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  • SOCIÉTÉ

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 427 DU 30 NOVEMBRE 20152

    La télécommunication a été célé-brée ce samedi sur le site de la12ème foire internationale à traversune journée dédiée à TogoCellulaire qui s'est jumelé à TogoTelecom depuis le lancement decette fête foraine.

    En se mettant ensemble et en for-mant le groupe Togo Telecom, cesdeux sociétés étatiques ont pourambition de se rapprocher de leursclients en leur proposant des pro-duits très innovants.

    " La particularité de cette foireest que Togo Cellulaire et TogoTelecom se sont mis ensemble pour lebonheur de leur clientèle. Nous noussommes jumelés sur les différentsstands où nous leur parlons de nosnouvelles offres de services ", a indi-qué M. Steven Amedon, chef dépar-tement marketing de Togo Telecom.

    Dans les stands, les visiteurs de lafoire peuvent donc se procurer dunouveau modem 3G et se renseignersur les nouvelles offres ADSL deTogo Télécom.

    " Les surprises ont déjà commen-cé. Sur le site, nous faisons une pro-motion sur le nouveau modem 3G

    qui inclut un kit 3G avec un forfaitde 1Go. Togo Telecom propose aussiune innovation qui est le forfait ADSLpour une nouvelle expérience avecl'internet au Togo ", a précisé poursa part M. Laurent Koufessi chefdivision marketing et communicationTogocel.

    Cette journée qui a été dédiée àces opérateurs de télécommunica-tion a été surtout marquée dans lasoirée par une animation podiumavec des jeux et karaoké ainsi que

    la prestation des artistes.Rappelons que cette 12ème Foire

    internationale de Lomé coupléeavec la 4ème foire régionale de l'in-tégration de l'Union économique etmonétaire ouest africaine (UEMOA),a été officiellement lancée le 22vendredi au Centre togolais desexpositions et foires de Lomé(CETEF) ; c’était en présence duPremier ministre, Komi Sélom Klassouet du Président de l'Assembléenationale, Dama Dramani et que les

    divers échanges et partages écono-miques, commerciales et culturellesqui se feront lors de cette fête forai-ne courent jusqu'au 7 décembre pro-chain sous le thème : " énergiesrenouvelables, sources de progrès etde développement économique ".

    Dans son mot, la ministre duCommerce, de l'industrie, de la pro-motion du secteur privé et du touris-me, Bernadette Legzim-Balouki aprésenté les excuses du gouverne-ment togolais à tous les opérateurséconomiques exposants qui ont ététouchés d'une façon ou d'une autre

    par le report de cette 12ème édi-tion de la foire en 2014, pour causede risques de la maladie à virusEbola.

    Pour elle, ces deux (2) rencontressont d'une importance capitale dansla dynamisation des liens entre lespays de l'espace communautaire del'UEMOA.

    Le Directeur général du CETEF,Kuéku-Banka Johnson, a, pour sapart, présenté la particularité decette 12ème Foire.

    Kekeli

    12ème foire de Lomé : Togo Cellulaire et Togo Telecom à l'honneur avec des produits innovants de Lomé

    Le Sénégal, pays d'honneur de la12ème Foire internationale de Lomé,ouverte ce vendredi, y a célébré sajournée nationale ce samedi 21novembre. C'est en présence desministres sénégalais et togolais duCommerce, respectivement AliouneSarr et Bernadette Legzim-Balouki.

    " Les échanges commerciauxentre nos pays sont trop faibles. Ilfaut créer les voies et moyens pourdévelopper davantage les échangeséconomiques et commerciaux entrenos deux pays et permettre aussi aupays hôte de partager avec les aut-res pays ses expériences ", a souhai-té la ministre togolaise.

    Pour son collègue du Sénégal, ilest de bon ton que ces genres derencontres soient multipliées, de

    façon à permettre aux huit pays del'UEMOA de pouvoir trouver dessolutions pour faire face à la compé-tition mondiale.

    Une visite des expositions a été

    également effectué pour mettre finà cette journée riche en couleur d'in-tégration régionale.

    kekeli

    12ème foire internationale de Lomé :

    LA JOURNÉE DU SÉNÉGAL AU CETEF

    Cette série policière dont le lan-cement médiatique a été fait ce 24novembre 2015 à l'hôtel AGLA deLomé, est une première du genredans le monde cinématographiquetogolais. C'est en présence des offi-ciels, des médias et des cinéphilesaussi bien des acteurs, réalisateurs etdu publics que cette cérémonie inédi-te à eu lieu.

    I n t r i g u e ,suspens, trahi-son, drame etvengeance…avec en toile defond une bellehistoire d'amour! Voilà résuméel'histoire tellequ'elle est pré-sentée dans lapremière sériepolicière fait auTogo.

    " L'Amour en ligne ", c'est eneffet l'histoire de Kevin Norman, unjeune inspecteur de police à qui futconfiée la protection d'un cadre desociété dont la vie était menacéepar des mercenaires par un concur-rent. Pour réussir sa mission, le jeuneinspecteur devra donc se battre,non seulement contre les mercenai-

    res libériens mais aussi contre lessupérieurs totalement corrompus. Etquoi de mieux que l'assassinat desa mère et des chantages autour desa fille bien aimée pour attiser lavengeance et la détermination dujeune héro à venir à bout des sesennemis…

    En gros L'Amour en Ligne De Mirevient sensibiliser les populations surles dangers que représentent la

    corruption et le gangstérisme dansnos sociétés. Elle met surtout unaccent sur les efforts consentis auquotidien par nos services de sécu-rité pour venir à bout de ces deuxfléaux à travers le courage et ladétermination du jeune inspecteurde police Kevin Norman.

    La série composée de 12 épiso-des de 15 minutes, l'auteur KevinAmah AHO alias Kevin Macile , quifait sans aucun doute partie de lanouvelle génération des jeunesréalisateurs qui écrivent actuelle-ment les nouvelles pages du cinématogolais.

    Déjà au début des années 2000le jeune réalisateur découvre sapassion pour le 7e art. Mais ce n'estqu'en 2009 qu'il décidera d'enfaire une profession à travers uneformation en réalisation cinémato-graphique à Accra.

    De retour au Togo en 2011, ilfera ses premiers pas en tant qu'as-sistant réalisateur sur la série " Leretour " du réalisateur Vivian Tomiet sur les longs métrages " LaLiberté en Cage " et " Le fils de laNation " du même réalisateur. "L'Amour en Ligne de Mire " est doncson premier coup d'essai dans laréalisation cinématographique ;d'un coup d'essai qui est nul douteun coup de maître ! Le jeune réali-sateur n'entend pas s'arrêter làpuisqu'il annonce déjà pour les moisà venir une autre série policière inti-tulée " Zone d'ombre ".

    kekeli

    Cinéma : Première série poli-cière made in Togo

    "L'Amour En Ligne De Mire "

    Alioune Sarr, ministre sénégalais du Commerce

    Laurent Koufessi, chef division Marketing et Communication

    Amah Aho alias Kévin Macile

  • POLITIQUE

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    Cette présence des forces dedéfenses a fait rapidement mon-ter au créneau les ennemis de laRépublique qui n'en demandaientpas mieux pour sauter sur l'occa-sion et peindre en noir le Togo etses dirigeants. C'est ainsi que surles réseaux sociaux et les plate-formes de discussions sontpubliées de fausses images mon-tées par des esprits malins et attri-buées aux évènements de Mango.

    Sur images, on voit des gensdifficilement identifiables vêtusde tenues militaires passer àtabac plusieurs dizaines de per-sonnes allongées à même le sol.Lorsqu'on scrute intensément cettevidéo, pour qui connait parfaite-ment la préfecture de l'Oti engénéral et la ville de Mango enparticulier comprendra aisémentque le décor du cadre ou se tientcette " bastonnade " n'est nulle-ment pas le Togo, moins encore laville de Mango d'où les préten-dues images sont censées provenir.

    Sur un autres registres, c'est desimages de cadavres que certainsdistillent toujours via les mêmescanaux pour disent-ils présenter lasituation à Mango. Au regard decette campagne de dénigrementd'intoxication et de désinforma-tion, on est en droit de se poser laquestion suivante, " A qui profitele " crime " ?

    Il est fréquent depuis l'appari-tion et la propagation desréseaux sociaux, que le gouverne-ment a toujours été la cible d'at-taques stériles, provenant desennemis de la République, les par-tisans de l'immobilisme, de vérita-bles nostalgiques du retour enarrière qui n'ont aucune envie devoir notre pays décoller sur tous

    les plans.N'avait-on pas vu par le passé

    des togolais faire le tour des capi-tales occidentales munis desphotos des accidents et dire queles droits de l'homme ne sont pas

    respectés dans notre pays?Outre cela, les togolais se rap-

    pellent aussi que des montagesgrotesques faisaient porter à feuGnassingbé Eyadema en débutd'année 2000 le chapeau de cen-

    taines de corps rejetés par la mer.Aujourd'hui, il est clair que l'ob-

    jectif poursuivi par de telles publi-cations est de semer une psycho-se générale au sein de l'opinionnationale et ensuite jeter du dis-

    crédit et de l'opprobre sur notrepays au plan international.

    Voilà pourquoi, les togolaisdoivent être serein et ne donneraucun crédit à ces informationsqui, non seulement sont dénuéesde tout fondement, mais dressentles populations contre leursarmées et forces de l'ordre et desécurité.

    Kpélafia Biva

    Publication de fausses images montées et attribuées aux évènements de Mango :

    Les ennemis du Togo toujours à la manœuvre

    On dénombrait huit (8) morts jus-qu'à ce que l'on apprenne le décèsd'un officier de police pris à partie parles jeunes de Mango qui réclamaientla libération de trois de leur frèreencore détenus en prison et le rempla-cement du préfet de Mango, col….

    Selon le gouvernement, ces troispersonnes sont gardées pour desraisons de procédures judicaires. Ceque les jeunes ne veulent pas enten-dre. Si les circonstances du décès decet officier ne sont pas encore claire-ment établies, il faut toutefois recon-naitre à travers le communiquépublié le samedi 28 novembre 2015par le gouvernement à la suite d'unconseil des ministres, ce dernier sem-ble décidé à prendre des mesurespour ramener, non seulement lecalme, mais aussi la paix dans lapréfecture de l'Oti. Ainsi, de l'annon-ce faite, on retient que le préfet deMango, M. Awadé, a été remplacécomme l'on souhaité la population

    révoltée de la localité.Cette situation qui a occasionnée

    le décès de neuf (9) de nos compa-triotes dans les deux camps, notam-ment forces de l'ordre et de sécuritéet la population, est née de l'opposi-tion farouche de la population à larestauration de la faune de Mango.Une restauration qui en réalité fai-sait partie d'un grand projet ouestafricain de restauration des airesprotégées en vue de sauvegarder labiodiversité.

    Après l'interpellation parlemen-taire du ministre de l'environnement,André Johnson et son collègue de lasécurité et de la protection civile,Yark Damehane, par les députés àl'Assemblée nationale, il est admisque la mise en œuvre de ce projetdans la localité, a fait l'objet nonseulement d'un déficit de communica-tion, mais aussi de la non implicationdes représentants légitimes de lalocalité afin de prendre en compteleurs préoccupations.

    Des préoccupations qui, en réali-té, devraient avoir une importancecapitale dans le processus d'élabo-ration dudit projet.

    En effet, la gestion de cette fauneautrefois, sous le règne de feuGnassingbé Eyadema, et sous ladirection du colonel Doua, a été,

    selon la population, un enfer avecdes pertes en vies humaines, ainsique des tortures sur des personnesce qui a significativement et négati-vement marqué la conscience de cesderniers.

    Dans ce communiqué, le gouver-nement indique vouloir restaurer

    l'autorité de l'Etat. Certes, ceci esttrès important. Cependant, il fautque le gouvernement s'applique àrester dans le cadre juridique de sesinterventions, afin de provoquer lerespect légitime de l'autorité del'Etat.

    Les mesures cavalières et le zèlesuicidaire de certaines personnesinvesties d'un pouvoir réglementairene doivent plus avoir leur raison d'ê-tre. La communication et les discus-sions sur les sujets de développementse doivent d'être discutées dans unelogique participative avec la popu-lation.

    Si on peut retenir de ce tristefeuilleton plusieurs leçons, il estimportant de souligner l'influence ducaractère de légitimité dans la gou-vernance et dans la gestion de lachose publique. Ce qui repose indu-bitablement la nécessité de l'organi-sation des élections locales toujoursannoncé pour bientôt.

    Armand

    Exacerbation de la crise à Mango :

    Les mesures d'apaisement du gouvernement ramèneront-il la sérénité ?

    Violentes manifestations à Mango (Archives)

    Les derniers rebondissements dansle cadre des violences enregistréesdans la ville de Mango, ont fait réagirle gouvernement togolais qui, une foisencore a prouvé que le bien-être, lasécurité, la paix, et la quiétude dechaque citoyen, passe avant l'exécu-tion de tout projet, quel qu'en soit laportée et la pertinence pour le déve-loppement du pays.

    Suite aux affrontements de jeudidernier en effet, le gouvernement atenu dans l'urgence de l'heure, deuxconseils des ministres extraordinai-res, successivement jeudi et samedi,au cours duquel de grandes déci-sions susceptibles d'apaiser lespopulations de l'Oti, et ramener ainsila paix totale et durable, ont étéadoptées.

    Il faut noter et féliciter contretoute attente, la décision du gouver-nement de " suspendre le projet deRenforcement du Rôle deConservation du Système Nationald'Aires Protégées du Togo (PRAPT),afin de favoriser un climat d'apaise-ment et permettre des concertationsapprofondies avec les populationsconcernées ".

    Le gouvernement a démontré àtravers cette décision, que la sécuri-té sociale des populations, est plus

    importante que l'exécution du projet.Cette décision prend à contre-piedles détracteurs du gouvernement quisont allés jusqu'à dire que " les auto-rités togolaises préfèrent les ani-maux au bien-être des hommes ".

    Mieux encore, le gouvernement aadopté en conseil des ministres " lanomination immédiate d'un nouveaupréfet de l'Oti, l'installation sansdélai du nouveau chef de canton deMango ; le repli des éléments deforce de troisième catégorie (militai-res) initialement réquisitionnés parl'autorité compétente locale; lapoursuite diligente de la procédurejudiciaire", exactement comme lapopulation l'a demandé. Ce quiprouve que le gouvernement est tou-jours attentif aux sollicitations despopulations, afin de leur assurer uncadre de vie propice au développe-ment.

    Toutefois, il faut remarquer queces malheureux événements ont mis àmal l'autorité gouvernementale dansla région. Cette perte d'autorité s'esttraduite notamment par la tenue desmanifestations non autorisées, lenon-respect des autorités locales,ainsi que des réactions violentes quid'ailleurs ont conduit à la mort duDirecteur régional des services dePolice pour la région des Savanes.

    Il importe donc face à ce regret-table constat que le gouvernementface des efforts et prennent desdécisions fermes, afin de rétablircette autorité, au risque que cettepartie du Togo ne sombre dans l'a-narchie. Ceci en appelle à uneréglementation plus stricte, baséecependant prioritairement sur le dia-logue et la concertation.

    Premier acteur impliqué danscette crise, la population de l'Oti sedoit, à ce niveau de gestion, fairepreuve de tolérance, d'humilité, decompréhension, d'indulgence et sur-

    tout de respect, afin d'être disposé àorienter cette situation vers une sor-tie de crise apaisée, dans l'avantagede tous les acteurs concernés.

    La population de l'Oti en particu-lier et tout le peuple togolais engénéral, peut se réjouir d'être envoie vers une sortie de crise apaisée,afin que l'image de paix dont jouitle Togo depuis plus d'une décenniepuisse être protégée et maintenue.

    " C'est par le dialogue et laconcertation que des solutions dura-bles peuvent être trouvées ".

    G/N

    Escalade de violences à Mango : LE GOUVERNEMENT JOUELA CARTE DE L’APAISEMENT

    Depuis quelques semaines déjà, la ville de Mango est le théâtre de violents affrontements entre manifestants hostiles au projet de délimitation des aires protégéeset les forces de l'ordre et de sécurité. Après la prise à partie du directeur Régionale de la Police de la région des Savanes, mortellement agressé à coup de cailloux,bâtons et toute sorte d'arme blanche, le gouvernement a décidé de l'envoi des éléments de l'unité des bérets rouges basés à Kara, pour prêter main forte à la poli-ce et la gendarmerie qui, visiblement étaient débordées par l'agressivité d'une rare violence dont faisaient montres les populations de la préfecture de l'Oti.

    Faure Gnassingbé, Président de la République

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    Les accidents aériens deviennentde plus en plus fréquents ces dernièresannées. Ils entrainent des dégâts énor-mes, en termes de vies humaines, dedégâts matériels et de craintes de plusen plus grandes par rapport à l'insécu-rité.

    Comme on le sait, la meilleurearme pour guérir d'un mal est laprévention. Depuis, plus d'une ving-taine d'années que le Togo a connuun crash d'avion, chose heureuse parailleurs, il n'y a plus eu d'accidentd'avion signalé. C'est pour renforcercette prévention d'une catastropheaérienne que la direction de laSociété Aéroportuaire de LoméTokoin (SALT) a organisé le samedi28 novembre un exercice de simula-tion d'un crash d'avion baptisé "EPULO 2015 " et qui a permis d'é-valuer la réactivité de tous lesacteurs susceptibles d'être impliquésdans la gestion d'une telle cata-strophe.

    Dans une telle situation, où tout lemonde, apeuré, court dans tous lessens, soit pour se sauver, soit pourporter secours ou encore pour cher-cher des informations, la capacité degarder son sang froid, n'est pas unechose aisée. Il est aussi importantque, de cet exercice, la capacitématérielle des équipes de secours etd'intervention soit évaluée afin quedes dispositions idoines soient prises.Ainsi, l'intérêt de cet exercice n'estplus a démontré.

    En effet, le matin du samedi 28

    décembre, à l'aéroport internationalGnassingbé Eyadema, à un violentbruit de détonation suivi de flammeset de gros nuages de fumées ont étéobservés dans les airs. L'informationn'a pas tardé à parvenir aux per-sonnes qui attentent à l'entrée del'aéroport, qui pour accueillir un oudes parents passagers, qui en par-tance pour un voyage.

    Des cris de désarroi ont commen-cé ici et là. Des gens qui, épris d'unegrande peur de perdre un parentou des parents, et qui désirait allervoir ce qui s'était passé afin de s'enassurer se sont vu opposés un refuscatégorique d'accéder à l'espaced'atterrissage des avions. De cetteopposition naquit une exacerbationde colère des personnes venusaccueillir leurs parents passagers.

    " Que se passe - t-il ? ", " pour-

    quoi il y a de la fumée dans l'air ? "," dites-nous au moins ce qui se passe" décalaient à tue tête ceux quiattendait dehors.

    Rentrés dans une transe de désar-roi et de désolation, on pouvait voirdes femmes, de même que des hom-mes qui roulaient par terre. Tout cesbruits se confondent quelque tempsaprès à des bruits de sirènes d'am-bulance dépêchées pour secourir lesblessés.

    Rencontré sur les lieux, et faisantpreuve d'une sérénité déconcertante,le directeur général du CHUSylvanus Olympio, Lt-col AdomWiyoo, a indiqué que des équipesd'urgence ont été déployées à tousles niveaux.

    L'occasion était aussi offerte pourévaluer le professionnalisme desjournalistes qui, pour la plupart, sont

    tombés dans les travers des straté-gies mises en place par le comité degestion de la crise pour maitriser lacommunication et la médiatisation del'évènement. Regroupés dans unesalle bien climatisée, dans des fau-teuils bien confortables, à l'image decelui d'un ministre, les chasseurs d'in-formation était dans une salle deconférence attendant que des infor-mations leurs soient servies par lacellule de gestion de la communica-tion. Ceci au moment où des vas etvient des ambulances avec debruyants sirène augmentait la curio-sité des gens. Et, au moment où lescorps des blesses était présentés etau secours pour être convoyés versles centres de soins.

    Dans la foulée, deux laconiquescommuniqués rendus public annon-çaient que le crash qui a lieu à08h07min, était le vol AC4149 detype boeing737 de la compagnieAir Charter en provenance de "Ouaga " à destination de Lomé etque le crash est intervenu à 500m duseuil 22 de la piste.

    Si aucun mort n'a été signalé lesinformations reçues par notre orga-ne annoncent en réalité 10 décès,des blessés graves et légers.

    Plusieurs enseignements sont àtirer de cette expérience. Ainsi, il estimportant que les journalistes soientformés sur le fonctionnement desaéroports pour savoir où trouver desinformations utiles.

    Tout n'était que simulation.Armand

    Aéroport international Gnassingbé Eyadema :

    Le Plan d'urgence " EPULO 2015 " éprouvé par la SALT

    Crash à 500m du seuil22

    Le président Congolais DenisSassou Nguesso a effectué en débutde semaine une visite de travail etd'amitié, auprès de son homologuetogolais, Faure Gnassingbé. Pendantce court séjour de 24 heures, lesdeux présidents ont passé en revueles problèmes africains de l'heure,notamment les cas de terrorisme, etd'extrémisme religieux auxquels faitface le continent.

    Comme à leurs habitudes, cer-taines personnes se sont presséesde voir en cette visite la solidarité,pour d’autres, il s’agit d’un " com-plots en perspective contre les peu-ples togolais et congolais ".

    Il faut, en effet, être de mauvai-se foi pour penser de pareils cho-ses, et fermer les yeux sur la néces-sité que, les chefs d'Etats se concer-tent pour orienter le continent surles rails du développement, etlaver cette idée de l'Afrique de laguerre, des calamités, des mal-adies et maintenant du terrorisme.

    " Il faut nécessairement trouverles équilibres pour que nos peuplesretrouvent la paix et la stabilitépour pousser l'effort de dévelop-pement ", a confié, à cet effet, leprésident congolais, au terme decette visite fructueuse pour la rela-tion entre les deux pays.

    Aux termes des discussions avecFaure Gnassingbé, Denis SassouNguesso a confié à la presse que "L'Afrique traverse une période dif-ficile depuis les tragédies que nous

    avons connues en Libye et dans lesahel en général. Les forces hostiles

    continuent de développer leursactivités comme nous l'avons suivi

    au Mali, au Nigéria, au Camerounet au Tchad". Ce qui nécessite unesynergie d'action pour être prêt àtoute éventualité.

    Les exactions de la secte BokoHaram, devenue " Etat Islamiquede l'Afrique de l'Ouest ", ont occu-pé une place importante dans lesdiscussions des deux présidents. Cesujet est d'autant plus important, ence sens que le Togo et le Congosont deux pays laïcs, donc suscepti-bles de subir les foudres des extré-mistes.

    Le Togo étant l’un des voisinsimmédiat du Burkina Faso, la situa-tion actuelle de ce pays et les élec-tions ce dimanche, ont été égale-

    ment étalées sur le tapis par lesdeux Chefs d'Etat.

    En peu de temps, FaureGnassingbé et Sassou Nguesso ontpassé en revue tous les sujets bru-lants de l'heure. Ce qui montre l'in-térêt de ces deux grands hommesdu continent pour la sécurité et lastabilité de l’Afrique tout entier,mais encore plus pour leurs paysrespectifs.

    Depuis 2011, c'est la troisièmevisite officielle que Denis SassouNguesso effectue à Lomé aprèsune première en février 2011 etune seconde en janvier 2012.

    G/N

    FAURE GNASSINGBÉ ET SASSOU NGUESSO SOUCIEUX DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE

    Les Président Sassou Nguésso et Faure Gnassingbé

    " Tous les moyens sont bons pouratteindre ses objectifs ", dit-on.Certains acteurs de l'opposition togo-laise se sont tellement approprié cetteidéologie qu'ils en exagèrent dans lesactes qu'ils posent. C'est notammentle cas de Jean-Pierre Fabre et de sesamis du CAP 2015, qui se serventsans honte du drame de Mangocomme d'un ring pour donner desuppercuts à certains de ses compa-gnons de misère.

    Alors même l'Alliance des démo-crates pour le développement inté-gral (ADDI) de Tchabouré Gogué aémis une pétition pour exiger la

    démission des autorités locales deMango et de l'Oti après les affron-tements, le CAP 2015 appelle sesmilitants et sympathisants à ne passigner cette requête.

    " Il faut éviter dans ces genres desituation de sacrifier ce qu'onappelle les lampistes, qui ne sontpas des gens importants dans unechaîne ", estime le leader de l'oppo-sition, position qui est un coup direc-te porté à l'initiative de l'ADDI.

    Cet uppercut, Tchabouré Goguéet son équipe le doivent à leur refusde participer à la marche organiséepar le CAP 2015 le 21 novembredernier, en dénonciation aux répres-

    sions des manifestations de Mango." Nous avons demandé aux

    responsables d'Addi s'ils sont sincè-res dans leur démarche de nousrejoindre dans la manifestationprévue pour aujourd'hui. Mais, visi-blement, ils n'ont pas accepté notreproposition ", a clarifié IsabelleAméganvi, présidente du groupeparlementaire Anc, aux termes dela marche de samedi dernier.

    Les relations n'étant pas au beaufixe entre ces deux partis depuisbelle lurette, cette situation ne vientqu'enfoncer le clou de la sépara-tion, et contribue ainsi à accentuerla zizanie dans laquelle pataugel'opposition togolaise.

    Plus loin, Jean Pierre Fabre n'apas omis, comme à son habitude depointer du doigt le gouvernementcomme étant à l'origine de tous lesproblèmes du Togo.

    " Nous ne pensons pas que lademande de démission du préfetsoit la solution. Pour nous, il vautmieux s'attaquer à ceux qui l'ontmis en poste là-bas. Qui sait si celuiqui le remplacera sera pire que lelui. C'est le système qu'il faut com-battre ", a-t-il avoué, dévoilantainsi l'idée principale qui sous-tendcette marche : Combattre FaureGnassingbé.

    Cependant, même les militantsdu parti Orange deviennent las deces multiples marches, dont l'issuen'est autre que de se muscler lesmollets et de se racler la gorge àforce de crier. C'est ce qui expliqued'ailleurs la faible mobilisation desmilitants lors de la dernière marche.

    Comme prédit, le CAP 2015s'est servi de ce prétexte pour visi-blement prendre le pouls de la

    Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, présidente du CAP2015

    Quand l'opposition togolaise se sert dudrame de Mango comme un ring de boxe

    Suite à la page 6

  • ACTUALITÉ

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 427 DU 30 NOVEMBRE 2015 5

    Depuis 2000, le monde a beau-coup progressé et est parvenu àatteindre la cible fixée au niveaumondial, consistant à enrayer la pro-pagation du VIH et à inverser la ten-dance actuelle. Pendant la mêmepériode, le nombre de nouvelles infec-tions a baissé de 35% et le nombre dedécès liés au sida de 25%. Quelque16 millions de personnes, dont plus de11 millions en Afrique, bénéficientaujourd'hui d'un traitement antirétro-viral.

    Le gouvernement togolais n'estpas du reste, et ne cessent de multi-plier les efforts pour atteindre leniveau Zéro nouvelle infection.

    Pour preuve, la 3ème enquêtenationale démographique et desanté révèle que la régression de laprévalence du VIH est de 2,5% en2014 dans la population sexuelle-ment active de 15 à 49 ans, et latendance à la stabilisation de laprévalence du VIH chez les femmesenceintes vues en consultation préna-tale de 2008 à 2014 se situe autourde 3%.

    Pour cette 28ème célébration eneffet, qui se tiendra le 1er décemb-re à Atakpamé, le thème retenu parle gouvernement togolais est "Eliminons la transmission du VIH dela mère à l'enfant au Togo ".

    Le gouvernement entend, à tra-vers cette manifestation, mobiliserdavantage les populations sur lanécessité de maintenir la flamme de

    la prévention et de la prise en char-ge globale en matière du VIH. Celapermettra par ailleurs de mobiliserles populations dans tout le paysautour de la vision 2020 du Togo,qui est d'obtenir zéro nouvelle infec-tion à VIH à terme échu, organiserune campagne nationale de dépis-tage et de mobiliser les femmesautour du thème national de la JMS.

    Le choix de la région des pla-teaux pour cette célébration est dûau constat selon lequel " la régiondes plateaux enregistre le troisièmeplus fort taux de prévalence de VIHau Togo (2,9%), après LoméCommune (4,4%) et la Maritime(3,7%) ". Cette région enregistreégalement le plus faible taux depourcentage de femmes de 15 à 49

    ans qui savent où serendre pour effectuerun test du VIH avec52,5% immédiatementderrière la région dessavanes (67,3%), c'estégalement la mêmetendance chez les hom-mes de la même tran-che d'âge.

    En prélude donc àcette célébration de la28ème journée mon-diale du SIDA, le minis-tère en charg de laSanté et le SecrétariatPermanent du ConseilNational de Lutte cont-re le SIDA (SP-CNLS)

    ont tenu en début de semaine àWogba (Préfecture de Vo), unelocalité située à une soixantaine dekilomètre de la ville de Lomé, unesensibilisation sur la prévention duVIH à l'endroit des centaines de per-sonnes de ladite localité et de sesenvirons.

    L'OMS pour sa part présentera àcette occasion de nouvelles recom-mandations en vue de faciliter l'at-teinte de ces cibles, notamment lerecours à des méthodes novatricesde dépistage du VIH, la personnali-sation des approches thérapeutiquespour répondre à tout l'éventail desbesoins des populations et l'offred'une gamme élargie de moyens deprévention.

    G/N

    28ème Journée mondiale du sida : LE GOUVERNEMENT VISE L'ÉLIMINATION DELA TRANSMISSION DE LA MÈRE À L'ENFANT

    Prof Moustapha Mijiyawa, ministre de la Santé

    Définie comme la " punition d'uncrime au nom du peuple ", la vindictepopulaire semble devenir depuisquelques moments à Lomé, la sanctionméritée par les voleurs, ou plutôt lesprésumés voleurs. Il serait cependantindélicat de négliger ce phénomènequi prend de l'ampleur dans notrebelle capitale. Avant de dénoncer, oud'apprécier cette justice populaire, ilimporte de s'y intéresser et de la com-prendre.

    En effet, la vindicte populairen'est autre que l'effet de la colère etde la rage des populations, excé-dées par les manifestations de l'insé-curité grandissante à Lomé. Ces der-nières estiment, non sans raison mal-heureusement, que les forces de l'or-dre n'assurent pas efficacement leursécurité quotidienne, ainsi que cellede leurs biens. En outre les auteursde ce déchainement collectif ontdéfinitivement perdu confiance en lajustice, qui selon eux ne fait pasconvenablement son travail pourpunir les voleurs comme cela se doit.

    " Comment comprendre qu'unvoleur livré à la police pour répond-re d'un forfait, puisse se retrouver enliberté deux jours après ? Ce quinous laisse penser que la justice nefait pas convenablement son travail", s'indigne un conducteur de taximoto, qui poursuit en disant " quandle voleur braque, il tue sans scrupule,pourquoi ne pas en faire autantquand on l'attrape ? ".

    Il faut bien comprendre que ceuxqui participent à des lynchages col-lectifs sont des victimes avant d'êtredes bourreaux. Leur réaction répondd'un instinct de survie. Ils en ont plusqu'assez de subir ces agressions phy-

    siques chez eux ou à l'extérieur. Ilsn'en peuvent plus qu'on leur prennele peu d'économies et de biensmatériels qu'ils ont amassés. Ils sontdégoutés de constater que lesvoleurs et violeurs ne sont pascondamnés ou alors avec désinvoltu-re par la justice. Ils se savent incapa-bles d'affronter seuls un malfaiteur.C'est pourquoi, lorsqu'à plusieurs, ilsen tiennent un, ils déversent sur luitoutes leurs frustrations, avec le sen-timent de rendre une justice immé-diate et l'illusion de purifier lemonde.

    Malheureusement, les conséquen-ces de la vindicte populaire sont toutaussi graves que ses causes. Desêtres humains sont tués avec une bar-barie d'un autre âge. Aujourd'hui, ilssont battus à mort ou brulés vifs.Demain, ils seront peut-être pendusou décapités sur la place publique.

    Quand leur culpabilité ne fait pasde doute en raison d'un crime fla-grant, on peut comprendre la loi dutalion exercée par les victimes. Danscertains cas cependant, des inno-cents et des bouc-émissaires fontparfois les frais d'une agression col-lective et de châtiments cruels sur laseule base de rumeurs.

    Favoriser la vengeance populairerevient à encourager la justice per-sonnelle. Or, la justice institutionnellea justement été créée pour éviter lesexcès de la justice administrée parsoi-même. L'essor de la justice per-sonnelle apparait comme unerégression de la République. Lesjuges ont tendance à punir lesauteurs de vendetta collective. On nepeut pas leur en vouloir car ils sont làpour appliquer la loi pénale.Pourtant, ils devraient davantageprendre en compte le contexte d'in-

    sécurité, la détresse sociale et leprincipe de légitime défense, et cemême si la violence de l'acte collec-tif de représailles parait dispropor-tionnée par rapport à l'agressioninitiale.

    Pour que de tels actes ne devien-nent finalement des habitudes, ilserait alors souhaitable que les for-ces de l'ordre se réorganisent, qu'el-les soient mieux équipées et qu'elles

    fassent davantage d'effort pour lasécurisation des biens et des person-nes.

    Il en est de même pour le systèmejudiciaire qui doit faire preuve deplus de célérité dans le traitementdes dossiers pour désengorger lespostes de police et les brigades degendarmerie, afin de débarrasser lapopulation des indésirables.

    G/N

    Insécurité grandissante à Lomé :

    La population doit-elle se rendre justice elle-même ?

    Une victime de la vindicte populaire dans les flammes Sur insistance des populations dela préfecture de l'Oti, qui dénoncentune mauvaise gestion dans la criseengendrée par l'exécution du Projetde Renforcement du Rôle deConservation du Système Nationald'Aires Protégées du Togo (PRAPT),le colonel Awadé Hodabalou, a étédémis de ses fonctions de préfet, auprofit du Commandant Ouadja.

    Nommé à la suite d'un conseildes ministres extraordinaire, preuveque le gouvernement tenait auretour au calme dans la préfecturede l'Oti en acceptant la doléancede la population, le CommandantOuadja aura la lourde responsabi-lité d'apaiser les habitants de l'Oti,et de ramener la paix dans cetterégion du Togo, à travers la créa-tion d'un climat de confiance etd'entente avec la population.

    Aussi difficile que cette missionpuisse paraitre, au vu de l'incom-préhension et de l'intolérance donta fait preuve le peuple de Mango,elle n'est cependant pas impossiblepour le commandant Ouadja qui afait ses preuves dans la gestiond'autres crises sur le plan nationalet international. Ses compétencesprofessionnelles l'ont inscrit sur laprestigieuse liste des " jeunes offi-ciers efficaces de confiance " duprésident Faure Gnassingbé.

    Le nouveau préfet de l'Oti a euen effet à gérer, et ce avec tact etefficacité, la dernière crise suscitéepar le mouvement des étudiants del'Université de Kara. La facilité et ladiligence avec lesquelles cette crisea été solutionnée, démontre à rai-son que le commandant Ouadja al'étoffe de l'homme des situationsdifficiles.

    Cette diligence lui a d'ailleursouvert les portes de l'Etat-majorparticulier de la présidence, où il aoccupé des responsabilités digne

    de la confiance du Président de laRépublique.

    Jugé efficace et efficient dansl'exercice de ses fonctions, lePrésident de la République a portéplus loin sa confiance en lui, en lenommant à la tête du Service deRenseignement et d'Investigation(SRI), département de l'Etat dont laqualité des services n'est plus à

    démontrer.Malgré ses qualités, le comman-

    dant Ouadja doit avoir à l'espritque l'autorité de l’Etat a été mise àterre dans la préfecture de l'Oti,outrage traduit par le non-respectdes consignes, ainsi que les violen-ces faites à l'égard des forces del'ordre. Ce dernier devra doncprendre des mesures fermes etrigoureuses afin d'éviter que lapopulation ne sombre dans l'anar-chie totale, mettant ainsi en mal lapaix et la sécurité de tout le pays.

    D'autre part, il convient que lapopulation de Mango salue lesefforts du gouvernement dans l'ins-tauration d'un climat de dialogue etde collaboration, effort traduit parla suspension du projet de restaura-tion de la faune, par le remplace-ment du maire et du préfet ainsique du chef canton, ainsi que l'ou-verture d'une enquête diligentepour situer les responsabilité. Les "Mangolais " se doivent donc defaire confiance au gouvernement etopter pour le dialogue, l'entente, etla conciliation ; en lieu et place dela violence, et du non-respect desautorités.

    L'instauration de cette nouvelleère de paix, de stabilité et de sécu-rité, incombe au commandantOuadja, qui, riche de ses compéten-ces, saura relever le défi, et confir-mer ainsi qu'il mérite la confiancedu Président de la République.

    G/N

    Retour au calme dans l'Oti : MISSION DIFFICILE MAISPAS IMPOSSIBLE POUR LENOUVEAU PRÉFET OUADJA

    Une pancarte exibée par les manifestatnts

  • L’EVEIL DE LA NATION - N° 427 DU 30 NOVEMBRE 20156

    ACTUALITÉ

    La prostitution juvénile, spéciale-ment celle des filles est devenue unphénomène qui prend de l'ampleur.Aujourd'hui, il existe des chambres depassages à tous les coins de rues où lesjeunes filles qu'elles soient élèves, étu-diantes, apprenties ou autres, défilentpour des rendez-vous que leur donnentcertains hommes irresponsables et par-fois plus âgés qu'elles.

    Malgré l'alerte sur les maladiessexuellement transmissibles et la com-munication faite par les organisationsde promotion de la femme pourencourager les jeunes filles à prendreen main leur destin, la situation est deplus en plus grave et mérite qu'uneattention particulière lui soit accor-dée. Quel avenir construisons-nouspour notre pays si la majeure partiedes jeunes filles s'adonnent à la pro-stitution ?

    En ces temps d'insécurité grandis-sante, il est important que les parentss'assument en tant que telle. C'estaussi, d'une part, de leur faute si descas d'enlèvement des organes géni-taux de filles ont cours dans le pays,si le taux des grossesses précocesconnaissent une montée vertigineusechaque année. Et d'autres parts, ilfaut souligner l'échec du gouverne-ment à assurer la sécurité descitoyens. Que chaque parent prennesoin de sa fille. Ils (les parents) doi-

    vent savoir que le rôle d'un parent nese limite pas à donner la vie à un

    enfant.Au Togo, l'accent n'est pas mis sur

    la sanction de la fuite de responsabi-lité parentale. Ce qui offre un confortà certains parents qui se désengagentde leurs responsabilités vis-à-vis deleurs enfants. Il est nécessaire quenotre société togolaise renaisse deses cendres à travers une remise envaleur de certaines considérationssociales.

    Le noyau social d'un pays c'est lafamille. Et, il faut que les parents sedonnent pour responsabilité sacréede suivre et d'accompagner leursfilles vers leur devenir.

    Il est important aussi que le gou-vernement prenne sur lui de pourvoiraux filles, reconnues de nature plusfragiles et plus susceptibles, qui ontl'âge de travailler pour se prendre en

    charge. Si pour certains la misère nepeut en aucun cas justifier la prostitu-tion d'une jeune fille, il faut reconnai-tre que loin du vice de la prostitution,elles seront, si elles ont de quoi subve-nir à leur besoin minimum.

    Ceci dit, c'est aussi rehausser lerevenu et le pouvoir d'achat desparents qui, parfois malgré leursefforts, se retrouvent avec un maigresalaire ne pouvant pas nourrir safamille pour et la vêtir. Le niveau desrémunérations se doit d'être significa-tivement amélioré.

    Par ailleurs, des mesures de policespeuvent être prises par les autoritéscompétentes afin de redonner espoirà notre jeunesse.

    Armand

    Essor de la prostitution juvénile des filles :

    Crise de l'éducation parentale ou désengagement de l'Etat ?

    Mme Kolani Yentcharé, ministre de l’Action sociale

    crapuleux par les criminels de grandchemin à l'endroit des paisiblescitoyens.

    C'est face à cet entêtement decertains citoyens que, l'autorité àdécider que tous les numéros nonidentifiés seraient désactivés dansun délai de dx (10) jours. Toutefoisles abonnés concernés recevront d'a-vance un message les invitant à seconformer à cette réglementationavant que leurs numéros ne soientdéfinitivement désactivés.

    Dans le cadre d'une enquête parexemple, la police ou la justice pour-rait se référer aux directions de cesréseaux pour avoir des informations

    sur l'identité du détenteur de la ligneet tout son historique d'appels, afinde situer les responsabilités. D'où lebien-fondé de ces opérations d'i-dentification.

    L'identification ou l'adressagedes téléphones portables est unemesure déjà en vigueur dans lespays développés depuis l'apparitionde ces nouvelles technologies decommunication. Il reste toutefois dedélimiter les contours réels de laréglementation pour qu'elle ne puis-se pas porter atteinte aux libertésindividuelles et surtout à la vie pri-vée du citoyen.

    G/N

    Il n'est de secret pour personne quefêtes de fin d'année rime avec pétards,et feux d'artifices. A chaque fin d'an-née cependant le gouvernement déliv-re un communiqué interdisant l'impor-tation, la vente et l'utilisation de cesgadgets. Et pourtant les pétards sontdéversés sur le marché et les bruitsassourdissants se font déjà entendredans différents quartiers. D'où vien-nent ces pétards, et que faire face àces bruits, confondus avec le bruit desarmes à feu, en cette fin d'année où lasituation de l'insécurité est alarmante?

    Chaque année, les Togolais vio-lent ainsi les dispositions prises par leministre de la sécurité contre l'impor-tation, la vente et l'usage despétards et autres produits assimilés.

    La première inquiétude résidedans l'approvisionnement de cesproduits et leur mise à disposition surle marché. En clair, d'où proviennentces marchandises alors que les auto-rités ont interdit leur importation?

    " Moi je ne comprends pas le gou-vernement. C'est eux les autorités quiinterdisent et c'est encore eux qui,gèrent l'importation des produits.Comment expliquer donc la présencede ces produits interdits sur le mar-ché ? C'est eux même qui saventcomment ça se passe ", s'indigne M.Koami Guidjigan, instituteur à Lomé.

    Cette situation révèle l'éternelsouci de la porosité de nos frontières,qui explique la présence de plusieursproduits interdits sur le marché togo-lais. Ceci appelle donc à un contrôleplus minutieux des agents de doua-nes déployés aux frontières, et à une

    prise de conscience de leur part pouréviter aux togolais les conséquencesnéfastes que peuvent causer l'utilisa-tion de ces pétards.

    L'utilisation de ces produits estd'autant plus inappropriés que lesnouvelles formules de pétards nesont pas adaptées à la périodeactuelle, eu égard à l'évolutioninquiétante de l'insécurité dans notrepays.

    " Admettre la commercialisationet la vente de ces charges d'explo-sifs contribuerait sans doute à dissi-miler les traces et les pistes des bra-queurs et les conforter dans leurssordides et iniques entreprisesConscient des risques et des menacestragiques que les effets des pétardsexercent sur la vie des uns et desautres sans minimiser le contexted'insécurité grandissante, nous inter-pellons les autorités togolaises àprendre des mesures républicainesportant sur l'interdiction d'importa-tion et de commercialisation de cescharges dites ''mineures'' sur toute

    l'étendue duterritoire jus-qu'à nouvelordre ", propo-se leM o u v e m e n tMartin LutherKING-la Voixdes Sans Voix.

    Il convientainsi de direque, les autori-tés en chargedu commerce etcelles en charge

    de la sécurité,doivent prendre le taureau par lescornes pour assainir ce secteur etéviter d'aggraver la psychose danslaquelle vit déjà la population.

    " Le Mouvement Martin LutherKING-la Voix des Sans Voix espèreque la situation de psychose qui pré-vaut actuellement serait réduite etmaitrisée si les uns et les autres s'en-gagent dans des comportementsciviques et républicains qui militentdans la volonté de vivre ensemblepour l'intérêt national. Car la sécuri-té de tous en dépend ", précise lecommuniqué du Pasteur Edoh Komiqui en appelle ainsi, à la prise deconscience de tous les togolais.

    La question de la sécurité est unproblème de tous, d'où le besoin quenous nous impliquions tous pour pren-dre les décisions qui s'imposent afinde créer un climat de paix. L'une despremières mesures est de n'acheter,quoi qu'il arrive, les pétards et enco-re moins pour les enfants.

    G/N

    Fêtes de fin d'année et utilisation de pétards :

    Comment y remédier ?

    Cette décision n'a cependant pasreçu l'assentiment de tous les utilisa-teurs des services de téléphoniemobile, qui voyaient en cettemanœuvre une incursion dans leurvie privée. Ce qui explique à ce jourque, certaines personnes ne soient

    pas encore conformes à cette nou-velle donne en œuvre depuis 3 ansdéjà.

    Cette situation occasionne selonL'Autorité de réglementation despostes et télécommunication(ART&P), la multiplication d'actes

    LA PHASE DE DÉSACTIVATION DES NUMÉROS DETÉLÉPHONE MOBILE NON IDENTIFIÉ BIENTÔT AMORCÉE

    Des pétards

    Régie par le décret n° 2011-120/PR, portant identification systématique etobligatoire des abonnés aux services de télécommunication, l'identification desnuméros des utilisateurs des services de télécommunication mobile au Togo, aété décidée depuis le début de 2012 par les autorités en charge de la régle-mentation des services de télécommunication.

    Quand l'opposition togolaise se sert dudrame de Mango comme un ring de boxesituation et de voir si les militantspouvaient cette fois-ci répondre àson mot d'ordre.

    Aujourd'hui, plus personne n'estdupe. Après avoir marché plus dequatre années durant, contre unrégime dont ils ne reconnaissent pasl'autorité, les leaders de l'ANC ontpris à contre-courant leurs militantsen acceptant de participer à une

    élection " organisée par ce mêmerégime ".

    Qui a menti, mentira, qui a trom-pé trompera, et qui a milité militera.Les togolais ne sont donc pas prêtd'en découdre de si tôt avec leséternelles marches du CAP 2015,qui deviendra peut-être CAP 2016bientôt.

    G/N

    Suite de la page 4

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    Des téléphones portables

  • ACTUALITÉ

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 427 DU 30 NOVEMBRE 2015 7

    Dans le souci de réduire efficace-ment la vulnérabilité des communau-tés et d'éviter ces aléas climatiques,qui ont causé des dégâts, il y a de celaquelques années au Togo, il a étéinitié, " le Projet Gestion Intégrée desCatastrophes et des Terres " (PGICT),grâce à l'appui financier des partenai-res. Des rencontres d'échanges ont étéinitiées par les acteurs concernés, envue de la mission d'appui à la mise enœuvre du projet, constituée de laBanque Mondiale et d'une partienationale, afin d'observer sur le terrainles progrès réalisés pour la sauvegar-de environnementale et sociale.

    Un atelier d'échange à LoméUne rencontre d'échange autour

    d'un atelier, a réuni à l'Office duDéveloppement et de l'ExploitationForestière les 24 et 25 novembre, lesacteurs de mise en œuvre du PGICT,aux rangs desquels, le coordonateurAmidou Morou, le chef du Projet DrHounkpè Koffi, les représentants despartenaires financiers, et en présen-ce du Secrétaire Général du ministè-

    re de l'environnement et des ressour-ces forestières, El Hadj SamaBoundjou.

    Durant deux jours, cet atelier apermis de faire un passage en revuede la mise en œuvre des différentsaspects du projet. Les différentsacteurs ont fait cas des missions pré-cédentes et des recommandations

    issu de l'exécution du projet, parmilesquelles sa prorogation, adresséepar correspondance par le comitéde pilotage à la banque mondiale.L'occasion a également permis deréfléchir sur des décisions à prendrepour une réussite de la mission.

    Le PGICT, dans sa réalisation,s'est inscrits dans trois étapes majeu-

    res, parmi lesquelles le renforcementdes capacités à travers les forma-tions des agents issus de différentesinstitutions du pays, notamment ceuxde l'administration publique et de lasociété civile, et la sensibilisation.

    La seconde étape du projet aconcerné les sous projets communau-taires, à travers les activités commu-nautaires dans les bassins fluviaux etles zones inondables, les activitéscommunautaires sur les terres en cul-ture et les pâturages, les activités degestion durable communautaire desforêts. Enfin, il faut relever l'étude dela cartographie de grand Lomé, quisera utilisé dans la gestion des inon-dations, sur le plan de l'urbanismede l'assainissement et de l'hydrau-lique.

    Les étapes de la mission d'éva-luation

    Il sera principalement question enpremier lieu, pour les acteurs du pro-jet d'informer les hautes autorités dupays de la tenue effective de la mis-sion, tout en présentant ses objectifs.

    Et ensuite, vers la fin, présenter lesconstats et les recommandations quiseront dégagés.

    La seconde étape de la mission,parmi lesquelles l'atelier du 24 et 25novembre tenu à l'ODEF, est derevoir les aspects et les états de miseen œuvre du projet en relevant lesdifficultés afin d'apporter des solu-tions pour sa mise en œuvre efficace.

    La visite de terrain proprementdite, permettra de constater la réali-sation des activités sur le terrain àl'instar de la construction des dalotsdu dragage dans les caniveaux,dans le souci de vérifier les condi-tions d'adaptabilité à la sauvegardede l'environnement.

    De tous ce qui précède, il fautnoter que les projets de la BanqueMondiale ont toujours été précédésde la phase de suivi. C'est dans cetteoptique que s'organisent tous les ansdeux missions de suivi à la mise enœuvre des projets. Cette mission d'é-valuation, qui est au centre desdébats, est la cinquième du genre.

    Moudjib Falana

    Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT): La 5è mission d'appui à la mise en œuvre évalue les réalisations sur le terrain

    Morou Amidou, Coordinateur du PGICT

    La faible représentation des fem-mes au sein des médias a été au cen-tre des échanges lors du rendez-vousde la presse francophone à Lomé. Etc'est à juste titre que, les profession-nels des médias venus d'horizon diversse sont planchés sur l'importance desfemmes dans les médias et les défis àrelever, dans les trois jours qu'ont duréles 44 è assises de la presse franco-phone à Lomé.

    Lors de la cérémonie d'ouverturele 26 novembre dernier, la présencedes premières autorités togolaises,parmi lesquels, le chef duGouvernement Klassou sélom, leministre Guy Madjé Lorenzo de lacommunication et des représentantsinternationaux, témoignaient de l'im-portance de l'Etat togolais par rap-port à la tenue de ces 44 è assisesde la presse francophone placé sousle thème, " le rôle et la place de lafemme dans les médias ".

    En effet, le thème est d'actualité,mais n'est malheureusement qu'abor-dé rarement au sein des rédactions.Il faut dire sans ambages que ces

    assises tenue à Lomé, sont arrivés àun moment crucial, et où les acteursde la presse ont besoin de percevoirles véritables images et places de lafemme au sein des médias. Lorsqu'onscrute l'atmosphère des écoles deformations, il se remarque une pré-sence fémininine non négligeabledans les filieres de la commnunica-tion et de journalisme, mais le cons-tat est tout autre dans l'exercice desfonctions dans le monde médiatique.Conscient de ce fait, l'union de lapresse francophone a accordé à ces

    assises de Lomé un intèrêt particulier.Et c'est dans cette logique que sonprésident international, DiagneMadiambal, a affirmé à l'ouverturede ces assises dans son propos:

    " (…) un renouveau en marche,voilà donc ce que m'inspirent cesnouvelles assises. La refondationvoulue par tous les membres denotre organisation se concrétise àtravers ce nouveau rendez-vous enterre togolaise (…) ".

    Il faut tout simplemnt comprendreque l'heure est aux prises de déci-

    sions suivies d'actions, en ce quiconcerne l'image de la femme dansles médias. Dans les zones deconflits ou de crises, l'on a toujoursremarqué que les femmes ont étéabsentes. Des efforts doivent sefaire pour garantir au sein même dela presse francophone des conditionsde travail favorable et une libertédans l'exercice du métier.

    La question de la liberté de pres-se se pose, d'autant plus qu'elle estvictime d'entrave dans la pressefrancophone. Cela signifie que lafemme, dans sa nature psycholo-gique subit plus le coup de ces pra-tiques, et c'est aussi l'une des raisonspour lesquelles, les femmes s'obser-vent moins nombreuses et dans unrôle secondaire dans la presse fran-cophone.

    Toute en somme, cette rencontrepour la presse francophone tenue àLomé jette les bases pour un tournantdécisif, afin de relever de nouveauxdéfis mais en intégrant la probléma-tique du genre.

    Moudjib Falana

    44 è assises de la presse francophone

    La problématique du genre au centre des préoccupations de l'UPF

    La table d’honneur à l’ouverture des 44ème assisses

    Tout d'abord, le terme COP rep-rend les initiales en anglais deConférence des Parties. Les parties,ce sont les 195 pays qui vont négo-cier et qui ont tous signé la conven-tion sur le changement climatique ausommet de la terre à Rio en 1992. Et21 ? C'est tout simplement la 21eannée de suite que tous ces pays seréunissent pour essayer de prendredes mesures. Il y a eu la COP1, laCOP2, et il y aura la COP22 l'annéeprochaine. Elle se tiendra au Maroc.

    Une COP21 sous haute sur-veillance

    Les conférences vont avoir lieu auBourget, au nord de Paris, dans unParc des expositions. Le tout sous trèshaute protection. Samedi 28 novem-bre, le Bourget ne sera plus un terri-

    toire français puisqu'il va passer sousle contrôle de l'ONU. C'est le caspour toutes les négociations climat. Àl'intérieur, c'est la police de l'ONUqui va assurer la sécurité de 25.000négociateurs, ONG et journalistes.La police française sera, quant àelle, déployée tout autour du site.

    Quel est l'enjeu de cette confé-rence ?

    Les participants vont négocierpendant 11 jours pour obtenir unaccord pour limiter le réchauffementdu climat. La température a déjàaugmenté d'un degré en un siècle,avec les dégâts qu'on connaît,comme 20 millions déjà de réfugiésclimatiques par an qui fuient leursterres. Concrètement, pour que laplanète reste vivable, il faudrait que

    la hausse ne dépasse pas 2 degrés.

    Pourquoi dit-on que c'est le

    sommet dela dernièrechance ?

    Car letemps presse.Cet accorddevra s'ap-pliquer juridi-quement en2020 car ilfaut laisser letemps auxpays de letraduire dansleurs législa-tions nationa-les. Les clima-tologues sontcatégoriques: il faut abso-lument signer

    un accord cette année. Après, il seratrop tard pour inverser la machinedu climat.

    Quel rôle pour les chefs d'État ?Ce ne sont pas les chefs d'État

    qui négocient. Ils viennent lundi pourdonner un caractère solennel, direque le climat c'est important, que lessécheresses, les tempêtes, engendrepauvreté et terrorisme. Ils vont doncdire à leurs négociateurs de toutfaire pour trouver un accord.

    À Copenhague en 2009, leschefs d'État étaient venus à la fin,mais ça n'avait servi à rien.

    Qui sont les négociateurs ?La première semaine, ce sont des

    techniciens du climat des fonction-naires, et la deuxième semaine cesont les ministres qui prendront lerelais pour finaliser le texte, qui faitpour l'instant 28 pages. C'est beau-coup plus encourageant qu'avantCopenhague, car en 2009, il faisait300 pages.

    Mais il reste beaucoup de ques-tions à trancher. C'est pour cela queles Nations unies ont décidé mercre-di 25 novembre d'avancer les dis-cussions à dimanche 29 novembre.

    Que faudrait-il dans ce textepour que cette conférence soit unsuccès ?

    Les 167 pays ont mis sur la tabledes promesses, des mesures concrè-tes, des chiffres pour moins polluer.Mais pour l'instant, elles ne permet-tent pas d'arriver à 2 degrés, on estplutôt à 3 degrés. Mais il faudraitque cet accord rende ces promessesobligatoires et que personne nereviennent en arrière.

    Il faudrait également que lespays acceptent de se revoir tous les5 ans pour chaque fois proposerplus. Et puis, il va falloir trouver 100milliards par an pour les pays pau-vres et les aider à changer euxaussi d'économie, de type d'éner-gie, pour qu'ils puissent arrêter lecharbon et se mettre au solaire.Mais ces pays ont besoin d'argent.C'est ce sujet qui pourrait faireéchouer le sommet.

    Le résultat des négociationsdevrait être connu le 12 au petitmatin.

    Kékéli

    COP21 : CE QU'IL FAUT SAVOIR AVANT LE LANCEMENT À PARIS DE LA CONFÉRENCE SUR LE CLIMATLundi 30 novembre, près de 150 chefs d'État seront autour de François

    Hollande pour le lancement de la COP21. C'est la plus grande conférence surle climat jamais organisée.