux élèves de créer un costume pour le personnage qu'ils ont inventé. (Rappelez- vous qu'aucune arme, même en bois, n'est autorisée au festival.)

4) Créez un journal de l'époque. Rédigez des articles portant sur des découvertes faites au Moyen Âge, des récits datant du Moyen Âge, des recettes et autres sujets d'intérêt pour les élèves.

5) Construisez un château. Il y a des différences marquées entre les châteaux de l'époque médiévale et de la Renaissance. Demandez aux élèves de faire des recherches, puis de dessiner ou de construire un château.


LLeess ééttaappeess ppoouurr ddeevveenniirr cchheevvaalliieerr

À l'époque médiévale, bon nombre de chevaliers participaient aux batailles. Ils prenaient d'assaut d'autres châteaux, se ruaient tête baissée dans des batailles sanglantes et défendaient leur propre château lorsque celui-ci était assiégé par l'ennemi. Cependant, les chevaliers n'étaient pas toujours de bons combattants. Ils devaient passer de longues heures à s'exercer avec beaucoup de rigueur. Mais avant d'en arriver là, les chevaliers avaient été pages. Si les jeunes pages réussissaient bien leur apprentissage, ils devenaient écuyers. Enfin, s'ils en étaient jugés dignes, les écuyers étaient armés chevaliers lors d'une cérémonie d'adoubement.

PAGES

Lorsque le fils d'un chevalier atteignait l'âge de six ou sept ans, on l'envoyait vivre dans un château des environs. Il devenait alors un page au service du seigneur du château, lequel s'occupait de son entraînement en vue d'en faire un chevalier. Le page aidait son seigneur à se vêtir et à enfiler son armure. Il jouait à divers jeux visant à favoriser son apprentissage, comme la lutte, la lutte à dos de personne, le maniement de l'épée au moyen d'une épée en bois à bout arrondi et d'un petit bouclier circulaire appelé targe ainsi que le maniement de la lance sur une quintaine. (Une quintaine est un mannequin monté à une extrémité d'un mat rotatif, tandis qu'à l'autre extrémité se trouve un sac rempli de sable. Lorsque la lance percute la cible, le cavalier doit se pencher sur sa monture — dans le cas du page, il s'agissait d'un rondin tiré par deux autres pages — sinon le sac de sable le frappe dans le dos ou à la tête.) Le page apprenait rarement à lire ou à écrire, car on estimait que cela n'était pas digne d'un chevalier. La dame du château enseignait au page les bonnes manières à la table. Le page était tenu d'attendre son seigneur et sa dame, qu'il avait l'honneur et le devoir d'accompagner en tout temps. Il apprenait l'art de la vénerie (chasse à courre) et de la fauconnerie (élever et dresser des faucons pour la chasse). Lorsque l'armure de son seigneur était rouillée, le page la roulait dans un tonneau à sable afin d'en faire disparaître la rouille. On lui montrait à être rapide, charmant et accommodant. L'aumônier s'occupait de son apprentissage religieux. Enfin, l'écuyer montrait parfois au page le maniement des armes.

ÉCUYERS

Si on jugeait qu'un page était voué à un avenir prometteur, il devenait écuyer à l'âge de quatorze ans. L'écuyer était le fidèle serviteur personnel du chevalier. Au cours d'une bataille, il transportait les épées et lances de rechange de son chevalier et s'occupait de sa monture ainsi que de tout autre objet perdu ou abîmé pendant la bataille. Il devait s'habituer aux lourdes armures. L'écuyer participait à des jeux qui l'opposaient à de véritables chevaliers et pour lesquels il utilisait de vraies armes. Il apprenait à monter cheval en gardant son bras armé libre. L'écuyer était autorisé à porter une épée et un bouclier qui témoignaient du rang auquel il était parvenu à se hisser. On lui apprenait à ne pas tuer les autres chevaliers, mais plutôt à les faire prisonniers et à demander une rançon en échange de leur libération. S'il réussissait tout son apprentissage, l'écuyer était alors fait chevalier ou « adoubé ». Mais la cérémonie de l'adoubement exigeait une certaine préparation de la part de l'écuyer. Celui-ci devait d'abord prier toute la nuit précédant l'adoubement, et ce, sans dormir et manger. Au petit matin, il prenait un bain chaud afin de se purifier. Il enfilait, ensuite, un plastron rembourré et une cagoule afin que son armure ne le blesse pas. Son page l'aidait également à se vêtir d'une cotte de mailles ou d'une armure de plates, par-dessus laquelle il passait une tunique blanche, symbole de la paix. La tunique faisait en sorte que l'armure ne rouille pas sous la pluie ou les rayons du soleil. L'écuyer s'agenouillait enfin devant son seigneur qui lui donnait un coup léger sur la nuque avec sa main ou le plat de son épée et prononçait ces paroles : « Par Dieu et par Saint-Georges, je te fais chevalier. Sois preux, loyal, généreux. » Au terme de la cérémonie, le nouveau chevalier recevait une épée, une lance et des éperons en or, chacun étant porteur d'une signification particulière. La lance portait l'inscription : « Tout comme la crainte de la lance refoule ceux qui ne sont pas armés, le chevalier repousse les ennemis de l'Église. » Sur l'épée, on pouvait lire : « Par ses deux extrémités, l'épée rappelle que le chevalier est à la fois au service de Dieu et des hommes. » Après quoi, le chevalier était libre de partir en quête d'aventures. Il lui arrivait de mettre au défi un autre chevalier qui passait par là ou d'affronter un rival pour faire la conquête d'une damoiselle en détresse.


Les chevaliers ont vécu entre l'an 800 et 1450 après Jésus-Christ. La chevalerie était une force militaire remarquable sur les champs de bataille jusqu'à ce que les armes à feu et les canons les remplacent. De nos jours, les chevaliers sont presque devenus une légende. Ils sont désormais personnifiés, dans les films et les livres, sous les traits d'hommes forts qui tuent des dragons et volent au secours des princesses. Si vous voulez vous renseigner davantage au sujet des chevaliers et de ce qu'ils faisaient réellement, rendez-vous dans une bibliothèque près de chez vous. Vous serez surpris d'y trouver un grand choix de livres non romanesques et captivants sur les chevaliers.

Les dix commandements du serment du chevalier

I. Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras tous ses commandements.

II. Tu protégeras l'Église.

III. Tu défendras tous les faibles.

IV. Tu aimeras le pays où tu es né.

V. Tu ne reculeras jamais devant l'ennemi.

VI. Tu combattras les infidèles sans trêve et sans merci.

VII. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine.

VIII. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.

IX. Tu seras libéral et généreux.

X. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.

Le code de chevalerie

Tu te consacreras à servir ton roi et ton pays.

Tu seras toujours prêt à défendre la Couronne et ton pays et tout ce qui leur est cher.

Tu vivras ta vie de sorte à être digne du respect et de l'honneur.

Tu tu dévoueras à la cause de la liberté, de la justice et de tout ce qui est bien.

Tu n'attaqueras jamais l'ennemi s'il n'est pas armé.

Tu ne feras jamais usage d'une arme contre un ennemi qui ne fait pas le poids.

Tu n'attaqueras jamais par-derrière.

Tu t'abstiendras de mentir à tes compagnons d'armes.

Tu t'abstiendras de tricher.

Tu n'infligeras pas la torture.

Tu obéiras aux lois du roi, du pays et de la chevalerie.

Tu exerceras la justice.

Tu protégeras les innocents.

Tu feras preuve de maîtrise de soi.

Tu feras preuve de respect envers l'autorité.

Tu respecteras les femmes.

Tu feras preuve de courage dans tes paroles et des actes.


Tu défendras les faibles et les innocents.

Tu anéantiras les forces du mal sous toutes ses formes.

Tu écraseras les êtres immondes qui prennent nos terres et volent nos gens.

Tu te battras avec dignité.

Tu vengeras les victimes.

Tu n'abandonneras jamais un ami, un allié ou une noble cause.

Tu défendras les idéaux du roi, du pays et de la chevalerie.

Tu mourras en faisant preuve de bravoure.

Tu resteras toujours fidèle à ta parole d'honneur.

Tu respecteras toujours tes principes.

Tu ne dévoileras jamais une confidence ni ne trahiras un compagnon.

Tu te garderas de tromper autrui.

Tu respecteras la vie et la liberté.

Tu mourras avec honneur.

Tu adopteras de bonnes manières.

Tu seras poli et prévenant.

Tu seras respectueux de ton hôte, des femmes et de l'honneur.

Tu feras preuve de loyauté envers le roi, l'honneur, la liberté et le code de chevalerie.

Tu manifesteras de la loyauté à l'égard des amis et des personnes qui t'accordent leur confiance.


Découvrons la signification des armoiries

Les gens qui vivaient à l'époque médiévale parlaient différemment de nous, aujourd'hui, et avaient recours à d'autres façons de communiquer. Ils montraient leur appartenance au moyen d'armoiries qu'ils arboraient sur leurs chemises, leurs tuniques et sur d'autres objets. Nous pouvons aisément faire un parallèle avec les maillots (jerseys) de nos équipes favorites que nous portons de nos jours. Vous pouvez consulter le site Web suivant http://www.heraldicclipart.com (en anglais seulement) pour voir des exemples d'armoiries.

Examinez, dans les pages qui suivent, les couleurs et les images utilisées à l'époque médiévale. Ces renseignements sont extraits du document Herald's Notes on Blazonry (en anglais seulement, mais adapté dans les pages suivantes). Une fois que vous aurez pris connaissance de ces renseignements, vous serez prêt à créer vos propres armoiries. Voici les étapes à suivre :

1) Dessinez un écu (ou bouclier) sur une grande feuille de papier puis concevez vos armoiries. 2) Lorsque vous avez terminé, écrivez la signification de vos armoiries sous l'écu en prenant soin

de les décrire en utilisant le langage du Moyen Âge. Par exemple,

De sinople au lion rampant d'or

Un lion d'or représenté de profil, debout sur ses pattes arrières, sur un écu

au champ vert

DDÉÉCCOOUUVVRROONNSS mmaaiinntteennaanntt ll''iimmppoorrttaannccee ddee ll''hhéérraallddiiqquuee

Adaptation de l'ouvrage Roger the Herald's « Notes on Blazonry for Beginners »

Blason = décrire les armoiries en termes héraldiques. Blasonnement = dessiner ou peindre des armoiries en s'inspirant du blason.

Les armoiries les plus simples ne comportent qu'un meuble principal (les meubles sont les figures apparaissant dans des armoiries). Elles se composent donc de la couleur du champ (arrière-plan) puis du meuble d'une autre couleur.

http://www.heraldicclipart.com/


Couleurs (émaux) :

Geules — rouge vif

Azur — bleu roi ou bleu azuré (pas bleu pâle) Sinople — vert émeraude Pourpre — pourpre royal Sable — noir

Métaux :

Or — doré (jaune) Argent — argenté (blanc)

La règle de base est « métal sur émail ou émail sur métal », ou « pas de métal sur métal, ni émail sur émail » (le métal étant une teinte claire et l'émail une teinte intense). Le terme « au naturel » qualifie une figure représentée dans ses couleurs naturelles. Ainsi, la règle « métal sur émail ou émail sur métal » ne s'applique pas toujours lorsque le meuble est « au naturel ».

Les animaux étaient parfois présentés dans des positions traditionnelles, qui ne visaient pas à les représenter de façon réaliste; ils étaient, au contraire, symboliques. On attribua des adjectifs pour qualifier ces positions des animaux.

Voici les plus courants :

rampant — debout sur les pattes arrières léopard lionné — debout sur les pattes arrières, regardant de face celui qui l'examine passant — marchant couchant — allongé accroupi — assis

De sinople au lion rampant d'or

Un lion d'or représenté de profil, debout sur ses pattes arrières, sur un écu au champ vert

Armoiries de l'Ontario

De sinople à trois feuilles d'érable sur une tige d'or, au chef d'argent chargé de la croix de

saint Georges.

Armoiries du Québec

Tiercé en fasce, d’azur, à trois fleurs-de-lis d’or, de gueules, à un léopard d’or armé et

lampassé d’azur, d’or, à une branche d’érable à sucre à triple feuille de sinople aux nervures

du champ.


Les divisions (ou partitions) habituelles des écus sont présentées ci-dessous, ainsi que les principales formes

géométriques utilisées, appelées pièces honorables. Les partitions des écus ne sont pas assujetties à la règle de

contrariété des couleurs (métal et émail), puisqu'elles sont juxtaposées, et non pas superposées. Les pièces

honorables, elles, le sont.

Chef Croix Sautoir Tiercé

Chevron Pointe Barre Taillé

Fasque Pal Parti Pairle


Objectifs :

Les élèves

Plan de leçon sur l'héraldique

1) Utiliseront un nouveau vocabulaire. 2) Concevront des armoiries.

Matériel :

1) Document Herald’s Notes on Blazonry dont l'adaptation se trouve aux pages précédentes. 2) Crayons de couleur, crayons feutres ou peinture 3) Montrez, au tableau ou sur acétate, les armoiries que vous avez préparées pour cette leçon.

Marche à suivre :

1) Expliquez en quoi consiste l'héraldique et à quoi elle sert. 2) Passez en revue les nouveaux termes en invitant les élèves à les lire en même temps que

vous ou à haute voix. 3) Montrez les armoiries préparées pour cette leçon. 4) Décrivez-les pour les élèves. 5) Créez des armoiries en groupe. 6) Demandez aux élèves de concevoir leurs propres armoiries. 7) Déplacez-vous d'un élève à l'autre et offrez votre aide, au besoin. 8) Vous pouvez exposer les armoiries dans la classe.


Plan de leçon

MATHÉMATIQUES ET SCIENCES

Objectifs :

Les élèves

1) Utiliseront l'addition pour créer un menu quotidien. 2) Utiliseront la multiplication afin de composer des menus pour de plus longues périodes. 3) Mettront à profit leurs connaissances en nutrition pour mettre au point une alimentation

équilibrée. Matériel :

1) Crayons 2) Feuille intitulée « Menu médiéval », à la page suivante 3) Feuilles de papier

Marche à suivre :

1) Lisez le problème avec les élèves. 2) Montrez un exemple du problème pour que les élèves observent la façon de procéder. 3) Aidez les élèves à résoudre le problème. 4) Donnez du temps aux élèves pour qu'ils résolvent le problème. Déplacez-vous de l'un à l'autre

et offrez votre aide, au besoin. Évaluation :

Les élèves démontreront qu'ils ont réalisé les objectifs en résolvant correctement le problème.

1) Distribuez des cartes comportant des aliments et leur valeur nutritive respective (semblables aux cartes Deal a Meal).

2) Laissez les élèves travailler en petits groupes. 3) Écrivez des consignes pour les élèves.


Menu médiéval

Tu es la ou le chef de famille. Tu dois t'assurer de nourrir suffisamment les membres de ta famille pour qu'ils restent en bonne santé. Chaque membre de ta famille à les besoins quotidiens suivants en calorie : homme = 1 700, femme = 1 300, enfant = 2 000.

1) Sachant que chaque membre de ta famille a droit quotidiennement à 4 portions de produits

céréaliers, à 4 légumes, à 2 fruits et à 1 portion de viande, crée un menu quotidien pour chacun d'entre eux.

2) Combien de portions aurais-tu besoin pour une semaine? 3) Combien de portions aurais-tu besoin pour l'hiver (4 mois)?

TYPE ALIMENT QUANTITÉ CALORIES

légumes carotte 1 carotte 4,4 céleri 1 tasse 19,2 laitue 1 feuille 1,4 haricot de Lima 1 tasse 216,2 Haricot vêt 1 tasse 34,1

produits céréaliers orge 1 tasse 651,4 pain 1 tranche 128,1

fruits courge 1 tasse 27,3 pomme 1 moyenne 81,4 raisin 1 tasse 113,6 figue 1 tasse 507,5 datte 1 tasse 489,5 cerise 1 tasse 84,2 baie 1 tasse 47,6 abricot 1 tasse 309,4

viande boeuf 85 g (3 oz) 115 poulet 456 g (1 lb) 149,6 canard 1 cuisse 184,5 truite 1 filet 214,5 saumon 1 filet 280,3 porc 85 g (3 oz) 365,2 gibier 85 g (3 oz) 147,1 caille 1 caille 134,3 oeuf 1 oeuf 209,3


Mot caché sur les métiers Trouve les mots dans la grille.

T H L H Y U T U S T A I L L E U R D E P I E R R E S T E R N

Z F C F R P E N T E R R T D E H K R U J K I O L F R A D O R

W E T E X C V F B H G F N O B L E P O M A N W E V G X R R P

W M I R S T R A L X W N J U W M K L O I H Y G T F B E E E R

E R F R G Y T A I L L E U R D N M T F E G U J K O G R R T C

W E A O S X D C F C O Q A W E R E T E Y T U J V R C C D R T

C L I N O J U H Y G D E R F V G N R R R E E C O E E L A D E

C T Y N S A W S V G S W E R R Y E A R A R R F P P A L R O B

I E R I H H U N T S E A B X E E S G L E A B T T H Y C T D T

L V B E E W E T A T L U E U I D T G N E R E E Y U I T I J G

B S E R R R F P S W C E C R M V R T N H U U P H T F O S L J

U O Z X I S W I H H C V F H R R E N I R R R E A R F R A G T

P L U K M I M N E E H U Y G E F L R E J Y G E E G A S N J R

R N B C F I X R A S R Q W E F T O I R Y T G H N K L M D B E

U V F R H H O V G H J D J U R R E R E G N A L U O B H U J I

E O K C J E H Y G Y J I N B E C X C N M K L E B U E C C E T

I Q L W D E R R G L E E R H L R W O T K E R R A R T R U I N

R A I L O R A D S D G T E E E R T Y U E K J U K M K I I G E

C X C R E G R E B T P A D S I D R F T B J L E E D R F R T P

R X D D D D D T Y U I R P L E N O B L E M A Y R T Y R R E R

C V B G R A V E D I Q C E R H Y E S S E D R O V B N M Y T A

G H F R D R F T H S U O R F T V F R R M I F S E T S E F R H

F A R M E R C X S D E T R F A S D F F O N D S R F T G J M C

Q C D R F G T S T O U S M A S O N B G E N U O S E E D R F T

X D T G Y N F C D E X I D R Y T D R D S L M F H S J V S X D

A S D F A H Q W E T C R M I T H Y V G T Y A A C F H E S T G

M L P S K J U H Y G T A R G T T B Y G T D S P S D R E T B H

Z P Y A S A N T X S E D A R C H I T E C T E E R O T G R H U

M A L C H E M I S T B G T Y H U Y T R F E D E D S N S W I E

P K J U H N B G T F V G T R E D C J O N G L E U R A I L O F

Paysan Berger Tailleur

Charpentier Ferronnier Architecte Alchimiste

Tailleur de pierres Boucher Shérif

Fermier Boulanger Jongleur

Crieur public

Aristocrate Fossoyeur Palefrenier

Poète Piqueux

Bûcheron Ménestrel

Forgeron Artisan du cuir

Percepteur

Journée d'activités éducatives le 9 juin 2014

se éducative 26

Armes pour assiéger

Le trébuchet

Le trébuchet est un engin de siège de l'époque médiévale conçu pour ouvrir des brèches dans les murs des châteaux. Cette arme a remplacé la catapulte; elle permettait d'utiliser des pierres et des projectiles plus lourds et de les propulser plus loin avec davantage de précision. Son fonctionnement consistait à laisser tomber une masse importante fixée à l'extrémité la plus courte d'un très long bras de levier. L'extrémité la plus longue du bras de levier se surélevait alors à grande vitesse, entraînant une fronde dans laquelle était placé le projectile.

La fronde allongeait la longueur réelle du bras de levier, augmentant la vitesse du projectile avant même de le projeter.

La baliste

La baliste, également nommée arbalète, est l'ancêtre du lance-missile. Elle était conçue pour lancer de longues flèches ou de lourdes pierres.

La baliste grecque était, pour ainsi dire, une énorme arbalète fixée sur un support.

La baliste romaine utilisait l’action de ressorts à torsion. Le coulisseau (pièce qui se meut dans une coulisse) traversait la tige de l'arme, où étaient fixés les ressorts de torsion (corde faite de tendons d'animaux), tordus autour des bras de l’arc et reliés à la corde de l’arc. Le fait de tirer la corde en arrière avec les treuils tordait les ressorts déjà tendus, emmagasinant l'énergie pour propulser les projectiles.

Les plus grandes balistes pouvaient lancer avec précision des poids de 27 kg (60 lb) jusqu'à une distance de 450 m.

Armes de main

L'arbalète

Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village — Trous

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tendon

27 Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village — Trousse éducative Journée d'activités éducatives le 9 juin 2014

L'arbalète était utilisée en Chine au 3e siècle après Jésus-Christ. À l'an 1100 après Jésus-Christ, une arbalète servit à tuer William Rufus, le fils de Guillaume le Conquérant. À l'origine, les arbalètes que l'on retrouvait en Europe étaient des armes composites fabriquées de bois, de corne et de colle. La corde de l'arbalète était faite en chanvre ou en lin.

Jusqu'au 14e siècle, l'arbalète était fabriquée en acier et divers mécanismes étaient utilisés pour tendre la corde de l'arbalète : le cric, le treuil (ou moufle), la manivelle, le levier et le pied de biche. La partie avant de l'arbalète était munie d'un étrier permettant à l'arbalétrier d'agripper correctement la corde pour la tendre. Le carreau était le type de flèche utilisé avec l'arbalète.La portée de tir à bout portant de l'arbalète pouvait atteindre de 55 à 64 mètres, et sa portée maximale à un angle de hausse de 45 degrés était de 320 mètres. Le temps de rechargement était de deux carreaux par minute. En raison de ce temps de rechargement assez lent, l'arbalète n'était pas une arme efficace contre les Autochtones.

Le grand arc

L'utilisation du grand arc par les Anglais au cours du 14e siècle contribua à rendre cette arme légendaire. En vérité, ce sont les Gallois qui firent connaître le grand arc à Edward I au cours des campagnes que celui-ci mena au 13e siècle pour les vaincre.

Le grand arc était un arc d'une seule pièce fabriqué en bois, le plus souvent du bois d'if (Taxus baccata, un petit arbre à aiguilles persistantes plates de couleur vert foncé et à fruits rouge vif) et non un composite. On se servait du tronc de l'arbre pour le fabriquer plutôt que des branches, ce qui explique pourquoi il était si long.

La longueur du grand arc était déterminée en fonction de la distance entre les pieds et les yeux de l'archer. La longueur de la flèche équivalait à une verge, c'est-à-dire la distance entre le bout du nez et le bout du majeur (de la main). Cela permettait de tendre au maximum la corde de l'arc.

La cadence de tir était de six à sept flèches par minute, la première flèche étant toujours en direction de sa cible lorsque la sixième ou septième flèche était projetée. La portée réelle minimale de tir atteignait 183 m et sa portée maximale était de 366 mètres. D'après les récits des Anglais, les arcs des indiens Powhatan avaient une portée de tir à bout portant de 37 m et une portée maximale de 112 m.

Le grand arc était peu coûteux à fabriquer. D'ailleurs, la législation anglaise exigeait de posséder un grand arc et de s'exercer régulièrement à l'utiliser.

28 Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village — Trousse éducative Journée d'activités éducatives le 9 juin 2014

Les épées

Lors des combats rapprochés, l'épée était beaucoup plus facile à manier que la forte épée.

Les haches de guerre et les tomahawks

Les haches et tomahawks qui étaient, au départ, de l'outillage agricole, furent utilisés dans les combats corps à corps par les soldats à pied et les cavaliers. On pouvait se les procurer facilement et à bon prix.

Les armes d'hast

Sans doute inspirées de l'outillage agricole et horticole, les armes d'hast (armes dont le fer est monté sur un long manche) permettaient à un soldat à pied d'accroître sa portée d'attaque et de le placer sur un même pied d'égalité que le cavalier.

Les armes à feu

La poudre noire fit son apparition en Europe, en provenance de la Chine, dans la première moitié du

13e siècle. C'est dans la littérature de 1326 qu'on mentionne pour la première fois les armes à feu qui y sont décrites comme étant un canon en forme de vase projetant une grande flèche.

Festival médiéval, Parc du patrimoine, Upper Canada Village … · 2015-05-01 · aux femmes qui...

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