FESTIVAL d'AUTOMNE A PARIS...Takemitsu Toru : Stanza 1; piano, célesta, harpe, vibraphone,...

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FESTIVAL d'AUTOMNE A PARIS 2, rue du pas de la mule, 75003 paris/tél: 278.10.00 Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

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  • FESTIVAL d'AUTOMNE A PARIS2, rue du pas de la mule, 75003 paris/tél: 278.10.00

    Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

  • PalMA ESPACE-TEMPS AU JAPON

    1 1 OCTI1 1DEC.

    11111111111Mmummummulammin1111111111111111nunumnisitare

    Chaque jour dans cet espace, à13 h, 15 h, 17 h, des musiciens etdes danseurs japonais intervien-dront pour des animations d'unevingtaine de minutes :

    MusiqueSHOMYO :moines bouddhistes du TempleEnryaku-ji, Hieisan, secte Tendai

    Musique de SATSUMA - BIWATSURUTA Kinshi, Biwa et chant

    Musique de SHAKUHACHIYOKOYAMA Katsuya, shakuhachi

    Musiques de SHAMISEN, KOTO etchant JIUTA par TOMIYAMA Seikin

    Improvisations par KOSUGITakehisa et SUZUKI Akio

    Danse :TANAKA MinHIJIKATA TatsumiASHIKAWA Yoko

    Théâtre :SUZUKI TadashiSHIRAISHI Kayoko

    Photo Retoria

    Shinoyama Kishin

    MUSEE DES ARTS DECORATIFS12 h - 18 h sauf le mardi

    exposition imaginée parISOZAKI Arata - architecte

    avec la collaboration de :

    Futagawa Yukio - photographeKuramata Shiro - sculpteurMiyawaki Aiko - sculpteurNakamura Sotoji -artiste charpentierShinoyama Kishin - photographeSugiura Kohei - graphisteTakamatsu Jiro - sculpteurYamada Shuji - photographeAtelier IsozakiJean-Marie Genet - architecte

    Arata isozaki Gumma Prefectural Museumof Fine Arts

    Yamada Shuii

    Au Japon les notions de temps etd'espace sont unies dans un seulconcept traduit par le mot "MA" -intervalle existant naturellemententre deux objets ou entre deuxactions (objets placés l'un à la suitede l'autre, actions se déroulantl'une à la suite de l'autre). C'est-à-dire aussi : vide et- ouverture entredeux éléments, par exemple lanotion d'absence qui opposel'espace compris dans un paraventà l'espace compris dans la pièce.Ou, si l'on privilégie la notion dutemps : intervalle, temps de pauseexistant dans un processus sedéroulant en plusieurs moments.Il n'existe aucune différence entreles deux notions de temps etd'espace telles que les perçoiventles européens. Le concept de"MA" définit au Japon un intervalle.Ce concept est le fondement mêmede l'environnement, de la créationartistique -et de la yie -quotidienne.au peint que l'arenitéCture,I art lamusique; le théâtre,:Yart des fat-clins sont tous appelés des arts"MA". L'identification de l'espaceet du temps peut être considéréecomme une des raisons essentiel-les de différence entre les expres,sions artistiques japonaises eteuropéennes.Pour assurer la présentation dece concept, sept expressionsd'espace seront dégagées etdévoilées chaçune dans une pièceséparée de telle sorte que le visi-teur pressente chaque espace demanière auditive, visuelle et sen-suelle.Les sept concepts d'expression du"MA" ont été choisis dans le voca-bulaire de la tradition japonaise.Chaque mot, qui est une sorte dereconnaissance de l'espace et dutemps, est représenté par uneforme artistique ; il peut être unesynthèse de diverses formesd'expressions contenues dans uneseule image.d'après ISOZAKI Arata

    SA.

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    .

    t SHO CALLIGRAPHIE JAPONAISE 2O/23EP/23NOV.CHAPELLE DE LA SORBONNE12 h - 18 h sauf le lundi

    IIJIMA Shunkei réalisant une calligraphie

    Cette exposition réunit 180 uvresreprésentant les sept principalestendances de la calligraphiejaponaise contemporaine :

    calligraphie en Kana(caractères japonais)

    calligraphie en Kanji (caractèreschinois)

    oeuvres comportant peu decaractères

    calligraphie d'avant-gardeart sigillairecalligraphie sur boispoèmes et textes en prose

    Certains après-midi à 15 h 30 (voircalendrier), des calligraphesvenus du Japon organisent desdémonstrations publiques..

    SITUATION DE LA MUSIQUECONTEMPORAINE JAPONAISE

    La musique .occidentale fut intro-duite au Japon avec la propagationdu christianisme au 16e siècle, maissa véritable assimilation neremonte qu'a un siècle.En 1879, IZAWA Shuji fonda un cen-tre de recherches musicales quiest devenu aujourd'hui l'Universitédes Arts de Tokyo.Des enquêtes et des recherches yfurent menées ; peu à peu cette

    photo DR

    OCT. DEC.

    MUSIQUE CONTEMPORAINE ET TRADITIONNELLE JAPONAISE17/5programme réalisé avec la collaboration de .TAKEMITSU Toru

    Musique pénétra dans toutes lescouches de la population, elledevint une des matières de l'ensei-gnement scolaire.Bientôt, le culte de "l'étranger"devint une vogue générale et pen-dant longtemps tout ne fut qu'imita-tion.Après la défaite de la dernièreguerre, le désir de trouver uneexpression musicale nouvelle etpropre au Japon se manifesta.Les jeunes générations de l'après-guerre découvrirent une expres-sion musicale originale dans lamusique traditionnelle qui avait été

    exposition et démonstrationsorganisées par le Mainichi

    Shimbun

    jusque-là délaissée volontaire-ment.Les uvres qui sont présentéesdans ce programme sont cellesd'auteurs apparus après la guerre.Il ne s'agit pas bien sûr de la tota-lité de la Musique contemporainejaponaise, mais d'un choix limité àdes oeuvres pour petites forma-tions ou des oeuvres pour solistes.

    --

    d'après TAKEMITSU T

    Photos des calligraphiesde haut en bascalligraphie su bois de Bai Jotekicalligraphie en kana de Murakami Santocalligraphie en kanjide Aoyama Sanscalligraphie comportant peu de caractèrede NAKAJIMA Yusuià gauchecalligraphie-poème de Kaneko °tel

    3

    EXKIBIT.N. "me AXiaisrelEn,IC

    15 concerts3 séances d'animationJMF/Amis de l'Orient1 atelier EnsembleIntercontemporainInterventionsmusicales quotidiennesdans l'exposition "MAEspace-Temps au Japon"

    quatre lieux :Chapelle de la SorbonneMusée des Arts DécoratifsThéâtre d'OrsayMusée Guimet

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    TAKEMITSU TORU

    Né le 8 octobre 1930 à Tokyo(Japon). Takemitsu Toru a com-mencé seul ses études musicales àl'âge de seize ans puis il a travailléen 1948 avec le maître Kiyosé. Touten assumant l'héritage des tradi-tions musicales de son pays, Take-mitsu a subi largement l'influencedes grands musiciens de l'Occi-dent et, au premier chef, Debussy,Messiaen et Varèse. Il dit : "Mamusique et ma vie forment un tout.Elles sont mêlées l'une à l'autre defaçon inextricable. Je me sensentouré par une espèce de torrentdans lequel je capte des signesqui, finalement, aboutissent à lacréation d'une oeuvre".Toru Takemitsu est le créateur etle directeur du Pavillon de l'Acierde l'Expo 70 d'Osaka.

    MUSIQUE TRADITIONNELLE

    ANIMATIONS 18 h 30MUSEE GUIMETlundi 16 octobre : Shomyolundi 4 décembre : shamisen etkotoSéances réservées aux JeuneSsesMusicales de France et à l'Associa-tion Française des Amis del'Orient.

    NOTES SUR LA MUSIQUETRADITIONNELLE JAPONAISEd'après un article de TAMBAAkira publié dans l'Encyclopédiepermanente du Japon (POE).

    Repères chronologiques

    Jusqu'aux 7. et 8. siècles : dévelop-pement d'une musique autochtone,avant tout contact avec la musiquedu continent.Epoque de Nara et Heian (794-1185) :introduction et assimilation des for-mes musicales du continent asiati-que.Epoque Kamakura (1185-1392) etMuromachi (1392-1573)naissance de la véritable musiquetraditionnelle japonaise.Epoque Momoyama1573-1603 jusqu'à la restaurationMeiji (1868) : essor de la musiquethéâtrale (bunraku, kabuki, nô) etnaissance des "solo".

    Période contemporaine, depuis larestauration Meiji (1868-1912)Ouverture du Japon à l'occident etpénération de la musique occiden-tale

    Caractère rituel de l'exécution :

    Un spectacle de gagaku ou de nô,l'exécution d'une pièce de shaku-hachi donnent l'impression d'unecérémonie dans laquelle acteursou musiciens accomplissent desgestes rituels. Rien en effet n'estlaissé au hasard ; chaque mouve-ment, chaque cri est fixé et aucuneliberté d'improvisation ou d'inter-prétation n'est octroyée aux exé-cutants. D'où le caractère forte-ment stylisé et quasi rituel de lamusique traditionnelle japonaise...Le musicien, en respectant un for-malisme séculaire, comparable àune pratique religieuse invariable,cherche à se dépouiller de son moipersonnel pour retrouver l'harmo-nie de l'univers. Ainsi, l'attitude del'exécutant, pour qui l'acquisitiond'une technique est liée à unerecherche spirituelle, rejoint celledes pratiquants des différents"arts" japonais kendô, judô, sadô(art du thé), ou kadô (art des fleurs)qui, comme l'indique le caractère"dô" sont des voies diverses pouracquérir la maîtrise de soi plutôtque des divertissements artisti-ques.

    Techniques vocales etinstrumentales :

    Malgré les différences qui appa-raissent d'un genre ou d'un inter-prète à l'autre, la technique vocaleest caractérisée par un ensemblede traits communs, tels que : lesvibratos irréguliers et très amples,la fluctuation des sons, la gravitédes timbres, l'attaque glissante paren-dessous.De son côté, la technique instru-mentale recourt à des procédésspécifiques en particulier les glis-sandi, la répétition accéléréed'une même note, l'ondulation dessons.Il faut ajouter à cela les cris, la pro-duction de bruits au moyen dusouffle, de la frappe avec le plec-tre sur la table d'harmonie ou lestrous latéraux, du frottement descordes, etc...

    MUSIQUE CONTEMPORAINE

    CHAPELLE DE 26LA SORBONNE OCTMusique traditionnelle et contem-poraine"Aki-Kaze no Uta", shamisen et koto"Zan-getsu no Kyoku", koto, shami-sen et chant"Midare" et "Rin-getsu", deux kotosFukushi Norio Ground I ; percus-sionTanaka Masaru : A song of RinpercussionFujita Masanori : Han-Shin III, koto,shakuhachi, shamisen et percus-sionSawai Tadao, kotoSawai Kasue, koto et shamisenYeshiwara Sumire, percussionFujita Masanori, shakuhachi

    CHAPELLE DELA SORBONNE NOVOeuvres pour guitareMiyoshi Akira : EpitaseMoori Krodo AnamorphoseTakemitsu Toru : FoliosMiyoshi Akira : ProtaseMoro Takeo MeetSHOMURA Kiyoshi et OSHIDOMikio, guitares

    CHAPELLE DE 9LA SORBONNE NOVKitazume Michio Shadows ; clari-netteTamba Akira Elemental I ; harpe,percussionYuasa Joli : Domain ; flûte - Not I butthe wind ; saxophoneMatsudaira Yoriaki : Coherencyflûte, clarinette, harpe, piano, per-cussionFukushi Norio :Silica ; vibraphone,pianoIchiyanagi Toshi Sapporo ; flûte,clarinette, guitare, harpe, piano,percussionNoda Ryo, saxophoneGroupe ARK :Koizumi Hiroshi, flûteSuzuki Yoshiaki, clarinetteTakahashi Aki, claviersShinozaki Ayako, harpeYamaguchi Yasunori, percussionSato Norio, guitare, banjo

    LA SORBONNECHAPELLE DE

    NOV1

    Oeuvres de Jo KondoFallings ; deux altos, une contre-basse, un piano électriqueStanding ; flûte, marimba, pianoSight rhythmics, banjo, violon, pianoélectrique, tuba, steel drumMn Bloomfield his spacing ; quatuorà cordesKnots ; deux guitares, piano électri-que, 7 cowbellsWalk ; flûte et pianoGroupe ARKSolistes del'Ensemble Intercontemporain.

    Oeuvres principalesRequiem for strings (1957).Landscape pour quatuor à cordes(1960).Arc pour piano et orchestre (1963-1966).Textures pour piano et orchestre(1964).Dorien Horizon pour dix-sept cor-des (1966).November Steps pour biwa, shaku-hachi et orchestre (1967).Green (November Steps II) pourorchestre (1967).Asterim pour piano et orchestre(1968).Eucalypts pour flûte, hautbois,harpe et cordes (1970).Eucalypts II pour flûte, hautbois etharpe (1970).Cassiopeia pour percussion solo etorchestre (1971).Corona for strings pour vingt-deuxcordes (1971).Winter pour orchestre (1971).Distance pour hautbois avec ousans "sho" (1972).Voyage pour trois biwas (1973).Autumn... into the fall after a littlewhile... pour biwa, shakuhachi etorchestre (1973).For away pour piano (1973).Gémeaux pour trombone, hautbois,deux orchestres et deux chefs(1972-74).

    Takemitsu Toru / photo Philippe Gras

    THEATRE D'ORSAY

    Co-production avec l'EnsembleIntercontemporam18 h 30 atelierTakemitsu Toru : Stanza 1 ; piano,célesta, harpe, vibraphone, gui-tare, voixFujita Masanori : Music for, flute,alto, cello and piano20 h 30 concertHirose Riohei ; concerto pour vio-loncelle(également Denisov et Stravinsky)Ensemble Intercontemporain,Direction Lucas Vis -Philippe Muller : violoncelle.

    CHAPELLE DELA SORBONNE NOVOeuvres de Ishii MakiAnime-Amare ; harpe, tam-tam,bandeBlack Intension II ; hautbois, clari-nette, bassonBlack Intension III ; pianoSearch in Grey (création mon-diale) ; percussionLost Sounds I ; violon piano, per-cussionGroupe ARKYoshihara Sumire, percussionShinozaki Isako, violonSolistes del'Ensemble Intercontemporain

    CHAPELLE DE 23LA SORBONNE NOVOeuvres de Takemitsu ToruBryce ; flûte, 2 harpes, 2 percus-sionsDistance ; hautbois et sho (surbande)Voyage 3 biwas en re-recordingMunari by Munari +Corona ; piano,percussionWaves ; clarinette, cor, 2 trombo-nes, bassdrumHeinz Holliger, hautboisTsuruta Kinshi, biwaGroupe ARKSolistes del'Ensemble Intercontemporain

    SALLE DU MUSEEDES ARTS NOVDECORATIFSShinohara Makoto : Relations ; flûte,pianoMatsudaira Yoriaki : Transient'74guitare, harmonium, percussionNoda Teruyuki : 3 Développe-ments ; pianoYuasa Joji : Inter-posi-play-tions IIflûte, harpe, percussionHachimura Yoshio : Constellation ;violon, piàno, vibraphone, tubularbellsTanaka Maseru : Aika ; flûte et 2percussionsTaira Yoshihisa : Pentalpha ; flûte,clarinette, marimba, percussion,contrebasseGroupe ARKSolistes del'Ensemble Intercontempora nFujii Katsuoki, piano

    Musique de shamisen et de kotochant Huta

    Le jiuta est le plus ancien et le plusélaboré des divers genres dechants accompagnés au shamisenet au koto.Héritier de la tradition antérieuredes heikyoku (récitation chantéedu Dit des Keike), récits épiqueschantés, accompagnés au biwa, etreposant sur la mémoire et la sen-sibilité musicale des chanteursaveugles, le jiuta connu depuis le17e siècle, fut à son apogée au 18..

    Tomiyama Selkin touant du shammen (luthtrois cordes)photo OS

    SHOMYOLe Shomyo fut introduit au Japonavec le bouddhisme, aux 7. et 8.siècles.Le mot sanscrit "Sabda-Vidya" y futtraduit par les deux caractères"sho" qui signifie "voix" et "myo"qui signifie "science".C'est l'art de la modulation desmots lors de la récitation dessutras.A partir du 10e siècle, le boudd-hisme s'étant enraciné au Japon,des particularités apparurent dansle style du chant des sutras enjaponais, une nouvelle formenaquit appelée Wasan (Wa-Japon,San-chant) qui s'ajouta aux deuxformes de chant en sanscrit (Bon-san) et chinois (Kansan).

    JAPONDANSE-THEATRE

    Tanaka Min, danseur soliste, nu.Tanaka Min propose de voirl'essence du mouvement du corpshumain, projeté dans des décorsnaturels et quotidiens (garages,jardins, hangars...). Il danse ladécouverte de la peau. Son corpsse met en mouvement automati-quement, tourne, pivote, progresseavec dignité et simplicité, rappe-lant la vigueur spirituelle d'unmoine zen.

    Suzuki Tadashi, auteur et metteuren scène, directeur de la troupeWaseda Shogekijo.Shiraishi Kayoko, actriceSuzuki Tadashi utilise librementles moyens du théâtre traditionneljaponais pour élaborer une formedramatique contemporaine. Latechnique des acteurs, certainsthèmes, sont empruntés au Kabuki.Shiraishi Kayoko, véritable phéno-mène de l'expression corporelle,s'approprie gestes et intonationsd'hommes, inversant les rôlespuisqu'aucune femme précisé-ment ne participe au Kabuki.

    A l'occasion du 4. Festival Cinéma-tographique International de Parisseront présentésA L'Empire (41 avenue de Wagram- Paris 17.). du 5 au 13 octobre unpanorama du cinéma japonaiscontemporain avec 7 films récentset inédits.

    Tomiyama Seikin, aveugle luiaussi, possède la plus haute maî-trise de cette musique. Il a reçu auJapon le titre rare de "trésor natio-nal vivant".

    .010 cithare à 13 cordes

    La secte Tendai (de la secte chi-noise Tientaï) fut créée par lemoine Saicho au 9. siècle. Particu-lièrement représentative dubouddhisme (avec la secte Shin-gon) elle siège aujourd'hui dans leTemple Enryaku-ji du Mont Hiei,près de Kyoto.

    Moines de la secte Tendai pendant la cérémo-nie Shomyo photo DR.

    Hijikata Tatsumi, chorégraphe etdanseurAshikawa Yoko, danseuseHijikata Tatsumi a réalisé de gran-des innovations dans le monde dela danse contemporaine au Japondans les années cinquante. Il estaujourd'hui considéré comme leMaître par de nombreuses troupesphoto D R

    CINEMA JAPONAIS AU FESTIVAL DE PARIS

    Dans le cadre du Festival "éclaté"une rétrospective du cinéma japo-nais et de quelques-uns de sesgrands metteurs en scène

    à l'Action République :Hommage à Mizoguchi.

    au x Grands Augustins :Hommage à Kurosawa.

    MUSIQUE DESATSUMA-BIWA

    Le Satsuma-biwa semble issu duMoso-biwa, récitation de textesbouddhiques par des prêtresaveugles jouant du biwa.Au 17. siècle, un nouveau genre derécitation s'est développé dans laprovince de Satsuma, au sud duJapon, contant l'épopée des Heike(luttes de clan aux 12e et 13e siè-cles)L'instrument est un luth à quatre oucinq cordes (selon les écoles),venant du p'i-p'a chinois, dont .onjoue avec un large plectre en buis(bachi).Madame Tsuruta, qui appartient àl'école Kinshin de Satsuma-biwa,contribue également au dévelop-pement de la musique contempo-raine au Japon en interprétant desoeuvres modernes. TakemitsuToru a écrit pour elle, entre autresoeuvres, "Voyage" pour troisbiwas, qu'elle jouera le 23 novem-bre à la Chapelle de la Sorbonne.

    TSURUTA KInshi, biwaphoto Philippe Gras

    de comédiens et de danseurs japo-nais.Ashikawa Yoko est l'incarnationmême des méthodes et du styled'Hijikata dans sa perfection laplus rare.

    photo D R

    au Palais des'Arts : Les Arts Mar-tiaux dans le cinéma japonais.

    à La Clef : Retrospective Oshima.

    Correspondantes du Festivald'Automne au Japon en 1977Yolaine BaignèresMartine Matyas

    MUSIQUE DESHAKUHACHI

    Longue flûte verticale en bambou,percée de cinq trous, le shakuha-chi tire son nom de l'unité de lon-gueur "shaku" (un pied =30,03 cm)et de "hachi" qui signifie "huit"(sous-entendu : pouces).Venu de Chine vers le 8e siècle,comme les instruments du gagaku,le shakuhachi eut longtemps unefonction religieuse, (on l'appelaitalors "hoki" : instrument pour lamusique religieuse). Sous l'impul-sion de la Secte Fuke, son usage fut,plus tard, réservé à des prêtresmusiciens errants, les komuso, quidisparurent après la RestaurationMeiji, (1868), laissant un grandrépertoire de pièces pour shaku-hachi. Au 18. siècle KurosawaKinko fonda une nouvelle école deshakuhachi et composa de nom-breuses oeuvres pour cet instru-ment. C'est l'école Kinko qui a éta-bli le répertoire que l'on entendaujourd'hui.Yokoyama Katsuya vient d'unefamille où l'on joue du shakuhachidepuis plusieurs générations. Iljoue le répertoire de l'Ecole Fuke.et celui de l'Ecole Kinko.

    TANAKA Min/Photo D.R.ASHIKAWA Yoko/Photo tan Buruma

    LIREAu Japon, plus qu'ailleurs, 'l'art, et singulière-ment la peinture, est inséparable de la littéra-ture, dont il n'est souvent qu'une illustration. Il -en va:de même pour la musique et la dansequi ont été et sont toujours étroitement liés authéâtre, lui-même étant étroitement littéraire.(R S.)

    OUVRAGES GENERAUX- Encyclopédie permanente du Japon, bimes-triel depuis 1976, sous la direction de RenéSieffert.- La civilisation japonaise, de Daniel etVadime Elisseeff - Arthaud 1974.- L'empire des Signes de Roland Barthes -Skira.

    ART ET ESTHETIQUE- Japon, de Vadime Elisseeff, Arcgaeologiamundi, Nagel 1974.- La genèse de la sculpture bouddhique fran-çaise, de François Berthier. POP 1978.- La peinture japonaise, de Akiyama Teru-kasu - Skira 1977.- L'Eloge de l'Ombre, de Tanikazi junichiro,trad. René Sieffert, POF 1977.

    MUSIQUE ET THEATRE- La structure musicale du Nô, de TambaAkira. Klingsieck 1970.- La tradition secrète du Nô, de Zeami. Trad.René Sieffert. Unesco Gallimard 1960.

    LITTERATURE- La littérature Japonaise, de René Sieffert,POP 1973.- Oeuvres capitales de la littérature japo-naise, trad. René Sieffert Le Dit de Heigen, LeDit de Heiji. Le Dit des Hmké. POP 1976 jour-naux de voyage de Bashô. POF 1976 Le Dit du

    POF 1977. journaux Poétiques de HeialiPOF 1978.- Collection Connaissance de l'Orient.Unesco-Gallimard Ueda Akinari, SaikakuLes contes d'Ise. etc- Auteurs contemporains : uvres de Kawa-bata Yasunar, chez Albin Michel, oeuvres çieMishima Yukio et de Tanizaki Junichiro chezGallimard, col. Le Monde Entier.

    111111111Les manifestations consacréesau Japon ont été réalisées avecl'aide de la Fondation du Japonet du Comité Japonais de l'an2001.

    CHAPELLE DELA SORBONNE 17/19

    /24 OCTShomyo,chant liturgique bouddhiqueMoines du Temple Enryaku-ji,Hieisan ; secte Tendai

    CHAPELLE DE 26LA SORBONNE OCTen première partie du pro-grammeMusique de koto et de shamisenSawai Tadao, kotoSawai Kasue, koto et shamisen

    CHAPELLE DE 14/15LA SORBONNE OCT

    Musique de satsuma-biwaTsuruta Kinshi, biwa et chantMusique de shakuhachiYokoyama Katsuya, shakuhachi

    SALLE DU MUSEE ler/5DES ARTS DECDECORATIFS

    Musique de shamisen et de kotoTomiyama Seikin, shamisen, koto,et chant buta

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    E-1

    6

    MAURICIO KAGEL

    5 ET 6 OCT.ImulmsBOUFFES DU NORD

    Pandorasbox Bandoneonpiece(1960)Présentation pour cieux (1976-77)An Tasten pour un pianiste(1974-77)MM 51, une pièce de musique defilm (1976)Tango alemén (1977-78) création enFrance

    Michel Portal, bandonéonGuillermo Gallardo, animateurAloys Kontarsky, pianoCarlos R. Alsina, pianoJorge Risi, violonMauricio Kagel, voix "et mise enscène

    JOURNEEPHILIP GLASS111111111Dimanche ler Octobre2 Concerts2 programmes17 h et 20 h 30THEATRE GERARD PHILIPESAINT-DENIS

    Philip GLASS/Photo Philippe OQUEUX

    MAITRE PUNTILA ET SONVALET MATTIde Berton BRECHTPar le Centre DramatiqueNational des AlpesTHEATRE MOGADOR

    Mise en scène :Georges LAVAUDANTAdaptation : MichelCADOT

    Depuis très longtemps, peut-êtrepar rapport à un certain nombre denos spectacles du type "LAMEMOIRE DE L'ICEBERG" "L'EDU-CATION SENTIMENTALE" ou"PALAZZO MENTALE", nousavions très fortement envie de nousplonger dans une matière quiserait le "réel" (le réel commeopposé à la fiction c'est-à-dire unensemble complexe où est àl'oeuvre la politique, l'actualité, lesocial, un certain type de person-nages, etc...).D'autre part, depuis les débuts du -théâtre partisan, et ensuite du -C.D.N.A., nous étions et restons trèsattentifs à ce qu'a fait BRECHTaussi bien dans ses pièces quedans ses théories sur le théâtre oudans ses positions en tant

    GEORGES LAVAUDANT/BERTOLT BRECHT

    19 SEPT/14 OCT.Décor et costumes :Jean-Pierre VERDIERMusique : Patrick GAREL"CACTUS" etGérard MAIMONECo-réalisationCENTRE DRAMATIQUENATIONAL DES ALPES/MAISON DE LA CULTUREDE GRENOBLE/Productions STAINVILLE

    Photo . Guy DELAHAYE

    qu'homme de théâtre à l'intérieurde la société.Après PALAZZO donc, l'idée demarquer un écart maximum s'esttrouvée reformulée. C'est ainsi quenous avons choisi de travailler sur"Maître PUNTILA et son valetMATTI", désir de traverserBRECHT avec un de ses textes lesmoins ambigus apparemment. Unvieux projet oui, mais qui nous fai-sait un peu peur dans la mesure où,-dès le départ, nous pensions ques'il y avait encore un messagebrechtien, ce n'était pas de monterdes pièces de BRECHT mais dereprendre le flambeau de sa théo-risation et de sa pratique, à savoir :

    Mauricio Kagel au sujet du Tango alemàn :"...M'appuyant sur une hypothèse : "Pour lecompositeur, la compréhensibilité du mot chanté estbeaucoup moins importante que son articulation sen-sible par l'interprète", j'essaie, uniquement pardes courbes mélodiques et des tempi caractéristiques,de cerner les principaux aspects émotionnels dugenre. Le chanteur est ici -comme toujours dans letango- le barde des espérances déçues, des souvenirset des mélancolies vieillies, de l'amour triste (unamour qui semble automatiquement programmé vers lemalheur). Une grande passion dans le ton, mariée àune sentimentalité envahissante, sont les impératifsde chaque interprétation."Tango alemàn" : en Allemagne, il sonne argentin, enArgentine, peut-être "élémentairement" germanique.Et en France ?...".

    extrait d'une interview à propos de Bestiarium

    Bestiarium qu'est-ce que c'est ?M.K. : Il s'agit d'actions théâtralesdans un cadre très réduit en contrepoint,avec une musique basée sur des appeaux etdes pipeaux de chasse. Pendant des années,j'ai collectionné ces instruments-acces-soires ; mais je me suis limité à deux pays,la France et le Brésil. En même temps,J'ai aussi accumulé une grande quantitéd'animaux en plastique. A partir de toutcela , des "fables sonores" sont racontéesdont les protagonistes sont justement cesanimaux.Que veut dire Bestiarium ?M.K. : ... dans cette oeuvre, il s'agit avanttout d'analyser la relation de l'homme àl'animal, car la relation inverse, - del'animal à l'homme nous amène à une approchebien incertaine. En tout cas, la relationhomme-animal est mal engagée, et difficileà élucider. Elle a été constamment enjo-livée (nous sommes maintenant aveuglés pardes siècles d'élevage !). Nous avons orientéles animaux afin qu'ils nous soient utiles,de cette manière, nous les avons aussisentimentalement déformés.On a entendu dire ici et la que Bestiariumétait une pièce méchante. A quoi le specta-teur doit-il s'attendre ?M.K. Il doit s'attendre à une analyse sansménagement de la réalité. Je trouve qu'ilest de mon devoir de ne pas enjoliver ce queje remarque, mais de le montrer. Une desfonctions les plus importantes de l'art estde s'interposer entre la réalité tellequ'elle est et la réalité telle qu'on laconstruit.

    111111111111111111111181111111111111.1

    (Date à préciser)

    1111111111111111111111111

    John GIBSON Flûte et SaxophonesopranoPhilip GLASS :Orgue électriqueIris HISKEY : VoixDickie LANDRY :Flûte et Saxophone sopranoKurt MUNKACSI :Electronique

    faire le théâtre d'aujourd'hui ets'inscrire dans le mouvement artis-tique d'aujourd'hui.-Ainsi étions-nous ramenés avec cetype de réflexion brechtienne àPALAZZO.Dès lors, monter un texte deBRECHT est devenu pour nous unautre problème, à savoir : travail-ler sur son écriture, sur sa langue,etc... Dans ce cadre, aucune raisonde ne pas considérer BRECHTcomme un "classique" et de luifaire subir tous les questionne-ments possibles. Il n'y a pas à pro-prement parler chez nous l'enviede se placer sous une paternitéquelconque (BRECHT, ARTAUD,

    Richard PECK :Saxophone altoMichael RIESMANOrgue électrique

    Extraits deANOTHER LOOK ATHARMONY, EINSTEINON THE BEACH, NORTHSTAR, et une création.

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    STANISLAVSKI et quelquesautres) mais dans des spectaclescomme "LORENZACCIO" ou le"ROI LEAR" il y avait déjà des pro-cédés qui relevaient très typique-ment de la distanciation brech-tienne ou du geste brechtien, ouencore d'une certaine analyse dela fable telle qu'il la pratiquait.Le nouveau pour nous est donc detravailler directement sur son texteet non plus sur l'appareillage pra-tique et critique dont il entouraitses productions.

    Georges LAVAUDANT

    JOAN MIRO/CLACA TEATREBARCELONE

    Photo.: Nicolas Treatt

    LA TABLE(PAROLES DE FEMMES)

    Co-réalisationCENTRE GEORGES POMPIDOU/

    FESTIVAL D'AUTOMNE

    -Le FESTIVAL D'AUTOMNE ac-cueille le spectacle MORI ELMERMA dans le cadre de l'exposi-tion que le Centre Georges POM-PIDOU consacre au peintre pourcélébrer son 80. anniversaire.La rencontre de Joan MIRO et duthéâtre de la CLACA (créé parJoan BAIXAS et Teresa CALA-FELL) s'est faite sur un plan pictu-ral aussi bien que théâtral.Cette troupe catalane a en effetdéjà collaboré avec différentspeintres dont TAPIES. L'idée mi-hale était de faire avec Joan MIROun spectacle avec comédiens etmarionnettes géantes sur le sujetde la tyrannie, à partir de l'exem-ple d'UBU qui influencé une partiede la production du peintre : "UBU-ROI", "L'ENFANCE D'UBU", "UBUAUX BALEARES",Une collaboration étroites'est doncinstallée entre le peintre et latroupe qui travaillèrent ensembleà la réalisation et à la peinture descostumes et marionnettes aussibien qu'a l'élaboration de la pièce.L'ceuvre a été créée en mai 1978 àPalma de Majorque puis jouée enjuin à Barcelone.

    Photo F. Català Roca

    BRUNO BAYEN/ 4/14TCHEKOV OCT.

    THEATRE GERARD PHILIPESAINT DENIS

    Spectacle conçu et réalisé parMICHELE FOUCHERMise en scène Denise PERONChorégraphie : Yolande MarzolffPrésenté par le théâtre GérardPhilipe de Saint-Denis,

    20/16SEPT OCT.

    MORI EL MERMASpectacle dessiné etpeint par Joan MIROPar la Claca Teatre

    LA MOUETTEde Anton TCHEKOVPar la Fabrique deThéâtre

    MAISON DE LA CULTURE DENANTERRE

    Nouvelle adaptationBruno BAYEN et Louis-Charles SIRJACQsMirisiaeceqn scène Bruno BAYENDramaturgie : Louis-Charles

    Scénographie : Michel MilkanCostumes : Pierre CadetCo-réalisation de laFABRIQUE DE THEATRE/MAISON DE LA CULTURE DENANTERRE.

    Le syndicat de la critique adécerné à cette production le prixGeorges LERMINIER (meilleurspectacle présenté en province).Un jeune écrivain veut outrager lepublic que compose sa famille, samère actrice et un auteur rivalqu'abusivement il prend pour lesuccesseur. de son père, par le'biais d'une pièce de théâtre. Il veutmachiner une pièce qui les

    THEATRE NATIONAL DE 26/28STRASBOURG/LA TABLE SEPT. OCT.

    CENTRE GEORGESPOMPIDOUGrande Salle

    confonde ; il échoue c'est le prolo-gue. Deux ans plus tard: il convo-que les mêmes personnes par lestratagème de la maladie de sononcle au spectacle de son suicidec'est l'épilogue. Comme ce jeunehomme est pudique et trèsmoderne, le suicide aura lieu encoulisse."Au bord d'un lac vit depuis sonenfance une jeune fille qui aime lelac comme une mouette. Mais parhasard survient un homme, il la voitet par désuvrement, lui prend savie... comme à cette mouette".Deux ans plus tard comme undétective ou un archéologue, cethomme qui est écrivain, revient surles lieux pour écrire la nouvellequ'il Veut tirer de son expériencevécue. Mais voilà, il a l'écriturecoupée.Un nouvelliste qui voulait écrire duthéâtre pourra -le jeune drama-turge mort, le nouvelliste à succèsrendu improductif- faire alors unepièce qui connaîtra un échecretentissant. Ce n'est pas Borgès,c'est Tchekov.

    Bruno Bayon,

    "Mon histoire est toujours liée à-celle des autres".Au-delà des livres, de notre réper-toire théâtral, où le personnagepopulaire féminin est réduit,- asso-cié à l'idée de "Mère", ou "Prosti-tuée", ou "Soubrette" (Brecht,Molière), comment raconteraujourd'hui "Le personnage popu-laire" ? En trouver le "GESTE","L'ORIGINE"?Le voyage va commencer par larencontre d'autres femmes dansles quartiers de Strasbourg et dansquelques villes avoisinantes, surles lieux de travail (l'usine, lebureau) et le lieu de la vie privée(le domicile).

    Spectacle conçu et réalisé parMichèle FOUCHER

    10/140cir11111111111.11

    BOUFFES DU NORD

    Bestiarium, fables sonores sur deuxscènes (1974-76)

    Ensemble du Nouveau ThéâtreMusical de Cologne:Beth Griffith, Richard Reiss, Lud-wig Scholz, Karlheinz Zarius

    Mise en scène ét direction musi-cale Mauricio Kagel

    KAGEL / Tango alemàn -Photo Ursula Burghardt

    Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

  • 8

    JEAN MARIE PATTE/CYCLE THEATREET MYTHE création

    Textes établis parElia BOLZANOMise en scèneJean-Marie PATTEScénographie et costumes :Georges Boitardavec :Maria CasarèsReine CourtoisRoseliane GoldsteinEléonore HirtMichel BaudinatGeorges BoitardMiloud KethibFrançois KukiJean Marie Patte

    Co-réalisationFESTIVAL D'AUTOMNE/ESPACEPIERRE CARDIN

    Trois spectacles apparemmenttrès étrangers l'un à l'autre...Oedipe, d'après, notammentSophocle et Sénèque. Rituel del'après mort. Si l'on parvient à tenirle mort tiède en éveil, il éprouverade nouveau les rencontres qu'il afaites sa vie durant, sous la formed'un spectacle magique d'évoca-tions brisées, contractées, rapides,ou au contraire insistantes, immobi-les, arrêtées, comme les rêves oul'ivresse. Un oracle décrit lescatastrophes qui contaminent peuà peu tout le royaume. La dameaux gants visite un autre espace, unautre temps.Oedipe se cherche face à sonépouse, son peuple, ses filles,Créon, Tirésias, le divin aveugle etle fantôme de son père. Troisacteurs seulement tiennent tour à

    Mise en scène Antoine VITEZAssistante : Evva LewinsonDécor et costumesClaude Lemaire

    Co-réalisation : THEATRE DESQUARTIERS D'IVRY/THEATREDE L'ATHENEE LOUIS JOUVET/FESTIVAL D'AUTOMNE,

    Il s'agit des quatre pièces qui fontla clef de voûte de l'ceuvre deMolière. On a réuni pour cela unecompagnie d'une douzained'acteurs ; on aura répété pendantsix ou sept mois simultanément lesquatres pièces pour les jouerensuite séparément. On réinvente,modestement, des idées trèsconnues déjà ; primitives, essen-tielles : la compagnie, l'alternance,l'unité de temps et de lieu.Chaque pièce est l'histoire d'unejournée. Cela se passe le jour où.Rien ni avant ni après. Le Misan-thrope a lieu le jour où Alcestesera vu pour la dernière fois dansle monde. Un peu comme si lapièce racontait la mort dequelqu'un. Molière peut-être.Après, rien ne sera plus commeavant. Cette idée conduit tout. Lacomédie, chaque fois, s'achève lanuit, ou au point du jour.Il n'y a qu'un seul décor pour lesquatre pièces ; il représente à lafois l'intérieur et l'extérieur, sui-vant qu'on joue le Tartuffe oul'Ecole des Femmes. Les meublessont seulement deux chaises, unetable ; il y a aussi des flambeaux etun bâton. C'est ainsi que la Compa-gnie de Molière donnait le Tartuffe.On fait apparaître, dans les quatrepièces, les correspondances entreles personnages et les situations ;les acteurs copient les personna-ges d'une pièce sur l'autre et celuiqui joue un valet ici en garde unpeu quelque chose pour jouer unseigneur là-bas. Ou l'inverse. Engros, c'est toujours le mêmehomme avec toujours la mêmefemme. Molière, toujours, vieuxtyran domestique et amant juvé-nile. Et les femmes .ne sont paspeintes en elles-mêmes ni pourelles-mêmes, mais relativement àlui, il faut l'avouer.

    ANTOINE VITEZ/ 4/29CYCLE MOLIERE _ OCT.,

    OEDIPEd'après notamment SOPHOCLE etSENEQUERODOGUNE

    OCT DEC. FAUSTde Pierre CORNEILLE

    de Christopher MARLOWE

    2/2

    tour ces personnages du drame.Conformément aux usages dutemps, le Faust de Marlowe, piècemystérieuse par sa clarté et sondésespoir, sera joué par uneéquipe très réduite de comédiens,dans un décor lui aussi réduit àl'essentiel. Faust se définit par rap-port à Dieu qu'il provoque à tra-vers la Magie Noire. C'est l'Enferqui répond, envoyant Méphisto-phèles qui lui obéit en tout. C'estalors une véritable passion que vitFaust. Il traverse toutes les tenta-tions, Savoir, Pouvoir, Péché,jusqu'à la mort. Il parcourt lemonde et le champ des possibilitéshumaines. Chez le Pape il ridicu-lise les rites d'autosatisfaction de laPapauté en transformant la Saint-Pierre en farce funèbre. Le Papetente en vain de l'exorciser. Chezl'empereur, belle figure de laRenaissance, austère il évoque les

    Don juan et Alceste la mêmeflamme les brûle. Martyrs l'un etl'autre. Leurs discours se ressem-blent. Si l'athéisme a besoin demartyrs, mon sang est tout prêt, ditle marquis de Sade. Pour moi Tar-tuffe et Don Juan c'est encorel'image du Christ -du Christ et pasJésus de Nazareth. C'est pour celaque Tartuffe, selon moi, est unepièce athéïste, parce que le per-sonnage qui passe, qui est-ce ? Ilressemble au personnage despélerins d'Emmaüs c'est-à-direcelui dont on ne sait ni d'où il vientni où il va : Tartuffe, c'est exacte-ment cela. Et Don Juan qui est sonfrère, on ne sait pas non plus ni d'oùil vient ni où il va... Si, on sait qu'il vaen enfer finalement (et Tartuffe

    ombres d'Alexandre et de sa belleconcubine, généreux rêve de laplus grande figure de l'Antiquité.Chez le Duc, figure d'un sourianthumanisme nouveau, il 'fait un donplus humble et plus intime. Luciferlui amène les Sept Péchés Capi-taux. Enfin meurt Faust, sans queDieu lui ait directement parlé.Rodogune est, assurément dePierre Corneille, la pièce la plusobscure. Lequel de deux princesjumeaux, est l'aine, et le roi ? Leurmère dispose à son gré du secret.Criminelle avec art, elle évoquepour moi, quelque Médée non-divine. Lequel, des deux princes,est l'aimé ? Rodogune, princessecaptive cèle le choix interdit deson coeur. Qui est Laonice, quipasse d'un camp à l'autre. L'arri-vée de l'ambassadeur précipite larésolution du secret, et la mortS'étend sur le royaume. Trois spec-

    L'ECOLE DES FEMMESLE TARTUFFEDON JUANLE MISANTHROPEde MOLIERE

    aussi sans doute) mais enfin_Don Juan vient de nulle part. Tar-tuffe, c'est encore plus intéressant,son origine est trouble. Sa destinéeégalement. Tartuffe va peut-êtres'échapper, revivre, réapparaître.Et ce personnage passe à l'inté-rieur de cette famille, semblableau Royaume de France, avec sonroi, son père qui est Orgon, sonMolière qui est féminin en l'occu-rence et qui est Dorine. Je penseque DorMe est tout à fait proche deMolière ; elle en a la qualité servilepuisqu'elle n'est jamais qu'une ser-vante, de la même manière queMolière n'était que "valet de cham-bre du Roi" et, comme dit Michelet,ce titre lui pesait toujours ; il n'ajamais pu échapper à cette situa-

    ESPACE PIERRE CARDIN

    Dessin Georges BOITARD

    tacles, apparemment très étran-gers l'un à l'autre se sont agglomé-rés, combinés d'eux mêmes. Jecherchais une architecture drama-tique propre à faire jouer pleine-ment une équipe d'acteurs, davan-tage que des idées ou des décors.Tentant de discerner les ressem-blances, les différences entre cestrois textes, je fus frappé par lanoirceur Oedipe marche vers sacécité, Faust meurt de l'absencede lumière de Dieu, nulle lueurdans Rodogune.La notion de faute (de crime, depéché) fortement liée au "qui suis-je" traverse également ces troispièces.Les trois spectacles sont donnés enalternance. Je désire que le spec-tateur soit porté à voir les trois.

    par le Théâtre desQuartiers d'Ivry

    THEATRE DE L'ATHENEELOUIS JOUVET

    ton sociale servile. Dans cettefamille où il y a tous les personna-ges du Royaume, en définitivereprésentés comme des symboles,quelqu'un- passe, qui est celuiqu'on appelle en grec le XENOSAKALESTOS : c'est l'étranger quel'on n'a pas invité.Au fond de tout cela vit la vieilleforme des mystères et des farces.'Le passage du Malin, le mari sousla table, le barbon cornard oul'atrabilaire amoureux.

    Photo CL BricageDon juan J.a. DurandElvire Nada Strancar

    Jean Marie Patte

    Antoine VITEZ

    BOUFFES DU NORD

    Mise en scène . PelerBROOKAdaption française :Jean-Claude CARRIERECostumes : Jeanne WakhevitchCo-réalisation CENTREINTERNATIONAL DECREATIONS THEATRALES/FESTIVAL D'AUTOMNE.

    MESURE POUR MESURE est unepièce habituellement classéeparmi les comédies de SHAKES-PEARE, et cela pour une seule rai-son : elle se termine bien. A vraidire, ce mot de comédie ne signifierien quand on parle de SHAKES-PEARE, et ce classement par genreest totalement artificiel.MESURE POUR MESURE est toutsimplement une vraie grandepièce, une des plus compactes,des plus riches, des plus vibrantes.Elle fait avancer sur la scène unmonde tout entier, des bas-fondsau pouvoir, de la rue au cachot.Elle parle d'abord des "principesdu gouvernement". Ce sont mêmeles premiers mots. Un duc tout-puissant s'en va secrètement et ins-talle à sa place un régent rigou-reux -pour- quelque temps car ils'agit d'une expérience politique.Ce régent idolâtre la loi. Il lui sacri-fie tout. L'ordre moral s'installe.Face à la loi voici l'amour. Face aupuritanisme, le désir.Un jeune homme a mis enceinteune jeune fille. Il est condamné àmort : c'est la loi. La soeur du jeunehomme, Isabelle -un des plus éton-nants personnages que connaissele théâtre- va implorer sa grâce.Elle est novice dans un couvent. Savertu est vraie. Le régent, profon-dément troublé par elle, lui offre, lavie de son frère contre une nuitd'amour. Elle va supplier son frèrede mourir pour qu'elle puisse res-ter chaste.Voilà le départ de l'histoire qui estcomplexe. Elle nous entraine desrues de la ville que hantent desmaquereaux désoeuvrés -car on afermé les bordels- aux prisons quiregorgent de monde. Partout passela silhouette encapuchonnée duduc déguisé, qui voit tout sans êtrevu, montreur d'ombres qui s'estplacé derrière le miroir.L'ordre et le désordre, comme tou-jours chez Shakespeare, s'attirentet se heurtent. Désir, loi, vertu,crime, fierté : ces mots reviennentle plus souvent. Au-dessus, il y ales anges et les astres. Et enfin,présente à chaque page, la mort"en qui tout s'accorde". Peu de piè-ces nous tiennent un langage aussiprécis, aussi direct. MESURE POURMESURE ne nous parle ni d'unautre temps ni d'autres moeurs. Al'évidence, elle nous parle avanttout de nous-mêmes.

    Peter Brook

    photo D R

    PETER BROOK/SHAKESPEAREcréation

    AME TSUCHIEXERCICES MYTHOLOGIQUESJAPONAISCompagnie OIDA YOSHI

    CHAPELLE DE LA SORBONNE

    8/10NOV DEC.

    OIDA YOSHI/ C CAME TSUCHI IJOCT/

    /OCT.

    Spectacle conçu et dirigé parOIDA YoshiAdaptation : TAKAHASHI MutsuroMusique : SUZUKI AkioDans le cadre des manifestationsjaponaises du FESTIVALD'AUTOMNE.

    MESURE POUR MESUREde SHAKESPEAREPar le CentreInternationalde CréationsThéâtrales

    Photo Nicotas Treuil

    Depuis 1970, OIDA Yoshi, rompudans son pays aux techniques duNO et du KABUKI traditionnel, tra-vaille régulièrement avec le Cen-tre International de CréationsThéâtrales dirigé par Peter.BROOK. Parallèlement, il a créé sapropre compagnie composée demaîtres en arts martiaux, de comé-diens et de musiciens japonais."AME TSUCHI" qui pourrait se tra-duire par "CIEL-TERRE", est unepièce pour cinq acteurs et un musi-cien, basée sur le KOJIKI, premierlivre d'histoire japonais écrit surcommande impériale en l'année712. De ce livre, Yoshi à tiré troisépisodes qui relatent chronologi-quement les événements légendai-res qui présidèrent à la création duJapon.OIDA Yoshi a, dans son spectacle,beaucoup utilisé le Kendo-art japo-nais de l'épée - costumes, combats,gestuelle sont inspirés du Kendo.Bien que cet art martial largementrépandu aujourd'hui fasse partiedes préceptes bouddhistes, sonorigine est entièrement SHINTO(ensemble de pratiques religieu-ses existant au Japon, avant mêmel'introduction du Bouddhisme Chi-nois). Le SHINTO dont les trois tré-sors traditionnels sont l'épée, lemiroir et le bijou, a inspiré leKOJIKI et ses jeux mythologiques.Ces références à l'art de l'épée età ses attributs employés dans AMETSUCHI sont donc précises et par-faitement adaptées. Aujourd'huiencore dans le SHINTOHARAI oucérémonie de purification, on évo-que l'épée et c'est justement sonpouvoir d'unir et de purifier qui estcélébré -Jans ,ette pièce.

    Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

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    CLAUDE REGY/NATHALIE SARRAUTEcréation

    2/27NOV

    Mise en scène :Claude REGYDécors et costumes :Jacques Le MarquetCo-réalisation :ATELIERSCLAUDE REGY/CENTRE GEORGES POMPIDOU/FESTIVAL D'AUTOMNE.

    ELLE EST LAquiune pensée étrangère àsoi, contraire à lasienneoùn'importe où justement,dans une tête, n'importelaquelle, proche, passpécialement équipée pourpenser,une pensée nichée làet cette pensée tout à coupvous empêche de vivre,elle est là, dans la pièceà côté, celui qui la porteentre, et c'est intolé-rable.Le porteur s'éloigne maisle mal est faitun mécanisme est là danscette cervelle etau-to-ma-ti-que-ment ilva saisir, broyer,détruire, réduire enpoussière, en bouillie...ce qui respire... ce quiveut vivre.La plus inoffensive bes-tiole alerte toutel'attention, parait aussieffrayante qu'un tigrequelque chose qui neporte aucu.n nom s'estmis en route, en vie, etprolifère.Une force aussitôt, adverses'est mise en action, undispositif se met en placec'est la ripostec'est la terreurc'est l'intolérancedétruire ça, laver,nettoyer la cervelle oùhabite la sourcecette source la tarirmais l'idée, cachée commedans un placard, remiséedans un coin, protégée,mise à l'abri, demeure et,de plus belle, derrière unmur, et au-delà où elleest enfermée, la prison,l'asile, un recoin caché dela cervelle, continue son

    saccage, sa contagieuseinfiltrationalors le meurtre, l'assas-sinat, l'exécution, totale,définitive,mais l'idée circule au-delà de celui qui la porteou la transporte ; même etd'autant plus peut-êtreaprès la destruction du por-teur,alors ?Et pourtant, attention ; ilne s'agit pas d'un Etat, d'unparti, d'une religion, d'unelutte historique, d'une so-ciété avec ses armes, sestortionnaires, ses guerres,ses camps, ses bombarde-ments: -non, dans un coin,chez n'importe qui, vous,moi, à n'importe quellesituation, à n'importe quelniveau de l'échelle sociale,sans distinction de sexe,dès que ça se produit, lephénomène, alors aussitôt,cette douleur intolérable

    JACQUES LASSALLE/ 1.0/19ANISA SEGHERSOCT NOV.

    Photo Claude Lé--Anh

    Une langue de sable enclose demurs blancs. Une sorte de jetée,propice aux promeneurs traversel'image, courant sans doute vers lahaute mer.Le voyageur interrompt sa marcheun moment. Une adolescente lancedes balles de couleur et s'inventedes jeux. D'autres femmes passent,s'aventurent parfois sur le sable,puis s'effacent. Il n'est question derien d'autre que de la chroniquemenue d'un coin de plage, hors sai-son, dans la lumière sans ombred'un été finissant.Deux heures S'éboulent ainsi. Il;est-encore très tôt dans l'après-midi.'

    Mais un texte traverse les corps. Lamémoire saisit le vif. Soixanteannées de notre histoire fluent etrefluent dans le dire de ces fem-mes vacantes?Pourquoi le récit d'Anne SEGHERS,écrit après. longtemps et de bienloin -au Mexique en 43- et dontnotre lecture aujourd'hui accentueencore l'éloignement,- pourquoi lerécit de* cette excursion, un jour.-d'été; au bord du Rhin, a, une classede jeunes filles allemandes qui ne.sont plus -c'était avant les guerres,du temps-que les collégiennes por-taient des robes bleues rehaus-sées de cols marins- réveillerait-il

    -

    si fort en nous, après tant de jourset de traverses, le désird'un eden

    ELLE EST LAde 'Nathalie SARRAUTEPar les AteliersClaude REGY

    et aussitôtl'envie de tuer, de réglerson compte, d'anéantir,de supprimerpour cette "émanation"et rien que pour ça,quelque soit mon idéequelque soit celle del'autreet seulement parce qu'ellen'est pas la même ; cellede l'autre, que la mienne.C'est donc si fort, sivaste cette "émanation"tellement irrésistibleau siècle de la libertéd'expression, et laquelleest la plus forte, cellequi vient de moi ou cellequi vient de l'autre.Je suis Staline, moi,mon voisin de palier ; cespectateur du troisièmefauteuil au troisièmerang en partant de lagauche, habilléd'innocence l'oeilfixe, bien élevé,

    REMAGEND'après 'L'EXCURSION DESJEUNES FILLES QUI NE SONTPLUS"De Anna SEGHERS

    perdu, s'il ne subsistait dans notreprésent, la trace irréductible d'unpassé qui nous serait commun ?La question du récit occupe singu-lièrement nos théâtres. Il ne seraitpas sans intérêt d'en cerner lesmotifs. Pour ce qui nous concerne,nous pardonnera-t-on, après tantd'autres, ce nouvel essai ? Jamais,en tous cas, nous n'avions -à ce pointnégligé les précautions d'usage.Point ici d'adaptation, de commen-taire, de dramaturgie "emboitée".Un texte est .au coeur de la repré-sentalion, nu, inentamé,. incontour-nable..Questions : le théâtre-peut-il

    -

    entretenir avec l'écriture un rap-port qui ne soit pas de_ Subbrcliria-tion, bd- pour mieux dire, de corn'

    CENTRE GEORGES POMPIDOUGrande Salle.

    civilisé, libéral bienentendu, correct.Pour cette idée nichée,pas même exprimée et quipourrait nicher ailleurs,j'exécuteou alors pour qu'elle vivemon idée, qu'elle éclate,se propage, éclaire lemonde, je me fais exécuterparce que mon idée c'estla vérité -quelle vérité-pas celle de l'autre, lamienne, c'est la miennequi est la vérité...On le voit bien, sanscrier gare, ce qui s'agiteici sous nos yeux soulèvedes questions qui sontparmi les plus lourdes denotre temps. Et de celàmême il faudra faire unobjet de théâtre...

    Claude REGY.

    THEATRE GERARD PHILIPESAINT-DENIS

    (R. Magritte)

    Texte français :Joel LEFEBVREMise en scène :Jacques LASSALLEScénographie et costumes :Yannis KokkosMontage sonoreAlain 011ivierContribution au travail -préparatoire :Bernard EisenschitzAvec :Agathe AlexisAnouk GrunbergFrançoise LebrunElsa PeirceAnna PrucnalEmmanuèle RivaEmmanuèle StochlCo-réalisation THEATRE GERARDPHILIPE/STUDIO THEATRE DEVITRY.

    promis réciproque ? PlUs généra-lement, peut-on faire du théâtre dece qui, à sa lisière, l'excédant -roman, film, musique, formesd'expression infra-culturelles, viequotidienne, sans parler de tout lerefoulé des discours dominants- necesse pas pour autant de l'informeret de nous interroger ?La réponse ne nous appartient quepartiellement. Mais, pour cequ'elle comporte de risque, nousen prenons volontiers le parti.

    Jacques Lassalle(6 juillet 1978)

    THEATRE D'EN FACE/ 6/10L'EXECREEDEC.

    Co-réalisation TONEELRAAD FOUNDATION OFROTTERDAM/FESTIVALD'AUTOMNE/CENTREGEORGES POMPIDOU/THEATRE D'EN FACE

    Le Théâtre d'En Face fut créé en1975 par Pierre FRILOUX et Fran-çoise GEDANKEN. Il regroupe àl'heure actuelle plus de 20 person-nes venues de disciplines artisti-ques différentes ; metteurs enscène, dramaturge, comédiens,musicien, peintre, sculpteur, dan-

    . seurs.

    THEATRE DESCHAMPS ELYSEES

    COPPELIANouvelle version deRoland PetitMusique : Léo DelibesDécors et Costumes :Ezio Frigerio

    Photo Anne Nordmann

    en accord avec Albert Sarfati

    THEATRE DESCHAMPS ELYSEES

    LA DAME DE PIQUEBallet de Rolant Petitavec MIKHAIL BARYCHNIKOVMusique : TchaikowskyDécors et Costumes :André BeaurepaireOrchestre de l'Ile de FranceDirection : Jacques Bazibe

    M KHAIL BARYCHNIKOV /Photo Daniel CANDE

    Mise en scènePierre FRILOUXFrançoise GEDANKENTextes et dramaturgie :Alain Mergier

    411111114

    -1- publicité

    alpha-fnac présente:prends bien garde aux Zeppelinspour vihgt représentations exceptionnellesspectacle écrit 'et réalisé par :Didier FLAMANDinterprété par :Retour de GULLIVER

    théâtre des Bouffes du Norddu 8 au 30 septembre à 20 h 30relâche dimanche

    les billets sont en vente aux 3 FNAC et auThéâtre à partir du let septembre de 11 hà 18 h. Tél. 280.28.04,prix des places 25 F, collectivités 15 F.

    BALLET DE MARSEILLE 1/18ROLAND PETITNOV.

    LOIPA ARAUjO et DENYS GANIO - COPPELIA- Photo Francette LEVIEUX

    MIKHAILBARYCHNIKOV16/29BALLET DE MARSEILLE

    ROLAND PETIT OCT.

    L'EXECREEde Pierre FRILOUX,Françoise GEDANKENet Alain MERGIERThéatre d'En Face

    Musique :Anne-Marie FijalLumières : Gérard PoliCostumes : Françoise Luroet Goury

    CENTRE GEORGES POMPIDOUGrande Salle.

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    Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

  • RUDOLF NOUREEV AND FRIENDSVIVECA FLINDTJOHNNY ELIASENANNE-MARIE WESSELANNE SONNERUPEVA KLOBORG

    THEATRE DESCHAMPS ELYSEES

    PIERROT LUNAIREMusique : ScheenbergChorégraphie : Glen TetleyDécor et Costumes :Ruben Ter Arutunian

    LE CORSAIREMusique : Drigo MinkusChorégraphie : Marius Petipad'après Jules Perrot

    AUREOLEMusique : Frédérik Haendelchorégraphie : Paul TaylorCostumes : Georgio Tacit

    LA LECONBallet, production etChorégraphie : Flemming FlindtArgument : Eugène IonescoMusique : Georges DelerueDécor et Costumes :Bernard DaydéOrchestre de l'Ile de France

    RUDOLF NOUREEV / Photo Daniel CANDE

    THEATRE DESCHAMPS ELYSEES

    YASHIMAChorégraphie : Yuki YoshimuraMusique : Fumiyo Tomizakiavec Yuki Yoshimura

    RENJISHIChorégraphie : Juo HanayagiMusique : Katsusaburo Kineyaet Kisaburo Katadaavec Juraku Hanayagi, YoshijiroHanayagi et deux danseuses

    RUDOLF NOUREEVET THE MURRAY LOUIS DANCE

    I 10COMPANY/AVECNOV DEC. MURRAY LOUIS DEC.27/3

    BUYO Ballet classique traditionnel Japonais - Photo D.R

    AYATSURI SANBASOChorégraphie : Kansai FujimaMusique : Katsusaburo Kineyaet Kisaburo Katadaavec Mitsugoro Bando etShoo Ichiyama

    KIKU (Chrysanthème)Chorégraphie : Tokuho AzumaMusique : Katsusaburo Kineyaet Kisaburo Kataaaavec Tokuho Azuma, TomoakiFujima et trois danseuses

    LE PALACE

    L'ORRIECréation

    LE PALACE

    SARA RUDNERJEAN CHURCHILLSHANA MENAKERVICKI SHICKAMY SPENCER

    AS ISLAYERS

    SARA RUDNER - 33 DancesPhoto Nathaniel TILESTON

    THEATRE DESCHAMPS ELYSEES

    MOMENTSMusique : Maurice Ravel

    DEJA VUMusique : Laure, Tarraga,Lauro, Scarlatti, AlbenizSolo de Murray Louis

    GLANCESMusique : Dave BrubeckArrangement : Darius Brubeck

    VIVACEMusique : J.S. BachSolo de Rudolf Noureevau piano : Elisabeth Cooper

    THE BRIGHTON VENUS(Première Européenne)Musique : Cole PorterArrangement : William Bolcom

    Chorégraphie : Murray LouisEclairages : Alwin NikolaisCostumes : Frank Garcia

    MY° - BALLET CLASSIQUE 90 / DOUGLAS DUNN AND DANCERSTRADITIONNEL JAPONAIS La 20/25 NOV.26 NOV.

    DOUGLAS DUNN - JENNIFER MASCALLPhoto D R. "Lazy Madge"

    SARA RUDNERPERFORMANCE 13/18ENSEMBLE NOV.

    renseignements pratiques

    FESTIVAL D'AUTOMNEA PARISAffiche et sigleJoan Miro

    Directeur général :Michel GuyDirecteurs administratifs:Jean RuaudetCécile FraenkelConseiller technique pourla musique :Jean-Pierre de LavignePresse et coordination pourla musique :Joséphine MarkovitsPresse et coordination pourles expositions :Dominique FallutPresse théâtre et relations avecla TélévisionJean-Marie AmartinRelations publiques etcollectivitésJeannine MahéDirection technique :Guy NoëlSecrétariatMartine SouqueComptabilitéMarie-Christine MaquaireConception graphique :Fabrizio Perozzi

    Festival International de la DanseDirectionJean RobinSecrétariat général :Cyril LafauriePresseDanielle CornilleImprimerieSERG/Ivry

    Ne pas confondre avec Porte de laChapelle

    R.E.R. Ligne Opéra/Saint-Germain-en-Laye,soit arrêt La Défense, puis bus n. 159,arrêt Liberté

    soit arrêt Nanterre/Préfecture, 10 minu-tes à pied, itinéraire fléché. .En voiture Pont de Neuilly, la Défense,prendre la direction indiquée "Nan-terre/Préfecture" puis suivre les Rêchesindiquant la Maison de la Culture.

    13

    LIEU ADRESSE METRO RENSTs LOCATION PLACE PRIX

    Bouffes du Nord 209, rue du Fbg. La Chapelle 280.28.04 11 h - 18 h sauf lundi 35 F(Mauricio Kagel) Saint-Denis 10. (1) 280.28.04 25 F (-25 ans - collectivités)

    Théâtre Gérard-Philipe 59, Bd Jules Guesde St Denis/ 243.00.59 ro h - 12 h 30 et 13 h 30 - 19 h 30 FSaint-Denis(Phil Glass)

    Saint-Denis Basilique sauf dimanche et lundi243.18.92

    collectivités : 23 Fétudiants, 3e âge 15 F

    Théâtre d'Orsay 7, quai Anatole Solferino 548.38.53 11 h - 19 h tous les jours 18 h 30 : 18 F(musique contemporainejaponaise)

    France 7. 548.38.53 collectivités, -25 ans : 10 F20 h 30 : 40 F, 30 Fcollectivités, -25 ans 25 et 20 F

    Chapelle de la Sorbonne(musique contemporaine et tradi-tionnelle japonaise)

    place de laSorbonne 5.

    St-Michel, 325.78.92 12 h - 18 h sauf le lundi 35 Fcollectivités, -25 ans : 25 F

    Musée des Arts décoratifs(MA Espace-Temps au Japon)

    107, rue de Rivoli 1er Palais Royal 260.32.14 12 Ftarif réduit6F

    Chapelle de la Sorbonne(Calligraphie contemporaineet démonstrations)

    Place de laSorbonne 5e

    St-Michel 325.78.92 8 Ftarif réduit4 F

    Centre Georges Pompidou Hôtel de ville 277.12.33 13 h - 19 h sauf mardi 30 F(Mon el Merma) 278.79.95 20 F collectivités, -25 ans

    (Elle est là)(l'Exécrée)

    Théâtre Gérard-Philipe 59, bd Jules Guesde Saint-Denis/ 243.00.59 10 h - 12 h 30 et 13 h 30 - 19 h 30 FSaint-Denis(la Table)

    Saint-Denis Basilique sauf le dimanche et lundi243.18.92

    collectivités 23 Fétudiants, 3. âge 15 F

    (Remagen)

    Théâtre de l'Athénée - 4, square de l'Opéra Opéra 073.27.24 11 h - 19 h 40 F, 35 F, 25 F, 10 FLouis Jouvet(cycle Molière - Vitez)

    Louis Jouvet 8. Madeleine 073.27.24 collectivités, -25 ans i 25 Fbillet week end 4 spectacles100 F

    Espace Cardin(spectacles

    1, av. Gabriel 8e Concorde 266.17.30 11 h - 18 h 30sauf dimanche

    50 F, 35 F, 20 Fcollectivités, -25 ans 25 F

    Jean-Marie Patte).

    Maison de la Culture de Nanterre 7, av. Pablo Picasso (2) 721.18.81 - de 12 h - 19 h, 721.18.81 34 F ..

    (la Mouette) Nanterre (2) collectivités i 721.53.33 collectivités - 27 F

    Bouffes du Nord 209 rue du Fbg. La Chapelle 280.28.04 11 h - 18 h 18 F

    (Mesure pour Mesure) Saint-Denis 10e (1) sauf lundi280.28D4

    Mogador 25, rue du Mogador 9e Trinité 285.28.80 1 1 h - 18 h 60 F, 50 F, 25 F

    (Maître Puntila et son valet Matti) 874.33.73 ' collectivités : 35 F-25 ans : 25 F

    Chapelle de la Sorbonne(Ame - Tsuchi)

    place de la Sorbonne 5. Saint-Michel 325.78.92 12 h - 18 hsauf lundi

    35 F25 F collectivités, -25 ans

    Théâtre des Champs-Elysées 15, av. Montaigne 8. Alma-Marceau 359.72.42 aux caisse de 11 h à 17 h de 10 F à 150 F

    (Ballet de Marseille - Roland Petit,Mikhail Barychnikov, Rudolf Nou-reev, Murray Louis, Buyo)

    359.31.13 225.44.36 de 12 h à 18 hsauf dimanche

    ,

    Le Palace 8, rue du Fbg Montmartre 359.72.42 au théâtre des Champs-Elysées 50 F, 25 F

    (S. Rudner - D. Dunn) Montmartre 359.31.13 (voir ci-dessus)

    I

    12

    Document de communication du Festival d'Automne à Paris - tous droits réservés

  • 14

    OCTOBRE

    DECEMBRE

    OCTOBRE

    DECEMBRE

    GUIDE

    commentvousrenseigner ?

    commentlouervos places ?

    à partir du 1 erseptembre de 11 hà 19 h, sauf ledimanche et le lundipour toutes lesmanifestations àl'exception duspectacle "Mesurepour mesure" auCentre d'Informationet de Location duFestivalF.N.A.C.-Montparnasse,136, r. de Rennes,75006 Paristél. : 222.80.56 métroMontparnasse etSaint-Placide

    parcorrespondance ens'adressant au siègedu Festival, 2, ruedu Pas-de-la-Mule,75003 Paristél. : 278.10.00;

    par téléphone etsur les lieux desmanifestations,consulter le tableaudes renseignementspratiques.

    commentréserverpour lescollectivités ?

    (groupes de plus de10 personnes) ;

    service descollectivités ausiège du Festival2, rue duPas-de-la-Mule,75003 Paristél. : 278.10.00métro Bastille etChemin-vert.

    15

    SEPTEMBRE

    EXPOSITION - MUSIQUE

    CHAPELLE DE LA

    SORBONNE

    THEATRE

    C. GEORGES

    POMPIDOU

    MUSIQUE

    BOUFFES

    DU NORD

    THEATRE

    THEATRE GERARD

    PHILIPE ST-DENIS

    THEATRE

    ATHENEE

    L. JOUVET

    THEATRE

    ESPACE CARDIN

    Mardi 19

    Mercredi 20 Calligraphie démonstrations 15 h 30 MO El Merma 19 h 30Jeudi 21 Calligraphie démonstrations 15 h 30 lori El Merma 20 h 30Vendredi 22 Calligraphie démonstrations 15 h H Mon El Merma 20 h 30Samedi 23 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mori El Merma 20 h 30Dimanche 24 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mari El Marna 16 h 00Lundi 25 Mori El Merma 20 h 30Mardi 26 Calligraphie démonstrations 15 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30Mercredi 27 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mari El Marna 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30Jeudi 28 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mon i El Marna 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30Vendredi 29 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mon El Merma 20 h 30 La Table 20 h 30Samedi 30 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mari El Merma 20 h 30 La Table 20 h 30

    SEPTEMBRE

    EXPOSITION - MUSIQUE

    MUSEE DES ARTS

    DECORATIFS

    DANSE

    THEATRE DES

    CHAMPS-ELYSEES

    THEATRE

    NANTERRE

    THEATRE

    MOGADOR

    Mardi 19 Maître Puntila et son Valet Math 20 h 15Mercredi 20 Maitre Puntda et son Valet Math 20 h 15.Jeudi 21 Maitre Puntila et son Valet Matti 20 h 15Vendredi 22 Maitre Puntila et son Valet Matti 20 h 15Samedi 23 Maitre Puntila et son Valet Matti 15 h et 20 h 15Dimanche 24 Maître Puntila et son Valet Matti 15 h 00Lundi 25

    Mardi 26 Maitre Puntila et son Valet Mani 20 h 15Mercredi 27 Maitre Puntila et son Valet Matti 20 h 15Jeudi 28 Maitre Puntila et son Valet Math i 20 h 15Vendredi 29 Maitre Puntila et son Valet Matti 20 h 15Samedi 30 Maitre.Puntila et soin Valet Matti 15 h et 20 h 15

    Dimanche 1 Calligraphie Mon El Merma 16 h 00 La lat?le (salle J.M. Serreau) 17 h 00Lundi 2 Mon i El Merma 20 h 30 Rodogune 20 h 30Mardi 3 Calligraphie démonstrations 15 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 19 h 30 Rodogune 20 h 30Mercredi 4 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mûri El Merma 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 L'Ecole

    des Femmes 20 h 30

    Rodogune 20 h 30

    Jeudi 5 Calligraphie Ame-Tsuchi 20 h 30 Mari El Merma 20 h 30 Kagel (5 oeuvres) 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Le Tartuffe 20 h 30 Oedipe 20 h 30Vendredi 6 Calligraphie Ame-Tsuchi 20 h 30 Mûri El Merma 20 h 30 Kagel (5 uvres) 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Don Juan 20 h 30 Oedipe 18 h 30

    Rodogune 20 h 30

    Samedi 7 Calligraphie Ame-Tsuchi 20 h 30 Mûri El Merma 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Le Misanthrope 15 h 00 Oedipe 18 h 30L'Ecole ' Rodogune 20 h 30

    des Femmes 20 h 30

    Dimanche 8 Calligraphie Ame-Tsuchi 20 h 30 Mon El Merma 16 h 00 La Table (salle J.M. Serreau) 17 h 00 Le Tartuffe 15 h 00Don Juan 20 h 30

    Lundi 9 Mûri El Merma 20 h 30 . Oedipe 20 h 30Mardi 10 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Kagel "Bestiarium" 20 h 30 Ramager (Ode salle) 20 h 30 Oedipe 20 h 30

    Ame-Tsuchi 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 19 h 30

    Mercredi 1 1 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mari El Merma 20 h 30 Kagel "Bestiarium" 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Le Misanthrope 20 h 30 Rodogune 20 h 30Ame-Tsuchi 20 h 30

    Jeudi 12 Calligraphie Ame-Tsuchi 20 h 30 Mari El Merma_

    20 h 30 Kagel "Bestiarium" 20 h 30 La Table (salle Jh.4 Serreau) 20 h 30 L'Ecole Rodogune 20 h 30

    Remagen (Ode salle) 20 h 30 des Femmes 20 h 30

    Vendredi 13 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mari El Marina 20 h 30 Kagel "Bestiarium" 20 h 30 La Table 20 h 30 Le Tartuffe 20 h 30 Oedipe 18 h 30Remagen (Ode salle) 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Samedi 14 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mori El Merma 20 h 30 Kagel "Bestiarium" 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Don Juan 15 h 00 Oedipe 18 h 30Ame-Tsuchi 20 h 30 Remagen (Ode salle) 20 h 30 Le Tartuffe 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Dimanche 15 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Mon El Merma 16 h 00 La Table (salle J.M. Serreau) 17 h 00 Le Misanthrope 15 h 00Ame-Tsuchi 20 h 30 Ramages (Ode salle) 17 h 00 L'Ecole

    des Femmes 20 h 30

    Lundi 16 Mort El Merma 20 h 30 Oedipe 20 h 30

    Mardi 17 Calligraphie Cérémonie Shomyo 20 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 19 h 30 Oedipe 20 h 30Ramages (Ode salle) 19 h 30

    Mercredi 18 Calligraphie La Table 20 h 30 Le Misanthrope 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Jeudi 19 Calligraphie Cérémonie Shornyo 20 h 30 La Table 20 h 30 Don Juan 20 h 30 Rodogune 20 h 30Ramages (Ode salle) 20 h 30

    Vendredi 20 - Calligraphie La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 L'Ecole Oedipe 18 h 30Remagen (Ode salle) 20 h 30 des Femmes 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Samedi 21 Calligraphie La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Le Tartuffe 15 h 00 Oedipe 18 h 30- Rernagen (Ode salle) 20 h 30 Don Juan 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Dimanche 22 Calligraphie La Table (salle J.M. Serreau) 17 h 00 L'EcoleRemagen (Ode salle) 17 h 00 des Femmes 15 h 00

    Le Misanthrope 20 h 30

    Lundi 23 Oedipe 20 h 30

    Mardi 24 Calligraphie Cérémonie Shomyo 20 h 30 La Table 19 h 30 Oedipe 20 h 30Remagen (Ode salle) 19 h 30

    Mercredi 25 Calligraphie La Table 20 h 30 Le Tartuffe 20 h 30 Faust 20 h 30

    Jeudi 26 Calligraphie Koto et La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Don Juan 20 h 30 Faust 20 h 30Musique contemporaine 20 h 30 Remagen (Ode salle) 20 h 30

    Vendredi 27 Calligraphie La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 Le Misanthrope 20 h 30 Oedipe 18 h 30Ramager (Ode salle) 20 h 30 Faust 20 h 30

    Samedi 28 Calligraphie démonstrations 15 h 30 La Table (salle J.M. Serreau) 20 h 30 L'Ecole Faust 16 h 30Remagen (Ode salle) 20 h 30 des Femmes 15 h 00 Rodogune 20 h 30

    Le Misanthrope 20 h 30

    Dimanche, 29 Calligraphie démonstrations 15 h 30 La Table (salle J.M. Serreau)Ramager (Ode salle)

    17 h 00

    17 h 00

    Don Juan

    Le Tartuffe

    15 h 00

    20 h 30

    Lundi 30 Oedipe 20 h 30Mardi . 31 Calligraphie démonstrations 15 h 30 Remagen 19 h 30 Faust 20 h 30

    Dimanche 1 Maitre Puntila et son Valet Matti 15 h 00Lundi 2

    Mardi 3 Maitre Puotea et son Valet Matti 20 h 15Mercredi 4 La Mouette 20 h 30 Maitre Pu la et son Valet Math 20 h 15

    Jeudi 5 La Mouette 20 h 30 Maître Puntila et son Valet Math i 20 h 15Vendredi 6 La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Math 20 h 15

    Samedi 7 La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Matti 15 h et 20 h 15

    Dimanche 8 La Mouette 16 h 00 Malta Puntila et son Valet Math 15 h 00

    Lundi 9Mardi 10 La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Math 20 h 15

    Mercredi 11 MA Espace-Temps au Japon tous lesjours interventions 13 h, 15 hl 17 h

    La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Math 20 h 15

    Jeudi 12 MA Espace-Temps au Japon La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Math 20 h 15

    Vendredi 13 MA Espace-Temps au Japon La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Musli 20 h 15

    Samedi 14 MA Espace-Temps au Japon La Mouette 20 h 30 Maitre Puntila et son Valet Math 15 h et 20 h 15

    Dimanche 15 MA Espace-Temps au Japon

    Lundi 16 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Mardi 17 Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Mercredi 18 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Jeudi 19 MA Espace-Temps au Japon

    Vendredi 20 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Samedi 21 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Dimanche 22 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 14 h 30

    et 20 h 30

    Lundi 23 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Mardi 24

    Mercredi 25 MA Espace-Temps au Japon Mikhail Barychnikov -Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Jeudi 26 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Vendredi 27 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Samedi 28 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Dimanche 29 MA Espace-Temps au Japon Mikhail BarychnikovBallet de Marseille - Roland Petit 14 h 30

    et 20 h 30

    Lundi 30 MA Espace-Temps au Japon

    Mardi 31

    NOVEMBRE. DANSELE PALACE

    THEATRE

    BOUFFES DU NORDMercredi 1 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30Jeudi 2 - MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Vendredi 3 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Samedi 4 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Dimanche 5 . MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 14 h 30et 20 h 30

    Lundi 6 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Mardi 7 Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30

    Mercredi 8 MA Espace-Temps au Japon Mesure pour Mesure 20 h 30

    Jeudi 9 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Mesure pour Mesure 20h35

    Vendredi . 10 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    - Samedi 1 1 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Dimanche 12 MA Espace-Temps au Japon. Ballet de Marseille - Roland Petit 14 h 30et 20 h 30

    Mesure pour Mesure 15 h 00

    Lundi 13 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Sara Rudner 20 h 30

    Mardi 14 Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Sara Rudner 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Mercredi 15 MA Espace-Temps 'au Japon Sara Rudner 20 h 30 - Mesure pour Mesure - 20 h 30

    Jeudi 16 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Sara Rudner 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Vendredi 17 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille - Roland Petit 20 h 30 Sara Rudner 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Samedi - 18 MA Espace-Temps au Japon Ballet de Marseille --Roland Petit 20 h 30 Sara Rudner 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Dimanche 19 MA Espace-Temps au Japon Mesure pour Mesure 15 h 00

    . Lundi - 20 MA Espace-Temps au Japon Buyo 20 h 30 'Douglas Bonn 20 h 30

    Mardi 21 Boys 20 h 30 Douglas Dunn 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Mercredi 22 MA Espace-Temps au Japon Douglas Dune 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Jeudi 23 MA Espace-Temps au Japon Buyo 20 h 30 Douglas Ounn 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Vendredi 24 MA Espace-Temps au Japon Baye 20 h 30 Douglas Ounn 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Samedi 25 MA Espace-Temps au Japon _ Buyo 20 h 30 Douglas Dunn 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Dimanche 26 MA Espace-Temps au Japon Buya 14 h 30 Mesure pour Mesure 15 h 00

    Lundi 27 MA Espace-Temps au Japon Rudolf Noureev and friends 20 h 30

    _Mardi 28 Musique contemporaine(petite salle) 20 h 30

    Rue( Noureev and triends 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    `-Mercredi 29 MA Espace-Temps au Japon Rudolf Noureev and Friends 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30Jeudi 30 MA Espace-Temps au Japon Radait Noureev and Friends 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Mercredi 1 Calligraphie 1 n. llutibAT Faust 20 h-30Jeudi 2 Calligraphie Musique contemporaine 20 h 30 Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Rodogune 20 h 30Vendredi 3 Calligraphie Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Oedipe 18 h 30

    Rodogune ' - 20 h 30

    Samedi 4 Calligraphie Elle est là 16 h Remagen 20 h 30 Faust 16 h 30iet 20 h 30 Rodogune 20 h 30

    Dimanche 5 Calligraphie Elle est là 16 h 00 Remagen 17 h 00

    Lundi 6 Elle est là 20 h 30 Faust 20 h 30Mardi 7 Calligraphie Remagen 19 h 30 Faust- 20 h 30Mercredi 8 Calligraphie Elle est là 20 h 30 Faust 20 h 30Jeudi 9 Calligraphie Musique contemporaine 20 h 30 Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Oedipe ' 20 h 30

    -. Vendredi 10 Calligraphie Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Oedipe - 18 h 30Rodogune. 20 h 30

    Samedi 11 Calligraphie Elle est là 16 h Remagen 20 h 30 Faust 16 h 30et 20 h 30 Rodogune . 20 h 30

    Dimanche: 12 . Calligraphie Elle est là 16 h 00 Ramager 17 h 00

    Lundi 13 Elle est là 20 h 30 Oedipe - 20 h 30Mardi 14 Calligraphie Biwa - Shakuhachi 20 h 30 Rem-agen 19 h 30 Faust 20 h 30Mercredi --. 15 Calligraphie Biwa - Shakuhachi 20 h 30 Elle est là ' 20 h 30 Faust 20 h 341.Jeudi 16 Calligraphie Musique contemporaine 20 h 30 Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Faust 20 h 30Vendredi ' . 17 Calligraphie Elle est là 20 h 30 Remagen 20 h 30 Oedipe 18 h 30

    Faust 20 h 30

    Samedi 18 Calligraphie Elle est là 16 h Remagen 20 h 30 Oedipe 18 h 30et 20 h 30 Faust 20 h 30

    Dimanche 19 - Calligraphie Elle est là 16 h 00 Remagen 17 h 00Lundi 20 Elle est là 20 h 30 Atelier Takemitsu 18 h 30 Oedipe 20 h 30

    Hirose. Denisov.Stravinsky 20 h 30

    Mardi 21 Calligraphie Musique contemporaine 20 h 30 Faust 20 h 30Mercredi 22 Calligraphie Elle est là 20 h 30 Faust 20 h 30Jeudi 23 Calligraphie Musique contemporaine 20 h 30 Elle est là 20 h 30 Faust . 20 h 30Vendredi 24 Elle est là 20 h 30 Oedipe 18 h 30

    Faust 20 h 30

    Samedi 25 Elle est là 16 h Oedipe 18 h 30et 20 h 30 .F8USt 20 h 30

    Dimanche. . 26 Elle est la 16 h00Lundi 27 Elle est là 20 h 30 Oedipe 20 h 30Mardi 28 Faust 20 h 30

    Mercredi . 29 Faust 20 h 30Jeudi 30 Faust 20 h 30

    Vendredi 1 OedipeFaust

    18-ie20 h 30

    Samedi 2 OedipeFaust

    18 h 30

    20 h 30

    Dimanche -

    Lundi 4Mardi 5Mercredi 6 L'Exécrée 20 h 30Jeudi 7 L'Exécrée 20 h 30Vendredi 8 L'Exécrée 20 h 30Samedi 9 L'Exécrée 20 h 30Dimanche 10 L'Exécrée 16 h 00

    Lundi 11 L'Exécrée 20 h 30

    Vendredi 1 MA Espace-Temps au JaponShamisen - Koto (petite salle) 20 h 30

    Rodait Noureev and Friends 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30 -

    Samedi 2 MA Espace-Temps au Japon Rudolf Noureev and Friands 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Dimanche 3 MA Espace-Temps au Japon Rudolf Noureev and Friends 14 h 30et 20 h 30

    Mesure pour Mesure 15 h 00

    Lundi 4 MA Espace-Temps au Japon Murray Louis - Rudolf Noureev 20 h 30

    Mardi 5 Shamisen - Koto (petite salle) 20 h H Murray Louis - Rudolf Noureev 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Mercredi 6 MA Espace-Temps au Japon Mesure pour Mesure 20 h 30

    Jeudi 7 MA Espace-Temps au Japon Murray Louis - Rudolf Noureev 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Vendredi 8 MA Espace-Temps au Japon Murray Louis - Rodait Noureev 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Samedi 9 MA Espace-Temps au Japon Murray Louis - Rudolt Noureev 20 h 30 Mesure pour Mesure 20 h 30

    Dimanche 10 MA Espace-Temps au Japon Murray Louis - Rodait Noureev 14 h 30et 20 h 30

    Mesure pour Mesure 15 h 00

    Lundi 11 MA Espace-Temps au Japon

    NOVEMBRE MUSIQUE

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