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FEDERATION FRANCAISE

D’ETUDE ET DE SPORTS SOUS-MARINS

COMITE REGIONAL RHÔNE-ALPES – BOURGOGNE – AUVERGNE

Etude rétrospective sur les stages P4 du comité RABA orienté sur un CODEP

De 1995 à 2005

GONTHIER Thierry Instructeur régional stagiaire

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Sommaire 1 Introduction

1.1 Pourquoi ce sujet ? 1.2 Présentation personnelle

2 Profil des stagiaires

2.1 Qui sont-ils ? 2.2 Pourquoi cette nouvelle aventure P4 ? a) quelles sont leurs qualifications ? b) analyse des principaux vecteurs décisionnaires de l’aventure du guide de palanquée 2.3 Fraternité, unicité et pédagogie du guide de palanquée

3 Etude de cas d’un stagiaire P4

3.1 Les motivations 3.2 Les formations à disposition pour les élèves a) pour la théorie b) pour la pratique 3.3 Les épreuves,les doutes et les peurs des élèves

a) pour la théorie b) pour la pratique c) constat 3.4 les enjeux physiques et psychiques des élèves

a) les enjeux physiques b) les enjeux psychiques c) notre travail d’encadrant au quotidien

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4 Etude sur un CODEP

4.1 Le Codep Drôme/Ardèche 4.2 Les clubs du département 4.3 Le nombre d’examens 4.4 Étude chiffrée sue le Codep Drôme/Ardèche 4.5 Analyse des échecs 4.6 que sont devenus nos niveaux 4

5 Sources de cette étude et remerciements 5.1 Sources indirectes 6 Conclusions

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1 Introduction 1.1 Pourquoi ce sujet L’ébauche du sujet est venue suite à une discussion entre moniteurs lors d’un niveau 4 à Niolon sur l’approche comportementale des stagiaires par rapport au N4, la place du guide de palanquée dans la FFESSM et les programmes de formation mis en place dans les différentes structures organisatrices. A la suite de quoi, une réunion technique informelle à été organisée avec les encadrants formateurs des différents clubs, en présence de notre président du Codep Mr Alain Pineau et le résultat oriente le dossier sur :

• Comprendre et définir les incompréhensions, les doutes et les questions des élèves à propos du cursus fédéral

• Qui sont nos élèves, d’où viennent ils, que viennent ils chercher ? • La motivation principale de l’engagement • Nos ressources sur un plan organisationnel, technique et de formation

(piscine et milieu naturel) 1.2 Présentation personnelle MF2 depuis 2003 et ayant eu la chance de pouvoir m’engager sur la responsabilité technique du Codep 26/07 depuis 2000. Mon étude amène une expérience partagée et complémentaire avec tous les moniteurs et instructeurs rencontrés sur ces différents stages avant et lors de l élaboration de mon projet. Cette étude est le résultat de sondage auprès de plongeurs, d’encadrants et de moniteurs en titre de RABA mais aussi sur les nouveaux Guides de palanquée et stagiaires Mf1 de notre Codep, je tiens à remercier tous les participants directs ou indirects pour leur engagements et leurs réponses précieuses.

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2 Profils des stagiaires

2.1 Qui sont-ils ?

Je suis un homme de plus de 30 ans, je suis niveau 2 depuis 4 saisons ou je suis niveau 3 depuis voire 5 à 7 saisons, je suis dans le même club depuis le démarrage de mon activité loisirs, je suis niveau 2 ou niveau 3 fédéral (peu de passerelles extérieures), je possède le RIFAP (ou une autre formation en équivalence)

Je suis une femme de plus de 25 ans, je suis niveau 2 depuis 4 saisons et rares sont les niveaux 3, je suis dans le même club depuis le démarrage de mon activité loisirs, je suis niveau 2 ou niveau 3 fédéral (peu de passerelles extérieures), je possède le RIFAP (ou une autre formation en équivalence)

Cette étude nous montre le constat suivant : Nous avons une proportion d’engagement au P4 pour les hommes égale entre les niveaux soit 50% pour les niveaux 2 et 50% pour les niveaux3 alors que les femmes rassemblent 99 % de niveaux 2.

Homme 50% Niveau 3

Femme 99% Niveau 2

Homme 50% Niveau 2

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2.2 Pourquoi cette nouvelle aventure P4 ?

Plongeurs hommes niveau 2 et 3

20% me remettre à

niveau

10% Faire partager et découvrir

10% Avoir un projet

professionnel

10% réaliser de la pédagogie

à 20 m

50% faire de

l’encadrement club

Plongeurs Hommes Niveau 2

et 3

Plongeurs Bio

+ Orientation BEES 1

7

Plongeurs femmes niveau 2

5% Se prouver d’être capable

15% Faire partager et découvrir

5% Avoir un projet

professionnel

5% Réaliser de la pédagogie

à 20 m

70% Faire de

l’encadrement club

Plongeurs Femmes Niveau 2

Plongeurs Bio et faire partager une passion

Orientation BEES 1 et

Mf1

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a) Quelles sont leurs qualifications ?:

Hommes Femmes

Je suis initiateur club à 60% ceci rejoint les 50% de désirs d’encadrement Peu parle de la suite de leur formation vers le monitorat pendant leur formation

Je suis initiateur club à 90% ceci rejoint les 70% de désirs d’encadrement mais elles avancent l’argument que l’initiateur n’est qu’une passerelle vers le monitorat

b) Analyse des principaux vecteurs décisionnaires de l’aventure du guide de palanquée La décision de tenter l’aventure du guide de palanquée est de plusieurs faits

• se mettre au service de la structure d’accueil (besoin du club,….) Effectivement la première idée que les stagiaires nous donnent c’est un besoin crucial d’encadrement pour les clubs pour cause d’essoufflement de l’encadrement et, ou une mauvaise disponibilité des moniteurs après ou pendant les formations proposées, mais aussi apporter un souffle nouveau sur le fonctionnement du club, malgré peu d’engagement dans le comité directeur avant de prendre leur décision.

• faire partie d’un groupe reconnu (élite de plongeurs, encadrement,…) Se faire reconnaître par rapport au reste de club, signer les plongées et faire de la pédagogie en milieu naturel à 20 m pour les E1.

• transmettre une passion Les plongeurs bio ont besoin d’encadrement pour faire plonger leurs adeptes ils sont de plus en plus nombreux à tenter l’aventure, mais les femmes désirent vouloir faire partager leur passion avec les autres avec une implication plus directe avec les clubs.

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2.3 Fraternité, unicité et pédagogie du guide de palanquée

Ces thèmes ne sont pas complètement en concordance, mais ils ne peuvent pas être également opposés dans la formation. Il est vrai que dans le concret et vis à vis du cursus fédéral nous ne pouvons pas faire deux ‘guides de palanquée’, mais nous pouvons peut être orienter les compétences mises à notre disposition et les exercices sur une approche plus ‘encadrant’ du guide de palanquée.

Définissons ces trois thèmes par rapport à note activité : La fraternité rapproche les stagiaires sur le fait de concentrer leur désir d’apprendre, d’évoluer sur la gamme complète à acquérir (théorique et physique), de garder le cap et la volonté des efforts à accomplir pour terminer l’ensemble des épreuves. C’est un vecteur fédérateur très important de groupe qui correspond à la première marche sur laquelle ils doivent s’appuyer pour comprendre leurs prérogatives et leurs responsabilités en immersion. L’unicité axe ses avantages sur l’esprit de groupe, apporte une vision globale de l’ensemble des épreuves et une certaine forme de gestion des personnes, la cohésion des milieux sociaux-culturels, nous nous engageons là sur une orientation d’aide, de compréhension et de soutien avant et pendant la plongée. Il est vrai que la maîtrise aquatique doit aller jusqu'à permettre la démonstration. Que les connaissances théoriques doivent être d’un niveau qui permette d’accéder à une formation de moniteur, mais la pédagogie reste sur les formations en suspend, pourtant dans les compétences demandées aux stagiaires avant de rentrer en examen nous avons le chapitre N°5 du cursus fédéral ‘le comportement du guide de palanquée’, certes nous ne l’évaluons pas pour l’examen mais nous validons cette compétence obligatoire pour le passer. Ne sommes nous pas obligés de faire une approche pédagogique afin de mettre toutes les chances du côté de l’élève ?

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Mais alors deux guides de palanquée s’offrent ils à nous ?

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3 Etude de cas d’un stagiaire P4

3.1 Les motivations : En croisant les critères de réponses faites nous pouvons en déduire les orientations de leurs motivations,

§ Acquérir la capacité de gérer un problème avec des automatismes simples.

§ Vivre une expérience forte en groupe et hors des standards

§ Désirer développer ses atouts face à ses faiblesses § Evoluer sur le plan théorique appliqué à la plongée

3.2 Les formations à disposition:

Il est bien sur évident que plusieurs solutions se présentent, mais voici les principales :

a) Pour la théorie

Cours chaque semaine Avec programme élaboré par un Codep ou

une CTR

Possibilité de contrôler les acquis par séquence et par thème Plusieurs intervenants sur le cursus Découpage des cours optimisé avec un temps maximum donné au formateur (1h30 max) Possibilité de faire intervenir un Stagiaire MF1 avec un moniteur en titre (mise en situation réelle) Croiser les connaissances des élèves et évaluer le niveau du groupe Créer une synergie de groupe Développer sur les supports FFESSM mis à disposition (manuel du moniteur, CTN info…)

Développement autodidacte

Mauvaise vision d’ensemble des thèmes Peu ou pas d’échange sur les nouvelles directives CTN

Enseignement club

ou structure commerciale

Motivation souvent importante Ecoute et investissement personnel des formateurs sur du long terme pour peu d’élèves

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b) Pour la pratique

Les formules sont établies en fonction des programmes, des organisateurs et beaucoup de choix s’offre à nous :

Sorties techniques Avec programme élaboré par un Codep,

une CTR ou structure commerciale

Possibilité de contrôler les acquis par séquence et par thème (validation des compétences, mise en situation,…) Plusieurs moniteurs avec les élèves (plusieurs configurations de matériel,…) Possibilité de mettre un Stagiaire MF1 avec un moniteur en titre dans une palanquée (mise en situation réelle, évaluation,..) Créer une synergie de groupe Orienter l’élève sur les bons gestes techniques du P4

Développement autodidacte

A la pratique

Impossible et dangereuse

Enseignement club ou structure commerciale

Mise en situations par des sorties organisées sur l’année Répétition et mise en situation des exercices avec d’autres moniteurs Obligation de réaliser des sorties entre celles proposées par les Codep ou autres structures pour dégrossir et acquérir les bons automatismes

Elaboration des sorties et examens

Préparation sur des week-ends

Exa men sur un week-end

Préparation sur des week-ends

Semaine stage avec examen inclus (2 à 3 jours, selon le nombre d’élèves pour la

rotation des moniteurs)

Préparation en structure commerciale

10 à 15 jours de stage avec cours et 2 jours

d’examen inclus

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3.3 Les épreuves avec les doutes et les peurs des élèves:

Je ne vais pas redéfinir toutes les épreuves mais orienter mon analyse sur les points les plus bloquants des élèves, même si l’entraînement doit permettre de les réaliser, leurs critères et leurs découvertes sont plutôt déroutants :

a) Pour la théorie :

Troisième groupe

Physique appliqué à la plongée coef 1

Différence importante sur le niveau entre les élèves Enseignement différent entre les clubs pour les N2 et N3

Anatomie et physiologie Epreuve de physiologie appliquée à la

plongée coef 2

Découverte pour un grand nombre d’élèves Approche trop souvent scolaire des éléments

Procédures de décompression Utilisation des tables fédérales coef 3

Découverte pour un grand nombre d’élèves Reprise complète à la base pour chaque session (perte de temps énorme sur des cours en exercices)

Accidents Symptômes, prévention et traitement

immédiats des accidents coef 3

Le moins bloquant

Connaissance du matériel Notions pratiques te théoriques sur le

matériel coef 2

Aucune connaissance pour beaucoup d’élèves Aucune connaissance sur leur propre matériel !!

Législation Notions de règlementation coef 2

Le moins long à assimiler avec une répétition à chaque sortie les élèves arrivent rapidement à cerner l’essentiel

Constat : les élèves tout au long de la formation n’assimilent pas la relation entre la théorie et la pratique de plongée, ils prennent ces épreuves pour de la sélection par le haut .

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b) Pour la pratique :

Je vais aborder uniquement les épreuves que les élèves découvrent en passant du plongeur P2 ou P3 au plongeur P4 sans les redéfinir, mais orienter mon analyse sur les points les plus bloquants rencontrés aux yeux des élèves,

Premier groupe :

Mannequin coef 2

Découverte de l’épreuve en milieu naturel Mauvaise gestion des efforts (apnée à 5 m après un effort physique) Orientation difficile en milieu naturel Condition maritime (houle, courant,..) Barème de temps pour l’épreuve Mauvais lestage

800 m PMT coef 1

Orientation difficile en milieu naturel Condition maritime (houle, courant,..) Barème de temps pour l’épreuve Beaucoup découvrent l’exercice en milieu naturel pendant le stage ou le jour de l’examen Mauvais lestage

Apnée à 10 m coef 2

Découverte de l’épreuve en milieu naturel Peur de la profondeur Mauvaise gestion pour la préparation à l’apnée Mauvais lestage Pas arriver à passer ses oreilles pendant la descente Ne pas avoir de repère entre le moniteur à 10 m et la surface donc augmentation de la distance et du temps de l’apnée à réaliser Condition maritime (houle, courant,..)

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Deuxième groupe : Démonstration technique avec Handicap de

20 m coef 2

Aucune référence sur cette épreuve, avec une découverte totale de l’exercice Beaucoup de séquences à comprendre dans la décomposition des éléments La démonstration de l’exercice et non le résultat La gestion de l’effort Pourquoi une démonstration

Descente en pleine eau jusqu'à 40 m coef 1

Peu de référence et beaucoup de problèmes liés aux mauvaises habitudes de plongée loisir Mauvaise connaissance de son matériel Problème de configuration

Démonstration technique d’une remontée sans embout de 20 m coef 2

Aucune référence sur cette épreuve, malgré une connaissance partielle de l’exercice au N2 avec la RCE Le temps des 45’ de l’épreuve Caler son rythme respiratoire sur la remontée (palmage) La peur de l’accident et de ne pas pouvoir y parvenir Pourquoi une démonstration

c) Constat : les élèves niveau 2 ont peut être moins d’expérience de plongée (nombre de plongées, expérience de la profondeur, sensation de la narcose,…), il est vrai qu’ils sont au début des formations pratiques un peu spectateur et sur la réserve mais ils ont énormément moins de défauts de plongeur à corriger, de ce fait ils acquièrent beaucoup plus rapidement les techniques tout au long de la formation et ils sont en général dans le groupe de tête à la fin des épreuves de l’examen.

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3.4 Les enjeux physiques et psychiques des élèves: La pratique de la plongée en scaphandre est en pleine mutation et les acteurs (hommes, femmes, seniors, jeunes…..) ont également évolués. La sédentarité et les disponibilités avec les RTT sont plus importantes, la mondialisation, les offres promotionnelles de voyage les plongées Tech et commerciales modifient le contexte de la demande. Enfin le désir de participation est différent la progression et les motivations ont muté, cette démocratisation apporte obligatoirement une réflexion sur l’apprentissage des niveaux et sur l’adaptation des éléments techniques. L’évolution des matériels utilisés (dévidoirs, combinaison étanche, ordinateur à gestion d’air, stab Tech) des plongeurs nous oriente aussi à une technicité adaptée. a) Les enjeux physiques : Comme évoqué dans le paraqraphe ‘ qui sont-ils ?’ nous avons donc des hommes de plus de 30 ans, des femmes de plus de 25 ans, ils sont en générale sédentaires, travaillent et la plongée et le seul sport pratiqué régulièrement. Les créneaux sont le plus souvent une fois par semaine, et le temps d’entraînement efficace ne dépasse pas 1h15 dans l’eau. Les élèves sont généralement livrés à eux mêmes, et peu ont la chance d’avoir un encadrant qui leur est attribué. Ils ne possèdent pas de plan d’entraînement personnalisé et aucun repère de progression et d’évaluation. b) Les enjeux psychiques : Pour l’entraînement en piscine Les repères séquentiels des exercices (fractionnement, progression, adaptation au niveau), la découverte des difficultés amorcent un aspect négatif dans la motivation de la progression.

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Pour les exercices en milieux naturels Beaucoup d’élèves veulent combattrent leurs lacunes techniques par du matériel. Les éléments nouveaux comme les moniteurs, les lieux de plongée, la compétitivité entre élèves et la découverte des exercices engendre un stress parfois négatif. c) Notre travail d’encadrant au quotidien : (ce chapitre est un constat sur plusieurs années et il ne peut s’appliquer qu’a un Codep ou une structure à géographique faible, mais en aucun cas pour des participations ponctuelles d’examen) Ce que nous mettons en place :

• Une discussion avec tous les élèves stagiaires et les moniteurs intervenant tout au long de la formation

• Une explication détaillée de tous les points bloquants • les exercices en milieu naturel (explication, et

découpage par séquence) • l’entraînement piscine et personnalisé • les progressions à obtenir à court et moyen termes • les évaluations personnelles

Un programme de visites est élaboré (environ une visite par semaine) puis délégué entre tous les moniteurs intervenant ceci pour chaque élève (donc chaque club), de plus nous pouvons impliquer les stagiaires Mf1 au contact des ces clubs pour l’élaboration de leurs livrets peda. Le but est de créer une synergie de la formation et de fédérer notre comité autour des clubs.

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4 Etude sur un CODEP

4.1 le Codep Drôme/Ardèche ? (RABA représente 10% pour la FFESSM avec 16058 licencies)

Notre représentation • 21 clubs soit 7% de RABA (277 clubs) • 1300 licenciés soit 8% de RABA (16058 licenciés)

La répartition géographique se réalise de la façon suivante : • 4 clubs pour l’Ardèche • 17 clubs pour la Drôme

Nous avons une moyenne de 62 licenciés par club, mais avec des clubs de plus de 11O licenciés (en Drôme) 4.2 les clubs du département

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4.3 nombres d’examens:

Analyse des examens sur 3 ans

2006 2005 2004 P4

FFESSM 1008 1143 1190

P4 RABA

146 140 148

Nbr de Sessions en RABA

18 20 17

4.4 étude chiffrée sur le Codep Drôme/Ardèche:

Analyse des examens P4 du Codep avec 1 examen par saison 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998

Nbr de candidats

8 9 10 19 15 9 9 5 4 7

Hommes 7 6 9 17 13 9 8 4 3 5 Femmes 1 3 1 2 2 0 1 1 1 2 % entre

H/F 14% 50% 11% 12% 15% 0% 12% 25% 33% 40%

Réussite hommes

6 5 8 15 10 9 8 2 2 2

Réussite femmes

1 3 1 0 1 0 1 1 1 2

Total 7 8 9 15 11 9 9 3 3 4 % de réussite 88% 89% 90% 79% 73% 100% 100% 60% 75% 57% Niv 4+ intiat 5 5 8 6 4 2 2 1

Pourquoi cette réussite depuis 2001 Voici note méthode, qui n’a q’une seule valeur , c’est d’exister Nous employons nos stages finaux et examen des P4 pour inclure de façon systématique les stagiaires MF1, sur cette semaine ils ont deux missions, la première l’évaluation sur des critères de perfectionnement des exercices en milieu naturel, l’autre consiste sur une approche

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pédagogique avec pour thèmes : • cadrage des apprentissages, • indentification des éléments clés

Ceci à pour but de : § confronter les problèmes de l’évaluation en situation réelle

(avec débat sur cas concrets entre stagiaires et moniteurs et instructeurs)

§ réduire le problème affectif (élèves/moniteurs) sur un examen par une prise de conscience collective sur le but du Niveau 4

§ Créer une synergie de groupe entre moniteurs instructeurs pour un jury

§ Les impliquer sans intervention dans la délibération du jury § créer un débat mixte sur la pédagogie avec des moniteurs et

instructeurs d’autres régions § et bien sur réduire le nombre d’interventions des moniteurs sur

les stagiaires MF1 pendant leur formation 4.5 Analyse des échecs:

Pour la théorie

Préparation personnelle

Travail trop diffus voir insuffisant Survol des éléments Travail pas assez approfondis Mauvaise organisation sur les révisions

Le jour de l’examen

Réponses imprécises Pas de réponse a certaines questions Mauvaise gestion du temps par épreuve Hors sujet Ecriture illisible schémas faux réponses trop précipités donc non sens pour la réponse

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Pour la pratique

Préparation personnelle

Trop peu de plongées Expérience limitée à sa structure Problème physique en cours de formation Mauvaise gestion des entraînements Ne jamais finir les exercices (ne pas vouloir un peu se surpasser pour réussir )

Le jour de l’examen

Matériel neuf acheté avant le stage (attention aux nouvelles stabs) Problème physique Stress déstabilisateur Oublier de prendre en compte le matériel de moniteur Mauvaise gestion de temps de récupération entre les épreuves

A partir de cette analyse nous en déduisons que: L’enseignement de la plongée change, les méthodes pédagogiques sont moins aigues et directives, elles évoluent sur un enseignement de la découverte et de la participation mais les doutes psycholoqiques sont toujours les mêmes pour les élèves depuis très longtemps

• Suis-je à la hauteur • Pourquoi je me suis engagé sur cette voie • Vais-je y arriver

alors que les points bloquants se diversifies • Matériel tech (étanche,stab…) • Moyens de décompression (ordinateur multi gaz, gestion

d’air,…)

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4.6 Que sont devenus nos niveaux 4:

La CTR RABA nous a autorisé à organiser des stages finaux et examens . quatre ont été réalisé à plusieurs endroits, voici l’évolution de nos guides de palanquées (malgré une faible envie de départ pour les hommes ,Cf. profil des stagiaires)

Sur ces 23 Moniteurs Mf1 22 hommes et 1 seule femme parmi ces résultats

5 Source de cette étude et remerciements

5.1 Sources et remerciements:

Pour ce type de sujet conceptuel il existe peu ou pas de bibliographie, l’idée de sa conception à été le fruit d’approches diverses. Comment construire cette étude : Plusieurs centres (UCPA de Niolon, Moi Palmo à Cavalaire et Azur plongée à la Madrague) sans oublier le Codep 26/07 ainsi que plusieurs moniteurs (MF1, MF2, instructeurs IR, IN, la branche professionnelle) de tous horizons ont donné leurs avis, leurs disponibilités et leurs réflexions. J’ai également utilisé un questionnaire réalisé pour la circonstance, la majeure partie des réponses viennent de RABA 13 clubs sont représentés dans les réponses : Les axes de ce questionnaire avaient pour but de déterminer les volontés et les enjeux fixés par chacun sur sa progression dans leur structure, et dans la plongée loisir (plongeurs ou moniteurs).

2002 9 Mf1 2003 4 Mf1 2005 8 Mf1 2006 2 Mf1

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Il était adressé aux hommes et femmes N4 en préparation, stagiaires MF1,N4 titulaires et à l’encadrement (E2, E3, E4, IR, IN et BEES1, BEES2, BEES3). J’ai obtenu ainsi environ 60 retours sur 80 demandes, ils ont été expédiés par mail ou par courrier, de plus j’ai compilé toutes mes notes prises lors de discussions réalisées pendant les stages Mf1 et N4. Les retours pour cette enquête sont les suivants

• 31 réponses d’encadrants (tous niveaux) dont 5 Femmes et 26 Hommes

• 29 réponses de stagiaires. dont 1 Femme et 12 hommes en préparation

3 femmes et 13 hommes titulaires

j’ai voulu avec mon expérience de terrain,de formateur et après analyse des ses informations faire une image du nouveau plongeur que nous rencontrons. Cet arrêt sur image doit apporter aux stagiaires un réel recul sur les approches du guide de palanquée,les temps changent, les mentalités évoluent, aujourd’hui la remise en question des deux arrêtés change la donne mais le plongeur en quête de savoir et de perfectionnement est toujours un homme plein de doutes et de questions, à nous de lui indiquer pendant sa formation le bon chemin à prendre.

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Remerciements Je tiens bien évidemment à remercier mes deux tuteurs : Daniel Meynol Et Jean-luc Besqueut Merci de leurs conseils et leur écoute Je tiens également à remercier le collège de instructeurs de RABA dans son ensemble pour la confiance, qu’il m’a témoigné, ainsi que tous les instructeurs de PACA rencontres pendant ces deux années Pour terminer Un grand merci à Georges COPPOLA pour sa disponibilité et sa Générosité.

6 Conclusion:

Aujourd’hui la vaste liste des mémoires des instructeurs nous emmène de plus en plus à être confrontés à des sujets de type structurel donc moins théoriques et moins conventionnels, c’est un concept d’approche nouveau sur les problématiques rencontrées sur un groupe d’utilisateurs ou dans un contexte de fonctionnement.

La FFESSM engage encore plus ses moniteurs à travers une chartre pour promouvoir l’unicité des formations et l’éthique.

• Partageons ces valeurs entre élèves et encadrants afin de supprimer les images négatives.

• la mixité des encadrants sur les examens apporte une valeur ajoutée incomparable et tire vers le haut la réussite de l’élève

• respectons et accompagnons la motivation des engagements des élèves par un esprit coopératif

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Parallèlement à cela, nous avons dans notre cursus deux types de P4, les E2 ou les ‘’ simples’’ P4, nous possédons une trame commune de formation et nous avons à disposition des Groupes de compétences mais qui sont optionnels pour rentrer sur de la pédagogie en milieu naturel, par cette approche nous devons encore plus engager les nouveaux E2 à se mettre en situation sur des stages avant d’engager de la formation à 20 m. Le niveau 4 de plongeur est un niveau obligatoire pour le fonctionnement des clubs,c’est un élément pyramidale incontournable de notre fédération, il est la base de notre vivier de moniteurs.

Aujourd’hui un plongeur qui s’engage sur un niveau supérieur reste et fait évoluer sa structure, ce besoin de rendre aux autres ce qu’on lui a apporté doit correspondre à ce que nous appelons

le bénévolat Fédéral