Expérience française du resurfaçage de hanche sans ciment : à propos d’une série prospective
Transcript of Expérience française du resurfaçage de hanche sans ciment : à propos d’une série prospective
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286 87e réunion annuelle de la
e hanche et a récupéré spontanément en huit semaines. Aucuneéaction adverse aux ions métalliques n’a été retrouvée.iscussion et conclusion.— Les avantages spécifiques du RTHemblent prendre toute leur importance chez des sujets trèseunes et actifs. En effet, la préservation du stock osseux fémoral,’absence de luxation, l’excellente proprioception, la restauratione la fonction motrice, l’effet grand diamètre, l’usure très faible. . .
ont autant d’avantages indéniables qui justifient cette procédureans cette population.algré les difficultés techniques des RTH (secondaires aux étio-
ogies spécifiques) dans une population très jeune et très active,es résultats cliniques et radiologiques de cette série sont encou-ageants et montrent des résultats au moins comparables auxmplants traditionnels. Le RTH semble donc apparaître commene alternative séduisante aux implants classiques dans cetteopulation.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.030
2ourse à pied après resurfacage de hanche : àropos d’une étude prospectiveulien Girard ∗, Laurent Vasseur , Charles Berton , Henri Migaud ,runo Miletic , Nicolas Fouilleron
Service d’orthopédie, domaine médecine et sport, hôpitaloger-Salengro, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.
ntroduction.— En 2012, la possibilité de pouvoir pratiquer une acti-ité sportive après une arthroplastie totale de hanche fait partiees demandes des patients jeunes. La course à pied possède desimensions sociales et sportives qui font son succès actuel. Cou-lée à un risque relatif important de coxarthrose, la demande deouvoir refaire cette activité après une arthroplastie de hanche estésormais une réalité.atériel.— Une série prospective mono-opérateur de 202 patients
215 resurfacages) a été analysée afin d’évaluer la possibilité deratiquer des activités de course à pied après la chirurgie.n questionnaire spécifique a permis d’évaluer le nombre, le type et
e niveau de sports pratiqués. Pour les patients pratiquant la coursepied, l’évaluation portait (en préopératoire et au dernier recul)
ur le kilométrage hebdomadaire, le temps dévolu à la pratiquet une éventuelle participation à des compétitions. Sur la cohortentiale, 40 patients (43 resurfacages, 21 % des cas) pratiquaient laourse à pied en préopératoire. La moyenne d’âge était de 50,7 ans31—61).ésultats.— Le recul moyen était de 33 mois (26—41). Au dernierecul, 33/40 patients (36/43 hanches) pratiquaient encore la coursepied (p = 0,74) avec un taux de reprise de 91,6 %. Le temps moyene retour à la course à pied après l’opération était de 16,4 semaines5—36). Le nombre de patients qui couraient plus de quatre heuresar semaine augmentait de 18 en préopératoire à 23 au recul. Leemps moyen dévolu à la course à pied restait élevé (3,1 heuresebdomadaire) sans différence significative avec la période préopé-atoire (p = 0,54). De plus, les patients restaient engagés dans desompétitions sans différence significative avec la période préopé-atoire (p = 0,82). Aucun patient n’a été réopéré et aucune luxation’est survenue.iscussion et conclusion.— Le resurfacage de hanche permet deetrouver d’excellentes fonctions motrice de la hanche et uneroprioception quasi physiologique étant donné la restauration desaramètres biomécaniques, la préservation des propriocepteurs duol fémoral et l’excellent transfert de stress au fémur proximal.l s’agit de la première série à analyser la possibilité de course
pied après une arthroplastie de hanche. La course à pied estne activité envisageable avec un resurfacage de hanche (avecême la possibilité de faire de la compétition) mais le court
ecul de cette série chez des athlètes doit inciter à la pru-
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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
ence étant donné le risque théorique néfaste sur la fixation desmplants.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.031
3xpérience francaise du resurfacage de hancheans ciment : à propos d’une série prospectiveulien Girard
Service d’orthopédie, domaine médecine et sport, hôpitaloger-Salengro, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille, France
ntroduction.— Le resurfacage de hanche (RTH) hybride avec unexation fémorale cimentée couplée à une fixation acétabulaire sansiment est la norme actuelle. De même que les incertitudes rela-ives sur le devenir à long terme des tiges cimentées pour lesrothèses de hanche ont conduit à l’essor des implants sans ciment,l semblait logique d’obtenir une fixation sans ciment sur le versantémoral pour les RTH.éthodes.— Trois facteurs sont indispensables afin d’obtenir unexation de philosophie fit and fill d’un RTH sans ciment (pas deiagnostic préopératoire de nécrose avasculaire, contact total entre’implant d’essai et la tête fémorale et saignement global de la têteémorale).urant une période d’inclusion d’un an, tous les RTH ont été implan-és selon ces trois critères. Ainsi, sur les 298 RTH réalisés selones critères, 94 cas (31,9 %) ont été effectués avec des implantsémoraux de RTH sans ciment. Cette série préliminaire prospectiveono-opérateur comporte donc 94 cas chez 90 patients (68 hommes
t 22 femmes) avec un âge moyen de 41,1 ans (18—59). Le suivioyen était de 19,5 mois (12—24).ésultats.— Tous les scores cliniques (PMA, Harris, UCLA, Devane. . .)nt été significativement améliorés (p 0,005). Aucune révision’a été effectuée. Aucun signe radiologique de descellement ou’amincissement du col fémoral supérieur à 10 % n’a été retrouvé.es taux sanguin de chrome et de cobalt ont augmenté respec-ivement de 0,53ug/L (de 0,1 à 1,7) à 1,7 ug/L (0,6 à 2,9) et de,54 mg/L (0,1 à 1,4) à 1,98 mg/L (de 0,1 à 2,8).iscussion et conclusion.— Pour un RTH, la cimentation de l’implantémoral expose au risque de pénétration excessive de ciment dansa tête avec un risque important de collapsus osseux secondaire. Delus, le comportement à long terme du ciment au sein d’un manteaurès fin chez des sujets actifs expose au risque de faillite méca-ique. Le risque potentiel d’amincissement du col avec l’utilisation’implant fémoral sans ciment secondaire à un stress shielding n’aas été confirmé.l s’agit de la première étude francaise de RTH implanté avec unomposant fémoral sans ciment. Elle retrouve d’excellents résul-ats cliniques ainsi qu’en terme de fixation osseuse et apparaîtomme un concept à valider avec le temps (à l’instar des prothèsesonventionnelles).
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.032
raumatologie
5ptimisation de la technique d’apport osseux parIA grâce à une modélisation personnalisée duémurierre Etienne Benko ∗, Caroline Perbos , Rachele Allena ,
lain Charles Masquelet , Wafa Skalli , Patricia ThoreuxService de chirurgie orthopédique, hôpital Avicenne, 125, rue detalingrad, 93009 Bobigny, FranceAuteur correspondant.