DETERMINATION DES CARACTÉRISTIQUES HYDRODYNAMIQUES...
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HYDROGEOLOGIE DES MILIEUX FISSURES
2 it. JUIN 1983
DETERMINATIONDES CARACTÉRISTIQUES HYDRODYNAMIQUES
DES MILIEUX AQUIFÈRES PEU PERMÉABLESSLUG TEST ET PULSE TEST
Bureau de Recherches Géologiques et Minières
Service Géologique National
Département E A U
Rapport du B . R . G . M .
82 SGN 943 EAU
HYDRCXIEOLOGIE DES MIUEUX FISSURES
DETERMINATION
DES CARACTÉRISTIQUES HYDRODYNAMIQUES
DES MILIEUX AQUIFÈRES PEU PERMÉABLES
SLUG TEST ET PULSE TEST
par
V. PETIT et P. VAUBOURG
avec la collaboration de G. BROSSIER
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département EAU
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport (du B.R.G.M.
82 SGN 943 EAU Décembre 1982
Réalisation : Département des Arts Graphiques
HYDRCXIEOLOGIE DES MIUEUX FISSURES
DETERMINATION
DES CARACTÉRISTIQUES HYDRODYNAMIQUES
DES MILIEUX AQUIFÈRES PEU PERMÉABLES
SLUG TEST ET PULSE TEST
par
V. PETIT et P. VAUBOURG
avec la collaboration de G. BROSSIER
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département EAU
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Rapport (du B.R.G.M.
82 SGN 943 EAU Décembre 1982
Réalisation : Département des Arts Graphiques
RESUME
Le slug test et le pulse test sont deux essais simples et bien
adaptés à l'évaluation des paramètres hydrodynamiques [plus particuliè¬
rement la transmissivité] des milieux aquifères faiblement perméables,
(Dn trouvera dans ce rapport une description de leurs principes
et un exposé des procédures d'interprétation illustrées par des exerci¬
ces pratiques.
Ce rapport s'inscrit dans le cadre des travaux méthodologiques
du département EAU au Bureau de Recherches Géologiques et Minières.
*
* *
RESUME
Le slug test et le pulse test sont deux essais simples et bien
adaptés à l'évaluation des paramètres hydrodynamiques [plus particuliè¬
rement la transmissivité] des milieux aquifères faiblement perméables,
(Dn trouvera dans ce rapport une description de leurs principes
et un exposé des procédures d'interprétation illustrées par des exerci¬
ces pratiques.
Ce rapport s'inscrit dans le cadre des travaux méthodologiques
du département EAU au Bureau de Recherches Géologiques et Minières.
*
* *
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
1. SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE 2
1.1. Principe de l'essai 2
1.2. Interprétation 3
1.3. Indications pour la programmation de l'essai 6
2. PULSE TEST 7
2.1. Principe de l'essai 7
2.2. Interprétation 8
2.3. Dispositifs expérimentaux 10
2.3.1. Changement positif de charge 10
2.3.2. Changement négatif de charge 10
2.3.3. Recommandations concernant les valeurs des
surcharges (H ) 11
3. COMPARAISON ENTRE LE PULSE TEST ET LE SLUG TEST 12
4. CONCLUSION 15
ANNEXE 1 - SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE, Exercice pratique 16
ANNEXE 2 - PULSE TEST, Exercice pratique 20
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 24
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
1. SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE 2
1.1. Principe de l'essai 2
1.2. Interprétation 3
1.3. Indications pour la programmation de l'essai 6
2. PULSE TEST 7
2.1. Principe de l'essai 7
2.2. Interprétation 8
2.3. Dispositifs expérimentaux 10
2.3.1. Changement positif de charge 10
2.3.2. Changement négatif de charge 10
2.3.3. Recommandations concernant les valeurs des
surcharges (H ) 11
3. COMPARAISON ENTRE LE PULSE TEST ET LE SLUG TEST 12
4. CONCLUSION 15
ANNEXE 1 - SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE, Exercice pratique 16
ANNEXE 2 - PULSE TEST, Exercice pratique 20
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 24
LISTE DES FI'GURES
SLUG TEST
FIGURE 1 - Schéma de principe du choc hydraulique
FIGURE 2 - Interprétation en coordonnées semi-Logarithmiques
FIGURE 3 - Détermination en coordonnées bi Logarithmiques du niveaud'eau initiaL H
o
FIGURE 4 - Ordre de grandeur des durées d'essai (H/H = 0,3), enfonction de La perméabilité
PULSE TEST
FIGURE 5 - Schéma de principe du puise test
FIGURE 6 - Exemples de dispositifs expérimentaux (changement positifde charge)
FIGURE 7 - Exemple de dispositif expérimental (changement négatif decharge)
SLUG TEST ET PULSE TEST
FIGURE ó - Comparaison des durées d'observation eratre le slug testet Le puise test
FIGURE 9 - Comparaison des gammes de perméabilités accessibles parle slug test et le puise test
LISTE DES FI'GURES
SLUG TEST
FIGURE 1 - Schéma de principe du choc hydraulique
FIGURE 2 - Interprétation en coordonnées semi-Logarithmiques
FIGURE 3 - Détermination en coordonnées bi Logarithmiques du niveaud'eau initiaL H
o
FIGURE 4 - Ordre de grandeur des durées d'essai (H/H = 0,3), enfonction de La perméabilité
PULSE TEST
FIGURE 5 - Schéma de principe du puise test
FIGURE 6 - Exemples de dispositifs expérimentaux (changement positifde charge)
FIGURE 7 - Exemple de dispositif expérimental (changement négatif decharge)
SLUG TEST ET PULSE TEST
FIGURE ó - Comparaison des durées d'observation eratre le slug testet Le puise test
FIGURE 9 - Comparaison des gammes de perméabilités accessibles parle slug test et le puise test
LISTE DES PLANCHES
PLANCHE I - Courbes types H/H = F(a,B), en coordonnées semi-logarithmiques
PLANCHE II - Courbes types H/H = F(a,B), en coordonnées biloga¬rithmiques
PLANCHE III - Courbes types F(a,6), en fonction du produit a.B(coordonnées semi -loga ri thmi ques)
LISTE DES PLANCHES
PLANCHE I - Courbes types H/H = F(a,B), en coordonnées semi-logarithmiques
PLANCHE II - Courbes types H/H = F(a,B), en coordonnées biloga¬rithmiques
PLANCHE III - Courbes types F(a,6), en fonction du produit a.B(coordonnées semi -loga ri thmi ques)
INTRODUCTION
Les hydrogéologues ont été amenés, ces dernières années, notam¬
ment â l'occasion de l'étude de sites potentiels de stockage de produits
polluants, s estimer les caractéristiques hydrauliques de milieux géolo¬
giques réputés traditionnellement imperméables [granite, schistes faible¬
ment fracturés, argiles indurées, etc...K
Les méthodes classiques d'évaluation de ces caractéristiques [pom¬
pages d'essai, etc...] se sont révélées peu adaptées et d'autres essais
ont dO être mis en oeuvre.
L'objet de ce rapport est de présenter deux d'entre eux :
- le slug test ou choc hydraulique,
- le puise test.
INTRODUCTION
Les hydrogéologues ont été amenés, ces dernières années, notam¬
ment â l'occasion de l'étude de sites potentiels de stockage de produits
polluants, s estimer les caractéristiques hydrauliques de milieux géolo¬
giques réputés traditionnellement imperméables [granite, schistes faible¬
ment fracturés, argiles indurées, etc...K
Les méthodes classiques d'évaluation de ces caractéristiques [pom¬
pages d'essai, etc...] se sont révélées peu adaptées et d'autres essais
ont dO être mis en oeuvre.
L'objet de ce rapport est de présenter deux d'entre eux :
- le slug test ou choc hydraulique,
- le puise test.
1. SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
1.1. Principe de 1 'essai
Le slug test consiste à suivre, dans un forage, l'évolution du
niveau d'eau H en fonction du temps t, après une variation brusque H du
niveau [figure 1]. La solution proposée par H. COOPER, I.D. BREDEHOEFT et
l.S. PAPADOPOULOS [1] et [3], pour un forage de diamètre fini est de la
forme :
avec P
r2c
Tt
71
t4- = F (6, a]
r rayon du forage au niveau du plan d'eau libre [m],
T transmissivité de l'aquifère (m2/s),
t temps écoulé depuis le changement de charge ou de
niveau d'eau [s],
S coefficient d'emmagasinement de l'aquifère [sans dimension]
r rayon du forage au niveau de la couche aquifére lm]
niveou d'eau immédiatement après l'injectiond'eouniveou d'eou ou temps t
niveoud'eouinitio!
FIGURE 1 - Schéma de principe du- choc hydraulique
1. SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
1.1. Principe de 1 'essai
Le slug test consiste à suivre, dans un forage, l'évolution du
niveau d'eau H en fonction du temps t, après une variation brusque H du
niveau [figure 1]. La solution proposée par H. COOPER, I.D. BREDEHOEFT et
l.S. PAPADOPOULOS [1] et [3], pour un forage de diamètre fini est de la
forme :
avec P
r2c
Tt
71
t4- = F (6, a]
r rayon du forage au niveau du plan d'eau libre [m],
T transmissivité de l'aquifère (m2/s),
t temps écoulé depuis le changement de charge ou de
niveau d'eau [s],
S coefficient d'emmagasinement de l'aquifère [sans dimension]
r rayon du forage au niveau de la couche aquifére lm]
niveou d'eau immédiatement après l'injectiond'eouniveou d'eou ou temps t
niveoud'eouinitio!
FIGURE 1 - Schéma de principe du- choc hydraulique
Les hypothèses d'application du choc hydraulique sont les mêmes
que pour le modèle de Theis.
1.2. Interprétation
L'interprétation se fait par ajustement, en coordonnées semi-
logarithmiques de la courbe expérimentale H/H = f [t] sur une des courbes
type H/H = F [6, a] tracée sur du papier de même module (figure 2 et plan¬
che I].
Etant donné la forme et la disposition très rapprochée des
courbes-types pour les faibles valeurs de a [valeurs inférieures à 10"^],l'expérience de 1 'interprétateur joue un rOle important.
Pour mener à bien lAinterprétation, on doit faire une estimation
a priori de la valeur de a qui est égale à S, si r = r . On remarquerac p
toutefois que l'ordre de grandeur des valeurs de T est respecté pour dif¬
férentes valeurs de a.
Au point 6=1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on lit
la valeur correspondante t sur l'axe des abscisses de la courbe observée,
d'où :
r2 (m2]T [mZ/s] =
t [s]
On estime généralement qu'il faut atteindre H/H = 0,3, pour pou¬
voir procéder à une bonne interprétation.
Remarque. Quand le milieu est relativement perméable, il est parfois déli¬
cat de connaître avec précision la valeur exacte de H . On peut s'affran¬
chir de cette difficulté, le niveau statique étant connu, soit par un arti¬
fice expérimental, soit par une interprétation en coordonnées bilogarithmi¬
ques :
- l'artifice expérimental consiste à immerger une masse dont le volume est
parfaitement connu. Une fois le niveau d'eau revenu s l'équilibre (H J,
la masse est retirée et on peut alors suivre la remontée du niveau d'eau.
Deux séries de mesures sont ainsi disponibles.
Les hypothèses d'application du choc hydraulique sont les mêmes
que pour le modèle de Theis.
1.2. Interprétation
L'interprétation se fait par ajustement, en coordonnées semi-
logarithmiques de la courbe expérimentale H/H = f [t] sur une des courbes
type H/H = F [6, a] tracée sur du papier de même module (figure 2 et plan¬
che I].
Etant donné la forme et la disposition très rapprochée des
courbes-types pour les faibles valeurs de a [valeurs inférieures à 10"^],l'expérience de 1 'interprétateur joue un rOle important.
Pour mener à bien lAinterprétation, on doit faire une estimation
a priori de la valeur de a qui est égale à S, si r = r . On remarquerac p
toutefois que l'ordre de grandeur des valeurs de T est respecté pour dif¬
férentes valeurs de a.
Au point 6=1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on lit
la valeur correspondante t sur l'axe des abscisses de la courbe observée,
d'où :
r2 (m2]T [mZ/s] =
t [s]
On estime généralement qu'il faut atteindre H/H = 0,3, pour pou¬
voir procéder à une bonne interprétation.
Remarque. Quand le milieu est relativement perméable, il est parfois déli¬
cat de connaître avec précision la valeur exacte de H . On peut s'affran¬
chir de cette difficulté, le niveau statique étant connu, soit par un arti¬
fice expérimental, soit par une interprétation en coordonnées bilogarithmi¬
ques :
- l'artifice expérimental consiste à immerger une masse dont le volume est
parfaitement connu. Une fois le niveau d'eau revenu s l'équilibre (H J,
la masse est retirée et on peut alors suivre la remontée du niveau d'eau.
Deux séries de mesures sont ainsi disponibles.
>t.a>m
oD)XlL-
oO
<Da.>-
+-
a>
u.
rjoo
oX
fig. 2 - Interprétotion en coordonne'es semi - logo ri thnnique s
1.10
1.00
0.90
0.80
O.TO
o.eo
0.30
0.40
0.30
0.20
0.10
0.
-t I I r-r-
10
10
-1 1 I I I I 1 1 I I 1 I I r-r- -T 1 1 I I r-r
S
T
= 10"®
= 4.9 X
avec rc
po
10"'' m2/s
= Tp: 70 mm
nts expérimen taux
10
102
fi-- 1
10-^ t = 10'*
10 'courbe type Béta = ^jl- 10
lO^courbe observée Temps ( s ) 10®
paramètre <- r^ S / r^se
>t.a>m
oD)XlL-
oO
<Da.>-
+-
a>
u.
rjoo
oX
fig. 2 - Interprétotion en coordonne'es semi - logo ri thnnique s
1.10
1.00
0.90
0.80
O.TO
o.eo
0.30
0.40
0.30
0.20
0.10
0.
-t I I r-r-
10
10
-1 1 I I I I 1 1 I I 1 I I r-r- -T 1 1 I I r-r
S
T
= 10"®
= 4.9 X
avec rc
po
10"'' m2/s
= Tp: 70 mm
nts expérimen taux
10
102
fi-- 1
10-^ t = 10'*
10 'courbe type Béta = ^jl- 10
lO^courbe observée Temps ( s ) 10®
paramètre <- r^ S / r^se
l'interprétation en coordonnées bi-logarithmiques consiste à reporter
H observé, en fonction du temps, sur un papier de mêmes modules que les
courbes-types [planche II] j on cherche le meilleur ajustement de la
courbe observée sur une des courbes-type ,- le point d'intersection de
l'axe des ordonnées H observé de la courbe expérimentale avec la droite
horizontale d'ordonnée H/H = 1 de la courbe-type donne la valeur H
recherchée [figure 3]
0,2 0,3 0,5
O : points expérimentoux
-^ï courbe type
f i ç. 3 - Oe'^terminotion en coordonnées bilogarithmiques du niveou d'eou ini tiol Ho
Le lecteur trouvera à l'Annexe 1 une illustration pratique de la
méthode d'interprétation décrite dans ce paragraphe.
l'interprétation en coordonnées bi-logarithmiques consiste à reporter
H observé, en fonction du temps, sur un papier de mêmes modules que les
courbes-types [planche II] j on cherche le meilleur ajustement de la
courbe observée sur une des courbes-type ,- le point d'intersection de
l'axe des ordonnées H observé de la courbe expérimentale avec la droite
horizontale d'ordonnée H/H = 1 de la courbe-type donne la valeur H
recherchée [figure 3]
0,2 0,3 0,5
O : points expérimentoux
-^ï courbe type
f i ç. 3 - Oe'^terminotion en coordonnées bilogarithmiques du niveou d'eou ini tiol Ho
Le lecteur trouvera à l'Annexe 1 une illustration pratique de la
méthode d'interprétation décrite dans ce paragraphe.
1.3. Indications pour la programmation de l'essai
Dans les milieux très faiblement perméables, le temps nécessairepour atteindre H/H^ =0,3 peut Être extrêmement long.
Le diagramme de la figure n''4 permet une première évaluation de
la durée de l'essai, en faisant des hypothèses sur l'ordre de grandeurattendu de la perméabilité.
fj = rp = 115 mm r^ = rp :76mm (NO)
10 10' 10' 10* lilO^ lOjiO^tamps t pour ottaindra H/Ho>7D% (Mcond*)
fig.4 . Ordre de grondeur des durées d'essoi pour otteindre
^ = 0,3 en fonction de lo perméobilité .
Ho
1.3. Indications pour la programmation de l'essai
Dans les milieux très faiblement perméables, le temps nécessairepour atteindre H/H^ =0,3 peut Être extrêmement long.
Le diagramme de la figure n''4 permet une première évaluation de
la durée de l'essai, en faisant des hypothèses sur l'ordre de grandeurattendu de la perméabilité.
fj = rp = 115 mm r^ = rp :76mm (NO)
10 10' 10' 10* lilO^ lOjiO^tamps t pour ottaindra H/Ho>7D% (Mcond*)
fig.4 . Ordre de grondeur des durées d'essoi pour otteindre
^ = 0,3 en fonction de lo perméobilité .
Ho
2. PULSE TEST
2.1. Principe de 1 'essai
Le pulse test consiste à suivre dans un forage l'évolution de la
charge dans la formation essayée, en fonction du temps, après application
d'un changement de charge (H ] instantané.
Il est important de souligner qu'il n'est absolument pas néces¬
saire de connaître, avant l'essai, le niveau d'eau d'équilibre initial
dans la formation. Il suffit de remplir le forage d'eau avant d'appliquer
la variation de charge H [figure n° 5].
Les hypothèses de base pour
l'analyse de la variation de charge
en fonction du temps, sont compara¬
bles à celles retenues pour l'inter¬
prétation du choc hydraulique. Mais
on suppose également que :
- la variation du niveau d'eau,
après remplissage du forage et
avant le changement de charge,
est négligeable,
- la variation de charge est la
même dans le forage et dans la
formation essayée.
monomètre (
niveau deaud equilibre-*'initial .; .-,
SaEBS
pompe
foroge-
arempli d eou
t^tintervolle teste'sL^-î T"
t-ll=C-\m
fig.S.Schémo de principe du puise. test
le changement de charge ne modir
fie pas les caractéristiques hydrauliques naturelles de la formation.
les changements volumétriques des divers composants du dispositif d'essai
[obturateurs notamment] sont négligeables.
2. PULSE TEST
2.1. Principe de 1 'essai
Le pulse test consiste à suivre dans un forage l'évolution de la
charge dans la formation essayée, en fonction du temps, après application
d'un changement de charge (H ] instantané.
Il est important de souligner qu'il n'est absolument pas néces¬
saire de connaître, avant l'essai, le niveau d'eau d'équilibre initial
dans la formation. Il suffit de remplir le forage d'eau avant d'appliquer
la variation de charge H [figure n° 5].
Les hypothèses de base pour
l'analyse de la variation de charge
en fonction du temps, sont compara¬
bles à celles retenues pour l'inter¬
prétation du choc hydraulique. Mais
on suppose également que :
- la variation du niveau d'eau,
après remplissage du forage et
avant le changement de charge,
est négligeable,
- la variation de charge est la
même dans le forage et dans la
formation essayée.
monomètre (
niveau deaud equilibre-*'initial .; .-,
SaEBS
pompe
foroge-
arempli d eou
t^tintervolle teste'sL^-î T"
t-ll=C-\m
fig.S.Schémo de principe du puise. test
le changement de charge ne modir
fie pas les caractéristiques hydrauliques naturelles de la formation.
les changements volumétriques des divers composants du dispositif d'essai
[obturateurs notamment] sont négligeables.
La solution proposée par J.D. BREDEHOEFT et J.S. PAPADOPOULOS [5]
est de la forme :
H
H
F (B,a]
0
TT r-?avec ot = S
TT Ttet
VC^pg
avec r rayon du tubage du forage [m] ,
r rayon du forage au niveau de la couche aquifére [m],
T transmissivité de l'aquifère [m^/s],t temps écoulé depuis le changement de charge (s],
S coefficient d'emmagasinement [sans dimension],
V volume d'eau remplissant le forage Im^],
C coefficient de compressibilité de l'eau [m^/N],
[pour l'eau C = 4,6 x 10"^° m /IM]e
p densité de l'eau [Kg/m'^],
g accélétation de la pesenteur [m/s^]
On remarquera -que le terme r^ intervenant dans la définition de
a et de g pour le choc hydraulique devient : V C p g / ir dans le puise
test.
2.2. Interprétation
La procédure d'interprétation est différente selon que la valeur
a est supérieure ou inférieure à 0,1 :
ex < 0,1
L'interprétation se fait par ajustement en coordonnées semi-
logarithmiques de la courbe expérimentale H/H = f[t] sur une des courbes-
types H/H = f(3,a] [planche I], tracée sur un papier de même module.
Au point 3=1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on lit
la valeur correspondante t sur l'axe des abcisses de la courbe observée.
La solution proposée par J.D. BREDEHOEFT et J.S. PAPADOPOULOS [5]
est de la forme :
H
H
F (B,a]
0
TT r-?avec ot = S
TT Ttet
VC^pg
avec r rayon du tubage du forage [m] ,
r rayon du forage au niveau de la couche aquifére [m],
T transmissivité de l'aquifère [m^/s],t temps écoulé depuis le changement de charge (s],
S coefficient d'emmagasinement [sans dimension],
V volume d'eau remplissant le forage Im^],
C coefficient de compressibilité de l'eau [m^/N],
[pour l'eau C = 4,6 x 10"^° m /IM]e
p densité de l'eau [Kg/m'^],
g accélétation de la pesenteur [m/s^]
On remarquera -que le terme r^ intervenant dans la définition de
a et de g pour le choc hydraulique devient : V C p g / ir dans le puise
test.
2.2. Interprétation
La procédure d'interprétation est différente selon que la valeur
a est supérieure ou inférieure à 0,1 :
ex < 0,1
L'interprétation se fait par ajustement en coordonnées semi-
logarithmiques de la courbe expérimentale H/H = f[t] sur une des courbes-
types H/H = f(3,a] [planche I], tracée sur un papier de même module.
Au point 3=1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on lit
la valeur correspondante t sur l'axe des abcisses de la courbe observée.
d'où : w r,V . C^ . p . g
T =e
TT
avec p 'V 1 000 Kg/m^
g ^z 10 m/s^
C 'V' 4,6 X 10~^° IM/m^e
a > 0_,1
Pour a > 0,1 [voir planche I], les courbes-types sont de forme
très semblables, assez espacées et presque parallèles entre elles.
Dans la pratique, plusieurs courbes types peuvent donc pennettre
un ajustement satisfaisant, ce qui correspond à plusieurs couples de va¬
leurs de a et de T possibles. On doit donc avoir recours à une autre pro¬
cédure d'interprétation.
Cette dernière consiste à rechercher le meilleur ajustement, en
coordonnées semi-logarithmiques, de la courbe expérimentale H/H = f[t],
avec une des courbes types F[a,B] en fonction du produit a. 6 [planche III]
tracées sur un papier de même module.
TT^ r2 T S ta6 = P
[C . Cg . p . g]'
Au point 0.6 = 1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on
lit la valeur correspondante t sur l'axe des abscisses de la courbe ob¬
servée. On alors la valeur du produit T. S :
[V . C^ . p . g]2T.S - - ^
TT^ . r^
La procédure d'interprétation décrite ci-dessus est illustrée à
l'annexe 2 par un exercice pratique.
d'où : w r,V . C^ . p . g
T =e
TT
avec p 'V 1 000 Kg/m^
g ^z 10 m/s^
C 'V' 4,6 X 10~^° IM/m^e
a > 0_,1
Pour a > 0,1 [voir planche I], les courbes-types sont de forme
très semblables, assez espacées et presque parallèles entre elles.
Dans la pratique, plusieurs courbes types peuvent donc pennettre
un ajustement satisfaisant, ce qui correspond à plusieurs couples de va¬
leurs de a et de T possibles. On doit donc avoir recours à une autre pro¬
cédure d'interprétation.
Cette dernière consiste à rechercher le meilleur ajustement, en
coordonnées semi-logarithmiques, de la courbe expérimentale H/H = f[t],
avec une des courbes types F[a,B] en fonction du produit a. 6 [planche III]
tracées sur un papier de même module.
TT^ r2 T S ta6 = P
[C . Cg . p . g]'
Au point 0.6 = 1 sur l'axe des abscisses de la courbe-type, on
lit la valeur correspondante t sur l'axe des abscisses de la courbe ob¬
servée. On alors la valeur du produit T. S :
[V . C^ . p . g]2T.S - - ^
TT^ . r^
La procédure d'interprétation décrite ci-dessus est illustrée à
l'annexe 2 par un exercice pratique.
10
2.3. Dispositifs expérimentaux
2.3.1. 9'^ÊD2®!5?[!î_B2^1îif_^Ë_9!2ÈC9ê
Le changement de charge est provoqué après remplissage de l'ouvrage
avec de l'eau. Deux types de dispositifs expérimentaux sont présentés è la
figure n" 6. Les prises de pressions peuvent Être installées soit en surfa¬
ce, soit dans la cavité d'essai.
vonne
manomètre 0-
niveau d'eoud'équilibre
-,-,-T pompe
intervolTi'tesIé
monomètre O-
niveou d'eoud'équilibre
vanne
'-"^A pompe
p ;M=^obturoteur-
fig.6- Exemples de dispositifs expérimentaux(chongement positif de chorge)
2.3.2. Çhangement^négati f _^de _çharge
Le dispositif expérimental de la figure n" 7 permet des changements
négatifs de charge. La vanne étant fermée, l'eau de la ligne 1 est évacuée
par injection d'air [ligne 2]. On ouvre ensuite la vanne pendant quelques
secondes et on la referme. L'évolution de la charge est suivie par un cap¬
teur placé dans la cavité d'essai. Ce dispositif offre l'avantage de ne pas
injecter d'eau dans le forage.
10
2.3. Dispositifs expérimentaux
2.3.1. 9'^ÊD2®!5?[!î_B2^1îif_^Ë_9!2ÈC9ê
Le changement de charge est provoqué après remplissage de l'ouvrage
avec de l'eau. Deux types de dispositifs expérimentaux sont présentés è la
figure n" 6. Les prises de pressions peuvent Être installées soit en surfa¬
ce, soit dans la cavité d'essai.
vonne
manomètre 0-
niveau d'eoud'équilibre
-,-,-T pompe
intervolTi'tesIé
monomètre O-
niveou d'eoud'équilibre
vanne
'-"^A pompe
p ;M=^obturoteur-
fig.6- Exemples de dispositifs expérimentaux(chongement positif de chorge)
2.3.2. Çhangement^négati f _^de _çharge
Le dispositif expérimental de la figure n" 7 permet des changements
négatifs de charge. La vanne étant fermée, l'eau de la ligne 1 est évacuée
par injection d'air [ligne 2]. On ouvre ensuite la vanne pendant quelques
secondes et on la referme. L'évolution de la charge est suivie par un cap¬
teur placé dans la cavité d'essai. Ce dispositif offre l'avantage de ne pas
injecter d'eau dans le forage.
11
ligne d eau(1) ligne d'oir
cavité d'essai bturoteurs
fig.7- Exemple de dispositif experimentol
(chongement négatif de chorge)
2.3.3. Reçommandations_concernant_l_es valeurs des surcharges
(changement positif de charge H ).
Il est indispensable de perturber le moins possible les forma¬
tions à essayer. On ne connaît que très rarement la valeur de la contrain¬
te principale minimale au droit du niveau à essayer. Aussi faut-il éviter
d'appliquer des surcharges trop élevées.
Il est recommandé de ne pas utiliser des surcharges [H ] supé
rieures à 10 m d'eau.
11
ligne d eau(1) ligne d'oir
cavité d'essai bturoteurs
fig.7- Exemple de dispositif experimentol
(chongement négatif de chorge)
2.3.3. Reçommandations_concernant_l_es valeurs des surcharges
(changement positif de charge H ).
Il est indispensable de perturber le moins possible les forma¬
tions à essayer. On ne connaît que très rarement la valeur de la contrain¬
te principale minimale au droit du niveau à essayer. Aussi faut-il éviter
d'appliquer des surcharges trop élevées.
Il est recommandé de ne pas utiliser des surcharges [H ] supé
rieures à 10 m d'eau.
12
3. COMPARAISON ENTRE LE PULSE TEST ET LE SLUG TEST
Pour des valeurs de T et de S données, la durée de l'essai qu'il
soit du type puise ou du type slug est fonction de la quantité d'eau li¬
bérée vers la formation par unité de charge.
Ce volume est :
- pour le puise test égal à V.C .p.g,
- et pour le slug test à ir.r^
En supposant que la géométrie du dispositif expérimental mis en
place pour un slug test est telle que :
. 1/2V . Cg . p .. g ^''^
r
l-a durée du siug test sera égale à celle du puise test.
L'avantage majeur du pul*se test sur le slug test, est, pour un même
T et un même S et le même dispositif expérimental, que la durée d'observa¬
tion nécessaire est généralement beaucoup plus courte. Une illustration en
est fournie à la figure n° 8. Cet exemple montre que H/H = 50 % est atteint
au bout de 25 mn, avec un puise test et qu'il faut attendre 416 jours avec
le slug test.
La figure n° 9 permet de comparer les gammes de perméabilité acces¬
sibles par le slug test et le puise test.
12
3. COMPARAISON ENTRE LE PULSE TEST ET LE SLUG TEST
Pour des valeurs de T et de S données, la durée de l'essai qu'il
soit du type puise ou du type slug est fonction de la quantité d'eau li¬
bérée vers la formation par unité de charge.
Ce volume est :
- pour le puise test égal à V.C .p.g,
- et pour le slug test à ir.r^
En supposant que la géométrie du dispositif expérimental mis en
place pour un slug test est telle que :
. 1/2V . Cg . p .. g ^''^
r
l-a durée du siug test sera égale à celle du puise test.
L'avantage majeur du pul*se test sur le slug test, est, pour un même
T et un même S et le même dispositif expérimental, que la durée d'observa¬
tion nécessaire est généralement beaucoup plus courte. Une illustration en
est fournie à la figure n° 8. Cet exemple montre que H/H = 50 % est atteint
au bout de 25 mn, avec un puise test et qu'il faut attendre 416 jours avec
le slug test.
La figure n° 9 permet de comparer les gammes de perméabilité acces¬
sibles par le slug test et le puise test.
Données de mesure du calcul
oI
n.-io
i-oo
0o90
0.80
0.10
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.
-I 1 1 1 I 1 T- I lllll -1 1 1 I -I 1 llll r- I I I I r-
10
ii = 0,024
tpuise =; I-500S (25mn)
Jb =* 0,9
t slug Oí 3,6 X 10^8 (416 ¡ours)
O^
' J »fig. 8 - Cooiparoison des durées d observation entre le slug test et le puple test _
Données de mesure du calcul
oI
n.-io
i-oo
0o90
0.80
0.10
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.
-I 1 1 1 I 1 T- I lllll -1 1 1 I -I 1 llll r- I I I I r-
10
ii = 0,024
tpuise =; I-500S (25mn)
Jb =* 0,9
t slug Oí 3,6 X 10^8 (416 ¡ours)
O^
' J »fig. 8 - Cooiparoison des durées d observation entre le slug test et le puple test _
14
IOOO'
a>
co
IOO'
10-
hvpothèses de colculslug test
.section tubage =5cm^
.section foroge s46cm2
.décroissonce min- 75%
.décroissonce max.99^75%
. d u rée 7j < t < I mn
pulse test
.décroissonce mrn. 10%
.décroissonce max. 90%
.du rée 7j<t < imn
perméabilité (m /s)
fig.9- Comporoison des gammes de perméabilités occessibles par le slug test et le puise test (&)
14
IOOO'
a>
co
IOO'
10-
hvpothèses de colculslug test
.section tubage =5cm^
.section foroge s46cm2
.décroissonce min- 75%
.décroissonce max.99^75%
. d u rée 7j < t < I mn
pulse test
.décroissonce mrn. 10%
.décroissonce max. 90%
.du rée 7j<t < imn
perméabilité (m /s)
fig.9- Comporoison des gammes de perméabilités occessibles par le slug test et le puise test (&)
15
4. CONCLUSION
Le slug test et le pulse test, par leur mise en oeuvre simple, se
révèlent à l'expérience extrêmement pratiques pour évaluer la trans¬
missivité [T] des milieux faiblement perméables. Leur intérêt est, par
contre, beaucoup plus limité, en ce qui concerne la détermination du coef¬
ficient d'emmagasinement [S].
Enfin, il faut signaler que le volume de terrain influencé par ces
essais est limité. Les résultats obtenus sont donc représentatifs des con¬
ditions existantes au voisinage du forage.
15
4. CONCLUSION
Le slug test et le pulse test, par leur mise en oeuvre simple, se
révèlent à l'expérience extrêmement pratiques pour évaluer la trans¬
missivité [T] des milieux faiblement perméables. Leur intérêt est, par
contre, beaucoup plus limité, en ce qui concerne la détermination du coef¬
ficient d'emmagasinement [S].
Enfin, il faut signaler que le volume de terrain influencé par ces
essais est limité. Les résultats obtenus sont donc représentatifs des con¬
ditions existantes au voisinage du forage.
16
ANNEXE 1
SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
Exercice pratique
16
ANNEXE 1
SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
Exercice pratique
17
Un forage de diamètre r = 100 imi a été réalisé dans un granite
dans le but de préciser les caractéristiques hydrodynamiques d'un niveau
plus ou moins fracturé situé entre 41,50 m et 108,30 m (longueur de l'in¬
tervalle essayé : 66,8 m] de profondeur.
Le niveau a été isolé entre deux packers, et il a été procédé à
un slug test.
Les données expérimentales sont rassemblées dans le tableau ci-
dessous
t (mn] .
1
3
6
10
13
16
20
23
26
30
33
36
40
45
50
55
H..(m].
4. 84
4.B
4.69
4.56
4.46
4.35
4.24
4.13
4.05
3.94
3.87
3.79
3.7
3.59
3.47
3.36
t [mn]
60
70
80
90
115
130
140
150
173
213
230
260
300
400
520
H [m]
3.2?
3.08
2.93
2.76
2.41
2.22
2.11
2.02
1.78
1.4
1.31
1.16-
0.99
0.75
0.60
* Ouestions : a/ Evaluer H
b/ Calculer T
On suppose r = r .c p
* Réponses : a/ H = 4,90 m [voir figure 1.1]o ,
b/ Pour 6=1, t=65mn=oT=B,4x lO"^ m2/s
[voir figure 1 .2]
17
Un forage de diamètre r = 100 imi a été réalisé dans un granite
dans le but de préciser les caractéristiques hydrodynamiques d'un niveau
plus ou moins fracturé situé entre 41,50 m et 108,30 m (longueur de l'in¬
tervalle essayé : 66,8 m] de profondeur.
Le niveau a été isolé entre deux packers, et il a été procédé à
un slug test.
Les données expérimentales sont rassemblées dans le tableau ci-
dessous
t (mn] .
1
3
6
10
13
16
20
23
26
30
33
36
40
45
50
55
H..(m].
4. 84
4.B
4.69
4.56
4.46
4.35
4.24
4.13
4.05
3.94
3.87
3.79
3.7
3.59
3.47
3.36
t [mn]
60
70
80
90
115
130
140
150
173
213
230
260
300
400
520
H [m]
3.2?
3.08
2.93
2.76
2.41
2.22
2.11
2.02
1.78
1.4
1.31
1.16-
0.99
0.75
0.60
* Ouestions : a/ Evaluer H
b/ Calculer T
On suppose r = r .c p
* Réponses : a/ H = 4,90 m [voir figure 1.1]o ,
b/ Pour 6=1, t=65mn=oT=B,4x lO"^ m2/s
[voir figure 1 .2]
13
SLUG TEST OU CHQC HYDRAULIQUE
fig. 1.1. I nterpre'totion en coordonnées bilogori thmiques - E voluotion de Ho
H(m)
10-
9-
8-
7-
6-
5-
4-
3-
2-
9-
e-
7-
6-
5-
4-
H : Ho =4,90 m
courbe type (ploncheC)^ = 10^
-1 1 I I I II I
3 4 5 6 78 910^-1 1 1 I IMI 3 4 5 6 7 e9IO*tlmn)
"T I I 1 I I I I I
2 3 4567B9I0
13
SLUG TEST OU CHQC HYDRAULIQUE
fig. 1.1. I nterpre'totion en coordonnées bilogori thmiques - E voluotion de Ho
H(m)
10-
9-
8-
7-
6-
5-
4-
3-
2-
9-
e-
7-
6-
5-
4-
H : Ho =4,90 m
courbe type (ploncheC)^ = 10^
-1 1 I I I II I
3 4 5 6 78 910^-1 1 1 I IMI 3 4 5 6 7 e9IO*tlmn)
"T I I 1 I I I I I
2 3 4567B9I0
SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
fig. í-2. Interprétotion en coordonnées semi - logorithm iques
»tHo
0.9-
0.8-
0.7-
0.6-
Q5-
0.4-
0.3-
0.2-
0.1-
%."fc^.
V°^ Courbe type ( plonche 1) c<^ = 10"
\\
\\
\\
\\
\X
\
"1 1 T lllll3 4 5 6789 10
"' ' r~ril III,3 4 5 67789 10^
fh= i t = 65 mn
T 1 T llll
o
2 3 456789 10' 2t (mn)
SLUG TEST OU CHOC HYDRAULIQUE
fig. í-2. Interprétotion en coordonnées semi - logorithm iques
»tHo
0.9-
0.8-
0.7-
0.6-
Q5-
0.4-
0.3-
0.2-
0.1-
%."fc^.
V°^ Courbe type ( plonche 1) c<^ = 10"
\\
\\
\\
\\
\X
\
"1 1 T lllll3 4 5 6789 10
"' ' r~ril III,3 4 5 67789 10^
fh= i t = 65 mn
T 1 T llll
o
2 3 456789 10' 2t (mn)
20
ANNEXE 2
PULSE TEST
Exercice pratique
20
ANNEXE 2
PULSE TEST
Exercice pratique
21
Un forage de diamètre r = 96 mm aP
été réalisé dans du granite, pour reconnaî¬
tre la variation de la perméabilité en fonc¬
tion de la profondeur.
Le niveau situé entre 43,04 m et
46,05 m de profondeur s'est révélé très peu
perméable, et bien adapté pour un puise
test.
Les caractéristiques du dispositif
d'essai sont présentées à la figure ci-contre
et les mesures sont rassemblées dans le ta¬
bleau ci-dessous :
t 0,90m
0 .f>.-f,-
4 3,04 m-
46.05 m
Û
ÏKW.
r, = 17 5 mm
- pacKer
rn = 48 mm
pocker
'%-Üs)
5
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
120
140
160
180
200
'- " '\i:7{jî\)
0.67
0.62
0.55
0.50
0.46
0.43
0.40
0.38
0.36
0.35
0.33
0.31
0.29
0.27
0.26
0.24
1Mt (s]
220
240
260
280
300
350
400
450
500
550
600
650
700
750
800
H [m]
0.23
0.22
0.205
0.2
0.19
0.17
0.16
0.14
0.13
0.12
0.11
0.10
0.09
0.08
0.075
La variation de charge H à l'origine est de 0;87 m.
* Ouestions : calculer T et S
* Réponses :
1. L'interprétation en coordonnées semi-logarithmiques montre que a est
21
Un forage de diamètre r = 96 mm aP
été réalisé dans du granite, pour reconnaî¬
tre la variation de la perméabilité en fonc¬
tion de la profondeur.
Le niveau situé entre 43,04 m et
46,05 m de profondeur s'est révélé très peu
perméable, et bien adapté pour un puise
test.
Les caractéristiques du dispositif
d'essai sont présentées à la figure ci-contre
et les mesures sont rassemblées dans le ta¬
bleau ci-dessous :
t 0,90m
0 .f>.-f,-
4 3,04 m-
46.05 m
Û
ÏKW.
r, = 17 5 mm
- pacKer
rn = 48 mm
pocker
'%-Üs)
5
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
120
140
160
180
200
'- " '\i:7{jî\)
0.67
0.62
0.55
0.50
0.46
0.43
0.40
0.38
0.36
0.35
0.33
0.31
0.29
0.27
0.26
0.24
1Mt (s]
220
240
260
280
300
350
400
450
500
550
600
650
700
750
800
H [m]
0.23
0.22
0.205
0.2
0.19
0.17
0.16
0.14
0.13
0.12
0.11
0.10
0.09
0.08
0.075
La variation de charge H à l'origine est de 0;87 m.
* Ouestions : calculer T et S
* Réponses :
1. L'interprétation en coordonnées semi-logarithmiques montre que a est
22
supérieure à 0,1 et que plusieurs courbes-types [a = 1, 2 et 5] permet¬
tent un ajustement satisfaisant avec le courbe observée [figure 2.1].
2. On cherche alors le meilleur ajustement sur une des courbes-type
F(a, 6] en fonction du produit a. 6, La superposition la plus satisfai¬
sante est obtenue avec la courbe a = 1 [figure 2.2.]. La valeur du
produit T. S est donnée par la formule :
(V.C^.p.g]^TS = ^
^2.r2.t
avec V = 6,4 x 10"^ m3
C = 4,i X 10"^° N/m2e
p = 1000 Kg/m3
g 'V 10 m/s2
t 'V 450 s
au. point .aB' " 1
£l*où T. S = 8,7 X 10"^5 prj2/s
En revenant aux courbes-types F(a,B] en fonction de 6 [planche I], on
peut calculer T, puis déduire la valeure de S du produit T. S estimé ci-
dessus. La superposition avec la courbe-type a = 1 permet le calcul de
"^ ' V . Cg . P . g
Tr . t
au point e = 1, t = 450 s =* T '^ 2 x 10"^"^ m2/s,
^'°^ = 6,7 X 10-15S 1, = 0,4 X IO"**
2 X 10"1°
22
supérieure à 0,1 et que plusieurs courbes-types [a = 1, 2 et 5] permet¬
tent un ajustement satisfaisant avec le courbe observée [figure 2.1].
2. On cherche alors le meilleur ajustement sur une des courbes-type
F(a, 6] en fonction du produit a. 6, La superposition la plus satisfai¬
sante est obtenue avec la courbe a = 1 [figure 2.2.]. La valeur du
produit T. S est donnée par la formule :
(V.C^.p.g]^TS = ^
^2.r2.t
avec V = 6,4 x 10"^ m3
C = 4,i X 10"^° N/m2e
p = 1000 Kg/m3
g 'V 10 m/s2
t 'V 450 s
au. point .aB' " 1
£l*où T. S = 8,7 X 10"^5 prj2/s
En revenant aux courbes-types F(a,B] en fonction de 6 [planche I], on
peut calculer T, puis déduire la valeure de S du produit T. S estimé ci-
dessus. La superposition avec la courbe-type a = 1 permet le calcul de
"^ ' V . Cg . P . g
Tr . t
au point e = 1, t = 450 s =* T '^ 2 x 10"^"^ m2/s,
^'°^ = 6,7 X 10-15S 1, = 0,4 X IO"**
2 X 10"1°
Annexe 2
fig. 2-í
oX
1.10
1.00
0.90
0.80
0.10
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
-1 1 1 1 I I I I |- -1 1 r I 1 I I r -I 1 1 i 1 I r 1 p -1 1 1 1 1 I I i [- -I 1 1 1 I I r
-I I I 1- -I I I L J I I I i I 1-
ro
10 10 10 10 10
TEnPS REDUIT, BETA= V- ^^ g 9rr.t
Annexe 2
fig. 2-í
oX
1.10
1.00
0.90
0.80
0.10
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
-1 1 1 1 I I I I |- -1 1 r I 1 I I r -I 1 1 i 1 I r 1 p -1 1 1 1 1 I I i [- -I 1 1 1 I I r
-I I I 1- -I I I L J I I I i I 1-
ro
10 10 10 10 10
TEnPS REDUIT, BETA= V- ^^ g 9rr.t
Annexe2 _ fig 2.2
H/Ho-T 1 1 I rr
courbe type «C = I
(planches I et E)
-1 ' r-r~4^5 6 7 8 10
^Jb--\ t = 4,5-8
-T 1 1 r
t (s)
ro
-I 1 1 r3 4 5 6 7
Annexe2 _ fig 2.2
H/Ho-T 1 1 I rr
courbe type «C = I
(planches I et E)
-1 ' r-r~4^5 6 7 8 10
^Jb--\ t = 4,5-8
-T 1 1 r
t (s)
ro
-I 1 1 r3 4 5 6 7
25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] COOPER (H. H.), BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .- Response of
a finite diameter well to an instantaneous charge of water .-
Water Reso-urces Researo'h^ vol. Z^ n° 1, 196?^ p. 263-269
[2] BERKALOFF (E.) .- Diagramme de la dépression résiduelle dans un puits
après un prélèvement d'eau brusque .- Département Hydrogéologie
N 278^ 1968
[3] COOPER (H.H.), BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .- On the ana¬
lysis of "slug test" data .- Water Resources Research^ vol. 9^
n^ 4, 1973^ p. 1087-1089
[Í+] DEGALLIER (R.), DE MARSILY (G.) .- Détermination des paramètres
hydrodynamiques par interprétation de variations brusques de ni¬
veau dans des puits .- Rapport BRGM 78 SGN 028 Eld, 1976
[5] BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .-A method of determining
the hydraulic properties of tight formations .- Water Resources
Research^ vol. 16^ 1980^ p. 233-238
[6] WILSON (C.R.), DOE (T.W.), LONG (J.C.S.), WITHERSTPON (P. A.) .-
Caractérisation de la perméabilité de masses rocheuses imperméa¬
bles pour servir d'emplacement pour le stocKage de déchets nu¬
cléaires .- Lawrence Berkeley Laboratory ^ University of California,
1980, 19 p.
[7] HOLMES (D.C.) .- Hydraulic testing of deep boreholes at ALTIMABREAC -Development of the testing system and initial results .- Institute
of Geological Sciences, Natural Environment Research Council -
ENPU 81-4, 1981
25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] COOPER (H. H.), BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .- Response of
a finite diameter well to an instantaneous charge of water .-
Water Reso-urces Researo'h^ vol. Z^ n° 1, 196?^ p. 263-269
[2] BERKALOFF (E.) .- Diagramme de la dépression résiduelle dans un puits
après un prélèvement d'eau brusque .- Département Hydrogéologie
N 278^ 1968
[3] COOPER (H.H.), BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .- On the ana¬
lysis of "slug test" data .- Water Resources Research^ vol. 9^
n^ 4, 1973^ p. 1087-1089
[Í+] DEGALLIER (R.), DE MARSILY (G.) .- Détermination des paramètres
hydrodynamiques par interprétation de variations brusques de ni¬
veau dans des puits .- Rapport BRGM 78 SGN 028 Eld, 1976
[5] BREDEHOEFT (J.D.), PAPADOPOULOS (l.S.) .-A method of determining
the hydraulic properties of tight formations .- Water Resources
Research^ vol. 16^ 1980^ p. 233-238
[6] WILSON (C.R.), DOE (T.W.), LONG (J.C.S.), WITHERSTPON (P. A.) .-
Caractérisation de la perméabilité de masses rocheuses imperméa¬
bles pour servir d'emplacement pour le stocKage de déchets nu¬
cléaires .- Lawrence Berkeley Laboratory ^ University of California,
1980, 19 p.
[7] HOLMES (D.C.) .- Hydraulic testing of deep boreholes at ALTIMABREAC -Development of the testing system and initial results .- Institute
of Geological Sciences, Natural Environment Research Council -
ENPU 81-4, 1981
oX
TEHPS REDUIT, BETA= T./.| ( = -.-"B ETA= V.Ce.e.g/TÎ-^ ^P"'"'
test)
Plonche
u/Ho = F« /3)en coordonnées seI _ courbes type H/Ho
mi logorithmiques
oX
TEHPS REDUIT, BETA= T./.| ( = -.-"B ETA= V.Ce.e.g/TÎ-^ ^P"'"'
test)
Plonche
u/Ho = F« /3)en coordonnées seI _ courbes type H/Ho
mi logorithmiques
o 10X
10
10-9
_i I I I I I I- ' ' ' _i I i_
10 1TEHPS REDUIT, BETA= Tt /r^ (slug test)
BETA= V. Ce.p. g. /TT.t (pulse test)
10
Planchen- Courbes types H/Ho = F(«<,jB) en coordonnées bilogarithmiques
o 10X
10
10-9
_i I I I I I I- ' ' ' _i I i_
10 1TEHPS REDUIT, BETA= Tt /r^ (slug test)
BETA= V. Ce.p. g. /TT.t (pulse test)
10
Planchen- Courbes types H/Ho = F(«<,jB) en coordonnées bilogarithmiques
1.00
0.90
0.80
0.10
0.60
0.50X
^ 0.40
0.30
0.20
0.10
0.
-I 1 1 1 1 I I r 1 1 1 11 I [- -i 1 r -I I r -1 1 1 I I 1-
j I I I I L ^-i_<_-i_
10 10 10 10 10 10
ALPHA X BETA tt2. r§. T.S.t(V.Ce.p. g)2
Planche UL - COURBES TYPES F( ALPHA ,BETA ) EN FONCTION DU PRODUIT ALPHAoBETA
1.00
0.90
0.80
0.10
0.60
0.50X
^ 0.40
0.30
0.20
0.10
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-I 1 1 1 1 I I r 1 1 1 11 I [- -i 1 r -I I r -1 1 1 I I 1-
j I I I I L ^-i_<_-i_
10 10 10 10 10 10
ALPHA X BETA tt2. r§. T.S.t(V.Ce.p. g)2
Planche UL - COURBES TYPES F( ALPHA ,BETA ) EN FONCTION DU PRODUIT ALPHAoBETA