Faculté : SCIENCES DE LA NATURE ET DE LAVIE Département de ... · 3.1.1 Formes monogénique de...
Transcript of Faculté : SCIENCES DE LA NATURE ET DE LAVIE Département de ... · 3.1.1 Formes monogénique de...
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ORAN 1 AHMED BENBELLA
Faculté : SCIENCES DE LA NATURE ET DE LAVIE Département de
BIOTECHNOLOGIE
Thèse en vue de l’obtention du diplôme de Doctorat
Option : BIOLOGIE MOLECULAIRE
Présentée par:
Melle
ASMA AMRANI
Thème
ETUDE D’ASSOCIATION ENTRE CERTAINS POLYMORPHISMES
GENETIQUES DU SYSTEME RENINE ANGIOTENSINE ALDOSTERONE ET
L’HYPERTENSION ARTERIELLE AU SEIN D’UN ECHANTILLON DE LA
POPULATION ORANAISE
Soutenue le …………………………………………..
Devant le jury composé de :
Président :
Examinateurs :
SIDAHMED CHAWKI LAMARA
KEBIR BOUCHERIT
KAMEL GADDOUR
Professeur
Professeur
Professeur
Université d’Oran
Université de TLEMCEN
Université de Monastir, Tunisie
FAOUZIA ZEMANI FODIL MCA Université des Sciences Technologiques d’Oran
Encadreur :
Co-encadreur :
MOHAMED BEY BABAHAMED
FARIDA MESLI TALEB BENDIAB
Professeur
Professeur
Université d’Oran
Université d’Oran
Année Universitaire : 2014/2015
Remerciements Je tiens à exprimer mes vifs remerciements aux membres du jury, qui ont accepté d’évaluer
mon travail de thèse :
A Monsieur Lamara Sidahmed Chawki, Professeur à l’université d’Oran Es-Sénia, d’avoir
accepté de présider le jury de cette thèse.
A Mme Zemani-Fodil Fouzia, Maitre de conférences à l’USTO, que je remercie très vivement
d’avoir accepté de participer à ce jury et de juger ce travail.
A Monsieur Boucherit Kebir, Professeur à l’université de Tlemcen, que je remercie vivement
d’avoir pris part à ce jury malgré ses lourdes responsabilités administratives.
A Monsieur Gaddour Kamel, Professeur à l’université de Monastir en Tunisie, qui accepté de
m’honorer en examinant cette thèse.
A Monsieur Baba Hamed bey Mohamed, Professeur à l’université d’Oran, d’avoir été mon
directeur de thèse. Merci de m’avoir donné l’occasion de réaliser cette thèse qui m’était si
chère. Je le lui suis reconnaissante pour ses précieux conseils de tous ordres, sa disponibilité
et sa confiance et surtout son extrême gentillesse. Que cette thèse soit un témoignage de mon
estime et me permettra de le lui exprimer ma profonde gratitude.
A Mme Mesli-Taleb bendieb Farida, Professeur à l’université d’Oran, d’avoir accepté de co-
encadrer ce travail malgré sa lourde tache administrative de chef de département. Je la
remercie énormément pour son assistance ainsi que pour ses précieux conseils et son extrême
sympathie. Ses encouragements et sa confiance en moi resteront gravés dans ma mémoire.
Qu’elle trouve ici ma sincère reconnaissance.
A Monsieur Xavier Jeunemaitre, Professeur à l’université de Paris Descartes et Chef de
service de génétique des maladies artérielle à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, un éminent chercheur
à l’INSERM de renommée mondiale dans la génétique des maladies artérielle. Je le remercie
vivement pour tous ses précieux conseils tout au long de ses années et d’avoir accepté de
m’accueillir dans son laboratoire en France.
A Mme Bouatia-Naji Nabila, un éminent chercheur à l’INSERM à Paris, très dévouée pour la
recherche, membre de grands projets sur les études pangénomiques Je la remercie vivement
pour son extrême gentillesse et d’avoir mobiliser toute une équipe pour mon travail dont Mme
Cyrielle et Mer Romuald Kiando que je remercie énormément pour leur serviabilité.
Je remercie également toute ma famille pour leur patience et soutien durant ces cinq dures
années pleines d’embuches et de sacrifices.
Ce travail a fait l'objet des communications et des publications suivantes :
COMMUNICATIONS
Amrani A, BabaHamed M.B, Lamara S .C, Mesli Taleb bendieb F. « Contribution à une étude
sur la prévalence de l’Hypertension artérielle dans un échantillon de la population
Oranaise » : Journées internationales de l’Hypertension Artérielle, Paris 16-17 Décembre
2011.
Amrani A, Baba Hamed M.B, Lamara S .C, Mesli Taleb bendieb F. « The prevalence of
Arterial Hypertension in Algerian Population : Inherited Aspect » : Journées Européennes de
l’Hypertension Artérielle : Londres ,29-30 Avril 2012.
PUBLICATIONS
Asma Amrani, Mohamed bey baba hamed, Farida mesli. The prevalence of arterial
hypertension in sample of Algeria population inherited aspect. Annals of clinical and
laboratory research. 2014.Vol. 1 No. 1:2. DOI: 10.3823/1401
Asma Amrani, Mohamed bey Babahamed, Farida Mesli. The relationship between T174M
polymorphism and essential hypertension in sample of Algerian hypertension: case control
study” J.Med.Sci.2014.DOI: jms.2014.168.173
Asma Amrani, Farida Mesli, Mohamed bey Babahamed. Genetics of hypertension: the lack of
evidence. Annals of clinical and laboratory research .2013.Vol. 1 No. 1:3 DOI: 10.3823/1402.
Asma Amrani, Mohamed bey Babahamed, Farida Mesli. Association study between some
Renin-Angiotensin System gene variants and essential hypertension in a sample of Algerian
population: Case control study. Annals de biologie clinique, 2014.In press
Table des matières INDEX DES FIGURES
INDEX DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVAIATIONS
INTRODUCTION………………………………………………………………………….…1
1 Pression artérielle 4
1.1 Définition 4
1.2 Régulation de la pression artérielle 4
1.2.1 Régulation neuronale de la pression artérielle 4
1.2.2 Régulation hormonale de la pression artérielle : Le système rénine 6
angiotensine aldostérone circulant (SRAA)
1.2.3 Les systèmes rénine angiotensine aldostérone tissulaires 22
1.2.4 Angiotensine II, aldostérone et retentissement cardiovasculaire 25
1.2.5 Endothélines 29
1.2.6 Monoxyde d'azote (NO) 31
1.3 Dysfonction endothéliale 36
2 L’Hypertension artérielle 37
2.1 Définition 37
2.2 Les différents types de l’HTA 37
2.3 Epidémiologie et prévalence de l’HTA 38
2.4 Facteurs de risque de l’hypertension artérielle 39
2.4.1 Age 39
2.4.2 Sexe 39
2.4.3 Origine ethnique 40
2.4.4 Géographie 40
2.4.5 Mesures anthropométriques 41
2.4.6 Effet sur la pression artérielle d'un régime alimentaire riche en sodium et 41
pauvre en potassium et en calcium
2.4.7 Consommation d’alcool 42
2.4.8 Consommation du tabac 43
2.4.9 Antécédents familiaux 43
2.5 Hypertension et dysfonction endothéliale 44
2.6 Hypertension et stress oxydant 44
3 Héritabilité génétique de l’hypertension artérielle 45
3.1 Les formes mono et polygéniques de l’hypertension arterielle et approches 45
employées pour les révélées
3.1.1 Formes monogénique de l’HTA 45
3.1.2 Formes polygéniques de l’HTA 47
3.1.3 Approche gène candidat 48
3.1.4 Approche pangénomique 49
3.2 La part d’ombre de l’héritabilité génétique de l’hypertension artérielle 55
3.2.1 Variants génétiques rares 55
3.2.2 Variabilité du nombre de copies d'un gène 55
3.2.3 Interactions gène-environnement 56
3.2.4 Interactions gène-gène (épistasie) 57
3.3 Epigénétique 57
3.3.1 Modèle théorique de l’épigénome cardiovasculaire 59
3.3.2 Méthylation d’ADN et maladies cardiovasculaires 59
3.3.2.1 Méthylation d’ADN et HTA 59
3.3.2.2 Méthylation d’ADN et transcriptome 60
4 Structure des gènes étudiés 61
4.1 Le gène de la rénine REN 61
4.2 Gène de l’angiotensinogène (AGT) 62
4.3 Gène de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (ACE) 62
4.4 Structure du gène de la eNOS 62
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES
I Population à l’étude 64
I.1 Description de la population étudiée 64
II Méthodes 64
II.1 Analyse des polymorphismes génétiques d’intérêts 64
II.1.1 Extraction d’ADN 64
II.1.2 Etude quantitative et qualitative de l’ADN 65
II.1.3 Génotypage de la population étudiée 66
II.1.3.1 Détection du polymorphisme T174M par PCR-RFLP 67
II.1.3.2 Détection du polymorphisme M235T par PCR-RFLP 68
II.1.3.3 Détection du polymorphisme ACE I/D par Nested PCR 69
II.1.3.4 Détection du polymorphisme NOS -786T/C par PCR/RFLP 70
II.1.4 Lecture des génotypes et exploitation des résultats épidémio-génétiques 70
CHAPITRE III RESULTATS
I RESULTATS 72
I.1 Caractéristiques socio-démographiques et cliniques de la population étudiée 72
(T174M)
I.1.1 Etude de la corrélation entre les différents paramètres cliniques de la 72
population étudiée (T174M)
I.1.1.1 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et l’IMC 72
I.1.1.2 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et les 75
antécédents familiaux d’HTA (T174M)
I.1.2 Comparaison des fréquences génotypiques entre cas et témoins (T174M) 75
I.1.2.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du 79
polymorphisme T174M
I.1.2.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA 79
(T174M)
I.1.2.3 Corrélation entre les différents génotypes et les paramètres cliniques étudiés 79
(T174M)
I.2 Caractéristiques socio-démographiques et cliniques de la population étudiée 81
(M235T/ACEI/D)
I.2.1 Etude de la corrélation entre les différents paramètres cliniques de 81
l’échantillon étudié (M235T/ACEI/D)
I.2.1.1 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et l’IMC 81
(M235T/ACEI/D)
I.2.1.2 Corrélation entre les pressions artérielles systolique et diastolique et les 84
antécédents familiaux d’HTA (M235T/ACEI/D)
I.2.2 Comparaison des fréquences génotypiques entre cas et témoins (I/D ACE et 84
M235T). I.2.2.1 Le polymorphisme I/D du gène d’ACE 84
I.2.2.1.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du 88
polymorphisme ACE I/D
I.2.2.1.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA 88
(ACEI/D)
I.2.2.1.3 Corrélation entre les différents génotypes et les paramètres cliniques 88
étudiés (ACE I/D)
I.2.3 Le polymorphisme M235T du gène de l’angiotensinogène 90
I.2.3.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du 90
polymorphisme M235T de l’AGT
I.2.3.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA 93
(M235T)
I.2.3.3 Corrélation entre les génotypes et les paramètres cliniques étudiés (M235T) 93
I.3 Etude de l'impact du polymorphisme –786T/C du gène de la eNOS sur le 95
risque d'HTA
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
II Discussion générale 97
II.1 Polymorphisme T174M du gène d’AGT 97
II.2 Polymorphisme M235T du gène d’AGT et l’ACE I/D du gène de l’ACE 100
II.3 Polymorphisme –786T/C du gène de la eNOS 103
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES……………… ………………..106
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………108
ANNEXES………………………………………………………………………………..…128
Résumé
L’Algérie traverse, depuis quelques années déjà, une phase de transition épidémiologique, qui est
accompagnée d’une augmentation de l’incidence des maladies cardiovasculaires. En effet, 35% de la
population algérienne est hypertendue. L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie complexe,
multifactorielle, dont le déterminisme est associé à des facteurs environnementaux et génétiques. C’est
dans ce contexte que cette étude a été menée dont l’objectif était d’identifier certains déterminants
génétiques majeurs de l’hypertension artérielle dans un échantillon de la population oranaise. En
retenant, la stratégie dite des gènes candidat. En particulier, des polymorphismes des gènes codant des
protéines du système rénine-angiotensine (SRA) dont le gène de l’angiotensinogène (AGT) avec ses
deux variants : le T174M et le M235T, le polymorphisme du gène de l’enzyme de conversion de
l’angiotensine II (ACE) ainsi que le polymorphisme du gène de la eNOS (-786T/C). Les résultats
obtenus nous ont permis d’associer les polymorphismes ACE I/D de l’enzyme de conversion et le
polymorphisme NOS -786T/C du gène de eNOS avec le risque d’hypertension artérielle (NOS -
786T/C : OR= 0.62 ; 95% CI (0.4-0.95) ; ACE I/D : OR=0.456 ; 95%CI (0.275-0.755)). En revanche,
aucune association n’a été révélée entre le M235T, T174M et l’HTA. Il ressort de cette étude, que
parmi les 4 polymorphismes génétiques étudiés, le NOS -786T/C et l’ACE I/D s’avèrent être des
marqueurs de risque de l’HTA dans cet échantillon alors que le M235T et T174M ne le sont pas.
Mots clés : HTA, polymorphismes génétiques, SRAA, M235T, T174M, ACE I/D, NOS -786C/T,
population oranaise.
Abstract
Since the last years, Algeria has passed through an epidemiological transition characterized with a
high prevalence of the cardiovascular disease. In fact, 35% of the Algerian population is hypertensive.
Essential hypertension is a multifactorial complex trait, with genetic and environmental determinism.
The aim of the present study was to study the possible association between some RAAS and NOS
polymorphisms and essential hypertension in a sample of the Algerian population. Thus, a candidate
gene approach was used, where we studied two variants of the angiotensinogen gene: T174M and
M235T polymorphisms besides angiotensin-converting enzyme (ACE) polymorphism and finally
NOS -786 T/C polymorphism. Our results showed that ACE I/D variant of the converting enzyme
gene and the NOS -786 T/C of the eNOS gene are associated with essential hypertension (NOS -786
T/C; OR= 0.62 ; 95% CI (0.4-0.95and OR=0.456 ; 95%CI (0.275-0.755) for ACE I/D)). While, there
was no association of the M235T and T174M with hypertension. Through the 4th
studied
polymorphisms; NOS-786T/C and ACE I/D seem to be genetic markers of the essential hypertension
in this sample while the M235 and T174M are not.
Keys words: HTN, Genetic polymorphisms, M235T, T174M, ACE I/D, NOS -786T/C, Algerian
population.
INDEX DES FIGURES Figure 1 : Régulation neuronale de la pression artérielle (Chauvet et al.,
2012)…………….…………………………………………………………………………. 5
Figure2: Système Rénine Angiotensine Aldostérone…………………………...……………7
Figure 3 : Dégradation de l’angiotensine II et synthèse des angiotensines III, IV et (1-
7)…………………………………………………………………………………………….. 13
Figure 4: Actions de l’Ang II responsables d’une augmentation de la pression
artérielle……………………………………………………………………………………. .. 15
Figure 5 : Signalisation intracellulaire par l’angiotensine II sur ses récepteurs de type 1
(AT1) et des effets engendrés. ……………………………………………………...…..17
Figure 6 : Principales localisations de formes tissulaires des systèmes rénine-
angiotensine…………………………………………………………………………………..22
Figure 7. Synthèse des mécanismes pouvant expliquer comment un dérèglement des actions
de l’aldostérone peut contribuer au développement de pathologies cardiovasculaires……. .... 27
Figure 8 : Effets de l’angiotensine II (Ang II) sur la dégradation du monoxyde d’azote (NO),
via l’action de la NADH/NADPH oxydase, et l’augmentation du stress oxydatif…………......…….28
Figure 9 : Le système de l’endothéline, production, fonction et intéraction avec ses récépteurs
au niveau de la paroi vasculaire……………………………………………………………. ... 30
Figure 10: Métabolisme de la L-arginine…………………………………………….………32
Figure 11: La dysfonction endothéliale…………………………………………..………….36
Figure 12: Répertoire des signaux d’association révélés par les études pangénomiques
publiées jusqu’au jour……………………………………………………………….………...50
Figure 13: Vingt-neuf single nucleotide polymorphisms dans 28 loci associés (P≤ 5x10-8
)
avec la pression artérielle………………………………………………………….………….53
Figure 14 : La corrélation entre la PAS et l’IMC chez les hypertendus (T174M)……….….74
Figure 15 : La corrélation entre la PAS et l’IMC chez les témoins (T174M)…………… …74
Figure 16 : La corrélation entre la PAD et l’IMC chez les hypertendus (T174M)…………..74
Figure 17 : La corrélation entre la PAD et l’IMC chez les témoins (T174M)………… ……74
Figure 18 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les hypertendus (T174M) .77
Figure 19 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les témoins (T174M)…...77
Figure 20 : Profile électro phorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique par Nco I (T174M)…………………………………………………………. .. 78
Figure 21 : La corrélation entre la PAS et l’IMC chez les hypertendus (M235T/ACEI/D... 83
Figure 22 : La corrélation entre la PAS et l’IMC chez les témoins (M235T/ACEI/D)… …..83
Figure 23 : La corrélation entre la PAD et l’IMC chez les témoins (M235T/ACEI/D)……. 83
Figure 24 : La corrélation entre la PAD et l’IMC chez les hypertendus (M235T/ACEI/D)..83
Figure 25 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les hypertendus
(M235T/ACEI/D)……………………………………………………………………………86
Figure 26 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les témoins
(M235T/ACEI/D) ……………………………………………………………………………86
Figure 27 : Profile électro phorétique sur gel d’agarose à 2% des produits d’amplification de
l’ACE I/D…………………………………………………………………………………….87
Figure 28 : profile électro phorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique de M235T par Tth111I……………………………………………………………….92
Figure 29: Profile électro phorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique du NOS-786C/T par MspI………………………………………………...…96
INDEX DES TABLEAUX Tableau I: Classification des niveaux de PA selon l’OMS (1999)………………………………. 37
Tableau II : Formes monogéniques d’hyper ou d’hypotension artérielle……………………….. 46
Tableau III : Quelques gènes candidats (probablement) impliqués dans la régulation de la
pression artérielle…………………………………………………………………………………. 47
Tableau IV: Méta-analyse des dix meilleurs single nucleotide polymorphisms associés avec
la pression et l'hypertension artérielles dans 2 consortiums CHARGE et Global
Bpgen…………………………………………………………………………………………………………. 52
Tableau V: Les caractéristiques générales de la population étudiée (T174M)…………………. 73
Tableau VI : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle systolique et l’index de
masse corporel (T174M)…………………………………………………………………………. 73
Tableau VII: Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle diastolique et l’index
de masse corporel (T174M) )………………………………………………………………………. 73
Tableau VIII : Corrélation entre la PAS et les antécédents familiaux d’HTA (T174M)…………. 76
Tableau IX: Corrélation entre la PAD et les antécédents familiaux d’HTA(T174M) )…………... 76
Tableau X: La distribution du polymorphisme T174M chez les cas et les témoins………………. 76
Tableau XI : Distribution des génotypes selon le sexe chez les hypertendus et les témoins
(T174M) ................................................................................................................................................. 78
Tableau XII : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (T174M)………………….. 78
Tableau XIII: Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (T174M)…………………... 78
Tableau XIV Les caractéristiques de l’échantillon étudié (M235T/ACEI/D)…………………….. 82
Tableau XV: Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle systolique et l’index de
masse corporel (M235T/ACEI/D) ……………………………………………………………… 82
Tableau XVI : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle diastolique et l’index 82
de masse corporel (M235T/ACEI/D)………………………………………………………………
Tableau XVII : Corrélation entre la PAS et les antécédents familiaux d’HTA (M235T/ACEI/D) 85
Tableau XVIII : Corrélation entre la PAD et les antécédents familiaux d’HTA (M235T/ACEI/D 85
Tableau XIX: Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme ACE I/D entre cas
et témoin…………………………………………………………………………………………… 85
Tableau XX: Distribution allélique du polymorphisme ACE I/D chez les hommes et les
femmes…………………………………………………………………………………………….. 89
Tableau XXI : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (ACEI/D)………………
89
Tableau XXII : Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (ACE I/D)………………. 89
Tableau XXIII: Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme M235T de
l’AGT entre cas et témoins……………………………………………………………………….. 91
Tableau XXIV: Distribution alléliques du polymorphisme M235T chez les hommes et les
femmes……………………………………………………………………………………………. 91
Tableau XXV : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (M235T)………………. 94 Tableau XXVI : Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (M235T) ……………….. 94
Tableau XXVII: Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme–786T/C du gène
de la eNOS entre cas et témoins 95
Tableau XXVIII : Les études impliquées dans la méta analyse sur le polymorphisme T174M de 99
l’AGT………………………………………………… …………………………………………..
Tableau XXIX : La fréquence du polymorphisme ACE I/D dans différentes populations 105
LISTE DES ABREVIATIONS
ACE Angiotensin Converting Enzyme
ACTH hormone adrénocorticotrope
ADC Arginine DéCarboxylase
ADMA Asymetric DiMethyl Arginine
ADP Adenosine DiPhosphate
AGT Angiotensinogène
Amp Aminopeptidases
AMPc Adénosine Monophosphate Cyclique
AMPK AMP–Activated Protein Kinase
Ang I Angiotensine I
Ang II Angiotensine II
AOMI artériopathies oblitérantes des membres inférieurs
AP-1 Activator protein-1
ApoB Apolipoprotéine B
ApoE Apolipoprotéine E
ARAs antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
ARG1 ARGinase de type 1
ARG2 ARGinase de type 2
ASL ArginoSuccinate Lyase
ASO Allele Specific Oligonucleotide
ASS ArginoSuccinate Synthase
AT1R Type-1 Angiotensin 2 Receptor
AT2R Type-2 Angiotensin 2 Receptor
AT4R Angiotensine IV Receptor’
AVC Accident Vasculaire Cérébral
BH4 tétrahydrobioptérine
CAGE chymostatin-sensitive angiotensine II-generating enzyme
CAT-1 Cationic Amino-acid Transporter-1
Cbp Carboxypeptidases
CPS 1 Carbamoyl-Phosphate Synthase 1
DAG diacylglycérol.
D-Amp Dipeptidulaminopeptidase I-III
EC 2 Enzyme de conversion 2
EC Enzyme de conversion
ECE Endothelin Converting Enzyme
EDHF Endothelium-derived hyperpolarizing factor
EDRF Endothelial-Derived Relaxing Factor
ENaC Canaux sodium amiloride-sensibles
eNOS NO Synthase endothéliale
EPN Endopeptidase neutre
ERE Elément de réponse aux estrogènes
ERO Espèces Réactives de l’Oxygène
ET Endothéline
ET-1 Endothéline-1
ET-2 Endothéline-2
ET-3endothéline-3
GMPc Guanosine monophosphate cyclique
HDL High Density Lipoproteins
HTA HyperTension Artérielle
HVG hypertrophie ventriculaire gauche ICAM-
1 InterCellular Adhesion Molecule-1 IDM
Infarctus Du Myocarde
IEC Inhibiteur de l’Enzyme de Conversion
IGF-1 Insulin-like Growth Factor-1
IL InterLeukine
IMC Indice de la Masse Corporelle
iNOS NO-Synthase inductible
IRAP Insulin Regulated Aminopeptidase
KO Knock-Out
LDL Low Density Lipoprotein
LFA-1 Leucocyte Function Antigens-1
MAP mitogen activated protein
MAPK Mitogen Activated Protein Kinase
MCP-1 Monocyte Chemoattractant Protein-1
MCSF Macrophage-Colony Stimulating Factor
MCV Maladies CardioVasculaires
MEC Matrice ExtraCellulaire
MEK MAPK Kinase
MMP-1 métalloprotéinase 1
MONICA Multinational mONItoring of trends and determinants of CArdiovascular diseases
MTA MethylThioAdenosine
NFκB Nuclear Factor kappa B
nNOS NO Synthase neuronale
NO monoxyde d’azote
O2-. anion superoxyde
OAT Ornithine AmidinoTransférase
OAZ1 Ornithine décarboxylase AntiZyme 1
ODC Ornithine DéCarboxylase
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONOO-. peroxynitrite
OR Odds-Ratio
OTC Ornithine TransCarbamylase
PA Pression artérielle
PAD Pression Artérielle Diastolique
PAI-1 Plasminogene activator inhibitior type 1
PAO PolyAmine Oxydase
PAS Pression Artérielle Systolique
PCR Polymerase Chain Reaction
PDGF Platelet Derived Growth Factor
PEP Prolylendopeptidase.
PGI2 prostacycline
PKC protéine kinase C
PLA2 phospholipase A2
PLC phospholipase C
PLD phospholipase D,
PP Pression Pulsée
RFLP Restriction Fragment Lenght Polymorphism
SAM S-AdénosylMéthionine
SHR Spontaneously Hypertensive Rat
SNA Système nerveux sympathique
SNP Single Nucleotide Polymorphism
SR Scavenger Receptor
SRAA Système rénine angiotensine aldostérone
SSAT Spermidine/Spermine AcétylTransférase
StAR steroidogenic acute regulatory
STATs Signal transducers and activators of transcription
TGFβ Transforming Growth Factor beta
TIMP-1 tissue inhibitors of metalloproteinases-1
t-PA tissue-Plasminogen Activator
TXA2 ThromboXane A2
VCAM-1 Vascular Cell Adhesion Molecule-1
VEGF Vascular Endothelial Growth Factor
INTRODUCTION
INTRODUCTION
1
L’Algérie traverse, depuis quelques années déjà, une phase de transition épidémiologique qui
désigne cette inversion qui voit, dans une population donnée, les maladies chroniques non-
transmissibles se substituer aux maladies infectieuses transmissibles comme cause principale
de morbi-mortalité (Omran, 2001).
Les affections cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, le diabète, les cancers et l'obésité
comptent parmi les maladies non transmissibles les plus prévalentes. En 2030, les maladies
cardiovasculaires (MCV) seront à l’origine de 23,56 millions de décès et représenterons
toujours la principale cause de mortalité au niveau mondial selon les prévisions de
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’Institut National de la Santé Publique
Algérien, en collaboration avec l’Union Européenne, a mené en 2002 une enquête
épidémiologique nommée TAHINA (Transition Health Impact In North Africa). Les résultats
de cette étude montrent que les maladies non-transmissibles représentent la première cause de
mortalité en Algérie, avec un taux de 62.0%. Les maladies périnatales, transmissibles,
maternelles, les traumatismes, et les maladies nutritionnelles représentent respectivement
13.3%, 8.1%, 5.5%, 1.2%, 1.0%. Concernant les affections non transmissibles, les décès de
maladies cardiovasculaires (MCV) occupent le premier rang (46.2 %), suivis des décès par
tumeurs malignes (14.6%), par affections des voies respiratoires (7.2%) et du diabète non
insulino-dépendant (8.2%). Cependant, il est intéressant de noter que, parmi les maladies
cardiovasculaires, les formes les plus étroitement liées à l’hypertension, en particulier les
maladies cérébro-vasculaires et les cardiopathies hypertensives, sont les causes les plus
fréquentes de décès, avec respectivement 7.5% et 6.6% (www.ands.dz/insp/synthese-
mortalite-finalpdf1.pdf).
L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie complexe, multifactorielle, dont le
déterminisme est associé à des facteurs environnementaux et génétiques. Dans 90% à 95% des
cas, la cause exacte de l’HTA n'est pas connue. On parle alors d'HTA « essentielle » ou
primaire (par opposition à l’HTA secondaire). Il est maintenant bien admis que l’héritabilité
de la pression artérielle est pour environ 30 à 60% (Kupper et al., 2006). Grâce aux progrès
considérables de la recherche, les bases génétiques de certaines formes mendéliennes de
l’hypertension ont pu être élucidées (Gong et Hubner, 2006). En revanche, les formes
polygéniques de la maladie sont largement méconnues.
INTRODUCTION
2
Actuellement il existe plus de 100 gènes candidats pour l'HTA essentielle, identifiés grâce aux
études de liaison et/ou d'association chez l'homme ou grâce aux études expérimentales chez
l'animal. En général, il s'agit de gènes impliqués dans la production de métabolites vaso-actifs
et qui sont connus pour leur nature polymorphe. Ainsi, il a été montré que les composants du
système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA), jouent un rôle important dans la régulation
de la pression artérielle, de l’équilibre hydro-sodée de l’organisme (Mac Gregor et al, 1981 ;
Gardes et al, 1989), et modulent la croissance et la réparation des tissus au niveau du cœur,
des reins et des vaisseaux (Wolf et Neilson, 1993 ; De Mello et al., 2000). Pour ces raisons,
les gènes codant les composants de ce système sont d’un intérêt capital dans l’étude des
facteurs de prédisposition à l’HTA, aux MCV et aux affections rénales. Néanmoins, les gènes
du SRAA ne sont pas les seuls à être incriminés dans la régulation de la pression artérielle, il
existe, en effet, d’autres gènes candidats qui y sont impliqués dont les gènes codant pour la
NO synthase, productrice de monoxyde d’azote et connue pour son principal rôle dans
physiopathologie artérielle. Comme pour la plupart des gènes candidats étudiés dans l'HTA,
les études de liaison et/ou d’association qui ont porté sur les gènes du SRAA et de la eNOS en
relation avec l’HTA ont souvent révélé des données assez contradictoires. Certains auteurs ont
rapporté des associations entre ces marqueurs et l’HTA (Caulfield et al., 1994 ; O’Donnel et
al., 1998 ; Bonnardeaux et al.,1994, Nakayama), par contre d'autres n’ont pas trouvé
d’association (Rotimi et al., 1994 ; Jeunemaitre et al., 1992a ; Schmidt et al., 1997). Parmi les
polymorphismes génétiques couramment décrit, on a les polymorphismes du gène de
l’angiotensinogène dont le M235T et T174M, le polymorphisme du gène de l’enzyme de
conversion une (ACE I/D) ainsi que le polymorphisme du gène de la eNOS (-
786C/T).Cependant, aucun gène n’a été définitivement établi chez l’Homme comme
marqueur génétique responsable des variations de la PA, ou comme gène prédisposant à
l’HTA (Soubrier, 1998). Vu que les avis sont controversés, il est important de déterminer le
rôle des différents marqueurs génétiques dans la survenue de l’HTA au sein de chaque
population. De plus, en tenant compte de la diversité génétique des populations, les données
disponibles ne peuvent pas être extrapolées d’une population à une autre.
Cette étude se veut donc être une contribution à la connaissance sur l’implication des
marqueurs génétiques dans la survenue des affections cardiovasculaires, particulièrement de
l’hypertension artérielle en Algérie où 35% de la population algérienne sont des hypertendus
et ce en utilisant l’approche du gène candidat basée sur une étude d’association de type cas-
témoin.
INTRODUCTION
3
Dans la première partie de notre travail, nous ferons une revue de la littérature sur les bases
physiologiques du fonctionnement du SRAA et du système endothélial ainsi que leur rôle
dans la pathologie hypertensive, et les données actuelles concernant son implication dans le
déterminisme génétique de l’HTA, et dans le retentissement cardiovasculaire associé.
Dans la seconde partie de notre travail, nous décrirons les travaux réalisés ainsi que les
résultats obtenus tout au long de ce travail.
Enfin une troisième et dernière partie sera consacrée à une discussion des résultats de nos
travaux.
CHAPITRE I
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
4
1 Pression artérielle
1.1 Définition
La pression artérielle (PA) est définie comme la force exercée par le sang sur les parois
vasculaires. Elle dépend notamment du débit cardiaque et de la résistance vasculaire. Chez
l’humain, chaque contraction cardiaque envoie 70mL de sang vers les organes via le réseau
artériel. Cette propulsion périodique fait qu’il y ait une pression exercée sur les parois vasculaires
qui est appelée systole, et la diminution de cette dernière après le passage du sang et entre deux
contractions ventriculaires, est appelée diastole (Wang et Oliver, 2010, Lifton et al., 2001).
1.2 Régulation de la pression artérielle
La pression artérielle (PA) est régulée par différentes voies qui contrôlent le volume sanguin, la
résistance vasculaire ainsi que le débit et la fréquence cardiaque. Cette régulation peut être à court
ou à long terme; ce sont, respectivement, les régulations neuronales et hormonales de la PA
(Lifton et al., 2001).
1.2.1 Régulation neuronale de la pression artérielle
La régulation neuronale de la PA est assurée notamment par deux types de récepteurs (figure 1) ;
les barorécepteurs situés au niveau des artères qui sont capables de détecter l’étirement des parois
vasculaires, et les chimiorécepteurs qui détectent des changements des niveaux de CO2, de l’O2 et
du pH dans le sang (Boron, 2005, Campese, 1997, Szczepanska-Sadowska, 2006). Le message de
ces récepteurs est capté par le centre cardiovasculaire du système nerveux autonome (SNA) qui,
en réponse, fait soit abaisser la fréquence cardiaque par une stimulation parasympathique via le
nerf vague, soit l’augmenter par une stimulation sympathique (Sladek et Song, 2008).
La transmission du signal par les voies efférentes se fait par la libération de neurotransmetteurs
tels que l’adrénaline (ou épinéphrine), la noradrénaline (ou norépinephrine), qui vont se lier à des
récepteurs adrénergiques, et l’acétylcholine qui se lie aux récepteurs cholinergiques présents au
niveau des cellules cibles. Il existe deux types de récepteurs adrénergiques : α et β qui sont
subdivisés en sous types α1, α2, β1 et β2 (Boron, 2005, Estanol et al., 2009, Berg et al., 2010).
Lors d’une stimulation sympathique, la fréquence cardiaque est augmentée via les nerfs
accélérateurs du cœur et il y a activation des récepteurs α-adrénergiques par la noradrénaline et
l’adrénaline qui entraînent la vasoconstriction.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
5
Plus encore, la stimulation sympathique joue aussi un rôle important sur la réabsorption du
sodium au niveau des reins, alors que la stimulation parasympathique, par l’intermédiaire de
l’acétylcholine, entraîne une diminution de la fréquence cardiaque ainsi qu’une vasodilatation
(Boron, 2005, Zanutto et al., 2010).
Figure 1 : Régulation neuronale de la pression artérielle (Chauvet et al., 2012)
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
6
1.2.2 Régulation hormonale de la pression artérielle : Le système rénine angiotensine
aldostérone circulant (SRAA)
La première étape dans l’histoire du système rénine-angiotensine (SRA) fut la mise en évidence
en 1898 par Tigerstedt de l’effet presseur d’un extrait aqueux de rein de Lapin (Tigerstedt,
1898). Plus tard, Ruyter et Oberlin, respectivement en 1925 et 1927, décrivent pour la première
fois l’appareil juxtaglomérulaire du rein de mammifère, et notent la présence de grains de
sécrétion dans les cellules myoépithélioïdes des artérioles préglomérulaires. Dans les années 1930
de grandes avancées ont été faites avec les découvertes de Goldblatt et Pickering qui montrèrent
qu’un rein ischémique induisait une hypertension artérielle systémique, et que la substance
responsable de cet effet, était une substance humorale sécrétée par l’appareil juxtaglomérulaire :
la rénine. L’activité enzymatique de cette dernière fut découverte au début des années quarante
par les groupes de Page, et de Nunoz et Braun-Menendez. Les expériences qu’ils menèrent
montraient que le substrat de la rénine, l’angiotensinogène, était présent dans le plasma et que
l’élévation de la pression artérielle observée était due au produit de la réaction rénine + substrat.
D’abord connue sous le nom d’hypertensin, l’angiotensine I (Ang I), fut isolée, puis séquencée
par l’équipe de Skeggs au milieu des années cinquante (Skeggs, 1954). Ils montrèrent que la
séquence de l’Ang I correspondait aux 10 acides aminés N-terminaux de l’angiotensinogène, et
que l’Ang I était inactive mais avait la capacité de se cliver en un peptide plus petit, vasoactif,
l’angiotensine II (Ang II) dont la séquence fut publiée par la même équipe en 1956. Dans les
années qui suivirent le lien fut établi entre l’Ang II et la sécrétion de l’aldostérone, hormone
isolée en 1954 par l‘équipe de Simpson et Tait (Simpson et al., 1954). La régulation de la réponse
pressive à l’Ang II par le niveau initial de rénine et d’angiotensinogène fut mise en évidence
dans la même période, et au début des années 60, grâce aux travaux de Gross et de Genest, la
boucle de régulation hormonale entre la charge sodée, le système rénine-angiotensine et la
sécrétion d’aldostérone était décrite. En effet, le système rénine-angiotensine-aldostérone
(SRAA) joue un rôle majeur dans la régulation de la pression artérielle. Ce système est composé
d’une cascade enzymatique (figure 2) aboutissant à la synthèse de l’angiotensine II.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
7
De nombreuses études ont montré qu’il existe, en plus du SRAA plasmatique, un SRAA tissulaire.
Le SRAA tissulaire exerce des fonctions autocrines et paracrines, contrôlant ainsi le tonus
vasculaire, l’hypertrophie, l’hémodynamique rénale et la contractilité cardiaque. La plupart de ces
effets sont imputés au récepteur AT-1 de l’angiotensine II. L’activation du SRAA est responsable
ou associée à de nombreuses pathologies cardiovasculaires.
Figure 2: Système Rénine Angiotensine Aldostérone.
(http://www.memobio.fr/html/bioc/bi_resra.html)
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
8
1.2.2.1 La rénine et sa régulation
La rénine appartient à la famille des aspartyl protéases, enzymes qui agissent en présence d’une
molécule d’eau et qui hydrolysent leur substrat, sans le lier de manière covalente. Ces enzymes
sont constituées de 2 domaines délimitant un sillon catalytique hydrophobe au fond duquel sont
localisés les aspartates et le site actif de l’enzyme, ce qui explique la nécessité d’un substrat
également hydrophobe.
La rénine a la particularité d’avoir un pH optimum (5 à 7,5 pour la rénine humaine) beaucoup
plus alcalin que les autres aspartyl protéases qui agissent habituellement dans des conditions de
pH comprises entre 2 et 4. Par ailleurs. la rénine possède un substrat spécifique,
l’angiotensinogène, alors que les autres aspartyl protéases ne présentent pas cette spécificité
d’action (Gould et Green, 1971).
La rénine rénale est synthétisée sous forme de pré-prorénine. Ce segment « pré- » est un
peptide signal qui permet l’ancrage de la molécule dans les structures
membranaires de l’appareil de Golgi où la molécule subit une maturation qui la transforme en
prorénine. Cette forme inactive peut être sécrétée telle quelle ou subir une dernière
maturation dans les granules de sécrétion, qui aboutira à la forme active de la rénine. La
maturation de la prorénine en rénine active est spécifique des cellules myoépithélioïdes, des
artérioles afférentes des glomérules rénaux et in vivo il n’existe pas d’activation périphérique
de prorénine inactive en rénine active (Toffelmire et al., 1989). Le taux de sécrétion de la rénine
par le rein constitue le déterminant majeur de l’activité du système rénine–angiotensine. La
stimulation aiguë de la sécrétion de rénine s’accompagne d’une dégranulation immédiate des
cellules myoépithélioïdes, aboutissant à une décharge de rénine active dans le plasma. C’est la
sécrétion de rénine active qui est régulée, et elle est contrôlée par :
La barosensibilité rénale : Les barorécepteurs rénaux, situés dans l’artériole afférente,
ont pour fonction de contrôler en permanence la perfusion rénale et de déclencher la
sécrétion de la rénine dans le cas d’une baisse de pression artérielle rénale. Les cellules
juxtaglomérulaires joueraient elles aussi un rôle dans la détection des variations de
perfusion rénale, grâce à une possible sensibilité à l’étirement. En dessus d’une valeur
seuil, aux environs de 80 mmHg, les variations de pression de perfusion rénale n’ont peu
ou pas d’effet sur la quantité de rénine sécrétée. Par contre, une fois la valeur seuil
franchie, la sécrétion de la rénine est déclenchée et elle augmente ensuite de manière
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
9
linéaire proportionnellement à la chute de pression (Reid, 1998).
La macula densa : Il a été montré que l’influence du régime sodé sur la sécrétion de la
rénine passe par la macula densa, qui agit comme un capteur sensible au sel (Skott et
Briggs, 1987). La proximité anatomique de la macula densa et de l’artériole afférente
explique les interactions fonctionnelles entre ces deux composantes de l’appareil
juxtaglomérulaire. La macula densa détecte les variations de concentration de NaCl du
contenu du tubule distal et modifie en conséquence la sécrétion de la rénine dans les
cellules myoépithélioïdes de l’artériole afférente (Schnermann, 1998).
Le système nerveux sympathique : Comme tous les autres composants vasculaires et
tubulaires du rein, les cellules juxtaglomérulaires sont innervées par des neurones post-
ganglionnaires sympathiques. Il a ainsi été montré que la sécrétion de rénine est
étroitement liée au tonus sympathique rénal. Elle augmente lors de la stimulation des nerfs
orthosympathiques rénaux et au contraire diminue quand les reins sont dénervés (DiBona
et Kopp, 1997, Grandjean et al., 1978). Les effets du système nerveux sympathique sur la
sécrétion de rénine sont médiés par des décharges locales de noradrénaline qui, en se
liant à des récepteurs β1-adrénergiques, activent une voie de transduction du signal
via l’adénosine monophosphate cyclique (AMPc). Le tonus sympathique peut également
agir indirectement sur la sécrétion de rénine en stimulant les récepteurs α-adrénergiques,
ce qui conduit à une vasoconstriction de l’artériole afférente. Cette vasoconstriction active
les barorécepteurs rénaux et stimule la macula densa aboutissant à une augmentation de la
sécrétion de rénine.
Rétrocontrôle exercé par l’angiotensine II : L’angiotensine II inhibe la sécrétion de
rénine tout d’abord par ses propriétés vasoconstrictrices, en augmentant la pression
artérielle mais elle agit aussi directement sur les cellules de l’appareil juxtaglomérulaire
pour diminuer la sécrétion de rénine. L’angiotensine II exerce donc un rétrocontrôle
négatif sur la sécrétion de rénine (Reid, 1998).
1.2.2.2 Angiotensinogène (AGT)
L’angiotensinogène, est une glycoprotéine appartenant à la famille des inhibiteurs des sérine-
protéases (serpines) qui sont des protéines hépatiques jouant un rôle dans l’inflammation,
comme l’α1-antitrypsine, l’antithrombine III et l’ovalbumine (Doolittle, 1983).
L’angiotensinogène est principalement synthétisé et sécrété dans le foie.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
10
Il existe néanmoins d’autres lieux de synthèse d’angiotensinogène comme le cerveau, le rein, le
cœur et la glande surrénale. Cependant, les quantités ainsi produites restent minimes (environ 4 %
de la synthèse hépatique pour le cerveau et 1 à 1,5 % pour les autres tissus).
La protéine mature humaine comporte 452 acides aminés et les 10 premiers acides aminés amino-
terminaux correspondent à l’angiotensine I. La rénine clive son substrat entre l’acide aminé en
position 10 (leucine) et celui en position 11 (leucine ou valine chez l’homme) pour libérer
l’angiotensine I. La molécule protidique résiduelle, des-AI-angiotensinogène, ne semble pas avoir
de fonction propre. Il n’y a pas de processus de stockage de l’angiotensinogène et son taux de
sécrétion est donc principalement régulé au niveau transcriptionnel. Les oestrogènes, les
glucocorticoïdes, les hormones thyroïdiennes et l’angiotensine II augmentent la sécrétion
d’angiotensinogène. Etant une serpine, l’angiotensinogène peut voir son taux de production
augmenter jusqu’à 70 % dans les situations de stress inflammatoire. Cette réponse aiguë est
sans doute médiée par des cytokines d’origine leucocytaire et potentialisée par la présence de
glucocorticoïdes. Si le taux circulant d’angiotensinogène dépend principalement du taux de sa
synthèse hépatique et de sa consommation par la rénine, il faut noter que l’expression du gène de
l’angiotensinogène dans les autres tissus que le foie, peut être stimulé par d’autres facteurs
(Doolittle, 1983).
1.2.2.3 Les angiotensines
L’angiotensine I (Ang I) est le produit de la réaction de la rénine sur son substrat
l’angiotensinogène. Ce peptide, dont la séquence correspond aux 10 acides aminés NH2
terminaux de l’angiotensinogène, est une molécule inactive, qui peut être clivée par différentes
enzymes pour produire des peptides biologiquement actifs, dont l’angiotensine II (Ang II),
considérée comme l’effecteur majeur du SRA sur le système cardiovasculaire (Doolittle, 1983).
1.2.2.3.1 Synthèse de l’angiotensine II
Il existe différentes voies pour la synthèse de l’angiotensine II dont :
a. Voie de l’enzyme de conversion : L’enzyme de conversion (EC) est une dipeptide-
carboxypeptidase très répandue chez les mammifères et très largement distribuée dans
l’organisme puisqu’elle est présente dans presque tous les tissus. Sa fonction principale est
d’hydrolyser les deux derniers acides aminés de l’extrémité carboxy-terminale des peptides.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
11
L’activité de cette métallo-enzyme à zinc nécessite la présence d’anions, en particulier le chlore.
On lui connaît plusieurs substrats dont les enképhalines, la substance P, les bradykinines et le
plus important, l’Ang I. Il existe 3 formes d’enzyme de conversion, une membranaire, la plus
répandue, une circulante et une testiculaire. La biosynthèse de l’EC, quelle que soit sa forme, est
sous le contrôle d’un seul gène, composé de 7 exons et 8 introns situé sur le chromosome 17q23
chez l’homme (Mattei, 1989).
b. Autres voies de synthèse : Outre la voie de synthèse classique, mettant en jeu l’enzyme de
conversion, il existe des voies de synthèse de l’Ang II alternatives. Ces voies métaboliques
permettent la production d’Ang II soit à partir de l’Ang I, soit directement à partir de
l’angiotensinogène. Bien qu’il reste sans doute beaucoup à découvrir sur ces productions
parallèles d’Ang II, un certain nombre d’enzymes sont d’ores et déjà connues, il s’agit notamment
de l’α-chymase, de la CAGE (chymostatin-sensitive angiotensine II-generating enzyme) et des
cathepsines G et D. Ces voies de synthèse non-classiques semblent particulièrement
impliquées dans la synthèse d’Ang II dans les SRA locaux (Lavoie et Sigmund, 2003). Ainsi
chez l’homme l’α-chymase jouerait un rôle prépondérant dans la synthèse d’Ang II cardiaque
(Balcells et al., 1997, Urata et al., 1993).
1.2.2.3.1.1 Dégradation de l’Ang II et synthèse des angiotensines III, IV et (1-7)
L’Ang II est rapidement retirée de la circulation, et dégradée par des carboxypeptidases, des
endopeptidases et des aminopeptidases très largement distribuées dans l’organisme. Leur
présence au niveau du rein en fait un lieu privilégié de la dégradation de l’Ang II filtrée.
L’aminopeptidase A joue un rôle crucial dans cette dégradation, elle hydrolyse l’asparagine NH2-
terminale de l’Ang II, ce qui aboutit à la formation d’angiotensine (2-8) ou angiotensine III (Ang
III). Cette molécule peut se lier aux récepteurs de l’Ang II et bien qu’elle ne possède environ que
10 % de son activité biologique, elle reste suffisamment active pour induire une vasoconstriction
ou stimuler la synthèse d’aldostérone. C’est l’aminopeptidase B qui est responsable en grande
partie de la dégradation de l’Ang III en angiotensine (3-8) appelée angiotensine IV (Ang IV)
(figure 3). Cette molécule a tout d’abord été considérée comme un peptide inactif, avant que des
études, en nombre croissant au cours des dernières années, ne mettent en évidence des propriétés
vasoactives, et surtout des effets importants au niveau cérébral, en particulier concernant les
processus mnésiques (Wright and Harding, 2004, Bohlen und, 2003).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
12
De manière locale, l’Ang II peut également être le substrat d’une enzyme découverte récemment,
l’enzyme de conversion 2 (EC 2), qui catalyse la production d’un peptide vasoactif, l’Ang (1-7)
(Donoghue et al., 2000, Tipnis et al., 2000).
L’EC 2 est localisée principalement dans les myocytes cardiaques, les cellules endothéliales et
tubulaires rénales ainsi que dans les testicules (Chappell et al., 1998). Cette enzyme utilise
également, dans une moindre mesure, l’Ang I comme substrat pour former un peptide inactif,
l’Ang (1-9), elle- même transformée en Ang (1-7) par l’EC. L’Ang (1-7) peut également être
produite à partir de l’Ang I, sous l’action de propyl-endopeptidases et d’endopeptidases neutres.
En contribuant à la dégradation de l’Ang I, la formation de l’Ang (1-7) tend donc à concurrencer
la biosynthèse de l’Ang II.
Par ailleurs, il semble que les effets physiologiques de ce peptide soient globalement opposés à
ceux de l’Ang II. Il a en effet été montré que l’Ang (1-7) tend à stimuler la synthèse de
monoxyde d’azote (NO) et la sécrétion de prostaglandines ; elle potentialiserait également
l’action des bradykinines, en diminuant leur dégradation par l’EC ( C a r e y a n d S i r a g y,
2003a ) .
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
13
Figure 3 : Dégradation de l’angiotensine II et synthèse des angiotensines III, IV et (1-7)
1.2.2.3.1.2 Effets physiologiques de l’angiotensine II
Il paraît assez difficile d’identifier clairement tous les effets de l’Ang II, du fait des nombreuses
voies de transduction cellulaires activées par l’Ang II, et de l’existence des deux types de
récepteurs AT1 et AT2, antagonistes. Par ses différentes actions, l’Ang II permet une réponse
intégrée à une baisse de pression artérielle, grâce à son action vasoconstrictrice et à son action
sur le métabolisme hydrosodé. L’Ang II agissant à la fois sur la volémie et les résistances
périphériques, il est souvent dit que « l’Ang II agit sur le contenu et sur le contenant »
(figure 4). Ces effets correspondent à la réponse rapide à l’Ang II. Les principales cibles
d’action de l’Ang II sont les cellules musculaires lisses, le cortex des glandes surrénales
et le rein. Elle joue également un rôle dans l’activation du système nerveux sympathique
et agit directement sur des zones spécifiques situées dans le cerveau (Goodfriend et
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
14
al., 1996). Un des effets majeurs de l’Ang II est d’induire une rétention d’eau et de sodium en
réponse à une déplétion en sodium ou à une baisse du volume plasmatique. Cette rétention
hydrosodée est stimulée par des actions directes de l’Ang II sur le rein, mais surtout par ses
effets sur la zone glomérulée du cortex surrénalien, où elle stimule la sécrétion
d’aldostérone, hormone qui joue un rôle majeur sur le métabolisme hydrosodé. Elle favorise
aussi la rétention hydrosodée au niveau du rein en agissant à la fois sur les vaisseaux sanguins
et sur différents transporteurs ioniques des tubules rénaux. D’un point de vue hémodynamique,
l’Ang II provoque une constriction de l’artériole efférente qui réduit le flux sanguin rénal et
augmente la pression capillaire glomérulaire, aboutissant à la majoration de la filtration
glomérulaire. La fraction de filtration étant augmentée, la pression oncotique dans les
vaisseaux péritubulaires augmente également, alors que la pression hydrostatique diminue.
Ces modifications de pression dans les vaisseaux péritubulaires favorisent les mouvements
de sodium et d’eau depuis les tubules proximaux vers l’interstitium, puis la circulation générale.
Par ailleurs l’Ang II diminue le flux sanguin médullaire et donc la pression hydrostatique
interstitielle rénale, ce qui réduit l’excrétion de sodium et d’eau (Brewster et Perazella, 2004).
An niveau cellulaire, l’Ang II favorise la réabsorption de sodium en agissant sur la membrane
luminale des cellules du tubule proximal où elle stimule l’activité du transporteur anti-port Na+
/H+
(Garvin, 1991, Liu et Cogan, 1989). La réabsorption sodée est également favorisée par
l’augmentation de l’activité de la pompe Na+
/K+
et du co-transporteur Na+
/HCO3-
sur
la membrane basolatérale des cellules du tubule proximal ( G a r v i n , 1 9 9 1 , W a n g e t
G i e b i s c h , 1 9 9 6 ) . L’angiotensine II agit également sur la pompe Na+
/K+
dans les cellules
de la branche ascendante de Henlé et sur les canaux sodium amiloride-sensibles (ENaC) dans
les tubules collecteurs corticaux (Wang et Giebisch, 1996, Peti-Peterdi et al., 2002).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
15
Figure 4: Actions de l’Ang II responsables d’une augmentation de la pression artérielle.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
16
1.2.2.3.1.2.1 Actions vasoconstrictrices de l’angiotensine II
La vasoconstriction induite par l’Ang II est rapide médiée par les récepteurs AT1. Elle est
principalement due aux actions directes exercées par l’Ang II circulante sur les vaisseaux, mais
aussi pour une part aux actions pressives centrales de l’Ang II.
L’Ang II agit sur les cellules musculaires lisses des vaisseaux, via l’activation de la PLC, qui agit
sur le réticulum sarcoplasmique et les canaux calciques membranaires pour induire une
augmentation du calcium intracellulaire. La légère alcalinisation du milieu intracellulaire produite
par l’activation des échangeurs Na+
-H+
par la PKC est un élément important de la réponse
vasoconstrictrice des CML vasculaires. Il est possible que les Src kinases jouent aussi un rôle
important dans la réponse contractile des cellules musculaires lisses à l’Ang II, mais cette voie
reste encore pour beaucoup à explorer (Touyz et al, 2000). Au niveau périphérique, l’Ang II
agit aussi comme un neuromodulateur : elle favorise la transmission ganglionnaire
sympathique et au niveau des terminaisons nerveuses, augmente la libération de noradréanaline
tout en diminuant son recaptage. L’Ang II exerce également des actions pressives centrales,
particulièrement en agissant sur l’area postrema et l’organe subfornical. Ces actions centrales sont
modulées par le régime sodé, et notamment augmentées par un régime pauvre en sel.
1.2.2.3.2 Récepteurs des angiotensines
Les travaux de Peach et de Devynk et Meyer ont montré que des tissus-cible tels que la glande
surrénale ou les artères avaient des affinités différentes pour les trois peptides Ang I, Ang II et
Ang III. Les études menées pour connaître la structure de ces récepteurs se sont basées sur la
spécificité de liaison des récepteurs, et ont testé un grand nombre d’agonistes et d’antagonistes
synthétiques. A la fin des années 1980, les travaux menés en parallèle par trois laboratoires
aboutirent à une première nomenclature où les récepteurs sensibles au Losartan (DuP753) étaient
nommés 1, B ou α alors que les récepteurs qui ne présentaient aucune affinité pour cette
molécule étaient nommés 2, A ou β (de Gasparo et al., 2000). Dans un but de simplification
une seule nomenclature fut proposée en 1991(Bumpus et al., 1991) et mise à jour en 1995(de
Gasparo et al., 1995) ne gardant que l’appellation AT1 et AT2 pour les récepteurs à
l’angiotensine II de type 1 et 2, respectivement.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
17
Ces récepteurs, aujourd’hui connus pour médier les principaux effets de l’Ang II, appartiennent à
la super famille des récepteurs à 7 domaines transmembranaires, couplés à une protéine G.
1.2.2.3.2.1 Récepteurs AT1
Chez l’homme il n’existe qu’un seul type de récepteur AT1, contrairement aux rongeurs chez qui
il existe des récepteurs AT1a et AT1b. Ces récepteurs AT1 présentent un intérêt tout
particulier et ont été les plus largement étudiés, dans la mesure où il a été montré qu’ils médient la
plus grande partie des effets physiologiques de l’Ang II, principalement sur le système
cardiovasculaire (Matsusaka et Ichikawa, 1997). Les récepteurs AT1 sont présents à la surface
des cellules de nombreux tissus, les principaux étant le rein, le cœur, les vaisseaux, le cerveau.
Les récepteurs AT1 sont couplés à différentes isoformes de protéines G telles que Gq/11,Gi,Gα12
et Gα13, qui ont en commun d’être activées par la liaison du ligand sur le récepteur. Les cascades
de réactions cellulaires déclenchées par la liaison du ligand sont variées et sont notamment
différentes selon l’isoforme de la protéine G à laquelle le récepteur AT1 est couplé. Il existe
sous des formes inactive, intermédiaire ou active, pouvant ainsi rendre compte de sa capacité à
activer plusieurs voies de signalisation (Thomas et Mendelsohn, 2003). Les différents
mécanismes de transduction font intervenir (figure 5) :
Figure 5 : Signalisation intracellulaire par l’angiotensine II sur ses récepteurs de type 1 (AT1) et
des effets engendrés. PLC : phospholipase C, PLD : phospholipase D, PLA2 : phospholipase
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
18
A2. DAG : diacylglycérol. PKC : protéine kinase C. MAP : mitogen activated protein (Michel,
2004)
La voie de la phospholipase C permettant, entre autres, l’augmentation des flux calciques
intracellulaires, et responsable de la vasoconstriction ;
La voie des tyrosines-kinases, avec activation des voies des MAP-kinases, conduisant à la
transcription de gènes à l’origine de facteurs de croissance;
La voie influençant le statut oxydant de la cellule, directement couplé à la fonction
endothéliale et à la genèse des radicaux libres (Wagenaar et al., 2002).
La plupart des effets de l’angiotensine II sont médiés par le récepteur AT1R :
L’augmentation de la sécrétion d’aldostérone, et donc la rétention sodée et l’effet
antidiurétique, concoure à augmenter la volémie ;
La contraction des vaisseaux sanguins associée à l’hypervolémie aboutit à une
augmentation de la pression artérielle ;
Au niveau des cellules endothéliales et musculaires lisses, les effets directs de
l’angiotensine II se traduisent par l’hypertrophie et la prolifération cellulaire, la formation
de la matrice extracellulaire, le stress oxydant et les réactions inflammatoires. Les effets
trophiques de l’angiotensine II sont initiateurs, au niveau des cellules vasculaires,
cardiaques et rénales, respectivement d’athérogenèse, d’hypertrophie ventriculaire gauche
et de néphropathie, avec une implication possible des SRA intrinsèques ;
Au niveau central, l’angiotensine II, introduite dans des zones cérébrales particulières lors
d’expérimentations animales, provoque une hypertension artérielle par stimulation du
système sympathique et libération de noradrénaline, une augmentation de la sécrétion de
vasopressine et d’hormone adrénocorticotrope (ACTH).
Cette apparente prépondérance fonctionnelle des récepteurs AT1R dans la plupart des effets
actuellement connus de l’angiotensine II pose le problème de la signification physiologique des
récepteurs AT2R.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
19
1.2.2.3.2.2 Récepteurs AT2
Cette forme de récepteur à l’Ang II est particulièrement exprimée dans les tissus fœtaux et son
expression décroît assez rapidement après la naissance. Cependant chez l’adulte des
récepteurs AT2 sont encore détectés dans de nombreux tissus tels que le pancréas, le cœur,
les reins, les glandes surrénales, le myomètre, les ovaires, le cerveau et également les vaisseaux
(Nahmias et Strosberg, 1995). Ces récepteurs sont réexprimés dans certaines conditions
pathologiques et notamment lors des processus de remodelage cardiovasculaire (Touyz et
Berry, 2002). Le rôle fonctionnel ainsi que les signaux de transduction cellulaire qui sont
associés à ces récepteurs AT2 restent pour beaucoup à explorer. Il semble cependant qu’en
conditions physiologiques les effets médiés par ces récepteurs, tendent à contrebalancer ceux
médiés par les récepteurs AT1 ( H o r i u c h i e t a l . , 1 9 9 7 , d e G a s p a r o e t a l . ,
1 9 9 5 ) . Parmi ces effets, on peut citer l’inhibition de la croissance cellulaire, l’induction de
l’apoptose et la synthèse de monoxyde d’azote (NO) (Blume et al., 2001).
La production de NO, induite par l’Ang II via les récepteurs AT2, a pour conséquence une
augmentation de la concentration cellulaire de GMPc (guanosine monophosphate cyclique),
second messager dont les principaux effets sont la vasodilatation, la natriurèse et l’inhibition de la
croissance cellulaire. Les récepteurs AT2 pourraient être impliqués dans les processus de
remodelage cardiaque post-infarctus mais leur rôle exact reste encore controversé.
Cependant des résultats récents montrent que ces récepteurs seraient activement impliqués
dans la prévention de l’hypertrophie cardiaque (Collidge et al., 2004, Metcalfe et al., 2004).
1.2.2.3.2.3 Récepteurs aux angiotensines III, IV, et (1-7)
Les actions de l’Ang III semblent principalement médiées par les récepteurs AT1 et AT2, sur
lesquels elle se fixe avec une affinité cependant moindre que l’Ang II. L’existence d’un
récepteur spécifique AT3 a également été suggérée, il n’a cependant pas encore été cloné et
son rôle fonctionnel reste encore à déterminer (de Gasparo et al., 2000). Les récepteurs AT1 et
AT2 n’ont que très peu d’affinité pour l’Ang IV. Des sites de fixation spécifiques pour ce peptide
ont été mis en évidence dans différents tissus, et principalement dans le cerveau. Ce site de
liaison spécifique a été nommé AT4, et récemment identifié par Albiston et coll. comme un
insulin-regulated membrane aminopeptidase (IRAP) (Albi ston et al., 2003, Thomas et
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
20
Mendelsohn, 2003). La liaison de l’Ang IV sur son récepteur AT4 serait impliquée dans
certains processus mnésiques, cognitifs, ainsi que dans des fonctions motrices et sensorielles
(Bohlen und, 2003). L’Ang IV agirait également au niveau du cœur et du rein, en favorisant
l’hypertrophie cardiaque et l’inhibition de la réabsorption tubulaire de sodium(Carey and Siragy,
2003a). Il semble que l’Ang (1-7) agisse, pour une part, via les récepteurs AT1 et AT2, mais
l’existence d’un site de liaison spécifique est probable, bien que pour l’instant aucun
récepteur n’ait été cloné ( C a r e y e t S i r a g y , 2 0 0 3 b , S a n t o s e t a l . , 2 0 0 0 ) .
Récemment, il a été suggéré que l’Ang (1-7) puisse se lier à un récepteur Mas couplé à une
protéine G, mais les voies de signalisation déclenchées par l’Ang (1-7) restent à clarifier (Pinheiro
et al., 2004, Santos et al., 2000).
1.2.2.4 L’aldostérone
L’aldostérone est un minéralocorticoïde, dérivé du cholestérol, dont la synthèse a longtemps été
considérée comme étant limitée à la zone glomérulée du cortex surrénalien. Les résultats de
nombreuses études menées au cours de la dernière décennie ont apporté des arguments en faveur
d’une synthèse extra-surrénalienne de l’aldostérone, notamment dans le cerveau, le cœur et les
vaisseaux (Funder, 2001). Il semblerait que les processus de régulation et les étapes de
biosynthèse de l’aldostérone soient comparables dans la glande surrénale et dans les tissus
périphériques. Les trois dernières étapes de la synthèse de l’aldostérone sont catalysées par
l’aldostérone synthase, une enzyme qui appartient à la famille des cytochromes P450. Cette
enzyme a la particularité de posséder trois activités enzymatiques : 11β-hydroxylase, 18-
hydroxylase et 18-oxydase qui lui permettent de transformer la déoxycorticostérone en
aldostérone.
1.2.2.4.1 Régulation de sa synthèse et de sa sécrétion
La régulation de la synthèse d’aldostérone dépend principalement du taux d’expression du gène
codant pour l’aldostérone synthase, CYP11B2, situé chez l’homme sur le chromosome 8q24.3
( T a y m a n s e t a l . , 1 9 9 8 ) . Classiquement cette sécrétion est contrôlée par la concentration
plasmatique d’Ang II, et de potassium ( A gu i l e r a , 1 9 9 3 ) . L’hormone adénocorticotrope
(ACTH) joue également un rôle sur la synthèse d’aldostérone, bien que celui-ci soit encore mal
défini.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
21
Il est possible de diviser en deux phases, aiguë et chronique. De quelques minutes à quelques
heures après un stimulus, la synthèse d’aldostérone reflète les mouvements du cholestérol qui se
déplace dans les mitochondries pour être métabolisé. Ce processus est en partie médié par les
protéines steroidogenic acute regulatory (StAR). A plus long terme (quelques heures à quelques
jours) la production d’aldostérone est régulée par le niveau d’expression du gène CYP11B2
(Quinn et Williams, 1988).
L’Ang II est connue pour être le principal régulateur de la synthèse d’aldostérone. Cette fonction
majeure de l’Ang II est médiée par les récepteurs AT1, largement présents dans la zone
glomérulée de la glande surrénale, et semble impliquer plusieurs voies de signalisation. La voie la
plus importante et la mieux décrite est celle de la phospholipase C, dont l’activation induit la
libération d’IP3 qui permet de mobiliser les stocks de calcium intracellulaire, qui joue un rôle
majeur dans la stimulation de la synthèse d’aldostérone, via sa protéine de liaison, la calmoduline
(CaM), et les CaM kinases (CaMKs). Parmi les CaMKs connues il semble que celles impliquées
dans la stimulation de la production d’aldostérone soient la CaMK I et/ou la CaMK IV (Condon
et al., 2002). Ces protéines kinases activent des récepteurs nucléaires et d’autres facteurs de
transcription qui se lient ensuite sur des séquences spécifiques du promoteur de CYP11B2 pour en
induire la transcription (Condon et al., 2002, Bassett et al., 2004). La phospholipase C induit aussi
la libération de DAG, qui permet lui-aussi d’augmenter la synthèse d’aldostérone, non pas en
activant l’expression de CYP11B2, mais vraisemblablement en diminuant l’activité de l’enzyme
CYP17, ce qui augmente la biodisponibilité des précurseurs de l’aldostérone. Le fait que des
inhibiteurs des CaM et CaMKs diminuent de manière seulement partielle la production
d’aldostérone induite par l’Ang II a suggéré que cette voie de signalisation intracellulaire,
bien que fondamentale, n’est pas unique (Pezzi et al., 1996).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
22
.
1.2.3 Les systèmes rénine angiotensine aldostérone
tissulaires
Le SRA classiquement décrit est le SRA circulant, connu, comme nous venons de le voir, pour sa
fonction de régulation du tonus vasculaire et du volume intravasculaire. Cependant la possibilité
de l’existence de SRA locaux a émergé dès la fin des années 1960 avec la mise en évidence de
rénine dans le cerveau et les glandes surrénales. Par la suite, les effets bénéfiques des inhibiteurs
de l’enzyme de conversion (IEC) et des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAs)
observés sur le rein, le cœur et les vaisseaux, indépendants, au moins en partie, de leur effet anti-
hypertenseur, a soulevé la possibilité d’une synthèse locale de l’Ang II aux côtés de la forme
circulante. Les SRA locaux attirent de plus en plus l’attention et de nombreux résultats publiés
dans les dix dernières années ont permis de mettre en évidence différents composants du SRA
dans de nombreux tissus (figure 6), notamment le rein, le cœur, les vaisseaux, le cerveau et
plus récemment dans le tissu adipeux (Engeli et al., 2003)
Figure 6 : Principales localisations de formes tissulaires des systèmes rénine-angiotensine.
REN: rénine, AGT: angiotensinogène, ACE: enzyme de conversion, Ang-II :
angiotensine II, AT-1/2 : récepteur à l’angiotensine II de type 1/2.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
23
1.2.3.1 SRA rénal
Historiquement, le SRA intrarénal est le premier à avoir été décrit, à la fin des années 70 par
l’équipe de Carey et coll.(Kimbrough et al., 1977, Levens et al., 1981, Levens et al., 1983). Il a
été montré que tous les éléments nécessaires à la synthèse d’Ang II sont présents dans le rein.
L’angiotensinogène synthétisé localement serait ainsi transformé en Ang I et/ou en Ang II,
grâce à l’action de la rénine et des enzymes alternatives. L’EC, présente sur la bordure en
brosse des cellules du tubule proximal, permet la transformation de l’Ang I en Ang II. La large
distribution des récepteurs de l’Ang II, notamment dans les artérioles rénales, les cellules
mésangiales glomérulaires, et le tubule proximal, suggère que l’Ang II joue un rôle paracrine très
important dans la régulation de la fonction rénale (Carey and Siragy, 2003a).
1.2.3.2 SRA cardiaque
Il a été montré que le cœur possède un SRA quasi complet. L’angiotensinogène semble synthétisé
dans l’ensemble du cœur et des résultats expérimentaux ont montré que des cardiomyocytes et
des fibroblastes en culture avaient également la capacité de sécréter cette molécule. L’EC serait
principalement synthétisée dans les fibroblastes et l’endothélium cardiaque (Bader, 2002). Si la
synthèse cardiaque d’Ang II est maintenant avérée, l’existence d’une véritable sécrétion de
rénine dans le cœur reste débattue. Certains considèrent que la rénine est le seul composant
manquant du SRA cardiaque, alors que d’autres ont mis en évidence des ARNm de rénine dans le
coeur, mais en quantités très limitées. Finalement, la rénine sécrétée localement, si elle existe, ne
serait pas la source principale de rénine cardiaque. En effet, des études ont montré que le cœur est
capable de capter la rénine et la pro-rénine circulantes et il a été proposé que la synthèse
cardiaque d’Ang II serait donc rendue possible par l’activation locale de pro-rénine et le captage
de rénine circulante. La synthèse cardiaque d’Ang II est également en partie indépendante des
composants « classiques » du SRA. Il a été mis en évidence dans le cœur une enzyme, l’α-
chymase, qui permet de convertir l’Ang I en Ang II, sans avoir recours à l’EC. Cette enzyme
serait particulièrement active dans les ventricules et serait responsable de 90 % de la conversion
de l’Ang I en Ang II (Balcells et al., 1997, Swynghedauw, 1999). D’autres enzymes, telles que les
cathepsines et la tonine, sont également présentes dans le cœur ; elles permettent de produire de
l’Ang II directement à partir de l’angiotensinogène, mais leur rôle semble néanmoins limité dans
le coeur (Bader, 2002).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
24
Les deux types de récepteurs AT1 et AT2 sont présents dans le cœur, où ils interagissent et/ou
opposent leurs effets. Les proportions des deux types de récepteurs peuvent être modifiées,
notamment dans certaines conditions pathologiques (Blume et al., 2001). Ainsi les fibroblastes,
dans lesquels seuls les récepteurs AT1 sont présents, réexpriment des récepteurs AT2 dans
l’insuffisance cardiaque (Ohkubo et al., 1997, Wharton et al., 1998). Au niveau cardiaque, des
récepteurs MR ont également été identifiés, suggérant que le cœur est une cible pour
l’aldostérone (Lombes et al., 1992). Il a aussi été montré que l’équipement enzymatique
nécessaire à la synthèse d’aldostérone était présent dans le cœur, et qu’une synthèse
d’aldostérone cardiaque existait chez le Rat ( F a r d e l l a a n d M i l l e r , 1 9 9 6 ,
F u n d e r e t a l . , 1 9 7 3 , L o m b e s e t a l . , 1 9 9 2 , S i l v e s t r e e t a l . ,
1 9 9 8 ) Des études complémentaires ont apporté des arguments tendant à montrer que la
régulation de la synthèse locale d’aldostérone serait identique à celle observée dans la glande
surrénale ( D e l c a y r e e t a l . , 2 0 0 0 ) . Chez l’Homme des résultats récents montrent qu’il
existe une synthèse d’aldostérone cardiaque dans l’insuffisance cardiaque et l’hypertension
artérielle (HTA) (Mizuno et al., 2001, Yamamoto et al., 2002, Yoshimura et al., 2002).
1.2.3.3 SRAA vasculaire
Alors que de petites quantités d’angiotensinogène sont synthétisées dans la paroi artérielle, il
n’existe pas de quantité détectable d’ARNm de la rénine dans la paroi vasculaire, ce qui
n’est pas en faveur d’une production de rénine à ce niveau. Il est probable que celle-ci soit
prélevée dans la circulation par les cellules endothéliales (Hilgers et al., 2001). L’Ang I, mise
en évidence dans les vaisseaux, serait donc produite à partir de l’angiotensinogène
vasculaire grâce à l’action de la rénine captée dans la circulation, puis transformée en Ang II
grâce à l’EC ou la CAGE, présentes dans les vaisseaux. Cependant ces deux enzymes n’ont pas la
même localisation, ce qui pourrait refléter des différences fonctionnelles. Dans l’endothélium la
synthèse d’Ang II semble être principalement liée à l’EC, alors que la CAGE pourrait être
prédominante dans l’adventice (Okunishi et al., 1987).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
25
1.2.3.4 SRA surrénalien
Des cultures de cellules de la zone glomérulée de la glande surrénale ont permis de mettre en
évidence une synthèse locale d’ARNm de rénine et d’angiotensinogène, ainsi que la production
d’Ang II (Mulrow and Franco-Saenz, 1996). La synthèse surrénalienne de rénine est localisée
à 90 % dans la zone glomérulée, et peut être stimulée par des modifications du régime sodé,
indépendamment des fluctuations de la concentration de la rénine circulante (Rubattu et al.,
1994).
1.2.3.5 SRA cérébral
L’Ang II exerce des actions centrales qui peuvent être attribuées à l’Ang II circulante puisque
des récepteurs AT1 et AT2 sont localisés dans des zones où la barrière hémato-encéphalique
(BHE) est interrompue, principalement dans les organes circumventriculaires. Mais des
récepteurs AT1 et AT2 ont également été mis en évidence dans des structures possédant une
BHE intègre. Ces récepteurs sont responsables de la médiation des effets paracrines ou
autocrines de l’Ang II produite localement. De plus, comme mentionné précédemment, l’Ang IV
agit dans le cerveau et serait notamment impliquée dans des processus mnésiques (Wright et
Harding, 2004).
1.2.4 Angiotensine II, aldostérone et retentissement cardiovasculaire
L’Ang II et l’aldostérone, dont les actions premières sont de maintenir une pression de
perfusion adaptée aux besoins des différents organes, possèdent également des propriétés
trophiques, hyperplasiques, pro-fibrosantes et pro-inflammatoires. Ces propriétés sont
initialement mises en jeu lorsque le système cardiovasculaire doit faire face à une situation
nécessitant des adaptations fonctionnelles et/ou structurales, définissant un processus de
remodelage. Cependant lorsque ces actions dépassent le stade adaptatif, elles peuvent être à
l’origine d’altérations du système cardiovasculaire, faisant de l’Ang II et de l’aldostérone de
véritables facteurs de risque cardiovasculaire. Il semblerait que les formes locales des composants
du SRAA soient particulièrement impliquées dans ce retentissement cardiovasculaire. Les effets
de l’Ang II sur la croissance et la prolifération cellulaire, sur la fibrose et l’hypertrophie de
certains organes ont été mis en évidence par l’utilisation de substances bloquant la formation
d’Ang II (IEC) ou bloquant l’activation de ses récepteurs (ARA). Des résultats expérimentaux et
cliniques ont montré que ces substances permettent de retarder, ou de faire régresser,
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
26
l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) et la rigidification artérielle induite par l’hypertension
artérielle.
1.2.4.1 Angiotensine II et retentissement cardiaque
Chez l’homme le remodelage cardiaque est caractérisé par une augmentation du dépôt des
composants de la matrice extra-cellulaire, une prolifération des fibroblastes, une hypertrophie des
myocytes cardiaques, et une altération de l’expression des gènes cardiaques (Manabe et al., 2002,
Swynghedauw, 1999, Sugden and Clerk, 1998). Ces modifications, qui ont pour but de préserver
la fonction systolique, induisent à long terme une diminution de la compliance du ventricule
gauche et favorisent la dysfonction diastolique. L’Ang II possède d’importantes propriétés
profibrosantes, liées en grande partie à une altération du métabolisme du collagène. La fibrose
se définit par un excès de fibres de collagène pouvant être dû à une augmentation de synthèse ou
à une dégradation insuffisante du collagène. Une collagénase importante dans le cœur est la
métalloprotéinase 1 (MMP-1), dont l’activité est régulée par une enzyme appelée TIMP-1 (tissue
inhibitors of metalloproteinases-1).
In vitro il a été montré que l’Ang II augmente la synthèse du collagène par les
cardiofibroblastes et diminue sa dégradation en inhibant les MMP-1 et en augmentant la
concentration de TIMP-1(Border and Noble, 1994, Edwards et al., 1987). Il est intéressant de
noter qu’un déséquilibre semblable entre l’activité des MMP-1 et celle des TIMP-1 a été mis en
évidence dans l’HTA essentielle, l’utilisation de Losartan permet de rétablir une dégradation
correcte du collagène de type I (Laviades et al., 1998).
1.2.4.2 Facteurs influençant l’impact cardiovasculaire de l’aldostérone
Les effets de l’aldostérone sur le retentissement cardiovasculaire ne semblent pas s’exercer dans
des conditions physiologiques. Par ailleurs, le sodium est un élément important qui
potentialiserait les effets directs de l’aldostérone sur les organes cibles. Le sodium est impliqué
dans les processus de remodelage vasculaire, et certains résultats expérimentaux, utilisant des
perfusions d’aldostérone, montrent que l’épaississement de la paroi vasculaire induit par
l’aldostérone ne se produit que lorsqu’il y a une charge sodée associé (Lacolley et al., 2002)
Takeda et coll. ont montré qu’une augmentation modérée de sodium, diminue la sécrétion
d’aldostérone plasmatique, alors qu’elle est responsable d’une augmentation de la synthèse
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
27
cardiaque d’aldostérone et d’une hypertrophie cardiaque (Takeda et al., 2000). Cependant les
résultats d’Iglarz et coll. sont plus contrastés. Ils suggèrent en effet que l’aldostérone aurait des
effets délétères modérés sur les organes cibles même en absence de sodium. Ces effets seraient
néanmoins majorés par l’augmentation de la prise de sel (Iglarz et al., 2004). Les effets de
l’aldostérone sur la structure et la fonction cardiovasculaire sont résumés dans la figure 7.
Figure 7. Synthèse des mécanismes pouvant expliquer comment un dérèglement des actions de
l’aldostérone peut contribuer au développement de pathologies cardiovasculaires (Struthers et
MacDonald, 2004).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
28
.
1.2.4.3 Angiotensine II et vaisseaux
Les substances vasoactives, telles que l’Ang II et le monoxyde d’azote (NO), sont d’importants
déterminants de la structure et de la fonction vasculaire. En effet, ces substances
interagissent en permanence pour moduler la prolifération et la mort cellulaires.
L’intégrité de la structure et de la fonction vasculaire repose sur un équilibre entre les
substances vasoconstrictrices et les substances vasodilatatrices. Une perturbation de cette balance
contribue à une dysfonction endothéliale, et à des modifications structurales de la paroi vasculaire
(remodelage) (Dzau, 2001, Gibbons, 1997, Neutel, 2004).
L’Ang II altère la structure et la fonction cardiovasculaire par ses effets délétères sur
l’endothélium, principalement en diminuant la biodisponibilité du NO(Irani, 2001). L’Ang II agit
en augmentant le stress oxydatif dans l’endothelium, via l’activation des NADH/NADPH
oxydases, enzymes qui jouent un rôle majeur dans la production de formes réactives de l’oxygène
(Griendling et al., 1994) (figure 8). Ces formes réactives, notamment l’anion superoxyde,
réagissent avec le NO et le rendent inactif. Cette augmentation du stress oxydatif dans
l’endothelium vasculaire est pathogène et favorise l’HTA, l’insuffisance cardiaque et
l’athérosclérose (Gibbons, 1997, Ruiz-Ortega et al., 2001).
2 •O2- + NO Æ ONOO-
Ang II
Figure 8 : Effets de l’angiotensine II (Ang II) sur la dégradation du monoxyde d’azote (NO), via
l’action de la NADH/NADPH oxydase, et l’augmentation du stress oxydatif. La forme réactive de
l’oxygène •O2-
réagit avec le NO pour donner une forme inactive ONOO- (Touyz, 2003)
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
29
1.2.5 Endothélines
En 1988, Yanagisawa a découvert l’endothéline-1 (ET-1), premier représentant d'une famille de
peptides fortement vasoconstricteurs. L’ET-1 est constituée de 21 acides aminés, comprenant
deux chaînes disulfures, et une extrémité C-terminale identique de 6 acides aminés, nécessaire à
son activité biologique. En 1989, deux peptides ont été identifiés différant d’ET-1 par trois acides
aminés et ont été appelés respectivement, endothéline-2 (ET-2) et endothéline-3 (ET-3) (Miyauchi
et Masaki, 1999). Les endothélines sont produites majoritairement, mais non exclusivement, par
les cellules endothéliales (Schiffrin, 2003). Plus largement, les endothélines sont d’importants
régulateurs des fonctions cardiovasculaires et elles jouent un rôle dans la contraction des cellules
musculaires lisses. Elles sont également impliquées dans les fonctions du tractus digestif, des
glandes endocrines, des systèmes génito-urinaire, rénal et nerveux (Schiffrin, 2003). Les trois
isoformes d’endothéline, ET-1, ET-2 et ET3, proviennent chacune d’un gène distinct, codant pour
un précurseur spécifique. Les précurseurs des endothélines sont clivés par deux protéases pour
produire les endothélines matures et actives.
1.2.5.1 Mécanisme d’action des endothélines
Il existe deux récepteurs par lesquels agissent les endothélines : ETA et ETB (figure 9). Ces
derniers sont des récepteurs à sept domaines transmembranaires couplés aux protéines G
permettant différentes réponses physiologiques. Leur voie de signalisation cellulaire implique
l’activation de la phospholipase C, la mobilisation du calcium intracellulaire, l’activation de la
protéine kinase C, la stimulation de l’anti-porteur Na+/H+ et l’alcalinisation intracellulaire
(Schiffrin, 2003). Le récepteur ETA est activé préférentiellement par l’ET-1 et l’ET-2. Ce
récepteur est exprimé surtout dans l’aorte, le cœur, le rein et les cellules musculaires lisses.
L’affinité de ce récepteur pour les peptides ET-1 et ET-2 est de l’ordre de la nanomole et celle
pour l’ET-3 est plus faible de deux ordres de grandeur. En revanche, le récepteur ETB possède la
même affinité pour l’ET-1, l’ET-2 et l’ET-3 ; il est majoritairement exprimé sur les cellules
endothéliales et son activation conduit à la production de NO et de prostacycline (PGI2)(Schiffrin,
2003) ; il préviendrait l’apoptose et augmenterait la clairance de l’ET-1 (Alonso and Radomski,
2003). L’ET-1 exerce une influence paracrine en agissant au niveau des cellules musculaires
lisses, par sa fixation sur les récepteurs ETA et ETB, ce qui a pour effet de provoquer une
vasoconstriction (Schiffrin, 1995, Hopfner et Gopalakrishnan, 1999).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
30
Figure 9 : Le système de l’endothéline, production, fonction et intéraction avec ses récépteurs au
niveau de la paroi vasculaire
L’ET-1 exerce aussi des fonctions autocrines en se fixant au récepteur ETB situé à la surface des
cellules endothéliales vasculaires, ce qui induit une vasodilatation (Schiffrin, 2003). Ces actions
antagonistes suggèrent que l’ET-1 joue un rôle important dans le maintien du tonus vasculaire et
de la pression artérielle dans les conditions physiologiques. De plus, l’ET-1 est un puissant
mitogène et stimule l’hypertrophie des cellules musculaires lisses, des myocytes et des cellules
mésangiales probablement via l’augmentation de l’expression de c-fos et c-myc (Haynes and
Webb, 1998, Schiffrin, 2003). Elle stimule également la production de cytokines comme le TNF-
α, l’IL-1 et l'IL-6 par les monocytes, lui conférant une action dans le mécanisme de
l’inflammation. Enfin, l’ET-1 est un puissant agent profibrosant en stimulant la synthèse de
matrice extracellulaire et en diminuant l’activité des collagénases (Eddy, 2000). Au niveau rénal,
l’ET-1 permet une vasoconstriction rénale et une diminution de la réabsorption d’eau et de sel. On
reconnaît à l’ET-1 un rôle dans l’homéostasie hydrosodée.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
31
Elle préviendrait la réabsorption de sodium en inhibant la pompe Na+/K+ ATPase des tubules
proximal et collecteur (Lariviere et Lebel, 2003). Au même titre que l’angiotensine II stimule sa
synthèse, il a été démontré que l’ET-1 active le système rénine-angiotensine suggérant une boucle
de rétroaction positive entre ces deux facteurs dans certaines conditions pathologiques (Haynes et
Webb, 1998). Par ailleurs, chez les patients hémodialysés, il a été rapporté une élévation des
concentrations d’ET-1 plasmatiques corrélant avec une élévation de la pression artérielle (Lebel et
al., 1994). Récemment, il a été démontré chez le rat néphrectomisé une production vasculaire et
rénale accrue d’ET-1 jouant un rôle crucial dans le développement de l’hypertension artérielle. Le
blocage des récepteurs ETA freine la progression de cette hypertension et le déclin de la fonction
rénale, démontrant clairement l’implication de l’ET-1 dans ces processus pathologiques (Dumont
et al., 2001). De plus, l’expression du gène codant l’ET-1 est augmenté dans les artères résistives
des sujets présentant une hypertension artérielles essentielles (Schiffrin et al., 1997).
Un polymorphisme G/T dans l’exon 5 du gène codant pour la prépoET-1, substituant une lysine
en une asparagine en position 198, a été associé à une augmentation du risque d’hypertension
artérielle (Tiret et al., 1999). L’impact de ce polymorphisme sur un changement de la réactivité
vasculaire dans les artères mammaires de patients hospitalisés pour un pontage a été étudié. Les
patients porteurs de l’allèle T ont une potentialisation augmentée de la réponse à la phényléphrine
par l’endothéline (Iglarz et al., 2002).
1.2.6 Monoxyde d'azote (NO)
Le NO est synthétisé à partir de la L-arginine. Cet acide aminé est également le précurseur de la
proline, de l’ornithine, de la créatine, des polyamines aliphatiques et de l’agmatine. La
méthylation de l'arginine permet enfin la formation de la diméthylarginine asymétrique
(ADMA)(Wu et Meininger, 2000). Principalement apportée par les protéines de l’alimentation
(essentiellement d’origine végétale), la disponibilité de l’arginine consommée est néanmoins
limitée : 40% de l’arginine absorbée est immédiatement dégradée au niveau de l’intestin grêle par
l’arginase entérocytaire (Wu et Meininger, 2000). Concernant le catabolisme de l’arginine, quatre
types d'enzymes utilisent l’arginine comme substrat : les arginases, l’arginine/glycine
aminotransférase (AGAT), l’arginine décarbamylase (ADC) et les NO synthases (endothéliale,
neuronale et inductible) (figure 10).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
32
Figure 10: Métabolisme de la L-arginine (Mori and Gotoh, 2000).
Le cycle citrulline-NO comprend l’argininosuccinate synthase (ASS), l’argininosuccinate lyase
(ASL) et la NOsynthase(NOS). Le cycle de l’urée comprend la carbamyl-phosphate synthase I
(CPS 1), l’ornithine transcarbamylase (OTC), l’arginosuccinate synthase (ASS), l’arginosuccinate
lyase (ASL) et l’arginase I. CPS 1 I et OTC sont présentes uniquement dans le foie et les cellules
épithéliales intestinales. CAT-1-3 : acide aminé cationique transporteur-1-3 ; OAT : ornithine
aminotransférase ; P5C : pyrroline-5-carboxylate.
Les arginases catalysent la formation d’urée et d’ornithine par hydrolyse de l’arginine. Cette
réaction intervient dans le cadre du cycle de l’urée, localisée dans le foie, mais il a été montré que
cette réaction avait également lieu de façon significative dans l’intestin grêle (Wu, 1998). Cette
enzyme permet la libération d’une molécule d’urée et d’ornithine, précurseur des polyamines, de
la proline et de glutamate. L’arginine est enfin le substrat des NOS, responsables de la formation
du NO et de citrulline. La citrulline est recyclé en arginine après l’action de l’argininosuccinate
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
33
synthase (ASS) et de l’argininosuccinate lyase(ASL). Comme il a été décrit précédemment, la L-
arginine est dotée d’un potentiel biologique remarquable qui repose sur la multiplicité de ses
métabolites biologiquement actifs, en tout premier lieu le monoxyde d'azote.
1.2.6.1 Fonctions biologiques du NO
La relaxation artérielle induite par l’acétylcholine dépendait d’un endothélium intact qui
produisait une substance pouvant diffuser et agir sur les cellules musculaires lisses (Furchgott et
Zawadzki, 1980). Cette substance fut nommée Endothelial-Derived Relaxing Factor (EDRF)
jusqu'à ce que Palmer et al (1987)(Palmer et al., 1987) la caractérisent et découvrent qu’il
s’agissait du NO. Le NO est une molécule gazeuse, hydrosoluble et liposoluble, de faible poids
moléculaire. Ces propriétés physicochimiques lui permettent d’agir à l’intérieur comme à
l’extérieur des cellules et de posséder un large spectre d’actions physiologiques, tant au niveau
rénal que cardiovasculaire, pulmonaire et gastro-intestinal. Le NO présente un électron libre, ce
qui lui confère une grande instabilité chimique, caractéristique commune à tous les radicaux libres
(Ducrocq et al., 2001). La demi-vie du NO est de quelques secondes ; il est rapidement converti en
nitrite et nitrate, lesquels sont des produits stables du métabolisme du NO(Moncada, 1992).
1.2.6.2 Biosynthèse et mode d’action du NO
Le NO est produit, entre autres, par les cellules endothéliales, les cardiomyocytes, les cellules
musculaires lisses, les macrophages, les plaquettes, les hépatocytes, les cellules mésangliales
rénales, les cellules osseuses et les neurones de l’hippocampe (Papapetropoulos et al., 1999,
Ducrocq et al., 2001, Domenico, 2004). Le NO est synthétisé par des enzymes nommées NOS
(Nitric Oxide Synthase), dont il existe trois isoformes : deux isoformes sont constitutives, la NOS
endothéliale (eNOS ou NOS3) et la NOS neuronale (nNOS ou NOS1), alors qu’une isoforme est
inductible (iNOS ou NOS2). Toutes ces isoformes utilisent comme substrats la L-arginine et
l’oxygène moléculaire pour synthétiser le NO. La réaction libère un coproduit, la L-citrulline. Le
NADPH (Nicotinamide Adenine Dinucléotide Phosphate), la tétrahydrobioptérine (BH4), la
Ca2+/Calmoduline, le FAD (Flavine-Adénine Dinucléotide) sont des cofacteurs nécessaires au
processus catalytique (Xia et al., 1998).
Au niveau cellulaire, le NO se lie à une guanylate-cyclase soluble intracellulaire, l’unique cible
connue du NO, et augmente son activité enzymatique de 400 fois, catalysant la conversion de
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
34
GTP (guanosine triphosphate) en GMPc (guanosine monophosphate cyclique), qui assure des
fonctions de second messager intracellulaire. Ce mécanisme d’amplification de signal permet
donc d’obtenir un effet biologique important à partir de quantités particulièrement faibles de NO,
de l’ordre de la nanomole (Negrerie et al., 2001).
1.2.6.3 Rôle physiologique du NO
Dans la paroi vasculaire, le NO diffuse de l’endothélium vers la cellule musculaire lisse, cellule
effectrice d’élection, en traversant librement les membranes des cellules. Les effets biologiques du
NO sur le système cardiovasculaire sont nombreux. Au niveau de la cellule endothéliale, il inhibe
la production de l’ET-1, l’oxydation des LDL, l’expression de molécules d’adhésion et, par
conséquent, l’adhésion des leucocytes et des plaquettes. Il inhibe l’agrégation plaquettaire,
empêche la prolifération des cellules musculaires lisses, module la perméabilité vasculaire ainsi
que les mécanismes inflammatoires (Shaul, 2002).
On confère au monoxyde d’azote de nombreuses fonctions, en particulier un puissant effet
vasodilatateur. Sur ce point, le tonus vasculaire musculaire lisse dépendant du NO est déterminé
par de nombreuses voies métaboliques :
1. L’ouverture de canaux potassiques ATP-dépendants conduisant à l’hyperpolarisation cellulaire
2. Une diminution des concentrations intracellulaires de Ca2+ via l’inhibition de canaux calciques
associée à une réduction de la libération du Ca2+ par le réticulum sarcoplasmique ;
3. Une inhibition de la phospholipase C ;
4. Une phosphorylation de protéines accélérant la relaxation et l’inhibition de la kinase Rho
En plus de ces actions directes sur les cellules, il a été démontré que le NO favorisait la
vasorelaxation indirectement en diminuant la dégradation de l’adénosine monophosphate (AMP)
via l’inhibition de la phosphodiestérase II, en inhibant la production d’ET-1 ainsi que la synthèse
de la rénine (et par conséquent d’angiotensine II), et en désactivant les anions superoxydes (O2-)
et autres ROS. Par ailleurs, le NO est impliqué dans les mécanismes antithrombotiques, donc de
protection vasculaire, et possède un rôle de neurotransmetteur en plus d’agir sur le système
immunitaire. Dans le diabète, un déficit en NO est associé aux dommages vasculaires
inflammatoires, athérosclérotiques et prothrombotiques qui augmentent le risque d’infarctus du
myocarde (Endemann et Schiffrin, 2004).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
35
Plusieurs modèles ont été élaborés pour approfondir l’étude des effets physiopathologiques du
NO in vivo. Des souris déficientes pour eNOS présentent une hypertension, suggérant que
l’organisme ne peut compenser cette déficience par d’autres mécanismes régulateurs de la
pression sanguine et du tonus vasculaire. Par ailleurs, chez le rat spontanément hypertendu (SHR),
l’administration d’un plasmide contenant la séquence codant la NOS endothéliale humaine
provoque une baisse de pression artérielle significative pendant 5 à 6 semaines (Lin et al., 1997).
1.2.6.4 NO-synthases et risque vasculaire
Actuellement, il est bien établi que la NO-synthase endothéliale joue un rôle athéroprotecteur
(Bredt et Snyder, 1994, Shimokawa, 1999). En effet, les souris déficientes pour le gène eNOS
montrent une accélération dans la formation de la plaque (Moroi et al., 1998, Yogo et al., 2000) et
des anomalies du remodelage vasculaire (Rudic et al., 1998). Par contre, la surexpression de
eNOS chez les souris transgéniques réprime la formation de la lésion. Le rôle de iNOS dans
l’athérogenèse reste difficile à déterminer. En effet, la délétion du gène iNOS chez les souris
exacerbe le remodelage vasculaire (Yogo et al., 2000). Inversement, chez les souris déficientes
pour le gène de l’apolipoprotéine E (KO-APOE), la délétion du gène iNOS inhibe la formation de
la lésion riche en lipide (Kuhlencordt et al., 2001). Cette divergence peut être expliquée en partie
par les propriétés à la fois oxydantes et antioxydantes de iNOS (Goss et al., 1997). En effet, dans
certaines conditions, telles qu'un déficit en L-arginine ou en cofacteur BH4, les NO-synthases, et
en particulier iNOS, produisent des quantités importantes de peroxynitrites et favorisent ainsi le
stress oxydant (Vasquez-Vivar et al., 1998, Wang and Giebisch, 1996). Récemment, il a été
proposé que nNOS possède un effet anti-athérogène. En effet, des souris déficientes pour le gène
nNOS (KO-nNOS) montrent une accélération de la formation de la plaque d’athérosclérose
(Tsutsui, 2004). En conclusion, dans les maladies cardiovasculaires, la biodisponibilité du NO
peut être réduite par la diminution de l’expression de eNOS, par la présence d'inhibiteurs
endogènes, par un défaut de substrat ou des cofacteurs de l'enzyme, ou par l’augmentation de la
dégradation du NO par les espèces réactives de l’oxygène. Il est actuellement bien établi que le
NO joue un rôle important dans le maintien de l’homéostasie vasculaire dans les cellules
endothéliale et la perte de bioactivité du NO est associée à la dysfonction endothéliale.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
36
1.3 Dysfonction endothéliale
L’endothélium vasculaire est la couche la plus interne des vaisseaux sanguins en contact avec le
sang et il forme avec la membrane basale l’intima. En conditions normales, l’endothélium
participe à la réaction immunitaire, contrôle la coagulation sanguine en participant à la fois à
l’hémostase et à la fibrinolyse, exerce également un rôle prépondérant dans le contrôle du tonus
vasculaire, de l’inflammation et du stress oxydatif en plus de moduler la migration et la
prolifération cellulaire (Marteau et al., 2005). La dysfonction endothéliale est un état
pathologique systémique de la paroi interne des vaisseaux sanguins qui est due à un déséquilibre
entre la production des facteurs vasodilatateurs et vasoconstricteurs, la résultante détermine alors
le tonus vasculaire (figure 11). Il en résulte une augmentation de la perméabilité de
l’endothélium vasculaire aux cellules du sang périphérique (telles que les monocytes, les
lymphocytes T et les granulocytes) et aux lipoprotéines suite à la production de E- selectin
(SELE). Cette dernière est une molécule d'adhésion cellulaire exprimée par les cellules
endothéliales activées par les cytokines inflammatoires. Par conséquent, elle est considérée
comme biomarqueur de la dysfonction endothéliale (Marteau et al., 2005).
Figure 11: La dysfonction endothéliale.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
37
2 L’Hypertension artérielle
2.1 Définition
Le terme «hypertension artérielle» définit une condition clinique où la tension artérielle est
supérieure à une norme qui correspond à un risque cardiovasculaire élevé. Cette définition est
toutefois controversée. C’est une élévation permanente de la pression du sang dans les artères au-
dessus de la normale, c’est-à-dire supérieur à 140/90mmHg (14/9). C’est un facteur de risque
majeur des maladies cardio-vasculaires et rénales (Kearney et al., 2005).
2.2 Les différents types de l’HTA
Dans 95 % des cas, l’HTA ne reconnaît aucune étiologie et on parle d’HTA essentielle. Elle
constitue un des éléments du risque cardiovasculaire, justifiant sa prise en charge thérapeutique,
par contre l’HTA secondaire concerne 5 % des HTA, son étiologie est surrénalienne, rénale ou
toxique ; sa mise en évidence autorise un traitement spécifique pouvant permettre la cure de
l’HTA, Au-delà de ces chiffres, l’Organisation Mondiale de la Santé définit plusieurs grades de
valeurs normales et pathologiques de la pression artérielle (tableau I).
Tableau I: Classification des niveaux de PA selon l’OMS (1999).
Catégories PA systolique (mm Hg) PA diastolique (mm Hg)
PA optimale
PA normale
PA normale haute (pré-
HTA)
HTA grade1 (légère)
HTA grade2 (modérée)
HTA grade3 (sévère)
< 120 et
120-129 et/ou
130-139 et/ou
140-159 et/ou
160-179 et/ou
≥ 180 et/ou
< 80
80-84
85-89
90-99
100-109
≥ 110
HTA systolique isolée ≥ 140 et < 90
PA : Pression Artérielle ; HTA : Hypertension Artérielle
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
38
Cette classification est basée sur la moyenne d’au moins deux mesures effectuées lors de chacune
de deux consultations suivant l’examen de dépistage, en position assise, après 5 minutes de repos
(Guidelines Subcommittee, 1999). Cependant, ni la distribution de la pression artérielle dans la
population, ni la relation existant entre la pression artérielle et le risque cardiovasculaire ne
justifient de limite nette entre normotension et hypertension.
2.3 Epidémiologie et prévalence de l’HTA
2.3.1 Dans le monde
En 2000, on estimait à environ 26,4% la population d’hypertendus (26,6% des hommes et 26,1%
des femmes). Parmi les 972 millions d’adultes hypertendus, 333 millions (34,3%) proviennent des
pays « développés » et 639 millions (65,7%) sont issus des pays « en développement ». Le
nombre d’adulte hypertendus d’ici 2025 pourrait augmenter de 60% et atteindre 1,56 milliard
(Kearney et al., 2005). L’hypertension artérielle serait responsable d’un peu moins de 8 millions
de décès par an dans le monde et de près de 100 millions de jours d’invalidité (Lawes et al.,
2008). Elle serait la cause de près de la moitié des accidents vasculaires cérébraux et des accidents
cardiaques.
2.3.1.1.1 En Algérie
L'étude TAHINA réalisée par le ministère de la santé en collaboration avec l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) révèle que la prévalence des HTA en Algérie est de 27 à 33% et
touche généralement les sujets âgés de 50 à 80 ans (Temmar et al., 2007). Les statistiques
avancent que plus de 30% de la population adulte atteinte par cette maladie est soumise à un
traitement, mais des sources médicales avancent que seules 6% parmi ce taux suivent une
thérapie stricte. Toutefois, indique l'étude, que cette maladie affecte de plus en plus les personnes
jeunes de moins de 40 ans, en raison de la mauvaise nutrition, la sédentarité et le stress.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
39
2.4 Facteurs de risque de l’hypertension artérielle
2.4.1 Age
La pression artérielle est significativement plus basse chez les enfants comparés aux adultes, et
augmente fortement pendant le début de la seconde décade de la vie (Kiefe et al., 1997). Les
études épidémiologiques ont montré que l'augmentation progressive des pressions artérielles avec
l'âge se poursuit chez l'adulte, en particulier en ce qui concerne la pression systolique. Par
exemple, dans l’étude MONICA, réalisée chez 32.422 hommes et 32.554 femmes âgés entre 35 et
64 ans, la pression artérielle systolique et diastolique augmentait respectivement de 0.29 et 0.91
mmHg par an chez les hommes et de 0.60 et 1.31 mmHg chez les femmes, et cette augmentation
était linéaire (Wolf et al., 1997). Après 50 ans, il est possible d'observer une diminution
progressive de la pression diastolique, ce qui n'est pas observé pour la pression systolique
(Franklin et al., 1997). Cela se traduit par une augmentation de la pression pulsée, définie comme
la différence entre la pression systolique et la pression diastolique, considérée comme facteur de
risque des maladies cardiovasculaires. Cette tendance est observée chez les deux sexes et dans la
plupart des ethnies (Burt et al., 1995).
2.4.2 Sexe
De nombreuses études épidémiologiques ont montré une évolution des pressions artérielles en
fonction de l'âge différente chez les hommes et les femmes. En effet, avant la ménopause, les
femmes présentent une pression artérielle moins élevée que les hommes ; après la ménopause, les
pressions artérielles deviennent plus élevée chez les femmes que chez les hommes (Kannel et al.,
1981). En d'autres termes, chez les individus âgés de 60 ans et plus, la moyenne des pressions
artérielles sont plus élevées chez les femmes que chez les hommes (Hajjar et al., 2001). Dans une
étude d’épidémiologie de l’hypertension réalisée dans la population espagnole, menée sur 15.212
hommes et 13.936 femmes, les valeurs de pressions artérielles ont été significativement plus
élevées chez les femmes que les hommes (Banegas et al., 2008).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
40
2.4.3 Origine ethnique
Les américains d’origine africaine présentent la prévalence d’hypertension artérielle la plus élevée
dans le monde (Stamler et al., 1976, Cushman et al., 2002). Selon une étude épidémiologique
menée entre 1987 et 1989, la prévalence de l’hypertension chez les américains d’origine africaine
était de 56% comparés à 27% chez les caucasiens (Nieto et al., 1995). Aux Etats-unis, cette
disparité de prévalence entre les noirs et les caucasiens a diminué entre 1960 et 1990, mais a
augmenté de1999 à 2002. De nombreux facteurs de risque ont été impliqués dans l’élévation de la
prévalence de l’hypertension chez les noirs américains tels que l’obésité, les facteurs
socioéconomiques, le régime alimentaire et les facteurs génétiques. Par ailleurs, la prévalence
élevée de l'hypertension était spécifique aux américains d’origine africaine ou des caraïbes vivants
sur le territoire américain. En effet, les sujets noirs américains nés à l’étranger et vivants dans
d’autres pays présentaient une prévalence d’hypertension similaire à celle des autres ethnies
(Hicks et al., 2003).
2.4.4 Géographie
Il existe une variation géographique de la prévalence de l’hypertension à l’intérieur d’un même
pays. En effet, dans plusieurs pays développés, les régions rurales tendent à avoir une prévalence
d’hypertension plus basse que les régions urbaines (Ibrahim et al., 1996, Duprez et al., 2002,
Ragoobirsingh et al., 2002). Aux Etats-Unis, la prévalence de l’hypertension est plus élevée chez
les habitants du Sud par rapport aux résidents des autres régions. Ce gradient Nord-Sud a été
également observé dans de nombreuses populations d'origine ethnique différente et n'est pas
influencée par le sexe (Kiefe et al., 1997, Obisesan et al., 2000). Cette particularité est notamment
frappante chez les noirs américains. Par exemple, chez les hommes, 42.2% de noirs américains
résidant dans le sud des Etats-Unis sont hypertendus contre 34.1% de noirs américains habitant le
nord du pays. De même, chez les femmes, 42.7% des femmes noires américaines résidant dans le
sud sont hypertendues contre 37.2% des femmes noires américaines habitant dans le nord (Hicks
et al., 2003). Des différences de régime alimentaire entre les deux régions pourraient, au moins en
partie, contribuer à ces prévalences contrastées. Ainsi, selon l'étude NHANES-III, les habitants du
sud des Etats-Unis consomment significativement plus de sodium et moins de potassium, de
calcium et de magnésium comparés aux autres régions.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
41
2.4.5 Mesures anthropométriques
L’IMC est un facteur fortement corrélé aux valeurs de pression artérielle et à la prévalence de
l’hypertension (Sever et al., 1980, Bruce et al., 1993, Must et al., 1999, Flegal, 2000). L’étude
épidémiologique NHANES-III a révélé que, chez les deux sexes, la prévalence de l’hypertension
est plus élevée chez les sujets en surpoids ou obèses que chez les sujets normopondéraux (Must et
al., 1999). Chez les enfants, l'augmentation de la pression artérielle est aussi liée au surpoids ou à
l'obésité (Rosner et al, 2000 ; Sorof et al, 2002). Le risque d’hypertension est ainsi trois fois plus
élevé chez les enfants obèses que chez les enfants non obèses ((Sorof et al., 2002, Sorof and
Daniels, 2002). Dans les études longitudinales, l’augmentation de l’incidence de l’hypertension
est également associée à la prise du poids (Paffenbarger et al., 1983, Vasan et al., 2001). Dans
l’étude Framingham, une prise de poids de 5% est associée à une augmentation de 20% à 30% de
l’incidence de l’hypertension (Vasan et al., 2001). A l'inverse, la perte du poids est associée à une
diminution de la pression artérielle et de l’incidence de l’hypertension, justifiant les
recommandations faites en la matière auprès des sujets hypertendus (Whelton et al., 1997, He et
al., 2000, Stevens et al., 2001). Dans une étude cas-témoins de l’hypertension, l’OR (95%CI) du
risque d’hypertension associé à l’obésité est de 3.01 ([95%CI] :1.67-5.44 ; p<0.001) chez les
hommes et, est de 2.82 ([95% CI] : 2.05-3.86 ; p<0.001) chez les femmes. Toutefois, seules les
valeurs de l’IMC au-dessus de 25Kg/m2 sont associées à l’augmentation du risque d’hypertension
chez les hommes, alors que toutes les valeurs de l’IMC sont positivement associées à
l’hypertension chez les femmes (Mishra et al., 2006).
2.4.6 Effet sur la pression artérielle d'un régime alimentaire riche en sodium et pauvre en
potassium et en calcium
La dose journalière conseillée de la consommation de chlorure de sodium (NaCl) est de 1500 mg.
Dans les pays industrialisés, la moyenne de la consommation de NaCl est entre 3000 et 4500
mg/jour (Karppanen et al., 2005). Cette consommation excessive de NaCl contribue à l’apparition
de plusieurs maladies chroniques telle que l’hypertension.
En effet, les résultats de plusieurs études épidémiologiques et cliniques montrent une association
entre la consommation de NaCl et l’augmentation des valeurs de pressions artérielles (Cook,
2008).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
42
L’effet du NaCl sur la pression artérielle augmente avec l’âge, le degré d’hypertension artérielle et
chez les personnes normotensives présentant des antécédents familiaux d’hypertension (Overlack
et al., 1993). En effet, les résultats d’une méta-analyse de 56 études cliniques ont montré qu’une
réduction de la consommation de NaCl de l’ordre de 95 mmol/ jour est corrélée à une réduction de
la pression artérielle systolique de 3.7 mm Hg chez les hypertendus et de 1 mm Hg chez les
normotendus (Midgley et al., 1996). Des méta-analyses d'études cliniques ont montré qu'un
régime alimentaire supplémenté en potassium diminue significativement les pressions artérielles
systolique et diastolique (Dickinson et al., 2006). Cet effet est plus intense chez les personnes
hypertendues que les sujets normotendus, et plus prononcé chez les individus qui consomment des
quantités élevées de NaCl. Il existe une corrélation inverse entre la quantité de calcium
consommée et la pression artérielle. En effet, la consommation de faibles quantités de calcium
(600 mg/jour) est associée à une prévalence plus importante de l’hypertension q'une
consommation importante (1400 mg/jour). Selon l’étude NHANES III, la consommation
quotidienne d’une dose au-dessus de 1200 mg peut diminuer l’incidence de l’hypertension
artérielle systolique dans la population générale (Hajjar et al., 2003). Récemment, il a été rapporté
que la différence de la consommation de NaCl, de calcium et de potassium entre trois groupes
d’origines ethniques différentes au sud d’Afrique (noir-Africains, Caucasiens et métisses)
contribue à la différence de la prévalence de l’hypertension entre ces trois ethnies (Charlton et al.,
2005).
2.4.7 Consommation d’alcool
Plusieurs travaux ont montré que la relation entre la consommation d’alcool et la pression
artérielle est en forme de J (J-shaped)(Klatsky et Friedman, 1995). Les consommateurs modérés
d'alcool (équivalent en alcool de un à deux verres de vin par jour) ont une pression artérielle plus
basse que les sujets ne consommant pas d’alcool (Victor et Hansen, 1995). En revanche, les sujets
consommant quotidiennement l'équivalent en alcool de trois verres de vin ou plus présentent un
risque d'hypertension augmenté de 5 à 7% par rapport aux sujets ne consommant pas d'alcool
(Hajjar et al., 2006).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
43
2.4.8 Consommation du tabac
Il est actuellement bien établi que la consommation de tabac est un facteur de risque majeur des
maladies cardiovasculaires. Cependant, l’association entre la consommation de tabac et
l’hypertension artérielle reste très débattue. Plusieurs arguments sont en faveur de l’existence
d’une relation entre ces deux facteurs de risque cardiovasculaires. La consommation de tabac et
l’hypertension artérielle sont deux facteurs de risque artériel dont les actions se potentialisent.
L’étude de Framingham a montré qu’un sujet hypertendu qui cesse de fumer réduit rapidement
son risque cardiovasculaire de 35% à 40%. Toutefois, l’hypertension artérielle et la consommation
de tabac peuvent également agir de façon indépendante sur le risque cardiovasculaire. Kannel et
Higgins (1990) ont montré que la consommation de tabac augmente le risque cardiovasculaire
quel que soit le niveau de la pression artérielle. Dans le cas de la consommation de tabac de façon
occasionnelle mais aiguë, chaque cigarette fumée entraîne une augmentation de la pression
artérielle systolique (Winniford, 1990).
2.4.9 Antécédents familiaux
Les antécédents familiaux d’hypertension sont associés à une augmentation du risque
d’hypertension (Galderisi et al., 1993, van der Sande et al., 2001). Dans une étude réalisée chez
5.329 adultes, l’histoire familiale de l’hypertension est, en particulier, associée à une
augmentation de la pression artérielle diastolique, à l'IMC (Indice de Masse Corporelle), à la
cholestérolémie et à l’obésité (van der Sande et al., 2001). De plus, les jeunes enfants de parents
hypertendus ont un risque élevé d’être hypertendus (Lauer et Clarke, 1989) et ils présentent une
pression artérielle systolique élevée comparés aux jeunes enfants de parents non hypertendus
(Munger et al., 1988).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
44
2.5 Hypertension et dysfonction endothéliale
Il est encore difficile, à l’heure actuelle, de déterminer si la dysfonction endothéliale est une cause
ou une conséquence de l’élévation de la pression artérielle (Taddei and Salvetti, 2002, Sciacqua et
al., 2005). Cependant, l’hypertension artérielle expérimentale réduit les réponses relaxantes
dépendantes de l’endothélium, aussi bien au niveau des gros troncs artériels que des artères de
résistance. Cette altération est présente dans la plupart des modèles expérimentaux
d’hypertension, en particulier chez le rat spontanément hypertendu (SHR) (Clozel et al., 1990,
Richard et al., 1996), le rat Goldblatt (two-kidney one-clip) (Nakamura and Prewitt, 1992, Heitzer
et al., 1999), et le rat Dahl sensible au sel ((Luscher et al., 1987, Hayakawa et al., 1997). Pour
autant, les mécanismes de la dysfonction endothéliale diffèrent selon le modèle d’hypertension et
le vaisseau considéré, et semblent impliquer de façon générale soit une baisse de la production du
monoxyde d’azote (NO) (rat Dahl), soit une augmentation des facteurs vasoconstricteurs (rat
SHR). Chez l’Homme, l’hypertension artérielle est également associée à une dysfonction
endothéliale. Elle a été caractérisée expérimentalement par une baisse de la dilatation des
vaisseaux de résistance en réponse à l’acétylcholine (Linder et al., 1990) et par une diminution des
réponses vasoconstrictrices induites au niveau de ce même territoire par un inhibiteur de NO, la
N(G) monométhyl-L-arginine. De plus, la production d’endothéline, molécule vasoconstrictrice,
par les petites artères apparaît normale chez les patients légèrement hypertendus, alors qu’elle est
accrue chez les patients atteints d’hypertension modérée ou grave (Schiffrin et al., 1997).
2.6 Hypertension et stress oxydant
Actuellement, il est bien établi que le stress oxydant est impliqué dans la physiopathologie de
plusieurs phénotypes liés aux maladies cardiovasculaires, y compris l’hypertension (Cai et
Harrison, 2000). Cependant la nature de la relation entre le stress oxydant et l’hypertension
artérielle n’est pas bien définie. Dans les modèles expérimentaux d’hypertension, en particulier
chez les rats spontanément hypertendus (SHR), l’augmentation des espèces réactives de l’oxygène
(ERO) est associée à une diminution de production NO (Racasan et al., 2005). Chez l’Homme,
une diminution dans la biodisponibilité du NO et l’augmentation du stress oxydant sont présentes
chez les hypertendus (Touyz, 2004). Récemment, Minuz et al (2002) ont montré que le stress
oxydant est largement augmenté chez les patients hypertendus souffrant d’une maladie
rénovasculaire comparés aux patients avec une hypertension essentielle et les sujets normotendus.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
45
A partir de ces observations, ces auteurs ont suggéré que l’augmentation du stress oxydant pouvait
être corrélée à une sténose de l’artère rénale et à l’activation du système rénine angiotensine
(SRA)(Minuz et al., 2002).
3 Héritabilité génétique de l’hypertension artérielle
L'HTA essentielle est un trait polygénique ayant une héritabilité (variance phénotypique
imputable à la variation génétique) estimée entre ≈31 à ≈68 % (Ehret, 2010). D’autre part, les
formes rares sont des traits monogéniques causées par des mutations exerçants un large effet
phénotypique (Ehret, 2010, Lifton et al., 2001). La contribution génétique dans l’HTA
essentielle se présente sous la forme de plusieurs allèles géniques (de nombres et nature
inconnus) qui pourront altérer la fonction et/ou l'expression des protéines codées, et par
conséquence créer des phénotypes intermédiaires qui se compliqueraient en HTA (Harrap,
2003). Les études familiales d’HTA essentielle ont montré que son héritabilité est de≈31 %
(mesure unique de la PAS et PAD), ≈57 % (moyenne à long terme du phénotype PAS
et PAD) et ≈68 % (profil de la PAS et de la PAD sur 24 heures)(Ehret, 2010).
3.1 Les formes mono et polygéniques de l’hypertension artérielle et approches employées
pour les révéler
3.1.1 Formes monogéniques d’hypertension artérielle
Une dizaine de formes héréditaires rares d’HTA (formes mendéliennes) ont été identifiées depuis
les années soixante. Les formes les plus connues sont montrées dans le Tableau II avec leurs
phénotypes et leurs mutations. Il s’agit souvent de mutations de gènes impliqués dans les
mécanismes de réabsorption de sel au niveau des reins, et leur découverte a aidé à mieux
comprendre les mécanismes impliqués dans la régulation de la PA (Rice et al., 2002). Les
formes monogéniques sont caractérisées par des mutations à haute pénétrance (à savoir une
forte probabilité de développer la maladie chez la personne concernée), résultant en une perte ou
un gain de fonction important (tableau II).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
46
Tableau II : Formes monogéniques d’hyper ou d’hypotension artérielle (Cowley, 2006)
Hypertension artérielle Mode de
transmission Gene Mutations
et conséquences
fonctionnelles
Phénotype
Hyperaldosteronisme de type 1 (glucocorticoid
remedial aldosteronism)
Autosomique dominante
Fusion de CYP11b1et
CYP11b2
Gène chimérique sous contrôle d’ACTH
Hypertension, hypokaliémie, hyperaldostéronisme,
PRA↓ ,18-hydroxycortisol↑
Hyperaldosteronisme de type 2
Autosomique dominante
Locus
chromosome
7p22
Surproduction
d’aldostérone dans
glandes surrénaliennes
Hypertension, hypokaliémie,
hyperaldostéronisme, PRA↓,
hyperplasie/adénome glandes
surrénaliennes
Syndrome de Liddle Autosomique dominante
SCNN1B SCNN1G
Activation constitutive d’ENaC (canal sodique
épithéliale dans le tube
distal/collecteur)
Hypertension, hypokaliémie, hypoaldosteronisme, PRA↓
Hyperplasie congénitale surrénalienne
Autosomique récessive
CYP11B1 Déficit de désactivation de cortisol
Hypertension, hypokaliémie,
hypoaldostéronisme, PRA↓,
déoxoycortisone↑
Deficit d’11 b-OH steroid dehydrogénase type
2(apparent
mineralocorticoid excess)
Autosomique recessive
HSD11B1 Déficit de désactivation de cortisol
Hypertension, hypokaliémie, hypoaldosteronisme, PRA↓
Pseudohypoaldosteronis me type II (syndrome de
Gordon)
Autosomique dominante
WNK1 WNK4
Activation constitutive du cotransporteur Na/Cl
dans le tube distale
Hypertension, hypokaliémie, hypoaldosteronisme, PRA↓,
acidose métabolique
Mutations de recepteur PPAR-g
Autosomique dominante
PPARG Loss-of-function mutation du recepteur
Hypertension, résistance à l’insuline, diabète
Syndrome d’hypertension artérielle, hypercholestérolémie,
hypomagnésémie
Mitochondriale Non identifié Transmission maternelle d’une mutation causant
une substitution de
cytidine dans les ARNt
mitochondriaux
Hypertension,
hypercholestérolémie,
hypomagnésémie
Syndrome de Bartter (type1-5)
Autosomique récessive
SLC12A1(1), KCJN1(2), CLCNKA(3),
BSND(4),
CASR(5)
Désactivation du
cotransporteur Na-K-2Cl de l’anse d’Henle
Hypotension, hypokaliémie, hyperaldostéronisme, PRA↑, polyurie, alkalose
metabolique, hypercalciurie
Syndrome de Gitelman Autosomique récessive
SLC12A3 Désactivation du
cotransporteur Na/Cl du
tube distal
Hypotension, hypokaliémie,
hyperaldosteronisme,
PRA↑,hypocalcurie,
hypomagnésémie
Pseudohypoaldosteronis me type 1
Autosomique récessive
SCNN1A,
SCNN1B, SCNN1G
Perte de fonction D’ENaC
Hypotension, hypokaliémie, hyperaldosteronisme,
hypovolémie, transpiration
excessive
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
47
3.1.2 Formes polygéniques d’hypertension artérielle
Elles représentent 95% des cas d'HTA (Levy et al., 2009). Il existe à l’heure actuelle plus de 110
gènes candidats d’HTA essentielle, identifiés grâce aux études de gène candidat chez l’Homme.
L’un des plus étudiés est probablement le gène angiotensin I converting enzyme (ACE). Les
personnes portant le génotype Délétion/Délétion ont une concentration plasmatique d’enzyme de
conversion de l’angiotensine deux fois plus élevée que les personnes portant un génotype
insertion/insertion ou insertion/délétion (Rigat et al., 1990). Le Tableau III montre une liste de
quelques gènes candidats trouvés associés avec la PA.
Tableau III : Quelques gènes candidats (probablement) impliqués dans la régulation de la
pression artérielle.
Mécanisme Symbole du
gène
Localisation Nom du gène
Système rénine-
angiotensine-
aldostérone
ACE 17q23 Angiotensin converti ng enzyme
AGT 1q42-q43 Angiotensinogen AGTR1
AGTR2
CYP11B1
CYP11B2
REN
3q21-q25
Xq22-q23
8q22
8q24.3
1q32
Angiotensin II receptor,type1
Angiotensin II receptor,type2
Cytochrome P450,family11,subfamily B,polypeptide 1
Cytochrome P450,family11,subfamily B,polypeptide 2
Cytochrome P450,family11,subfamily B,polypeptide 2; aldosterone synthase renin
Système nerveux ADRB1 10q24-q26 Adrenergic, beta-1-,receptor
sympathique ADRB2 5q32-q34 Adrenergic, beta-2-,receptor
ADRB3 8p12-p11.2 Adrenergic, beta-3-,receptor
DRD1 5q35.1 Dopamine receptor D1
DRD2 11q23 Dopamine receptor D2
DRD3 3q13.3 Dopamine receptor D3
DBH 9q34 Dopamine beta-hydroxylase (dopamine beta-mono-
oxygenase)
NPY 7p15.1 Neuropeptide Y
NPY1R 4q31.3-q32 Neuropeptide Y receptor1
PNMT 17q21-q22 Phenylethanolamine N-methyltransferase
Transporteurs de
sodium
SCNN1A
SCNN1B
SCNN1G
12p13
16p13-p12
16p13-p12
Sodium channel, nonvoltage-gated1alpha (alpha EnaC)
Sodium channel, nonvoltage-gated1beta (beta EnaC)
Sodium channel, nonvoltage-gated1gamma (gamma
EnaC)
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
48
SLC12A3
SLC12A1
16q13
15q15-q21.1
Solute carrier family 12(sodium/chloride transporters),member 3 NaCl co- transporteur
Solute carrier family 12(sodium/chloride
transporters),member 1 Na-K-2Cl co- transporteur
Stéroïdes HSD11B2
NR3C2/MLR
16q22
4q31.1
Hydroxysteroid (11-beta) dehydrogenase 2
Nuclear receptor subfamily 3,group C, member 2:mineralocorticoid receptor
Peptides
natriurétiques
NPPB
NPPA
NPPC
NPR3
1p36.2
1p36.21
2q24-qter
5p14-p13
Natriuretic peptide precursor B
Natriuretic peptide precursor A
Natriuretic peptide precursor C
Natriuretic peptide receptor C/guanylate cyclase C
Divers ABCB1(MDR 1)
ADD1
ADD2
ADD3
CYP3A5
GNB3
EDN-1
LPL
NOS3
PPARG
7q21.1
4p16.3
2p14-p13
10q24.2-q24.3
7q22.1
12p13
6p24.1
8p22
7q36
3p25
ATP-binding cassette, sub-family (MDR/TAP), member 1
Adducin 1(alpha)
Adducin 2(beta)
Adducin 3(gamma)
Cytochrome P450 family 3, subfamily A, polypeptide 5
Guanine nucleotide binding protein (G protein),beta
polypeptide 3
Endothelin-1
Lipoprotein lipase
Nitric oxide synthase 3 (endothelial cell)
Peroxisome proliferator-activated receptor gamma
3.1.3 Approche gène candidat
Les gènes candidats sont des gènes codant pour des protéines pouvant être impliquées dans la
régulation de la PA (Delles et al., 2010). L’approche gène candidat implique l’utilisation des
techniques épidémiologiques classiques, les études transversales et longitudinales de population
pour les traits continus (PA) et les études cas-témoins pour les traits dichotomiques (HTA). Cette
approche peut se concentrer sur un ou plusieurs gènes et a pour but de déterminer si
l’HTA est associée à certains marqueurs génétiques, constitués le plus fréquemment de SNPs
(Delles et al., 2010).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
49
3.1.4 Approche pangénomique
Les études d’association pangénomique ou genome-wide association studies (GWAS) utilisent
des cartes denses de SNPs localisés sur l’ensemble du génome humain (sauf le chromosome Y)
afin de rechercher des associations entre ces différents variants génétiques et le phénotype étudié
( E h r e t , 2 0 1 0 ) . Contrairement à l’approche gène candidat qui cible un ensemble de gènes
potentiels, les GWAS investiguent une grande partie du génome sans aucun a priori sur
l’identité des gènes impliqués ( E h r e t , 2 0 1 0 ) . Cette approche présente l'avantage de
permettre la découverte de nouvelles connaissances sur les SNPs causaux non identifiés
auparavant ( E h r e t , 2 0 1 0 ) . Le concept des GWAS est basé sur l’idée suivante : ‘une maladie
commune, des variants génétiques communs’, ce qui implique que les maladies complexes
communes sont gouvernées par plusieurs SNPs présents chez plus de 1-5% de la population
étudiée ( E h r e t , 2 0 1 0 ) . Le nombre de SNPs que nous pouvons étudier simultanément grâce à
des puces d’ADN a rapidement augmenté ces dernières années et, actuellement, un million de
SNPs sont génotypés simultanément dans les GWAS( E h r e t , 2 0 1 0 ) . Ainsi, les GWAS ont
permis un grand pas en avant par rapport aux études de liaison génétiques, car elles ont été
conduites sur des milliers d’individus ethniquement homogènes, en identifiant des centaines de
milliers de SNPs à la fois ( E h r e t , 2 0 1 0 ) . A ce jour, le catalogue des GWAS a répertorié 1,596
études effectuées sur 249 traits (Figure 12)(Hindorff et al., 2009). Quant aux GWAS, une valeur
de P inférieure à 0,05 (seuil habituellement utilisé en statistique) entre un SNP et un trait testé, ne
suffit pas pour être considérée comme significative. Celle-ci doit avoir une valeur inférieure au
seuil Bonferoni, et donc Pvalue 5x10-8
(Marteau et al., 2005).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
50
Figure 12: Répertoire des signaux d’association révélés par les études pangénomiques publiées
jusqu’au jour.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
51
En 2009, une GWAS effectuée par le Global BPgen consortium, incluant 34,433 individus
Caucasiens, a pu identifier une association entre la PA et 8 loci. Ces loci étaient CYP17A1,
CYP1A2, MTHFR, SH2B3, PLCD3, ZNF652, FGF5 et c10orf107. Seul le gène CYP17A1 codant
pour une protéine qui régule l’activité de l’enzyme stéroïde 17 –hydroxylase essentielle pour la
synthèse de minéralo et glucocorticoïdes, était auparavant associé à une forme rare d’HTA
monogénique. Le gène MTHFR a été déjà associé à l’HTA essentielle chez l’homme. Par contre,
CYP1A2, SH2B3, ZNF652, FGF5 et c10orf107 étaient de nouveaux gènes, qui auparavant
n’avaient jamais été impliqués dans l’HTA essentielle (Newton-Cheh et al., 2009). De même,
CHARGE consortium (Levy et al., 2009), incluant 29,136 individus, a identifié plusieurs régions
génomiques pour contenir des gènes candidats, plus précisément treize SNPs ont été associés
avec la PAS, 20 avec PAD et 10 avec l’HTA (P< 4×10−7
) (Levy et al., 2009). Ce même
consortium a fourni une méta-analyse des 10 loci montrant les plus fortes associations avec la PA
et l’HTA dans CHARGE et Global BPgen consortiums (Levy et al., 2009). Il a pu identifier, de
façon reproductible (P-value< 5×10−8
), 4 loci associés avec la PAS (ATP2B1, CYP17A1,
PLEKHA7 et SH2B3), 6 loci associés avec la PAD (ATP2B1, CACNB2, CSK-ULK3, SH2B3,
TBX3-TBX5 et ULK4) et un seul locus (ATP2B1) associé avec l’HTA (Tableau IV). Récemment
en 2011, une GWAS conduite sur 200,000 individus caucasiens a révélé que 29 SNPs dans 28 loci
étaient associés à la PA (Ehret et al., 2011) (figure 13). Parmi les 29 SNPs, 13 étaient
précédemment décrits dans les GWAS de Levy et al (Levy et al., 2009) et Newton Cheh et al
(Newton-Cheh et al., 2009). En plus des 18 gènes décrits ci-dessus, 10 SNPs inter-géniques
appartenant à 10 loci différents ont été identifiés par (E hre t e t a l ., 2011 ).Ces loci étaient ,
CYP1A1–ULK3, CYP17A1- NT5C2, GNAS-EDN3, FLJ32810-TMEM133, FURIN-FES,
MTHFR-NPPB,NPR3-C5orf23.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
52
Tableau IV: Méta-analyse des dix meilleurs single nucleotide polymorphisms associés avec la pression et l'hypertension artérielles dans 2
consortiums CHARGE et Global Bpgen (d’après (Levy et al., 2009)).
SNP
ID
chr Position Gene à
proximité
Allèles
(F/M)
FAF Beta e s P Beta e s P Beta e s P
PAS Méta-analyse CHARGE Méta-analyse Global Bpgen Méta-analyse CHARGE et Global
Bpgen
rs12046278 1 10,722,164 CASZ1 T/C 0,64 −0,84 0,18 1,84x10−06 −0,29 0,15 5,71x10−02
−0,53 0,12 4,77x10−06
rs7571613 2 190,513,907 PMS1 A/G 0,82 −0,96 0,19 7,24x10−07 −0,23 0,16 1,59x10−01
−0,54 0,13 1,90x10−05
rs448378 3 170,583,593 MDS1 A/G 0,52 −0,71 0,15 1,28x10−06 −0,36 0,13 4,76x10−03
−0,51 0,1 1,18x10−07
rs2736376 8 11,155,175 MTMR9 C/G 0,13 −1,08 0,23 1,90x10−06 −0,06 0,19 7,36x10−01
−0,48 0,15 9,15x10−04
rs1910252 8 49,569,915 EFCAB1 T/C 0,18 −0,93 0,19 1,70x10−06 −0,07 0,17 6,80x10−01
−0,43 0,13 6,13x10−04
rs11014166 10 18,748,804 CACNB2 A/T 0,66 0,74 0,16 2,11x10−06 0,33 0,13 1,31x10−02
0,5 0,1 7,03x10−07
rs1004467 10 104,584,497 CYP17A1 A/G 0,9 1,2 0,25 1,99x10−06 0,94 0,21 1,08x10−05
1,05 0,16 1,28x10−10
rs381815 11 16,858,844 PLEKHA7 T/C 0,26 0,84 0,17 5,76x10−07 0,52 0,14 2,72x10−04
0,65 0,11 1,89x10−09
rs2681492 12 88,537,220 ATP2B1 T/C 0,8 1,26 0,19 3,01x10−11 0,5 0,17 4,07x10−03
0,85 0,13 3,76x10−11
rs3184504 12 110,368,991 SH2B3 T/C 0,48 0,75 0,15 5,73x10−07 0,45 0,13 6,36x10−04
0,58 0,1 4,52x10−09
PAD
rs13423988 2 68,764,770 GPR73-
ARHGAP25 T/C 0,17 0,59 0,12 1,09x10−06 0,11 0,11 3,22x10−01
0,33 0,08 5,00x10−05
rs13401889 2 190,618,804 MSTN T/C 0,79 −0,54 0,11 9,70x10−07 −0,10 0,11 3,55x10−01
−0,31 0,08 4,82x10−05
rs9815354 3 41,887,655 ULK4 A/G 0,17 0,6 0,12 7,80x10−07 0,4 0,11 3,79x10−04
0,49 0,08 2,54x10−09
rs7016759 8 49,574,969 EFCAB1 T/C 0,83 0,57 0,12 1,87x10−06 0,06 0,11 5,79x10−01
0,3 0,08 2,29x10−04
rs11014166 10 18,748,804 CACNB2 A/T 0,66 0,46 0,09 8,69x10−07 0,28 0,09 1,46x10−03
0,37 0,06 1,24x10−08
rs11024074 11 16,873,795 PLEKHA7 T/C 0,72 −0,50 0,1 2,83x10−07 −0,17 0,09 6,82x10−02
−0,33 0,07 1,20x10−06
rs2681472 12 88,533,090 ATP2B1 A/G 0,83 0,64 0,12 3,74x10−08 0,36 0,12 2,43x10−03
0,5 0,08 1,47x10−09
rs3184504 12 110,368,991 SH2B3 T/C 0,48 0,5 0,09 1,68x10−08 0,45 0,09 2,83x10−07
0,48 0,06 2,58x10−14
rs2384550 12 113,837,114 TBX3- TBX5 A/G 0,35 −0,48 0,09 1,32x10−07
−0,23 0,09 1,06x10−02 −0,35 0,06 3,75x10−08
rs6495122 15 72,912,698 CSK-ULK3 A/C 0,42 0,45 0,09 8,05x10−07 0,35 0,09 3,98x10−05
0,4 0,06 1,84x10−10
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
53
SNP ID HTA Chr Position
Gen
e à
Allèles
(F/M) FAF Beta e P Beta e P Beta e P
rs1780613 2 190,416,5 PMS1 A/G 0,1 0,14 0, 1,14x10−0 0,04 0,0 2,87x10−0
0,1 0,0 4,70x10−0
rs305489 3 11,986,1 SYN2 A/G 0,5 0,1 0, 4,20x10−0 0,01 0,0 7,75x10−0
0,06 0,0 1,70x10−0
rs7640747 3 37,571,8 ITGA9 C/G 0,6 −0,1 0, 4,81x10−0 −0,0 0,0 4,12x10−0
−0,0 0,0 1,24x10−0
rs1177533 8 10,109,0 MSRA A/G 0,3 0,1 0, 1,03x10−0 0,05 0,0 5,86x10−0
0,08 0,0 4,05x10−0
rs899364 8 11,366,9 54
FAM16
7A-
BLK
T/G 0,3 2
−0,1 0
0, 0 2
6,95x10−0
6
−0,0 4
0,0 3
1,32x10−0
1
−0,0 8
0,0 2
1,01x10−0
5
rs1101416 10 18,748,8 CACNB A/T 0,6 0,11 0, 7,79x10−0 0,07 0,0 1,06x10−0
0,09 0,0 5,72x10−0
rs268147 12 88,533,0 ATP2B A/G 0,8 0,16 0, 1,65x10−0 0,13 0,0 2,15x10−0
0,15 0,0 1,75x10−
rs278126 12 118,620,1 C T/G 0,2 0,11 0, 8,34x10−0 −0,0 0,0 6,72x10−0
0,06 0,0 1,74x10−0
rs1161289 3
12 129,290,5 72
FZD
10- T/G 0,1 −0,1
9 0, 0
7,62x10−0
6
−0,0 4
0,0 6
4,19x10−0
1
−0,1 4
0,0 3
5,50x10−0
5
rs1698252
0
20 57,192,1
15
ZNF8
31-
ED N3
A/G 0,8
8
−0,1
4
0,
0
3
4,95x10−0
6
−0,1
1
0,0
4
7,44x10−0
3
−0,1
3
0,0
2
1,59x10−0
7
La GWAS d’HTA a été réalisée uniquement dans CHARGE consortium.
PAS : pression artérielle systolique, PAD : pression artérielle diastolique, HTA : hypertension artérielle, chr : chromosome, M/F :
mineur/fréquent, FAF : fréquence de l’allèle fréquent, e.s : erreur standard, Beta : coefficient de régression linéaire
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Figure 13: Vingt neuf single nucleotide polymorphisms dans 28 loci associés (P≤ 5x10-8
) avec la pression artérielle (d’après (Ehret et al., 2011)
Les valeurs Genome-wide-log10 sont montrées pour la PAS (A) et la PAD (B). Les SNP des loci atteignants le seuil de significativité sont
étiquetés en rouge pour la PAS et en bleu pour PAD. Les SNPs proches des loci non confirmés sont de couleur noire. La ligne horizontale
pointill ée correspond à un P< 2.5x10-8
. Les effets estimés de chaque allèle mineur des 29 SNP associés avec la PAS (rouge) et la PAD (bleu)
54
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
55
3.2 La part d’ombre de l’héritabilité génétique de l’hypertension artérielle
Les GWAS ont certes mis en évidence un nombre important de nouveaux loci candidats de
régulation de la PA et de l’HTA (jamais une technique n’en avait révélé autant, en si peu de
temps). Cependant, tous les SNPs identifiés avaient un faible effet sur le risque de survenue
d’HTA. Vingt neufs SNPs répertoriés jusqu’à aujourd’hui n’expliquent que 0,9% de la
variabilité de ce phénotype (Ehret et al., 2011). Ce qui laisse 99,1% de part d’ombre ou
‘dark matter’ dans l’étiologie de la PA.
3.2.1 Variants génétiques rares
Une grande partie de «l’héritabilité manquante» pourrait être dévoilée par l’étude des SNPs
rares et de faibles fréquences alléliques. Ce type d’études n'a pas été illustré jusqu'à présent.
Les GWAS classiques ont jusqu’à présent examiné les SNPs fréquents (fréquence allélique>
5% dans la population générale). Ceux ayant de faibles fréquences alléliques (entre 0,5%-
5% dans la population générale) et ceux ayant des fréquences alléliques rares (< 0,5%
dans la population générale), censés avoir un plus grand effet, ont été ignorés.
Contrairement aux SNPs fréquents, qui sont apparus précocement dans l'histoire de
l'humanité, les variants rares sont plus récents et ne sont donc pas répandus
géographiquement. Récemment, le séquençage à haut débit (nouvelle génération) a révélé
une myriade de SNPs rares délétères. La prochaine étape sera d’évaluer leurs associations à
un risque accru de morbidité et mortalité CV de façon à mieux comprendre leurs
implications. L’étude des SNPs rares par GWAS nécessite de très grandes populations
et l’utilisation de méthodes statistiques adaptées. Ces dernières devraient analyser
l’ensemble des variants génétiques dans un locus entier au lieu de tester individuellement
chaque SNP. La prochaine génération de puces à haute résolution rendra cet objectif possible
grâce à une couverture de l’ensemble de l'échelle génomique.
3.2.2 Variabilité du nombre de copies d'un gène
La variabilité du nombre de copies d'un gène ou copy number variation (CNV), désigne en
génétique une forme particulière de polymorphisme dans laquelle le nombre de copies d'un
ou plusieurs gène(s) est variable entre les individus d’une même espèce.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
56
La présence de différentes copies de gènes est due aux événements de duplication et de
délétion locaux. Les CNVs sont des régions génomiques rares de grande taille (>500kb) qui
modifient l'expression génique et par conséquent celle des voies moléculaires. Elles pourront
être soumises à la pression de la sélection naturelle. En effet, le CNV modifie la quantité de
protéines produites dans une cellule. L'augmentation ou la diminution du nombre de
copies peut donc être sélectionnée au sein d'une espèce ou d'une population en fonction des
contraintes environnementales ( P e r r y e t a l . , 2 0 0 7 ) . Ainsi, nous observons une
augmentation du nombre de CNVs du gène Amy1 (gène codant pour une enzyme salivaire
responsable de la dégradation de l'amidon) dans les populations humaines ayant un régime
plus riche en amidon. Il semblerait que cette augmentation ait été le fruit de la pression de
sélection ( P e r r y e t a l . , 2 0 0 7 ) . Les CNVs surviennent à une fréquence allélique de <
0,05% et sont présentes dans environ 8% de la population générale, ce qui les rend rares
mais collectivement communes. Les résultats publiés suggèrent que les CNVs modifient
fortement l'expression génique, un évènement moléculaire affectant l'épissage et la
transcription génique.
3.2.3 Interactions gène-environnement
Les interactions gène-environnement (GxE) sont également considérées comme des
éléments clés contrôlant la PA et l’HTA. L’intégration des GxE dans les GWAS pourrait
aider à mettre en évidence de nouveaux loci modifiant le risque d’HTA. Cette stratégie
nécessitera la mise en place de grands consortiums. Au-delà des difficultés habituelles
soulevées par les GWAS, une étude GWAS-GxE doit essentiellement prendre en compte la
taille de l'échantillon, l’évaluation et l’hétérogénéité de l'exposition. Ainsi, les GWAS-GxE
nécessitent de très larges populations. Smith et Day (Smith et Day, 1984) expliquent que
les GWAS-GxE doivent avoir un échantillon au moins 4 fois supérieur à celui nécessaire
pour les GWAS classiques, ceci étant critique pour détecter une interaction GxE d'une
ampleur comparable à celle d’un SNP unique (Smith et Day, 1984). Bien que difficile,
l’étude des interactions GxE nous aidera à mieux comprendre les résultats d’associations
génétiques contradictoires de PA et d’HTA dus à l'exposition hétérogène.
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
57
3.2.4 Interactions gène-gène (épistasie)
L’épistasie est définie comme une interaction entre deux ou plusieurs loci. Elle est
importante, du fait que son existence peut modifier ou même masquer l'effet d'un locus.
L’épistasie peut également identifier des gènes non trouvés par l’approche consensuelle à
locus unique. Ce concept a été largement revu par les méthodes paramétriques et non
paramétriques qui ont été développées au cours de ces dernières années pour détecter ce type
d’interactions. Selon la littérature, les interactions épistasiques jouent un rôle dans la
prédisposition au cancer et aux maladies auto-immunes. Cependant, leur investigation à
l'échelle génomique (genome-wide coverage), y compris l’étude de tous les SNPs
imaginables, reste un défi crucial en absence de logiciels adaptés et d’une large population.
3.3 Epigénétique
Au cours de la dernière décennie, il est devenu de plus en plus évident que la
compréhension du génome ne s'arrête pas avec l’élucidation du code génétique (Nzietchueng
et al., 2011). Des informations régulatrices sont nécessaires pour déterminer les parties
génomiques actives, et pour former un système de mémoire transmissible au cours des
divisions cellulaires (Feinberg, 2008). Cette information qui sous-tend la régulation
héréditaire des gènes est connue sous le terme épigénétique. L’épigénétique est l’étude des
altérations transmissibles des phénotypes et de l’expression des gènes qui ne s’accompagnent
d’aucune modification des séquences nucléotidiques (Baccarelli et al., 2010). Les
mécanismes sous-tendant les phénomènes épigénétiques font intervenir des facteurs
génomiques flexibles qui peuvent non seulement modifier la fonction du génome en
réponse à l’environnement, mais aussi fournir un substrat moléculaire permettant la
transmission stable de l’expression des gènes d’une génération cellulaire à l’autre (Baccarelli
et al., 2010). Bien que l'épigénétique soit considérée comme un nouveau domaine de
recherche, la première mention de ce terme remonte à plus de soixante ans. En 1942, Conrad
Hal Waddington (1905-1975) a utilisé le terme épigénétique pour décrire ce qu'on appelle
aujourd'hui la biologie du développement (Baccarelli et al., 2010). Il décrit «qu’aussi bien
le phénotype que les propriétés morphologiques et fonctionnelles d'un organisme se posent de
manière séquentielle dans un programme défini par le génome et soumis à l'influence de
l’environnement» (Baccarelli et al., 2010).
CHAPITRE I REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
58
Le processus épigénétique le mieux connu est la méthylation de l’ADN (mADN), une
mADN est maintenue pendant la division cellulaire, chez les mammifères seulement, aux
dinucléotides CpG, en vertu de l'enzyme ADN méthyltransférase 1 (DNMT1) (Rao et al.,
2003). Cela se produit du fait que pendant la réplication d'ADN, un dinucléotide CpG
méthylé sur le brin d'ADN parental est apparié à un CpG non méthylé nouvellement
synthétisé sur le brin fils. Par conséquent, la DNMT1 cherche l’ADN hémi-méthylé et
ajoute un groupement méthyle sur le nouveau dinucléotide CpG (Rao et al., 2003).
La mADN est présente au niveau des sites CpG, connue sous le nom methylation variable
position (MVP) et considérée comme l'équivalent épigénétique d'un SNP (Rakyan et al.,
2011). Une fois la mADN altérée dans de multiples sites CpG adjacents, elle est considérée
comme région différemment méthylée ou differentially methylated region (DMR).
Les DMRs varient considérablement en longueur : elles sont généralement de longueur
inférieure à 1kb, mais peuvent dépasser parfois les 1 Mb. Jusqu'à ce jour, les MVPs et les
DMRs ont été principalement étudiés au niveau des promoteurs principaux et des ilôts CpG,
mais il devient de plus en plus clair que la mADN est très dynamique, même en dehors de ces
régions (Rakyan et al., 2011) . Un second exemple bien étudié du processus épigénétique est
la modification de la chromatine, ou plus précisément des modifications covalentes au
niveau des histones qui font partie des nucléosomes, autour desquels la double hélice d'ADN
est enroulée (Feinberg, 2008). Les histones sont de petites protéines pouvant subir une
modification post-traductionnelle au niveau des résidus d’acides aminés spécifiques. Ces
processus modifient la manière dont l’histone considérée interagit avec l’ADN et les autres
protéines nucléaires. En conséquence, selon leur type et la position du résidu d’acide aminé
intéressé, les modifications subies par les histones ont pour effet de réprimer la transcription
ou, au contraire, de l’activer. Contrairement à la mADN, le mécanisme de maintien des
modifications de la chromatine pendant la division cellulaire reste très peu compris (Rao et
al., 2003). Aucune enzyme n’a été identifiée pour pouvoir reconnaître les modifications de la
chromatine de la cellule mère et les reproduire dans la cellule fille (Rao et al., 2003). Un lien
important de l'épigénétique avec l'environnement, est que la source des
groupements méthyle dans cette réaction est la méthionine. Un acide aminé essentiel est
converti en donneur de groupements méthyle par un mécanisme impliquant l'acide folique.
CHAPITREI REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
59
3.3.1 Modèle théorique de l’épigénome cardiovasculaire
L’épigénomique constitue un lien majeur entre le codage génomique et l’expression
phénotypique qui subit l’influence aussi bien des caractéristiques génétiques sous-jacentes
que des facteurs environnementaux (Evans et al., 2006). A la différence du
génome, l'épigénome est soumis, tout au long de la vie, à des modifications dynamiques
pouvant promouvoir et entretenir des états adaptatifs et déviants dans l’expression des
gènes(Evans et al., 2006). Certaines données suggèrent que les facteurs de RCV pourraient
affecter et remodeler les profils épigénomiques (Evans et al., 2006). Ces profils sont
susceptibles de contribuer à la survenue de troubles CV (Evans et al., 2006). L’épigénome
est, par son essence-même, en liaison avec la génétique dans la mesure où les modifications
épigénétiques peuvent altérer l’expression des variations génétiques, lesquelles représentent
l’un des processus clé conditionnant la mADN et les remaniements des histones (Evans et al.,
2006).
3.3.2 Méthylation d’ADN et maladies cardiovasculaires
Les études animales ont démontré que la mADN joue un rôle majeur dans le développement
de l’athérosclérose et des MCV (Evans et al., 2006). Chez les souris privées de gènes qui
codent normalement pour les enzymes méthylantes telles que les DNMT ou la méthylène-
tétrahydrofolate réductase (MTHFR), nous constatons une hypo-mADN. (Evans et al., 2006)
Les leucocytes des souris ne possédant pas de DNMT expriment plus intensément les
médiateurs d’inflammation (Timberlake et al., 2001). Il a également été établi que, chez la
souris dépourvue du gène MTHFR, l’hypo-mADN précède la formation des stries graisseuses
aortiques (Manolio et al., 2009) .
3.3.2.1 Méthylation d’ADN et hypertension artérielle
Plusieurs observations directes et indirectes soutiennent la participation d'une composante
épigénétique dans l’étiologie d’HTA. En effet, dans les leucocytes du sang périphérique des
patients HT, des études ont objectivé une diminution globale des processus de méthylation au
sein du génome (Smolarek et al., 2010) ainsi qu’une hyper-méthylation du gène HSD11B2
CHAPITREI REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
69
(Friso et al., 2008). De plus, Il a été établi que l’âge et le sexe influent sur le profil de
mADN (Feinberg, 2008, Bollati et al., 2009), par conséquent, la méthylation différentielle liée
à l’âge et au sexe pourrait modifier la réponse génique face à l’HTA. Cependant, aucune
information concernant le rôle de la mADN dans la régulation de la PA et de l’HTA n’est
dévoilée à l’échelle génomique
3.3.2.2 Hypertension artérielle et transcriptome
Le génome humain contient un ensemble complet des gènes nécessaires à la construction d'un
être humain fonctionnel (Eleftheria, 2011). Toutefois, le génome n'est qu'une source
d'information. Pour fonctionner, il doit être exprimé (Eleftheria, 2011). La transcription d’un
gène pour produire l'ARN constitue la première étape de l'expression génique. Le
transcriptome est donc l'ensemble des transcrits d'ARN produits par le génome à un moment
donné (Eleftheria, 2011). Contrairement au génome, le transcriptome est extrêmement
dynamique. La plupart de nos cellules contient un génome identique quels que soient le type
cellulaire, le stade de développement ou les conditions environnementales (Eleftheria, 2011).
Inversement, le transcriptome varie considérablement dans des circonstances différentes en
raison de différents modèles d'expression génique. L'étude du transcriptome est donc une
manière globale de regarder les profils d'expression génique dans les maladies complexes
(Eleftheria, 2011). Un SNP peut modifier l’expression d’un ou plusieurs transcrits conduisant
au changement d’un phénotype donné (Eleftheria, 2011). Malgré leurs avantages, les études
d’associations SNP-ARNm pourront avoir des résultats discordants, ou même contradictoires
(Eleftheria, 2011). Toutefois, ces associations non répliquées doivent être considérées avec un
œil critique. L’approche transcriptomique apporterait une information intermédiaire entre des
gènes et leurs protéines, une étape essentielle pour identifier des cibles physiopathologiques
d'intérêt thérapeutique dans l’HTA (Eleftheria, 2011).
CHAPITREI REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
61
4 Structure des gènes étudiés
4.1 Le gène de la rénine REN
Le gène de la rénine (REN) a été le premier gène du SRA étudié. Bien que plusieurs
polymorphismes aient été identifiés, aucune liaison ou association n’a été mise en évidence
entre le locus de la rénine et l’HTA, chez l’homme (Naftilan et al., 1989, Jeunemaitre et al.,
1992).
4.2 Gène de l’angiotensinogène (AGT)
Le gène de l’angiotensinogène est localisé sur le chromosome 1q42-43, à proximité du gène de
la rénine. Il s’étend sur 12 kpb et comprend 5 exons. Au niveau de la séquence protéique de
l’angiotensinogène, les séquences spécifiques du peptide signal et de l’angiotensine I libérées
par la rénine sont codées par l’exon 2. Deux signaux de polyadénylation sont présents dans
l’exon 5. Ces derniers permettent la synthèse de deux ARNm différant uniquement par la
présence ou l'absence de192 nucléotides en région 3’ non codante. La structure biochimique de
l’AGT est similaire à celles des α1-antitrypsines, α1- antichymotrypsines et antithrombines, ce
qui suggère que ces protéines aient évolué à partir d’un gène ancestral. Si l’AGT appartient à la
famille des serpines (inhibiteurs de sérine protéase), il n’est néanmoins pas certain que l’AGT
possède lui-même une activité d’inhibiteur de sérine protéases (Lautrette et al., 2005). Selon la
base de données du NCBI, le gène AGT présenterait au moins 148 polymorphismes répartis tout
au long du gène (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/SNP/snp). Parmi ces polymorphismes, deux sont
localisés dans l’exon 2 : le polymorphisme T174M (substitution d’une thréonine, en
position174, par une méthionine) et le polymorphisme M235T (substitution d’une méthionine,
en position 235, par une thréonine). Ces deux mutations sont en déséquilibre de liaison
complet, l’allèle 174M étant préférentiellement associé à l’allèle 235T, mais l’estimation de
leur fréquence respective par des méta-analyses montre que la fréquence de l’allèle 235T
(52.1%) est significativement plus élevée que celle de l’allèle 174M (11.0%) (Staessen et al.,
1999). Trois autres mutations (-20A/C, -18C/T et -6G/A) ont été caractérisées dans la partie
proximale du gène, et plus particulièrement dans une région susceptible de modifier la fixation
du facteur de transcription AGCE1 (AngiotensinoGen Core promotor Element binding factor
1). Par contre, d’autres mutations ont été détectées, dans la région promotrice du gène, dont les
SNP (Single Nucleotide Polymorphism) -1074G/T, -830T/A, -793G/A, -776C/T et-532C/T,
mais aucun des cinq SNPs ne semble être localisé dans une séquence susceptible d’affecter
l’expression du gène. Dans notre travail de thèse, nous avons choisi d’étudier le polymorphisme
CHAPITREI REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
62
AGT M235T et le T174M. Au niveau du gène de l'AGT, cette substitution d'acide aminé est la
conséquence de la transition d’une thymine en cytosine à la position +704 de l’exon 2 (Wang et
Staessen, 2000).
4.3 Gène de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (ACE)
L’enzyme de conversion de l’angiotensine I (ACE), ou kininase II, est une dipeptidyl
carboxypeptidase. Elle joue un rôle important dans la régulation de la pression artérielle par
l’hydrolyse de l’angiotensine I en angiotensine II. Cette enzyme est aussi capable d’inactiver la
bradykinine, qui est considérée comme une protéine vasodilatatrice. Le gène de l’ACE est situé
sur le chromosome 17q23 ; il s'étend sur 12 kpb et contient 26 exons (Rigat et al., 1990). Le
polymorphisme d'insertion/délétion (I/D), le plus étudié, est lié à la présence ou l'absence d’une
séquence Alu de 287 pb dans l’intron 16 du gène de l’ACE. L'association entre ce
polymorphisme et les concentrations plasmatique et tissulaire d’ACE a été démontrée (Rigat et
al., 1990, Costerousse et al., 1993). Ces résultats ont suggéré que le polymorphisme I/D puisse
moduler l’expression du gène d’ACE. Cette hypothèse a été validée par une étude quantitative
par RT-PCR : l’allèle D a été associé à une augmentation de la transcription du gène de l'ACE
comparé à l’allèle I (Suehiro et al., 2004).
4.4 Structure du gène de la eNOS
Marsden et al (1993) furent les premiers à cloner et déterminer l’organisation structurale du
gène codant la eNOS chez l'Homme. Ce gène est localisé sur le chromosome 7q35-36. Il
contient 26 exons et s’étend sur 21 kpb. La taille de l'ARNm est de 4052 nucléotides. La région
promotrice du gène est dépourvue de boîte TATA mais contient des sites de fixation de facteurs
de transcription tel que des motifs GATA. Cette structure est compatible avec l’expression
constitutive du gène eNOS. Plusieurs polymorphismes ont été identifiés dans le gène de la
eNOS, en particulier le polymorphisme +894G/T, localisé dans l’exon 7.
La traduction de cette mutation entraîne le remplacement d'un résidu glutamate à la position
298 par un résidu aspartate. Certains auteurs ont suggéré que cette mutation puisse altérer la
stabilité de la protéine (Tesauro et al., 2000). Par ailleurs plusieurs travaux ont rapporté une
association significative entre ce polymorphisme et le risque de maladies cardiovasculaires. Au
niveau de la région promotrice, un autre polymorphisme, noté786T/C, a été associé au risque de
maladie coronaire dans plusieurs populations (Alvarez et al., 2001, Rossi et al., 2003, Colombo
et al., 2003, Kim et al., 2007). Dans les cellules endothéliales en culture, l’allèle C du
CHAPITREI REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
63
polymorphisme -786T/C a été associé à une réduction de 50% de l’activité du promoteur du
gène codant la eNOS (Nakayama et al., 1999).
Objectif du travail :
Notre travail se concentre plus particulièrement sur des gènes candidats susceptibles
d'intervenir dans la régulation de la pression artérielle. Ces gènes codent notamment
l’angiotensinogène (ANG) avec ses deux variants : M235T, T174M, l’enzyme de conversion de
l’angiotensine (ACE), le, la NO-synthase endothéliale (NOS3). La caractérisation de
polymorphismes dans ces gènes nous permet :
d’évaluer l’impact de ces polymorphismes sur le risque de survenue de l’hypertension
artérielle dans la population oranaise ;
de rechercher d’éventuelle interaction entre ces polymorphismes et les facteurs de
risque conventionnels de l’hypertension artérielle.
CHAPITRE II
MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
64
I Population à l’étude
I.1 Description de la population étudiée
Une étude rétrospective de type cas-témoin a été entreprise de 2010 à 2011 chez 350 sujets
âgés de 23 à 70 ans, résidant à Oran. Chaque sujet consentant a rempli un questionnaire
concernant l'histoire personnelle et familiale d’exposition aux risques cardiovasculaires et les
principales variables anthropométriques ont été recueillies (taille, poids) (annexe 1). La
pression artérielle a également été mesurée dans les conditions suivantes : deux mesures de
pression artérielle ont été notées pour chaque individu. Le recrutement du groupe des témoins
a été fait au sein du centre de transfusion sanguine de l’hôpital universitaire d’Oran (CHUO).
Pour le groupe des cas hypertendus, le recrutement a été fait au niveau du service de
cardiologie du (CHUO) et de l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran (l’HMRUO).
Tous les sujets éligibles étaient des deux sexes. Les sujets présentant une hypertension
secondaire, hypertension gravidique, les personnes présentant des insuffisances rénales, des
maladies hépatiques ou un syndrome inflammatoire ont été exclus de cette étude.
Pour l'ensemble des sujets, cas et témoins, inclus dans l'étude, les prélèvements sanguins ont
permis de réaliser le bilan lipidique ainsi que l’extraction de l’ADN pour les études
génétiques. Le dosage des paramètres lipidiques a été réalisé au laboratoire de biologie
médicale du Dr Chabane Ghaouti. L’extraction de l’ADN a été réalisée au laboratoire de
Biologie Moléculaire et Génétique d’Oran et au laboratoire de génétique artérielle à INSERM
Paris.
II Méthodes
II.1 Analyse des polymorphismes génétiques d’intérêts
II.1.1 Extraction d’ADN
4 à 5 ml du sang totale ont été prélevés par les infermières spécialisées dans des tubes EDTA
et conservé à -20°C jusqu’à l’extraction de l’ADN. L’extraction d’ADN génomique a été
effectuée à partir du sang total à l’aide du kit de STRATEGENE modifié (annexe 2).
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
65
Le protocole de l’extraction se base sur la technique du Salting-out et comporte les étapes
suivantes :
1. Lyse des globules rouges et lavage des cellules
On décongèle les tubes contenant le sang total et on leur ajoute un volume de solution
de lyse des globules rouges (annexe 2), on mélange par retournement et on agite
pendant 10min ensuite on centrifuge pendant 6 min à 3000trs/min. On vide le
surnageant et on refait cette étape 2 à 3 fois. Après cette étape, on lave les cellules
avec 15ml de solution 1 (annexe 2), on agite pendant 10min ensuite on centrifuge
pendant 6 min à 3000trs/min. On refait cette étape de lavage plusieurs fois jusqu'à
l’obtention d’un culot blanchâtre.
2. Lyse des globules blancs et protéolyse
On reprend le culot avec 1,5 ml de solution 2 (annexe 2) et après on ajoute 4 µl de
pronase (protéinase K 225ng/µl), on remet en suspension le culot et on incube au bain
marie pendant 1h à 65°C. Ensuite, on met les tubes à température ambiante et après on
les met dans la glace pendant 10 min.
3. Précipitation des protéines avec le NaCl et élimination des ARNs
On ajoute 500µl de solution 3 (annexe 2) dans chaque Falcon, on agite bien et on
homogénéise et on laisse dans la glace pendant 30 min, on les répartit dans des
Eppendorf ensuite on les centrifuge pendant 15 mn à 4°C, 10000 trs/min. Le
surnageant est transféré dans un autre tube Falcon auquel est ajouté 2 microlitre
d’RNase, après agitation on les incube à 37°C pendant 15min au bain marie.
4. Précipitation de l’ADN à l’éthanol absolu
On ajoute à la solution 2 × le volume avec l’éthanol absolu (à –20°C), on agite
doucement par retournement, on met à –20°C pendant 1h à 2h. Ensuite, On récupère
la méduse à l’aide d’une pipette Pasteur scellée, on la lave avec de l’éthanol à 70% et
on la place dans un tube Eppendorf. Apres on va la dissoudre dans 200-500µl de TE
10/1. On laisse les tubes à température ambiante pendant au moins 24h sous agitation
lente, pour une dissolution totale.
II.1.2 Etude quantitative et qualitative de l’ADN
La concentration en ADN de l’échantillon est estimée par spectrophotométrie. Les acides
nucléiques présentent un pic d’absorption dans l’UV. Le maximum de cette absorption se situe
à 260 nm. Une unité de densité optique (DO) à 260 nm correspond à une solution homogène
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
66
d’ADN pur, double brin, de concentration 50 μg/ml. On extrait entre 20 à 30 μg d’ADN/ml de
sang (annexe 3).
II.1.3 Génotypage de la population étudiée
La caractérisation génétique de l’ensemble des polymorphismes des gènes candidats étudiés
dans notre travail a été réalisée par la technique PCR (Polymerase Chain Reaction). La PCR
permet d’amplifier spécifiquement in vitro une ou plusieurs séquences d’ADN spécifiques à
partir d'un échantillon d'ADN, ici génomique (Saïki et al, 1985). Cette amplification
spécifique est obtenue par l’utilisation de deux amorces oligonucléotidiques comprenant le
plus souvent de 15 à 30 nucléotides. Ces dernières, lorsqu’elles sont ajoutées à l’ADN
dénaturé, se fixent spécifiquement aux séquences d’ADN complémentaires flanquant la
région cible, par exemple celle dans laquelle est recherché le polymorphisme étudié. La
synthèse de nouveaux brins d’ADN est assurée par une ADN polymérase thermostable (Taq
polymérase), en présence des quatre désoxyribonucléosides triphosphates constitutifs de
l'ADN : dATP, dCTP, dGTP et dTTP. La PCR est une réaction en chaîne car les brins d’ADN
néosynthétisés servent de matrices pour la synthèse de nouvelles molécules d’ADN au cours
des cycles suivants.
Après environ 30 cycles de synthèse, les produits de la PCR comportent, en plus de l’ADN de
départ, environ 106
copies de la séquence amplifiée, quantité que l’on peut facilement
visualiser, par électrophorèse en gel d’agarose ou de polyacrylamide, sous la forme d’une
bande unique de la taille de la séquence ciblée. L'ensemble de la réaction implique une
succession de cycles de température composés de trois étapes :
une dénaturation de l'ADN matrice, habituellement réalisée à 90°-95° C quand la
matrice est composée d’ADN génomique humain ;
une hybridation des amorces, menée à des températures habituellement comprises
entre50°C et 70°C en fonction de la richesse des amorces en cytosine et guanine ;
une extension des amorces, correspondant à la synthèse de l’ADN, réalisée
habituellement à environ 70-75° C qui correspond à la température optimale de l'ADN
polymérase utilisée.
Après l’amplification de la région polymorphe, la détection du polymorphisme dans la
séquence d'intérêt peut être réalisée par au moins deux techniques : la digestion par une
enzyme de restriction ou l’hybridation d’oligonucléotides spécifiques d’allèles (Allele
Specific Oligonucleotides, ASO). Certes, des techniques de séquençages ou de caractérisation
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
67
de polymorphismes à haut débit ont récemment fait considérablement évoluer la stratégie de
recherche de mutations. Toutefois, ces techniques restent d'un accès, notamment économique,
encore limité.
Après l’amplification de la région polymorphe, la détection du polymorphisme dans la
séquence d'intérêt peut être réalisée par au moins deux techniques : la digestion par une
enzyme de restriction qui est technique qui permet de détecter des polymorphismes de site de
restriction (RSP) à l’aide d’enzyme de restriction et la PCR nichée qui se base sur l’utilisation
de deux jeux de cycles d’amplification avec 4 amorces, désignées amorces externes et
internes. En général, les épreuves de PCR nichée procurent une sensibilité et une spécificité
analytiques supérieures par rapport aux épreuves de PCR conventionnelles.
II.1.3.1 Détection du polymorphisme T174M de l’AGT par
PCR-RFLP
Le génotypage du polymorphisme T174M d e l ’ A G T a été effectué en utilisant la
réaction de polymérisation en chaine, en utilisant des amorces spécifiques, suivi d’une
digestion enzymatique (PCR-RFLP). Cette technique utilise des amorces spécifiques, dont
la séquence anti-sens est : (5’-CAG CCT GCA TGA ACC TGT CAA TCT-3’) et la
séquence sens est : (5’-TGG CAC CCT GGC CTC TCT CTA TCT-3’). La réaction de PCR
a été effectuée dans un volume final de 25μl, contenant 200 ng d’ADN, dNTP (0.2 mM ),
amorce sense et amorce anti-sense (0,2 μM), 75 mM Tris-HCl (pH 8.8), 20 mM (NH4)
2SO4, 0.01% Tween 20,et 0.2 U de Taq DNA polymerase (Fermentas Life Sciences).
L’amplification de l’ADN s’est effectuée dans un thermocycleur (Master cycler, Eppendorf,
Germany). Le profil thermique retenu a été adapté à partir de la littérature (Hilgers et al,
1999). Il s’agit d’un protocole touch down qui utilise une température d’hybridation
supérieure de 5°C à la Tm des amorces. Cette température est ensuite diminuée d’1°C par
cycle jusqu’à atteindre une température optimum. Cette technique permet d’augmenter la
spécificité de la PCR.
Pré-dénaturation 5' à 95°C
Dénaturation 40’’ à 95°C
Hybridation 1' à 65°C (-1°C jusqu'à 55°C)
Elongation 40’' à 72°C
Elongation terminale 10' à 72°C
37cycles
Apres vérification de la bonne qualité de l’amplification par migration des amplicons sur gel
d’agarose à 2%, les produits PCR ont été digérés par NcoI (TAKARA, Japan) selon les
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
68
conditions expérimentales suivantes :
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
69
Volume de 25µl :
0.5µl (NcoI)
15µl produit PCR
2µl BSA (Albumine de sérum bovin)
2µl Tampon de digestion
qH20
Ensuite, ce volume réactionnel est incubé à 37°C pendant 2 heures. Après incubation, la
réaction de digestion est arrêtée par un réactif spécial fourni avec l’enzyme.
II.1.3.2 Détection du polymorphisme M235T de l’AGT par
PCR-RFLP
La détection de ce polymorphisme a aussi été faite par PCR en utilisant la séquence des
amorces suivantes : amorce sens 5’CCGTTTGTGCAGGGCCCTGGCTCTCT3’et l’amorce
anti sens 5’CAGGGTGCTGTCCACACACTGGACCCC3’dans un milieu réactionnel de 25µl
contenant 500 ng d’ADN, 0, 2 μM de chaque amorce, 0.2mM de dNTP, 67mM Tris-HCl
(pH=8.8), 16mM (NH4)2SO4, 0.01%Tween 20, 1.5mM MgCl2 and 1.25 U de Taq polymerase
(Ozyme, France). L’amplification s’est déroulée dans un thermocycleur de type Eppendorf
avec le programme suivant :
Pré-dénaturation 5' à 95°C
Dénaturation 40’’ à 95°C
Hybridation 1' à 68°C (-1°C jusqu'à 58°C)
Elongation 40’' à 72°C
Elongation terminale 10' à 72°C
35 cycles
Les fragments amplifiés sont analysés par une électrophorèse sur gel d’agarose 2 % en TBE
1X. La bande correspondante à la séquence amplifiée est visualisée directement en lumière
UV grâce à la présence dans le gel du BET. Après vérification de la bonne qualité de
l’amplification, les amplicons sont digérés par une enzyme de restriction Tth111I (TAKARA,
Japan) en utilisant le milieu réactionnel suivant :
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
70
Pour un volume de 25µl :
5 Unités de Tth111I
15µl produit PCR
2µl BSA (annexe)
2µl Tampon de digestion
qH20
On incube ce mélange réactionnel à 37°C pendant 1h.
II.1.3.3 Détection du polymorphisme ACE I/D par Nested PCR
La caractérisation de ce polymorphisme a été effectuée par PCR nichée en utilisant le premier
couple d’amorces dont les séquences sont les suivantes : 5’-
CTGGAGACCACTCCCATCCTTTCT-3’et 5’-
GATGTGGCCATCACATTCGTCACGTCAGAT 3’ et avec le même milieu réactionnel que le
M235T. Le programme de l’amplification etait le suivant:
Pré-dénaturation 5' à 95°C
Dénaturation 1’ à 94°C
Hybridation 40’' à 58°C
Elongation 1’ à 72°C
Elongation terminale 10' à 72°C
35 cycles
Un autre couple d’amorce a été utlisé pour les personnes ayant un génotype DD. Les
séquences des amorces sont comme suit : 5’-TGGGACCACAGCGCCCGCCACTAC3’ et 5’-
TCGCCAGCCCTCCCATGCCC-ATAA-3’. L’utilisation de ce couple d’amorce est pour
éviter la confusion entre les hétérozygotes ID et les homozygotes DD (Shanmugam et al.,
1993). Le programme de PCR utilisé est le suivant:
Pré-dénaturation 1' à 94°C
Dénaturation 30’’ à 94°C
Hybridation 45’' à 67°C
Elongation 2’ à 72°C
Elongation terminale 10' à 72°C
30 cycles
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
70
Prédénaturation : 96°C 7 min
Dénaturation : 96°C
Hybridation :58°C
45 sec
45 sec
35 cycles
Elongation : 72°C 45 sec
Elongation finale : 72°C 7 min
Avec ces conditions, nous obtiendrons un amplicon de 335 bp pour la presence de l’allele I et
absence d’amplicon pour l’allele D (Ramachandran et al., 2008).
II.1.3.4 Détection du polymorphisme NOS -786T/C par PCR/RFLP
Le génotypage des sujets de l'étude pour le polymorphisme -786T/C a été réalisé par PCR-
RFLP au laboratoire de génétique des maladies artérielles à l’INSERM (Paris) dirigé par Pr
Xavier Jeunemaitre et sous la supervision du Dr Nabila-Bouatia Naji. Les séquences des
amorces utilisées sont les suivantes : 5’-CACAGAACTACAAACCCC-3’ et 5’-
GCAGGTCAGCAGAGAGACTA -3’ dans un milieu réactionnel contenant une concentration
de 5µM de chaque amorce, une concentration de 25ng/µl d’ADN et d’un master mix de type
Red'Y'Star (Eurogentec). L’amplification s’est déroulée dans un thermocycleur de type
Eppendorf avec le programme suivant :
L’amplification de l'ADN était suivie d'une étape de digestion par l’enzyme de restriction
MspI (5U) dans un volume réactionnel de 20 µl contenant :
Msp I (5U) 1µL
Tampon 10X 2 µL
BSA 0.1% 2 µL
EUP 5 µL
Produit PCR 10 µL
On incube à 37°C pendant 3H, on arrête après la digestion à 80°C pendant 20 min
II.1.4 Lecture des génotypes et exploitation des résultats épidémio-génétiques
Apres la digestion par les enzymes de restriction pour les polymorphismes M235T et T174M,
NOS -786C/T et l’amplification pour ACE I/D, les fragments obtenus ont été déposés dans
un gel d’agarose à 2 % additionné du BET pour le M235T, T174M, ACE I/D (150V pendant
50 min) et sur un gel d’agarose à 3% pour NOS -786C/T (200V pendant 1H). Pour bien
évaluer la taille des fragments obtenus, nous avons utilisés un marqueur de taille de 50 pb
(Biolabs) et « O’Gene RulerTM»
. Après migration, le gel était directement lu sur une plaque
CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES
71
UV, ce qui permettra de visualiser les produits de digestion enzymatiques et la lecture des
génotypes, les allèles dont ; 174T, 235M,-786C, correspondent à l’allèle sauvage et les allèles
174M, 235T,-786T, correspondent à l’allèle muté, tandis que l’allèle I correspond à l’insertion
d’une séquence d’Alu de 287pb et l’allèle D correspond à la délétion de la même séquence.
L’exploitation des résultats de l’analyse épidémio-génétique a été faite par des méthodes
statistiques dont les statistiques descriptives qui ont été utilisées pour analyser toutes les
variables étudiées tels que : les caractéristiques socio-démographiques, mesures
anthropométriques, les paramètres biologiques ainsi que la fréquence des polymorphismes
étudiés. Les résultats sont présentés en ± écart type. Nous avons vérifié la distribution
gaussienne de la population étudiée en utilisant les tests de Skewness and kurtosis et Shapiro-
Wilk. Le test t de Student et l’analyse de la variance (ANOVA) sont utilisés pour comparer
les moyennes des variables entre deux échantillons indépendants ou le test de Mann-Whitney
pour les variables n’ayant pas une distribution normale. Des tableaux croisés de contingence 2
x 2 ont été établis pour le calcul des Odds Ratio (OR). Le test du Khi carré a été utilisé pour
vérifier l’équilibre de de Hardy-Weinberg chez les cas et les témoins oranais et afin de
déterminer les différences entre les variables qualitatives dichotomiques, entre patients et
témoins ainsi qu’entre les hommes et les femmes en codant les variables avec des chiffres. Ce
dernier test a contribué à la comparaison des fréquences alléliques et génotypiques entre
groupes ainsi que l’éventuelle association des polymorphismes étudiés avec l’HTA. Afin de
mesurer la force de l’association, nous avons pris en considération le coefficient phiɸ et le V
de Cramer ainsi que le coefficient de contingence. Pour augmenter la puissance statistique des
différents tests, les sous-groupes de génotypes de l’allèle rare ont été regroupés. L’association
des différents polymorphismes avec le risque d’HTA a été évaluée par l’analyse de régression
logistique. L’étude de l’éventuelle association entre deux variables quantitatives a été faite par
le test de corrélation en prenant en compte le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson.
L’effet des génotypes sur les pressions artérielles a été évalué avec le model linéaire
généralisé avec un ajustement sur le sexe, âge et IMC. Le model de régression linéaire
multiple a été fait avec PAS, PAD comme variable dépendantes et le sexe âge, IMC et
génotypes comme variable indépendantes. Pour tous les tests une valeur de P˂0.05 est
considéré comme statistiquement significative. L’analyse statistique a été réalisée par le SPSS
17.
72
CHAPITRE III RESULTATS
I RESULTATS
I.1 Caractéristiques socio-démographiques et cliniques de la population étudiée
(T174M de l’AGT)
Afin de chercher l’éventuelle association entre le polymorphisme génétique T174M de
l’angiotensinogène et l'hypertension artérielle essentielle dans un échantillon de la population
algérienne de la ville d’Oran, un total de 350 individus comprenant 180 hypertendus et 170
témoins a été impliqué dans cette étude et les caractéristiques générales de la population
étudiée sont présentées dans le (tableau V, page 73). D’après ce tableau, nous remarquons que
44.4 % des hypertendus sont des hommes et 55.5 % sont des femmes, tandis que chez les
témoins 47.05 % sont des femmes et 52.94 % sont des hommes, cette différence n’est pas
statistiquement significative (P>0.05) entre les cas et les témoins. Une différence
statistiquement significative entre les hypertendus et les témoins a été constatée en ce qui
concerne l'âge, la pression artérielle systolique (PAS) et diastolique (PAD), l’indice de masse
corporelle (IMC) ainsi que les antécédents familiaux d’HTA(P˂0.0001). Cependant,
aucune différence statistiquement significative n’a été rapportée entre les cas et les témoins en
termes de glycémie, cholestérol total, HDL-C, LDL-C, TG (P > 0.05).
I.1.1 Etude de la corrélation entre les différents paramètres cliniques de la population
étudiée (T174M de l’AGT)
I.1.1.1 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et l’IMC
Les tests de corrélation de Pearson-Bavarois et de régression linéaire ont été utilisés afin de
déterminer le degré de liaison entre les variables dépendantes dont la pression artérielle
systolique et diastolique d’une part et l’indice de masse corporelle d’autre part chez les
hypertendus et les témoins, les résultats sont rapportés dans les tableaux (VI, VII, page 73) et
les figures (14, 15, 16, 17, page 74). Une absence de multi-colinéarité a été observée d’après
les tableaux ci-dessous entre les variables étudiées étant donné que le VIF est inférieur à 10 et
que la valeur du test de Durbin-Watson est proche de 2, ceci montre aussi que les résidus ne
sont pas corrélés et que le modèle de régression est valide. En ce qui concerne l’association
entre les variables explicatives et expliqués, nous observons que la valeur du R2
n’était pas
importante dans le tableau VI, VII ajouté à la valeur du coefficient Beta qui est inférieure à
0.29, ce qui montre l’effet faible de l’IMC sur la pression artérielle systolique et diastolique.
73
CHAPITRE III RESULTATS
Tableau V: Les caractéristiques générales de la population étudiée (T174M)
Paramètres Hypertendus
(n=180)
Normotendus P
(n=170)
Sexe, Homme/Femme 80/100 90/80 NS
Age (ans) 50.14±2.1 47.02±3.2 P˂0.0001
IMC (Kg/m2
) 28.29±2.38 25.55±3.41 P˂0.0001
PAS (mmHg) 134.04±11.21 119.06±7.86 P˂0.0001
PAD (mmHg) 80.97±9.28 69.82±7.11 P˂0.0001
Histoire familiale
d’hypertension (%)
120 (66.6%) 30 (17.64%) P˂0.01
Glycémie (mmol/L) 3.4±0.7 3.1±0.8 NS
CT (mmol/L) 5.2±0.8 5.4±0.2 NS
LDL-C (mmol/L) 2.9±0.03 2.7±0.05 NS
HDL-C (mmol/L) 1.2±0.02 1.3±0.04 NS
TG (mmol/L) 1.4±0.4 1.4±0.5 NS Valeurs sont présentées en ± écart type. PAS, PAD; pression artérielle systolique et diastolique ; IMC ; Indice de masse corporelle; TG,
triglycerides; TC , cholesterol total l; HDL-C, high density lipoprotein cholesterol; LDL-C, low density lipoprotein cholesterol; NS, non
signifiant.
Tableau VI : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle systolique et
l’indice de masse corporelle (T174M)
R R2
Sig Coeffici VIF t P Coefficient Durbin-
ent Beta (ANOVA) de Pearson- Watson
Bavarois Coef
Hypertendus 0,150a 0,023 0.044 -,150 1,000 -2,024 0.044ɯ
-,150* 2.134
n=180
Normotendus 0,044 a
0,002
0,571
0,044
1,000
0,568 0,571 ɯ
0,044
1.89
n=170
Tableau VII : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle diastolique et
l’indice de masse corporelle (T174M)
R R2
Sig Coeffici
ent Beta
VIF t P
(ANOVA)
Coefficient
de Pearson-
Durbin-
Watson
Hypertendus 0,094a
0,003
0.211
-,366
1,000
-1,257
0.211ɯ
Bavarois
-,094
Coef
1.69
n=180
Normotendus 0,045 a 0,002 0,560 -,045 1,000 -,558 0,560 ɯ -,045 1.80
n=170
74
CHAPITRE III RESULTATS
Figure: La corrélation entre la PAS et l’IMC chez les hypertendus et les témoins
Figure 14 : La corrélation entre la PAS et
l’IMC chez les hypertendus (T174M)
Figure 15 : La corrélation entre la PAS et l’IMC
chez les témoins (T174M)
Figure 16 : La corrélation entre la PAD et
l’IMC chez les hypertendus (T174M)
Figure 17 : La corrélation entre la PAD et
l’IMC chez les témoins (T174M)
75
CHAPITRE III RESULTATS
I.1.1.2 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et les antécédents
familiaux d’HTA (T174M)
Le modèle de régression linéaire généralisé accompagné d’une ANOVA ont été utilisés dans
l’objectif de déterminer l’influence des antécédents familiaux d’HTA sur l’augmentation de la
pression artérielle systolique et diastolique, et les résultats sont rapportés dans les tableaux
(VIII, IX, page 76) et les figures (18 et 19, page 77). La validité du modèle de régression a
été confirmée à travers la valeur du test de Durbin-Watson et l’absence de multicolinearité
entre les variables. Cependant, nous observons une absence de liaison entre l’augmentation de
la pression artérielle systolique et diastolique avec la présence des antécédents familiaux
d’HTA malgré leur forte prévalence dans l’échantillon étudié, ceci est confirmé par la non
significativité du P de l’ANOVA ainsi que les coefficients de régression.
I.1.2 Comparaison des fréquences génotypiques entre cas et témoins (T174M)
Afin d’étudier l’impact du polymorphisme T174M du gène de l’AGT sur le risque de
survenue de l’hypertension artérielle, nous avons comparé la fréquence des trois génotypes de
ce polymorphisme entre 180 hypertendus et 170 témoins. Pour augmenter la puissance
statistique des différents tests, les sous-groupes de génotypes de l’allèle rare ont été regroupés
(tableau X, page 76). Selon ce tableau, la fréquence du polymorphisme T174M de
l’angiotensinogène dans tous les sujets était de 60.2 % pour les homozygotes pour l’allèle
sauvage (64.4 % pour hypertendus et 55.8 % pour normotendus) et 20 % pour les
hétérozygotes (20.5 % pour hypertendus et 19.4 % pour normotendus) et enfin 19.4 % pour
les homozygotes pour l’allèle muté (15 % pour hypertendus et 24.7 % pour normotendus).
Dans la présente étude, la distribution des fréquences alléliques et génotypiques du
polymorphisme T174M du gène de l’AGT est dans l'équilibre de Hardy-Weinberg.
Néanmoins, aucune différence statistiquement significative de la distribution des fréquences
génotypiques entre cas et témoins n’a été trouvée (tableau X) (OR=1.05; 95%CI [0.583-
1.932]; X2
=5.298; P > 0.05; TT : 64.4 %; TM : 20.5 %; MM 15 % contre. TT 55.88 %; TM
19.41; MM : 24.70) de même pour les fréquences alléliques pour allèle T (0.74 contre 0.66) et
pour allèle M (0.26 contre 0.34) chez les hypertendus et les témoins respectivement. La
(figure 20, page 78) montre le profile electrophoretique de l’ADN amplifié des hypertendus
et des témoins après digestion enzymatique avec Nco I. Les sujets avec la bande 353pb
représentent l’allèle TT, ceux avec les bandes 353pb, 155pb et 198pb représentent l’allèle
MT.
76
CHAPITRE III RESULTATS
Tableau VIII : Corrélation entre la PAS et les antécédents familiaux d’HTA (T174M)
R R2
Sig Coefficient Beta
VIF t P (ANOVA) Durbin-
Watson
Coef
Hypertendus 0,044a 0,002 0.561 0,566 1,000 0,546 0.561
ɯ 2.103
n=180 Normotendus 0,122 0,009 0,114 -2,50 1 ,000 -1,587 0,114
ɯ 1.934
n=170 a
Tableau IX : Corrélation entre la PAD et les antécédents familiaux d’HTA(T174M)
R R2 Sig Coefficient Beta
VIF t P (ANOVA) Durbin- Watson
Coef
Hypertendus 0,005a ,000 0.946 0,044 1,000 0,582 0.946
ɯ 1.666
n=180 Normotendus 0,070 0,005 0,367 0,070 1 ,000 0,904 0,367
ɯ 1.805
n=170 a
Tableau X: La distribution du polymorphisme T174M chez les cas et les témoins
Population n Distribution Génotypique (%) Fréquence Allélique
TT TM MM T M
Hypertendus 180 116 37(20.5%) 27(15%) 0.74 0.26
(64.4%)
Normotendus 170 95(55.8%) 33(19.4%) 42(24.7%) 0.66 0.34
X2
Value X2 =5.298 X
2 =4.124
P Value P>0.05 P>0.05
TT TM+MM X2
OR
HTN 116 (64.4%) 64 (35.55%)
NT 95(55.8%) 75 (44.11%)
X2 = 2.46
P>0.05
1.41 :0.92-2.16
77
CHAPITRE III RESULTATS
Figure 18 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les hypertendus
(T174M)
Figure 19 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA chez les
témoins (T174M)
78
CHAPITRE III RESULTATS
M TT MT
353pb
155pb
198pb
Figure 20 : Profile électrophorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique par Nco I (T174M)
M : Marqueur de taille.
MT : Hétérozygote (puit 1,4)
TT : Homozygote pour l’allèle sauvage (puit 2 ; 3, 4,5)
79
CHAPITRE III RESULTATS
I.1.2.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du
polymorphisme T174M
Nous avons aussi évalué l'effet du sexe sur la distribution génotypique chez les cas et les
témoins (tableau XI, page 80). Aucune différence statistiquement significative n’a été
constatée entre les génotypes des hommes et des femmes chez les cas et les témoins (X2
=3.745; P>0.05).
I.1.2.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA (T174M)
Une forte prévalence des antécédents familiaux d’HTA (ATCDFHTA) a été observée chez les
hypertendus comparés aux normotendus (66.6% vs 64%) et afin de savoir s’il existe une
association entre les génotypes et les ATCDF HTA, le test du chi carré a été utilisé et les
résultats sont présentés dans le (tableau XII, page 80). D’après ce tableau, aucune différence
statistiquement significative n’a été rapportée entre les génotypes et la présence ou l’absence
d’antécédents familiaux d’HTA.
I.1.2.3 Corrélation entre les différents génotypes et les paramètres cliniques étudiés
(T174M)
A l’aide du modèle linéaire généralisé et du test d’One Way ANOVA, l’influence des
génotypes sur certains paramètres cliniques dont la PAD, PAD, âge, IMC a été estimée et les
résultats sont présentés dans le (tableau XIII, page 80) où aucun des génotypes n’est associé à
une augmentation des paramètres cliniques cités ci-dessous (P>0.05).
CHAPITRE III RESULTATS
80
Tableau XI : Distribution des génotypes selon le sexe chez les hypertendus et les témoins
(T174M)
Génotypes Hypertendus Normotendus Total
Homme Femme Homme Femme Homme Femme
MM 10 17 32 10 42 27
MT 14 23 18 15 32 38
TT 56 60 40 55 96 115
Total 80 100 90 80 170 180
X2
Value X2 =3.745
P Value P>0.05
Tableau XII : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (T174M)
Génotypes
Hypertendus Normotendus
Absence
TT
48
TM
6
MM TT
6 76
TM MM 33 31
Présence 68 31 21 19 0 11
X2
X2=9,758 X
2=9.543
P P=0.008 P=0.008
Tableau XIII : Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (T174M)
Hypertendus Normotendus
TT
TM
MM
P
TT
TM (n=33)
MM
P
(n=116) (n=37) (n=27) (n=95) (n=42)
Age 50.55±0.74 50.62±1.62 47.70±1.53 0.22 40.35±
10.25
39.58±8.14 39.74 0.902
PAS 133.07±1.03 134.13±1.83 138.03±2.14 0.114 118±7.93 121.21± 119.76± 0.103
7.39 7.80
PAD 80.28±0.28 83.73±1.51 80.11±1.77 0.17 69.47±7.34 69.69±7.82 70.71±6.01 0.640
IMC 28.21±0.22 28.08±0.39 28.94±0.45 0.22 25.43±3.41 25.92±3.44 25.53±3.47 0.779
CHAPITRE III RESULTATS
81
I.2 Caractéristiques socio-démographiques et cliniques de la population
étudiée (M235T/ACEI/D)
Dans l’objectif de vérifier l’association entre ces deux polymorphismes avec l’HTA, un
échantillon de 75 hypertendus et 70 témoins, caractérisé par une forte prévalence
d’antécédents familiaux d’HTA a été sélectionné et les caractéristiques de cet échantillon sont
représentées dans le tableau (XIV, page 82). Aucune différence statistiquement significative
n’a été observée entre les cas et les témoins concernant le sexe, l’IMC, la glycémie,
triglycérides, cholestérol total, LDL-C, HDL-C. Cependant, nous observons une différence
statistiquement significative entre les cas et les témoins en termes de PAS, PAD, ATCDF
HTA et âge.
I.2.1 Etude de la corrélation entre les différents paramètres cliniques de l’échantillon
étudié (M235T/ACEI/D)
I.2.1.1 Corrélation entre la pression artérielle systolique, diastolique et l’IMC
(M235T/ACEI/D)
Afin de déterminer le facteur biaisant qui contribue à l’augmentation de la pression artérielle,
un test de corrélation entre certains paramètres cliniques a été effectué, et les résultats sont
présentés dans les (tableaux XVI, XVII, page 82) et les figures (21, 22, 23, 24, page 83).
D’après ces tableaux, nous confirmons la validation du modèle de régression linéaire mais
nous avons remarqué une absence de corrélation entre la PAS, PAD et l’IMC.
CHAPITRE III RESULTATS
82
Tableau XIV: Les caractéristiques de l’échantillon étudié (M235T/ACEI/D)
Parameters Hypertendus
(n=75)
Normotendus P
(n=70)
Sexe,
Homme/Femme
30/45 45/25 NS
Age (ans) 48.14±1.5 43.10±1.4 P˂0.0001
IMC (Kg/m2) 24.29±1.20 21.32±2.31 NS
PAS (mmHg) 154±9.8 112±5.6 P˂0.0001
PAD (mmHg) 90.97±5.18 71.82±7.11 P˂0.0001
ATCDF d’HTA (%) 40(53.33%) 10 (14.28%) P˂0.01
Glycémie (mmol/L) 2.5±0.1 2.7±1.2 NS
CT (mmol/L) 5.1±0.8 5.2±0.1 NS
LDL-C (mmol/L) 2.6±0.07 2.5±0.03 NS
HDL-C (mmol/L) 1.1±0.04 1.4±0.02 NS
TG (mmol/L) 1.2±0.5 1.3±0.4 NS Valeurs sont présentées en ± écart type. PAS, PAD; pression artérielle systolique et diastolique ; IMC ; Indice de masse corporelle; TG,
triglycerides; TC , cholesterol total l; HDL-C, high density lipoprotein cholesterol; LDL-C, low density lipoprotein cholesterol; NS, non
signifiant.
Tableau XV : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle systolique et
l’indice de masse corporelle (M235T/ACEI/D).
R R2
Sig Coefficient
Beta VIF t P
(ANOVA)
Coefficient de
Pearson-
Bavarois
Durbin-
Watson
coef
Hypertendus
n=75
Normotendus
n=70
,051 ,003 ,663 ,051 1,000 ,437 ,663a
,051 1.755
,197 ,039 ,103 ,197 1,000 1,655 ,103a
,197 1.715
Tableau XVI : Corrélation et régression linéaire entre la pression artérielle diastolique et
l’indice de masse corporelle (M235T/ACEI/D)
R R2
Sig Coefficient
Beta VIF t P
(ANOVA) Coefficient
de Pearson-
Bavarois
Durbin-
Watson
coef
Hypertendus
n=75
,154a
0,024 ,187 -1,254 1,000 - 1,331
,187a
,-154 1.084
Normotendus
n=70
,225a
,051 ,061a
,225 1,000 1,902 ,061a
,225 1.245
CHAPITRE III RESULTATS
83
Figure 21 : La corrélation entre la PAS
et l’IMC chez les hypertendus
(M235T/ACEI/D)
Figure 22 : La corrélation entre la PAS
et l’IMC chez les témoins
(M235T/ACEI/D)
Figure 23 : La corrélation entre la PAD
et l’IMC chez les témoins
(M235T/ACEI/D)
Figure 24 : La corrélation entre la PAD et
l’IMC chez les hypertendus
(M235T/ACEI/D)
CHAPITRE III RESULTATS
84
I.2.1.2 Corrélation entre les pressions artérielles systolique et diastolique et les
antécédents familiaux d’HTA (M235T/ACEI/D)
Dans l’objectif de déterminer l’influence des antécédents familiaux d’HTA sur
l’augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique, nous avons utilisé un modèle
de régression linéaire généralisé accompagné d’une ANOVA et les résultats sont représentés
dans les tableaux (XVII, XVIII, page 85) et les figures suivantes (25, 26, page 86). D’après
les tableaux et les figures ci-dessus, nous confirmons la validité du modèle de régression
linéaire avec une corrélation entre la présence d’antécédents familiaux d’HTA et
l’augmentation de la PAS et PAD, P˂0.05 (tableau XVII, XVIII, page 85). Néanmoins, cette
influence est très infime, étant donné que le R2
chez les hypertendus est de 0.15, ce qui
explique seulement 15% la variabilité de la PAS et 0.6% la variabilité de la PAD.
I.2.2 Comparaison des fréquences génotypiques entre cas et témoins (I/D ACE et
M235T).
I.2.2.1 Le polymorphisme I/D du gène d’ACE
Le tableau XIX présente la distribution des fréquences génotypiques et alléliques du
polymorphisme ACE I/D chez 75 cas et 70 témoins oranais. Pour augmenter la puissance
statistique des différents tests, les sous-groupes de génotypes de l’allèle rare ont été regroupés.
Selon le (tableau XIX, page 86) la fréquence du polymorphisme de l’ACE I/D dans tous les
sujets était 65.34 % pour l’allèle homozygote sauvage (33.33 % pour hypertendus et 61.42 %
pour normotendus) et 61.40 % pour l’allèle hétérozygote (53.33 % pour hypertendus et 35.71
% pour normotendus), 11.15 % pour l’allèle homozygote pour l’allèle muté (13.33 % pour
hypertendus et 2.85 % pour normotendus). Dans la présente étude, la distribution génotypique
de l'ACE I/D dans la population algérienne diffère significativement entre les cas et les
témoins (tableau XIX) (X2
=13.98, P ˂ 0.05; II : 33.33 %; ID: 53.33 %, DD : 13.33 % chez
les hypertendus contre II : 61.42 %; ID: 35.71 %; DD : 2.85 % pour les témoins). Le même
résultat positif a été observé pour les fréquences alléliques (OR=0.456; 95%CI [0.275-0.755];
X2 =12.66; P ˂ 0.05) avec une fréquence pour l’allèle I de 0.60 contre 0.78 et pour l’allèle D
de 0.40 contre 0.20 chez les cas et contrôles respectivement. La (figure 27, page 87) montre le
profile électrophorétique des ADN d’hypertendus et des témoins. Les sujets avec la bande
494pb représentent l’allèle II, ceux avec les bandes 494pb, 190pb représentent l’allèle ID.
Ceux avec la bande 190pb, représentent l’allèle DD.
CHAPITRE III RESULTATS
85
Tableau XVII: Corrélation entre la PAS et les antécédents familiaux d’HTA
(M235T/ACEI/D)
R R2
Sig Coefficient
Beta VIF t P (ANOVA) Durbin-
Watson coef
Hypertendus ,393 ,154 ,000 ,393 1.000 3.64 ,000 1.239 n=75 Normotendus
,181
,033
,033
-,181
1.000
-1.514
,033
1.247
n=70
Tableau XVIII : Corrélation entre la PAD et les antécédents familiaux d’HTA
(M235T/ACEI/D)
R R2
Sig Coefficient
Beta VIF t P (ANOVA) Durbin-
Watson coef
Hypertendus
n=75
Normotendus
,081
,021
,006
,000
,000
,864
,081
-,021
1,000
1,000
,691
-,172
,000
,000
1.781
1.716
n=70
Tableau XIX : Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme ACE I/D entre
cas et témoin
Génotypes
HTN
(n=75)
n(%)
NT
(n=70)
n(%)
II 25(33.33) 43 (61.42)
ID 40 (53.33) 25(35.71) DD 10(13.33) 2 (2.85)
P X2=13,982
P=0.001*
Alleles I 90 (60) 111(79.28) D 60(40) 29 (20.71)
X2
value
P
Odds ratio
(95% Intervalle de confiance)
X2= 12.661
P=0.0002*
0.456 (0.275-0.755)
II 25(33.33) 43 (61.42)
ID+DD 50(68.66) 27 (38.56)
P P˂ 0.05
Odds ratio 5.23 (1.1-24.27)
(95% Intervalle de confiance)
CHAPITRE III RESULTATS
86
Figure 25 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA
chez les hypertendus (M235T/ACEI/D)
Figure 26 : La corrélation entre la PAS et les ATCDFHTA
chez les témoins (M235T/ACEI/D)
CHAPITRE III RESULTATS
87
MT 1 2 3 4 5 6 7 8
494p
b
190pb
Figure 27 : Profile électrophorétique sur gel d’agarose à 2% des produits d’amplification de
l’ACE I/D
M : Marqueur de taille.
ID : Hétérozygote (puit 2,7)
II : Homozygote pour l’allèle sauvage (puit 3,5, 6, 8)
DD : Homozygote pour l’allèle muté (puit 1, 4)
CHAPITRE III RESULTATS
88
I.2.2.1.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du
polymorphisme ACE I/D
Le tableau XX représente la distribution du polymorphisme ACE I/D parmi les hommes et
femmes chez les cas et les témoins. Selon ce tableau, aucune différence statistiquement
significative n’est constatée par rapport aux fréquences génotypiques entre les hommes et les
femmes malgré la forte prévalence de l’allèle D chez les femmes hypertendus comparée aux
hommes (P > 0.05) (Tableau XX, page 89).
I.2.2.1.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA
(ACEI/D)
Lors de cette étude, nous avons trouvé que 53.33% des hypertendus avaient des antécédents
familiaux d’HTA (ATCDFHTA) contre seulement 14.28% chez les normotendus et afin de
savoir s’il existe une association entre les génotypes et les ATCDF HTA, nous avons utilisé le
test du chi carré et les résultats sont rapportés dans le (tableau XXI, page 98) où une
différence significative entre cas et témoins a été observée selon les génotypes et les ATCDF
HTA. Cependant la présence d’antécédents familiaux d’HTA n’est pas associée à la présence
de l’allèle polymorphe.
I.2.2.1.3 Corrélation entre les différents génotypes et les paramètres cliniques étudiés
(ACE I/D)
Le modèle général linéarisé et le test de One Way ANOVA, ont permis d’estimer l’influence
des génotypes sur certains paramètres cliniques dont la PAD, PAD, âge, IMC et les résultats
sont présentés dans le (tableau XXII, page 98). D’après ce tableau, nous observons une
différence statistiquement significative entre les génotypes pour la PAS et l’IMC pour les cas
et les témoins, PAD pour les cas seulement et enfin aucune différence statiquement
significative entre les génotypes pour la variable « âge ».
CHAPITRE III RESULTATS
89
Tableau XX: Distribution allélique du polymorphisme ACE I/D chez les hommes et les
femmes
Allèles
HTN NT
(n=75) (n=70)
Homme Femme Homme Femme
I 18 17 23 12 D 12 28 22 13
X2
value
Signifiance
X2= 3.571 X
2 = 0.062
P= 0.05 P=0.80
Tableau XXI : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (ACEI/D)
Génotypes
II
HTA
ID
DD
II
NT
ID
DD
Absence 0 25 10 33 25 2
Présence 25 15 0 10 0 0
X2 37.33 7.326
P 0.000* 0.026*
Tableau XXII : Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (ACE I/D)
Hypertendus Normotendus
II
(n=25)
ID
(n=40)
DD
(n=10)
P
II
(n=43)
ID
(n=25)
DD
(n=2)
P
Age 49±8.10 49±7.95 42.50±8.59 0.067 41.91± 46.52±9.95 34± 0.049
8.59 1.41
PAS 157.60± 154.70± 130.30± 0.000* 114.65±5 118.28± 125± 0.032*
18.77 18.20 16.15 .49 9.29 7.07
PAD 89.20± 90.38±1.33 84.90± 0.006* 75.21± 76.56±5.24 75± 0,630
4.00 11.21 5.85 7.07
IMC 23.22± 25.07±2.31 27±2.10 0.000* 21.97± 23.36±2.15 25 0.001*
1.85 1.37
CHAPITRE III RESULTATS
90
I.2.3 Le polymorphisme M235T du gène de l’angiotensinogène
Nous avons regroupés les résultats des fréquences génotypiques de ce polymorphisme dans le
(tableau XXIII, page 91). Pour augmenter la puissance statistique des différents tests, les
sous-groupes de génotypes de l’allèle rare ont été regroupés. Les résultats de la présente étude
portant sur l’analyse du polymorphisme M235T de l’AGT, ont révélé que la fréquence de
l’allèle homozygote muté dans tous les sujets était 27.64 % (18.66 % pour hypertendus et
21.42 % pour normotendus) et 36.57 % pour l’allèle hétérozygote (17.33 % pour hypertendus
et 35.71 % pour normotendus) finalement 73.68 % pour le type sauvage homozygote (64 %
pour hypertendus et 42.85 % pour normotendus). Les fréquences alléliques et les distributions
génotypiques de la variante M235T étaient dans l'équilibre Hardy-Weinberg. Nous avons
remarqué qu’il y avait une différence statistiquement significative dans la distribution des
génotypes entre les hypertendus et les témoins (tableau XXIII); (X2
= 7.815; P ˂0.05; MM :
64 %; TM : 17.33 %, TT : 18.66 % chez les hypertendus contre MM : 42.85 %; TM : 35.71
%; TT : 21.42 % pour les témoins) et même dans fréquences alléliques (X2 = 4.671; P ? 0.05;
OR=1.64; 95%CI [1.007-2.69]) avec une fréquence pour l’allèle M de 0.72 contre 0.60 et
pour l’allèle T de 0.27 contre 0.39 chez les cas et les témoins respectivement. La figure (28,
page 92) montre le profile electrophoretique des ADN de patients hypertendus et de témoins
normotendus après digestion enzymatique avec Tth111I. Les sujets avec la bande 165pb sont
porteurs de l’allèle sauvage (M), ceux avec la bande 141pb sont porteurs de l’allèle muté (T)
et enfin ceux avec les bandes 165pb et 141pb sont des hétérozygotes.
I.2.3.1 L’influence du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques du
polymorphisme M235T de l’AGT
L’effet du sexe sur la distribution des fréquences génotypiques a aussi été réalisé chez les cas
et les témoins et les résultats sont présentés dans le tableau (XXIV, page 91). D’après ce
tableau, aucune différence statistiquement significative n’a été relevée entre les hommes et les
femmes en termes de fréquences alléliques (P>0.05).
CHAPITRE III RESULTATS
91
Tableau XXIII : Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme M235T de
l’AGT entre cas et témoins
Génotypes
HTN
(n=75)
n(%)
NT
(n=70)
n(%)
MM 48 (64) 30 (42.85)
MT 13 (17.33) 25 (35.71) TT 14(18.66) 15(21.42)
P X2= 7.815
P= 0.02*
Allèles M 109 (72.66) 85 (60.71) T 41 (27.33) 55(39.28)
X2
value
P
Odds ratio
(95% Intervalle de
Confiance)
X2=4.671
P=0.0307*
1.64 (1.007-2.69)
MM 48 (64) 30 (42.85)
MT+TT 27(36) 40(57.1)
P P˂ 0.05
Odds ratio
(95% Intervalle de
Confiance) .
2.37 (1.22-4.62)
Tableau XXIV: Distribution alléliques du polymorphisme M235T chez les hommes et les
femmes
Allèles
HTN
(n=75)
Homme Femme
NT
(n=70)
Homme Femme
T 14 30 21 18 M 16 15 24 7
X2
value
Signifiance
X2
= 2.969 X2
= 4.18
P=0.084 P=0.04
CHAPITRE III RESULTATS
92
M 1 2 3 4 5
165pb
141pb
Figure 28 : Profile électrophorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique de M235T par Tth111I.
M : Marqueur de taille.
MT : Hétérozygote (puit 1)
MM : Homozygote pour l’allèle sauvage (puit 5)
TT : Homozygote pour l’allèle muté (puit 2, 3 ,4)
CHAPITRE III RESULTATS
93
I.2.3.2 L’association entre les génotypes et les antécédents familiaux d’HTA (M235T)
Dans l’objectif de déterminer la corrélation entre les génotype et la présence ou absence
d’ATCDF HTA, un test de chi carré a été utilisé et les résultats sont présentés dans le (tableau
XXV, page 94). Selon ce tableau, nous observons une différence statistiquement significative
entre les cas et les témoins pour les différents génotypes et ce en fonction de la présence ou
l’absence des antécédents familiaux d’HTA (P˂0.05). Cependant, chez les hypertendus, la
présence d’ATCDF HTA est plus importante chez les porteurs de l’allèle sauvage comparé à
ceux avec l’allèle muté.
I.2.3.3 Corrélation entre les génotypes et les paramètres cliniques étudiés (M235T)
A l’aide du GLM et du One Way ANOVA, nous avons pu estimer l’influence des génotypes
sur certains paramètres cliniques dont la PAD, PAD, âge, IMC et les résultats sont présentés
dans le (tableau XXVI, page 94). D’après ce tableau, nous observons une différence
statistiquement significative entre les génotypes pour la PAS, PAD et l’IMC pour les cas et
les témoins, âge pour les témoins seulement et enfin aucune différence statiquement
significative entre les génotypes pour la variable « âge » pour les cas.
CHAPITRE III RESULTATS
94
8 13 14 20 25 15
40 0 0 10 0 0
48.21 0.000*
15.55 0.000*
Tableau XXV : L’association entre les génotypes et les ATCDF HTA (M235T)
Absence Présence
X2
P
Génotypes
HTA NT
MM MT TT MM MT TT
Tableau XXVI : Influence des génotypes sur les paramètres cliniques (M235T)
Hypertendus Normotendus
Age
MM
(n=48)
48.40±8.12
MT
(n=13)
50.23±6.97
TT
(n=14)
45.36±
P
0.297
MM
(n=30)
40.47±
MT
(n=25)
44±8.44
TT
(n=15)
47.93±
P
0.034
9.68 8.63 10.54
PAS
160.17±
17.19
144.23±
18.01
133.14.96
0.000*
114.33±
5.68
115.20±
7.70
121.80±
7.56
0.030
PAD
89.79±3.08
90.38±1.38
86.36±
4.96
0.048
73.80±
6.08
78±4.08
75 .60±
5.76
0.02
IMC
24.22±2.25
24.76±2.20
26.35±
2.73
0.014
21.76±
1.13
22.92±
1.91
23.53±
2.26
0.003
CHAPITRE III RESULTATS
95
I.3 Etude de l'impact du polymorphisme –786T/C du gène de la eNOS sur le risque
d'HTA
Le (tableau XXVII, page 95), présente la distribution des fréquences génotypiques du SNP –
786T/C du gène de la eNOS chez 102 cas et 85 témoins dont l’âge moyen a été apparié à l’âge
des cas. D’après ce tableau, nous remarquons que la fréquence de l’allèle sauvage est de 43%
(45.88% chez les hypertendus et 40.19% chez les normotendus) et 40.53% pour l’allèle
hétérozygote (45.88% pour les normotendus et 35.29% pour les hypertendus) et enfin 16.36%
pour les homozygotes pour l’allèle muté (8.23% pour les normotendus et 24.50 pour les
hypertendus). Dans la présente étude, la distribution des fréquences alléliques et génotypiques
du polymorphisme NOS-786C/T chez les cas et les témoins est dans l’équilibre de Hardy-
Weinberg. Nous avons trouvé une différence statistiquement significative entre cas et témoins
(OR=0.62 (0.4-0.95)). Ce résultats suggère que l’allèle -786C a un effet significatif sur le
risque de survenue de l’HTA. La (figure 29, page 96) montre le profile electrophoreitique de
l’ADN amplifié des hypertendus et des témoins après digestion enzymatique avec MspI. Les
sujets avec la bande 176pb représentent l’allèle TT, ceux avec les bandes 135pb et 41pb,
représentent le génotype CC et enfin les trois bandes à 176pb, 135pb et 41pb représentent
l’allèle CT.
Tableau XXVI : Comparaison des fréquences génotypiques du polymorphisme–786T/C du
gène de la eNOS entre cas et témoins
Génotypes
Témoins (n=85)
n(%)
Hypertendus (n=102)
n(%)
TT 39 (45.88) 41 (40.19)
TC 39 (45.88) 36 (35.29)
CC 7 (8.23) 25 (24.50)
X2
P
X2= 8.82
P=0.012*
Allèles
T 117 (68.82) 118 (57.84)
C 53 (31.17) 86 (42.15)
X2
value
P
X2=4.79
P˂0.05
OR (95% Confidence
intervalle)
0.62 (0.4-0.95)
TT 39 (45.88) 41 (40.19)
TC+CC 46(54.11) 61(59.80)
P P>0.05 OR (95% Confidence interval) 0.79 (0.44-1.41)
CHAPITRE III RESULTATS
96
Figure 29: Profile électrophorétique sur gel d’agarose à 2% des produits de digestion
enzymatique du NOS-786C/T par MspI
97
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
II Discussion générale
II.1 Polymorphisme T174M du gène d’AGT
Les résultats de l’analyse statistique des différents paramètres socio-démographiques et
cliniques n’ont révélés aucune association avec l’hypertension artérielle. En effet, nos
résultats ne concordent pas avec les travaux de certains auteurs qui confirment la forte
corrélation de l’IMC aux valeurs de pression artérielle et à la prévalence de l’hypertension
(Sever et al., 1980, Bruce et al., 1993, Must et al., 1999, Flegal, 2000). Le même résultat a été
rapporté par une étude épidémiologique de type NHANES-III chez les deux sexes où, ils ont
trouvé que la prévalence de l’hypertension est plus élevée chez les sujets en surpoids ou
obèses que chez les sujets normopondéraux (Must et al., 1999). De plus, nous n’avons pas été
en mesure d’associer la présence d’antécédents familiaux d’HTA avec l’augmentation de la
pression artérielle. Alors que, beaucoup d’études ont associés les antécédents familiaux
d’hypertension à l’augmentation du risque d’hypertension (Galderisi et al., 1993, van der
Sande et al., 2001). En effet, une étude réalisée chez 5.329 adultes a montré que l’histoire
familiale de l’hypertension est, en particulier, associée à une augmentation de la pression
artérielle diastolique, à l'IMC (Indice de Masse Corporelle), à la cholestérolémie et à l’obésité
(van der Sande et al., 2001).
Les résultats de l’analyse statistique du polymorphisme génétique T174M de
l’angiotensinogène ont montré que la fréquence de l’allèle 174M chez les hypertendus était
de 0.26, cette fréquence est plus importante que celle trouvée dans la population caucasienne
d’origine française (0.13) (Marre et al., 1997) et danoise (0.12) (Tarnow et al., 1996). Dans la
présente étude, nous avons relevé une forte prévalence des antécédents familiaux d’HTA
(66.6% vs 17.4%) associée à une forte fréquence de l’allèle T (0.74 vs 0.66) chez les
hypertendus comparée aux normotendus. Le même résultat a été confirmé par les travaux de
(Martinez et al., 2002) qui ont montré que chez la population caucasienne d’origine
espagnole, les allèles 235T et 174T sont plus associés aux antécédents familiaux d’HTA que
l’allèle 174M. De même, cette même association a été rapportée chez les sujets de race noir et
les japonais respectivement (Rotimi et al., 1997, Iso et al., 2000).
Chez les oranais, le polymorphisme T174M ne présente aucun effet significatif sur le risque
d’hypertension artérielle (OR=1.05 (95%IC : 0.583-1.932)). L’absence d’association entre ce
98
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
polymorphisme et l’HTA a aussi été rapportée dans différentes populations. En effet, dans les
populations caucasiennes d’origine espagnole (Fernandez-Llama et al., 1998), française
(Lesage et al., 1997), turque (Agachan et al., 2003), allemande (Renner et al., 2005),
australienne (Wang et al., 1999) aucune association entre ce polymorphisme n’a été trouvé
avec l’HTA. De même, d’autres études portant sur d’autres ethnies telles que la population
asiatique (Wang et al., 2002, Nair et al., 2003) , arabe (Frossard et al., 1998) ont rapportées le
même résultat négatif. Cependant, il existe d’autres études qui ont confirmé cette association
(Marco et al., 2005, Vasku et al., 2002, Tiret et al., 1998, Kurland et al., 2001, Jeunemaitre et
al., 1992). Afin de pallier à ces résultats divergents, une récente méta analyse de 2188
hypertendus et 2459 témoins, impliquant 9 études de type cas -témoin (tableau XXVIII, page
99) a été entreprise et les résultats de cette étude n’ont révélé aucune association entre ce
polymorphisme et l’HTA chez la population caucasienne ou asiatique avec un (OR 0.92, 95%
CI 0.62–1.37) (Liao et al., 2014).
En revanche, les résultats de cette dernière étude ne concordaient pas avec la méta analyse de
(Pereira et al., 2008) où ils étudièrent une population composée de 26 818 sujets à partir de 46
études en analysant 4 variants dont le T174M, A-6G, A-20C, et G-217A, ils démontrèrent
ainsi une association entre le T174M ( [OR]: 1.19; 95% CI: 1.07-1.33; P=0.002) ; G-217A
(OR: 1.37; 95% CI: 1.17 to 1.59; P=0.00006) et l’HTA chez les asiatiques et même chez des
populations mixtes à l’exception des descendants de la population caucasienne. L’allèle -20C
a aussi été associé à la diminution du risque d’HTA chez les populations mixtes et les
descendants européens (OR: 0.64; 95% CI: 0.44-0.92; P=0.02 ; OR: 0.77; 95% CI: 0.65-0.91;
P=0.003, respectivement) ainsi qu’une réduction de 24% de ce risque chez la population
asiatique (OR: 1.24; 95% CI: 1.04 -1.48; P=0.02). Tandis qu’aucune association n’a été
observée pour le variant A-6G. Les auteurs expliquent ces divergences par les variations inter
et intra-ethnique ainsi que les interactions gènes- environnement.
Dans notre échantillon, nous n’avons pas pu trouver une différence statistiquement
significative entre les génotypes des cas et des témoins en fonction du sexe P>0.05. Notre
résultat ne concorde pas avec les travaux de (Mohana et al., 2012) qui ont signalé une forte
prévalence de l’allèle 174M chez les femmes hypertendus comparé aux femmes normotendus
(0.2 vs 0.12 ; P=0.059).
99
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
Tableau XXVIII: Les études impliquées dans la méta analyse sur le polymorphisme T174M
de l’AGT (Liao et al., 2014)
Etudes impliquées Année Pays Ethnie Taille
d’échantillon
(Iso et al., 2000)
2000
Japon
Asiatique
Cas
229
Témoins
690
(Jiang, 2009) 2008 Chine Asiatique 220 235
(Nair et al., 2003) 2003 Inde Asiatique 134 131
(Nejatizadeh et al.,
2008)
2008 Inde Asiatique 450 358
(Sato et al., 2000)
2000
Japon
Asiatique
180
195
(Tsai et al., 2003) 2003 Chine Asiatique 408 286
(Vasku et al., 2002) 2002 République
tchèque
Européenne 189 201
(Wang et al., 2002) 2002 Chine Asiatique 107 96
(Yuan et al., 2009)
2009
Chine
Asiatique
271
267
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
100
II.2 Polymorphisme M235T du gène d’AGT et l’ACE I/D du gène de l’ACE
Dans cet échantillon de 75 cas et 70 témoins, nous n’avons pas été en mesure de faire une
corrélation entre les valeurs de pressions artérielles systolique, diastolique et l’IMC. Ces
résultats sont en désaccord avec d’autres études (Sever et al., 1980, Bruce et al., 1993, Must et
al., 1999, Flegal, 2000). Cependant, une association significative a été trouvée entre
l’augmentation de la pression artérielle et la présence des antécédents familiaux d’HTA
(P˂0.05). Ce résultat concorde avec différentes études (Galderisi et al., 1993, van der Sande et
al., 2001).
La fréquence de l’allèle 235T chez les hypertendus était de 0.27 et de 0.39 chez les
normotendus. La fréquence de cet allèle chez les hypertendus est plus faible que celle décrite
chez les malaisiens et les français (0.45) (Say et al., 2005, Jeunemaitre et al., 1992). D’autres
études ont rapporté une forte fréquence de cet allèle chez les normotendus allant de
0.31(Johnson et al., 1996) à 0.49 (Caulfield et al., 1994), ce qui est confirmé par notre
résultat. L’association entre le polymorphisme M235T et l’HTA a largement été étudiée
depuis les premiers travaux de l’équipe du Pr Xavier Jeunemaitre où ils ont trouvé que la
fréquence de l’allèle T était plus importante chez les hypertendus avec 47% comparé à 36%
chez normotendus et 51% chez les hypertendus sévères (Jeunemaitre et al., 1992). En effet,
une méta analyse de 5493 sujets de la population caucasienne a révélé une association entre
l’allèle 235T et l’HTA avec un OR de 1.2 (95%IC : 1.11-1.29) qui augmentait à 1.42
(95%IC : 1.25-1.61) chez les sujets ayant des antécédents familiaux d’HTA (Kunz et al.,
1997, Staessen et al., 1999). D’autres travaux ont confirmé cette association chez les
populations caucasiennes d’origine slovaque (Krizanova et al., 1997), turc (Agachan et al.,
2003) et Malaisienne (Say et al., 2005). De même, les résultats d’une méta-analyse réalisée
sur 25 publications montrent que les sujets porteurs du génotype 235TT (n=1853) ont un
risque d’hypertension artérielle élevé (OR [IC95%]=1.21 [1.11;1.32]) comparés aux sujets
porteurs du génotype MM (n=3442) (Mondry et al., 2005). Une autre méta-analyse de 71
études établies dans la population chinoise sur un échantillon de 10 547 hypertendus et 9217
témoins a révélé une association significative de cet allèle avec l’HTA odds ratio 1.54 (95%
IC : 1.16-2.03, P = 0.002)(Ji et al., 2010). En revanche, dans notre population, nous n’avons
pas pu trouver une association entre l’allèle (235T) et l’HTA, en effet, l’allèle T est plus
fréquent chez les normotendus (0.39) que les hypertendus (0.27) avec un OR=1.64 (95%IC :
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
101
1.0-2.69), on suggère ainsi que les allèles MM/MT prédisposent plus à l’HTA que l’allèle
235T.
Ces constatations ont été aussi rapportées dans la population libanaise (Saab et al., 2011) et
population de race noire (Bloem et al., 1997). De même, notre résultat a été confirmé dans la
population asiatique (Iwai et al., 1994, Nishiuma et al., 1995, Chiang et al., 1997, Sato et al.,
2000, Kato et al., 1999) et même chez les noirs (Rotimi et al., 1994, Cooper and Rotimi, 1997,
Caulfield et al., 1995, Borecki et al., 1997). Par contre, nous avons noté une forte prévalence
de l’allèle T chez les femmes hypertendues comparées aux femmes normotendus. Notre
résultat a été confirmé par plusieurs auteurs qui affirment que l’allèle 235T est plus élevé chez
les femmes hypertendus (Jeunemaitre et al., 1992). Une récente étude en Inde portant sur 211
témoins et cas et analysant 4 variants du système rénine angiotensine aldostérone dont :
AGT M235T (rs699), ACE I/D (rs4340) et le G2350A (rs4343), ainsi que AGTR1 A1166C
(rs5186) a révélé une association significative entre l’allèle 235T et l’HTA (OR-CI = 2.62
(1.24–5.76), soulignant aussi la forte fréquence du même allèle chez les femmes hypertendus
comparé aux normotendus (OR-CI = 0.401 (0.224–0.718)).(Dhanachandra Singh et al.,
2014).
Dans de nombreuses populations, l’association entre l’allèle 235T et les maladies
cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde (IDM) a été étudiée, les résultats de ces
études étaient divergents.
En effet, une association significative a été révélée entre l’allèle 235T et l’IDM dans les
populations caucasiennes d’origine italienne (Fatini et al., 2000, Olivieri et al., 2001)
espagnols (Fernandez-Arcas et al., 2001), turcs (Ozisik et al., 2005) et les espagnols des Iles
Canaries (Rodriguez-Perez et al., 2001). Une méta-analyse portant sur 38 publications
regroupant près de 13.284 cas de maladie cardiovasculaire et 18.722 témoins d’origine
ethnique différente montre que le risque d’infarctus du myocarde associé à l’allèle AGT 235T
est de 8% (OR 1.08 [95%CI (1.01-1.15), p=0.02] (Zafarmand et al., 2008). Ces auteurs ont
suggéré que cette faible association puisse être expliquée par le fait que dans certaines
populations étudiées, ce polymorphisme n’est pas en équilibre de Hardy Weinberg, ainsi que
les différences de moyennes d’âge des cas entre les différentes études.
Depuis quelques années, des recherches ont été entreprises sur le polymorphisme dans le gène
de l’ECA, qui semble être un excellent marqueur du risque cardiovasculaire. Ce
polymorphisme I/D est le fait de la présence ou de l'absence d'un fragment de 287 pb au
niveau de l'intron 16 de ce gène. La relation entre le génotype DD et l'HTA a fait l'objet de
quelques études européennes, sud-américaines et asiatiques.
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
102
La fréquence de ce polymorphisme dans différentes populations est présentée dans le tableau
(tableau XXIX, page 105). Comme il a été montré dans la littérature, dans la présente étude,
une association significative a été trouvée entre l’allèle D et l’HTA avec un OR=0.456(0.275-
0.755). De même, cette association a été confirmée dans différentes populations dont la
population asiatique d’origine chinoise (Jeng et al., 1997, Ji et al., 2010), japonaise (Daimon
et al., 2003), taiwanaise (Hsieh et al., 2000), bangladaises (Morshed et al., 2002), croates
(Barbalic et al., 2006), afro-caribéennes (Barlay et al, 1996) et afro-américaines (Sagnella et
al., 1999). Par ailleurs, il a été montré que les sujets de génotype DD semblent avoir un risque
de 1.56 [1.05;2.33] de développer une hypertension artérielle comparés aux sujets porteurs de
l’allèle I(Bautista et al., 2008). En effet, (Tripathi et al., 2006) ont rapporté une fréquence
élevée de l’allèle D et le génotype DD chez les hypertendus (87%) comparée à II+ID (65%).
Parallèlement à ce résultat, (Ramachandran et al., 2008) ont trouvé une forte fréquence de
l’allèle D chez les hypertendus (60.92%) comparée à seulement 22.86% chez les
normotendus. Cette forte fréquence a aussi été rapportée par (Rallidis et al., 2009), qui ont
trouvé que les hypertendus avaient une forte fréquence de l’allèle D (62.5%) comparée aux
normotendus (35.6%) avec un P=0.01.
Plusieurs études se sont intéressées à l’impact du polymorphisme ACE I/D sur les maladies
cardiovasculaires dont l’infarctus du myocarde. En effet, dans la population tunisienne, le
risque d’IDM associé à l’allèle ACE D a été estimé par un Odds ratio de 1.85 (P<0.05) (Mehri
et al, 2005). De même, l’allèle D a été associé à l’infarctus du myocarde dans plusieurs
populations caucasiennes d’origines slovaques (Krizanova et al., 1997), américaines (Ludwig
et al., 1997), italiennes (Fatini et al., 2000) et turques(Karaali et al., 2004). De plus, dans une
population méditerranéenne d’origine espagnole, le risque d’IDM associé au génotype DD est
3.64 [2.37;8.07] (p=0.00000055) (Mata-Balaguer et al., 2004). Dans la population française,
les résultats sont contrastés puisque, dans l'étude princeps de (Cambien et al., 1992) réalisée à
Lille, Strasbourg et Toulouse, l'allèle D a été associé au risque d'infarctus du myocarde alors
que dans l'étude (Canavy et al., 2000), réalisée à Marseille, cette association n'est pas
retrouvée. Comparé au génotype ACE II, le risque d’IDM associé au génotype ACE DD a été
trouvé plus élevé dans 6 études regroupées réalisées dans les populations asiatiques (OR
[IC95%]=2.73 [2.03;3.67]) que dans 31 études regroupées réalisées dans les populations
caucasiennes (OR [IC95%]=1.29 [1.16;1.44])(Wang and Staessen, 2000). Trois autres méta-
analyses se sont aussi intéressées à évaluer l’impact du polymorphisme ACE I/D sur le risque
de la survenue de l’infarctus du myocarde.
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
103
Une première méta-analyse portant sur 15 publications et regroupant près de 3.400 cas
d’infarctus du myocarde a montré que la valeur de l’OR [IC95%] associé au génotype DD est
de 1.26 [1.15;1.39] (p<0.0001) (Samani et al., 1996). En revanche, d’autres études ont montré
une absence d’association entre l’allèle D et l’IDM telles que dans les populations
australienne (van Bockxmeer et al., 2000), espagnole (Fernàndez-Arcàs et al, 2000), et
irlandaise (Sayed-Tabatabaei et al., 2005).
II.3 Polymorphisme –786T/C du gène de la eNOS
La pathogénèse de l’hypertension artérielle essentielle est déterminée par des facteurs
environnementaux et génétiques, avec une héritabilité entre 30 et 50% (Newhouse et al.,
2005). De nombreux gènes candidats sont impliqués dans la régulation de la pression
artérielle dont le gène du eNOS qui comporte plusieurs polymorphismes dont le
polymorphisme -786T/C de la région promotrice de l’exon 7 et qui a fait l’objet de plusieurs
études d’association réalisées dans différentes populations. Cependant, les résultats de ces
études sont particulièrement hétérogènes et contradictoires.
La fréquence de ce polymorphisme dans cet échantillon de la population oranaise est de
31.17% chez les normotendus. La fréquence de l’allèle -786C la plus faible est décrite chez
les coréens (8.6%) (Kim et al., 2007) et les japonais (9.2%) (Asakimori et al., 2003). Chez les
afro-américains, la prévalence de l’allèle-786C est de 29% (Sandrim et al., 2006). Dans les
populations caucasiennes, la fréquence de l’allèle -786C varie entre 38% et 39.6% (Agema et
al., 2004, Hassan et al., 2004, Fatini et al., 2004).
Dans notre échantillon, le polymorphisme -786T/C présente un effet significatif sur le risque
de survenue de l’hypertension artérielle avec un OR= 0.62 et IC 95% (0.4-0.95). Plusieurs
études ont confirmés ou infirmés ce résultat. En effet, l’allèle -786C est associé à l’HTA chez
les canadiens : le risque d’hypertension associé au génotype -786CC était de 2.1 (IC95%=
[1.3-3.7]) (Hyndman et al., 2002) et c’est ce qui a été aussi confirmé dans la population
américaine (Pacanowski et al., 2009). Néanmoins, de nombreux travaux ont infirmés cette
association. A cet effet, une importante méta-analyse de 53 études impliquant 40413
personnes a révélé une absence d’association entre l’allèle -786C et l’HTA (Pereira et al.,
2007). Ce même résultat a été rapporté chez les populations japonaise (Kajiyama et al., 2000),
afro-américaine et caucaso-américaine (Sandrim et al., 2006). En effet, les auteurs suggèrent
des études plus approfondies prenant compte les analyses haplotypiques ainsi que les
interactions gènes-environnement afin de réduire ces divergences. D’autre part, le
polymorphisme -786C/T a fait l’objet de plusieurs travaux en association avec l’IDM. Ce
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
104
polymorphisme n’a pas été associé à l’infarctus du myocarde dans deux populations
caucasiennes d’origine australienne (Granath et al., 2001) et taïwanaise (Wang et al., 2001).
Cependant, six études sur un ensemble de sept ont rapporté des associations significatives
entre le polymorphisme -786T/C et les maladies cardiovasculaires.
En effet, l’allèle -786C a été associé au risque cardiovasculaire chez les italiens (Rossi et al.,
2003), les caucasiens originaires du nord de l’Espagne (Alvarez et al., 2001), de l’Ukraine
(Dosenko et al., 2005) de la Turquie (Tangurek et al., 2006) et de la Corée (Kim et al., 2007).
Par contre, ce polymorphisme n’a pas été associé au risque cardiovasculaire dans la
population britannique (Leeson et al., 2002). En 2004, une méta-analyse de 26 études cas-
témoins de maladies cardiovasculaires regroupant près de 9.867 cas et 13.161 témoins
d’origine asiatique et non asiatique, a conclu à l’absence d’association entre le
polymorphisme -786T/C et les maladies cardiovasculaires (Casas et al., 2004). Par contre, les
résultats issus d’une autre méta-analyse de 14 études caucasiennes et 6 études asiatiques ont
montré que l’OR [IC95%] de maladies cardiovasculaires associé à ce polymorphisme est de
1.17 [1.07;1.28] (Casas et al., 2006). Les auteurs de cette méta-analyse ont constaté que les
études à effectif réduit peuvent affecter l’association de ce polymorphisme avec les maladies
cardiovasculaires.
En conclusion, l’ensemble de nos résultats concernant tous les polymorphismes étudiés dans
cette thèse, confrontés aux résultats très contrastés rapportés dans la littérature, ne permet pas
d’exclure ou d’inclure l'implication de modifications génétiques de l’AGT, l’ACE, eNOS
dans le risque d’HTA. Cette divergence peut être la conséquence de plusieurs facteurs tels que
la différence de taille des populations étudiées, l’origine ethnique de la population étudiée, les
critères de sélection des cas et des témoins ainsi qu’aux phénomènes d’épigénétiques.
CHAPITRE IV DISCUSSION GENERALE
105
Tableau XXIX : La fréquence du polymorphisme ACE I/D dans différentes populations
Ethenies Fréquence du polymorphisme ACE
I/D
I D
Nombre
d’individus
Tunisienne (Comas et al., 2000) 0.24 0.76 47
Algérienne (Comas et al., 2000) 0.27 0.73 48
Somalienne (Bayoumi et al., 2006) 0.27 0.73 53
Omanienne (Bayoumi et al., 2006) 0.29 0.71 127
Nigérienne (Barley et al., 1994) 0.41 0.59 80
Caucasienne(Cambien et al., 1992) 0.54 0.46 733
Indienne (Saha et al., 1996) 0.54 0.46 166
Japonaise (Nomura et al., 1994) 0.65 0.35 136
Chinoise (Lee, 1994) 0.71 0.29 189
Marocaine(Comas et al., 2000) 0.30 0.70 300
Emiratienne (Frossard et al., 1997) 0.34 0.66 159
Soudanaise (Bayoumi et al., 2006) 0.36 0.64 121
Samoanienne (Barley et al., 1994) 0.91 0.09 70
CONCLUSION GENERALE ET
PERSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
Dans le présent travail, nous nous sommes intéressés à l’analyse de l’impact des
polymorphismes génétiques de gènes candidats impliqués dans la régulation de la pression
artérielle sur le risque de la survenue de l’hypertension artérielle. Nous avons également
évalué l’impact de l’interaction de ces polymorphismes avec les facteurs de risque
environnementaux conventionnels des MCV sur le risque de la survenue de l’HTA. Les
polymorphismes étudiés sont localisés sur des gènes candidats intervenants dans les deux
principaux systèmes impliqués dans la régulation de la pression artérielle : le système rénine-
angiotensine et le métabolisme de la L-arginine. Ces polymorphismes ont fait l’objet de
nombreuses études réalisées dans des populations d’origines ethniques différentes mais les
résultats que nous présentons sur la population algérienne sont originaux.
Notre travail nous a permis d’évaluer les fréquences alléliques de l’ensemble des
polymorphismes étudiés et nos résultats nous ont permis de suggérer que dans notre
population :
Le polymorphisme T174M de l’angiotensinogène analysé sur un échantillon de 180
patients hypertendus (qui présentent une forte prévalence d’antécédents familiaux
d’HTA) et 170 témoins normotendus, n’est pas associé ni à l’hypertension artérielle ni
à certains facteurs de risque conventionnels de l’HTA.
L’analyse du deuxième variant du gène de l’angiotensinogène dont le M235T, qui a
été faite sur un échantillon de 75 cas et 70 témoins n’a montré aucune association
entre l’allèle T avec l’hypertension artérielle et ce malgré la force de l’association
statistique. En revanche, notre analyse du polymorphisme I/D de l’enzyme de
conversion testé sur un échantillon de 75 cas et 70 témoins a révélé que ce SNP est un
des marqueurs de prédisposition à l’HTA. Par contre, aucune association n’a été
relevée entre ces deux polymorphismes (M235T et l’ACE I/D) avec les facteurs de
risques conventionnels de l’HTA.
Le polymorphisme NOS -786C/T du gène de eNOS testé sur un échantillon de 102
cas et 82 témoins est associé à l’HTA essentielle.
La comparaison de nos résultats avec ceux rapportés dans différentes autres populations
montre qu’il existe une certaine divergence quant à l’association des polymorphismes T174M
et le M235T avec l’HTA dans cet échantillon de la population oranaise. Par contre, nos
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
résultats convergent avec ceux de la littérature quant à l’association des polymorphismes ;
ACE I/D et le NOS-786C/T avec l’HTA.
Ainsi en fin de cette thèse, nous constatons que les objectifs suivants ont été atteints :
La constitution d’une banque d’ADN composée de plus de 350 ADN d’oranais
hypertendus et normotendus.
La caractérisation épidémio-génétique de 350 individus, ce qui nous a renseignée sur
les marqueurs génétiques les plus prédisposant à l’hypertension artérielle dans la
population étudiée.
Les perspectives envisagées pour compléter cette étude sont les suivantes :
Etudier au sein d’un même gène, plusieurs sites polymorphes. En effet, l’étude de
plusieurs locus d’un même gène, augmente les chances de mettre en évidence une
relation entre le gène entier et le trait étudié (Jeunemaitre, 2003);
Augmenter la taille d’échantillon ;
S’orienter vers l’étude des interactions existant entre plusieurs gènes candidats.
Etudier les interactions gènes-environnement, en prenant en compte, l’étude du gène
UMOD ;
Meilleure compréhension de l’épigénétique en relation avec l’HTA ;
Meilleure analyse des variants rares, qui pourront être très informatifs Finalement, cette étude nous a permis d’acquérir certaines compétences dans le domaine de
l’épidémiologie génétique, que nous pourrons mettre à profit pour étudier la prédisposition
génétique de notre population à d’autres maladies cardiovasculaires dont le prolapsus de la
valve mitrale. Cette étude rentrera dans le cadre d’un projet de recherche entre notre équipe
algérienne composée de cardiologues et de généticiens et une équipe du centre de recherche
de maladies cardiovasculaires.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
110
ABERG, K., DAI, F., VIALI, S., TUITELE, J., SUN, G., INDUGULA, S. R., DEKA, R., WEEKS, D. E. & MCGARVEY, S. T. 2009. Suggestive linkage detected for blood pressure related traits on 2q and 22q in the population on the Samoan islands. BMC Med Genet, 10, 107.
AGACHAN, B., ISBIR, T., YILMAZ, H. & AKOGLU, E. 2003. Angiotensin converting enzyme I/D, angiotensinogen T174M-M235T and angiotensin II type 1 receptor A1166C gene polymorphisms in Turkish hypertensive patients. Exp Mol Med, 35, 545-9.
AGEMA, W. R., DE MAAT, M. P., ZWINDERMAN, A. H., KASTELEIN, J. J., RABELINK, T. J., VAN BOVEN, A. J., FESKENS, E. J., BOER, J. M., VAN DER WALL, E. E. & JUKEMA, J. W. 2004. An integrated evaluation of endothelial constitutive nitric oxide synthase polymorphisms and coronary artery disease in men. Clin Sci (Lond), 107, 255-61.
AGUILERA, G. 1993. Factors controlling steroid biosynthesis in the zona glomerulosa of the adrenal. J Steroid Biochem Mol Biol, 45, 147-51.
ALBISTON, A. L., MUSTAFA, T., MCDOWALL, S. G., MENDELSOHN, F. A., LEE, J. & CHAI, S. Y. 2003. AT4 receptor is insulin-regulated membrane aminopeptidase: potential mechanisms of memory enhancement. Trends Endocrinol Metab, 14, 72-7.
ALONSO, D. & RADOMSKI, M. W. 2003. The nitric oxide-endothelin-1 connection. Heart Fail Rev, 8, 107-15.
ALVAREZ, R., GONZALEZ, P., BATALLA, A., REGUERO, J. R., IGLESIAS-CUBERO, G., HEVIA, S., CORTINA, A., MERINO, E., GONZALEZ, I., ALVAREZ, V. & COTO, E. 2001. Association between the NOS3 (-786 T/C) and the ACE (I/D) DNA genotypes and early coronary artery disease. Nitric Oxide, 5, 343-8.
ALVAREZ, R., GONZALEZ, P., BATALLA, A., REGUERO, J. R., IGLESIAS-CUBERO, G., HEVIA, S., CORTINA, A., MERINO, E., GONZALEZ, I., ALVAREZ, V. & COTO, E. 2001. Association between the NOS3 (-786 T/C) and the ACE (I/D) DNA genotypes and early coronary artery disease. Nitric Oxide, 5, 343-8.
ASAKIMORI, Y., YORIOKA, N., TANAKA, J. & KOHNO, N. 2003. Effect of polymorphism of the endothelial nitric oxide synthase and apolipoprotein E genes on carotid atherosclerosis in hemodialysis patients. Am J Kidney Dis, 41, 822-32.
BACCARELLI, A., RIENSTRA, M. & BENJAMIN, E. J. 2010. Cardiovascular epigenetics: basic concepts
and results from animal and human studies. Circ Cardiovasc Genet, 3, 567-73. BADER, M. 2002. Role of the local renin-angiotensin system in cardiac damage: a minireview
focussing on transgenic animal models. J Mol Cell Cardiol, 34, 1455-62. BALCELLS, E., MENG, Q. C., JOHNSON, W. H., JR., OPARIL, S. & DELL'ITALIA, L. J. 1997. Angiotensin II
formation from ACE and chymase in human and animal hearts: methods and species considerations. Am J Physiol, 273, H1769-74.
BANEGAS, J. R., SEGURA, J., DE LA SIERRA, A., GOROSTIDI, M., RODRIGUEZ-ARTALEJO, F., SOBRINO, J., DE LA CRUZ, J. J., VINYOLES, E., DEL REY, R. H., GRACIANI, A. & RUILOPE, L. M. 2008. Gender differences in office and ambulatory control of hypertension. Am J Med, 121, 1078-84.
BASSETT, M. H., WHITE, P. C. & RAINEY, W. E. 2004. The regulation of aldosterone synthase expression. Mol Cell Endocrinol, 217, 67-74.
BERG, T., PIERCEY, B. W. & JENSEN, J. 2010. Role of beta1-3-adrenoceptors in blood pressure control at rest and during tyramine-induced norepinephrine release in spontaneously hypertensive rats. Hypertension, 55, 1224-30.
BLUME, A., KASCHINA, E. & UNGER, T. 2001. Angiotensin II type 2 receptors: signalling and pathophysiological role. Curr Opin Nephrol Hypertens, 10, 239-46.
BOHLEN UND, H. O. 2003. Angiotensin IV in the central nervous system. Cell Tissue Res 3111-9. BOLLATI, V., SCHWARTZ, J., WRIGHT, R., LITONJUA, A., TARANTINI, L., SUH, H., SPARROW, D.,
VOKONAS, P. & BACCARELLI, A. 2009. Decline in genomic DNA methylation through aging in a cohort of elderly subjects. Mech Ageing Dev, 130, 234-9.
111
BORDER, W. A. & NOBLE, N. A. 1994. Transforming growth factor beta in tissue fibrosis. N Engl J Med, 331, 1286-92.
BORON, W. F., BOULPAEP EL, ET AL 2005. Medical physiology: a cellular and molecular approach. Elsevier Saunders, III, 1319.
BREDT, D. S. & SNYDER, S. H. 1994. Transient nitric oxide synthase neurons in embryonic cerebral cortical plate, sensory ganglia, and olfactory epithelium. Neuron, 13, 301-13.
BREWSTER, U. C. & PERAZELLA, M. A. 2004. The renin-angiotensin-aldosterone system and the kidney: effects on kidney disease. Am J Med, 116, 263-72.
BRUCE, N. G., WANNAMETHEE, G. & SHAPER, A. G. 1993. Lifestyle factors associated with geographic blood pressure variations among men and women in the UK. J Hum Hypertens, 7, 229-38.
BUMPUS, F. M., CATT, K. J., CHIU, A. T., DEGASPARO, M., GOODFRIEND, T., HUSAIN, A., PEACH, M. J., TAYLOR, D. G., JR. & TIMMERMANS, P. B. 1991. Nomenclature for angiotensin receptors. A report of the Nomenclature Committee of the Council for High Blood Pressure Research. Hypertension, 17, 720-1.
BURT, V. L., CUTLER, J. A., HIGGINS, M., HORAN, M. J., LABARTHE, D., WHELTON, P., BROWN, C. & ROCCELLA, E. J. 1995. Trends in the prevalence, awareness, treatment, and control of hypertension in the adult US population. Data from the health examination surveys, 1960 to 1991. Hypertension, 26, 60-9.
CAI, H. & HARRISON, D. G. 2000. Endothelial dysfunction in cardiovascular diseases: the role of oxidant stress. Circ Res, 87, 840-4.
CAMPESE, V. M. 1997. Neurogenic factors and hypertension in chronic renal failure. J Nephrol, 10, 184-7.
CAREY, R. M. & SIRAGY, H. M. 2003a. The intrarenal renin-angiotensin system and diabetic nephropathy. Trends Endocrinol Metab, 14, 274-81.
CAREY, R. M. & SIRAGY, H. M. 2003b. Newly recognized components of the renin-angiotensin system: potential roles in cardiovascular and renal regulation. Endocr Rev, 24, 261-71.
CAULFIELD, M., MUNROE, P., PEMBROKE, J., SAMANI, N., DOMINICZAK, A., BROWN, M., BENJAMIN, N., WEBSTER, J., RATCLIFFE, P., O'SHEA, S., PAPP, J., TAYLOR, E., DOBSON, R., KNIGHT, J., NEWHOUSE, S., HOOPER, J., LEE, W., BRAIN, N., CLAYTON, D., LATHROP, G. M., FARRALL, M. & CONNELL, J. 2003. Genome-wide mapping of human loci for essential hypertension. Lancet, 361, 2118-23.
CHAPPELL, M. C., PIRRO, N. T., SYKES, A. & FERRARIO, C. M. 1998. Metabolism of angiotensin-(1-7) by angiotensin-converting enzyme. Hypertension, 31, 362-7.
CHARLTON, K. E., STEYN, K., LEVITT, N. S., ZULU, J. V., JONATHAN, D., VELDMAN, F. J. & NEL, J. H. 2005. Diet and blood pressure in South Africa: Intake of foods containing sodium, potassium, calcium, and magnesium in three ethnic groups. Nutrition, 21, 39-50.
CHAUVET, C., MENARD, A., XIAO, C., AGUILA, B., BLAIN, M., ROY, J. & DENG, A. Y. 2012. Novel genes as primary triggers for polygenic hypertension. J Hypertens, 30, 81-6.
CHEN, L. H., LIU, M. L., HWANG, H. Y., CHEN, L. S., KORENBERG, J. & SHANE, B. 1997. Human methionine synthase. cDNA cloning, gene localization, and expression. J Biol Chem, 272, 3628-34.
CHRISTENSEN, B., FROSST, P., LUSSIER-CACAN, S., SELHUB, J., GOYETTE, P., ROSENBLATT, D. S., GENEST, J., JR. & ROZEN, R. 1997. Correlation of a common mutation in the methylenetetrahydrofolate reductase gene with plasma homocysteine in patients with premature coronary artery disease. Arterioscler Thromb Vasc Biol, 17, 569-73.
CLOZEL, M., KUHN, H. & HEFTI, F. 1990. Effects of angiotensin converting enzyme inhibitors and of hydralazine on endothelial function in hypertensive rats. Hypertension, 16, 532-40.
COLLIDGE, T. A., LAMMIE, G. A., FLEMING, S. & MULLINS, J. J. 2004. The role of the renin-angiotensin system in malignant vascular injury affecting the systemic and cerebral circulations. Prog Biophys Mol Biol, 84, 301-19.
COLOMBO, M. G., PARADOSSI, U., ANDREASSI, M. G., BOTTO, N., MANFREDI, S., MASETTI, S., BIAGINI, A. & CLERICO, A. 2003. Endothelial nitric oxide synthase gene polymorphisms and risk of coronary artery disease. Clin Chem, 49, 389-95.
112
CONDON, J. C., PEZZI, V., DRUMMOND, B. M., YIN, S. & RAINEY, W. E. 2002. Calmodulin-dependent kinase I regulates adrenal cell expression of aldosterone synthase. Endocrinology, 143, 3651- 7.
COOK, N. R. 2008. Salt intake, blood pressure and clinical outcomes. Curr Opin Nephrol Hypertens, 17, 310-4.
COSTEROUSSE, O., ALLEGRINI, J., LOPEZ, M. & ALHENC-GELAS, F. 1993. Angiotensin I-converting enzyme in human circulating mononuclear cells: genetic polymorphism of expression in T- lymphocytes. Biochem J, 290 ( Pt 1), 33-40.
COWLEY, A. W., JR. 2006. The genetic dissection of essential hypertension. Nat Rev Genet, 7, 829-40. CUSHMAN, W. C., FORD, C. E., CUTLER, J. A., MARGOLIS, K. L., DAVIS, B. R., GRIMM, R. H., BLACK, H.
R., HAMILTON, B. P., HOLLAND, J., NWACHUKU, C., PAPADEMETRIOU, V., PROBSTFIELD, J.,
CAMBIEN, F., POIRIER, O., LECERF, L., EVANS, A., CAMBOU, J. P., ARVEILER, D., LUC, G., BARD, J. M., BARA, L., RICARD, S. & ET AL. 1992. Deletion polymorphism in the gene for angiotensin- converting enzyme is a potent risk factor for myocardial infarction. Nature, 359, 641-4.
CANAVY, I., HENRY, M., MORANGE, P. E., TIRET, L., POIRIER, O., EBAGOSTI, A., BORY, M. & JUHAN- VAGUE, I. 2000. Genetic polymorphisms and coronary artery disease in the south of France. Thromb Haemost, 83, 212-6.
CASAS, J. P., BAUTISTA, L. E., HUMPHRIES, S. E. & HINGORANI, A. D. 2004. Endothelial nitric oxide synthase genotype and ischemic heart disease: meta-analysis of 26 studies involving 23028 subjects. Circulation, 109, 1359-65.
CASAS, J. P., CAVALLERI, G. L., BAUTISTA, L. E., SMEETH, L., HUMPHRIES, S. E. & HINGORANI, A. D. 2006. Endothelial nitric oxide synthase gene polymorphisms and cardiovascular disease: a HuGE review. Am J Epidemiol, 164, 921-35.
CAULFIELD, M., LAVENDER, P., FARRALL, M., MUNROE, P., LAWSON, M., TURNER, P. & CLARK, A. J. 1994. Linkage of the angiotensinogen gene to essential hypertension. N Engl J Med, 330, 1629-33.
CAULFIELD, M., LAVENDER, P., NEWELL-PRICE, J., FARRALL, M., KAMDAR, S., DANIEL, H., LAWSON, M., DE FREITAS, P., FOGARTY, P. & CLARK, A. J. 1995. Linkage of the angiotensinogen gene locus to human essential hypertension in African Caribbeans. J Clin Invest, 96, 687-92.
CHIANG, F. T., HSU, K. L., TSENG, C. D., HSIAO, W. H., LO, H. M., CHERN, T. H. & TSENG, Y. Z. 1997. Molecular variant M235T of the angiotensinogen gene is associated with essential hypertension in Taiwanese. J Hypertens, 15, 607-11.
COMAS, D., CALAFELL, F., BENCHEMSI, N., HELAL, A., LEFRANC, G., STONEKING, M., BATZER, M. A., BERTRANPETIT, J. & SAJANTILA, A. 2000. Alu insertion polymorphisms in NW Africa and the Iberian Peninsula: evidence for a strong genetic boundary through the Gibraltar Straits. Hum Genet, 107, 312-9.
COOPER, R. & ROTIMI, C. 1997. Hypertension in blacks. Am J Hypertens, 10, 804-12. DAIMON, M., OIZUMI, T., SAITOH, T., KAMEDA, W., HIRATA, A., YAMAGUCHI, H., OHNUMA, H.,
IGARASHI, M., TOMINAGA, M. & KATO, T. 2003. The D allele of the angiotensin-converting enzyme insertion/ deletion (I/D) polymorphism is a risk factor for type 2 diabetes in a
population-based Japanese sample. Endocr J, 50, 393-8. DHANACHANDRA SINGH, K., JAJODIA, A., KAUR, H., KUKRETI, R. & KARTHIKEYAN, M. 2014. Gender
specific association of RAS gene polymorphism with essential hypertension: a case-control study. Biomed Res Int, 2014, 538053.
DOSENKO, V., ZAHORII, V., KHAITOVYCH, N. V., HORDOK, O. A. & MOIBENKO, O. O. 2005. [Allelic polymorphism of endothelial NO-synthase gene and its functional activity]. Fiziol Zh, 51, 39- 45.
DE GASPARO, M., CATT, K. J., INAGAMI, T., WRIGHT, J. W. & UNGER, T. 2000. International union of pharmacology. XXIII. The angiotensin II receptors. Pharmacol Rev, 52, 415-72.
DE GASPARO, M., HUSAIN, A., ALEXANDER, W., CATT, K. J., CHIU, A. T., DREW, M., GOODFRIEND, T., HARDING, J. W., INAGAMI, T. & TIMMERMANS, P. B. 1995. Proposed update of angiotensin receptor nomenclature. Hypertension, 25, 924-7.
DELCAYRE, C., SILVESTRE, J. S., GARNIER, A., OUBENAISSA, A., CAILMAIL, S., TATARA, E.,
113
SWYNGHEDAUW, B. & ROBERT, V. 2000. Cardiac aldosterone production and ventricular remodeling. Kidney Int, 57, 1346-51.
DELLES, C., MCBRIDE, M. W., GRAHAM, D., PADMANABHAN, S. & DOMINICZAK, A. F. 2010. Genetics of hypertension: from experimental animals to humans. Biochim Biophys Acta, 1802, 1299- 308.
DIBONA, G. F. & KOPP, U. C. 1997. Neural control of renal function. Physiol Rev, 77, 75-197. DICKINSON, H. O., NICOLSON, D. J., CAMPBELL, F., BEYER, F. R. & MASON, J. 2006. Potassium
supplementation for the management of primary hypertension in adults. Cochrane Database Syst Rev, CD004641.
DOMENICO, R. 2004. Pharmacology of nitric oxide: molecular mechanisms and therapeutic strategies. Curr Pharm Des, 10, 1667-76.
DONOGHUE, M., HSIEH, F., BARONAS, E., GODBOUT, K., GOSSELIN, M., STAGLIANO, N., DONOVAN, M., WOOLF, B., ROBISON, K., JEYASEELAN, R., BREITBART, R. E. & ACTON, S. 2000. A novel angiotensin-converting enzyme-related carboxypeptidase (ACE2) converts angiotensin I to angiotensin 1-9. Circ Res, 87, E1-9.
DOOLITTLE, R. F. 1983. Angiotensinogen is related to the antitrypsin-antithrombin-ovalbumin family. Science, 222, 417-9.
DUCROCQ, C., SERVY, C., CUDIC, M. & BLANCHARD, E. B. 2001. [Intervention by nitric oxide, NO, and its oxide derivatives particularly in mammals]. Can J Physiol Pharmacol, 79, 95-102.
DUMONT, Y., D'AMOURS, M., LEBEL, M. & LARIVIERE, R. 2001. Supplementation with a low dose of L- arginine reduces blood pressure and endothelin-1 production in hypertensive uraemic rats. Nephrol Dial Transplant, 16, 746-54.
DUPREZ, D., VAN HELSHOECHT, P., VAN DEN EYNDE, W. & LEEMAN, M. 2002. Prevalence of hypertension in the adult population of Belgium: report of a worksite study, Attention Hypertension. J Hum Hypertens, 16, 47-52.
DZAU, V. J. 2001. Theodore Cooper Lecture: Tissue angiotensin and pathobiology of vascular disease: a unifying hypothesis. Hypertension, 37, 1047-52.
EDDY, A. A. 2000. Molecular basis of renal fibrosis. Pediatr Nephrol, 15, 290-301.
EDWARDS, D. R., MURPHY, G., REYNOLDS, J. J., WHITHAM, S. E., DOCHERTY, A. J., ANGEL, P. & HEATH, J. K. 1987. Transforming growth factor beta modulates the expression of collagenase and metalloproteinase inhibitor. EMBO J, 6, 1899-904.
EDWARDS, K. L., HUTTER, C. M., WAN, J. Y., KIM, H. & MONKS, S. A. 2008. Genome-wide linkage scan for the metabolic syndrome: the GENNID study. Obesity (Silver Spring), 16, 1596-601.
EHRET, G. B. 2010. Genome-wide association studies: contribution of genomics to understanding blood pressure and essential hypertension. Curr Hypertens Rep, 12, 17-25.
EHRET, G. B., MUNROE, P. B., RICE, K. M., BOCHUD, M., JOHNSON, A. D., CHASMAN, D. I., SMITH, A. V., TOBIN, M. D., VERWOERT, G. C., HWANG, S. J., PIHUR, V., VOLLENWEIDER, P., O'REILLY, P. F., AMIN, N., BRAGG-GRESHAM, J. L., TEUMER, A., GLAZER, N. L., LAUNER, L., ZHAO, J. H., AULCHENKO, Y., HEATH, S., SOBER, S., PARSA, A., LUAN, J., ARORA, P., DEHGHAN, A., ZHANG, F., LUCAS, G., HICKS, A. A., JACKSON, A. U., PEDEN, J. F., TANAKA, T., WILD, S. H., RUDAN, I., IGL, W., MILANESCHI, Y., PARKER, A. N., FAVA, C., CHAMBERS, J. C., FOX, E. R., KUMARI, M., GO, M. J., VAN DER HARST, P., KAO, W. H., SJOGREN, M., VINAY, D. G., ALEXANDER, M.,
TABARA, Y., SHAW-HAWKINS, S., WHINCUP, P. H., LIU, Y., SHI, G., KUUSISTO, J., TAYO, B., SEIELSTAD, M., SIM, X., NGUYEN, K. D., LEHTIMAKI, T., MATULLO, G., WU, Y., GAUNT, T. R., ONLAND-MORET, N. C., COOPER, M. N., PLATOU, C. G., ORG, E., HARDY, R., DAHGAM, S., PALMEN, J., VITART, V., BRAUND, P. S., KUZNETSOVA, T., UITERWAAL, C. S., ADEYEMO, A., PALMAS, W., CAMPBELL, H., LUDWIG, B., TOMASZEWSKI, M., TZOULAKI, I., PALMER, N. D., ASPELUND, T., GARCIA, M., CHANG, Y. P., O'CONNELL, J. R., STEINLE, N. I., GROBBEE, D. E., ARKING, D. E., KARDIA, S. L., MORRISON, A. C., HERNANDEZ, D., NAJJAR, S., MCARDLE, W. L., HADLEY, D., BROWN, M. J., CONNELL, J. M., HINGORANI, A. D., DAY, I. N., LAWLOR, D. A., BEILBY, J. P., LAWRENCE, R. W., CLARKE, R., et al. 2011. Genetic variants in novel pathways influence blood pressure and cardiovascular disease risk. Nature, 478, 103-9.
ELEFTHERIA, Z. A., M 2011. Analysis of Complex Disease Association Studies. ENDEMANN, D. H. & SCHIFFRIN, E. L. 2004. Nitric oxide, oxidative excess, and vascular complications
114
of diabetes mellitus. Curr Hypertens Rep, 6, 85-9. ENGELI, S., SCHLING, P., GORZELNIAK, K., BOSCHMANN, M., JANKE, J., AILHAUD, G., TEBOUL, M.,
MASSIERA, F. & SHARMA, A. M. 2003. The adipose-tissue renin-angiotensin-aldosterone system: role in the metabolic syndrome? Int J Biochem Cell Biol, 35, 807-25.
ESTANOL, B., PORRAS-BETANCOURT, M., SANCHEZ-TORRES, G., MARTINEZ-MEMIJE, R., INFANTE, O. & SENTIES-MADRID, H. 2009. [Neural control of the peripheral circulation and blood pressure]. Arch Cardiol Mex, 79 Suppl 2, 109-16.
EVANS, D. M., MARCHINI, J., MORRIS, A. P. & CARDON, L. R. 2006. Two-stage two-locus models in genome-wide association. PLoS Genet, 2, e157.
FARDELLA, C. E. & MILLER, W. L. 1996. Molecular biology of mineralocorticoid metabolism. Annu Rev Nutr, 16, 443-70.
FEINBERG, A. P. 2008. Epigenetics at the epicenter of modern medicine. JAMA, 299, 1345-50. FLEGAL, K. M. 2000. Obesity, overweight, hypertension, and high blood cholesterol: the importance
of age. Obes Res, 8, 676-7.
FRANKLIN, S. S., GUSTIN, W. T., WONG, N. D., LARSON, M. G., WEBER, M. A., KANNEL, W. B. & LEVY, D. 1997. Hemodynamic patterns of age-related changes in blood pressure. The Framingham Heart Study. Circulation, 96, 308-15.
FRISO, S., PIZZOLO, F., CHOI, S. W., GUARINI, P., CASTAGNA, A., RAVAGNANI, V., CARLETTO, A., PATTINI, P., CORROCHER, R. & OLIVIERI, O. 2008. Epigenetic control of 11 beta- hydroxysteroid dehydrogenase 2 gene promoter is related to human hypertension. Atherosclerosis, 199, 323-7.
FROSST, P., BLOM, H. J., MILOS, R., GOYETTE, P., SHEPPARD, C. A., MATTHEWS, R. G., BOERS, G. J., DEN HEIJER, M., KLUIJTMANS, L. A., VAN DEN HEUVEL, L. P. & ET AL. 1995. A candidate genetic risk factor for vascular disease: a common mutation in methylenetetrahydrofolate reductase. Nat Genet, 10, 111-3.
FUNDER, J. W., DUVAL, D. & MEYER, P. 1973. Cardiac glucocorticoid receptors: the binding of tritiated dexamethasone in rat and dog heart. Endocrinology, 93, 1300-8.
FURCHGOTT, R. F. & ZAWADZKI, J. V. 1980. The obligatory role of endothelial cells in the relaxation of arterial smooth muscle by acetylcholine. Nature, 288, 373-6.
FATINI, C., GUAZZELLI, R., MANETTI, P., BATTAGLINI, B., GENSINI, F., VONO, R., TONCELLI, L., ZILLI, P., CAPALBO, A., ABBATE, R., GENSINI, G. F. & GALANTI, G. 2000. RAS genes influence exercise- induced left ventricular hypertrophy: an elite athletes study. Med Sci Sports Exerc, 32, 1868- 72.
FATINI, C., SOFI, F., GENSINI, F., STICCHI, E., LARI, B., PRATESI, G., PULLI, R., DORIGO, W., PRATESI, C., GENSINI, G. F. & ABBATE, R. 2004. Influence of eNOS gene polymorphisms on carotid atherosclerosis. Eur J Vasc Endovasc Surg, 27, 540-4.
FERNANDEZ-ARCAS, N., DIEGUEZ-LUCENA, J. L., MUNOZ-MORAN, E., RUIZ-GALDON, M., ESPINOSA- CALIANI, S., ARANDA-LARA, P., RIUS-DIAZ, F., GAITAN-ARROYO, M. J., DE TERESA-GALVAN, E. & REYES-ENGEL, A. 2001. Both alleles of the M235T polymorphism of the angiotensinogen gene can be a risk factor for myocardial infarction. Clin Genet, 60, 52-7.
FLEGAL, K. M. 2000. Obesity, overweight, hypertension, and high blood cholesterol: the importance of age. Obes Res, 8, 676-7.
FROSSARD, P. M., HILL, S. H., ELSHAHAT, Y. I., OBINECHE, E. N., BOKHARI, A. M., LESTRINGANT, G. G., JOHN, A. & ABDULLE, A. M. 1998. Associations of angiotensinogen gene mutations with hypertension and myocardial infarction in a gulf population. Clin Genet, 54, 285-93.
FROSSARD, P. M., OBINECHE, E. N., ELSHAHAT, Y. I. & LESTRINGANT, G. G. 1997. Deletion polymorphism in the angiotensin-converting enzyme gene is not associated with hypertension in a Gulf Arab population. Clin Genet, 51, 211-3.
GALDERISI, M., CELENTANO, A., TAMMARO, P., MUREDDU, G. F., GAROFALO, M., DE SIMONE, G. & DE DIVITIIS, O. 1993. Ambulatory blood pressure monitoring in offspring of hypertensive patients. Relation to left ventricular structure and function. Am J Hypertens, 6, 114-20.
GARVIN, J. L. 1991. Angiotensin stimulates bicarbonate transport and Na+/K+ ATPase in rat proximal straight tubules. J Am Soc Nephrol, 1, 1146-52.
115
GE, D., YANG, W., HUANG, J., YAO, C., XU, X., GAN, W., ZHAO, J., LIU, D., WANG, X., DUAN, X., HUI, R., SHEN, Y., YAO, Z., QIANG, B. & GU, D. 2003. Linkage analysis of 2q14-q23 and 5q32 with blood pressure quantitative traits in Chinese sib pairs. J Hypertens, 21, 305-10.
GIBBONS, G. H. 1997. Endothelial function as a determinant of vascular function and structure: a new therapeutic target. Am J Cardiol, 79, 3-8.
GALDERISI, M., CELENTANO, A., TAMMARO, P., MUREDDU, G. F., GAROFALO, M., DE SIMONE, G. &
DE DIVITIIS, O. 1993. Ambulatory blood pressure monitoring in offspring of hypertensive patients. Relation to left ventricular structure and function. Am J Hypertens, 6, 114-20.
GRANATH, B., TAYLOR, R. R., VAN BOCKXMEER, F. M. & MAMOTTE, C. D. 2001. Lack of evidence for association between endothelial nitric oxide synthase gene polymorphisms and coronary artery disease in the Australian Caucasian population. J Cardiovasc Risk, 8, 235-41
GOODFRIEND, T. L., ELLIOTT, M. E. & CATT, K. J. 1996. Angiotensin receptors and their antagonists. N Engl J Med, 334, 1649-54. GOSS, S. P., HOGG, N. & KALYANARAMAN, B. 1997. The effect of nitric oxide release rates on the
oxidation of human low density lipoprotein. J Biol Chem, 272, 21647-53. GOULD, A. B. & GREEN, D. 1971. Kinetics of the human renin and human substrate reaction.
Cardiovasc Res, 5, 86-9. GOYETTE, P., SUMNER, J. S., MILOS, R., DUNCAN, A. M., ROSENBLATT, D. S., MATTHEWS, R. G. &
ROZEN, R. 1994. Human methylenetetrahydrofolate reductase: isolation of cDNA mapping and mutation identification. Nat Genet, 7, 551.
GRANDJEAN, B., ANNAT, G., VINCENT, M. & SASSARD, J. 1978. Influence of renal nerves on renin secretion in the conscious dog. Pflugers Arch, 373, 161-5.
GRIENDLING, K. K., MINIERI, C. A., OLLERENSHAW, J. D. & ALEXANDER, R. W. 1994. Angiotensin II stimulates NADH and NADPH oxidase activity in cultured vascular smooth muscle cells. Circ Res, 74, 1141-8.
HASSAN, A., GORMLEY, K., O'SULLIVAN, M., KNIGHT, J., SHAM, P., VALLANCE, P., BAMFORD, J. & MARKUS, H. 2004. Endothelial nitric oxide gene haplotypes and risk of cerebral small-vessel disease. Stroke, 35, 654-9.
HSIEH, M. C., LIN, S. R., HSIEH, T. J., HSU, C. H., CHEN, H. C., SHIN, S. J. & TSAI, J. H. 2000. Increased frequency of angiotensin-converting enzyme DD genotype in patients with type 2 diabetes in Taiwan. Nephrol Dial Transplant, 15, 1008-13.
HYNDMAN, M. E., PARSONS, H. G., VERMA, S., BRIDGE, P. J., EDWORTHY, S., JONES, C., LONN, E., CHARBONNEAU, F. & ANDERSON, T. J. 2002. The T-786-->C mutation in endothelial nitric oxide synthase is associated with hypertension. Hypertension, 39, 919-22.
HAJJAR, I., KOTCHEN, J. M. & KOTCHEN, T. A. 2006. Hypertension: trends in prevalence, incidence, and control. Annu Rev Public Health, 27, 465-90.
HAJJAR, I. M., GRIM, C. E., GEORGE, V. & KOTCHEN, T. A. 2001. Impact of diet on blood pressure and age-related changes in blood pressure in the US population: analysis of NHANES III. Arch Intern Med, 161, 589-93.
HAJJAR, I. M., GRIM, C. E. & KOTCHEN, T. A. 2003. Dietary calcium lowers the age-related rise in blood pressure in the United States: the NHANES III survey. J Clin Hypertens (Greenwich), 5, 122-6.
HARRAP, S. B. 2003. Where are all the blood-pressure genes? Lancet, 361, 2149-51. HARRAP, S. B. 2009. Blood pressure genetics: time to focus. J Am Soc Hypertens, 3, 231-7. HAYAKAWA, H., COFFEE, K. & RAIJ, L. 1997. Endothelial dysfunction and cardiorenal injury in
experimental salt-sensitive hypertension: effects of antihypertensive therapy. Circulation, 96, 2407-13.
HAYNES, W. G. & WEBB, D. J. 1998. Endothelin as a regulator of cardiovascular function in health and disease. J Hypertens, 16, 1081-98.
HE, J., WHELTON, P. K., APPEL, L. J., CHARLESTON, J. & KLAG, M. J. 2000. Long-term effects of weight loss and dietary sodium reduction on incidence of hypertension. Hypertension, 35, 544-9.
HEITZER, T., WENZEL, U., HINK, U., KROLLNER, D., SKATCHKOV, M., STAHL, R. A., MACHARZINA, R.,
116
BRASEN, J. H., MEINERTZ, T. & MUNZEL, T. 1999. Increased NAD(P)H oxidase-mediated superoxide production in renovascular hypertension: evidence for an involvement of protein kinase C. Kidney Int, 55, 252-60.
HICKS, L. S., FAIRCHILD, D. G., COOK, E. F. & AYANIAN, J. Z. 2003. Association of region of residence and immigrant status with hypertension, renal failure, cardiovascular disease, and stroke, among African-American participants in the third National Health and Nutrition Examination
Survey (NHANES III). Ethn Dis, 13, 316-23. HILGERS, K. F., VEELKEN, R., MULLER, D. N., KOHLER, H., HARTNER, A., BOTKIN, S. R., STUMPF, C.,
SCHMIEDER, R. E. & GOMEZ, R. A. 2001. Renin uptake by the endothelium mediates vascular angiotensin formation. Hypertension, 38, 243-8.
HINDORFF, L. A., SETHUPATHY, P., JUNKINS, H. A., RAMOS, E. M., MEHTA, J. P., COLLINS, F. S. & MANOLIO, T. A. 2009. Potential etiologic and functional implications of genome-wide association loci for human diseases and traits. Proc Natl Acad Sci U S A, 106, 9362-7.
HOPFNER, R. L. & GOPALAKRISHNAN, V. 1999. Endothelin: emerging role in diabetic vascular complications. Diabetologia, 42, 1383-94.
HORIUCHI, M., HAYASHIDA, W., KAMBE, T., YAMADA, T. & DZAU, V. J. 1997. Angiotensin type 2 receptor dephosphorylates Bcl-2 by activating mitogen-activated protein kinase phosphatase-1 and induces apoptosis. J Biol Chem, 272, 19022-6.
HSUEH, W. C., MITCHELL, B. D., SCHNEIDER, J. L., WAGNER, M. J., BELL, C. J., NANTHAKUMAR, E. &
SHULDINER, A. R. 2000. QTL influencing blood pressure maps to the region of PPH1 on chromosome 2q31-34 in Old Order Amish. Circulation, 101, 2810-6.
IBRAHIM, J., HUGHES, A. D., SCHACHTER, M. & SEVER, P. S. 1996. Depletion of resistance vessel polyamines attenuates angiotensin II induced blood pressure rise in rats. Clin Exp Hypertens, 18, 811-30.
ISO, H., HARADA, S., SHIMAMOTO, T., SATO, S., KITAMURA, A., SANKAI, T., TANIGAWA, T., IIDA, M. & KOMACHI, Y. 2000. Angiotensinogen T174M and M235T variants, sodium intake and hypertension among non-drinking, lean Japanese men and women. J Hypertens, 18, 1197- 206.
IWAI, N., OHMICHI, N., NAKAMURA, Y. & KINOSHITA, M. 1994. DD genotype of the angiotensin- converting enzyme gene is a risk factor for left ventricular hypertrophy. Circulation, 90, 2622- 8.
IGLARZ, M., BENESSIANO, J., PHILIP, I., VUILLAUMIER-BARROT, S., LASOCKI, S., HVASS, U., DURAND, G ., DESMONTS, J. M., LEVY, B. I. & HENRION, D. 2002. Preproendothelin-1 gene polymorphism is related to a change in vascular reactivity in the human mammary artery in vitro. Hypertension, 39, 209-13.
IGLARZ, M., TOUYZ, R. M., VIEL, E. C., AMIRI, F. & SCHIFFRIN, E. L. 2004. Involvement of oxidative stress in the profibrotic action of aldosterone. Interaction wtih the renin-angiotension system. Am J Hypertens, 17, 597-603.
IRANI, K. 2001. Angiotensin II-stimulated vascular remodeling: the search for the culprit oxidase. Circ Res, 88, 858-60.
JEUNEMAITRE, X., RIGAT, B., CHARRU, A., HOUOT, A. M., SOUBRIER, F. & CORVOL, P. 1992. Sib pair linkage analysis of renin gene haplotypes in human essential hypertension. Hum Genet, 88, 301-6.
KANNEL, W. B., WOLF, P. A., MCGEE, D. L., DAWBER, T. R., MCNAMARA, P. & CASTELLI, W. P. 1981. Systolic blood pressure, arterial rigidity, and risk of stroke. The Framingham study. JAMA, 245, 1225-9.
JENG, J. R., HARN, H. J., JENG, C. Y., YUEH, K. C. & SHIEH, S. M. 1997. Angiotensin I converting enzyme gene polymorphism in Chinese patients with hypertension. Am J Hypertens, 10, 558-61.
JEUNEMAITRE, X., SOUBRIER, F., KOTELEVTSEV, Y. V., LIFTON, R. P., WILLIAMS, C. S., CHARRU, A., HUNT, S. C., HOPKINS, P. N., WILLIAMS, R. R., LALOUEL, J. M. & ET AL. 1992. Molecular basis
of human hypertension: role of angiotensinogen. Cell, 71, 169-80. JI, L. D., ZHANG, L. N., SHEN, P., WANG, P., ZHANG, Y. M., XING, W. H. & XU, J. 2010. Association of
117
angiotensinogen gene M235T and angiotensin-converting enzyme gene I/D polymorphisms with essential hypertension in Han Chinese population: a meta-analysis. J Hypertens, 28, 419- 28.
JIANG, X. S., H. LI, J. XUN, P. CHENG, Y. HUANG, J. XIAO, H AND ZHAN Y 2009. Association between renin–angiotensin system gene polymorphism and essential hypertension: a community- based study. J Hum Hypertens 23, 176-181.
JOHNSON, A. G., SIMONS, L. A., FRIEDLANDER, Y., SIMONS, J., DAVIS, D. R. & MACALLUM, J. 1996. M235-->T polymorphism of the angiotensinogen gene predicts hypertension in the elderly. J Hypertens, 14, 1061-5.
KARPPANEN, H., KARPPANEN, P. & MERVAALA, E. 2005. Why and how to implement sodium, potassium, calcium, and magnesium changes in food items and diets? J Hum Hypertens, 19 Suppl 3, S10-9.
KAJIYAMA, N., SAITO, Y., MIYAMOTO, Y., YOSHIMURA, M., NAKAYAMA, M., HARADA, M.,
KUWAHARA, K., KISHIMOTO, I., YASUE, H. & NAKAO, K. 2000. Lack of association between T-786-->C mutation in the 5'-flanking region of the endothelial nitric oxide synthase gene and essential hypertension. Hypertens Res, 23, 561-5.
KEARNEY, P. M., WHELTON, M., REYNOLDS, K., MUNTNER, P., WHELTON, P. K. & HE, J. 2005. Global burden of hypertension: analysis of worldwide data. Lancet, 365, 217-23.
KIEFE, C. I., WILLIAMS, O. D., BILD, D. E., LEWIS, C. E., HILNER, J. E. & OBERMAN, A. 1997. Regional disparities in the incidence of elevated blood pressure among young adults: the CARDIA study. Circulation, 96, 1082-8.
KIM, I. J., BAE, J., LIM, S. W., CHA, D. H., CHO, H. J., KIM, S., YANG, D. H., HWANG, S. G., OH, D. & KIM, N. K. 2007. Influence of endothelial nitric oxide synthase gene polymorphisms (-786T>C, 4a4b, 894G>T) in Korean patients with coronary artery disease. Thromb Res, 119, 579-85.
KIMBROUGH, H. M., JR., VAUGHAN, E. D., JR., CAREY, R. M. & AYERS, C. R. 1977. Effect of intrarenal angiotensin II blockade on renal function in conscious dogs. Circ Res, 40, 174-8.
KIRKE, P. N., MILLS, J. L., WHITEHEAD, A. S., MOLLOY, A. & SCOTT, J. M. 1996. Methylenetetrahydrofolate reductase mutation and neural tube defects. Lancet, 348, 1037- 8.
KLATSKY, A. L. & FRIEDMAN, G. D. 1995. Alcohol and longevity. Am J Public Health, 85, 16-8. KOIVUKOSKI, L., FISHER, S. A., KANNINEN, T., LEWIS, C. M., VON WOWERN, F., HUNT, S., KARDIA, S.
L., LEVY, D., PEROLA, M., RANKINEN, T., RAO, D. C., RICE, T., THIEL, B. A. & MELANDER, O. 2004. Meta-analysis of genome-wide scans for hypertension and blood pressure in Caucasians shows evidence of susceptibility regions on chromosomes 2 and 3. Hum Mol Genet, 13, 2325-32.
KUHLENCORDT, P. J., GYURKO, R., HAN, F., SCHERRER-CROSBIE, M., ARETZ, T. H., HAJJAR, R., PICARD, M. H. & HUANG, P. L. 2001. Accelerated atherosclerosis, aortic aneurysm formation, and ischemic heart disease in apolipoprotein E/endothelial nitric oxide synthase double-knockout
mice. Circulation, 104, 448-54. KARAALI, Z. E., AGACHAN, B., YILMAZ, H. & ISBIR, T. 2004. Angiotensin-converting enzyme I/D gene
polymorphisms and effects of left ventricular hypertrophy in Turkish myocardial infarction patients. Acta Cardiol, 59, 493-7.
KATO, N., SUGIYAMA, T., MORITA, H., KURIHARA, H., YAMORI, Y. & YAZAKI, Y. 1999. Angiotensinogen gene and essential hypertension in the Japanese: extensive association study and meta- analysis on six reported studies. J Hypertens, 17, 757-63.
KIM, I. J., BAE, J., LIM, S. W., CHA, D. H., CHO, H. J., KIM, S., YANG, D. H., HWANG, S. G., OH, D. & KIM, N. K. 2007. Influence of endothelial nitric oxide synthase gene polymorphisms (-786T>C, 4a4b, 894G>T) in Korean patients with coronary artery disease. Thromb Res, 119, 579-85.
KRIZANOVA, O., OBDRZALKOVA, D., POLAKOVA, H., JELOK, I. & HUDECOVA, S. 1997. Molecular variants of the renin-angiotensin system components in the Slovak population. Physiol Res, 46, 357-61.
KUNZ, R., KREUTZ, R., BEIGE, J., DISTLER, A. & SHARMA, A. M. 1997. Association between the angiotensinogen 235T-variant and essential hypertension in whites: a systematic review and
118
methodological appraisal. Hypertension, 30, 1331-7. KURLAND, L., MELHUS, H., SARABI, M., MILLGARD, J., LJUNGHALL, S. & LIND, L. 2001. Polymorphisms
in the renin-angiotensin system and endothelium-dependent vasodilation in normotensive subjects. Clin Physiol, 21, 343-9.
LACOLLEY, P., LABAT, C., PUJOL, A., DELCAYRE, C., BENETOS, A. & SAFAR, M. 2002. Increased carotid
wall elastic modulus and fibronectin in aldosterone-salt-treated rats: effects of eplerenone. Circulation, 106, 2848-53.
LARIVIERE, R. & LEBEL, M. 2003. Endothelin-1 in chronic renal failure and hypertension. Can J Physiol Pharmacol, 81, 607-21.
LAUER, R. M. & CLARKE, W. R. 1989. Childhood risk factors for high adult blood pressure: the Muscatine Study. Pediatrics, 84, 633-41.
LAUTRETTE, A., LI, S., ALILI, R., SUNNARBORG, S. W., BURTIN, M., LEE, D. C., FRIEDLANDER, G. & TERZI, F. 2005. Angiotensin II and EGF receptor cross-talk in chronic kidney diseases: a new therapeutic approach. Nat Med, 11, 867-74.
LAVIADES, C., VARO, N., FERNANDEZ, J., MAYOR, G., GIL, M. J., MONREAL, I. & DIEZ, J. 1998. Abnormalities of the extracellular degradation of collagen type I in essential hypertension. Circulation, 98, 535-40.
LAVOIE, J. L. & SIGMUND, C. D. 2003. Minireview: overview of the renin-angiotensin system--an endocrine and paracrine system. Endocrinology, 144, 2179-83.
LAWES, C. M., VANDER HOORN, S. & RODGERS, A. 2008. Global burden of blood-pressure-related disease, 2001. Lancet, 371, 1513-8.
LEBEL, M., GROSE, J. H., KINGMA, I. & LANGLOIS, S. 1994. Plasma endothelin levels and blood pressure in hemodialysis and in CAPD patients. Effect of subcutaneous erythropoietin replacement therapy. Clin Exp Hypertens, 16, 565-75.
LEVENS, N. R., FREEDLENDER, A. E., PEACH, M. J. & CAREY, R. M. 1983. Control of renal function by intrarenal angiotensin II. Endocrinology, 112, 43-9.
LEVENS, N. R., PEACH, M. J. & CAREY, R. M. 1981. Role of the intrarenal renin-angiotensin system in the control of renal function. Circ Res, 48, 157-67.
LEVY, D., EHRET, G. B., RICE, K., VERWOERT, G. C., LAUNER, L. J., DEHGHAN, A., GLAZER, N. L., MORRISON, A. C., JOHNSON, A. D., ASPELUND, T., AULCHENKO, Y., LUMLEY, T., KOTTGEN, A., VASAN, R. S., RIVADENEIRA, F., EIRIKSDOTTIR, G., GUO, X., ARKING, D. E., MITCHELL, G. F., MATTACE-RASO, F. U., SMITH, A. V., TAYLOR, K., SCHARPF, R. B., HWANG, S. J., SIJBRANDS, E. J., BIS, J., HARRIS, T. B., GANESH, S. K., O'DONNELL, C. J., HOFMAN, A., ROTTER, J. I., CORESH, J., BENJAMIN, E. J., UITTERLINDEN, A. G., HEISS, G., FOX, C. S., WITTEMAN, J. C., BOERWINKLE, E., WANG, T. J., GUDNASON, V., LARSON, M. G., CHAKRAVARTI, A., PSATY, B. M. & VAN DUIJN, C. M. 2009. Genome-wide association study of blood pressure and hypertension. Nat Genet, 41, 677-87.
LIFTON, R. P., GHARAVI, A. G. & GELLER, D. S. 2001. Molecular mechanisms of human hypertension. Cell, 104, 545-56.
LIN, K. F., CHAO, L. & CHAO, J. 1997. Prolonged reduction of high blood pressure with human nitric oxide synthase gene delivery. Hypertension, 30, 307-13.
LINDER, L., KIOWSKI, W., BUHLER, F. R. & LUSCHER, T. F. 1990. Indirect evidence for release of endothelium-derived relaxing factor in human forearm circulation in vivo. Blunted response in essential hypertension. Circulation, 81, 1762-7.
LIU, F. Y. & COGAN, M. G. 1989. Angiotensin II stimulates early proximal bicarbonate absorption in the rat by decreasing cyclic adenosine monophosphate. J Clin Invest, 84, 83-91.
LOMBES, M., OBLIN, M. E., GASC, J. M., BAULIEU, E. E., FARMAN, N. & BONVALET, J. P. 1992. Immunohistochemical and biochemical evidence for a cardiovascular mineralocorticoid receptor. Circ Res, 71, 503-10.
LUSCHER, T. F., RAIJ, L. & VANHOUTTE, P. M. 1987. Endothelium-dependent vascular responses in normotensive and hypertensive Dahl rats. Hypertension, 9, 157-63.
LEE, E. J. 1994. The angiotensin 1-converting enzyme genetic polymorphism is associated with altered substrate affinity. Pharmacogenetics, 4, 101-3.
119
LEESON, C. P., HINGORANI, A. D., MULLEN, M. J., JEEROOBURKHAN, N., KATTENHORN, M., COLE, T. J., MULLER, D. P., LUCAS, A., HUMPHRIES, S. E. & DEANFIELD, J. E. 2002. Glu298Asp endothelial nitric oxide synthase gene polymorphism interacts with environmental and dietary factors to influence endothelial function. Circ Res, 90, 1153-8.
LESAGE, S., VELHO, G., VIONNET, N., CHATELAIN, N., DEMENAIS, F., PASSA, P., SOUBRIER, F. & FROGUEL, P. 1997. Genetic studies of the renin-angiotensin system in arterial hypertension associated with non-insulin-dependent diabetes mellitus. J Hypertens, 15, 601-6.
LESTER, S., HEATLEY, S., BARDY, P., BAHNISCH, J., BANNISTER, K., FAULL, R. & CLARKSON, A. 1999. The DD genotype of the angiotensin-converting enzyme gene occurs in very low frequency in Australian Aboriginals. Nephrol Dial Transplant, 14, 887-90.
LIAO, X., YANG, Z., PENG, D., DAI, H., LEI, Y., ZHAO, Q., HAN, Y. & WANG, W. 2014. Association of T174M polymorphism of angiotensinogen gene with essential hypertension: A meta-analysis. Genet Mol Biol, 37, 473-9.
LUDWIG, E. H., BORECKI, I. B., ELLISON, R. C., FOLSOM, A. R., HEISS, G., HIGGINS, M., LALOUEL, J. M., PROVINCE, M. A. & RAO, D. C. 1997. Associations between candidate loci angiotensin- converting enzyme and angiotensinogen with coronary heart disease and myocardial
infarction: the NHLBI Family Heart Study. Ann Epidemiol, 7, 3-12. MARCO, J., ZABAY, J. M., GARCIA-MARCO, M. A., GOMEZ, G., MULET, J. M., MUNAR, M. A., SOLER, J.
& VIADER, C. 2005. [Angiotensinogen gene T174M polymorphism: opposite relationships with essential hypertension and obesity in a homogeneous population from Majorca (Baleric Islands, Spain)]. Nefrologia, 25, 629-36.
MARRE, M., JEUNEMAITRE, X., GALLOIS, Y., RODIER, M., CHATELLIER, G., SERT, C., DUSSELIER, L., KAHAL, Z., CHAILLOUS, L., HALIMI, S., MULLER, A., SACKMANN, H., BAUDUCEAU, B., BLED, F., PASSA, P. & ALHENC-GELAS, F. 1997. Contribution of genetic polymorphism in the renin- angiotensin system to the development of renal complications in insulin-dependent diabetes: Genetique de la Nephropathie Diabetique (GENEDIAB) study group. J Clin Invest, 99, 1585-95.
MARTINEZ, E., PURAS, A., ESCRIBANO, J., SANCHIS, C., CARRION, L., ARTIGAO, M., DIVISON, J. A., MASSO, J. & FERNANDEZ, J. A. 2002. Threonines at position 174 and 235 of the angiotensinogen polypeptide chain are related to familial history of hypertension in a Spanish-Mediterranean population. Br J Biomed Sci, 59, 95-100.
MATA-BALAGUER, T., DE LA HERRAN, R., RUIZ-REJON, C., RUIZ-REJON, M., GARRIDO-RAMOS, M. A. & RUIZ-REJON, F. 2004. Angiotensin-converting enzyme and p22(phox) polymorphisms and the risk of coronary heart disease in a low-risk Spanish population. Int J Cardiol, 95, 145-51.
MOHANA, V. U., SWAPNA, N., SURENDER, R. S., VISHNUPRIYA, S. & PADMA, T. 2012. Gender-related association of AGT gene variants (M235T and T174M) with essential hypertension--a case- control study. Clin Exp Hypertens, 34, 38-44.
MONDRY, A., LOH, M., LIU, P., ZHU, A. L. & NAGEL, M. 2005. Polymorphisms of the insertion / deletion ACE and M235T AGT genes and hypertension: surprising new findings and meta-
analysis of data. BMC Nephrol, 6, 1. MORSHED, M., KHAN, H. & AKHTERUZZAMAN, S. 2002. Association between angiotensin I-converting
enzyme gene polymorphism and hypertension in selected individuals of the Bangladeshi population. J Biochem Mol Biol, 35, 251-4.
MUST, A., SPADANO, J., COAKLEY, E. H., FIELD, A. E., COLDITZ, G. & DIETZ, W. H. 1999. The disease burden associated with overweight and obesity. JAMA, 282, 1523-9.
MA, J., STAMPFER, M. J., GIOVANNUCCI, E., ARTIGAS, C., HUNTER, D. J., FUCHS, C., WILLETT, W. C., SELHUB, J., HENNEKENS, C. H. & ROZEN, R. 1997. Methylenetetrahydrofolate reductase polymorphism, dietary interactions, and risk of colorectal cancer. Cancer Res, 57, 1098-102.
MANABE, I., SHINDO, T. & NAGAI, R. 2002. Gene expression in fibroblasts and fibrosis: involvement in cardiac hypertrophy. Circ Res, 91, 1103-13.
MANOLIO, T. A., COLLINS, F. S., COX, N. J., GOLDSTEIN, D. B., HINDORFF, L. A., HUNTER, D. J., MCCARTHY, M. I., RAMOS, E. M., CARDON, L. R., CHAKRAVARTI, A., CHO, J. H., GUTTMACHER, A. E., KONG, A., KRUGLYAK, L., MARDIS, E., ROTIMI, C. N., SLATKIN, M., VALLE, D., WHITTEMORE, A. S., BOEHNKE, M., CLARK, A. G., EICHLER, E. E., GIBSON, G., HAINES, J. L.,
120
MACKAY, T. F., MCCARROLL, S. A. & VISSCHER, P. M. 2009. Finding the missing heritability of complex diseases. Nature, 461, 747-53.
MARTEAU, J. B., ZAIOU, M., SIEST, G. & VISVIKIS-SIEST, S. 2005. Genetic determinants of blood pressure regulation. J Hypertens, 23, 2127-43.
MATSUSAKA, T. & ICHIKAWA, I. 1997. Biological functions of angiotensin and its receptors. Annu Rev Physiol, 59, 395-412.
MATTEI, M. G., HUBERT, C.ALHENC-GELAS, F.ROHDE, K. ET AL. 1989. Angiotensin-I converting enzymes gene is on chromosome 17
Cytogenet Cell Genet, 51, 1041-. MCARDLE, P. F., DYTCH, H., O'CONNELL, J. R., SHULDINER, A. R., MITCHELL, B. D. & ABNEY, M. 2007.
Homozygosity by descent mapping of blood pressure in the Old Order Amish: evidence for sex specific genetic architecture. BMC Genet, 8, 66.
METCALFE, B. L., HUENTELMAN, M. J., PARILAK, L. D., TAYLOR, D. G., KATOVICH, M. J., KNOT, H. J., SUMNERS, C. & RAIZADA, M. K. 2004. Prevention of cardiac hypertrophy by angiotensin II type-2 receptor gene transfer. Hypertension, 43, 1233-8.
MICHEL, J. B. 2004. [Renin-angiotensin system and vascular remodelling]. Med Sci (Paris), 20, 409-13. MIDGLEY, J. P., MATTHEW, A. G., GREENWOOD, C. M. & LOGAN, A. G. 1996. Effect of reduced dietary
sodium on blood pressure: a meta-analysis of randomized controlled trials. JAMA, 275, 1590- 7.
MINUZ, P., PATRIGNANI, P., GAINO, S., DEGAN, M., MENAPACE, L., TOMMASOLI, R., SETA, F., CAPONE, M. L., TACCONELLI, S., PALATRESI, S., BENCINI, C., DEL VECCHIO, C., MANSUETO, G., AROSIO, E., SANTONASTASO, C. L., LECHI, A., MORGANTI, A. & PATRONO, C. 2002. Increased oxidative stress and platelet activation in patients with hypertension and renovascular disease. Circulation, 106, 2800-5.
MISHRA, V., ARNOLD, F., SEMENOV, G., HONG, R. & MUKURIA, A. 2006. Epidemiology of obesity and hypertension and related risk factors in Uzbekistan. Eur J Clin Nutr, 60, 1355-66.
MIYAUCHI, T. & MASAKI, T. 1999. Pathophysiology of endothelin in the cardiovascular system. Annu Rev Physiol, 61, 391-415.
MIZUNO, Y., YOSHIMURA, M., YASUE, H., SAKAMOTO, T., OGAWA, H., KUGIYAMA, K., HARADA, E., NAKAYAMA, M., NAKAMURA, S., ITO, T., SHIMASAKI, Y., SAITO, Y. & NAKAO, K. 2001. Aldosterone production is activated in failing ventricle in humans. Circulation, 103, 72-7.
MOCCI, E., CONCAS, M. P., FANCIULLI, M., PIRASTU, N., ADAMO, M., CABRAS, V., FRAUMENE, C., PERSICO, I., SASSU, A., PICCIAU, A., PRODI, D. A., SERRA, D., BIINO, G., PIRASTU, M. & ANGIUS, A. 2009. Microsatellites and SNPs linkage analysis in a Sardinian genetic isolate confirms several essential hypertension loci previously identified in different populations. BMC Med Genet, 10, 81.
MONCADA, S. 1992. The 1991 Ulf von Euler Lecture. The L-arginine: nitric oxide pathway. Acta Physiol Scand, 145, 201-27.
MORI, M. & GOTOH, T. 2000. Regulation of nitric oxide production by arginine metabolic enzymes. Biochem Biophys Res Commun, 275, 715-9.
MOROI, M., ZHANG, L., YASUDA, T., VIRMANI, R., GOLD, H. K., FISHMAN, M. C. & HUANG, P. L. 1998. Interaction of genetic deficiency of endothelial nitric oxide, gender, and pregnancy in vascular response to injury in mice. J Clin Invest, 101, 1225-32.
MORRISON, A. C., BROWN, A., KARDIA, S. L., TURNER, S. T. & BOERWINKLE, E. 2003. Evaluating the context-dependent effect of family history of stroke in a genome scan for hypertension. Stroke, 34, 1170-5.
MULROW, P. J. & FRANCO-SAENZ, R. 1996. The adrenal renin-angiotensin system: a local hormonal regulator of aldosterone production. J Hypertens, 14, 173-6.
MUNGER, R. G., PRINEAS, R. J. & GOMEZ-MARIN, O. 1988. Persistent elevation of blood pressure among children with a family history of hypertension: the Minneapolis Children's Blood Pressure Study. J Hypertens, 6, 647-53.
121
MUST, A., SPADANO, J., COAKLEY, E. H., FIELD, A. E., COLDITZ, G. & DIETZ, W. H. 1999. The disease burden associated with overweight and obesity. JAMA, 282, 1523-9.
NAFTILAN, A. J., WILLIAMS, R., BURT, D., PAUL, M., PRATT, R. E., HOBART, P., CHIRGWIN, J. & DZAU, V. J. 1989. A lack of genetic linkage of renin gene restriction fragment length polymorphisms with human hypertension. Hypertension, 14, 614-8.
NAHMIAS, C. & STROSBERG, A. D. 1995. The angiotensin AT2 receptor: searching for signal- transduction pathways and physiological function. Trends Pharmacol Sci, 16, 223-5.
NAKAMURA, T. & PREWITT, R. L. 1992. Alteration of endothelial function in arterioles of renal hypertensive rats at two levels of vascular tone. J Hypertens, 10, 621-7.
NAKAYAMA, M., YASUE, H., YOSHIMURA, M., SHIMASAKI, Y., KUGIYAMA, K., OGAWA, H., MOTOYAMA, T., SAITO, Y., OGAWA, Y., MIYAMOTO, Y. & NAKAO, K. 1999. T-786-->C mutation in the 5'-flanking region of the endothelial nitric oxide synthase gene is associated with coronary spasm. Circulation, 99, 2864-70.
NEGRERIE, M., BOUZHIR, L., MARTIN, J. L. & LIEBL, U. 2001. Control of nitric oxide dynamics by guanylate cyclase in its activated state. J Biol Chem, 276, 46815-21.
NEUTEL, J. M. 2004. Effect of the renin--angiotensin system on the vessel wall: using ACE inhibition to improve endothelial function. J Hum Hypertens, 18, 599-606.
NEWTON-CHEH, C., JOHNSON, T., GATEVA, V., TOBIN, M. D., BOCHUD, M., COIN, L., NAJJAR, S. S., ZHAO, J. H., HEATH, S. C., EYHERAMENDY, S., PAPADAKIS, K., VOIGHT, B. F., SCOTT, L. J., ZHANG, F., FARRALL, M., TANAKA, T., WALLACE, C., CHAMBERS, J. C., KHAW, K. T., NILSSON, P., VAN DER HARST, P., POLIDORO, S., GROBBEE, D. E., ONLAND-MORET, N. C., BOTS, M. L., WAIN, L. V., ELLIOTT, K. S., TEUMER, A., LUAN, J., LUCAS, G., KUUSISTO, J., BURTON, P. R., HADLEY, D., MCARDLE, W. L., BROWN, M., DOMINICZAK, A., NEWHOUSE, S. J., SAMANI, N. J., WEBSTER, J., ZEGGINI, E., BECKMANN, J. S., BERGMANN, S., LIM, N., SONG, K., VOLLENWEIDER, P., WAEBER, G., WATERWORTH, D. M., YUAN, X., GROOP, L., ORHO- MELANDER, M., ALLIONE, A., DI GREGORIO, A., GUARRERA, S., PANICO, S., RICCERI, F., ROMANAZZI, V., SACERDOTE, C., VINEIS, P., BARROSO, I., SANDHU, M. S., LUBEN, R. N., CRAWFORD, G. J., JOUSILAHTI, P., PEROLA, M., BOEHNKE, M., BONNYCASTLE, L. L., COLLINS, F. S., JACKSON, A. U., MOHLKE, K. L., STRINGHAM, H. M., VALLE, T. T., WILLER, C. J., BERGMAN, R. N., MORKEN, M. A., DORING, A., GIEGER, C., ILLIG, T., MEITINGER, T., ORG, E., PFEUFER, A., WICHMANN, H. E., KATHIRESAN, S., MARRUGAT, J., O'DONNELL, C. J., SCHWARTZ, S. M., SISCOVICK, D. S., SUBIRANA, I., FREIMER, N. B., HARTIKAINEN, A. L., MCCARTHY, M. I., O'REILLY, P. F., PELTONEN, L., POUTA, A., DE JONG, P. E., SNIEDER, H., VAN GILST, W. H., CLARKE, R., GOEL, A., HAMSTEN, A., PEDEN, J. F., et al. 2009. Genome-wide association study identifies eight loci associated with blood pressure. Nat Genet, 41, 666-76.
NIETO, F. J., ALONSO, J., CHAMBLESS, L. E., ZHONG, M., CERASO, M., ROMM, F. J., COOPER, L., FOLSOM, A. R. & SZKLO, M. 1995. Population awareness and control of hypertension and hypercholesterolemia. The Atherosclerosis Risk in Communities study. Arch Intern Med, 155,
677-84. NZIETCHUENG, R., ELFARRA, M., NLOGA, J., LABAT, C., CARTEAUX, J. P., MAUREIRA, P., LACOLLEY, P.,
VILLEMOT, J. P. & BENETOS, A. 2011. Telomere length in vascular tissues from patients with atherosclerotic disease. J Nutr Health Aging, 15, 153-6.
NAIR, K. G., SHALIA, K. K., ASHAVAID, T. F. & DALAL, J. J. 2003. Coronary heart disease, hypertension, and angiotensinogen gene variants in Indian population. J Clin Lab Anal, 17, 141-6.
NEJATIZADEH, A., KUMAR, R., STOBDAN, T., GOYAL, A. K., GUPTA, M., JAVED, S. & PASHA, M. Q. 2008. Significance of angiotensinogen gene haplotypes and genotypes combinations in hypertension. J Hypertens, 26, 1094-101.
NEWHOUSE, S. J., WALLACE, C., DOBSON, R., MEIN, C., PEMBROKE, J., FARRALL, M., CLAYTON, D., BROWN, M., SAMANI, N., DOMINICZAK, A., CONNELL, J. M., WEBSTER, J., LATHROP, G. M., CAULFIELD, M. & MUNROE, P. B. 2005. Haplotypes of the WNK1 gene associate with blood pressure variation in a severely hypertensive population from the British Genetics of Hypertension study. Hum Mol Genet, 14, 1805-14.
122
NISHIUMA, S., KARIO, K., KAYABA, K., NAGIO, N., SHIMADA, K., MATSUO, T. & MATSUO, M. 1995. Effect of the angiotensinogen gene Met235-->Thr variant on blood pressure and other cardiovascular risk factors in two Japanese populations. J Hypertens, 13, 717-22.
NOMURA, H., KONI, I., MICHISHITA, Y., MORISE, T. & TAKEDA, R. 1994. Angiotensin-converting enzyme gene polymorphism in haemodialysis patients. Lancet, 343, 482-3.
OBISESAN, T. O., VARGAS, C. M. & GILLUM, R. F. 2000. Geographic variation in stroke risk in the
United States. Region, urbanization, and hypertension in the Third National Health and Nutrition Examination Survey. Stroke, 31, 19-25.
OHKUBO, N., MATSUBARA, H., NOZAWA, Y., MORI, Y., MURASAWA, S., KIJIMA, K., MARUYAMA, K., MASAKI, H., TSUTUMI, Y., SHIBAZAKI, Y., IWASAKA, T. & INADA, M. 1997. Angiotensin type 2 receptors are reexpressed by cardiac fibroblasts from failing myopathic hamster hearts and inhibit cell growth and fibrillar collagen metabolism. Circulation, 96, 3954-62.
OKUNISHI, H., MIYAZAKI, M., OKAMURA, T. & TODA, N. 1987. Different distribution of two types of angiotensin II-generating enzymes in the aortic wall. Biochem Biophys Res Commun, 149, 1186-92.
OVERLACK, A., RUPPERT, M., KOLLOCH, R., GOBEL, B., KRAFT, K., DIEHL, J., SCHMITT, W. & STUMPE, K. O. 1993. Divergent hemodynamic and hormonal responses to varying salt intake in normotensive subjects. Hypertension, 22, 331-8.
OLIVIERI, O., STRANIERI, C., GIRELLI, D., PIZZOLO, F., GRAZIOLI, S., RUSSO, C., PIGNATTI, P. F. & CORROCHER, R. 2001. Homozygosity for angiotensinogen 235T variant increases the risk of myocardial infarction in patients with multi-vessel coronary artery disease. J Hypertens, 19, 879-84.
OZISIK, K., MISIRLIOGLU, M., ULUS, T. A., TUNCER, S., EMIR, M. & KATIRCIOGLU, F. 2005. Renin- angiotensin system polymorphisms and coronary artery surgery patients. Asian Cardiovasc Thorac Ann, 13, 153-6.
PACANOWSKI, M. A., ZINEH, I., COOPER-DEHOFF, R. M., PEPINE, C. J. & JOHNSON, J. A. 2009. Genetic and pharmacogenetic associations between NOS3 polymorphisms, blood pressure, and cardiovascular events in hypertension. Am J Hypertens, 22, 748-53.
PEREIRA, T. V., NUNES, A. C., RUDNICKI, M., YAMADA, Y., PEREIRA, A. C. & KRIEGER, J. E. 2008. Meta- analysis of the association of 4 angiotensinogen polymorphisms with essential hypertension: a role beyond M235T? Hypertension, 51, 778-83.
PEREIRA, T. V., RUDNICKI, M., CHEUNG, B. M., BAUM, L., YAMADA, Y., OLIVEIRA, P. S., PEREIRA, A. C. & KRIEGER, J. E. 2007. Three endothelial nitric oxide (NOS3) gene polymorphisms in hypertensive and normotensive individuals: meta-analysis of 53 studies reveals evidence of publication bias. J Hypertens, 25, 1763-74.
PAFFENBARGER, R. S., JR., WING, A. L., HYDE, R. T. & JUNG, D. L. 1983. Physical activity and incidence of hypertension in college alumni. Am J Epidemiol, 117, 245-57.
PALMER, R. M., FERRIGE, A. G. & MONCADA, S. 1987. Nitric oxide release accounts for the biological activity of endothelium-derived relaxing factor. Nature, 327, 524-6.
PAPAPETROPOULOS, A., RUDIC, R. D. & SESSA, W. C. 1999. Molecular control of nitric oxide synthases in the cardiovascular system. Cardiovasc Res, 43, 509-20.
PEROLA, M., KAINULAINEN, K., PAJUKANTA, P., TERWILLIGER, J. D., HIEKKALINNA, T., ELLONEN, P., KAPRIO, J., KOSKENVUO, M., KONTULA, K. & PELTONEN, L. 2000. Genome-wide scan of predisposing loci for increased diastolic blood pressure in Finnish siblings. J Hypertens, 18, 1579-85.
PERRY, G. H., DOMINY, N. J., CLAW, K. G., LEE, A. S., FIEGLER, H., REDON, R., WERNER, J., VILLANEA, F. A., MOUNTAIN, J. L., MISRA, R., CARTER, N. P., LEE, C. & STONE, A. C. 2007. Diet and the evolution of human amylase gene copy number variation. Nat Genet, 39, 1256-60.
PETI-PETERDI, J., WARNOCK, D. G. & BELL, P. D. 2002. Angiotensin II directly stimulates ENaC activity in the cortical collecting duct via AT(1) receptors. J Am Soc Nephrol, 13, 1131-5.
PEZZI, V., CLARK, B. J., ANDO, S., STOCCO, D. M. & RAINEY, W. E. 1996. Role of calmodulin-dependent protein kinase II in the acute stimulation of aldosterone production. J Steroid Biochem Mol Biol, 58, 417-24.
123
PINHEIRO, S. V., SIMOES E SILVA, A. C., SAMPAIO, W. O., DE PAULA, R. D., MENDES, E. P., BONTEMPO, E. D., PESQUERO, J. B., WALTHER, T., ALENINA, N., BADER, M., BLEICH, M. & SANTOS, R. A. 2004. Nonpeptide AVE 0991 is an angiotensin-(1-7) receptor Mas agonist in the mouse kidney. Hypertension, 44, 490-6.
QUINN, S. J. & WILLIAMS, G. H. 1988. Regulation of aldosterone secretion. Annu Rev Physiol, 50, 409- 26.
RACASAN, S., BRAAM, B., KOOMANS, H. A. & JOLES, J. A. 2005. Programming blood pressure in adult SHR by shifting perinatal balance of NO and reactive oxygen species toward NO: the inverted Barker phenomenon. Am J Physiol Renal Physiol, 288, F626-36.
RAGOOBIRSINGH, D., MCGROWDER, D., MORRISON, E. Y., JOHNSON, P., LEWIS-FULLER, E. & FRAY, J. 2002. The Jamaican hypertension prevalence study. J Natl Med Assoc, 94, 561-5.
RAKYAN, V. K., DOWN, T. A., BALDING, D. J. & BECK, S. 2011. Epigenome-wide association studies for common human diseases. Nat Rev Genet, 12, 529-41.
RAO, D. C., PROVINCE, M. A., LEPPERT, M. F., OBERMAN, A., HEISS, G., ELLISON, R. C., ARNETT, D. K., ECKFELDT, J. H., SCHWANDER, K., MOCKRIN, S. C. & HUNT, S. C. 2003. A genome-wide affected sibpair linkage analysis of hypertension: the HyperGEN network. Am J Hypertens, 16, 148-50.
REID, I. 1998. The Renin-Angiotensin System: Physiology, Pathophysiology, and Pharmacology. Advances in Physiology Education, 20, S236-S245.
RICE, T., RANKINEN, T., CHAGNON, Y. C., PROVINCE, M. A., PERUSSE, L., LEON, A. S., SKINNER, J. S., WILMORE, J. H., BOUCHARD, C. & RAO, D. C. 2002. Genomewide linkage scan of resting blood pressure: HERITAGE Family Study. Health, Risk Factors, Exercise Training, and Genetics. Hypertension, 39, 1037-43.
RICHARD, V., JOANNIDES, R., HENRY, J. P., MULDER, P., MACE, B., GUEZ, D., SCHIAVI, P. & THUILLEZ, C. 1996. Fixed-dose combination of perindopril with indapamide in spontaneously hypertensive rats: haemodynamic, biological and structural effects. J Hypertens, 14, 1447-54.
RIGAT, B., HUBERT, C., ALHENC-GELAS, F., CAMBIEN, F., CORVOL, P. & SOUBRIER, F. 1990. An
insertion/deletion polymorphism in the angiotensin I-converting enzyme gene accounting for half the variance of serum enzyme levels. J Clin Invest, 86, 1343-6.
ROSSI, G. P., TADDEI, S., VIRDIS, A., CAVALLIN, M., GHIADONI, L., FAVILLA, S., VERSARI, D., SUDANO, I., PESSINA, A. C. & SALVETTI, A. 2003. The T-786C and Glu298Asp polymorphisms of the
endothelial nitric oxide gene affect the forearm blood flow responses of Caucasian hypertensive patients. J Am Coll Cardiol, 41, 938-45.
RUBATTU, S., ENEA, I., GANTEN, D., SALVATORE, D., CONDORELLI, G., RUSSO, R., ROMANO, M., GIGANTE, B., TRIMARCO, B. & ET AL. 1994. Enhanced adrenal renin and aldosterone biosynthesis during sodium restriction in TGR (mREN2)27. Am J Physiol, 267, E515-20.
RUDIC, R. D., SHESELY, E. G., MAEDA, N., SMITHIES, O., SEGAL, S. S. & SESSA, W. C. 1998. Direct evidence for the importance of endothelium-derived nitric oxide in vascular remodeling. J Clin Invest, 101, 731-6.
RUIZ-ORTEGA, M., LORENZO, O., RUPEREZ, M., ESTEBAN, V., SUZUKI, Y., MEZZANO, S., PLAZA, J. J. & EGIDO, J. 2001. Role of the renin-angiotensin system in vascular diseases: expanding the field. Hypertension, 38, 1382-7.
RALLIDIS, L. S., GIALERAKI, A., VAROUNIS, C., DAGRES, N., KOTAKOS, C., TRAVLOU, A., LEKAKIS, J. & KREMASTINOS, D. T. 2009. Lack of association of angiotensin-converting enzyme insertion/deletion polymorphism and myocardial infarction at very young ages. Biomarkers, 14, 401-5.
RAMACHANDRAN, V., ISMAIL, P., STANSLAS, J., SHAMSUDIN, N., MOIN, S. & MOHD JAS, R. 2008. Association of insertion/deletion polymorphism of angiotensin-converting enzyme gene with essential hypertension and type 2 diabetes mellitus in Malaysian subjects. J Renin Angiotensin Aldosterone Syst, 9, 208-14.
RENNER, W., NAUCK, M., WINKELMANN, B. R., HOFFMANN, M. M., SCHARNAGL, H., MAYER, V., BOEHM, B. O. & MARZ, W. 2005. Association of angiotensinogen haplotypes with angiotensinogen levels but not with blood pressure or coronary artery disease: the
124
Ludwigshafen Risk and Cardiovascular Health Study. J Mol Med (Berl), 83, 235-9. RODRIGUEZ-PEREZ, J. C., RODRIGUEZ-ESPARRAGON, F., HERNANDEZ-PERERA, O., ANABITARTE, A.,
LOSADA, A., MEDINA, A., HERNANDEZ, E., FIUZA, D., AVALOS, O., YUNIS, C. & FERRARIO, C. M. 2001. Association of angiotensinogen M235T and A(-6)G gene polymorphisms with coronary heart disease with independence of essential hypertension: the PROCAGENE study. Prospective Cardiac Gene. J Am Coll Cardiol, 37, 1536-42.
ROSSI, G. P., CESARI, M., ZANCHETTA, M., COLONNA, S., MAIOLINO, G., PEDON, L., CAVALLIN, M., MAIOLINO, P. & PESSINA, A. C. 2003. The T-786C endothelial nitric oxide synthase genotype is a novel risk factor for coronary artery disease in Caucasian patients of the GENICA study. J Am Coll Cardiol, 41, 930-7.
ROTIMI, C., COOPER, R., OGUNBIYI, O., MORRISON, L., LADIPO, M., TEWKSBURY, D. & WARD, R. 1997. Hypertension, serum angiotensinogen, and molecular variants of the angiotensinogen gene among Nigerians. Circulation, 95, 2348-50.
ROTIMI, C., MORRISON, L., COOPER, R., OYEJIDE, C., EFFIONG, E., LADIPO, M., OSOTEMIHEN, B. & WARD, R. 1994. Angiotensinogen gene in human hypertension. Lack of an association of the 235T allele among African Americans. Hypertension, 24, 591-4.
SAAB, Y. B., GARD, P. R. & OVERALL, A. D. 2011. The association of hypertension with renin- angiotensin system gene polymorphisms in the Lebanese population. J Renin Angiotensin Aldosterone Syst, 12, 588-94.
SAGNELLA, G. A., ROTHWELL, M. J., ONIPINLA, A. K., WICKS, P. D., COOK, D. G. & CAPPUCCIO, F. P. 1999. A population study of ethnic variations in the angiotensin-converting enzyme I/D polymorphism: relationships with gender, hypertension and impaired glucose metabolism. J Hypertens, 17, 657-64.
SAHA, N., TALMUD, P. J., TAY, J. S., HUMPHRIES, S. E. & BASAIR, J. 1996. Lack of association of angiotensin-converting enzyme (ACE). Gene insertion/deletion polymorphism with CAD in two Asian populations. Clin Genet, 50, 121-5.
SAMANI, N. J., THOMPSON, J. R., O'TOOLE, L., CHANNER, K. & WOODS, K. L. 1996. A meta-analysis of the association of the deletion allele of the angiotensin-converting enzyme gene with myocardial infarction. Circulation, 94, 708-12.
SANDRIM, V. C., YUGAR-TOLEDO, J. C., DESTA, Z., FLOCKHART, D. A., MORENO, H., JR. & TANUS- SANTOS, J. E. 2006. Endothelial nitric oxide synthase haplotypes are related to blood pressure elevation, but not to resistance to antihypertensive drug therapy. J Hypertens, 24, 2393-7.
SATO, N., KATSUYA, T., NAKAGAWA, T., ISHIKAWA, K., FU, Y., ASAI, T., FUKUDA, M., SUZUKI, F., NAKAMURA, Y., HIGAKI, J. & OGIHARA, T. 2000. Nine polymorphisms of angiotensinogen gene in the susceptibility to essential hypertension. Life Sci, 68, 259-72.
SAY, Y. H., LING, K. H., DURAISAMY, G., ISAAC, S. & ROSLI, R. 2005. Angiotensinogen M235T gene variants and its association with essential hypertension and plasma renin activity in Malaysian subjects: a case control study. BMC Cardiovasc Disord, 5, 7.
SAYED-TABATABAEI, F. A., SCHUT, A. F., ARIAS VASQUEZ, A., BERTOLI-AVELLA, A. M., HOFMAN, A., WITTEMAN, J. C. & VAN DUIJN, C. M. 2005. Angiotensin converting enzyme gene polymorphism and cardiovascular morbidity and mortality: the Rotterdam Study. J Med Genet, 42, 26-30.
SEVER, P. S., GORDON, D., PEART, W. S. & BEIGHTON, P. 1980. Blood-pressure and its correlates in urban and tribal Africa. Lancet, 2, 60-4.
STAESSEN, J. A., KUZNETSOVA, T., WANG, J. G., EMELIANOV, D., VLIETINCK, R. & FAGARD, R. 1999. M235T angiotensinogen gene polymorphism and cardiovascular renal risk. J Hypertens, 17, 9- 17.
SANTOS, R. A., CAMPAGNOLE-SANTOS, M. J. & ANDRADE, S. P. 2000. Angiotensin-(1-7): an update.
Regul Pept, 91, 45-62. SCHIFFRIN, E. L. 1995. Endothelin: potential role in hypertension and vascular hypertrophy.
Hypertension, 25, 1135-43. SCHIFFRIN, E. L. 2003. The angiotensin-endothelin relationship: does it play a role in cardiovascular
125
and renal pathophysiology? J Hypertens, 21, 2245-7. SCHIFFRIN, E. L., DENG, L. Y., SVENTEK, P. & DAY, R. 1997. Enhanced expression of endothelin-1 gene
in resistance arteries in severe human essential hypertension. J Hypertens, 15, 57-63. SCHNEIDER, J. A., REES, D. C., LIU, Y. T. & CLEGG, J. B. 1998. Worldwide distribution of a common
methylenetetrahydrofolate reductase mutation. Am J Hum Genet, 62, 1258-60. SCHNERMANN, J. 1998. Juxtaglomerular cell complex in the regulation of renal salt excretion. Am J
Physiol, 274, R263-79. SCIACQUA, A., SCOZZAFAVA, A., PUJIA, A., MAIO, R., BORRELLO, F., ANDREOZZI, F., VATRANO, M.,
CASSANO, S., PERTICONE, M., SESTI, G. & PERTICONE, F. 2005. Interaction between vascular dysfunction and cardiac mass increases the risk of cardiovascular outcomes in essential hypertension. Eur Heart J, 26, 921-7.
SEVER, P. S., GORDON, D., PEART, W. S. & BEIGHTON, P. 1980. Blood-pressure and its correlates in urban and tribal Africa. Lancet, 2, 60-4.
SHAUL, P. W. 2002. Regulation of endothelial nitric oxide synthase: location, location, location. Annu Rev Physiol, 64, 749-74.
SHERRY, S. T., WARD, M. H., KHOLODOV, M., BAKER, J., PHAN, L., SMIGIELSKI, E. M. & SIROTKIN, K. 2001. dbSNP: the NCBI database of genetic variation. Nucleic Acids Res, 29, 308-11.
SHIMOKAWA, H. 1999. Primary endothelial dysfunction: atherosclerosis. J Mol Cell Cardiol, 31, 23-37. SILVESTRE, J. S., ROBERT, V., HEYMES, C., AUPETIT-FAISANT, B., MOUAS, C., MOALIC, J. M.,
SWYNGHEDAUW, B. & DELCAYRE, C. 1998. Myocardial production of aldosterone and corticosterone in the rat. Physiological regulation. J Biol Chem, 273, 4883-91.
SIMPSON, S. A., TAIT, J. F., WETTSTEIN, A., NEHER, R., VON EUW, J., SCHINDLER, O. & REICHSTEIN, T.
1954. [Constitution of aldosterone, a new mineralocorticoid]. Experientia, 10, 132-3. SKEGGS, L. T., JR., MARSH, W.H, KAHN, J.R, AND SHUMWAY, N.P 1954. The purification of
hypertension I. J Exp Med, 100, 363-370. SKOTT, O. & BRIGGS, J. P. 1987. Direct demonstration of macula densa-mediated renin secretion.
Science, 237, 1618-20. SLADEK, C. D. & SONG, Z. 2008. Regulation of vasopressin release by co-released neurotransmitters:
mechanisms of purinergic and adrenergic synergism. Prog Brain Res, 170, 93-107.
SMITH, P. G. & DAY, N. E. 1984. The design of case-control studies: the influence of confounding and interaction effects. Int J Epidemiol, 13, 356-65.
SMOLAREK, I., WYSZKO, E., BARCISZEWSKA, A. M., NOWAK, S., GAWRONSKA, I., JABLECKA, A. & BARCISZEWSKA, M. Z. 2010. Global DNA methylation changes in blood of patients with essential hypertension. Med Sci Monit, 16, CR149-155.
SOROF, J. & DANIELS, S. 2002. Obesity hypertension in children: a problem of epidemic proportions. Hypertension, 40, 441-7.
SOROF, J. M., POFFENBARGER, T., FRANCO, K., BERNARD, L. & PORTMAN, R. J. 2002. Isolated systolic hypertension, obesity, and hyperkinetic hemodynamic states in children. J Pediatr, 140, 660- 6.
STAESSEN, J. A., KUZNETSOVA, T., WANG, J. G., EMELIANOV, D., VLIETINCK, R. & FAGARD, R. 1999. M235T angiotensinogen gene polymorphism and cardiovascular renal risk. J Hypertens, 17, 9- 17.
STAMLER, J., STAMLER, R., RIEDLINGER, W. F., ALGERA, G. & ROBERTS, R. H. 1976. Hypertension screening of 1 million Americans. Community Hypertension Evaluation Clinic (CHEC) program, 1973 through 1975. JAMA, 235, 2299-306.
STEVENS, V. J., OBARZANEK, E., COOK, N. R., LEE, I. M., APPEL, L. J., SMITH WEST, D., MILAS, N. C., MATTFELDT-BEMAN, M., BELDEN, L., BRAGG, C., MILLSTONE, M., RACZYNSKI, J., BREWER, A., SINGH, B. & COHEN, J. 2001. Long-term weight loss and changes in blood pressure: results of the Trials of Hypertension Prevention, phase II. Ann Intern Med, 134, 1-11.
STRUTHERS, A. D. & MACDONALD, T. M. 2004. Review of aldosterone- and angiotensin II-induced target organ damage and prevention. Cardiovasc Res, 61, 663-70.
SUEHIRO, T., MORITA, T., INOUE, M., KUMON, Y., IKEDA, Y. & HASHIMOTO, K. 2004. Increased amount of the angiotensin-converting enzyme (ACE) mRNA originating from the ACE allele with deletion. Hum Genet, 115, 91-6.
126
SUGDEN, P. H. & CLERK, A. 1998. Cellular mechanisms of cardiac hypertrophy. J Mol Med (Berl), 76, 725-46.
SWYNGHEDAUW, B. 1999. Molecular mechanisms of myocardial remodeling. Physiol Rev, 79, 215-62. SZCZEPANSKA-SADOWSKA, E. 2006. Neuropeptides in neurogenic disorders of the cardiovascular
control. J Physiol Pharmacol, 57 Suppl 11, 31-53. TADDEI, S. & SALVETTI, A. 2002. Endothelial dysfunction in essential hypertension: clinical
implications. J Hypertens, 20, 1671-4. TANGUREK, B., OZER, N., SAYAR, N., TERZI, S., YILMAZ, H., DAYI, S. U., CILOGLU, F., AKSU, H.,
ASILTURK, R. & CAGIL, A. 2006. The relationship between endothelial nitric oxide synthase gene polymorphism (T-786 C) and coronary artery disease in the Turkish population. Heart Vessels, 21, 285-90.
TARNOW, L., CAMBIEN, F., ROSSING, P., NIELSEN, F. S., HANSEN, B. V., RICARD, S., POIRIER, O. & PARVING, H. H. 1996. Angiotensinogen gene polymorphisms in IDDM patients with diabetic nephropathy. Diabetes, 45, 367-369.
TIRET, L., BLANC, H., RUIDAVETS, J. B., ARVEILER, D., LUC, G., JEUNEMAITRE, X., TICHET, J., MALLET, C., POIRIER, O., PLOUIN, P. F. & CAMBIEN, F. 1998. Gene polymorphisms of the renin- angiotensin system in relation to hypertension and parental history of myocardial infarction and stroke: the PEGASE study. Projet d'Etude des Genes de l'Hypertension Arterielle Severe a moderee Essentielle. J Hypertens, 16, 37-44.
TRIPATHI, G., DHARMANI, P., KHAN, F., SHARMA, R. K., PANDIRIKKAL, V. & AGRAWAL, S. 2006. High prevalence of ACE DD genotype among north Indian end stage renal disease patients. BMC Nephrol, 7, 15.
TSAI, C. T., FALLIN, D., CHIANG, F. T., HWANG, J. J., LAI, L. P., HSU, K. L., TSENG, C. D., LIAU, C. S. & TSENG, Y. Z. 2003. Angiotensinogen gene haplotype and hypertension: interaction with ACE gene I allele. Hypertension, 41, 9-15.
TAKEDA, Y., YONEDA, T., DEMURA, M., MIYAMORI, I. & MABUCHI, H. 2000. Cardiac aldosterone production in genetically hypertensive rats. Hypertension, 36, 495-500.
TAYMANS, S. E., PACK, S., PAK, E., TORPY, D. J., ZHUANG, Z. & STRATAKIS, C. A. 1998. Human CYP11B2 (aldosterone synthase) maps to chromosome 8q24.3. J Clin Endocrinol Metab, 83, 1033-6.
TEMMAR, M., LABAT, C., BENKHEDDA, S., CHARIFI, M., THOMAS, F., BOUAFIA, M. T., BEAN, K., DARNE, B., SAFAR, M. E. & BENETOS, A. 2007. Prevalence and determinants of hypertension in the Algerian Sahara. J Hypertens, 25, 2218-26.
TESAURO, M., THOMPSON, W. C., ROGLIANI, P., QI, L., CHAUDHARY, P. P. & MOSS, J. 2000. Intracellular processing of endothelial nitric oxide synthase isoforms associated with differences in severity of cardiopulmonary diseases: cleavage of proteins with aspartate vs. glutamate at position 298. Proc Natl Acad Sci U S A, 97, 2832-5.
THOMAS, W. G. & MENDELSOHN, F. A. 2003. Angiotensin receptors: form and function and distribution. Int J Biochem Cell Biol, 35, 774-9.
TIGERSTEDT, R., BERGMAN, P.G 1898. Niere und Kreislauf. Skand Arch Physiol, 7, 223-271. TIMBERLAKE, D. S., O'CONNOR, D. T. & PARMER, R. J. 2001. Molecular genetics of essential
hypertension: recent results and emerging strategies. Curr Opin Nephrol Hypertens, 10, 71-9. TIPNIS, S. R., HOOPER, N. M., HYDE, R., KARRAN, E., CHRISTIE, G. & TURNER, A. J. 2000. A human
homolog of angiotensin-converting enzyme. Cloning and functional expression as a captopril- insensitive carboxypeptidase. J Biol Chem, 275, 33238-43.
TIRET, L., POIRIER, O., HALLET, V., MCDONAGH, T. A., MORRISON, C., MCMURRAY, J. J., DARGIE, H. J., ARVEILER, D., RUIDAVETS, J. B., LUC, G., EVANS, A. & CAMBIEN, F. 1999. The Lys198Asn polymorphism in the endothelin-1 gene is associated with blood pressure in overweight people. Hypertension, 33, 1169-74.
TOFFELMIRE, E. B., SLATER, K., CORVOL, P., MENARD, J. & SCHAMBELAN, M. 1989. Response of plasma prorenin and active renin to chronic and acute alterations of renin secretion in normal humans. Studies using a direct immunoradiometric assay. J Clin Invest, 83, 679-87.
TOUYZ, R. M. 2003. Recent advances in intracellular signalling in hypertension. Curr Opin Nephrol Hypertens, 12, 165-74.
TOUYZ, R. M. 2004. Reactive oxygen species, vascular oxidative stress, and redox signaling in hypertension: what is the clinical significance? Hypertension, 44, 248-52.
TOUYZ, R. M. & BERRY, C. 2002. Recent advances in angiotensin II signaling. Braz J Med Biol Res, 35, 1001-15.
TSUTSUI, M. 2004. Neuronal nitric oxide synthase as a novel anti-atherogenic factor. J Atheroscler Thromb, 11, 41-8.
URATA, H., BOEHM, K. D., PHILIP, A., KINOSHITA, A., GABROVSEK, J., BUMPUS, F. M. & HUSAIN, A.
1993. Cellular localization and regional distribution of an angiotensin II-forming chymase in the heart. J Clin Invest, 91, 1269-81.
VAN BOCKXMEER, F. M., MAMOTTE, C. D., BURKE, V. & TAYLOR, R. R. 2000. Angiotensin-converting
enzyme gene polymorphism and premature coronary heart disease. Clin Sci (Lond), 99, 247- 51.
VAN DER SANDE, M. A., WALRAVEN, G. E., MILLIGAN, P. J., BANYA, W. A., CEESAY, S. M., NYAN, O. A.
& MCADAM, K. P. 2001. Family history: an opportunity for early interventions and improved control of hypertension, obesity and diabetes. Bull World Health Organ, 79, 321-8.
VASKU, A., SOUCEK, M., TSCHOPLOVA, S. & STEJSKALOVA, A. 2002. An association of BMI with A (-6)
G, M235T and T174M polymorphisms in angiotensinogen gene in essential hypertension. J Hum Hypertens, 16, 427-30.
VAN DER PUT, N. M., GABREELS, F., STEVENS, E. M., SMEITINK, J. A., TRIJBELS, F. J., ESKES, T. K., VAN
DEN HEUVEL, L. P. & BLOM, H. J. 1998. A second common mutation in the methylenetetrahydrofolate reductase gene: an additional risk factor for neural-tube defects? Am J Hum Genet, 62, 1044-51.
VAN DER PUT, N. M., STEEGERS-THEUNISSEN, R. P., FROSST, P., TRIJBELS, F. J., ESKES, T. K., VAN DEN HEUVEL, L. P., MARIMAN, E. C., DEN HEYER, M., ROZEN, R. & BLOM, H. J. 1995. Mutated methylenetetrahydrofolate reductase as a risk factor for spina bifida. Lancet,
346, 1070-1. VAN DER SANDE, M. A., WALRAVEN, G. E., MILLIGAN, P. J., BANYA, W. A., CEESAY, S. M., NYAN, O. A.
& MCADAM, K. P. 2001. Family history: an opportunity for early interventions and improved control of hypertension, obesity and diabetes. Bull World Health Organ, 79, 321-8.
VASAN, R. S., LARSON, M. G., LEIP, E. P., KANNEL, W. B. & LEVY, D. 2001. Assessment of frequency of
progression to hypertension in non-hypertensive participants in the Framingham Heart Study: a cohort study. Lancet, 358, 1682-6.
VASQUEZ-VIVAR, J., KALYANARAMAN, B., MARTASEK, P., HOGG, N., MASTERS, B. S., KAROUI, H.,
TORDO, P. & PRITCHARD, K. A., JR. 1998. Superoxide generation by endothelial nitric oxide synthase: the influence of cofactors. Proc Natl Acad Sci U S A, 95, 9220-5.
VICTOR, R. G. & HANSEN, J. 1995. Alcohol and blood pressure--a drink a day. N Engl J Med, 332, 1782- 3.
WANG, C. L., HSU, L. A., KO, Y. S., KO, Y. L. & LEE, Y. H. 2001. Lack of association between the
Glu298Asp variant of the endothelial nitric oxide synthase gene and the risk of coronary artery disease among Taiwanese. J Formos Med Assoc, 100, 736-40.
WANG, J. G. & STAESSEN, J. A. 2000. Genetic polymorphisms in the renin-angiotensin system: relevance for susceptibility to cardiovascular disease. Eur J Pharmacol, 410, 289-302.
WANG, J. H., LIN, C. M., WANG, L. S., LAI, N. S., CHEN, D. Y. & CHERNG, J. M. 2002. Association between molecular variants of the angiotensinogen gene and hypertension in Amis tribes of eastern Taiwan. J Formos Med Assoc, 101, 183-8.
WANG, W. Y., GLENN, C. L., ZHANG, W., BENJAFIELD, A. V., NYHOLT, D. R. & MORRIS, B. J. 1999. Exclusion of angiotensinogen gene in molecular basis of human hypertension: sibpair linkage and association analyses in Australian anglo-caucasians. Am J Med Genet, 87, 53-60.
WAGENAAR, L. J., VOORS, A. A., BUIKEMA, H. & VAN GILST, W. H. 2002. Angiotensin receptors in the cardiovascular system. Can J Cardiol, 18, 1331-9.
WANG, J. G. & STAESSEN, J. A. 2000. Genetic polymorphisms in the renin-angiotensin system: relevance for susceptibility to cardiovascular disease. Eur J Pharmacol, 410, 289-302.
WANG, T. & GIEBISCH, G. 1996. Effects of angiotensin II on electrolyte transport in the early and late distal tubule in rat kidney. Am J Physiol, 271, F143-9.
WANG, Y. & OLIVER, G. 2010. Current views on the function of the lymphatic vasculature in health and disease. Genes Dev, 24, 2115-26.
WHARTON, J., MORGAN, K., RUTHERFORD, R. A., CATRAVAS, J. D., CHESTER, A., WHITEHEAD, B. F., DE
LEVAL, M. R., YACOUB, M. H. & POLAK, J. M. 1998. Differential distribution of angiotensin AT2 receptors in the normal and failing human heart. J Pharmacol Exp Ther, 284, 323-36.
WHELTON, P. K., KUMANYIKA, S. K., COOK, N. R., CUTLER, J. A., BORHANI, N. O., HENNEKENS, C. H.,
KULLER, L. H., LANGFORD, H., JONES, D. W., SATTERFIELD, S., LASSER, N. L. & COHEN, J. D. 1997. Efficacy of nonpharmacologic interventions in adults with high-normal blood pressure: results from phase 1 of the Trials of Hypertension Prevention. Trials of Hypertension Prevention Collaborative Research Group. Am J Clin Nutr, 65, 652S-660S.
WINNIFORD, M. D. 1990. Smoking and cardiovascular function. J Hypertens Suppl, 8, S17-23. WOLF, H. K., TUOMILEHTO, J., KUULASMAA, K., DOMARKIENE, S., CEPAITIS, Z., MOLARIUS, A., SANS,
S., DOBSON, A., KEIL, U. & RYWIK, S. 1997. Blood pressure levels in the 41 populations of the WHO MONICA Project. J Hum Hypertens, 11, 733-42.
WRIGHT, J. W. & HARDING, J. W. 2004. The brain angiotensin system and extracellular matrix molecules in neural plasticity, learning, and memory. Prog Neurobiol, 72, 263-93.
WU, G. 1998. Intestinal mucosal amino acid catabolism. J Nutr, 128, 1249-52. WRIGHT, J. T., JR., ALDERMAN, M. H., WEISS, R. J., PILLER, L., BETTENCOURT, J. & WALSH, S.
M. 2002. Success and predictors of blood pressure control in diverse North American settings: the antihypertensive and lipid-lowering treatment to prevent heart attack trial (ALLHAT). J Clin Hypertens (Greenwich), 4, 393-404.
WU, G. & MEININGER, C. J. 2000. Arginine nutrition and cardiovascular function. J Nutr, 130, 2626-9. XIA, Y., TSAI, A. L., BERKA, V. & ZWEIER, J. L. 1998. Superoxide generation from endothelial nitric-
oxide synthase. A Ca2+/calmodulin-dependent and tetrahydrobiopterin regulatory process. J Biol Chem, 273, 25804-8.
YAMAMOTO, N., YASUE, H., MIZUNO, Y., YOSHIMURA, M., FUJII, H., NAKAYAMA, M., HARADA, E.,
NAKAMURA, S., ITO, T. & OGAWA, H. 2002. Aldosterone is produced
from ventricles in patients with essential hypertension. Hypertension, 39, 958-62.
YOGO, K., SHIMOKAWA, H., FUNAKOSHI, H., KANDABASHI, T., MIYATA, K., OKAMOTO, S., EGASHIRA,
K., HUANG, P., AKAIKE, T. & TAKESHITA, A. 2000. Different vasculoprotective roles of NO synthase isoforms in vascular lesion formation in mice. Arterioscler Thromb Vasc Biol, 20,
E96-E100. YOSHIMURA, M., NAKAMURA, S., ITO, T., NAKAYAMA, M., HARADA, E., MIZUNO, Y.,
SAKAMOTO, T., YAMAMURO, M., SAITO, Y., NAKAO, K., YASUE, H. & OGAWA, H. 2002. Expression of aldosterone synthase gene in failing human heart: quantitative analysis using modified real- time polymerase chain reaction. J Clin Endocrinol Metab, 87, 3936-40.
YUAN, J., TANG, W., CHUN, Y., YING, H., YANG, Y. & XIAO, C. 2009. Angiotensinogen T174M and M235T variants and hypertension in the Hani and Yi minority groups of China. Biochem Genet, 47, 344-50.
ZANUTTO, B. S., VALENTINUZZI, M. E. & SEGURA, E. T. 2010. Neural set point for the control of arterial pressure: role of the nucleus tractus solitarius. Biomed Eng Online, 9, 4.
ZHU, D. L., WANG, H. Y., XIONG, M. M., HE, X., CHU, S. L., JIN, L., WANG, G. L., YUAN, W. T., ZHAO, G.
S., BOERWINKLE, E. & HUANG, W. 2001. Linkage of hypertension to chromosome 2q14-q23 in Chinese families. J Hypertens, 19, 55-61.
ZAFARMAND, M. H., VAN DER SCHOUW, Y. T., GROBBEE, D. E., DE LEEUW, P. W. & BOTS, M. L. 2008. The M235T polymorphism in the AGT gene and CHD risk: evidence of a Hardy-Weinberg
equilibrium violation and publication bias in a meta-analysis. PLoS One, 3, e2533.
.
ANNEXES
Annexe 1
Questionnaire
I ) Etat civil :
Nom et prénom :
Situation familiale :
Tel (facultatif) :
Age :
Adresse :
sexe :
II) Facteurs de risques cardio-vasculaires :
1. Tabac : oui nombre de paquets/année Non sevrage : date :
1.1. Tabagisme passif : 2. Alcoolisme :
3. Poids :
5. Sédentarité :
oui non
Fréquence :
4.Surcharge pondérale :
6 .HTA oui ancienneté :
6.1. Présence de facteurs
7. TA :
d’hérédité :
oui quel membre :
8. Diabète : oui non
8.1. Age de l’attente :
Présence de FH :
Quel membre :
9. Dyslipidémie : oui non
9.1. Age de l’attente : Présence de FH : Quel membre :
10. Facteurs nutritionnels :
10.1. Consommation en sel :
10.2. Consommation de produits gras saturés d’origine laitière :
10.3. Viandes et charcuterie :
11. Facteurs psychosociaux et environnementaux :
11.1. Stress :
11.2. Niveau de vie (économique) :
13. Les traitements hormonaux :
13.1. Les contraceptifs oraux :
13.2. Traitement hormonal de la ménopause :
14. ATCD familiaux de MCV : oui non sexe :
Quel membre : Age de l’attente :
15. ATCD familiaux de MR : oui non sexe
Quel membre Age de l’attente :
16. ATCD chirurgicaux :
III. Traitement :
IV. Groupage sanguin :
V. Types d’atteinte cardio-vasculaire et autres :
VI) Biologie :
Glycémie à jeun :
Cholestérol : total : LDL Chol : HDL chol:
Triglycérides : Ionogramme
Créât sanguine chimie des urines :
Taux de CRP :
Annexe 2 : Protocole d’extraction d’ADN selon le kit STRATAGENE
Sample Volume: 5–10 ml of Whole Blood
Fresh blood extractions yield 30–100 μg of DNA. The yield depends on the source and freshness of blood. Lower yields will occur with blood that has been stored for a few days.
1. Add 40–45 ml of 1× Solution 1 (prepared by mixing 15 ml of 3× concentrate and 30 ml of ddH2O) to the blood sample to yield a final volume of 50 ml.
2. Incubate the sample on ice for 2 minutes.
3. Spin the sample for 15 minutes at 350 × g (1500 rpm using a Beckman
JS-5.2 rotor) at 4°C. Discard the supernatant and save the pellet; while removing the supernatant, be careful to not discard the gelatinous- appearing pellet.
4. Resuspend the pellet in 11 ml of Solution 2.
5. Add pronase (0.44 μl stock/ml sample) to the suspension to yield a
final concentration of 100 μg/ml.
6. Incubate with shaking at 60°C for 1 hour, or at 37°C overnight.
7. Chill the tube on ice for 10 minutes.
8. Add 4 ml of Solution 3 to the tube. Invert several times to mix, then place the sample on ice for 5 minutes.
9. Pellet the protein precipitate by spinning for 15 minutes at 2000 × g
(3400 rpm using a Beckman JS-5.2 rotor) at 4°C.
10. Using a large-bore pipet, carefully transfer the supernatant to a sterile 50-ml conical tube.
Note Avoid removing any flocculent material when transferring the
supernatant.
11. Add RNase (2 μl stock/ml sample) to the supernatant to yield a final
concentration of 20 μg/ml.
12. Incubate at 37°C for 15 minutes.
13. Precipitate the DNA by adding 2 volumes of 100% ethanol to the supernatant. Gently invert until the DNA precipitates (strands of a white, flocculent material will form).
14. Remove the DNA by spooling with a sterile glass rod.
15. Rinse the DNA while still on the rod with 70% ethanol. Dry the spooled DNA by briefly touching to a Kimwipe.®
16. Carefully resuspend the DNA in 500 μl of 10 mM Tris, 0.1 mM
EDTA buffer, by gently inverting the tube. Do not vortex or pipet sample. Store at 4°C.
17. To calculate yield and concentration of your DNA
sample,
1 OD260 = 50 μg/ml.
Note To avoid shearing the genomic DNA, use wide-bore tips during manipulations.
Annexe 3: Dosage de l’ADN
Deux lectures de densité optique ont été effectuées après une dilution de l’ADN extrait 1/300
(10µl d’ADN et 2990µl d’eau distillé) une à λ=260 nm qui correspond à la longueur d’onde
d’absorption maximale des acides nucléiques, et une autre à λ=280 nm qui correspond à la
longueur d’onde d’absorption maximal des protéines qui absorbent également à 260 nm.
Dans le but d’estimer la pureté de l’ADN extrait le rapport R= Do 260/280 doit être compris
entre 1,8 et 2. Si R est inférieur à 1,7 alors des protéines contaminent probablement la
solution. Une valeur supérieure à 2 indique une probable contamination par des ARN.
L’estimation de la concentration d’ADN extrait est donnée par la formule suivante :
[C] = DO260nm x 50 x facteur de dilution
50 : unité de densité optique à 260nm de l’ADN double brin.
Le facteur de dilution est de 300.
iMedPub Journals http://journals.imedpub.com ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
Abstract
Genetics of hypertension:
The lack of evidence
Amrani A1 , F.Mesli 2,M.B.Babahamed
1
1 Biotechnology department, Faculty of
Sciences, University of Oran, Algeria.
2 Biology department, Faculty of
Sciences, University of Oran, Algeria.
The silent killer or essential hypertension, is an important risk factor
for cardiovascular disease, it affects 20% to 30% of the population
worldwide and will alarmingly rise to 1.5 billion by 2020. Its heritability
is around 31 to 68%, besides affecting environmental factors. Com-
paring to the last years, there have been a substantial progress in the
understanding of the Blood pressure and HTN etiology. We provide
an overview of the current findings of the GWAS aiming to contribute
in the understanding of the pathophysiology of Blood pressure and
HTN. From the fact that only a fraction of the phenotypic variability
of BP can thus far be explained by the recently discovered common
genetic polymorphisms from GWAS, therefore, we tried to highlight
the major role of rare and structural variants, epigenetics in the miss-
ing heritability of HTN.
Key words: epigenetics, essential hypertension, heritability, GWAS.
Introduction
Hypertension is a chronic elevation of blood pressure, defined by sys-
tolic/diastolic blood pressure (SBP/DBP) above 140/90 mmHg. It affects
20% to 30% of the population worldwide and will alarmingly rise to
1.5 billion by 2025. Its importance as the most prevalent risk factor
for the development of cardiovascular disease such as coronary artery
disease and stroke has been consistently demonstrated across various
population.
Hypertension is the result of the interaction between many risk genes
with an estimated heritability ranging from 31% to 68%, and with
Corresponding author:
Dr. A. Amrani
Address: 1524 Elmnaouar Street, Oran.
Tel.: 00213770567917
© Copyright iMedPub This article is available from: www.aclr.com.es 1
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
environmental factors such as: Dietary salt intake,
alcohol consumption, smoking and ethnicity.
Various family and twin studies have estimated the
clinic heritability of systolic blood pressure and the
diastolic blood pressure in the range of 15 to 40%
and 15 to 30% respectively)[5, 6], whereas for am-
bulatory night-time systolic and diastolic blood pres-
sure the heritabilities are 69% and 51% [7). The
sibling recurrent risk of hypertension is in the range
of 1.2 to 1. [8), whichsindicate a phenotype with a
modest genetic effect. Blood pressure is regulated
by a complex network of interactive physiological
pathways involving cardiac contractility and vascu-
lar tone through renal, neural or endocrine system,
extracellular fluid volume homeostasis and any per-
turbation in these pathways can arise from genetic
or environmental factors or both of them [9).
Fifty years ago after the Pickering-Platt’s debate,
little is known about the aetiology of such complex
risk factor. In this review, we try to provide a gen-
eral view of the major strategies done worldwide in
these lastsyear’s aiming to understand the complex-
ity of such important trait.
Genome-Wide Studies on Blood Pressure and Hypertension
Linkage studies
The linkage studies were the first genome-wide
studies on human hypertension and blood pres-
sure. They aim to find a physical linkage between a
marker and a gene. These studies deal with family
design, and refer to co-transmission of polymorphic
genetic markers or traits linked on the same chro-
mosome from parents to off-spring, using two well
known statistical methods: Lod-score and affected
sib-pairs
In 1995, the National Heart, Lung, and Blood In-
stitute (NHLBI) shave established a collaboration
of 4 multicenter networks: GenNet (University of
Michigan), GENOA (University of Texas at Houston),
HyperGEN (University of Utah), and SAPPHIRe (Stan-
ford) known as the “Family Blood Pressure Program
(FBPP)”. This collaboration aimed to investigate the
genetic determinants of inter-individual blood pres-
sure variation in Asians, African Americans, Mexican
Americans, and Caucasians [10) The FBPP collabora-
tion yielded statistical power and unmatched diver-
sity in any individual study [11). The complete FBPP
resource includes 13.516 individuals with microsat-
ellite genotype data from two distinct temporally
study phases (phase 1 and 2 were conducted from
1995-2000 and 2000-2005, respectively). The find-
ings of this study were: five quantitative trait loci
(QTLs) detected on chromosomes 6p22.3, 8q23.1,
20q13.12, 21q21.1, and 21q21.3 based on signifi-
cant linkage evidence defined by logarithm of odds
(LOD) score ≥3 in at least one meta-analysis and
LOD scores ≥1 in at least 2 subgroups defined by
network and race. The chromosome 8q23.1 locus
was supported by Asian, Caucasian, and Mexican-
American-specific meta-analyses [12].
Another important linkage study is the British Ge-
netics of Hypertension (BRIGHT) study; where al-
most 2.010 affected sibling pairs from 1599 severely
hypertensive families were genotyped completing a
10cM genome-wide sca [8). This study reported a
principal locus on chromosome 6q with a lod score
of 3.21 that reached genome wide significance
(P=0.042). After assessment under locus–count-
ing analysis, three locus have been identified on
chromosome 2q, 5q and 9q with lod scores higher
than 1.57, showing a genome-wide significance
(P=0.017). However, this study presented some limi-
tations such as insufficient sample size and marker
density.
2 This article is available from: www.aclr.com.es
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
The availability of all these data, allowed a meta-
analysis of 9 genome wide scans of blood pressure
or HTN done by Koivukoski et al. [13) showing an
evidence of susceptibility regions on chromosome 2
(2p12-q22.1) and 3 (3p14.1-q12.3). Many other ge-
nome wide linkage studies have been performed
in different ethnicities revealing: No linkage with
blood pressure while targetting chromosome 14 in
Chinese population [14) While, in European popu-
lation, Mein et al. [15]) have found a wide genome
linkage on all chromosomes except 13, 20. Addi-
tionaly, a 10 centimorgan genome-wide screen for
systolic blood pressure (SBP) and diastolic blood
pressure (DBP) performed in 1054 individuals from
188 o rural Nigerian families population, has re-
vealed many susceptibility locus on chromosome 6
and 7 [16].
On the other hand, linkage studied of non-European
ancestry have reported a suggestive linkage detect-
ed for blood pressure on chromosome 2q and 22q
in the population of Samoan islands [17]. There have
been several recent linkage and association stud-
ies such as those performed by Guo et al. [18] us-
ing over 500,000 single nucleotide polymorphisms
(SNPs) genotyped in 328 individuals from Chinese
population, comprising 111 hypertensive probands
and their siblings using a family-based association
test, where they found an association with SNPs
on chromosome 5q31.1 (rs6596140; P<9×10−8) for
hypertension where one candidate gene, PDC, was
replicated, with rs3817586 on 1q31.1 attaining P =
2.5×10−4 and 2.9×10−5 in the within-family tests for
DBP and MAP, respectively. They also identified re-
gions of significant linkage for systolic and diastolic
blood pressure on chromosomes 2q22 too and 5p13,
respectively. Further family-based association analy-
sis of the linkage peak on chromosome 5 yielded
a significant association (rs1605685, P<7×10−5) for
DBP. It is the first combined linkage and association
study of hypertension and its related quantitative
traits with Chinese ancestry.
Despite all the advances in linkage studies, where
more than 30 genome wide linkage studies have
been published on essential hypertension and blood
pressure, but, it still presents some limitations such
as: The need of great number of families, more
knowledge on disease inheritance mode, pene-
trance and frequency fit much better with mono-
genic hypertension than essential hypertension.
Genome Wide Association Studies
Thanks to the modern genotyping techniques such
as chip based genotyping arrays [19, 20] hundreds
of thousands to more than one million SNPs of
variants have been genotyped relying either on the
knowledge of linkage disequilibrium (LD) available
on (http://hapmap.ncbi.nlm.nih.gov) and the 1000
Genome project (http://www.1000genomes.org)
which provide a catalog of human variants to help
in the identification of disease-causing variants, or
correlation patterns of imputed SNPs with function-
al variants, with fast and low cost.
Genome wide association studies (GWAS) or Hy-
pothesis-free studies are based on the premise that
a causal variant is located on a haplotype, and there-
fore a marker allele in (LD) with the causal variant
should show by proxy an association with a trait of
interest [21]. The approach is therefore said to be
non-candidate-driven in contrast to gene-specific
candidate-driven studies. There have been many
reviews about the understanding of the GWAS [21,
22, 23].
In 2007, two large GWAS have been identified by
Levy et al. [24] and the Wellcome Trust Consor-
tium Case Control (WTCCC) [25], the former was
based on Framingham heart study families with
100.000 polymorphic markers, using the Affyme-
trix 100Kchip, associating BP at two different time
points and long term averaged BP. None genome
wide significance was obtained, the latter was char-
© Copyright iMedPub 3
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
acterized by a better marker density, with 500.000
genetic markers using the Affymetrix (500Kchip), it
was based on 2000 unrelated hypertensive subject
from BRIGHT study [8] each for 7 complex diseases
of major public health importance; bipolar disorder,
coronary artery disease, Crohn’s disease, hyperten-
sion, rheumatoid arthritis, type 1 diabetes, and type
2 diabetes. These were compared with 3000 shared
common controls that came from two sources: 1500
from the 1958 British Birth Cohort and1500 blood
donors that were recruited for the project, over the
entire genome there were 21 SNPs identified with
P-values lower than the genome wide significance
threshold of 5 × 10−7. Unfortunately, from all the
seven disease studied, no genome wide significance
was obtained for hypertension, may be not due to
the absence of association but to the study design
which caused underperformance of HTN, or may
be due to the undiagnosed of the controls, where
it has reported that the misclassification of 5% of
controls would translate to a loss of power equiva-
lent to a 10% reduction in sample size [26].
To overcome these weaknesses, two important con-
sortia were born, being more fruitful such as: The
Global Blood Pressure Genetics (Global BPgen) con-
sortium study, conducted by Newton-Cheh et al. [27]
and the Cohorts for Heart and Aging Research in
Genome Epidemiology (CHARGE) consortium study,
conducted by Levy et al. [28]. The former tested 2.5
million imputed SNPs for association with SBP or
diastolic BP in 34.433 subjects of European ances-
try, there were eight loci associated with either DBP
or SBP, with a genome wide significance, the vari-
ants were near CYP17A1, CYP1A2, FGF5, SH2B3,
MTHFR, ZNF652, PLCD3 gene and chromosome 10
open reading frame 107 (c10orf107). It was also
reported that these loci were associated with HTN,
after a secondary analysis (N range = 57.410–99,
802). The latter studied 2.5 million imputed SNPs
for association in 29.136 subjects of European an-
cestry, a genome wide significance (P<4×10-7) was
achieved for 13SNPs with SBP and 20 for DBP, 10
for hypertension [28].
To increase the power to detect association signals,
a meta-analysis study [27] was performed including
the two consortia (Global BP gen and CHARGE),
the results showed a genome wide significance
(P<5×10-8) for CYP17A1, ATP2B1, PLEKH7, SH2B3,
CACNB2, CSK-ULK3, TBX3-TBX5 and ULK4 for as-
sociation with SBP or DBP or HTN. Despite this huge
study, the effect sizes were very small, approximate-
ly 1mmHg change in SBP per allele or 0.5mmHg
change in DBP per allele. Other important studies
performed in 200.000 European individuals have
developed a risk score from 29 genome wide sig-
nificant variants where it has been associated with
HTN and related target organ [29].
On the other hand, there were few published GWAS
in individuals of non-European ancestry where we
report some of them. A case control study of Han
Chinese with 175 hypertensive cases and 175 nor-
motensive controls using Affymetrix 100K, failed
to identify genome-wide associated loci [30], fol-
lowed by another Japanese GWAS Takushichi et al.
[31] of 1.526 individuals including 403 cases and
452 controls, using Illumina Infinium HumanHap550
BeadArray, similarly did not reveal significant loci
associated with HTN. However a meta-analysis of
over 16.000 Korean individuals identified a BP-asso-
ciated SNP (rs17249754, P = 1 × 10−7 in combined
meta-analysis) near the ATP2B gene, the region also
identified in the CHARGE Consortium [28, 32, 33].
These studies had limited statistical power due to
study size and the restricted focus on HTN.
An important approach done in Japan called the
Millennium projects which aimed to achieve bold
technological innovation in three areas of vital im-
portance to Japan: Information utilization, aging
society and the environment. Among them, ge-
nome research in five fields of genetics, namely
4 This article is available from: www.aclr.com.es
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
disease genes, human genome variation, the rice
genome, bioinformatics, and development/differ-
entiation/regeneration. Two different approaches
were launched, genome-wide association analysis
using single-nucleotide polymorphisms (SNPs) and
microsatellite markers, and systematic candidate
gene analysis, under the hypothesis that common
variants have an important role in the etiology of
common diseases. These multilateral approaches
identified ATP2B1 (gene which encodes the plasma
membrane calcium ATPase isoform 1, which re-
moves bicalcium ions from eukaryotic cells against
very large concentration calcium homeostasis) as a
gene responsible for hypertension in not only Japa-
nese but also Caucasians [34].
From the other side of the globe, and despite the
high prevalence of HTN in African Americans, there
have been few published studies on BP, for exam-
ple, one important GWAS in individuals of African
ancestry included in the discovery sample of 509
hypertensives and 508 normotensive controls en-
rolled in Washington DC [16], in addition to another
genetic association study performed by Fox et al.
[35] in the same population, but both of them did
not identify any genome-wide significant signals af-
ter the replication stages. Additional GWAS involv-
ing larger number of US minority participants are
currently underway, including the Women’s Health
Initiative minority sample (WHI-SHARe) and the
Candidate Gene Association Resource (CARe).
The findings from the GWAS, followed by the meta-
analysis, have positively contributed to the under-
standing of a small part of the pathophysiology of
HTN and BP, but didn’t uncover yet the bottom of
the iceberg.
Rare variants
Although, there have been a huge progress in the
discovery of variants associated with the BP /HTN
trait, the effect of these variants still too small with
a modest contribution on BP in the range of 0.5 to
1mmHg per allele. This may lead us to support the
Platt’s model, pointing out the major role of highly
penetrant rare variants with large effect on BP trait
[36]. Mendelian forms of Hypertension account only
for 1% of human hypertension; however, they con-
tribute to the understanding of the pathogenesis
of hypertension. There have been many published
studies about the Mendelian forms of hypertension,
one of the important discoveries in these last years
was the description of the mutations in the WNK1
(in the case of a gain function mutation) and WNK4
(loss function mutation) which are the cause of the
Gordon syndrome (PseudohypoaldosteronismII) [37]
this latter is an autosomic dominant form of HTN,
characterized with hyperkalemia, an increase in salt
absorption by the kidney, metabolic acidose. From
different studies, it has been noticed that the vari-
ants of WNK1 gene are associated with blood pres-
sure variation in a severely hypertensive [38] and in
the general population [39].
In the contrast, mutations which cause reduce in
salt retention are mainly associated with Bartter
syndrome (SLC12A1, KCNJ1, CLCKB, BSND, CaSR,
CLCK-A), and with Gitelman syndrome (SLC12A3).
These latter are implicated in the lowering of BP and
protecting against the development of HTN [37, 40].
The resequencing of these three genes in the Fram-
ingham Heart Study population (1.985 subjects and
1.140 relatives) has identified novel variation in these
genes and defined the frequency of such variation
in this population [40]. Thus, it has been identified
46 synonymous substitutions, 89 missense substitu-
tions, one nonsense mutations and two frameshift
mutations. These mutations appear to reduce the
risk of hypertension by 60% at age of 60. In addi-
tion to these findings, one suggestive SNP (CASZ1,
also replicated in a Japanese study) and one gene
expression–associated SNP (BLK-GATA4 region)
have reached genome-wide significance after me-
© Copyright iMedPub 5
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
ta-analysis combining the Women’s Genome Health
Study with prior study results of CHARGE [41]. A
novel locus for HTN (ZFATI), not tagged by SNPs, and
replicated in an independent sample, has been iden-
tified by a recent Wellcome Trust Case Control Con-
sortium (WTCCC) investigation [42]. However, the
replication was not in the same block suggesting a
role for multiple rare variants within the gene/region
influencing the susceptibility to HTN. It is possible
that a multitude of highly penetrant, low-frequency
alleles affecting a variety of pathways involved in BP
regulation explain a substantial proportion of the
remaining heritability [43].
Novel pathway: UMOD gene’s variant
The UMOD gene located on chromosome 16,
encodes the Tamm-Horsfall protein (THP) or Uro-
modulin, most abundant protein in the urine, an
extracellular protein anchored by a glycosyl phos-
phatidylinositol (GPI), produced by the thik ascend-
ing limb of the loop of Henle. According to Vyletal
et al. [44], this protein plays a major role in the
defense against urinary tract infections and in the
formation of the kidney stones, particularly in au-
tosomal dominant hyperuricemic nephropathy. It is
also involved in progression of kidney disease and
renal fibrosis [45, 46] serving as a marker in kid-
ney disease [47]. In a large GWAS of extreme BP
phenotypes and kidney function, where case and
control subjects were recruited from the far needs
of BP distribution in the general population it was
reported that a variant in the 5’ end of UMOD has
been associated with HTN [48].
The Post GWAS
Structural variants
Common variants have been extensively character-
ized by GWAS but little is known about structural
variations which refer to DNA segments that dif-
fer in copy number between individuals and they
include insertions–deletions (indels), inversions, du-
plications, and other copy number variations (CNV)
[49]. These kinds of variants are suspected to be in-
volved in the missing heritability. The WTCCC study
also investigated effects of common CNVs on eight
complex diseases, including hypertension in Cauca-
sians. The study replicated three loci where copy
number variations were associated with various dis-
eases, but not for the HTN trait. It has been noticed
from this study that common CNVs tend to be well
tagged by GWAS chips; therefore, it supposes that
they don’t contribute widely in the understanding
of the pathophysiology of BP and HTN. Interest-
ingly, Conrad et al. [50] recently showed that 474 of
1.521 polymorphic trait associated SNPs identified
in GWAS of individuals of European ancestry fell
within a recombination hotspot interval that also
contained a copy number variation with correla-
tions of 0.5 or higher. Knowledge of the involve-
ment of indels in complex disease is limited, as no
high-throughput detection technology is available.
Examples of Alus exhibiting replicated association
with BP are the classic polymorphic Alu-insertion
(rs4646994: I/D) located in intron 16 of the ACE
gene [51] and a recently discovered AluYb8 insertion
in intron 10 of the WNK1 gene [52].
The role of the CNVs in other disease such as schizo-
phrenia (SCZ) [53, 54] and autism [55, 56] myocar-
dial infarction [57] has been promising.
Epigenetics
Not all gene regulation is encoded in the DNA se-
quence; BP genes can also be differentially regu-
lated by epigenetic mechanisms, including methyla-
tion, histone modification, and miRNAs.
6 This article is available from: www.aclr.com.es
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
miRNAs
A small nucleotides (~22), regulatory, singlestranded
RNA molecules, which function by reducing the ex-
pression of specific target genes, endogenous in
origin and are transcribed as longer precursor RNA
molecules that are processed into mature miRNAs
capable of reducing the translation levels from the
targeted mRNA and/or causing its degradation [58].
Currently, more than a thousand miRNAs have been
identified in humans [59].
They participate in proliferation, differentiation, and
cell death. Many models of tissue or cell-type specific
dicerknockout mice have been created for vascular
smooth muscle cells (VSMCs) [60], juxtaglomeru-
lar cells [61] and podocytes. The loss of miRNAs in
juxtaglomerular cells and VSMCs causes significant
reductions of BP. In case of juxtaglomerular cells,
this difference can be attributed to reduced renin
production [61] whereas in VSMCs the reduced BP
is due to decreased vascular contractility, which can
be attributed to a large extent (but not entirely)
to the lack of miR-145 [60, 61]. For example, Mice
lacking miR-143 and miR-145 develop significant re-
ductions in BP resulting from modulation of actin
dynamics [62].
In addition, an observational study showed that
human cytomegalovirus (HCMV) seropositivity and
titers are positively associated with essential hyper-
tension independently of other HTN risk factors [63]
and the infection of mice with mouse cytomegalo-
virus can alone elevate blood pressure [64] besides
their role in maintaining vascular contractility, they
can also control many components of the renin-
angiotensinaldosterone system where it has been
found in experimental study that mineralocorticoid
receptor gene NR3C2 is downregulated by miRNAs
miR-135a and miR-124 [65] added to several genes
in the RAAS which are regulated by miRNAs [65,
66]. These findings point out the major role of the
miRNAs in regulating BP, but there is much more to
uncover in the future, there have been many recent
reviews focucing on this part [67, 68].
Histone modification
Another aspect of epigenetics is the histone modi-
fications which are indicators of active or repressed
chromatin, and the “histone code” hypothesis pro-
poses that combinations of specific histone modi-
fications define chromatin regulation and gene
transcription [69, 70]. It has been found that modi-
fication in histone plays an important role in the
epigenetic of epithelial sodium channel-α subunit
(ENaCα) gene expression and modulation of WNK4
transcription in the development of salt sensitive
HTN. For the former, Zhang et al. [71] have found
that a nuclear repressor complex can regulate his-
tone H3 Lys-79 methylation of chromatin associated
with the ENaCα promoter and suppress its tran-
scriptional activity.
For the latter, Mu et al. [72] have found in mice
on a high salt diet showed that histone modifica-
tion plays an important role in decreasing transcrip-
tion of the WNK4 gene induced by β2-adrenergic
receptor stimulation where isoproterenol-induced
transcriptional suppression of the WNK4 gene is
mediated by histone acetylation in the promoter
region of the WNK4 gene via inhibition of histone
deacetylase-8 activity (HDAC8), which in turn can
stimulate thiazide-sensitive Na+-Cl+ cotransporter
(NCC/SLC12A3) providing that sympathetic nerve
activity can increase BP partly by activating NCC [11].
DNA methylation
This process is intrinsically linked to the regulation
of gene expression. Methylation changes of genes
have recently been linked to a wide range of com-
plex, often age-related diseases, including hyper-
tension [73], diabetes [74], autoimmune disorders
© Copyright iMedPub 7
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
[38], obesity [75], heart disease [76], and mental dis-
order [77]. More than 1.000 hypermethylated CpG
sites were identified in the kidneys of salt-sensitive
rats compared with normotensive Brown Norway
rats, pyrosequencing of the promoter of renin genes
showed that 10 CpG sites were significantly hyper-
methylated in saltsensitive rats, consistent with the
reduced renin expression in this strain. An example,
Loss-of-function mutations of 11beta-hydroxyster-
oid dehydrogenase type 2 (11β-HSD2) genes lead
to a form of salt-sensitive monogenic hypertension
[78]. Methylation modulation of this gene has re-
cently been demonstrated in both a rodent model
and cultured human cell lines [79]. A recent study
[80] also showed increased methylation of several
CpG promoter sites of HSD11B2 in kidneys from rat
offspring suffering from intrauterine growth restric-
tion.
The cis-regulation of DNA methylation by genetic
variation may reflect the existence of a common
pathway that acts on both genetic and environmen-
tal effects and represents a potential mechanism for
gene-envirnment interaction.
Future Challenges
Although the recent advances in the GWAS includ-
ing meta analysis of BP extremes, exome sequenc-
ing, The discovery of KLHL3 as a cause of pseu-
dohypoaldosteronism type II, [81] the increasing in
the sample size of this latter which may lead to the
identification of 116 common variants for BP that
have the same effect sizes as those identified al-
ready, but all this with a small contribution (2.2%) in
the understanding of the BP heritability. In addition
to the above-mentioned clues to understand or to
uncover the pathophysiology of Hypertension and
blood pressure, there is still some big challenges in
finding answers to the missing heritability problem
by a better focusing on epigenetic aspect, a better
understanding of the gene-environment interaction
(i,e: taking account the UMOD gene variant, some
features of epigenetics and their relationship with
environment), gene-gene interaction, accurate phe-
notyping (accurate BP measurement by ambulatory
monitoring or home-measurement), a special fo-
cus on intermediate phenotype such as endothelial
function, vascular stiffness besides associated phe-
notypes (body weight, renal function),translation
findings from animals to man, a better focusing on
rare and structural variants. When we will overcome
all these challenges, then we can talk about transla-
tion of genetic findings into clinical practice.
8 This article is available from: www.aclr.com.es
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
References
1. Kearney, PM., Whelton, M., Reynolds, K., Muntner, P., Whelton,
PK., He, J. Global burden of hypertension: Analysis of worldwide
data. Lancet 2005; 365: 217-23.
2. Lewington, S., Clarke, R., Qizilbash, N., Peto, R., Collins, R. Age-
specific relevance of usual blood pressure to vascular mortality:
A meta-analysis of individual data for one million adults in 61
prospective studies. Lancet 2002; 360: 1903-13.
3. Hottenga, JJ., Boomsma, DI., Kupper, N., Posthuma, D., Snieder,
H., Willemsen, G., De Geus, EJ. Heritability and stability of
resting blood pressure. Twin Res Hum Genet. 2005; 8: 499-508.
4. Kupper, N., Willemsen, G., Riese, H., Posthuma, D., Boomsma,
DI., De Geus, EJ. Heritability of daytime ambulatory blood
pressure in an extended twin design. Hypertension 2005; 45:
80-5.
5. Feinleib, M., Garrison, RJ., Fabsitz, R., Christian, J.C., Hrubec,
Z., Borhani, N.O., Kannel, WB. et. al. The NHLBI twin study of
cardiovascular disease risk factors: Methodology and summary
of results. Am J Epidemiol. 1977; 106: 284-5.
6. Staessen, JA., Wang, J., Bianchi, G., Birkenhager, WH. Essential
hypertension. Lancet 2003; 361: 1629-41.
7. Kotchen, TA., Kotchen, JM., Grim, CE., George, V., Kaldunski,
ML., Cowley, AW., Hamet, P., Chelius, TH. Genetic determinants
of hypertension: Identification of candidate phenotypes.
Hypertension 2000; 36: 7-13.
8. Caulfield, M., Munroe, P., Pembroke, J., Samani, N., Dominiczak,
A., Brown, M., Benjamin, N. et al. Genome-wide mapping of
human loci for essential hypertension. Lancet 2007; 361: 2118-
23.
9. Padmanabhan, S., Newton-Cheh, C., Dominiczak, AF. Genetic
basis of blood pressure and hypertension. Trends Genet. 2012;
28: 397-408.
10. NHLBI. Multi-center genetic study of hypertension: The Family
Blood Pressure Program (FBPP). Hypertension 2002; 39: 3-9.
11. Boerwinkle, E. All for one and one for all: Introduction to
a coordinated analysis of the Gly-460-Trp alpha-adducin
polymorphism. Am J Hypertens. 2000; 13: 734-5.
12. Simino, J., Shi, G., Kume, R., Schwander, K., Province, MA., Gu,
CC., Kardia, S., Chakravarti, A. et al. Five blood pressure loci
identified by an updated genome-wide linkage scan: Meta-
analysis of the Family Blood Pressure Program. Am J Hypertens.
2011; 24: 347-54.
13. Koivukoski, L., Fisher, SA., Kanninen, T., Lewis, CM., Von
Wowern, F., Hunt, S., Kardia, SL. et al. Meta-analysis of genome-
wide scans for hypertension and blood pressure in Caucasians
shows evidence of susceptibility regions on chromosomes 2 and
3. Hum Mol Genet. 2004; 13: 2325-32.
14. Zhao, WY., Huang, JF., Ge, DL., Su, SY., Li, B., Gu, DF. Linkage
analysis of chromosome 14 and essential hypertension in
Chinese population. Chin Med J. 2005; 118: 1939-44.
15. Mein, CA., Caulfield, MJ., Dobson, RJ., Munroe, PB. Genetics of
essential hypertension. Hum Mol Genet. 2004; 1: R169-75.
16. Adeyemo, A., Luke, A., Wu, X., Cooper, RS., KAN, D., Omotade,
O., Zhu, X. Genetic effects on blood pressure localized to
chromosomes 6 and 7. J Hypertens. 2005; 23: 1367-73.
17. Aberg, K., Dai, F., Viali, S., Tuitele, J., Sun, G., Indugula, SR.,
Deka, R. et al. Suggestive linkage detected for blood pressure
related traits on 2q and 22q in the population on the Samoan
islands. BMC Med Genet. 2009; 10 (107).
18. Guo, Y., Tomlinson, B., Chu, T., Fang, YJ., Gui, H., Tang, CS., Yip,
BH., Cherny, SS. et al. A genome-wide linkage and association
scan reveals novel loci for hypertension and blood pressure
traits. PLoS One 2012; 7: e31489.
19. Matsuzaki, H., Dong, S., Loi, H., Di, X., Liu, G., Hubbell, E.,
Law, J. et al. Genotyping over 100,000 SNPs on a pair of
oligonucleotide arrays. Nat Methods. 2004; 1: 109-11.
20. Gunderson, KL., Steemers, FJ., Lee, G., Mendoza, LG., Chee,
MS. A genome-wide scalable SNP genotyping assay using
microarray technology. Nat Genet. 2005; 37: 549-54.
21. Stranger, BE., Stahl, EA., Raj, T. Progress and promise of
genome-wide association studies for human complex trait
genetics. Genetics 2011; 187: 367-83.
22. Ehret, GB. Genome-wide association studies: Contribution
of genomics to understanding blood pressure and essential
hypertension. Curr Hypertens Rep. 2010; 12: 17-25.
23. Hastie, CE., Padmanabhan, S., Dominiczak, AF. Genome-wide
association studies of hypertension: Light at the end of the
tunnel. Int J Hypertens 2010; 509581.
24. Levy, D., Larson, MG., Benjamin, EJ., Newton-Cheh, C., Wang,
TJ., Hwang, SJ., Vasan, RS., Mitchell, GF. Framingham Heart
Study 100K Project: Genome-wide associations for blood
pressure and arterial stiffness. BMC Med Genet. 2007; 8 (Suppl.
1) S3.
25. WTCCC. Genome-wide association study of 14,000 cases of
seven common diseases and 3,000 shared controls. Nature
2007; 447: 661-78.
26. Burton, PR., Clayton, DG., Cardon, LR., Craddock, N., Deloukas,
P., Duncanson, A., Kwiatkowski, DP. et al. Association scan
of 14,500 nonsynonymous SNPs in four diseases identifies
autoimmunity variants. Nat Genet 2007; 39: 1329-37.
27. Newton-Cheh, C., Johnson, T., Gateva, V., Tobin, MD., Bochud,
M., Coin, L., Najjar, SS., Zhao, J. et al. Genome-wide association
study identifies eight loci associated with blood pressure. Nat
Genet. 2009; 41: 666-76.
28. Levy, D., Ehret, GB., Rice, K., Verwoert, GC., Launer, LJ.,
Dehghan, A., Glazer, NL. et al. Genome-wide association study
of blood pressure and hypertension. Nat Genet. 2009; 41: 677-
87.
29. Ehret, GB., Munroe, PB., Rice, KM., Bochud, M., Johnson,
AD., Chasman, DI., Smith, AV. et al. Genetic variants in novel
pathways influence blood pressure and cardiovascular disease
risk. Nature 2011; 478: 103-9.
30. Yang, J., Benyamin, B., Mcevoy, BP., Gordon, S., Henders, AK.,
Nyholt, DR., Madden, PA. et al. Common SNPs explain a large
proportion of the heritability for human height. Nat Genet.
2010; 42: 565-9.
31. Takeuchi, F., Isono, M., Katsuya, T., Yamamoto, K., Yokota,
M., Sugiyama, T., Nabika, T., Fujioka, A. et al. Blood pressure
and hypertension are associated with 7 loci in the Japanese
population. Circulation 2010; 121: 2302-9.
32. Cho, YS., Go, MJ., Kim, YJ., Heo, JY., Oh, JH., Ban, HJ., Yoon,
D. et al. A large-scale genome-wide association study of
Asian populations uncovers genetic factors influencing eight
quantitative traits. Nat Genet. 2009; 41: 527-34.
33. Kato, N., Takeuchi, F., Tabara, Y., Kelly, TN., Go, MJ., Sim, X., Tay,
WT. et al. Meta-analysis of genome-wide association studies
identifies common variants associated with blood pressure
variation in east Asians. Nat Genet. 2011; 43: 531-8.
© Copyright iMedPub 9
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH
34. Tabara, Y., Kohara, K., Miki, T. Hunting for genes for hypertension:
The Millennium Genome Project for Hypertension. Hypertens
Res. 2012; 35: 567-73.
35. Fox, ER., Young, JH., Li, Y., Dreisbach, AW., Keating, BJ., Musani,
SK., Liu, K. et al. Association of genetic variation with systolic
and diastolic blood pressure among African Americans: The
Candidate Gene Association Resource study. Hum Mol Genet.
2011; 20: 2273-84.
36. Musunuru, K., Lettre, G., Young, T., Farlow, DN., Pirruccello,
JP., Ejebe, KG., Keating, BJ. et al. Candidate gene association
resource (CARe): Design, methods, and proof of concept. Circ
Cardiovasc Genet. 2010; 3: 267-75.
37. Lifton, RP., Gharavi, AG., Geller, DS. Molecular mechanisms of
human hypertension. Cell 2001; 104: 545-56.
38. Wilson, AG. Epigenetic regulation of gene expression in the
inflammatory response and relevance to common diseases. J
Periodontol. 2008; 79: 1514-9.
39. Newhouse, SJ., Wallace, C., Dobson, R., Mein, C., Pembroke,
J., Farrall, M., Clayton, D. et al. Haplotypes of the WNK1 gene
associate with blood pressure variation in a severely hypertensive
population from the British Genetics of Hypertension study.
Hum Mol Genet. 2005; 14: 1805-14.
40. Ji, W., Foo, JN., O’Roak, BJ., Zhao, H., Larson, MG., Simon,
DB., Newton-Cheh, C., State, MW., Levy, D., Lifton, RP. Rare
independent mutations in renal salt handling genes contribute
to blood pressure variation. Nat Genet. 2008; 40: 592-9.
41. Ho, JE., Levy, D., Rose, L., Johnson, AD., Ridker, PM., Chasman,
DI. Discovery and replication of novel blood pressure genetic
loci in the Women’s Genome Health Study. J Hypertens 2011;
29: 62-9.
42. Feng, T., Zhu, X. Genome-wide searching of rare genetic variants
in WTCCC data. Hum Genet. 2010; 128: 269-80.
43. Bodmer, W., Bonilla, C. Common and rare variants in
multifactorial susceptibility to common diseases. Nat Genet.
2008; 40: 695-701.
44. Vyletal, P., Bleyer, AJ., Kmoch, S. Uromodulin biology and
pathophysiology--an update. Kidney Blood Press Res. 2010; 33:
456-75.
45. Prajczer, S., Heidenreich, U., Pfaller, W., Kotanko, P., Lhotta, K.,
Jennings, P. Evidence for a role of uromodulin in chronic kidney
disease progression. Nephrol Dial Transplant 2010; 25: 1896-
903.
46. Eddy, AA. Scraping fibrosis: UMODulating renal fibrosis. Nat
Med. 2011; 17: 553-5.
47. Good, DM., Zurbig, P., Argiles, A., Bauer, HW., Behrens, G.,
Coon, JJ., Dakna, M. et al. Naturally occurring human urinary
peptides for use in diagnosis of chronic kidney disease. Mol Cell
Proteomics 2010; 9: 2424-37.
48. Padmanabhan, S., Melander, O., Johnson, T., Di Blasio, AM., Lee,
WK., Gentilini, D., Hastie, C. et al. Genome-wide association
study of blood pressure extremes identifies variant near UMOD
associated with hypertension. PLoS Genet. 2010; 6: e1001177.
49. Conrad, DF., Hurles, ME. The population genetics of structural
variation. Nat Genet. 2007; 39: S30-6.
50. Conrad, DF., Pinto, D., Redon, R., Feuk, L., Gokcumen, O., Zhang,
Y., Aerts, J. et al. Origins and functional impact of copy number
variation in the human genome. Nature 2010; 464: 704-12.
51. Rigat, B., Hubert, C., Alhenc-Gelas, F., Cambien, F., Corvol,
P., Soubrier, F. An insertion/deletion polymorphism in the
angiotensin I-converting enzyme gene accounting for half the
variance of serum enzyme levels. J Clin Invest. 1990; 86: 1343-6.
52. Putku, M., Kepp, K., Org, E., Sober, S., Comas, D., Viigimaa,
M., Veldre, G. et al. Novel polymorphic AluYb8 insertion in
the WNK1 gene is associated with blood pressure variation in
Europeans. Hum Mutat. 2011; 32: 806-14.
53. Stefansson, H., Rujescu, D., Cichon, S., Pietilainen, OP., Ingason,
A., Steinberg, S., Fossdal, R. et al. Large recurrent microdeletions
associated with schizophrenia. Nature 2008; 455: 232-6.
54. Walsh, T., Mcclellan, JM., McCarthy, SE., Addington, AM.,
Pierce, SB., Cooper, GM., Nord, AS. et al. Rare structural variants
disrupt multiple genes in neurodevelopmental pathways in
schizophrenia. Science 2008; 320: 539-43.
55. Sebat, J., Lakshmi, B., Malhotra, D., Troge, J., Lese-Martin, C.,
Walsh, T., Yamrom, B., Yoon, S. et al. Strong association of de
novo copy number mutations with autism. Science 2007; 316:
445-9.
56. Wang, K., Zhang, H., Ma, D., Bucan, M., Glessner, JT., Abrahams,
BS., Salyakina, D., Imielinski, M. et al. Common genetic variants
on 5p14.1 associate with autism spectrum disorders. Nature
2009; 459: 528-33.
57. Kathiresan, S., Voight, BF., Purcell, S., Musunuru, K., Ardissino,
D., Mannucci, PM., Anand, S. et al. Genome-wide association
of early-onset myocardial infarction with single nucleotide
polymorphisms and copy number variants. Nat Genet. 2009;
41: 334-41.
58. Guo, H., Ingolia, NT., Weissman, JS., Bartel, DP. Mammalian
microRNAs predominantly act to decrease target mRNA levels.
Nature 2010; 466: 835-40.
59. Kozomara, A., Griffiths-Jones, S. miRBase: Integrating microRNA
annotation and deep-sequencing data. Nucleic Acids Res. 2011;
39: D152-7.
60. Albinsson, S., Skoura, A., Yu, J., Dilorenzo, A., Fernandez-
Hernando, C., Offermanns, S., Miano, JM., Sessa, WC. Smooth
muscle miRNAs are critical for post-natal regulation of blood
pressure and vascular function. PLoS One 2011; 6: e18869.
61. Sequeira-Lopez, ML., Weatherford, ET., Borges, GR.,
Monteagudo, MC., Pentz, ES., Harfe, BD., Carretero, O.,
Sigmund, CD., Gomez, RA. The microRNA-processing enzyme
dicer maintains juxtaglomerular cells. J Am Soc Nephrol. 2010;
21: 460-7.
62. Xin, M., Small, EM., Sutherland, LB., Qi, X., Mcanally, J., Plato,
CF., Richardson, JA., Bassel-Duby, R., Olson, EN. MicroRNAs
miR-143 and miR-145 modulate cytoskeletal dynamics and
responsiveness of smooth muscle cells to injury. Genes Dev.
2009; 23: 2166-78.
63. Li, S., Zhu, J., Zhang, W., Chen, Y., Zhang, K., Popescu, LM.,
MA, X. et al. Signature microRNA expression profile of essential
hypertension and its novel link to human cytomegalovirus
infection. Circulation 2011; 124: 175-84.
64. Cheng, J., Ke, Q., Jin, Z., Wang, H., Kocher, O., Morgan, JP.,
Zhang, J., Crumpacker, CS. Cytomegalovirus infection causes
an increase of arterial blood pressure. PLoS Pathog. 2009; 5:
e1000427.
65. Sober, S., Laan, M., Annilo, T. MicroRNAs miR-124 and miR-135a
are potential regulators of the mineralocorticoid receptor gene
(NR3C2) expression. Biochem Biophys Res Commun. 2010; 391:
727-32.
66. Elton, TS., Sansom, SE., Martin, MM. Cardiovascular Disease,
Single Nucleotide Polymorphisms; and the Renin Angiotensin
System: Is There a MicroRNA Connection? Int J Hypertens. 2010
10 This article is available from: www.aclr.com.es
2013 Vol. 1 No. 1:3
doi: 10.3823/1402
67. Wang, X., Prins, BP., Sober, S., Laan, M., Snieder, H. Beyond
genome-wide association studies: New strategies for identifying
genetic determinants of hypertension. Curr Hypertens Rep.
2011; 13: 442-51.
68. Cowley, AW., Nadeau, JH., Baccarelli, A., Berecek, K., Fornage,
M., Gibbons, GH., Harrison, D. et al. Report of the National
Heart, Lung, and Blood Institute Working Group on epigenetics
and hypertension. Hypertensio69. Berger, SL. The
complex language of chromatin regulation during transcription.
Nature 2007; 447: 407-12.
70. Jenuwein, T., Allis, CD. Translating the histone code. Science
2001; 293: 1074-80.
71. Zhang, D., Yu, ZY., Cruz, P., Kong, Q., Li, S., Kone, BC. Epigenetics
and the control of epithelial sodium channel expression in
collecting duct. Kidney Int. 2009, 75: 260-7.
72. Mu, S., Shimosawa, T., Ogura, S., Wang, H., Uetake, Y.,
Kawakami-Mori, F., Marumo, T., Yatomi, Y., Geller, DS., Tanaka,
H., Fujita, T. Epigenetic modulation of the renal beta-adrenergic-
WNK4 pathway in salt-sensitive hypertension. Nat Med. 2011;
17: 573-80.
73. Frey, FJ. Methylation of CpG islands: Potential relevance for
hypertension and kidney diseases. Nephrol Dial Transplant.
2005; 20: 868-9.
74. Muhonen, P., Holthofer, H. Epigenetic and microRNA-mediated
regulation in diabetes. Nephrol Dial Transplant 2009; 24: 1088-
96.
75. Wang, X., Zhu, H., Snieder, H., Su, S., Munn, D., Harshfield, G.,
Maria, BL., Dong, Y., Treiber, F., Gutin, B., Shi, H. Obesity related
methylation changes in DNA of peripheral blood leukocytes.
BMC Med. 2010; 8: 87.
76. Lund, G., Andersson, L., Lauria, M., Lindholm, M., Fraga,
MF., Villar-Garea, A., Ballestar, E., Esteller, M., Zaina, S. DNA
methylation polymorphisms precede any histological sign of
atherosclerosis in mice lacking apolipoprotein E. J Biol Chem.
2004; 279: 29147-54.
77. Mill, J., Tang, T., Kaminsky, Z., Khare, T., Yazdanpanah, S.,
Bouchard, L., Jia, P., Assadzadeh, A., Flanagan, J., Schumacher,
A., Wang, SC., Petronis, A. Epigenomic profiling reveals DNA-
methylation changes associated with major psychosis. Am J
Hum Genet. 2008; 82: 696-711.
78. Lovati, E., Ferrari, P., Dick, B., Jostarndt, K., Frey, BM., Frey,
FJ., Schorr, U., Sharma, AM. Molecular basis of human salt
sensitivity: the role of the 11beta-hydroxysteroid dehydrogenase
type 2. J Clin Endocrinol Metab. 1999; 84: 3745-9.
79. Alikhani-Koopaei, R., Fouladkou, F., Frey, FJ., Frey, BM.
Epigenetic regulation of 11 beta-hydroxysteroid dehydrogenase
type 2 expression. J Clin Invest. 2004; 114: 1146-57.
80. Baserga, M., Kaur, R., Hale, MA., Bares, A., Yu, X., Callaway,
C.W., Mcknight, RA., Lane, RH. Fetal growth restriction alters
transcription factor binding and epigenetic mechanisms of renal
11beta-hydroxysteroid dehydrogenase type 2 in a sex-specific
manner. Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol. 2010; 299:
R334-42.
81. Boyden, LM., Choi, M., Choate, KA., Nelson-Williams, CJ., Farhi,
A., Toka, HR., Tikhonova, IR. et al. Mutations in kelch-like 3
and cullin 3 cause hypertension and electrolyte abnormalities.
Nature 2012; 482: 98-102. n 2012; 59: 899-905.
Comment on this article:
http://medicalia.org/
Where Doctors exchange clinical experiences,
review their cases and share clinical knowledge.
You can also access lots of medical publications for
free. Join Now!
Publish with iMedPub
http://www.imedpub.com
Annals of Clinical and Laboratory Research (ACLR) is an
international peer-reviewed, open access journal that
provides rapid publication of articles in all areas of Clinical
and Laboratory sciences. The aim of this journal is to provide
a platform for scientists and researchers all over the world
to promote, share, and discuss a variety of innovative
ideas and developments in laboratory medicine and clinical
experience to improve the quality of patient care. Subject
areas suitable for publication include, but are not limited
to the following fields: Clinical biochemistry, Hematology,
Microbiology, Immunology, Clinical pathology, Medical
genetic, Pharmaceutical sciences and Clinical research.
Submit your manuscript here:
http://www.aclr.com.es
© Copyright iMedPub 11
SMS (ISSN f 682-44741 is an
International, peer-reviewed
scîar›tific jaurnal that publishas
& c//n/ca7 medïc/ne and re/are‹f
disciplines sucti as malecular
a/b/opy. ö/oc/›e»/‹rry. per›et/ca.
ö/öp/zys/es, Ô/o-anrf me‹f/ca/
technology. SMS is îssued eîght
rîmea per year on pqper az›d
ïzz e/ecrrortïc formar.
ANetwN
ork 8uùantifiq lrrlörm¤tion
Relationship hetw'een Aiigioteiisüiogeii gene 'l’1741 I
Polymorphism and Essential IIypertension in a Sample of
.Xlgeiiaii Popidation: €'ase €‘onti'o1 Stiidy
:\siiia ›\mien. 'F, klesli Talob Bendiel› and '1\1.B. Baba Haiiiod
VUJ]tU1L JIlû©Üc# ÜfJ U©1llJ1? 1JIB¾U Ul IllcÜllUlflllJ UL
osl(1cii?ûî(’l’Ûûî) ‹.)ol)1ionialtie a(n/, l iéz l ?),tlio
t lû J ûIl¾û û IIlû llUIÙIlû I1WL» J tf JlI«UIl1Ilû ML
Sd[(¤ii]Jg) l34 U4±l1 21 l19 C'dLi ]6 -.C‹U'X'1
LDL-C( !L-') 2.O.+G,G3 °³+Û,G] CS
Toblc 2: Dislribuöoii of'.ACT gcnoiypc and allclc licqucnc ice in casc and ¤ontrol population
4î lei e tï œ|› ieiicY
Tu et. L,, S, RicaiJ
ASSOCIATION STUDY BETWEEN SOME RENIN-
ANGIOTENSIN SYSTEM GENE VARIANTS AND
ESSENTIAL HYPERTENSION IN A SAMPLE OF
ALGERIAN POPULATION: CASE CONTROL STUDY
ASMA AMRANI*1, MOHAMED BEY BABA HAMED
1, FARIDA MESLI
2
1Département of Biotechnology, Faculty of Sciences, University of Es-Sénia, Oran, Algeria
2Département de Biology, Faculty of Sciences, University of Es-Sénia, Oran, Algeria
Address for correspondence: Dr. A. Amrani, E-mail:[email protected]
Address: 1524 Elmnaouar Street, Oran
Tél: 00213770567917
ABSTRACT
Essential hypertension is an important risk factor for the development of cardiovascular
disease. We aim in this study to analysis the relationship between AGT M235T gene variant and
ACE I/D gene variant with essential hypertension in a sample of the Algerian population of the
Oran city.
METHODS:
A case-control study has been performed in 145 subjects including; 75 hypertensives and 70
controls from Algerian population of Oran city. Polymerase chain reaction (PCR) combined with
restrictive fragment length polymorphism (RFLP) was used to detect the M235T variant of
angiotensinogen (AGT) gene and a nested PCR to determine ACE I/D gene variant.
RESULTS:
The genotypic and allelic distribution of the M235Tvariant of the AGT gene did not differ in
hypertensives and normotensives group (X2
=7.815, P˂0.05; X2
=4.671, respectively) thus there was no association between the T allele and hypertension (OR=1.64; 95%CI [1.007-2.69]). The genotypic and allelic frequencies of the ACE I/D variant did differ significantly between
hypertensives and controls (X2
=13.982, P˂0.05; X2
=12.66, P˂0.05, respectively) where a significant association between the D allele of the ACE I/D gene and essential hypertension has been observed (OR=0.456; 95%CI [0.275-0.755]). We reported a high prevalence of the D and T allele in hypertensives female.
CONCLUSION:
This study shows that the M235T variant of the AGT gene is not associated with essential
hypertension while a significant association has been reported with the D allele in this sample of
Algerian population of the Oran city.
KEYWORDS:
Renin Angiotensin system, angiotensinogen gene; M235T gene polymorphism; insertion/deletion
polymorphism, converting enzyme, essential hypertension, Algerian population
Background
Hypertension (HTN) is major public health burden worldwide and it is a big concern in Algeria
where around 35% of the population aged from 18 to 60 years old is hypertensive (Temmar et al.,
2007). Essential hypertension is a multifactorial complex disease caused by genetic and
environmental factors causing severe damage to human health(Lifton et al., 2001). The renin-
angiotensin aldosterone system (RAAS) is an important system in the regulation of the blood
pressure and the electrolyte balance (Corvol and Jeunemaitre, 1997). Genome-wide association
studies have identified over 100 quantitative trait loci attributed to essential hypertension across
the genome, especially in chromosomes 1, 2,3,17 and 18 (Cowley, 2006). Most of these candidate
genes are involved directly or indirectly in the regulation of the blood pressure, especially the
genes of the renin angiotensin aldosterone system (Kato, 2002, Matsubara, 2000). The
angiotensinogen (AGT) gene and angiotensin-converting enzyme (ACE) gene have an important
role in the RAAS and they have been widely studied as candidate genes for the onset of HTN. The
angiotensin gene (AGT) is located on chromosome 1q42-q43(Isa et al., 1990). It comprises five
exons and four introns (Gaillard et al., 1989, Jeunemaitre et al., 1992a). From the identified fifteen
molecular variants, only three have so far been reported to have a possible genetic association with
hypertension (Jeunemaitre et al., 1992a, Jeunemaitre et al., 1993). One of these variants encodes
threonine instead of methionine at position 235(T235) (Jeunemaitre et al., 1993, Caulfield et al.,
1994) the others encode methionine instead of threonine at position 174. ACE (dipeptidyl
carboxypeptidase) is a metalloenzyme which catalysis the conversion of angiotension I to a potent
vasoconstrictor which is the angiotensin II and inactivates a potent vasodilator. ACE gene has
been mapped to chromosome 17q23 and it contains 26 exons and 25 introns. Insertion/deletion
(I/D) variant of a 287bp Alu repeat sequence in the exon 16 of the ACE gene has been strongly
associated with ACE plasma and cellular levels (Rigat et al., 1990). Many studies have showed the
association of the D allele of ACE gene with hypertension (Kennon et al., 1999, Jeng et al., 1997)
while others did not (Chiang et al., 1997b). The controversial results may be due to in the large
part to the ethnic and gender differences. However, there is a lack of information concerning the
relationship between polymorphisms of the RAAS and essential hypertension in the Algerian
population. This has leads us to check an eventual association between AGT (M235T) gene
variant and ACE (I/D) gene variant in a sample of Algerian population of the Oran city.
Materials and methods:
Population study
A case-control study of a 145 Algerian subjects of the Oran city, who have already given their
written consent to participate in the study. The recruitment of the 75 hypertensive subjects has
been done in the Cardiology service. This study was a part of hypertension project (Amrani et al.,
2014). All hypertensive patients included in the study had been diagnosed as suffering from
primary hypertension. Hypertensives defined as having an elevated systolic blood pressure
SBD 140mmHg and sustained diastolic blood pressure DBP≥90mmHg, or who were currently
receiving antihypertensive therapy. Hypertensives subjects whose parents both had hypertension
were considered to have a positive family history of hypertension. The control group was
composed of 70 normotensive subjects who were selected from local blood donors. Any subjects
with possibility of a secondary hypertension and with diabetes type 2 were excluded.
Normotensive was defined as those with a blood pressure of less than 140/90mmHg; those with a
positive family history of hypertension were excluded. Both groups with subjects under the
influence of estrogen, thyroid, and cortisol hormones were excluded. Anthropometric
measurements, clinical and biological examinations as well as prevalence of risk factors were
systematically recorded in a standardized questionnaire.
Analysis of the AGT M235T and ACE I/D variants
Genomic DNA was extracted from five millitres of blood samples using DNA isolation kit
(Stratagene Inc., Canada) and quantified following spectrophotometric analysis. DNA fragments
including the M235T polymorphism of AGT gene and ACE I/D gene were amplified by
polymerase chain reaction. To determine the I/D polymorphism of ACE gene, a nested PCR has
been done using the following primers were used 5’-CTGGAGACCACTCCCATCCTTTCT-
3’and 5’-GATGTGGCCATCACATTCGTCACGTCAGAT 3’. The cycling conditions were:
initial denaturation for 5 min at 95°C followed by 35 cycles of denaturation at 94°C for one
minute, annealing at 58°C for 40 seconds and chain elongation at 72°C for one minute followed
by final extension at 72°C for ten minutes. Using Agarose gel (1.5%)-electrophoresis enabled
genotypic determination of ACE I/D allele as II, ID and DD genotype. Amplicons with sizes of
490 bp and 190 bp were designated as ID genotype, of 490bp for II and 190bp as DD genotype. .
The mistyping of ID heterozygotes as D homozygotes may appear, this is why we used an
inserting-specific primer pair 5’-TGGGACCACAGCGCCCGCCACTAC3’ and 5’-
TCGCCAGCCCTCCCATGCCC-ATAA-3’ used in each sample with DD genotype (Shanmugam
et al., 1993). PCR conditions were performed with 1 minute initial denaturation at 94°C, followed
by 30 cycles of denaturation at 94°C for 30 seconds, annealing at 67°C for 45 seconds and
extension at 72°C for 2 minutes. Under these conditions, the reaction showed the presence of an I
allele at a 335 bp amplicon and no products in samples that were homozygous for DD genotype
(Ramachandran et al., 2008).
To detect M235T polymorphism, we used a PCR followed by restrictive fragment length
polymorphism (RFLP). The following primers were
used:5’CCGTTTGTGCAGGGCCCTGGCTCTCT3’and5’CAGGGTGCTGTCCACACACTGGA
CCCC3’ PCR for both detection was performed in a final volume of 25 µl containing 500 ng
DNA, 0, 2 μM of each of two primers, 0.2mM of dNTP, 67mM Tris-HCl (pH=8.8), 16mM
(NH4)2SO4, 0.01%Tween 20, 1.5mM MgCl2 and 1.25 U of Taq DNA polymerase (Ozyme). DNA
amplification was performed in thermal cycler (Master cycler, Eppendorf). A PCR touch down
program was used to detect M235T variant. The ¨PCR products was digested by 5U of Tth111I
(Takara, Japan) for one hour at 37°C. Using Agarose gel (1.5%)-electrophoresis enabled
genotypic determination of ACE I/D allele as II, ID and DD genotype. Amplicons with sizes of
498 bp and 264 bp were designated as II genotype, of 498 bp, 264 bp and210 bp as ID genotype
and of 210 bp as DD genotype. While a 3% agarose gel electrophoresis stained with ethidium
bromure was done to reveal M235T polymorphism.
Statistical analysis
All genotype groups obeyed the Hardy-Weinberg equilibrium. Data analysis was done with the
help of an (SPSS Inc., Chicago, Illinois, USA) version 21.0. Clinical characteristics of all the
subjects are expressed as means ±SD. Continuous variables were compared between the groups by
using two-tailed student’s t-test. Allele frequencies were calculated from genotype frequencies and
were compared using chi-squared (X2) statistics. P value<0.05 was considered statistically
significant.
Results
Baseline characteristics
In order to evaluate the possible association between AGT (M235T) gene variant and ACE (I/D)
gene variant in a sample of Algerian population of the Oran city, a total of 145 subjects including
75 hypertensives (60 % women; 40 % men) and 70 controls (35.71% women; 64. 28% men) were
included in this study.
The mean age of patients was 48.14±1.5 versus 43.10±1.4 in the control group and it was
statistically different between the two groups (P˂0.0001). The present study showed also a
significant difference between hypertensives and controls with respect to SBP, DBP, while there
was no statistical significant differences between case and controls in term of BMI, fasting blood
glucose, HDL-C, LDL-C, TG (P>0.05). In the present study 53.33% of the patients had a family
history of hypertension vs. 14.28% for the controls (Table 1).The patients with family history of
HTN were taken from a previous investigation study done in a large sample of 620 from the city
of Oran (Amrani et al., 2014). The aim of this choice was to check if in this category, the fact of
having a family history of hypertension an association can be linked to the polymorphism and the
pathology. The baseline characteristics of all the subjects enrolled in this study are shown in Table
1.
Table 1: Baseline characteristics of all the subjects
Parameters HTN
(n=75)
NT P
(n=70)
Gender, M/F 30/45 45/25 NS
Age (Years) 48.14±1.5 43.10±1.4 P˂0.0001
BMI (Kg/m2
) 24.29±1.20 21.32±2.31 NS
SBP (mmHg) 154±9.8 112±5.6 P˂0.0001
DBP (mmHg) 90.97±5.18 71.82±7.11 P˂0.0001
Family history of
hypertension (%)
40(53.33%) 10 (14.28%) P˂0.01
FBG (mmol/L) 2.5±0.1 2.7±1.2 NS
TC (mmol/L) 5.1±0.8 5.2±0.1 NS
LDL-C (mmol/L) 2.6±0.07 2.5±0.03 NS
HDL-C (mmol/L) 1.1±0.04 1.4±0.02 NS
TG (mmol/L) 1.2±0.5 1.3±0.4 NS Values are given as mean ± SD. HTN, hypertensives; SBP and DBP, systolic and diastolic blood pressures; FBG, fasting blood glucose; TG,
triglycerides; TC , total cholesterol; HDL-C, high density lipoprotein cholesterol; LDL-C, low density lipoprotein cholesterol; NS, non-significant.
Genotypes and allele frequencies
To evaluate the impact of the two polymorphisms (M235T and ACE I/D) on the risk of
developing hypertension in this sample of Algerian population of the Oran city. We compared the
genotype and allelic frequencies characterized in 75 hypertensives and in 70 controls. All the
genotype distributions were in accordance with the Hardy-Weinberg Equilibrium.
ACE I/D polymorphism analysis
According to table 2, the prevalence of ACE I/D variant in all subjects was 65.34% for
homozygous wild type (33.33% for hypertensives and 61.42% for normotensives) and 61.40% for
heterozygous mutation (53.33% for hypertensives and 35.71%) for normotensives), 11.15 % for
homozygous mutation (13.33 % for hypertensives and 2.85 % for normotensives). In the present
study, the genotypic distribution of the ACE I/D in the Algerian population did significantly differ
between case and control subjects (Table 2) (X2
=13.98, P˂0.05; II: 33.33%; ID: 53.33%, DD:
13.33% in hypertensives vs. II: 61.42%; ID: 35.71%; DD: 2.85% for controls). The same positive
result was observed in allelic frequency (OR=0.456; 95%CI [0.275-0.755]; X2 =
12.66; P˂0.05)
with a frequency for I allele of 0.60 vs. 0.78 and for D allele of 0.40 vs. 0.20 in cases and controls
respectively.
Table 2: The distribution of ACE I/D genotype and allele frequencies in case and control
population
Genotypes
HTN
(n=75)
n(%)
NT
(n=70)
n(%)
II 25(33.33) 43 (61.42)
ID 40 (53.33) 25(35.71) DD 10(13.33) 2 (2.85)
Significance X2=13,982
P=0.001*
Alleles I 90 (60) 111(79.28) D 60(40) 29 (20.71)
X2
value
Significance
X2= 12.661
P=0.0002*
Odds ratio
(95% Confidence Interval)
0.456 (0.275-0.755)
Key:*Significant value obtained through chi-squared test as compared to controls.
M235T polymorphism analysis
The results of the present study concerning the M235T variant revealed that the prevalence of the
homozygous mutation in all the subjects was 27.64% (18.66% for hypertensives and 21.42% for
normotensives) and 36.57% for heterozygous mutation (17.33% for hypertensives and 35.71% for
normotensives) finally 73.68% for homozygous wild type (64% for hypertensives and 42.85 % for
normotensives). The allele frequencies and genotype distributions of the M235T variant were in
the Hardy-Weinberg equilibrium. There was a statistically significant difference in genotype
between hypertensives and controls (table 3); (X2= 7.815; P˂0.05; MM: 64%; TM: 17.33%, TT:
18.66% in hypertensives vs. MM: 42.85%; TM: 35.71%; TT: 21.42% for controls) and even in
allele frequencies (X2= 4.671; P˂0.05; OR=1.64; 95%CI [1.007-2.69]) with a frequency for M
allele of 0.72 vs. 0.60 and for T allele of 0.27 vs. 0.39 in cases and controls respectively.
Table 3: The distribution of AGT M235T genotype and allele frequencies in case and control
population
Genotypes
HTN
(n=75)
n(%)
NT
(n=70)
n(%)
MM 48 (64) 30 (42.85)
MT 13 (17.33) 25 (35.71) TT 14(18.66) 15(21.42)
Significance X2= 7.815
P= 0.02*
Alleles M 109 (72.66) 85 (60.71) T 41 (27.33) 55(39.28)
X2
value
Significance
X2=4.671
P=0.0307*
Odds ratio
(95% Confidence interval)
1.64 (1.007-2.69)
Key:*Significant value obtained through chi-squared test as compared to controls.
The effect of gender on HTN was also considered in this study in respect of ACE I/D and M235T
polymorphism. Table 4 shows the distribution of the I/D and M235T polymorphism among male
and female in cases and controls. There was no statistically differences between male in female in
relation with the two studied genetic variants (P>0.05)
.Table 4: Genotypic distribution of ACE I/D and M235T in male and female
HTN
(n=75)
NT
(n=70)
Alleles Male Female Male Female
I 18 17 23 12 D 12 28 22 13
X2
value X2= 3.571 X
2 = 0.062
Significance P= 0.05 P=0.80
T 14 30 21 18 M
X2
value
16
X2
= 2.969 15 24
X2
= 4.18 7
Significance P=0.084 P=0.04
Discussion Hypertension is the result of the interaction between many risk genes and environmental factors
with an estimated heritability ranging from 31% to 68% (Hottenga et al., 2005, Kupper et al.,
2005). The renin-angiotensin aldosterone system (RAAS) is an important system in regulating
blood pressure and electrolyte balance (Niu et al., 1999). RAAS gene variants have been widely
studied to determine the genetic susceptibility to HTN (Schmidt et al., 1995). The AGT and ACE
gene are important genes of this system; they have been widely studied for their implication with
essential hypertension (Qu et al., 2001, Jeunemaitre et al., 1992a, Jeunemaitre et al., 1992b). For
the ACE gene, the I/D polymorphism of a 287bp Alu repeat sequence in intron 16 of the ACE
gene is highly associated with plasma and cellular ACE levels (Rigat et al., 1990).The same
observations was done in concern with AGT plasma level which is associated with the blood
pressure (Gardes et al., 1982, Menard et al., 1991). Mice with the AGT gene duplicated have
blood pressure and plasma AGT levels positively correlated with the number of gene copies (Kim
et al., 1995).
In the present study, we tried to evaluate the possible association between ACE I/D and M235T
gene polymorphisms with essential hypertension in a sample of Algerian population where around
35% of the population is hypertensive (Temmar et al., 2007).
Our results showed a higher frequency of the D allele which was 0.40 in hypertensive subjects as
compared to the 0.20 of the control group, with an odd ratio (OR) 0.456, (95%CI 0.275-0.755).
Our findings saw some agreement in some populations as in the North Indian population where it
was reported a high prevalence of the D allele in hypertensives (87%) compared to the controls
(Tripathi et al., 2006). Similarly, other studies performed in different populations such as in
Malaysian and Hellenic subjects have found that the allele D was more prevalent in hypertensives
with a percentage of 60.92% and 62.5% respectively compared to the controls (Ramachandran et
al., 2008, Rallidis et al., 2009).
Additionally, a statistically significant association with essential hypertension was identified for
DD genotype of ACE I/D polymorphism (odds ratio 1.61, 95% confidence interval 1.32-1.98, P <
0.0001) in Han Chinese population (Ji et al., 2010).
Furthermore, various reports have focused on the association between the DD genotype, elevated
blood pressure and high ACE serum level. They showed that individuals with DD genotype have
serum ACE levels and intracellular ACE activity higher than those with II genotype (Rigat et al.,
1990). An elevated level of ACE activity increases the angiotensin II level and the
vasoconstriction activity leading to the establishment of the hypertension.
On the other hand, the present study did not show a significant association between the T allele of
the M235T gene and essential hypertension. The frequency of the T allele was statistically higher
in control subjects than in hypertensive group (0.39 vs. 0.27), with an odd ratio (OR) 1.64 (95%CI
1.007-2.69). Our results are in agreement with other studies where it has been noticed that the T
allele was more frequent in normotensives than in hypertensives (4.6% vs. 2.7%, P = .08)
(Mondry et al., 2005, Saab et al., 2011). The association studies in the Africans /African-
Americans mostly found a negative association (Rotimi et al., 1994, Caulfield et al., 1995). The
discrepancies may be due to the sample size and to ethnic differences.
Nevertheless, Jeunemaitre and associates were the first to report the linkage of the molecular
variants M235T with hypertension in the Whites/Caucasians (Jeunemaitre et al., 1992b). These
results have also been supported by other studies (Schmidt et al., 1995, Tiret et al., 1995).
Additionally, meta-analysis of 12 studies have reported 20% increase risk of hypertension in
Caucasians with T allele and TT genotype. OR of T vs. M was 1.2 (95% CI = 1.11 -1.29) (Kunz et
al., 1997). OR TT vs. MM was 1.31 (Staessen et al., 1999) OR 1.36 for TT genotype and 1.98 for
T allele (Say et al., 2005). Positive association of T allele was also found on several studies done
on Japanese population (Hata et al., 1994, Nishiuma et al., 1995, Yugar-Toledo et al., 2011) and in
Chinese and Taiwanese population (Ji et al., 2010, Niu et al., 1999, Chiang et al., 1997a). Besides
the genotype, several studies have reported the association between the AGT serum level and
hypertension (Rotimi et al., 1997, Bloem et al., 1997).
In this study, the significantly higher prevalence of the T allele and D allele in female
hypertensives is in agreement with other studies. For the T allele, it has been reported that it was
more prevalent among female hypertensives than in controls (0.51 vs. 0.37; X2=16.9, P˂0.001)
(Jeunemaitre et al., 1992b). However, other studies have reported that the T allele is more frequent
in males than females (Freire et al., 1998) while Pereira and associates reported no association
between the T allele and gender (Pereira et al., 2003).
Conclusion
In this case-control study, the D allele of the ACE I/D gene is associated with essential
hypertension in this sample of Algerian population in the Oran city while the T allele of the
M235T gene is not associated with onset of hypertension. However, this study may be improved
with further studies with well-designed larger sample size subjects involving other polymorphisms
in RAAS genes in relation with essential hypertension.
References
AMRANI, A., LAMARA, C. S., TALEBENDIEB MESLI, F., BABA HAMED, M. B. & FOUATIH, A. Z. 2014. The
Prevalence of Arterial Hypertension in Sample of Algerian population in Oran city: Inherited Aspect. ANNALS OF CLINICAL AND LABORATORY RESEARCH, Vol. 1 No. 1:2, 1-8.
BLOEM, L. J., FOROUD, T. M., AMBROSIUS, W. T., HANNA, M. P., TEWKSBURY, D. A. & PRATT, J. H. 1997. Association of the angiotensinogen gene to serum angiotensinogen in blacks and whites. Hypertension, 29, 1078-82.
CAULFIELD, M., LAVENDER, P., FARRALL, M., MUNROE, P., LAWSON, M., TURNER, P. & CLARK, A. J. 1994. Linkage of the angiotensinogen gene to essential hypertension. N Engl J Med, 330, 1629-33.
CAULFIELD, M., LAVENDER, P., NEWELL-PRICE, J., FARRALL, M., KAMDAR, S., DANIEL, H., LAWSON, M., DE FREITAS, P., FOGARTY, P. & CLARK, A. J. 1995. Linkage of the angiotensinogen gene locus to human essential hypertension in African Caribbeans. J Clin Invest, 96, 687-92.
CHIANG, F. T., HSU, K. L., TSENG, C. D., HSIAO, W. H., LO, H. M., CHERN, T. H. & TSENG, Y. Z. 1997a. Molecular variant M235T of the angiotensinogen gene is associated with essential hypertension in Taiwanese. J Hypertens, 15, 607-11.
CHIANG, F. T., LAI, Z. P., CHERN, T. H., TSENG, C. D., HSU, K. L., LO, H. M. & TSENG, Y. Z. 1997b. Lack of association of the angiotensin converting enzyme polymorphism with essential hypertension in a Chinese population. Am J Hypertens, 10, 197-201.
CORVOL, P. & JEUNEMAITRE, X. 1997. Molecular genetics of human hypertension: role of angiotensinogen. Endocr Rev, 18, 662-77.
COWLEY, A. W., JR. 2006. The genetic dissection of essential hypertension. Nat Rev Genet, 7, 829-40.
FREIRE, M. B., JI, L., ONUMA, T., ORBAN, T., WARRAM, J. H. & KROLEWSKI, A. S. 1998. Gender-specific association of M235T polymorphism in angiotensinogen gene and diabetic nephropathy in NIDDM. Hypertension, 31, 896-9.
GAILLARD, I., CLAUSER, E. & CORVOL, P. 1989. Structure of human angiotensinogen gene. DNA, 8, 87-99. GARDES, J., BOUHNIK, J., CLAUSER, E., CORVOL, P. & MENARD, J. 1982. Role of angiotensinogen in blood
pressure homeostasis. Hypertension, 4, 185-9. HATA, A., NAMIKAWA, C., SASAKI, M., SATO, K., NAKAMURA, T., TAMURA, K. & LALOUEL, J. M. 1994.
Angiotensinogen as a risk factor for essential hypertension in Japan. J Clin Invest, 93, 1285-7. HOTTENGA, J. J., BOOMSMA, D. I., KUPPER, N., POSTHUMA, D., SNIEDER, H., WILLEMSEN, G. & DE GEUS,
E. J. 2005. Heritability and stability of resting blood pressure. Twin Res Hum Genet, 8, 499-508. ISA, M. N., BOYD, E., MORRISON, N., HARRAP, S., CLAUSER, E. & CONNOR, J. M. 1990. Assignment of the
human angiotensinogen gene to chromosome 1q42-q43 by nonisotopic in situ hybridization [corrected]. Genomics, 8, 598-600.
JENG, J. R., SHIEH, S. M., HARN, H. J., LEE, M. M., SHEU, W. H. & JENG, C. Y. 1997. Angiotensin I converting enzyme gene polymorphism and insulin resistance in patients with hypertension. J Hypertens, 15, 963-8.
JEUNEMAITRE, X., CHARRU, A., CHATELLIER, G., DUMONT, C., SASSANO, P., SOUBRIER, F., MENARD, J. & CORVOL, P. 1993. M235T variant of the human angiotensinogen gene in unselected hypertensive patients. J Hypertens Suppl, 11, S80-1.
JEUNEMAITRE, X., LIFTON, R. P., HUNT, S. C., WILLIAMS, R. R. & LALOUEL, J. M. 1992a. Absence of linkage between the angiotensin converting enzyme locus and human essential hypertension. Nat Genet, 1, 72-5.
JEUNEMAITRE, X., SOUBRIER, F., KOTELEVTSEV, Y. V., LIFTON, R. P., WILLIAMS, C. S., CHARRU, A., HUNT, S. C., HOPKINS, P. N., WILLIAMS, R. R., LALOUEL, J. M. & ET AL. 1992b. Molecular basis of human hypertension: role of angiotensinogen. Cell, 71, 169-80.
JI, L. D., ZHANG, L. N., SHEN, P., WANG, P., ZHANG, Y. M., XING, W. H. & XU, J. 2010. Association of angiotensinogen gene M235T and angiotensin-converting enzyme gene I/D polymorphisms with essential hypertension in Han Chinese population: a meta-analysis. J Hypertens, 28, 419-28.
KATO, N. 2002. Genetic analysis in human hypertension. Hypertens Res, 25, 319-27.
KENNON, B., PETRIE, J. R., SMALL, M. & CONNELL, J. M. 1999. Angiotensin-converting enzyme gene and diabetes mellitus. Diabet Med, 16, 448-58.
KIM, H. S., KREGE, J. H., KLUCKMAN, K. D., HAGAMAN, J. R., HODGIN, J. B., BEST, C. F., JENNETTE, J. C., COFFMAN, T. M., MAEDA, N. & SMITHIES, O. 1995. Genetic control of blood pressure and the angiotensinogen locus. Proc Natl Acad Sci U S A, 92, 2735-9.
KUNZ, R., KREUTZ, R., BEIGE, J., DISTLER, A. & SHARMA, A. M. 1997. Association between the angiotensinogen 235T-variant and essential hypertension in whites: a systematic review and methodological appraisal. Hypertension, 30, 1331-7.
KUPPER, N., WILLEMSEN, G., RIESE, H., POSTHUMA, D., BOOMSMA, D. I. & DE GEUS, E. J. 2005. Heritability of daytime ambulatory blood pressure in an extended twin design. Hypertension, 45, 80-5.
LIFTON, R. P., GHARAVI, A. G. & GELLER, D. S. 2001. Molecular mechanisms of human hypertension. Cell, 104, 545-56.
MATSUBARA, M. 2000. Genetic determination of human essential hypertension. Tohoku J Exp Med, 192, 19-33.
MENARD, J., EL AMRANI, A. I., SAVOIE, F. & BOUHNIK, J. 1991. Angiotensinogen: an attractive and underrated participant in hypertension and inflammation. Hypertension, 18, 705-7.
MONDRY, A., LOH, M., LIU, P., ZHU, A. L. & NAGEL, M. 2005. Polymorphisms of the insertion / deletion ACE and M235T AGT genes and hypertension: surprising new findings and meta-analysis of data. BMC Nephrol, 6, 1.
NISHIUMA, S., KARIO, K., KAYABA, K., NAGIO, N., SHIMADA, K., MATSUO, T. & MATSUO, M. 1995. Effect of the angiotensinogen gene Met235-->Thr variant on blood pressure and other cardiovascular risk factors in two Japanese populations. J Hypertens, 13, 717-22.
NIU, T., YANG, J., WANG, B., CHEN, W., WANG, Z., LAIRD, N., WEI, E., FANG, Z., LINDPAINTNER, K., ROGUS, J. J. & XU, X. 1999. Angiotensinogen gene polymorphisms M235T/T174M: no excess transmission to hypertensive Chinese. Hypertension, 33, 698-702.
PEREIRA, A. C., MOTA, G. F., CUNHA, R. S., HERBENHOFF, F. L., MILL, J. G. & KRIEGER, J. E. 2003. Angiotensinogen 235T allele "dosage" is associated with blood pressure phenotypes. Hypertension, 41, 25-30.
QU, H., LU, Y. & LIN, S. 2001. [Meta-analysis on the association of ACE/ID polymorphism and essential hypertension in Chinese population]. Zhonghua Yu Fang Yi Xue Za Zhi, 35, 408-11.
RALLIDIS, L. S., GIALERAKI, A., VAROUNIS, C., DAGRES, N., KOTAKOS, C., TRAVLOU, A., LEKAKIS, J. & KREMASTINOS, D. T. 2009. Lack of association of angiotensin-converting enzyme insertion/deletion polymorphism and myocardial infarction at very young ages. Biomarkers, 14, 401-5.
RAMACHANDRAN, V., ISMAIL, P., STANSLAS, J., SHAMSUDIN, N., MOIN, S. & MOHD JAS, R. 2008. Association of insertion/deletion polymorphism of angiotensin-converting enzyme gene with essential hypertension and type 2 diabetes mellitus in Malaysian subjects. J Renin Angiotensin Aldosterone Syst, 9, 208-14.
RIGAT, B., HUBERT, C., ALHENC-GELAS, F., CAMBIEN, F., CORVOL, P. & SOUBRIER, F. 1990. An insertion/deletion polymorphism in the angiotensin I-converting enzyme gene accounting for half the variance of serum enzyme levels. J Clin Invest, 86, 1343-6.
ROTIMI, C., COOPER, R., OGUNBIYI, O., MORRISON, L., LADIPO, M., TEWKSBURY, D. & WARD, R. 1997. Hypertension, serum angiotensinogen, and molecular variants of the angiotensinogen gene among Nigerians. Circulation, 95, 2348-50.
ROTIMI, C., MORRISON, L., COOPER, R., OYEJIDE, C., EFFIONG, E., LADIPO, M., OSOTEMIHEN, B. & WARD, R. 1994. Angiotensinogen gene in human hypertension. Lack of an association of the 235T allele among African Americans. Hypertension, 24, 591-4.
SAAB, Y. B., GARD, P. R. & OVERALL, A. D. 2011. The association of hypertension with renin-angiotensin system gene polymorphisms in the Lebanese population. J Renin Angiotensin Aldosterone Syst, 12, 588-94.
SAY, Y. H., LING, K. H., DURAISAMY, G., ISAAC, S. & ROSLI, R. 2005. Angiotensinogen M235T gene variants and its association with essential hypertension and plasma renin activity in Malaysian subjects: a case control study. BMC Cardiovasc Disord, 5, 7.
SCHMIDT, S., SHARMA, A. M., ZILCH, O., BEIGE, J., WALLA-FRIEDEL, M., GANTEN, D., DISTLER, A. & RITZ, E. 1995. Association of M235T variant of the angiotensinogen gene with familial hypertension of early onset. Nephrol Dial Transplant, 10, 1145-8.
SHANMUGAM, V., SELL, K. W. & SAHA, B. K. 1993. Mistyping ACE heterozygotes. PCR Methods Appl, 3, 120-1.
STAESSEN, J. A., KUZNETSOVA, T., WANG, J. G., EMELIANOV, D., VLIETINCK, R. & FAGARD, R. 1999. M235T angiotensinogen gene polymorphism and cardiovascular renal risk. J Hypertens, 17, 9-17.
TEMMAR, M., LABAT, C., BENKHEDDA, S., CHARIFI, M., THOMAS, F., BOUAFIA, M. T., BEAN, K., DARNE, B., SAFAR, M. E. & BENETOS, A. 2007. Prevalence and determinants of hypertension in the Algerian Sahara. J Hypertens, 25, 2218-26.
TIRET, L., RICARD, S., POIRIER, O., ARVEILER, D., CAMBOU, J. P., LUC, G., EVANS, A., NICAUD, V. & CAMBIEN, F. 1995. Genetic variation at the angiotensinogen locus in relation to high blood pressure and myocardial infarction: the ECTIM Study. J Hypertens, 13, 311-7.
TRIPATHI, G., DHARMANI, P., KHAN, F., SHARMA, R. K., PANDIRIKKAL, V. & AGRAWAL, S. 2006. High prevalence of ACE DD genotype among north Indian end stage renal disease patients. BMC Nephrol, 7, 15.
YUGAR-TOLEDO, J. C., MARTIN, J. F., KRIEGER, J. E., PEREIRA, A. C., DEMACQ, C., COELHO, O. R., PIMENTA, E., CALHOUN, D. A. & JUNIOR, H. M. 2011. Gene variation in resistant hypertension: multilocus analysis of the angiotensin 1-converting enzyme, angiotensinogen, and endothelial nitric oxide synthase genes. DNA Cell Biol, 30, 555-64.