FA2 Détermination du sexe phénotypique

2. Du sexe gonadique au sexe phénotypique : un déterminisme hormonal. (& Pages 272/275) - Evolution du taux plasmatiques d’hormones

XX

XY

Au cours de la vie embryonnaire - Chez la femelle les oestrogènes sont quasi absents (présence des oestrogènes de la mère + faible quantité embryonnaire) (un peu simpliste…), ils augmenteront significativement à la puberté ainsi que la progestérone. - Chez le mâle au cours de la vie embryonnaire on voit que 2 hormones sont produites : La testostérone et l’AMH ave un pic autour du 4° mois. Elles diminuent à la naissance et seule la testostérone augmentera significativement à la puberté.

- Les voies génitales Docs 2/3/4 page 274 275 - Organes génitaux externes doc 1 page 274

Jusqu’à la 6° semaine l’ensemble de l’appareil reproducteur est indifférencié.

- Une paire de gonades indifférenciées - 2 paires de canaux (Wolff et Müller)

- Un tubercule génital externe indifférencié

A partir de la différenciation des gonades en testicules ou ovaires, les voies génitales et les organes génitaux externes vont se différencier.

Stade indifférencié Différenciation mâle Différenciation femelle Gonades Indifférenciées Testicules Ovaires

Hormones 0 Testostérone

AMH 0

Voies génitales

Canaux de Wolff ì Canaux déférents

î 0

Canaux de Müller î

ì Trompes, utérus, vagin

Organes externes Tubercule + renflement

Pénis bourses

Vulve (clitoris, grandes lèvres, petites lèvres,)

Différentes expériences réalisées permettent de montrer que

- la testostérone stimule le ì des canaux de Wolff - l’AMH (Anti Müllérienne Hormone) inhibe le développement des canaux de Müller

C’est donc l’absence de testostérone et d’AMH qui permet la différenciation femelle.

Complétez le schéma :

Mais comment se met en place le phénotype sexuel adulte ? III/ la puberté : mise en place de la fonction de reproduction Introduction : A la naissance, le sexe est phénotypiquement différencié, mais l'appareil génital est non fonctionnel. L'individu est dit impubère. La puberté (du latin pubescere : se couvrir de poils) correspond à la réalisation complète du phénotype sexuel et à la dernière étape de la mise en place du sexe phénotypique. Elle correspond à la période de vie où l'individu acquiert la faculté de procréer. En moyenne, la puberté s'étend entre 10 et 13 ans pour les filles, et 12 et 14 ans chez les garçons.

1. Les évènements de la puberté (& Pages 276/ 279)

a) Des transformations morphologiques : les caractères sexuels secondaires. Chez les filles : Le premier signe de la puberté chez la fille est le développement des seins vers 10-11 ans environ. La pilosité pubienne apparaît généralement quelques mois après, et la pilosité au niveau des aisselles encore quelques mois plus tard Le tissu adipeux se répartit sur les hanches et les cuisses plus particulièrement, et le bassin s'élargit. Chez le garçon, Vers 11-12 ans, a pilosité pubienne apparaît ensuite, la pilosité au niveau des aisselles, du visage, du thorax, et de l'abdomen est plus aléatoire, de même que la mue de la voix. Une légère augmentation du volume des seins survient chez un à deux tiers des garçons, avant de régresser par la suite, en moins d'un an. La puberté dure généralement plus longtemps chez le garçon que chez la fille.

b) Des transformations anatomiques : les caractères sexuels primaires. La puberté commence chez le garçon par une augmentation du volume des testicules puis l'augmentation de la taille de la verge. Les ovaires grossissent et la vulve se modifie dans son aspect et son orientation : elle s'oriente progressivement vers le bas, les petites lèvres s'hypertrophient, les grandes lèvres s'accentuent et le clitoris augmente de volume.

Gonades

Caryotype XY

Caryotype XX

Gène SRY

Protéine SRY (TDF)

TESTICULE

AMH Testostérone

Voies génitales

Organes génitaux externes

î CM CW ì Canaux déférents

Pénis et bourses

Développem

ent em

bryonnaire et foetal

Naissance : phénotype impubère

+  

Gène SRY

Protéine SRY (TDF)

OVAIRE

Testostérone AMH

CW î

Vulve

ìCM Trompes, utérus, vagin

-­‐  

a) Des transformations fonctionnelles liées à la maturité des gonades : les caractères sexuels primordiaux.

- chez l’homme : (page 277) Les testicules commencent à grossir en moyenne à 11 ans et demi, ce qui signe le début de la puberté. Les testicules qui grossissent augmentent leur production de testostérone. Les premières éjaculations marquent le début de production des spermatozoïdes.

- chez la femme : (page278/279) Les ovaires grossissent et commencent à produire des hormones féminines telles que les œstrogènes. Les premières règles surviennent vers l'âge de 13 ans environ, elles marquent la mise en place des cycles et la production d’ovocytes. La puberté est donc marquée par des transformations morphologiques, anatomiques et fonctionnelles sous l’action des hormones qui commencent à être produites par les gonades. La maturité sexuelle est atteinte, le phénotype sexuel adulte est en place : l’individu est apte à se reproduire. Elle s’accompagne aussi de transformations psychologiques majeures. Et le cerveau dans tout ça ? Sexualisé lui aussi ?: http://le15ejour.ulg.ac.be/jcms/prod_30547/fr/les-oestrogenes-maitres-de-la-differenciation-sexuelle-du-cerveau