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EXAMEN D'AGENTS DE BREVET DOCUMENT A 2007 Monsieur, Madame, L’épreuve A est un exercice de rédaction d’une demande de brevet où nous vous demandons de rédiger un mémoire descriptif complet d brevet. Comme d’habitude, lors de l’évaluation, une pondération importante (60 %) est accordée aux revendications, mais vous devez prouver que vous êtes en mesure de rédiger le mémoire descriptif complet d’un brevet. Nous évaluons la capacité des candidats et des candidates de communiquer les éléments essentiels et les nuances de la demande de brevet. Il peut arriver que l’inventeur rédige sa demande en utilisant un vocabulaire non optimal. En conséquence, l’agent des brevets doit nécessairement rédiger une demande plus pertinente. Dans le cas présent, il est probable que des points supplémentaires seront attribués aux candidats qui rédigeront l’ensemble du mémoire en utilisant des termes de leur cru au lieu de couper-coller des fragments du livret d’examen et de brevets antérieurs. Dans le présent scénario, vous êtes un agent des brevets et vous avez interrogé votre client qui vous a expliqué son invention de la façon suivante : ******************* Les orthèses podiatriques, qui sont connues depuis longtemps, servent à soutenir le pied dans une chaussure ou dans une botte. Même si les modèles diffèrent, les orthèses se composent souvent d’un seul morceau de

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EXAMEN D'AGENTS DE BREVET

DOCUMENT A

2007

Monsieur, Madame,

L’épreuve A est un exercice de rédaction d’une demande de brevet où nous vous

demandons de rédiger un mémoire descriptif complet d brevet. Comme d’habitude,

lors de l’évaluation, une pondération importante (60 %) est accordée aux

revendications, mais vous devez prouver que vous êtes en mesure de rédiger le

mémoire descriptif complet d’un brevet.

Nous évaluons la capacité des candidats et des candidates de communiquer les

éléments essentiels et les nuances de la demande de brevet. Il peut arriver que

l’inventeur rédige sa demande en utilisant un vocabulaire non optimal. En

conséquence, l’agent des brevets doit nécessairement rédiger une demande plus

pertinente. Dans le cas présent, il est probable que des points supplémentaires

seront attribués aux candidats qui rédigeront l’ensemble du mémoire en utilisant des

termes de leur cru au lieu de couper-coller des fragments du livret d’examen et de

brevets antérieurs.

Dans le présent scénario, vous êtes un agent des brevets et vous avez interrogé

votre client qui vous a expliqué son invention de la façon suivante :

*******************

Les orthèses podiatriques, qui sont connues depuis longtemps,

servent à soutenir le pied dans une chaussure ou dans une botte. Même si les

modèles diffèrent, les orthèses se composent souvent d’un seul morceau de

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plastique.

L’orthétique a pour but d’ajuster l’orientation du pied d’une personne

pendant la marche afin de contrôler son mouvement et d’atténuer les effets néfastes

des anomalies podiatriques. Ces anomalies n’ont pas besoin d’être importantes

pour causer des problèmes, notamment des maux de dos, si on les néglige.

Les orthèses existantes entraînent de nombreux problèmes. Avant de

les décrire, permettez-moi de me reporter aux figures 4 à 7 ci-jointes qui montrent

le pied d’une personne portant mon orthèse. Le pied se compose du talon (T) où se

trouve le calcanéum (C) ainsi que de cinq os nommés « métatarsiens » (M) qui

conduisent aux cinq orteils (O).

Pour en revenir aux problèmes liés aux modèles d’orthèses existants,

on peut d’abord dire que le bord antérieur de la plupart des orthèses

conventionnelles provoque souvent des lésions dans la partie antérieure de la

plante du pied, sous la tête des métatarsiens ou juste à l’arrière de ceux-ci. Ces

problèmes peuvent être dus à une mauvaise conception de l’orthèse ou au fait

qu’elle se déplace dans la chaussure pendant la marche. Il arrive souvent que, pour

prendre moins de place dans la chaussure, les orthèses s’étendent jusque près des

orteils. Même si, normalement, l’avant de l’orthèse est censé descendre

progressivement vers la semelle de la chaussure afin de former avec elle une

surface presque continue sous la région de la tête des métatarsiens, la réalité est

tout autre : pendant la marche, le bord antérieur de l’orthèse se soulève souvent

au-dessus de la semelle de la chaussure, entre de manière répétée en contact avec

la surface plantaire et cause des lésions et des blessures à la région métatarsienne

de la plante du pied. Qui plus est, si l’orthèse est portée de façon continue, ces

lésions ne parviennent pas à guérir, car la partie déjà blessée de la plante du pied

continue de souffrir du contact avec la partie linéaire du bord antérieur de l’orthèse.

Le mouvement de l’orthèse dans la chaussure constitue un problème

très important, car en plus de causer des lésions du pied et d’être inconfortable, il

peut endommager la chaussure et, dans certains cas, entraver l’effet prévu sur le

plan podiatrique.

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Les orthèses connues présentent aussi d’autres problèmes : certaines

prennent trop de place dans la chaussure si bien que le pied y est comprimé de

manière inconfortable, tandis que d’autres ne soutiennent pas bien la voûte

plantaire, les côtés du pied ou le talon, ce qui atténue l’effet podiatrique.

Mon orthèse, illustrée dans les figures 1 à 7, règle ces problèmes. Je

suis convaincu qu’il n’existe pas d’autre orthèse identique et que celle-ci connaîtra

un succès commercial important.

L’orthèse est faite d’un seul morceau de plastique souple et présente

une face inférieure mince (B) qui s’insère à l’intérieur de la chaussure. Les parois

latérales (L) situées à l’arrière de l’orthèse commencent sur le côté de l’orthèse et

s’incurvent derrière le talon. Un espace vide (O) entre les parois (L) permet au talon

de la personne d’entrer en contact avec la chaussure et aide à positionner l’orthèse.

Les parois latérales se prolongent approximativement sur la moitié de la longueur

de l’orthèse.

De façon générale, l’orthèse sert à soutenir le pied et à l’orienter

convenablement. De nombreuses affections du pied sont liées au mauvais

alignement du pied qui roule ou s’incline latéralement, en particulier pendant la

marche. Mon orthèse corrige ces anomalies de la position du pied : les parois

latérales (L) en particulier ont pour but de soutenir les côtés du pied et la voûte

plantaire et d’obtenir l’ajustement positionnel désiré.

Mon orthèse est fabriquée sur mesure après établissement d’un moule

correspondant au pied de l’utilisateur, qui permet de calculer exactement les

dimensions et la configuration de l’orthèse. J’admets toutefois que l’orthèse peut

être préfabriquée dans plusieurs dimensions prédéterminées susceptibles de

convenir à la plupart des pieds.

La personne qui utilise l’orthèse installe celle-ci à l’intérieur de sa

chaussure en prenant soin de placer les parois latérales (L) près de l’arrière de la

chaussure. Lorsque la personne enfile la chaussure, son pied glisse le long de la

surface supérieure en plastique lisse de l’orthèse et prend la position désirée dans

la chaussure. Quand le poids de la personne s’applique sur l’orthèse, non

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seulement celle-ci s’appuie par friction contre la surface supérieure interne de la

semelle de la chaussure, mais ses parois latérales (L) fléchissent et s’écartent l’une

de l’autre pour venir s’appuyer contre les parois intérieures de la chaussure. En se

déplaçant vers l’extérieur et en s’appuyant contre les parois intérieures de la

chaussure, les côtés (L) de l’orthèse permettent à celle-ci d’adopter une position

adéquate dans la chaussure.

L’avant de mon orthèse présente de petites échancrures qui viennent

se placer sous les métatarsiens antérieurs (voir les figures 4 et 5 en particulier). Ces

échancrures aident à prévenir les lésions du pied, car elles permettent à l’avant de

l’orthèse de s'adapter au pied de la personne. Les métatarsiens peuvent s’appuyer

sur l’échancrure qui leur correspond, à la différence des orthèses de l’art antérieur

dont le bord antérieur, de forme linéaire, cause des lésions sous les métatarsiens.

Même si les échancrures peuvent favoriser l’ajustement précis de la

position de l’orthèse, elles ne suffisent pas à la positionner convenablement quand

elle se trouve dans la chaussure. L’ajustement de la position de l’orthèse est avant

tout dû au fait que ses côtés semi-rigides (L) peuvent se déplacer de façon

indépendante. Ces côtés (L) sont nécessaires pour permettre aux échancrures de

bien s’aligner avec le métatarsien qui leur correspond. Il importe de comprendre que

l’ajustement de la position de l’orthèse revêt une importance capitale si on veut que

les échancrures antérieures soient placées de façon à prévenir les lésions plantaires

au lieu de les favoriser. Nous avons essayé d’autres moyens d’ajuster la position de

l’orthèse dans la chaussure, mais aucune autre méthode connue ne nous a paru

viable.

Si l’orthèse est bien placée, elle peut former une arche plus incurvée

que l’arche de la semelle intérieure de la chaussure. De cette façon, un effet naturel

de ressort oblige la partie médiane de l’orthèse à s’appuyer contre la voûte plantaire

à mesure que, de façon cyclique, elle s’écarte de la semelle de la chaussure

pendant la marche. Cette caractéristique accroît l’effet podiatrique du support

plantaire, mais elle ne constitue pas un élément essentiel de mon invention et je ne

suis pas sûr que mon orthèse, une fois moulée, présentera réellement cette partie

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plus incurvée de l’arche en raison des problèmes de volume que cela pourrait

causer dans certaines chaussures.

J’ai aussi découvert que la forme concave (S) du côté de mon orthèse

(voir figures 4 et 5) permet de réduire au minimum le volume de l’orthèse dans la

chaussure, même si elle n’accroît pas nécessairement l’effet podiatrique. Il est

probable que cette caractéristique sera retenue dans le produit final.

*********************

Après avoir effectué une recherche, vous avez trouvé les brevets suivants :

- US XXXX774 accordé à Lelyveld

- US XXXX624 accordé à Skinner

- US XXXX161 accordé à Riley

En vous servant des copies en double non annotées des dessins fournies dans le

livret d’examen et en tenant compte des inventions antérieures du même type

recensées au cours de la recherche, veuillez rédiger la demande de brevet de

manière à protéger le mieux possible le produit de votre client et ses principales

caractéristiques.

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3081774

(Embedded text ) 19 mars 1963 J. LELYVELD 3081774

SUPPORT PLANTAIRE AVEC BARRE DE SOUTIEN DES MÉTATARSIENS Déposé le 29 mai 1960

INVENTEUR JOSEPH LELYVELD

PAR Signature AVOCATS

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La présente invention concerne un support plantaire qui s’insère dans les

chaussures d’homme, de femme ou d’enfant pour soutenir l’arche du pied, en

particulier la partie métatarsienne et les bords latéraux de l’arche. Pour illustrer mon

propos, je fournis une plaque façonnée dans un matériau pourvu d’une flexibilité

limitée et présentant des nervures peu profondes disposées comme le montrent les

dessins pour les fins expliquées ci-après.

Pour mieux comprendre l’invention, on peut se reporter à la description qui suit,

de même qu’aux dessins répartis de la façon suivante :

la FIGURE 1 est une vue de dessus du support plantaire qui constitue l’invention;

la FIGURE 2 est une vue du dessous du support;

la FIGURE 3 est une section le long de la ligne 3-3 visible à la FIGURE 1;

la FIGURE 4 est une section le long de la ligne 4-4 indiquée à la FIGURE 1; elle

montre le support plantaire dans la chaussure.

Le support plantaire illustré dans le dessin est de préférence une plaque d’une

seule pièce (10) moulée dans une résine synthétique adéquate telle que le

polyéthylène. La plaque est façonnée de manière à bien s’adapter au talon et au

cambrion de la chaussure et son épaisseur vise à lui conférer une souplesse

moyenne. Les bords (12, 14) situés le long des côtés et de l’extrémité arrière de

la plaque sont de préférence légèrement relevés afin d’offrir une assise

confortable pour le talon et la voûte plantaire. La courbure longitudinale de la

plaque correspond à la courbure du cambrion de la chaussure dans laquelle elle

doit prendre place.

Dans la présente invention, des nervures formées par un épaississement sur la

face inférieure de la plaque visent en partie à renforcer la rigidité de la plaque et

en partie à exercer une pression vers le haut à travers la plaque lorsque le poids

du pied repose sur elles, de manière à former sur la surface supérieure de la

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plaque de petites arêtes appelées à presser localement contre certaines zones

de la plante du pied et à leur fournir un soutien et un équilibre supplémentaires.

Deux de ces nervures (20 et 22), placées de façon longitudinale sur la plaque, se

trouvent à une certaine distance des bords respectifs (12). Comme le montre la

figure, les extrémités antérieures de ces nervures (24 et 26) sont incurvées l’une

vers l’autre. Les arêtes formées par ces nervures sur la surface supérieure du

support plantaire soutiennent la voûte plantaire longitudinale interne et externe

du pied depuis le talon jusqu’au premier et au cinquième métatarsiens,

respectivement. À la moitié de la longueur des nervures (20 et 22) se trouve une

nervure transversale (30) qui les relie en formant un H et renforce le soutien de

la voûte plantaire au cou-de-pied.

Une quatrième nervure (32) située près de l’extrémité avant de la face inférieure

de la plaque s’étend transversalement à proximité des extrémités (24 et 26) des

deux nervures longitudinales (20 et 22).

Une seule nervure transversale (34) se trouve sur la face supérieure de la

plaque. Elle est arquée et ses extrémités sont placées directement au-dessus

des extrémités des nervures 24 et 26 situées sur la face inférieure de la plaque.

La nervure 34, renforcée par la nervure 30 placée presque immédiatement sous

elle, soutient l’avant de la voûte plantaire transversale sous les deuxième,

troisième et quatrième métatarsiens.

Le polyéthylène ou le matériau similaire utilisé pour fabriquer le support plantaire

est suffisamment souple pour que de petites arêtes puissent s’y former quand le

support plantaire est pressé fortement vers le bas contre une surface

relativement peu souple comme la semelle intérieure de la chaussure. Il en

résulte un soutien supplémentaire de certaines parties de la plante du pied,

comme on l’a vu plus haut. Les nervures constituent également un renforcement

mécanique de la plaque proprement dite : elles réduisent donc la fatigue due à la

flexion du matériau utilisé et permettent d’utiliser une plaque relativement mince

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et légère.

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(Embedded text ) 21 février 1950 G.C. SKINNER 2498624

COUSSIN PLANTAIRE Déposé le 23 mars 1948

INVENTEUR Garnett C. Skinner

PAR (Signature) Avocats

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2498624

La présente invention vise des améliorations à un coussin plantaire.

La présente invention présente un coussin plantaire amélioré et de conception

nouvelle visant les objectifs suivants :

apporter un soutien souple aux voûtes longitudinale, transversale et

métatarsienne;

inclure un bâti galbé et souple conservant sa forme, destiné à soutenir avec

souplesse les voûtes longitudinale et transversale interne et externe du pied qui

s’appuient sur le coussin;

bien répartir le poids du corps;

associer de façon novatrice un dispositif souple soutenant la voûte plantaire et

des coussins conçus pour apporter conjointement un soutien adéquat à toutes

les parties du pied.

La description qui suit fait ressortir d’autres buts de l’invention, illustrés dans les

dessins ci-joints qui illustrent une réalisation exemplaire et les principes

sous-jacents. Des créateurs compétents peuvent, s’ils le désirent, obtenir

d'autres réalisations de l'invention fondées sur le même principe et apporter des

changements à la structure du coussin sans pour autant s’écarter de l’invention

présentée ici.

Dans les dessins :

La figure 1 est une vue latérale fragmentaire en élévation d’une chaussure dans

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laquelle est inséré le coussin plantaire amélioré;

La figure 2 est une vue de dessus du coussin plantaire, une fois le recouvrement

supérieur enlevé;

La figure 3 est une vue en perspective du bâti soutenant la voûte plantaire;

La figure 4 est une vue en section transversale suivant sensiblement la ligne 4-4

indiquée dans la figure 2.

Le soutien adéquat du pied apporte un plus grand confort, car il permet aux

voûtes plantaires longitudinales d’absorber et de répartir le poids du corps. Le

meilleur moyen d’obtenir cette répartition du poids du corps est d’utiliser un

coussin plantaire incluant un bâti moulé, conservant sa forme, conçu pour

soutenir la voûte plantaire et pour s’ajuster de façon limitée au poids du corps

grâce à sa souplesse intrinsèque afin de bien maintenir le pied en facilitant la

répartition du poids vers les zones du pied destinées à soutenir ce poids. Si le

poids du corps est bien réparti, la personne se tient plus droite et les muscles de

la partie postérieure de sa jambe peuvent se détendre.

Les os et les muscles des pieds, du talon aux orteils, s’abaissent quand le poids

du corps s’applique sur eux, et ils reviennent à leur position initiale quand le

poids du corps ne s’applique plus. Il en ressort que la seule manière de protéger

la santé du pied est de prévoir un support ou un coussin plantaire capable de

fléchir sous le poids du corps. Le coussin plantaire décrit dans la présente

invention fléchit entièrement, ce qui fournit à chaque voûte plantaire et à l’os du

talon (calcanéum) un effet de ressort conforme au mouvement naturel du pied. À

cette fin, le coussin plantaire inclut un bâti galbé, souple et conservant sa forme,

destiné à servir de base et à soutenir les voûtes longitudinale et transversale du

pied, ainsi qu’un dispositif souple ayant la forme de coussinets pour protéger la

voûte métatarsienne et le calcanéum.

Si on se reporte aux dessins détaillés, on peut voir que le coussin plantaire

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illustré est conçu pour être inséré dans la chaussure (10), même s’il peut aussi

être directement intégré à la chaussure au moment de la fabrication de cette

dernière. La chaussure (10) comprend, comme d'habitude, une tige (11) et une

semelle (12).

Comme la figure 1 le montre bien, le coussin plantaire amélioré, globalement

désigné par le chiffre 13, est inséré dans la chaussure et inclut les

recouvrements supérieur et inférieur (14 et 15) formés d'un matériau pliable

comme du cuir souple, un coussinet souple (16) composé de préférence d’un

matériau élastique tel que du caoutchouc mousse, un bâti conservant sa forme

(17) et un coussin (18). Le coussinet (16), le bâti (17) et le coussin (18) sont

maintenus dans la position qui convient entre les recouvrements supérieur et

inférieur (14 et 15) par une rangée de points (19) qui s’étendent sur le périmètre

du coussin plantaire et assujettit fermement les bords des recouvrements

supérieur et inférieur. Il est toutefois évident que ces recouvrements peuvent être

maintenus d’une autre manière que par des points (19) et que, si le coussin

plantaire est intégré à la chaussure au moment de la construction de celle-ci, le

recouvrement inférieur (15) peut être entièrement éliminé.

Le bâti (17), qu’on voit le mieux dans les figures 2 et 3, peut être fait d’un

matériau conservant sa forme comme un tissu plastifié et façonné à l’aide d’un

moule conformément à la figure 3. Comme on le voit, le bâti (17) comporte une

partie principale (21) modelée transversalement pour bien s'adapter à la voûte

plantaire transversale normale. Cette partie principale est également courbée et

modelée de façon longitudinale de manière à offrir une zone marginale (22)

correspondant en grande partie à la voûte plantaire longitudinale externe, tandis

que le côté opposé (23) est façonné de manière à correspondre à la voûte

plantaire longitudinale interne. L’extrémité postérieure du bâti (17) comporte un

renfoncement profond (24) qui délimite des languettes (26 et 28) allant vers

l’arrière du pied. Ces languettes sont la continuation de la partie principale et, au

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moment de l’assemblage du bâti, leurs extrémités restent libres pour les fins

décrites ci-après.

L’extrémité antérieure du bâti (17) présente elle aussi un renfoncement

relativement profond (27) délimité d’un côté par une languette s’étendant vers

l’avant (28) qui, comme la languette (25), constitue la continuation de la courbure

interne du bâti. La partie terminale de cette languette est elle aussi en grande

partie libre. La partie antérieure (29) qui constitue l’autre côté du renfoncement

antérieur (27) est nettement plus courte que la languette connexe (28) en raison

de sa convergence avec le bord droit (31) du bâti.

Le bord longitudinal du bâti (17) qui sous-tend la voûte plantaire longitudinale

externe est pourvu d’une ailette verticale continue (32) de longueur pratiquement

égale à celle du bâti et du bord complémentaire de la languette postérieure (26).

En se reportant à la figure 4, on remarque que, si aucune pression vers le bas ne

s’exerce sur le bâti (21), l’ailette (32) forme un plan incliné vers l’extérieur à plus

de 90 degrés.

Au moment de l’assemblage, le bâti (17) est appuyé sur le coussinet (16). Si on

se reporte à la figure 2, on remarque que le contour du coussinet (18)

correspond en grande partie à celui du bâti (17) puisque le renfoncement

antérieur (33) correspond substantiellement au renfoncement antérieur (27) du

bâti. On doit toutefois prendre note qu’il n’existe pas de renfoncement postérieur

dans le coussinet (16) et que, en conséquence, une partie importante de ce

coussinet se situe sous le renfoncement postérieur (24) du bâti (17).

À l’assemblage, le coussinet et le bâti reposent sur le recouvrement inférieur (15)

du coussin plantaire, et une partie de ce recouvrement s’étend à l’avant du

rebord antérieur de l’assemblage. Le coussinet (18) susmentionné, fait d’un

matériau élastique tel que le caoutchouc mousse, est placé sur la partie du

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recouvrement inférieur (15), qui s’étend à l’avant du pied, et sa partie

postérieure, plus étroite, se trouve en grande partie à l’intérieur des

renfoncements antérieurs (17 et 33). Une fois que ces éléments ont été

assemblés comme on l’a vu ci-dessus, le recouvrement supérieur (14) du

coussin plantaire est placé sur le dessus, puis fixé au revêtement inférieur (15)

de la manière décrite précédemment.

Le coussin plantaire est alors placé dans la chaussure, comme le montre la

figure 1, la partie postérieure étant située à la hauteur du talon de la chaussure

de manière que le coussinet 16 se trouve à l’intérieur du renfoncement postérieur

24, directement situé sous le calcanéum indiqué de façon schématique par le

chiffre 34. De cette façon, la partie centrale (21) du bâti, située sous les voûtes

plantaires longitudinale et transversale, fournit un soutien adéquat au scaphoïde

(35) et au cunéiforme interne (36). Le coussin élastique 18, placé sous les

phalanges, offre une surface de soutien souple qui maintient et renforce la voûte

plantaire métatarsienne (37). Quand une pression vers le bas s’applique sur la

partie principale, les languettes (25, 26 et 28) s’écartent légèrement.

Le bâti (17) a non seulement pour but de fournir un soutien ferme, mais souple

aux diverses voûtes plantaires; il permet aussi au pied d’être maintenu

fermement quand une pression vers le bas s’applique sur le bâti, pendant la

marche, par exemple. Si on se reporte à la figure 4, on peut observer que l’ailette

verticale (32) se replie vers l’intérieur dans la position représentée en pointillé

(38) quand la partie principale du bâti (21) fléchit vers le bas. Ce fléchissement

de la partie principale du bâti (21) entraîne aussi une légère flexion vers le haut

du secteur (23) qui soutient la voûte plantaire longitudinale interne. En

conséquence, le pied est parfaitement maintenu à l’intérieur du secteur défini par

l’ailette repliée vers l’intérieur (32) et la partie courbée vers le haut (23). Cette

retenue du pied empêche celui-ci de trop s’étaler et le maintien ferme de la chair

empêche les muscles et les os du pied de se déplacer transversalement.

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Même si, dans les dessins, le demandeur a présenté une structure et un

assemblage précis du coussin plantaire amélioré et expliqué sa structure en

détail dans le mémoire descriptif qui précède, il importe de savoir que certains

détails de la construction peuvent être modifiés sans qu’on s’écarte de l’esprit de

la présente invention.

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18 septembre 1934 - 1974161

(Embedded text) 18 septembre 1934 W.J. RILEY 1974161 SUPPORT DE LA VOÛTE PLANTAIRE

Déposé le 18 juillet 1932 Inventeur (Signature) par (Signature) avocat

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La présente invention est un support de la voûte plantaire novateur, amélioré et

amovible à utiliser dans les bottes et les chaussures.

L’intérêt de l’invention réside principalement dans le fait qu’elle offre un support

de la voûte plantaire fabriqué de préférence dans un matériau de matelassage

souple, qui combine plusieurs fonctions, notamment soutien de la voûte

métatarsienne et de la voûte longitudinale, soutien des phalanges des deuxième,

troisième et quatrième orteils et soutien des os sésamoïdes à la première

articulation du gros orteil. Ce soutien combiné est particulièrement souhaitable

pour les chaussures à talon haut où le poids de l’utilisatrice crée une pression

presque directe sur les phalanges et le sésamoïde, ce qui peut occasionner des

dommages graves si un support adéquat n’aide pas à surmonter ce problème.

Dans la présente invention, la partie antérieure du support plantaire est façonnée

de manière à laisser une liberté entière au gros orteil et à son articulation, ainsi

qu’à la boule externe du pied.

Le support, et en particulier sa partie antérieure, sont modelés de telle façon

qu’ils permettent au pied d’entrer dans une chaussure de même taille que celle

que l’utilisatrice est habituée à porter. La personne peut donc utiliser mon support

de la voûte plantaire dans les chaussures qu’elle possède déjà et ne se voit pas

obligée d’acheter des chaussures nouvelles ou plus grandes que celles

auxquelles elle est habituée.

Je préfère construire le support dans un matériau de matelassage comme le

caoutchouc souple, mais il m’est aussi possible d’utiliser d’autres matériaux, par

exemple du cuir ou une combinaison de ces matériaux.

Mon invention combine donc plusieurs caractéristiques avantageuses dans un

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seul support facile à retirer et à remettre en place.

Le support est économique et facile à fabriquer, en particulier quand il est fait de

caoutchouc souple, car une seule opération de moulage permet de lui donner sa

forme définitive. À des fins de confort et de résistance à l’usure, il peut être

souhaitable de recouvrir de cuir la surface du support qui est en contact avec le

pied.

Les caractéristiques de l’invention, les détails de sa construction et ses

avantages sont décrits plus en détail dans les pages qui suivent.

Selon les dessins illustrant une réalisation privilégiée de la présente invention :

la figure 1 est une vue longitudinale en section du support placé dans une

chaussure présentée sous forme d’esquisse;

la figure 2 est une vue en perspective de l’ensemble du support;

la figure 3 est une coupe transversale le long de la ligne 3-3 indiquée à la

figure 1;

la figure 4 est une coupe transversale le long de la ligne 4-4 indiquée à la

figure 1;

la figure 5 est une coupe transversale le long de la ligne 5-5 indiquée à la

figure 1.

Si, maintenant, on se reporte aux dessins afin de suivre la description de

l’invention, de sa construction et de son utilisation, (10) désigne de façon

générale mon support de conception novatrice, composé de préférence d’une

partie principale (11) en caoutchouc souple et d’un recouvrement en cuir (12) au

point de contact avec le pied. Le support comporte une partie plus épaisse (13)

qui se soulève sous la voûte plantaire longitudinale quand le pied de la personne

se trouve dans la chaussure (14) et qui se prolonge à l’avant du pied jusque sous

les deuxième, troisième et quatrième métatarsiens, désignés ici de façon globale

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par le nombre (15). Près du bord intérieur du support se trouve une extension

surélevée et évasée (16) moins longue, mais plus haute que la projection ou que

l’extension située sur le bord extérieur (17). L’extension interne (16) a pour but de

soutenir la voûte plantaire longitudinale interne et de positionner correctement le

pied dans la chaussure (14), quel que soit le contour initial de la surface qui

soutient normalement le pied dans la chaussure utilisée; l’extension latérale (16)

présente une épaisseur prédéterminée afin de produire les résultats souhaitables

énoncés ci-dessus.

L’extension 16 se projette assez loin vers l’avant pour soutenir la partie adjacente

du pied et permettre ainsi le mouvement libre et naturel du gros orteil. L’extension

latérale opposée (17) soutient le bord extérieur du pied de l’autre côté de la voûte

plantaire longitudinale interne et concourt elle aussi à positionner correctement le

pied dans la chaussure (14) et à répartir de manière normale et naturelle le poids

de la personne sur le pied.

La section (18), qui prolonge vers l’avant la partie principale du support, se trouve

sous les phalanges des deuxième, troisième et quatrième orteils, et empêche

l’aplatissement, la compression ou toute autre atteinte à ce point important du

pied. Comme le montre bien la figure 1, cette caractéristique est particulièrement

bénéfique dans les chaussures à talon haut où le poids de la personne porte

nécessairement sur les phalanges représentées de façon globale par le

nombre (19).

Comme on le voit au point (20), le support est découpé de façon à ce que le talon

de la personne vienne s’installer normalement dans la partie de la chaussure

réservée au talon, car, dans ce type de chaussures, la majeure partie du poids de

la personne repose sur la partie antérieure du pied. C’est donc à cette partie du

pied qu’il convient de porter une attention particulière afin de prévenir ou

d’atténuer les problèmes ou les difficultés causés par le port des chaussures à

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talon haut.

En examinant les dessins et la description qui précède, les spécialistes en

orthèses se rendront immédiatement compte que mon support novateur soutient

entièrement les parties du pied qui en ont besoin et que les dimensions du

support peuvent être modifiées pour répondre aux exigences ou aux besoins

individuels, tout en restant conformes aux principes de l’invention.

Mon support n’entrave pas l’entrée du pied de la personne dans la chaussure, ni

son retrait. Il exécute entièrement les fonctions orthopédiques pour lesquels il est

conçu, tout en restant confortable et en répondant à ses objectifs bénéfiques.