Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE...

6
MAZAVAROO . MU R S 5.00 Reza Issack “Bef travay souval manze” Les coups de gueule Anishta Babooram à la trappe ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 AU SEIN DU PTR Exit rupture, place à la déchirure ÉDITION SPÉCIALE - 03 | LUNDI 21 OCTOBRE 2019

Transcript of Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE...

Page 1: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

A C T U A L I T É G É N É R A L E 1M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9

mazavaroo.mu rs 5.00

Reza Issack“Bef travay souval manze”

Les coups de gueule Anishta Babooram à la trappe

ALLIANCE NATIONALE

Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019

AU SEIN DU PTR

Exit rupture, place à la déchirure

ÉDITION SPÉCIALE - 03 | LUNDI 21 OCTOBRE 2019

Page 2: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

A C T U A L I T É G É N É R A L E 2M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9

Les coups de gueule Anishta Babooram à la trappe

Pressentie dès le départ pour être candidate dans la circonscription no 11 (Vieux-Grand-Port/Rose-Belle), Anishta Babooram a été sacrifiée à la dernière minute au profit de Mila Ramlochun-Bunwaree. Choquée, elle a posté une seule question sur sa page Facebook : « Ti koz rupture non ?». Laquelle question a provoqué nombre de réactions en sa faveur.

Navin Ramgoolam, qui depuis plusieurs mois se gargarise de son nouveau dada- la soi-disante politique de rupture- a fait fort cette fois-ci et s’est mis à dos plusieurs candidats potentiels en les écartant de sa liste à la dernière minute: « kuma dir line tir mouche depi dan dilé linn jeté, » estiment des agents en colère.

Le cas le plus flagrant demeure sans nul doute celui d’Anishta Babooram, qui labourait le terrain de la circons-cription no 11 depuis plusieurs mois. Laissée sur la touche, la rédactrice en chef du site d’information pro-Ptr Rising News n’a pu cacher son amertume sur sa page Facebook. Ses proches colla-borateurs aussi n’arrivaient toujours pas à digérer la nouvelle.

En effet, Navin Ramgoolam a choisi comme candidats dans cette circons-cription, Rajesh Jeetah, Ashley Ramdass et Mila Ramlochun-Bunwaree. De fait, “choc” est un mot pour le moins bien faible pour expliquer la réaction d’Anishta Babooram.

Anishta Babooram n’est pas la seule à passer à la trappe. Avec elle, plusieurs autres candidats potentiels à qui Navin Ramgoolam avait demandé de labourer le terrain et qui ont été sacrifiés sur

l’autel de la ‘vraie-fausse rupture’. Dommage collatéral, Anishta

Babooram paie au prix fort son allégeance naïve pour ne pas dire aveugle à Navin Ramgoolam. Elle a appris à ses dépens qu’au final, c’est encore et toujours la vieille garde du Ptr qui contrôle tout. Pour la rupture, du moins la vraie, il faudra repasser.

Sur son mur Facebook, les réactions s’enchaînent, toutes en sa faveur. Reza Issack, qui a soumis sa démission du PTr, a également commenté sur le post d’Anishta Babooram : « Et quelle rupture ! Des transfuges et opportunistes ont pris le dessus sur des pur-sangs rouges comme toi, Anishta... Navin a bien dit : Money Talks. »

A quoi Anishta Babooram répond : « I was sincerely waiting for your comment. Because you have been a true labour too. Unfortunately, we are just taken for granted… »

Voir et se faire voirCes derniers mois, Anishta Babooram,

se montrait très critique, pour ne pas dire virulent, envers le gouvernement du jour. Elle utilisait à fond le site Rising News pour se promouvoir et faire campagne. Tantôt au marché de Rose Belle, tantôt rencontrant les éleveurs de porcs tantôt à Rivière des Créoles ou encore Quatre Sœurs, elle était très présente sur le terrain. La question qui se pose maintenant est : que fera-t-elle ? Sera-t-elle aux côtés des candidats ? Fera-t-elle campagne ?

Fille de Rooma Babooram, qui gère le secrétariat du Ptr depuis une

trentaine d’années, Anishta avait épousé le fils de Subash Seeruttun, activiste travailliste très connu de la circons-cription de Pamplemousses/Triolet et membre de l’exécutif rouge depuis 1991. Subash Seeruttun est aussi connu pour ses frasques quand il était à la Beach Authority et des casinos de Maurice. Détentrice d’un LLB, Anishta avait été révoquée de la Human Rights Commission en 2017.

“Bef travay souval manze” signé Reza Issack

L’ancien PPS de la circonscription no.

19 sous le régime du PTR, Reza Issack ne cache pas sa déception face au choix des candidats de l’Alliance Nationale. Après avoir accordé son soutien incon-ditionnel à Anishta Babooram, il dit avoir noté que ceux qui ont consentis des efforts sur le terrain ont été privés d’investiture. Son poste sur Facebook en est la preuve. “Nicole Hack, Denis Grandport, Edley Chimon sacrifiés alors qu'ils ont labouré le terrain. Bef travay souval manzé!”, écrit Reza Issack

sur page. Dans les commentaires qui suivent, il ajoute, “ban pa koné kot sorti vine pran place ban kine travaye terrain dur”... “Ena dimuon riches mais kalités nayba!”

La grosse déception de Raj Pentiah

Raj Pentiah, celui qui a tout le temps

était aux côtés du PTR mêmes dans les moments les plus difficiles a été privé d’investiture alors qu’il faisait campagne au no.7. Dans une décla-ration à l’Express, il n’a pas mâché ses mots: «Je ne pense pas que les gens compétents et dédiés ont leur place en politique. Mo bizin lav lamain ek sa”.

Dev Jokhoo s’interroge sur la rupture

Parmi les coups de gueule, on repère celui de Dev Jokhoo sur Facebook qui se demande, “Ou somme nous avec la tupture promis ?”. Ce à quoi, Reza Issack lui répond, “Nous sommes en rupture avec la rupture promise, Dev”.

M A Z A V A R O O | É D I T I O N S P É C I A L E - 0 3 - L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 9

Depuis vendredi après-midi, les mauriciens ont été choqués de prendre connaissance des documents attestant du détournement de fonds flagrant du leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, au préjudice de son propre parti. Soit une somme de Rs 13,1 millions sur une période allant de 2005 à 2014.

Snowden, Navin Gate, Navin Leaks...

chacun y va de son appellation et analyse sur la toile. Conséquence et dommage collatéral de ces révélations, le titre de presse Mazavaroo qui avait choisi de consacrer une édition complète à ces fuites. Son imprimeur, La Sentinelle, a refusé au dernier moment d’imprimer son journal, alors que la Mauritius Commercial Bank (MCB), par le biais de son service de presse, est venue confirmer l’authenticité des documents en question.

Tard dans la soirée du vendredi 18 octobre, la MCB a émis un commu-niqué stipulant que les dits documents bancaires avaient été remis aux autorités dans le cadre de deux enquêtes et pour lesquelles la banque avait coopéré.

Navin Leaks 2019

Mazavaroo dommage collatéral

É L E C T I O N S 2 0 1 92

Page 3: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

3M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9

Alors qu’on attendait avec impatience la politique de rupture tant promise par Navin Ramgoolam, l’Alliance nationale est venue prendre tout le monde, allant des partisans aux électeurs en pas-sant par les membres du PTr, lors de la présentation officielle des candidats en vue des législatives 2019. Plusieurs candidats poten-tiels sont restés sur la touche, créant une frustration palpable à l’intérieur du parti, à l’image des commentaires d’Anishta Baboo-ram sur les réseaux sociaux, voire de la tension sur le terrain. Dans la soirée de dimanche, des partisans, surpris et déçus par la liste des candidats choisis, ont même mis le feu aux banderoles du PTr à la Rue Desforges. Sentiment légitime ? Sans aucun doute. Constatez vous même le Reloaded version de Jurassik Park signé Navin 2019 !

ALLIANCE NATIONALE

Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son royaume

Après les coffres forts de Rs 220 millions mis au grand jour en février 2015, les Mauriciens viennent de découvrir un nouvel épisode de l’enrichissement de Ramgoolam par le biais des récents Navinleaks. Des documents bancaires font état des détournements de fonds du Ptr à des fins d’usage personnel de Navin Ramgoolam.Les nouvelles révélations ne font que renforcer les doutes des Mauriciens sur l’intégrité du leader du Labour. « li pa pou sanze » disent même les partisans du Labour.Navin Ramgoolam n’est pas à ses premières frasques. Il a une longue histoire de casseroles : ses cas d’agression en 1976 en République d’Irlande alors qu’il était étudiant ; l’affaire Macarena en 1997 ; l’affaire Roches Noires en 2011 ;Navin Ramgoolam est politiquement re-sponsable de graves failles à la sécurité in-térieure avec les émeutes de février 1999, l’incendie terroriste de l’Amicale, l’existence de l’escadron de la mort.

M A Z A V A R O O | É D I T I O N S P É C I A L E - 0 3 - L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 9

Rama Sithanen Monsieur Taxe Ancien ministre des Finances, ce technocrate

fut sacrifié en 2010 par Navin Ramgoolam. Connu pour avoir introduit le très impopu-laire NRPT (National Residential Property Tax), il faut se rappeler qu’il avait aussi rabaisser le taux d’intérêt de l’épargne pour inciter le public à mettre leur argent dans le Ponzi system de la BAI… Enleva le pain aux élèves du primaire!

Xavier-Luc DuvalViens boire un p’tit coup à la maison

Plusieurs fois ministre et vice-premier min-istre, on se rappelle qu’il osa affronter son propre père, Sir Gaëtan Duval, pour avoir le symbole du Coq... il affirma même avoir honte de porter un tel patronyme. Connu pour son goût pour les fiestas bien arrosées (ref. reportage Thalassa). Cet opportuniste hors-pair est le symbole même de la gestion galimatia du PMSD. Amnésique, il a oublié les coffre forts de Ramgoolam.

Lormus Bundhoo Il y a du boîte beuhomme!

Cousin de Veena Ramgoolam, on réclamait sa tête quand il était ministre de la Santé suite aux nombreux scandales qui ont secoué le domaine. Par exemple, des gens qui voyaient en entrant à l’hôpital en ressortent avec des problèmes de vue à la suite d’une injection d’Avastin. Il y aurait aussi des médicaments expirés pour le H1N1. En 2013, le ministre est hué par des élèves dans une école à Vacoas lors qu’il décide de parler de politique. Sa phrase « penser en dehors du boîte » est même devenu le slogan 2014, alors qu'il a a été pendant un moment ministre de l’Education. En 2015, il fait face à un procès d'outrage à un agent de police dans l’exercice de ses fonctions en vertu de l’article 1456 du Code pénal. Une accusation formelle avait été logée devant cette instance, le 13 mars, par le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP).

Anil Colas tente un rescapage à l’est

Anil Bachoo a connu presque tous les partis politiques : Ptr, Mouvement des travaillistes démocrates (MTD), MSM, retour au Ptr… Un vrai caméléon politique.

Prétendant être « le roi de l’est », il est toutefois battu à plate couture au No 9 lors des législatives de 2014. Apres une traversée du désert, il vient tenter encore une fois sa chance à Flacq – Bon Accueil.Anil Bachoo a construit sa base électorale sur des appuis communaux et castéistes qu’il a savamment entretenu au fil des décennies. Ses méthodes mettent beaucoup de ses propres partisans mal à l’aise.En tant que ministre de l’Infrastructure pub-lique de l’ancien régime Ramgoolam, il est directement responsable de la défection de l’autoroute Terre Rouge – Verdun et de la Ring Road. Ces défections ont couté plu-sieurs milliards de roupies aux contribuables mauriciens.L’ancien ministre Bachoo est fortement soupçonné d’avoir favorisé un constructeur, Colas, pour les grands travaux publics alors qu’il était aux affaires.

É L E C T I O N S 2 0 1 9

Page 4: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

A C T U A L I T É G É N É R A L E 4M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9

Rajesh Jeetah Monsieur Amul, université marron , Betamax, Desbro “What is the reason behind that the Leader of Parti travailliste, who is actually on leave, can rely on persons like Rajesh Jeetah who had numerous frasques in any field he was designated. We cannot forget le lait ‘Amul’, STCM, hedging, université marron and the famous accident at Sodnac and his impli-cation in the sale of the clinic Med Point.”Question posée lors de la séance parlem-entaire du 3 mars 2015, et qui résume la longue liste de scandales où le nom de ce candidat de l’Alliance Nationale, dans la circonscription No. 11 (Vieux-Grand Port / Rose Belle). En août 2005, Rajesh Jeetah, alors min-istre du Commerce, annonce que le lait fera désormais partie de la courte liste des produits aux prix fixés, et qu’il compte briser le cartel. Enter le géant indien Amul. Alors que le ministre avait annoncé que le kilo de lait Amul coûtera entre Rs 60 et Rs 65 le kilo ; à l’arrivée, le consommateur doit débourser Rs 92.50. Mauvaise décision : le lait Amul est plus cher que la majorité des autres marques favorites des Mauriciens. Un stock important était resté sur les bras de la State Trading Corporation (STC) qui avait été contrainte de l’expédier vers d’autres pays.Puis, le ministre devait mettre sur pied une compagnie subsidiaire de la STC, la STCM pour l’importation de gros pois et autres produits. Celle-ci a connu un déficit énorme après l’échec de commercialiser des grains secs et autres.Il y a ensuite son obstination dans l’affaire des barres de fer qui a résulté en la fermeture

de Desbro. Le fabricant de fer ainsi que les organisations du secteur privé réclamaient depuis des mois la libéralisation du prix du fer. Ce qu’a refusé le ministre du Commerce à l’époque. Résultat : des licenciements car il accorde la libéralisation le 6 avril, soit trois jours après qu’un accord de vente eut été conclu entre Desbro et Murray and Roberts, groupe de construction sud-africain. Puis, Rajesh Jeetah s’emmêle les pinceaux avec les histoires de famille. Comme le contrat de Betamax appartenant à la famille Bhunjun. Monsieur le ministre a épousé la sœur de Veekram Bhunjun. Le pétrolier Red Eagle de la famille était affrété pour assurer le transport des produits pétroliers pour le compte de la STC. Conflit d’intérêts ? En ce qui concerne le contrat avec Magalore Refineries, l’on se souvient du flou concernant ce contrat sous l’administration de Rajesh Jeetah, toujours ministre du Commerce. 2010 : Rajesh Jeetah est nommé ministre de l’Enseignement supérieur. Et les histoires de famille le poursuivent. Une liste d’événe-ments se succède. Notamment le limogeage de l’ex-vice-chancelier (VC) de l’Université de Maurice (UoM) et l’affaire de la EIILM University dirigée par des proches du ministre d’alors. En ce qui concerne cette université, la University Grants Commission (UGC) de l’Inde devait affirmer qu’elle n’avait pas autorisé la mise sur pied d’une université offshore. Cette situation avait causé préjudice à beaucoup étudiants d’EIILM. Le cerf de Sodnac rôde maintenant à Rose-Belle et Vieux Grand port. Soyez prudent sur la route !

ALLIANCE NATIONALEJurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 (suite)

Arvin Boolell Monsieur Macaroni

Ancien ministre de l’Agriculture et des Affaires étrangères, il fut aperçu en train de partager des paquets de macaroni à la veille des municipales de 2012 à Curepipe. Il est le souffre-douleur de son leader Navin Ramgoolam. Affirma avoir été bousculé par des gros bras du leader travailliste à la sortie d’un bureau politique houleux au Square Guy Rozemont.

Cader Sayed Hossen ça s’en va et ça revient...Il a été acculé dans le dossier Betamax en tant que ministre du Commerce. Le leader de l’opposition de l’époque, Paul Bérenger réclamait une enquête sur le contrat alloué à Betamax. En 2014, avant les élections, il devait pass-er un mauvais quart d’heure à Camp de Masque. Ils ont été bombardés de questions par ceux présents. Surtout au niveau des infrastructures du village. Il était pointé du doigt pour n’avoir rien fait pour ce village.

richard DuvalMon frère d’abord, Cindy Legallant ensuite

On se souvient de lui pour avoir écopé, en 2015, d’une amende de Rs 5 000. Il a été reconnu coupable de conduite dangereuse pour un accident de la route, à Pailles, en juillet 2013. Demi-frère de Xavier-Luc Du-val, il devait claquer la porte du PMSD, en 2014, soit un mois après le départ de ce parti du gouvernement. Il occupait le poste de président de la State Property Development Company (SPDC) avant le départ du PMSD. On se souvient également de son évincement aux législatives de 2010. Richard Duval n’avait pas obtenu de ticket après le scandale Cindy Legallant. Celle-ci avait été arrêtée le 23 juillet 2008 par la brigade antidrogue à sa descente d’avion de Paris, avec des comprimés de Subutex d’une valeur de Rs 23 millions. Député de la circonscription n° 12, Mahé-bourg-Plaine-Magnien à l’époque, Richard Duval est intervenu pour qu’elle ait accès au VIP Lounge de l’aéroport de Plaisance.En 2011, Richard Duval a été entendu par les enquêteurs de la brigade anticorruption à la suite d’une affaire de corruption. Il lui était reproché d’avoir été présent lors d’une réunion visant à verser un pot-de-vin d’une centaine de milliers de roupies à des employés de la Tourism Authority pour l’obtention d’un permis d’opération pour un bateau de plaisance.

Satish Faugoo l’éternel nouveau venu

Ses frasques dans les ministères qu’il a dirigés dans le passé ont fait de lui un personnage très décrié dans l’arène politique et au sein de la fonction publique.Il est connu comme un ministre qui terrorisait les fonctionnaires. Ainsi, il exige que tout le monde doive évacuer les couloirs du ministère lorsqu’il se rend au ou quitte son bureau. Les fonctionnaires qui l’ont connu craignent son retour aux affaires.Faugoo avait organisé un rallye illégal la veille de la dernière élection législatives décembre 2014. Il est même accusé d’avoir bousculé un Assistant Superintendent of Police, Maftar Hussein Mohanut, lors de cette manifestation illégale. La fille de Satish Faugoo est mariée au fils du Directeur des poursuites publiques Satyajit Boolell et frère du dirigeant rouge Arvin Boolell.Satish Faugoo a occupé plusieurs postes ministéri-els (Agro-industrie, Santé, Justice) lorsque le Ptr a été au pouvoir.

Patrick Assirvaden ampoule de 5 watt

En janvier cette année, le couperet est tom-bé. Le Central Electricity Board (CEB) devra passer à la caisse et verser Rs 32 millions à la Standard Bank. Ainsi en a décidé la Cour

commerciale au terme d’une saga qui aura duré 10 ans. C’est sous le tandem Patrick Assirvaden (président du conseil d’admin-istration de l’époque) — Chavan Dabeedin (General Manager) que cette affaire d’achat d’ampoules économiques s’était déroulée. Dans les faits, le CEB avait importé, en 2010, 660 000 ampoules au coût de Rs 23 millions. Ces ampoules n’étaient pas conformes. Le comité d’enquête, présidé par Me Doorgesh Ramsewak, et comprenant deux assesseurs, Anund Mudhoo, Deputy Director, Procure-

ment and Supply, et Ashik Toorabally, comptable agréé et juriste, n’était pas convaincu par les explications fournies par les cadres du CEB auditionnés.

A C T U A L I T É G É N É R A L E4 É L E C T I O N S 2 0 1 9 M A Z A V A R O O | É D I T I O N S P É C I A L E - 0 3 - L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 9

Page 5: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

A C T U A L I T É G É N É R A L E 5M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9

Ashok JugnauthLe condamné pour corruption électoraleLe candidat du Parti Travailliste a été con-damné par la Cour suprême de Maurice et le Privy Council pour bribe électoral. C’est nul autre que le Parti travailliste qui avait porté le cas en cour contre Ashock Jugnauth.Ashok Jugnauth, ancien ministre de la Santé se fait élire au no. 8 en 2005, mais cette élection est contestée par Raj Ringadoo, candidat battu du Parti Travailliste de la même circonscription. Dans une pétition électorale, il accuse Ashock Jugnauth d’avoir influencé le vote d’électeurs de la circon-scription lorsqu’il était ministre de la Santé entre 2000 et 2005. Le 30 mars 2007, la Cour suprême donne raison à Raj Ringadoo et invalide son siège de député.Ashock Jugnauth avait été trouvé coupable d’avoir enfreint les articles 45 (1) (a) (ii) et 64 (1) de la Representation of the People Act. Il lui était reproché d’avoir promis à des électeurs du no. 8, en échange de leur vote, l’aménagement d’un cimetière à Saint-Pierre au coût de Rs 2 millions ; le recrutement de 101 Health Care Assistants et autres employés d’hôpital issus de la même circonscription.

Khushal Lobine Rembering Nandanee Sorrnack C’est en 2016 que Khushal Lobine quitte le navire rouge pour rejoindre les bleus. Ces derniers faisaient alors partie du gou-vernement. Avant qu’il ne ‘viré mam’ pour devenir le porte-parole du PMSD, il était proche de la cuisine des rouges. Ainsi, il faisait partie de Pride Bridge Ltd, compagnie avait pour directeurs Habeemanoo Soornack (le père de Nandanee Soornack), Anishta Gooljaury (l’ex épouse de Rakesh Goola-jaury), Surya Foolee et Lubine Holdings. Les actionnaires de celle-ci, incorporée en juin 2008, étaient Harish Chundunsing, Doomeshwarsing Gooljaury, Kushal Lobine (beau-frère de Chundunsing) et Nandanee Soornack. Pride Bridge Ltd avait fait une demande et obtenu trente arpents de pas

géométriques à Poste de Flacq en 2008 pour un ́ mixed development project’ contre un dépôt d’environ Rs 5 millions. Ce « fidèle » rouge était également action-naire de Easy Change (Mauritius) Ltd, ensemble avec Harish Chundunsing. Il as-sume entretemps la présidence du conseil d’administration de SICOM en 2011. Dans son rapport de 2016, le Bureau de l’Audit évoque des zones d’ombre décou-vertes dans les comptes de la Wastewater Management Authority en 2013 et 2014, alors que Lobine était en poste. Soit des coûts de variations de plus de Rs 1 milliard, des dettes de plusieurs millions de roupies qui ont été rayées, ainsi qu’un déficit de plus de Rs 100 millions.

Jean Claude Barbier Vive la jeunesse

Député sortant de la circon-scription No 1, Port-Louis

Ouest/GRNO, ex MMM, ex MP, Jean Claude Barbier est actuelle-ment propriétaire du parti avec l’emblème

deux cerises. Expulsé du MMM, il a rejoint

le MP d’Alan Ganoo avant de se retrouver, avec Atma Bumma, en alliance avec le Ptr. Connu pour son caractère vif, il avait été accusé d'avoir agressé Manu Mangar, un « attendant », le 29 avril 2013 à La Tour Koenig.

Patrice Armance voyages, voyages Patrice Armance brigue pour la deuxième fois les suffrages au No 1, Port-Louis Ouest/GRNO. Membre du PMSD, ancien PPS de 2010 à 2011, il affiche un bilan des plus nuls. Accusé par Alain Wong d’avoir voyagé aux frais de l’ONG Faith, il a aussi eu des démêlés avec les membres de son propre parti. On se rappelle encore de son coup de gueule en 2018 à l’encontre de Mahmad Khodabaccus, qui s’était rendu à Pailles pour une rencontre avec les habitants de Camp-Chapelon à l’invitation d’un travailleur social de la localité. Une visite dans sa circonscription qu’il n’avait pas du tout appréciée.

Shakeel Mohamed sois beau et tais toi Celui qui affirme toujours agir selon ses convic-tions et qui n’a pas peur de son leader, Navin Ramgoolam, est rentré dans les rangs pour ne pas perdre son ticket. Après la débâcle de décembre 2014, il était parmi les premiers à réclamer le départ de Ramgoolam. A plusieurs reprises, il avait demandé que le parti soit réin-venté. Peine perdue. Shakeel Mohamed, est à nouveau candidat dans la circonscription no 3 (Port-Louis-Est/Port-Louis-Maritime). L’ancien ministre se targue encore aujourd’hui d’avoir eu le courage de chasser le fils de Nandanee Soornack de son bureau alors qu’il était au ministère du Travail.

Eshan Juman : Sunday blues à la rue Desforges Les laké fer blanc que traîne le patron de Sun-day Times, s’avèrent être du pain béni pour ses adversaires voire au sein de son propre parti. Il est avéré qu’Eshan Juman a sciemment com-ploté et magouillé pour un nouveau certificat de moralité remplaçant l’ancien sur lequel mention était faite d’un cas de corruption de sa part. Il a aussi en plusieurs occasions tenté de falsifier ses déclarations d’impôt, pour flouer la MRA, afin de pas avoir à payer des taxes, pour induire l’organisme en erreur en tentant de démontrer que ses compagnies font banqueroute.

Mireille MartinMartin Va ! Élue une première fois dans la circonscrip-tion No 17 en 2005, Mireille Martin avait été forcée de migrer dans la circonscription No 4 en 2010. En août 2011, elle prend tout le monde à contre pieds, intégre le Ptr et hérite d’un maroquin ministériel. On lui reproche surtout son arrogance au parlement, son refus de communiquer et sa gestion catastrophique de l’affaire Namasté, l’abri pour enfants où des allégations d’abus sexuels avaient été faites.

Aurore Perraud 4, le chiffre maudit Elle a succédé à Mireille Martin, son ennemie de toujours au ministère de l’Egalité du genre, du développement de l’Enfant et du Bien Être de la Famille. Les paris sont ouverts pour une séance de crêpage de chignon entre les deux. D’autant que cette fois-ci Aurore Perraud s’est retrouvée à la table d’honneur avec Navin Ram-goolam pour la présentation des candidats. En son court mandat, elle a été plus prompte à défaire ce qu’ont fait ses prédécesseurs que d’appliquer des mesures nouvelles.

Michael Sik-Yuen Le mauvais sort

Ce transfuge du PMSD trouva refuge au Ptr, a

été vu en train d’acheter les voix des électeurs curepipiens lors des législatives de Déc. 2014. Demeure la

pomme de discorde entre les agents rouges

e t bleus dans la circonscription numéro 17. Organisa un Carnaval avec des trans brésiliennes, qui provoqua un trafic mon-stre dans les rues de Flic-en-Flac. Ministre du Tourisme (août 2011 à décembre 2014)... Ministre Entreprise et Coopératives (mai 2010 à juin 2011) et Maire de Curepipe (Nov 2008 à Nov 2009).

Pradeep JeehaKaro kann en vue Qualifié de ‘roder bout’ et de ‘communaliste’ par ses anciens pairs au MMM, Pradeep Jeeha, l’ancien ministre des Télécommuni-cations, a tenté de poser ses valises un peu partout avant de se fixer au No4. On lui prête des dessins non cachés d’aspirer un jour au poste de Premier ministre, même s’il faut pour cela marcher sur les pieds de ses collègues.

Robin Soonaraneon a pas oublié l’acci-dent de Soreze

Nombreux sont ceux qui le tiennent pour re-sponsable de l’accident de Sorèze, qui avait fait dix morts en 2013. Certains estiment aussi que l’ancien directeur de la CNT doit porter le chapeau dans l’affaire de l’appel d’offres pour 65 autobus, appel d’offres pour lequel le Central Procurement Board soupçonne que la CNT a voulu favoriser un fournisseur.Enfin, Robin Soonarane serait également derrière le transfert des employés qui participaient aux réunions de l’alliance Lepep pendant la dernière campagne électorale.

T. Pillay Chedumbrum ncore lui ?

Ministre des Technologies de l’information et de la communication (TIC), il est sous le feu des projecteurs lorsque le conseil d’administration de l’Information and Communication Technolo-gies Authority (ICTA). Komadhi Mardemootoo serait sa nièce. Durant son mandat, il y eu l’affaire de la vente en VEFA (Vente en Etat Futur d’Achèvement) de la Elite Tower (d’Arushi Development ap-partenant aux Gooljaury) à la SICOM à environ

É L E C T I O N S 2 0 1 9M A Z A V A R O O | É D I T I O N S P É C I A L E - 0 3 - L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 9

Page 6: Exit rupture, Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 · Navin 2019 ! ALLIANCE NATIONALE Jurassic Park reloaded version Ramgoolam 2019 Navin Ramgoolam Le roi qui dévalise son

A C T U A L I T É G É N É R A L E 6M A Z A V A R O O | N ° 9 | J E U D I 1 7 O C T O B R E 2 0 1 9A C T U A L I T É G É N É R A L E6 É L E C T I O N S 2 0 1 9

No. 1Barbier au nez et à la barbe de Laridon Dans la circonscription no.1, le fils d’Alain Laridon, Alexandre Laridon était déjà en cam-pagne aux cotés de Fabrice David et Patrice Armance. Le deal entre Navin Ramgoolam et Jean Claude Barbier a finalement changé la donne en faveur de ce dernier. Jean Claude Barbier affrontera à nouveau l’électorat de Port-Louis-Ouest/GRNO. Une situation qui ne plait pas à certains supporters d’Alexandre Laridon. “Still cant believe how Alexandre Laridon didnt get his ticket .. unacceptable and sad too..such a hardworker” ou encore “Le lion n'a pas change d'un iota laisser tomber un Laridon pour un Barbier,c'est du n'im-porte quoi”.

No.3 Quand Ramgoolam “met Dulull dan laclé” Au no. 3, la plus grande déception est chez Asraf Dulull. Sur les paroles de Navin Ram-goolam, il avait quitté un ‘top job’ en Afrique du Sud pour briguer les suffrages sous la bannière Ptr-PMSD. Tard à la rue Desforges le dimanche 20 octobre, Navin Ramgoolam et Rama Sithanen distribuaient des tickets à côté de ‘lotel Pakistan’ et ses fameux ‘gato piments.’ Mais, à sa grande déception, il n’a reçu ni de ticket, ni de gato piments. Il n’a pas caché sa frustration, surtout que Ramgoolam

a préféré donné “son ticket” à Eshan Juman. “Ramgoolam faire moi quitte ene job deor ek avoye moi promené. Bizin avoye li mem promené ek donne li ene bon correction”, aurait-il affirmé à ses proches et à ses activistes.

Shameem Cadamally, not the one and only Shameem Cadamally, ancien conseiller mu-nicipal de Port-Louis a également été laissé sur la touche. Ceux qui attendaient le voir sur la liste des candidats de l’Alliance Nationale ont vite déchanté. « Ene dimoun couma sha-meem pas gagne ticket ena beze la », « C’est injuste pas juste saki mette kas lor la table ki kpav ggn ticket.Ou est la democracy », « Mo gueter si navin ena reconenace ? Bizin ena zenfant l'endroit dans no 3 » sont quelques commentaires postés par ses supporters sur facebook.

Eshan Juman : Sunday blues à la rue Desforges Les laké fer blanc que traîne le patron de Sunday Times, s’avèrent être du pain béni pour ses adversaires voire au sein de son propre parti. Il est avéré qu’Eshan Juman a sciemment com-ploté et magouillé pour un nouveau certificat de moralité remplaçant l’ancien sur lequel mention était faite d’un cas de corruption de sa part. Il a aussi en plusieurs occasions tenté de falsifier ses déclarations d’impôt, pour flouer la MRA, afin de pas avoir à payer des taxes, pour induire l’organisme en erreur en tentant de démon-trer que ses compagnies font banqueroute.

Exit rupture, place à la déchirure

Fidèle à son habitude, Navin Ramgoolam a maintenu le suspense sur les candidats de l’Alliance Nationale jusqu’à la veille du dépôt de candidatures. Plusieurs aspirants à un ticket qui ont labouré le terrain depuis deux semaines ont été mis de côté. Le slogan « rupture avec le passé » de Navin Ramgoolam est désormais chose du passé pour la plupart de ces sacrifiés.

Choc pour Abdallah, ticket pour AshockPrivé d’une investiture en 2014 au profit de Shakeel Mohamed, le chargé de cours, Abdallah Goolamallee se retrouve encore une fois « out » de la liste des candidats au no. 3, Port-Louis-Est/Port-Louis-Maritime. Annoncée dans un premier temps comme candidate de l’alliance PTR-MMM au no. 8 en 2014, Jayshree Mohabeer, CEO d’une entreprise, a dû être éliminée de la course. Encore une fois, elle n’obtient pas d’investiture alors qu’elle était déjà en campagne aux côtés de Suren Dayal et d’Ashock Jugnauth à Moka/Quartier Militaire.Au no.17, Curepipe/Midlands, Edley Chimon, fidèle des fidèles du PTR, se re-trouve sur la touche après que le leader des rouges ait décidé d’accorder le ticket à Michael Sik Yuen qui est passé du bleu au rouge.

Adieu économiste, avoué et chargée de cours...

Eric Ng, l’économiste à la solde du PTR, qui se voyait candidat au no.2, Port-Louis-Sud/Port-Louis-Central n’a pas obtenu une investiture malgré ses différentes prises de position pour plaire à Navin Ramgoolam.L’avoué Pazhany Rangasamy qui a jonglé avec des millions durant le règne de Navin Ramgoolam a aussi été évincé.Rajen Narsinghen, chargé de cours qui a souvent adopté des prises de posi-tion pour conforter Navin Ramgoolam dans la presse, n’a pas été retenu par l’Alliance Nationale.Le leader du PTR a également évincé le Dr Yehiya Oomar et l’ex-Président de MACOSS, Denis Grandport au no.19.Nicole Hack qui s’est envolée de la bassecour bleu pour atterrir chez les rouges lorgnait la circonscription no. 20. Mais elle se retrouve privée d’investiture.

Verdict amer pour Raj Pentiah Enseignant et ancien conseiller de district de Flacq, Avinash Ramkalawon qui sillonnait déjà la circonscription no.6 a été rejeté par Navin Ramgoolam. D’ailleurs les activistes de Grand-Baie/Poudre-d'Or ont exprimé vivement leur colère dans la soirée de lundi 20 octobre, devant le bureau de Navin Ramgoolam à Port-Louis.« Nou le Raj Pentiah ! », avaient scandé les partisans de la circonscription no.7 lors du

démarrage de la campagne de l’Alliance Nationale quelques jours auparavant. Mais leur vœu n’a pas été respecté par le leader du PTR. L’ex-magistrat Raj Pentiah n’a pas obtenu le précieux sésame pour être dans la course.

Anishta Babooram un peu, à la folie...pas du toutLa circonscription no.11 compte 4 aspirants candidats déçus. La première, Anishta Babooram qui dirige le site d’informations, Rising News, a été évincée par Navin Ram-goolam. Elle a affiché sa déception sur sa page Facebook. « Ti koz rupture non ? », l’interrogation d’Anishta Babooram sur Facebook qui a engendré son lot de commentaires sur Facebook (voir hors texte). Les 3 autres labourites rejetés sont Pritesh Bissonauth, Manoj Seeburn et Krishna Molaye.

Le beau saree de Malini n’a pas suffitLa quête du pouvoir n’est pas de tout repos. Le chemin qui y mène est parsemé de sacrifices et Xavier-Luc Duval ne dira pas le contraire. Dans le deal conclu avec Navin Ramgoolam, le PMSD a dû chasser cinq de ces poulains : Mamade Khodabaccus, Malini Sewocksingh, Dan Baboo, Thierry Henry et Koomaren Chetty.Parallèlement, Navin Ramgoolam a écarté Kalyanee Juggoo, Pratibha Bholah et Yatin Varma.

Une publication de Media Temple Ltd

DIRECTEUR : CASSAM DHUNNY

[email protected]

•Rédacteur-en-chef :

Raschid [email protected]

•Secrétaire de rédaction:

Zuhayr Dhunny [email protected]

•Rédaction:

Sen Krishna GoojhaAli Sayed-Hossen

•Photographes:

Deeshan AppadooSameer Joghee

•Adresse:

Suite 3C, 3e étage, Hennessy Court

Rue Sir John Pope Hennessy, Port-Louis.

Tél. : 214 3083

Version PDF

Édition Spéciale - 03

M A Z A V A R O O | É D I T I O N S P É C I A L E - 0 3 - L U N D I 2 1 O C T O B R E 2 0 1 9