Eugène DELACROIX

(1789-1863)

II

La nature et les animaux d’Afrique captent aussi l’imagination du peintre, ses études d’anatomie pendant le voyage l’inspireront pour “ Arabe sellant son Cheval” (1855), “ Lutte de Chevaux arabes dans une écurie” (1860). Il visita le zoo privé du Pacha avec le sculpteur réaliste et naturaliste Antoine-Louis Barye, où il put observer les animaux, et de retour en France, prit aussi des notes et fit des dessins des tigres de la cage aux fauves du Jardin des Plantes. Le 5 juillet 1832 il débarquera à Toulon avec plus de 100 dessins et croquis de ses voyages. Après son retour du Maroc, il reçut des commandes officielles pour décorer et peindre divers bâtiments publics: le Salon du roi au Palais Bourbon, le Palais du Luxembourg, la Galerie d’Apollon au Louvre… Son tableau le plus populaire, “La Liberté guidant le Peuple”, connue aussi comme “La Barricade” (1831), lui valut la Croix de la Légion d’Honneur.

Sheik marocain percevant les Impôts (1837)

Cléopâtre et le Paysan (1838)

Portrait de George Sand

(1838)

Portrait de

Frédéric Chopin

(1838)

Entrée des Croisés à Constantinople le 12 avril 1204 (1840)

La Mort d’Ophélie (1840)

Naufrage du Don Juan (1840)

Oriental

assis

(1840)

Education de la Vierge - La Leçon de Lecture (1842)

La Fiancée d’Abydos

(1843)

Le Mulay Abderraman, Sultan du Maroc, sortant de son Palais de Meknes, entouré de

sa Garde (1845)

Madeleine dans le Désert

(1845)

Le Rapt de

Rebecca

(1846)

Saint Gérôme dans le Désert (1846)

Musiciens juifs de Mogador (1847)

Cavalier

arabe attaqué par

un Lion

(1849-50)

Lion dévorant un Lapin

(1850)

Pietà

(1850)

Jeune Femme enlevée par des Pirates (1853)

Femmes turques au Bain

(1854)

La Mer de Galilée (1854)

Arabe sellant son

Cheval

(1855)

En 1857 il fut admis à l’Académie des Beaux Arts. L’oeuvre de Delacroix inspirera un grand nombre de peintres, par exemple, Vincent Van Gogh. Dans son Journal, il expose ses pensées et idées au sujet de l’art et des artistes, compare ses propres travaux antérieurs et postérieurs, les analyse, les dissèque, et exprime ses opinions sur l’art, la politique et la vie. Ce journal constitue une source d’information intéressante sur sa vie et son époque. En 1859, le peintre expose une dernière fois au Salon vu que malgré son opiniâtreté, il ne peut pas travailler de façon continue. Son état de santé se détériore par une laryngite, il devra se retirer et se reposer à la campagne dans les environs de Paris. En 1861 il termine les fresques de Saint-Sulpice (travail qu’il avait commencé en 1849) et commence la décoration de la salle à manger du banquier Hartmann.

La Chasse au Lion (1860)

Lutte de Chevaux arabes dans une Ecurie (1860)

Lutte de Jacob et de

l’Ange

(Détail)

(1861)

Lutte de Jacob et de

l’Ange

(Fresque)

(1861)

Médée furieuse

(1862)

Escarmouche d’Arabes dans les Montagnes (1863)

En 1863 son état de santé empire mais il continue à peindre “La perception de l’Impôt arabe” et “Tobie et l’Ange”. Il meurt le 13 août accompagné seulement de sa fidèle aidante Jenny Le Guillou.

FIN