La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

Albert Einstein

Singularité: jusqu’où hacker l’individu ?

• Ariel Kyrou Directeur associé de la société Moderne

Multimédias, auteur aux éditions Incultes de Google God, Big Brother n'existe pas, Il est partout (2010)

• Rémi Sussan journaliste spécialisé dans les nouvelles

technologies, auteur d Utopies Posthumaines aux éditions Omnisciences (2006)

• Guillaume Dumas ingénieur de l'école Centrale de Paris et en

physique fondamentale à Orsay, doctorant à l'Institut du Cerveau et de la Moëlle Epinière, se concentrant sur l'interaction sociale par la technique de l’hyperscanning.

• Olivier Nerot docteur en Sciences Cognitives axées sur

l'analyse du chaos dans les réseaux neuronaux et leur application dans un modèle de mémoire par anticipation

Rand Hindi développeur, jeune diplômé d'un PhD en Bioinformatique, thèse sur les protéines où il a exploité l'analogie entre la thermodynamique et la théorie de l'information pour identifier des structures générées par ordinateur.

Déroulé

• 18H30- 19h00 // Accueil des participants et répartition

• 19h 00 – 19h15 // Présentation du format

• 19H15- 20h20 // Ateliers

• 20h30 – 20h40 // Restitution des ateliers

• 20H40 – 21h30 // Table ronde

Atelier Savoir: des praticiens se confrontent à des théoriciens

Intervenants : Ariel Kyrou, Rémi Sussan

Savoir

Atelier Faire: des théoriciens se confrontent à des praticiens

Intervenants : Ariel Kyrou, Rémi Sussan

Faire

Cas pratique #1Un groupe de scientifiques américains développe un

ordinateur sous-marin qui tente de reconnaître les sons émis par les dauphins et d’y répondre en temps réel

La machine fonctionne avec des hydrophones captant les sons du dauphin et des Leds pour indiquer la direction d’où il provient.

Le Dr Denise Herzing pense ainsi développer un catalogue des sons émis établissant ainsi les bases d une grammaire du dauphin.

Questions• Quels sont les nouvelles problématiques de langage ? • Entre les espèces ou entre les robots ? • Comment se code l’information ? • Et peut elle être universellement décodable ?

Supplément :• http://www.physorg.com/news/2011-05-robots-language.html#share• http://www.sciencedaily.com/releases/2011/05/110513112248.htm

Dialoguer avec les dauphins :http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1385633/Scientists-develop-allow-humans-communicate-dolphins.html

L’adresse IP consiste en 4 nombres entre 0 et 255. Ce label unique numérique permet aux ordinateurs et autres devices de communiquer dans un vaste réseau de serveurs qui font internet.

Du fait de l’explosion des mobiles et de la population connectée les IPv4 arrivent à leurs fins, DONC en 1999, nait le protocole IPv6 soit la possibilité de donner des adresses à 340 suivi de 36 zéros adresses. Sans garantie que l’IPv6 ne soit pas épuisé un jour aussi.

Questions• Quels vont être les problèmes d’identité ? • Est-ce que celle-ci est fixe ? • Quel va être le futur des objets connectés ? • De la réalité augmentée ?

De la fin de l’IP à l’internet des objets:http://news.discovery.com/tech/will-the-internet-run-out-of-addresses-again-110401.html

Cas pratique #2

Pierre Yves Oudeyer de l’INRIA Bordeaux tente de développer un algorithme de curiosité artificielle

Des puces électroniques pour tester la médecine : http://www.techeye.net/chips/organ-on-a-chip-could-put-an-end-to-animal-testing#utm_source=fbpage&utm_medium=facebook&utm_campaign=default

Les prédictions d’une guerre entre Artilect (artificial intellect ) et humains non augmentés.

Questions• Jusqu’où peut on hacker l’humain ? • Quels sont déjà les possibles ? • Qu’est ce qui demain pourrait être efficace ? • Pour quels usages ? • Doit on limiter cette évolution ?

Humains trop humains : Curiosité artificielle, dominance des espèces, mutations, quel avenir ?http://hplusmagazine.com/2011/04/21/the-next-step-making-the-species-dominance-issue-political/

Cas pratique #3