FESTIVAL INTERNATIONAL DES FRANCOPHONIES … · direction gÉnÉrale de la coopÉration...

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DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT FESTIVAL INTERNATIONAL DES FRANCOPHONIES EN LIMOUSIN ÉVALUATION Auteur : HENRI DE COIGNAC DÉCEMBRE 2002 MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

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DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT

FESTIVAL INTERNATIONAL

DES FRANCOPHONIES EN LIMOUSIN

ÉVALUATION

Auteur :HENRI DE COIGNAC

DÉCEMBRE 2002

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Cette évaluation est un document interne établi à la demande du ministère des Affaires étrangères.

Les commentaires et analyses développés n’engagent que leurs auteurset ne constituent pas une position officielle.

Tous droits d’adaptation, de traduction et de reproduction par tous procédé,y compris la photocopie et le microfilm, réservés pour tous pays.

Photo de couverture : MAE – Impression : ADLIS Lille© Ministère des Affaires étrangères, 2003.

ISSN : 1249-4844ISBN : 2-11-093565-0

REMERCIEMENTS

La mission d’évaluation tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réflexion et à la collecte des informations qui ont permis de réaliser ce document.

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Évaluation Décembre 2002

RÉSUMÉ

PRÉSENTATION.

Le « Festival international des francophonies en Limousin » (FIFL) a été créé en 1984 parPierre Debauche, grand professionnel du théâtre et prosélyte de la langue et de la culturefrançaise.

Constitué en association de la loi de 1901, le FIFL a pour objectif la promotion et la diffusiondu théâtre francophone et le développement des échanges culturels Sud-Nord et Sud-Sud etNord-Sud, en privilégiant les deux premiers.

Les statuts de l’association constituent le cadre juridique dans lequel s’exercent ses activités.Ils définissent ses objectifs (titre I), son organisation et son fonctionnement (titre II à IV),ses ressources et sa gestion (titre V). Le Conseil d’administration et son bureau donnent lesgrandes orientations et veillent au bon fonctionnement de l’institution ; l’assemblée généraleapprouve les comptes et le rapport moral et financier, elle peut modifier les statuts surproposition du C.A. Le directeur est nommé par le conseil d’administration, il est leresponsable et l’animateur des activités de l’association. Il est assisté par une équipe de huitagents permanents, d’une douzaine de contractuels et prestataires de services à tempspartiel et d’une cinquantaine de collaborateurs occasionnels pendant la durée du festival.Patrick Le Mauff a été nommé directeur en avril 2000, il a succédé à Monique Blin qui aexercé les fonctions pendant seize ans.

Pour atteindre ses objectifs le FIFL développe de multiples activités ; les plus importantessont le festival et les résidences d’écriture. Les rencontres, les ateliers, les lectures, les stages,l’aide à la diffusion et les publications complètent l’œuvre du festival en favorisant lacréation, la formation et la promotion.

Le festival a lieu tous les ans à la fin septembre. La programmation privilégie toujours lethéâtre qui occupe 50 à 60 % des représentations (entre spectacles et lectures) ; la musique,la danse, le cinéma, les expositions et les débats complètent le dispositif, la tendance étantde favoriser la pluridisciplinarité. Les « créations » et les « premières » en France représententla majorité des spectacles présentés, répondant ainsi à la vocation du festival de découvreurd’auteurs et d’artistes nouveaux.

La maison des auteurs a été créée en 1988 pour répondre au souci de favoriser la créationen offrant à de jeunes auteurs le calme d’une retraite hors de leur quotidien et les occasionsde rencontres avec d’autres auteurs et un autre public, source d’inspiration et derenouvellement. Soutenue par le Centre national du livre et l’association Beaumarchais quioffrent les bourses, la maison des auteurs accueille une dizaine d’écrivains par an ; cent yont séjourné depuis sa création, nombreux sont ceux qui y ont trouvé les recettes de lanotoriété.

À l’instigation de Patrick Le Mauff, deux activités nouvelles ont vu le jour : une collectionde quatre titres par an destinée à la publication de textes de jeunes auteurs non encoreédités ou peu connus coéditée avec les éditions « théâtrales » sous nom de « Passagesfrancophones » et un stage annuel de mise en scène dont l’objet est de partager des

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expériences et des connaissances entre représentants des pays pauvres et professionnelsdes pays développés.

Le budget annuel du FIFL est aujourd’hui de 1500000 euros (10000000 de francs) environ.85 % des recettes proviennent de subventions publiques versées par l’État et les Collectivitésterritoriales. Une convention triennale fixe le montant des aides de chacun descontributeurs.

Pour un budget prévisionnel évalué en 2002 à 1412000 euros, la subvention du ministèredes Affaires étrangères est de 139400 euros soit 10,18 % du budget ; elle a sensiblementdiminué depuis dix ans (15,85 % en 1992) et atteint aujourd’hui un seuil au-delà duquel ellene devrait pas tomber. Deux directions participent à cette subvention : la DCCF et le SAF.Le ministère de la Culture et de la Communication est le plus gros contributeur avec542000 euros en 2002, il compense depuis quelques années la défaillance du MAE. La Régionet la Ville de Limoges sont, au niveau territorial, les soutiens les plus dynamiques etconstants ; le Conseil général a joué un rôle capital au moment du lancement du festival,sa contribution est moindre aujourd’hui par le jeu de la nouvelle répartition descompétences entre les collectivités territoriales. Leur apport total est de 482092 euros soit34,14 % en 2002.

Les ressources propres représentent 15 à 17 % du budget selon les années. Malgré lesefforts déployés par la direction du festival pour les augmenter en faisant plus largementappel au mécénat les résultats sont décevants et le potentiel régional limité. L’insuffisantenotoriété du festival au plan national ne contribue pas à une mobilisation aisée de nouveauxsouscripteurs.

Le FIFL conduit en Limousin une action de formation et de sensibilisation au théâtre endirection des élèves des collèges et lycées de l’enseignement classique et technique ainsiqu’auprès des jeunes des milieux défavorisés en liaison avec les responsables de la politiquede la ville. Cette action jointe à celle menée pendant le festival pour diversifier les lieux dereprésentation hors de Limoges a largement contribué à son intégration dans le patrimoineculturel de la ville et de la région.

Par sa présence en Limousin il a, d’autre part, favorisé l’émergence de nombreusesinstitutions liées à la francophonie. La Bibliothèque multimédia, l’Université, le centre dedocumentation pédagogique et le centre de diffusion des films francophones collaborentavec le festival et forment avec lui le « pôle francophone » de Limoges.

ÉVALUATION.

Le FIFL est une institution stable et reconnue dont les activités en France et dans l’espacefrancophone semblent répondre, pour l’essentiel, aux objectifs fixés et aux moyens attribués.

Les objectifs ont été clairement définis et les activités déployées par le FIFL sont encohérence et efficaces. Le festival s’emploie à faire connaître et à diffuser les œuvres desauteurs et des artistes de l’espace francophone. Il facilite les rencontres et favorise leséchanges entre auteurs, metteurs en scène et comédiens afin de promouvoir l’écouteréciproque et de stimuler la création. Ses productions ou coproductions sont la résultantede ces échanges et sa référence appréciée.

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La programmation est adaptée aux objectifs, elle privilégie le théâtre tout en maintenantune diversité originale et nécessaire ; la danse, la musique et le cinéma sont traités enaccompagnement des représentations théâtrales. L’articulation avec le pole francophone estsatisfaisante et féconde, elle pourrait être approfondie avec l’université.

La date du festival n’a pas d’incidence notable sur le public visé ; l’impératif de qualité doitêtre maintenu, il est la clé d’une reconnaissance qui fait encore défaut.

Le festival fait œuvre de service public, il est un vecteur actif de la défense de lafrancophonie et un acteur de notre coopération culturelle. Il est donc normal que sesressources proviennent essentiellement de subventions publiques. Le rapport coût/avantagedoit être apprécié non pas en terme commercial mais en terme politique. A ce titre lesrésultats atteints pour promouvoir le théâtre francophone, révéler de nouveaux talents,métisser les cultures, favoriser les échanges et la coopération répondent aux objectifsrecherchés, ils sont satisfaisants.

L’implantation du festival à Limoges a donné à la ville une dynamique et une dimensionnouvelle que l’industrie de la porcelaine, en déclin, ne suffisait plus à entretenir. Le festivala imprégné toute la vie culturelle limousine et suscite de nombreuses réalisations liées àl’art et à la culture francophone. Le pole francophone constitue une référence pour tousceux qui s’intéressent à la francophonie en France et à l’étranger. Une véritable vocation departenariat avec les pays de l’espace francophone est née et a favorisé de multiplescoopérations avec l’Afrique et plus particulièrement le Burkina.

Directement ou indirectement le festival contribue à la diffusion des œuvres francophones,il est toutefois insuffisamment équipé pour agir en tant que distributeur de spectacles.

Le soutien du ministère est indispensable à l’équilibre financier du festival. Il est cohérentavec les objectifs recherchés qui croisent ceux de notre diplomatie culturelle : défense de lafrancophonie et aide aux pays de l’espace francophone. Il doit être maintenu à son niveauactuel au moins.

Le recours à trois guichets différents (DCCF, SAF et postes) a sa logique, il répond à desvocations spécifiques et favorise une certaine flexibilité. Il conviendrait toutefois que lacontribution des postes soit mieux comptabilisée et plus systématiquement répertoriée.

RECOMMANDATIONS.

Le « Festival des francophonies en Limousin » est une institution valable dont les objectifsméritent d’être soutenus. Le ministère y contribue, il doit maintenir sa participation etveiller à une bonne coordination entre les deux services contributeurs et les postes. Ceux-ci doivent mieux associés aux tournées de prospection du directeur du festival et veiller ausuivi des sélections effectuées. La délivrance des visas aux artistes invités dans les délaisnécessaires doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des responsables culturelsen liaison étroite avec le consul et l’ambassadeur.

La programmation du festival pourrait faire une place aux productions françaises, uneconcertation plus étroite avec le CDN de Limoges devrait pouvoir y contribuer.

La direction du festival doit poursuivre ses efforts pour accroître ses ressources propres ; uneplus large place doit être faite au mécénat et un meilleur équilibre recherché entrespectacles payants et événements gratuits.

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Le festival devrait trouver sa place dans le calendrier des grands événements culturelsnationaux. Une action plus dynamique doit être entreprise auprès des grands médias quiboudent le festival pour des raisons obscures qui tiennent davantage au « parisianisme » qu’àla logique. Les politiques, au plus haut niveau de l’État, devraient s’y impliquer.

CONCLUSION.

La francophonie a mauvaise réputation en France, se placer sous sa bannière est un paridangereux. Une coterie d’intellectuels y voit, sans le dire expressément, une tentative decolonialisme déguisé et refuse de considérer que cette institution jouit d’un grand créditauprès de nos partenaires. Cette méfiance rampante est insupportable, elle devraitdisparaître.

La célébration du vingtième anniversaire du festival en 2003 offre une excellente occasionau Ministre de prendre parti et de rendre à l’entité francophone son sens, sa valeur et sadignité.

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TABLE DES MATIÈRES

PROLOGUE ........................................................................................................ 11

I – PRÉSENTATION ET DESCRIPTION DU FESTIVAL ........................................... 11

1. Les statuts ............................................................................................................. 12

2. Les objectifs .......................................................................................................... 13

3. L’organisation et le fonctionnement .................................................................... 14

4. Les activités du FIFL ............................................................................................ 14

5. Les moyens du FIFL ............................................................................................ 17

6. Les avatars du festival .......................................................................................... 21

II – ÉVALUATION ............................................................................................... 22

1. Cohérence ............................................................................................................. 22

2. Efficacité ............................................................................................................... 24

3. Efficience .............................................................................................................. 25

4. Impact ................................................................................................................... 26

5. Pertinence ............................................................................................................. 27

III – RECOMMANDATIONS ................................................................................. 28

1. Recommandations particulières ........................................................................... 28

2. Recommandations générales ................................................................................ 29

CONCLUSION .................................................................................................... 30

ANNEXES ........................................................................................................... 32

1. Documentation ..................................................................................................... 32

2. Liste des entretiens .............................................................................................. 32

3. Statuts du Festival ................................................................................................. 35

4. Membres du Conseil d’Administration ................................................................. 41

5. Équipe de direction .............................................................................................. 43

6. Évolution budgétaire 1985/2001 ........................................................................... 46

7. Convention triennale ........................................................................................... 49

8. Liste des auteurs en résidence 1988/2002 ........................................................... 53

9. Liste des éditeurs .................................................................................................. 57

10. Exemple de tournées nationales .......................................................................... 59

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PROLOGUE

Le vocable « festival international des théâtres francophone en Limousin » ne recouvre pasuniquement la manifestation culturelle qui réunit chaque année à Limoges, au début del’automne, des troupes de théâtre - auteurs, metteurs en scène et artistes confondus venuesdes pays et régions qui participent à la francophonie, mais il englobe aussi toutes les activitésliées à la création et à la diffusion d’œuvres dramatiques écrites en français ainsi que lapromotion des échanges culturels entre le sud et le nord conformément au statut del’association qui porte le même nom.

C’est à l’ensemble de ces activités que s’adresse cette évaluation sachant que ses conclusionset recommandations ne concernent que le ministère des Affaires étrangères qui en estl’ordonnateur. C’est d’ailleurs en fonction des objectifs de sa politique de coopérationculturelle et de soutien à la francophonie qu’elles ont été élaborées.

L’étude a été conduite en s’appuyant sur trois sources d’information :

la documentation écrite recueillie pour l’essentiel auprès de la direction du « festival »,(budgets primitifs, bilans, rapports d’activité annuels, revues de presse), et au département(DCCF et SAF) ;

les déclarations des responsables de l’Association, actuels et anciens, – présidents etmembres du conseil d’administration, directeurs et personnels permanents du festival etcelles des partenaires financiers du festival – l’État (ministère de la Culture, MAE, ministèrede l’Éducation nationale), et les collectivités territoriales (Région, Conseil général,municipalité) ;

les témoignages des participants au festival (auteurs, metteurs en scène et acteurs), ceuxdes auteurs en résidence et des stagiaires présents au moment de mes passages à Limoges,et l’opinion des spectateurs et habitués du festival, dans la ville et dans les autres lieux despectacle hors la ville.

La diversité et la richesse des informations recueillies m’ont fourni une base suffisante pourappréhender correctement l’organisation, le fonctionnement et les différentes activités del’association, en revanche pour juger de ses acquis dans les pays de l’espace francophone,il m’aura manqué l’appréciation de nos postes culturels, mieux aptes que je ne l’étais à jaugerl’impact de l’action du festival sur la réalité culturelle locale. Officiellement sollicités partélégramme, leur contribution a été pauvre, tout à fait insuffisante pour que je puisse enfaire état pour étayer mes conclusions.

I – DESCRIPTION, PRÉSENTATION DE L’INSTITUTION.

Créé en 1984 par Pierre DEBAUCHE, alors directeur du CDN de Limoges, le « festival desfrancophonies en Limousin » est fortement marqué par la personnalité de son auteur. Il est,en effet, le produit d’une passion, le théâtre, d’une fidélité, la langue française, et d’uneconviction, la fécondité de la rencontre et de l’échange.

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Belge de Namur, professeur de littérature française à l’université de Louvain la Vieille, PierreDebauche suit les cours du Conservatoire de Paris et s’engage résolument dans une carrièreentièrement vouée au théâtre et au rayonnement de la langue française à travers sa diversitégéographique et culturelle. Créateur du « théâtre des Amandiers » à Nanterre, qu’il dirigeapendant dix ans, il le quitta en 1978 pour se rendre à l’appel d’Aimé Césaire en Martiniqueet y découvrir la poésie et la dramaturgie antillaise et Caraïbe. C’est là qu’il prendraconscience de la diversité, de la richesse et de l’originalité des œuvres littéraires issues despays de l’espace francophone autres que la France et de la nécessité de les faire connaîtreen Europe en favorisant l’échange et la communication ; l’idée du festival était née.

Rentré en France pour prendre la direction du Conservatoire de Limoges, il fondel’association « festival de la francophonie en haute Vienne et à Limoges » dont l’objectif estdouble : l’organisation de représentations théâtrales et d’autres disciplines artistiquesd’origine francophone et la promotion d’une pédagogie Sud-Nord pour l’approfondissementdes échanges culturels. Avec le soutien du Conseil général et celui de la DRAC, le premierfestival sera organisé en septembre, six mois après sa fondation.

Pierre Debauche quittera Limoges deux ans plus tard, laissant aux commandes MadameMonique BLIN, déjà son associée au théâtre des Amandiers, et qui l’avait rejoint dès lelancement du projet. Elle dirigera le festival pendant seize ans, jusqu’en 2000, gardienne del’héritage et fidèle à la lettre et à l’esprit de son fondateur.

1. LES STATUTS

Déclarée sous le nom de « festival de la francophonie en Haute Vienne et à Limoges »,l’association est constituée sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 et ses statuts déposésà la préfecture de police de Paris le 17 avril 1984. Son siège social est situé, à l’origine, audomicile de la société Pierre Debauche, 15, rue du Fbg Montmartre dans le 9e arrondis-sement de Paris ; il sera transféré à Limoges, 11 av. du Général de Gaulle.

Les statuts ont fait l’objet de plusieurs amendements depuis l’origine, notamment en1986,1990,1994 et 1999. Les modifications apportées au texte original ont permis de mieuxpréciser les objectifs de l’association et d’améliorer les modalités de son fonctionnement,elles n’ont pas changé substantiellement les missions confiées au festival ni l’esprit qui yprésidait.

Le nom de l’association a également évolué avec le temps, il est aujourd’hui : « festivalinternational des francophonies en Limousin », alors que le festival lui-même se nomme« festival international des théâtres francophones en Limousins » ; cette disparité devrait êtrecorrigée prochainement de façon à mettre en cohérence le nom de l’association et celui dufestival qu’elle organise.

Les statuts modifiés constituent le cadre juridique dans lequel s’exercent les activités del’association, ils définissent ses objectifs (titre I), son organisation et son fonctionnement(titre II à IV), ses ressources et sa gestion (titre V). C’est le directeur, nommé par le conseild’administration, qui est l’organe moteur de l’association, il en est l’animateur et le gérant,sa personnalité et ses capacités sont déterminantes pour la bonne marche de l’entreprise.

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2. LES OBJECTIFS

Ils sont au nombre de quatre, énumérés à l’article 2 :• organiser des représentations théâtrales et des manifestations de différentes disciplines

dans le cadre d’un festival à Limoges et dans le Limousin ;• promouvoir une pédagogie Sud-Nord, Nord-Sud et Sud-Sud favorisant les rencontres à

caractère culturel des pays de langue et d’expression françaises ;• créer et coproduire des spectacles ;• concevoir et réaliser des livres, cassettes, vidéo-clips, films et tout autre support.

Ces objectifs constituent bien la trame de l’activité de l’association. Chaque année elleorganise un festival essentiellement dédié aux œuvres théâtrales francophones, entre huitet dix pièces y sont présentées « en création » ou « en première » en France. Depuis deuxans, à l’instigation du nouveau directeur, Patrick Le Mauff, un ou deux spectacles en languenationale sont à l’affiche pour témoigner de la diversité culturelle et linguistique des paysde l’espace francophone et de la nécessaire communication entre les créateurs et les artistesde la même provenance. Le flamand a été la « langue invitée » en 2001 et l’arabe tunisienen 2002.

Font également partie de la programmation : la danse, le conte, la musique, le cinéma.

3. L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT

Comme toute institution de la loi de 1901, le FIFL est composé de « membres »- actifs, dedroit et d’honneur organisés en un conseil d’administration, organe de décision etd’orientation ; un bureau, organe d’exécution et une assemblée générale, organed’approbation et de contrôle.

Les membres actifs sont, outre les fondateurs, toutes personnes physiques ou moralesagréées par le Conseil. Les membres de droit sont les représentants des institutionspartenaires et contributrices : le ministère de la Culture, le ministère des Affaires étrangères,la région Limousin, le Conseil général de la Haute Vienne et le maire de Limoges. Lesmembres d’honneur sont nommés par le Conseil en fonction de leur contribution au servicedu festival. Leur nombre est variable, toujours inférieur à vingt.

Le Conseil d’Administration est constitué de trois à vingt membres (dix-huit aujourd’hui,voir liste en annexe) élus par l’Assemblée Générale pour une durée de trois ans, (six dansles premiers statuts). Il nomme un bureau dont le mandat est de trois ans, composé d’unPrésident, un ou plusieurs Vice-Présidents, un trésorier et un secrétaire général ; le Conseila la faculté de nommer un Président d’honneur, ce fut longtemps Henry Lopes, l’écrivaindiplomate congolais. (voir Annexe). Les membres du bureau reçoivent délégation du Conseild’administration pour représenter, administrer, gérer le fonctionnement de l’association ; ilss’appuient sur le Directeur, nommé par le Conseil, qui est le responsable et l’animateur del’activité du FIFL.

L’Assemblée Générale est constituée des membres de l’association, elle se réunit une foispar an, au moins, en session ordinaire à la convocation du Conseil d’Administration pourapprouver les comptes, le rapport moral et financier et délibérer sur les questions portéesà l’ordre du jour. Elle se réunit en session extraordinaire pour modifier les statuts.

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Les ressources se composent essentiellement des subventions publiques apportées par lespartenaires du festival, elles comprennent aussi les cotisations (symboliques), les dons, lesrecettes des représentations et des prestations du FIFL ; elles sont exclusivement destinéesà la réalisation des activités prévues par les statuts (voir Annexe-Budget).

4. LES ACTIVITÉS DU FIFL

Les activités du FIFL sont celles énoncées à l’article 2 des statuts ; elles reposentessentiellement sur le dynamisme du Directeur et les relations de confiance qu’il a su établiravec le Président et les membres du Conseil.

A l’origine, tout reposait sur son fondateur, Pierre Debauche, qui, avec le titre de Déléguégénéral qu’il s’était fait donner, a établi les bases du festival à partir de sa propre expérienced’homme de théâtre, de sa sensibilité particulière à l’égard des créateurs de l’espacefrancophone autres que ceux de l’hexagone, et de sa volonté d’organiser un échange, sourcede fécondité et de renouveau, entre les artistes et les œuvres de cet ensemble composite,en inversant le sens de la relation traditionnellement Nord-Sud pour privilégier un regardneuf sur les productions du Sud.

A son départ, Monique Blin, a assuré la direction du festival en étant la fidèle interprète desvolontés de son auteur. Pendant seize ans, de 1984 à 2000, en accord avec les Présidents quise sont succédé, (voir Annexes) elle a mis en place les structures du FIFL, fidélisé sespartenaires, constitué une équipe de collaborateurs efficaces et dévoués, inventé un modede communication et de sélection entre les différents pays partenaires largement basé surla coopération des services culturels de nos ambassades, initié de nouvelles activités (auteursen résidence, tables rondes, formations en milieu éducatif et professionnel, pôlefrancophone, etc.). Sa contribution à l’essor du festival a été déterminante.

Son successeur, Patrick Le Mauff, apporte, depuis près de trois ans, une dynamique nouvelleà une institution qui devait trouver un second souffle et conquérir de nouveaux espacespour atteindre la notoriété qu’elle n’a pas encore acquise dans notre pays. Professionnel duthéâtre, acteur, directeur de troupe, metteur en scène, excellent communicateur, bon chefd’équipe, enthousiaste et convaincu, il a toutes les qualités pour réussir. Ses premiers pasont d’ailleurs été probants, les deux festivals dont il est l’artisan, 2001 et 2002, ont été trèsappréciés et ont vu croître l’audience de plus de 50 %.

Les spectacles constituent l’activité première et principale de l’association et le théâtre yoccupe la place centrale dans une proportion de 50 à 60 % selon les époques, la tendance,depuis l’arrivée du nouveau directeur, étant d’aller davantage vers la pluridisciplinaritécomme il l’avait annoncé aux autorités de tutelle dans son « projet 2000-2004 ».

Ainsi, dans la programmation 2001, sur 100 manifestations à l’affiche, tous genres confondus,le théâtre a représenté 46 %, la musique 11 %, les lectures 9 %; en 2002, pour le mêmenombre de manifestations (100) le théâtre en a compté 52, la musique 21, les lectures 8 ; laproportion était égale en 2000 avec 99 présentations alors que la programmation étaitl’œuvre conjointe de Monique Blin et de Patrick Le Mauff.

La danse, la musique, le cinéma et les expositions manifestent la volonté de diversité desreprésentations mais sont traités en accompagnement de la thématique principale qui est« l’écrit » et, tout spécialement, « l’écrit dramaturgique ». Cette priorité est affirmée non

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seulement par la place des représentations théâtrales dans la programmation desévénements mais aussi par l’importance attachée aux lectures, aux ateliers et aux rencontresqui sont tous des exercices de réflexions sur l’écriture.

L’effort est également mis sur la qualité et l’originalité des œuvres dramatiques qui doiventtoutes être contemporaines et servir à révéler l’auteur, le metteur en scène ou la compagnie.Ainsi sur 10 à 12 pièces présentées chaque année, les deux tiers, au moins, sont des« créations » ou des « premières en France ». C’est à travers ce souci de nouveauté ques’affirme la véritable identité du festival, celle d’être le lieu de rencontre et le laboratoiredes jeunes talents de l’espace francophone. Ceci explique, a contrario, l’absence quasi totaled’auteurs et artistes français de l’hexagone, à l’exception des co-productions, car ils ontd’autres cénacles et d’autres scènes pour se faire connaître. La présence des Départementset Territoires d’outre-mer est, en revanche, fréquente car ils participent de la même mixitéde cultures que les autres pays de la francophonie.

Dans ce contexte, rencontres et ateliers ont un rôle de complémentarité, ils sont conçuspour permettre la formation et l’échange en mettant face à face des auteurs, des metteursen scène, des comédiens et des responsables de structures culturelles autour d’un thèmechoisi s’inspirant de la programmation ou de l’actualité. En 1999 le thème était « regardscroisés, regards métissés » ; en 2000 « question sur la transversalité de la langue française » ;en 2002 « étranges étrangers ».

Enfin, le festival intervient de plus en plus fréquemment en qualité de co-producteur etde diffuseur de spectacles. Il s’agit, en général, d’œuvres initiées en résidence d’écritureà Limoges ou nées de rencontres entre artistes de différentes nationalités. Les exemples sontnombreux au cours des dernières années : trois créations en 1999 (Errances, lesindépendants tristes, Agar des cimetières), trois encore en 2000 (La Paix, Nuit d’orage surGaza, la Confession d’Abraham). Le festival a diffusé « Littoral » de Wajdi Mouawad en 2000et « Rêve » de Wajdi Mouawad et « la Paix » de Jean-François Duroure en 2001.

La maison des auteurs a été créée en 1988, pour répondre au souci de renforcer l’actionde promotion en faveur du théâtre francophone en offrant aux écrivains, dans leprolongement du festival, à la fois le calme et le confort d’une retraite hors de leur quotidienet l’occasion de rencontrer d’autres auteurs, metteurs en scène et comédiens et de nouveauxlecteurs.

Grâce au soutien du Centre national du livre et de l’Association Beaumarchais qui accordentles bourses et à la participation de la ville de Limoges qui a fourni la maison d’accueil, cetteinitiative s’est développée et elle permet aujourd’hui d’accueillir une dizaine d’écrivains paran pour une résidence d’écriture de deux à trois mois. Le FIFL a décidé, depuis deux ans,d’accorder une bourse supplémentaire, attribué à un auteur débutant non encore publiémais dont le potentiel paraît prometteur.

Les auteurs sont incités à initier une œuvre pendant la durée de leur séjour et à en envoyerle manuscrit dans l’année qui suit, manuscrit qui sera versé et conservé au fonds de laBibliothèque francophone de Limoges.

La présélection est assurée par un comité de lecture (voir annexe) de spécialistes del’écriture et du théâtre, le choix définitif étant laissé à l’appréciation du CNL et du SACD.

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Quatre-vingt dix-neuf écrivains ont été reçus à la « Maison des auteurs » depuis 1988, lamajorité d’entre eux étant originaire d’Afrique et de Madagascar (soixante), montrant bienainsi le souci de venir en aide à ceux qui se trouvent le plus démunis tant au plan matérielque plus encore au plan de l’échange et de la communication. Il s’agit là d’une véritableentreprise de coopération. Les autres bénéficiaires sont le Canada-Québec (dix-huit), leMaghreb Moyen Orient (onze), la France et les DOM TOM (six).

Nombre des écrivains reçus à Limoges ont émergé depuis leur passage et atteints, pourcertains d’entre eux, la notoriété. Le plus célèbre, Xingjian Gao a reçu le prix Nobel delittérature en 2001 ! D’autres, moins glorieux, ont déjà acquis une place respectable : SonyLabou Tansi, Slimane Benaissa, Wajdi Mouawad, Moussa Diagana, Michel Marc Bouchard,Boubacar Boris Diop, Ahmed Kalouaz… etc.

Pour compléter le cycle, de l’écriture à la publication, le FIFL multiplie, au long de l’année,les lectures et présentations d’auteurs dans divers lieux de Limoges et de la région : théâtres,musées, bibliothèques, écoles, librairies, cafés. C’est une manière efficace d’aller vers lepublic et de lui faire aimer le théâtre.

De même s’efforce-t-il de faire bénéficier les écrivains de son réseau de relations dansl’édition. De nombreux textes d’auteurs en résidence ont été publiés aux éditions Lansman,en Belgique et les éditions « Le bruit des autres » en région Limousin. En 2002, le Festivala créé une collection « Passages Francophones », en coédition avec les éditions « Théâtrales »,qui publiera chaque année quatre titres.

Enfin, à l’instigation de Patrick Le Mauff, un atelier de réflexion et de pratique sur la miseen scène a été créé, il aura lieu, alternativement en France et en Afrique, l’idée reposantsur le partage des expériences et des connaissances entre représentants des pays pauvreset professionnels des pays développés. Le premier atelier s’est tenu à Limoges du 3 au21 décembre 2001, il a réuni neuf metteurs en scène venant de différents pays d’Afriquefrancophone et sept comédiens français qui ont travaillé sous la conduite de JacquesDelcuvellerie, metteur en scène belge. Le prochain doit avoir lieu à Cotonou à la fin del’année 2002.

Actions culturelles en Limousin.

Depuis sa création, le FIFL s’est préoccupé de s’insérer dans la Région dans laquelle il s’étaitétabli en intéressant le public limousin à son entreprise et en développant toute une séried’actions en direction des écoles, des centres de formation et de l’université. Un programmed’activités est ainsi offert au long de l’année, il comprend des formations professionnellesà l’usage d’enseignants, de documentalistes, de bibliothécaires animées par des spécialistesde littérature africaine, caraïbe ou québécoise et, pour les élèves des écoles et collèges, desséjours théâtre, des rencontres avec les artistes en résidence ou de passage, des ateliersd’écriture, des documents pédagogiques etc. Une étroite coopération s’est instaurée entre lefestival et ses partenaires dans le domaine de l’éducation : rectorat, université, réseaurégional des lycées d’enseignement agricole, centre régional de documentation, Pôlefrancophone etc.

Des actions sont également conduites avec le milieu associatif pour des prestations diverses :formation, animation, musique, prêts etc.

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5. LES MOYENS DU FIFL

L’Association dispose, pour son fonctionnement, d’un budget annuel préparé par le directeuret approuvé par le Conseil d’administration, et d’une équipe constituée d’une dizained’agents permanents et, pendant la durée du festival, d’une cinquantaine de collaborateursoccasionnels.

Le budget :

L’article 17 des statuts énonce les sources de revenus de l’Association, à savoir :• les cotisations• les subventions• les dons• le revenu des biens et valeurs qu’elle possède• les recettes des représentations• tous autres moyens licites adaptés au but poursuivi.

L’analyse des budgets depuis la création du FIFL et plus spécialement au cours des cinqdernières années, fait apparaître que ses ressources proviennent à 85 % de subventionspubliques, le reste étant issu de ressources propres (billetterie, tournées, mécénat) ; cetteproportion est constante depuis 1990, elle était, dans les trois premières années, de 70 % à30 %. Les cotisations, les dons et les revenus de valeurs sont négligeables.

L’importance des dotations publiques s’explique par le fait que l’Association agit dans le cadred’une mission d’intérêt public en faveur de la promotion, de la production et de la diffusionde créateurs et auteurs de spectacles vivants provenant de l’espace francophone. Cettemission de coopération culturelle internationale se double, au plan local, d’une action desensibilisation et de formation à la littérature et à la production dramaturgique des paysfrancophones en direction du public limousin et tout spécialement des enseignants, desétudiants et des scolaires.

Le concours de l’État et des collectivités territoriales est concrétisé par une conventiontriennale qui fixe le montant des aides de chacun des contributeurs et définit les grandeslignes du programme d’action du Festival pour les trois années à venir. La dernièreconvention a été signée le 5 août 2002, elle couvre la période 2002-2005.

Pour un budget prévisionnel évalué en 2002 à 1412000 euros H.T. la répartition descontributions est la suivante :

• 542599 pour le ministère de la Culture et de la Communication,• 139400 pour le ministère des Affaires étrangères,• 137204 pour la ville de Limoges, hors mise à disposition des locaux administratifs et des

salles de spectacles,• 99092 pour le département de la Haute-Vienne,• 246000 pour la région Limousin.

Cette grille de répartition est sensiblement la même depuis 1996. Quelques autresinstitutions participent au budget de L’Association : l’Agence de la francophonie, l’Académiede Limoges, la Politique de la ville et la SADC de façon régulière pour des sommes modestes(5000 à 12000 Euros), la Commission européenne intervient de manière occasionnelle maisplus conséquente (20000 à 50000 Euros).

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Évaluation Décembre 2002

La subvention du ministère des Affaires étrangères n’apparaît qu’en 1986, deux ans aprèsla création du festival ; elle a été constante ensuite, d’abord en augmentation jusqu’en 1992(1280000,00 F soit 15,85 % du budget), puis en diminution régulière jusqu’à maintenant(970000 F en 2001 soit 10,18 % du budget et 139400 euros pour le budget prévisionnel de2002 soit 9,87 %). Comparativement, le Ministère de la Culture participe pour 3670000 Fen 2001 et pour la même somme en 2002 soit 38,48 % du budget du FIFL.

Deux services du Département contribuent à cette subvention, le service des affairesfrancophones et la direction de la coopération culturelle et du Français dans des proportionsqui ont été fluctuantes dans le temps, plus substantielles pour les affaires francophonesjusqu’en 1991, plus faibles ensuite, le relais étant pris par la Coopération culturelle.

Le Service des affaires francophones a accordé la première subvention au Festival en 1987pour un montant modeste de 80000 F, sa contribution a été de 1250000 F en 1989, sommeexceptionnelle, elle s’est stabilisée autour de 500000 F dans la première moitié des années1990 pour décroître ensuite de manière régulière. Elle est en 2001 de 48784 euros et en 2002de 48000 euros et représente respectivement 32,99 % et 34,43 % de la subvention du MAEet 3,45 % du budget du FIFL.

La baisse progressive du montant de la contribution ne correspond pas à une volonté dedésengagement du service mais à une réduction du budget global destiné auxassociations qui, face à de nouvelles demandes, engendre une répartition différente. C’estainsi que le FIFL demeure au troisième rang des subventions allouées à des associationspar le SAF, (9 % des crédits consacrés aux associations), après l’Assemblée desParlementaires francophones (130000 euros) et le Théâtre international de la languefrançaise (60000 euros).

La Direction de la coopération culturelle et du Français (DCCF) subventionne le Festivaldepuis 1986 ; sa contribution est passée de 50000 F la première année à 700000 en 1992 ets’est maintenue aux alentours de 650000 F depuis dix ans ; elle est de 99092 euros en 2001et 91400 euros en 2002 soit 67,01 % et 65,57 % respectivement de la subvention du MAE et6,47 % du budget total du FIFL.

La part de la subvention accordée au Festival dans le budget de la DCCF est de 0,36 %, ellereprésente, en revanche, entre 15 % en 2001 et 18,52 % en 2002 des crédits du Bureau dela politique culturelle (CCF/CPA) au titre des manifestations et festivals en France.

Les services culturels et instituts français dans les pays de l’espace francophone participentoccasionnellement au financement de certaines actions du Festival. Cette participation peutprendre des formes diverses, il s’agit en général d’une aide apportée au voyage d’un auteur,d’un metteur en scène ou de comédiens invités à Limoges ; ce peut être aussi, sur place,un soutien à une troupe ou à un artiste pour mettre au point un spectacle, organiser desrépétitions, préparer un déplacement etc.

Cette aide n’est pas chiffrable, elle n’est pas comptabilisée au niveau central et elle n’est pastoujours clairement identifiée dans les bilans d’activité des postes. Les informationsrecueillies, en réponse à une demande formulée par télégramme aux postes concernés, sonttrop parcellaires et incomplètes pour permettre une estimation chiffrée, mêmeapproximative, suffisamment crédible. Il est certain que cette aide existe et il estvraisemblable qu’elle n’est pas négligeable prise globalement ; considérée poste par poste,en revanche, elle est occasionnelle et souvent modeste.

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Le ministère de la Culture et de la Communication a toujours été un partenairefinancier fidèle et privilégié du Festival. Sa contribution n’a cessé de croître depuis l’originetant en valeur qu’en pourcentage, 355000 FF soit 22,70 % du budget en 1984 et 3670 000FFsoit 38,54 % en 2001. Ce soutien, naturel, compte tenu de la vocation du Ministère, impliqueles deux directions centrales concernées, la Direction de la danse, de la musique, du Théâtreet de la scène d’une part et la Direction des affaires internationales de l’autre et, au planlocal, la Direction régionale pour les affaires culturelles qui a beaucoup contribué àl’implantation du Festival dans le milieu limousin. Le centre National du Livre, de son coté,participe à l’action du FIFL en accordant trois bourses de résident par an à la « Maison desauteurs ».

Les collectivités territoriales participent, depuis 1984 au tour de table selon unerépartition qui a été variable avec le temps. Dans les premières années ce furent le Conseilgénéral de la Haute Vienne et la Municipalité de Limoges qui prirent la plus grande part.Le Conseil régional Limousin, nouvellement créé dans le cadre des lois de décentralisation,est venu les rejoindre en 1985 avec une contribution symbolique puis, à partir de 1990, defaçon beaucoup plus substantielle. Il est aujourd’hui l’institution locale qui verse la plus fortesubvention,

1613000 F en 2001, soit 16,94 % du budget et 246000 euros en 2002, soit 17,42 % en 2002.

Le retrait progressif du Conseil général de la Haute Vienne est davantage la conséquenced’une nouvelle répartition des compétences entre les institutions territoriales qu’il ne traduitune volonté de désengagement de la part des autorités du Département.

Quant à la Municipalité de Limoges, sa participation financière au budget du FIFL devraitêtre augmentée de l’aide matérielle qu’elle fournit au Festival sous la forme de mise à sadisposition des locaux indispensables à son fonctionnement – les bureaux, la maison desauteurs, les bâtiments du « Zèbre » (lieux d’accueil et de convivialité durant la tenue dufestival), les salles de spectacle lui appartenant autant de facilités dont le prix n’est pasévalué.

La contribution des trois entités territoriales qui participent avec l’État au soutien du FIFLest fixée par la convention triennale, elle représente 34 % du budget.

Les ressources propres constituent la troisième source de financement du Festival, ellesreprésentent environ 15 à 17 % du budget selon les années. Elles proviennent, pourl’essentiel, des recettes de billetterie et des tournées en région pendant le festival, dumécénat et de recettes diverses et intermittentes.

Les recettes de billetterie plafonnent autour de 270000 F (41160 euros), leur augmentationest fonction de deux facteurs, le public et le prix des places sur lesquels il est difficile dejouer. Un gros effort de promotion, toutefois, a été fait au cours des deux dernières saisonspour élargir l’audience du festival et mettre en place une grille simplifiée de tarifssusceptibles d’attirer et de fidéliser une clientèle plus diversifiée. Les résultats obtenus sontencourageants, ils ont, cependant, leurs limites.

Le mécénat a toujours constitué une ressource marginale en dépit des tentatives répétéesdes responsables du festival pour en accroître le volume. Les raisons de cette faiblesse sontmultiples, elles tiennent d’abord au support promotionnel, le théâtre, qui n’a jamais mobilisé

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un public de masse ; elles tiennent aussi à la relative pauvreté de la communautéimpréssariale limousine, à l’absence de grandes entreprises de taille internationale, à lasituation économique de la Région, l’une des moins favorisées de l’hexagone ; enfin,l’insuffisante notoriété du festival, en France surtout plus encore qu’à l’étranger, ne favorisepas une sensibilisation forte des contributeurs potentiels. Ainsi la part du mécénat est-elletrès modeste, de 150000 à 200000 F (22000 à 30000 euros), moins de 2 % du budget.

Les tournées nationales apparaissent dans le budget comme un poste de recettesimportant, entre 500000 et 2 millions de francs selon les années, mais ces rentrées sontirrégulières et presque entièrement compensées par les frais engagés ; les marges debénéfices sont insignifiantes. De plus elles entraînent un surcroît de travail pour l’équipedu festival qui n’est pas suffisamment équipée pour y faire face. Il s’agit d’une option quele nouveau directeur ne semble pas vouloir privilégier.

Quel que soit le souci des dirigeants d’assurer une plus grande autonomie financière auFestival, il paraît difficile, dans l’état actuel de la situation, d’augmenter la part des ressourcespropres au-delà de 20 %.

Les dépenses :

se décomposent selon les grands postes suivants :• le festival, 46 % y compris l’organisation et la promotion des manifestations• les activités permanentes, 12 % couvrant la « Maison des auteurs », les activités littéraires

et les formations• le fonctionnement, 32 %• la communication, 10 %

Pour une centaine de manifestations programmées chaque année, les dépenses dereprésentation sont sensiblement constantes, elles absorbent environ 32 % du budget. Ellessont étroitement liées à la programmation et ne peuvent être compensées par le produit dela billetterie, d’autant qu’un certain nombre de manifestations sont gratuites. Le critère derentabilité commerciale ne peut pas s’appliquer ici ; c’est la conséquence de la mission deservice public impartie au Festival.

Il en va de même des dépenses consacrées à la Maison des auteurs et aux formations, tantcelles destinées aux artistes que celles prodiguée dans les établissements scolaires etuniversitaires avec lesquels le festival coopère.

La part réservée à la promotion, 12 %, ne paraît pas excessive, le déficit de participation desgrands media français à la couverture des activités du festival pourrait motiver unecampagne plus appuyée auprès des journalistes des grands quotidiens et hebdomadaires etdes grandes chaînes de télévision pour les sensibiliser davantage.

Quant aux dépenses de fonctionnement, elles sont également très contrôlées. Les effectifsde l’association sont strictement limités. L’équipe compte huit permanents dont untrois/quart temps qui assurent l’encadrement et se répartissent les fonctions de base -direction, administration, communication relation publique, intendance, secrétariat – onzecontractuels (contrats de un à quatre mois), quatre stagiaires (trois à quatre mois), trois« collaborateurs réguliers » (professionnels en mission temporaire) et une cinquantaine decollaborateurs occasionnels pendant la durée du festival (équipe technique et équiped’accueil).

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Évaluation Décembre 2002

Les comptes sont audités à la fin de chaque exercice budgétaire et sont présentés àl’assemblée générale pour être approuvés ; le trésorier de l’association et le commissaire auxcomptes sont responsables de la stricte exécution du budget et veillent à son exactitude età sa légalité. Sauf en 1998, les comptes ont toujours été légèrement en excédent ; s’agissantd’une association à but non lucratif, les bénéfices sont réinvestis dans le budget suivant.

6. LES AVATARS DU FESTIVAL

Par sa présence en Limousin et par les activités qu’il a développées en faveur de la créationlittéraire francophone, le Festival a favorisé l’émergence de nombreuses institutions plus oumoins liées au même objectif.

A Limoges, « le pôle francophone » regroupe la Bibliothèque multimédia, l’Université, lecentre régional de documentation pédagogique et le Centre limousin de diffusion des filmsfrancophones et collabore avec le Festival pour l’organisation de manifestations diverses,tables rondes, rencontres, colloques, expositions, etc.

La BFM a créé un département francophone directement lié aux activités du Festival et àla « maison des auteurs ». Elle a constitué un fonds de documentation unique à l’usage desétudiants et des chercheurs du monde entier.

L’Université de la Francophonie est une structure universitaire transversale, au sein del’Université de Limoges, qui regroupe plusieurs départements qui ont développé unenseignement spécialisé lié à la francophonie. La faculté des lettres est la plus active, ellepropose, depuis de longues années, des cours de littérature africaine, un enseignement defrançais langue étrangère et des recherches sur les textes et langages de la francophonie.Elle reçoit régulièrement les écrivains en résidence ou de passage et en emploie certainscomme professeur associé ou assistant. Une collaboration avec l’université de Ouagadougoua été engagée pour la mise en place d’un diplôme de « gestionnaire de projets culturels »ainsi qu’un DEUST sur « les métiers de la culture ». D’autres coopérations existent aussi avecl’Université Kokodi de Côte d’Ivoire, celle de Gambie et celle du Burundi.

La faculté de Médecine, de son côté, à l’instigation du professeur Dumas, directeur de« l’institut d’épidémiologie tropicale » organise des rencontres de professionnels etchercheurs sur des thèmes communs aux pays de l’espace francophone. Une collaborationplus ciblée est recherchée avec des établissements homologues. Des sessions francophonessont organisées.

Le président de l’Université souhaite élargir et développer des sessions pluridisciplinaires.

En Afrique, le modèle du festival de Limoges favorisant la rencontre et l’échange a fait écoleet a donné naissance à de nombreux festivals de théâtre, de danse ou de musique quiconnaissent des fortunes diverses. Parmi la vingtaine répertoriée en Afrique francophone,seuls quatre ou cinq ont acquis une certaine notoriété : le FITHEB à Cotonou, le festival desréalités à Bamako, le festival du théâtre de la fraternité à Lomé, le JOUTHEC à Brazzaville,le FIA à Kinshasa. Aucun ne semble avoir atteint les dimensions de celui de Limoges quireste, pour tous les artistes, le lieu de rencontre privilégié, celui vers lequel convergent tousles rêves.

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II – ÉVALUATION

Dix huit ans après sa création, le FIFL est une institution stable et reconnue, dont lesactivités, en France et dans l’espace francophone, semblent répondre, pour l’essentiel, auxobjectifs fixés et aux moyens attribués.

1. COHÉRENCE

Les objectifs de l’association sont définis à l’article 2 des statuts, ils sont clairs et n’ont pasvarié depuis 1984. Les modifications qui ont été apportées au texte original ont eu pour seulobjet de préciser les missions imparties au festival en tenant compte de l’expérience acquiseet des adaptations nécessaires à son fonctionnement.

L’interprétation des textes ne prête pas à confusion et leur application n’a pas donné lieu àdes dérives inacceptables.

Le but premier est celui d’organiser, à Limoges et en Limousin, un festival de théâtre envue de faire connaître et de promouvoir les œuvres dramatiques contemporaines provenantde l’espace francophone. Ce festival a lieu tous les ans au début de l’automne, il fait uneplace, mesurée, à d’autres manifestations artistiques (musique, danse, cinéma, expositions,rencontres et débats) comme cela est prévu dans les statuts. Depuis deux ans il a égalementouvert ses portes à une ou deux œuvres dramatiques en langue nationale d’un paysappartenant à la communauté francophone (flamand en 2001, arabe tunisien en 2002). Cettediversification voulue fait débat, elle m’apparaît très positive et devrait être encouragée sousses deux aspects car elle témoigne de la richesse de la création artistique francophone ainsique de la volonté d’ouverture du festival.

Le second objectif répond au souci de faciliter les rencontres et les échanges entre auteurs,metteurs en scène et comédiens appartenant au même univers culturel afin de promouvoirl’écoute réciproque et de stimuler la création. Les rencontres, les débats et les ateliersorganisés durant et hors le festival répondent à cette préoccupation de même que lesinvitations d’auteurs en résidence.

La création et la coproduction sont la résultante logique de ces échanges et travaux, ellessont l’orgueil du festival et sa référence pour nombre d’artistes qui ont trouvé à Limoges lasource de leur inspiration et le début de leur notoriété.

Enfin, les « supports » de l’écriture que sont les publications, les enregistrements et autresvidéo-clips inscrits dans les statuts comme ultime objectif n’ont pas été oubliés, ils font l’objetd’une attention particulière de la part du nouveau directeur qui s’investit beaucoup en faveurde la diffusion des œuvres. Il a été à l’origine de la création récente de la collection « passagesfrancophones » qui publiera chaque année quatre titres consacrés à des auteurs invités àLimoges.

La recherche de la qualité est un impératif constant affiché par les responsables du festival,elle est confirmée par le nouveau directeur dans son programme d’action et soutenue par leprésident du conseil d’administration qui y voit la source d’une notoriété encore insuffisante.Il est difficile de porter un jugement de valeur sur les programmations successives et plusencore de se prononcer sur les choix d’œuvres ou d’artistes retenus pour le festival ou lesrésidences. Il est notoire, toutefois, que les spectacles présentés sont de qualité inégale et que

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sur la centaine de manifestations organisées à chaque session la moitié, tout genre confondu,répond au critère d’exigence affiché. Mais n’est-ce pas la loi du genre?

La responsabilité de la programmation repose sur les épaules du directeur, il est celui qui està la recherche des œuvres et des artistes et c’est de sa capacité à découvrir les auteurs et àjauger les comédiens que dépend la qualité des spectacles qui sont présentés. Sa tâche estrude car elle doit satisfaire à deux impératifs : la découverte de nouveaux talents et le respectde la diversité des origines géographiques des productions. Le premier critère a été respectési l’on en juge par le nombre d’auteurs qui ont été révélés par le festival ; le second a pudonner lieu à des accusations de favoritisme à l’égard d’auteurs fréquemment joués ou depays privilégiés. Je ne saurais accréditer ces critiques et, fussent-elles fondées, elles nemodifieraient pas le jugement positif porté sur les choix assumés par les deux directeurs quise sont succédés depuis l’origine du festival. Seul le résultat global doit être considéré commesignificatif dans le cadre de l’évaluation; s’il est positif, comme il me le semble, les erreurs dejugement peuvent être pardonnées dans la mesure où elles représentent l’exception.

Pour les autres activités du festival, les auteurs en résidence et les publications, la qualitédu choix est garantie par la pluralité des avis recueillis au sein des comités chargés de lasélection des artistes et des œuvres. Ces comités sont constitués de personnalités dontl’indépendance et le professionnalisme ne sauraient être mis en doute.

Le festival a été à l’origine de la « vocation » francophone de Limoges et a favorisé, par saprésence, la création d’un « pôle francophone » constitué de plusieurs institutionsculturelles de la région : la bibliothèque municipale (BFM), l’université, le centre régionalde documentation pédagogique et le centre de diffusion du film francophone. Cette entitécollabore naturellement avec le festival et organise, conjointement avec lui, desmanifestations culturelles, toutes vouées à une meilleure connaissance des productionslittéraires et artistiques issues du monde de la francophonie. Le rôle de pilote et decatalyseur revient en général au festival qui fournit souvent les intervenants et suggère lesthèmes de travail et de réflexion. La présence d’auteurs en résidence permet une action encontinu au-delà de la période très dense du festival, elle est un facteur d’échangemutuellement profitable pour l’artiste à la recherche d’échanges et pour le pôle en quête detémoignages et d’intervenants. La concertation avec le FIFL est permanente et sans réserve.

L’université de la francophonie, en revanche, fait preuve de plus d’indépendance dansl’organisation de ses programmes et de plus d’autonomie. Si elle organise ses assises encoordination avec le festival et si elle utilise aussi le vivier des auteurs en résidence, ellecouvre un spectre plus large, littéraire et scientifique et fait une place importante à larecherche. Les préoccupations sont ici moins convergentes et n’incitent pas toujours à unecommunication systématique. Des efforts pourraient être faits en ce sens.

Programmé au début de l’automne, à cheval sur les mois de septembre et d’octobre, la datedu festival a fait l’objet de multiples controverses. Les inconvénients d’un calendrier si tardif,après tous les grands festivals d’été, et alors que les calendriers des saisons théâtrales desprincipaux distributeurs de spectacles sont bouclés, ne semblent pas compensés par lesavantages de l’absence de concurrence et de plus grande disponibilité des critiques et desprofessionnels du spectacle. Plusieurs tentatives ont été faites pour rechercher une date plusappropriée, elles n’ont jamais débouché pour des raisons diverses dont la moindre n’est pasla force de l’habitude et la crainte de soigner le mal par le pire.

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Le public visé est d’abord celui du Limousin et les efforts entrepris depuis de longues annéespour délocaliser les manifestations ont atteint leur objectif, plus de trente lieux différentsaccueillent des spectacles et le public est au rendez-vous. Des actions similaires sontconduites, en liaison avec la politique de la ville, en direction des jeunes des quartiersdéfavorisés pour les initier au théâtre et tenter de les fidéliser. Quant aux étudiants leurparticipation est toujours faible, soit qu’ils ne soient pas là soit qu’ils soient en périoded’examens, mais une programmation plus précoce, en juin ou juillet ne changerait rien.

Le vrai public, le public utile est celui des critiques et des professionnels, il a longtempsboudé le festival par a priori à l’égard d’une manifestation qui apparaissait ésotérique etprovinciale et qui, comble de disgrâce, se recommandait de la Francophonie, institution peuprisée et au relent de colonialisme déguisé. Le courant semble s’inverser depuis peu et cettetendance doit être confortée par une programmation de qualité plus que par le recours àun changement de date dont les effets semblent hypothétiques.

2. EFFICACITÉ

Le festival est une institution complexe dont les missions doivent être évaluées à troisniveaux : le festival d’abord, les actions en Limousin ensuite et les activités permanentes enfaveur du monde francophone enfin.

Le festival stricto sensu constitue le centre de l’activité du FIFL, celui qui mobilise le plusd’énergie et le plus de moyens et autour duquel toutes les autres activités viennents’articuler. C’est donc à la programmation et à la réalisation des manifestations prévues àl’affiche que s’attachent, en premier lieu, les responsables du festival.

Si l’on se réfère au programme des cinq dernières années, le nombre d’événements estsensiblement le même, entre 98 et 100, et la répartition entre les genres très semblable,50 % au théâtre, 15 % aux lectures et ateliers, 15 % à la musique et 15 % aux rencontres,débats et projections, le reste allant aux expositions ou manifestations de rue.

Le débat a souvent porté et se poursuit encore sur la pluridisciplinarité du festival et la partrespective à faire aux différentes formes d’expression artistique. La place donnée au théâtrea toujours été prépondérante, elle doit le demeurer, c’est la raison même du festival. C’estaussi la conviction du directeur, Patrick Le Mauff, et celle du président, il n’y a pas lieu d’yrevenir. La danse est souvent présente et s’insère naturellement dans un festival voué auxarts du vivant. La musique est traitée en accompagnement, non pas en genre mineur maisdans la continuité du spectacle et à des horaires compatibles avec les représentationsthéâtrales ; elle est un élément important de la programmation et contribue à l’ambiance dufestival basée essentiellement sur la convivialité, facteur de rencontres et d’échanges. Leslectures viennent en complément des spectacles vivants, elles permettent de prolongerl’échange avec le public et d’intégrer les auteurs présents, invités ou en résidence ; elles sonttrès suivies. Les débats sont plus contestables, ils sont difficiles à conduire et portent souventà l’outrance ou à la simplification excessive ; est-ce évitable?

Il n’y a pas de formule miracle, toute programmation peut être contestée. Dans l’ensemble,cependant, elle donne satisfaction au public et elle attire chaque année davantage deprofessionnels pour le plus grand profit des artistes et des auteurs. Sur ce volet, l’objectifest atteint.

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L’action du festival en Limousin est constante et diversifiée. Le pari était d’abord des’inscrire dans le panorama culturel de la région et d’y devenir un acteur essentiel. Lespartenariats engagés avec la BFM, l’Université et le Rectorat ont débouché sur descollaborations étroites et riches de réalisations nombreuses et appréciées. L’aide descollectivités territoriales et le soutien de la DRAC ne se sont jamais démentis et contribuentà l’insertion du festival dans le milieu limousin.

Il fallait également fidéliser un public peu familier avec un théâtre exotique et souventd’avant garde, aux langages multiples et aux inspirations croisées. Il fallait innover, bousculerdes habitudes, vaincre des appréhensions ou des a priori, solliciter l’échange. La tache étaitardue et demandait du temps et de la constance ; elle se poursuit encore et exigera effort etimagination. Les résultats sont positifs, la fréquentation est en augmentation constante, etle public est passé de 15000 à 17000 spectateurs en deux ans.

L’action du festival en faveur du théâtre dans les pays de l’espace francophone estunanimement appréciée et son intervention souhaitée. Le festival a permis de révéler unnombre appréciable d’auteurs venus de tous les horizons de la francophonie et de faireconnaître leurs œuvres. Le rôle joué, en ce domaine par la « maison des auteurs » est àsouligner. Quatre-vingt-dix-neuf artistes y ont été accueillis depuis sa création en 1988 et laliste de ceux qui se sont fait un nom dans le monde du théâtre et de la mise en scène estdéjà appréciable. De Xingjian Gao, prix Nobel de littérature, boursier Beaumarchais en 1992à Ahmed Ghazali, boursier du FIFL en 2001 et lauréat du prix de la SACD en 2002 ou deSoni Labou Tansi, résident en 1990 à Geneviève Billette en 2000, bien des talents ont étérévélés et ont trouvé leur public grâce à l’aide du festival.

3. EFFICIENCE

Les ressources du festival proviennent à 85 % des subventions publiques (État etCollectivités territoriales). Les ressources propres reposent sur le mécénat et la billetteriedont les possibilités d’augmentation sont limitées. La coproduction et la diffusion sont tropconsommatrices de temps et de moyens pour être développer. Il ne saurait être question,dans ces conditions, d’autofinancement, d’autant que le festival fait œuvre de service public.

Avec un budget de 1,5 million d’Euros, le festival dispose de moyens suffisants pour faireface à ses missions, ses comptes sont en équilibre. Le montant et la répartition descontributions publiques font l’objet d’une convention triennale. C’est une garantie defonctionnement pour le festival et un moyen de contrôle utile pour ses partenairesfinanciers.

Un effort a été fait par la nouvelle équipe pour comprimer les dépenses de fonctionnementet accroître les recettes propres. Le transfert du siège de Paris à Limoges répondait à cesouci, il a permis un regroupement des moyens et une meilleure cohésion de l’équipe.Réduite à huit agents permanents, cette équipe est dynamique et enthousiaste, elle participepleinement au projet porté par le festival et contribue efficacement à sa mise au point et àsa réalisation. Le même esprit anime les collaborateurs occasionnels dont la participationest indispensable et la fidélité exceptionnelle malgré les inconvénients d’un emploiintermittent.

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S’agissant des recettes, la question de la gratuité des spectacles a fait l’objet d’une trèssérieuse réflexion, elle a conduit la direction à maintenir le principe de la gratuité pour lesévénements qui accompagnent le festival de théâtre proprement dit, à savoir : la musique,les lectures et les débats. En revanche, toute une série de mesures a été prise pour améliorerla billetterie, faciliter les réservations, simplifier les tarifs, organiser des « paquets », fidéliserla clientèle, mettre en place une publicité et une promotion plus efficace, etc. Cette politiquea porté ses fruits puisque le nombre des spectateurs a augmenté de près de 20 % en 2001et autant en 2002. Cette progression, toutefois, a ses limites, le public limougeaud n’est pasinfini et celui des amateurs de festivals de théâtre, qui plus est spécialisé comme celui-ci,très réduit. L’effort consenti était cependant nécessaire et salutaire, il mérite d’être poursuivi.

Mesurer le rapport coûts/avantages d’une entreprise comme le festival de Limoges relèvedu défi ! Autant s’interroger, alors, sur la raison d’être et l’intérêt de cette institution. Il n’ya pas pour un festival de cette nature de rentabilité commerciale, le soutien continu que luiapporte la puissance publique en le subventionnant depuis près de vingt ans le confirme.

Le coût annuel du festival est aujourd’hui de 1,5 million d’euros, soit cinq à six fois moinsque celui d’Avignon ! Est-ce trop? Avec ce budget, le festival couvre l’ensemble de sesactivités, y compris la « Maison des auteurs », les formations et les ateliers en France et àl’étranger, les co-productions, les publications etc.. Les avantages se confondent avec lesobjectifs s’ils sont atteints, c’est à dire la promotion du théâtre francophone, la révélationde nouveau talents, la connaissance croisée des cultures et des artistes, l’échange et lacoopération. Y a-t-il un prix à cela?

4. IMPACT

L’implantation du festival à Limoges a donné à la ville une dynamique et une dimensionnouvelle que l’industrie de la porcelaine, en déclin, ne suffisait plus à entretenir. Régionenclavée et rurale, peu développée économiquement, le Limousin n’était pas, de primeabord, le lieu le plus privilégié pour accueillir un festival dont l’ambition était d’en faire unlieu de rencontre et de découverte pour les auteurs et les créateurs de théâtre des pays del’espace francophone. Il fallait toute l’audace et le génie de Pierre Debauche pour se lancerdans une telle aventure. L’expérience qu’il avait acquise à Nanterre, au théâtre desAmandiers qu’il a créé et dirigé pendant dix ans, jointe à la foi du prosélyte de la languefrançaise qui l’animait devait lui permettre de réussir ce pari risqué que ses successeurs onteu à cœur de confirmer.

Outre le festival lui-même, rendez-vous de ceux qui aiment le théâtre et qui s’intéressent àla francophonie, le festival a imprégné toute la vie culturelle limousine et suscité denombreuses réalisations liées à l’art et à la culture francophone. La bibliothèque multimédias’est dotée d’un département francophone dont la richesse de la documentation et la qualitédes services en font, dès à présent, un lieu de référence prisé par les universitaires et leschercheurs. L’université, de son côté, a développé des enseignements et des structures derecherches littéraires et scientifiques portant sur les cultures francophones. En collaborationavec le Rectorat, le festival anime des stages ou des ateliers destinés aux enseignants et auxélèves avec la participation d’auteurs en résidence ou de passage à Limoges. Enfin, denombreuses coopérations se sont développées avec certains pays d’Afrique pour venir enaide à leur population par le biais d’associations, d’ONG ou de jumelages. Le Conseil Général

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et le Conseil Régional subventionnent ainsi plusieurs projets au Burkina Faso et au Malidans le domaine de l’enseignement, de la santé et du développement rural. Les liens qui sesont tissés, au cours des années, avec les artistes et les comédiens de passage favorisent cescoopérations et multiplient les échanges à tous les niveaux.

Révélateurs d’œuvres et de talents, le festival contribue à renforcer la présence des théâtresfrancophones sur notre territoire. Il le fait de multiples manières, soit directement enmontant des tournées en France et en Europe à partir de spectacles présentés à Limoges,soit indirectement en servant d’intermédiaire auprès des programmateurs de spectaclesgrâce à son réseau de relations avec les principales scènes européennes.

Enfin le festival s’efforce de favoriser la publication des œuvres qui lui sont présentées. Ille fait, là encore, en agissant auprès des maisons d’édition telle Lansman en Belgique,Théâtrales à Paris, Le bruit des autres à Limoges et Passages francophones, collection qu’ilvient de lancer avec quatre titres par an.

5. PERTINENCE

Le ministère des Affaires Étrangères est l’un des partenaires financiers important duFestival. Il lui accorde une subvention annuelle équivalente à 10 % de son budget(139400 euros) et, par le biais de ses services culturels à l’étranger, une aide ponctuelle,financière et logistique, qu’il n’a pas été possible de quantifier.

Ce soutien est constant depuis 1986, il est, depuis 1992, en diminution régulière, passant de15,85 % à moins de 10 %, sans que le principe de la subvention ait jamais été remis encause. Le Préfet de Région a, d’ailleurs, signé au nom du Ministère, le 5 août dernier, laconvention triennale qui lie au FIFL tous les contributeurs publics pour la période2002/2005.

Les objectifs du Festival et les activités qu’il développe sont en adéquation avec la politiquede coopération culturelle du département à l’égard des pays en voie de développement,particulièrement en Afrique, ainsi qu’avec l’action qu’il conduit en faveur de lafrancophonie. Promouvoir le théâtre contemporain de langue française, aider les créateurs,contribuer à leur formation et à la diffusion de leurs œuvres, faciliter les échanges et lesrencontres entre auteurs et comédiens sont autant d’objectifs partagés par le Ministère etqui s’insèrent dans le cadre de ses missions.

Deux services du département contribuent à la subvention versée au Festival : le service desaffaires francophones (34,5 %) et la direction de la coopération culturelle et du français(65,5 %), la contribution des postes n’est pas comptabilisée. Ce double guichet a sa logique,il répond à des vocations spécifiques à chacun des services ; les Affaires francophonessubventionnent le Festival au titre de la promotion des cultures du Sud (aide à la création,circulation des artistes et des œuvres) ; la DCCF le fait au titre de sa politique de coopérationculturelle et artistique en faveur des pays en développement et plus spécialement de ceuxd’expression française.

Cette dichotomie est-elle nécessaire? Elle peut être profitable au Festival dans la mesure oula dotation et la gestion des budgets varient d’un exercice à l’autre et peuvent permettre dece fait une répartition plus flexible des crédits entre les services en fonction de leursengagements. Ce fut sans doute le cas dans les années 1989-1992 ou les Affaires

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francophones ont versé des subventions importantes au Festival (1250000 FF en 1989)déchargeant d’autant la DCCF.

Dans le contexte de rigueur budgétaire actuel, cet avantage n’existe plus et chaque directionou service est confronté à des arbitrages difficiles qui le conduit, en général, à réduireprogressivement ses engagements et à gérer la pénurie. Tel est semble-t-il le cas aujourd’hui.

La participation du département atteint maintenant un niveau au-dessous duquel elle nesaurait descendre davantage sans compromettre l’équilibre budgétaire du Festival et sansdénaturer le sens de sa contribution. La dimension internationale du festival et la naturede son activité impliquent le ministère des Affaires étrangères, il ne peut se dérober. Leministère de la Culture et les collectivités territoriales ont, jusqu’à présent, compensé ladiminution de la subvention versée par le Quai d’Orsay, la grille de répartition adoptée dansla dernière convention triennale marque un point d’équilibre qu’il serait raisonnable derespecter.

III – RECOMMANDATIONS

1. RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES

Le Festival international des francophonies en Limousin va fêter son vingtième anniversaireen 2003. Le pari engagé par Pierre Debauche, son instigateur, parait en voie d’être gagné,le Festival a pris racine en Limousin et sa notoriété naissante en fait un point de passageobligé pour tous les créateurs de théâtre francophone et un lieu de rencontre apprécié partous ceux qui s’intéressent à la production dramaturgique des pays de l’espace francophone.

Le ministère des Affaires étrangères apporte son concours à cette institution depuis dix septans, son soutien est indispensable, il doit le maintenir à son niveau actuel au moins(140000 euros) et rechercher les modalités les plus adaptées pour en accroître l’efficacité.

La formule du guichet multiple est valable dans la mesure ou elle marque le lienfonctionnel qui unit chacun des services contributeur à son prestataire de service, leFestival. Elle présente également l’avantage de diviser la charge et de permettre unemeilleure répartition des contributions à l’intérieur de chaque budget. Dans le cadre actuel,la subvention versée au Festival représente 9 % des crédits du SAF attribués auxassociations francophones et 18,52 % de ceux gérés par le « bureau de la politique culturelleet artistique » chargé, au sein de la DCCF, des manifestations et festivals en France. Lacharge n’est pas minime considérée à ce niveau de répartition interne des crédits maisreportée à celui de la direction, elle devient plus modeste. La dépense ne me semble pasinsupportable et le rapport coût / avantages positif pour le département.

Deux améliorations devraient être recherchées. La première consiste en une bonnecoordination entre les deux services intéressés, DCCF et SAF, et une meilleure concertationavec les responsables du Festival. Elle existe avec le directeur mais le plus souvent aumoment de la préparation du budget pour s’assurer du versement de la subvention, elle neporte pas ou rarement sur les activités du festival et sa substance. Il ne serait pas anormalque le service des affaires francophones soit représenté au conseil d’administration.

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Évaluation Décembre 2002

La seconde amélioration devrait porter sur nos postes dans les pays de l’espace francophone.Ils devraient être plus impliqués, d’abord au niveau de la programmation pour contribuerau choix des spectacles, des œuvres et des auteurs à présenter ou à inviter au festival oudans les différents cénacles qu’il organise, ensuite au niveau du suivi de façon à mieuxappréhender le devenir de ceux qui ont bénéficié de la promotion ou de la formation queleur a prodiguées le Festival. Il n’est pas normal que l’on ne sache pas, à Paris et à Limoges,la contribution apportée par nos postes culturels au festival sous quelque forme que ce soit,billets d’avion, subvention à la mise en scène, répétitions, décors et costumes, cours defrançais, etc.

Enfin, il est un terrain sur lequel l’attention de nos chefs de poste diplomatique et consulairedevrait être appelée, c’est celui de la délivrance des visas aux invités du festival. Chaqueannée, des troupes ou des artistes invités se trouvent en difficulté au moment de se rendreà Limoges parce qu’ils n’ont pas obtenu à temps leur visa, obligeant la direction à reporterou à annuler leur participation. Ceci s’est produit cette année encore avec la compagnie du« théâtre Phou » de Tunisie. Les explications à ce désordre sont multiples et la bonne foi desuns et des autres totale ! Chacun sait les contraintes des mesures de sécurité en la matière,plus encore lorsque les requérants proviennent de « pays à risques ». Il n’empêche quequelques dispositions simples pourraient être prises localement pour pallier ces difficultés.Elles commencent par une plus grande vigilance de la part des services culturels quidevraient rappeler aux artistes invités de présenter en temps voulu leur demande de visaet s’en enquérir à nouveau deux semaines avant leur départ. Parallèlement, ils devraienten aviser le consul et l’ambassadeur et leur faire parvenir une note donnant toutes lesexplications nécessaires sur les personnes invitées et les raisons de leur invitation. En casde difficultés, il revient à l’ambassadeur de trancher et d’assumer le risque, s’il y en a un,d’une autorisation insuffisamment documentée.

2. RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES

Sur un plan plus général, le directeur du Festival aurait tout intérêt à s’appuyer davantagesur les services et centres culturels pour organiser ses tournées de prospection, rencontrerles écrivains, les artistes et les comédiens, orienter ses contacts et ses recherches, et prendreleur avis sur l’état de la vie culturelle dans le pays ou la région considérés. Cette concertationexiste, plus encore avec le nouveau directeur qui n’avait pas, lorsqu’il a pris son poste, uneconnaissance approfondie de l’Afrique à l’inverse de son prédécesseur, Monique Blin. Sansêtre exclusive, cette relation aurait avantage à être approfondie pour le bien des deux parties.

En matière de budget nul ne peut songer que le Festival pourrait atteindre l’autosuffisance,la nature de ses missions et les objectifs qui lui sont assignés relèvent, pour une grande part,de la puissance publique, il est donc naturel qu’il soit subventionné par elle. Cela ne signifiepas pour autant que la proportion entre les subventions publiques et les ressources propresdoivent rester dans un rapport de un à six !

Le Festival a fait un effort pour augmenter ses recettes de billetterie, peut être pourrait-ilaller plus loin encore en ce domaine en utilisant davantage les facilités offertes parl’informatique. Peut-être devrait-il aussi approfondir sa réflexion sur la répartition la plusopportune entre spectacles gratuits et événements payants, bien qu’il s’agisse là d’unéquilibre subtil dont les données n’obéissent pas tous à la raison mathématique !

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Il est un terrain, toutefois, où la marge de progression parait exister, c’est celui du mécénat.Dans l’état présent sa contribution au budget est insignifiante (1,67 % en 2001) et neprogresse pas, bien au contraire. Le seul partenaire financier est le Crédit mutuel - la Caissed’épargne et la Caisse des dépôts et consignations ont interrompu leurs contributions en2001- les autres apportent une aide « marchandise » sous forme d’échanges de services oude prestations : Télérama et RFI, la SNCF et les porcelainiers de Limoges. Cette situationsemble anormale alors que le Festival a trouvé progressivement sa place parmi lesinstitutions culturelles de la région et que sa notoriété est reconnue chez ses partenairesétrangers. Deux raisons peuvent être avancées pour expliquer ce phénomène : la faiblessedu réseau industriel local et la tendance générale du mécénat à abandonner les arts de lascène pour se porter sur le mécénat sportif ou humanitaire, seule la musique, parmi les artsvivants, suscite encore quelques soutiens. La direction du festival poursuit ses efforts pourélargir le cercle de ses mécènes mais la conjoncture n’est pas favorable et la couverturemédiatique nationale insuffisante.

Après dix neuf ans d’existence, le Festival peine à trouver sa place parmi les grandsévénements culturels nationaux, alors que l’originalité de sa programmation et la diversitéd’origine des spectacles qu’il présente devrait attirer l’attention des critiques d’arts et desmédias. Pourtant le Festival mène depuis longtemps une politique de communicationdynamique et s’efforce de nouer des partenariats actifs avec la presse et les médiasaudiovisuels. Si la presse régionale se montre fidèle et participative – Le Populaire, L’Echodu Centre et La Montagne accordent une large couverture au festival – la presse nationaleest beaucoup plus discrète et les articles dans les grands quotidiens et hebdomadaires rareset sporadiques. Il en va de même de la radio et de la télévision ; ainsi les radios locales etFrance 3 Limousin-Poitou-Charentes rendent compte quotidiennement de l’activité dufestival tandis que les radios et télévisions nationales sont absents et muets, à l’exceptionnotable de RFI. Ce phénomène est d’autant plus singulier que le Festival jouit d’uneexcellente renommée à l’extérieur, dans les pays de la francophonie et qu’il suscite, enAfrique notamment, de nombreuses vocations ; les multiples festivals qui se sont créés danscette région au cours des dernières années en apportent la preuve.

Là encore un effort devrait être fait pour dépasser la malédiction et donner plus de visibilitéà une institution qui a fait la preuve de son utilité et de sa qualité. Le département pourraitapporter son concours à cette entreprise.

CONCLUSION

De quelle malédiction souffre donc le Festival pour n’être pas encore, dix ans après sacréation, un de ces lieux privilégiés ou le public afflue pour voir et être vu?

Bien des raisons ont été données pour expliquer le manque d’aura du Festival qui fait refluerles professionnels et les critiques en renom et hésiter les faiseurs de réputation « aux portesdu bonheur ».

Les uns ont accusé la date jugée « hors saison », les autres, avec un brin de condescendance,« l’exotisme des œuvres et des acteurs », d’autres encore ont reculé à l’idée d’aller à Limoges,

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province lointaine et profonde, dont la seule notoriété reconnue repose sur son industriede la porcelaine et son élevage bovin !

Nul n’a jamais songé à incriminer publiquement la bannière de la « francophonie » souslaquelle le festival a délibérément choisi de se placer. Pourtant il semble bien que ce soit làque réside le péché !

En France la francophonie pose problème, elle a mauvaise réputation « Dans certain milieuxparisiens à la mode, beaucoup la jugent équivoque et désuète, d’autres inutilement empesée,conservatrice et convenue », comme l’observait le président du festival, Jean-MarieBORZEIX, dans son introduction au programme de la dernière session.

Cette coterie existe à Paris et elle n’est pas nouvelle ; elle recrute chez les intellectuels etcritiques « branchés », qui se méfient d’un concept aux relents de colonialisme oud’impérialisme culturel qu’ils dénoncent à chaque occasion et qu’ils refusent de remettreen cause au nom de leur conscience démocratique et de la liberté des « lettres ».

Pourtant le même concept est parfaitement admis par nos partenaires en francophonie etils semblent s’y mouvoir sans contrainte et sans complexe. Tous participent auxmanifestations francophones avec délectation et semblent communier dans la mêmecroyance d’appartenir à une communauté fondée sur la langue et la culture.

Pourquoi cette méfiance est-elle entretenue en France? Existe-t-il un lobby hostile à lafrancophonie et quels seraient ses mobiles? Plus prosaïquement, l’ambiguïté demeure surla signification du terme et de son contenu. Ni politique ni culturelle, la francophonie n’ajamais su se définir clairement et aucun politique, ni aucun écrivain français de renom n’ontpris fait et cause pour elle ni engagé leur autorité et leur prestige pour la défendre.

Les « sommets de la francophonie » qui, depuis près de vingt ans, réunissent les dirigeantsdes pays et communautés qui ont « le français en partage », n’ont jamais abordé le problèmedans son essence mais se sont plutôt préoccupés de donner une dimension politique à leurrassemblement. Le sommet de Beyrouth, qui vient de s’achever, n’a pas échappé à la règleet ses débats ont été accaparés par la situation au proche orient, la définition d’une positioncommune face à la crise irakienne et l’élection d’un nouveau secrétaire général del’Organisation !

Il serait temps qu’un responsable politique de haut niveau prenne le temps de se penchersur ce problème et s’attache à donner à la notion de francophonie la signification et ladimension qu’elle doit avoir dans notre pays. Notre diplomatie pourrait trouver là un thèmede réflexion à la hauteur de ses ambitions et de ses moyens. /. HC.

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ANNEXES

1. Documentation

2. Liste des entretiens

3. Statuts du Festival

4. Membres du Conseil d’Administration

5. Équipe de direction

6. Évolution budgétaire 1985/2001

7 .Convention triennale

8. Liste des auteurs en résidence 1988/2002

9. Liste des éditeurs

10. Exemple de tournées nationales

DOCUMENTATION

Rapports d’activité 1997/2001

Revues de presse 1997/2001

Budgets prévisionnels

Rapports généraux du commissaire aux comptes 1997/2001

Programmes 1997/2001

Documents du bureau de la politique culturelle et artistique

LISTE DES ENTRETIENS

Ministère des Affaires étrangères :

Xavier NORTH, Directeur de la Coopération culturelle et du Français.Bernard BAÑOS-ROBLES, Bureau de la politique culturelle et artistique.Bernard PELLETAN, CCF/CPA.Jean-Michel DUMOND, Chef du service des Affaires francophones.Catherine BRAUN, Service des Affaires francophones.

Ministère de la Culture et de la Communication :

Sylvie HUBAC, Directrice, Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles.

Patrick CIERCOLES, DMMDTS-CITF. Bureau des échanges internationaux.

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Michel FOURNIER, Inspecteur, DMDTS.Jean-Pierre POTTIER, Directeur DRAC Limousin.Richard MEDJAREV, Adjoint au Directeur de la DRAC.

FESTIVAL:

Jean-Marie BORZEIX, Président du Festival.Robert ABIRACHED, Président d’honneur.Marie-Ange LAUMONIER, Vice-Présidente et Secrétaire Générale.Gabrielle VON BROCHOVSKY, Membre du Conseil d’administration.Patrick LE MAUFF, Directeur du Festival.Monique BLIN, ancienne Directrice du Festival.Pierre DEBAUCHE, Fondateur du Festival.Denis TRICLOT, Directeur-Adjoint, Administrateur.Béatrice CASTANER, Secrétaire Générale.Marie-Françoise BALAVOINE, Attachée de presse.Béatrice KANTE, Maison des Auteurs.

PARTENAIRES :

Robert SAVY, Président du Conseil régional du Limousin.Jean-Claude PEYRONNET, Sénateur, Président du Conseil général.Alain RODET, Député maire de Limoges.Monique BOULESTIN, Adjoint au maire, chargée des Affaires culturelles.Jean-Luc BOUGUIGNON, Directeur des services, Conseil général.Marie-Hélène VIRONDEAU, Chargée des Affaires culturelles, Conseil général.

UNIVERSITE:

Pr. Jacques MIGOZZI, Doyen de la Faculté des lettres.Mme Arielle THAUVIN-CHAPOT.Fabienne CALAND.

BIBLIOTHÈQUE FRANCOPHONE MULTIMÉDIA:

Mme de GRANDPRE, Chargée du département francophone.

AFAA:

Joël DECHEZLEPRETRE, Responsable du Programme « Afrique en création ».Michelle ROBERT, « Afrique en création », Arts de la scène.Charlotte BOLOT, Chargée de mission.

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ANNEXE 3

ASSOCIATIONFESTIVAL INTERNATIONAL DES FRANCOPHONIESEN LIMOUSIN.Association constituée conformément à la loi du 1er juillet 1901.Siège social : 11 avenue du Général de Gaulle – 87000 Limoges

STATUTSadoptés le 1er juin 1990 – modifiés le 4 février 1994 et le 14 avril 1999

TITRE I. FORME, OBJET, DÉNOMINATION, SIÈGE, DURÉE

Article 1. FORME. Il est formé entre les personnes qui adhéreront aux présents statuts etrempliront les conditions fixées ci-après, une association qui sera régie par la loi du 1er juillet1901 et par les présents statuts.

Article 2. OBJET.

Cette association a pour but :

1 – L’organisation de représentations théâtrales et de manifestations de différentesdisciplines artistiques, regroupées dans un Festival se déroulant à Limoges, en Haute-Vienne, en Limousin.

2 – La promotion par toutes voies utiles, en vue de l’approfondissement des échangesculturels, d’une pédagogie Sud-Nord, Nord-Sud, Sud-Sud : organisation de conférences,ateliers, expositions, tournées des spectacles invités, etc., favorisant les rencontres àcaractère culturel des pays de langue et d’expression françaises.

3 – La création et la coproduction de spectacles.

4 – La conception et la réalisation de livres, cassettes, vidéo-clips, films et de tout autresupport.

Article 3. DÉNOMINATION.

L’association est dénommée: « Festival International des Francophonies en Limousin ».

Article 4. SIÈGE SOCIAL.

Le siège social de l’Association est fixé, à partir du 1er janvier 2000 : 11 avenue du Généralde Gaulle 87000 LIMOGES.

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Article 5. DURÉE.

La durée de l’Association est illimitée.

TITRE II. MEMBRE DE L’ASSOCIATION

Article 6. MEMBRE DE L’ASSOCIATION, COTISATIONS.

L’Association comprend les membres suivants :

1 – Membres actifs : sont membres actifs, outre les membres fondateurs, toutes les personnesphysiques ou morales qui ont été agréées par le Conseil d’Administration et qui payentleur cotisation. Le Conseil d’Administration peut refuser son agrément sans avoir àmotiver sa décision. Le montant de la cotisation est fixé par le Conseil d’Administration.

2 – Membres de droit : un représentant du Ministère de la Culture est membre de droit del’Association. L’Assemblée Générale ordinaire pourra décider d’offrir à d’autrespartenaires du Festival un siège de droit au Conseil d’Administration sans toutefoisexcéder les 2/5e du nombre des membres du Conseil d’Administration.

Les membres de droit sont dispensés du versement de toute cotisation.

3 – Membres d’honneur : sont membres d’honneur les personnes à qui le Conseild’Administration donne cette qualification. Les membres d’honneur sont dispensés dupaiement de toute cotisation.

Article 7. DÉMISSION, EXCLUSION, DÉCÈS.

Perdent la qualité de membres de l’Association :• les personnes qui ont donné leur démission au cours de l’Assemblée Générale ou par

lettre recommandée au Conseil d’Administration de l’Association,• celles qui n’ont pas acquitté le montant de leur cotisation pour l’année en cours,• les personnes dont le Conseil d’Administration de l’Association a prononcé la radiation,

le Conseil d’Administration n’étant pas tenu de motiver sa décision et celle-ci étant sansappel.

Le décès, la démission ou l’exclusion d’un sociétaire ne mettent pas fin à l’Association quicontinue d’exister entre les autres sociétaires.

TITRE III. CONSEIL D’ADMINISTRATION, BUREAU

Article 8. CONSEIL D’ADMINISTRATION.

L’Association est administrée par un Conseil d’Administration composé de trois membres aumoins et de vingt membres au plus. Les membres du Conseil d’Administration sont désignéspar l’Assemblée Générale parmi les membres de l’Association.

La durée des fonctions des membres élus au Conseil d’Administration est de trois ans ; ilspeuvent toujours être renouvelés dans leurs fonctions.

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Article 9. FACULTÉ POUR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE SE COMPLÉTER.

Le Conseil d’Administration aura toujours, s’il le juge utile, la faculté de se compléterjusqu’au chiffre prévu et/ou de procéder à la nomination provisoire d’un ou plusieursmembres, sous réserve de ratification de l’Assemblée Générale.

Article 10. BUREAU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration nomme tous les trois ans, parmi ses membres, un bureaucomprenant notamment :- un Président,- un ou plusieurs Vice-Présidents,- un Trésorier,- un Secrétaire Général.

D’autres postes pourront également être créés par le Conseil d’Administration s’il jugeopportun de le faire. Les membres de droit ne peuvent pas être membre du Bureau.

Article 11. POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration a les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de l’Association.

Il se prononce sur l’admission ou la radiation des membres de l’Association, fixe le montantdes cotisations. Il vote le budget prévisionnel et contrôle la gestion de l’Association. Ilnomme le Directeur du Festival, notamment responsable des activités artistiques. Il examinele rapport d’activité présenté par le Directeur.

Le Conseil d’Administration ne délibère valablement que si la moitié de ses membres sonteffectivement présents ou représentés. Les décisions du Conseil d’Administration sont prisesà la majorité des membres présents. En cas de partage, la voix du Président estprépondérante.

Nul ne peut se faire représenter au Conseil d’Administration, si ce n’est par un autre membredu Conseil. Un membre de Conseil ne peut détenir qu’un seul mandat de représentation.

Article 12. DÉLÉGATION DES POUVOIRS

Les membres du Conseil d’Administration sont investis des attributions suivantes :• Le Président représente l’Association vis-à-vis des tiers et est chargé d’assurer le bonfonctionnement de l’Association ; il préside les réunions du Bureau et est chargé d’en faireexécuter les décisions.• Le Vice-Président remplace le Président en cas absence ou d’empêchement duPrésident.• Le Secrétaire Général est chargé de la partie administrative du fonctionnement desinstances dirigeantes de l’Association et d’une manière générale de leurs correspondanceet secrétariat.• Le Trésorier est responsable des comptes de l’Association.

Les membres du Conseil d’Administration sont appelés à donner leur avis sur les questionsqui leur sont soumises et se réunissent aux convocations du Président aussi souvent quel’intérêt de l’Association l’exige et au moins une fois par an.

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TITRE IV. ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

Article 13. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’Assemblée Générale est constituée de tous les membres de l’Association. Nul ne peut s’yfaire représenter que par un autre membre. Chaque membre de l’Association ne peut détenirqu’un seul mandat de représentation.

Elle est convoquée à la diligence du Conseil d’Administration, par lettres personnellesadressées aux sociétaires et comportant l’ordre du jour, et quinze jours à l’avance s’il s’agitd’une Assemblée Générale extraordinaire.

L’Assemblée Générale est présidée par le Président, ou, à son défaut, par un Vice-Président.

La feuille de présence est certifiée par le Président.

Article 14. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

L’Assemblée Générale ordinaire entend le rapport du Conseil d’Administration sur la gestionet sur la situation morale et financière de l’Association ; elle approuve ou redresse lescomptes de l’exercice clos et, d’une manière générale, délibère sur toutes les questionsd’intérêt général qui lui sont soumises par le Conseil d’Administration, à l’exception de cellescomportant une modification des statuts.

Pour délibérer valablement, l’Assemblée Générale ordinaire doit être composée du quart aumoins des membres de l’Association comprenant la moitié au moins du Conseild’Administration. Si cette condition n’est pas remplie, l’Assemblée est convoquée à nouveauet dans la seconde réunion elle délibère valablement, quelque soit le nombre de sociétairesprésents ou représentés, mais seulement sur les questions à l’ordre du jour de la précédenteréunion. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés.

Article 15. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

L’Assemblée Générale extraordinaire peut modifier les statuts dans toutes leurs dispositions.Elle peut notamment décider la dissolution anticipée de l’Association.

Pour délibérer valablement, l’Assemblée Générale extraordinaire doit être composée du tiersau moins des membres de l’Association comprenant la moitié au moins du Conseild’Administration. Si cette condition n’est pas remplie, l’Assemblée est convoquée à nouveau,à quinze jours d’intervalle, et elle délibère valablement, quel que soit le nombre desociétaires présents ou représentés, mais seulement sur les questions à l’ordre du jour dela première réunion.

Les délibérations de l’Assemblée Générale extraordinaire, quelque soit le quorum, sonttoujours prises à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

Article 16. REGISTRES

Les délibérations des Assemblées Générales sont constatées par les procès-verbaux inscritssur un registre spécial et signés par le Président de l’Assemblée et un membre du Conseild’Administration.

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Article 17. RESSOURCES.

Les ressources de l’Association se composent :• des cotisations de ses membres,• des subventions qui peuvent lui être accordées,• des dons qui lui seront faits en vue de son objet, conformément à la loi en vigueur ;

le Conseil d’Administration se réserve le droit de refuser un don,• des revenus des biens et valeurs qu’elle possède,• des recettes de ses représentations,• et de tous autres moyens licites adaptés au but poursuivi.

Les ressources de l’Association servent exclusivement à la réalisation des activités définiesà l’article 2.

Article 18. COTISATIONS.

Le montant des cotisations annuelles des membres de l’Association est fixé par le Conseild’Administration. Le Conseil d’Administration peut, à titre exceptionnel, dispenser tel ou telmembre du paiement de la cotisation. La cotisation, une fois versée, n’est remboursable enaucun cas. Le Conseil d’Administration, en cas de non versement de la cotisation, peutexclure le sociétaire défaillant, après l’avoir informé de son intention.

Article 19. ANNÉE SOCIALE.

L’année sociale commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année.

TITRE V. DISPOSITIONS DIVERSES

Article 20. COMITÉ DE PARRAINAGE.

Le Conseil d’Administration, sur proposition de la direction, peut procéder à la constitutiond’un comité de parrainage. Tous ses membres sont désignés par le Conseil d’Administration.Ses membres ne sont pas automatiquement membres de l’Association.

Article 21. BIENFAITEURS DU FESTIVAL.

Le Conseil d’Administration pourra attribuer la qualification de bienfaiteurs du Festival auxpersonnes qui veulent apporter leur soutien au financement de l’Association.

Article 22. DISSOLUTION, LIQUIDATION.

En cas de dissolution, l’Assemblée Générale extraordinaire désigne un ou plusieurscommissaires chargés de la liquidation des biens de l’association ; elle détermine l’emploiqui sera fait de l’actif net, lequel devra être attribué à une ou plusieurs associationspoursuivant des buts analogues à celui de la présente association, sans que cet actif puissefaire l’objet d’aucune répartition entre les membres, même au titre de remboursement detout ou partie des cotisations par eux versées. L’actif, s’il y a lieu, est dévolu conformémentà l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

39Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Article 23. DÉCLARATION ET PUBLICATION.

Le Conseil d’Administration remplira les formalités de déclaration et de publicationprescrites par la Loi.

Tous pouvoirs sont conférés à cet effet au porteur d’un original ou d’une copie des présentes.

Le Secrétaire de l’Association. Emmanuel de Vitton

Le Président de l’Association. Robert Abirached

40Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002

ANNEXE 4

FESTIVAL INTERNATIONAL DES FRANCOPHONIESEN LIMOUSIN.Siège social : 11 avenue du Général de Gaulle – 87000 Limogesavril 2002

MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président d’honneur Robert ABIRACHED Professeur, Directeurdu Département des Artset Spectacles de l’Universitéde Paris X.

Président Jean-Marie BORZEIX ancien président de FranceCulture et ancien président deTélérama

Vice-Présidente Marie Ange LAUMONIER Inspecteur Général au ministèrede l’Éducation nationale, chargéede mission auprès d’Arte

Secrétaire

Trésorier Bernard COLLET Administrateur de théâtre

Membres de droit Sylvie HUBAC Directeur, Direction de laMusique, de la Danse, du Théâtreet des Spectacles, ministère de laCulture et de la Communication

Xavier NORTH Directeur, Directionde la Coopération culturelleet du Français, ministèredes Affaires étrangères

Jean-Pierre POTTIER Directeur régional des Affairesculturelles du Limousin,ministère de la Cultureet de la Communication

Robert SAVY Président du Conseil régionaldu Limousin

Jean-Claude PEYRONNET Président du Conseil généralde la Haute-Vienne

Alain RODET Maire de Limoges

41Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Membres Jacques CHEVRIER Professeur à l’Universitéde Paris IV – Sorbonne

Stélio FARANDJIS Secrétaire Général du HautConseil de la Francophonie

Paul TABET Directeur de Beaumarchais

Fabien JANNELLE Directeur de l’ONDA

Antonin NOAILLES Président de l’Universitéde Limoges

Gabrielle VON BROCHOWSKI ancien Chef de la délégationde la Commission européenneen Côte d’Ivoire

et Jean-Pierre BATAILLE Commissaire aux Comptes

Emmanuel de VITTON Conseiller juridique

42Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 5

ÉQUIPE PERMANENTE ET CONTRACTUELLE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DES THÉÂTRESFRANCOPHONES EN LIMOUSIN.avril 2002

ÉQUIPE « ADMINISTRATIVE » (PRÉPARATION DU FESTIVAL) :

Directeur : Patrick LE MAUFF*

Directeur adjoint : Denis TRICLOT*

Secrétaire générale : Béatrice CASTANER*

Conseiller à la programmation musicale : Jacques ERWAN°

Communication : Bruno TILLIETTE° et Philippe SÉGUI**, assistés de Hélène McCLISH***

Relations publiques : Nadine CHAUSSE*, assistée de Julia HARTNICK***

Secrétariat/Communication : Mireille GRAVELAT*

Secrétariat/Coordination des auteurs : Béatrice KANTE*, assistée de Aurélia ABRAMOVICI***

Accueil, intendance : Marie-Laure FRUGIER*, Christelle AVRIL**

Coordination compagnies : Arnaud BRIQUET**, Laurent BASTIEN**, assistés de Thibault CAPÉRAN***

Coordination tournées région : Sophie VERGNAUD**

Direction Technique : Gérard FORGES**, Françoise LEDAY**

Comptabilité : Martine JUNIEN*, assistée de Jean-Michel IMBERT**

Billetterie : Ellen GINESTY**

Relation presse : Marie-Françoise BALAVOINE°, assistée de Pauline PARNEIX**et Sylvie GUINGANÉ**

* Équipe permanente (8 personnes, dont 7 à temps plein et 1 trois/quart temps)** Salariés contractuels (contrats « longs » entre 4 mois et 20 jours)*** Stagiaires (4 personnes, entre 3 et 4 mois de stage)° Collaborateurs réguliers

43Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ÉQUIPE TECHNIQUE (DURANT LE FESTIVAL) :

Alain CAPDEVIELLE, Alain KILAR, Alain MIRAUCOURT, André OLLIVON, AnnePROLONGEAU, Christine DUCOURET, Christophe GODDET, Christophe DELAUGEAS,Christophe LESCURAT, Christophe MARRAUD, Christophe ROUFFY, Claire DEBAR, ClaudeFONTAINE, Denis VAREILLE, Fabienne MERZEAU, Fernando LOPES-FADIGAS, FranckGOUJON, François SIMÉON, Fred MARCON, Jean PERRENET, Luc BONICHON, MarieLEFEVRE, Olivier DEHAULT, Pascal HUC, Philippe LAURENT, Philippe LE BRAS, RenéPALTRIER, Romain DRONNE, Thierry DIGANET, Thierry SALAGNAC, Vanessa MOREL,François SIMÉON.

ÉQUIPE D’ACCUEIL (DURANT LE FESTIVAL) :

Magali CHABIAGUE (caisse salle), Fatima FELLAH (caisse salle), Coralie DURAND (caissesalle), Caroline CASTELLO (contrôleur salle), Roman MADJAREV (contrôleur salle),Bienvenu OBELA (contrôleur salle), Brigitte POUGET (chauffeur), Laurent GIRARD(chauffeur), Cécile ESQUERRA (chauffeur), Doriane LAURET (chauffeur), Karine LE LIVEC(accueil professionnels), Claire RUFFIN (accueil professionnels), Delphine BEYRAND(standard, accueil), Nadia PEREZ (accueil public), Camille SAUPIQUE (accueil public),J.-P. DROGUEUX (accompagnateur), J.-L. GOSSE (accompagnateur), Agnès RAVEZ(accompagnateur), Philippe ROUY (accompagnateur), Stéphan BOURGEAUX (accompa-gnateur), Corinne ARTAUD (accompagnateur), Manuel COSTA (accompagnateur), Linda Iori(accompagnateur).

44Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 5 bis

LES PRÉSIDENTS ET DIRECTEURS DE L’ASSOCIATIONFESTIVAL INTERNATIONAL DES THÉÂTRES FRANCOPHONESEN LIMOUSIN DE 1984 À 2002

PRÉSIDENTS

mars 1984 à mars 1988 Josépha HERMAN-BREDEL

Inspectrice à l’Éducation nationale (Limoges)

mars 1988 à mars 1989 Pierre DEBAUCHE

Entrepreneur de spectacles

mars 1989 à mars 1990 Jean VERGNAUD

Professeur de Lettres, Université de Limoges

mars 1990 à mars 1994 Claude JULIEN

Directeur du Monde Diplomatique

mars 1994 à mars 2002 Robert ABIRACHED

Professeur, Directeur du Département des Arts et Spectaclesde l’Université de Paris X

depuis mars 2002 Jean-Marie BORZEIX

Président directeur général de Télérama (jusqu’en 2000)

DIRECTEURS

mars 1984 à avril 2000 Monique BLIN

Depuis mai 2000 Patrick LE MAUFF

Pierre DEBAUCHE, directeur du Centre Dramatique du Limousin a quitté Limoges en 1986pour prendre la direction de la Maison de la Culture de Rennes.

45Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

46Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 6

FESTIVAL INTERNATIONAL DES THÉÂTRES FRANCOPHONESEN LIMOUSIN.

ÉVOLUTION BUDGÉTAIRE

47Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

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1998

4 13

7 00

0

3 01

5 00

0

1 32

0 00

0

255

000

1 15

0 00

0

290

000

960

000

360

000

600

000

162

000

40 0

00

12 0

00

80 0

00

30 0

00

2 75

3 00

0

1 36

3 00

0

600

000

790

000

136

352

120

000

48 2

40

48 2

40

7 19

6 59

2

1 38

7 62

5

212

933

287

000

219

000

517

901

150

791

8 42

8 95

0

1999

4 13

4 00

0

3 10

7 00

0

1 41

7 00

0

250

000

1 15

0 00

0

290

000

960

000

360

000

600

000

67 0

00

10 0

00

27 0

00

30 0

00

2 75

3 00

0

1 36

3 00

0

600

000

790

000

190

240

120

000

30 1

50

30 1

50

7 22

7 39

0

2 82

0 55

1

226

978

201

399

193

000

275

131

1 92

4 04

3

9 86

9 74

5

2000

4 67

4 00

0

3 40

0 00

0

1 65

0 00

0

250

000

1 22

0 00

0

280

000

974

000

324

000

650

000

300

000

100

000

10 0

00

40 0

00

50 0

00

100

000

2 91

3 00

0

1 42

3 00

0

700

000

790

000

120

000

284

912

65 0

00

47 8

40

172

072

7 99

1 91

2

1 83

1 11

0

221

164

202

000

182

646

726

099

499

201

9 65

1 78

8

2001

4 73

0 00

0

3 67

0 00

0

1 80

0 00

0

250

000

1 29

0 00

0

290

000

40 0

00

970

000

320

000

650

000

90 0

00

9 00

0

25 0

00

56 0

00

3 16

3 00

0

1 61

3 00

0

650

000

900

000

80 0

00

29 9

00

29 9

00

8 00

2 90

0

1 70

6 59

9

270

293

258

263

159

267

207

740

811

036

9 52

2 83

6

48Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

DÉP

ENSE

S

BUD

GET

DE

BASE

FON

CTIO

NN

EMEN

T

PRO

MO

TION

CHAP

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E EN

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TOTA

L D

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SES

HT.

RÉSU

LTAT

CU

MU

LÉ F

IN D

’AN

NÉE

1985

0

1986

0

1987

0

1988

0

1989

0

1990

0

1991

0

1992

6 91

4 44

3

3 54

1 22

5

944

061

390

014

2 03

9 14

3

471

544

119

302

277

735

69 5

27

7 85

2 55

1

223

408

1993

7 41

5 49

2

3 23

4 63

3

1 00

9 78

2

387

782

2 78

3 29

5

1 36

5 25

1

197

850

165

188

512

857

9 65

6 63

8

67 3

78

1994

6 73

4 33

6

3 20

0 91

1

906

324

381

657

2 24

5 44

4

1 17

6 74

0

188

830

53 0

00

8 15

2 90

6

-3 7

37

1995

7 09

1 24

9

3 10

8 58

9

1 00

7 13

3

475

240

2 50

0 28

7

1 25

2 32

2

15 5

00

113

467

8 47

2 53

8

33 4

91

1996

7 29

1 43

1

2 88

3 62

3

1 20

5 29

2

478

223

2 72

4 29

3

1 20

3 68

0

16 1

89

8 51

1 30

0

-430

497

1997

7 12

4 33

8

2 94

2 81

4

1 14

2 62

8

551

573

2 48

7 32

3

834

103

4 99

5

311

019

8 27

4 45

5

174

831

1998

7 74

5 20

6

2 91

8 05

6

1 23

8 50

2

541

835

3 04

6 81

3

953

584

27 6

73

131

469

8 85

7 93

2

-428

982

1999

6 83

3 58

3

3 06

4 89

1

921

118

557

230

2 29

0 34

4

857

534

1 86

5 06

6

9 55

6 18

3

313

562

2000

8 09

8 44

5

3 08

7 31

3

1 05

6 28

9

489

272

3 46

5 57

1

1 02

7 38

3

522

037

9 64

7 86

5

3 92

3

2001

7 76

7 01

8

2 92

9 78

1

1 28

1 28

4

432

327

3 12

3 62

6

866

158

730

662

147

266

9 51

1 10

4

11 7

32

ANNEXE 7

CONVENTION

ENTRE

- L’État, représenté par le Préfet de la région Limousin,

- La ville de Limoges, représentée par son maire, M. Alain RODET

- Le département de la Haute Vienne, représenté par son Président, M. Jean-Claude PEYRONNET,

- La région Limousin, représentée par son Président, M. Robert SAVY

ET

L’association Festival International des Francophonies en Limousin, représentée par sonPrésident, M. Jean-Marie BORZEIX

Siège Social : 11, avenue du Général de Gaulle 87000 LIMOGES

SIRET: 330773001 00037 APE 923 B

URSSAF: 8702256900 15 (11, rue Camille Pelletan 87047 Limoges CEDEX)

LICENCES ENTREPRENEUR DE SPECTACLES : N° 870190 2e catégorie et N° 8701913e catégorie

PRÉAMBULE

Le Festival International des Théâtres Francophones a lieu à Limoges, en Haute Vienne eten Limousin. Il a pour objet de découvrir, produire et diffuser les créateurs et auteurs del’espace francophone, en privilégiant le spectacle vivant, dans le cadre d’une missiond’intérêt public.

Considérant les missions que le Festival s’est données au travers de ses statuts ci-joints,

Considérant le projet artistique du Festival présenté à l’article 1 de la présente convention,

Considérant la convention de mise à disposition des locaux entre la ville de Limoges et leFestival,

Considérant la charte des missions de service public,

il est conclu une convention triennale d’objectifs dans les termes suivants :

Article 1. Le présent contrat a pour but de fixer des objectifs pertinents, susceptiblesd’évaluation qui marquent de manière concrète les orientations du Festival dans les quatre

49Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

domaines suivants : activité artistique, rapport au public, inscription dans l’environnement,économie et organisation fonctionnelle.

1 – Activité artistique :• Organisation d’un festival annuel de spectacle vivant dont le théâtre est l’axe principal.

Ce festival vise à présenter et promouvoir les cultures francophones, et a lieu entre finseptembre et mi-octobre, à Limoges, en Haute Vienne et en Limousin.

• Coproduction de spectacles de théâtre francophone et de langues françaises.• Diffusion et promotion de ces spectacles en France et à l’étranger.• Résidences d’écriture d’auteurs francophones (minimum 6 auteurs par an) et de languesfrançaises (séjour de deux à trois mois dans le cadre de la Maison des Auteurs à Limoges)apportant leur contribution à la recherche et à la création artistique contemporainefrancophone.• Organisation de stages et d’ateliers avec des artistes et auteurs francophones.

2 – Rapport au public :

Approfondissement des échanges culturels favorisant les rencontres entre les artistes despays de langue et d’expression française et les publics notamment en région Limousin :

• Intervention dans le monde scolaire (représentations, ateliers et rencontres).• Formation (stages en direction des enseignants, ateliers d’écriture, école du jeune

spectateur).• Collaboration avec les bibliothèques et les associations (séminaires internationaux,

lectures, rencontres).• Sensibilisation des publics à Limoges et en région par l’intervention d’artistesfrancophones (représentations, lectures, ateliers, rencontres) en coopération avec lesmilieux associatifs.

3 – Inscription dans l’environnement :• Participation avec l’intervention d’artistes et d’écrivains francophones aux

manifestations culturelles nationales (Salon du Livre, Les Belles Étrangères, Semaine dela Langue Française…) et internationales consacrées à la littérature et aux théâtresfrancophones.

• Coopération avec les équipes artistiques et culturelles régionales, et avec les partenairesinstitutionnels (Maec, Alcol, Enad…)

• Sur le plan national et international, un partenariat actif sera recherché avec lesstructures de production et de diffusion, en particulier celles agissant dans le mêmechamp de compétences (coproduction, tournées, etc.)

4 – Économie et organisation fonctionnelle :

Le budget annuel nécessaire à l’ensemble des activités s’élève pour l’année 2002 à :1412000 euros HT.

Il se décompose ainsi :

– Festival (46 %) (organisation et promotion des manifestations)

– Activités permanentes (12 %) (Maison des Auteurs, activités littéraires, formations,scolaires)

– Communication (10 %)

– Fonctionnement (32 %)

50Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

L’association comporte un effectif permanent de 10 personnes : 7 temps plein et 3 tempspartiel.

Article 2.

La présente convention est conclue pour une période de trois ans. Elle prend effet au1er janvier 2002.

Article 3.

Chaque collectivité cocontractante garantit au festival au minimum, pendant la durée ducontrat et sous réserve du vote du parlement des lois de finances correspondantes pourl’État, et celui de leur budget, pour les collectivités territoriales concernées, les ressourcesbudgétaires annuelles figurant à ce cadre.

• La contribution annuelle renouvelable du ministère de la Culture et de laCommunication s’élève à 542599 euros

• La contribution annuelle renouvelable du ministère des Affaires étrangères, Coopérationculturelle et service des Affaires francophones s’élève à 139400 euros.

• La contribution annuelle renouvelable de la ville de Limoges s’élève à 137204 euros,compte non tenu de la mise à disposition des locaux administratifs du Festival, de laMaison des Auteurs et des salles de spectacles, centres culturels municipaux et GrandThéâtre suivant le cas.

• La contribution annuelle renouvelable du département de la Haute Vienne s’élève à99092 euros.

• La contribution annuelle renouvelable de la région Limousin s’élève à 246000 euros.

Ces sommes seront créditées au compte de l’association (BFCC Limoges, 42559-00045-21026726801-86 selon les procédures comptables applicables à chaque cocontractant, dès quela présente convention sera devenue exécutoire.

Article 4.

L’Association s’engage :• à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation des actions prévues,• à fournir chaque année :

- un programme des actions envisagées pour l’exercice,- un compte rendu d’exécution, dans les trois mois suivant chaque exercice,- avant le 1er mai de l’année suivante :. le bilan et le compte de résultats annuels,. le rapport du commissaire aux comptes,- un état du personnel en service (salaires et charges afférentes)

• à faciliter le contrôle, par les quatre signataires de cette convention, de la réalisationdes actions, notamment l’accès aux documents administratifs et comptables,

• à remplir les obligations prévues par l’ordonnance n° 45 2339 du 13 octobre 1945,relative aux spectacles, modifiée par la loi n° 99.198 du 18 mars 1999.

Au début de la dernière année, une évaluation sera menée pour chacun des objectifs visés.Pour le ministère de la Culture et de la Communication, cette évaluation sera réalisée parla direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles en liaison avec laDRAC du Limousin.

51Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Article 5.

Chaque cocontractant peut demander l’abandon ou la renégociation du contrat en vigueurau cas où il estimerait son exécution gravement compromise.

Fait à Limoges, le 5 août 2002

Le préfet de la région Limousin. Paul RONCIÈRE

Le maire de la ville de Limoges

Le président du Conseil général de la Haute Vienne.

Le président du Conseil régional du Limousin. Robert SAVY

Le président du Festival International des Francophonies.

52Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 8

AUTEURS EN RÉSIDENCE DE 1988 À 2002

1988Sylvain Bemba Congo Centre National du LivreDavid Jaomanoro Madagascar Centre National du LivreMichèle Rakotoson Madagascar-France Centre National du LivreBernard Zadi Zaourou Côte d’Ivoire Centre National du Livre

1989Moussa Diagana Mauritanie Centre National du LivreDominique Ngoie-Ngalla Congo Centre National du LivreLaurent Owondo Gabon Centre National du Livre

1990Camille Abéba Amouro Bénin BeaumarchaisMichel Marc Bouchard Canada-Québec BeaumarchaisJean-Marc Dalpé Canada-Ontario Centre National du LivreDavid Jaomanoro Madagascar BeaumarchaisMoussa Konaté Mali Centre National du LivreSony Labou Tansi Congo BeaumarchaisPlus Nkashama Ngandu Zaïre-France Beaumarchais

1991Bodi Bunch Bodelin Togo BeaumarchaisOusmane Mous Diagana Mauritanie Centre National du LivreGaoussou Diawara Mali BeaumarchaisJean-Claude Fignolé Haïti Centre National du LivreEmmanuel Genvrin Ile de la Réunion Centre National du LivreJean-Robert Kasélé Zaïre BeaumarchaisHélène Kaziendé Niger BeaumarchaisWilliams Sassine Guinée Centre National du Livre

1992Slimane Bénaïssa Algérie-France BeaumarchaisTanella Boni Côte d’Ivoire Centre National du LivreJean-François Caron Canada-Québec Centre National du LivreGerty Dambury Guadeloupe Centre National du LivreEmmanuel Bou Dongala Congo Beaumarchais

53Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Yoshua Kossi Efoui Togo-France BeaumarchaisAbla Farhoud Liban-Canada Centre National du LivreXingjian Gao Chine-France BeaumarchaisKousy Lamko Tchad-Burkina BeaumarchaisTomasz Lubienski Pologne Beaumarchais

1993Kangni Alemdjrodo Togo BeaumarchaisBoubacar Boris Diop Sénégal Centre National du LivreÉtienne Goyémidé Centrafrique Centre National du LivreWajdi Mouawad Liban-Canada BeaumarchaisJean-Luc Raharimanana Madagascar-France BeaumarchaisLise Vaillancourt Canada-Québec Centre National du Livre

1994Michelle Allen Canada-Québec Centre National du LivreKiridi Bangoura Guinée Centre National du LivreM’Hamed Benguettaf Algérie BeaumarchaisAbderrhamane Lounes Algérie Centre National du LivreFrédéric Pambou Congo BeaumarchaisCharlotte-Arris Rafenomanjato Madagascar Beaumarchais

1995Maurice Bandaman Côte d’Ivoire Centre National du LivreKen Bugul Bénin Centre National du LivreKoulsy Lamko Tchad-Burkina BeaumarchaisMarie-France Marsot Canada-Québec BeaumarchaisGuy Menga Congo Centre National du LivrePierre-Louis Rivière Ile de la Réunion Centre National du LivreAbdourahman Wabéri Djibouti-France Beaumarchais

1996Luc Delisse C F de Belgique Minis. Culture CF de BelgiqueAhmed Kalouaz Algérie-France BeaumarchaisKoffi Kwahulé Côte d’Ivoire Centre National du LivreKouaho Adjoba Liazéré Côte d’Ivoire BeaumarchaisMichel Ouellette Canada-Ontario Centre National du LivreFrancine Ruel Canada-Québec Centre National du LivreKitia Touré Côte d’Ivoire Centre National du Livre

1997Nocky Djedanoum Tchad-France BeaumarchaisAbdelkader Djemai Algérie-France BeaumarchaisAlfred Dogbé Niger Centre National du LivreAuguste Makaya Congo-Gabon Centre National du Livre

54Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Robert Marinier Canada-Ontario Centre National du LivreDominick Parenteau-Lebeuf Canada-Québec Centre National du Livre

1998François Archambault Canada-Québec Centre National du LivreAtoukora Farg Assandé Côte d’Ivoire Centre National du LivreFlorent Couao-Zotti Bénin Minis. Coop. et FrancophonieIdris Youssouf Elmi Djibouti Centre National du LivrePaul Emond Belgique Minis. Culture CF de BelgiqueMercedes Fouda Cameroun BeaumarchaisAnsomwin Ignace Hien Burkina Faso Centre National du LivreCodjo Eugène Kpade Bénin Minis. Coop. et FrancophonieKouaho Adjoba Liazéré Côte d’Ivoire BeaumarchaisAnita Van Belle Belgique Minis. Culture de Belgique

1999Louis Camara Sénégal Centre National du LivreOlivier Choinière Canada-Québec Centre National du LivreJean-Claude Fignolé Haïti Centre National du LivreBrahim Hanaï Maroc Centre National du LivreMousssa Konaté Mali Centre National du LivreAuguste Makaya Congo Centre National du LivrePierre Mumbere MujombaRD Congo Découverte RFIMaxime N’Debeka Congo Centre National du LivreLudovic Obiang Gabon BeaumarchaisJosé Pliya Bénin Centre National du Livre

2000Ousmane Aledji Bénin BeaumarchaisMaïssa Bey Algérie Centre National du LivreGeneviève Billette Canada-Québec Centre National du LivreJean-Pierre Cannet France Centre National du LivreYoussef Fadel Maroc Centre National du Livre

2001Abdi Ismaël Abdi Djibouti Centre National du LivreFrançois Clarinval Belgique Centre National du LivreFlorent Couato-Zotti Bénin BeaumarchaisSébastien Harrisson Canada-Québec Centre National du LivreAhmed Ghazali Maroc-Canada Festival des Théâtres

FrancophonesMarc Israël-Le Pelletier France-Canada Centre National du LivreEmmanuelle Roy Canada-Québec Centre National du LivreKouam Tawa Cameroun BeaumarchaisMarcel Zang France-Cameroun Beaumarchais

55Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

2002Gustave Akakpo Togo BeaumarchaisMarion Aubert France Centre National du LivreMarc-Antoine Cyr Canada-Québec Centre National du LivreÉric Durnez Belgique Centre National du LivreValérie Goma France Centre National du LivreSébastien Harrisson Canada-Québec Centre National du LivreArezki Mellal Algérie Centre National du LivreDan Mihu Roumanie Festival des Théâtres

FrancophonesHervé Yamguen Cameroun Centre National du Livre

56Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 9

QUELQUES ÉDITEURS QUI ONT PUBLIÉ LES AUTEURSAVANT OU APRÈS LEUR RÉSIDENCE À LA MAISONDES AUTEURS DU FESTIVAL INTERNATIONALDES FRANCOPHONIES EN LIMOUSIN.

(liste non exhaustive)

Dramaturges éditeurs Emmanuelle Roy (Canada-Québec),…4401, rue Parthenais – Montréal (Québec) H2H 266 Canada

Éditions Ascoria Abdi Ismaël Abdi (Djibouti)12, rue du Quatre-Septembre – 75002 Paris

Éditions Actes Sud Arezki Mellal (Algérie)BP 38 - 13633 Arles CEDEX

Éditions Arcantère Ahmed Kalouaz (France-Algérie)18, rue des Fossés Saint-Bernard – 75005 Paris

Éditions de l’Aube Maïssa Bey (Algérie)Le moulin du Château – 84240 La Tour d’Aigues

Éditions Comp’Act Christian Peythieu (France)157, carré curial – 73000 Chambéry

Éditions Dapper Florent Couao-Zotti (Bénin)50, avenue Victor Hugo – 75116 Paris

Éditions Gallimard Jean-Pierre Cannet (France)5, rue Sébastien-Bottin – 75328 Paris CEDEX 07

Éditions Grasset Maïssa Bey (Algérie)61, rue des Saints-Pères – 75006 Paris

Éditions Hatier Étienne Goyémidé (Centrafrique)8, rue d’Assas – 75006 Paris

Éditions Lansman Éric Durnez (Belgique),…63, rue Royale – Carnières (Morlanwelz) Belgique

Éditions La Mirandole Ahmed Kalouaz (France-Algérie)BP 51 101 – 30137 Pont Saint-Esprit CEDEX

Éditions Le Bruit des autres François Clarinval (Belgique),…42, rue Victor Thuillat – 87000 Limoges

Éditions Le Serpent à Plumes Jean Luc Raharimanana (Madagascar),…20, rue des Petits Champs – 75002 Paris

57Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Éditions Les Herbes Rouges Lise Vaillancourt (Canada-Québec)3575, boulevard Saint-Laurent, bureau 304 – Montréal (Québec) H2X 2T7

Éditions Les Solitaires intempestifs Hervé Yamguen (Cameroun)14, rue de la République – 25000 Besançon

Éditions Léméac Geneviève Billette (Canada-Québec),…4609, rue d’Iberville 3e étage – Montréal (Québec) H2L 2L9 Canada

Éditions L’Harmattan Auguste Makey (Congo-Gabon),…5-7, rue de l’École Polytechnique – 75005 Paris

Éditions Présence Africaine Moussa Konaté (Mali),…25 bis, rue des écoles – 75005 Paris

Éditions du Rouergue Ahmed Kalouaz (France-Algérie)BP 3522 - Parc Saint-Joseph – 12035 Rodez CEDEX

Éditions Stock Boubacar Boris Diop (Sénégal)31, rue de Fleurus – 75005 Paris

Éditions Théâtrales Youssef Fadel (Maroc),…38, rue du Faubourg Saint-Jacques – 75014 Paris

58Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 10

LITTORALTournée française 1999coordonnée par le Festival

du 20 au 27 juillet 1999 Festival d’Avignon

du 14 au 29 octobre 1999 Théâtre 71 - Scène Nationale de Malakoff

du 4 au 6 novembre 1999 Théâtre de la Cité - C.D.N. de Toulouse

mardi 9 novembre 1999 L’Hippodrome - Scène Nationale de Douai

mercredi 10 novembre 1999 La Faïencerie - Creil

vendredi 12 novembre 1999 L’Équinoxe - Châteauroux

du 16 au 20 novembre 1999 Le Maillon - Strasbourg

mardi 23 novembre 1999 L’Espal - Le Mans

jeudi 25 novembre 1999 Scène Nationale d’Alençon

samedi 27 novembre 1999 Centre Culturel Aragon - Tremblay en France

mardi 30 novembre 1999 Le Cratère - Scène Nationale d’Alès

mercredi 1er décembre 1999 A.T.P. d’Aix

vendredi 3 décembre 1999 A.T.P. d’Avignon

mardi 7 décembre 1999 La Passerelle - Gap

jeudi 9 décembre 1999 L’Archipel - Draguignan

samedi 11 décembre 1999 Théâtre Europe - La Seyne sur Mer

mardi 14 décembre 1999 Le Parvis - Scène Nationale de Tarbes

vendredi 17 décembre 1999 Scène Nationale d’Angoulême

59Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

ANNEXE 11

FESTIVAL INTERNATIONAL DES THÉÂTRES FRANCOPHONESEN LIMOUSIN.11, avenue du Général de Gaulle 87000 LimogesTél. 0555109010 Fax 0555770472 e-mail : [email protected]él. Nathalie : 0680415821

TOURNÉE « BOMBARDAN » 2000-2001

LISTE DES LIEUX

Le Grand Bleu - Centre Dramatique national jeune public

36, av. Marx Dormoy – 59000 LilleTél. 0320094550 Fax [email protected]

Directeur théâtre : Bernard AllombertDirecteur technique : Patrick Leroy

4 représentations : 23 et 24 novembreLieu de repr. : Théâtre du Nord

Espace Jules Verne - Brétigny

7, rue Henri-Douard – 91220 Brétigny sur OrgeTél. 0160852092 Fax 0160842255

Directeur théâtre : Dominique GoudalDirecteur technique :

3 représentations : 7, 8 et 9 décembreLieu de repr. : Salle du Théâtre

60Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002Décembre 2002

Le Carreau - Scène Nationale de Forbach

CAC de Forbach. Av. Saint-Rémy. BP 40190 – 57603 ForbachTél. 0387846430 Fax [email protected]

Directeur théâtre : Laurent BrunnerDirecteur technique : Régis Klein

1 représentation : 12 janvierLieu de repr. : Salle du Théâtre

Festival du Jeune Théâtre

Palais des Congrès. Esplanade de l’Europe – 4020 Liège BelgiqueTél. 00/32/43434247 Fax 00/32/43444966

Directeur festival : Jean-Louis ColinetDirecteur technique : “Hadj“ (GMS: 00/32/477 88 56 52)

2 représentations : 19 et 20 janvierLieu de repr. : Instituts supérieurs St Luc (ancienne caserne Fonck)

Théâtre royal de Namur

Place du Théâtre, 2 – 5000 Namur BelgiqueTél. 00/32/81256161 Fax 00/32/81256160

Directeur festival : Patrick ColpéDirecteur technique : Marc Noel (Tél. : 00/32/81256169)

4 représentations : 25, 26 et 27 janvierLieu de repr. : Salle du Théâtre

T.E.B. - Théâtre et expression pour les enfants du Beauvaisis

22, bd Jules Brière – 60000 BeauvaisTél. 0344481681 Fax 0344458514

Directrice théâtre : Martine Legrand (Tél. : 0344152841)Directeur technique : Philippe Tauleigne (GMS: 0684186841)

3 représentations : 29 et 30 janvierLieu de repr. : Salle du Théâtre

Archipels - Théâtre de Draguignan

Bd Clémenceau – 83300 DraguignanTél. 0494505950 Fax 0494505951

Directeur théâtre : Liberto VallsDirecteur technique : Raffaële Scrivo

3 représentations : 5 et 6 févrierLieu de repr. : Salle du Théâtre

61Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002

Théâtre le Cadran - Briançon

45, av. de la République – 05100 BriançonTél. 0492255250 Fax 0492255253

Directeur théâtre : Pierre-André ReisoDirecteur technique : Joël Rey (Tél. : 0492255254)

2 représentations : 9 et 10 févrierLieu de repr. : Salle du Théâtre

Théâtre la Passerelle

137, bd Georges-Pompidou – 05010 GapTél. 0492525244 Fax 0492525242

Directeur théâtre : Pierre-André ReisoDirecteur technique : Michel Foraison

4 représentations : 15 et 16 févrierLieu de repr. : Salle du Théâtre

Théâtre l’Odéon - Nîmes

1, place de la Calades – 30000 NîmesTél. 0466366520 Fax 0466219267

Directeur théâtre : Jean LebeauDirecteur technique : Sylvio Lucato

6 représentations : 21, 22 (2), 23 (2) et 24 févrierLieu de repr. : Salle du Théâtre

62Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002

TITRES DISPONIBLES DANS LA SÉRIE “ÉVALUATIONS“■ Le programme des volontaires européens de développement. Évaluation de la phase

pilote (1986-1988) (n°3).■ L'École Nationale Supérieure des Industries Agro-Alimentaires du Cameroun

(ENSIAAC) (n°6)■ Faune sauvage africaine. Bilan 1980-1990. Recommandations et stratégie des actions

de la coopération française (n°8). ■ Le Comité Interafricain d'Études Hydrauliques (CIEH) (n°10).■ La politique des bourses. Évaluation de l'aide publique française (1979-1988) (n°11).■ La reconversion des agents de la fonction publique en Guinée. Évaluation de l'aide

française (1986-1992) (n°12).■ L'Association Française des Volontaires du Progrès (n°13).■ L'appui dans les secteurs du plan et des statistiques (n°14).■ L'appui aux formations dans le secteur BTP (n°15).■ L'appui au système éducatif tchadien (n°16).■ L'appui à l'opération villages-centres du Congo : Mindouli et Lékana (n°17).■ L'appui dans le domaine du livre et de l'écrit (n°18).■ Les administrations mauritaniennes des finances et du plan (n°19).■ Les réseaux de développement (n°20).■ La politique du ministère en faveur de la coopération décentralisée (n°21).■ La politique des crédits déconcentrés d'intervention (1988-1993) (n°22).■ L'appui au développement urbain et à la gestion locale au Bénin et à Madagascar

(1982-1994) (n°24).■ La navigation aérienne et les activités aéroportuaires en Afrique subsaharienne

et dans l'Océan indien (n°25).■ Le volontariat français dans les pays en développement (1988-1994) (n°26).■ Conséquence de la suspension de la coopération. Cas du Togo, du Zaïre et d'Haïti

(n°29).■ La coopération documentaire (1985-1995) (n°33).■ Étude de synthèse d'évaluations de l'action des ONG (n°34).■ Programme d'appui aux administrations financières et économiques (PAAFIE) (n°35).■ Programme mobilisateur Femmes et développement (n°37).■ Évaluation rétrospective des FAC d'intérêt général (91, 93, 95) consacrés à l'appui

à la politique sectorielle en éducation formation (n°38).■ Évaluation de la politique française d'aide dans le secteur minier (n°39).■ Évaluation de la politique française d'aide dans le secteur Jeunesse et Sports (n°41).■ Évaluation du programme CAMPUS. Coopération avec l'Afrique et Madagascar

pour la promotion universitaire et scientifique (n°42).■ Évaluation dans le secteur de la santé au Cambodge (n°44).■ Évaluation rétrospective des systèmes financiers décentralisés (n°45).■ Évaluation du projet ARCHES (n°46).■ Projet santé Abidjan. Évaluation des FSU-Com (n°47).■ Évaluation du F3E (Fonds pour la promotion des études préalables,

des études transversales et des évaluations) (n°48).■ Évaluation des actions de l'aide française dans le secteur agricole et l'environnement

à Madagascar (n°49)

63Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002

■ Évaluation du programme développement local et migration au Mali et au Sénégal(n°50).

■ Évaluation des programmes de lutte contre le VIH/sida (1987-1997) 2 tomes (n°51)■ Évaluation des programmes prioritaires Palestine et Vietnam (n°52)■ Évaluation de la formation des personnels de santé en Afrique et à Madagascar (n°53)■ Étudier en français en Europe centrale et orientale. Évaluation des filières

universitaires francophones (n°54)■ Évaluation d'actions de coopération franco-marocaines pour la recherche scientifique.

Programmes d'actions intégrées (n°55)■ Évaluation du pôle régional de recherche appliquée au développement des savanes

d’Afrique centrale (Prasac) du Coraf. (n°56)■ Évaluation de la coopération télévisuelle en Afrique subsaharienne (1995-2000) (n°57)■ Rapprocher les jeunes du Sud et du Nord. Évaluation de Villes. Vie. Vacances/Solidarité

internationale et de Jeunesse/Solidarité internationale (n°58)■ Évaluation de l’aide française dans le secteur pharmaceutique – Afrique subsaharienne

et Madagascar (1994-2001) (n°59)■ Évaluations (Fiches-résumés de 28 évaluations réalisées entre 1993 et 1997)■ Évaluation de la coopération culturelle, linguistique et éducative en Amérique centrale

(n°60)■ Évaluation du dispositif des crédits déconcentrés “Fonds social de développement”

(n°61)

64Festival International des Francophonies en Limousin

Évaluation Décembre 2002