Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois: catalyseur ... · La Fédération des Hôpitaux...
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EditorialFédération des Hôpitaux Luxembourgeois: catalyseur fédérateur du secteur hospitalier
La Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois, anciennement Entente des Hôpitaux Luxembourgeois, a
pour objet le groupement des établissements hospitaliers luxembourgeois, la défense de leurs intérêts
professionnels et la réalisation sous toutes ses formes du progrès hospitalier pour concourir notamment
au bien-être du patient. Elle le fait dans un esprit de parfaite indépendance politique et confessionnelle.
L’association - constituée en 1948 - existe comme personne morale de droit privé (ASBL) depuis le 12 jan-
vier 1965.
L’activité de la FHL est de nature double. Elle intervient tant comme association patronale, par exemple
pour la négociation de la convention collective de travail des quelques 8.000 salariés des hôpitaux que
comme association qui fait entendre le point de vue du secteur à chaque fois que cela s’avère nécessaire
en considération de l’actualité.
Les hôpitaux - tout en restant des entités juridiques autonomes - sont soumis à un régime de �nancement
«public», ce qui entraîne la nécessité d’une collaboration étroite entre eux.
Le rôle de la FHL est donc celui d’un catalyseur, ce concept englobant les missions suivantes:
hospitaliers,
-
nir une vision stratégique à moyen et long terme du secteur et d’arriver à un accord sur les dossiers
majeurs auxquels sont confrontés les hôpitaux et en�n,
Tant le législateur que nos autorités de tutelle attendent du secteur hospitalier qu’il renforce sa coopération
tant sur le plan de l’organisation médicale que sur celle des activités de support et qu’il s’oriente vers un sys-
tème de gouvernance commun évitant les doubles emplois et favorisant la recherche de synergies.
Les «outils» prévus à cette �n sont la mise en place d’une enveloppe budgétaire globale, la création de
centres de compétences ainsi que l’organisation nationale des activités administratives, logistiques et auxi-
liaires médicales.
Les hôpitaux luxembourgeois, fédérés au sein de la FHL, sont bien conscients des dé�s qui en découlent
et ont prouvé de par le passé qu’ils peuvent y faire face, ne serait-ce que par les fusions qui ont eu lieu ces
dernières années à travers le pays.
La Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois s’implique de manière active dans les chantiers qu’a ouvert la
réforme du système des soins de santé tout en soulignant qu’il faudra un e!ort commun de toutes les par-
ties prenantes du secteur - hôpitaux, médecins, patients - pour garantir également à l’avenir un système
de soins optimal à nos patients.
Paul JUNCK
Président de la FHL
hospitalières importants sont prévus
pendant cette législature.
Je ne veux que citer quatre grands
projets de construction hospitalière,
à savoir la modernisation de la
ZithaKlinik, la construction du
nouveau Südspidol, la construction
d’un nouvel hôpital municipal au CHL
intégrant l’INCCI et la construction
de la nouvelle Rehaklinik du CHNP.
Ces investissements considérables
démontrent bien l‘engagement
important du Gouvernement
dans le secteur hospitalier et son
attachement à o�rir à ses citoyens
des soins hospitaliers de qualités
accessibles à tous.
Je ne voudrais néanmoins pas oublier
un de nos partenaires privilégies dans
tous nos e�orts, à savoir la FHL, qui
participe par sa propre dynamique,
notamment en mutualisant les
laboratoires hospitaliers et en
centralisant certains achats tels le
domaine informatique, à cet objectif
d’o�rir un système hospitalier
compétitif et qualitatif à tous nos
concitoyens.
En conclusion, je souhaite un joyeux
50e anniversaire à la FHL anniversaire
et qu’elle reste dans le futur partenaire
privilégié dans les débats constructifs
et qualitatifs qui animeront encore
le secteur hospitalier durant ces
prochaines années.
Lydia MUTSCHMinistre de la Santé
La Fédération des Hôpitaux
Luxembourgeois qui fête son 50e
anniversaire cette année a été
constituée en tant qu’Entente des
Hôpitaux le 12 janvier 1965.
Or, ce n’est qu’en 1976 que la première
«grande» loi visant à réglementer le
secteur hospitalier, à savoir la loi du
29 août 1976 portant plani#cation et
organisation hospitalière, vit le jour.
Dans son avis du 12 mars 1974 relative
à cette première loi hospitalière, le
Conseil d’Etat résuma les trois objectifs
principaux de cette législation comme
suit:
1. La plani#cation et l’organisation
des services de santé, plus
particulièrement des services
hospitaliers publics et privés,
2. l’élaboration d’une carte sanitaire,
laquelle servira à l’établissement
d’un plan hospitalier national,
3. l’obligation pour l’Etat de veiller
au maintien d’une infrastructure
adéquate et de réglementer
l’intervention #nancière de l’Etat
et des communes dans les frais
de construction, d’équipements
et de gestions des hôpitaux. («Le
Conseil d’Etat face à l’évolution
de la société» - édition du Conseil
d’Etat 2006, page 21).
Aujourd’hui, ces trois objectifs n’ont
pas fondamentalement changé
même si l’environnement hospitalier,
législatif ou réglementaire ainsi
qu’éco no mique a considérablement
évo lué depuis.
Ainsi, suite aux di�érentes fusions
entre établissements hospitaliers ces
dernières années, tous les hôpitaux
ont été regroupés en quatre grands
centres hospitaliers situés dans
toutes les régions de notre pays
(Nord, Centre et Sud).
La réforme de notre système de
par loi du 17 décembre 2010 a
souligné l’importance d’un accès
équitable de tous les citoyens à des
soins hospitaliers de qualité mais
également la nécessité d’utiliser de
manière e$ciente les ressources de
notre système qui doit par dé#nition
rester au service des patients.
La qualité des soins de santé est un
droit pour tous les patients.
Le Gouvernement se donne les
moyens pour atteindre tous ces
objectifs aussi bien d’un point de
vue normatif que d’un point de vue
économique.
D’un point de vue normatif, le
nouveau plan hospitalier, c.à d. le
troisième plan hospitalier, après ceux
de 2001 et de 2009, qui trouve son
fondement légal dans la loi modi#ée
du 28 août 1998, suit actuellement
la procédure réglementaire et est
soumis pour avis au Conseil d’Etat.
Ce nouveau plan hospitalier est
un des principaux instruments de
la plani#cation hospitalière et il a
comme objectif de faire progresser
la coopération entre les di�érents
prestataires de soins en milieu
hospitalier a#n d'utiliser d'une
façon plus e$ciente les ressources
disponibles, tout en promouvant la
qualité des soins dont béné#cient
les patients en milieu hospitalier.
D’un point de vue économique,
l’enveloppe budgétaire globale des
établissements hospitaliers qui vise
notamment à #nancer les frais de
fonctionnement des établissements
hospitaliers a été #xée par le
Gouvernement à 863,1 millions pour
2015 et 889 millions pour 2016.
Les dépenses annuels imputables
au Fonds hospitalier, par lesquels
l’Etat subventionnent à 80% les
grands projets de modernisation et
de construction des établissements
hospitaliers, ont déjà été importantes
ces dernières années (43,8 millions
en 2011, 33,5 millions en 2012 et 37,4
millions en 2013) et seront encore
renforcées ces prochaines années
alors que des projets de construction
ou de modernisation d’infrastructures
Préface 50e Anniversaire de la FHL
nières années passées en relevant
les événements les plus signi�catifs
tels qu’ils ont notamment été relatés
par le biais des éditoriaux de notre
revue EHL-info, devenue FHL-info en
2012.
Avec les réformes de l’assurance
maladie et du secteur de la santé en
juillet 1992 et en décembre 2010
et la loi modi�ée du 28 août 1998
sur les établissements hospitaliers,
de nouveaux dé�s ont été lancés.
Le concept de la Qualité est devenu
un élément indissociable des activi-
tés hospitalières et, ensemble avec
l'Union des Caisses de Maladie, nous
avons opté pour la mise en place de
projets Qualité d’abord plus parti-
culièrement ciblés sur la prévention
des infections nosocomiales, la mise
de place d’un dossier patient hospi-
talier, la prise en charge de la dou-
leur et la réalisation du programme
mammographie et ensuite plus
généralement intégrés dans une
approche globale pour un manage-
ment de Qualité suivant le modèle
EFQM de l’European Foundation for
Quality Management. La commu-
nauté des professionnels de santé
s’accorde aussi à rappeler que la
sécurité du patient est un domaine
à privilégier dans les politiques de
santé publique. A cet e#et, il est
nécessaire de disposer d’un langage
commun, de moyens techniques et
de méthodologies de mesure adap-
tés pour objectiver et améliorer la
sécurité du patient. Ces premières
actions ont rapidement évolué sui-
vant un concept permettant à tous
les acteurs multidisciplinaires de
notre secteur d’y trouver leur place
adéquate et la plus e$cace dans
l’intérêt des patients. Mais comme
il s’agit d’un processus en constante
amélioration, les acteurs de notre
secteur ont pris l’habitude de s’en-
gager systématiquement dans de
nouveaux projets, l’innovation étant
un aspect essentiel de notre activité.
tégories confondues. L’association a
ainsi su relever les di#érents dé�s liés
à la transformation du secteur hospi-
talier et de la santé en général, que
ce soit par rapport aux contraintes
légales ou par rapport à la rapide
évolution de la médecine et des
technologies du secteur. Les choix
de société ont ainsi poussé notre
association à s’investir dans des do-
maines très variés au-delà de ses ac-
tions traditionnelles de négociations
des conventions collectives de travail
avec les organisations syndicales ain-
si que de �nancement avec l'Union
des Caisses de Maladie, aujourd’hui
Caisse Nationale de Santé.
Après avoir élargi pour quelques an-
nées à partir de 1997 son domaine
d’action jusque dans le domaine de
l’assurance dépendance, notre asso-
ciation s’est presque exclusivement
recentrée en 2009-2010 sur le sec-
teur hospitalier aigu lié à l’assurance
maladie avec de nouveaux projets
de mutualisation. Déjà en 1995 et en
2002 notre association a créé en son
sein deux nouveaux services mutua-
lisés pour les hôpitaux, à savoir le
Service Interentreprises de Santé au
Travail (Médecine du Travail - SIST)
et la Cellule de Physique Médicale
pour le contrôle qualité de l’image-
rie médicale dans les hôpitaux. Ces
créations faisaient suite aux actions
réalisées dès le début des années
1990 pour des projets communs
dans les domaines de l’informatique
(programmes facturation et salaires)
et de l’achat en commun de certains
dispositifs médicaux.
J’ai eu l’occasion de relater l’historique
des premières décennies de notre
association lorsque nous avons célé-
bré son quarantième anniversaire en
2005. Je vous renvoie à ce propos à
l’édition de juin 2005 de notre maga-
zine FHL/EHL-info, consultable sous
«archives FHL/EHL-info» sur notre
site web www.fhlux.lu. Je vais donc
essentiellement me limiter dans le
présent article aux dix à quinze der-
1965 - 2015, 50 années d’une intense collaboration dans la diversité
Le 12 janvier 1965 eut lieu l’Assem-
blée générale constitutive de l’En-
tente des Hôpitaux Luxembourgeois
avec le statut d’une association sans
but lucratif. Le secteur se dotait o$-
ciellement d’une structure représen-
tative de ses intérêts après un pre-
mier pas en ce sens en février 1948
où le nom de l’Entente des Hôpitaux
Luxembourgeois apparaissait déjà
comme association de fait.
Aujourd’hui le paysage hospitalier
luxembourgeois a beaucoup chan-
gé. De nombreux acteurs ont dis-
paru, d’autres ont été nouvellement
constitués. Depuis 1948 et surtout
au cours du demi-siècle d’existence
de notre asbl, des étapes décisives
ont été franchies pour doter notre
pays des infrastructures hospita-
lières adéquates aux besoins de
notre population ainsi que des com-
pétences indispensables pour le
secteur. Alors qu’en 1965 les établis-
sements membres �guraient «pêle-
mêle» dans la liste des adhérents, la
diversité a été plus particulièrement
relevée à partir de 1977, quatre
types d’établissements étant doré-
navant cités, c’est-à-dire les hôpi-
taux «privés», les hôpitaux «commu-
naux», les hôpitaux «fondations» et
les hôpitaux «publics».
Mais l’objectif clairement a$ché était
-
constance en direction d’une étroite
collaboration entre les établisse-
ments hospitaliers et ceci toutes ca-
et visible dans le nouvel environne-
ment règlementaire dont la loi pré-
citée a tracé les contours.
A�n d’être à même de pouvoir garan-
tir une excellente qualité de traite-
ments à nos patients la voie vers la
création de centres de compétences
ou des services hautement spécia-
lisés à implanter dans des hôpitaux
devenait de plus en plus évidente.
L’ère du temps où chaque hôpital
traitait toutes les pathologies appar-
tient au passé, l’évolution technique
et les dépenses conséquentes nous
obligent à nous organiser autrement.
A moyen et long terme il s’agit de
garantir un �nancement durable par
le biais d’une meilleure pilotabilité
du système ainsi que d’optimiser la
qualité et l’e�cience du système de
soins. Fort de nos expériences et du
soutien de tous les acteurs concer-
nés, notre association souhaite pro-
gresser sur cette voie. Tel est notre
souhait pour l’avenir de notre sec-
teur en perpétuelle évolution car
une nouvelle ère s’est ouverte pour
les hôpitaux avec des dé�s a de mul-
tiples niveaux: �nancier, judiciaire,
organisationnel et européen.
L’Europe nous montre la voie. Après
d’interminables discussions sou-
vent très animées au niveau des
institutions de l’Union Européenne
et la prise en considération d’un
grand nombre d’amendements, la
fameuse directive 2011/24/UE de-
vant réglementer l’accès aux soins
transfrontaliers dans l’Union Euro-
péenne a �nalement été adoptée le
9 mars 2011 et publiée au Journal
O�ciel de l’Union Européenne le 4
avril 2011 pour entrer en vigueur �n
avril 2011.
La volonté et les préparatifs pour
faire tomber un maximum d’obs-
tacles pour un accès sans frontières
des soins de santé dans l’Union
Européenne sont maintenant arri-
vés dans une phase de concrétisa-
tion et de non-retour. Un maximum
d’e!orts devra être entrepris pour
o!rir aux patients les informations
nécessaires pour béné�cier de ces
services transfrontaliers. Ils devront
pouvoir comparer les prestations de
part et d’autres des di!érentes fron-
tières et être correctement informés
une plus-value indéniable. Nous
devons agir en multidisciplinarité
et en considération de tous les as-
pects et paramètres, qu’ils relèvent
du domaine médical, du domaine
social ou du domaine économique
et responsabiliser à la fois le per-
sonnel et les médecins, mais éga-
lement les patients en essayant de
concilier les exigences des patients
et les vues des syndicats avec les res-
sources �nancières disponibles, tout
en gardant la qualité de la médecine
o!erte.
Après beaucoup de péripéties, de
réactions parfois vives et un débat
public nourri, la chambre des Dépu-
tés a voté en date du 17 décembre
2010 la loi portant réforme du sys-
tème de soins de santé et modi�ant
le code de la sécurité sociale et la
loi modi�ée du 28 août 1998 sur les
établissements hospitaliers. Cette loi
est entrée en vigueur au 1er janvier
2011.
Depuis lors, un certain nombre de
chantiers se sont ouverts : la révi-
sion de la nomenclature médicale,
le dossier de soins partagé, les mé-
decins-coordinateurs, l’enveloppe
budgétaire globale et la comptabi-
lité analytique pour le secteur hos-
pitalier, les Centres de compétence,
ainsi que l’organisation nationale
d’activités administratives, logis-
tiques et auxiliaires médicales. Nous
sommes conscients qu’il faudra
évoluer vers la création de centres
de compétences de même que nos
e!orts de mutualisation sur le plan
des laboratoires hospitaliers, de
l’achat en commun et de l’informa-
tique doivent être accélérés. Dans le
même ordre d’idées la mise en place
de la documentation hospitalière,
de la facturation unique (englobant
à la fois les prestations hospitalières
et médicales) et une dé�nition claire
et précise du statut du médecin hos-
pitalier constituent des préalables
pour assurer une pilotabilité e�-
ciente du système hospitalier. La FHL
ne peut y jouer un rôle qu’en misant
sur une con�ance mutuelle et une
réelle solidarité entre acteurs et bien
entendu sur la Qualité de son travail.
C’est dans ce contexte que l’EHL a re-
pensé son mode de fonctionnement
en vue d’être encore plus proactive
Le 10 juin 2009 les bureaux de l’En-
tente des Hôpitaux Luxembourgeois
ont été transférés de Luxembourg-
Kirchberg à Bertrange-Bourmicht.
La décision a été prise en assemblée
générale extraordinaire le 8 juillet
2008. La nécessité de regrouper tous
les employés de l’EHL sur un même
site était devenue nécessaire pour
pouvoir procurer à tous un espace
de travail convenable. Sur le nou-
veau site les locaux sont maintenant
tous rassemblés sur un même étage
et o!rent ainsi à tous les salariés
une meilleure interopérabilité. Le
secrétariat général est entouré des
services connexes: informatique
(aujourd’hui LUXITH), physique mé-
dicale et médecine du travail.
Ce n’est pourtant pas seulement le
changement de localité des bureaux
qui a eu lieu en juin 2009, mais,
c’est également en juin 2009 que
la présidence de l’EHL est passée en
d’autres mains. Après huit années
passées à la Présidence de l’EHL,
Monsieur Ernest Frieden a remis
le #ambeau à un nouveau Président
en la personne de Monsieur Paul
Junck.
Cette transition est survenue à un
moment où plus que jamais les ré-
#exions allaient bon train pour faire
face à de nouveaux dé�s induits par
la crise économique qui touche les
hôpitaux comme toutes les autres
entreprises. Nous devions nous pré-
parer à vivre avec un �nancement
serré au cours des années à venir.
Des actions en cours ont été accélé-
rées, d’autres ont permis la création
de nouveaux projets, voire même de
nouvelles structures.
C’est donc à un moment crucial pour
le secteur hospitalier et de la santé
en général que Monsieur Paul Junck
a entamé la Présidence de l’EHL en
juin 2009, le secteur étant confronté
à des contraintes liées à l’évolution
de la situation économique géné-
rale mais aussi face à de nouveaux
dé�s à relever en considération
d’options stratégiques prises dans
le passé ou restant à prendre au ni-
veau du secteur. Il fallait maintenant
recentrer nos activités en ciblant des
résultats que nous pourrons docu-
menter et qui nous apporteront
s’inscrit principalement dans des
actions déjà en cours au niveau des
travaux récurrents de la FHL mais
avec une montée en puissance clai-
rement dé�nie.
Tel est le cas des volets «informa-
tique» et «achat central», voire aussi
du volet «contrôle qualité de l’ima-
rajouté dans le cadre des travaux
paritaires avec la CNS au niveau de
la commission technique �nancière
précitée, mais cela concernera dans
l’avenir aussi des projets nouveaux,
à l’image du projet de mutualisation
de l’activité laboratoire des hôpi-
taux. L’organisation de ces activités
pourra se faire indi"éremment à la
FHL, dans les établissements hospi-
taliers ou dans toute autre structure
apportant un support ou service à
l’activité hospitalière.
La FHL a opté pour une approche à
géométrie variable en considération
de la nature des projets à gérer. C’est
ainsi qu’il a été retenu de dévelop-
per les activités «contrôle qualité
médicale» et «achat central» priori-
tairement au niveau de la FHL direc-
tement mais aussi d’aller dans le sens
de la création de nouvelles structures
juridiques dédiées pour les activités
liées à la mutualisation des activités
informatique et laboratoire. Ces nou-
velles structures dédiées viendront
s’ajouter aux structures «CFPC Dr
Robert Widong» et «Spidolswäsche-
rei» déjà constituées il y a quelques
années pour les activités «formation
continue» et «buanderie centrale».
Au niveau informatique, l’idée de la
création d’un centre informatique
sectoriel a fait son chemin. Notre
association a créé, ensemble avec les
hôpitaux, un centre informatique
sectoriel pour tous les hôpitaux
(GIE LUXITH). Au niveau des actions
en cours pour un achat en commun
de fournitures et d’équipements,
nous avons pu concrétiser diverses
procédures avec des résultats encou-
rageants. Des projets de mutualisa-
tion ont également été entamés au
niveau de l’activité des laboratoires de
biologie clinique des hôpitaux, et une
extension de ce genre d’approche à
d’autres services est envisageable.
missions traditionnelles, les direc-
tions médicales, soignantes et admi-
nistratives-�nancières des établisse-
ments hospitaliers sont regroupées
pour leurs domaines de compétence
respectifs dans des plateformes de
concertation sur des sujets d’intérêt
commun. Les trois plateformes pré-
parent, organisent et coordonnent
leurs travaux pour les sujets de leur
ressort et en assurent le suivi. Un
Bureau issu du Conseil d’administra-
tion a notamment pour mission de
préparer les réunions du Conseil et
de veiller au suivi de ses décisions.
Dans la foulée de l’entrée en vi-
gueur de la loi du 17 décembre
2010 portant réforme du système
de soins de santé et modi�ant le
Code de la sécurité sociale ainsi
que la loi modi�ée du 28 août 1998
sur les établissements hospitaliers,
la FHL a amendé sa convention
avec la CNS en décembre 2012.
La nouvelle convention, entrée en
vigueur au 1er janvier 2013, prévoit
notamment que pour les activi-
tés administratives, logistiques
et auxiliaires médicales, la prise
en charge peut être subordon-
née à une organisation nationale
des activités visées. La commis-
sion technique �nancière prévue à
l’article 24 de ladite convention est
en charge d’identi�er les activités
concernées et d’élaborer des pro-
positions. Il est prévu qu’une orga-
nisation nationale des activités sera
proposée chaque fois qu’une telle
organisation permettra de réaliser,
à qualité au moins égale, des écono-
mies ou d’o"rir, à coût au plus égal,
une meilleure qualité. Il a ainsi été
retenu avec la CNS d’élaborer d’ores
et déjà des approches de mutualisa-
tion pour les activités informatique,
laboratoires et achat commun, ceci
par le biais de la négociation de
contrats d’objectifs et de moyens
entre la FHL et la CNS.
Cette nouvelle approche est signi-
�cative de la volonté de viser doré-
navant de manière plus ciblée cer-
taines activités dites «de support».
La prise en charge des frais relatifs
à ces activités se fera sous la forme
d’achat de prestations appelées
«activités nationales» inscrites dans
les budgets hospitaliers. Cette vision
quant aux procédures qu’ils devront
suivre dans le cadre de leur circuit
à l’étranger. Les services devront
donc être comparables tant en ce
qui concerne leur niveau de qua-
lité et de sécurité que leur niveau
de coûts. Cette transposition sera
partiellement déjà réalisée dans le
cadre de la loi relative aux droits et
obligations du patient et aux droits
et obligations correspondants du
prestataire de soins de santé, por-
tant création d’un service national
d’information et de médiation dans
le domaine de la santé et modi�ant
la loi modi�ée du 28 août 1998 sur
les établissements hospitaliers ainsi
que la loi modi�ée du 2 août 2002
relative à la protection des per-
sonnes à l’égard du traitement des
données à caractère personnel.
Confronté à un changement du
cadre légal dans lequel opèrent les
hôpitaux et face à un double dé�
tant économico-�nancier (ralentis-
sement de la croissance ayant un
impact sur les recettes de la Sécu-
rité sociale) qu’européen (directive
relative à l’application des droits des
patients en matière de services de
santé transfrontaliers), le temps était
venu pour l’association regroupant
les établissements hospitaliers de
repenser son mode de fonctionne-
ment et sa gouvernance. Le 22 mai
2012, notre association a donc mo-
di�é ses statuts et adopté une nou-
velle dénomination, l’Entente des
Hôpitaux Luxembourgeois (EHL)
devenant la Fédération des Hôpi-
taux Luxembourgeois (FHL).
La Fédération des Hôpitaux Luxem-
bourgeois s’est aussi dotée d’une
gouvernance lui permettant d’abor-
der avec sérénité et ambition les
dossiers majeurs qui attendent le
secteur hospitalier et jouer le rôle de
plateforme d’échange et de concer-
tation des hôpitaux en vue d’arriver
à un accord sur les dossiers majeurs
du secteur.
A�n de faciliter son mode de fonc-
tionnement et le rendre plus proac-
tif, l’architecture organisationnelle
de la Fédération des Hôpitaux
Luxembourgeois a été alignée sur
ses nouvelles missions: outre le
Conseil d’administration avec ses
et d’accueillir plusieurs centaines de
gestionnaires d’hôpitaux de toute
l’Europe pour débattre ensemble
d’un thème au combien actuel
puisqu’il s’agissait du management
hospitalier en temps de crise qui fut
décliné au regard des contraintes,
des challenges et des opportunités.
Aujourd’hui la Fédération des Hô-
pitaux Luxembourgeois compte
une douzaine de membres qui
sont les centres hospitaliers issus de
fusions ou en voie de fusion ainsi que
les centres nationaux et les établis-
sements spécialisés. Mais il convient
surtout de relever le nombre impres-
sionnant d’acteurs relevant de ces
di! érents établissements sans les-
quels la réalisation du programme
ambitieux et les travaux journaliers
à réaliser en ce sens ne seraient pas
possible. A force de travailler en-
semble en bonne «Entente» il devra
être possible d’aboutir à une solu-
tion valable pour tous les problèmes
en cours et en même temps pour
nous préparer à ceux qui surgiront à
l’avenir. Ensemble avec l’équipe des
permanents au sein du Secrétariat
Général de la FHL et dans ses struc-
tures associées, tous ces acteurs ont
déjà permis de mener à terme un
nombre considérable d’actions dans
l’intérêt du progrès hospitalier et des
patients, même s’il est parfois di$ -
cile de convaincre de la nécessité de
certains changements.
Marc HASTERTSecrétaire Général
maintenir notre système d’assurance
maladie-maternité en équilibre et
pour garantir un service e$ cient
aux assurés CNS sur les prochaines
années, il a été constaté que les ef-
forts engagés commencent à porter
leurs fruits. Le secteur hospitalier n’a
pas tardé à prendre ses responsabili-
tés et nous voulons pour preuve que
parmi les acteurs de la santé, les hô-
pitaux sont les seuls à avoir réussi au
cours des dernières années à freiner
de manière signi% cative l’accroisse-
ment de leurs dépenses, ceci malgré
l’augmentation et le vieillissement
de la population protégée ainsi que
le développement continu du pro-
grès médico-technique et scienti-
% que. Ceci est d’autant plus louable
que dans notre système de santé
actuel, seuls les hôpitaux vivent sous
le régime d’une enveloppe budgé-
taire globale, ceci face à des patients
béné% ciant d’une liberté de choix
complète et d’un remboursement
de frais quasi intégral et face à des
médecins prescripteurs indépen-
dants et jouissant du principe de la
liberté thérapeutique.
Tous ces débats se retrouvent aussi
à un niveau international. Indépen-
damment des dernières évolutions
politiques nationales, notre associa-
tion a organisé en novembre 2013
le congrès de l’Association Euro-
péenne des Directeurs d’Hôpitaux
(EAHM-AEDH-EVKD). Ce fut un grand
privilège pour la Fédération des
Hôpitaux Luxembourgeois de pou-
voir organiser la 24ème édition de
ce congrès au nouveau Centre des
Conférences (NCCK) à Luxembourg
Les ré& exions gagnent en complexi-
té en considération de paramètres
supplémentaires tels que l’évolution
de la convention collective de tra-
vail des salariés du secteur hospita-
lier, une meilleure implication des
acteurs médecins par rapport aux
aspects «gestion» de l’hôpital, les
projets de mutualisation, l’optimisa-
tion de la Qualité, les aspects norma-
tifs, l’information et la protection des
données à caractère personnel avec
l’informatisation croissante des acti-
vités ou encore les droits du patient
transfrontalier.
Il faut signaler également les négo-
ciations engagées avec les syndi-
cats portant sur l’introduction d’un
système de rémunération par
fonction en permettant une rému-
nération des salariés qui tiendrait
compte de manière plus adaptée de
la di$ culté et de la responsabilité
attachés au poste de travail exercé.
La réglementation de la médecine
hospitalière constitue aussi un élé-
ment-clé pour assurer la pilotabilité
de nos établissements hospitaliers.
Une implication plus structurée des
médecins hospitaliers dans la ges-
tion de l’activité hospitalière reste
un des objectifs majeurs. A% n de ga-
rantir un fonctionnement multidis-
ciplinaire des structures existantes
et des nouvelles structures, le cadre
légal et réglementaire dé% nissant
notamment le statut de la médecine
hospitalière était et demeure au
centre de nos préoccupations
Après un premier bilan des actions
entreprises de part et d’autre pour
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INVITATION -
PROGRAMME
17h30 : Accueil des invités
18h30 : Début de la cérémonie
Madame Nathalie REUTER
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20h00 :
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Les centres nationaux membres de la FHL �
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La FHL en quelques chiffres
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Un village de l'automobile vaêtre créé à Terville, le long del'A31. Il regroupera plusieursconcessionnaires, un mar-chand d'occasion et plusieursentreprises de services dontle point commun sera la voi-ture. Cinq hectares y serontconsacrés. Les travaux com-menceront avant l'été.Lire en page 17
Terville jure parl'automobile
Hier, le Messin condamné àmort en Indonésie n'a pas eul'autorisation de produire destémoins devant le tribunal.Son cas sera donc statué le25 mars par la Cour suprême.L'homme va y jouer sa der-nière carte.Lire en page 20
Atlaoui toujoursdans l'attente
Réunie en assemblée géné-rale, hier soir, l'associationdes commerçants de la Mé-tropole du fer joue la carte ducollectif pour attirer dumonde dans ses enseignes.Les élus de la commune sontsur la même longueur d'on-des que les commerçants.Lire en page 16
L'ACAIE veutvaloriser la ville
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LUXEMBOURG La Fédération des hôpitaux luxembourgeois a soufflé ses 50 bougies,hier, l'occasion de revenir sur sa création et son évolution jusqu'à aujourd'hui.Lire en page 15
JEUDI 12 MARS 2015 I www.lequotidien.lu
FAITS DE SOCIÉTÉAPRÈS LE DRAME, L'ENQUÊTELire en page 19
ettembourg, Differdange, Dude-lange, Esch-sur-Alzette, Käer-
jeng, Kayl, Mondercange, Pétange,Rumelange, Sanem et Schifflange. Lesyndicat intercommunal Pro-Sud re-groupe toujours onze communes,même si Kayl et Käerjeng ont laissétransparaître, ces derniers mois, leurvolonté de quitter la structure (lireLe Quotidien du 3 février).
Hier, le syndicat intercommunal arendu public son rapport d'activitéspour l'année 2014. Lors du précé-dent exercice, le syndicat «a voulu,plus que jamais, répondre aux atten-tes des communes» ainsi «une redé-finition des priorités a été proposéeautour de thèmes fédérateurs avecpour objectif une implication crois-sante des communes».
Aménagementrégional
Pour le développement régional,la «Position Sud II» a été concrétiséeavec pour objectif que «la planifica-tion territoriale dans le Sud se réalisedans le cadre d'une collaboration ac-crue entre les communes du Sud et
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entre la région et l'État». Des discus-sions ont démarré en 2014 pour re-définir une nouvelle conventiondans le courant de l'année 2015.
Dans son rapport, le syndicat inter-communal revient également surtoutes les actions qu'il a menées en2014 : sudTEC (ateliers pédagogiquespour enfants), la plateforme PacteClimat, service award (campagne demarketing à la destination des com-merces des centres-villes), le RedRock Challenge, l'exposition «Bun-ker Eisekaul»...
Le changement de présidence avecl'arrivée de l'actuel bourgmestre deDudelange, Dan Biancalana, «a ini-tié une nouvelle stratégie pour Pro-Sud dans l'objectif d'orienter les ac-tivités au plus près des besoins descommunes». «Ce nouveau capdonné aux missions de Pro-Sud sepoursuivra en 2015, explique-t-ondans le rapport. L'accent sera missur l'aménagement régional.» Mobi-lité (E-bike), logement, communica-tion (Hot City), développement éco-nomique... sont cités comme dos-siers prioritaires pour cette année2015.
Pro-Sud maintient le capESCH-SUR-ALZETTE Le syndicat intercommunal aborde 2015 avec confiance.
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Dan Biancalana, le bourgmestre de Dudelange, est le présidentde Pro-Sud.
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'ouverture du 32e festival desMigrations, des Cultures et de la
Citoyenneté se déroulera demain à18 h à Luxexpo. Ce sera égalementle coup d'envoi du 15e salon du Li-vre et des Cultures du Luxembourget d'Artsmanif qui se dérouleront enparallèle.
Dès 18 h 30, une table-ronde seraorganisée autour de la coopérationentre le Cap-Vert et le Luxembourg :un exemple de coopération euro-péenne (salle 1). Cette table rondeest proposée par le CLAE en collabo-ration notamment avec le parle-ment européen, le cercle des ONG etla direction de la Coopération auDéveloppement et de l'Action hu-manitaire, du ministère des Affairesétrangères et européennes.
À partir de 19 h 30, les visiteurspourront se restaurer et, à la mêmeheure, assister à une conférence inti-tulée «L'accueil au Luxembourg :nouvelles immigrations, nouvellessolidarités?» (salle 1er étage). Terre
L d'immigration depuis la fin du XIXe
siècle, le Luxembourg est le portd'attache de nouvelles migrationseuropéennes et mondiales, de re-compositions sociales et culturelles.Ces réalités nouvelles posent-ellesde nouveaux défis pour les structu-res associatives et syndicales qui lesaccueillent? Comment peuvent serecomposer de nouvelles solidari-tés?
À 20 h 30, le documentaire Filhos
da Lua - La Voix des Yanomami, (25mn) de 2014 – réalisé par Mauro Al-meida Cabral et Fränk Muno, seraprojeté en salle 1, sous-titré en fran-çais, portugais et anglais. Ce docu-mentaire indépendant retrace lecombat mené par le peuple Yano-mami en Amazonie brésilienne,pour maintenir leur culture dans uncontexte socio-politique de plus enplus complexe. Entre mondialisa-tion, pillage des ressources naturel-les et non-respect de leurs terres an-cestrales, les Yanomami ont du mal
à faire entendre leur voix. Par des té-moignages rares, les Yanomami par-tagent leur vision du monde et dé-voilent leur richesse culturelle. Ledocumentaire Filhos da Lua a été sé-lectionné pour la compétition inter-nationale du premier festival inter-national du Cinéma de Minho, leFlumenfest (mars 2015, Braga, Por-tugal).
À 21 h, changement d'ambianceavec un concert spécial Cap-Vert.L'entrée est libre. Au programme,deux groupes de musique à com-mencer par Cassandra Lobo. Il s'agitd'un groupe de world music duLuxembourg, composé de musi-ciens de grande expérience, origi-naires de plusieurs pays. Caboluxsuivra. Les membres du groupe qua-lifient leur style de «créole», inspirédes rythmes africains et cap-ver-diens mêlés d'accents hip-hop, rap,reggae ou encore zouk.Le festival se poursuivra jusqu'à di-manche.
Le festival démarre en trombeLUXEMBOURG Le festival des Migrations débute demain.Dès le premier soir, la programmation sera dense.
ela fait 50 ans que les hôpitauxde Luxembourg se sont fédérés
dans une association sans but lucra-tif. Un événement célébré hier soir àla Philharmonie, en présence duGrand-Duc héritier et de la Grande-Duchesse héritière.
À la base il s'agissait d'une Ententedes hôpitaux luxembourgeois(EHL). L'association devient la Fédé-ration des hôpitaux luxembourgeois(FHL), le 22 mai 2012. L'histoire dé-bute avec Joseph Guill, membrefondateur et président de la fédéra-tion de 1965 à 1987. En réalité, lesbases de cette fédération existaientdéjà à travers une association crééeen 1948. Elle regroupait des direc-teurs-gestionnaires d'hôpitaux, quise réunissaient épisodiquementpour traiter de préoccupations com-munes.
L'objectif de la fédération est de re-grouper des établissements hospita-liers luxembourgeois afin de mieuxdéfendre leurs intérêts profession-nels et de faire progresser le mondehospitalier. La Fédération des hôpi-taux affirme le faire dans un espritde parfaite indépendance politiqueet confessionnelle. «L'activité de laFHL est de nature double, assurePaul Junck, président de la FHL. Elleintervient tant comme associa-tion patronale, par exemple pourla négociation de la conventioncollective de travail des quelque8 000 salariés des hôpitaux, quecomme association qui fait enten-dre le point de vue du secteur àchaque fois que cela s'avère néces-
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saire en considération de l'actua-lité. Les hôpitaux – tout en restantdes entités juridiques autono-mes – sont soumis à un régime definancement "public", ce qui en-traîne la nécessité d'une collabo-ration étroite entre eux.»
Vers davantagede synergie
Selon ses chiffres, la Fédérationdes hôpitaux luxembourgeoiscompte actuellement une douzainede membres qui sont : les centreshospitaliers issus de fusions ou envoie de fusion, les centres nationauxet les établissements spécialisés. Elleenglobe des établissements avec denombreuses compétences : radio-thérapie, chirurgie cardiaque etc, etdes établissements spécialisés (gyné-
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cologie-obstétrique, psychiatrie,moyen séjour) avec un total de2 621 lits de soins aigus et de moyenséjour.Dès 1965, la FHL a permis de mettreen place les premiers programmesde travail avec l'adaptation du prixde pension dans les cliniques, la ré-vision des forfaits chirurgicaux àfacturer aux caisses de maladie etl'établissement de nouveaux tarifspour les analyses. En 1969, elle a dé-veloppé l'action «achats en com-mun».En 1996, l'Entente des hôpitauxluxembourgeois et l'Union des cais-ses de maladie signent une conven-tion-cadre ensemble.Un nouveau défi attend la FHL dansl'avenir. Pour le président de la FHL,«tant le législateur que nos autori-tés de tutelle attendent du secteurhospitalier qu'il renforce sa coo-pération sur le plan de l'organisa-tion médicale et sur celle des acti-vités de support et qu'il s'orientevers un système de gouvernancecommun, évitant les doubles em-plois et favorisant la recherche desynergies. Les "outils" prévus àcette fin sont la mise en placed'une enveloppe budgétaire glo-bale, la création de centres decompétences, ainsi que l'organi-sation nationale des activités ad-ministratives, logistiques et auxi-liaires médicales.»
Hôpitaux : cinq décenniesde travail en commun
De notre journalisteAudrey Libiez
LUXEMBOURG La Fédération des hôpitaux fêtait hierses 50 ans. Un regroupement propice aux avancées.
La fédération, qui était nommée «en-tente» jusqu'en 2012, est composéed'une douzaine de membres.
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L'hôpital Kirchberg a rejoint la FHL en 2003.
a commission de la Santé, del'Égalité des chances et des
Sport s'est réunie hier pour adop-ter le projet de loi autorisantl'État à participer au financementdes travaux de modernisation etd'extension de la ZithaKlinik
L «afin de libérer les fonds de l'État
et de commencer les travaux»,explique la députée et présidentede la commission Cécile Hem-men. Le projet a été approuvé àl'unanimité, et passera à la cham-bre des députés mercredi.
Le projet d'extension avance
15jeudi 12 mars 2015 LUXEMBOURG MÉTROPOLE
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Organisation:Fédération des antiquaireset brocanteurs du Grand-Duchéde Luxembourg a.s.b.l.
Grande Foire d’Antiquitéset de Brocante Brocante
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Hall 7 • Entrée SudLUXEXPO Luxembourg-Kirchberg
es nouveaux véhicules Flexibusmettent l'accent sur le confort
d'utilisation et l'écologie. Ils sontproduits par Mercedes-Benz pourSales-Lentz Autocars. Le plancherabaissé de 7 centimètres permet auxpersonnes âgées ou à mobilité ré-duite d'avoir une meilleure accessi-bilité. Le double vitrage offre unemeilleure isolation sonore et ther-mique et les nouvelles suspensionspneumatiques complètent la paletted'améliorations. De plus, Sales-Lentz s'engage avec l'ASBL MyCli-mate Luxembourg à compenser latotalité des émissions résiduelles gé-nérées par le service Flexibus. Fon-dée en 2002 à Zurich, MyClimatefait désormais partie des leaders in-ternationaux en matière de com-pensation carbone volontaire.
Lancé en 2005 par Sales-Lentz, leFlexibus est un service de bus à lademande sur simple coup de télé-phone qui fonctionne à Walfer-dange depuis le 2 juillet 2007 sous lenom de «Walfy-Flexibus». Il est uti-lisé par environ 1 500 personnes parmois
Le Walfy-Flexibus circule sur l'en-semble du territoire de la communede Walferdange : Bereldange, Helm-sange et Walferdange.
Un aller simple coûte 2 euros. Lamulticarte à 20 euros est valablepour onze trajets. Elle donne droit àun trajet gratuit. Les enfants âgés de
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moins de 6 ans accompagnés d'unadulte voyagent gratuitement.
Le Walfy-Flexibus circule du lundiau vendredi de 7 h à 19 h et le sa-medi de 9 h à 19 h.
D'autres communes profitent éga-lement du Flexibus, il s'agit de Bet-tembourg, Esch-sur-Alzette, Mersch,Roeser, Rumelange et Sanem (sousle nom de Ruff Bus).
Réservation : 8002 20 20.
Plus confortable et écoloWALFERDANGE La commune se dote de nouveauxvéhicules Flexibus, mieux adaptés aux usagers.
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Ce nouveau véhicule est plus ac-cessible pour les personnes âgées.
e 9 février, Marcel Oberweis(CSV) avait interrogé le minis-
tre du Développement durable etdes Infrastructures, François Bausch,sur «le niveau et l'évolution des par-ticules fines PM10 mesurés à traversles 6 stations localisées dans leGrand-Duché depuis les dernièresannées». Cette question avait étéémise à la suite d'une étude de l'as-sociation agréée de surveillance dela qualité de l'air en région Île-de-France réalisée pour la municipalitéparisienne (Airparif), qui indiquaitque pas moins de 41 % des particu-les fines PM10 émises par le traficroutier provenaient de l'abrasiondes pneus, du revêtement routier etdu freinage des véhicules.
«Sur le territoire du Grand-Duchéde Luxembourg, un pourcentagede 65 % de ces émissions a déjà été
L atteint en 2013», admet le ministredans sa réponse publiée hier. Ilajoute : «Le niveau moyen annueldes particules fines PM10 dans lesdifférentes stations de mesure duLuxembourg a évolué d'un niveaude 27 µg/m3 en 2007 pour attein-dre progressivement un niveau si-tué entre 16 et 24 µg/m3 selon lesite de mesure. La valeur limite an-nuelle dans l'Union européenneest de 40 µg/m3. Une deuxième va-leur limite prescrit une moyennejournalière de 50 µg/m3 à ne pas dé-passer pendant plus de 35 jours paran. Le nombre de jours avec dépas-sement varie de 2 à 18 par an selonle site de mesure. Les valeurs limitessont donc respectées au Luxem-bourg de façon ininterrompue de-puis 2007, avec une marge de sécu-rité confortable.»
LUXEMBOURG Selon le ministre François Bausch,le pays est dans les clous depuis 2007.
Particules fines : les valeurslimites «sont respectées»
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Bericht Seite 60 Foto: Hervé Montaigu
Seit 50 Jahren vereintFÉDÉRATION DES HÔPITAUX Akademische Sitzung zum Jubiläum
LAND A LEITTageblattSeite 55 / Nr. 61
Freitag,
13. März 2015
Noch mehrLokalnachrichten
S. 62, 63
Sehr viel ArbeitGeschäftsverband Esch hielt Rückschau / S. 56
Gefahrenguttransport:GroßeinsatzS. 64
SCHIFFLINGEN Alle waren sehrerschrocken, als ihnen die Resul-tate der Messungen des Kaminsauf Esch-Belval und der Gemüse-Analysen der Gärten „An Else-brëch“ vorgelegt wurden. DiePAK- (Polyaromatische Kohlen-wasserstoffe), TOC- (Totaler or-ganischer Kohlenstoff), CO-(Kohlenmonoxid) und SO2-Grenzwerte (Schwefelmonoxid)lagen alle um das Zweifache hö-her. Einige dieser Stoffe sind derAuslöser für viele Krebskrank-heiten.
„Der Bleigehalt im Gemüse war
so hoch wie noch nie seit 2006,das darf nicht sein“, so das großeBedauern von Leclerc-Emering.Weshalb man am 25. Februar ei-ne Pressekonferenz einberufenhatte, um die Öffentlichkeit nocheinmal darauf aufmerksam zumachen, dass der Betreiber Arce-lorMittal nichts zur Verbesserungseiner Anlagen beitragen möchteund auch die Umweltverwaltungnicht genug unternehme, damitder Betreiber die Grenzwerte ein-hält.
Sie erwähnte den Zwischenfallin der Kraft-Wärme-Kopplungs-anlage „Twinerg“, der man da-raufhin sehr schnell (57 Tage)strenge Auflagen auferlegte unddie sogar, bis zur Behebung desProblems, einstweilen schließenmusste. Bei ArcelorMittal hinge-gen werden die Schadstoffwertetagtäglich überschritten, das seitzwei Jahren, aber da geschehe ab-solut nichts.
Gemeinsam mit dem „Mouve-ment écologique“ hat „Stop Di-oxin“ einen Brief an die EU-Kommission geschickt, um zuklären, ob eine Klage gegen Arce-
lor oder das Umweltministeriumeingereicht werden kann.
Vorstandsmitglied FrancisHengen stellte die neuesten Re-sultate der vorliegenden Analy-sen und die Berichte der Sitzun-gen des „Comité de suivi“ aufEsch-Belval vor. Die Messungs-kampagne von April sei erschre-ckend gewesen. Pro Stunde ent-weichen 1 Million Kubikmeter
Wasserdampf in die Luft, hierinsind TOC- und PAK-Schadstoffeenthalten, die jahrelang über demGrenzwert lägen, die Dioxin-Werte stellten dagegen kein Pro-blem mehr dar. Auch die PAK-Werte würden regelmäßig über-schritten, wie Hengen klarstellte.
Phrasen wie „Wir hatten einigeProbleme bei der Produktion“sind keine Seltenheit. Die Resul-
tate des Bio-Monitorings der Ge-meinde Esch in den Gemüsegär-ten wiesen einen gravierendenBleigehalt auf, der bis dreimal imJahr zu hoch lag, in Differdingenlägen die Grenzwerte eher im Be-reich des Normalen. Es sei offen-sichtlich, dass der Betreiber Mit-tal ungerne in die Modernisie-rung seiner Anlagen investiere,so Hengen.
„Die erhöhten Werte deuteneindeutig darauf hin, dass die An-lagen nicht richtig funktionie-ren“, so die Präsidentin der Bür-gerinitiative. „Es gibt uns seit 16Jahren und wir werden am Ballbleiben.“ Von den eingeladenenBürgermeistern der betroffenenGemeinden und dem Umweltmi-nister konnte keiner Stellungnehmen, da sie sich entschuldigthatten.
Der Vorstand: Präsidentin/Se-kretärin Christiane Leclerc-Eme-ring, Vizepräsident Fernand Bal-dato, Kassiererin Malou Gilson,die Beisitzenden Francis Hen-gen, Francis Wagener undGeorges Marzinotto. Kassenprü-ferin ist Heike Donkols-Breuer.
„Stop Dioxin Biergerinitiativasbl“ hielt neulich Rückschau.Es war eher ruhig, was dieArbeit betraf. Im Novembersaßen die Mitgliederzusammen mit Vertretern vonArcelorMittal, der Escher,Sassenheimer und derDifferdinger Gemeinde, derUmweltverwaltung und des„Mouvement écologiqueRegionale Süden“.
Die Resultate bleiben sehr schlecht
Carlo Catena
STOP DIOXIN Bürgerinitiative hielt Rückschau
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LUXEMBURG In diesem halbenJahrhundert gab es in der Medi-zin und in den Strukturen desKrankenhauswesens eine rasanteEntwicklung. Inzwischen habeneine Reihe kleinerer und mittle-rer Spitäler aus verschiedenenGründen geschlossen, andere ha-ben fusioniert – und dieser Pro-zess ist noch nicht abgeschlos-sen. Geblieben sind vier regiona-le Zentren und fünf spezialisierteKliniken. 16 Hospitäler sindFHL-Mitglieder. Zusammen ver-fügen sie über 2.600 Betten undsind mit rund 8.000 Beschäftig-ten einer der größten Arbeitgeberdes Landes.
Paul Junck, seit 2009 Vorsit-zender der FHL, sieht seine Ver-einigung als Katalysator in derKrankenhausbranche, als Platt-form für den Austausch der ver-schiedenen Einrichtungen unddarüber hinaus als Förderer ge- meinsamer strategischer Visio-
nen der Branche. Das adminis-trative Zentrum beschäftigt 30Mitarbeiter (Arbeitsmedizin, In-formatiker und Juristen).
Zu ihren Aufgaben gehören u.a.die Ausarbeitung der Kollektiv-verträge, die Entwicklung derbildgebenden Diagnostik(„imagerie médicale“) und dieQualitätskontrolle der medizini-schen Leistungen. Der Verbandverfügt über ein gedeckeltes Bud-get von 860 bis 880 MillionenEuro pro Jahr, das er unbedingteinhalten muss.
Nicht nur, weil die Menschendieses Landes immer älter wer-den, wächst die Zahl der Be-schäftigten im Pflegebereich unddie damit verbundene Betten-zahl. Dies obschon der bald inKraft tretende neue Gesundheits-plan eher in Richtung Bettenab-bau und Ausbau der Tagesklini-ken gehen soll (das „T“ berichte-te), mit dem Resultat, dass eineKlinik wie die „Sainte-Marie“ ausEsch bis 2020 definitiv geschlos-sen werden könnte.
Vorgesehen ist in diesem Spi-talplan die Schaffung von Kom-petenzzentren in den verschiede-nen Hospitälern, die zum Zank-
apfel zwischen den einzelnenKliniken werden könnten.
Die jüngsten Entwicklungen inder Medizin im Allgemeinen undim Krankenhauswesen im Be-sonderen verlangen, laut PaulJunck, einen radikalen Paradig-menwechsel in der Herangehens-weise und der Mentalität allerBeteiligten des Gesundheitswe-sens, eine permanente Infrage-stellung im Kontext eines stren-gen strukturellen und finanziel-len Rahmens.
Zentrales Spital-LaborVerstärkt angestrebt werden sol-len in Zukunft Sammeleinkäufefür Apparatur und Medikamenteder Hospitäler, um günstigerePreise zu erzielen; übrigens einelangjährige Forderung der Ge-werkschaften und der „Patiente-vertriedung“. Kurzfristig will dieFHL auf ein zentrales Spital-La-bor hinarbeiten, in dem die medi-zinischen Untersuchungen ausden fünf bisher funktionierendenKlinik-Laboratorien gebündeltwerden sollen.
Leider kamen bei der Schilde-rung dieser durchaus positiven
Entwicklungen die Patienten unddas Personal der Hospitäler et-was zu kurz. Das Wohlbefindendes Patienten, so hieß es, sei undbleibe das hehre Ziel der FHL.Der stationäre oder ambulante„Kunde“ solle noch weiter in alleEntscheidungsprozesse mit ein-bezogen werden und man würdeihm bereits beim aktuellen Standder Dinge bei einem Klinikauf-enthalt jeden Wunsch erfüllen,wenn die Gesundheitskasse(CNS) dies zulasse.
Man erlaube uns in diesem Zu-sammenhang eine kleine Bemer-kung am Rande, denn die „Um-stände, sie sind nicht so“, wie dergute alte Brecht bereits meinte.Der Patient versuche beispiels-weise ein Bett in einem Zimmererster Klasse zu ergattern! In Zu-kunft soll, so sieht es lautSpitalplan und Kompetenz-Definition aus, der „mobile“ Pa-tient nicht mehr über die behan-delnde Klinik entscheiden kön-nen.
Auch wenn an diesem Abenddie Verdienste aller Akteure desSpitalwesens hervorgehobenwurden, so standen die Problemedes Pflegepersonals nicht im Vor-dergrund. Man sei sich bewusst,
so Junck, dass dem LuxemburgerGesundheitswesen eine immergrößere überregionale, grenz-überschreitende Rolle zukommtund ebenso bewusst sei man sich,dass der Mangel an qualifiziertemPersonal teilweise nur durch Mit-arbeiter aus der Großregion kom-pensiert werden kann; die FHLwürde aber alles daransetzen, umjunge Einheimische von der„Schönheit dieses Berufs“ zuüberzeugen und sie für diese Ar-beit zu motivieren.
Vier GroßprojekteGesundheitsministerin LydiaMutsch, die wegen einer anderenVerpflichtung im Ausland weilte,wandte sich per Video-Botschaftan die Teilnehmer der Jubelfeier.Darin hieß es u.a.: „La qualité dessoins de santé est un droit pourtous les patients. Le Gouverne-ment se donne les moyens pouratteindre tous ces objectifs aussibien d’un point de vue nominatifque d’un point de vue économi-que.“ Und kam natürlich auf denneuen Spitalplan zu sprechen,der in vielen Punkten nicht aufdie Zustimmung der Gewerk-schaften trifft.
Die Eckpfeiler der Politik imSpitalwesen sind bekannt: Mo-dernisierung der Zitha-Klinik,Bau des „Südspidol“ in Esch,Bau eines neuen städtischen Spi-tals am CHL-Standort und einerneuen Rehaklinik des CHNP.Über das definitive Schicksal derEscher Sainte-Marie- und derDüdelinger Klinik verlor die Mi-nisterin kein Wort.
Zum Abschluss dieser Veran-staltung präsentierte Dr. HenriKugener eine interessante Retro-spektive zur Geschichte desKrankenhauswesens in Luxem-burg.
Fränz Hoffmann
Neue Herausforderungen50. JUBILÄUM Verband luxemburgischer Krankenhäuser (FHL)
Mit einem Festakt in derPhilharmonie, an dem auchdas erbgroßherzogliche Paarund der erste Bürger desLandes, Mars Di Bartolomeo,teilnahmen, beging die FHL(„Fédération des hôpitauxluxembourgeois“) amMittwoch den 50. Jahrestagihrer Gründung.
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In der Philharmonie mittendrin statt in der ersten Reihe: die Ehrengäste vor Beginn des Fest-akts zum 50. Geburtstag der FHL
bis 880 Millionen Eurojährlich: das ist dergedeckelte Budget-umschlag, den dieRegierung der FHL
bis 2016 zurVerfügung stellt
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> CHL (Centre hospitalier deLuxembourg): Hôpital munici-pal, Clinique pédiatrique, Ma-ternité, Clinique d’Eich, Centrede l’appareil locomoteur, demédecine du sport et de pré-vention; www.chl.lu
> CHEM (Centre hospitalierEmile Mayrisch): site Esch/Al-zette, site Dudelange; site Nie-derkorn; www.chem.lu
> HRS (Hôpitaux RobertSchuman): Hôpital Kirchberg,Clinique Ste-Marie Esch, Clini-que privée Dr Bohler Luxem-bourg, Zithaklinik s.a.;www.hopitauxschuman.lu
> CHDN (Centre hospitalierdu Nord): site Ettelbruck, siteWiltz; www.chdn.lu
> CHNP (Centre hospitalierneuro-psychiatrique): CHNPEttelbruck, Centre thérapeuti-que Useldange; Centre thérap.Diekirch, Centre thérap. Man-ternach; www.chnp.lu
> HIS, hôpital intercommu-nal Steinfort; www.his.lu
FHL-Mitglieder
LUXEMBURG Mit einer Scheck-überreichung hat die Oikopolis-Gruppe dieser Tage Ausgleichs-zahlungen für den Energiever-brauch geleistet, den ihre Betrie-be im Berichtsjahr 2013 verur-sacht haben.
Die Höhe der freiwilligen Kom-pensationszahlungen bemaßsich, wie bereits im Vorjahr, ander Gesamtmenge der durch dieUnternehmenstätigkeit beding-ten Treibhausgas-Ausstöße: 20Euro je Tonne Kohlendioxid-Emission.
So wurden aus 1.169 TonnenCO2-Äquivalent 23.379 Euro, diezu gleichen Teilen an das „Insti-tut fir biologesch Landwirtschaftan Agrarkultur Luxemburg asbl.“(IBLA), den ebenfalls gemein-nützigen Verein „Bio-Lëtzebu-
erg“ und die landwirtschaftlicheSektion des Schweizer Goethea-nums, eine wissenschaftliche
Einrichtung zur Förderung derDemeter-Landwirtschaft, ge-spendet wurden. C.
OIKOPOLIS-GRUPPE CO2-Kompensation vor der Haustür
Biolandwirtschaft erhält Ausgleichszahlungen
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Die Luxemburger Nutznießer der Oikopolis-Ausgleichszahlun-gen bei der Schecküberreichung
LUXEMBURG Einer der bekann-testen Nationalfeiertage der Weltsteht vor der Tür: St. Patrick’sDay wird nicht nur in Irland undin allen irischen Gemeinschaftenquer durch die Welt gefeiert, son-dern auch von allen Anhängernvon Guinness und Co.
Da der 17. März diesmal aufdienstags fällt, finden viele Festeam Wochenende statt.
Der „Irish Club“ organisiert amSamstag im Hotel Parc Belle-Vueeine Dinnerparty, während dieLuxemburger Sektion der „Com-haltas Ceoltóirí Eireann“ im Ge-meinschaftssaal der GaspericherKirche einen traditionellen iri-schen Tanzabend (Céilí) veran-staltet. Dies am Samstag ab 20.00Uhr für die „Großen“ und sonn-tags ab 14.30 Uhr für Kinder.
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Céilí für Groß und KleinST. PATRICK’S DAY In Gasperich
Irland in Luxemburg im„world wide web“:– embassyofireland.lu– ilcc.lu(irisch-luxemburgische„Chamber of commerce“)– irishclub.lu– comhaltas.lu(Comhaltas Ceoltóirí Eire-ann – Lucsamburg/Kultur,Tanz und Musik)– cumanngaelachlux.– wordpress.com(Cumann GaelachLucsamburg/Sprache)– luxgaa.lu(gälische Sportarten)– rose.lu (bestimmt jedesJahre die Luxemburger„Rose of Tralee“)
Lucsamburg
TageblattFreitag, 13. März 2015 • Nr. 6160 LUXEMBURG
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Les collaborateurs de la FHL
12.03.2015 12:13
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50e anniversaire FHL | Paperjam News http://paperjam.lu/communique/50e-anniversaire-fhl
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