EVALUATION THEORIES ET PRATIQUES
Transcript of EVALUATION THEORIES ET PRATIQUES
1
EVALUATIONEVALUATIONTHEORIES ET PRATIQUES THEORIES ET PRATIQUES
Geneviève Confort-SabathéDocteure en Sciences de l’Éducation
2
Paroles d'experts... SOMMAIREet d'académiciens...
Les évaluations...
Qu'évaluer ?
Avec quoi évaluer ?
Quand évaluer ?
Pourquoi évaluer ?
Comment évaluer ?Évaluer c'est noter ? (p11,12)
Évaluer c'est confronter ? (p13,14,15)Évaluer c'est communiquer ? (p16 ,17)
Évaluer avec quels outils ?
Discordances...et dérives...
L'évaluation objective ? Un leurre...
La subjectivité, une nécessité !
Conclusion, toujours provisoire...
p3p4
p5
p6
p7
p8
p9
p10p11p13p16
p18
p19P20
p21
p22
p23
--------
----------
----------------
----------------------
----------------------------
----------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
3
Paroles d'Experts...
L'évaluation est une « opération qui consiste à estimer, à apprécier, à porter un jugement de valeur ou à accorder une importance à une personne, à un processus, à un événement, à une institution ou à tout objet à partir d’informations qualitatives ou quantitatives et de critères précis en vue d’une prise de décision. Évaluer, c’est comprendre, éclairer l’action de façon à pouvoir décider avec justesse de la suite des événements. »
R.LEGENDRE - Dictionnaire actuel de l’éducation, 1993 - GUÉRIN / ESKA.
« L’évaluation est une interaction, un échange, une négociation entre un évaluateur et un évalué, sur un objet particulier et dans un environnement social donné » J.Weiss (sous la direction de), L’évaluation : problème de communication, Cousset (Fribourg), Del Val, 1991
« L'évaluation est un acte délibéré, socialement organisé, aboutissant à la production de jugements de valeur »
J-M.Barbier, L'évaluation en formation, Paris, PUF, 1985.
4
Et d'académiciens...
D'après le Dictionnaire Culturel en Langue Française 2005 :
Évaluer, c'est
1. a) Porter un jugement sur la valeur, le prix de quelque chose, estimer, priser, expertiser, coter.
b) Déterminer par le calcul (sans recourir à la mesure directe), calculer, jauger.
2. Fixer approximativement, apprécier, juger.Évaluer quelque chose ou quelqu'un à vue d’œil, à vue de nez.
3. (abstrait) Évaluer les qualités, les défauts d'une personne ou d'une chose, déterminer .
5
Quelle évaluation ?...pronostique spontanée ou « sauvage »
projection vers le futurexamen partiel, partial des donnéesrecherche des pré-requissouvent implicite
basée sur des représentations
diagnostique
Correction des représentations premièreInstituée ou construiteBasée sur l'analyse du déjà-là
Examen optimal des donnéesConfirmation/infirmation des pré-requisLa plupart du temps explicite
Correction du pronostic initial
Quelle évaluation ?...pronostique Spontanée ou « sauvage »
Projection vers le futurexamen partiel, partial des donnéesrecherche des pré-requissouvent implicite
Basée sur des représentations
diagnostique
Correction des représentations premièresInstituée ou construiteBasée sur l'analyse du déjà-là
Examen optimal des donnéesConfirmation/infirmation des pré-requisLa plupart du temps explicite
Correction du pronostic initial
La prédictivité
6
Quelle évaluation ?...
formative
formatrice
Moyen de régulation
Centrée sur l'élèveVérifie l'intégration des acquisVoit l'erreur comme un outil, non une faute
Sert à établir un nouveau pronostic
Basée sur le dialogue évaluateur - évalué
Toujours critériée
Auto-centrée sur l'évaluéVérifie sa propre intégration des acquisAuto-analyse de ses propres erreursQuestionne le pouvoir de l'évaluateurMoyen d'auto-régulationSert à établir son propre pronosticAuto-critériée
Quelle évaluation ?...
formative
formatrice
Moyen de régulation
Centrée sur l'élèveVérifie l'intégration des acquisVoit l'erreur comme un outil, non une faute
Sert à établir un nouveau pronostic
Basée sur le dialogue évaluateur - évalué
Toujours critériée
Auto-centrée sur l'évaluéVérifie sa propre intégration des acquisAuto-analyse de ses propres erreursQuestionne le pouvoir de l'évaluateurMoyen d'auto-régulationSert à établir son propre pronosticAuto-critériée
La formativité
7
Quelle évaluation ?...
sommative
certificative
Basée sur des normes variables
Délivre un diplôme
Est une date butoirPeut permettre une autre orientationSitue les évalués entre eux
Est une date butoir et un couperetSélectionne les acquis et les évaluésPeut obliger à une autre orientation
Basée sur des normes invariables
Validation globale des acquis
Quelle évaluation ?...
sommative
certificative
Basée sur des normes variables
Délivre un diplôme
Est une date butoirPeut permettre une autre orientationSitue les évalués entre eux
Est une date butoir et un couperetSélectionne les acquis et les évaluésPeut obliger à une autre orientation
Basée sur des normes invariables
Validation globale des acquis
La sommativité
8
Qu'évaluer ?
Savoirs
Savoir-faire
AttitudesAptitudes
Compétences
Connaissances
Savoir-être
Techniques
Capacités
9
Avec Quoi évaluer ?
Parmi les paradigmes de l'évaluation, les évaluateurs privilégient:
extrait de Jean-Marie DE KETELE, L'évaluation conjuguée en paradigmes, in Revue française de pédagogie, n°103, avril -juin 1993, p.75
"Référentiel de contrôle" selon Figari, 1993
=> le bilan et la correction des produits
"Référentiel de compétences cognitives" selon Perrenoud 2000 => la facilitation des apprentissages
"Référentiel de représentations sociales" selon Jodelet 1989 (à partir des travaux de Durkheim)
=> l'aide à la construction de l'identité individuelle et collective
"Référentiel d'interactions" selon Yves Chevallard 1988
=> la régulation du fonctionnement individuel et collectif
10
Quand Évaluer ?
En début de
formation
Évaluation pronostique
11
Quand Évaluer ?
En début de
formation
Évaluation diagnostique
12
Quand Évaluer ?
En cours de
formation
Évaluation formative
13
Quand Évaluer ?
En cours de
formation
Évaluation formatrice
14
Quand Évaluer ? En fin de
formation
Évaluation pronostiqueÉvaluation diagnostiqueÉvaluation formativeÉvaluation sommative ou certificative
15
Pourquoi évaluer ?
Contrôler
Surveiller
Guider
Aider
Sélectionner
Mesurer
Repérer
Observer
Noter
Négocier
DominerRassurer Jauger
Juger
Contraindre
Se soumettre
Comparer
Sanctionner
Doser
Respecter
Apprécier
Solliciter
Conforter
16
Comment Évaluer ?
3 options
philosophiquesou
politiques?
Évaluer c'est noter ?
Évaluer
c'est communiquer ?Évaluer
c'est confronter ?
La p
rédi
ctivité
La somm
ativité
La formativité Les évaluations
en cours de formation présupposent un dispositif de mesures, mais obligent le couple
évaluateur / évalué à avancer ensemble dans un système
normé ou critérié.
Les évaluations de fin de formation
communiquent un constat ,
et la représentation de celui-ci
mais sont surtout, un rapport
à des mesureset un couperet.
Les évaluations de début de formation
confrontent le couple
évaluateur / évalué
au réel, mais demeurent, en priorité, une mesure
et une communication.
17
1) Évaluer c'est noter?
Mesurer signifie assigner un nombre à un événement, ou à un objet, selon une règle
logiquement acceptable.(J-P Guilford, cité par G.De Landsheere 1976)
Cela implique que l'objet ou l'événementpuisse être saisi sous une seule dimension,
isolable, susceptible d'être pourvu d'uneéchelle numérique. La mesure est, ainsi, une opération de description quantitative
de la réalité.(Bonniol 1976)
18
2) Évaluer c'est noter?
Etude de Reuchlin : 1955 - Bac : 17 jurys (série
philosophique) et 13 jurys (série mathématiques),
moyenne de notes à l’écrit de mathématiques varie
entre 5.81 à 9.06. D’où en mathématiques,
cette année-là, pourcentage de reçus de 31 à 53%
suivant les jurys.
Pierre Merle : 1996 – pour 30% des candidats
au Bac, la réussite à l’oral de rattrapage dépend du hasard de leur répartition
dans les jurys.
Deux derniers exemples parlants :
1996 - La même copie de SES notée 15/20 à Lille et 05/20 à Nancy.
1994 – L’élève de terminale C du lycée Henri IV à Paris obtient 01/20 à
l’épreuve écrite de philosophie du Bac et, dans le même temps, est reçue deuxième au concours général de
philosophie…
19
1) Évaluer c'est confronter?Pour l'élève, être interrogé, c'est être confronté à une situation sociale qu'il s'agit d'abord de bien comprendre.
L'élève doit devinerles attentes implicites de
L'enseignant, ce qui exigedes savoir-faire sociaux.
J. Cardinet 1991
L'évaluateur, comme l'évalué, sont confrontés à la catégorisation,
au marquage social. Les déterminantsjouent autant sur le jugement de
L'évaluateur que sur le comportement de l'évalué.G. Noizet, J-P Caverni, 1978
20
2) Évaluer c'est confronter?L’évaluation se présentecomme une confrontation référent/référé. La valeur attribuée exprime autant l'état du « marché » didactique que la
valeur intrinsèque du produit et fluctue en fonction de l'histoire
sociale de l'évaluateur et de l'évalué.
M. Lesne 1984, J-M. Barbier 1985
L’évaluation est une opération de lecture de la réalité et de construction
de sens. Le sens n'est pas présent dans l'objet avant l'acte
d'évaluation. Cela impliquela confrontation entre le sens attribué par l'évaluateur et la réalitéInstitutionnelle idéale.
G. Noizet, J-P Caverni, 1978
21
3) Évaluer c'est confronter?
Noizet & Caverni 1978 -L'ordre de correction des copies est prépondérant. Les copies corrigées en premier sauf la première sont surévaluées, celles
qui sont corrigées en dernier sous-évaluées.
(effet d'ordre)L'existence de lots
entraîne des effets de loterie
J-M. Monteil 1989 - Les bons élèves réussissent moins
bien en situation d’anonymat que de visibilité. Dans ce dernier cas, ils se
« surpassent. » Pour les mauvais élèves, c'est l'inverse, comme si en
situation de visibilité, ils échouaient, conformément à l’habitude
« sociale ».
De bons élèves peuvent obtenir à la même épreuve
des résultats contrastés qu'on leur a attribué,
publiquement, mais au hasard de la réussite ou de
l'échec à une épreuve précédente. On peut
fabriquer de la réussite ou de l'échec.
22
1) Évaluer c'est communiquer?
L'évaluation est le résultat d'une négociation implicite ou explicite, des « arrangements » à finalité externe (administration parents), interne (élèves), à l'égard de soi (ses propres exigences d'évaluateur) dans le cadre des règles du jeu (contrat social).P. Merle 1996
Évaluer s'inscrit dans un processus général de communication, dans le cadre d'une approche socio-cognitive,d'un modèle qualitatif, qui s'oppose au modèle de la « mesure » caractéristiquede l'approche psychométrique.J. Cardinet 1991
23
2) Évaluer c'est communiquer?
Le Monde, le 05/07 1990« Un enseignant a été
inculpé pour avoir « sur-noté » un élève dont il
avait reconnu le style et l'écriture dans l'une des
copies du Brevet de technicien supérieur. »
G. Noizet, J-P. Caverni 1978 Il y a dissonance cognitive quand il existe un conflit entre ce que l'évaluateur
perçoit et l'information socialement attestée.
Cette dernière l'emporte dans la plupart des cas.
J-M. Barbier 1984L'indicateur n'est pas une donnée immédiate, il est le résultat d'un
travail d'élaboration, de construction réalisée à la lumière de critères. Donc, on ne peut pas communiquer avec les élèves si
l'on ne produit pas des indicateurs observables, signifiants,
interprétables et négociables.
24
Évaluer, avec quels outil?
Indicateursou
observables
de Réussite
de Réalisation
Critères
Pertinencedu résultat
Complétudedu résultat
Exactitudedu résultat
Originalitédu résultat
évaluent les seuils de
évaluent les seuils d'
évaluent les seuils
de
évaluent les seuils d'
Règles
Procédures
Actes
Invariants
mise en place d'
mise en place de
mise en place d'
mise en place de
pertinents
concrets
particuliers
pondérés
peu nombreux indépendants
pertinents
simples
25Cardinet 1992
L'objectivité de l'évaluation est nécessaire...
mais dans la pratique l'objectivité de l'évaluation est seulement souhaitée...
et l'objectivité de l'évaluation est impossible...
donc, l'objectivité de l'évaluation est à rejeter...
L'évaluateurdoit savoir
« exactement »ce qu'il évalue
L 'évaluédoit connaître
sa « vraie »valeur
Les évaluations de mêmes réalités conduisent à des décisions différentes
aux conséquences importantes.(effet de loterie)
Les performances évaluées sont différentes parce qu'elles dépendent
de la conception que le maître se fait du résultat visé, de la démarche requise et de la capacité mesurée,
des conditions d'observation (moment, forme du contrôle, mode de correction,...), des exigences
des évaluateurs, de la signification de l'évaluation qui varie selon les contextes,...
Pour y arriver, il faudrait une exhaustivité
des objectifs, des critères, des indicateurs... Les conséquences sociales seraient dès lors inacceptables,
car une telle évaluation déboucherait sur une standardisation extrême.
L'évaluation objective ? Un leurre...
26
La subjectivité, une nécessité !
« Le flou des échelles d'appréciation est le jeu de l'engrenage pour éviter que la machine ne se bloque »
(PERRENOUD, 1984)
Première subjectivité :le choix du type de décision et de l'objectif de l'évaluation
Deuxième subjectivité : le choix des critères
Troisième subjectivité : le choix des indicateurs
Quatrième subjectivité : le choix de la stratégie
Cinquième subjectivité : l'examen de l'adéquation
entre indicateurs et critères, ou la question du sens
Antipodes, n°156, avril 2002, 26-34 / GERARD, F.-M.
Que l'évaluateur ait la liberté de choisir l'objectif de l'évaluation ou qu’elle lui soit imposée par le système. Toujours quelque part quelqu'un choisit le type d'objectif que
doit poursuivre l'évaluation et ce choix va orienter le processus d'évaluation.
Une fois connu le type de décision à prendre, l'évaluateur va devoir choisir les critères auxquels devra correspondre l'objet évalué. Un critère est un point de vue duquel on se
place pour porter un regard sur l'objet.
La recherche de « l'objectivité » ne doit pas conduire à ne privilégier que les faits et les indicateurs quantitatifs. Les représentations et les indicateurs qualitatifs
permettent de mieux comprendre la situation, et de donner sens à l'évaluation.
Le choix de la stratégie a un impact important sur le processus d'évaluation et sa tentative « d’objectivation ». Pour la même évaluation, deux évaluateurs peuvent choisir deux stratégies différentes,garantissant l'une et l'autre un bon niveau de validité et de
fiabilité.
Lorsqu'il évalue la réussite ou l'échec d'un élève, l'efficacité d'un projet, l'adéquation d'un manuel à un système éducatif, etc., l'évaluateur donne du sens. L'acte de sens
reste fondamentalement un jugement de valeur.
27
Quelques discordancesrepérées dans les
pratiques d'évaluation
Effet de stéréotypie
Le professeur maintientun jugement immuable
sur la performance d'un élève,
quelles que soient ses variations effectives.
Effetde trop grande indulgenceet de trop grande sévérité
Certains juges sont systématiquement
trop indulgents ou trop sévères dans toutes leurs évaluations.
Effet de fatigue ou d'ennui
Peut engendrer laxisme ou sur-sévérité
Effet de
ContaminationLes notes attribuées,
Successivement,aux différents
aspects d'un même travail s'influencent mutuellement.
Effet de tendance centrale
Par crainte de surévaluerou de sous-évaluer un élève,
le professeur groupe ses appréciations
vers le centre de l'échelle.
Effet de halo
Le professeur, influencépar des caractéristiques deprésentation (soin, écriture, orthographe) surestime ou
sous-estime la note.
Effetde relativationPlutôt que de juger
intrinsèquement d'un travail, les professeurs jugent ce dernier en fonction
des travaux dans lesquels il est inséré.
Effetde flou
Les objectifs poursuivis et les critères de notation
ne sont pas toujours définis avec précision.
Effet de l'ordre de correction
Devant un nouveau travailou un nouveau candidat
à évaluer, un jugement peutse laisser influencer par
la qualité du travail ou du candidat précédent.
Un travail moyen paraîtra bon s'il suit un travail médiocre.
28
... et les dérives de l'évaluation traditionnelle
On continue à faire coexister une évaluation formative
et une évaluation sommative ou certificative
sans avoir le courage de différerfortement les décisions
de certifications ou de sélection.
On développe des pratiques d'auto-évaluation
qui entraînent souvent à intérioriser le jugement du maître plutôt
qu'à développer chez l'apprenant des capacités de métacognition
et de régulation dans le sens d'une
évaluation formatrice.
On accorde la priorité auxévaluations-bilans
alors que bien d'autres observations
seraient pertinentes pourcomprendre ce qui empêche ou ralentit l'apprentissage
On ne trouve pas le temps d'établir les diagnostics pointus
et individualisés qui seraient indispensables pour
intervenir judicieusement auprès des élèves
en grande difficulté.
On s'enferre dansun perfectionnisme
et un formalismetellement lourds
que les enseignantsfinissent par
abandonner l'idée même d'une
évaluation formative.
On s'arrête au diagnostic, on analyse les erreurs,
mais sans lier immédiatement l'évaluation à des tentatives
de régulation, dans un processus dynamique et interactif.
29
Conclusion... toujours provisoire...
Quelques pistes pour combattre l'arbitraire et le doute :
Co-construireCo-évaluer
La méta-évaluationLa conscience de la subjectivité
30
co-construire
Conclusion... toujours provisoire...
La co-construction des outils d'évaluation par le couple
Évaluateurs / Évaluéscorrespond à la reconnaissance
et à l'acceptationdes différences de compétences,de personnalités ou d'aspirations.
31
Conclusion... toujours provisoire...
co-évaluer
1K
58
0
HM
4 5
1 B 5 ZA 8 W 9 N 03
La co-évaluation est un pas vers l'objectivation mais surtout, elle
implique la négation du magistèreet de l'infaillibilité de l'évaluateur.
32
Conclusion... toujours provisoire...
1K
58
0
HM
4 5
1 B 5 ZA 8 W 9 N 03
subjectivitéLa conscience de la subjectivitéde chacun et de tous (prise en
compte du VAK et des paramètresde la personnalité) est la voie
incontournable vers la recherchede sens et la lutte contre l'arbitraire.
33
Conclusion... toujours provisoire...
1K
58
0
HM
4 5
1 B 5 ZA 8 W 9 N 03
méta-évaluationLa méta-évaluation permet la mise en perspective critique de
toute évaluation au travers de l'analyse de son processus,
sa procédure et son écologie.
34
Conclusion... toujours provisoire...
Quelques paraphrases en guise de conclusion
« Qui évalue doit être évalué et qui est évalué, doit évaluer. »
« L'évaluateur doit apprendre à l'évalué à grimper sur ses propres épaules pour s'auto-évaluer. »
« L'évaluation mène à tout à condition de savoir en sortir. »