Festival 1001 notes

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Contact presse Gaëlle DELAHAYE Responsable communication [email protected] Tel. 06 98 80 79 71 www.festival1001notes.com Dossier de presse Programmation page 4 Du 20 juillet au 14 août 2009 Musique classique et sites remarquables en Limousin 20 représentations 11 lieux 3 semaines de spectacle L’Eté musical de Saint-Robert et les Estivales du Chalard s’associent et deviennent le Festival mille et une notes 37 ans de rencontres musicales

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Dossier du festival mille et une notes, festival de musique classique en Limousin

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Contact presse Gaëlle DELAHAYEResponsable [email protected]. 06 98 80 79 71www.festival1001notes.com

Dossier de presse Programmation page 4

Du 20 juillet au 14 août 2009 Musique classique et sites remarquables en Limousin

20 représentations11 lieux

3 semaines de spectacle

L’Eté musical de Saint-Robert et les Estivales du Chalards’associent et deviennent le Festival mille et une notes

37 ans de rencontres musicales

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Sommaire

Programmation 2009 p 3

Programmation 2009......................................................................................p 3

La Direction Artistique....................................................................................p 6

Biographies des artistes.................................................................................p 7

Les lieux d’accueil du Festival p 16

La carte du Festival.......................................................................................p 16

Les 11 lieux 2009..........................................................................................p 16

Présent ation du Festival p 20

Le Festival mille et une notes : fusion de 2 festivals Limousins....................p 20

Historique......................................................................................................p 21

Informations pratiques p 23

Renseignements

Horaires

Tarifs

Réservations

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Programmation 2009Le Festival mille et une notes a imaginé pour sa 37e édition une tournée musicale de trois semainesréunissant le meilleur de la musique classique et des sites remarquables du Limousin. Cette année leFestival se déroulera du 20 juillet au 14 août 2009 en compagnie notamment d'Anne Queffélec,de l'Ensemble Baroque de Limoges, de Nemanja Radulovic, de Raphaël Pidoux…

Plus de 120 artistes invités…Soliste, duo, quatuor, orchestre, se sont au total plus de 120 artistes, talents du Limousin ou artistes d'origine

étrangère qui seront invités cet été à la première édition du Festival mille et une notes.

Cette année l'accent sera mis sur les rencontres entre les générations d'artistes :

des jeunes artistes confirmés (Bruno Philippe, Sélim Mazari, Nemanja Radulovic, Laure Favre-Kahn..) aux artis-

tes dont la réputation n'est plus à faire (Anne Quéffelec, Raphaël Pidoux, Christophe Coin…), la programmation

oscillera entre nouveauté et expérience avec notamment un concert réunissant le maître et l'élève : Raphaël Pidoux et

Bruno Philippe.

20 spectacles musicaux…Le Festival a dessiné pour sa 37e édition une programmation teintée de découverte et de magie autour de 20 spec-

tacles musicaux : concert s, contes musicaux, kiosque à musique.... Presque toutes les for-

mes de la musique seront représentées : de la musique médiévale à la musique classiqueavec quelques détours vers le jazz et les musiques traditionnelles et pourquoi pas un

récital de piano allant de Bach jusqu'à Gainsbourg ?

Les enfants, quant à eux, trouveront leur bonheur avec une programmation adaptée : contes musicaux, ateliers

ludiques, visites de ferme…

… dans 11 lieux…Festival itinérant, le Festival mille et une notes sillonne le Limousin à la recherche des plus beaux sites de la Ré-

gion : églises, abbayes, châteaux, trésors architecturaux… Cet été, les festivaliers pourront découvrir ou redé-

couvrir 11 sites d'exception comme l'Abbaye du Chalard, édifiée au XIIe s., le village médiéval de Saint-Robert ou

le Pôle de Lanaud construit par Jean Nouvel.

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Programmation 2009 - Festival 1001 notes

Musique classique

Concert d’InaugurationPoussière d’étoile (quatuor à cordes)Piazzolla, Haydn, danses irlandaises, YiddishLe Festival mille et une notes invite pour son concert d’inauguration un jeunequatuor made in Limousin, pour un kiosque à musique en plein air … Leur ré-pertoire à la fois classique et ludique offre une rencontre des cultures à la moded’antan.

La Nuit du JazzNew Orléans Happy Jazz Band (ensemble)Bill Bailey, Canal street blues, Doctor Jazz, Jazz me blues, Tiger RagLa Nouvelle Orléans s’installe à Objat pour une soirée orchestrée par le groupeHappy Brass Band. De Louis Armstrong à Miles Davis, le New Orléans HappyJazz Band aime mélanger les genres et base son répertoire sur une solide ryth-mique (Ganjo, soubassophone, caisse claire et grosse caisse) et sur de talen-tueux solistes (trompette, clarinette et trombone).

Triptique - archets de cristalAnne-Elisabeth Hasler (soprano)Ensemble Hope (Cristal Baschet)Purcell, Satie, Poulenc, Ravel, Bousquet, Millon,Labarsouque, Hasler, SteptoeC’est dans une bulle de cristal et de sonoritésnouvelles que nous emmène l’Ensemble Hope.Il revisite les répertoires classiques et appré-hende les programmes modernes en faisantappel à des techniques et des matériaux aussicurieux qu’exquis : cônes en fibre de verre, pla-que de métal en forme de flamme, axes métalli-ques, archets de cristal…

Dimanhe 26 juillet - Ile de V assivièr

Polyphonies Bulgares Chœur Bulgare " Saint Jean de Rila "Koïtcho Atanassov (Direction) Compositions médiévales, baroques, classiques ou contemporainesDirigé par un chef et compositeur charismatique : Koïtcho Atanassov, leChœur Bulgare " Saint Jean de Rila " fédère douze des plus belles voix d’hom-mes de Bulgarie dont les timbres sublimes donnent souvent le frisson.

Bertran de Born - troubadour de Hautefort Olivier Peirat (chant, ûd, vielle à roue, cornemuse)Mick Rochard (vièle, ûd, saz, guiterne, nay, cornemuses)Maurice Moncozet (chant, flûtes, chalèmie, saz, rebec)Chansons de guerre Chansons d'amour SirventesConcert en partenariat avec le Parc Naturel Périgord-Limousin. Trois musiciens passionnés de l’œuvre des troubadours proposent un concertentièrement dédié à Bertran de Born, seigneur de Hautefort, personnage hauten couleur qui mit toute sa passion de cantador au service des causes politi-ques et guerrières de son temps.

Le Petit Prince Marcel Bonnaud, Arthur Guédès, V ictoire Delage (récitants)Marie-Charlotte Carité (alto)Textes de Saint-ExupéryImaginez-vous, une histoire magique racontée par le maire d'un village de200 personnes, qui a passé sa vie dans la culture, au centre Pompidou et quimonte un spectacle avec des enfants de son village !

Anne Queffélec (piano)Bach/Busoni, Marcello/Bach, Bach/Hess, Bach/Kempff, Mozart, Chopin Concert en partenariat avec la Banque TarneaudPianiste incontournable de la scène française et internationale, Anne Queffe-lec nous invite à redécouvrir les grandes pages du piano dans le cadre inti-miste du Pôle de Lanaud.

“Concerto di Napoli”Autour de Leonardo Leo et Nicolas FiorenzaEnsemble Baroque de LimogesAndrés GABETTA, Maï NGO (violons)Maria Tecla ANDREOTTI(flûte traversière)Christophe COIN (violoncelle)Willem JANSEN (clavecin)Christophe Coin, véritable ambassadeur musical du Limousin et l'EnsembleBaroque de Limoges proposent un programme napolitain original et de grandevirtuosité.

Lundi 20 juillet - Jardin Philippe Ranoux de St Robert - 17h

Mercredi 22 juillet - Esplanade des Loisirs d'Objat - 21h

Jeudi 23 juillet - Eglise de Saint-Cyprien - 21h

Jeudi 30 juillet - Eglise Brignac la Plaine - 21h

Samedi 1er août - Eglise de Pageas - 21h

Dimanche 2 août - Abbaye du Chalard - 16h

Lundi 3 août - Pôle de Lanaud - 21h

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Mirare

Mardi 4 août - Eglise de Saint-Robert - 21h

Musique du Monde et Musique traditionnelle Contes musicaux

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Transcriptions, chansons, improvisations...Bruno Font aine (piano)Schumann, E.Piaf/M.Monnot, Strauss, Barbara, Puccini, Gainsbourg, Sibe-lius, Contet/N.Glanzberg, Bach, TrenetConcert en partenariat avec la Mairie de Boisseuil.Bruno Fontaine, artiste éclectique et inclassable est le coup de cœur du Fes-tival. Arrangeur pour Johnny Hallyday, Barbara Hendricks ou Paolo Conte iljoue régulièrement avec l’Ensemble Orchestral de Paris et l’Orchestre Philhar-monique de Radio France. « Mille Fontaine » fera renaître des artistes deBach à Gainsbourg, pour prouver que l’âme de la musique classique se re-trouve dans toutes les œuvres.

Le Petit Prince Marcel Bonnaud, Arthur Guédès, V ictoire Delage (récitants)Marie-Charlotte Carité (alto)Textes de Saint-ExupéryCe conte poétique et philosophique sur l’absurdité des «grandes personnes»sera un enchantement pour les petits et les grands.

Roustem Saïtkoulov (piano)Chopin : 24 études , Liszt : sonate en si mineur"Virtuose exceptionnel, lauréat de cinq concours internationaux, Roustem Sait-koulov attaque deux des plus grands monuments pianistiques par la face nordet dans un seul programme. A ne pas manquer.

Le Maître et l’élèveRaphaël Pidoux (violoncelle)Bruno Philippe (violoncelle)Elodie Soulard (accordéon) Bach, Dutilleux, Offenbach Raphaël Pidoux, membre du plus grand triofrançais (le Trio Wanderer) et professeur auCNR de Paris invite son élève prodige ainsique l’accordéoniste Elodie Soulard pour unconcert d’une rare virtuosité. De leur unionnaîtra un disque coproduit par le Festival milleet une notes et le label Intégral.

Romain Leleu (trompette)Julien Le Pape (piano) Enesco, Goedicke, Aratunian,Gluck, Arban« Révélation Instrumentale » des Vic-toires de la Musique Classique 2009,Romain Leleu est le nouveau phéno-mène de la trompette, ce jeune musi-cien de 25 ans simple et généreux,offre à chaque apparition une sonorité

et une musicalité impressionnantes tout en nous étonnant par sa délicatesseet la douceur d’approche de son instrument.

Le Carnaval des Animaux - Histoire de Babar Marcel Bonnaud (récitants)Sélim Mazari (piano)Et si dans chaque instrument sommeillait un animal…N’y aurait-il pas dans lerugissement d’un lion des notes semblables à celles des instruments à corde ?Raconté par Marcel Bonnaud Le Carnaval des animaux de Saint-Saën vousdévoile une faune méconnaissable.

Sélim Mazari (piano)Bach, Mozart, Dutilleux, Chopin, Liszt A 15 ans, Sélim Mazari intègre la classe de Brigitte Engerer au CNSM deParis après avoir été reçu à l’unanimité au concours d’entrée en février der-nier. Un talent à suivre…

Le Carnaval des Animaux - Histoire de Babar Marcel Bonnaud (récitants)Selim Mazari (piano)« …Dans la grande forêt, un petit éléphant est né. Il s’appelle Babar. Samaman l’aime beaucoup. Pour l’endormir, elle le berce avec sa trompe enchantant tout doucement… ». Marcel Bonnaud accompagné de Sélim Mazarivous contera également la célèbre Histoire de Babar, une histoire d’ailleursécrite en Limousin à Brive-la-Gaillarde.

Emmanuel Rossfelder (guitare)David Galoustov (violon)Vivaldi, Paganini, Sarasate, PiazzollaLe plus prisé des jeunes guitaristes d'aujourd'hui nous emmène avec soncomplice violoniste dans un voyage musical au travers du temps dans le cadreexceptionnel et intime de l'église de Saint-Robert.

Nemanja Radulovic (violon)Laure Favre-Kahn (piano)Ravel, de Falla, Ginastera, Miletic, Schu-bert, Wieniawsky, Chopin, Bach, Khachtu-rian, Piazzola, SzymanowskyDes artistes d'une présence scénique excep-tionnelle pour un programme vif-argent dansle cadre remarquable d'un des plus beauxchâteaux du Limousin.

Nemanja Radulovic (violon)Orchestre de la Nouvelle Europe (Direction Nicolas Krauze)Felix Mendelssohn, Bartok, IstvanErödL'étoile montante du violon rejointl'Orchestre de Chambre de la Nou-velle Europe dans un programmeorchestral exclusivement dédié aux

instruments à cordes et faisant la part belle aux extravagances violonistiqueset au tempérament fougueux et expansif de l'Europe Centrale.

David Grimal (violon)Orchestre Nouvelle Europe (Direction Nicolas Krauze)Les 4 saisons de Vivaldi, Les 4 saisonsde Piazzolla, Souvenir de FlorenceOp.70 en ré mineur, TchaïkovskiVoyage à travers les saisons, les épo-ques et les continents. Le célèbre joyau

du maître du violon baroque, suivi en écho de son clin d'œil extravagant à lasauce argentine, laisseront place pour conclure le festival à une des plus gran-des pages du romantisme russe.

Programmation 2009 - Festival 1001 notes

Mercredi 5 août - Pôle de Lanaud - 21h

Jeudi 6 août - Château de Jourgnac - 16h

Jeudi 6 août - Saint-Robert - 21h

Vendredi 7 août - Eglise de Jourgnac - 21h

Samedi 8 août - Abbaye du Chalard - 21h

Dimanche 9 août -Maison du Berger - Geneytouse - 16h

Lundi 10 août - Abbaye du Chalard - 21h

Mardi 11 août - Abbaye du Chalard - 16h

Mardi 11 août - Eglise de St Robert - 21h

Mercredi 12 août - Château de Brie - 21h

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Jeudi 13 août - Eglise de Saint-Robert - 21h

Vendredi 14 août - Abbatiale de Solignac - 21h

Musique classique Musique du Monde et Musique traditionnelle Contes musicaux

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Nicolas Krauze Directeur artistique et co-programmateur

Chef d'orchestre français né en 1974, Nicolas Krauze intègre à 17 ans, lauréat d'une bourse La-voisier, l'Institut Gnessin de Moscou puis le Conservatoire Tchaïkovski de Moscou d'où il sortiraavec cinq premiers prix. Nicolas Krauze récemment a été invité à diriger l'Academic State Sympho-nic Orchestra de St Petersbourg (Russie), l'Orchestre Symphonique de Briansk (Russie), l'Orches-tre Symphonique de Györ (Hongrie), l'Orchestre Symphonique de Kielce (Pologne), l'OrchestreNational de Lorraine, l'Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon, l'Orchestre deChambre de Versailles, l'Orchestre National de Guayaquil (Équateur), l'Orchestre Symphoniquede Bialystock (Pologne), l'Orchestre Symphonique de Rzeszow (Pologne), l'Orchestre Symphoni-que de Lublin (Pologne), le Moscow Excellente Chamber Orchestra (Russie) ou encore l'Orches-tre National d'Ukraine.

Il a également donné plus de 150 concerts avec l'Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe,formation dont il est fondateur-associé. Il s'est produit et se produira prochainement avec des so-listes tels que François-René Duchâble, Sandor Javorkaï, Dimitri Maslennikov, Anna Marliewicz,Rafal Luszczewski, Nemanja Radulovic, Svetlin Roussev ou encore David Grimal.

Dans le domaine lyrique, il a dirigé en tournées plusieurs productions (Faust de Gounod, Les Nocesde Figaro, Trois Valses d'Oscar Strauss, La Veuve Joyeuse, La vie parisienne...).

www.nicolaskrauze.com

Direction artistique

Albin de La T ourDirecteur et co-programmateur

Fondateur d'Opus 87, agence de communication etd'évènements culturels, Albin de La Tour, a com-mencé à évoluer dans le secteur de la culture en tantqu'adminsitrateur d'un festival de musique en Ile-de-France.

En 2004, à l'âge de 24 ans, il a souhaité fonder un fes-tival de musique au Chalard, village dont il est origi-naire. Depuis les Estivales du Chalard ont invité desartistes comme Jordi Savall, le Trio Wanderer, Alexan-dre Tharaud, Yuri Bashmet...

En 2007, il crée au Pôle de Lanaud une saison musi-cale, les Récitals, un rendez-vous mensuel avec lesplus grands pianistes de la scène actuelle.

La direction artistique du Festival mille une notes a été confiée à Nicolas Krauze, chef d’orchestre et fondateur del’Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe. Jusqu’alors directeur artistique de l’Eté musical de Saint-Robert, Nico-las Krauze a écrit avec Albin de La Tour, une programmation tout en finesse s’accordant avec l’intensité de chaque lieu.

Programmer un festival en duoest assez rare, comment s’estpassé cette collaboration ?

...rare mais pas impossible, surtoutquand les profils se complètent. Jeconnaît parfaitement la région, sesatouts, son public et les lieux de concerts,de son côté, Nicolas Krauze connait lamusique et les attentes du public.Nous avons souhaité ne pas opérerde grands bouleversements dans lesorientations artistiques des deux festi-vals. Chaque festival a écrit sa propreprogrammation par rapport aux atten-tes de son public, puis nous avonsmis en commun nos idées, un réeléchange s’est mis en place.

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Marcel BONNAUD (Récit ant)

Titulaire d'un bac philo, Marcel Bonnaud selance à 19 ans sur les planches en tant quecomédien, puis metteur en scène : ThéâtreNational Populaire, Théâtre de la Cité Uni -versit aire à Paris, Théâtre Récamier , Théâ-tre de l'Est Parisien, Centre Dramatiquedu Sud-Est d'Aix en Provence… Curieux

de toutes les pratiques du spectacle vivant, ils'investit dans la régie, la scénographie et l'in-terprétation.

Cette formation plurielle le conduit bientôt àla Maison de la Culture d'Amiens où il as-sure la coordination des différentes activités :théâtre, danse, cinéma, expositions,… avantd'intégrer l'équipe de réflexion sur la Maisondu Spectacle à paris. En 1974, il est nommédirecteur du centre d'Action Culturelle deMâcon.

Dès 1976, il rejoint l'équipe du CentreGeorges Pompidou, où il exercera, pen -dant vingt quatre ans, différentes activitésliées à la pluridisciplinarité de l'ét ablisse -ment, dont celle de directeur des Manifes -tations et des S pectacles . Parallèlement, ilest commissaire de nombreuses expositions

dont " Le tricentenaire de la mort de Molière" en 1973, au musée des Arts Décoratifs àParis, " Vauban réformateur ", en 1982, aumusée des Monuments français , ainsi quedes rétrospectives Jean Messagier et MarioPrassinos au Grand Palais.

En l'an 2000, Marcel Bonnaud retournedans son berceau familial limousin, auChalard, dont il devient maire en 2001 .Bientôt, les ESTIVALES du Chalard frappentà sa porte, redonnant un prolongement inat-tendu et passionnant à son itinéraire culturel.

Depuis 2005, il endosse le costume deconteur et de comédien pour les contes mu-sicaux des Estivales du Chalard devenus en2009 le Festival mille et une notes.

Biographies des artistes

Ensemble Baroque de LimogesL'Ensemble Baroque de Limoges, un orchestre international implanté en Limousin.

L'Ensemble Baroque de Limoges est un or-chestre international qui explore, diffuse etfait partager l'univers musical de l'époque al-lant de Marin Marais au jeune Mozart en pas-sant par Bach et Haydn. Sous l'impulsionde son chef, Christophe Coin , il redécou-vre ainsi les maîtres ignorés par la postérité,les instruments en dehors du schéma classi-que et suggère un regard nouveau sur la par-tition et le répertoire.

Si l'Ensemble Baroque de Limoges est l'in -vité des plus grandes salles et de nom -breux festivals, il crée également lesconditions d'une meilleure connaissancede la musique p ar un plus grand nombre :sensibilisation auprès du jeune public, for -mation de professionnels, animation d'unlaboratoire de recherche appliquée, p arti -cipation à la création d'un label discogra -phique… ses activités dép assent leslimites de la salle de concert.

Implanté en Limousin et résident permanentdu château de La Borie , l'Ensemble Baroquede Limoges est salué par tous comme un am-bassadeur de choix de la vie culturelle du Li-mousin que ce soit en France ou à l'étranger.Ses sorties discographiques sont régulière-ment récompensées par des prix : Victoiresde la musique classique, prix de l'Acadé -mie Charles Cros, Diap ason d'Or , Choc duMonde de la Musique, ffff de Télérama…

Christophe CoinDirecteur de l'Ensemble Baroque de Limo-ges, fondateur du Quatuor Mosaïques , so-liste, chef d'orchestre et chercheur,Christophe Coin est reconnu comme l'un desplus mûrs et des plus créatifs musiciens desa génération. Ce passionné de lutherie etd'organologie est professeur de violoncelleet de viole de gambe au Conservatoire Na -tional Supérieur de Musique et de Dansede Paris et à la Schola Cantorum de Bâle ,il est membre du comité scientifique duMusée de la musique, Président de la So -ciété Française de viole de gambe . Cham-briste, violoncelliste, gambiste, chefd'orchestre, soliste, invité régulier des grandsorchestres internationaux, Christophe Coinfait partie des personnalités rares qui façon-nent peu à peu la musique d'aujourd'hui et dedemain. Christophe Coin joue régulièrement sur unvioloncelle Alessandro Gagliano de 1705prêté par le Fonds Instrumental Français.

La Diffusion récente, présente et à venir 30 000 européens ont assisté à 43concert s de l'EBL en 2006.

Festival Haydn d'Eisenst adt, les Follesjournées de Nantes, Lisbonne et T okyo,Radio-France/Paris, Cité de laMusique/Paris, Théâtre des Bouffes duNord/Paris , la Sorbonne/Paris, Château deVersailles, Festival de Wallonie, Auditoriumde Dijon, Festivals de Mondaye, Saint-Céré,Lanvellec, Théâtres de Noisy le Sec, le Creu-sot, Niort, Blois, Juvisy, la Rochelle, Greno-ble, Metz, Montargis, Festival du Vieux Lyon,Queen Elisabeth Hall/Londres, et tournéesdans de nombreux pays dont l'Allemagne(Weimar, Hambourg, Freiberg, Merzeburg,Leverkusen, Hessen, Krefeld), l'Espagne(Valence, leon, Madrid), le Portugal, l'Italie, laSuisse (St-Ursane, Lausanne, Bâle),En Limousin, Aubusson, Brive, Guéret, Saint-Yrieix, Festival de la Vézère, Festival de StRobert, Villefavart, Boisseuil, Argentat,Royère de Vassivière, Limoges, Solignac,Beaulieu…

Le Centre Culturel de Rencontre de La Borieet l'Ensemble Baroque de Limoges reçoiventle soutien de l'État (Ministère de la Culture etde la Communication), du Conseil Régionaldu Limousin, du Conseil Général de laHaute-Vienne, de la Communauté d'Agglo-mération de Limoges Métropole, de la Villede Limoges et du Club des Entrepreneurs LaBorie-en-Limousin.

www.ebl-laborie.com

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L’Ensemble Hope

L'Ensemble "Hope" a été créé en 1981, àl'initiative de Marc-Antoine Millon et d'AlainLabarsouque, avec pour objet de développerla pratique des structures sonores Bashet.

Le Crist al Baschet est un instrument demusique contemporain mis au point par lesfrères Bernard et François Bashet en 1952. Il

est constitué d'un clavier d'une téssituremaximale de cinq octaves. Les doigts mouil-lés glissant sur des archers de cristal mettenten vibration des axes métalliques dont le sonest collecté etamplifié par des cônes en fibrede verre et une grande plaque de métal enforme de flamme.

L'Ensemble "Hope" est constitué de MarcAntoine Millon et Fréderic Bousquet, per -cussionnistes, Alain Labarsouque, altisteet compositeur , et Michel Deneuve crist al-liste et compositeur . Ils sont accomp a-gnés, pour ce concert, p ar Anne-ElisabethHasler , soprano . Après avoir mené de frontdes études universitaires de langues, depiano et de clavecin, Anne-Elisabeth Haslers'est tournée vers le chant. Premier prix d'ex-cellence du Concours Musical de France, ellese produit dans de grands festivals: festival

d'Art Sacré de Paris, Sylvaès, La ChaiseDieu, Escorial, Moscou... Elle est soliste dela Camerata Vocale de Brive, enseigne lechant à l'ENMDT de Brive, et collabore régu-lièrement avec l'Ensemble "Hope".

Le programme de ce concert : "T riptique",est constitué d'un ensemble de pièceschantées courtes, qui associent des com -positeurs classiques et contemporains :Poulenc, Ravel, Satie, not amment.

www.ensemble-hope.com

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Le Chœur Bulgare Saint Jean de Rila(Direction musicale : Koïtcho ATANASSOV)

Performance vocale, expérience mystique?Douze voix exceptionnelles conduites parKoïtcho Atanassov sont les témoins d’ unetradition millénaire et nous retracent en chœurdix siècles de foi et de musique mêlées.Titre du programme : « Liturgie Orthodoxe –entre passion et sérénité »

Les Voix Bulgares de Saint Jean de Rila ontpris le nom du fondateur du plus importantmonastère bulgare, symbolisant la pérennité

et l’identité d’un peuple au long des vicissitu-des d’ une histoire mouvementée.Dirigé par un chef et compositeur charisma-tique, Koïtcho Atanassov, ce Chœur d’hom-mes fédère douze des plus belles voix deBulgarie dont les timbres sublimes donnentsouvent le frisson ; le registre de ses bassesprofondes, symbole du mysticisme slave, estparticulièrement impressionnant.

Le répertoire cueilli aux origines de l’ortho-doxie exalte la paix universelle à travers unepolyphonie gorgée de poésie au rythme sou-ple, aux ornements magnifiques : ce n’estque ferveur, mysticisme, délicatesse et ex-pression d’un talent abreuvé à l’art purementvocal de la liturgie slave.

Révélé en France au Festival d’Art Sacré deParis, habitué des principaux festivals euro-péens et invité aux émissions de France Mu-sique, France Culture et France 2, sous lahoulette de Koïtcho Atanassov, ambassadeurpassionné d’une culture aux confins de l’

Orient et l’ Occident, le Chœur Bulgare SaintJean de Rila convie l’auditeur à un voyagemélodieux à travers un millénaire de traditionreligieuse et d’art vocal toujours vivant etcréateur: mélismes et influences orientales etslaves se mêlent pour donner un éventail trèslarge tant des possibilités vocales des inter-prètes – tous coulés dans le creuset deconservatoires renommés - que des styles:compositions médiévales, baroques, classi-ques ou contemporaines dont la beauté illu-mine, pour certaines depuis des siècles, lesfêtes religieuses bulgares et russes.

Bulgarie d’hier et d’aujourd’hui : un pays aupassé glorieux et qui a construit l’Europed’hier,à redécouvrir aujourd’hui à travers samusique, dans l’interprétation unique de l’unde ses ensembles vocaux les plus prestigieux,

Laure FAVRE-KAHN (pianiste)Laure FAVRE-KAHN étudie le piano auConservatoire d’Avignon, puis entre auConservatoire National Supérieur de Musi-que de Paris, dans la classe de Bruno Ri -gutto, où elle obtient, à 17 ans, unPremier Prix à l’unanimité.A vingt ans, elle enregistre son premier dis -que chez Arion , consacré à Schumann, suivil’année d’après d’un enregistrement Chopin.En janvier 1999, elle se produit au Midem àCannes, dans le cadre des « RévélationsClassiques de l’ADAMI ».

Depuis, elle se produit régulièrement enFrance, en Europe, aux USA et en Asie, enrécital ou en musique de chambre, notam-ment avec le violoniste Nemanja Radulovic.Laure Favre-Kahn a été invitée par de nom-breux orchestres tels que l’Orchestre Sym -phonique de Nancy , l’OrchestreSymphonique Français, l’Ensemble Or -chestral de Normandie, l’Orchestre deCannes, l’Orchestre Philharmonique deMonte-Carlo, l’Ensemble Orchestral deParis, le Hong-Kong Sinfoniett a, l’Orches -

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Bruno FONT AINE (pianiste)

Pianiste concertiste, chef d’orchestre, ar -rangeur et compositeur , Bruno Fontaine estun artiste complet et inclassable, parfaitexemple d’un talent du XXIe siècle. « MilleFontaine », titrera le journaliste Philip de LaCroix pour commenter son actualité extraor-dinairement chargée et éclectique.

Né à Epinal, c’est à l’âge de quatre ans queBruno Fontaine débute le piano, et c’est surdispense spéciale qu’il intègre le Conserva -toire National Supérieur de Musique deParis à l’âge de 1 1 ans , pour étudier avec,entre autres maîtres, Jean Hubeau, et PierreSancan .

Il en sortira à 15 ans, bardé de 5 premiersprix ! Il part alors aux Etats-Unis, et c’est làqu’il rencontrera et travaillera avec DonCosta, le célèbre arrangeur de Frank Sina -

tra , ce qui lui confirmera ce goût pour la dé-couverte d’autres musiques.

S’enchaîneront dès lors des collaborationsartistiques qui le mèneront, parallèlement àsa carrière classique, à travailler avec des ar-tistes aussi divers que Johnny Hallyday (ilassure la direction musicale de ses premiersconcerts à Bercy), Mylène Farmer , AlainChamfort, ou plus récemment Jérôme Des -champ s (il compose deux suites symphoni-ques inspirées des musiques des films deJacques Tati, les « Hulophonies », créées auFestival de Cannes en 2002).

Les Rit a Mitsouko lui demandent de créerles arrangements pour orchestre symphoni-que de leurs chansons ; suivront d’autresréalisations de ce genre avec Barbara Hen -dricks, Misia, Paolo Conte . Michel Port al, Richard Galliano, Mino Ci -nelu, Louis Sclavis deviennent ses partenai-res de prédilection dans le jazz, et pendantde nombreuses années, il assure la directionmusicale des spectacles de Ute Lemper ,Lambert W ilson, et Julia Migenes.

En 2004 et 2005, avec Jean Rochefort ,Bruno Fontaine donne, à Paris et en pro-vince, plus de 160 représentations du spec-tacle « Heureux », autour de la musiqued’Erik Satie.

Parallèlement il continue sa carrière de so-liste et de chef d’orchestre. Il joue régulière -ment avec les Concert s Lamoureux,l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orches -tre de Cannes, l’Orchestre de la SuisseRomande, l’Orchestre Philharmonique deRadio France, sous la direction, entre au -tres, de Yutaka Sado, Philippe Bender ,

Edmon Colomer et David W roe . Il dirigele London Symphony Orchestra pour unenregistrement avec le guit ariste JohnWilliams (Sony Classical). Il vient de rentrerd’une tournée triomphale au Japon avec auprogramme Bernstein, avec le Hyogo Per -forming Art s Center Orchestra, et YutakaSado.

Ses partenaires en musique de chambre sontle Quatuor Ysaÿe, Michel Port al, les vio -loncellistes Sonia W ieder-Atherton etOphélie Gaillard (avec laquelle il enregistrel’Intégrale Fauré chez Ambroisie), le violo -niste Guillaume Sutre et l’altiste Miguel DaSilva (ils enregistrent Max Bruch ensemblepour le label TransArt Live).

Il a également enregistré pour T ransArtLive un récit al Mozart qui reçoit les 4 ffffde Télérama et une presse élogieuse, ainsiqu’un récital Bach.

Bruno Fontaine est nommé aux V ictoiresde la Musique et aux Césars pour la musi -que du film « On connaît la Chanson »(1997), d’Alain Resnais, qui lui confie ensuiteles nouveaux arrangements et la musiqueoriginale du film « Pas sur la bouche » en2003. On lui doit également les musiquesoriginales de « T angos volés » d’Eduardode Gregorio, « La vie ne me fait p as peur »de Noémie Lvovsky, de « Ca ira mieux de -main », « C’est le bouquet » et « Cause tou-jours » réalisés par Jeanne Labrune, et de «Cavaliers seuls » réalisé en 2008 par DelphineGleize et Jean Rochefort.

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tre de la Philharmonie Nationale de Kiev , l’Orchestre Colonne, l’Or-chestre de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’OrchestreLamoureux, l’Orchestre des Pays de Savoie …

On a pu l’entendre sur France Musique, France Info, RTL, FranceCulture et dans l’émission de Frédéric Lodéon sur France Inter. AlainDuault l’a également invitée à participer à son intégrale Chopin surFrance 3 et plus récemment, dans son émission « Toute la musiquequ’ils aiment ».Les chaînes de télévisions MEZZO, LCI et France 3 ont diffusé cer-tains de ses concerts.

En mai 2001, elle remporte le 1er Prix à l’unanimité du ConcoursInternational ProPiano à New-Y ork, et donne un récit al au Carne -gie Recit al Hall en octobre de la même année. Suite à ce concert,elle est nommée « ProPiano Artist of the year » et enregistre en 2003un disque consacré à Reynaldo Hahn, pour ProPiano Records à New-York (salué par la critique du New York Times).Depuis 2003, Laure Favre-Kahn enregistre en live pour le label

Transart. Son premier disque, consacré à Rachmaninov, est suivi del’intégrale des Valses de Chopin (classique d’or RTL), puis d’un réci-tal dédié au compositeur américain Louis-Moreau Gottschalk (égale-ment classique d’or RTL).

L’année 2008 marque pour elle la sortie de son premier enregistre -ment avec orchestre, dans le 1er concerto de Tchaïkovski et le 2èmeconcerto de Chopin avec l’Orchestre de Bretagne, sous la direction deGrzegorz Nowak.

Depuis novembre 2004, elle est Marraine de l’association « Camé-léon », qui protège les enfants des rues aux Philippines.

www.laurefavrekahn.com

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David GRIMAL (violoniste)

Soliste renommé, David Grimal est l'invité de nombreux orchestresparmi lesquels on peut citer : l'Orchestre de Paris (C. Eschenbach,M. Plasson), l'Orchestre Philharmonique de Radio France (S.Skrowacevski, R. Frübeck de Burgos), l'Orchestre National deLyon, Opéra de L yon (E. Krivine), Capitole de T oulouse (Jap vanSweden), Mozarteum de Salzbourg (H. Soudan), Berliner Sinfonie(S.Sloane), Florida Philharmonic (M.Bamert), English Chamber(J.Judd), Budapest , Bucarest, Basel (H. Schiff), Monte Carlo, Fonda-tion Gulbenkian Lisbonne (L.Foster) Sinfonia Varsovia (M.Schon-wandt, P.Csaba) Ulster , Dublin, Taipei.

Partenaire de musique de chambre recherché, il participe régulière-ment à des festivals internationaux comme : Prades, Risor , Stavan-ger, Schwäbische Frühling, Colmar , Menton, les FollesJournées… Il se produit régulièrement sur les plus grandes scèneseuropéennes et s'est déjà produit sur les cinq continent s.Artiste engagé, David Grimal a souhaité initier en 2004 la créationd'un collectif d'artistes : les Dissonances . Il s'agit d'un véritable la-boratoire où des musiciens (solistes, chambristes, solistes de grandsorchestres) venus des quatre coins d'Europe se réunissent par pas-sion et sans autre contrainte que leur exigence artistique lors de troisproductions par saison. Leur premier disque (R.Strauss Métamor-phoses, Nuit transfigurée de Schoenberg paru en 2007 chez ambroi -sie-naïve a été salué p ar la critique (ffff telerama, BBC choice, ARTEselection…). Un nouvel enregistrement consacré à Haydn et Mendel-sohn sortira courant 2008. Les musiciens des Dissonances ont déjàété les invités de saisons prestigieuses et commencent à rayonner enEurope (cité de la musique Paris, duo Dijon, théâtre des Bouffes dunord, Estonie, Italie Allemagne). L'ensemble est en résidence à l'opérade Dijon ainsi qu'au Volcan, scène nationale du Havre où David Grimalest artiste associé.

Par ailleurs, David Grimal poursuit une collaboration depuis denombreuses années avec Georges Pludermacher en récit al. Ils seproduisent ensemble dans le monde entier. Leur dernier enregistre-ment " Reflection " paru en 2006 est consacré à Debussy, Bartòk etRavel (ffff telerama, 10 de répertoire recommandé Classica, ARTEsélection…). Un nouvel album " Europa " (Enesco, Bartòk, Janacek

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David GALOUST OV (violoniste)

David Galoustov est né en 1980 àMoscou et débute l'étude du violonsous l'égide de son père, dès l'agede 7 ans. Précoce, il donne sonpremier concert à neuf ans . En1991, il quitte la Russie et s'installeà Paris avec sa famille. Il suitjusqu'en 1994 l'enseignementd'Alexandre Brussilovsky et faitdéjà preuve de talent comme fina-liste du concours international Ye-hudi Menuhin en 1993, puis en1994, en obtenant le prix d'honneurdu concours du ''Royaume de laMusique''. En 1995, il est lauréat duconcours international ''Les JeunesVirtuoses'' à Kharkov.

Le jeune violoniste fait ses premières apparitions sur différents mé-dias français, tel que ''France 2'' ,''France 5'', ''France Musique'',''France Culture''. En 1993, alors âgé de 13 ans, il est invité à la cé-lèbre émission de Jacques Martin, Yehudi Mehuin présent ce jour là,dit alors au public, après avoir écouté David : ''Vous applaudissezparce qu'il vous a révelé son âme, et la vôtre''.

En 1997, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musiquede Paris, dans la classe du célèbre violoniste Gérard Poulet. Du-rant la période de ses études au conservatoire, David suit égalementdes cours d'électro- acoustique, d'improvisation générative, et de jazz

. Dès le début de ses études, le violoniste est très attentif au répertoirede musique de chambre et se produit régulièrement dans diverses for-mations (sonate, trio, quatuor, quintette, et orchestre à cordes).

En 2001, obtenant le Diplôme de Formation Supérieure auConservatoire, il remporte la même année le concours internatio -nal ''Alexandre Glazounov' '. Il devient par ailleurs boursier de di-vers organismes : du prix ''Drouet-Bourgeois'', ''Lions Club'', festival''Val de Charente'', et notamment ''Banque Populaire-Natexis''

En 2004, David Galoustov se perfectionne à Moscou dans lecadre de la ''Fondation Rostropovitch''.

Enregistré p ar ''L yrinx'' à Marseille, l'instrumentiste sort plusieursdisques distribués en Europe ainsi qu'aux Etats-Unis. Les critiquessont élogieuses : "Il faut un certain courage pour enregistrer, quandon n'a que 20 ans, les oeuvres quifirent les beaux jours de la jeu-nesse de Heifetz! Pourtant cet enregistrement est émouvant...”, “Ilforme avec son pianiste un tandem soudé, attentif, et surtout qui faitde la musique...” André Guy-Répertoire. Costin Cazaban lui décernequatres étoiles dans le Monde de la Musique. J.M.M., dans diapasonapprouve avec quatre diapasons et dit : ''...Métrique rigoureuse, ar-chet précis et intonation exemplaire, les moyens sont là, indiscuta-blement.''

Ses tournées l'ont conduit à travers des salles et festivals tels que :Opéra de S trasbourg, ''Les Serres d'Auteuil'', Salle Pleyel, SalleGaveau, UNESCO Paris, Opéra de Lille, Salle T chaikovski, SalleMolière de L yon, Opéra de Limoge, Palais du Luxembourg,Opéra de Kiev ...

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Selim MAZARI (Pianiste)

Sélim Mazari est né le 03 novembre1992. Dès son plus jeune âge il s’inté-resse au piano, pour finalement com -mencer à 5 ans sous la tutelle deSuzel Ginisty . A partir de 6 ans il rem-porte des concours tels que "ClaudeKahn", "Steinway and sons" , "UFAM".En 2003, il est lauréat du ConcoursSteinway and sons en Excellence.

Il rencontre Brigitte Engerer l’été qui suit, avec laquelle il tra -vaille toujours . L’année suivante, il entre au Conservatoire Natio -nal de Région de Paris, dans la classe de Pierre Réach , pourobtenir son prix en juin 2006.Il est régulièrement invité à jouer dans des festivals (La Rochelle, Musi-que à la cour à Toulon) et a joué en Novembre à la Rostropoviciaus Fon-dation au philarmonique de Vilnius. Il a été invité à se produire pour lafondation Royaumont , de l’abbaye du même nom dans le cadre d’unfilm, hommage à François Lang. Cette année, il est entré à l'unanimitéau CNSMDP dans la classe de Brigitte Engerer . Parallèlement, il pour-suit ses études par correspondance en Première Littéraire.

Orchestre de chambre de la Nouvelle EuropeDirection artistique Nicolas KRAUZE

L’Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe réuni les plus brillants jeu-nes musiciens français et européens, tous solistes ou chambristes interna-tionaux. Créé en 2002, il s’est produit plus de cent cinquante fois en

France, en Europe et au Et ats-Unis , faisant à chaque fois l’unanimité poursa virtuosité et ses interprétations.

Des solistes internationaux lui font régulièrement confiance en s'associantà lui et certains des plus éminents chef d'orchestres, à l'image de ChristophEschenbach , lui apportent leur soutient.

L’Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe, formation uniqueen France p ar sa comp acité, son homogénéité et sa sonoritéchaleureuse , aborde le répertoire de toutes les époques, sur instru-ments modernes mais en respectant l'esprit des oeuvres, avec unpenchant particulier pour le répertoire des XIXèmes et XXèmes siè-cles.

Durant le saison 2009-2010, l'orchestre se produira principalementen France, mais aussi en Allemagne et en Suisse. Cette saison verraaussi la concrétisation d'un partenariat avec plusieurs solistes de re-nommées internationales ainsi qu'avec le festival mille et une notesen Limousin.

New Orleans Happy Jazz Band

La Nouvelle Orléans s’installe à Objat pour une soirée orchestrée par le groupe HappyBrass Band. De Louis Armstrong à Miles Davis, le New Orléans Happy Jazz Band aimemélanger les genres et base son répertoire sur une solide rythmique (Ganjo, soubasso-phone, caisse claire et grosse caisse) et sur de talentueux solistes (trompette, clarinetteet trombone)...

et Szymanovski) paraitra à la rentrée 2008. Un enregistrement dessonates et partitas de JS Bach assorti d'une création de Brice Pau-set verra le jour début 2009.

Passionné p ar le monde du quatuor à cordes, il crée le quatuorOrfeo qui se consacre à l'intégrale des quatuors de Beethoven.

La discographie de David Grimal comprend notamment une intégraledes sonatines de Schubert en compagnie de Valéry Afanassiev ainsiqu'un disque consacré à la musique de chambre de Dohnanyi (avecM Coppey, G. Caussé et M. Beroff) chez Aeon (10 de répertoire), lessonates de Franck et R. Strauss en compagnie de Georges Pluder-macher chez Harmonia Mundi.. Son enregistrement " live " de l'inté-

grale des sonates et partitas de J.S. Bach chez transart live a obtenula prestigieuse récompense " Strad Selection ". Un film a été réalisépar H. White pour Mezzo sur sept créations écrites pour lui pour vio-lon seul (Escaich, Zygel, Pauset, Tanada, Zur, Gasparov, Kissine). Ildoit créer prochainement les concertos de Thierry Escaich et BricePauset avec respectivement l'Orchestre National de Lyon et l'Orches-tre Philharmonique de Radio France.

David Grimal joue un stradivarius de 1710 le " ex-Roederer ". Il a étépromu Chevalier des Arts et Lettres.

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Quatuor Poussière d'Etoile

Sophie JAMIN (violon) : 1er prix du CNR de Limoges en violon etmusique de chambrte. Professeur de violon et de musique de cham-bre en Limousin. Diplômée du DUMI ( diplôme universitaire des mu-siciens intervenants).

Marie-Charlotte CARITE (violon et alto) : 1er prix à l'unanimité dujury du CNR de limoges en alto et musique de chambre. Etudiante,diplômée de Lettres Modernes à l'Université et actuellement en pré-paration du CRPE (Concours de Recrutement de Professeur desEcoles).

Laurence OSIOW (alto) : 1er prix du CNR de Limoges en alto et mu-sique de chambre. 1er prix de Perfectionnement du conservatoire deBoulogne-Billancourt. Professeur d'alto et de musique chambre enLimousin. Diplômée du DE.

Cécile ROUGIER (violoncelle) : 1er prix du CNR de Poitiers en violon-celle et musique de chambre. Professeur de violoncelle et de musiquede chambre en Limousin. Diplômée en musicologie...

Bruno PHILIPPE (V ioloncelliste)

Né le 25 novembre 1993 à Perpignan, il débute le violoncelle à 5 ansau CNR de Perpignan dans la classe de Mme Marie Madeleine Mille.

En mars 2002, il obtient, en niveau élémentaire, un premier prix avecles félicitations du jury ainsi qu’un prix spécial au concours national du

jeune musicien de Lempdes. Il suit à partir d’octobre 2003 les cours demaster class de Mr Yvan Chiffoleau au CNR de Perpignan et entreen cycle spécialisé en octobre 2005. Il obtient l'UV du DEM de musi-que de chambre mention TB à l’unanimité dans la classe de Mme Na-thalie Juchors en juin 2006 puis un prix d’excellence mention TB àl’unanimité en juin 2007 et de perfectionnement mention TB en juin2008.

Il obtient également l' UV du DEM de violoncelle mention TB à l’una-nimité au CNR de Perpignan dans la classe de Mme Mille et de MrChiffoleau en juin 2007, puis un prix d’excellence de violoncelle men-tion TB à l’unanimité en juin 2008. Il a eu l’occasion de se produire ensoliste accompagné par l’orchestre de 3ème cycle du CNR de Perpi-gnan , ainsi qu’en soliste et en formation de chambre dans le cadredu festival du Boulou (mai 2006, mai 2007) et de la saison musicalede l’Association Musicale de la Vallée du Jaur et de l’Orb à Olargues(juillet 2008). Il fréquente l’Académie européenne de Musique de Pra-des (2005 et 2007) et l’Académie Internationale de Musique de Biar-ritz (2006). Il est depuis octobre 2008 en cycle supérieur au CRRde Paris dans la classe de Mr Raphaël Pidoux..

Raphael PIDOUX (V ioloncelliste)

Premier Prix du Conservatoire National Supé-rieur de Musique de Paris en 1987, il suit le

cycle de perfectionnement avec Philippe Mul-ler et de musique de chambre au sein du T rioWanderer avec Jean-Claude Pennetier .

En 1988, Il remporte le Troisième Prix duConcours International « Bach » de Leipziget gagne le Concours International ARD deMunich.

Il se perfectionne auprès de Janos S tarke rà l’Université d’Indiana aux USA, ainsiqu’avec Menahem Pressler (Beaux-Arts Trio)à Banff (Canada) et les membres du QuatuorAmadeus à Cologne.

Il mène depuis une carrière internationaleavec le Trio Wanderer jouant notamment auWigmore Hall de Londres, à l’Herkulessal deMunich, à la Philharmonie de Berlin, Concert-gebouw d’Amsterdam, Musikverein de Graz,Scala de Milan, festival de Salzbourg, Edin-

bourg, Osaka… Victoire de la Musique en1997 et 2000. Il enregistre chez Sony Clas -sical puis pour Harmonia Mundi.Par ailleurs, Raphaël Pidoux joue réguliè -rement avec Christophe Coin et l’ensem-ble baroque de Limoges, les QuatuorsManfred, Mosaïques, l’Orchestre « Les Siè-cles » que dirige François-Xavier Roth,l’Opéra de Rouen…il aborde également lerépertoire de Piazzolla avec l’accordéo-niste Richard Galliano . il joue « BachSuite», chorégraphie de Noureev avec KaderBelarbi à l’Opéra de Paris. Il est membre dujury du Concours International ARD de Mu-nich et Professeur au CRR de Paris. Il joueun violoncelle de Goffredo Cappa ( Saluzzo1680)

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Anne QUEFFELEC (Pianiste)

Anne Queffélec figure parmi les pianistes les plus aimés de sa géné-ration. Fille et sœur d’écrivains, passionnée elle-même de littérature,c’est vers la musique qu’elle se tourne dès son plus jeune âge.

Après avoir étudié au conservatoire de Paris, Anne Queffélec reçoità Vienne l’enseignement de Badura-Skoda, Demus et surtout d’Al-fred Brendel.

Les succès remportés dans les concours internationaux de Mu-nich (premier prix à l’unanimité en 1968) et Leeds (prix en 1969) netardent pas à faire d’elle une soliste en vue invitée à travers le monde.Elle se produit alors dans les plus importantes salles d’Europe, duJapon, Hong-Kong, Canada, Etats-Unis…

Les plus grandes formations orchestrales l’invitent – London Sym -phony , London Philharmonic, Philharmonia Orchestra, BBCSymphony , Academy of S t. Martin in the Fields, T onhalle de Zu -rich, Orchestre de chambre de Pologne, de Lausanne, T okyoNHK Orchestra, Hong-Kong Philharmonic, Orchestres Nationalde France et Philharmonique de Radio France, S trasbourg, Lille,Philharmonie de Prague, Kremerat a Baltica… sous la direction dechefs tels que Boulez, Gardiner , Jordan, Zinman, Conlon , Langrée,Belohlavek, Skrowacewsky, Casadesus, Lombard, Guschlbauer, Zec-chi, Foster, Holliger, Janovsky.

Nommée « Meilleure interprète de l’année » aux V ictoires de laMusique 1990 , la personnalité de cette artiste rayonne sur le mondemusical. Invitée à plusieurs reprises aux « Proms » de Londres, festi-vals de Bath, Swansea, King’s Lynn, Cheltenham, elle est aussi régu-lièrement à l’affiche des festivals français tels que Strasbourg,Besançon, Bordeaux, Dijon, La Grange de Meslay, La Folle Journéede Nantes, La Roque d’Anthéron où elle a donné en 2003 l’inté -grale des sonates de Mozart au cours de six concert s diffusés endirect sur France Musique confirmant son affinité passionnée avecl’univers mozartien. Elle a pris part à l’enregistrement de la bande so -nore du film « Amadeus » sous la direction de Neville Marriner.

A la scène comme au disque, Anne Queffélec cultive un répertoireéclectique comme en témoigne son importante discographie : elle aconsacré plus d’une trentaine d’enregistrements à Scarlatti, Schu-bert, Liszt, Chopin, Bach, Debussy, Fauré, Mendelssohn, Satie, l’œu-vre intégrale de Ravel et Dutilleux, Mozart, Beethoven, Haendelgravés respectivement chez Erato, V irgin Classics, Mirare .

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Nemanja RADULOVIC (V ioloniste)

Né en Serbie en 1985, Nemanja Radulovic commence ses études mu-sicales en 1992. Il obtient dès 1996 le Prix d’Octobre pour la musiquede la Ville de Belgrade puis, en 1997, le Prix Spécial du ministère del’Education de la République Serbe “Talent de l’année 1997”.

En 1998, il poursuit ses études au Conservatoire de Musique deSaarbrücken, en Allemagne, dans la classe de Joshua Ep stein puis,à partir de 1999, à la Faculté des Arts de Belgrade en section musi-que dans la classe de Dejan Mihailovic.

A l’âge de quatorze ans, il s’installe en France. En septembre 2000, ilest admis en cycle de perfectionnement au Conservatoire national su -périeur de musique et de danse de Paris, dans la classe de PatriceFontanarosa . Il a également participé à des master classes avec Ye-hudi Menuhin, Joshua Epstein, Dejan Mihailovic… ainsi qu’avec Salva-tore Accordo à l’Académie Walter Stauffer à Crémone en Italie.Nemanja Radulovic a reçu de nombreux prix internationaux : PremierPrix du concours de Hanovre en 2003, Premier Prix et deux prix spé-ciaux du jury au concours Georges Enescu à Bucarest en 2001, Se-cond Prix du concours Antonio Stradivarius à Crémone en 2001(premier prix non attribué), prix spécial du jury au concours YehudiMenuhin à Boulogne-sur-Mer en 1998, Premier Prix du concoursBalys Dvarionas en Lituanie en 1997, prix spécial du jury du concoursWieniawski-Lipinski en Pologne en 1997, Premier prix du concoursJan Kocian en République Tchèque en 1996, Premier prix duconcours Stresa en Italie en 1995.

Il a été nommé “Révélation internationale de l’année” lors des V ic-toires de la Musique à Cannes en 2005 (AEAA, prix du MIDEM).Nommé “Rising Star” pour la saison 2006-2007, il a joué dans les plusgrandes salles européennes, parmi lesquelles le Concertgebouwd’Amsterdam, le Mégaron d’Athènes, la Cité de la Musique àParis, le Palais des Beaux-Art s à Bruxelles, la Philharmonie deCologne, et Carnegie Hall.

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Emmanuel ROSSFELDER (Guit ariste)

A trois ans ses parents lui offrentune petite guitare en plastique qu’ilmet vite au rebut, plus attiré qu’ilest par la guitare « sèche » de samère, elle-même musicienne.

Dès l’âge de cinq ans il débute laguitare classique, instrument qu’ildira plus tard avoir choisi pour sescourbes et sa sonorité. Ses parentsentretiennent son goût pour la mu-sique et l’encouragent sans relâchedans les cours de guitare qu’il suit.Son étonnante facilité, sa motiva-tion, son caractère enjoué et com-municatif le conduisent rapidementdevant le public.

A 14 ans, nanti de la Médaille d’or du Conservatoire National d’Aix enProvence obtenue à l’unanimité du jury, il devient le plus jeune gui -tariste jamais admis dans la classe d’Alexandre Lagoya auConservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Dès lors une relation privilégiée s’instaure entre le Maître et l’élève.Il voue une admiration sans borne à son professeur qui en retour luiprodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de lamain droite qu’il avait élaboré avec Ida Presti.

En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité auCNSM de Paris (guitare et musique de chambre) « Emmanuel offreà la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l’émotion etune fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste. »

La presse voit alors en Emmanuel Rossfelder l’héritier du Maître Lagoya.Il se présente alors à des concours internationaux et reçoit de nom-breux prix : Masters de la Guitare de Paris Pierre Salvi remis par leMinistre Français de la Culture, Stotsenberg (Etats Unis), Walcourt(Belgique), Benicassim (Espagne), Vina del Mar (Chili)…

Mais son bonheur n’est complet que devant le public auquel il fait dé-couvrir toutes les possibilités de la guitare.

Il se produit sur les grandes scènes françaises et étrangères : Opérad’Avignon, de Vichy, de Strasbourg, salle Gaveau et salle Cortot àParis, Festivals d’Auvers sur Oise, de Berlioz, de La Chaise Dieu, dela Vézère, du Jeune Soliste, de Sully sur Loire, aux Flâneries Musi-cales de Reims, à Boston, New York, Philadelphie, Los Angeles…

Il joue également en soliste avec de grands orchestres : OrchestrePhilharmonique de Radio-France , de Cannes, de Nice, d’Auvergne,de Perrugia, de la Scala de Milan, le Landmarks Boston Orchestra, leBaltic Chamber Orchestra…Et sous la direction de chefs prestigieux :Roberto Benzi, Philippe Bender, Jànos Fürst, Charles Ansbarer…

Concertiste reconnu, il est en 1998 lauréat de la Fondation d’Entre-prise Groupe Banque Populaire. Ce prix lui permet entre autre d’en-registrer son premier CD : « Danses Latines ». « Découverte Classica» en 2001, « Révélation Classique » par l’ADAMI en 2002, il est «Vic-toire de la Musique Classique » en 2004 (catégorie Révélation So-liste Instrumental de l’année)…

Ses succès et récompenses en France sont remarqués par le Japon,la Russie, le Canada, les Etats-Unis qui l'invitent dès lors pour destournées régulières.

Au travers de ses CD, de son DVD, et surtout de ses nombreux réci-tals, Emmanuel Rossfelder élargit en permanence son répertoire avecdes œuvres originales et ses propres transcriptions de musiques es-pagnoles, sud américaines, d’airs d’opéras, de musiques baroques…

Nemanja Radulovic a joué avec de très nombreux orchestres dansson propre pays, ainsi qu’en Europe et en Asie. Il s’est produit no-tamment avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Or -chestre national d’Ile-de-France , l’Orchestre de Cannes,l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestredes Pays de Savoie, l’Ensemble de Basse-Normandie, et a fait ré-cemment ses débuts avec le Tokyo Symphony Orchestra, l’EnsembleOrchestral de Paris, l’Orchestre symphonique de Montréal… Il a jouésous la direction de chefs tels que Myung-Whun Chung, John Nel -son, Arie van Beek, Eiji Oue, Kristian Mandeal, Philippe Bender ,Jésus Lopez-Cobos, Graziella Contratto, Grzegorz Nowak, LawrenceFoster, Claus Peter Flor, Kirill Karabits, Petr Vronsky, Michel Plasson,Isaac Karabtchevsky, Vladimir Fedosseyev…

Depuis 2000, il se produit régulièrement en récital avec la harpisteMarielle Nordmann ainsi qu’avec Susan Manoff, Dominique Plancadeet Laure Favre-Kahn. Depuis son apparition au festival de La Chaise-Dieu en 2002, il participe aux plus grands festivals de musique,

comme les Flâneries musicales de Reims , les festivals de la Vé-zère, Sisteron, Avignon, le Périgord Noir, Le Touquet, Auvers-sur-Oise, La Baule, Le Suquet, Perros-Guirec, L’Epau, la Folle Journéede Nantes , ou le festival de Radio France-Montpellier .

Nemanja Radulovic a enregistré des pièces pour violon seul de Bach,Miletic, Paganini et Ysaÿe pour le label Transart Live, distribué parNaïve (Diapason découverte). Parus également chez Transart Liveen mars 2008, les deux concertos de Mendelssohn, avec l’Orchestrede chambre de Prague.

Nemanja Radulovic joue un violon de J. B. Vuillaume de 1843.

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Roustem SAITKOULOV (pianiste)

Né à Kazan (Russie) en 1971, Roustem Saït-koulov étudie au conservatoire de sa ville na-tale, puis au Conservatoire T chaïkovski deMoscou , où il reçoit son diplôme de soliste

en 1994. Il poursuit ses études à l’Ecole Su-périeure de musique de Munich et obtient lediplôme de 3e cycle en 1997.

Lauréat de concours internationaux : "F.Bu-soni" à Bolzano, UNISA Transnet à Pretoria,Géza Andà à Zurich et Marguerite Long àParis, il obtient le 1er Prix du Concours deRome en 1994. En juin 2003, Prince RainierIII de Monaco lui remet le Prix de Monte-Carlo Piano Masters .

Roustem Saïtkoulov donne de nombreuxconcerts avec orchestre en Europe, notam-ment avec l'Orchestre Symphonique dePrague, l’Orchestre Philharmonique deMonte-Carlo , Capella Istropolitana ou Ton-halle de Zurich. Ses récitals le mènent enRussie, Suisse, Allemagne, Italie, Espagne,Royaume-Uni, en Républiques Tchèque etSlovaque, au Japon, Canada, aux Etats-Unis, au Chili et en Polynésie Française.

Il se produit régulièrement en musique dechambre avec des partenaires tels que Dmi-tri Sitkovet sky, Laurent Korcia, PierreAmoyal ou Jean-Jacques Kantorow . En

France, où il vit actuellement, il participe auFestival Chopin à Paris, au Festival del’Orangerie de Sceaux, aux Rencontres In -ternationales Chopin à Nohant, Piano auxJacobins à T oulouse et donne de nombreuxconcerts retransmis par France Musiques,Radio Classique et les chaînes de télévisionLa Cinq et Muzzik/Mezzo. Alain Duault luiconsacre à deux reprises son émission«Toute la musique ».

Il a enregistré plusieurs disques, dont le CD« Piano Etudes » chez EMI Classic s. Dansla saison 20007-2008, Roustem Saïtkoulov adonné une série de concerts avec l’intégraledes études et des préludes de Chopin, dontcelui à la Salle Gaveau paraîtra prochaine-ment sur CD.

Elodie SOULARD (accordéoniste)

Née à Epinal en 1986, c’est à l’âge de troisans qu’Elodie Soulard exprime pour la pre-mière fois sa volonté de faire de l’accordéon.Dès cinq ans, elle commence l’apprentissage

de cet instrument près de Clermont-Ferrand,et très vite, son professeur décelant en elledes prédispositions pour la musique n’hésitepas à la lancer sur la voie de l’accordéon deconcert. A l’âge de quatorze ans, elle s’ins-talle à Paris pour poursuivre ses études sco-laires et musicales. En 2002, elle reçoit sonpremier prix d’accordéon à l’unanimité du juryau Conservatoire du XII° arrondissement deParis (classe de Max Bonnay). Elle reçoitégalement le Prix du Président de la Répu-blique et le Prix de la SACEM remis lors duconcours organisé par l’UNAF (Union Natio-nale des Accordéonistes de France). Elle futégalement finaliste aux concours internatio-naux de Klingenthal (Allemagne) et CoupeMondiale (Esztergom, Hongrie) en 2003 et2004 en catégorie junior.

Depuis quelques années, elle participe régu-lièrement à des master-classes d’accordéonà travers toute l’Europe où elle reçoit les pré-cieux conseils de Viatcheslav Semionov, IvanKoval, Radomir Tomic, Mika Väyrinen. De-puis plusieurs mois, elle travaille essentielle-ment sous l’aile du concertiste russe YuriShishkin qui la prépare aux concours interna-tionaux.

Soucieuse d’acquérir une formation musicaletrès solide, elle a obtenu trois premiers prixau CRR de Paris en solfège, analyse et or-chestration, et a abordé la direction d’orches-tre qu’elle a perfectionné avecFrançois-Xavier Roth et Jean-Sébastien Bé-reau.

Actuellement, Elodie Soulard poursuit sesétudes au CNSM de Paris en accordéon(classe de Max Bonnay) et analyse (classed’Alain Louvier).

Elodie est régulièrement invitée en tant quesoliste et se produit sur les plus grandes scè-nes internationales : Salle Pleyel, Folle jour-née de Nantes, Tokyo International Forum(Japon), Bibliothèque des langues étrangè-res de Moscou, Philarmonie de Rostov-sur-le-Don (Russie).

Son répertoire est constitué de transcriptionsd’œuvres pour piano, orgue ou orchestre deBach à Shostakovich ainsi que des œuvresoriginales pour accordéon (Kusyakov, Semi-onov, Makkonen, Lindberg, Braye-Weppe).

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Les lieux d’accueil du Festival 11 lieux de concert s pour 1001 notesDécouvrez dès à présent les lieux de représentations qui accueilleront cette année le« Festival mille et une notes ». Trésors architecturaux, lieux chargés d’histoire, ce sont entout onze sites d’exception à découvrir absolument !

Privée, l’Abbaye du Chalard est fermée au public. Le “Festival milleet une notes” a choisi de faire découvrir ce site, classé monumenthistorique, pendant toute la durée du festival.

Accrochée sur les bords d'un piton rocheux , l'Abbaye du Chalardtrône. Jouissant d'un sublime panorama des portes du Périgord, l'Ab-baye intrigue par sa beauté, son charme et ses secrets. Véritable té-

moin d'une histoire mouvementée, elle garde dans ses murs les ré-cits des moines et des chevaliers des temps passés. Elle est certai-nement l'un des plus beaux sites de la région Limousin.

Un peu d’Histoire...L'Abbaye du Chalard fut un prieuré de chanoines Augustinsfondé en 1088 p ar un prêtre de Limoges, Geoffroy , né vers 1050.La fondation de l’église remonte à 1097. La nef a aujourd’hui disparu.Ce prieuré se présentait d’une façon classique avec l’Eglise au Nord,orientée Est-Ouest, le cloître se trouvant vers le Sud. Il prenait appuià l’Est sur le bâtiment comprenant la salle capitulaire, surmontée dudortoir des chanoines. Sur le site se trouvent également à l’ouest lesrestes d’une tour fortifiée du XIIe s. La chambre de l’abbé commen-dataire, de construction postérieure, fermait ce quadrilatère.

Le site du Chalard fut occupé en 1419 par les Anglais lors de la guerrede cent ans. Il fut fortifié et ne fut libéré qu’en 1421. Le donjon a étééventré et la couverture de la grande salle s’est écroulée. La fortifica-tion a vécu. Au début du XVIIe s. la fonction d’abbaye est abandonnée.

Le cloître, vraisemblablement en bois, a disparu. Seule reste la sallecapitulaire dans laquelle se trouvent quatre tombes.

L’Abbaye du Chalard (Haute-Vienne)

Tulle

Brive-la Gaillarde

Périgueux

Angoulême

A 2

0(P

ARIS

)

Limousin

Saint Yrieix-la-Perche

Limoges

Saint-Robert Objat

Saint-Cyprien

Brignac-la-Plaine

La Geneytouse

Château de BrieJourgnac

Pôle de LanaudSolignac

Le Chalard

Ile deVassivière

Pagéas

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La cité de Saint Robert est située au Sud-ouest de la Corrèze, aux confins du Limou-sin et du Périgord. Sa position géographique,dominant le Val d’Ayen a décidé de sa voca -tion de place forte médiévale , contrôlant lepassage entre ces deux régions.

On connaît peu de choses de la cité méro -vingienne . Son seul témoin en est la fon-taine de Saint Maurice, vestige de la chapelletaillée dans le rocher de Murel à la demandede Rodolphe de Turenne, archevêque deBourges au IXème siècle. L’existence à quel-ques kilomètres de Saint Robert, dans lacommune voisine de Louignac, d’une car-rière de sarcophages mérovingiens témoignede la présence d’une population organiséedans ces lieux à cette époque.

Mais c’est la création en 1122, par des moi-nes bénédictins, disciples de Robert de Tur-lande, créateur de la Chaise-Dieu, d’unprieuré, qui marque le départ de l’histoireconnue de Saint Robert. De ce prieuré, on retrouve sans doute deséléments dans certaines maisons proches del’église, mail il en reste surtout une superbeéglise romane , construite sur le modèle decelle de Beaulieu-sur-Dordogne. C’était uneabbatiale fortifiée, flanquée de quatre toursde défense, situées aux quatre extrémitésdes branche de la croix. Seule demeure latour Est. En effet, si la fin du moyen-âge etde la Renaissance furent des périodes fas-tes pour Saint Robert : de nombreux castelset maisons fortes témoignent de la prospéritédu village, ou se croisent les grands noms dela noblesse régionale : Vicomte de Limoges,Vicomte de Turenne, Comte d’Ayen, Duc deNoailles, mais aussi Seigneurs de Comborn,ou de Lastours. Entre les années 1550 et1650, Saint Robert va traverser une périodede turbulence marquée notamment par lesguerres de religion.

Deux faits marquants sont à retenir :En 1575, les huguenots du Vicomte de Tu-renne occupent Saint Robert. Ils détruisent lechâteau de Verneuil et pillent l’église.Près d’un siècle plus tard, en 1652, un ultimecombat opposa les troupes royales comman-

dées par M. de Pompadour, aux troupes desprinces huguenots. Ces derniers furent vain-cus et leur défaite est restée dans l’histoiresous le nom de Déroute de Saint Robert,mais ils n’abandonnèrent la place qu’aprèsavoir détruit une partie importante de l’église: la nef principale et les deux nefs latéraleslongues de 32 m. et respectivement largesde 5,80 m. et de 2,20 m.De ce fait, il ne subsiste de l’église, dans la-quelle se déroulent les concerts, que lechœur et le transept.

L’histoire récente est celle d’un village quiconnut son pic de population : plus de millehabitants à la fin du XVIIIème siècle, et quise stabilise aujourd’hui autour de 350 âmes.A noter que, dès 1982, Saint Robert a étéadmis dans «l ’Association des plus beauxvillages de France», et que son décor naturelet architectural séduit le réalisateur du télé-film «Des grives aux loups» réalisé par Phi-lippe Monnier à Saint Robert, d’après leroman de Claude Michelet, en 1983.

« L’Eté musical » de Saint Robert, cofonda-teur de « Mille et une notes en Limousin »,contribue à l’animation touristique et cultu-relle du village depuis 1972.

Saint-Robert (Corrèze)

Aux portes de Limoges, le Pôle de Lanaudest un ensemble agricole, technique et archi-tectural original offrant un superbe p ano-rama du p aysage du "Haut Limousin" .

Conçu initialement pour être le quartiergénéral de la race bovine limousine, lePôle sait aujourd'hui se convertir en sallede concert à l'acoustique exceptionnelle .

Il est le siège international des organisationsprofessionnelles de sélection en race bovinelimousine qui oeuvrent à l'amélioration géné-tique, à la promotion et à la valorisation des

produits de la race. Mais le Pôle de Lanaudest aussi un lieu de rencontre avec un pavil-lon d'accueil mariant la chaleur du bois deDouglas Limousin et de larges baies vitrées,s'ouvrant sur un superbe paysage. Le Pôlede Lanaud est d'ores et déjà classé "site re-marquable du goût" et "bâtiment remarqua -ble du XXe s.".

L'ensemble architectural, création exemplaireen bois du Limousin, est l'oeuvre du célèbrearchitecte Jean Nouvel, récemmentchargé de dessiner les plans de la Phil -harmonie de Paris.

Pôle de Lanaud (Haute-Vienne)

Ce petit village doit son nom à un Saint éponyme originaire de Carthage en Tunisie qui vécut au milieu du IIIème siècle.

Situées au sommet d’une colline, ses quelques maisons dominent un environnement vallonné, mosaïque de taillis, deprairies et de champs cultivés qui l’habille d’une belle parure en toutes saisons. Le bourg est placé sous la protec -tion d’une église dont le sanctuaire remonte au XIème siècle , ce qui en fait l’un des plus anciens du département.

Dans la vallée, le petit ruisseau du « Roc pelé » serpentant sous la ramure de chênes vénérables offre au prome-neur l’occasion de découvrir une nature encore intacte.

Saint-Cyprien (Corrèze)

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Edifié contre l'église paroissiale Saint Pierre-es-liens, aux XVe et XVIe s., le château deJourgnac se situe au coeur du Limousin à six kilomètres au sud de Solignac. Bel exempled'un domaine rural du XVIème siècle , la demeure a gardé l'authenticitéde ses origines.

On y accède par un porche d'entrée ouvrant sur une grande cour entourée de communset de murs en pierres sèches. L'église et le château viennent de bénéficier d'une restau-ration de qualité qui a permis de mettre en valeur ce bel ensemble d'architecture limousine.

Château de Jourgnac (Haute-Vienne)

Situé au pied de collines boisées, dont les derniers moutonnements s’échouent sur unevaste plaine ouverte sur la vallée de la Vézère, Brignac est voué à la culture du tabacet à l’élevage.

Un fort beau manoir , du 16éme siècle restauré au 19éme où vécurent d’illustres fa-milles, contemple dans la Logne l’histoire qui coule paisiblement. Des maisons cossues,dont certaines très anciennes, confèrent à Brignac une impression d’éternité. L’Egliseromane de Brignac la Plaine (12ème siècle) dont le clocher-mur est un exemple typi -que des lieux de culte de la région . Restaurée au 19ème siècle, elle recèle des tré -sors, tel que le ret able en bois doré dat ant du 17ème siècle.

Eglise de Brignac la Plaine (Corrèze)

Objat est une cité dynamique, prospère et accueillante. Sa position géographique, aucarrefour de trois régions – Limousin, Périgord, Quercy- a fait d’Objat un centre histori-que d’échanges qui s’est transformé en pôle économique et touristique (commerces,activités industrielles, entreprises de service, espace loisirs, village de chalets, aire destationnement de camping-cars).

De plus, la commercialisation du veau de lait sous la mère a acquis ses lettres de no-blesse et Objat est devenu site remarquable du goût pour cette production. Le mar-ché du dimanche matin, marqué au sceau d’une tradition séculaire, fournit auxinnombrables visiteurs, l’occasion de flâner à la recherche du temps passé, parmi lescouleurs et les senteurs d’autrefois...

Objat (Corrèze)

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La Région Limousin, propriétaire de l’Ile deVassivière depuis juin 2008, souhaite dynami-ser et valoriser l’Ile pour en faire un fleuron del’art contemporain et du tourisme, et accroître

sa notoriété auprès d’un public toujours plusnombreux.

Le territoire de Vassivière occupe une positioncentrale du Limousin, à cheval sur les limitessud de la Haute-Vienne et sud ouest de laCreuse, et à proximité du nord de la Corrèze.C’est un territoire rural de moyenne montagnesitué sur les contreforts nord-ouest du MassifCentral dans une région géographique à latransition entre la montagne limousine et leplateau de Millevaches.

Au cœur de ce territoire se trouve le site ex-ceptionnel et de renom du Lac de Vassivière,

lac de plus 1000 ha et 45 Km de rivages.

Au milieu de cette vaste mer intérieure, subsisteune île de 75 ha, unique en France . Sur cethavre de paix, l’ancien domaine agricole de Vas-sivière avec son château et ses dépendancescôtoie aujourd’hui le Centre internationald’art et du p aysage, œuvre de l’architecteAldo Rossi , et son parc de sculptures.

La Région Limousin souhaite proposer les 26,27 et 28 juillet une programmation artistiquesur l’île en relation avec le “Festival mille etune notes »...

Ile de Vassivière (Haute-Vienne - Creuse)

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Le Château de Brie, bâti en 1480, pour célébrer un mariage , est situé en Limousin,aux confins du Périgord Vert, à la porte de la Dordogne et de la Charente au cœur du"p arc naturel régional français du Périgord-Limousin" . Cette demeure Seigneu -riale se situe sur la route touristique "Richard Cœur de Lion".

Calme et dépaysement garantis dans ce lieu, entouré d'un parc fleuri au cœur d'une pro-priété boisée.

Château de Brie (Haute-Vienne)

C'est en 632 que saint Éloi fit construire icile monastère dont il rêvait . Pour en désignerl'emplacement, on dit qu'il lança un marteaude son bras puissant, le point de chute mar-quant celui de la première pierre. L'église mo -nument ale fut faite au XIIe siècle, de granitocre et de style roman, et n'a guère subi demodification depuis - sauf le clocher-tour, quis'effondra en 1783 et qui fut remplacé au XIXesiècle par le clocher-mur actuel.

Accolée aux bâtiments abbatiaux qui ne se vi-sitent pas (sauf exception), elle impressionnepar l'équilibre de ses volumes, sa grande lu-minosité et ses 5 coupoles ainsi que p ar sesdimensions (70 m de long) et son architec-ture. Superbe chevet, avec ses 3 absidiolesrayonnantes adossées au choeur polygonal ;sur le flanc nord, bel ensemble sculpté avec,au centre, le Christ en majesté. Passé le por-che, on descend une volée de 12 marchespour se trouver dans la nef, vaste et sans bas-

côtés. Arcatures, chapiteaux ornés de mons-tres grimaçants ou de décor végétal, hauteset larges fenêtres romanes, tout cela restesobre et dégage puissance et sérénité.

Beau mobilier du XV e siècle : dans l'absi-diole gauche, une partie du trésor et une sta-tue,en pierre polychrome du XVe siècle, desainte Catherine d'Alexandrie aux longs che-veux et doux traits ; grande peinture muraledu XVe siècle de saint Christophe, et stallesaux appuie-mains et miséricordes sculptés debestiaires, anges déchus ou, plus étonnant,un homme montrant ses fesses !

Elle est l'une des six églises, en France,construite à " file de coupoles" (les coupo-les se suivent). L'abbatiale est marquée, à sonchevet, de la frise caractéristique des églisessituées sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Abbatiale de Solignac (Haute-Vienne)

La maison du berger, située près du village de la Geneytouse, est un gîte dotéde 120 places, unique en son genre, construit en bois de Chêne et de Cèdreet animé par l’association « Plan de culture ».

Il se trouve au cœur d’une ferme biologique d’élevage bovin et possèdedes qualités acoustiques exceptionnelles. En plein dans la campagne limou-sine, entre arbres et moutons, la « maison du Berger », scène reconnue, ac-cueillera petits et grands pour des contes musicaux, suivis d’un goûter.

La Maison du Berger de la Geneytouse (Haute-Vienne)

Cure de l’ancien archiprêtré à Nontron, dédiée à Saint Pierre aux-Liens, l’église primitive de Pageasa été détruite et sa reconstruction en a été entreprise entre 1492 et 1499, d’où sa grande homogé-néité.

Extérieurement, l’église est une construction massive montrant sous la charpente un bel ensemblede modillons sculptés de sujets divers.

Le clocher, refait en 1985, est couvert de bardeaux de châtaignier et le coq ancien, très abîmé, aété remplacé le 13 mars 1986.

Eglise de Pageas (Haute-Vienne)

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Le Festival mille et une notes : fusion de 2 festivals Limousins

Il y a là une justification artistique

Les deux festivals ont les mêmes exigences en termes de

qualité de programmation, et peuvent ainsi élargir leur offre

en s’appuyant sur des lieux différents : églises romanes,

châteaux, salles de concerts…

Ainsi, la volonté de s’affirmer comme une référence en ma-

tière de musique de chambre, peut plus facilement se com-

biner au désir de proposer de la musique vocale, des

récitals, de recevoir des formations orchestrales, ou encore

de s’ouvrir aux musiques du monde, en réalisant la meil-

leure adéquation entre la nature de chaque concert et le

lieu où il sera organisé.

Il y a également une ambition territoriale : créer

un évènement à la dimension de la région. Les deux festi-

vals préexistants ont assis leur notoriété sur une image lo-

cale clairement identifiée mais un peu étroite. « Les

Estivales » sont en Haute Vienne, « l’Eté musical » en Cor-

rèze, une programmation harmonieuse et complémentaire

peut inciter à visiter davantage le Limousin en se déplaçant

d’un pôle à l’autre. Faire partager la beauté du patrimoine

naturel et architectural de la région, constitue un objectif

supplémentaire et un atout pour le festival.

Il y a enfin un objectif d’optimisation des moyens

matériels, financiers et humains qu’il faut mobiliser pour par-

venir au résultat escompté : la reconnaissance par le pu-

blic, les partenaires, et les professionnels de l’intérêt et de

l’importance artistique, touristique et économique de ces ini-

tiatives. La mise en commun de la logistique, la communi-

cation et de la programmation doit nous permettre

d’améliorer le professionnalisme de notre organisation.

Pour autant, demain comme aujourd’hui, l’organisation du

festival reposera toujours largement sur le dévouement et la

mobilisation des bénévoles, sans lesquels aucune associa-

tion ne peut être crédible et attractive, ni même survivre.

Présentation du FestivalNé du rapprochement du plus ancien et du plus jeune festival du Limousin, L'été musical deSaint-Robert (36 ans) et Les Estivales du Chalard (4 ans), le "Festival mille et une notes" estun festival de musique classique itinérant qui souhaite insuffler un vent de fraicheur sur lascène artistique en mélangeant harmonieusement le jeune et l'ancien.

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L’idée d’organiser des concerts de musique classique à Saint Robert a germée au début des années 1970 dans l’esprit de quelquesmélomanes et artistes locaux, imprégnés par la beauté du site et de l’église romane, et séduits par les expériences qui s’étaient dé-veloppées hors de la région dans ce domaine. Leur fréquentation du Festival des Prades, dans les Pyrénées Orientales, crée à l’ini-tiative du violoncelliste Pablo Casals, a joué un rôle déterminant dans le lancement de l’Eté Musical de Saint Robert.

Le souci de participer à l’animation culturelle et touristique du village, de mettre en valeur son patrimoine architectural, et pour cela,de proposer des manifestations artistiques estivales de qualité, ont été depuis le début les objectifs majeurs de l’Association des Amisde Saint Robert, créée à cet effet en 1972.

Il n’existait alors rien de tel dans le Limousin, le Périgord ou le Quercy. Les débuts de l’Eté musical, en 1972, furent marqués par l’or-ganisation de trois concerts et d’une exposition de peintures.Depuis lors l’Eté musical a conservé cette complémentarité entre la mu-sique et les arts plastiques : peinture, sculpture, tapisserie, photographie, qui constitue une de ses spécificités. Au fil des années, laprogrammation s’est enrichie, l’organisation du festival qui reposait entièrement sur la mobilisation de bénévoles, s’est néanmoins pro-fessionnalisée.

Depuis l’année 2000, le festival s’est étendu à la communauté de Commune du Bassin d’Objat, permettant de diversifier les lieux de concerts et de s’ouvrir aux Musiques du Monde. Compte tenudes lieux disponibles : essentiellement des églises romanes, et de leur capacité d’accueil, l’orien-tation du festival s’est immédiatement imposée autour de trois axes principaux : la musique, dechambre, le récital et la musique vocale.

Dans tous ces domaines la vie du festival a été marquée par la rencontre avec des dizaines d’ar-tistes d’exception : Alexandre Lagoya, Gérard Poulet, Jean-Claude Pennetier, Bernard Soustrot, lequatuor Enesco, l’ensemble A SEI VOCI, l’ensemble baroque de Limoges, pour ne puiser que parmiles plus fidèles ; par la découverte de jeunes talents, dont certains sont aujourd’hui reconnus commeEric Berchot, Jean-Philippe Cassard, ou la Camerata de Languedoc-Roussillon dirigée par DanielTosi ; mais aussi par la création d’œuvres contemporaines, notamment de Roger Steptoe, de Pas-cal Dusapin, de Gratiane Finzy, de Daniel Tosi ou de Kato Rodriguez.

Désormais intégré au "Festival mille et une Notes", « L’Eté musical » de Saint Robert poursuit sonambition de proposer aux mélomanes un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musi-que de chambre, tout en conservant, hors de Saint Robert, un œil ouvert sur les musiques dumonde.

Historique de l’Eté musical de Saint-Robert

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Historique des Estivales du Chalard

> 2004 : Les prémisses des Estivales Albin de La Tour, administrateur d’un festival en Ile-de-France à cette époque, orga-

nise un concert dans l'Eglise du Chalard en moins de deux semaines avec un budget

total de 300 €... 150 spectateurs s’y pressent. L’organisateur commente : “ Dans, l’eu-

phorie, nous nous sommes rendu compte que tout était là pour faire un grand festival

: un lieu de caractère et notre savoir-faire”.

> 2005 : La première édition des EstivalesEn 2005 le projet prend forme, Albin de La Tour décide de créer les Estivales du Cha-

lard avec 3 objectifs : Une programmation de qualité, la mise en valeur de lieux de ca-

ractère, des retombées économiques pour la région.Cette première édition, soutenue

notamment par l’Europe, est un succès.

> 2006 : Le lancement des EstivalesEn 2006 les Estivales du Chalard sont définitivement lancées. On passe de 5 à 12

concerts, 3 nouveaux lieux sont présentés, le dortoir des moines de l’Abbaye du Cha-

lard est rénové, le budget est alors de 60 000 €. 1 600 spectateurs assisteront à cette

nouvelle édition.

> 2007: l’affirmation des EstivalesUn festival de musique en Limousin est désormais connu sous le nom des “Estivales

du Chalard”. C’est l’occasion pour les Estivales de réfléchir à une forme novatrice de

rencontres. L’idée ? Proposer quinze jours de représentations d’affilée, inciter les spec-

tateurs à assister à plusieurs concerts et à partager un repas, un peu dans l’esprit des

mariages d’autrefois, célébrés sur quatre ou cinq jours . Cette année là les Estivales

du Chalard entrent dans la Fédération française des festivals internationaux.

> 2008 : la personnalité des Estivales se dessineAncrées dans la région au titre d'un festival de qualité, les Estivales du Chalard sou-

haitent désormais prendre leurs marques : proposer une programmation cohérente

et singulière tout en maintenant la qualité des représentations. " On ne se contente

plus d'esthétisme, nous souhaitons donner du sens, une logique entre les spectacles

". Les Estivales proposent cette année de découvrir 2 nouveaux lieux et d'écouter,

pour la première fois, du jazz.

> 2009 : Le Festival mille et une notes

En 2009, les Estivales du Chalard s'asso-

cient avec l'été musical de Saint-Robert en

Corrèze et créent le Festival mille et une

notes en Limousin.

Jordi Savall - Edition 2008

Photo Jean de La Tour

Abdel Rahman El Bacha - Edition 2007Photo Jean de La Tour

Anne Gastinel - Edition 2007Photo Jean de La Tour

Abbaye du Chalard

Photo Jean de La Tour

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Tel. 05 55 25 21 01 (Office du Tourisme de Saint-Robert)mail : [email protected] recevoir la Newsletter du Festival mille et une notes, écrire à : [email protected]

Concerts : 21h00Contes musicaux : 16h00

Cré

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Informations pratiques

Informations

Horaires

Entre 8 et 35 €2 concerts gratuits

> Abonnement Festival Mille et une notes - 180€L'abonnement donne accès à toutes les représentations

> Pass Eté musical de Saint-Robert - 95€Le Pass Eté musical de Saint-Robert donne accès à toutes les représentations de l'Eté musical de Saint-Robert

> Pass Estivales du Chalard - 70€Le Pass Estivales du Chalard donne accès à 4 concerts au choix pour les concerts "Estivales du Chalard"

Tarifs

• Par courrier > Pour les concerts en Corrèze : Office de Tourisme de Saint-Robert, 19310, Saint-Robert> Pour les concerts en Haute-Vienne : Abbaye du Chalard, 87500, Le Chalard

• Points de vente : FNAC, Carrefour, géant, Leclerc, Box office, office de tourisme de Saint-Robert, Saint-Yrieix, Soli-gnac, webguichet.

• Sur Internet : www.festival1001notes.com

• Par téléphone : 08 92 68 36 22 (0,34 €*/min + frais de réservation) * tarif du Festival mille et une notes + frais de réservation Fnac

Réservations