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EVVA CHAUFFERIE LA FORÊT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Volet VII – Résumé Non Technique Version4 – Septembre 2018

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EVVA CHAUFFERIE LA FORÊT

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER

Volet VII – Résumé Non Technique

Vers ion4 – Septembre 2018

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Énergie Verte de Valence

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IDENTIFICATION ET RÉVISION DU DOCUMENT

IDENTIFICATION DU DOCUMENT

Maître d’ouvrage Énergie Verte de Valence

Dossier DDAE

Document Volet VII – Résumé Non Technique

Version Version4 Date Septembre 2018

RÉVISION DU DOCUMENT

Version Date Rédacteur(s) Qualité du rédacteur(s) Contrôle Modifications

4 13/09/2018 Céline CALLAMARD

Ingénieur d’études

Thomas PORTEJOIE

Prise en compte des remarques de la DREAL + corrections EVVA

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SOMMAIRE

1. PRÉSENTATION DU PROJET DE CRÉATION DE LA CHAUFFERIE DE

LA FORÊT ................................................................................ 6

1.1. Prés enta tion du Lieu d’implanta tion .......................................................... 6

1.2. Prés enta tion de la s oc ié té .......................................................................... 7

1.3. Des crip tion généra le des ac tivité s du s ite ................................................ 8 1.3.1. Contexte du projet ............................................................................................ 8 1.3.2. Présentation du projet de la chaufferie ............................................................. 9 1.3.3. Phasage et planning de mise en service de la future chaufferie ....................... 9 1.3.4. Présentation des installations projetées ..........................................................10

1.4. Rais ons pour le s quelle s le pro je t p rés enté a é té re tenu ....................... 17 1.4.1. Justification de la création d’une nouvelle chaufferie .......................................17 1.4.2. Justification du choix de l’emplacement ..........................................................18 1.4.3. Apport du projet par rapport à l’environnement................................................18

2. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT .................... 20

2.1. Enjeux environnementaux de la zone d’implanta tion ............................ 20

2.2. Effe ts tempora ires du pro je t s ur l’environnement e t mes ures mis es en p lace a fin d’évite r, réduire ou compens er ces e ffe ts ....................................... 23

2.2.1. Effets temporaires sur le sol, le sous-sol et la stabilité des terrains et mesures associées ......................................................................................................................23 2.2.2. Effets temporaires sur la production de déchets et mesures associées ...........23 2.2.3. Effets temporaires sur les réseaux existants et les servitudes et mesures associées ......................................................................................................................24 2.2.4. Effets temporaires sur les rejets aqueux et mesures associées ......................24 2.2.5. Effets temporaires sur les rejets atmosphériques et mesures associées .........25 2.2.6. Effets temporaires sur les consommations en ressources naturelles et mesures associées ......................................................................................................................25 2.2.7. Effets temporaires sur le voisinage et mesures associées ..............................25 2.2.8. Effets temporaires sur le paysage, le patrimoine culturel et le tourisme ..........26 2.2.9. Effets temporaires sur la faune et la flore et mesures associées .....................26

2.3. Effe ts pe rmanents du pro je t s ur l’environnement e t mes ures mis es en p lace a fin d’évite r, réduire oucompens er ces e ffe ts ........................................ 27

2.3.1. Effets permanents sur le milieu Air ..................................................................27 2.3.2. Effets permanents sur le climat .......................................................................30 2.3.3. Prise en compte du changement climatique ....................................................31 2.3.4. Effets permanents sur la consommation des ressources naturelles ................32 2.3.5. Effets permanents sur le milieu Eau ................................................................33

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2.3.6. Effets permanents sur le sol et Sous-sol .........................................................35 2.3.7. Effets permanents sur la génération de déchets ..............................................35 2.3.8. Effets permanents sur le voisinage ..................................................................36 2.3.9. Effets permanents du site sur le paysage, l’urbanisme, les biens et le patrimoine culturel et le tourisme ..................................................................................37 2.3.10. Effets permanents sur la Faune et la flore ...................................................37 2.3.11. Effets permanents sur le coût de la chaleur .................................................38

2.4. Effe ts pe rmanents s ur la s an té publique ................................................ 38

2.5. Evolu tion du s ite s ans réa lis a tion du pro je t EVVA ................................. 39

2.6. Addition e t in te rac tion des e ffe ts en tre Eux ........................................... 39

2.7. Analys e des e ffe ts cumulés avec d’autres pro je ts ................................. 39 2.7.1. Evaluation des incidences sur les sites Natura 2000 .......................................40

2.8. Remis e en é ta t en fin d’explo ita tion ........................................................ 40

3. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE DE DANGERS ............... 41

3.1. Identifica tion des poten tie ls de dangers ................................................. 41 3.1.1. Risques liés aux produits ................................................................................41 3.1.2. Risques liés aux installations ...........................................................................41

3.2. Rés ulta ts de l’ANALYSE DES RISQUES .................................................. 45 3.2.1. Méthodologie d’analyse ...................................................................................45 3.2.2. Phénomènes dangereux susceptibles d’avoir des effets à l’extérieur des limites du site 47 3.2.3. Cartographie des phénomènes dangereux ayant potentiellement des effets à l’extérieur du site ...........................................................................................................51

3.3. Mes ures généra les de prévention e t de pro tec tion ................................ 62 3.3.1. Gestion du risque d’explosion .........................................................................62 3.3.2. Gestion du risque d’incendie ...........................................................................63 3.3.3. Gestion du risque de pollution .........................................................................63

3.4. Conc lus ion ................................................................................................. 64 3.4.1. Appréciation du niveau de risque ....................................................................64

3.5. Dis cus s ion s ur la démarche de réduc tion des ris ques .......................... 66

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

FIGURES Figure 1 : Implantation du site ............................................................................................... 6

Figure 2 : Organisation spatiale des activités du site ............................................................10

Figure 3 : Représentation type « Nœud papillon » ................................................................46

TABLEAUX Tableau 1 : Répartition des surfaces sur le site ....................................................................11

Tableau 2 : Caractéristiques des rejets atmosphériques des chaudières biomasse .............13

Tableau 3 : Caractéristiques des rejets atmosphériques – fonctionnement au gaz ...............14

Tableau 4 : Caractéristiques des rejets atmosphériques – fonctionnement au FOD .............14

Tableau 5 : comparaison entre différentes techniques de production de chaleur pour l’année de référence considérée précédemment ..............................................................................29

Tableau 6 : Tableau de synthèse des phénomènes dangereux ayant des effets à l’extérieur du site .......................................................................................................................................48

Tableau 7 : Grille de criticité .................................................................................................65

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ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS

APR Analyse Préliminaire des Risques

ADR Analyse Détaillée des Risques

FOD Fioul Domestique

GN Gaz Naturel

GNR Gazole Non Routier

MMR Mesures de Maîtrise des Risques

PhD Phénomènes dangereux

REI

R : résistance mécanique ou stabilité E : étanchéité aux gaz et flammes I : isolation thermique (forcément utilisée en complément d'une classification R ou E) Exemple : REI 120 (Coupe-feu pendant 120 minutes).

SEI Seuil des effets irréversibles

SEL Seuil des effets létaux

SELS Seuil des effets létaux significatifs

VRA Valence Romans Agglomération

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1. PRÉSENTATION DU PROJET DE CRÉATION DE LA CHAUFFERIE DE LA FORÊT

1.1. PRÉSENTATION DU LIEU D’IMPLANTATION

Le site retenu pour l’implantation d’une nouvelle chaufferie utilisant le gaz naturel, le fioul domestique et de la biomasse, est situé sur la commune de Valence dans le département de la Drôme, au croisement de la rue de la Foret et le chemin Joseph Astier. Le site prévu pour le projet se situe donc au sud-est de Valence. La Figure 1 permet d’identifier l’environnement proche de la zone du projet. Celle-ci est dominée principalement par des activités tertiaire et industrielle au nord et à l’est, par des activités agricoles au Sud et à l’Ouest.

Figure 1 : Implanta tion du s ite

Source : Google Earth Mai 2018

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L'établissement occupe un terrain d'une superficie de l’ordre de 8 098 m². L’extrait de la carte IGN au 1/25 000 est joint en annexe 1. Le plan de masse des installations au 1/400 ainsi que le plan des abords au 1/2500 sont joints en annexes 2 et 3.

1.2. PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ

Le contrat de Délégation de Service Public (DSP) est conclu avec une société dédiée détenue à 100 % par le groupe CORIANCE : La société EVVA (Énergie Verte de Valence).

L’objet social de la société EVVA est exclusivement consacré à l’exécution de la Délégation de Service Public d’exploitation de chauffage urbain.

Depuis sa création en 1997, CORIANCE a connu une croissance forte et ininterrompue et est aujourd’hui reconnue comme l’un des meilleurs spécialistes dans le domaine des réseaux de chaleur et de froid urbains, en assurant la gestion des installations de production centralisée et de distribution d’énergie thermique.

Pour assurer aux usagers un niveau optimal de confort et de sécurité tout en répondant aux enjeux de maîtrise des factures énergétiques, de pérennisation des infrastructures et d’amélioration des cadres de vie urbains, CORIANCE :

Innove, conçoit, finance et construit des équipements de génie thermique et climatique ; Propose les mix énergétiques les plus pertinents en valorisant au maximum les énergies

renouvelables et de récupération et en assurant les achats d’énergie ; Conduit et entretient les installations au quotidien en optimisant performances et

rendements.

L’organisation générale mise en œuvre à la prise en charge d’un contrat DSP s’articule autour de trois activités :

La conception et la construction des ouvrages (chaufferie, réseau de chaleur et sous-stations),

L’exploitation technique des ouvrages sur le périmètre concédé et la gestion opérationnelle du service sur la durée du contrat de délégation de service public,

Le pilotage et la gestion administrative du contrat et de la société dédiée.

CORIANCE a la capacité de mobiliser immédiatement les compétences requises et les moyens techniques adaptés, et dispose donc :

D’équipes de techniciens spécialistes et d’ingénieurs expérimentés ; De matériels et d’outillages performants au plus près des installations.

En s’appuyant sur ses équipes locales, CORIANCE est en mesure de garantir :

Une présence régulière sur site ; Des délais d’intervention réduits en cas de panne ou d’urgence, 7jours/7 et

24heures/24, grâce à un service d’astreinte efficace ; Une proximité vis-à-vis de ses clients, permettant de mettre en œuvre un suivi sérieux

des installations et un accompagnement complet et personnalisé.

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Plus particulièrement en Drôme le groupe CORIANCE emploie 32 personnes et y réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros

1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DES ACTIVITÉS DU SITE

1.3.1. CONTEXTE DU PROJET

La création de la nouvelle chaufferie dite « de la Forêt » s’insère dans le programme global de rénovation et d’extension du réseau de chauffage urbain de l’agglomération de Valence proposé par EVVA (Énergie Verte de Valence). La société EVVA, filiale à 100 % du groupe CORIANCE a été retenue par la ville de Valence comme nouveau délégataire de ce service public.

La nouvelle Délégation du Service Publique (DSP) confiée à CORIANCE prévoit la création d'une antenne Sud du réseau permettant de raccorder le centre hospitalier de Valence, ainsi que les bâtiments publics et privés situés dans le quartier Briffaut.

Le réseau s'étendra donc sur 3 quartiers classés en zone de rénovation urbaine de la Ville :

Le Plan ; Fontbarlettes ; Polygone

et une branche Sud à réaliser.

Le contrat de délégation de service public permettra une modernisation totale du réseau et son « verdissement » ; à savoir au minimum 50% d'énergie renouvelable utilisée et la réduction par un facteur 3 de la production de gaz à effet de serre.

Ce « verdissement » se concrétise par le bouquet énergétique qui sera adopté avec la priorité donnée à la récupération d’énergie géothermique sur le projet FONROCHE (voisin à celui du présent dossier).

En outre des investissements adaptés permettront de retrouver des conditions d'exploitation optimales grâce à la construction de la nouvelle chaufferie dite « de la Forêt » (objet du présent dossier), au passage du réseau en basse pression et au renouvellement de l'ancien réseau Haute Température sur la durée de la DSP.

Cette nouvelle chaufferie dite « de la Forêt », pourra également accueillir deux chaudières biomasse pour garantir une part d'énergies renouvelables supérieure à 50% si la ressource géothermale du projet Fonroche voisin s’avère insuffisante.

Le programme de rénovation et d’extension du réseau s’étendra principalement de 2017 à 2019. Le programme comprendra donc plusieurs améliorations et extensions sur les moyens de production, le réseau et sa gestion.

La création de la chaufferie « de la Forêt » s’inscrit ainsi dans un programme plus global à l’échelle de l’agglomération de Valence dont une partie des conséquences est :

Le remplacement d’une part significative de la production de la chaleur aujourd’hui assurée par la chaufferie rue du Capitaine Dreyfus, permettant ainsi de délocaliser la

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production de chaleur du centre-ville vers une zone plus industrielle (moins impactante pour les riverains) et de sécuriser la production de chaleur pour le réseau ;

La substitution d’installations individuelles vieillissantes fonctionnant au gaz ou au fioul domestique, par le développement des moyens de production.

1.3.2. PRÉSENTATION DU PROJET DE LA CHAUFFERIE

Le projet de la mise en place de la nouvelle « chaufferie de la Forêt » EVVA a pour objectif de renforcer le réseau de chauffage urbain de la ville de Valence.

Par définition, le chauffage urbain correspond à la mise en œuvre d’une distribution d’eau surchauffée et/ou d’eau chaude basse pression au moyen d’un réseau, installés dans le domaine public. Ces réseaux sont connectés sur des unités de production utilisant des chaudières pour amener l’eau surchauffée et/ou l’eau chaude basse pression aux conditions de température de livraison. La chaleur est véhiculée dans le réseau aux moyens de pompes de distribution. Les usagers du réseau sont par la suite connectés grâce à des sous-stations permettant le transfert de calories.

La nouvelle chaufferie EVVA sera composée d’un ensemble de générateurs biomasse (puissance totale maximum de 9,7 MW) et combustibles fossiles (puissance de 30 MW).

Le projet définitif, intimement lié à celui de FONROCHE, sera connu courant 2018 et le projet tel que présenté est celui qui correspond à la plus grosse chaufferie bois et à l’impact le plus élevé sur l’environnement.

1.3.3. PHASAGE ET PLANNING DE MISE EN SERVICE DE LA FUTURE CHAUFFERIE

La mise en service de la chaufferie est programmée pour 2020, les travaux consistent en :

Phase 1 : La construction de la nouvelle chaufferie dite « de la Forêt ». Cette chaufferie comprendra 3 chaudières fonctionnant au gaz naturel afin d’assurer une partie de l’appoint nécessaire sur la production d’énergie renouvelable et en secours au fioul domestique, une ou plusieurs Pompe(s) A Chaleur (PAC) ainsi qu’une à deux chaudières bois dont les puissances seront ajustées en fonction de la puissance récupérable sur le projet de géothermie FONROCHE.

Phase 2 : L’extension du RCU (Réseau de Chauffage Urbain) sur les antennes existantes et le développement d’une nouvelle antenne de réseau (Valence Sud) qui sera directement connectée à la nouvelle chaufferie.

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1.3.4. PRÉSENTATION DES INSTALLATIONS PROJETÉES

1.3.4.1. ORGANISATION SPATIALE DES ACTIVITÉS ET SURFACES

L’accès au site se fera par une seule entrée via une voie commune avec la centrale géothermique voisine FONROCHE. Cette voie commune réservée à la chaufferie EVVA et à la centrale FONROCHE est reliée au Nord à la rue de la Forêt. Une zone d’attente permettra le stationnement, en attente de l’ouverture du portail, des véhicules en dehors des voiries publiques. Les voies de circulation internes au site seront organisées de façon à permettre la circulation des services de secours sur l’ensemble du site.

Le site sera composé d’un bâtiment principal regroupant : Un "Local stockage Bois" permettant le stockage de la biomasse et le fonctionnement

durant les week-end sans livraison. Un "Local Biomasse" accueillant potentiellement deux chaudières biomasse (5,5 MW +

4,2 MW) dont l’alimentation est assurée par le local de stockage bois voisin via des systèmes de manutention automatiques ;

Un "Local pompe à chaleur" pouvant accueillir 2 voire 3 pompes à chaleur (le nombre est conditionné par la puissance géothermale du site voisin Fonroche) ;

Un "Local Électricité" et un "Local Transfo" assurant l’alimentation électrique des installations du site ;

Un "Local GN/FOD" qui comprendra 3 chaudières mixtes de 10 MW unitaire fonctionnant au gaz naturel ou au fioul domestique (en secours uniquement) ;

Un "Local Pompes" accueillant les pompes de circulation du réseau de chauffage urbain et les bâches de maintien de pression associées (Bâches GMP) ainsi que le dispositif de traitement d’eau.

Les locaux du personnel seront installés dans un deuxième bâtiment situé à l’entrée du site.

En extérieur, le site sera également équipé des éléments suivants :

4 cuves enterrées de 100 m3 de FOD pour l’alimentation en secours des chaudières mixtes GN/FOD ainsi qu’une aire de dépotage dédiée aux camions de livraison de combustible ;

1 cuve enterrée d’1 m3 de GNR pour l’alimentation du chargeur thermique (chouleur) du local de stockage de biomasse ;

un pont basculant pour les pesés des camions de livraison de biomasse.

Un poste de livraison du gaz et un poste de raccordements au réseau électrique sont présents en dehors des limites de propriété au niveau de l’entrée du site.

L’ensemble des façades de l’emprise du site sera aménagé par des espaces verts.

Figure 2 : Organis ation s pa tia le des activités du s ite

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Tableau 1 : Répartition des s urfaces s ur le s ite

1.3.4.2. DESCRIPTION DU PROCÉDÉ BIOMASSE

La chaufferie bois consommera jusqu’à près de 25 000 tonnes de bois par an (pour un taux d’humidité de 50%).

Les matières constituant le mélange combustible seront les suivantes :

Surface des bâtiments (chaufferie, locaux du personnel et local de livraison) 1 864 m²

Voie d’accèss et parkings 3 316 m²

Surface engazonnée ou espaces verts (+ clôtures) 2 918 m²

Emprise totale du site ≅9 000 m²

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Plaquettes forestière : La plaquette forestière est obtenue par broyage ou déchiquetage de tout ou partie de végétaux ligneux impropres à une première transformation du bois et issus de peuplements forestiers et par extension de plantations (haies, bosquets, arbres d’alignement, élagages urbains, partie ligneuse des déchets verts), n'ayant subi aucune transformation (directement après exploitation).

Produits connexes de scierie : En provenance des industries du bois de la région. Broyat de classe A : Issue de la filière « bois en fin de vie », le broyat de Classe A est

produit essentiellement à partir de palettes non souillées et déferraillées.

La vision de CORIANCE repose sur son expérience locale et sa connaissance des acteurs et des produits locaux. Pour ce projet, CORIANCE confiera l’approvisionnement en biomasse à ENERBIO, filiale du groupe CORIANCE et fournisseur de toutes les centrales biomasses du groupe CORIANCE en France, qui fera appel à différents fournisseurs locaux d’ores et déjà identifiés.

Membre actif de la filière bois au sein de FIBOIS DROME ARDECHE, le groupe CORIANCE a signé, le 30 juin 2015 la Charte des Acteurs de la Filière Bois Énergie en Région Rhône-Alpes, initiée par RAEE et FIBRA et s’engage, à ce titre, à tout mettre en œuvre pour favoriser la production locale et agir positivement, de la racine à la cendre, sur les plans économique, social et du développement durable.

Le combustible utilisé dans les installations de la chaufferie proviendra de secteurs de production de la biomasse situés dans un rayon maximal de 100 km autour de Valence.

Toutefois, en cas de nécessité ultime/de secours pour combler par exemple une défaillance d’un fournisseur de la chaufferie de la Forêt, le stockage de la plateforme de broyage de Pierrelatte gérée par ENERBIO (normalement exclusivement destinée à l’alimentation de la centrale de cogénération de Pierrelatte ) pourrait être réquisitionné ponctuellement pour assurer la continuité du service à partir d’énergie renouvelable plutôt que de mettre à l’arrêt les installations alimentées en biomasse et de basculer sur un fonctionnement consommant intégralement du gaz naturel.

Lors de la livraison de biomasse, un protocole de contrôle sera mis en œuvre pour vérifier la qualité de la biomasse.

La livraison du combustible sera réalisée directement dans la zone de stockage (Local de stockage bois au sud-ouest du site) et sur les échelles carrossables préalablement libérés par des manœuvres de chargeuse. Cette disposition permet d’accueillir simultanément jusqu’à 3 camions de 90 m3. Les camions en attente de déchargement stationneront en dehors de la voie publique, sur le site de la chaufferie dans une zone dédiée. Compte tenu de l’autonomie sur site, la fréquence des livraisons sera en moyenne de 6 jours à pleine charge, avec des pointes à 8 après un week-end de 3 jours. Il faudra environ 950 camions par an pour satisfaire les besoins du réseau, soit une moyenne annuelle de 4 camions par jour ouvré.

Des transporteurs à chaînes dédiés permettront d’alimenter les deux chaudières à grilles inclinées brulant de la biomasse et présentant des puissances nominales de 5,5 MW et 4,2 MW.

Chaque chaudière sera équipée de ses propres systèmes de traitement des fumées à savoir :

un système de dépoussiérage multicycones ; un filtre à manches ; un système de réduction non catalytique sélective (SNCR).

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La surveillance en continu des émissions à l’atmosphère sera réalisée sur tous les générateurs/moteurs et concerne les rejets suivants : oxydes d’azote, oxygène, poussières et monoxydes de carbone.

L’évacuation des fumées produites par la combustion des deux chaudières biomasse sera réalisé par une unique cheminée située à l’est du local des chaudières biomasse.

Les systèmes de traitement mis en place par EVVA permettront de garantir pour certains polluants des niveaux de rejet en polluants en dessous des valeurs limites réglementaires imposées par l’arrêté du 26 août 2013.

Tableau 2 : Carac téris tiques des re jets a tmos phériques des chaudières b iomas s e

PARAMETRES (à 6% d’O2 sur sec) Unité

Seuil de l’arrêté du 26/08/2013 pour la

rubrique ICPE 2910 à Autorisation

Concentrations de sortie garanties

Poussières avec filtre mg/Nm³ 30 8

Dioxydes de Soufre (SO2) mg/Nm³ 200 200

Monoxyde de Carbone (CO) mg/Nm³ 200 200

Oxydes d’Azote (NOx) mg/Nm³ 400 200

Concernant les émissions diffuses de poussières, le local de stockage de la biomasse est susceptible de générer des poussières, notamment lors des opérations de dépotage. Le bâtiment au droit du dépotage sera conçu de façon à ce que les poussières se déposent immédiatement au sol, de sorte qu'il n'y aura pas de propagation dans l'environnement du site. Si ces dispositions constructives s'avéraient insuffisantes, la mise en place d'une aspiration centralisée sera alors envisagée. Ce dépoussiéreur serait implanté à l'extrême sud du site.

Un système de récupération des cendres adapté à la typologie de chacune des cendres et poussières émises par les installations sera mis en place.

Un système de condenseur/laveur de fumées sera mis en place au niveau des conduits d’évacuation des fumées des chaudières biomasse. Ce système permettra de récupérer une partie de l’énergie thermique contenu dans les fumées de combustion.

Le projet prévoit d’installer une ou plusieurs pompes à chaleur utilisant un fluide HFO (R1234 ZE jusqu’à 800 kg). Ces équipements, couplés au condenseur, permettront de maximiser la récupération d’énergie dans les fumées et transférer cette énergie au réseau à un niveau de température adapté au régime de température du réseau.

1.3.4.3. DESCRIPTION DU PROCÉDÉ GAZ NATUREL / FOD

1.3.4.3.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS DE COMBUSTION

Le local chaudières GN/FOD sera équipée de 3 générateurs mixte gaz / fioul d’une puissance de 3 x 10 MW assurant l’appoint et le secours en cas de défaillance de la chaufferie biomasse. Chaque chaudière devrait fonctionner en moyenne 4 699 h par an pour l’alimentation en gaz

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naturel. L’utilisation en fioul domestique a été estimée de manière conservative et majorante à 100 h/an et par chaudière. Ces chaudières ne fonctionneront qu’au gaz en fonctionnement normal, le fioul domestique étant un combustible de secours en cas de rupture d’approvisionnement du gaz.

Ces chaudières ne fonctionneront qu’au gaz en fonctionnement normal, le fioul domestique étant un combustible de secours en cas de rupture d’approvisionnement du gaz.

Les trois chaudières mixtes GN/FOD seront situées dans le bâtiment dédié au Nord-Ouest du site. La chaufferie sera séparée de la chaufferie biomasse. Le passage entre les deux chaufferies se fera via un sas d’accès.

Les générateurs retenus sont des générateurs d’eau chaude à tubes de fumées, et équipés de brûleurs mixtes fonctionnant au gaz naturel ou au fioul domestique.

Les brûleurs seront automatiques et modulants, à faibles émissions de NOx (« Bas Nox »).

Afin de maximiser le rendement des chaufferies gaz, il sera mis en place un récupérateur de chaleur sur une des 3 chaudières gaz. Cette chaudière fonctionnera alors en premier lorsqu’un appoint ou un secours sera nécessaire.

La surveillance en continu des émissions à l’atmosphère sera réalisée sur tous les générateurs/moteurs et concerne les rejets suivants : oxydes d’azote, oxygène, poussières et monoxydes de carbone.

L’évacuation des fumées produites par la combustion des trois chaudières GN/FOD sera réalisé par une unique cheminée située au nord du local des chaudières GN/FOD.

Les valeurs limites d’émission réglementaires et celles garanties par les installations sont les suivantes :

Tableau 3 : Carac téris tiques des re jets a tmos phériques – fonctionnement au gaz

PARAMETRES (à 3% d’O2 sur sec) Unité

Seuil de l’arrêté du 26/08/2013 pour la

rubrique ICPE 2910 à Autorisation

Concentrations de sortie garanties

Poussières mg/Nm³ 5 5

Dioxydes de Soufre (SO2) mg/Nm³ 35 35

Oxydes d’Azote (NOx) mg/Nm³ 100 100

Tableau 4 : Carac téris tiques des re jets a tmos phériques – fonctionnement au FOD

PARAMETRES (à 3% d’O2 sur sec) Unité

Seuil de l’arrêté du 26/08/2013 pour la

rubrique ICPE 2910 à Autorisation

Concentrations de sortie garanties

Poussières mg/Nm³ 50 50

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PARAMETRES (à 3% d’O2 sur sec) Unité

Seuil de l’arrêté du 26/08/2013 pour la

rubrique ICPE 2910 à Autorisation

Concentrations de sortie garanties

Dioxydes de Soufre (SO2) mg/Nm³ 170 170

Oxydes d’Azote (NOx) mg/Nm³ 150 150

1.3.4.3.2. ALIMENTATION EN GAZ NATUREL

Un poste de comptage / détente (propriété du distributeur de gaz naturel) sera installé en limite de propriété (en limite Nord-Est proche de l’accès).

En aval de ce poste seront installés des systèmes de sécurité adéquat afin de détecter et de stopper toute fuite de gaz. La canalisation de gaz, d’un diamètre DN 250 à 0,5 barg, sera ensuite en enterrée et sortira de terre en pénétrant dans le hall des chaudières GN/FOD.

La canalisation dans le hall des chaudières GN/FOD sera aérienne et alimentera chacun des 3 bruleurs par une panoplie identique. Cette panoplie sera constituée des systèmes de sécurité adéquat afin de détecter et de stopper toute fuite de gaz.

1.3.4.3.3. ALIMENTATION FIOUL DOMESTIQUE ET GAZOLE NON ROUTIER

Un stockage de fioul domestique sera réalisé au Nord de l’emprise du site. Il sera composé de 4 cuves enterrées présentant une capacité unitaire de 100 m3 (soit un volume total de 400 m3) permettant d’assurer une autonomie de fonctionnement d’environ 5 jours pour le fonctionnement des 3 chaudières mixtes GN/FOD à pleine puissance. Il s’agira de cuves double enveloppe.

Une aire de dépotage de FOD de 60 m² (15 x 4 m) sera installée au Nord du site. Une cuve enterrée de 30 m³ sera également prévue pour récupérer le FOD en cas de déversement lors d’un dépotage camion (jouant le rôle de cuvette déportée). La capacité de cette cuve correspond au volume maximum des camions de livraison de FOD.

Le raccordement entre le stockage de fioul et la vanne manuelle de coupure sera assuré par un système de tuyauteries flexibles nouvelle génération garanties sans perméation (voir annexe 28).

Les canalisations enterrées seront en polyéthylène et conformes aux normes. Elles seront enterrées, hormis avant l’entrée en chaufferie où elles repasseront en aérien dans une zone non accessible aux véhicules pour éviter toute rupture accidentelle.

Dans le bâtiment chaudières GN/FOD, les canalisations seront aériennes et en acier.

Il est prévu la mise en place d’une cuve enterrée de 1 m³ de Gazole Non Routier (GNR) ainsi qu’un poste de distribution à proximité de la zone de dépotage de FOD. Le risque sera donc limité grâce à l’utilisation de la même zone aménagée.

Ce GNR sera utilisé pour alimenter la chargeuse (ou chouleur) prévue concernant la manutention du combustible biomasse.

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1.3.4.4. RÉSEAU ET STOCKAGE DE CHALEUR

Le réseau de chaleur sera composé de deux grands ensembles :

une branche « retour réseau », une branche « départ réseau ».

La branche « retour réseau » correspondra à l’eau revenant du réseau et qui doit être réchauffée sur le site avant d’être renvoyée sur le « départ réseau ». L’eau présente dans cette branche est à une température de 55 / 70°C.

La canalisation « retour réseau » permettra d’acheminer l’eau vers la chaudière biomasse ou gaz/FOD. Les pompes de « charge chaudière » et les vannes de régulation permettront de s’assurer du contrôle des moyens de production engagés (priorité donnée aux énergies renouvelables).

L’eau réchauffée rejoindra ensuite le circuit « départ réseau ». L’eau réchauffée sera ensuite renvoyée au moyen des pompes de distribution vers les réseaux. Le projet prévoit donc l’installation de 3 groupes moto pompe. Un traitement de l’eau sera mis en place afin de fournir une qualité d’eau en adéquation avec les chaudières biomasse et gaz/FOD.

1.3.4.5. ORGANISATION DE L’EXPLOITATION

1.3.4.5.1. CONDITIONS D’EXPLOITATION

Les conditions d’exploitation de l’ensemble des installations seront les suivantes :

Marche continue : 24h/24 et 7 jours/7, Nombre de jours d’ouverture : 365 jours/an.

L’ensemble des installations sera exploité sans présence humaine permanente.

1.3.4.5.2. HORAIRES DE TRAVAIL

Le personnel travaillera en fonctionnement normal (hors astreinte) sur l’amplitude horaire suivante : 7h30-12h / 13h30-18h00.

Le week-end, présence ponctuelle possible de personnel pour intervention en astreinte.

Par ailleurs, CORIANCE disposera également d’équipes au niveau de la chaufferie DREYFUS pouvant intervenir en astreinte. .

1.3.4.5.3. HORAIRES DE LIVRAISON CAMION

Les livraisons de biomasse s’effectueront du lundi au vendredi entre 8h et 18h.

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1.4. RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJ ET PRÉSENTÉ A ÉTÉ RETENU

1.4.1. JUSTIFICATION DE LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE CHAUFFERIE

La Ville de Valence a développé sur son territoire, depuis 1967, un réseau de chaleur qui alimente en chauffage et en eau chaude sanitaire environ 4 000 logements ainsi que de nombreux équipements publics. Elle a décidé de confier depuis le 1er janvier 2017 l’exploitation de ce réseau à la société CORIANCE dans le cadre d’un nouveau contrat de Délégation de Service Public (DSP).

Depuis sa création, le réseau s'est étendu progressivement sur la commune. La réserve de puissance disponible en chaufferie a permis, en 1971, d'étendre le réseau du quartier Fontbarlettes au quartier du Plan et ensuite, en 1994, à celui de Valence Le Bas ou Polygone. Des nouveaux raccordements ont eu lieu à partir de 2012 avec notamment la rénovation du quartier Latour Maubourg et la réhabilitation/extension de la piscine Jean Pommier dont la capacité a été doublée. La nouvelle DSP confiée à EVVA prévoit la création d’une antenne sud du réseau permettant de raccorder le centre hospitalier de Valence, ainsi que les bâtiments publics et privés situés dans le quartier Briffaut. Il s’étendra donc sur 3 quartiers classés en zone de rénovation urbaine de la Ville : le Plan, Fontbarlettes, Polygone et une branche sud à réaliser.

Depuis son origine, le réseau de chaleur a fait l’objet de nombreuses évolutions (notamment en ce qui concerne le changement d’énergie). La chaleur produite provient aujourd’hui pour 2/3 du gaz et pour 1/3 de la cogénération gaz. Le contrat de délégation de service public permettra une modernisation totale du réseau et son « verdissement » ; à savoir au minimum 50 % d’energie renouvelable utilisé et la réduction de 3 à 1 de la production de gaz à effet de serre.

Cette modernisation se concrétise par le bouquet énergétique qui sera adopté avec la priorité donnée à la fourniture géothermique et ses conditions tarifaires de fourniture de chaleur par l’opérateur de géothermie FONROCHE voisin au projet EVVA. Ce projet de nouvelle chaufferie est intimmement lié au projet de production de chaleur géothermique situé à proximité et qui devrait commencer son forage en début d’année 2018. La chaufferie EVVA permettra d’assurer l’appoint et le secours de l’unité de géothermie FONROCHE.

Les chaudières actuelles en fin de vie (et qui ont entrainé au cours du dernier hiver des perturbations importantes de chauffage pour les habitants) répondent très difficilement aux normes exigées désormais et qui se durciront au cours des années à venir dans le cadre de la loi sur la transition énergétique.

Ces nouvelles chaudières objet du projet EVVA doivent en outre être compatibles avec les différentes sources d’énergie qui seront utilisées. Enfin l’intégration de la chaufferie urbaine actuelle dans un tissu urbain dense n’est pas des plus favorables.

L’ensemble des choix pris par la commune de Valence dans le cadre de la construction de la chaufferie répond à la fois aux besoins énergétiques et aux contraintes environnementales

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actuelles en matière de rejets atmosphériques, tout en pérennisant les installations et en garantissant la fourniture sur le réseau de chauffage urbain à un prix compétitif dans le temps.

1.4.2. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’EMPLACEMENT

1.4.2.1. INTÉRÊT DU TERRAIN RETENU PAR RAPPORT À L’URBANISME

Le terrain affecté à l’installation de la nouvelle chaufferie qui appartient à la Ville de Valence était utilisée jusqu’à juin 2015 à des fins agricoles. Ce terrain présentait cependant un caractère limité pour l’activité agricole (nature du terrain peu adapté à la culture, pas de système d’irrigation). Par ailleurs, ce terrain s’insère aujourd’hui dans un quartier déjà urbanisé et son emplacement laisse le reste de la zone A d’un seul tenant. Ce terrain a par ailleurs récemment été reclassé en zone Ux (délibération en séance du Conseil Municipal de la ville de Valence du 27 novembre 2017).

1.4.2.2. INTÉRÊT DU TERRAIN PAR RAPPORT AUX CONTRAINTES D’EXPLOITATION

L’intérêt majeur du terrain choisi est sa mitoyenneté avec le projet de géothermie FONROCHE.

L’emplacement retenu permet également d’assurer une desserte du site pour l’alimentation en biomasse sans générer un trafic de poids lourds supplémentaire qui transiteraient par une zone résidentielle.

Par ailleurs, l’ensemble des réseaux de distribution d’énergie (gaz naturel, électricité) est présent à proximité du site ce qui permettra un raccordement facile du site.

1.4.2.3. INTÉRÊT DU TERRAIN PAR RAPPORT AUX CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES

L’emplacement retenu n’est pas situé à proximité de zones identifiées comme présentant un enjeu majeur pour l’environnement naturel (aucune ZNIEFF et zone NATURA 2000 à proximité).

1.4.3. APPORT DU PROJET PAR RAPPORT À L’ENVIRONNEMENT

EVVA a établi un projet de chaufferie en prenant en compte les grands enjeux environnementaux liés à la sensibilité environnementale de la zone et aux engagements régionaux et nationaux en faveur de l’environnement. En effet, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, la France s’est engagée à augmenter sa production d’énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2020.

En effet, les impacts principaux du fonctionnement d’une chaufferie sont la consommation de ressources énergétiques, les émissions de polluants atmosphériques et la production de gaz à effets de serre. Ces principaux impacts ont été pris en compte dans le choix des équipements et combustibles mis en œuvre.

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Le projet mis en œuvre permettra ainsi de :

diminuer les rejets de CO2 en priorisant les combustibles énergies renouvelables (biomasse) ;

structurer une filière bois régionale pour alimenter les chaudières biomasse ; mettre en place des traitements et de filtrations de pointe pour les rejets de combustion.

.

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2. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT

2.1. ENJ EUX ENVIRONNEMENTAUX DE LA ZONE D’IMPLANTATION Le niveau d’enjeu pour chaque élément est représenté selon l’analyse suivante.

• Aucun enjeu • Enjeu faible • Enjeu modéré • Enjeu fort

Milieu physique

Climatologie modéré

• Pluviométrie irrégulière sur l’année.

• Rafales de vent fréquentes et vents dominants majoritairement de secteur Nord.

Topographie Aucun Absence de zone topographique marquée.

Géologie Géotechnique

faible • Sols composés essentiellement de terres superficielles,

d’alluvions, gravier sableux et argileux

• Compacité des sols très hétéroclite.

Hydrogéologie

modéré • Présence d’une nappe phréatique.

• Présence de nombreux captages à moins d’un kilomètre de l’emprise du site.

Hydrologie

faible

• Présence du ruisseau Le Guimand à plus d’un kilomètre de l’emprise du site.

• Pas de plans d’eau à proximité du site.

• Sensibilité de la qualité de l’eau : état écologique moyen et état chimique bon du ruisseau Le Guimand

Risques Naturels

faible • Zone non concernée par un risque d’inondation.

• Zone de sismicité modérée.

• Zone non concernée par le risque mouvement de terrain.

Milieu naturel Patrimoine naturel protégé Aucun • Pas de zone de protection dans un rayon de 3 km autour du

site. it

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Milieu naturel Patrimoine naturel inventorié Aucun • Pas de ZNIEFF à proximité immédiate du site (la première est

à 2,8 km). à l d 1 k )

Zones humides Aucun • Pas de zone humide à proximité immédiate du site et dans un

rayon de 3 km autour.

Continuité et équilibre écologique

Aucun • Aucune trame verte ou bleue identifiée à proximité du secteur.

d’étude.

Prospections de terrain

modéré

• Recensement d’espèces protégées sur le site malgré le caractère agricole de la parcelle.

• Aucun arbre présent sur le site.

Milieu humain Populations et

voisinage proche modéré

• Voisinage constitué majoritairement de parcelles à usage agricole, économique et quelques habitations i di id ll

• Présence d’écoles, de crèches, de maisons de retraites et de centres médicaux dans un rayon de 2 km autour du site

Activités économiques

faible

• Secteurs à vocation économique : de nombreuses entreprises autour du site et de projets (établissement pénitencier ouvert fin 2016 et géothermie courant 2017)

• Présence d’établissements recevant du public à proximité du site mais à plus de 500 m.

• Activités agricoles dans le secteur.

Documents d’urbanisme

modéré

• Site en zone A.

• Zone avec un règlement de PLU et un règlement d’assainissement collectif.

• Présence de deux servitudes d’utilités publiques sur le site Réseaux

modéré

• Présence de ligne à haute tension à l’extrémité Ouest du site.

• Présence de canalisations de desserte eau potable, assainissement, télécom et énergie au niveau des limites

Axes de

communication modéré

• Présence de l’A7 à 3,8 km et de la RN7 à 750 m.

• Le trafic moyen journalier est élevé sur la partie Ouest (A7) et Sud de la commune.

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Milieu humain Risques

technologiques

modéré

• Site non concerné par le risque technologique.

• Site concerné par le transport de matières dangereuses par voie routière et voie ferroviaire situées autour mais à une certaine distance.

• Site non concerné par le risque de rupture du barrage.

• Site mitoyen de l’activité Fonroche

Patrimoine culturel

faible

• Site non concerné par le périmètre de protection d’un monument historique.

• Site non compris dans un site naturel inscrit ou protégé.

• Site non concerné par une AMVAP ou une ZPPAUP.

Tourisme et loisirs faible • Absence de zones d’activités sportives et culturelles dans

un rayon de 1 km.

Cadre de vie

Paysage faible

• Paysage marqué à la fois par des parcelles agricoles au sud

et à l’ouest, une zone d’activité au nord et à l’est.

Ambiance sonore

modéré

• Ambiance sonore du secteur d’étude marquée par la présence

d’axes de communication très fréquentée (RN7 notamment) à distance modérée.

Qualité de l’air

fort

• Qualité de l’air présentant un enjeu important sur le secteur :

Sur la commune de Valence, pollution chronique aux particules et plus ponctuelle au dioxyde d’azote

• Volonté des pouvoirs publics de réduction des émissions de

gaz à effet de serre.

Présence d’un Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) et d’un Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET).

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Cadre de vie

Gestion des déchets faible

• Filières de traitement présentes dans le département (dont 1

voisine immédiate du site).

• Plans de gestion des déchets sur la Drôme.

2.2. EFFETS TEMPORAIRES DU PROJ ET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES MISES EN PLACE AFIN D’ÉVITER, RÉDUIRE OU COMPENSER CES EFFETS

2.2.1. EFFETS TEMPORAIRES SUR LE SOL, LE SOUS-SOL ET LA STABILITÉ DES TERRAINS ET MESURES ASSOCIÉES

L’ensemble des activités et des produits de la phase chantier sont susceptibles d’entrainer une pollution du sol et de la nappe en cas de déversement accidentel sur le chantier (huile, gasoil...). Des mesures seront mises en œuvre sur le chantier afin d’éviter ou de réduire ces impacts : contrôle des engins de chantier, bacs de rétention, procédure d’intervention d’urgence...

D’un point de vue géotechnique, le terrain est considéré comme stable et plat à l’échelle du site. Néanmoins, afin de d’assurer la stabilité du sol en phase chantier, des mesures seront mises en place afin de diminuer le risque de déformation/tassement à la mise en place de la structure du bâtiment : limitation de la hauteur du chantier de terrassement, purge des sables limoneux et remplacement par du gros béton coulé en pleine fouille, travaux de terrassement en période sèche non pluvieuse.

2.2.2. EFFETS TEMPORAIRES SUR LA PRODUCTION DE DÉCHETS ET MESURES ASSOCIÉES

Les déchets produits en phases de chantier proviendront des entreprises de construction.

Des mesures de réduction des déchets à la source seront imposées par EVVA aux entreprises intervenant sur le chantier. Elles seront accompagnées d’une gestion sur site des déchets dont la génération n’aura pu être évitée.

Les mesures mises en place seront conformes avec les objectifs et les orientations du plan départemental de la gestion des déchets du BTP.

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2.2.3. EFFETS TEMPORAIRES SUR LES RÉSEAUX EXISTANTS ET LES SERVITUDES ET MESURES ASSOCIÉES

Une partie de la ligne Haute Tension se situe sur l’extrémité nord-ouest du site, cette zone correspond à une servitude d’utilité publique relative à l’établissement d’ouvrages de la concession de transport d’électricité d’après la note d’information de RTE.

Les travaux seront susceptibles, dans le cas d’utilisation d’une grue notamment, d’entrainer un impact sur ces lignes électriques aériennes (création d’arcs électriques par la présence d’objets conducteurs).

D’autres réseaux (électriques, gaz naturel, alimentation en eau potable, assainissement, télécoms) se situent en limite de propriété du site. Afin de conserver l’intégrité de ces réseaux, des déclarations de projets de travaux (DT) seront transmises aux différents concessionnaires des réseaux afin de connaitre leurs recommandations dans le cadre des travaux et d’obtenir de manière plus précise l’emplacement des canalisations. Les DT fournies par les concessionnaires seront transmises aux entreprises en charge des travaux.

Avant le démarrage des travaux, les entreprises en charge des travaux réaliseront des Déclarations d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) qui seront adressées aux concessionnaires des réseaux.

Une attention particulière sera portée à ces réseaux lors des opérations de terrassement afin de préserver leur intégrité.

2.2.4. EFFETS TEMPORAIRES SUR LES REJETS AQUEUX ET MESURES ASSOCIÉES

Concernant le chantier EVVA, l’installation des réseaux et les voiries seront exécutés en fin des travaux. De ce fait, pendant la période des travaux, les eaux pluviales seront absorbées par le terrain du chantier ce qui pourrait occasionner une pollution des terrains du site compte tenu des activités en place (présence de produits, poids lourds, etc.).

Concernant les stocks de produits, ces derniers seront mis sur rétention et à l’abri des intempéries. Afin de limiter l’envol de poussières et/ou la dégradation des routes, un système de nettoyage des roues des camions et des différents engins de chantier e notamment des toupies sera mis en place.

Afin de respecter au mieux les prescriptions du SAGE les préconisations faites par le bureau d’étude EGSOL seront respectée :

Réalisation des travaux en période sèche, non pluvieuse, et à l’avancement ; Réglage du fond de terrassement de manière à permettre une évacuation gravitaire des

eaux ; Protection du fond de fouille en cas d’intempéries, les surfaces devront être réglées et

fermées avant l’arrivée des intempéries ;

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En cas de venue d’eau, aucune stagnation ne sera tolérée et la mise en place d’un dispositif de drainage (tranchées drainantes descendus au moins 0,5 m sous le fond de terrassement et puisards) et évacuation gravitaire ou d’un système de pompage si nécessaire sera à prévoir.

2.2.5. EFFETS TEMPORAIRES SUR LES REJETS ATMOSPHÉRIQUES ET MESURES ASSOCIÉES

Sur le chantier, toutes les précautions nécessaires seront prises pour éviter des émissions de poussières (émissions diffuses) susceptibles d’apporter une gêne aux riverains :

Viabilisation temporaire des accès par gravillonnage pour limiter les envols de poussières ;

Les camions de livraisons de matières pulvérulentes seront bâchés.

2.2.6. EFFETS TEMPORAIRES SUR LES CONSOMMATIONS EN RESSOURCES NATURELLES ET MESURES ASSOCIÉES

Le fonctionnement du chantier entrainera une consommation de ressources naturelles et d’énergie : eau potable, électricité et fioul domestique. Afin de réduire la consommation en ressources naturelles durant les phases travaux, les mesures suivantes seront mises en place : bungalows « économes », affichettes environnement, faibles consommation d’énergie des équipements, compteurs (eau et électricité).

2.2.7. EFFETS TEMPORAIRES SUR LE VOISINAGE ET MESURES ASSOCIÉES

En phase chantier, l’emploi d’engins motorisés ainsi que certaines activités de construction seront sources de nuisances sonores qui peuvent gêner le voisinage. Afin de les réduire au maximum, des mesures seront mises en place comme la définition et planification des horaires des activités bruyantes à des heures creuses de la journée. Les riverains seront informés de la durée des travaux et des horaires de fonctionnement du chantier,

Les phases travaux s’accompagneront nécessairement d’un apport de trafic et notamment de camions pour la livraison des matériaux nécessaires à l’avancement du chantier. Le trafic et le plan de chantier seront organisés de manière à réduire les nuisances sonores dues aux livraisons de matériels et aux signaux de recul des camions,

Compte tenu des horaires de chantier respectant la règlementation en vigueur, la gêne due à la luminosité générée par les engins de chantier sera limitée et n’entrainera pas d’impact notable.

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2.2.8. EFFETS TEMPORAIRES SUR LE PAYSAGE, LE PATRIMOINE CULTUREL ET LE TOURISME

Durant les travaux, l’organisation du chantier (barrière, stockage de matériel) et les éventuelles salissures (notamment sur les voies de circulation) engendrées à l’extérieur du chantier entraineront des modifications sur la perception visuelle du secteur. Ces modifications sont sources de gêne pour les riverains.

Afin de réduire cet impact, les mesures suivantes seront mises en place : nettoyage régulier du chantier, lavage des engins et des camions avant leur sortie du chantier à un poste approprié, mise en place d’une clôture de chantier offrant une délimitation précise, stable, de bon aspect et entretenue.

Par ailleurs, l’emprise du site ne se situe pas à proximité d’un monument historique, d’un site classé ou de zones archéologiques. Les principaux lieux touristiques sont situés à plus d’1 km de l’emprise du site. Les zones de loisirs du secteur (loisir sportif notamment) sont situées également à plus d’un kilomètre du site. Dans ces conditions, les travaux n’auront pas d’impact sur le patrimoine culturel local, sur les activités touristiques et de loisirs.

2.2.9. EFFETS TEMPORAIRES SUR LA FAUNE ET LA FLORE ET MESURES ASSOCIÉES

Un diagnostic écologique a été réalisé sur le site de février à avril 2017.

Durant les phases de travaux, le risque principal pour ces espèces est la destruction d’habitats. Cet impact sera à relativiser car il ne concerne qu’une vingtaine de mètre linéaire de haies de Cyprès ainsi qu’une cinquantaine de mètres carrés de friche herbeuse. De plus il faut noter que le projet sera positionné sur des zones fortement dégradées (anciens terrains agricoles) situées à proximité immédiate d’une zone d’activité existante.

Conformément à la Doctrine Nationale, la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » a été appliquée à ce projet pour définir les mesures à mettre en œuvre au regard des impacts du projet. Afin de réduire l'impact sur la faune et la flore, les mesures suivantes préconisées par les écologues seront déployées avant et durant la phase travaux :

La prise en compte des espèces exotiques envahissantes avec la végétalisation des terrains mis à nu,

Mesures curatives en cas de découverte de nouveaux foyers sur la zone d’aménagement,

Gestion des déchets verts : le traitement des déchets devra se faire au plus près du site contaminé et s’appuyer sur un principe de valorisation biologique maximale des déchets verts.

Entretien des zones enherbées après finalisation des travaux, Balisage des zones naturelles sensibles à préserver, Réalisation des travaux aux périodes favorables, à savoir un arrachage des haies

arborées et arbustives à effectuer en dehors de la période de reproduction des oiseaux qui va de mars à mi-août,

Sensibilisation et information du personnel de chantier,

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Restauration de linéaire de haies, à savoir une haie d’environ 350 m linéaire sera implantée en bordure de parcelle. Seules des essences locales seront utilisées, 95 % arbustif et 5 % arboré.

Suite à la mise en place des mesures de réduction proposées ci-dessus et au vu de la localisation du projet, les impacts résiduels de celui-ci sur les milieux naturels seront négligeables pour tous les groupes faunistiques et floristiques concernés par le projet.

Enfin, en l’absence d’impacts résiduels occasionnés par le projet suite à la mise en place des mesures d’évitement et de réduction, l’introduction d’une demande de dérogation pour destruction et dérangement d’espèces protégées ne semble pas nécessaire. Pour la même raison, la mise en place de mesures de compensation n’est pas envisagée.

2.3. EFFETS PERMANENTS DU PROJ ET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES MISES EN PLACE AFIN D’ÉVITER, RÉDUIRE OUCOMPENSER CES EFFETS

2.3.1. EFFETS PERMANENTS SUR LE MILIEU AIR

Les émissions atmosphériques du site de la chaufferie EVVA seront constituées des gaz de combustion des chaudières et des moteurs des véhicules desservant le site (à la marge).

Les principaux polluants émis à l’atmosphère seront le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote et les poussières et dans une moindre mesure de métaux et de dioxines. Le projet envisagé ne sera pas à l’origine d’émissions olfactives particulières.

Afin de réduire les émissions attendues du fait de la combustion dans les chaufferies de biomasse et de gaz naturel (et en secours de fioul domestique), les mesures suivantes seront mises en place :

Choix d’équipements modernes et performants auxquels sont associés au besoin des systèmes de traitement de l’air,

Optimisation des points de rejet à l’atmosphère, Suivi de la combustion en permanence grâce à des capteurs et intervention en direct

afin d’optimiser la combustion et de réduire notamment la production de monoxyde de carbone.

Les systèmes de traitement de l’air mis en place ont été présentés au chapitre 1.3.4.2 et 1.3.4.3. Ces systèmes permettent d’assurer des niveaux d’émissions en poussières et en oxydes d’azote (polluants les plus problématiques au regard de la qualité de l’air de la zone de Valence).

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Les fumées de combustion seront évacuées via des cheminées dont la hauteur a été calculée conformément à l’arrêté 26 aout 2013 (exigences applicables aux installations de combustion d’une puissance supérieure à 20 MWth), en prenant en compte les obstacles constitués par les bâtiments et les cheminées voisines.

Compte tenu des calculs, la hauteur retenue pour la création des 2 cheminées qui équiperont le projet de chaufferie (biomasse, GN/FOD) est de 25 m, correspondant à une valeur légèrement supérieure à la valeur limite réglementaire calculée afin d’optimiser la dispersion des polluants.

Une évaluation des émissions atmosphériques apportées par les activités du projet programme de développement du réseau urbain de chaleur a été réalisée par EVVA sur les principaux polluants atmosphériques (SO2, NOx, CO et poussières). Les émissions de ces polluants seront plus importantes localement par rapport à l’état actuel avec l’implantation d’EVVA. Les activités de la chaufferie entraineront une légère dégradation de la qualité de l’air au niveau du secteur d’étude sans pour autant entrainer un dépassement des objectifs de qualité pour chacun des polluants observés.

La création de la chaufferie de la Forêt s’inscrit dans un programme plus global à l’échelle de l’agglomération de Valence dont une partie des conséquences est :

Le remplacement d’une part significative de la production de la chaleur aujourd’hui assurée par la chaufferie rue de Dreyfus, permettant ainsi la délocalisation de la production de chaleur du centre-ville vers une zone plus industrielle et moins impactante pour les riverains ;

La substitution d’installations individuelles vieillissantes fonctionnant au gaz ou au fioul domestique, par le développement des moyens de production.

Une évaluation des émissions atmosphériques imputables à la production de chaleur a été réalisée pour les principaux polluants (NOx, SO2, poussières) en réalisant une comparaison de l’état actuel 2018 et des états projetés à différentes étapes de développement du réseau.

En prenant en compte une proportion de chaufferies d’îlot raccordées qui étaient préalablement alimentés à 80% au gaz et 20% au fioul domestique, et en mettant en œuvre ce projet industriel, les rejets atmosphériques évoluent de la manière suivante :

Les rejets atmosphériques sortiront du centre-ville de Valence ce qui permet de ne pas dégrader davantage la qualité de l’air au niveau du centre-ville, qualité de l’air déjà fortement impactée par la concentration en NOx et poussières du fait de la circulation routière dense dans ce secteur.

Les rejets de dioxydes de carbone CO2 baisseront de deux tiers (voir chapitre 2.3.2 de la présente pièce) du fait de l’utilisation de biomasse au lieu de combustibles fossiles non renouvelables ;

Les rejets des oxydes d’azotes NOx seront augmentés par rapport à la situation actuelle. Toutefois cette augmentation est due à l’azote naturellement contenu dans la biomasse qui est rejeté à l’atmosphère lors de la combustion. En outre, il est important de rappeler qu’EVVA a déjà prévu dans le cadre de ce projet la mise en place de meilleures techniques disponibles permettant de réduire significativement les émissions de NOx du fait de la combustion de la biomasse.

Les rejets de poussières seront augmentés : cette augmentation est également liée à la nature du combustible employé (biomasse renouvelable) qui vient se substituer à un combustible fossile (gaz naturel), majoritairement employé dans les chaudières

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individuelles et qui ne génère pas de poussières. Pour traiter ce polluant, CORIANCE a également prévu de mettre en place des filtres à manches jugés comme une des meilleures techniques disponibles pour traiter ce polluant. Le niveau d’émissions sera par conséquent fortement abaissé.

Les rejets de dioxydes de soufre SO2 seront également augmentés du fait de la nature du combustible employé ; la biomasse étant beaucoup plus émettrice de dioxyde de soufre après combustion que le gaz naturel.

À titre de comparaison, le tableau ci-après fournit un comparatif pour la situation de référence correspondant au rejets maximaux pouvant être induit par le projet (année de référence 2021) selon les hypothèses suivantes :

Situation de référence avec production biomasse sans les meilleures techniques disponibles (application des valeurs limites réglementaires de l’arrêté du 26 août 2013).

Situation de référence avec production biomasse et application des meilleures techniques disponibles.

Situation de référence avec une production en tout gaz naturel.

Tableau 5 : compara is on entre d ifférentes techniques de production de cha leur pour l’année de ré fé rence cons idérée précédemment

Année de référence 2021

Paramètre considéré

Production biomasse sans application des MTD 57 365 MWh de biomasse consommé 50 286 MWh de GN consommé 1 133 MWh de FOD consommé

Production biomasse avec application des MTD 57 365 MWh de biomasse consommé 50 286 MWh de GN consommé 1 133 MWh de FOD consommé

Production tout gaz naturel 105 156 MWh de GN consommé 1 133 MWh de FOD consommé

CO2 10 770 t/an* 10 770 t/an* 21 884 t/an

NOx 50 t/an 27 t/an 10 t/an

Poussières 3,4 t/an 935 kg/an 33 kg/an

SO2 24,4 t/an 24,4 t/an 3,7 t/an

Consommation énergie fossile non renouvelable

5,2 millions de m3 de GN 113 m3 de FOD

5,2 millions de m3 de GN 113 m3 de FOD

10,8 millions de m3 de GN 113 m3 de FOD

*y compris CO2 émis pour le transport de la biomasse.

En conclusion, le projet de chaufferie La Forêt aura pour impact d’augmenter les émissions de polluants à l’atmosphère au niveau de l’agglomération de Valence. Toutefois, EVVA a prévu de mettre en place dans le cadre du développement de cette chaufferie des techniques identifiées comme meilleures techniques disponibles sur le marché actuel des équipements de combustion. Ces techniques permettront de réduire sensiblement les émissions de polluants induits notamment par la combustion de la biomasse et d’assurer des valeurs limites de

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rejet inférieures aux valeurs limites réglementaires imposées à ce types d’installations.

Les émissions de poussières et de NOx (polluants problématiques pour la qualité de l’air notamment) ne pourront être réduits davantage car leur émission est liée à la nature du combustible (biomasse). Le projet a retenu ce combustible car il permet d’intégrer une part d’énergie renouvelable dans la production de chaleur dans l’agglomération de Valence et d’assurer une réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie fossile non renouvelable. Comme le montre le Tableau 5 précédent, ce projet constitue donc le meilleur compromis entre les émissions de polluants à l’atmosphère et la réduction de l’impact de la production de chaleur sur les enjeux climatiques.

Rappelons que les émissions présentées concernent le scénario majorant des émissions.

Par ailleurs, EVVA réalisera une surveillance des rejets de la chaufferie de la Forêt qui permettra d’évaluer la performance des équipements (chaudières et équipements de traitement de l’air) mis en place sur le site et d’identifier rapidement les éventuels dysfonctionnements au niveau des rejets. Cette surveillance sera définie au travers d’un programme de surveillance défini en accord avec l’administration.

2.3.2. EFFETS PERMANENTS SUR LE CLIMAT

Les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre sont liées :

Au fonctionnement des installations de combustion, c’est-à-dire à la combustion de la biomasse, du gaz naturel et, au besoin en cas de défaillance de l’apport de gaz naturel, de fioul domestique.

Au fonctionnement du site : consommation de gasoil non routier par les équipements du site, consommation de gasoil routier pour les livraisons de matières sur le site (principalement de la biomasse), consommation électrique pour le fonctionnement du site…

Le fonctionnement des installations de combustion représentera une émission annuelle de plus de 10 600 t de CO2.

Les autres postes d’émissions de CO2 imputables au fonctionnement du site (consommation de carburant pour les engins, consommation électrique…) représenteront une émission annuelle d’un peu plus de 1 000 t (dont environ 137 tonnes pour les camions de livraisons de biomasse).

Les mesures d’évitement d’émissions de gaz à effet de serre seront mises en place par EVVA :

Les choix techniques retenus pour le projet de la chaufferie de La Forêt permettent d’éviter l’émission annuelle d’environ 11 127 tonnes de CO2 en comparaison d’un projet classique intégrant une combustion gaz naturel intégrale.

Les choix technologiques faits par EVVA dans le développement du réseau et des installations permettront ainsi de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre du réseau de chaleur de la ville de Valence (-87% au terme de la DSP).

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Les mesures de réduction d’émissions de gaz à effet de serre seront mises en place par EVVA :

Maitrise des consommations énergétiques (utilisation majoritaire de biomasse pour la production énergétique, utilisation de fioul domestique uniquement en secours),

Valorisation des acteurs et des produits locaux en confiant l’approvisionnement en biomasse à la société de négoce ENERBIO, filiale du groupe CORIANCE, qui fera appel à différents fournisseurs locaux d’ores et déjà identifiées, comme ONF Énergie, FIBOIS… L’approvisionnement de la biomasse en local permettra de limiter les émissions de carbone liée au transport de cette dernière,

Optimisation de la logistique (programmation des livraisons de biomasse et de fioul en fonction des besoins),

Information et sensibilisation des employés à l’impact de leurs déplacements, Optimisation énergétique des bâtiments.

Compte tenu de leur puissance, les installations de combustion du site entrent dans la catégorie d'activités et d'installations visées par le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (sous-section 1 de l’article R. 229-5 du Code de l'Environnement).

Conformément à l’arrêté du 31 octobre 2012 relatif à la quantification des émissions déclarées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre pour sa troisième période (2013-2020), un plan de surveillance des émissions en équivalent CO2 du site doit être réalisé.

Le plan de surveillance de la chaufferie (cf. annexe 15) sera réalisé selon la même méthodologie que les autres chaufferies de la société CORIANCE.

2.3.3. PRISE EN COMPTE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Observés individuellement, les chaufferies urbaines telles que EVVA sont des émetteurs de gaz à l'atmosphère. Toutefois, observés de façon collective, ils permettront à moyen de terme de maîtriser les émissions de polluants à l’atmosphère à l'échelle de l'agglomération de Valence, et notamment le CO2.

En effet, le programme mis en œuvre par la ville pour le développement du réseau de chaleur à l'échelle de l'agglomération a pour objectif de favoriser la production de chaleur par des installations de fortes puissances mais très réglementées et soumises à des normes environnementales draconiennes et contrôlables, au profit d'une multitude de chaudières individuelles aux performances environnementales nettement moins efficaces, et donc très émettrices de CO2 et non contrôlables.

Le développement du réseau de chaleur va également favoriser dans le futur l'exploitation de nouvelles opportunités de récupération de chaleur. Pour ses différentes raisons, le projet EVVA ne participe pas au changement climatique.

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2.3.4. EFFETS PERMANENTS SUR LA CONSOMMATION DES RESSOURCES NATURELLES

2.3.4.1. CONSOMMATION D’ÉNERGIE

La consommation énergétique du site sera importante (gaz naturel, fioul domestique, électricité, biomasse) dans la mesure où la chaufferie a pour objectif d’assurer l’alimentation en chaleur des bâtiments raccordés au réseau de chauffage urbain.

La consommation énergétique du site de la chaufferie sera de 117,2 GWh sur l’année de production la plus importante (en fonctionnement normal) répartis de la façon suivante :

Biomasse : 48,9 % ; Gaz naturel : 42,9 % ; Électricité : 6,7 % ; FOD et GNR : 1,5%.

La part de consommation d’énergie renouvelable du site sera très importante (près de la moitié de la consommation énergétique).

Les mesures suivantes seront développées afin de réduire la consommation énergétique du site :

Démarche ISO 50001 ; Choix de chaudières récentes et possédant un bon rendement énergétique (MTD), Choix d’intégration de biomasse dans le projet, Mise en place de techniques sur le circuit de traitement de l’air permettant de récupérer

la majeure partie de l’énergie des fumées de combustion afin de préchauffer l’eau en amont de sa circulation dans la chaudière,

Systèmes de capteurs et de surveillance en direct permettant de contrôler l’efficacité énergétique des chaudières et d’ajuster la consommation en fonction des besoins du réseau,

Éclairage électrique assuré dès que possible par des lampes de basse consommation.

2.3.4.2. CONSOMMATION D’EAU

La consommation d’eau annuelle projetée du site est estimée à environ 880 m3 d’eau. L’essentiel de la consommation est lié à l’appoint du réseau de distribution de chaleur, notamment en cas de fuites du réseau, ce qui est accidentel et non reproductible. Cette quantité devrait être amené à baisser du fait des travaux de rénovation du réseau en cours. Le reste de la consommation est lié aux usages sanitaires et à l’entretien des équipements.

L’impact de cette consommation sur le réseau d’alimentation en eau potable sera faible. La consommation sera suivie par compteur et un système de disconnection sera mis en place afin de protéger le réseau.

Des actions seront menées par EVVA pour réduire sa consommation en eau potable et suivre cette consommation :

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Sensibilisation du personnel sur l’utilisation de l’eau et les modes de rejet, Réutilisation des eaux pluviales si cela s’avérait techniquement possible, Suivi régulier des compteurs d’eau afin de détecter les fuites et les surconsommations

et d’une manière globale surveillance des fuites d’eau sur le réseau de chaleur global de la chaufferie.

2.3.5. EFFETS PERMANENTS SUR LE MILIEU EAU

Les réseaux des effluents du site permettra de récupérer :

les eaux usées domestiques du site, les eaux usées liées au process (eaux résiduaires), les eaux pluviales.

Il s’agira de réseaux séparatifs.

2.3.5.1. REJ ETS D’EAUX DOMESTIQUES

Les eaux usées domestiques correspondent aux eaux issues des sanitaires et des douches.

Elles seront collectées dans le réseau dédié aux eaux usées sur le site puis déversées dans le réseau unitaire métropolitain d’assainissement qui aboutit dans la station d’épuration de la commune. Le rejet annuel du site dans le réseau en eaux domestiques représentera un volume évalué à 150 m3/an.

Le raccordement et le déversement des eaux usées domestiques du site seront conformes aux documents d’urbanisme en vigueur sur ce secteur.

2.3.5.2. REJ ETS D’EAUX RÉSIDUAIRES INDUSTRIELLES

Les eaux résiduaires industrielles seront constituées principalement :

des condensats du système de récupération de chaleur issue des fumées des chaudières biomasse (16 000 m3/an) ;

des eaux de vidange des équipements dites eaux de process (70 m3/an) ; des eaux de lavage des bâtiments (30 m3/an).

Le volume d’eaux résiduaires industrielles (ERI) rejeté dans le réseau sera au maximum de 16 100 m3/an. Ces rejets s’effectueront de manière peu homogène sur l’année du fait d’un fonctionnement variable des chaudières biomasse sur l’année.

Le débit moyen journalier calculé s’élève toutefois à 44,1 m3/jour.

Le débit de pointe journalier calculé s’élève à 72 m3/j.

Afin de réduire l’impact qualitatif du site, les équipements suivants seront mis en place :

fosse de transit de 10 m3 équipée d’un séparateur à hydrocarbures afin de traiter les effluents de vidange et de lavage ;

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décanteur pour le traitement des condensats issus du système de récupération de chaleur issue des fumées des chaudières biomasse.

Les eaux résiduaires industrielles du site respecteront les valeurs limites définies par l’arrêté ministériel du 26 août 2013.

Au regard des données de l’année 2015 de la station d’épuration de Valence au niveau de laquelle les ERI seront envoyées, la station seraient en mesure d’accepter les effluents générés par le site d’un point de vue qualitatif et quantitatif.

Une autorisation de rejet sera établie avec le délégataire du réseau d’assainissement de Valence. Ce document sera tenu à la disposition de l’inspection des installations classées.

Un unique point de rejet sera présent à l’entrée du site à proximité du portail. Des prélèvements pourront être réalisés à cet endroit. Le réseau ERI rejoindra ensuite le réseau d’eau unitaire de la ville de Valence situé rue de la forêt.

2.3.5.3. REJ ETS D’EAUX PLUVIALES

Les eaux pluviales qui seront collectées sur le site proviendront de l’écoulement de la pluie sur les voiries, les toitures, les trottoirs. Le volume d’eau annuel généré par les installations du site est estimé à 8 971 m3.

Les eaux pluviales non infiltrés seront infiltrées dans le sol : l’étude géotechnique réalisée sur le site a mis en évidence une perméabilité suffisante pour assurer cette infiltration.

Les eaux de toitures du bâtiment Administratif du site seront infiltrées dans un fossé de 20 m de long et de 1 m de large. Ce fossé sera localisé au Nord du bâtiment administratif.

Les autres eaux de toitures seront infiltrées dans un même et seul fossé de 166 m de long et 1 m de large. Ce fossé sera localisé le long des chaufferies en façade Nord, Ouest et Sud.

Les eaux de voirie seront infiltrées dans un même et seul ouvrage de rétention de 250 m², localisé au niveau de la partie espace vert au Sud du pont bascule.

La parcelle retenue pour le projet de chaufferie EVVA dispose donc de l’espace foncier suffisant pour permettre l’infiltration des eaux pluviales.

Afin de réduire l’impact qualitatif du site, les équipements suivants seront mis en place :

Une aire dédiée au dépotage du fioul domestique, Les eaux pluviales collectées passeront successivement à travers le réseau enterré, un

débourbeur déshuileur avant d’être infiltrées.

Les eaux pluviales du site respecteront les valeurs limites définies par l’arrêté ministériel du 26 août 2013.

2.3.5.4. SURVEILLANCE DES REJ ETS

Chaque année, des prélèvements et mesures seront réalisés par un organisme agréé par le Ministre Chargé des Installations Classées sur les eaux résiduaires industrielles ainsi que sur

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les eaux pluviales. Les paramètres analysés seront ceux définis en accord avec le service assainissement de la communauté d’agglomération Valence-Romans agglo.

Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article 48 de l’arrêté du 26 août 2013 modifié par l’arrêté du 24 août 2017, le suivi des rejets en cadmium et ses composés sera réalisé trimestriellement.

2.3.6. EFFETS PERMANENTS SUR LE SOL ET SOUS-SOL

Afin d’empêcher toute pollution du sol et de la nappe par déversement de matières dangereuses polluantes, les mesures suivantes seront mises en place :

Les dispositions constructives conseillées par le bureau d’étude GEOSOL seront respectées et toute modification du projet fera l’objet d’une nouvelle étude géotechnique ;

Les zones d’activités du site seront soit goudronnées (voies de circulation) soit bétonnées (zone de déchargement des produits polluants ou de stockage) ;

Toutes les matières polluantes présentes sur site seront stockées dans une rétention adaptée ;

Le stockage de fioul sera réalisé dans quatre cuves dédiées avec des protections anti-fuite renforcées ;

Traitement des eaux pluviales de voieries potentiellement polluées ; Le site est conçu de manière à retenir toutes les pollutions dans le réseau de collecte

orage/incendie, En cas de déversement de grande ampleur (déversement de la cuve du camion de

livraison de FOD ou GNR par exemple), le personnel d’exploitation pourra isoler le réseau eaux pluviales du site du milieu extérieur.

2.3.7. EFFETS PERMANENTS SUR LA GÉNÉRATION DE DÉCHETS

La production annuelle totale de déchets de l’établissement représentera de l’ordre de 700 tonnes par an dont une part très faible de déchets dangereux (entre 5 et 6 tonnes, plus environ 20 tonnes de cendres fines de filtres à manches). La majorité de ces déchets dangereux est composé des poussières fines de combustion qui se sont chargées en métaux. Les déchets non dangereux seront pour la majeure partie recyclés et valorisés. Les déchets dangereux suivront les filières dédiées, avec une traçabilité gérée par des Bordereaux de Suivi de Déchets Dangereux. Leur stockage se fera sur rétention à l’abri des intempéries. Le projet sera conforme avec les orientations du Plan Régional d’Élimination des Déchets Dangereux et au Plan Interdépartemental d’élimination des Déchets (PIED).

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2.3.8. EFFETS PERMANENTS SUR LE VOISINAGE

2.3.8.1. NUISANCES ACOUSTIQUES

L’essentiel des activités de la future chaufferie se déroulera à l’intérieur des bâtiments. Les bruits extérieurs seront liés :

à la transmission du bruit de l’intérieur vers l’extérieur des locaux chaufferies, pompe à chaleur et pomperies à travers les façades, les toitures et les ouvertures en façades,

au bruit des cheminées, au bruit découlant de la manipulation du bois lors du déchargement.

Une étude acoustique prévisionnelle a été réalisée par un bureau d’études spécialisé. Les niveaux sonores de l’impact de la chaufferie de Valence avec mesures d’atténuation sur l’environnement, calculés à 5m de haut (isophones), en période diurne et nocturne, et sur récepteurs en zones à émergence réglementée sont conformes à la réglementation en vigueur. La seule limite concerne une restriction d’utilisation la nuit d’un équipement spécifique (chouleur) qui ne devra pas fonctionner plus de 135 minutes (2h15) soit 25 % du temps. Cette restriction n’a pas de conséquence pour EVVA car le chouleur ne sera pas utilisé en dehors des heures ouvrées, ce qui assure la conformité acoustique du site.

2.3.8.2. VIBRATIONS

Le site n’est pas à l’origine d’un impact particulier sur l’environnement en ce qui concerne les vibrations.

2.3.8.3. TRAFIC

L’accès au site sera desservi uniquement par des voies de communication routières. Ainsi, aucun impact sur le trafic des voies ferroviaires et fluviales n’est à prévoir.

Un apport non négligeable en ce qui concerne l’apport de trafic poids-lourds sur une distance de quelques centaines de mètres (voies locales) à savoir sur la rue de la Forêt et le chemin Forêt aux martins sera observé. En revanche, pour les axes majeurs comme m’avenue de Chabeuil et la RN7, l’apport sera négligeable (<0.2%).

Afin de réduire la gêne potentielle de la circulation des camions sur la rue de la Forêt, les mesures suivantes seront mises en place :

Les livraisons sur site seront assurées durant la journée exclusivement, Les camions déchargeant sur site devront couper leur moteur, L’usage de l’avertisseur sonore sera limité au cas des situations dangereuses.

2.3.8.4. ÉMISSIONS LUMINEUSES

Les zones de travail du site seront éclairées la nuit mais il s’agit d’un éclairage classique qui ne modifie pas de façon notable l’intensité lumineuse dans le secteur d’étude. Aucun bâtiment ne nécessite un éclairage particulier.

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2.3.8.5. ÉMISSIONS DE POUSSIÈRES

Le local de stockage de la biomasse étant susceptible de générer des poussières, notamment lors des opérations de dépotage, les dispositions constructions du bâtiment au droit du dépotage seront conçues de façon à ce que les poussières se déposent immédiatement au sol, de sorte qu'il n'y aura pas de propagation dans l'environnement du site. Si ces dispositions constructives s'avéraient insuffisantes, la mise en place d'une centralisée sera alors envisagée. Ce dépoussiéreur serait implanté à l'extrême sud du site.

Par ailleurs, il est prévu de fermer le local stockage et le positionnement des échelles et du tas de stockage de la biomasse permettra d’assurer qu’aucune biomasse ne sera déposée en dehors du local pour éviter l’envol de poussières.

2.3.9. EFFETS PERMANENTS DU SITE SUR LE PAYSAGE, L’URBANISME, LES BIENS ET LE PATRIMOINE CULTUREL ET LE TOURISME

Le site sera potentiellement à l’origine d’un impact visuel qui sera lié au choix des matériaux, de l’architecture et de l’aménagement des bâtiments et du site. Les mesures d’intégration paysagère prévues par EVVA permettront de réduire l’impact visuel du projet sur l’environnement et d’assurer cependant un fonctionnement pratique durant la phase d’exploitation. Les activités de la chaufferie EVVA n’auront pas d’impact sur les zones et sites protégés du patrimoine culturel ni sur les activités touristiques et de loisirs du secteur.

La ville de Valence se trouve dans la zone AOP du Picodon, un fromage de chèvre. Aucun producteur fermier et/ou laitier n’est toutefois présent dans le périmètre de l’évaluation des retombées dans l’environnement.

Le terrain, autrefois classé en zone agricole (A), a été reécement reclassé en zone UX au plan local d’urbanisme. Le projet est ainsi compatible avec les documents d’urbanisme en vigueur.

2.3.10. EFFETS PERMANENTS SUR LA FAUNE ET LA FLORE

Les éléments présentés au Volet I ont permis de mettre en évidence la présence de 9 espèces d’oiseaux, un renard roux Vulpes pour les mammifères, deux espèces de reptiles et deux types d’insectes.

Aucune espèce floristique particulière n’a été identifiée.

En phase d’exploitation, les activités du site pourront perturber les espèces présentes actuellement sur le site du fait :

De la génération de nuisances sonores, D’émissions atmosphériques importantes, De la génération de trafic sur le site, De la luminosité.

Toutefois, l’impact de l’exploitation de la chaufferie sur ces espèces est à minimiser dans la mesure où ces espèces se sont déjà implantées sur un site, localisé en périphérie de zone

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industrielle sur lesquelles un trafic on trouve un trafic de véhicules présent sur la rue de La Forêt. Ces espèces se sont donc accommodées de ces nuisances.

Afin de réduire les impacts de l’exploitation de la chaufferie sur la faune et la flore, les mesures suivantes seront mises en place :

Entre le bâtiment et les limites périphériques, un écran composé d’essences végétales régionales sera réalisé, la faune qui était alors représenté sur le site initial pourra à nouveau le coloniser

2.3.11. EFFETS PERMANENTS SUR LE COÛT DE LA CHALEUR

Le tarif moyen actuel de la chaleur fournie par le réseau de Valence est de 80,4 €HT/MWh.

Le contrat de Délégation du Service Publique de la fourniture de chaleur sur Valence porté par CORIANCE prévoit que l’intégralité des subventions perçues soient utilisées pour réduire le prix de la chaleur au profit des usagers du réseau.

Le tarif moyen après la mise en service de la centrale sont les suivants (prix sur la base actuelle en février 2018 et des consommations de puissances souscrites du Compte d’Exploitation Prévisionnelle en 2020) : Sans subvention : 74,2 €HT/MWh soit -7% par rapport à l’actuel. Avec subvention recalée sur la base de 300 k€ de CEE : 67,2€HT soit -16% par

rapport à l’actuel.

La mise en place de certains équipements d aura un impact sur le coût de la chaleur :

Coût de la chaleur après mise en place du système SNCR : +1,5% par rapport à ce qui était prévu.

Coût de la chaleur si mise en place d’un dépoussiéreur : +1,5% par rapport à ce qui était prévu.

2.4. EFFETS PERMANENTS SUR LA S ANTÉ PUBLIQUE

Une évaluation des risques sanitaires liés aux rejets atmosphériques du site a été réalisée.

En considérant uniquement les émissions du site, aucun effet toxique à seuil par inhalation ni par ingestion n'est susceptible de se produire pour la population avoisinant le site.

En considérant uniquement les émissions du site et compte tenu des hypothèses majorantes retenues (calcul du risque sur la durée de la vie entière notamment), le risque cancérogène peut être considéré comme non préoccupant pour la population riveraine du site.

Les émissions atmosphériques de la future chaufferie de Valence, biomasse et gaz/FOD, ne sont pas préoccupantes en termes de risque pour la santé des populations avoisinant le site.

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2.5. EVOLUTION DU SITE SANS RÉALISATION DU PROJ ET EVVA

Sans la création de cette augmentation de capacité de la production d'énergie, les incidences positives engendrées sur le développement du réseau de chaleur et le gain environnemental associé seraient nuls.

Le projet EVVA se fera sur une parcelle auparavant occupées pour un usage agricole. Sans réalisation de ce projet, la parcelle concernée retournera vraisemblablement à un usage agricole.

2.6. ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX

L’analyse des impacts générés par le projet a mis en évidence que certains effets peuvent s’additionner et interagir entre eux en particulier :

Les effets des activités du site sur la consommation énergétique interagissent avec les effets sur les émissions de gaz à effet de serre et sur les émissions atmosphériques en générale. En effet, la consommation de biomasse à la place de ressources énergétiques fossile réduit l’emprunte carbone du site. Les rejets à l’atmosphère de polluants seront également différents selon les combustibles considérés.

Les effets des rejets atmosphériques du site sur la qualité de l’air interagissent et s’additionnent avec les effets des activités du site sur le climat et sur la santé des riverains. Les mesures mises en œuvre sur le site pour réduire l’impact des émissions atmosphériques permettront ainsi de réduire les impacts sur la qualité de l’air, sur le climat (réduction de l’émission de certains gaz présentant un impact important sur le climat) et sur la santé des riverains.

Les effets du projet sur la génération de trafic s’additionnent aux effets sur les nuisances acoustiques. Toutefois, rappelons que le site sera implanté dans une zone d’activités avec peu d’habitations. Des mesures seront prises en termes d’aménagement et d’organisation afin de limiter ces nuisances.

2.7. ANALYSE DES EFFETS CUMULÉS AVEC D’AUTRES PROJ ETS

D’après la base de données du site de la Préfecture de la Drome et la liste des avis d’ouverture d’enquête publique, il existe plusieurs projets sur la commune de Valence :

Projet FONROCHE Géothermie – Mairie de Valence, situé en bordure Est du site ; ce projet est lié au projet EVVA avec des échanges de chaleur prévus entre les deux sites ;

Projet CAVRA – ZAC la Motte Nord / Mauboule, situé à environ 4,5 km au Sud-ouest ; Projet CREMATORIUM, situé à environ 3,2 km au Sud et sur la commune de

Beaumont-lès-Valence. Excepté le projet FONROCHE, les autres projets se situent à une distance supérieure à 3 km du site d’étude. Par conséquent, seul le projet FONROCHE sera retenu concernant les effets et l’évaluation du cumul.

Les seuls effets cumulés retenus concernent l’augmentation significative notamment du trafic Poids Lourds sur les axes locaux et notamment pour la rue de la Forêt.

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2.7.1. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000

Le site NATURA 2000 le plus proche du site se situe à environ 6 km à l’ouest du site. Du fait de l’éloignement de l’emprise du projet avec le site Natura 2000 considéré aucun impact n’est à considérer en phase travaux et en phase exploitation.

2.8. REMISE EN ÉTAT EN FIN D’EXPLOITATION

Dans le cas où une ou plusieurs installations classées du site de Valence seraient mises à l’arrêt, EVVA s’engage à laisser le site dans un état tel que les installations ne présentent aucun danger ou inconvénient vis-à-vis des intérêts mentionnés dans le Code de l'Environnement.

Dans un premier temps, une étude préliminaire permettra de déterminer le devenir et la destination des produits issus du démantèlement des installations du site (recyclage ou enfouissement) en fonction de leurs caractéristiques.

Les propositions faites, à ce jour et en l’état des connaissances actuelles, par l’exploitant, pour la remise en état du site concerne : la dépollution des équipements, le traitement des installations et capacités de stockage, l’élimination des produits en fin d’exploitation, la mise en sécurité des réseaux, l’inspection visuelle et les plantations.

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3. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE DE DANGERS

3.1. IDENTIFICATION DES POTENTIELS DE DANGERS

3.1.1. RISQUES LIÉS AUX PRODUITS

Les produits mis en œuvre par les installations de la future chaufferie EVVA seront principalement :

Des produits combustibles (bois, biomasse) ; Des produits inflammables (Fioul domestique et Gasoil Non Routier, Gaz naturel). Des produits liquides pouvant engendrer une pollution (Fioul domestique et Gasoil Non

Routier, produits d’entretien, déchets, huiles hydrauliques).

3.1.2. RISQUES LIÉS AUX INSTALLATIONS

Les potentiels de danger retenus au niveau des installations projetées sont les suivants :

Livraison de produits Perte de confinement lors de la livraison de fioul domestique ou de GNR (phénomène

dangereux associé : pollution de l’environnement et/ou incendie). Perte de confinement lors de produits type huiles moteur pour l’entretien des

équipements (phénomène dangereux associé : pollution de l’environnement et/ou incendie).

Perte de confinement lors de l’expédition de déchets dangereux liquides (phénomène dangereux associé : pollution de l’environnement).

Stockage de produits Stockage de biomasse dans un bâtiment dédié (phénomène dangereux associé :

incendie). Stockage de produits type huiles moteur pour l’entretien des équipements

(phénomène dangereux associé : incendie). Stockage de déchets combustibles (phénomène dangereux associé : incendie).

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Transfert de produit Perte de confinement d’une canalisation aérienne de transfert de fioul domestique

dans le bâtiment des chaudières GN/FOD (phénomène dangereux associé : incendie).

Perte de confinement de la portion aérienne de la canalisation de gaz en sortie du poste de détente GrDF (phénomène dangereux associé : jet enflammé ou explosion en milieu non confiné).

Perte de confinement d’une canalisation aérienne de transfert de gaz naturel dans le bâtiment des chaudières GN/FOD (phénomène dangereux associé : explosion confiné).

Éclatement d’une conduite de transfert d’eau chaude (phénomène dangereux associé : éclatement).

Procédés de production de chaleur Mauvaise combustion dans la chaudière biomasse et accumulation de monoxyde de

carbone (phénomène dangereux associé : explosion). Perte de confinement de cendres incandescentes au niveau du convoyeur de

récupération des cendres de chaudières biomasse (phénomène dangereux associé : incendie).

Mauvaise combustion dans une chaudière GN/FOD et accumulation de monoxyde de carbone (phénomène dangereux associé : explosion).

Accumulation de gaz naturel dans un foyer de chaudière (phénomène dangereux associé : explosion).

Ainsi les principaux risques présentés par les nouvelles installations sont :

Risques d’incendie de produits solides ou liquides suite à des pertes de confinement (effets thermiques)

Risques de perte de confinement de canalisations de gaz naturel pouvant conduire à : des effets de surpression et thermiques en cas d’explosion en milieu non confiné des effets de surpression en milieu confiné dans les bâtiments des effets thermiques en cas d’ignition immédiate de la fuite.

Risques d’explosion à l’intérieur des chaudières ou d’éclatement de capacité d’eau chaude (effets de surpression).

Risques de pollution suite à la perte de confinement de produits liquides.

La localisation sur le site de l’ensemble des potentiels de dangers est présentée sur les plans suivants.

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3.2. RÉSULTATS DE L’ANALYSE DES RISQUES

3.2.1. MÉTHODOLOGIE D’ANALYSE

Afin d’analyser les risques associés à l’activité du projet EVVA, il a été nécessaire de :

Identifier les phénomènes dangereux susceptibles de se produire ; Déterminer pour chaque phénomène dangereux l’intensité des effets ; Caractériser la gravité de chaque accident majeur potentiel, en fonction de l’exposition

de personnes potentiellement exposées à l’extérieur du site ; S’assurer que les mesures de prévention et de protection du site permettent la maîtrise

des risques pour chaque phénomène dangereux susceptible de conduire à un accident majeur (effets hors du site) ;

Cotation de la Probabilité d’occurrence du phénomène dangereux envisagé en tenant compte des barrières de sécurité ;

Evaluation de la cinétique des phénomènes dangereux ; Hiérarchisation et sélection des scénarios critiques et majeurs (tableau récapitulatif des

phénomènes dangereux retenus).

L’analyse des risques a été réalisée en 2 phases :

Analyse Préliminaire des Risques (APR) : outil systématique d'analyse des risques ; Analyse Détaillée des Risques (ADR) : basée sur l’outil dit « nœud papillon » (cf. figure

suivante). Cette approche, qui combine un arbre de défaillances à un arbre d’événements autour d’un événement redouté central, permet de visualiser concrètement les scénarios d’accidents. Cette démarche va notamment mettre en avant les combinaisons séquentielles d’événements en chaîne et ainsi permettre de vérifier les barrières de prévention et de protection en place.

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Figure 3 : Représ enta tion type « Nœ ud papillon »

Les phénomènes dangereux envisageables ont été modélisés. Les accidents majeurs potentiels, à savoir ceux susceptibles d’avoir des effets à l’extérieur du site, ont été identifiés et caractérisés en gravité, probabilité d’occurrence et en cinétique.

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3.2.2. PHÉNOMÈNES DANGEREUX SUSCEPTIBLES D’AVOIR DES EFFETS À L’EXTÉRIEUR DES LIMITES DU SITE

Parmi l’ensemble des phénomènes dangereux analysés, ceux présentant un impact en dehors des limites de propriété du site sont :

Jet enflammé suite à une fuite sur la portion de canalisation aérienne de gaz naturel en sortie de poste GrDF.

UVCE suite à une fuite sur la portion de canalisation aérienne de gaz naturel en sortie de poste GrDF.

Jet enflammé suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel. UVCE1/flash-fire2 suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel. Eclatement de la calandre d’une chaudière biomasse (phénomène de BLEVE3). Explosion confinée du bâtiment des chaudières GN/FOD. Eclatement de la calandre d’une chaudière GN/FOD (phénomène de BLEVE). Incendie de l’aire de dépotage du fioul domestique.

Le tableau ci-après présentent les résultats de la caractérisation des effets des phénomènes dangereux dont les seuils d’effets réglementaires sont atteints hors des limites de l’établissement avec :

l’identification du phénomène dangereux (n°), le type de phénomène, le type d’effet, les distances d’effets, les effets sur les biens et les personnes, les effets dominos (internes / externes), la cinétique du phénomène (lente ou rapide) le niveau de gravité et le niveau de probabilité des phénomènes dangereux dont les

effets sortent des limites de l’établissement selon la grille de gravité réglementaire.

1 L'explosion de vapeur en milieu non-confiné (en anglais Unconfined Vapour Cloud Explosion — UVCE) est une explosion de gaz à l’air libre.

2 Un feu de nuage (flash-fire) est un feu soudain et intense causé par l'inflammation d'un mélange d'air et d'une substance inflammable dispersée telle qu'un solide (y compris la poussière), un liquide inflammable ou combustible (comme un aérosol ou un brouillard) ou un gaz inflammable. Il est caractérisé par une température élevée, une courte durée et un front de flamme en mouvement rapide.

3 (acronyme de l'anglais: « boiling liquid expanding vapor explosion ») peut être défini comme une vaporisation violente à caractère explosif consécutif à la rupture d'un réservoir contenant un liquide à une température significativement supérieure à sa température d'ébullition à la pression atmosphérique.

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Tableau 6 : Tableau de s ynthès e des phénomènes dangereux ayant des e ffe ts à l’exté rieur du s ite

PHÉNOMÈNE DANGEREUX

EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES P AR RAP PORT AUX

INSTALLATIONS)

EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS

CINÉTIQUE CLASSE DE GRAVITÉ

NIVEAU DE PROBABILITÉ

LÉTAUX SIGNIFICATIFS LÉTAUX IRRÉVERSIBLES INTERNES EXTERNES

GN1bis-1

Flash-fire suite à une fuite (brèche 10%) sur la portion de canalisation aérienne de gaz

naturel en sortie du poste GrDF (DN 250/0,5bar) – durée

3 600 s

7 m 7 m 8 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

UVCE suite à une fuite (brèche 10%) sur la portion de

canalisation aérienne de gaz naturel en sortie du poste GrDF

(DN 250/0,5bar) – durée 3 600 s

Non atteint Non atteint 9 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

GN1bis-3

Jet enflammé suite à une fuite (brèche 10%) sur la portion de canalisation aérienne de gaz

naturel en sortie du poste GrDF (DN 250/0,5bar) – durée

3 600 s

16 m 17 m 19 m Aucun Aucun Rapide Important E

GN1-1

Flash-fire suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel (DN 250/0,5bar) – durée

3 600 s

<1 m <1 m <1 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

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PHÉNOMÈNE DANGEREUX

EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES P AR RAP PORT AUX

INSTALLATIONS)

EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS

CINÉTIQUE CLASSE DE GRAVITÉ

NIVEAU DE PROBABILITÉ

LÉTAUX SIGNIFICATIFS LÉTAUX IRRÉVERSIBLES INTERNES EXTERNES

UVCE suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel ((DN 250/0,5bar) –

durée 3 600 s

Non atteint Non atteint 10 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

GN1-3

Flash-fire suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel (DN 250/0,5bar) – durée

10 s

<1 m <1 m <1 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

UVCE suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel ((DN 250/0,5bar) –

durée 10 s

Non atteint Non atteint 8 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

GN1-5

Jet enflammé suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel (DN 250/0,5bar) –

durée 3600 s

28 m 36 m 46 m Aucun Aucun Rapide Important E

GN1-6

Jet enflammé suite à une fuite sur la canalisation enterrée de gaz naturel (DN 250/0,5bar) –

durée 10 s

2 m 6 m 13 m Aucun Aucun Rapide Modéré E

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PHÉNOMÈNE DANGEREUX

EFFETS SUR LES PERSONNES (DISTANCES MAXIMALES P AR RAP PORT AUX

INSTALLATIONS)

EFFETS SUR LES BIENS EFFETS DOMINOS

CINÉTIQUE CLASSE DE GRAVITÉ

NIVEAU DE PROBABILITÉ

LÉTAUX SIGNIFICATIFS LÉTAUX IRRÉVERSIBLES INTERNES EXTERNES

CAL1-1 BLEVE de la calandre sur une chaudière GN/FOD

16 m 20 m 49 m

Effet domino sur les

canalisations de gaz et

équipement à l’intérieur de la

chaufferie GN/FOD

Aucun Rapide Sérieux E

CAL2a-1 BLEVE de la calandre sur une la chaudière biomasse n°1

17 m 21 m 53 m Aucun Aucun Rapide Sérieux E

CAL2b-1 BLEVE de la calandre sur une la chaudière biomasse n°2

15 m 18 m 45 m Aucun Aucun Rapide Sérieux E

DEPOT-2

Incendie de l’aire de dépotage de FOD / GNR

14 m 17m 21 m Aucun Aucun Rapide Modéré D

CHAUF GN/FOD-

1

Explosion confinée du bâtiment abritant les chaudières

GN/FOD. 13 m 18 m 40 m Aucun Aucun Rapide Sérieux E

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3.2.3. CARTOGRAPHIE DES PHÉNOMÈNES DANGEREUX AYANT POTENTIELLEMENT DES EFFETS À L’EXTÉRIEUR DU SITE

Les cartographies des phénomènes dangereux présentés dans le tableau ci-dessus sont présentées ci-après.

Ces cartographies ont été réalisées par phénomène dangereux et par type d’effets (surpression, thermique).

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3.3. MESURES GÉNÉRALES DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION

L’étude des dangers a analysé l’efficacité des moyens de prévention et de protection disponibles sur le futur site pour prévenir tout accident, notamment :

Risque d’incendie ; Risque d’explosion ; Risque de pollutions accidentelles.

L’ensemble de ces points est présenté en détails dans l’étude de dangers et est synthétisé dans les paragraphes ci-après.

Toutes ces mesures permettent de garantir un niveau de maîtrise des risques des installations d’EVVA, techniquement possible et économiquement acceptable.

3.3.1. GESTION DU RISQUE D’EXPLOSION

Un zonage ATEX (ATmosphère EXplosive) sera réalisé avant la mise en place de l’exploitation et les équipements adaptés seront mis en place afin de réduire ou limiter les zones, éliminer les sources d’ignition et protéger le personnel.

Un dispositif de détection de gaz déclenchant une alarme visuel et/ou sonore en cas de dépassement des seuils de danger sera mis en place au niveau de la zone du bâtiment dédiée aux chaudières gaz/FOD. Ce dispositif permettra également de couper automatiquement l’arrivée en gaz et d’interrompre l’alimentation électrique de la zone, à l’exception de l’alimentation des matériels et des équipements destinés à fonctionner en atmosphère explosive, de l’alimentation en très basse tension et de l’éclairage de secours.

Deux vannes automatiques redondantes permettront la coupure de l’alimentation en gaz depuis l’extérieur du bâtiment. Ces vannes seront positionnées au plus près du poste de détente gaz GrDF afin d’isoler l’ensemble de la canalisation gaz (enterrée et aérienne). Cette panoplie gaz, juste en aval du poste de détente gaz GrDF, sera équipée également d’une détection gaz. Cette détection permettra la coupure de l’alimentation générale de gaz en cas de fuite. Enfin, le poste de détente gaz sera protégé en entrée du site par une protection mécanique type plot béton pour éviter le risque de collision avec un véhicule.

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3.3.2. GESTION DU RISQUE D’INCENDIE

La zone de stockage de la biomasse ainsi que les zones dédiées aux chaudières biomasse et aux chaudières GN/FOD seront équipées d’une Détection Automatique d’Incendie avec transmission de l’alarme à l’exploitant.

Une protection spécifique (clapet coupe-feu et système d’arrosage) est prévue pour éviter la propagation d’un feu entre les chaudières et le stockage biomasse afin de garantir chacun leur intégrité en cas de sinistre.

Des extincteurs seront par ailleurs répartis sur l’ensemble du site afin d’assurer une première défense contre l’incendie en cas de départ de feu.

Les besoins en eau d’extinction du site sont estimés à 120 m3/h pendant deux heures. Il sera assuré par la présence d'un poteau incendie à 2 bouches à l'angle Sud-Est du site.

3.3.3. GESTION DU RISQUE DE POLLUTION

Le site disposera de réserves de produits absorbants ; des consignes en cas de déversement seront mises en place et transmises au personnel d’exploitation. Elles ciblent notamment les déversements accidentels de fioul domestique lors des opérations de dépotage.

Afin de prévenir tout risque d’épandage de FOD /GNR, les mesures techniques de prévention suivantes seront adoptées :

Stockage de fioul et de GNR en cuve enterrée avec double enveloppe avec détection de fuite et détection du niveau haut et très haut de remplissage ;

Utilisation d’un réseau enterrée de tuyauteries d’alimentation en fioul spécifiquement conçues pour éviter tout risque de fuite et de perméation ;

Confinement de toute pollution éventuelle au fioul/GNR par aire de rétention reliée à une cuve enterrée déportée de 30 m3 (pouvant contenir la capacité d’un camion-citerne).

Afin de prévenir tout risque d’épandage de produits de maintenance et de traitement de l’eau, les mesures techniques de prévention suivantes seront adoptées :

Produits livrés en petits contenants ; Le sol du local sera imperméable, non relié aux réseaux d’évacuation et résistant aux

produits stockés. Les contenants seront stockés sur étagères, en bacs de rétention en respectant les

règles de compatibilité.

Le réseau de collecte sera dimensionné afin d’assurer la rétention des eaux incendie/orage et ainsi récupérer une éventuelle pollution et les eaux d’extinction d’incendie.

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3.4. CONCLUSION

3.4.1. APPRÉCIATION DU NIVEAU DE RISQUE

L’analyse des potentiels de dangers et l’analyse des risques menée sur les installations ont permis de mettre en évidence : Les potentiels de dangers prépondérants des installations, les phénomènes dangereux

associés ainsi que l’intensité potentielle des effets de ces derniers sur l’environnement et les tiers.

Les causes (évènements initiateurs) des potentiels de dangers retenus ainsi que les mesures de maîtrise des risques de type prévention associées,

Les conséquences de la libération des potentiels de dangers retenus, ainsi que les mesures de maîtrise des risques permettant la réduction de ces conséquences.

La hiérarchisation des phénomènes dangereux à conséquences potentiellement majeures est réalisée au regard des couples gravité / probabilité déterminés. D’après la matrice fournie en annexe II de la circulaire du 29 septembre 2005 relative aux critères d’appréciation de la démarche de maîtrise des risques d’accidents susceptibles de survenir dans les établissements visés par l’arrêté du 26 mai 2014, la répartition des risques majeurs de l’établissement est la suivante : Zone de risque élevé (cases « NON ») : aucun phénomène dangereux, Zone de risque intermédiaire (cases « MMR ») : 2 phénomènes dangereux, Zone de risque moindre : 9 phénomènes dangereux.

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Tableau 7 : Grille de critic ité

Probabilité E (très rare) D C B A (courant)

Niv

eau

de g

ravi

té d

es c

onsé

quen

ces

Désastreux

Catastrophique

Important GN1-5 GN1bis-3

Sérieux CAL1-1

CAL2a-1 CAL2b-1

CHAUFF GN/FOD-1

Modéré GN1-1 GN1-3 GN1-6

GN1bis-1 DEPOT-2

Au terme de cette étude, aucun des phénomènes dangereux associés au potentiel de dangers retenu ne présente un couple (probabilité - gravité) correspondant à une case comportant le mot « NON » ou « MMR rang 2 ». Deux phénomènes dangereux se situe en case « MMR rang 1 » :

• Le phénomène GN1-5 : jet enflammé suite à une rupture de confinement sur la canalisation enterrée (fuite illimitée), qui correspond au scénario potentiel (sans le fonctionnement des barrières de sécurité) de la rupture guillotine sur la canalisation enterrée de gaz naturel.

• Le phénomène GN1bis-3 : jet enflammé suite à une perte de confinement sur la portion de canalisation aérienne (fuite illimitée) en sortie du poste GrDF, qui correspond au scénario potentiel (sans le fonctionnement des barrières de sécurité) de la brèche 10% sur cette canalisation.

Par ailleurs, comme cela a été démontré dans l’Analyse Détaillée des Risques, la majorité des phénomènes dangereux touchent des zones agricoles non habitées qui pourraient faire l’objet d’une urbanisation future (au Nord et au Sud du site).

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Parmi l’ensemble des phénomènes dangereux positionnés dans la matrice, quatre (4) peuvent être exclus de la maîtrise de l’urbanisation par application de la règle d'exclusion de la maîtrise de l'urbanisation définie dans la circulaire du 04/05/2007 relatif au porter à la connaissance " risques technologiques " et maîtrise de l’urbanisation autour des installations classées. Il s’agit de :

GN1-5 : jet enflammé suite à une rupture de confinement sur la canalisation enterrée (fuite illimitée).

CAL1-1 : BLEVE de la calandre de la chaudière GN/FOD ; CAL2a-1 : BLEVE de la calandre de la chaudière biomasse n°1 CAL2b-1 : BLEVE de la calandre de la chaudière biomasse n°1

Ces quatre phénomènes présentent d’ailleurs les effets les plus importants. La circulaire du 04 mai 2007 précise que ces phénomènes extrêmement improbables ne doivent pas faire l’objet de préconisations en matière d’urbanisme. Malgré tout, le projet EVVA s’engage à mettre en place les mesures de prévention et de protection présentées dans ce dossier afin d’assurer la sécurité des tiers.

3.5. DISCUSSION SUR LA DÉMARCHE DE RÉDUCTION DES RISQUES

EVVA a eu recours aux mesures de maîtrise du risque envisageables, et celles pour lesquelles la mise en œuvre ne présentent pas un coût disproportionné par rapport aux bénéfices attendus. La présente étude des dangers met en évidence que la configuration de la chaufferie sera à l'origine de phénomènes dangereux létaux au sens de l'arrêté du 29 septembre 2005. Avant d'arriver à ces conclusions, EVVA a mené plusieurs réflexions visant à trouver des solutions alternatives qui auraient permis de contenir ces effets au sein des limites de propriété du site. Le présent chapitre a pour objectif de présenter ces autres solutions envisagées, ainsi que les contraintes à prendre en compte dans la conception du projet. Les effets dangereux présentant des effets létaux et létaux significatifs proviennent des équipements suivants :

• Canalisation principale aérienne/enterrée d'alimentation de la chaufferie GN/FOD, • Calandre de la chaudière GN/FOD.

OBJECTIF DE SUPPRESSION A LA SOURCE DU PHÉNOMÈNE DANGEREUX Les équipements cités précédemment sont la raison même de l'existence de la chaufferie de La Forêt. Il n'est donc pas possible de les supprimer.

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OBJECTIF DE RÉDUCTION DU POTENTIEL DE DANGER

• Concernant la canalisation principale d'alimentation de la chaufferie GN/FOD (portions aérienne et enterrée)

Parmi les paramètres déterminant dans les distances d'effets dangereux associés à la fuite de gaz naturel depuis une canalisation figurent les paramètres de pression interne et de section de cette canalisation. Aussi, les chaudières GN/FOD nécessitent un débit d'alimentation suffisant, qui ne peut être revu à la baisse si la société EVVA souhaite pouvoir produire la quantité d'énergie qu'elle doit fournir au réseau de chaleur (engagement avec la VRA). Il convient de préciser que les chaudières GN/FOD mises en place par EVVA sont des chaudières neuves, et qu'elles disposent des dernières technologies. Elles offrent donc le meilleur taux d'efficacité actuellement disponible sur le marché, et donc la plus faible consommation de gaz possible. Compte-tenu de ces éléments, il a donc fallu pour EVVA trouver le meilleur compromis entre pression/section/exploitabilité/production. De cette réflexion il est ressorti que la canalisation d'alimentation en gaz naturel présentera les caractéristiques suivantes : DN250 / 0,5 barg. Ces caractéristiques permettent d'atteindre les distance d'effets les plus basses raisonnablement faisables.

• Concernant les calandres des chaudières GN/FOD Le fonctionnement des chaudières GN/FOD a été conçu de façon à trouver le meilleur compromis puissance/consommation/production d'énergie, de façon à pouvoir subvenir au besoin du réseau de chaleur de la VRA. Le dimensionnement des puissances chaudières GN/FOD a été réfléchi pour que leur puissance soit la plus adaptée au besoin ; concevoir une installation au plus proche possible du besoin revient à concevoir une installation qui ne représente donc pas un risque inconsidéré pour les riverains. Ainsi, le phénomène dangereux associé aux calandres des chaudières GN/FOD présenté dans cette étude des dangers et le plus faible possiblement atteignable.

OBJECTIF DE POSITIONNEMENT SUR LE SITE

• Concernant la canalisation principale d'alimentation de la chaufferie GN/FOD (portions aérienne et enterrée)

La présence d'une canalisation est incontournable pour alimenter les chaudières GN/FOD en gaz naturel. Livré depuis l'extérieur du site, la canalisation de biogaz transite obligatoirement à proximité des limites de propriété du site, de sorte que tout phénomène dangereux étudié sur cette canalisation d'alimentation présentera obligatoirement des effets dangereux au-delà des limites du site. EVVA a pris en compte cette contrainte dans la dernière version du projet en décalant cette canalisation vers l’intérieur du site et en l’isolant le plus possible des autres réseaux. Elle reste cependant enterrée sous la bordure de terre où le passage de camions est inexistant et où les interventions sont les moins fréquentes. Cela permet de limiter au maximum les effets sur la parcelle agricole voisine sans générer de contraintes d’exploitation supplémentaires. Dans cette dernière version du projet, la canalisation de gaz parcourt le site en enterrée et ne ressort en aérien qu’à l’intérieur du bâtiment chaufferie. Les événement redoutés générés par la canalisation aérienne ont donc été supprimés.

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De plus, EVVA mettra en place les mesures techniques et organisationnelles visant à prévenir l'occurrence d'un accident depuis cette canalisation enterrée, notamment la mise en place d’une armoire EVVA juste en aval du poste GrDF équipée de :

• De deux PSL (sécurité de pression basse) indépendants qui actionnent chacun une électrovanne ;

• D’un PSH (sécurité de pression haute) qui actionne les deux électrovannes ; • D’une vanne manuelle d’isolement « pompier », facilitant ainsi l’intervention des

secours à l’entrée du site. L’armoire EVVA sera également équipée d’une détection gaz qui remontera en alarme. Enfin, l’ensemble poste de livraison GrDF et armoire EVVA seront protégés par des protections physiques type « plots béton ».

• Concernant les calandres des chaudières GN/FOD Le site mis à disposition d'EVVA pour la mise en œuvre de ce projet de chaufferie est relativement réduit. La disposition des équipements retenue est celle qui présente le meilleur compromis d'exploitabilité des installations. Par ailleurs, il convient de noter que les chaudières GN/FOD seront installées à l'intérieur d'un bâtiment fermé en dur, et dont les dispositions constructives permettront assurément de réduire les effets d'une explosion. Les chaudières installées par EVVA seront neuves et de dernière génération, elles seront conçues pour éviter l'occurrence d'un accident depuis les calandres d'eau. Notons cependant que la dernière version du projet EVVA présenté dans ce dossier intègre le décalage de l’ensemble des bâtiments chaufferie vers l’intérieur du site afin de réduire au maximum les effets potentiels sur les parcelles au Nord-Ouest (parcelle agricole et terrain d’habitation).