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EXTRAITS DU LIVRE Les 30 premières pages

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Présentation

Ce guide de la communication est un recueil de clefs qui je le souhaite pourront vous permettre de mieux comprendre et d’améliorer vos communications avec vos proches, vos collègues et vos clients. A l’image d’un trousseau de clefs, certaines sont rarement utilisées et d’autres deviennent indispensables. A vous de choisir ... Ce livre est le fruit de ma pratique de comédien et de formateur à la communication au sein d’entreprises privées ou publiques de toutes tailles. Bonne lecture.

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Entre ce que je pense ce que je veux dire ce que je crois dire ce que je dis ce que vous avez envie d’entendre ce que vous croyez entendre ce que vous entendez ce que vous avez envie de comprendre ce que vous croyez comprendre ce que vous comprenez

Essayons quand même de communiquer Extrait du « Dictionnaire du savoir relatif et absolu » de Bernard Weber. « Donnez moi le courage de changer ce qui doit l’être, la sérénité d’accepter ce qui ne peut être changé, et la sagesse de distinguer l’une et l’autre »

Marc Aurèle Empereur Romain (121-180)

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L’auteur

Après une formation d’ingénieur en communication IMAC et un passage de 7 ans en tant que consultant formateur dans l’industrie et les services, il décide avec des amis de professionnaliser leur passion commune de la scène et de créer en 1998 la compagnie Arts symbiose. Il travaille et se forme au théâtre, au clown et à l’improvisation avec entre autres Robin Renucci, Anne Marie Lazarini, Mario Gonzalez. En parallèle de sa pratique de comédien, il crée en 2003 Arts Symbiose Formation, organisme de formation à la communication où les expériences vécues comme acteur, metteur en scène et formateur sont mises au service des acteurs de l’entreprise.

L’illustrateur Robert Bichy est responsable de service chez ARMOR. C’est lors d’une session de formation BE COM (Bien-être et communication) que j’ai découvert au cours de l’animation du jeu de la passion mystère les talents de Robert pour l’illustration de BD. Je lui ai demandé d’illustrer ce livre, ce qu’il a accepté avec plaisir et talent.

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Le livre Vous avez entre les mains un livre d’expérimentation. Chacune des clefs est décrite par :

• une explication succincte • des exemples issus du monde familial ou

professionnel • des références à d’autres clefs du livre (mots

soulignés) • des propositions d’applications pratiques

• des conseils de lecture pour aller plus loin. Prenez votre temps. Expérimentez chaque clef que vous trouverez intéressante. Amusez vous à les tester à un moment précis (réunion, entretien, une journée dédiée, ..…). La communication est à l’image du théâtre :

« Un terrain d’expérience et de jeu. »

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Pourquoi ce titre ? Lors des bilans de formation, les participants s’expriment en s’appuyant sur des métaphores issues de dessins, photos ou croquis. Les métaphores qui reviennent le plus souvent sont celles de l’arc en ciel, de la porte ouverte et de la clef. Le titre du livre et son illustration étaient donc tout trouvés. Nous avons par curiosité retrouvé la signification de ces métaphores dans le « dictionnaire des symboles » édité dans la collection pochothèque.

Clef :

La clef est un instrument symbolique qui caractérise aussi bien le pouvoir d’ouvrir que de fermer.

Arc-en-ciel :

Cette configuration céleste était le signe pour de nombreuses cultures anciennes de la bienveillance divine. La croyance populaire européenne associe souvent l’arc-en ciel à l’annonce de richesse à venir ou à la découverte d’un trésor à l’endroit précis ou l’arc-en-ciel touche la terre.

Porte :

La porte ne symbolise pas seulement l’accès à un espace dérobé, mais aussi l’espace lui-même que la porte dissimule, auquel on prête une certaine dimension de mystère. La porte caractérise donc l’entrée dans un espace fondamental. Elle est un seuil, une frontière.

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« La vie est une tragédie en plan large et une comédie en gros plan »

Charlie Chaplin La vie est une grande scène de théâtre. Voir les choses ainsi permet de prendre un recul bénéfique et souvent salutaire face aux situations. Comme au théâtre, l’important est de jouer son personnage avec sincérité, en accord avec soi même, et dans le respect de son partenaire et du public.

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Le clown de théâtre

Improviser, Voyager dans votre imaginaire,

Faire et refaire à votre clown ses premiers pas devant un public Et s’en amuser,

Vous laissez surprendre par lui, Communiquer Par le regard Par le corps Par l’émotion

Etre là au présent avec ses émotions, ses partenaires et le public.

Loin des facéties du clown de cirque, le clown de théâtre n’existe pas en dehors de l’acteur qui le joue. Nous sommes tous des clowns, nous nous croyons tous beaux, intelligents alors que nous avons chacun nos faiblesses, notre dérisoire qui, en s’exprimant, font rire. Faire de ses faiblesses une force théâtrale est le principe du jeu de clown de théâtre. Si l’acteur est à l’écoute de son corps, de ses émotions et joue avec sincérité sans endosser un personnage, alors son clown apparaît avec force. On ne fait pas le clown devant un public, on joue avec lui. Pour aller plus loin :

« Le corps poétique » de Jacques Lecocq

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Le match d’improvisation Forme théâtrale nous venant tout droit du Québec, elle oppose deux équipes de six improvisateurs avec pour chaque équipe un coach. Un arbitre propose des thèmes d’improvisation en comparé (chaque équipe joue l’une après l’autre) ou en mixte (chaque équipe envoi un ou plusieurs joueurs pour jouer ensemble). Le public à l’aide d’un carton donne son vote à l’une ou l’autre des équipes à la fin de chaque improvisation. Ce n’est pas la ferveur des réunions sportives dont il s’agit ici, ou le suspense est à son comble lorsque l’équipe favorite est en passe de battre son adversaire. En match d’improvisation, au contraire, cette ferveur apparaît lorsque les deux équipes jouent à l’unisson, lorsque le spectacle va crescendo, de surprise en surprise, lorsque le score n’est plus qu’un prétexte. L’apprentissage et la pratique des entraînements d’improvisation permettent :

• d’améliorer sa communication

• d’améliorer sa capacité d’adaptation

• d’améliorer l’esprit d’équipe et créer un environnement participatif

• de cultiver les initiatives et les compétences personnelles.

• de stimuler le travail en équipe. Pour allez plus loin :

« Manuel d’improvisation théâtrale » de Christophe Tournier.

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Arts Symbiose formation Les actions de l’organisme de formation :

• formation à la communication et à la gestion du stress

• cohésion d’équipe

• théâtre en entreprise. Pour plus d’informations

www.arts-symbiose.com Contact : Jean-Luc Rivière Tel 02 40 36 56 37

La Compagnie Arts symbiose

La compagnie Arts Symbiose propose des spectacles tout publics à partir des techniques du clown de théâtre et anime des formations à destination des amateurs et professionnels. Pour plus d’informations :

http://site.voila.fr/artsymbiose Contact : Karine Le May Tel : 02 40 36 56 37

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Les notions de référence

Inspirées des théories sur la communication et le jeu théâtral, elles sont le socle de nos actions et méthodes pédagogiques.

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Comportement / attitude / personnalité

Le comportement : « Ensemble de toutes les façons d'être et d'agir d'une personne. »

Définition du dictionnaire Il s’agit de notre façon, souvent consciente, d’être ou d’agir à un instant précis. Notre comportement peut donc varier au cours d’une même journée ou suivant notre interlocuteur. L’attitude : « Positions du corps préparatrices à la perception et à l'action »

Définition du dictionnaire Vous pouvez être confronté à une personne « souriante » et vous dire intérieurement « je ne la sens pas ». Les signaux non verbaux (posture, gestuelle, aménagement de l’espace,..) sont des paramètres non négligeables de notre perception de l’autre. Notre attitude est bien souvent non consciente et échappe à notre volonté.

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La personnalité : « Chacun de nous possède une musique intérieure, et si les autres l’entendent, cela s’appelle la personnalité » Notre histoire personnelle, nos croyances, nos valeurs, et notre éducation avec son lot de « 0n doit faire.. » ou « Dans la vie, on ne doit pas.. » influencent notre manière de communiquer. Il n’y a donc pas une façon idéale de communiquer ou de modèle à suivre. Toute progression consiste dans un premier temps à prendre conscience de ses points forts et d’identifier ses axes de progrès. Les méthodes pédagogiques cherchent à tirer le meilleur de nous même pour améliorer nos comportements et attitudes. Les méthodes thérapeutiques travaillent sur la personnalité pour éclairer les raisons de tels ou tels comportements ou attitudes. A chacun son métier. Les formateurs en communication dans le cadre professionnel utilisent exclusivement les méthodes pédagogiques.

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Le regard distancié

Sur scène, vous jouez votre personnage et en même temps votre conscience vous « regarde » et observe : Est-ce que je suis sincère dans le rôle ? Est-ce que je prends le temps de respirer ? Où en sont mes partenaires ? Ma position sur le plateau (la scène) est elle correcte ? Comment réagit le public ? C’est parfois fatigant psychologiquement mais indispensable pour être juste : juste avec la situation, avec les autres, avec soi-même. En communication, c’est être à la fois acteur et spectateur de la situation. C’est à la fois adopter une position ou l’on vit la situation pour ressentir et comprendre les positions, les intentions et motivations de chacun des protagonistes et adopter également la position du « martien », extérieure, pour avoir une vision panoramique des interactions.

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Le cadre de référence « Pour éviter la chute des cheveux, je fais un pas de coté. »

Groucho Max Un homme rentre chez le médecin avec un crapaud sur la tête. Il essaye de lui enlever, mais celui-ci est attaché par les pieds en haut de son crâne. Le médecin : « Comment cela vous est il arrivé ?.» Et le crapaud de répondre : « Je ne sais pas, au début c’était juste une petite verrue sous le pied. » Nous percevons chaque situation à partir de nos croyances, nos habitudes, notre éducation et nos convictions. Communiquer, c’est la rencontre à un moment donné de deux cadres de référence avec :

• une partie commune, ce sur quoi nous sommes à priori d’accord

• ce que l’autre pense et que je ne partage pas • ce que je pense et que mon interlocuteur ne

partage pas. Et bien souvent, ce qui nous parait évident ne l’est pas forcement pour notre interlocuteur.

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Le leader

« Personne ne veut prendre un train qui ne vas nulle part. » Son portrait robot :

• a un idéal et le communique

• donneur d’enthousiasme, d’inspiration et d’amour

• prend soin des autres. Le leader, à l’image du capitaine de bateau, sait où il va et fait en sorte d’y amener son équipage. Lors d’un entretien, et même si ce n’est pas lui qui parle le plus, il guide l’entretien vers l’objectif à atteindre. Il est soit leader par son statut (animateur de réunion, parent, manager) soit de fait (celui qui est à l’origine de l’échange). On est donc dans la même journée parfois leader, parfois suiveur. Chaque rôle demande une attention et une écoute de l’autre. La pratique du chœur permet une sensibilisation et un travail sur le rôle du leader et du suiveur.

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JE + TU + « Le pessimisme est d’humeur L’optimisme est de volonté »

« Propos sur le bonheur » de Alain.

JE - TU -

« le défaitiste »

JE + TU -

« le prétentieux »

JE -– TU + « le canard »

JE + TU + « l’optimiste »

Cette grille d’analyse s’inspire du travail sur les positions de vie d’Eric Berne, fondateur de l’analyse transactionnelle. C’est une grille comportementale, nous pouvons donc naviguer dans chacune des cases au cours d’une même journée ou d’un même entretien. C’est également une grille de perception. JE représente la perception que j’ai de moi. TU représente la perception que j’ai de mon ou de mes interlocuteurs.

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JE - –TU - « Je ne suis pas capable et de toute façon l’autre n’est pas prêt à m’écouter ou à me comprendre ». C’est la case de la tristesse, du pessimisme ou du défaitiste. JE + TU - « Je suis dans mon bon droit et je vais expliquer à mon interlocuteur mon cadre de référence, c'est-à-dire ce que je pense de la situation.» C’est la case du prétentieux dans le sens ou l’on ne tient pas compte a priori du cadre de référence de l’autre. Certains stagiaires la nomment parfois la case du « con ». Mais, comme le dit si justement Desproges : « On est toujours le con de quelqu'un d’autre ». Un ami vient vous voir et vous dit : « c’est très ennuyeux, je viens de casser ma cafetière ». Si vous répondez : « tu sais, ce n’est pas si grave de casser sa cafetière », vous êtes alors en JE +/ TU- car vous lui répondez à partir de votre cadre de référence sans prendre en compte celui de votre interlocuteur. JE -–TU + « Je ne suis pas à la hauteur face à lui ou à eux » C’est la case de la dévalorisation et du canard. « On s’attend au pire, et puis c’est le pire »

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JE + TU + « Je vais écouter, apporter quelque chose à l’autre et celui-ci va apprécier notre échange » C’est la case de l’optimisme. En commençant une communication, on se situe dans une des cases. Nous pouvons même être dans une case pour notre communication verbale (argumentation, choix des mots,..) et être dans une case différente pour notre comportement non verbal (gestuelle, posture, regard,..). Si nous commençons la communication en (JE-/TU+), notre interlocuteur aura tendance à adopter une position opposé (JE+/TU-) et donc à rentrer en conflit ou dans un schéma Persécuteur/Victime. A l’inverse, commencer en (JE+/TU-) provoque chez notre interlocuteur un comportement soit de soumission (JE-/TU+) soit de rébellion (JE+/TU-). L’objectif de toute communication verbale et non verbale est donc de débuter en (JE+/TU+), ou d’amener notre interlocuteur en (JE+/TU+) si celui-ci s’installe en (JE-/TU+) ou (JE+/TU-). Les clefs décrites dans ce livre vous permettront, je l’espère, de vous donner des pistes d’actions. Pour aller plus loin :

« Les outils de base de l’analyse transactionnelle » de Dominique Chalvin.

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La confiance et l’estime de soi

L’estime de soi est le résultat du regard qu’une personne porte sur lui même (apparence physique, comportement, résultats obtenus). La confiance en soi existe dans l’esprit d’une personne qui fait une prédiction réaliste et ponctuelle qu’elle a les ressources nécessaires pour faire face à une situation donnée. Mieux communiquer passe bien sûr par l’acquisition et la pratique de « techniques » mais surtout par le renforcement de la confiance et de l’estime de soi. L’estime de soi se construit par les regards et paroles bienveillants et positifs de notre entourage (amis, famille, collègues, enseignants) et l’acceptation de ces retours par l’intéressé. L’estime de soi est une question de perception et d’interprétation de la réalité. La confiance s’acquière dans l’action. Réussir une petite chose donne les moyens d’en réussir de grandes.… En formation à la communication ou à l’art dramatique, la première étape pédagogique est de travailler sur la confiance individuelle et mutuelle et sur l’estime de soi. C’est la condition pour faciliter le lâcher prise et donc la possibilité d’une réelle progression.

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Les signes de reconnaissances Ce sont après les besoins physiologiques, les besoins de sécurité et d’appartenance, les besoins primordiaux au bien être individuel. A en croire les témoignages très nombreux et la littérature sur le sujet, le besoin de reconnaissance est loin d’être pris en compte couramment dans nos entreprises et dans notre société en générale. Et ceci au détriment de la santé physique et psychique des salariés, de leur motivation, et de leur implication dans les défis de l’entreprise. Les signes positifs conditionnels :

« Bravo pour ton dossier sur.. » « Léo, ton dessin est très beau.. »

Ces signes de reconnaissance sont liés à la bonne réalisation d’une action. Les signes positifs inconditionnels :

« J’aime bien travailler avec toi » « Tu es un garçon agréable, Yanis »

Ces signes ne se sont pas liés à une action bien précise. L’ange gardien est une des applications pratiques des signes positifs non conditionnels. Les signes négatifs conditionnels :

« Ton travail sur le dossier est insuffisant » « Léo, ton dessin n’est pas fini »

Les signes négatifs inconditionnels « De toute façon, t’es nul » Ou pire l’indifférence ou l’ignorance.

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Comme nous avons besoin de nourriture, nous avons également besoin de signes de reconnaissance positifs. Les signes positifs inconditionnels sont d’une grande intensité pour ceux qui les reçoivent. Dans ce domaine, aucun risque d’abus, vous pouvez en recevoir et donc en donner sans modération. Nous ne vivons cependant pas dans le monde des bisounours, et nous avons besoin par moment d’utiliser des signes négatifs conditionnels. Une règle de base. Le message sera mieux entendu et accepté si vous avez l’habitude avec cette même personne d’utiliser avec sincérité les signes positifs de reconnaissance. Vous connaissez le refrain typique : « On me dit toujours quand ça va mal et jamais quand ça va bien ». Concernant les signes négatifs inconditionnels, ils ne sont malheureusement pas si rares que cela. Nous touchons la au degré zéro de reconnaissance. En effet, quitte à choisir, nous préférons être reconnu pour une mauvaise action plutôt que ne pas l’être du tout. Ceci explique bien des comportements dans la famille, à l’école et dans les entreprises.

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Le droit à l’erreur

« Mieux vaut vivre de remords que de regrets » Le droit à l’erreur est la condition de toute démarche de progression. Sans droit à l’erreur, une séance de répétition théâtrale a peu d’intérêt. D’ailleurs vous n’entendrez pas de comédien dire « pardon » mais « je recommence » ou « je vais essayer autre chose ». S’autoriser le droit à l’erreur et l’autoriser pour les autres (famille, amis, collègues, subordonnés ou supérieur hiérarchique) est la base de la confiance mutuelle et du lâcher prise. En entreprise, ne pas montrer d’une façon concrète et sincère le droit à l’erreur, c’est se priver de la richesse créative de chaque individu. En clown de théâtre, les jeux d’improvisation ne sont réalisés que pour provoquer l’erreur, source du jeu sincère. Cette clef pourrait d’ailleurs se nommer : « Le devoir de faire des erreurs ». Certaines méthodes encouragent l’erreur et le superflu afin de trouver une solution originale et adéquate (pensée convergente et divergente). Mais ne confondons pas le droit à l’erreur et l’excuse systématique. Si l’erreur est nécessaire à toute expérimentation, son analyse et l’envie de ne pas la reproduire l’est également.

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