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Jardins familiaux À deux pas des ensembles de Barriol, deux terrains sont cultivés en parcelles. pages 4-5 Emplois-jeunes Ce qu’ils deviennent au bout de cinq ans. pages 8-9 Année de l’Algérie en France Le Musée d’Art Contemporain expose Baya, artiste peintre algérienne. page 20 INFORMATIONS MUNICIPALES www.ville-arles.fr Les Amis du vieil Arles ont 100 ans page 19 AVRIL 2003 • N° 71 Feria, fiesta & cie!

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Jardins familiauxÀ deux pas des ensembles deBarriol, deux terrains sontcultivés en parcelles. pages 4-5

Emplois-jeunesCe qu’ils deviennent au boutde cinq ans. pages 8-9

Année de l’Algérieen FranceLe Musée d’Art Contemporainexpose Baya, artiste peintrealgérienne. page 20

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Les Amis du vieilArles ont 100 ans

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AVRIL 2003 • N° 71

Feria, fiesta & cie !

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sommaire2

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Jardins familiaux, des potagers de plaisir ......................3

Trinquetaille s’expose ....................................................3

Débat d’orientation budgétaire ......................................4

Un contrat pour l’eau ....................................................4

Enquête : vit-on bien à Arles ? ......................................5

Feria pascale ................................................................6

Dossier : que deviennent les emplois-jeunes ? ..............8

Une maison des Anciens Combattants..........................11

Les nouveaux bus de la STAR ......................................11

Philippe Mercier, architecte des Bâtiments de France ..12

Stade Fournier, on agrandit la piste..............................12

Initiations dans les Centres d’animation sportive ........13

Chantiers sur les digues ..............................................14

Maison de la vie associative : une salle multimédia ....14

Raphèle, gardien à la déchetterie ................................15

Découvrir la BD mexicaine ..........................................17

Le chéquier culture du Conseil général ........................17

Tourisme local : le train des Alpilles ............................18

Antérioscope : à qui profite l’hiver ? ............................18

Les AVA sont centenaires ............................................19

Exposition « Baya, ou la fable du monde »....................20

Enfants, bandes dessinées jeunesse ............................21

Le bloc-notes ..............................................................22

Christian Romero, banderillero ....................................24

actualité

Magazined’informationde la Ville d’Arles

� Directeur de la publicationZani Koukas

� Rédacteur en chefAlain Othnin-Girard

� RédactionMélanie Vallat-Cristianini,Françoise Maurette,Ingrid Estephan,Jean-Pierre Autheman,Christophe Cachera

� PhotosDaniel Bounias,Valérie Farine,Robert Ricci,Hervé Hôte,Samuel Thomas,Lionel Roux,DR.

� Création maquetteNicole Bousquet

� Mise en page et photogravureGraphistes associés

� ImpressionTrulli (Vence)

Dépôt légal à parutionISSN : 1283 5900

RédactionTél. 0490493790Fax 0490493721e-mail : [email protected]

Direction de la communicationet des relations publiquesHôtel de ville,BP 196,13637 Arles cedex.Tél. 0490493696Fax 0490498548Site Internet : www.ville-arles.fr

services

loisirs

N°71 - avril 2003

Jardins familiauxÀ deux pas des ensembles deBarriol, deux terrains sontcultivés en parcelles. pages 4-5

Emplois-jeunesCe qu’ils deviennent au boutde cinq ans. pages 8-9

Année de l’Algérieen FranceLe Musée d’Art Contemporainexpose Baya, artiste peintrealgérienne. page 20

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Les Amis du vieilArles ont 100 ans

page 19

AVRIL 2003 • N° 71

Feria, fiesta & cie !

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Des sujets à traiter, des opinions à partager ?Votre avis nous intéresse.

Arles informations municipales — Tél. 04 90 49 37 [email protected]

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Parcelle BI 430 du cadastre, chemin duCarnage, les jardiniers préparent leur

première récolte. Les légumes vont bien-

tôt sortir de terre. Grâce aux soins atten-tifs des adhérents des «Jardins de la Mont-caldette », l’association présidée par MaxDaniel. Ils cultivent ces 4000m2 mis à leurdisposition par la Ville depuis l’an dernier.Auparavant le terrain a été aménagé parles services techniques municipaux, clô-turé, avec des accès et espaces de retour-nement, l’adduction d’eau depuis le canald’Arles à Bouc, l’installation du systèmed’arrosage. Coût de revient global : 44000euros. 10 parcelles d’environ 250m2 ontensuite été attribuées par l’association ins-crite à la Fédération nationale des jardinsfamiliaux.

Des jardins familiaux ou jardinsouvriers, il en existe depuis longtemps àproximité des grandes cités construitesaprès la guerre. Ils ont permis à des géné-rations de travailleurs de trouver un com-plément à leur alimentation quotidienne,

et à des retraités d’exercer de nouveauxtalents. «Les jardins de Barriol » existentainsi depuis une trentaine d’années, euxaussi gérés par une association. «Au début,tout cela était plutôt informel. On venait icifaire la popote entre nous», explique le pré-sident Patrick Malivernet. Le principe par-tagé est de ne pas concurrencer les maraî-chers professionnels. Les adhérents sonten majorité des retraités. « L’avantage, c’estque quand on veut faire quelques travaux, ona toujours des volontaires », ajoute-t-il.

Les jardins familiaux vous intéressent ?Vous souhaitez monter un projet identiquedans votre quartier, vous pouvez contac-ter «Les jardins de la Montcaldette » parcourrier (joindre une enveloppe timbrée),Maison des Associations, bd des Lices13200 Arles.

Des potagers de plaisir

Trinquetaille

Le quartier s’exposeLe comité d’intérêt de quartier fête son

trentième anniversaire les 25 et 26 avrilen présentant les photos conservées depuissa création en 1973. A cette occasion, l’as-sociation rappelle qu’elle est ouverte à tous

les habitants du quartier.Elle œuvre à l’amélioration du cadre devie, à favoriser l’animation de la vie socia-le de Trinquetaille. «C’est une des associa-tions les plus dynamique du quartier. » pré-cise Nicolas Koukas, adjoint délégué auquartier de Trinquetaille.

Porte-parole des habitants auprès desélus municipaux (auteur de 75 courriersen 2002) ou initiateur de projets, le CIQorganise aussi le concours de chant* oula collecte des jouets de Noël, depuis

2002, dont le bénéfice est allé intégrale-ment aux Restos du cœur. Le comité a desprojets dans ses tiroirs : une salle polyva-lente, l’aménagement des quais du Rhône,l’amélioration de la circulation. Il s’est aussiexprimé sur les travaux de la place Saint-Pierre ou le tracé du contournement auto-routier d’Arles.

Réunion le premier mardi de chaque moisau local, 3, rue André-Benoît à partir de 18h30.

*Le 3e concours de chant a lieu le 21 juin :

inscriptions avant le 26 mai.

Les animations des 25 et 26 avrilà l’école Benoit/Franck

• Vendredi 15 h : démonstration de gymnastique(GRS) par le club du collège Morel

• à 18 h, inauguration de l’exposition enprésence de la municipalité, de FlorenceDisset, reine d’Arles, d’Emilie Lacrotte,ambassadrice du riz, animée par le Veloutd’Arles.

• Vendredi et samedi : exposition photo « 30 ansde vie du CIQ » 10h à 12h et 15h à 18h30.

Promenade gratuite sur le Rhône à bord del’allège restaurée par l’association « Allège duRhône, voiles latines »

Le bureau du CIQ de Trinquetaille. De gauche à droite Mireille Colin, Georges Casini, secrétaire, Armel Colin, MichèleDaniel, Françoise Ponsdesserre présidente, René Martinez, Stéphane Magnetto, Solange Magnetto.

Les jardiniers de la Montcaldette.

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actualité 4

Budget 2003

Maintenir le niveau des ser et conduire les projets urb

6 mars 2003• Ouverture du débat d’orientation

budgétaire par monsieur le maire.

• L’Etat retient le contournementautoroutier d’Arles comme un deses chantiers prioritaires.

• Demandes de participations ex -cep tionnelles au Conseil généralet au Conseil régional.

• Quelques chiffres :Arles (50 000 hab.) a 600 km devoirie, à comparer avec Nîmes(134 000 hab.) 520 km, Clermont-Ferrand (140 000 hab.) 320 km,Amiens (136 000 hab.), 365 km,Mulhouse (108 000 hab.), 290 km.

• Acquisition de terrains en prévisiondu développement de la ZI nord etdu prolongement de la rocade.

• Demandes de subventions suiteaux dégâts des intempéries deseptembre 2002.

• Lancement de l’appel d’offres pourle marché de l’évacuation et del’épandage des boues issues desstations d’épuration de la com-mune. Mise en place d’une com-mission extra-municipale des poli-tiques de l’eau et des déchets.

• Lancement de l’appel d’offres pourle traitement des déchets ména-gers. Trois marchés distincts : laréception et le conditionnementdes déchets sur un centre detransfert (à construire) ; le trans-port des déchets ; le traitementdes déchets en centre d’enfouis-sement technique de classe II.Rappel : le conseil municipal du 27juin 2002 avait décidé l’arrêt del’incinérateur d’Arles en 2004.

• Convention entre la commune etl’agence régionale d’équipementet d’aménagement (AREA) pourles études et les travaux au théâtreantique.

• Motion contre la fermeture dequatre classes annoncée à la pro-chaine rentrée, dont trois classessituées en ZEP. La motion a reçu37 votes pour. L’opposition s’estabstenue lors de ce vote.

• Motion de soutien au personnelhospitalier et aux familles des vic-times suite à l’incendie de lamaternité de l’hôpital Joseph-Imbert le 20 février 2003.

• Décision d’une journée de laRésistance le 27 mai.

� Conseil municipal

Hervé Schiavetti : je vais dired’abord qu’Arles a bien aujour-d’hui les deux capacités : unecapacité à faire fonctionnerl’outil mairie et une capacité àinvestir. Comment faisons-nous avec un besoin de finan-cement de 40 à 50 millions defrancs ? Premièrement, direnotre situation avec ses élé-ments-là n’est pas forcémentun exercice simple pour desélus. Depuis 2001 nous disonsces difficultés et nous conti-nuerons à les dire tant qu’ellesseront avérées.Je remarque qu’il y a trois ansnous avions besoin de 53mil-lions pour atteindre l’équilibrebudgétaire. En 2003, nousn’avons plus besoin que de38millions, plus les 4millions du passif desannées 1984-1994 que la chambre régionaledes comptes nous demande d’inscrire en 2003.Ces 42millions représentent le financement quenous sollicitions auprès du Conseil général etdu Conseil régional. Il est plutôt en réductionpar rapport aux années précédentes, cela à tauxde fiscalité constant. Pour moi c’est important,parce que cela signifie que l’outil «Ville d’Arles»,les élus, les services ont tous travaillé dans cettelogique.Nous pouvons continuer à faire fonctionner lacollectivité et y conduire des actions. L’effort anotamment porté sur la vie sociale avec lesmoyens affectés aux services. Nous avons aussipu maintenir les grandes manifestations cultu-relles. Il est tout aussi important de maintenirl’outil de la collectivité, le faire fonctionner qued’investir. Parce que le deuxième objectif estbien sûr d’investir.Notre stratégie est de désendetter la ville d’Arles :présenter une programmation d’investissementavec un niveau d’emprunts inférieur au rem-boursement du capital de la dette. Cette annéeon remboursera 63millions de francs pour un

volume d’emprunts de 58mil-lions de francs. Ses 58millions– grâce au volume des sub-ventions d’équipements versépar nos partenaires dans lesdifférents dossiers – engen-dreront environ 110millionsde travaux.

De l’importance d’avoir despartenaires compréhensifs ?H. S. : C’est très vrai. Ceniveau de subvention (50%)est très bon. Je me souvienslorsque nous n’avions qu’untaux d’aide de 30% (14% en1994). C’est cela notre équa-tion budgétaire. La reconnais-sance de la spécificité d’Arlespar le Département, la Régionet l’Etat pour le maintien du

service public. Reconnaissance aussi pour uncertain nombre de projets qui n’ont pas qu’unintérêt local, mais régional et national, commele Plan patrimoine. Les élus s’impliquent beau-coup pour obtenir cette reconnaissance.

Peut-on citer quelques investissements princi-paux en 2003 ?H. S. : Parmi les projets structurants, la recon-quête des ateliers SNCF, en commençant par lestravaux sur la partie Est, le démarrage des tra-vaux sur le Médiapôle, fin 2003, début 2004.Une nouvelle tranche du Plan patrimoine. Onpeut citer aussi la réfection de la piste d’athlé-tisme (au stade Fournier) pour recevoir lesgrandes manifestations sportives, la rénovationde l’école de Trinquetaille, la poursuite de laconstruction du foyer au Sambuc. Nous allonsinstaller une déchetterie à Salin-de-Giraud, denouveaux WC publics, créer des pistes cyclables.En investissement encore, tout le gros entretiendes bâtiments, des voies, des cimetières et destravaux sur les espaces urbains, au Trébon, encentre-ville, à Trinquetaille, à Griffeuille, à Mas-Thibert…

Le vote du budget annuel d’Arles est adopté à la fin du mois de mars. Il a étéprécédé du débat d’orientation budgétaire au conseil municipal du 6 mars dernier.Au lendemain du débat entre les élus, le club de la presse du Pays d’Arlesrencontrait Hervé Schiavetti. Quelles sont les grandes lignes du budget 2003, faceaux difficultés financières énoncées depuis deux ans. Quelles sont les capacités dela Ville à maintenir le service public et à entreprendre ses projets ?

Hervé Schiavetti :«Parmi les projetsstructurants, la

reconquête des ateliersSNCF, le démarrage

des travauxsur le médiapôle. »

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vices publics ains

L’eau est une préoccupa-tion constante à Arles.Qu’il s’agisse de s’en protéger lors des crues duRhône, d’en trouver enquantité suffisante et potablepour l’approvisionnement,de raccorder des foyers enCamar gue et en Crau, d’as-sainissement ou d’équilibredes milieux naturels, elle estdepuis toujours l’objet demesures et programmes spécifiques. La commune, ledépartement, la région,l’agen ce de l’eau, le parcnaturel régional de Camar -gue ont chacun une respon-sabilité particulière en lamatière. Avec le «contrat dedelta Camargue», présenté le mois der-nier au ministère de l’écologie et dudéveloppement durable, Hervé Schia-vetti, Alain Dervieux, adjoint au maire,et Didier Olivry, le directeur du parc deCamargue, ont proposé la coordinationde l’action publique. Il s’agit d’éviterl’éparpillement des moyens. Le contratde delta prévoit à la fois un program-me d’actions à l’échelle du territoire etles modalités d’intervention des collec-

tivités et partenaires associés aux poli-tiques de l’eau. La gestion des équipe-ments existants, le financement de ceuxà prévoir, les études, la politique glo-bale autour de cette ressource vitale,seront facilités.

Les 400km actuels de canalisationsd’adduction de la commune ne suffi-sent pas. Il y a encore 4000 personnesà raccorder au réseau d’eau potable surle territoire d’Arles.

L’enquête du Point montre aussi qu’Arlesest une ville où l’on a beaucoup moins

de risque d’avoir un accident de la circu-lation, que l’on soit automobiliste, piétonou cycliste (48e place sur 100) que si voushabitez à Bordeaux (88e), Marseille (93e)ou Nîmes (96e).

On le savait, après la fermeture d’en-treprises importantes dans les années 80,Arles n’a pas encore retrouvé d’attractivi-té économique suffisante. C’est tout l’in-térêt des politiques municipales en faveurd’enseignements spécialisés et du déve-loppement de filières comme l’imagenumérique ou les métiers du patrimoine.Malgré ce déficit d’activité, d’après l’en-quête il est plus facile d’y trouver un

emploi qu’à Agen où Nîmes qui ontnotamment des taux de chômageplus élevés qu’Arles (respective-ment : 14,2%, 16,3% et 13%)

Des études récentes avaientmontré que le Midi (Sud-Est etSud-Ouest) était mieux équipé enstructures de soins que le Nord. LePoint confirme : il vaut mieux êtresoigné à Arles (38e place) qu’àOrléans (50e), Clermont-Ferrand(69e)… ou Arras (100e).

Cette enquête qui embrasse les aspectsessentiels de la vie quotidienne a le méri-te de montrer le développement très inégaldes principales villes de France. C’est unindicateur pour les politiques publiquesd’aménagement du territoire si l’on veut

réduire ces inégalités. Arles est-elleagréable à vivre ? La faible densité de lapopulation (50 000 habitants sur 75 000hectares) lui donne la première place surles 100 villes. Sur les quatorze critères rete-nus qui répondent à cette dernière ques-tion, Arles se classe 35e.

Un contrat pour l’eau

Le niveau des aides du Département et de laRégion est-il acquis ?H. S. : Oui, les présidents du conseil général etdu conseil régional me l’ont confirmé, ils aide-ront Arles. Je n’imagine pas que la troisième villedu département des Bouches-du-Rhône, la plusgrande de France, puisse être ignorée. Elle estaimée et reconnue et cela est bien, comme pourAix ou pour Marseille. La bonne gestion de ceterritoire passe obligatoirement par la recon-naissance des grandes collectivités publiques dela plus grande commune de France..

Équiper la totalité du territoire en réseaux d’adduction d’eauréclame des partenariats financiers importants.

Vit-on bien à Arles ?En janvier, le magazine Le Point publiait une enquête sur les villes«où l’on vit le mieux». Arles, selon les thèmes choisis pourqualifier ce «vivre bien» est plus ou moins bien placé. Par exemplenous ne sommes pas une ville riche, mais l’enquête nous met devantToulouse ou Marseille pour se loger sans trop dépenser.

Le maire recevait le club de la presse le 11 mars.

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6actualité

Ils sont 40 en France à exercer le périlleuxmétier d’éleveurs de toros de lidia. Périlleuxparce que sortir un novillo de trois ans ou untoro de quatre qui fait honneur à son proprié-taire demande la conjonction subtile mais aléa-toire de nombreux paramètres. Des années detravail rigoureux. Quand un taureau portantson fer a droit à un tour de piste pour son com-portement, l’éleveur obtient la reconnaissance

de l’aficion, récompense suprême. L’an dernierla commission taurine extra-municipale d’Arlesavait salué la bonne tenue de lots de taureauxlocaux qui avaient bravement joué leur parti-tion dans les arènes d’Arles.

Le métier est aussi difficile parce que l’éle-veur français doit s’imposer face aux centainesde ganaderias de la péninsule ibérique – plusde 300 ganaderias en Espagne et au Portugalsont inscrites à la «Union de Criadores de torosde lidia », la principale association d’éleveursespagnols. La corrida reste leur chasse gardéemême dans l’Hexagone, explique Francine Yon-net, la présidente du syndicat des éleveurs fran-çais.

Quant à faire combattre des taureaux fran-çais en Espagne, c’est exceptionnel. Les règle-ments et décrets appliqués en Espagne sont faitssur mesure, de manière à n’autoriser que les fersinscrits sur les registres… espagnols !

On comprend la satisfaction des éleveurs deCamargue et de Crau quand leurs toros sont àl’affiche, d’autant que dans le Sud-Est commedans le Sud-Ouest, les directeurs ne leur ouvrentpas souvent le toril. Apparaître dans des arènesde première catégorie, comme celles d’Arles, estimportant pour l’élevage français. Surtout quandles toreros invités sont susceptibles de mettre

Bienvenue dans l’arène :Tout ce que l’on doit savoir

sur la corrida, qui est qui, quifait quoi et comment ? Le 1er

cédérom sur la tauromachie,réalisé par une arlésienne, nouslivre tous les secrets de cetart…

Cette encyclopédie s’adres-se autant à ceux qui souhaitents’initier (une animation en «vue de dessus» per-met de comprendre tout le déroulement de lacorrida), qu’aux aficionados éclairés qui enri-chiront forcément leur savoir au regard des1300 définitions largement illustrées.

L’histoire, le déroulement du combat, leshommes, les toros (avec près de 350 élevagesrépertoriés, depuis les origines des sangs versl’an 1400, jusqu’aux encastes contemporains),les suertes, les arènes du monde entier… onentre véritablement dans l’univers de la corri-da grâce à cet outil interactif aux nombreusespossibilités.Cette œuvre monumentale est lerésultat de trois ans de travail et a nécessité plus

de 15000 heures pour réunirtextes, photos (1500), dessins(730), animations (130),vidéos (130) et musique ! Brefcette encyclopédie utilise lesnouvelles technologies de lacommunication pour nousfaire découvrir de façonludique et didactique l’universde la corrida.

Les auteurs, Marie-José Meiffre, arlésienne etJean-Jérôme Zuccarelli, montpelliérain, ont mistoute leur afición à la conception de cet ouvra-ge. Pour ce faire, ils se sont entourés de nom-breux collaborateurs. La sortie de ce cédéroma été saluée par le monde taurin français aussibien qu’espagnol.

Ce cédérom a pu être réalisé grâce au soutiende nombreux partenaires, dont le Conseil régional,le Conseil général, les clubs taurins Paul Ricardet le Centre national de la photographie…En vente chez Madison et Actes Sud (65 €)Des mêmes auteurs : CD Rom sur la CourseCamarguaise

Passion : éleveur de to � Les toros aux corralesAvant la feria, on peut aller voir leslots de toros qui seront combattus,aux corrales de Gimeaux. L’« Espa-ce toro », salon de toutes les tauro-machies, remplace le salon du toro,il est ouvert du 13 au 17 avril, de11 h à 19 h : entrée gratuite. Capea,course camarguaise, landaise, tien-tas et démonstration équestre.

Le délégataire aux arènes a procé-dé à la couverture des corrales et àl’agrandissement des accès. Coût :285 000 euros environ (HT).

� Expositions photos

Chapelle Sainte-Anne (Robert Ricciet Michèle Favre) ; Salle Henri-Com-te (Gery) ; Espace Van-Gogh (Mont-joie) ; Restaurant « El corazon » 3,rue Réattu (H-L. Cases) « Torerosfranceses » du 15 au 30 avril.

Bruno Redarès, photographe etTikho, peintre, ont réalisé un « duen-de pictural », œuvres communescroisant leurs techniques respec-tives. Pendant la Feria, du 17 au 21avril, on pourra trouver ces tableauxgrands formats dans un nouveaulieu d’exposition, au pied de l’esca-lier central des arènes.

� Course camarguaiseLa saison a commencé. Rendez-vous à Arles, dimanche 13 avril à15 h 30. Trophée des As avec unconcours de manades.

� Brèves de feria

La 1re encyclopédie de la corrida sur cédérom

Francine Yonnet organise le prochain congrès mondialdes éleveurs à Arles.

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les toros en valeur, ajoute Francine Yonnet. Dansles cartels de la feria de Pâques, on trouvenotamment les marques de Cuillé, Blohorn, Tardieu. « Hubert Yonnet avait montré la voie enprogrammant des éleveurs français, Luc et MarcJalabert ont poursuivi ».

En octobre prochain, Arles recevra les éle-veurs de toros du monde entier pour leur

congrès annuel. En Crau comme en Camargue,on se prépare à les accueillir comme il faut :entre gens de passion la fête doit être à la hau-teur. «Nous n’avons pas les moyens de les accueilliren grandes pompes. Mais nous leur montrerons sim-plement ce que nous sommes ». Outre les confé-rences professionnelles, les éleveurs auront droità des tientas et à un festival taurin.

Feria, mode d’emploiChoses à faire ou à ne pasfaire pour réussir sa feria

OUI� Aller aux corrales de Gimeaux,comme tout aficionado sérieux,pour observer les toros, leurscornes, leur trapio, pour lesconnaître déjà quand ils sortirontdu toril.� Réserver si l’on veut dégusterune paëlla, surtout en groupe, pourne pas courir le risque d’errer leventre vide devant des restaurantsbondés. � Apporter des fleurs aux arènespour les lancer à votre matadorpréféré.� Sortir le vendredi : les bodegasne sont pas encore submergéespar les foules du week-end maisl’ambiance est déjà très chaude…� Faire attention aux parcoursd’abrivado. Avis aux Arlésiens dis-traits : les touristes étrangers nesont pas les seuls à risquer lecoup de corne.� Jeter les bouteilles dans lesconteneurs prévus à cet effet.

NON� Se garer n’importe où : plutôtque de risquer amendes et misesen fourrière, un parking est prévuà Fourchon et des navettes ferontl’aller-retour. � Arriver débraillé aux arènes : lestoreros qui vont risquer leur vieméritent notre respect, qui se traduit aussi dans la façon des’habiller. � Rater le paseo en raison desbousculades de dernière minute :mieux vaut arriver en avance auxarènes pour s’installer tranquille-ment à sa place.� Conduire en état d’ivresse : cet-te année plus que jamais pastis,fino ou sangria sont totalementincompatibles avec le volant. Uneaction « Nez Rouge » est organiséepour ramener chez eux lesconducteurs hors d’état. Rendez-vous devant la Maison des asso-ciations dans la nuit de samedi àdimanche de 20h à 6h.� Donner rendez-vous à des amisdans des endroits comme la placedu Forum le samedi à 20 h (sauf,si vous ne voulez vraiment pas lesrencontrer).

ros de combat

Programme du comité de la feria� Vendredi 18 avril : après la novillada, bandido (Cava-lerie-Voltaire-Portagnel) ; après la corrida, abrivado surle boulevard Victor-Hugo ; à 21 h, encierro ou bandido,bd Victor-Hugo.� Samedi 19 avril : à 10 h, encierro (Cavalerie-Voltai-re-rue du 4-Septembre-Amédée-Pichot ; après la novil-lada, bandido (Portagnel-Voltaire-Cavalerie) ; à 15 h 30arènes portatives dressées place Voltaire, course camar-guaise pour l’école taurine d’Arles ; après la corrida, ban-dido bd des Lices ; à 21 h, encierro à Trinquetaille.� Dimanche 20 avril : à 10 h, encierro (Cavalerie-Vol-taire) ; après la corrida du matin, concours d’abrivadossur les Lices ; 15 h30 arènes portatives place Voltaire,becerada pour l’école taurine d’Arles ; après la corridade l’après-midi, abrivado à l’ancienne sur les Lices ;21 h, bandido à Trinquetaille.� Lundi 21avril : à 10 h, encierro (Cavalerie-Voltaire),évolution des cavaliers andalous ; 12 h 30, arènes porta-tives, place Voltaire, course camarguaise et démons-tration de recortadores ; après la corrida du matin,grande roussataïo (Trinquetaille-Lices-Trinquetaille) ;15 h 30, arènes portatives, place Voltaire, capea pourl’école taurine d’Arles ; après la corrida de l’après-midi,bandido sur les Lices, adieu des peñas et toro de fuego.� Pendant toute la feria, les peñas : La Gardounenque,les Marineros, les Arlequins, La Bagoulenco, La Bandasdes Daltons…

Les spectacles organisés par la Ville� Corridas sur écran géantDu vendredi au lundi, à partir de 21h, retransmission surécran géant de toutes les corridas au kiosque à musique,esplanade Charles De Gaulle.� Jeudi 17 avril : remise des prix de la temporada2002. Le soir embrasement d’une partie des arènes (lepublic sera installé place de la Major). Ouverture des bode-gas (une vingtaine).� Vendredi 18 : podium Fun Radio à 22 h.� Samedi 19 : podium RTL2 à 22 h sur la place de laRépublique.� Dimanche 20 : 19 h 30, après la corrida, concert deChicuelo II. Podium RTL2 et grand bal sur la place de laRépublique.100 agents municipaux sont mobilisés sur les quatrejours. Ils effectuent entre 3500 et 4 000 heures enprestations diverses.

Toros de combat à Salin-de-Giraud.

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8actualité

� Portes ouvertes à l’IUTSamedi 22 mars, toutes les personnes intéres-sées ont pu découvrir les enseignements de l’IUTInformatique d’Arles, installé provisoirement aucollège Van Gogh. DUT Informatique option ima-gerie numérique (depuis septembre 2001) et DUTServices et réseaux de communication (ouvert enseptembre 2002) accueillent chacun 26 étu-diants par an. Le dernier DUT ouvert forme destechniciens supérieurs capables de maîtriser l’in-formation pour les entreprises, ainsi que les tech-niques de création multimédia, la création desites dynamiques, etc. Dès 2004 l’IUT s’installe-ra sur le site des anciens ateliers SNCF, à côtéde Supinfocom.Contact : Université de Provence IUT d’Arles, département informatiqueBP 178, 2, rue Jean Giono13637 Arles cedex. Tél. : 04 90 52 24 10

� Travaux en centre villeVoici les aménagements prévus de mars à mai :Réfection du caniveau central de la rue de laRépublique, première tranche place Saint-Pier-re, revêtement chaussées et trottoirs rue Séveri-ne, finitions voirie et réseaux rue Raynard, amé-nagements au cimetière des 9 collines, réfectionde voirie rue de la Révolution, écoulement deseaux pluviales rue Georges Bizet, réfection detrottoirs rues Louis Braille et Flammarion, dépla-cement du transformateur et enfouissement desréseaux à Saliers, revêtement des trottoirs devantla SEMPA à Raphèle, réfection d’éclairage rueFerdinand de Lesseps.

� Palmes académiquesCyprien Pilliol, ancien maire d’Arles, vient d’êtreadmis à l’honorariat de l’association de l’Ordredes Palmes académiques.Jean-Yves Coulau, conseiller municipal, cheva-lier des Palmes académiques, le remplace auconseil d’administration de l’association.

� Salon Esprit JardinLa chambre decommerce et d’in-dustrie du Paysd’Arles innove afinde mettre en valeurles savoir- faire desentreprises locales.Le premier salonde l’habitat exté-rieur se tiendra auPalais des congrèsles 4, 5 et 6 avril,de 10 h à 20 h. Les

visiteurs y trouveront une soixantaine de standsavec des constructeurs de tracteurs de jardins,des fabricants de piscines, de courts de tennis,des concepteurs d’espaces verts et de parcs,d’objets de décoration pour les jardins (fontaines,tables de pierre…), et des pépiniéristes.Renseignements à la CCIPA : 04 90 99 08 20.

� Au fil des jours

«Au total, 745 emplois jeunes ont étécréés dans le pays d’Arles depuis

1997 », souligne Christian Duval, respon-sable local de la Direction départementa-le du travail, de l’emploi et de la forma-tion professionnelle. Les premiers contratssignés il y a cinq ans viennent à échéanceces mois-ci.

Le dispositif « emplois jeunes » per-mettait aux associations, aux organismeset entreprises publiques et aux collectivités(mairies, conseils généraux, etc.) de recruter pour une durée de cinq ans desjeunes sans emploi, diplômés ou non. Uneseule condition : que les emplois jeunestravaillent sur des activités nouvelles ayantune utilité sociale et sans concurrence avecdes postes déjà existants.

Ces emplois financés à 80% par l’État,plus 10% apportés par la Région ou leConseil général aux projets associatifs ontconcerné 330000 jeunes dans tout le pays.La fin de ces contrats sera progressive jus-

qu’aux dernières échéances en 2007. D’icilà, des services rendus vont disparaître etdes jeunes vont perdre leur travail, mêmesi leur situation est très différente selonl’employeur.

Pour les emplois jeunes recrutés par lamairie d’Arles : «Le principe annoncé par lemaire est très clair : tous devraient être intégrés au personnel communal», rappelleHenri Tisseyre, adjoint au maire, déléguéau personnel, en charge du dossier auxressources humaines de la ville, «Les jeunesconcernés seront affectés en fonction desbesoins de service public, notamment sur despostes libérés par des départs en retraite ».Ils peuvent donc être assurés de ne pas seretrouver au chômage mais certaines desfonctions très utiles qu’ils remplissaientne seront pas prolongées. « La ville n’a pasles moyens de maintenir toutes ces activitésnouvelles sans le financement de l’État et uncertain nombre de services ne seront plus ren-dus», déplore Henri Tisseyre.

De leur côté, les associations du paysd’Arles ont créé environ 300 postes dansdes domaines très divers : culture, envi-ronnement, social, prévention, etc. Ce sontsouvent de petites structures : des dizainesd’emplois risquent d’y disparaître.

Du côté de l’État, les situations sont dis-parates. Ainsi, la plupart des emploisjeunes recrutés par le ministère de l’Inté-rieur devraient être intégrés commeadjoints de sécurité par concours, puisqueles moyens budgétaires de la Police sonten progression. Pour les postes relevantde l’Education nationale, le paysage estplus sombre.

« La moitié des aides-éducateurs du col-lège Ampère terminent leur contrat emploi-

Dans les collectivités et les associations du pays d’Arles, plusieurs centainesde jeunes ont débuté leur vie active grâce au dispositif emplois-jeunes décidéen 1997. Ils occupent des postes nouveaux et rendent à la population desservices qui n’étaient pas satisfaits. Le gouvernement actuel a mis fin à cettemesure. L’heure est à l’examen des conséquences de cette suppression.

Emplois jeunescinq ans après les prem

� Pour remplacer les emplois-jeunesLe gouvernement a annoncé deux nouvelles mesures pour tenter de lutter contre le chômage des jeunes.Le « contrat-jeune » propose une exonération totale de charges patronales pendant deux ans aux entre-prises qui embaucheraient en contrat à durée indéterminée (CDI) des jeunes de 16 à 23 ans non qua-lifiés. Ce dispositif ne semble pas rencontrer un grand succès jusqu’à présent. L’autre dispositif s’appelle le Civis ou contrat d’insertion dans la vie sociale. Il s’adresse aux jeunes âgésde 16 à 25 ans, titulaires au minimum du bac et voulant s’insérer socialement et professionnellementpar la réalisation d’un projet.

Le Kiosque du net aide les Arlésiens à faire leur premierspas sur Internet.Un service animé par des emplois-jeunes.

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9 tribune

Le Parc,un avenirà confirmerJean VernetPrésident du GroupeAlliance Arlésienne

Cet avenir est lié à l’élaboration d’une conven-tion entre :le G.I.P., régularisé grâce à Roland Chassain quia obtenu du gouvernement Raffarin l’arrêté inter-ministériel que Michel Vauzelle n’avait pu obte-nir du gouvernement Jospin.la Fondation, dont la dissolution demandée parMichel Vauzelle a été naturellement refusée.

Ces deux structures cohabiteront en attendant lacréation d’un Syndicat Mixte « nouvelle généra-tion » ; le G.I.P. étant, à titre transitoire, l’instan-ce de gouvernance du Parc ; la Fondation étantreconnue comme seule détentrice du label « ParcNaturel Régional », de la charte et des droits depropriété immobilière.Ainsi la situation de crise ouverte entre les deuxorganismes par les initiatives intempestives denotre ancien Maire, a été rapidement dénouéepar les nouveaux élus de droite remerciés parMichel Vauzelle « pour leur attitude responsableet républicaine » dans une lettre adressée le 21janvier 2003 à Roland Chassain. Les Camarguaissont ainsi rassurés sur le financement du Parcet de son personnel.

Deux dernières étapes sont à franchir :- la signature de la convention entre Fondationet G.I.P. : chaque partie devra faire preuve debonne volonté et oublier enfin les ambitions etintérêts personnels pour répondre à l’intérêtgénéral ;- la création, à terme, d’un Syndicat Mixte deGestion adapté dans lequel les Camarguaisauront la représentation qui leur est due.

Souhaitons que tous les partenaires abordent cet-te période transitoire avec détermination et séré-nité. S’ils y parviennent, le G.I.P., objet de contro-verse, n’aura été qu’un outil provisoire, viteoublié, mais qui aura conforté la Fondation dansses droits et maintenu l’activité du Parc dans l’at-tente d’une structure stable et d’avenir.

La loi du 27 février 2002 prévoit que « lorsque la com-mune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletind’information générale […], un espace est réservé à l’ex-pression des conseillers n’appartenant pas à la majoritémunicipale ».C’est donc dans ce cadre que nous nous exprimeronschaque mois dans « Arles Informations municipales » afind’informer nos concitoyens des positions de notre grou-pe sur la politique municipale la situation d’Arles et sonavenir par des articles généraux ou portant sur un sujetprécis concernant la vie des arlésiens.

jeune cette année. Et pour l’instant, nousn’avons aucune réponse concrète sur leurremplacement. Or, ils jouent un rôle primor-dial dans la vie de l’établissement : ils assu-rent le soutien scolaire et jouent un rôle demédiation, mais ils s’occupent aussi de la dis-cipline, de la lutte contre les incivilités »,explique Hervé Willaert, représentant dela liste indépendante de parents d’élèves.

La disparition des emploisjeunes risque donc d’être par-fois douloureuse. Pourtant ledispositif semble bien avoirrempli ses objectifs. «Il a per-mis à des jeunes de sortir de laprécarité et d’entrer dans la vieactive. Ce dispositif a pu servirde tremplin», estime ChristianDuval, qui a aidé à monterles dossiers avec la sous-pré-fecture.

« On a permis à ces jeunesde mettre le pied à l’étrier. Enéchange, les emplois jeunes ontapporté un sang neuf là où ils

travaillent. La plupart d’entre eux se sontmontrés à la hauteur des tâches qui leur ontété confiées mais aujourd’hui, on leur fermela porte au nez. Je ne suis pas optimiste surles nouveaux dispositifs annoncés. Rien detout cela ne va régler le problème de l’emploides jeunes», regrette Henri Tisseyre.

iers contrats

Sylviane Lange,directrice de l’association OPERAFondée en 1990, l’association OPERA organise,chaque année, les Journées de la harpe ainsi quedes formations et des stages de culture musicaledans la France entière. Elle intervient aussi dans lecadre du Contrat de ville pour assurer des anima-tions, par exemple des ateliers de chant, auprès despersonnes âgées des maisons de retraite d’Arles(120 interventions). Il y a trois ans, elle a recruté unepersonne dans le cadre du dispositif emploi-jeunes.« L’embauche d’un emploi-jeune a apporté un bal-lon d’oxygène à l’association. Ce dispositif avait descontraintes, notamment la former aux diverses acti-vités de l’association. Cela a permis d’offrir undémarrage professionnel à quelqu’un qui n’avait paseu la chance de trouver un emploi stable aupara-vant. Mais dans deux ans, nous risquons de nousretrouver à la case départ parce que nous n’auronspas les moyens de financer totalement ce poste. Carnous ne créons pas de recettes nouvelles en menantdes actions dans les maisons de retraite, parexemple. »

Laurent Dumas,éducateur sportif à l’associationIntergénér’actionLe statut d’emploi-jeunes permet à deux éducateurssportifs d’être salariés à plein temps d’Intergé-nér’action. Fondée en 2000, cette association pro-pose des activités sportives aux retraités d’Arles :gymnastique, aquagym, randonnées, séjours pleinenature. Elle assure aussi des animations pour les

enfants et les ados dans les écoles et les centres devacances. Avec 220 adhérents, Intergénér’action aété récompensée par la mairie comme étant l’as-sociation qui a connu le plus fort développement en2002.« L’association n’aurait pas pu voir le jour sans lestatut emplois jeunes qui lui a permis de démarreret de trouver son public. Nous sommes aidés par laville, le conseil général et le conseil régional. Sansle dispositif emplois-jeunes, seul un quart de nosdeux salaires serait financé. »

Marie-Claude Moreau,Chef de service au centre de postcurede SOS Drogue InternationalL’association d’aide et de soins aux toxicomanes,présente à Arles depuis 1994, gère un point-écou-te en centre-ville, un chantier d’insertion à Port-Saint-Louis et un centre de postcure à Mas Thibert.Quatre aide-éducateurs y ont le statut d’emploi-jeunes, soit près d’un quart des effectifs.«Les postes créés grâce au dispositif emplois jeunesnous ont permis de développer des actions nou-velles : pratique sportive, accès à la culture, aide auxdémarches administratives, atelier espaces verts.C’est donc très positif pour l’association et la qua-lité de prise en charge des résidants. Les quatreemplois jeunes suivent des formations qui débou-cheront sur un diplôme de moniteur-éducateur,d’éducateur spécialisé ou d’éducateur sportif. C’estune obligation pour qu’ils puissent être définitive-ment embauchés. Nous avons bon espoir de pou-voir pérenniser ces emplois. »

La Police a bénéficié de cette incitation au recrutement.Ici, des agents de sécurité au commissaraiat d’Arles.

Parole aux associations

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du 10 févrierau 16 mars� NaissancesEzechiel Mercier,Lucie Martin,Lena Taccola,Steven Simian, Lucas Constanzo,Quentin Segura

� MariagesJamal Tegourt et Abida Yatti,Alain Provost et Frédérique Giroux,Renaud Baldelli et Audrey Weber,Serge Guerrini et Marie-JoséeCatambara

� DécèsAuguste Malafosse(82 ans),Guy Vidal (76 ans),Marcelle Goujonnée Brunet (92 ans),Pierre Worch (59 ans),Marie-Rose Chapusnée Deveye (88 ans),Roger Fumaï (78 ans), Marcel Mailhan (78 ans),Edmond Forestier (89 ans),Olivier Charrier (61 ans),Fernande Gemminée Pampaloni (87 ans),Gérard Pensotti (54 ans),Scalise Birulli (90 ans),Jean Romera (83 ans),Marie-Louise Thibaudnée Bret (81 ans),Giuseppina Barranée De Angeli (81 ans),Jeanne Portal née Froment(85 ans),Mireille Sabaté née Caton(52 ans), Henriette Suquetnée Malet (68 ans)

En raison des avis prononcés par laCommission nationale informatique etLibertés (CNIL), seuls les noms desfamilles qui auront donné leur autorisationà une publication des actes d’état civil lesconcernant seront publiés dans cetterubrique.

� État-civil

contactsMairie d’Arles� standard : 04 90 49 36 36Mairie annexe de Salin-de-Giraud :� 04 42 86 82 12Mairie annexe de Raphèle :� 04 90 98 48 77Mairie annexe du Sambuc :� 04 90 97 20 44Mairie annexe de Moulès :� 04 90 98 44 18Mairie annexe de Mas-Thibert :� 04 90 98 70 25Accueil cabinet du maireHôtel de ville, 2e étage,� 04 90 49 36 00Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage,� 04 90 49 36 04« Arles Ensemble » � 04 90 49 36 12« Arles Plurielle » � 04 90 49 35 49« Arles Passionnément » � 04 90 49 39 36« Alliance arlésienne » � 04 90 49 36 77État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée,� 04 90 49 36 92 — 04 90 49 37 67

04 90 49 38 49Affaires générales, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 04 90 49 38 92Élections, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 04 90 49 36 53Cimetières, cour des Podestats,� 04 90 49 37 62Urgences dimanches et fériés� 06 18 44 35 82Allô Propreté� 04 90 49 39 40Hydraulique, chem. pointe de Jouveau,Pont de Crau, — � 04 90 18 31 62 ou04 90 18 32 92Service Habitat, 5, rue Molière,� 04 90 18 59 14Cadastre, 5, rue du Cloître, cour,� 04 90 49 36 34Permis de construire,5, rue du Cloître, cour, � 04 90 49 36 33Kiosque du net, place de la République,� 04 90 49 37 75CCAS, 2, rue Aristide Briand,� 04 90 18 46 80Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Docteur-Fanton,� 04 90 96 32 12Crèche familiale, rue Aristide Briand,� 04 90 18 46 80Structure multiaccueilLa Souris verte, rue Marius Allard,� 04 90 93 68 51Halte-garderiesLa Poule rousse, Barriol, � 04 90 93 76 80Van-Gogh, place Felix-Rey,� 04 90 49 70 29 Gribouille, 10 rue du docteur Schweitzer,� 04 90 96 35 50Les Tuiles bleues, rue du Château-d’eau(Mas-Thibert), � 04 90 98 73 32Centres sociauxChristian-Chèze, place Maurice Thorez,� 04 90 49 38 21

Le Mas Clairanne rue MariusAllard,� 04 90 96 53 61Centre socio-culturel Les Tuiles bleues,rue du Château d’eau (Mas-Thibert), �04 90 98 73 32Antennes mairieTrinquetaille, 2, rue de la Verrerie, �04 90 96 22 61Pont-de-Crau, rue Auguste Broussonet, �04 90 49 63 89Griffeuille, 10 rue Jean Cocteau �04 90 96 85 25Maisons de quartierGriffeuille, place V. Auriol, �04 90 18 95 03Trinquetaille - � 04 90 96 22 61Accompagnement scolaireATP- Ville d’Arles, 7, bd Salvador Allende,� 04 90 18 96 34Antenne universitaireespace Van Gogh et ancien archevêché �04 90 49 37 53Médiathèque, espace Van Gogh �04 90 49 39 39Archives communales,espace Van Gogh — � 04 90 49 38 74Service des sports, rue F. de Lesseps,� 04 90 49 36 85,Complexe sportif Fernand Fournier,av. Joseph Imbert — � 04 90 49 37 43Stade des Cités, rue Pierre Sémard, �04 90 96 16 37Stade Mailhan, rue Jean Charcot, �04 90 96 25 41Stade et gymnase Van Gogh,rue de la Tour des Jonquets, �04 90 96 50 86Stade et gymnase Véronique Angelin,rue Vincent Scotto — � 04 90 93 79 05Stade et gymnase Robert Morel,rue Robert-Martin — � 04 90 96 68 69Stade et gymnase Louis-Brun,av. Louis Vissac — � 04 90 93 40 15Stade et gymnase Robert Mauget,rue du dr Schweitzer — � 04 90 96 23 99Palais des sports J.-F. Lamour,av. de Stalingrad — � 04 90 93 76 24Salles Saint-Pierre, rue des Capucins,� 04 90 96 00 61Piscine Guy-Berthier, av. de Stalingrad,� 04 90 96 06 85Piscine Philippe Rouget, rue de Pskov,� 04 90 96 69 39Piscine Marius Cabassud,av. Joseph Imbert, — � 04 90 49 37 65Centre de formation des apprentisrue Lucien Guintoli — � 04 90 49 36 81École municipale de musiqueplace de la Croisière — � 04 90 93 08 47ou 04 90 49 36 56Maison de la Vie associative2, bd des Lices — � 04 90 93 53 75Office de tourismeEsplanade Charles De Gaulle �04 90 18 41 20Point écoute : 04 90 93 46 50

Autres services publicsCIO (centre d’information etd’orientation) 2, rue Léon Blum� 04 90 96 13 62Centre d’InformationDroits des Femmes et des Familles� 04 90 93 47 46 — 04 90 18 43 49Sous-préfecture, � 04 90 18 36 00Centre de secours principal d’Arles(pompiers) (administration) 04 90 93 62 95le 18 (Service départementald’interventions et de secours)Gendarmerie nationale, � 04 90 52 50 60Commissariat de Police, �04 90 18 45 00Centre hospitalier Joseph Imbert,� 04 90 49 29 29Urgences, � 04 90 49 29 22SMUR, � 04 90 49 29 99Clinique Jeanne d’Arc, � 04 90 99 32 32Urgences, � 04 90 99 32 33Clinique Jean Paoli, � 04 90 99 34 00Urgences, � 04 90 99 34 01CPAM � 0820 01 3000CAF � 0821 01 9913Service social � 04 90 99 34 01Médecine du travail, � 04 90 96 70 36La Poste, � 04 90 18 41 10France Télécom, � 04 42 37 30 14CCI Pays d’Arles, � 04 90 99 08 08Chambre de métiers :- Arles � 04 90 96 16 83Aéroport Marseille-Provence,� 04 42 89 09 74Aéroport Nîmes-Arles-Camargue,� 04 66 70 49 49Boutique des transports,� 04 90 96 36 25 ou 0 810 00 08 16Taxis arlésiens,� 04 90 96 90 03Taxi salinier, � 04 42 86 83 89SNCF, � 08 36 35 35 35DDE, � 04 90 93 68 74EDF, � 04 90 95 15 43 ou 0810 084 084- dépannage � 0810 333 184GDF, � 04 90 89 39 00 ou 0810 084 084- dépannage � 0810 893 900Société des eaux d’Arles (SEA) � 04 90 49 60 09- dépannage eau � 04 90 96 07 37- dépannage assainissement

� 04 90 96 06 73ANPE, � 04 90 18 43 00Assedic, � 0811 01 01 13Maison du droit, � 04 90 52 20 61Tribunal d’instance, � 04 90 52 21 30Tribunal de commerce,� 04 90 52 20 30Greffe du Tribunal de commerce,� 04 90 96 57 80Conseil des prud’hommes� 04 90 52 08 70Centre des impôts, � 04 90 99 48 00Recette des finances, � 04 90 18 80 80

Nouvelle carted’électeur en 2003

La refonte des listes électoralesest obligatoire tous les 3 ans

même s’il n’y a pas d’élections.Rappels

Si vous avez 18 ans avant le29/02/2004,

inscrivez-vous avant le 31/12/2003pour voter en 2004.

Les ressortissants européens votent auxélections européennes et municipalesRenseignements, modifications,

inscriptions au 04 90 49 36 53, 3654ou 3548.

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Bientôt cinq nouveaux buset une Starlette dans les rues

Les anciens combattants au collègeLe musée de la Résistance et de la déportation* devrait trouver sa place dans les bâtiments libérés du collège Mistral,une fois l’établissement scolaire reconstruit derrière la place Lamartine.

Àla différence du précédent contrat quistipulait un règlement du marché par

la commune calculé sur le nombre de kilo-mètres effectués, la Ville verse dorénavantune contribution forfaitaire (1,6 milliond’euros par an) à la société de bus. C’estplus avantageux pour les finances de lacommune tout comme de ne plus prendreà sa charge les risques d’exploitation (lavariation de recette commerciale notam-ment). La Star gère actuellement septlignes, 16km de réseau urbain, y comprisles transports scolaires. « La commune et la

société se gardent la possibilité de faire despropositions pour améliorer le service renduen fonction des évolutions constatées »,explique Patrick Sautier directeur de laStar.

Les 17 véhicules en service accusaientune moyenne d’âge de dix ans. Dans lenouveau contrat, le délégataire s’est enga-gé à renouveler une partie de son parc rou-lant, ce qui vient d’être fait. La Star vientd’acquérir une nouvelle Starlette (Citroëncarossé De Dietrich) qui roule au GPL (gazde pétrole liquéfié) et cinq «Cito» (Mer-cedes) en deux modèles (8m et 10m) quieux utilisent la « bi-énergie ». Un dieselalimente un générateur électrique qui pro-pulse le bus. Nouveauté technologiquepermettant une baisse de la consomma-tion de carburant, une réduction des émis-sions gazeuses dans l’atmosphère et dubruit ! Autre avantage des «Cito», le plan-cher du bus est accessible avec une seulemarche ce qui va en faciliter l’accès,notamment aux personnes âgées. L’amé-

nagement intérieur est plus confortable, spacieux et d’un entretien pratique.Les « midibus »seront livrés en juin (la Starlette dès avril) et affectés aux lignes 1,2, 3 et 4.Les Cito valent 187810 et 177650eurospièce selon le modèle. La Star emploie 45personnes et effectue 617000km par an.

La maison des anciens combattantspourrait également occuper une

partie du bâtiment, telle est du moinsla proposition qui se dégage de laconcertation entre la Ville et les asso-ciations d’anciens combattants duPays d’Arles. Celles-ci –une trentai-ne– pourraient se retrouver dans lamaison commune à d’autresmoments que les commémorations,et préparer plus aisément des actions,en partageant rationnellement leslocaux municipaux, denrée rare àArles.

Nicolas Koukas, adjoint auxanciens combattants et au devoir de mémoire, exposait aux associationsconcernées les possibilités de gestion decette maison. Trois structures déjà en placepourraient servir de modèles à la futureMaison des anciens combattants du Paysd’Arles: à Avignon, Béziers et Toulon. L’ad-

joint a d’ailleurs proposé aux anciens devisiter celle d’Avignon. Pour se forger uneidée sur ce qu’on peut faire pour l’accueil,les accès, les commodités souhaitées.

Pour René Trouchaud qui s’efforce decoordonner les différentes associationsarlésiennes (1 300 adhérents), le collège

Mistral offre l’avantage d’un accèspratique d’où que l’on vienne. Despossibilités de stationnement impen-sables ailleurs dans le centre et uneéconomie de frais de fonctionnement

Lors de la réunion de février lesanciens combattants ont fait état desaménagements auxquels il convientde penser pour une telle maison :accès aux handicapés, locaux pourles archives, etc.

Le projet est en route –on se fixeun délai de deux ans pour aboutir –et les prochaines réunions mairie-associations auront l’objectif de for-

maliser progressivement la structure et sagestion qui doivent être élaborées par lesassociations elles-mêmes, a insisté Nico-las Koukas.

* L’association pour la création du musée de la Résistance etde la déportation d’Arles et du Pays d’Arles a déménagé à laMaison Pablo-Neruda, rue du 4-septembre.

Martial Roche, premier adjoint, un des premiersà tester le Cito.

Une motorisation Diesel coupléeà un générateur électrique.

Les associations sont d’accord pour partager les locaux du futur muséemais veulent conserver leur autonomie.

Le transport public urbain est assuré depuis 1984 par la Star, par délégationde service public. Ce contrat, au terme de la procédure légale d’appeld’offres, a été reconduit cette année pour une durée de huit ans.

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service 12

Tout ce qui est construitentre le fleuve, les boulevardsEmile-Combes, Victor-Hugo,les Lices, Clemenceau et la voieexpress, soit ce que l’on appel-le le centre-ville, se trouve ensecteur sauvegardé, c’est à diresous protection de l’Etat char-gé de faire appliquer la régle-mentation en vigueur à traversle service de Philippe Mercier.C’est donc un homme impor-tant pour les propriétaires demaison et de commerces en centre ville.

Patrimoine et monuments historiquesDepuis le XIXe siècle, l’État a décidé de protégerun certain nombre de monuments historiquesdont il a dressé un inventaire. Parallèlement àcette protection publique qui touche de nom-breux bâtiments arlésiens: amphithéâtre, théâtreantique, Saint-Trophime… Dans les années1960, l’État s’est fixé la mission complémentai-re de sauvegarder l’architecture de certains quar-tiers et centres-villes, en raison de leur intérêtpatrimonial. Sans intervention publique sur laconstruction et l’urbanisme, ils risqueraient dedisparaître. Plus de quatre vingt villes en Fran-ce ont un secteur sauvegardé pour lequel lesBâtiments de France exercent vigilance, conseilset recommandations aux communes.

Au quotidien, ces architectes et urbanistes del’Etat, experts en patrimoine, travaillent en col-

laboration avec les respon-sables municipaux de l’urba-nisme et de l’aménagement duterritoire. Ensemble, ils trou-vent les procédures afin d’as-surer cette protection, inciterles propriétaires à les observeret les aider à bénéficier de cer-taines aides lorsqu’ils effectuentdes travaux sur leurs biens.

Sur les plans du centre-ville,on repère les très nombreusesmaisons concernées par cette

réglementation de protection. Chacun doitsavoir si son habitation en fait partie, et queltype de mesures doivent être observées, à l’in-térieur comme sur les façades ou les toits. Lapremière démarche à effectuer avant les travauxest donc une visite au personnel des Bâtimentsde France.

Service départemental d’architecture et dupatrimoine, 3, rue du Cloître -Tél : 0490964814

� La piste aux étoilesLes vedettes de l’athlétisme vont bientôt profiter d’une pisteentièrement refaite et élargie (2 couloirs supplémentaires) : lestravaux commenceront après le meeting international d’athlé-tisme des 7 et 8 juin. Dix-sept semaines de chantier pour livrerune piste toute neuve à l’autre rencontre importante de l’an-née : le Memorial Louis-Brun en octobre 2003.

« Je me réjouis que cet équipement ait été retenu dans lesinvestissements 2003. C’est un outil de développement de l’ath-létisme qui profitera à tous les utilisateurs, scolaires, clubs, etqui nous permet de continuer à accueillir les grands événe-ments » souligne Lionel Schneider adjoint aux sports.Dans l’enveloppe des travaux, on refait la clôture du stade quien avait bien besoin. Délibération du 20 janvier.

Protéger le centre ancien

bâtir et rénover dans les règlesPhilippe Mercier a succédé à Jean-Michel Lavergne à la tête du service des Bâtimentsde France, installé au 3, rue du Cloître.

� BrèvesColonies de vacances etcamps d’adosInscriptions du 28 avril au 7 mai, auservice Vacances Loisirs, 12, bdEmile Zola Tél. 04 90 18 43 64 (ou65). Avec des nouveautés : coloniematernelle en Cévennes pour les4/6 ans, camps à thème « wind-surf » pour les 14/15 ans et « plon-gée sous-marine » pour les 16/17ans.

Veuves desanciens combattantsDans le numéro 69, nous indiquionsque les veuves des anciens com-battants et victimes de guerre,étaient elles-mêmes ressortis-santes de l’Office national desanciens combattants, sous la tutel-le du ministère de la Défense. Á cetitre, elles peuvent demander leurcarte de ressortissante auprès duservice départemental desBouches-du-Rhône de l’ONAC.Renseignements le vendredi de 8hà 11 h, enclos Daillan, au boulodro-me, 36 avenue Edouard Herriot, àTrinquetaille.

Contournement autoroutierVous trouverez les numéros 3 et 4de P’Arles notamment à l’espaceArles Infos +, 16 bd Clemenceau.Une exposition qui résume l’étatdes informations et de la réflexionautour de ce grand projet d’urba-nisme se tient simultanément à laChapelle de Trinitaires (jusqu’au 10avril).

Coût des travaux : 395 600 € (2,6 MF) HTFinancement : • État : 198000 € (50%) • Région : 118000 € (30%) • Département : 59500 € (15 %) • Ville : 20000 € (5 %)

Philippe Mercier exerçait auparavantà Clermont-Ferrand.

� Aider les projets urbainsLes Bâtiments de France sont un service de l’État gratuit,à disposition des collectivités pour les projets urbains.Ainsi se sont-ils intéressés au projet de contournementautoroutier qui a une incidence sur le patrimoine bâti etles sites classés. La mission de Philippe Mercier, outre lecentre-ville d’Arles, s’étend aux monuments classés etaux sites inscrits, comme la Camargue, répartis sur les36 communes du pays d’Arles : Glanum, le château deTarascon, l’abbaye de Montmajour par exemple.

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� Brèves

Découvrir l’escrime, le badminton, le karaté,jouer au foot, au basket, à la pétanque avec

ses copains… et d’autres sports, c’est ainsi pos-sible tout près de chez soi, que l’on habite Bar-riol, Trébon, Griffeuille, Trinquetaille, Raphèle,Mas-Thibert, Salin-de-Giraud.

L’initiation aux sports, proposée par des ani-mateurs sensibilisés à faire partager le plaisir dujeu, vise aussi à montrer que l’on s’amuse d’au-tant plus que l’on en respecte les règles. L’enjeudes CAS, structures permanentes du mercrediet des vacances scolaires est d’inciter les jeunesà franchir le pas pour s’inscrire plus tard dansles clubs locaux. « J’attache beaucoup d’impor-tance à la manière dont l’enfant ou le jeune utilisele temps qu’il ne passe pas à l’école. C’est détermi-nant pour son équilibre et sa réussite personnelle ;c’est aussi un temps où les inégalités sont lourdes etles CAS sont un moyen d’y remédier.» ajoute Lio-nel Schneider, adjoint délégué aux Sports.

Visite dans deux CAS en février10h, Salin-de-Giraud Dans le gymnase une vingtaine d’enfants sontrassemblés autour de Nicolas et Emmanuel, lescoordonnateurs du CAS. Tous deux employéspar l’entente sportive de Salin-de-Giraud avecle statut d’emploi-jeunes, ils préparent le Bre-vet d’état d’éducateur sportif au centre de for-mation continue de la CCI. Ici, tout le mondese connaît. Le CAS est le point de rencontre, lerendez-vous obligé des gamins de Salin. Saufcas de force majeure aucun inscrit ne manqueà l’appel. Ce matin-là, le responsable du dispo-sitif CAS, Marc Malher, fait la tournée des

centres. Il est interpellé : « Il faudrait un ballonde hand plus petit pour que les enfants puissentl’avoir bien en main, et de nouvelles balles de ping-pong…».

Les garçons jouent au hand, les filles font duroller sur le côté du gymnase. D’autres jeunesregardent, sans se priver de commenter et d’en-courager… L’ambiance est amicale et joyeuse.« Si on les écoutait, du matin au soir ils ne joue-raient qu’au foot, souligne Nicolas, notre rôle c’estde les amener à découvrir d’autres sports commele hand, le badminton, le base-ball…»

11h, Trinquetaille C’est le plus grand centre d’animation avec 114inscrits. Le gymnase, les courts de tennis, la pis-cine permettent de proposer un large choix d’ac-tivités. Ce matin, ils sont une cinquantaine,répartis selon les âges. Certains jouent au bas-ket, d’autres au rugby, au hand… Sur les courtsde tennis, huit « bouts de choux » manient laraquette avec persévérance, sous les conseils del’éducatrice.

Ici aussi, chez les garçons de 10-15 ans, lefoot est indétrônable. Les éducateurs parvien-nent tant bien que mal à les convaincre qu’il ya d’autres sports intéressants et quelquefois, ilsse prennent à d’autres jeux…

La ville a mis en place sept CAS où inter-viennent 35 éducateurs sportifs, issus du servicedes sports de la ville ou des associations spor-tives. 23 clubs sportifs participent aux anima-tions des CAS où sont inscrits chaque année enmoyenne 800 enfants. Les CAS sont ouvertspendant les vacances et les mercredis matins,toute l’année.

Dans les quartiers et les villages

Séances multisports avec les CASComment s’occuper pendant lesvacances ? Cette question, parents etenfants se la posent chaque fois. LesCentres d’animations sportives (CAS) misen place par la ville apportent uneréponse. Ils accueillent gratuitement les6/18 ans pour des séances d’initiationmultisports.

Piste neuveaux arènes de Salin 60 tonnes de sable commandéespar la mairie de Salin, pour rechar-ger cet ovale de 34 mètres sur 26,travaillé en profondeur sur 10 cmpour ménager un léger plan inclinéà l’évacuation des eaux tout enconservant un aspect plat. Puis tas-sé pour stabilisation. Un vrai travailde spécialiste réalisé par l’équipede maintenance des installationssportives du service des sports dela ville d’Arles.

Subventions auxassociations sportivesEn 2002, le montant des subven-tions versées à 78 clubs sportifs dela ville s’est élevé à plus de deuxmillions de francs (342 349€). 12 clubs reçoivent plus de 7500€(50 000 F) dont l’ACA (football), leSOA (athlétisme), le HBCA (handball), le cercle d’escrime d’Arles, leRCA (rugby), le VBA (volley ball)l’UNA (natation)…, et 22 aidésentre 1 500 et 7 500 €.Il faut ajouter à ces chiffres les sub-ventions exceptionnelles dont cellesattribuées pour l’organisation demanifestations (11 490€).

Service des Sports de la Villed’Arles au 04 90 49 36 85.La ville finance les CAS avec lecontrat de ville, le Conseil régional,l’État et la CAF.

Le ballon rond, ce n’est pas toujours le foot.

La future Amélie Mauresmo ou le prochain Arnaud Clément ?

Les prochains CAS (vacances de Pâques) seront ouvertsdu 14 au 25 avril, du lundi au vendredi de 10 h à 12 het de 14 h à 16 h. Inscription sur place les jours etheures d’ouverture.

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service 14

Renforcement et soutien au tissu asso-ciatif local avec ce nouveau service aux

adhérents.Un partenariat entre « ArlesAssociations», la Fédération des amis del’instruction laïque (FAIL) (via la FonctionRessources) et l’association @rlescom apermis la mise à disposition de dix ordi-nateurs, avec accès Internet par ADSL etmoyens humains. Les trois structures separtagent le temps d’accès aux machineset à la formation chacune en fonction deses objectifs.

Arles Associations se met à dispositiondes responsables associatifs ou de leurssalariés, les lundis et mercredis après-midide 14h à 19h.

Fonction Ressources / Fédération desAIL anime l’atelier paie pour les associa-tions du Pays d’Arles l’avant-dernier mer-credi de chaque mois de 14h à 18h. Cesformations gratuites pour les responsableset adhérents associatifs sont soutenues parle Conseil général, l’État et la politique dela ville.

Les sept animateurs bénévoles d’@rles-com accueillent leurs 70 adhérents toutpublic du lundi au vendredi de 17 h à

20h, le mercredi de 14h à 16 h et le jeudide 10h à 12h. Initiations à Word, Excelet à la navigation sur Internet, grâce aunouvel accès.

Renseignements et inscriptions

à la Maison de la vie associativeau 04 90 93 53 75, et pour @rlescom,pendant les heures de fonctionnement.

Trinquetaille

Confortement de la digue

Une salle multimédiaà la Maison de la vie associative

D’autres chantiers en 2003

1) Sur le petit Rhône, dans le secteur Passe-rons-Montlong: confortement « classique » dela digue avec pose de masque étanche côtéfleuve et pose de palplanches quand c’estnécessaire. Tranche de travaux à hauteur de2,7 millions d’euros

2) Quais de la Roquette, et gare maritime: tra-vaux d’urgence après les dégâts occasionnéspar les dernières crues. Montant estimé : 1,2millions d’euros. Il s’agit de poser des pal-planches au pied des quais côté Rhône, decombler les cavités sous les quais par dubéton.

3) Albaron : confortement des digues du petit Rhône. Estimation : 2,1 millions d’euros.

Le programme des travaux concerne aussi unetranche aux Saintes-Maries, sur la digue à la mer,et Port-Saint-Louis-du-Rhône, digue du Rhône,secteur Vauban-Centre-ville.

Il suffit de s’inscrire pour prendre ses premières leçons de bureautique et goûter à la navigation virtuelle.

La nouvelle tranche de travaux est en cours. Maîtrise d’ouvrage par le Symadrem. Durée prévue des tra-vaux : quatre mois. Elle vient compléter les travaux de l’an dernier entre le pont de Fourques et le che-

min qui dessert l’Île des Sables. Le prolongement concerne le secteur du cimetière. Rappelons qu’il s’agitd’une réhabilitation de fond avec rejointoiement du perré et d’enrochements au pied de l’ouvrage.Coût du chantier 266 000 € (État : 40 %, Conseil régional : 30 %, Conseil général : 25 %, Ville : 5 %).

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Jean-Marie Egidio partage l’amertume del’équipe d’animateurs des « Tuiles bleues »

et la colère silencieuse de la population du vil-lage. Dans la nuit du 25 au 26 février, la clôturetout juste posée autour du centre sociocultureldes Tuiles bleues a été arrachée et le portail

métallique balancé dans un pré voisin. Cet amé-nagement venait d’être effectué par la commu-ne pour améliorer la sécurité des enfants quifréquentent le centre et protéger les bâtimentsdes dégradations régulièrement constatées parles animateurs, l’adjoint spécial et les servicestechniques.

« Je suis désarmé devant de tels actes, se déso-le l’élu, les biens publics sont trop souvent vanda-lisés : l’école, la mairie annexe, le centre sociocul-turel. Nous venons d’entreprendre pour 45700euros(300000F) de travaux aux Tuiles bleues dans leslocaux d’accueil et les bureaux du secrétariat. Toutcela pour améliorer le service rendu à la popula-tion». Mercredi 26, les responsables techniques faisaient le constat des dégâts…Dans les ateliers des Tuiles bleues les activitéscontinuent avec les enfants qui n’ont pas perdule sourire.

La déchetterie, sur la place de la Bascule àRaphèle est facile d’accès. Dès que vous arri-

vez sur la plate-forme qui regroupe les cinqbennes, Jean-Pierre Pence vous a à l’œil. Le gar-dien de la déchetterie, rattaché au service muni-cipal de la propreté, repère les habitués et lesplus hésitants. Ceux qui font avec aisance lamanœuvre de se «mettre à cul », bien en facedes panneaux «bois», «métaux», «mélange »(ça veut dire deux composants mélangés, quel’on ne peut pas séparer, explique l’agent muni-cipal), « végétaux » ou « gravats », il les laissefaire. Mais il va conseiller celui qui par manqued’habitude serait tenté de vider n’importe où,de ne pas «trier» correctement son chargement.« Il s’agit que les gens respectent, sinon c’est unedécharge pas une déchetterie». La déchetterie offrela possibilité de trier les catégories de déchets,autant en profiter.

Quand les cinq bennes, enfouies à mi-hau-teur, pour un versement plus aisé, sont pleines,des camions à vide viennent se ranger de l’autrecôté et les hissent directement sur leur châssis :direction les entreprises spécialisées dans le recy-clage, ou les Ségonnaux pour les gravats.

A ce poste pratiquement depuis l’ouverturede la déchetterie en 1997, Jean-Pierre Pence,59 ans, aime bien ce boulot au contact perma-nent des utilisateurs, bien contents de se débar-rasser de leurs planches, de leur vieux frigo. Oud’un chargement impressionnant de broussaillescomme ce lundi matin. Le week-end a été pro-

pice au nettoyage des jardins, dirait-on. Lesautomobiles attelées de remorques se succèdentà bon rythme. On se croirait rue Gambetta à18 h ! Le gardien surveille. La place n’est pasimmense : une mauvaise manœuvre et onaccroche les grilles protectrices.

Horaires d’ouverture : 8h-12 h, 13 h45-16h30,du lundi au samedi : c’est Jean-Pierrequi vous le rappelle.

Déchets et propretéComme les agents des ordures ménagères, les gardiensdes déchetteries et leurs collègues du service de la ges-tion des déchets ont la mission de rendre la ville propre.Ils ramassent les encombrants, font disparaître les dé -charges sauvages, vident les conteneurs à verre, lesvégétaux, le papier, sans compter leur présence sur lesévénements comme la feria.

Jean-Marie Egidio, adjoint spécial de Mas-Thibert,et l’équipe des Tuiles bleues.

Horaires SNCFDans le précédent Arles Informa-tions municipales (n° 70), nousavons donné les horaires SNCFentre Nîmes et Arles. Ils étaientincomplets. Voici un nouveautableau. Dans un prochain numéro,nous évoquerons les autres liaisonsferroviaires pouvant intéresser lespersonnes qui travaillent horsd’Arles.

Arles Nîmes6h33 6h587h19(1) 7h4710h04 10h2913h01 13h2915h48 16h1317h00 17h2517h42(2) 18h0818h54 19h2120h03(3) 20h29

Nîmes Arles6h11(4) 6h407h56 8h229h45 10h1010h17 10h4113h39 14h0517h11 17h3517h59 18h2721h41 22h0623h39(3) 00h03

L’abonnement hebdomadaire estde 17,60 €, l’abonnementmensuel de 63,40 €.(1) sauf dimanche et jours de fête(2) sauf samedis(3) vendredis et dimanches(4) sauf samedis, dimanches

et fêtes

Quelques chiffressur nos ordures100 personnes ont visité les instal-lations lors des journées « Portesouvertes » de Delta Recyclage, les1er et 8 février dernier. Les servicestechniques de la ville ont commu-niqué pour l’occasion les chiffresclé de la collecte des déchets sur lacommune.Total des ordures ménagères (OM)pour l’année 2002 :25 555 tonnesCollecte sélective : 1 157 tonnes,pourcentage de participation de lapopulation : 39,41%Coût des OM : 2,2 millionsd’eurosCoût de la collecte sélective :271 000 euros.

Raphèle

Gardien de déchetterie

� BrèvesMas-Thibert

Vandalisme sur bien public

Jean-Pierre Pence devant le conteneur à métaux.

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Pose de nouveaux pavés rue de la République. Obsèques du manadier Marcel Mailhan. Henri Laurent lui succède àla tête de l’association des éleveurs de taureaux de race Camargue.

Supinfocom, l’école des ingénieurs eninfographie : les travaux avancent.

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Animation musicale à la maison de retraite de l’hôpital d’Arles avecl’association Opera.

la ville en photos 16

Inauguration de la structure multi-accueil de la petite enfance,Jacques-Irigoin, au Trébon.

Le carnaval à Salin-de-Giraud.�

�Soirée Revivre des Suds à la salle des fêtes.

“La France déroutée”, Michel Vauzelle dédicaceson dernier livre à la librairieHarmonia Mundi.

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Le collectif pour la paix réunit les associations opposées à la guerre en Irak.

Festival des 13 lunes le18 mars dans treize villes, organisé par le Conseil général. Le publicnombreux a participé activement au concert donné au théâtre antique.

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Juste avant le salonde la Bandedessinée des 3 et 4mai à la chapelleSainte-Anne, lamédiathèqueprésente la BDd’auteurmexicaine dans lasalle d’expositionde l’Espace Van-Gogh.

Pourquoi la BD mexicaine ? Parce que cetteexpression contemporaine est devenue un

média sans frontières, hors des pays anglo-saxons, de l’Europe, du Japon. Le Mexique parexemple a de jeunes auteurs nourris aux accentsde la nouvelle vague des auteurs-graphistes fran-çais. Du 25 avril au 5 mai, la médiathèque faitdécouvrir leurs œuvres (un dessinateur mexi-cain est annoncé) et en profite pour montrer lerenouveau du genre en France. Si le fonds dela médiathèque comporte environ 2 000ouvrages de bandes dessinées pour adultes, lacollection s’est récemment enrichie de deuxcents ouvrages. Après l’aventure, la chroniquehistorique, l’humour, la science fiction, lesauteurs comme Sfar, David B. Satrapi, Blain, sesont engagés dans d’autres formes de la narra-tion graphique et explorent d’autres univers,comme le récit intimiste par exemple. D’autresjeunes talents leur ont emboîté le pas. La biblio-thécaire chargée de ce secteur s’est penchée surles bacs du rez-de-chaussée et en a modifié lasignalétique afin que la consultation du cata-logue BD soit plus aisée aux « bédévores » (cequi n’empêche pas de lui faire part de toutessuggestions).

En 2002, 10000 prêts de bandes dessinéesont été enregistrés !

BD mexicaine Exposition en avant-première

� Création musicale :les 29 et 30 avril à 20h30 au théâtre d’Arles, la bandedessinée de série noire « Les lieux de mystère » de Jean-Claude Claeys sera projetée et mise en musique par l’or-chestre philharmonique de la Roquette. C’est l’héroïnede l’histoire policière, moitié humaine,moitié papier qui raconte…Réservations 04 90 52 51 51

Tous les jeunes de 11 à 18 ans habitant les Bouches-du-Rhô-ne peuvent se faire envoyer individuellement ces 13 chèquesd’une valeur totale de 50 euros. Ils donnent droit à réductionsur le cinéma, les spectacles, les expos, les achats de livres.Deux cents jeunes arlésiens en bénéficient déjà. À ce parte-nariat entre la ville et le Département ont aussi adhéré les ciné-mas d’Arles, RIP, Suds à Arles, librairies Forum et Actes sud,le Cargo de nuit, les musées, les journées de la Harpe…Où trouver le bon de commande à remplir pour recevoir lechéquier ?Antenne d’Arles du Conseil général, direction Jeunesse etSport, 12, bd Emile Zola, rez-de-chaussée de l’Espace Chia-vary. Tél . 04 90 18 42 70Dans le dernier numéro du magazine « Accents »A télécharger sur Internet www.cg13.frAu n° vert : 0 800 333 555

� Latitudes 13 : le chéquier culture du Conseil général

� Brèves� IXes Journées de la harpeDu 24 au 28 octobre, sous la pré-sidence de Marielle Nordmann,organisées par l’association Opera.S’y tiendront le Ve concours inter-national de musique de chambreavec harpe, et le concours d’Arles,pour les formations libres demusique de chambre avec harpe.Les candidats à ce dernierconcours doivent être nés aprèsdécembre 1988. Date limite desinscriptions le 20 septembre 2003.Renseignements au 0490933707.

� Des lycéens d’Arlesen voyage en TurquieRésultat d’une année de travail etd’échanges interculturels et pluri-disciplinaires, entre Arles et Izmir.Les lycéens de Jeanne-d’Arc serendront à Izmir en avril et recevrontles jeunes turcs en mai, dans lecadre du projet de Convention devie lycéenne du Conseil régional,cofinancé par de nombreux parte-naires dont la ville d’Arles.

Sophie Coudène, responsable du rayon BD de la médiathèque.

Le président du CG13, Jean-NoëlGuérini, multiplie les aides à laculture

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L’affiche du salon.

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Hiver 2003 avec neige. Le fait n’est pas habituel mais ne lais-sera pas pour autant de trace dans les mémoires. Pas comme

celui de 1956 dont on parle encore. Du moins ceux qui l’ontconnu. Il y a un hiver dont on ne parle plus faute de témoins,mais qui a laissé des traces dans les écrits de ceux qui l’ont vécu,c’est celui de l’année 1694. On raconte que le froid fut si inten-se entre les Rois et la mi-février que le Rhône gela entre Arles etLyon. La glace, épaisse de plus de dix pieds, servait de pont natu-rel entre les deux berges. Pas seulement pour les hommes. Legros bétail et les voitures à chevaux traversaient sans danger.

Mais l’anecdote ne doit pas cacher la cruelle réalité. Le froid tuaplusieurs personnes dans les campagnes, ainsi qu’une grandequantité de bétail privé de pâturages. Les vignes et les oliviersgelèrent. La disette s’en suivit. Les consuls, renonçant aux taxessur la boucherie, accordèrent à tous les particuliers le droit de

faire commerce de viande, bœuf ou agneau dont ils disposaient,à un prix honnête pour le consom mateur. Vœux pieux. Car enfait cet hiver-là, tout était gelé sauf les prix. La spéculation allantbon train, quelques petits malins ramassèrent le pactole provo-quant la colère de la population. À tel point que les autorités pri-rent en charge la distribution de viande à un prix réglé pourmettre fin à la discrimination qui frappait les plus pauvres.L’affaire ne s’arrêta pas là. Suite à une plainte des consuls, unprocès condamna ceux qui avaient touché des sommes induesà payer une forte amende. Si la morale était sauve, il semble quela mésaventure de ces spéculateurs n’ait en rien empêché qu’ilsfassent des émules. Un demi-siècle plus tard une pénurie de bléentraîna une cruelle famine, et la loi du profit revenant commeune éternelle rengaine fit des dégâts considérables, déchaînantla population arlésienne dans une rébellion qui finira dans lesang. Mais ceci est une autre histoire dont nous reparlerons.

À qui profite l’hiver ?

C’est un excellentremède pour tousles stressés du TGV : le train des Alpillesrelie Arles et Fontvieille avec une char-mante lenteur. Née la même année queJeanne Calment (1875), la ligne a reprisdu service depuis trois ans comme traintouristique en saison. Avec le retour desbeaux jours, les autorails Renault rouge etblanc effectuent donc à nouveau leurs tra-jets (à partir du 19 avril).

A son allure de sénateur, le train par-court les 10km du trajet en 40minutes depromenade. Une fois franchi le canal duVigueirat, l’autorail salue le grand vaisseaude pierre de l’abbaye de Montmajour, auseuil des Alpilles. Il traverse ensuitechamps de tournesol et rizières pour arri-ver tranquillement à la petite gare oubliéede Fontvieille.

La nouveauté de 2003, c’est que lesautorails peuvent être remplacés pour des

opérations spéciales par unevénérable locomotive àvapeur. La machine ne passepas inaperçue. Le panacheblanc qui s’échappe de lacheminée rappelle des sou-venirs à certains, même siles jeunes générations n’ontvu un tel spectacle quedans les dessins animés.

Classée monument his-torique, la loco est un monument quiroule : elle a été amoureusement restau-rée par les membres de deux associations.Ce modèle UG202 de type Hanibal 030Ta pris sa retraite en 1971 avant d’êtrerachetée en 1979 par un passionné, Jean-Philippe Isnard. Aujourd’hui, le charbonrougeoie à nouveau dans le magnifiquefoyer de cuivre. Et le sifflet qui annonceson départ est le sifflet d’époque du réseauBDR.

Car la ligne Arles-Fontvieille ne doitrien à la SNCF. Elle est gérée depuis 1913par la Régie départementale des transportsdes Bouches-du-Rhône (RDT13). Sa direc-tion ferroviaire est implantée à Arles, oùun petit musée du rail a d’ailleurs été ins-tallé.

Le rêve nostalgique du train a encorede beaux jours devant lui. On peut mêmeimaginer qu’un jour, la ligne se poursui-ve dans les paysages de la vallée des Bauxvers Maussane et Eyguières, comme autre-

fois…Circulation de l’autorail les mercredis etsamedis du 19 avril au 6 septembre 2003(sauf jours fériés).Départ d’Arles : 10h00–13h30-15h10Tarifs Aller/retour : 8 € (adultes) 5 € (enfantsde 4 à 12 ans)Informations : RTD 13Tél. 04 90 18 81 31E-mail : [email protected] Internet : www.provnet.fr/users/rdt13/

18loisirsTrain des Alpilles

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Les 26 et 27 avrilprochain, la presti-gieuse association,(AVA pour les ini-tiés) célèbre soncentenaire. Fondée

en 1903, l’associationcompte 830 membres en

2003. La mission qu’elle s’est fixée : pro-téger le patrimoine historique et esthé-tique de la ville, n’a pas pris une ride. Maisc’est un travail de Titan. «Avec plus de 80monuments classés ou mis en inventaire, Arlesa un patrimoine surdimensionné, expliqueHenri Ceresola, président de l’association.Nous sommes arrivés à ce que le patrimoinesoit pris en compte, poursuit le président. Lecentenaire nous donne l’opportunité de nousfaire connaître et d’exposer l’ensemble de nosréalisations. »

Une exposition d’archives (cartes pos-tales, plan de la ville…) va illustrer l’évo-lution d’Arles de 1900 à 2000. L’apport dedocuments issus des archives communaleset du service des fonds anciens et desmanuscrits constitue le corps de cetterétrospective articulée autour de treizethèmes (transport, fêtes, coutumes…).

Exposition « Le vieil Arles pendant leXXe siècle », à la médiathèque du 26 avrilau 3 mai.

«Cet anniversaire est pour nous l’occasionde montrer aux arlésiens que “Vieil Arles”ne rime pas avec vieillard. Notre associationest ouverte au dialogue et à toute proposi-tion», rappelle Henri Ceresola.

Programme� Samedi 26 avril- 10h : animation par le groupe leCondor, bd des Lices ; à 11h30, placede la République.

- 11h : inauguration de deux plaques,rue de la République, à hauteur duCrédit Mutuel (ancienne Eglise desCarmes), l’autre devant le tribunal decommerce.

- 15h30: ouverture descommunications du Centenaire, avecun historique de l’associationprésenté par Henri Ceresola.

- 17h : inauguration de l’exposition àla médiathèque, suivie d’un apéritif.

� Dimanche 27 avril- 10h : visite guidée par groupes auMuseon Arlaten par DominiqueSerena-Allier, conservateur en chef etson équipe.

- 12 h30 : apéritif et repas dans lachapelle de la Charité, (inscriptionindividuelle : 45euros par personne).Avec une présentation de l’histoire dela chapelle par Jean MauriceRouquette, conservateur en chefhonoraire des musées d’Arles.

- 16 h : en salle d’honneur de la mairie,quatre communications deDominique Serena-Allier, BrunoMateos, Rémi Venture et JeanMaurice Rouquette).

Clôture de ces journées dans le hall dela mairie avec l’Ecole de musiqued’Arles.

C’est le commentaire d’un des trois photographesinvités par l’abbaye de Montmajour à exprimer leurvision de la Méditerranée du 8 mars au 15 juin.« Paysages- Méditerranée », manifestation organiséeà l’occasion du bicentenaire de Prosper Mérimée,

le premier ingénieur général à avoir commencé l’in-ventaire des monuments anciens, réunit les travauxde Alain Ceccaroli, Jeffrey Wolin et Jean-LouisElzéard. Ouvert tous les jours sauf le 1er mai de 9hà 19h. Tél. : 04 90 54 64 17.

� La Méditerranée, un très vieux carrefour

Les 100 ansdes Amis du vieil Arles

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20loisirs

Les présidents algérien et français, AbdelazizBouteflika et Jacques Chirac, viennent de se

rencontrer sous le signe de l’amitié retrouvéeentre les deux peuples. Ils avaient décidé aupa-ravant de célébrer les liens anciens entre les deuxpays par une manifestation d’envergure «Dja-zaïr, une année de l’Algérie en France», un pro-gramme d’événements culturels sur l’année2003. Plus de 100 villes françaises se sont asso-ciées à cette manifestation qui se traduit parquelque 2 000 rencontres dans les domaines,littéraire, artistique, cinématographique, duspectacle vivant, scientifique... Arles y partici-pe, notamment avec la présentation desmosaïques algériennes au musée de l’Arlesantique, et la rétrospective de Baya, artistecontemporaine, au musée Réattu.

Baya, ni soumise, ni conformisteBaya (1931-1998), née Fatma Haddad, a eu

un destin hors norme, une vie de femme entre-coupée de rencontres surprenantes et de rup-tures successives, à travers lesquelles elle devientartiste peintre. Orpheline, adoptée par unefamille française pendant la guerre de 40, elledécouvre grâce à celle-ci sa vocation artistique.Vite reconnue et adoptée par le milieu surréa-liste, séduit par son inspiration quelque peunaïve, elle ne s’encombre pas des conformismesartistiques en vigueur et ose afficher des réfé-rences culturelles liées à son pays. Baya peintde façon moderne des femmes fleurs, des reinesoiseaux, des princesses. Son art sauvage auxcouleurs saturées trouble les artistes de sonépoque. Ils y trouvent une forme de réponse,une résonance à leur recherche picturale.

Dans les années 1950, la vie de Baya bascu-le. Elle se marie, donne naissance à six enfantset n’a plus d’autre perspective qu’une existencede femme au foyer. Plus de peinture pendantdix ans.

En 1963, Baya reprend ses pin-ceaux. L’Algérie nouvellement indé-pendante lui consacre une rétros-pective. A la mort de son mari, safrénésie de création n’a plus defrein. Cette grande artiste algé-rienne s’est éteinte à Blida en 1998.

Elle aura rencontré à Vallaurisles plus grands artistes de sontemps, comme Picasso. Ils lui ontreconnu un talent et un apport sin-guliers dans la création plastique,mélange d’art populaire qu’elleavait appris à distinguer dans sonquotidien à Alger et de modernité

sur les formes et l’usage de la couleur.Le musée Réattu d’art contemporain accueille

cette grande artiste, avec une rétrospective deson œuvre. Une collection qui débute dans lesannées 40, issues de collections publiques etprivées. 70 œuvres (gouaches et sculptures) ontété réunies par le musée. Elles permettent desuivre le parcours de Baya, découverte à Algerpar le sculpteur Jean Peyrissac puis par le galé-riste Aimé Maeght.

Exposition «Baya ou la fable du monde»du 5 avril au 22 juin, ouvert en avril de 10h à12h30 et de 14h à 17h30. En mai et juin, de 10hà 12h 30 et de 14h à 19h. Visites et conférencesaccompagnent l’exposition (dont la conférence deBenhamar Médiène, le 13 mai à 18h).Renseignements au 0490493523.

Visites commentées les mercredis et vendredis à14h.(à partir du 16/4)Conférences :• Baya, un portrait historique, le 3 juin à 18h,• Baya et la création algérienne contemporaine,le 13 mai à 18h.

Deux après-midi conte avec Kamel Guennoun :le 26 avril à 17 h, le samedi 24 mai à 15h et 18 h 30.Concert de musique arabo-andalouse au muséele 14 juin à 21 h, avec la formation El Sikameya.Au Museon Arlatan, « Algérie, 1856… », expositiondes photos prises par Félix Moulin, en 1856-1857, audébut de la présence française en Algérie.

D’autres manifestations autour de « l’annéede l’Algérie en France », sont organisées par laville et les associations arlésiennes : « Offrons-nous les possibilités de nous retrouver, de nous rap-procher, de découvrir l’Algérie dans toute sa riches-se », explique Claire Antognazza, adjointe à la culture, en ouverture de ce programme.

� Composition du bureau deFestiv’Arles /Comité des fêtesBernard Bacchi Président, PhilippeBrochier, Jacques Guérin vice-pré-sidents, Jean-François Chauvetsecrétaire général, Huguette Ruizsecrétaire adjointe, Henri Guibaudtrésorier, Pierre Meninno trésorier-adjoint, Yvette Velly aux relationspubliques.

� ConférenceDans le cadre des manifestationsintitulées « Jeux de Rhône en Paysd’Arles », l’Association d’éducationà l’environnement et à la citoyen-neté (AEEC) et l’unité de recherchesur les milieux deltaïques du CNRS(Centre national de la recherchescientifique) organisent une confé-rence sur les usages, la gestion etla valeur patrimoniale des roselièresde Camargue. « Des Butors et deshommes », à la Maison de la vieassociative, bd des Lices, le 11 avrilà 18 h. Avec la participation de laLigue de protection des oiseaux etles chercheurs de la station biolo-gique de la Tour du Valat. Sortienocturne le 26 avril.Renseignements au 0490984909.

� Rencontres d’été 2003Le supplément d’Arles Informationsmunicipales, édité à l’occasion desmanifestations estivales dans notrecommune sera disponible à partirdu 16 juin. Rappelons qu’il s’agitd’un document pratique pour toutsavoir sur les manifestations cultu-relles et artistiques de l’été. Il seradiffusé comme le magazine muni-cipal.

� Retraités sous les feuxde la rampeMettre à profit le temps libre de laretraite pour réaliser un rêve ousimplement découvrir une nouvelleexpression, de nouvelles émotions,c’est le but de l’atelier théâtre« Séniors » en place depuis le débutde l’année, tous les mercredisaprès-midi à la Maison des Asso-ciations. Accès libre sur inscriptionà la Maison de la vie associative.Mercredi 14 h 30 à 16 h 30.

� Planète 13Mardi 15 avril, la tournée départe-mentale de basket de rue fait éta-pe à Arles sur le parking du Pôlesportif lycéen.

� Brèves Musée Réattu

L’Algérie à Arles

«Luth, guitare et papillon». 1984, gouache sur carton, 98,5 x 147 cm

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enfants21

Les bibliothécaires de la médiathèquevous proposent quelques perles.

Fatima� « Ourachima, le brave », NathalieBodin, éditions Delcourt.Une histoire qui représente bien lesnouveaux courants dans la bandedessinée. Elle se déroule au Japon (maisce n’est pas un manga) : Satsuki a descheveux blancs. Dans l’Empire du soleillevant, elle fait tâche et se sent rejetéemalgré l’amitié d’Ourachima. Satsukirelève les défis les plus dangereux. Elleentre dans une bande de garnements.Ourachima qui a décidé de devenirsamouraï lui sauvera la vie. 7-8 ans.

Maguy� « Téo », Denis-Pierre Filippi, illustrationsde Tatiana Domas, chez DelcourtUne grand-mère redonne le goût de la vieà Téo, dont les parents ont disparu. Sonseul ami est son nounours. Sa grand-mère, tendre, chaleureuse et un peusorcière vit avec ses deux chats. Ilsprotégent Téo quand il se fait chahuter.Un jour Téo va au grenier, et…commence une chasse au trésor.Illustrations très expressives, auxcouleurs chaudes, contrastées. 7 ans.� « Parker & Badger, duo de choc »,Marc Cuadrado, chez Dupuis.Ici, c’est un gag par page, comme pourBoule et Bill. Les deux héros, Parkerallergique au travail et Badger, le blaireauqui ne voulait pas être blaireau. Humouret dessins de conception classique. Pourtous les âges.� « Le Cadet des Soupetard,l’âne en culotte», Corbeyran et Berlion,éditions Dargaud.Avec un petit côté retro – on commencepar présenter les différents personnageset les lieux de leurs aventures – l’histoiredébute par la décision des Soupetard departir en Amérique pour enterrer pépéSoupetard et renouer avec le reste de lafamille. Un coquillage, hérité du défunt,dissimule une carte, le plan d’un campsecret d’Indiens. 9-10 ans

Marie-HélèneTrois contes traditionnels en forme deBD : «Le diable aux cheveux d’or»,Cécile Chicaut. Le roi a une princesse àmarier mais les prétendants doiventrelever un défi quasi impossible. (histoireprimée au festival d’Angoulême en 2000) ;

«Apprendre à frissonner», lesaventures du jeune homme qui neconnaissait pas la peur, ni les spectres niles fantômes. Jusqu’au jour où il doitpasser trois nuits dans un château hanté ;« Hansel et Gretel », grand classiquepour apprendre à trembler. Commentune marâtre cherche à se débarrasser dedeux enfants dans la forêt ! Contes deGrimm, Philip Petit, Delcourt Jeunesse.

Martine� « La Fontaine aux fables », BD degrand format : douze illustrateurs sepromènent dans l’univers de Jean de LaFontaine, sur des fables moins connuesque «La cigale et la fourmi». Texteintégral et interprétations personnelles etpleines d’humour. Illustrations trèsdépouillées ou à l’inverse avec de trèsnombreux détails. À partir de 8 ans.� « Du grabuge chez Grabouillon »,Alexis Nesme, chez Delcourt En images de synthèse (3D), l’aventured’une petite fille, Petunia, et de son chienrigolo, au jardin, dans la cuisine, avant dese coucher, pendant Halloween. Trèscoloré et gai, pour les tout-petits.

Monique � «Ug, le petit génie de l’âge depierre», Raymond Briggs, éditions GrassetJeunesse. A son époque, tout est dur, sonshort en pierre, son ballon en pierre, sesdraps en pierre. Y en a marre ! Ug veut dela douceur ! Un jour il trouve une peaude bête, et se plaît de rêver à despantalons. Derrière le stratagème desanachronismes*, une BD documentairesur la préhistoire. 8-10 ans.

Les rendez-vousdes juniors

Mercredi 9 avril

d aMuseon nous,«TranshuMuseon : fedo, moutoun,bedigo, aet, agnèu, menoun,… desmoutons au Museon»Atelier de fabrication de sonailles pourles 6-12 ans, au Museon Arlaten, à14h30 (gratuit).

dDis-moi qui tu filmes,je te dirai qui tu es, atelierd’écriture et de mises en imagesautour du thème de l’identité et del’appartenance culturelle, de mars àjuin pour les 13-18 ans, au MuseonArlaten, les 2, 16 et 23 avril (gratuit).

et pour les pichounets

Mercredi 2 avril

d L’heure du conte,pour les enfants à partir de4 ans, à la Médiathèque à 15h30.

Retour au BercailBruno Heitz, l’auteurillustrateur de Saint-Rémy-de-Provence a inventé lepersonnage d’Hubert,enquêteur de choc dans laFrance d’en bas. Sort cesjours-ci le 7e tome du«privé à la cambrousse»,«Retour au bercail »,éditions du Seuil.A Beaulieu-sur-Morne, après avoir étéchassé par son frère, Hubert vit chez lamère Favergeot. C’est Chicago en pire.Sombre histoire de l’enquêteur, licencié enmaladresses, accusé de meurtre.On dirait l’univers du cinéaste ClaudeChabrol. Pour les grands et leursparents éventuellement.

Il n’y a pas que Titeufcomme «héros» de bande dessinéejeunesse. Nombre d’illustrateurs et

scénaristes racontent avec humour lesaventures d’enfants ou d’adolescentsd’aujourd’hui qui méritent le détour.

Rendez-vous au salon de la bande dessinée àla chapelle Sainte-Anne, les 3 et 4 mai

sur le stand Jeunesse.

* On peut demander aux bibliothécaires ce qu’est un anachronisme.

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bloc notes 22

� Culture

Chapelle du MéjanXVIII e Semaine Sainte en Arles :du 2 au 10 avril> MusicatreizeEnsemble vocal marseillais dirigépar Roland Hayrabédian, mercredi2 avril à 20h30.> Quatuor YsaÿeJoseph Haydn : les sept dernièresparoles du Christ, dimanche 6avril à 11h.

> Els Janssens (mezzosoprano), René Villermy (vihuelaet luth), Coen Engelhard (violede gambe)Chansons et pièces instrumentalesde la Renaissance espagnole.Organisé avec Temps FortsMusique, mardi 8 avril à 20h30.> The Hilliard EnsembleL’ensemble de musique dechambre vocale interprète lesœuvres de Lassus, Palestrina,Josquin, Dufay, mercredi 9 avril à20h30.> Le concert spirituel dirigépar Hervé NiquetLeçons de Ténèbres « en petitechapelle », François Couperin,Marc-Antoine Charpentier, Michel-Richard Delalande,jeudi 10 avril à 20h30.7 €/11 €/ 16 €Exposition ClaudioParmiggiani, jusqu’au 27 avril. Renseignements : 04 90 49 56 78

Cargo de Nuit> La cuisine propose sa foireimaginaire, vendredi 4 avril à22h.> No Water Please (Fanfare),samedi 5 avril à 22h.> Zenzile (Dub) + Rit(Chanson Reggae), jeudi 10 avrilà 21h.> Ceux Qui marchent Debout(Fanfare Funk), samedi 12 avril à22h.

> Laurent de Wilde (ElectroJazz), vendredi 25 avril à 22h. > Tempo Forte (Salsa), samedi26 avril à 22h.> Zaragraf (Musique Métissée),mercredi 30 avril à 21h.Renseignements : 0490495599

Grenier à sel> Jazz au Grenier :Hommage à Chet Baker

Avec le No Bars Trio,jeudi 3 avril à 20h30.9 €/11 €/ 17 €Renseignements : 0490930523

Théâtre d’Arles> Le conte d’hiver,

de Shakespeare, mise en scène dePierre Pradinas, avec RomaneBohringer, mardi 8 avril à20h30.> Je crois que vous m’avezmal compris, mise en scène deRodrigo Garcia, avec Marcial DiFonzo Bo, Théâtre des Lucioles,vendredi 11 avril à 20h30.> Les lieux du mystère, deJean-Claude Claeys, lePhilharmonique de la Roquette,mardi 29 avril à 20h30.

Renseignements : 0490525151

Théâtre de l’Entre-Texte> La grotte aux millelumières, lorsque le théâtre et lamagie s’associent… avec JoanCollet et Lucie Cases de la CieBulles de Rêves,samedi 5 avril à 20h30 etdimanche 6 avril à 17h30. > Une improbable rencontre,de Claude Broussouloux avecMichel Maignan et Edith Thénot dela Cie du Az’art,vendredi 11 et samedi 12 avril à20h30. 8 €/ 10 €Renseignements : 0490497373

Médiathèque> Exposition « la BD d’auteur auMexique », panneaux originaux,diaporama, projection vidéo, salled’exposition de l’Espace Van Gogh,du vendredi 25 avril audimanche 4 mai.

> « Arles 1900-2000 »,exposition proposée par les Fondspatrimoniaux de la Médiathèqueavec les « Amis du vieil Arles »pour le centenaire de leurfondation : photographies,gravures, journaux, cartespostales…, du samedi 26 avrilau samedi 3 mai.Renseignements : 0490493939

Forum Harmonia Mundi> Philippe de la Genardière, à l’occasion de la parution de sondernier roman « simples mortels »aux Editions Actes Sud,vendredi 28 mars à 19h. > Lecture, poèmes et prosesde Jean-Paul Michel,vendredi 4 avril à 18h30. > Annie Maïllis, présentera sondernier ouvrage « Des femmes etdes toros », et l’éditrice ClairePaulhan « La correspondanceAndré Castel/Michel Leiris »,vendredi 19 avril à 14h30. Renseignements : 0490936539

Musée Réattu> Exposition Baya ou la fabledu mondeDans le cadre de « Djazaïr, uneannée de l’Algérie en France »,rétrospective à l’œuvre de Baya(1931-1998), figure majeure de lapeinture algériennecontemporaine, du 5 avril au 22juin.

> Autour de l’expo…- Visites commentées pour tous,les 16, 18, 23, 25 et 30 avril à14h.

- Présentations de l’expo avec lesquartiers et centres sociaux duTrébon, 1er et 9 avril, de Mas-Thibert, 2 avril, et de Griffeuille,10 avril.

- Contes algériens, samedi 24avril à 17h.

Renseignements : 0490493758

Musée de l’Arles Antique> Algérie Antique Des mosaïques algériennes pour lapremière fois en France…, du 26avril au 17 août.> Visites guidées del’exposition, du lundi ausamedi, à 16h, le dimanche, à11h, 15h et 17h.Renseignements : 0490188888

Atelier Jazz Vocal

Travail technique de pose devoix, le souffle, l’écoute, l’inter-prétation, l’improvisation, du 30avril au 4 mai, salle Jean etPons Dedieu. Renseignements Direction del’Action Culturelle 049049 37 40

Cirque hors piste(suite du programme de mars)> Le petit travers – Quelleémotion, mises en scène deChristian Coumin, avec la cie lepetit travers et la cie autonome,mardi 1er avril à 20h30.> IxBE, mise en scène deJérôme Thomas, avec SimonAnxolabéhère, vendredi 4 avrilà 20h30.> La monstrueuse parade,mise en scène de ChristianCoumin, cie Remise à 9, samedi5 avril à 20h30.

Premiers pas… Spectacles, stages, ateliers,rencontres autour de la danseorganisés par la Ville d’Arles,les ateliers Incidence etSaugrenu.

> Instants d’Incidence :«Variation autour du petitpois », atelier d’Incidence,samedi 12 avril à 20h30. > Stage, avec GenevièveSorin, atelier d’Incidence,samedi 5 et dimanche 6 avril.> Cours-atelier, avec IsabelleCavoit, atelier Saugrenu,mercredi 30 avril. Rens. : 04 90 49 67 27(Incidence) et 04 90 93 92 18(Atelier Saugrenu)

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� Expositions> Regards contemporainssur la mosaïque antique Photographies de Zineb Sedira àpartir des mosaïques restauréesdans les ateliers du musée del’Arles Antique, à l’Abbaye deMontmajour, du 26 avril au 8 juin. > Paysages-MéditerranéePhotographies d’Alain Ceccaroli,Jean Louis Elzéard et Jeff Wolin, àl’Abbaye de Montmajour, jusqu’au15 juin.> Les icônes de Pskov Originaux, reproductions etphotographies d’icônes de l’artrusse du Musée de Pskov, EspaceVan Gogh, 1er étage de l’aile Sud,5 avril au 14 mai.

� Salons, foires et marchés> Esprit Jardin, le salon del’habitat extérieurOrganisé par la Chambre deCommerce et d’Industrie du paysd’Arles, Palais des Congrès,du 4 au 6 avril.> Marché aux pucesOrganisé par FiEstA (Fédérationdes Etudiants d’Arles), Espace VanGogh, dimanche 6 avril de 10h à17h.> Foire aux Fleurs

Cette foire marque le début desinscriptions pour le concours desmaisons fleuries, bd des Lices,dimanche 13 avril, de 10h à18h.

� Vie Associative

> Association pour lesjournées de l’Antiquité Conférence salle Jean et PonsDedieu : - « Plaisir, joie et bonheur chez

Saint-Augustin », vendredi 4avril à 18h.

- « Plaisir, joie et bonheur dans lastatuaire Hindoue », mercredi 30avril à 18h.

Maison de la vie associative

> Nouvel An laotien L’association Santé France Laosfête « Pimay », le nouvel an laotien.Au programme : projection,exposition, cérémonietraditionnelle, conférence, repastraditionnel et soirée dansante auprofit des enfants laotiens, samedi5 avril.> Diaporama « EquateurAndin », par Christian Chéné,association Objets et Images,mardi 8 avril à 20 h 30.> Conférence sur lesnouveaux traitements ducancer par l’institut PaoliCalmettes, organisée par la Liguecontre le cancer d’Arles, jeudi 3avril à 18h.> Conférence « des butors etdes hommes », organisée par laLigue pour la Protection desOiseaux et l’Association pourl’Education à l’Environnement et àla citoyenneté, vendredi 11 avrilà 18h30.> Rencontre autour du conte,organisée par l’association Grainde Sable, samedi 26 avril à20h30.> Atelier d’écriture, organisépar l’association Ecriture monAmie, samedi 26 et dimanche27 avril, de 14h à 17h.

� Feria de Pâques 2003 (voir aussi le programme du comité de la feria p.7)

> Cartels - Vendredi 18 avril, novillade sans picador à 11 h, corrida à 17 h (Rincon, El Juli, Matias Tejela)- Samedi 19 avril, novillade à 11 h, corrida à 17 h (mano a mano entre Juan Bautista et Sébastien Castella)- Dimanche 20 avril, corrida à 11 h (Jiménez, Leal, Manuel), corrida à 17 h (El Fundi, Loré, Millan)- Lundi 21, corrida de rejon à 11 h (Moura, Mendoza, Cartagena), corrida à 17 h (Caballero, Ferrera, El Fandi)> Expositions - Dominique Mongeois « symbolique du taureau » : peintures, sculptures, dessins, du 14 au 23 avril, de 10 h à

12 h et de 14 h à 18 h, Espace Van Gogh. - Robert Ricci : photographies, du 16 au 21 avril, de 10 h à 19 h 30, Chapelle Sainte Anne. - Carole Gery « habits de lumière » : peintures, du 17 au 21 avril, de 10 h à 19 h, Salle Henri Comte.- Henri-Luc Casès « Corazon » de Toreros Franceses : photo graphies, du 15 au 30 avril, 3, rue Réattu.- Travail à quatre mains : Bruno Redarès, photographe et Tikho, peintre, ont réalisé un « duende pictural »,

œuvres communes croisant leurs techniques respectives, du 17 au 21 avril, au pied de l’escalier centraldes arènes.

> Fête foraine, du 12 au 27 avril, place Lamartine et bd Émile Combes.

Dans les quartiers et villages> Rencontre sous les étoilesLes Astronomes amateurs du Delta proposent d’observer le soleil (dès15 h), puis le ciel de nuit, les planètes géantes, la lune et autresmerveilles, Salle polyvalente de Pont de Crau, samedi 5 avril.> Marché aux Fleurs et aux Plantes, organisé par le Comitéd’Intérêt de Village, Raphèle, dimanche 6 avril.> Grande Foire de Printemps,organisée par le Comité des Fêtes de Moulès : Vide-Grenier, artisanat,expositions artistiques, produits du terroir… Concours de race Mérinosdu Pays d’Arles, animations équestres…, Moulès, dimanche 27 avril.

� Vendredi 4 avril> Hand-BallHBCA/Pennes Mirabeau (D1),Complexe F. Founier à 20 h 45.

� Samedi 5 avril> FootballCocktail/Mallemort (- de 18 ans), Stade Mailhan à 16 h 15.> Volley-BallVBA/Tarascon-Beaucaire (PréNationale), Gymn. Fournier 20 h 30.

� Dimanche 6 avril> Basket-BallBCA/Pellissane(Minimes Honneur), Pôle sportif lycéen à 9 h 30.> Hand-BallHBCA/Trets (- de 16 ansFéminines), HBCA/SMUC Marseille(- de 18 ans), Gymnase L. Brun à10 h et 14 h.> RugbyRCA/Les Angles (Seniors)Stade des Cités à 15 h.> Tennis de TableTTCA Championnat régional, pré-national, Gymnase L. Brun, 8 h.> Volley-BallVBA/Ajaccio (Nationale 3), Gymnase F. Fournier à 15 h.

� Samedi 12 avril> FootballACA/Bastia (CFA 2), Stade F. Fournier à 15 h.

> Volley-BallVBA/Istres (Cadettes),Gymnase F. Fournier à 14 h 30.

� Dimanche 13 avril> FootballCocktail/US, Stade Mailhan à 15 h.> Hand-BallHBCA/Embrun, Coupe de Provence(Seniors), Gymn. Fournier à 11 h.

� Dimanche 27 avril> AéromodélismeArles Radio Model Club, rencontrerégionale de grands planeursremorqués, Plaines de Meyran àpartir de 8 h. > FootballACA/Tournoi (poussins), Stade F. Fournier à partir de 8 h.> Volley-BallVBA/Toulon (Nationale 3), Gymnase F. Fournier à 15 h.

� Sports et Loisirs

� Courses camarguaises> Concours de manades –Trophée des AsAvec les manades Lautier,F. Guilierme et Fabre-Mailhan,dimanche 13 avril à 15h30, auxArènes d’Arles. > Trophée Plantevin –Trophée de l’AvenirSamedi 26 avril, aux arènes deRaphèle.

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portrait 24

Que le toro surgisse de l’obs-curité du toril ou qu’ils’avance méfiant dans

l’arène, ébloui, les yeux de la cua-drilla du maestro sont rivés sur lui.Christian Romero banderilleroarlésien, est du nombre. Du calle-jon, lui aussi observe le fauve. Enquelques secondes le matador doitse forger un jugement. Ses subal-ternes sont là pour l’y aider. « Onfait se rapprocher le toro du burla-dero pour que le matador voie sescaractéristiques. S’il répond bien àl’appel ».

Christian déroule le film de la course, phasepar phase, les trois «tercio» de pique, des ban-derilles et de la mort. D’un mot,d’un geste de la tête, le matadordemande à l’un d’entre eux de«parer» le toro, le lui présenter.Il veut vérifier son impression,un défaut entraperçu.

Les banderilleros, cape enmain, commencent de placer letoro pour leur chef. A la fin dupremier tercio, Christian Rome-ro ramène le toro sur le burla-dero opposé. Le matador doit sesentir en confiance. C’est indis-pensable, comme l’est l’entente entre membresde l’équipe, lorsqu’ils se déplacent les uns parrapport aux autres dans le couloir, et tous en

fonction des mouve-ments du toro. Lasécurité du maestroen dépend. Il vapouvoir faire s’ex-primer le toro.

Le banderillerobouge beaucoupmais avec discré-

tion. Il court souvent.«Cela demande une bonne

condition physique. Je m’en-traîne deux heures et demitous les jours, je vais courirà Fontvieille, jouer au bal-

lon à Raphèle. Tout ce qui peut m’aider à être autop.» Christian Romero, 43 ans, ne fume pas,ne boit pas. Athlète sous l’habit de lumière, illui faut la même hygiène de vie.

Au cours de la saison 2002, il a accompa-gné Antonio Ferrera dans 70 courses. Avant,il a fait partie de la cuadrilla de Jesulin deUbrique mais aussi de Chamaco, de RichardMilian, de Mendès, de Juan Bautista, il a tra-vaillé occasionnellement avec El Juli, Ojeda,Manzanares, Curro Romero… Il porte l’habitde lumière depuis 1981, mais en fait depuistoujours, dans l’âme, à travers son père, ban-derillero déjà, et ses frères tombés dans lemême chaudron.

La connaissance pointilleuse du spectaclede la corrida, ses gestes et leur enchaînement

qui échappent à l’œil du spec-tateur non averti, Christian Romero les a d’abord acquis aucontact des rejoneadores, cescavaliers qui parviennent àmettre le nez du toro dans leflanc du cheval parfaitement auxordres. C’était l’époque des Per-alta, Moura, Domecq… du rejo-neador Luc Jalabert qu’il a suiviau Portugal et en Espagne.Christian Romero a aussi entraî-né les chevaux de Marie Sara.

Regard en arrière sans nostalgie particulière,d’autant que ses états de service ne sont pasclos. Avec des rejoneadores comme Cartage-na, Mendoza, on vit une époque formidable,«Peut-on aller au-delà ?», apprécie-t-il.

« Dans le rejoneo, le banderillero torée beau-coup à la cape. Cela m’a permis d’acquérir unetechnique que j’ai mise ensuite au profit des mata-dors.» Ils sont une trentaine seulement à ban-deriller en France et seulement quelques-unsà tourner comme Christian au plus hautniveau : plus de 50 courses par an dans lesplus grandes arènes du monde.

A Pâques, avant le paseo, Christian Romeroira assister au tirage au sort des toros, la répar-tition des fauves entre les trois maestros. Ildécrira à Antonio Ferrera ceux qu’il aura touchés.

Christian Romeroentre toros et chevaux

Christian Romero,banderillero de la cuadrilla

d’Antonio Ferrera depuis2000, au paseo du 21 avril.

«Cela demandeune bonneconditionphysique.

Je m’entraînedeux heures

et demitous les jours »