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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 ÉVALUATION DES RESSOURCES HYDRAULIQUES Travaux effectués en 1979 par les Services géologiques régionaux du S.G.N. résultats présentés par Th. POINTET Département EAU B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 80SGN 610 EAU Août 1980 Réalisation Département des Ans Graphiques

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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

ÉVALUATION DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Travaux effectués en 1979par les Services géologiques régionaux du S.G.N.

résultats présentés par Th. POINTET

Département EAU

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

80SGN 610 EAU Août 1980

Réalisation Département des A n s Graphiques

R É S U M É

Le compte rendu annuel des travaux réalisés en

19 79 par les Services géologiques régionaux au titre de la

mission de Service public analyse par grands thèmes les

principaux résultats obtenus et les tendances constatées.

L'ensemble des études est présenté sous forme

d'un tableau classé auquel font suite les résumés de chacun

des rapports parus entre avril 19 79 et avril 1980.

S O M M A I R E

I. COMMENTAIRES SUR LES ACTIVITES VE "SERVICEPUBLIC EAU" EN 7979 7

2 . PROGRAMME ET RESULTATS 7979 7

3. RESUMES PES RAPPORTS ETABLIS EN 7979 10

- 1 -

1. COMMENTAIRES SUR LES ACTIVITES DE "SERVICE PUBLIC EAU" EN 1979

La conversion proposée en 1978 du programme de Service public enAinena.gewie.KLi oX g u t i o n c£e¿ h.Qj>¿>ouJic.<y> in e.au ¿outeAAalne. (AGRES) a marqué trèssensiblement l'activité en 1979. Nous rappelons les deux articulations de1'AGRES :

- Déplacer "vers l'aval" le centre de gravité des opérations relevant du Servicepublic de manière à fournir des données de terrain, des informations et deséléments de décision.

- Adjoindre aux travaux spécialisés (recueils de données le plus souvent) uneassistance aux instances régionales en vue de les aider à entreprendre dessynthèses dans le domaine de l'eau.

En outre, trois fiches-programmes dont le contenu et les exécutantsavaient été sélectionnés sur un mode de concours, ont été lancées et ont permisd'observer d'une part la manière dont sont reçus les thèmes divers de 1'AGRES,et d'autre part à quelles adaptations nous devons faire face afin de pouvoir lesmener à bien. Ces remarques seront développées dès que l'ensemble des résultatssera connu.

Bien entendu, l'orientation de nos actions n'a pu être homogène surl'ensemble des Services géologiques régionaux, les questions de ressources en eaun'étant pas ressenties avec une même sensibilité dans toutes les régions.

Indépendamment de la réorientation, il apparaît une insuffisance decohésion du programme de Service public, tenant d'une part au morcellement pousséde la ressource, d'autre part à l'hétérogénéité des aménagements nationaux sur leplan de la surveillance des eaux souterraines.

Il est dès lors retenu que les actions de Service public devront mieuxs'harmoniser d'une région (ou sous-région] à l'autre et un effort particulier serafait en ce sens dès l'établissement du programme 1981.

2. PROGRAMME ET RESULTATS 1979

L'état inégal d'équipement des régions conditionne l'intérêt que por-tent les instances régionales à 1'IRH et par conséquent conditionne la réalisationde ce qu'on est amené à reconnaître comme le point de départ des activités régiona-les de Service public et par conséquent la portée des travaux qui en relèvent.Ainsi, dans la région lyonnaise, seuls les couloirs du Rhône et de la Saône sontéquipés d'ouvrages de surveillance en dehors desquels le contrôle piézométriquen'est pas un souci des gestionnaires, et on observe en conséquence particulièreque notre bulletin "Situation hydrologique et prévision des étiages" y trouve unéchos peu favorable.

- 2 -

D'une façon générale, les inventaires portent actuellement sur lesrégions de moyenne activité. Les réseaux piézométriques évoluent, certainss'étendent (Lorraine], d'autres qui furent établis en fonction de moyens finan-ciers accordés autrefois à l'IRH sont en régression : le réseau bassin de Parisa été amputé d'un tiers des points recensés par l'annuaire ainsi que NPC (depuis1976] et AQI (1978-1979) dans des proportions diverses. La couverture du terri-toire par ces réseaux est très irrégulière (voir figure 1) : moyennement denseà dense mais homogène sur le bassin parisien (environ 600 points) et le Nord(Lorraine comprise) ainsi que les petits bassins côtiers de la Corse, elle esttrès dense en Alsace, parfois localisée (Gironde, Languedoc, Berry), inexistanteailleurs.

Enfin citons une tendance favorable, bon nombre de données sont mémo-risées par informatique, soit en banque centrale, soit dans des fichiers régionau:auxquels l'accès est rapide pour un coût d'utilisation modéré.

2-2.

C'est encore actuellement le principal volet de notre activité deService public avec les tendances générales suivantes :

- L'orientation vers la protection des eaux répond au souhait des services desMines. Nous gérons six réseaux qualité et bientôt sept (Yonne).

- Notre activité est bien perçue excepté peut-être dans les régions de montagneoù l'alimentation est moins une question de ressource qu'un problème d'adduc-tion.

- Les cartes thématiques à portée générale et en particulier les cartes de vulné-rabilité sont très bien accueillies et la couverture se complète sur les dépar-tements dépendants des SGR/RHA et BOL). Un besoin se fait sentir qui est l'éta-blissement d'une légende commune et fixe, qui doit être réalisable en vue del'expérience acquise.

Les thèmes abordés par l'ERH sont classiques maintenant. Leur appli-cation à des régions géologiquement différentes de celles qui ont été reconnuesdans les années passées, en zone granitique en particulier, sont un fait nouveaulié au développement des prospections par sondages à l'air.

La présentation automatique des résultats prend de plus en plus d'im-portance. Elle porte aussi bien sur l'édition de séries de données chiffrées quesur la représentation cartographique (AQI : nappes éocènes-oligocènes, NPC :B. TILLIE, PAC : tracés automatiques de différentes sortes, ainsi que RHA et AQI)Ces restitutions et présentations graphiques recueillent l'approbation des utili-sateurs et sont à développer. La publication des informations de type ERH dans de:documents de grande diffusion, bien illustrés et dépassant le cadre de l'hydrogéologie sensu stricto est une évolution très favorable pour faire connaître le Serv:public (ex : atlas de l'Aude : eaux souterraines - atlas de l'Oise en cours de ré.lisation).

Un volet nouveau s'apparentant à l'ERH est illustré par l'évaluationdu potentiel géothermique du fossé rhénan.

- 3 -

2.3. AGRES_(gestign)

1979 est la première année qui a vu 1'AGRES entrer au programme duService public. Ce volet comprend en premier lieu des travaux qui n'ont pas uncaractère novateur et qui portent sur la gestion des ressources hydrauliques. Ilcomprend en second lieu des opérations volontairement calées sur la définitiondu programme AGRES qui attestent de l'orientation nouvelle de notre activité.

Les travaux désormais classiques et relevant de 1'AGRES sont bienreçus en temps que prolongement immédiat de l'ERH. Il s'agit de l'exploitationdirecte des mesures de terrain et du suivi régulier des ressources et de leurévolution par opposition aux instantanés donnés par l'ERH. Citons les exploita-tions des relevés piézométriques pour le suivi des nappes et les fichiers.

Déjà, par cet aspect nous sommes appelés à fournir des informationsparfois très élaborées, de plus en plus différenciées de la simple publicationde mesures de terrain, de calculs de prévision, de modèles de gestion.

Le bulletin de situation hydrologique et prévision des basses eauxest un exemple couronné de succès.

De leur côté, les aspects novateurs du programme AGRES trouvent auprèsdes instances locales un accueil dans l'ensemble peu enthousiaste et les raisonsque l'on croit pouvoir dégager sont les suivantes :

- En premier lieu, un manque de maturité vis-à-vis de la gestion du patrimoineeau, qui entache les opérations AGRES d'une connotation de spéculation facile.En termes pratiques, on préfère axer les programmes sur les études applicablesà plus court terme.

- Dans bon nombre de cas, les études qui pourraient être menées aboutissent à despropositions pour des aménagements dimensionnés à l'échelle d'un bassin, d'uneville, par conséquent coûteuses et dont la perspective, quelquefois irréalisteen comparaison des moyens des collectivités, n'entraîne pas un élan spontané dela part de ceux qui pourraient être nos interlocuteurs (ex : thème AEP desecours).

- Les schémas d'aménagement des eaux offrent un de ces aspects et jusqu'à présentleur utilité n'a été perçue que dans de rares cas (Midi-Pyrénées). On note plusfréquemment à leur sujet un désintéressement (Essonne).

Trois études ont été lancées dont une sur délai annuel dont ontrouvera le résumé dans les annexes C8Q. SGN 054 PAL "Ressources de sécurité pourl'approvisionnement en eau potable des villes d'Angers et de Saumur (Maine-et-Loire) et du Mans (Sarthe)").

- 4 -

2.4. Réal_i_satigns_en_1979

Une partie de ces résultats est illustrée par les figures 1 et 2.La première de ces cartes donne la situation du réseau piézométrique dont leB.R.G.M. publie les relevés. Il faut retenir que ce réseau est composite. Unepartie des ouvrages a été réalisée sur crédits du Ministère de l'Industrie,une autre partie dépend des Agences financières de bassins et d'autres encoresont d'origines privées. Toutefois, il n'y a pas lieu de retenir ces distinc-tions dans la mesure où les relevés font l'objet de publications homogènes àl'échelle des régions ou des grands bassins. Ainsi, l'annuaire piézométriquebassin de Paris publie [pour 1978) les observations réalisées sur 524 piézo-mètres (et 28 sources!) dont seulement 353 (et deux sources) sont financière-ment gérés par le Ministère de l'Industrie.

La figure 2 est l'actualisation d'une carte déjà publiée, et faitétat des travaux d'ERH qui ont donné matière à publication en 1979.

Repris par thèmes, les résultats marquants sont les suivants :pour 1'IRH les principaux relevés concernent la Haute-Marne, la Champagneberrichonne et la région de Saverne. Les relevés à caractère ERH (publicationentre autres de cartes géologiques) concernent l'Essonne, l'Alsace, puisl'Aveyron, la Charente et l'Aude. Six réseaux qualité sont actuellement sur-veillés, les principaux résultats étant obtenus dans le Nord et en Alsace.

Enfin, au titre de la gestion des ressources en eau souterraine, onremarque la publication du schéma d'aménagement des eaux souterraines de Midi-Pyrénées et l'important travail réalisé sur les nappes éocènes et oligocènes enAquitaine. Cette étude est très complète et utilise des méthodes bien rodées etenchaînées permettant de passer des mesures de terrain à l'exploitation des ré-sultats présentés sous forme de tracés automatiques.

Fig.l - R o s e a u des piézomètres faisant l'objet de mesures

régulières publiées par fe B R G M

- 6 -

Fi:

NAPPES LIBRES

LULU

NAPPE CAPTIVES

CARTE DE L'ETAT DES RECONNAISSANCES DES EAUX SOUTERRAINES DE

LA FRANCE (Mise à jour : Mars 19BD)

Connaissances éparses

ERH excens if. Reconnaissances générales

ERH intensif, exploitation de réseaux

Connaissances très intensives - Modèles

Connaissances éparses

T •»• T Reconnaissances généralesir ^ yf

i r 1 1 i Connaissances intensives (modèles)

IUF

BNO

HNO

NPC

CHA

PIC

PAL

BRE

CEN

Données de base - Synthës

Surveillance du réseau piézo-métriqus Ile-de-France.

Exploitation du réseau piézo-métriqiiB.

IRH de la Manche.

Exploitation du réseau piézo-métrique.

Atlas hydrogéologique del'Eure. Début de l'opération.

Suivi et exploitation duréseau piézotnétrique.

IRH sur les feuilles deGivet, Hirson, Rocroi etFumay (à 1/50 000).

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

Atlas hydrogéologique del'Oise (dessin définitif,notice.. . ).

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

IRH entre Châteauneuf etSancerro (Cher).

es

montant

160

40

60

40

20

380

143

50

20

40

75

Evaluation des ressource

ERH du département des Yve-lines.

Mise à jour ERH Calvados.

ERH de l'Avesnois (confron-tation : ressources -prélèvements).

Synthèse des données pourune évaluation et unegestion des ressources.

S

montant

65

25

50

115(ensem-ble des2 riclia;

Protection de la qualité de«

Poursuite de la surveillancedu réseau qualité de la nap-pe des calcaires de Champigny.

Suivi de la qualité isotopi-que (tritium) des eaux depluie et das nappes ssmi-profondes de la Prie.

Contrôle de la qualité desnappes dans la vallée del'Orne.

Expertise qualité des eauxsouterraines à la demande duSIM.

Exploitation du réseau quali-té (Eure et Seine-Maritime).

Site d'infiltration d'eauxindustrielles. Impact sureaux souterraines. Mise enplace du dispositif de pré-lèvements .

Contrôle de la qualité deseaux souterraines.

eaux

montant

70

15

30

10

100

25

35

Gestion Aménagement

Contrôle technique de lanappe de l'Albien en Ile-de-France (suivi de forages).

Boucle de Poses.Rôle de conseil auprès <)ela DU.

Intervention pour applica-tion des textes légaux etappui aux DU.

Suivi des forages réaliséset collecte de données(analyses...).

montant

5r,

10

flG

SGR

ALS

LOR

RHA

FRC

BOU

AUV

LIM

Données dé base - Synthês

IRH sur les feuilles à1/50 000 Altkirch, FerreUe.Beifort, Bale.

Inventaire des eaux thermaleset minérales.

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

Inventaire molasse du Bas-Dauphiné.

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

IRH plaine de la Saône entreJussey et Pontailler.

IRH département de l'Yonne.

Eaux thermominérales.

es

montant

250

50

70

240

20

20

15

330

Evaluation des ressourcf

Caractéristiques hydrologi-ques du bassin de l'Ajre(synthèse géologique etcarte structurale du bassindans le département de laMeuse).

ERH du secteur Morez-St.Claude.

ERH secteurs granitiques deHaute-Loire.Jaugeage de source - Chaînedes Puys.

Aménagement pour ERH de sixsites (2 en terrain volca-nique, 2 en sédimentaire,2 en cristallin).Réalisation de piézomètres,station de jaugeage, pluvio-mètres. ..

!S

montant

103

5S

209

106

Protection de la qualité de:

Fichier piézométrio-chimie.

Réseau qualité.

"aisie des analyses physico-chimiques et bactériologiquesanciennes disponibles (Meur-the et Moselle, Vosges).

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

Etude du réservoir alluvialde la zone Industrielle denijon-l.ongvic.

> eaux

montant

B0

112

100

20

70

Gestion Aménagement

Inventaire des prélèvementspar systèmes aquifères. Miseen concordance avec fichierA.r.B.

Cartes de vulnérabilité desaquifères de Rhône-Alpes(Crest, Montélimar, Hrenoblp,Vif, à 1/50 0(50, Valence à1/25 000).

Cartes de vulnérabilité desaquifères de la Franche-Comté .

Cartes de vulnérabilité desaqulfères de Bourgogne.

Examen des possibilités dediversification des prove-nances d'eau pour AEP dansles secteurs sensibles auxpollutions (vallée de laSaône, secteur en aval riesrejets de l'usine Solvay).

montant

150

200

95

145

511

SGR

AQI

PDC

MPY

PAC

LRO

CSC

ANT

REU

Données de base - Synthès

Suivi et exploitation duréseau piézométrique (foragesprofonds).

Ressources en eaux souterrai-nes de la région de Gap.

Suivi et exploitation duréseau piézométrique.

Achèvement IRH Lozère.

IRH Hérault.

Ressources en eau des forma-tions cristallines.

IRH Martinique

Surveillance du réseau piézo-métrique.

es

montant

45

50

95

150

90

70

228(ensem-ble des3 fichai

B9

Evaluation des ressourt

ERH du département du Lot-et-Garonne (47) .

Etude de la nappe du Céno-manien dans le seuil duPoitou.

ERH département de l'Aveyron(étude du milieu fissuré).

ERH département de l'Ariège.Elaboration d'un outil degestion pour la plaine del'Ariège.

Etude du régime des eauxKarstiques de la régionAix-Marseille.

ERH régionales (mise enplace de limnigraphes, sur-veillance piézométrique).

Etude de la nappe des cal-caires de Marie-Galante.

:es

montant

2R0

(ensem-ble des? fichcd

53(ensem-ble des3 fichen

105

120

25

Protection de la qualité de;

Contrôle du réseau piézomé-trique (Vienne, Charente).

Suivi et contrôle du réseaupiézométrique.

Contrôle de la qualité desnappes de la Cran.

; eaux

montant

40

60

Gestion Aménagement

Gestion des nappes en Giron-de (plézométrie, applicationdécret loi 1935, fichieranalyses chimiquns).

Poursuite élaboration d'unecarte de vulnérabilité desaquifères de la Vienne (à1/100 000).

Rôle des eaux de pluie dansla charge minérale des nap-pes (implantation de pluvio-mètres, analyses...).

Modèle de gestion nappes duRoussillon.

montant

ao

40

3. RESUMES DES RAPPORTS ETABLIS EN 1979

II s'agit des travaux répondant à la mission de Service publicdu B.R.G.N. pour lesquels l'unité des thèmes ne sous-entend pas l'unité definancement. On trouvera donc dans les pages qui suivent la relation d'étu-des qui ont été menées principalement sur fonds issus de la Convention Etat-B.R.G.M. (Ministère de l'Industrie], mais également en cofinancement, lesautres moyens financiers émanant surtout d'autres organismes d'Etat.

11

IÍ.E-PE-FRANCE

79 IDF P. ANDRE"Délimitation des bassins versants souterrains du bassin Seine-Normandie"

Ce travail a été entrepris pour le compte de l'Agence financière debassin Seine-Normandie et a abouti à déterminer les lignes de partage des eauxsouterraines, c'est-à-dire les bassins versants souterrains de Seine-Normandie.

L'étude s'inscrit dans le cadre de la définition d'une politique gé-nérale pour la protection des eaux de la nappe, applicable à des "cellules"hydrogéologiquement indépendantes. Celles-ci ont été délimitées à partir decartes piézométriques et à partir d'expériences de traçage.

Les documents de synthèse comportent une carte à 1/500 000 et descartes départementales à 1/250 000.

- 79 SGN 086 IDF Ph. DIFFRE"Evolution récente du niveau des nappes peu profondes dans Paris et historiquedes prélèvements"

On savait que sous la ville de Paris, un abaissement régulier desniveaux de la nappe des sables yprésiens et de la nappe libre général (dansles alluvions ou dans les formations tertiaires affleurantes] avait eu lieudepuis un siècle.

Ce phénomène, constaté jusqu'aux années 1960, est lié aux prélève-ments par pompage, et à l'imperméabilisation du sol, entraînée par l'urbani-sation.

Depuis 1972, on a remarqué par contre, que les niveaux avaient ten-dance à remonter dans certains quartiers. Des désordres, se manifestant prin-cipalement par des infiltrations d'eau, ont même été fréquemment constatés dansles sous-sols de construction récente.

Pour mieux connaître l'évolution piézométrique depuis 20 ans, toutesles mesures de niveaux archivées au B.R.G.ÏÏ. ont été dépouillées, et 30 foragesont fait l'objet de nouvelles mesures en octobre 1978. Parallèlement, l'histo-rique des prélèvements a été reconstitué à partir des débits connus en 1968, e1à partir des déclarations faites à l'Agence financière de bassin Seine-Normand:depuis 1970.

Depuis 1971, la tendance est à une remontée générale qui dépasse 5 mdans certains quartiers. Le total des prélèvements effectués dans les nappespar les forages était de 49 millions de m3/an en 1971, n'était plus que del'ordre de 26 millions de m3/an en 1977 -, par ailleurs, les débits d'exhauretemporaires prélevés au cours des travaux souterrains, estimés a 5 millions dem^/an en moyenne pendant les 10 dernières années, ont vraisemblablement décrusdepuis 1971.

12

Cette diminution doit être à peu près compensée par l'augmentationdes débits d'épuisement du réseau R.A.T.P. (3,4 millions de m^ en 1973 -5 millions de rr>3 en 1977) et des débits des pompages dans les autres ouvragessouterrains à radier drainant Cestimés à 5 millions de m^ en 1977).

Enfin, à côté de ces influences dues à l'activité humaine, les in-fluences naturelles ont pu être mises en évidence dans certains piézomètres :crues de la Seine, périodes pluvieuses.

80 SGN 189 IDF"Bassin Seine-Normandie - Réseau piézométrique - Annuaire 1978"

Sous forme d'un fascicule par département, l'annuaire recense lesmesures effectuées sur 947 piézomètres et 3D sources pendant l'année 197B.Les données numériques sont accompagnées de graphiques d'évolution des niveauxet des débits.

13

WORMANPIE

- 79 SGN 085 HNO P. EBERENTZ - J.C. ROUX"Contrôle de la qualité de la nappe de la craie en Seine-Maritime. Premièreannée de surveillance (1977)"

Ce travail a été financé conjointement par le Ministère de l'Indus-trie et des Mines et le Conseil général de la Seine-maritime.

Son objectif consiste à achever la mise en place du réseau dans ledépartement et à exposer les résultats acquis en 1977.

L'ensemble des données analytiques recueillies depuis 1973 en Seine-maritime et dans le Vexin normand (département de l'Eure au Nord de la Seine)a été mis en mémoire dans le but de subir des traitements informatiques. Lesrésultats, se présentent dans un premier temps sous forme de courbes de fréquenc

A partir de ce type de classement, il est possible de visualiser defaçon simple et pratique les distributions des concentrations rencontrées pourchacun des paramètres des eaux souterraines. De plus, l'évolution de la minéra-lisation de l'eau a pu être mise en évidence (ex : les nitrates et les sulfatesles concentrations des éléments chimiques (et de certains germes bactériologi-ques) ont été comparées aux normes de potabilité. Les zones ou les captages quiprésentent le plus d'anomalies ont été détectées.

Ce rapport restitue une série de clichés de la qualité des eaux sou-terraines depuis 1973 à partir des prélèvements réalisés sur les forages dudépartement.

14

UÖKD- PAS -VE- CALAIS

79 SGN 194 NPC A. TALBOT"Gestion des ressources en eau entre la Hem et la Lys (Pas-de-Calais)"

Le S.I.D.E.IM. a chargé le Service géologique régional Nord-Pas-de-Calais d'affiner un modèle mathématique déjà entrepris entre la Hem et la Lys(Pas-de-Calais!) afin d'examiner l'impact des prélèvements prévus par le grou-pement FLANDRES-NDRD.

Dans le cadre de cette étude, nous avons jugé utile d'extrapoler lesprélèvements actuels en se basant sur une évolution démographique semblable àcelle observée entre les recensements réalisés en 19B8 et en 1975 et sur uneprogression des besoins de l'ordre de 1 à 2 \ par an. Cette exploitation montreque les forages existants seront suffisants pour subvenir aux besoins en eaujusque vers l'horizon 1985-1990.

A toutes fins utiles, plusieurs scénarios ont été simulés sur lemodèle réalisé. Ces simulations montrent qu'un débit de pointe de 1G DDO m-Vjpourrait être prélevé à Blendecques sans entraîner des rabattements trop impor-tants. Quoiqu'il en soit, nous ne pourrons que conseiller la poursuite de lapolitique de l'Agence de l'Eau visant à limiter les prélèvements d'eau souter-raine destinés à des fins industrielles.

- 79 SGN 658 NPC D. BERNARD - P. CAULIER - M. GAGEONNET"Evaluation des ressources en eau dans le Cambrésis. Examen de la qualité deseaux"

Cette étude actualise les données recueillies en 1958 dans le cadrede l'inventaire des ressources hydrauliques CI.R.H.) et tente de présenter unbilan quantitatif et qualitatif du potentiel aquifère de cette région.

Le bilan établi grâce à l'élaboration d'un modèle mathématique montreque les échanges de la nappe avec l'extérieur sont surtout localisés au niveaude la Sensée et pour une moindre part de l'Escaut. Les réserves en eau les plusimportantes et les plus facilement exploitables se trouvent à l'aval de Cambraientre cette commune et la Sensée ainsi qu'entre Proville et Cantaing-sur-Escaut.

Bien que l'on observe une tendance à l'accroissement des concentrationsen nitrates, on peut encore considérer que la qualité de l'eau est globalementbonne, sauf dans les zones urbanisées et industrialisées.

Cette évolution chimique même si elle est lente risque de compromettrel'utilisation future des ressources en eau encore peu exploitées dans le Cambré-sis. Il serait donc nécessaire de protéger certaines zones de façon à maintenirdes réserves d'eau potable.

15

- 79 SGN 692 NPC A. TALBOT - B. TILLIE"Modèle mathématique de gestion du Douaisis. Alimentation en eau des sitesindustriels retenus par le S.D.A.U."

Le programme d'étude exécuté pour le compte de la Chambre de Commerceet d'Industrie de Douai [Nord), se décompose en plusieurs parties :

- rassemblement et synthèse des données existantes,- acquisition de données nouvelles et construction d'un modèle mathématique,- calage de ce modèle,- simulations d'éventuelles exploitations de l'aquifère.

Les deux premières parties ayant fait l'objet d'un rapport détaillé[79 SGN 2B8 NPC), ce rapport condense les résultats acquis lors du calage dumodèle et présente les différentes simulations exécutées. •

Le modèle calé s'étendant entre les parallèles LAMBERT 606 et 670 etles méridiens LAMBERT 284 et 320 permet de répondre à toute question concernantde nouveaux prélèvements. De ce fait, il a été utilisé pour calculer à long terl'effet provoqué par le développement de nouveaux forages qui seraient créés dales zones industrielles fixées par le S.D.A.U.

Les réponses de l'aquifère à ces simulations permettent d'orienter ledifférentes industries vers telle ou telle zone industrielle. Les industries prlevant beaucoup d'eau devront s'établir sur les Z.I. d'Auby, de Cuincy, de Dorignies et de Guesnain. On devra s'efforcer de limiter les prélèvements à BarroisPecquencourt et à Frais-Marais, l'impact sur le champ captant de Pecquencourtatteignant deux mètres de rabattement. Quant à la Z.I. d'Orchies, tout nouveauprélèvement est à déconseiller, l'aquifère étant ici très peu productif.

- 80 SGN 069 NPC B. TILLIE"Nappe de la craie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (zone médiane etoccidentale). Acquisition et traitement des données. Modélisation des écoule-ments Souterrains" (thèse 3ème cycle)

Pour estimer l'influence de tout changement d'exploitation des eauxsouterraines sur l'état actuel de la nappe de la craie du bassin minier, unepremière phase consiste à collecter toutes les données géologiques et hydrogéo-logiques connues et de les traiter par les outils informatiques appropriés.

Les données portent sur :

- la nature et la structure générale de l'aquifère,- le réseau hydrographique susceptible d'amener une alimentation supplémentairEdu réservoir,

- la variabilité spatiale des prélèvements et de l'infiltration des eaux pluvic- la forme de la surface piézométrique déterminant les limites du système aqui-f- les transmissivités et les débits spécifiques dont l'étude statistique abouti

une représentation spatiale de la transmissivité estimée dans un intervalle cconfiance.

C'est à partir de ce dernier document que s'effectue la modélisationl'aquifère en régime permanent, en respectant autant que possible le domained'existence des transmissivités et en cherchant à reconstituer la piézométrie créférence, également estimée et inscrite dans une fourchette d'incertitude.

La cartographie hydrochimique donne une vision rapide de la qualité ceaux qui pourra orienter l'exploitation de l'aquifère en fonction des différeniqualités exigées.

Enfin, les simulations faites sur le modèle calé donnent une image deréponse de l'aquifère à toutes nouvelles sollicitations.

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CHAMPAGWE-ARPENWE

- 79 SGN 087 CHA M. KERJEAN"Etat de la documentation des ouvrages souterrains implantés sur les feuillestopographiques de Langres, Is-sur-Tille, Aignay-le-Duc et Recey-sur-Ource(Haute-Marne) et description hydrogéologique provisoire"

Ce rapport est le vingtième d'une série qui est consacrée à l'inven-taire des ressources hydrauliques des départements des Ardennes, Aube, Marneet Haute-Marne.

Il présente les résultats des investigations sur le terrain et dudépouillement de la documentation effectués sur les feuilles topographiques à1/50 000 de Langres, Recey-sur-Ource, Aigny-le-Duc et Is-sur-Tille, dans lapartie appartenant au territoire du département de la Haute-Marne et en annexeune carte à 1/50 000 sur laquelle ont été reportés les renseignements géologi-ques intéressant les eaux souterraines et l'ensemble des points inventoriés etleur nature.

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PAyS-VE-LA-LOïRE

- 80 SGN 054 PAL H. ETIENNE"Ressources de sécurité pour l'approvisionnement en eau potable des villesd'Angers et de Saumur (Maine-et-Loire) et du Mans (Sarthe)"

Après un exposé des raisons qui ont motivé le choix du sujet,l'auteur passe en revue [chapitre 2) les divers types de solutions offertespar les eaux superficielles et souterraines. Le cas particulier relatif auxalluvions (création d'un plan d'eau creusé ou exploitation directe de l'aqui-fère lié à ces alluvions) et les possibilités d'utiliser un aquifère rechargéartificiellement sont également évoqués.

Le chapitre 3 est consacré à la protection de la ressource, plusspécialement sur le plan d'une pollution accidentelle tandis que le suivant(chapitre 4) étudie sur un plan général les aspects techniques et financiersqu'implique le choix de telle ou telle solution. Un bref chapitre (5) montrequ'il doit être possible, dans certains cas, d'associer la production d'eaubrute au chauffage par pompes à chaleur.

Enfin, dans le chapitre 6 est présenté un guide sommaire des démar-ches à exécuter pour mettre à jour des ressources de sécurité dans les diverscas réels qui peuvent se présenter. Il faut noter, en effet, que ce texte nes'attache pas à décrire des situations particulières qui sont traitées danstrois autres fascicules, illustrations de ces considérations générales :

- Ressources de sécurité pour ANGERS

. eaux de surface : Sarthe, Mayenne, Authion, plans d'eau

. eaux souterraines : alluvions, Crétacé, socle (Primaire et Antécambrien)

- Ressources de sécurité pour SAUMUR

. eaux de surface : Douet, Thouet, Authion, plans d'eau

. eaux souterraines : alluvions, Tertiaire, Crétacé, Jurassique

- Ressources de sécurité pour LE MANS

. eaux de surface : Sarthe, plans d'eau

. eaux souterraines : alluvions. Tertiaire, Crétacé, Jurassique.

Ce travail a pu être réalisé sur crédits AGRES.

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CENTRE

- 79 SGN 036 CEN N. DESPREZ - CT. MARTINS"Etude des ressources hydrauliques et inventaire des points d'eau de laChampagne berrichonne entre les vallées du Cher et de l'Indre. FeuillesIGN Issoudun - Levroux - Vatan - Chateauneuf-sur-Cher. Départements de1 'Indre et du Cher"

L'analyse de la carte piézométrique établie à partir des mesuresréalisées sur 443 points d'eau fait ressortir, en général, sur l'ensembledu territoire, des réservoirs de perméabilité médiocre (gradient hydrauli-que élevé].

La tectonique cassante isole deux compartiements totalisant 150où les eaux souterraines ont un gradient faible (1 à 2 Si) :

- au Sud-Ouest, dans les calcaires de la Martinerie et de Pruniers, entre lesvallées de la Théols et du ruisseau de Ste-Fauste, au Sud du parallèle deNeuvy-Pailloux,

- au Nord-Est, dans les calcaires de Montierchaume et de Levroux, entre lesvallées de l'Arnon et de la Théols, au Nord du parallèle d'Issoudun.

Des forages de reconnaissance hydrogéologique sont conseillés dansces deux régions.

Ailleurs, en dehors des vallées où une perméabilité secondaire peutaméliorer la transmissivité des aquifères, les ressources en eau sont à recher-cher dans le Bathonien à des profondeurs comprises entre 170 m au Sud-Est(Chezal-Benoît) et 450 m au moins au Nord-Ouest (Paudy-Giroux).

De nombreuses sources perennes, qui s'alignent sur des linéamentstectoniques, seraient à capter pour permettre, localement, l'irrigation.

L'observation des variations de la surface piézométrique sur 20 pointsrépartis dans les différents niveaux lithologiques démontre, par ailleurs, l'ab-sence d'emmagasinement durable, les calcaires de l'Oxfordien jouant le rôle derégulateur de ruissellement.

- 79 SGN 373 ALS

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ALSACE

D. GRAFF - F. MUNCK"Contrôle et surveillance de la salinité de la nappe phréatique dans ledépartement du Haut-Rhin. Rapport de synthèse sur les mesures effectuéesen 1978"

Le contrôle et la surveillance 1976 de la salure de la nappe phréa-tique d'Alsace, dans le département du Haut-Rhin, permet de mettre en évidenceles points essentiels suivants :

- A l'amont du Bassin Potassique, côté Thann, les teneurs en chlorure ont baissCdépollution en aval des terrils de 1'Ochsenfeld).

- Au droit du Bassin Potassique, les teneurs dans la nappe ont peu évolué ; àla limite aval, les nouveaux piézomètres profonds d'Ensisheim mettent en évi-dence que la salure issue des terrils sud et est passe sous l'Ill pour sepropager vers le Nord en rive droite de la rivière.

- A l'aval du Bassin Potassique, on note peu d'évolution sur la langue saléeouest j par contre la langue salée est, rive droite de l'Ill semble s'étendrevers l'Est.

- Le long de l'Ill et de la Vieille Thur, la forte baisse de teneur des annéesprécédentes semble plus ou moins stabilisée. Plus à l'écart, les teneurs contnuent a baisser.

- Au niveau des puits de Colmar, on assiste à une légère baisse de teneurs, conprévu suite à l'arrêt des rejets salins dans la Vieille Thur. Mais celle-ci etrès lente.

- Au centre plaine, on ne note pratiquement pas d'évolution ; par contre le lordu Rhin, on doit signaler de légères augmentations de teneurs en aval deFessenheim et une diminution à l'aval de la chute de Marckolsheim.

Par contre un effort important est à réaliser au niveau du Bassin Po1sique, de manière à fixer la pollution au niveau des terrils. Des études sont Ecours pour définir les objectifs à atteindre, mais dès 1979, deux puits de fixétion devraient être mis en service, l'un a Amélie, l'autre à Rodolphe.

- 79 SGN 382 ALS J. MIGAYROU - G. KREBS - P. GENDRIN - F. MUNCK"Nappe phréatique de la plaine d'Alsace. Nappe du Pliocène de Haguenau.Rapport sur la piézotnétrie 1978"

En 1978, le niveau de la nappe s'est situé en généralau-dessus de la moyenne, principalement dans les secteurs proches des coursd'eau et ce, pour la première fois depuis 1970. Le premier trimestre de l'annéi1979 a été caractérisé par des crues relativement conséquentes sur les rivière!alsaciennes. Par suite des échanges nappes-rivières, le niveau de la nappe acontinué à monter pour atteindre dans de nombreux secteurs des cotes jamais ourarement observées depuis le début des observations (1955).

A l'échelle mensuelle, deux cas sont à considérer :

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- dans les zones relativement proches des rivières, la nappe a connu des niveauxmensuels supérieurs à la moyenne (parfois exceptionnels, en mars) durant lesneuf premiers mois de l'année. Par contre, par suite d'un automne très défici-taire en pluie, les niveaux moyens-mensuels sont descendus au-dessous de lanormale, notamment en Novembre,

- dans les secteurs éloignés des cours d'eau, comme Hettenschlag, la remontéede la nappe s'est poursuivie progressivement au début et à la fin de l'année ;les niveaux en fin d'année sont toutefois revenus près de la moyenne à causedu déficit pluviométrique du débit d'hiver 1978-1979.

Au cours du début de l'année 1979, on observe un maintien des niveauxtrès nettement au-dessus de la moyenne, notamment en février 1979, mois au coursduquel les cotes moyennes mensuelles ont une période de retour supérieure à 50ans dans les secteurs de nappe soumis à l'influence directe des cours d'eau.

79 SGN 498 ALS G. GRANDAROWSKI - F. MUNCK"Etablissement public régional. Surveillance des eaux souterraines de la plained'Alsace. Le réseau qualité"

L'année 1978/79 a vu la mise en place dans la plaine d'Alsace d'unréseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines. Ce réseau qualitéconstitue en fait un "tableau de bord" où par des moyens informatiques adaptéssont centralisés, pour information et contrôle, toutes les opérations de sur-veillance de la qualité des eaux souterraines en Alsace. Les opérations concer-nent la surveillance d'un réseau dit primaire, ossature principale du réseauqualité, et un premier "bulletin de santé" a été publié.

La surveillance étroite réalisée au cours de la première année surces points, qui représentent un échantillonnage témoirr de l'ensemble de laplaine, montre d'une façon quasi générale, par rapport au passé, une augmenta-tion plus ou moins importante de la minéralisation qui va en s'accentuant cesdernières années et ceci même dans des zones où aucune pollution importanten'est connue.

Le temps de renouvellement des eaux de la nappe dans les horizonssupérieurs et moyens, sollicités par les ouvrages de captages sont de l'ordrede 20 ans et davantage. La dégradation lente constatée est donc le résultatde pollutions dispersées dont l'origine date vraisemblablement du début del'époque d'après guerre. Ces résultats doivent nous mettre en alerte.

Une gestion intégrée rivières/nappes pourrait, par des actions à longterme, maintenir, selon les secteurs, une qualité des eaux propres aux .diversusages.

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79 SGN 694 ALS G. RINCK - F. MUNCK

"Evaluation des ressources hydrauliques. Feuille de Saverne. Situation en 1977"

Les résultats obtenus dans le cadre de l'inventaire de la feuille deSaverne, département du Bas-Rhin, ont permis de distinguer les secteurs sui-vants.

Les grès triasiques, à l'Ouest de la faille vosgienne, sont le sièged'une nappe générale qui constitue la principale ressource en eau du secteur.L'eau est peu minéralisée, douce et la qualité bactériologique généralementsatisfaisante.

Entre la faille vosgienne et la faille rhénane, dans le champ de frac-tures de Saverne, les ressources en eau disponible sont surtout dues à la pré-sence de horst, constitués par les grès triasiques aquifères, où l'eau estd'ailleurs plus minéralisée par suite de la présence des formations marno-calcairsusjacentes.

Les formations calcaro-marneuses du Muschelkalk supérieur peuvent loca-lement donner naissance à des sources de débit non négligeable, ou être sollici-tées par des forages dont le débit est limité à quelques m3/h ; l'eau est dure etla minéralisation moyenne à forte.

79 SGN 771 ALS G. RINCK - F. MUNCK"Utilisation thermique de la nappe phréatique de la plaine d'Alsace. Premièrephase : établissement d'un état actuel dans la région de Strasbourg"

L'utilisation croissante de la nappe phréatique rhénane, en particu-lier par les doublets de forages pour la climatisation et les pompes à chaleur,a nécessité la réalisation d'un "état zéro" par l'établissement de cartes detempératures. Les observations ont été réalisées sur environ 155 puits répartissur l'ensemble de l'agglomération de Strasbourg.

Des documents synthétiques ont pu être élaborés et ont permis dedéceler plusieurs phénomènes thermiques.

De nouvelles investigations ont donc été proposées et consistent,d'une part à poursuivre les mesures sur un réseau de contrôle réduit et, d'autrepart à déterminer les caractéristiques hydrothermiques de la nappe indispensa-bles à l'élaboration d'un modèle de gestion hydrothermique de la nappe.

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LORRAINE

- 78 SGN 463 LOR J. RICOUR"Etat des connaissances sur 1'hydrogéologie de la série calcaro-doiomitiquedu Muschelkalk moyen et supérieur à la périphérie du Bassin Houiller Lorrain"

L'examen et la synthèse des données disponibles au Code Minier surla série calcaro-dolomitique du Muschelkalk, moyen et supérieur ont permis dedéfinir les principales caractéristiques de ce multicouche aquifère, à lapériphérie du Bassin Houiller Lorrain.

L'écoulement des eaux souterraines, les caractéristiques hydrodyna-miques de 1'aquifers et l'évolution spatiale de la qualité des eaux ont puêtre cernés avec plus de précision.

Par ailleurs, des zones favorables à la réalisation de foragesd'exploitation d'eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, ont étédéfinies (anticlinal du Hunsrück et vallée de la Sarre].

- 79 SGN 048 LOR J. RICOUR"Observations réalisées sur les réseaux piézométriques lorrains de novembre1977 à novembre 1978"

Réalisé sur crédits du Ministère de l'Industrie et des Mines ainsique sur subventions des départements de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges,le document rassemble les principales chroniques piézométriques repré-sentatives de l'évolution et nécessaires à la gestion rationnelle des eauxsouterraines en Lorraine.

L'année hydrologique 1977-1978 se caractérise par une rechargemarquée et bien individualisée des nappes libres ¡ cette recharge correspondà une pluviométrie dont la fréquence de retour est supérieure à la moyenne.A noter cependant que l'étiage 1978 s'est prolongé très tard dans l'arrièresaison ¡ le niveau d'étiage des nappes en 1978 reste toutefois supérieur auniveau d'étiage enregistré en 1976. La fréquence de retour de ce niveaud'étiage 1976 est difficile à définir, les chroniques piézométriques disponi-bles étant de durée insuffisante.

- 79 SGN 304 LOR J. RICOUR - S. VAN DEN AVENNE"Annuaire des chroniques de jaugeages sur 62 sources A.E.P. du départementde la Meuse"

La mise en mémoire des données de jaugeages recueillies mensuelle-ment de 1975 à 1978 sur 62 émergences destinées à l'alimentation de collecti-vités du département de la Meuse a permis à la Direction Départementale del'Agriculture de constituer, avec l'aide technique du B.R.G.M., un fichier :

- nécessaire à une meilleure définition des ressources mobilisables,

- utilisable dans la définition des périmètres de protection de ces pointsd'eau.

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FRANCHE-COMTE

- 79 SGN 505 FRC J. CORNET - J. PUTALLAZ"Examen des ressources hydrauliques de la région de Morez - Saint-Claudepour l'alimentation en eau potable des collectivités"

Le but recherché est l'évaluation des ressources en eau mobilisa-bles pour faire face aux besoins en eau potable futurs des collectivités dela région de Morez - St. Claude. L'objet de l'étude est un examen hydrologi-que des ressources en eau, y compris celles des plaines fluvio-glaciaires,utilisables pour alimenter cette région.

Les enquêtes réalisées ont été consignées sur fiches signalétiques.A terme, dans la plupart des cas, des problèmes de ressources se poseront etles bilans hydrologiques réalisés sur les stations des Mortes et des Roussesdémontrent un déficit des écoulements par rapport aux excédents Thornthwaite.Diverses causes sont invoquées, dont la possibilité de pertes occultes, lesinterconnexions entre les différents systèmes étant mal connues.

L'éventualité d'une augmentation des prélèvements autorisés dansles lacs peut être envisagés, mais des données complémentaires doivent êtreacquises. Quant aux sources, il parait indispensable de connaître leur régimepour qu'elles soient prises en compte dans les plans d'aménagement. La préca-rité des ressources et l'extrême vulnérabilité de ces aquifères conduisent àla recherche des sites de substitution ou d'appoint et des propositions sontfaites dans ce sens.

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BOURGOGNE

- 79 SGN 095 BOU J. CORNET - J. PUTALLAZ - P. CONFAIS"Etude préliminaire à la mise en place d'un réseau de surveillance de laqualité des eaux souterraines dans le département de l'Yonne"

Cette étude a été effectuée en collaboration avec la DirectionDépartementale de l'Action Sanitaire et Sociale (D.D.A.S.S.).

L'étude a pour but le contrôle de la qualité chimique, pousséjusqu'à la recherche des éléments en trace, et le cas échéant des organo-chlorés et des hydrocarbures, des différentes nappes du département del'Yonne à l'aide d'un réseau de surveillance permanent comportant un nombreoptimum de captages (40 environ).

Les 100 points d'eau sélectionnés ont été répartis pour caractéri-ser les principales nappes utilisées pour l'alimentation en eau potable.

Les nitrates apparaissent comme l'élément marqueur prépondérantd'une influence anthropique sur la qualité des eaux. La majorité des teneursest élevée et 10 d'entre elles atteignent ou dépassent 45 mg/1. Parmi leséléments majeurs, le Na+ et le Cl" se révèlent être également de bons traceursd'activité humaine, par contre le SÛ4= , Ca++ et HCOq- sont moins expliciteset les teneurs singulières peuvent également résulter de conditions particu-lières de milieu. Il en est de même pour les éléments mineurs ou en traces :fer, manganèse, fluor et phosphates. Le cuivre, le zinc, le plomb, l'aluminium,le chrome, les phénols et les hydrocarbures dont la fréquence d'apparition estvariable sont par contre des éléments représentatifs d'une pollution anthropi-que.

79 SGN 139 BOU M. MARION"Zone industrielle de Longvic (21). Qualité des eaux souterraines et évolutiondans le temps"

Une campagne de prélèvements, effectuée en avril 1979 en période dehautes eaux de la nappe, a permis d'établir un cliché de la qualité des eauxsouterraines de la zone industrielle de Longvic et de ses abords immédiats. Lesanalyses effectuées font ressortir un assez grand nombre d'indices de pollutiontels que des teneurs anormalement fortes ou faibles de certains ions majeurs,ou la présence d'éléments toxiques ou indésirables comme les phénols, les hydro-carbures et certains métaux.

Parallèlement, la comparaison des analyses anciennes disponibles apermis de constater une dégradation très nette des qualités de l'eau, se tradui-sant par un accroissement de la minéralisation globale, certains éléments telsque les chlorures et le sodium ayant vu leur teneur augmenter dans des propor-tions considérables au cours des dix à quinze dernières années.

Afin de mieux contrôler l'évolution de la qualité des eaux de la nappe,la mise en place d'un réseau de contrôle périodique est proposée.

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AUVERGNE

- 79 SGN 621 AUV R. BELKESSA"Jaugeage des sources de la Chaîne des Puys - période 1975-1978 - Effetsde la sécheresse de 1976 et de 1978 sur les débits"

Cette étude fait état des résultats des jaugeages mensuels de 18sources de la Chaîne des Puys, obtenus pour la période 1975-1976 et confron-tés aux données climatologiques ; elle fait suite au rapport B.R.G.M. sur leséléments recueillis pendant la période 1971-1974. Cette confrontation s'appli-que plus particulièrement aux effets de la sécheresse de 1976 et de 1978 et àleurs conséquences sur le débit de l'écoulement souterrain.

La période de référence retenue est 1965-1974.

L'étude porte sur les bassins d'Ambène-Pâle, Tiretaine, Auzon,Rouillas (versant est) et Mazaye-Fung, Ceyssat [versant ouest), tous constituésde terrains volcaniques.

Les informations suivantes obtenues s'appliquent aux débits moyensannuels, aux crues maximales, aux étiages absolus, aux indices de variabilitédu débit, aux durées des tarissements et aux prélèvements.

Sur la période 1965-1974, les écoulements des bassins du versant est,dans la moitié sud de la Chaîne des Puys, ont subi le déficit le plus important(50 à 60 %) alors que pour les autres bassins, on observe peu de modifications.

79 SGN 626 AUV R. BELKESSA"Hydrogéologie de la zone granitique de Montmarault (Allier)"

La zone granitique de Montmarault se rattache aux deux grandes régionnaturelles de la Combraille et du Bocage Bourbonnais. Le périmètre étudié de160 km2 de superficie appartient au bassin versant de l'Aumance.

Les pluies efficaces sont évaluées à 383 mm en 1976, de 517 mm en 197et de 245 mm en 1978. La période de sécheresse s'étale de mars à août 1976 etde juin à novembre en 1976.

L'inventaire des points d'eau de mars à mai 1979 a permis d'obtenirdes données concernant le débit de 195 sources et le niveau de nappe de 180puits.

L'A.E.P. de cette région est réalisée à partir des prélèvements dansla vallée du Cher. L'utilisation du réseau vient en appoint des besoins d'unegrande majorité d'exploitations agricoles qui utilisent leur puits pour lesusages domestiques.

La réserve d'eau mobilisable est estimée entre 7 500 et 30 000 m3/jsuivant la pluviosité saisonnière. Cette réserve est renouvelable par l'infil-tration de pluie efficace au débit de 0,50 à 2 1/s/km2.

Certains sites les plus favorables ont été retenus et sont par ordrede priorité :

1. Zone des Brosses,2. Zone au Sud de Saint-Sornin,3. Zone située entre la Guyonnière et la RN 145,4. Zone au S.W. de Montmarault.

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AQUITAINE

- 79 AQI 02 J. AURIOL - R. BELLEGARDE - H. BONNERY"Gestion des nappes. Fichier des débits autorisés en Gironde. Editions ducontenu du fichier au 11/01/79"

II s'agit de l'actualisation du rapport publié en 1977 sous lenuméro 77 AQI 1G4 qui indique le contenu du fichier informatique desrenseignements technico-administratifs relatifs aux forages de plus de 60 m,situés en Gironde, ayant fait l'objet d'une autorisation préfectorale.

L'édition précédente a fait l'objet d'une procédure de vérificationimportante, en particulier en ce qui concerne le nom des aquifères captés ; uncertain nombre de coordonnées Lambert ont été précisées de façon à être en ac-cord avec celles existant dans la Banque des données du sous-sol CBSS] duB.R.G.M.

Deux notions importantes ont été précisées :

- L'indication d'une autorisation relative à un "sondage minier" : c'est-à-direun ouvrage non autorisé à produire de l'eau, mais constituant une reconnais-sance géologique et qui ne doit pas mettre en communication plusieurs aquifères[précautions de forage].

- L'indication d'un forage "abandonné" signifiant que d'après la surveillance desannées antérieures aucun prélèvement notable n'a été effectué ; cependant untel ouvrage peut être réexploité. Cette notion est à opposer à celle d'un ouvra-ge rebouché qui ne pourra ainsi plus jamais être "activé", mais dont la mentiond'une existence passée constitue une information précieuse dans le cadre desdemandes d'autorisation futures.

79 AQI 33 R. BELLEGARDE"Gestion de la nappe oligocène dans le Sud du Bordelais. Rapport d'implantationde trois piézomètres à l'Oligocène à Leognan - Martillac et Saucats (33)"

Cette courte étude hydrogéologique (préalable à l'exécution des troispiézomètres à l'Oligocène - dans la région sud de Bordeaux] a été préparée dansle cadre de la gestion et de la surveillance de la nappe de l'Oligocène en Gi-ronde.

La note précise les trois emplacements retenus, et fournit des élémentsprévisionnels "hydrogéologiques et techniques" destinés au dossier administratifd'autorisation ainsi qu'a l'étude préalable des coûts estimatifs des travauxd'équipement et tests à réaliser afin d'obtenir des piézomètres représentatifsde la nappe des calcaires oligocènes permettant de suivre l'évolution piézométri-que et chimique de cette nappe.

Dès leur réalisation, ces puits témoins seront confiés au B.R.G.M. quien assurera l'exploitation et l'entretien.

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79 AQI 66"Alimentation en eau potable du Nord-Médoc (Gironde) (schéma directeur)"

L'alimentation en eau potable des communes du Nord-Médoc est actuel-lement réalisée à partir de forages captant différents aquifères. Les réseauxd'adduction des différents syndicats intercommunaux sont gérés par plusieursorganismes et ne sont pas interconnectés.

La demande en eau potable tend à croître chaque année du fait desaménagements industriels et touristiques.

La qualité des eaux exhaurées n'est plus toujours conforme aux norme;de potabilités exigées.

Par suite, la Direction départementale de l'Agriculture de la Girondedésire rechercher des ressources complémentaires ou nouvelles en eau potablepour cette région et examiner les modifications nécessaires du réseau de distr:bution primaire existant. Cette recherche doit prendre en compte le caractèred'urgence à satisfaire la demande des communes de Vendays et du Verdón pourl'été 1980, tout en prévoyant l'intégration cohérente de ces solutions particu-lières dans le schéma d'aménagement d'ensemble proposé.

La comparaison des coûts des différents schémas doit aboutir à unesélection de la solution économiquement la plus rentable, et à définir sestranches de réalisation.

- 79 AQI 86 J. AURIOL - R. BELLEGARDE - E. FRAGONARD"Gestion des nappes. Fichier des débits autorisés en Gironde. Edition ducontenu du fichier au 23/11/1979"

Ce rapport constitue l'actualisation de celui publié le 16/01/1979.Il indique le contenu du fichier informatique des renseignements technico-administratifs relatifs aux forages de 60 m et plus situés en Gironde, etayant fait l'objet d'une autorisation préfectorale.

Comme les éditions précédentes, il est présenté sous la forme detrois classements :

- par numéros B.R.G.N. croissants,- par noms alphabétiques de communes,- par années d'autorisation et numéros B.R.G.M. croissants.

79 SGN 238 AQI J. CHAMAYOU"Bassin du Bief (Charente). Etude hydrogéologique et hydraulique. Premièrepartie : étude des réservoirs"

L'établissement public régional Poitou-Charentes a confié au Servicegéologique régional Aquitaine du B.R.G.M. sous le contrôle de la Directiondépartementale de l'Agriculture de la Charente, une étude hydrogéologique ethydraulique préliminaire dans le but de définir la géométrie, les caractéristiques lithologiques et hydrauliques des nappes dans le bassin versant du Bief.

Pour aboutir à ces résultats, il a été proposé et réalisé :

- une reconnaissance géologique à partir d'une analyse des photos aériennes etde levés de terrain,

- une prospection électrique au moyen de 15 sondages électriques répartis surdes profils qui ont permis d'établir des coupes géologiques et structurales.

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- six forages de reconnaissance et d'essai dont deux ont été alésés, équipéset soumis à des tests prolongés,

- des enquêtes piézométriques sur les prélèvements actuels, sur les débits duBief afin d'établir le bilan des écoulements superficiels et souterrains.

L'ensemble de ces données hydrauliques aboutit à définir et à loca-liser les emplacements des reconnaissances a entreprendre au cours de la deu-xième phase d'étude qui doit s'attacher à mieux préciser les secteurs les plusfavorables au captage d'eau à des fins agricoles notamment.

79 S6N 755 AQI J. AURIOL - R. BELLEGARDE - H. BONNERY - L. HOSTEINS"Gestion des nappes en Aquitaine. Compte rendu annuel de surveillance 1979.Nappes des sables éocènes en Gironde et des calcaires oligocènes en rivegauche de la Gironde-Garonne"

Situation en 1979 de l'exploitation des deux principales nappes d'eauexploitées en Gironde :

- la nappe des "Sables éocènes" Cdans tout le département],

- la nappe des "Calcaires oligocènes" [en rive gauche de la Gironde et de laGaronne].

Dans ce rapport, nous avons poursuivi :

- l'exploitation cartographique traditionnelle des informations recueillies(tant pour l'évolution et l'état piézométrique de "juin 1979", que pour lesvolumes d'eau prélevée en 1978],

- l'examen des doublets piézométriques avec les nappes sus et sous-jacentes àcelles de l'Oligocène (Miocène et sables éocènes] ; sur les communes dePessac et Portets,

- le traitement informatique des deux aquifères surveillés.

Sont fournis désormais automatiquement :

- la liste des captages autorisés, recensés, ayant fait l'objet de relevéspiézométriques de base en 1979, ou d'exploitation connue pour 1978,

- le rapport de forages et des tracés (par interpolation] des surfaces piézo-métriques "juin 1979" pour-les deux nappes.

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POITOU-CHAREWTES

- 79 SGN 546 POC D. RAMBAUD"Les ressources en eau du département de la Charente. Principaux systèmesaquifères : analyse et cartographie"

La recherche des axes d'écoulement souterrain privilégiés en milieukarstifié a été tentée à partir des directions de dissolution relevées dansdes grottes du bassin de la Tardoire [calcaires jurassiques] et de la régiond'Angoulême (calcaires turoniens-coniaciens). Il en ressort deux directionsprincipales d'ouverture : N 0° - 10° E ; N 120° - 150° E.

Ces directions correspondent à des accidents qui peuvent servir dedrains préférentiels favorisant l'émergence d'eau souterraine (alignement desources artésiennes].

Densité de drainage, index de relief, chimie des eaux, ont étéappréciés pour caractériser les aquifères.

Les "exportations" souterraines du bassin de la Tardoire qui alimen-tent les résurgences de la Touvre peuvent être évaluées à environ 7 m^/s d'unepart, et les pertes par infiltration profonde, au droit des bassins du Né etde la Tude, dépassent 30 h de l'écoulement total, ce qui témoigne d'une drai-nance vers l'aquifère calcaire sous-jacent du Turonien, d'autre part.

Les ressources en eau globales naturelles dans le département de laCharente sont de l'ardre de 43 wß/s (moyenne calculée sur la période 1967 -1976], soit 9,20 1/s/km2, soit encore une lame d'eau écoulée de 290 mm. Cesvaleurs correspondent aux débits d'écoulement du bassin de la Charente à Cognaqui draine tous les aquifères du département.

L'apport des nappes aux rivières, qui peut être assimilé aux ressources naturelles souterraines, est de l'ordre de 70 h de l'écoulement total, cequi représente un débit de 31 m3/s, soit 6,70 1/s/km2 pour le bassin de laCharente à Cognac, sur la période considérée.

Durant le même été, les prélèvements atteignaient un débit de 2,80 rrpour l'ensemble du département.

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MlVI-PyREMEES

79 SGN 380 MPY J.C. SOULE"Schéma régional d'aménagement des eaux souterraines - région Midi-Pyrénées"

En janvier 1978, le Comité Technique de l'Eau de la région Midi-Pyrénées a publié le Schéma d'aménagement hydraulique régional. Ce documentconstitue un tour d'horizon de l'ensemble des ressources en eau, mais il estdominé par les problèmes liés à l'irrigation et les travaux nécessaires pourl'exploitation des ressources en eaux superficielles.

Le Schéma d'aménagement des eaux souterraines, formé par le présentrapport, développe de façon plus détaillée les aspects particuliers de cetteressource. Ces deux documents réunis permettent de mieux définir les princi-paux objectifs, pour une politique globale de l'eau, et de proposer les actionsprioritaires, dans le cadre futur d'une gestion intégrée à l'échelle d'un bas-sin hydrographique ou d'une région économique.

Une étude technico-économique des différentes solutions possiblesdevra être entreprise pour compléter le présent document.

- 79 SGN 550 MPY J. ROCHE"Evaluation des ressources hydrauliques de la France. Etat des connaissanceset synthèse hydrogéologique du département de l'Aveyron"

En raison de sa structure géologique et de sa situation géographi-que, le département de l'Aveyron dispose de plusieurs types de ressourcesaquifères souterraines, d'intérêt inégal et plus ou moins exploitées.

Parmi celles qui présentent le plus d'extension et les réserves lesplus importantes, on peut retenir les systèmes aquifères des pays calcaires,Quercy et Grands Causses, certes vulnérables aux pollutions mais qui moyennantdes mesures de protection et une connaissance plus approfondie des écoulementsen général, pourraient contribuer plus largement à l'approvisionnement desdivers besoins en eau.

Les premières études ont amené à conclure que les ressources en eauxsouterraines des régions de socle sont vraisemblablement beaucoup plus réduites.Des investigations détaillées pourraient permettre localement de tirer partie aumieux de ces aquifères discontinus pour répondre à des besoins disséminés etlimités.

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PROVENCE-ALPES-COTE VAZUR

- 79 SGN 111 PAC G. DUROZOY"Surveillance d'un réseau piézométrique. Plaines du Comtat (84). Compterendu des opérations effectuées en 1978"

Les nappes - alluvions de la plaine des Sorgues surtout, mais ausside la vallée de l'Aygues - sont sollicitées pour l'irrigation des riches cul-tures maraîchères et arboricoles de cette région du département de Vaucluse.

Des observations ont été effectuées en 1978 sur quatre piézomètres.Ces résultats constituant une information importante sur l'état régional desressources en eau souterraine devraient être diffusées dans le cadre d'unbulletin régional de situation hydrologique.

- 79 SGN 112 PCA G. DUROZOY"Surveillance d'un réseau piézométrique. Plaines côtières du Var (83).Compte rendu des opérations effectuées en 1978"

Le Service géologique régional Provence-Alpes-Côte d'Azur effectue,depuis 1972, une surveillance piézométrique des basses vallées alluvialescôtières du Var où la tendance à la surexploitation expose la nappe à l'inva-sion des eaux salées marines.

Les mesures ont été effectuées sur trois vallées (Gapeau, Golfe deSaint-Tropez, Argens).

- 79 SGN 113 PAC G. DUROZOY"Etude du réservoir aquifère de la Fontaine de Vaucluse (84). Résultats desmesures effectuées en 1978"

Poursuite des mesures en 1978 sur 1'aquifère Karstique de la Fontaimde Vaucluse. Enregistrement du niveau de la source à la vasque, jaugeage decontrôle à la station de Piousquety, relevé des variations de niveau de troisforages atteignant la nappe des calcaires.

Une crue a été observée dépassant C74 rrr/s) celle mesurée le 21.2.19(66,5 m 3/s).

Le forage du Coustellet est hors service (détérioration du tubage)depuis juin 1976.

- 79 SGN 322 PAC J.L. GARNIER - A. GOUNON"Nappe alluviale de la basse vallée du Var (Alpes maritimes). Contrôle del'évolution de la surface piézométrique en 1977 et 1978"

Le Syndicat Professionnel des Exploitants de Ballastières du Lit duVar a confié au B.R.G.M. la surveillance piézométrique de la nappe des allu-vions de la basse vallée du Var.

Les observations effectuées en 1977 et 1978 mettent en évidence lesrésultats suivants :

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- Stabilité relative de la nappe entre le Pont Charles Albert et le confluentVar-Estéron.

- Poursuite de la baisse entre le confluent Var-Estéron et le seuil 10.

- Poursuite de la baisse à l'aval du seuil 10 avec atténuation en amont duseuil 7.

- Poursuite de la baisse entre le seuil 7 et le seuil 2.

- Poursuite de la remontée a l'amont du seuil 1.

Trois appareils ont dû être supprimés sur l'ensemble de la vallée.Ils étaient implantés dans des secteurs sensibles j ils devraient être rem-placés dès que possible.

- 79 SGN 324 PAC G. DUROZOY"Ressources en eau de l'Ouest du département des Alpes-Maritimes. Premièrephase. Rassemblement des données et synthèse"

Ce rapport a été rédigé pour le compte du Ministère de l'Agriculture,Direction Départementale des Alpes-Maritimes.

La région étudiée s'étend entre le littoral au Sud, le Var à l'Est,son affluent 1'Esteron au Nord, le cours 'aval de la Siagne au SW.

Au Nord, s'étend un domaine montagneux entièrement calcaire ÍJuras-sique), s'élevant par gradins successifs de 900 à 1 600 m, très peu habité.

Le domaine sud étant représenté par des collines à forte densitéd'habitation s'étend jusqu'au littoral.

Des liaisons karstiques existent entre les deux domaines.

Hydrologiquement, dans le domaine septentrional les exutoires duréservoir calcaire unique sont peu nombreux et de débit très important, dansle domaine méridional, le réservoir calcaire est compartimenté et les exu-toires sont très nombreux mais de faible débit.

Le volume des précipitations se retrouvant aux exutoires est comprisentre 25 et 30 % environ. La part du ruissellement est donc importante et lesconditions géologiques existantes sont telles que la régularisation par bar-rage de retenue, telle que celle effectuée sur la Siagne, ne peut que trèsdifficilement être envisagée.

Toutefois, une régularisation par pompages est envisageable surd'autres rivières.

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COKSE

- 79 SGN 790 CSC R. DOMINICI"Ressources en eau des formations cristallines et cristallophyliennes deCorse. Approche géologique, hydrogéologique et géophysique"

L'étude a permis de mettre en évidence dans des secteurs, hors nappealluviales, où existaient des problèmes d'alimentation en eau potable, des ressources d'eau souterraine dans les roches cristallines et métamorphiques.

Dans le Cap Corse, domaine alpin métamorphique, a été réalisée uneétude hydrogéologique locale classique, appuyée d'une photo-interprétation.Les moyens géophysiques, électriques et sismiques n'ont été utilisés que pourun secteur où il était nécessaire de rechercher d'éventuels niveaux de cipo-lins ou prasinites sous des alluvions récentes.

En Corse du Sud, domaine cristallin, les reliefs accusés des secteuroù les arènes sont insignifiantes nous ont conduits à rechercher des implanta-tions de forages en fonction de la fracturation (photo-géologie). Pour les secteurs plus pénéplanisés CTonnara), cette approche a été approfondie par uneétude géophysique électrique (trainé).

La campagne de sondages en cours, effectuée par le S.R.A.E. et quifera l'objet d'un compte rendu additif à cette première partie, semble donnerdes résultats très variables, tant en Haute-Corse, qu'en Corse du Sud.

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ANTILLES

- 79 ANT 05 S. COTTEZ"Etat des recherches et des connaissances sur les eaux souterraines dela Guadeloupe"

Le bilan théorique des eaux de surface disponible à l'étiage et desressources prouvées en eau souterraine conclut à un débit permanent fictif de7,4 m^/s se décomposant en :

- B m3/s d'eau superficielle en Basse Terre,- 1,4 m3/s d'eau souterraine en Grande Terre.

Ce bilan est théorique car il suppose l'assèchement des eaux desurface en carême.

Quand on compare les besoins, toujours théoriques, des irrigations,de l'industrie et de l'alimentation en eau potable, ils dépassent légèrementles ressources théoriques et atteignent 7,8 m-Vs.

L'inégale répartition des ressources en eau de surface réduit encorele débit utilisable. En effet, certaines zones agricoles n'ont pas sur placeles ressources en eau de surface suffisantes pour l'irrigation. Il faut doncpenser a des transports d'eau sur une longue distance et à des retenues desurface pour résoudre ce problème.

Le projet d'irrigation de la Grande Terre est déjà une solution dece type.

Cependant, il en est, ou il en sera de même bientôt, pour plusieursrégions de la Basse Terre pour lesquelles des solutions de retenues et detransport d'eau se posent en des termes différents sur le plan financier. C'estdans cette optique qu'il apparaît indispensable de connaître les ressources eneau souterraine de la Basse Terre.

Pour la Grande Terre, les études ont permis de définir les ressourcesexploitables. Au stade d'exploitation actuel de la nappe de Grande Terre, ilserait dangereux, sauf pour les Grands Fonds, d'implanter de nouveaux foragessans étude d'exploitabilité.

Pour les îles de la Guadeloupe, il faut distinguer Marie Galante oùles études en cours visent par étape la détermination des ressources exploi-tables et du mode de leur exploitation, des autres îles. La déminéralisationd'eau de mer apparaît pour les petites dépendances comme la solution unique.Pour Saint-Martin, il semble que la recherche d'eau souterraine pourrait aiderà la solution partielle des problèmes d'alimentation en eau potable mais ilvain d'espérer des ressources importantes pour des usages agricoles.