Femmes de l'Intérieur en Vaucluse

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Femmes del'Intérieur

en Vaucluse

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PREFECTURE

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Prénom Dominique C.

Service – missions Depuis mai 2016 j'exerce les fonctions de Sous-Préfète del'arrondissement d'APT, en charge également des questionsconcernant la ruralité et l'amélioration de l'accès auxservices pour l'ensemble du département, entourée d'uneéquipe resserrée mais très active.Accompagner les élus dans leurs projets de développement, veiller à la légalité de leursdécisions, à l'avancée des dossiers à enjeux du territoire, à la préservation du foncier, auxexigences environnementales, à la protection des populations, autant de domaines quirythment mon quotidien.

Ce qui vous y plaît La diversité de ces missions, les contacts humains tant avec les élus, les services del'Etat, que l'ensemble de la société civile. Arriver à faire évoluer les mentalités, expliquer,convaincre, travailler collectivement ... Mais surtout contribuer à l'aboutissement de projetsqu'ils soient économiques ou sociaux , tout cela est passionnant. Cette fonction de représentation de l'Etat, garant de l'intérêt général, dont l'action estattendue, respectée,( même si parfois les politiques publiques portées donnent lieu à descritiques)... Je crois que tout au long de mon parcours professionnel, c'est celle quej'aurais préférée .

Ce qui y est difficileNe pas pouvoir répondre à toutes les attentes, manquer de recul, de temps pour réfléchir.

Votre parcours avant ce poste La fonction préfectorale m'a amenée à exercer mon métier dans beaucoup de territoires.Pendant de longues années j'ai travaillé dans des régions de montagne : les Pyrénnées,les Vosges, la Savoie... des départements où la Nature impose ses droits et où il fautveiller ardemment à préserver l'environnement sans sous-estimer la nécessité d'undéveloppement économique mesuré. Quand l'industrie ferme ses portes (papeteries,filières textiles, équipementiers automobiles), quand l'armée quitte un territoire (7 emebataillon de chasseurs Alpins), quand les changements climatiques se vérifient, travaillerpour " redynamiser, ou diversifier des activités" devient un enjeu majeur.Avec un passage au ministère de l'intérieur, lors notamment de la création du SecrétariatGénéral du ministère, j'ai assuré aux côtés du Directeur Général de l'époque, M. Pierre-René LEMAS, le suivi des comités de modernisation, préparant ainsi cette réforme. Cetteexpérience m'a permis d'enrichir mes connaissances sur le fonctionnement del'administration centrale, sur les relations avec le cabinet du ministre, et sur les modalitésde conduite du changement.Plus récemment,en tant que Directrice Départementale de la Cohésion Sociale desBouches-du-Rhône, j'ai passé beaucoup de temps à stabiliser mes équipes issuesd'horizons et de cultures administratives différents, regroupées après la réforme de l'Etat.Il a fallu par ailleurs poursuivre aux côtés du Préfet une stratégie permettant de répondreaux difficultés de publics en grande précarité, sans abri ou mal logés, en particulier surMarseille où un pacte spécifique de sécurité et de cohésion sociale était mis en oeuvre, eten travaillant sur les futurs contrats de ville.Ce parcours alterné entre l'administration territoriale, l'administration centrale et un servicedéconcentré, m'a été très utile!

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Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? Diplômée de sciences politiques section services publics, formée au Centre depréparation à l'administration générale d'Aix en Provence, l'action publique était un choixévident.J'ajoute qu'au sein du ministère de l'intérieur, la grande diversité des missions exercéesrend ce grand ministère très attractif, il nécessite une sorte de polyvalence que nulle autreadministration d'Etat ne permet d'exercer.

Vos projets après ce poste ? Après moins de deux ans en Vaucluse, cela est encore en réflexion; ce métier, pourl'exercer, il faut du tempérament; j'aime cette possibilité de contact direct avec lesterritoires, je suis une femme de terrain , donc mon métier de demain sera forcément dumême type. Ou alors pouvoir à la demande de l'administration centrale, réaliser desexpertises; pourquoi ne pas alors intégrer l'inspection générale de l'administration, maisavec des missions me permettant de rencontrer des interlocuteurs territoriaux!

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailmon enthousiasme

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellement• savoir prendre en compte les contraintes des autres.• pouvoir analyser très vite , décider et mettre en oeuvre .

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PrénomSandrine C.

Service – missionsDirection de la Citoyenneté et de la Légalité – Chefdu Bureau de l'Immigration et de l'Asile

Ce qui vous y plaît- gérer les relations avec les usagers à traversl'organisation de l'accueil des étrangers en Vaucluseet la prise en charge de dossiers sensibles ou complexes;- impulser des évolutions ou des améliorations dans la gestion des procédures internesdans le but de s'assurer de la qualité et de la rigueur qui s'imposent dans le traitement desdifférentes demandes ;- le travail au sein d'une équipe d'une vingtaine de personnes qui participent à l'ensembledes volets de la politique d'immigration : délivrance des titres de séjour relevantprincipalement en Vaucluse de l'immigration familiale et de l'immigration professionnelle,regroupement familial, asile, régularisation des personnes en situation irrégulière, gestiondu contentieux afférant aux décisions de rejet ou de refus, prise en charge del'éloignement des personnes en situation irrégulière ;- les relations avec les différents acteurs concourant à la politique de l'immigration(associations telles que le MRAP et la CIMADE, avocats, DIRECCTE, OFII, DDCS,services de police et de gendarmerie, centre pénitentiaire, services sociaux, etc).

Ce qui y est difficile- l'organisation d'un service stratégique possédant une mission régalienne forte, touchéecomme d'autres secteurs de l'Etat par des réductions de moyens- la gestion de situations humaines difficiles, telles que le refus ou le retrait de titre deséjour ou le refus d'asile rendant les conditions quotidiennes de vie difficiles (précarité,souffrance psychologique, instabilité)- l'application appropriée d'une réglementation complexe au sein d'arbitrages ou dedécisions qui impactent directement la vie des personnes (enjeux forts)- l'instruction et le suivi de dossiers sensibles qui sont traités avec toute l'implication desmembres du corps préfectoral, tel que l'éloignement des personnes en situationirrégulière, et notamment le séjour ou l'éloignement des personnes étrangères pouvantreprésenter une menace pour l'ordre public (enjeu fort de société).

Votre parcours avant ce poste ? Titulaire d'un bac+5 en Economie, gestion et droit des collectivités territoriales (Facultéd'Aix-en-Provence), j'ai débuté ma carrière en 2002 à la Préfecture de la Haute-Marne entant qu'adjoint au chef de bureau des collectivités locales et des affaires scolaires, avantde devenir chef du bureau. Au bout de 3 ans, j'ai rejoint la préfecture de Vaucluse, sur lesfonctions similaires de Chef de bureau du contrôle de légalité et de l'intercommunalité. En2009, j'ai pris les fonctions de contrôleur de gestion, responsable qualité et animateur dela méthode LEAN, avant de rejoindre au mois d'août 2015, le bureau de l'Immigration etde la Nationalité, devenu, fin 2017, le Bureau de l'Immigration et de l'Asile.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? Compte tenu de mon parcours initial, j'ai recherché des postes où je pourrais conjuger

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expertise juridique et management. Le Ministère de l'intérieur a l'avantage de permettre etd'encourager les mobilités fonctionnelles et géographiques, ce qui permet auxfonctionnaires d'enrichir leur parcours professionnels d'expériences diversifiées. D'unpoint de vue personnel, les possibilités d'évolution professionnelle sont particulièrementenrichissantes de part les métiers sur lesquels on peut se former, et de part les relationsque l'on peut ainsi tisser.

Vos projets après ce poste ? M'orienter vers un poste qui me permettra de continuer à allier compétences juridiques etcompétences managériales ou organisationnelles. Le travail interministériel et lacoordination de politique publique est pour moi particulièrement intéressant et enrichissantd'un point de vue professionnel, comme personnel, au regard de la multiplicité despartenaires avec lesquels on est amené à travailler.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailL'envie d'accompagner et de se sentir utile à son équipe et aux autres (usagers, servicespartenaires, etc), curiosité, rigueur, assurance et capacités d'organisation

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementJ'ai pu, par la formation continue et l'expérience, développer des compétences juridiqueset surtout des savoirs-faire dans la gestion de projets et la gestion d'équipe. J'ai beaucoupappris de mes pairs mais aussi de mes équipes.Au sein des préfectures, j'ai appris à "repenser" l'action publique pour optimiser nosméthodes de travail afin de gagner en efficacité, compte tenu des réductions d'effectifsdepuis plusieurs années dans la fonction publique d'Etat. J'ai appris à faire preuved'adaptation, de pragmatisme et à savoir communiquer sur nos objectifs et nos missions.Quel que soit le domaine, la communication permet de faire savoir ce que l'on fait et ce ceque l'on sait faire. Pour moi, c'est la place centrale des préfectures dans la coordinationefficace des politiques publiques.

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Prénom Magali S.

Service – missionsCabinet – Chef du service des sécurités

Le service des sécurités a été créé dans le cadrede la mise en oeuvre du plan préfecture nouvellegénération et regroupe, dans une même entité,toutes les attributions relatives à la sécurité,réparties en 4 pôles :- pôle défense et protection civile : prévention et planification, gestion des crises,animation des réseaux de sécurité civile, défense civile, Vigipirate- pôle sécurité publique et polices administratives : polices administratives (armes, débitsde boissons, vidéoprotection, hospitalisation sans consentement, gens du voyage ...),ordre public, sécurisation des visites officielles, prévention et lutte contre la délinquance,animation des réseaux de sécurité publique- pôle prévention et lutte contre les dérives radicales et sectaires : prévention de laradicalisation, lutte contre le terrorisme, les dérives sectaires, le racisme etl'antisémitisme, dialogue avec les cultes.- pôle sécurité routière : coordination et animation de la politique de sécurité routière surles volets préventif et répressif, observatoire départemental de la sécurité routière.

Ce qui vous y plaîtLe cabinet du préfet n'est pas un lieu comme un autre dans une préfecture, où il estsouvent perçu comme un service "à part", parce que éloigné physiquement des autresservices, parce que proche du préfet, parce qu'on y traite de sujets sensibles ouconfidentiels, parce que, même en interne, on communique assez peu sur ce qu'on y fait.Au regard du poids des autres directions d'une préfecture, le cabinet de manière générale,et le service des sécurités en particulier, c'est une petite équipe (20 personnes), qui est enquelque sorte le "bras armé" du préfet sur des sujets traitant de la sécurité des habitantsdu département, sous de multiples aspects. La matière elle-même impose une réactivitéforte et quotidienne, en parallèle à des suivis de dossiers sur un plus long terme. Je croisque c'est cet aspect qui me plaît le plus dans le poste que j'occupe : ne pas forcémentsavoir de quoi ma journée sera faite en arrivant au bureau le matin ! C'est parfoisperturbant, mais très enrichissant parce que ça demande une gymnastique intellectuellequi oblige à rester en alerte, tout le temps.

Ce qui y est difficileA contrario, la gymastique intellectuelle, c'est fatigant parfois ;-). Au-delà de la boutade, laréactivité impose aussi d'accepter de ne pas avoir d'horaires fixes et d'être en capacité deconcilier vie personnelle et professionnelle de manière à trouver un point d'équilibre. Onpeut considérer ça comme une difficulté structurelle. A côté de ça, la vraie difficulté est defaire face avec sang-froid à des situations d'urgence : lorsqu'on traite des suites desattentats ou des victimes d'Irma, on ne gère plus des dossiers, mais de l'humain, et il fautessayer, malgré l'horreur absolue de certaines situations, de gérer ces questions en ymettant le moins de pathos possible, parce que notre devoir est de rester opérationnel, etde venir en aide aux victimes ou familles de victimes. Inutile de dire que quand on rentrechez soi, il arrive que le "vernis" craque parfois ...

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Votre parcours avant ce poste ? A vrai dire, j'ai un parcours un peu atypique, qui, a priori, ne me destinait pas à unecarrière au ministère de l'intérieur. J'y suis entrée par la petite porte, comme contractuelleà la préfecture de Meurthe-et-Moselle, à l'issue d'une formation universitaire en histoire.Le hasard des affectations suite à un concours m'a fait intégrer le ministère de la défense,dans un service contentieux du commissariat de l'armée de terre, en qualité d'ajointe auchef de service. Pour quelqu'un qui n'avait jamais fait de droit, c'était un vrai défi ! Après 4ans, j'ai participé à la création d'un nouvel outil mémoriel sur le site de l'ancien camp deconcentration de Natzweiler-Struthof, en qualité de responsable du service pédagogiqueet culturel. Quand je me suis rendue compte que je m'étais habituée à raconter deshorreurs, je me suis dit qu'il fallait que je change de métier et j'ai passé le concoursd'entrée de l'IRA de Metz. A l'issue de ma scolarité, j'ai eu en charge le pôle contentieuxde la préfecture des Vosges, puis le bureau des finances locales et de l'intercommunalité,au moment de la mise en oeuvre de la loi de réforme des collectivités territoriales.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? La fonction publique, j'imagine que c'est dans mes gênes : deux parents fonctionnaires,l'un en collectivité, l'autre en administration centrale, j'ai dû être un peu influencée ... leschiens ne font pas des chats ! Au-delà de ça, je pense que ça s'est rapidement imposécomme une évidence, parce que, pour avancer, j'ai besoin de trouver du sens à ce que jefais. Être agent de l'Etat répond pleinement à cette attente, notamment dans desministères régaliens comme la défense ou l'intérieur. Participer à la mise en oeuvre despolitiques publiques sur un territoire, faire en sorte que ses habitants soient et se sententen sécurité dans un contexte sensible, être au service de l'usager sur les questionsd'armes, de nuisances sonores, de débits de boissons, de sécurisation des grandsévènements, de gestion de crise, tout ça me donne l'énergie pour me lever le matin en medisant " ce que je fais sert à quelque chose ou à quelqu'un".

Vos projets après ce poste ? Je viens de prendre le poste de chef du service des sécurités, c'est donc une question unpeu difficile. Pour l'instant, je me concentre sur les missions nouvelles du service, pourm'approprier la matière. Toutefois, le ministère de l'intérieur est plein de ressources, et il ya encore tout un pan de son activité que je n'ai pas exploré ... il me reste du chemin et denombreuses années pour le faire. Une carrière professionnelle, on la construit en fonctiondes opportunités et des rencontres : il y a 6 ans, jamais je n'aurai pensé travailler un jouren préfecture de Vaucluse. Que sera demain ? Je ne sais pas, mais ça ne m'inquiète pasnon plus ... je suis un pigeon voyageur, et il me reste plein de choses à faire et à découvrir!

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailEn bonne lorraine que je suis, je suis têtue. C'est souvent vu comme un défaut, maispersonnellement, je le vois comme une qualité, qui me permet d'atteindre les objectifs queje me fixe. Disons que plutôt que têtue, persévérante serait probablement plus"politiquement correct" ...

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementL'humilité. Quand on est formé dans une école de service public, quelle qu'elle soit, on estformaté par un discours du type "vous êtes les meilleurs, les plus forts, les plus beaux" ...On en sort souvent avec une idée assez précise de ce qu'on veut mettre en oeuvre dansson futur service, très éloignée de la réalité du terrain ... Une fois en poste, on se rend trèsvite compte que la compétence, quel que soit le sujet, ce sont nos collaborateurs qui l'ont.

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Mon rôle, c'est un peu celui d'un chef d'orchestre : je mets en musique, je coordonne, et jem'assure qu'il y ait le moins de fausses notes possibles !

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Prénom Mathilde T.

Service – missionsAdjoint chef de bureau, Service de la coordination des politiques publiques et de l'appuiterritorial.

Au quotidien, mes missions s'articulent principalement autour de la coordination (courrierréservé, parapheurs, préparation des dossiers réunion). Au niveau de l'appui territorial, jeparticipe à l'animation du réseau des Maisons de Services Au Public (MSAP) et au suivide l'élaboration du schéma d'amélioration des services au public, en partenariat avec leConseil départemental.

Ce qui vous y plaîtJ'ai choisi ce service pour le lien avec les territoires et les autres services de l'Etat. Pourun premier poste, cela ouvre sur des problématiques très larges. Les missions"coordination" permettent de suivre l'actualité du département, mais aussi des politiquespubliques telles qu'elles sont impulsées au niveau national. Ce qui y est difficileLes missions d'encadrement sont toujours délicates quand on n’a pas beaucoupd'expérience professionnelle. Je n'ai pas toujours l'impression d'être légitime, et il y abeaucoup de détails pratiques qu'il faut progressivement intégrer pour être utile. Celanécessite de prendre confiance en soi et un grand travail d'observation des autres cadresde la direction ou autres.

Votre parcours avant ce poste ?J'ai effectué mon parcours universitaire à l'Institut d’Études Politiques (IEP) de Lille, aucours duquel j'ai fait notamment une année d'échange universitaire en Allemagne, etquelques stages (presse régionale, hôpital, chambre régionale des comptes). Après leconcours d'attaché, j'ai intégré l'IRA de Bastia où j'ai effectué deux stages : un à lapréfecture de région Île-de-France et un autre au bureau de l'immigration de la préfecturede Bastia. J'ai un grand parcours de stagiaire :)

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ?Mes études m'ont initié à l'action de l'État en général, mais ce sont surtout desexpériences dans des administrations qui m'ont convaincu de choisir le service public. J'ai choisi le ministère de l'Intérieur car je ne souhaitais pas me limiter à un domaine decompétence, et c'est souvent dans les préfectures qu'il est proposé en sortie d'IRA lespostes les plus transversaux.

Vos projets après ce poste ?Je m'orienterais peut être vers un second poste en lien avec des fonctions dites "support",et ensuite éventuellement un petit passage en administration centrale. Plus tard, si je mesens prête, pourquoi pas, tenter d'autres concours en interne comme celui de directeurd'hôpital.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailLa curiosité.

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Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementJ’ai appris que pour travailler dans une organisation en mutation constante comme unepréfecture, il fallait chercher à s’adapter ; c’est justement cela qui est motivant etenrichissant.

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DIRECTIONDEPARTEMENTALEDE LA SECURITE

PUBLIQUE

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PrénomMarie-Josèphe M.

Service – missionsPolice Nationale – Sécurité Publique –Directeur Départemental

Ce qui vous y plaîtLe management, l’opérationnel,l’imprévu, l’adaptabilité.

Ce qui y est difficileLa mauvaise foi.

Votre parcours avant ce poste ?20 ans de Police Judiciaire.10 ans de Sécurité Publique : DDSP Adjoint dans le Var 5 ans et demi avant d’arriver dansle Vaucluse.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le Ministère de l’Intérieur ?Parce que la Police Nationale.Je voulais être policier.

Vos projets après ce poste ?Une Direction Départementale de Sécurité Publique (DDSP) plus importante.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailLa rigueur.

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementTant de choses… Le contact avec les autres qu’ils soient collaborateurs, partenaires,pairs, supérieurs hiérarchiques.

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Prénom Marina P.

Service – missionsCirconscription de Sécurité Publique Cavaillon –Brigade de Sûreté Urbaine Brigadier de Police, Officier de Police Judiciaire -missions investigation judiciaire

Ce qui vous y plaît• la recherche de la vérité, • la prise en compte des victimes • confronter un auteur aux éléments l’incriminant lorsqu’il nie,

Ce qui y est difficile• La lourdeur procédurale accumulée ces dernières années n’apportant selon moi

pas grand chose au fond du dossier et à la manifestation de la vérité • La lourdeur administrative et le matériel qui ne suit plus • Jongler avec la vie de famille et avoir le souci d’assurer la protection de celle-ci vu

le contexte actuel.• Etre parfois un poids dans une intervention pour les collègues masculins qui sont

protecteurs envers nous et nous considèrent comme des cibles prioritaires en cas d’éventuelle réponse violente des délinquants.

Votre parcours avant ce poste ?• Petits boulots alors que j’étais étudiante (commerce, hôtellerie) , • Ecole de police • Affectation sur Lyon, trois ans en sécurisation du palais de justice et trois ans en

base technique divisionnaire pour la recherche de traces et indices.• Un an à la brigade de nuit en arrivant à Cavaillon en poste profilé OPJ

Pourquoi la fonction publique ? La Fonction Publique n’était pas spécialement recherchée J’avais besoin que ma vie ait un sens et être au service des autres et de mon pays (j’avaiségalement tenté le concours MAISTRANCE)

Pourquoi le Ministère de l’Intérieur ?Enfant j’étais un garçon manqué et étant également fille de Policier, j’ai grandi au sein de ce milieu.Etant curieuse et aimant la recherche en général, je voulais apporter mon concours aux autres, avec les moyens à ma disposition et sans préjuger de ma personne.

Vos projets après ce poste ?L’investigation en Police Judiciaire si l’occasion se présente, et voir peut-être en dehors dela Police si je trouve une utilité à l’autre ailleurs et qui soit également épanouissante.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailLa patience et l’écoute.

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Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellement ?Que rien n’est tout blanc ni tout noir, chacun à sa propre vérité et est persuadé de celle-ci ; j’ai appris à faire en sorte que les gens se confrontent et se mettent à la place l’un del’autre.

Timide de nature, cela m’oblige à aller au contact de l’autre, et évoluer ainsi au gré desrencontres et des expériences auxquelles j’ai été confrontée.

Je ne sais toujours pas parler le langage féminin et pour moi il n’est pas utile et même ilserait dangereux de vouloir à tout pris sur un concept d’égalité homme/femme des’astreindre à une parité homme/femme dans les services. Nous avons chacun nosqualités et nos défauts à tous les niveaux, le but du jeu c’est d’exploiter au mieux cesressources pour l’efficacité du service rendu au public. Je suis contre la féminisation des noms dans la Police qui est historiquement un métierd’homme, nous ne pouvons pas nier notre histoire, et je suis fière de dire Brigadier et pasBrigadière.

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Prénom Anne-Laure P.

Service – missionsCirconscription de Sécurité Publique (CSP) d'Orange Adjoint De Sécurité au Service d’identité judiciaire

Ce qui vous y plaît Adjoint de sécurité au commissariat de police nationale d’Orangeau sein d’une base technique, mon travail consiste à trouver lespreuves qui permettront de faire avancer une enquête. Pour cela,je relève les traces et les empreintes digitales ou biologiques sur les scènes d'infractions.Mon métier comporte également une grande partie administrative, il faut rédiger des rapports d’intervention, établir des plans, créer des albums photographiques.Toutes ces missions me plaisent essentiellement et je mesure surtout la chance qui est la mienne, pour une contractuelle, de pouvoir travailler en investigations, au plus près des enquêteurs.

Votre parcours avant ce poste ?Avant de trouver ma voie et d’entrer dans la police j’ai occupé plusieurs postes dans ledomaine de la vente et des soins à la personne. Comme tout bon citoyen j’ai exercédivers métiers pour subvenir aux besoins de ma famille mais sans vraiment m’épanouircomme c'est le cas actuellement.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'intérieur ? Un article du code de déontologie de la police nationale détermine parfaitement mamotivation en ce qui concerne le ministère de l’intérieur ainsi que la fonction publique : "La police nationale a pour mission d’assurer la défense des institutions, le respect deslois, le maintien de la paix et de l’ordre public, la protection des personnes et des biens auservice des institutions républicaines et de la population. Les policiers exercent leursfonctions avec loyauté, sens de honneur et dévouement."Les valeurs citées ci-dessus correspondent tout-à-fait à ma personnalité ainsi qu’à mesaspirations.

Vos projets après ce posteJe sais que ce genre de vie est fait pour moi.Je relève le mot «vie» car effectivement pour moi ce travail fait partie intégrante de monquotidien.Quand je prend mon service, je ne sais pas vraiment de quoi sera faite majournée, je ne sais pas à quelle heure je vais regagner mon domicile, mais cela est loin deme déranger, l’investissement que cela suppose me convient.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailAu cours des missions on peut être confronté à des affaires très violentes, le fonctionnairede police doit garder la tête froide et avoir le cœur bien accroché.Il faut être observateur et rigoureux. Curiosité, sens de l’organisation et de la méthode, dela patience sont des qualités nécessaires pour faire avancer une enquête.Enfin, le sens du travail en équipe reste essentiel au bon déroulement d’une enquête, letravail de l’agent n’est qu’un maillon dans la longue chaîne qui va de la découverte d’unescène de crime à l’appréhension du suspect.

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Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementDevenir policier ne doit pas être un métier que l’on choisit par hasard ou par commoditéde vie.On devient policier par vocation. Au cours de mes multiples missions au contact de lapopulation, une chose reste essentielle, ce sont les victimes.Nous devons nous concentrer sur l’essentiel, l’aide et l’entraide des fonctionnaires depolice pour veiller chaque jour sur les usagers et notamment les plus faibles.J’ai appris aussi aujourd’hui qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Cesont des valeurs que j’essaie également d’inculquer au quotidien à mes enfants.

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GROUPEMENT DEGENDARMERIE

DÉPARTEMENTALE DE VAUCLUSE

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PrénomAline G.

Service - missions Affecté dans un service dédié au soutien des unitésterritorialesService des Affaires Immobilières du groupementde gendarmerie départementale de Vaucluse Gestion du parc immobilier de la gendarmerie surle département de Vaucluse qui comprend 29casernes et environ 150 locations de logementshors caserne.

Ce qui vous y plaît• Je porte mon uniforme avec beaucoup de fierté• La gestion en elle-même de l'activité immobilière (recherche de logement, suivi de

travaux, suivi administratif, la gestion d'un budget...) • Le contact avec les gens que ce soit les gens de l'arme mais également nos

nombreux interlocuteurs civils (bailleurs, entreprises, élus...).

Ce qui y est difficile Le manque de moyens.

Votre parcours avant ce poste ? Après un BTS Professions Immobilères obtenu en alternance, j'ai travaillé 3 ans enagence immobilière dans l'activité gestion locative de biens. J'ai ensuite appris qu'il existait ce même travail au sein de la gendarmerie, institution quim'a toujours attirée. J'ai donc présenté le concours.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? La gendarmerie offrait un déroulé de carrière qui m'intéressait. Je savais que j'auraisrégulièrement des examens à passer au cours de ma carrière mais que cela m'apporteraitune évolution tant en matière de responsabilité que de rémunération. Lorsque j'ai intégré la gendarmerie en 2002, elle dépendait du ministère de la Défense.

Vos projets après ce poste ? Je suis adjointe au chef de service. Ce dernier est en fin de carrière. J'aspire fortement àle remplacer dans sa fonction de chef de service.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailL'écoute et la volonté de vouloir rendre service.

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementJ'ai appris la rigueur et à travailler avec peu de moyens.Le contact avec les gens est un enrichissement inépuisable.

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PrénomHélène D.

Missions Officier de gendarmerie, à la tête d’une compagnie de gendarmeriedépartementale

• analyser les phénomènes de délinquance dans l'espace et letemps et animer l'activité des unités ;

• animer la recherche du renseignement ; • entretenir des relations professionnelles avec les élus, le

parquet et le sous-préfet.

Ce qui vous y plaît Le travail est très varié et il n'y a jamais de routine. Les unitésterritoriales doivent en permanence gérer l'imprévu. Le niveau de lacompagnie est là afin de coordonner leur action et leur faciliter la tâche en leur fournissantdes moyens. Le contact, que ce soit en interne, ou avec tous les partenaires, estégalement très enrichissant.

Ce qui y est difficile Il est possible de dégager des marges de manœuvre au niveau compagnie afin d'essayerd'optimiser le travail des unités. Il est souvent difficile d'obtenir des moyens pour réaliserpleinement ces changements. De plus, les unités territoriales sont de plus en plussollicitées, et il est parfois difficile de concilier le planning avec les priorités fixées.

Votre parcours avant ce poste ?Issue de l'Ecole de l'air (Armée de l'air), j'ai par la suite intégré l'école des officiers de lagendarmerie nationale. Mon premier poste a été commandant d'une communauté debrigades. J'ai ensuite servi en organisme central à la Direction Générale de laGendarmerie Nationale.

Pourquoi la fonction publique? Pourquoi le Ministère de l'Intérieur ? J'ai toujours souhaité travailler au profit de l’État, et avoir un métier qui soit au service des autres. Être gendarme permet d'être au service de la population et d'assurer la sécurité auquotidien.

Vos projets après ce poste ?Je souhaite retourner en organisme central, afin de participer aux évolutions desprocessus métiers. En effet, ces dernières permettront d'optimiser et de simplifier lequotidien des gendarmes de terrain.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailÊtre à l'écoute des gens.

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementIl est important de prendre du recul sur les différentes situations rencontrées, et de ne passe laisser avoir par 'l'effet tunnel' sur la gestion d'événements. Il faut également êtrecapable de s'adapter en permanence, que ce soit sur les évolutions en internegendarmerie ou celles de nos partenaires qui ont une incidence sur notre service. Enfin, lagestion humaine est primordiale.

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PrénomLaurie M.

MissionsGendarme APJ au sein d'une brigade

Les missions sont diverses et oscillent entre laprévention de proximité et la surveillance générale,l'accueil du public et les enquêtes judiciaires.Je suis également, au sein de l'unité, référentescolaire et référente violences intra-familiales.Concernant le scolaire, l'un des piliers important dans notre action est la prévention ausein de la jeunesse. Nous intervenons auprès des élèves du CM2 à la Terminale. Lesthématiques sont changeantes selon la tranche d'âge touchée. Nous évoquons lesdangers d'internet avec les plus jeunes, avec l'appui de la malette pédagogique "Permisinternet"; nous sensibilisons sur les effets des drogues auprès des collèges etéchangeons sur la cybercriminalité auprès des lycéens. A chacune de nos interventions, nous leur exposons à la fois le côté victime maiségalement le côté pénal s'ils deviennent auteurs.Concernant la lutte contre les violences intra-familiales, qui constitue un second pilierprépondérant de notre métier, j'ai tenté de créer un réseau, à l'instar de la brigade d'Apt.Le réseau regroupe les travailleurs sociaux du Caucluse, sensibilisés à cette thématique.J'organise une réunion trimestrielle, au cours de laquelle des intervenants nous font partdes nouvelles directives liées à leur administration, dans la lutte pour ces violences. Ceréseau a également permis de créer une collaboration avec les acteurs sociaux de notrecirconscription et une fluidité dans nos actions lorsque nous sommes face à des situationsurgentes et préoccupantes.

Ce qui vous y plaît/ Ce qui est difficileLa brigade territoriale est une très bonne école pour se former en tant que jeunegendarme. Les enquêtes sont diverses et les interventions régulières.Le métier de gendarme en général est une dévotion. A mon sens, on ne peut pas devenirgendarme pour la rémunération ou parce qu'on n'a rien d'autre en terme de projetprofessionnel.Le métier demande un esprit de cohésion, d'endurance et parfois d'abnégation. Nous lesavons de manière théorique à l'école mais on l'apprend de manière pragmatique enunité.On ne peut pas souhaiter devenir gendarme sans que ce soit une réelle vocation. D'unepart, parce que nous sommes amenés à voir et entendre certaines choses difficiles lorsdes enquêtes et d'autre part parce que le métier demande parfois des concessionspersonnelles et compte ses inconvénients.J'aime ce côté non platonique et non routinier. Lorsque nous sommes d'intervention, nousne savons pas si nous allons passer 24 heures à être sollicités à chaque minute ou si ces24 heures seront calmes. J'aime cette adrénaline qui suit l'appel du CORG (Centreopérationnel de renseignement de la gendarmerie) pour nous envoyer sur uneintervention tendue.A mon sens, le plus difficile à gérer en tant que gendarme est de savoir prendre du reculsur certaines situations, de décès ou d'accidents graves notamment, de ne pas faire detransfert par rapport à notre vie personnelle. Il faut être empathique tout en se préservant

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et savoir couper le fil du travail en rentrant retrouver notre famille.En tant que femmes, nous avons peut-être plus de sensibilité et de tact pour lesprocédures particulières, de viols ou d'attouchements par exemple.Même si ce n'est pas explicite, je pense que nous nous ordonnons à nous-mêmes demontrer que nous sommes capables de faire comme nos homologues masculins.Personnellement, je trouve normal d'être engagée au même titre que les hommes sur lesinterventions, peu importe la nature, parce que nous sommes militaires avant tout.C'est d'ailleurs ce point qui pèche auprès de la population. Certains hommes ne désirentpas nous parler en prétextant vouloir parler au collègue masculin seulement. Ils pensentavec leur ego et estiment que parce que nous sommes des femmes, ils auront le dessus.

Votre parcours avant ce poste ? J'ai obtenu mon baccalauréat général spécialité sciences économiques et sociales en2006, dans le Nord.J'ai ensuite poursuivi des études en STAPS (Université du Sport) à Dunkerque puisCalais. J'y ai obtenu ma licence dans le domaine des activités physiques adaptées pourles publics atteints d'un handicap.J'ai poursuivi mon cursus avec un master 1 en management et gestion du sport à Lille.J'ai ensuite effectué et obtenu mon master 2 en Recherche management et gestion dusport couplé avec une année de sociologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM)au Canada.A mon retour en France, en 2012, j'ai effectué des petits emplois sans lien avec mesétudes.De 2012 à 2013, avant mon entrée en école, j'ai été en service civique auprès du ComitéRégional de Sport Universitaire (CRSU) de Lille. Mes missions étaient l'organisation deschampionnats régionaux et nationaux pour les universitaires.Je suis entrée en école à Montluçon en novembre 2013 et en suis sortie en aout 2014. Labrigade actuelle est ma première affectation.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? Je ne saurai pas l'expliquer. J'ai toujours voulu porter l'uniforme et défendre les droits dechacun. Je ne conçois pas l'injustice.

Vos projets après ce poste ? Je souhaiterais intégrer une brigade de recherche et pourquoi pas une section derecherche, pour traiter des procédures plus complexes. Le judiciaire est vraiment ledomaine dans lequel je veux poursuivre ma carrière.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailC'est sûrement mon côté féministe qui me conforte dans l'idée que homme ou femme, surle terrain nous faisons le même métier. Ma personnalité en général m'aide au quotidien,dans mon travail. Je suis cordiale avec les personnes que je peux accueillir à la brigade,en audition ou que je croise lors des interventions, alors je ne conçois pas que cesdernières soient parfois invectives envers nous et je leur fais savoir. Tout est dans lamanière d'aborder les gens mais il faut également leur faire comprendre que noussommes là pour faire notre métier et si le côté "gendarme sympa" doit céder sa place àplus de répression, je n'hésite pas.

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SERVICEDÉPARTEMENTAL

INCENDIE ETSECOURS

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PrénomVéronique C.

Service – missions• Prévention• Instruit les dossiers prévention,• Interlocutrice privilégiée des lieux du festival In• conseiller de prévention au Groupement Grand Avignon du SDIS 84

Ce qui vous y plaît• Le travail en extérieur• Les relations professionnelles avec différents corps de métiers• L’évolution toujours constante par la remise en question sur les difficultés

rencontrées

Ce qui y est difficile les préjugés encore nombreux

Votre parcours avant ce poste ? Sapeur-pompier de base ayant gravi les échelons jusqu’au concours d’officier

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? C’est un métier qui me plaisait, la fonction publique est liée à celui-ci…

Vos projets après ce poste ? J’arrive en bout de carrière… peut-être l’écriture…

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailla rigueur

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementJ’apprends et ai appris constamment, en particulier le travail en équipe, en urgence. J’ai appris à faire confiance aux autres et à moi-même, à m’ouvrir davantage, à maîtrisermes émotions, à relativiser, à vivre la vie au moment présent…

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PrénomPascale G.

Service – missionsInfirmière au Service de Santé et de Secours Médical du SDIS 84Avec pour missions :

Effectuer les visites d’aptitude Participer au soutien sanitaire en opération pour les sapeurs-

pompiers Dispenser des formations médicales pour les sapeurs-pompiers volontaires et

professionnels Participer au secours à personne

Ce qui vous y plaît - Ce qui y est difficileJ’ai toujours voulu être pompier. Une fois mon diplôme d’infirmière en poche, j’ai poséma candidature et je suis rentrée en tant qu’infirmière sapeur-pompier rapidement.J’aime la prise en charge des patients dans l’urgence. Les interventions en extra-hospitalier sont toutes différentes et tellement variées. C’est complètement différentdes prises en charge aux urgences, à l’hôpital, on rentre dans l’intimité des personnes.On ne s’ennuie jamais.J’aime aussi le travail d’équipe et la cohésion entre tous les intervenants.J’aime aussi beaucoup la formation. Aider les stagiaires à comprendre et évoluer dansle secours à personnes. Voir la progression de leurs compétences, partager un peu demon savoir.Après, le corps des sapeurs-pompiers reste un milieu d’hommes et les difficultésprincipales restent de s’intégrer d’une part mais surtout de se faire respecter (c’estun travail de longue haleine !!! mais complètement possible).

Votre parcours avant ce poste ?Je suis infirmière diplômée d’état depuis 2002.Je suis rentrée en tant qu’infirmière sapeur-pompier début 2003. J’ai travaillé 9 ansdans un service d’urgence au Service médical d’urgence et de réanimation (SMUR)puis j’ai fait une école d’infirmière anesthésiste et donc je suis infirmièreanesthésiste diplômée d’état depuis 2013.Depuis je travaille dans un bloc opératoire.

Vos projets après ce poste ? Continuer ma fonction d’infirmière sapeur-pompier au sein de mon SDIS.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travail Rigoureuse

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellement Ce métier m’a appris le travail d’équipe.La cohésion entre les différentes spécialités lors d’une intervention, le fait que laconnaissance, la coordination, la communication, le partage sont des pointsessentiels pour pouvoir travailler et intervenir correctement lors de la prise en charged’une ou plusieurs victimes.

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PrénomNatacha A.

Service – missionsCentre de Première Intervention de CucuronSapeur-pompier volontaire, adjointe au chef de centre

Ce qui vous y plaît Venir en aide, me sentir utile. Au niveau du centre, j’aime la solidarité entre chacun, laconvivialité, l’entraide en cas de besoin, l’écoute qu’on peut y trouver, la motivation despersonnes et leur dévouement, l’ambiance caserne, ce qui créé des liens sociaux entreles personnes.

Ce qui y est difficileCertaines interventions peuvent être difficiles à gérer par rapport à l’affect.Arriver à concilier vie de caserne, vie de famille et vie professionnelle ; cela demandebeaucoup de temps, de disponibilité et de motivation.

Votre parcours avant ce poste ? Je suis rentrée en tant que sapeur-pompier volontaire en 2004 en parallèle de mes étudesau lycée puis j’ai suivi un parcours type avec les stages effectués pour monter en grade, toujours en parallèle de mes études puis de ma vie professionnelle à côté…J’ai pu être nommée adjointe au chef de centre après avoir réussi le stage de sous-officieren 2012.

Pourquoi la fonction publique ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur ? Sans objet en rapport à mon statut de sapeur-pomier volontaire.

Vos projets après ce poste ? Pour l’instant, mon seul projet est d’arriver à me consacrer à ma fonction et de lameilleure façon possible, de donner du temps à la caserne du mieux que je peux, tout enayant mon métier et ma vie de famille à côté.

Votre trait de caractère qui vous sert tous les jours au travailMa force de caractère ; mon identité reconnue singulière ; le fait que je sois engagée.

Ce que vous y avez appris, ce qui vous a enrichi personnellementJ’ai appris l’humilité. De plus, mes nombreuses rencontres liées à mon engagement entant que sapeur-pompier volontaire sont une source d’enrichissement personnel.