Etude sur le développement d'une plate forme de diffusion et … · · 2017-06-09c. Front office...
-
Upload
phungnguyet -
Category
Documents
-
view
218 -
download
3
Transcript of Etude sur le développement d'une plate forme de diffusion et … · · 2017-06-09c. Front office...
1
Etude sur le développement d'une plate forme de diffusion et de participation des industries audiovisuelles créatives en Provence-Alpes-Côte d'Azur
pour
Juin 2011
RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ETUDE ET ORGANISATION DES RESTITUTIONS OBJET : Etude sur le développement d’une plateforme de diffusion et de participation des industries audiovisuelles créatives en Provence‐Alpes‐Côte d'Azur En préalable au développement de cet outil, Pôle Sud Image a souhaiter lancé une étude dont l’objectif est de recenser les besoins des adhérents, identifier les plateformes existantes, réaliser le montage du projet (financements, partenariats, maitrise d’œuvre et d’ouvrage, business plan, modèle juridique, etc.). Après appel à proposition, cette étude a été confiée à NB Media qui a proposé de la mener selon 6 étapes distinctes.
2
RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ETUDE ET ORGANISATION DES RESTITUTIONS
Rappel : Les étapes de l’étude (1) ETAPE n°1 : ANALYSE DU MARCHE DE LA VOD TRAVAIL EXHAUSTIF DE SYNTHÈSE DES DIFFÉRENTES ÉTUDES SUR LA VOD AFIN D’EN TIRER LES ÉLÉMENTS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DU MARCHÉ.
ETAPE n°2 : ANALYSE DES BESOINS ET POTENTIEL DE LA FILIERE ENQUÊTE SUR LES BESOINS DES SOCIÉTÉS DIRECTEMENT INTÉRESSÉES PAR LE DÉVELOPPEMENT D’UNE PLATEFORME DE VOD
• BESOINS ET LES SOUHAITS DES ADHÉRENTS DU PRIMI • SYNTHÈSE DES DIFFÉRENTS BESOINS ET SOUHAITS DE LA FILIÈRE
ETAPE n°3 : PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME ANALYSE DES DIFFÉRENTS PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES AU LANCEMENT DE CETTE PLATE FORME.
• TECHNIQUES • EDITORIAUX (POSITIONNEMENT ÉDITORIAL) • DE CONTENUS ET DE PARTENARIATS • DE MARKETING ET DE PROMOTION
3
RAPPEL DES OBJECTIFS DE L’ETUDE ET ORGANISATION DES RESTITUTIONS
Rappel : Les étapes de l’étude (2)
ETAPE n°4 : ANALYSE ET ETUDE D’UN OUTIL DE FINANCEMENT PARTICIPATIF ELÉMENTS INDISPENSABLES AU LANCEMENT D’UN TEL OUTIL, DEGRÉ DE PERTINENCE D’UNE TELLE SOLUTION, MODALITÉS CALENDRIER NÉCESSAIRES À LA MISE EN PLACE DE CET OUTIL.
ETAPE n°5 : FORME JURIDIQUE FORME JURIDIQUE À DÉVELOPPER ETAPE n°6: BUSINESS MODEL ET BUSINESS PLAN UN BUSINESS PLAN PLURIANNUEL
4
OBJECTIFS ET ORGANISATION DES RESTITUTIONS Organisation des restitutions Compte tenu de ces objectifs et du cahier des charges, les restitutions de l’étude auront lieu en 2 temps : > le 6 juin 2011 : Présentation et analyse du contexte
. L’état du marché de la VOD (étape 1) . Le cas du financement participatif (étape 4)
. Les retours des professionnels de la filière (étape 2) > le 28 juin : les pré-requis de mise en place de la plateforme
. Pré-requis de mise en place : technique, marketing, contenus… (étape 3) . Recommandations sur la forme juridique (étape 5) . Business modèle(s) et business plan(s) (étape 6)
5
RAPPEL RESTITUTION 1 du 06 juin
6
• L’étape 1 (marché de la VoD) a permis de mettre en évidence un marché de la VoD fortement concurrentiel où les éditeurs indépendants de services de VoD peinent à trouver leur public et leur équilibre économique (qu’ils soient généralistes ou positionnés sur des niches thématiques).
• L’étape 4 (Outil de financement participatif et web COSIP) a permis de décrire les activités ainsi que les acteurs du financement participatif. L’étape a également permis d’identifier les conditions d’une éligibilité de la plateforme au web COSIP. Certains points de vigilance ont été soulevés dont il faudra tenir compte lors des étapes suivantes et lors de la phase de validation du projet.
• L’étape 2 (enquête sur les besoins et attentes des membres) permet d’identifier chez les membres du PRIMI un fort intérêt pour le projet et une volonté d’y participer. Elle met également en évidence certains points clivants. Dans la poursuite du projet, le PRIMI devra statuer sur ces points au regard d’une discussion approfondie en son sein et des pré requis qui seront présentés à l’étape 3.
- 2. RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE (étape 5)
- 3. BUSINESS PLAN (étape 6)
SOMMAIRE
7
- 1. PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE (étape 3)
- 3. SYNTHESE ET PERSPECTIVES
- 2. RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE (étape 5)
- 3. BUSINESS PLAN (étape 6)
SOMMAIRE
8
- 1. PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE (étape 3)
- 3. SYNTHESE ET PERSPECTIVES
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
PREAMBULE
Méthodologie Cette partie a pour objectif de présenter l’ensemble des prérequis indispensables au lancement d’un plate-forme de diffusion de programmes audiovisuels sur internet. Pour cela, nous avons distingué les thèmes suivants :
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
9
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les pré-requis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
10
a. Etapes et savoir-faire requis pour une création de plate-forme
b. L’organisation d’une société éditrice de plate-forme de VOD en départements
c. L’organisation d’une société éditrice de plate-forme de VOD : back et front office
L’ORGANISATION GENERALE D’UNE PLATE-FORME
a. Etapes et savoir-faire requis pour une création de plate-forme La création d’une plate-forme de VoD nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre d’étapes techniques, éditoriales, marketing et requiert à des savoirs faires et compétences spécifiques à chacune des étapes
ETAPE
EDITORIAL
11
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
TECHNIQUE
EXPLOITATION
FLUX FINANCIERS
Constituer une offre de programmes :
acquisition et gestion des droits, logique et
approche éditoriale)
mise en ligne régulière de nouveaux films,
Mettre en œuvre les moyens techniques :
rendre accessible les contenus sur une plate-forme Internet (diffusion
numérique des films, plateforme de e-
commerce)
Exploiter le service :
maintenance du site, gestion des transactions animation marketing et
commerciale
Gérer les flux d’information et financiers
recouvrement des paiements , administration des ventes , opérations de
reversement aux détenteurs des droits
1 2 3 4
Département Mission
TECHNOLOGIE
Conception, développement et maintenance de toutes les applications et outils «front et back office » (numérisation, stockage, diffusion, sécurisation DRM, création et la maintenance des bases de données, gestion des outils de relation clients (blogs, forums, recommandations…).
EDITORIAL
Acquisition de droits, partenariats contenus, Conception d’offres éditorialisées, création et l’animation des rubriques du site (nouveautés, forums, blogs, chats…), Enrichissement de la base documentaire (sons, photos, images…), Conception et production des contenus exclusifs (bonus vidéo interviews, reportages …),
COMMERCIAL & MARKETING
Gestion de la distribution auprès du public (B2C) • stratégie commerciale et marketing des produits et services • animation marketing et commercial de la plate-forme. • Développement de partenariats (festival, événements, médias…)
GESTION & ADMINISTRATION VENTES
Administration des ventes (encaissements, déclarations et reporting aux ayants droit), Finances, comptabilité, trésorerie contrôle de gestion, Gestion des contrats. La performance du back office est déterminante pour instaurer un climat de confiance avec les ayants
droit.
L’ORGANISATION GENERALE D’UNE PLATE-FORME
b. L’organisation d’une société éditrice de plate-forme de VOD en départements
Les sociétés éditrices de plates-formes sont en général structurées en quatre départements opérationnels :
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
12
L’ORGANISATION GENERALE D’UNE PLATE-FORME c. Front office (relation client) et back office
ETAPE
13
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
Gestion base films
Méta données
Développement et exploitation du site
Internet PC Hébergement site
Interfaces Graphiques Outils interactifs Numérisation, Transcodage
Stockage des films
Base administration
des ventes Gestion des tarifs et de
formules commerciales
encaissement Paiements sécurisés
Base ayant droits reversements
Back office
Front office Gestion de la bande passante DRM
Acquisition et Gestion
des droits
Animation du site,
recrutement, fidélisation
Hot line, SAV clients
Études,
CRM
Production Bonus Vidéo
Bandes
annonces
Interfaces services
TVoIP
Marketing on line
Achat de mots clés, affiliation, e pub
Négociation avec les opérateurs de TVoIP,
animation des partenariats
Marketing off line Partenariats, publicité
Animation des rubriques, Sélection et
éditorialisation des titres
Service
de VoD
Gestion &
back office
Éditorial
Marketing &
Commercial
Sourcing des
contenus
recherche, innovation veille technologique
acquisition de droits
conception
d’offres éditorialisées
Technologie
Schéma fonctionnel simplifié d’un service de VoD PC sur IP
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les pré-requis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
14
a. Introduction
b. Présentation des différents modèles et de leurs implications
IMPACT DES MODÈLES DE VOD SUR LES PRÉ-REQUIS
a. Introduction
• Dans sa version la plus aboutie une plateforme de VoD combine les attributs, besoins et ressources :
₋ d’un site internet éditorialisé,
₋ d’un site de référencement,
₋ d’une plateforme de diffusion de vidéo,
₋ d’une plateforme de e-commerce.
• De plus les modèles de VoD pratiqués peuvent générer des besoins spécifiques pour chaque type pré requis . Il convient de considérer dans la phase de définition du projet.
• En effet, certaines options peuvent être difficiles à remettre en cause une fois le projet lancé.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
IMPACT DES MODÈLES DE VOD SUR LES PRÉ-REQUIS b. Les différents modèles
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
VOD transactionnelle
(vente/location)
VOD par abonnement VOD gratuite financée
par la publicité
La constitution de l’offre
• Fort impact de la nouveauté
• Nécessité d’un offre large régulièrement renouvelée
• Besoin de programmes forts et fédérateurs pour attirer les annonceurs,
Editorial • Prééminence du films sur sa thématique
• Mise en avant d’une ou de thématiques récurrentes
• Cohérence de l’offre nécessaire en termes de thématiques
• Positionnement du service en adéquation avec une ou des cibles de publics spécifiques
Marketing et promotion
• Marketing centré sur les films
• Marketing de l’offre • Nécessité d’une politique de
recrutement sur le long terme • Fidélisation
• Besoin de notoriété grand public
• Marketing d’acquisition de trafic (publicité)
Pré-requis techniques
• Moyens de paiement diversifiés
• Nombres de transactions élevé
• Outils de gestion des abonnés • Système de prélèvement
• Outil de publication automatique des « pré roll publicitaires »
Organisation • Back office développé • Modèle de reversement aux ayants droits plus complexe
• Back office développé
• Modèles économique peu répandu
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
2. Constitution de l’offre de contenus
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
17
a. Méthodologie b. Architecture d’une plateforme Internet c. Les différentes étapes de la distribution numérique d’un programme d. Ressources internes ou externalisation e. Points de vigilance
PREREQUIS TECHNIQUES
a. Méthodologie Les différents paramètres techniques liés au développement et l’exploitation d’une plateforme de VoD sont passés en revue sur 3 axes :
₋ Principes ₋ Options ₋ Mise en œuvre
L’objectif de cette partie n’est pas une revue de l’état de l’art des techniques de numérisation et de diffusion de vidéos sur internet et celles des plateformes de e-commerce. Les techniques sont abordées mais pas leurs spécifications détaillées . L’objectif est mettre en relation ces paramètres et leurs implications au niveau général du projet et également en termes commercial et financiers.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
18
PREREQUIS TECHNIQUES b. Architecture d’une plateforme de VoD Ressources techniques nécessaires pour la mise en œuvre d’une plateforme de VoD :
₋ Site web avec Interfaces de présentation et de recherche des contenus et des média associés,
₋ si modèle payant : une interface de e-commerce (enregistrements de la base clients/transactions commerciales)
₋ une « digitale supply chain » : acquisition , numérisation et stockage des contenus et média associés ,
₋ un « content delivery network » : technologie de diffusion (player vidéo) gestion des accès et la livraison des contenus aux utilisateurs/clients finaux (disponibilité, bande passante),
₋ Une système de back office pour l’enregistrement des transactions (CRM clients) et le reversements des parts de recettes aux ayants droits des programmes
Ces ressources techniques doivent s’envisager selon plusieurs critères : ₋ Les modèles économiques retenus,
₋ Les volumes envisagés (contenus, utilisateurs, clients, transaction ),
₋ Une internalisation /externalisation possibles de tout ou partie de celles-ci.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
19
PREREQUIS TECHNIQUES b. Architecture d’une plateforme de VoD : Site web avec Interfaces de présentation et de recherche des contenus et des média associés
•Principes ₋ Interfaces de présentation et de recherche des contenus ₋ Toutes les problématiques d’un site internet : ergonomie, clarté des offres, navigabilité,
convivialité, fluidité des interfaces, temps de réponse etc… ₋ Nécessité de bien segmenter l’offre gratuite/payante ₋ Ces objectifs doivent tenir compte de la direction artistique du site (graphisme, design),
•Options ₋ Différentes technologies et langages de développement des sites web ₋ Standards : html (le plus répandu), FLASH (Adobe) (le plus qualitatif, mais certaines restrictions
au niveau de son accessibilité « multiplateformes », cout élevé)
•Mise en œuvre ₋ Equipe interne : graphistes et développeurs informatiques, ₋ Web agencies : graphisme, développement, intégration.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
20
PREREQUIS TECHNIQUES c. Digitale supply chain » : acquisition, numérisation et stockage des contenus et média associés
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
FICHIER SOURCE
NUMERISATION & ENCODAGE
SECURISATION
HEBERGEMENT & STOCKAGE
1
2
3
4
•Effectué en interne ou en externe par un laboratoire, en SD et/ou en HD •Format de compression (CODEC) : MPEG4 par exemple pour le SD et H.264 pour le HD •Selon un débit spécifique en fonction de la qualité de diffusion recherchée
Support sur lequel l’ayant droit livre le programme Format requis :bande ou fichier numérisé dit « pivot »
Intégration de DRM (Digital Right Management) , verrous numériques obligatoires, compatibles avec la technologie de la plate-forme (opération interne ou externe)
• Hébergement du site •Hébergement des fichiers de diffusion
• Player Vidéo •Gestion de la bande passante •En interne ou externe (Content Delivery Network – CDN)
DIFFUSION
21
PREREQUIS TECHNIQUES
NUMERISATION & ENCODAGE
•Principes ₋ Acquisition du programme à stocker et diffuser ₋ Selon support source (bande digitale ou fichier numérique) : numérisation ou transcodage du fichier
dans avec format déterminé à l’aide d’un codec spécifique,
•Options ₋ support source : c’est l’ayant droit qui détermine ce format livré. Ils peuvent être très hétérogènes
(béta digitale, HD Cam, HD Cam SR, DVD , fichier numérique etc.) ₋ Les formats d’encodage sont multiples : Mpeg 2 , Mepg 4, Flash H264, Quick Time, wave) ₋ Le choix de se format doit faire l’objet d’une attention particulière en fonction de :
₋ Leur performances techniques intrinsèques ₋ Leur coût de mise en oeuvre ₋ Leur pérennité , évolutivité (spécifications) ₋ Leur compatibilité avec les « players » du marché (Windows media player, Microsoft
Silverlight, Flash, FLV, QuickTime …) ₋ Le niveau de qualité finale recherché par la plateforme (SD/HD)
•Mise en œuvre ₋ En Interne : stations d’acquisition et d’encodage et transcodage et solutions logiciels, ₋ En externe : Prestataires spécialisés (laboratoires) disposant des ressources, outils et expérience
dans le traitements numériques
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
22
PREREQUIS TECHNIQUES
SECURISATION DES CONTENUS
•Principes ₋ La sécurisation des contenus contre des utilisations illicites se fait via des DRM (Digital Right
Management), ₋ Celles-ci déterminent les utilisations possibles du programme par l’acheteur : durée de
disponibilité pour la location, nombre de copies possibles, « devices » sur lesquels le programmes peut être lu etc.
₋ Concrètement les DRM sont des micro-programmes sécurisés et encapsulés avec le fichier vidéo, ils sont reconnus et lisibles par le player vidéo de l’utilisateur,
₋ Certains ayants droits comme les majors américaines exigent contractuellement la présence de DRM pour la commercialisation de leurs contenus.
•Options ₋ Selon le player adopté, ₋ standard de marché – hors Apple - : DRM Microsoft avec Siverlight, ₋ Peu de solutions en Open Source (DivX).
•Mise en œuvre ₋ Si numérisation en interne : acquisition en interne avec un logiciel et éventuellement achat de
licence ₋ Par les laboratoires prestataires pour la numérisation des fichiers.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
23
PREREQUIS TECHNIQUES
HEBERGEMENT & STOCKAGE
•Principes ₋ Hébergement du site internet sur un serveur. Celui-ci doit être adapté au nombre de pages du site
et de visites simultanées attendues. Ce serveur doit être sécurisé (protection des contenus), sauvegardé et maintenu (en cas de rupture ou arrêt inopiné).
₋ Le stockage des contenus doit faire appel à un hébergeur spécialisé dans les contenus vidéos qui demande des espaces de stockage plus conséquents (x TO);
₋ Le CDN assure le stockage sécurisé des contenus et leur disponibilité selon un plan qui prévoit la charge attendue (nombres d’utilisateurs x nombres de films consultés ou téléchargés a un instant « t »).
•Options/ mise en œuvre ₋ Interne : en cas de petits volumes de stockage et de transactions (peu sécurisée) ₋ CDN spécialisés type Highwind, Akamai, Cognac Jay Images, ₋ Solutions « in the cloud » : Amazon, Daily Motion etc…
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
24
PREREQUIS TECHNIQUES
DIFFUSION
•Principes ₋ Sur l’internet , la bande passante disponible est fonction du trafic à un instant « t » ₋ La diffusion de VoD est une activité fortement consommatrice de bande passante, ₋ Dans un modèle commercial les plateformes de VoD payantes sur internet doivent assurer à leurs
clients une capacité à leur délivrer les contenus numériques dans des conditions optimales. ₋ Pour cela, ils font appel à des CDN qui peut garantir des capacités de bandes passantes pour
transporter leur contenus. ₋ Ces prestations sont facturées au GO transportés,
•Options/ mise en œuvre ₋ Prestations assurées par les CDN déjà mentionnés, ₋ Cette option ne peut s’envisager qu’a partir d’un certain volume de transactions, mais chaque
transaction sera soumise à l’aléas du trafic internet pour sa bonne réalisation.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
25
PRE-REQUIS TECHNIQUES
d. Faire ou faire faire ? (Ressources internes ou externalisation) Le développement d’une plate-forme de VOD implique soit de maîtriser en interne les ressources humaines affairant à la partie technique, soit d’acquérir une solution technique préexistante avec un accord d’exploitation en marque blanche. Faire: Développer la plate-forme en interne permet l’indépendance et l’adaptabilité de cette dernière. Permet une montée en charge progressive, apporte de la souplesse pour faire évoluer les outils (marketing, gestion des ventes), ainsi qu’une gestion autonome des clients (CRM). Les frais de structure, d’exploitation et de maintenance demeurent élevés. Il existe également un fort risque d’obsolescence de la technologie choisie. Faire faire : Faire appel à un prestataire en marque blanche limite le risque financier en mutualisant les coûts de maintenance et de développement de l’outil. De plus, cela permet de s’adapter plus facilement aux évolutions technologiques. Le principal inconvénient réside dans le risque de dépendance potentielle vis-à-vis des prestataires et la maîtrise des coûts.
ETAPE
26
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
+
+
-
-
PREREQUIS TECHNIQUES e . les points de vigilance
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
27
Volumétries
Les volumétrie en termes de contenus (nombre de films) et de transactions (nombre de clients) peuvent induire des choix techniques particuliers Il convient donc de les appréhender au mieux en début de projet.
Evolutions technologiques
La VoD est soumise à des cycles d’innovation de plus en plus rapides ₋ Evolution des interfaces et technologies web ₋ Evolution des techniques des transports et de compression
des contenus vidéo, ₋ Augmentation de la capacité des réseaux (généralisation des
format HD) Il convient donc de prévoir une obsolescence rapide des outils (site) et actifs numériques (fichiers numériques).
Impact des modèles de VOD
Le choix du ou des modèles de VoD pratiqués est particulièrement structurant non seulement en termes techniques mais aussi sur l’ensemble de pré requis envisagés .
!
!
!
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
28
a. Droits b. Acquisitions du matériel (sourcing) c. Mise en ligne de l’offre
LA CONSTITUTION DE L’OFFRE DE CONTENUS a. Droits Le cadre juridique de l’exploitation des programmes faisant l’objet d’une étude particulière, cette partie se limite à rappeler les grands principes des relations contractuelles entre plateforme de VoD et ayants droits des programmes.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
Type de contrats Conditions économiques
des contrats Clauses contractuelles
particulières
2 types de contrats pour l’exploitation
d’un programme en VoD :
₋ Le mandat : cession de droits longs et généralement exclusifs entre producteurs et mandataires (studios/distributeurs) généralement inclus avec d’autres droits de distribution (Salles/Droits TV/Vidéo/ventes internationales)
₋ La cession de droits d’exploitation : de courte durée et non exclusif entre les mandataires /agrégateurs et les exploitants (distributeurs/plateformes)
₋ Le principe de rémunération est généralement basé sur un partage de la recette nette issue de l’exploitation
₋ Pour les droits d’exploitation simple, la
base prise en compte pour le partage de recettes est généralement le chiffre d’affaires net, moins la TVA, la TSA, et les rémunérations perçues par la SACD et la SDRM.
₋ Le recours aux MG est limité aux programmes à succès
₋ Garanties : il convient de s’assurer que les ayants droits ont bien eux même bien acquis les droits de tiers (auteurs, réalisateurs, compositeurs et détenteurs des droits musicaux, droits des images d’archive etc.). Dans le cas contraire et en cas de réclamation des ces ayants droits la responsabilité de la plateforme de VoD pourrait être engagée.
₋ Il convient également d’être vigilant sur d’éventuelles obligations de suspension des droits d’exploitation accordées par les producteurs au moment des diffusions TV.
LA CONSTITUTION DE L’OFFRE DE CONTENUS a. Droits
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
Résumé des principaux éléments d’un mandat de distribution d’un programme en VoD
• Durée du mandat
• Exclusivité ou non exclusivité (en général)
• Territoires d’exploitation (géolocalisation)
• Une destination : cercle de famille
• type de consommation : Vidéo à la demande
• Des types d’exploitation: location, vente définitive, abonnements
• Des types de réseau de diffusion : Internet, réseau mobile, IPTV
• Des modes de transmission : streaming, téléchargement/downloading etc .
• Type de rémunération (proportionnelles aux ventes /revenue sharing)
• Minimum garanti pour l’ayant droit (éventuel)
• Suspension éventuelle des droits (pendant les diffusions TV)
30
LA CONSTITUTION DE L’OFFRE DE CONTENUS b. Acquisitions du matériel (sourcing) Une fois l’accord contractuel passé entre la plateforme et l’ayant droit , il convient de gérer l’acquisition du matériel nécessaire à l’exploitation du programme en VoD. Cette phase peut s’avérer plus ou moins longue et consommatrice de ressources.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
Matériel Vidéo
•Bande vidéo ou fichier déjà numérisé selon des spécificités propre à chaque plateforme (cf. pré requis techniques)
•La qualité du matériel est essentielle et doit faire l’objet d’un contrôle qualité rigoureux
Collecte des métas données
•ensemble des informations et media qui accompagneront le programme lors de sa commercialisation sur la plateforme
Ex : Fiche générique, affiches, photos, bande annonce, synopsis, extrait du films, dossiers de presse, bonus vidéo type « making off », scènes coupées etc.
•Ces informations sont en général disponibles chez le producteur
Création et saisie des fiches films / programmes
•Les métadonnées sont saisies selon un modèle défini par la plateforme afin d’uniformiser la présentation des programmes
•Cette phase demande généralement un reformatage des media et données entrantes (textes, images) pour les rendre compatibles avec les gabarits adoptés.
31
LA CONSTITUTION DE L’OFFRE DE CONTENUS c. Mise en ligne de l’offre (publication) C’est la phase ultime du sourcing une fois que tous les éléments nécessaires ont été réunis et traités
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
Planning
•Les publications doivent faire l’objet d’un planning qui concilie le processus de sourcing et les objectifs éditoriaux, marketing et promotionnels,
•Une plateforme doit rechercher un bon équilibre du planning entre qualité, quantité et régularité de sa programmation.
Nouveautés et catalogue
•Le planning de publication doit gérer la mise en ligne de programmes de catalogue et de nouveautés
•La mise en relation thématique entre des nouveautés et des programmes de catalogue plus anciens est un des moyens d’assurer une bonne animation éditoriale de la plateforme
Production de contenus spécifiques
• En fonction des ressources
disponibles, les plateformes peuvent produire de contenus spécifiques pour accompagner la mise ligne de programmes (Interviews , reportages, films annonces etc..)
• Cependant peu de services proposent ce type de supplément en raison des coûts induits (ex. Universciné, Filmo TV)
32
LA CONSTITUTION DE L’OFFRE DE CONTENUS
A titre de comparaison, voici un ordre d’idées des volumes de titres proposés par quelques plateformes
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
10 000 et +
7 500 - 10 000
5 000 - 7 500
2 500 – 5 000
0 – 2 500
Vodéo : 5 000 programmes
Canal Play : 8 500 vidéos (films,
docs, séries, dessins animés)
Universciné : 1 500 films
I Tunes : 2 500 films
33
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
34
a. Les cibles b. L’offre disponible c. Le positionnement concurrentiel d. SWOT e. Les facteurs clés de succès f. Les piliers de contenu g. L’éditorialisation h. Le ciment de l’offre i. Descriptif et niveau de la marque
35
Méthodologie Note de travail:
Le travail de positionnement présenté ci-après s’appuie sur une méthodologie
développée avec succès pour des éditeurs de contenu (chaînes de TV, site web, VOD,
etc.). Elle permet de faire d’une offre de contenu, une offre cohérente, attractive et
différenciante.
Elle nécessite toutefois de prendre des parti pris forts et engageants. C’est à ce prix en
effet que cette offre pourra réellement émerger dans une offre déjà pléthorique.
Des parti pris ont donc été retenus pour cette plate forme, compte tenu de ses objectifs,
de ses « actifs », mais aussi de ses contraintes. Ils nous semblent aujourd’hui les plus à
même de permettre le succès de cette plate forme.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
36
a. Les Cibles - La plate forme est essentiellement destinée au grand public français compte tenu des objectifs fixés par le PRIMI.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Deux entrées doivent être proposées sur la plate forme (« Particulier » et « Professionnel »)
Le positionnement éditorial se définit prioritairement pas rapport à une cible; des consommateurs que l’on veut toucher.
- Elle doit toutefois également proposer un accès privilégié aux professionnels et leur servir également de point de rencontre et d'échanges (cf. extranet + gestion d’une communautés de professionnels)
POSITONNEMENT EDITORIAL
SEXES
Hommes Femmes
AGES
Enfants Ados Jeunes Adultes
Middle aged
seniors
CSP
- - - + ++
SENSIBILISES AU GRAND SUD
Oui Non
Grand Public
Hommes Cibles en lien avec les pratiques de la VOD
a. Les Cibles (suite)
Sur la base des études consultées et des pratiques actuelles de la VOD
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Légende
POSITONNEMENT EDITORIAL
37
38
Cibles
Collectivités / Institutionnels
X
Fonds d’aides X
Producteurs X
Diffuseurs X
Exploitants x
Professionnels
Peu d’éditorialisation sur cette partie « pro ». La plate forme reposera essentiellement sur une fonction « search » avec un moteur de recherche conséquent et performants. Il permettra d’effectuer les recherches sur les bases suivantes:
-Thématique - Société - Auteurs
a. Les Cibles (suite)
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
POSITONNEMENT EDITORIAL
39
b. Offre disponible FORMAT
•MAJORITAIREMENT DES DOCUMENTAIRES
• DES COURTS METRAGES et QUELSQUES FICTION TV
• PEU DE CINEMAS
GENERALISTE/ THEMATIQUE
• UNE OFFRE PLUTÔT GENERALISTE
• PEU DE CONTENUS EN LIENS AVEC LE SUD
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Classification des titres disponibles (159) Thématiques des titres disponibles (159)
Le positionnement éditorial, pour être réaliste, se définit sur l’offre existante, sur le catalogue. Sur son attrait et son potentiel par rapport à la cible.
Extrait de l’étude
POSITONNEMENT EDITORIAL
40
• Le catalogue généraliste n’est pas assez attractif pour être mis en avant pour le grand public. Une spécialisation/segmentation de la plate forme s’impose pour pouvoir communiquer et émerger dans une offre pléthorique
• Peu de droits disponibles; il convient donc de proposer autre chose que du contenu.
Recensement des Droits VOD disponibles Droits non disponibles (170)
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
41
Plate forme PRIMI
c. Le Positionnement concurrentiel
La cible et le contenu de la plate forme la situent sur un marché. La plate forme doit tenir compte de l’environnement dans lequel elle évolue
Plate forme possiblement située
en « Spécialistes/niche»
et « Hors Films » .
Forte concurrence .
Pas d’audience de masse
POSITONNEMENT EDITORIAL
42
Variétés des membres du PRIMI
Appartenance des membres à la même région
Forte envie d’une partie des équipes de faire et de changer les choses
Variétés des contenus
Peu de contenus disponibles
Manque d’attractivité des contenus
Pas de compétences sur l’édition de contenus en VOD
Faible expérience dans l’édition et l’agrégation.
Difficulté d’appréhension de la marque (Pôle Sud Image VS PRIMI)
Impossibilité d’émerger sur le marché
Nécessité d’investir massivement pour être visible (cf. promotion)
Ne pas parvenir à pallier le manque de contenu
S’inscrire comme une plate forme du SUD
S’inscrire comme fournisseur de contenu pour les sites des collectivités PACA et comme moteur de recherche sur l’ensemble des contenu traitant de la thématique Sud
Se référencer comme partenaire officiel des festivals PACA
Toucher les fanas du Sud et la « diaspora »
Forces Faiblesses
Opportunités Menaces
d. SWOT récapitulatif
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Pour mesurer objectivement le potentiel de la plate forme, imaginer son développement et identifier ses faiblesses
POSITONNEMENT EDITORIAL
43
1. Un positionnement clair et tranché doit être pris pour émerger et afficher une grande cohérence dans l’offre de contenus proposée aux consommateurs.
Le choix le plus logique est celui d’une offre éditoriale axée « Grand Sud » pour couvrir un champ suffisamment vaste (et intégrer différents contenus), tout en garantissant un label commun et communicable auprès du grand public.
Attention: Seuls les contenus rentrant dans le cadre du positionnement « Grand Sud » seront , dans cette optique, proposés aux grand public
2. Face à un catalogue pas forcément très attractif, l’éditorialisation et le conseil sont
essentiels pour pouvoir proposer au public une offre de qualité, originale et différenciante.
Le choix d’éditorialiser requière des compétences et de la récurrence.
3. Face à une offre pas suffisamment développée, des services à forte valeur ajoutée
doivent être proposés. La fonction « Search » a été identifiée comme capitale et complémentaire de la
notion d’éditorialisation et de conseil. Un outil performant doit pouvoir être proposé.
d. SWOT récapitulatif (suite)
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
POSITONNEMENT EDITORIAL
44
e. Les Facteurs clés de succès
Pour se faire connaître
Pour créer une offre originale et renouvelée
Pour être incontournable
Pour être professionnel et durer
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Pour palier le manque de contenu par du service
Les conditions essentielles pour faire de la plate forme un succès.
POSITONNEMENT EDITORIAL
45
f. L’élaboration de Piliers de contenu
« Piliers de contenu »: des grandes thématiques qui incarnent la plate forme et forment le cœur de l’offre de contenus proposés. Bien sélectionnés ils permettent d’être cohérent et distinctif.
Le travail autour des piliers de contenu est essentiel. C’est le cœur de l’offre éditoriale. - « Performance, degré d’importance et capacité à activer les piliers » L’accent est mis sur les piliers de contenus essentiels pour la plate forme (qu’ils soient
disponibles dans le catalogue mais aussi hors catalogue). La capacité de la plate forme à « activer » ces piliers de contenu, en les traduisant en offres de contenus concrètes, est soulignée.
- « Actions proposées » Des idées pour développer ces piliers de contenu en tenant compte de leur difficulté à les activer. Une mise en avant, plutôt en terme de contenu (contenu interne) ou de service (outil
de recherche), est proposée.
- « Attributs des Piliers » Les attributs retenus pour chaque pilier orientent la promotion, le marketing et la communication. Ils sont la signature de la marque de la plate forme. Cela donne aussi des informations pratiques pour la création de nouveaux contenus.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Explication des slides
ci-dessous
POSITONNEMENT EDITORIAL
46
PILIERS DE CONTENUS
PERFORMANCE Classement par degré
d’importance
(total performance)
Capacité à activer le pilier
(X =facile, XX= moyen, XXX=
difficile)
Audience
Notoriété
Annonceurs
Partenaires Communauté
PILIERS DE CONTENU ISSUS DU CATALOGUE
CINEMA X X X XXX XXX
REGION X X X XXX X
HISTOIRE X X XX
NATURE X X XX XX
SOCIETE X X XX XX
PILIERS DE CONTENU HORS CATALOGUE
ECOLE X X X
FESTIVAL X X X XXX XX
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Performance, degré d’importance et capacité à activer les piliers
POSITONNEMENT EDITORIAL
47
PILIERS DE CONTENUS
ACTIONS PROPOSEES
MISE EN OEUVRE PRINCIPALE
Outil de recherche
Contenu interne
CINEMA Compte tenu du faible volume probable de films longs métrage. Disponible en VOD sur la plate-forme. Il s’agirait de référencer le plus grand nombre de films en relation avec le « Sud » et dans donner le chemin d’accès.
X
REGION Thématiser l’ensemble des documentaires. Travailler la fonction « search »,
éditorialiser. Pratiquer ensuite une sous segmentation via des sous piliers de
contenus (ex: cuisine, patrimoine, tourisme, etc.)
X X
SOCIETE Difficile de communiquer sur ce pilier. Absolue nécessité de travailler sur des sous piliers de contenu. (ex: politique, faits divers, économie, etc.)
X
HISTOIRE Développer des collections, reformater des contenus et les moderniser. Partenariat avec l’INA à faire.
X
NATURE / ENVIRONNEMENT
Pilier de contenu porteur d’audience et de partenariat avec des collectivités et des agences (ONF, Parc Naturels, WWF, etc..).Vaste travail à faire sur le
catalogue en éditorialisant et en montant des collections.
X
ECOLE Monter des partenariats systématiques avec les écoles en lien avec le secteur audiovisuel et/ou interactif pour proposer l’ensemble de leur productions
Créer un label du nom de la plate forme et organiser un concours.
X
FESTIVAL Proposer aux festivals d’héberger sur la plate forme des contenus exclusifs. Disposer en avant première de contenus projetés dans les festival et, à défaut, multiplier les partenariats avec les festival. Envisager même d’en créer un.
X
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
Actions proposées
48
PILIERS DE CONTENUS
ATTRIBUTS SPONTANES ATTRIBUTS RETENUS
CINEMA BLOCK BUSTERS, EXCLUSIVITES, NOUVEAUTES, NICHES
THEMATISE
(rien que le « Sud », tout le « Sud » y compris en fonction « search »)
REGION LOCAL, LOCALISME, ORIGINE
ORIGINAL GRAND SUD
(rien que le « Sud », tout le « Sud » y compris en fonction « search »), événementiels à faire sur la Méditerranée
SOCIETE MILITANT, IMPLIQUE,
LOCAL, MODERNE
(pas de vieux docus, que du neuf et du pointu sur des problématiques locales)
HISTOIRE CULTURELLE, REBARBATIVE,DOCUMENTAIRE REGIONAL,IDENTITAIRE,MODERNE
(sujet sur le creuset commun, personnages)
NATURE / ENVIRONNEMENT DECOUVERTE, EMERVEILLEMENT
TOURISME, PARTAGE
(partenariat avec le CRT et les associations Nature)
ECOLE NOUVEAU, BROUILLON, PAS TRES QUALI TRES MODERNE, NOUVEAUX TALENTS, CREATIVITE
(partenariat avec toutes les écoles)
FESTIVAL SAISONNIERS, LIVE, EMOTION EXHAUSTIF, EXCLUSIF, QUALITATIF
(« tous les festivals du SUD, rien que pour vous »)
Attributs retenus
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
49
g. L’éditorialisation de la plate forme
Elle est partie prenante de la proposition de valeur faite à l’usager de le plate forme.
• Elle accompagne la consommation de contenu • Elle suscite la consommation de contenu • Elle compense une faiblesse de contenu
- Donner du « news » et conseiller
Pour donner des informations utiles, ancrer sa légitimité et faire valoir son excellence et son expertise.
- Créer des packages thématiques de contenus (collections)
Facile à créer par un véritable éditeur, il consiste à proposer aux usagers la consommation de plusieurs contenus (sous un même label) qui peuvent être de nature différentes. Le principe de l’affinité (« vous avez aimé ceci, vous aimerez cela ») est souvent privilégié. Ce packaging est encore plus adapté lorsqu’il est lié à des événements.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
POSITONNEMENT EDITORIAL
50
- Pratiquer la « carte blanche » Pour permettre à des personnalités de proposer leur offre de contenu et profiter de leurs images et de leur notoriété pour faire venir du public. A terme, bien penser à utiliser ces personnalités en fonction du types de (nouveaux) publics à conquérir.
- Organiser des jeux et des concours
Pour rassembler et fidéliser, la plate forme doit aussi être ludique et donner à gagner. Les mécaniques de jeu doivent privilégier le gain immédiat comme la récurrence. Des concours peuvent être organisés notamment sur des contenus générés par de utilisateurs (UGC) ou sur des écoles. - Gérer l’interactivité.
Elle passe principalement par les réseaux sociaux aujourd’hui. Un community manager doit être engagé. Elle doit aussi être partie prenante des fonctionnalités de la plate forme (notes des contenus, avis et critiques, etc.)
g. L’éditorialisation de la plate forme (suite)
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
POSITONNEMENT EDITORIAL
51
Ancrage Ancré fortement en local, marqué « SUD »
Valeurs découverte, suggestion/recommandation
Point de différence Référence , sérieux labélisé par des professionnels, exhaustivité sur les contenus sur le Sud
Bénéfice consommateur
Tout trouver sur le Grand Sud, découvrir des talents issus de la région
Relation avec le client
Proximité, informé, moderne
USP « Accéder au meilleur des images du Sud »
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
h. Le « Ciment » de l’offre
« Ciment »: un ton, une approche qui, au delà des contenus, propose une vision sur la marque très centrée sur les consommateurs. Très utile en terme d’habillage de site et de communication
POSITONNEMENT EDITORIAL
52
Niveau de marque Avantages Inconvénients Actions à mener
MARQUE PRODUIT (Produit ou gamme de produits très proches)
Nécessaire pour labelliser la plate-
forme
Coute très cher pour émerger ex
nihillo
Voir si la marque corporate est assez « alléchante » pour communiquer. Sinon, créer une marque.
MARQUE OMBRELLE/MERE Produits parfois très différents (ex: Samsung, Saab)
Pour afficher les différentes facettes d ‘un groupe ou d’une
organisation
Difficile de faire prévaloir quoi que
ce soit
Non, ce n’est pas l’objet sauf si volonté des collectivités locales impliquées d’utiliser la marque (ex: Conseil général, régional). La lier à la marque produits
MARQUES FILLES (W9, Téva, Paris 1ère)
A terme pour segmenter et travailler par
excroissance de marque
Dilue la marque si ce n’est pas bien
fait
Pas pour l’instant. Si gros succès de la plate-forme; alors Oui
MARQUE CORPORATE (marque de l’entreprise ou de l’organisation: ex PSA, Lactalis)
Pour la tutelle et les actionnaires
Ne dégage que peu de valeurs
intrinsèques
Développer la communication autour de la compétence du pôle Sud Image ou du
PRIMI Le PRIMI n’existe pas encore. Attention de ne pas brouiller la marque produit
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
i. Le Descriptif et le niveau de la marque
Pour gérer sa marque depuis son lancement jusqu’à sa dilution et la développer
POSITONNEMENT EDITORIAL
53
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
EN RESUME
•Les cibles grand public et professionnelles doivent être bien séparées.
• Seule une segmentation importante peut permettre à la plate forme de décoller. Des choix éditoriaux doivent être faits.
• Seuls les contenus les plus pertinents et en phase avec le positionnement doivent être mis en ligne.
•L’éditorialisation est capitale pour compenser le manque d’attractivité du catalogue.
•Les écoles et les festivals doivent être rapidement développés
•Un moteur de recherche doit être développé pour faire de la plate forme un lieu incontournable de référencement des produits VOD sur le Sud.
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
54
a. Partenariats de contenu b. Partenariats promotionnels
55
a. Partenariats de contenu
Pour accéder à des contenus autres que ceux du catalogue et développer l’offre. Un comité ad hoc peut être monté pour choisir les contenus issus de partenariats (utile pour la cohérence de l’offre et pour la tutelle)
Contenus « commerciaux »
Issus des festivals Par le biais de captations (piste à développer), de rediffusions et d’archives
Issus des collectivités locales / institutionnels Si d’aventure, des collectivités décident de lancer leur propres productions audiovisuelles
Issus des entreprises privées Dans le cadre de productions de contenus dits « de marque » (brand content) qui se multiplient pour pallier aux difficultés de communication des marques et aux nouveaux usages générés notamment par l’Internet.
Issus des écoles de la Région Pour devenir incontournable et disposer de TOUS les films d’écoles. Le lien communautaire peut/doit être développé.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PREREQUIS DE PARTENARIAT
56
Contenus promotionnel/rédactionnel
Bandes Annonces En exclusivité, dans le cadre de la fonction de recommandation et de conseil (bandes annonces des producteurs et partenaires du PRIMI)
Making of En contenu additionnels, sur des événements type festivals ou autres manifestations culturelles
Actualités / News Couverture d’évènements locaux (petits clips ou sujets sur l’actualité culturelle locale en lien avec l’audiovisuel)
Contenus générés par les utilisateurs User Generated Content
Pour donner aux utilisateurs la possibilité de publier leurs propres contenus. Peut se faire en parallèle ou en lien avec les films d’écoles. Forte nécessité d’éditorialiser sous peine de ne pas pouvoir en faire un offre facilement « consommable »
Attention Modération essentielle pour éviter tout risque de dérapages hautement préjudiciables
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PREREQUIS DE PARTENARIAT
57
b. Partenariats promotionnels
Pour maximiser les chances de succès de la plate forme et lui conférer une bonne visibilité ainsi qu’à ses produits.
Par le PRIMI et ses membres Essentiel à rappeler, même si cela semble évident.
Par le biais d’outils de communication en propre Surtout pour le grand public
Par des actions de lobbying Par le biais de cercles professionnels
Par des Institutionnels A travers leurs outils de communication
Par des médias locaux La PQR, les radios et les télés locales sont essentielles. Trois types d’actions peuvent être envisagées. Les sites web seront particulièrement visés.
échanges de visibilités (publicités, affiliation, corner) éditorialisation (prolongement et dossier) jeux-concours (événementiel)
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PREREQUIS DE PARTENARIAT
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
58
a. Réseaux sociaux b. Ambassadeurs c. Hors Média d. Achat d’espace
59
a. Utiliser les réseaux sociaux
Indispensable pour émerger et fidéliser. Engager un véritable community manager
Objectifs : . Créer l’évènement . Obtenir des relais de visibilité (sites de partages de vidéos) . Créer puis mobiliser une véritable communauté de fans . Maintenir un lien et une forte interactivité avec cette communauté
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PREREQUIS DE MARKETING & PROMOTION
b. Se servir d’ambassadeurs
Monter un comité de soutien (peut être le même que celui en charge de choisir des contenus issus de partenariats). Privilégier les personnalités du monde du spectacle et de l’audiovisuels en lien avec la Région(ex. R. Guédiguian, T. Gatlif, P. Caubère, etc..)
60
c. Privilégier le hors média
Souvent moins couteux et plus propice à une communication sur des terrains moins exposés et moins saturés. Ex: salon, présence événementielle, street marketing, action dans des boutiques, etc. Excellent moyen par exemple d’être associés à des festivals dans l’esprit des gens.
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME n°3 ETAPE
PREREQUIS DE MARKETING & PROMOTION
d. Pratiquer l’achat d’espaces
Indispensable pour toucher le grand public. Attention cela coûte cher. Mieux vaut d’abord travailler son offre et communiquer ensuite. Le Positionnement éditorial se doit d’être acté et parfaitement validé pour transmettre quelques promesses et idées simples et claires aux usagers.
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
1. Vue d’ensemble : l’organisation générale d’une plate-forme
2. Impact des modèles de VoD sur les prérequis
3. Prérequis techniques
4. Constitution de l’offre de contenus
5. Positionnement éditorial
6. Partenariats
7. Stratégie marketing et la promotion
8. Conclusion
n°3 ETAPE
61
PRÉ-REQUIS : CONCLUSIONS
• L’examen des pré-requis dans la mise en œuvre d’une plateforme de diffusion de programmes en VoD passent par le choix d’options dans chacun des domaines étudiés : technique, éditorial, marketing, promotionnel et économique.
• Ces choix devront être pris en fonction d’un certain nombre de paramètres qui sont :
₋ Le (s) type (s) de programmes constituant l’offre,
₋ Le volume initial de programmes et l’apport régulier de nouveaux programmes,
₋ Les modèle(s) économique(s) de VoD pratiqué(s) : location, vente, abonnement, modèle gratuit,
₋ Le projet éditorial,
₋ Les objectifs et la stratégie de marketing et de communication mis en en œuvre,
• Enfin ces choix devront être chiffrés dans le cadre d’un plan d’affaires pluri-annuel (cf. étape 6 business plan) afin de valider leur cohérence globale en fonction de la disponibilité des ressources nécessaires à leur mise en œuvre.
ETAPE LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE n°3
62
PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE Questions / Réponses
Questions / Réponses
63
- 2. RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE (étape 5)
- 3. BUSINESS PLAN (étape 6)
SOMMAIRE
64
- 1. PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE (étape 3)
- 3. SYNTHESE ET PERSPECTIVES
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
65
Pour cette partie, NB Media a fait appel au cabinet d’avocats Cloix & Mendès-Gil afin de bénéficier d’une expertise relative aux formes juridiques envisageables.
A priori, aucune forme juridique n’est à exclure : société commerciale (type SARL ou SAS) , ou bien parapublique ou mixte (association, GIE, EPIC, etc.) car certaines missions de la plateforme peuvent être envisagées sous un angle de service public.
Chaque option sera envisagée en termes d’avantages et d’inconvénients au regard des objectifs et des moyens mis en œuvres .
En conclusion, un arbre de décision représente de manière synthétique les différentes options à retenir en fonction des objectifs privilégiés.
RECOMMANDATION SUR LA FORME JURIDIQUE
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
FORMES JURIDIQUES ENVISAGEABLES
n°3 ETAPE
66
Etude du cabinet d’avocats Cloix & Mendès-Gil
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
Sommaire
1. Les différentes formes de structures
1. Les sociétés commerciales (SARL, SAS, SEML)
2. L’association
3. Le Groupement d’intérêt économique
4. Les établissements publics industriels et commerciaux
2. Les options possibles pour le portage de la plateforme
1. Hypothèse 1 : la Plateforme a pour objectif de réaliser des bénéfices
i. Les collectivités locales participent au capital de la société
ii. Les collectivités locales ne participent pas au capital de la société
2. Hypothèse 2 : la Plateforme se cantonne à un rôle d’intermédiaire entre ses
adhérents et le public sans avoir pour objectif de réaliser des bénéfices
i. Si la Plateforme n’entend pas avoir un rôle d’éditeur du contenu mis en ligne
ii. Si la Plateforme entend avoir un rôle d’éditeur du contenu mis en ligne
n°3 ETAPE
67
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
68
1. Les différentes formes de structures
Il sera présenté ci-après, sous forme de tableaux synoptiques, les caractéristiques des
différentes structures qui peuvent être créées.
Il sera distingué :
- les sociétés commerciales,
- les associations,
- les groupement d’intérêt économique,
- les établissements publics industriels et commerciaux.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
69
1. Les différentes formes de sociétés commerciales
1. Les Sociétés commerciales
La société commerciale est instituée en vue de partager le bénéfice ou de profiter de
l'économie qui pourra en résulter. Il existe diverses formes possible de sociétés
commerciales qui seront présentées ci-après
Toutefois, les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en commandites
(SCS/SCA) seront volontairement écartées. Ces sociétés sont, à notre sens à exclure,
principalement pour la raison suivante :
ˉ Les associés des sociétés en nom collectif et les associés commandités des
sociétés en commandite répondent tous indéfiniment et solidairement des dettes
sociales de la société (contrairement aux autres sociétés commerciales).
.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
70
La participation des personnes publiques dans les sociétés commerciales
Sauf autorisation accordée par décret en Conseil d’Etat, les collectivités territoriales
ne peuvent prendre aucune participation dans le capital de sociétés commerciales
autres que les sociétés d’économie mixte locales.
Les établissements publics peuvent participer au capital d’une société si l’activité de
celle-ci est compatible avec leur objet. Il convient donc, pour savoir s’ils sont
susceptibles de faire partie d’une société commerciale, d’analyser les statuts de cette
dernière. La décision pour l'établissement public de participer à une société
commerciale sont soumises au contrôle de son autorité de tutelle.
Attention : Si les établissements publics entendent détenir plus de 50% du capital
social de la société, il conviendra nécessairement d’opter pour la forme de société
d’économie mixte décrite ci-après.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
71
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL) 1/2
Constitution de la
société
Capital - Pas de minimum
- Pas de maximum
- Possibilité de capital variable
Associés
- 1 au moins
- 50 au plus
- Ne sont pas commerçants
- Les personnes morales peuvent être associées (sauf EURL associé d’une autre
EURL)
Situation des
associés
Responsabilité - Limitée au montant des apports
Droit
d'information
Droit de communication permanent :
- À toute époque au siège social sur : les comptes annuels et rapports des 3 derniers
exercices
- À toute époque, droit d'obtenir une copie certifiée conforme des statuts en vigueur
avec liste des gérants et, le cas échéant, des commissaires aux comptes en exercice
Préalablement à l'assemblée générale annuelle (AGO) :
- 15 jours avant l'AGO, les associés doivent recevoir :
les comptes annuels
le rapport de gestion
le texte des résolutions
le cas échéant, le rapport des commissaires aux comptes
- À partir de cette communication, possibilité de poser par écrit des questions
auxquelles le gérant doit répondre en AGO
- 15 jours avant l'AGO mise à disposition de l'inventaire au siège
Droits sociaux
Cession
Transmission
- Cession aux tiers soumise à l'agrément avec rachat en cas de refus
- Cession libre entre associés sauf dispositions contraires des statuts
- Cession et transmissions libres aux conjoints, ascendants ou descendants sauf
agrément statutaire
- Possibilité d'une clause de préemption
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
72
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL) 2/2
Gestion -
Administration
- Direction de
la société
Organe - Gérant(s)
- Gérant choisi parmi les associés ou en dehors d'eux
- Une personne morale ne peut être gérant
Nomination/
Révocation
- Nommé dans les statuts ou par acte ultérieur
- En cours de vie sociale, nomination à la majorité de plus de la moitié des parts mais les
statuts peuvent prévoir une majorité plus élevée
- Révocation à la majorité de plus de la moitié des parts
- Une révocation sans juste motif peut donner lieu à l'allocation de dommages intérêts
Pouvoirs
1) Dans les rapports entre associés :
- Possibilité de limitation et d'autorisation préalable pour certains actes
2) Dans les rapports avec les tiers :
- Pouvoirs les plus étendus même si l'acte n'entre pas dans l'objet social à moins de prouver
que les tiers avaient connaissance du dépassement de l'objet social
- Interdiction des conventions de crédit au profit des gérant et/ou associés , sauf au profit
des associés personnes morales
Statut fiscal et
social
1) Gérant minoritaire (50% au plus du capital) : statut fiscal et social des salariés si rémunéré
ˉ possibilité de cumul avec un contrat de travail si gérant minoritaire avec preuve d'un lien de
subordination
2) Gérant majoritaire (plus de 50% du capital) : régime social des employeurs et travailleurs
indépendants, régime fiscal des salariés
3) Dans tous les cas, pas d'ASSEDIC
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
73
La SARL
Avantages :
– La SARL, dont le capital peut être symbolique, convient aux petites et moyennes
entreprises, particulièrement de caractère familial.
– La SARL peut être constituée avec un seul associé.
Inconvénients :
– Les règle de convocation des associés et d’agrément (hors cas de capital variable)
exigent le respect d’un formalisme strict (convocation des associés au moins 15
jours avant la tenue des assemblées, convocation par lettre recommandée…).
– les gérants associés majoritaires ne relèvent pas du régime obligatoire de la
sécurité sociale. Ils sont soumis aux mêmes obligations que les employeurs et
travailleurs indépendants.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
74
SOCIETE ANONYME (SA) 1/2
Constitution de la
société
Capital - 37.000 euros minimum (pour la société qui ne fait pas appel public à l'épargne)
- Pas de capital variable
Actionnaires
- 7 actionnaires minimum
- Aucun maximum
- Ne sont pas commerçants
- Les personnes morales peuvent être actionnaires
Situation des
associés
Responsabilité - Limitée au montant des apports
Droit d'information
- Communication préalable des documents établis en vue de l'assemblée générale
annuelle d'approbation des comptes
- À partir de cette communication, possibilité de poser des questions écrites auxquelles le
conseil d'administration ou le directoire doit répondre en assemblée
- Droit d'information permanent sur les comptes et documents sociaux des trois derniers
exercices y compris :
montant individualisé des 5 ou 10 rémunérations les plus élevées
feuilles de présence
procès-verbaux
- À toute époque :
statuts mis à jour
liste des administrateurs, membres du directoire et du conseil de surveillance
liste des commissaires aux comptes en exercice
Droits sociaux Cession
Transmission
- Transmission par « virement de compte à compte »
- Possibilité d'une clause d'agrément pour les actions y compris les cessions entre
actionnaires
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
75
SOCIETE ANONYME (SA) 2/2
Gestion -
Administration -
Direction de la
société
Organe
1) SA à conseil d'administration : 3 à 18 administrateurs
- 1 Président
- 1 directeur général (sauf si président cumulant les fonctions)
- des directeurs généraux délégués (éventuellement)
***
SA à directoire et conseil de surveillance :
- Directoire : 2 à 5 membres, 7 membres si la société est cotée
- Conseil de surveillance : 3 à 18 membres tous actionnaires
Nomination/
Révocation
- Administrateurs nommés et révoqués par l'assemblée générale
- Président nommé et révoqué par le conseil d’administration
- Directeur général nommé et révoqué par le conseil d’administration pour juste motif
***
- Directoire nommé par le conseil de surveillance y compris président du directoire et éventuellement directeurs
généraux
- Directoire révoqué par l'Assemblée et, si les statuts le prévoient, par le conseil de surveillance
- Conseil de surveillance nommé et révoqué par l'Assemblée
Pouvoirs
- Conseil d'administration : pouvoir général d'orientation des activités de la société et pouvoirs spéciaux (ex.
cautionnements, conventions réglementées…)
- Président : Organise et dirige les travaux du conseil d’administration et en rend compte à l’assemblée
- Directeur général : pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société dans les limites de l'objet social
***
- Directoire : pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société dans les limites de l'objet social
autorisation du conseil de surveillance pour certains actes
- Conseil de surveillance : contrôle permanent de la gestion du directoire
Statut fiscal et
social
Président et directeurs généraux : assimilation aux salariés sauf ASSEDIC
Membres du directoire : même régime que le président
Membres du conseil de surveillance : rémunération par jetons de présence
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
76
La SA Avantages :
–La SA est une structure plus adaptée aux grandes entreprises ou au petites entreprises
qui souhaitent se développer.
–Cette société se caractérise aussi par sa facilité de cession des actions.
Inconvénients :
–Elle a pour contrepartie un formalisme légal lourd pour son fonctionnement.
–La SA doit comporter au minimum 7 actionnaires.
–Les clauses de variabilité du capital sont interdites.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
77
SOCIETE PAR ACTIONS SIMPLIFIEES (SAS) 1/2
Constitution
de la société
Capital
- pas de minimum
- pas de maximum
- possibilité de capital variable
Actionnaires
- 1 au moins
- ne sont pas commerçants
- personnes physiques ou personnes morales
Situation des
associés
Responsabilité - Limitée au montant des apports
Droit
d'information
- Communication préalable des documents établis en vue de l'assemblée générale annuelle
d'approbation des comptes
- À partir de cette communication, possibilité de poser des questions écrites auxquelles le
conseil d'administration ou le directoire doit répondre en assemblée
- Droit d'information permanent sur les comptes et documents sociaux des trois derniers
exercices y compris :
montant individualisé des 5 ou 10 rémunérations les plus élevées
feuilles de présence
procès-verbaux
- À toute époque :
statuts mis à jour
liste des administrateurs, membres du directoire et du conseil de surveillance
liste des commissaires aux comptes en exercice
Droits
sociaux
Cession
Transmission
possibilité de clauses d'agrément et de clauses d'inaliénabilité
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
78
SOCIETE PAR ACTIONS SIMPLIFIEES (SAS) 2/2
Gestion -
Administration -
Direction de la
société
Organe - liberté statutaire
- exigence d'un Président
- possibilité de choisir une personne morale comme dirigeant
Nomination/
Révocation
- grande liberté statutaire
pouvoirs - représentation de la société par le Président
- Inopposabilité aux tiers des clauses limitatives de ses pouvoirs
Statut fiscal et
social
- assimilation aux salariés sauf pour les ASSEDIC
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
79
La SAS
Avantages :
– La SAS a pour principale caractéristique de permettre d’échapper au formalisme
prévu pour les autres formes de sociétés. L’organisation et le fonctionnement de la
SAS relèvent en grande partie des statuts, c’est-à-dire de la seule volonté commune
des actionnaires.
– les actionnaires peuvent dans une large mesure aménager comme ils l’entendent les
conditions de leur entrée et de leur sortie de la société.
Inconvénients :
– Cette grande liberté dans l’organisation a pour contrepartie la nécessité d’une
rédaction très minutieuse des statuts.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
80
SOCIÉTÉ D’ÉCONOMIE MIXTE LOCALE (SEML) 1/2
Constitution
de la société
Capital
- 37.000 €
Actionnaires
- 7 au moins dont au moins 1 personne privée
- ne sont pas commerçants
- personnes physiques ou personnes morales
- Capital : entre 50 et 85% pour les personnes publiques
entre 15 et moins de 50% pour les personnes privées
Situation des
associés
Responsabilité - Limitée aux apports
Droit
d'information
- Communication préalable des documents établis en vue de l'assemblée générale annuelle
d'approbation des comptes
- À partir de cette communication, possibilité de poser des questions écrites auxquelles le
conseil d'administration ou le directoire doit répondre en assemblée
- Droit d'information permanent sur les comptes et documents sociaux des trois derniers
exercices y compris :
montant individualisé des 5 ou 10 rémunérations les plus élevées
feuilles de présence
procès-verbaux
- À toute époque :
statuts mis à jour
liste des administrateurs, membres du directoire et du conseil de surveillance
liste des commissaires aux comptes en exercice
Droits
sociaux
Cession
Transmission
- Transmission par « virement de compte à compte »
- Une circulaire ministériel (Circ. n°94-88 du 25/02/94) précise les conditions de transfert de
propriété d’une entreprise du secteur publique au secteur privée
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
81
SOCIÉTÉ D’ÉCONOMIE MIXTE LOCALE (SEML) 2/2
Gestion -
Administration
- Direction de la
société
Organe
− Même régime que les SA
− Les personnes publiques doivent détenir plus de la moitié des voix dans les organes délibérants
− Les personnes publiques doivent disposer d’au moins un représentant au conseil d’administration ou au
conseil de surveillance désigné
− Dans une proportion au plus égale à celle du capital détenu par l’ensemble des personnes publiques
actionnaires par rapport au capital de la société
Nomination/
Révocation
- Administrateurs nommés et révoqués par l'assemblée générale
- Président nommé et révoqué par le conseil d’administration
- Directeur général nommé et révoqué par le conseil d’administration pour juste motif
***
- Directoire nommé par le conseil de surveillance y compris président du directoire et éventuellement directeurs
généraux
- Directoire révoqué par l'Assemblée et, si les statuts le prévoient, par le conseil de surveillance
- Conseil de surveillance nommé et révoqué par l'Assemblée
pouvoirs
- Conseil d'administration : pouvoir général d'orientation des activités de la société et pouvoirs spéciaux (ex.
cautionnements, conventions réglementées…)
- Président : Organise et dirige les travaux du conseil d’administration et en rend compte à l’assemblée
- Directeur général : pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société dans les limites de l'objet social
***
- Directoire : pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société dans les limites de l'objet social
autorisation du conseil de surveillance pour certains actes
- Conseil de surveillance : contrôle permanent de la gestion du directoire
Statut fiscal
et social
- Président et directeurs généraux : assimilation aux salariés sauf ASSEDIC
- Membres du directoire : même régime que le président
- Membres du conseil de surveillance : rémunération par jetons de présence
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
82
La SEM
Avantages :
– La SEM est une structure plus adaptée aux grandes entreprises ou au petites entreprises
qui souhaitent se développer.
– Cette société se caractérise aussi par sa facilité de cession des actions.
– Les communes, départements et régions peuvent devenir actionnaires de la société, de
même que les établissements publics.
–La SEM s’impose si les collectivités territoriales participent au capital
Inconvénients :
– Elle a pour contrepartie un formalisme légal lourd pour son fonctionnement.
– La SEM doit comporter au minimum 7 actionnaires.
– Les personnes publiques doivent détenir entre 50% et 85% du capital social.
– L’objet de la société doit être justifié par un intérêt général.
− L’accord d’un élu mandataire sur une modification portant sur l’objet social, la
composition du capital ou les structures des organes dirigeants ne peut pas intervenir sans
une délibération préalable de son assemblée délibérante approuvant la modification.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
83
1.2. L’association
L’association est un regroupement d'au moins deux personnes qui décident de mettre en
commun des moyens afin d'exercer une activité dont le but n'est pas leur enrichissement
personnel.
Le caractère désintéressé de l'activité interdit la distribution d'un bénéfice aux associés.
Participation des personnes publiques dans les associations
Sous réserve du respect du principe de spécialité qui leur interdit de s'intéresser à une
activité sans rapport avec leur objet, les collectivités territoriales peuvent être membres
d’une association, pour cela, elles doivent être représentées par une personne nommée
par une délibération de l'assemblée.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
84
ASSOCIATION 1/2
Constitution
de la société
Capital
- sans
Associés - 2 au moins
- ne sont pas commerçants
- personnes physiques ou personnes morales
Situation des
associés
Responsabilité - Limitée au montant des cotisations pour les associations déclarée et d’utilité publique
Droit d'information
- Défini par les statuts et/ou règlement intérieur
- Il est admis que tous les adhérents peuvent se faire communiquer ou prendre copie
de la liste des membre de l’association et de ses documents comptables
Droits
sociaux
Cession Transmission possibilité de clauses d'agrément , de retrait et d’exclusion
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
85
ASSOCIATION 2/2
Gestion -
Administration -
Direction de la
société
Organe - liberté statutaire
- possibilité de choisir une personne morale comme dirigeant
Nomination/
Révocation
- grande liberté statutaire
pouvoirs - représentation de la société par le dirigeant
- Inopposabilité aux tiers des clauses limitatives de ses pouvoirs
Statut fiscal et social
− d’usage non rémunéré
− Le cas contraire, la rémunération est imposée dans la catégorie des
traitements et salaires
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
86
l’association
Avantages :
− Les membres fondateurs sont libres de constituer un groupement ouvert au plus grand
nombre (association ouverte) ou alors réservé à quelques-uns (association fermée).
− l’association permet l’exercice d’une activité non lucrative.
Inconvénients :
− l’objet est de mettre en commun d'une façon permanente la connaissance ou l’activité
de ses fondateurs dans un but autre que de partager des bénéfices
− La poursuite d'un but autre que le partage des bénéfices ne fait pas obstacle à ce
qu'une association accomplisse des actes de commerce, pourvu que ceux-ci ne soient
pas habituels et surtout que les bénéfices qui en résultent ne soient pas distribués entre
les membres.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
87
1.3 le Groupement d’intérêt économique (GIE)
Le GIE est un groupement doté de la personnalité morale qui permet à ses membres
de mettre en commun certaines de leurs activités afin de faciliter ou développer leur
activité, ou d’améliorer ou d’accroître les résultats de cette activité et ceci tout en
conservant leur individualité.
Participation des personnes publiques à un GIE
Les personnes morales de droit public peuvent être membre d’un GIE, à la double
condition qu'elles exercent une activité économique et que leurs statuts n'interdisent
pas leur participation à une personne morale dont les membres sont indéfiniment et
solidairement responsables.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
88
GROUPEMENT D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE (GIE) 1/2
Constitution
de la société
Capital
- Possibilité de prévoir un capital mais pas obligatoire
Associés
- 2 au moins
- ne sont pas commerçants
- personnes physiques ou personnes morales (doivent disposer de la capacité requises
pour disposer de leurs biens)
Situation des
associés
Responsabilité - Indéfinie et solidaire
Droit d'information
- Défini par les statuts
Droits
sociaux
Cession
Transmission
− possibilité de clauses d'agrément , de retrait et d’exclusion
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
89
GROUPEMENT D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE (GIE) 2/2
Gestion -
Administration -
Direction de la
société
Organe - liberté statutaire
- possibilité de choisir une personne morale comme administrateur
Nomination/
Révocation
- grande liberté statutaire
pouvoirs - représentation de la société par l’administrateur
- Inopposabilité aux tiers des clauses limitatives de ses pouvoirs
Statut fiscal et
social
− Pour les administrateurs non associé : traitements et salaires
− Pour les administrateurs associés : la rémunération s’ajoute à la part des
bénéfice du groupement revenant à chacun des intéressés
− Les administrateurs sont assujettis au régime général de la sécurité sociale s’il
existe un lien de subordination avec la société
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
90
le GIE
Avantages :
- En principe, le GIE ne donne pas lieu à la recherche et partage de bénéfices mais il
ne lui est pas interdit d’en réaliser et, le cas échéant, de les partager entre ses
membres.
Inconvénients :
- l’activité du GIE doit se rattacher à l’activité économique de ses membres et avoir
un caractère auxiliaire par rapport à celle-ci.
- les membres du GIE sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes du
groupement.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
91
1.4 Les établissements publics industriels et commerciaux (EPIC)
Un établissement public à caractère industriel et commercial est un établissement créé
par une personne publique ayant pour but la gestion d'une activité de service public.
L’EPIC est créé par une décision de l’organe délibérant de la collectivité publique
(article R.2221-1 du CGCT).
Son fonctionnement sera financé par les redevances versés par ses utilisateurs (sociétés
de production, investisseurs …).
Attention : L’EPIC doit gérer un service public. Dans notre cas, il conviendra de
s’assurer que la plateforme envisagé répondra à cette notion de service public industriel
et commercial.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
92
ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX (EPIC)
Gestion -
Administration
- Direction de la
société
Organe
− un conseil d’administration (minimum 3 membres ; les représentants de la collectivité doivent détenir la majorité des
sièges du conseil)
− un président du conseil d’administration
− un directeur
Nomination/
Révocation
- Président : nommé par le conseil
- Directeur : désigné par l’assemblée délibérante sur proposition de l’autorité exécutive
- membres du conseil : désignés par l’assemblée délibérante sur proposition de l’autorité exécutive.
pouvoirs
- Président : chargé du fonctionnement du conseil : convocation des réunions, fixation de l’ordre du jour et
présidence des séances
- Directeur : il est le représentant légal de l’établissement vis-à-vis des tiers et assure son fonctionnement
- Conseil d’Administration délibère sur toutes les questions intéressant le fonctionnement de la régie
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
93
EPIC
Avantages :
- L’activité est gérée en autonomie et directement par la collectivité territoriale à
travers une entité distincte qu’elle a créée et qui en est une émanation.
- Comme les sociétés commerciales, cette structure autorise (sous réserve du respect
d’autres conditions visées par le décret n°95-110 du 2 février 1995), le bénéfice de
soutien financier (COSIP) dans l’hypothèse particulière où elle exerce une activité
d’éditeur (cf.5.2.2.2).
Inconvénients :
- Les sociétés de production n’étant pas associés de la plateforme, ils n’ont aucun
pouvoir de contrôle sur la structure qui est sous la tutelle de la collectivité territoriale
qui l’a créée.
- Pour tous contrats conclus pour un montant supérieur à 4.000 € (ex: hébergement,
maintenance…), il est nécessaire de passer par une procédure de publicité et de mise
en concurrence prévue par le code des marchés publics.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2 Les options possibles pour le portage de la plateforme
Au vu de ce qui précède, le choix de l’entité qui réalisera le portage et la mise en place de la
plateforme, qui contractera avec les prestataires et les Internautes clients, dépendra du rôle
que l’on souhaite lui assigner.
En effet, l’entité peut soit :
- réaliser elle-même la diffusion et la vente des œuvres, supporter les coûts de
fonctionnement, vendre les œuvres sur Internet en reversant une partie aux ayants-
droits, signer des partenariats, diffuser de la publicité etc… dans l’optique de réaliser
des bénéfices (5.2.1.)
- se cantonner à un rôle d’intermédiaire transparent entre ses membres et le
- public/ financeurs de projet en mettant en relation les intervenants ; le coût
- de fonctionnement étant financé par des subventions publiques/privées,
- redevances ou cotisations de ses membres (5.2.2.).
n°5 ETAPE
94
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2.1. Hypothèse 1 : la Plateforme a pour objectif de réaliser des bénéfices
Si la plateforme entend :
- réaliser elle-même la diffusion des productions, travaux et archives de ses
membres,
- vendre les œuvres auprès du public,
- réaliser des bénéfices via cette plateforme (versement d’une redevance sur les
productions mise en ligne, perception d’une quote-part des financement des
internautes…).
L’entité aura alors une activité commerciale (réaliser des bénéfices), la forme sociétale
semble être l’option à retenir.
Dans ce cas, le choix de l’entité à créer dépendra du rôle des personnes publiques.
n°5 ETAPE
95
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2.1.1 les collectivités locales participent au capital de la société à créer
La création d’une structure de type SEM s’impose si les collectivités territoriales
participent au capital.
Dans ce cas de figure, les personnes publiques devront nécessairement détenir entre 50%
et 85% du capital social (cf. 5.1.1 supra).
Attention : L’objet de la société doit être justifié par un intérêt général. La notion d'activité
d'intérêt général, à laquelle la loi fait référence, est définie au cas par cas par la
jurisprudence administrative et devra s’apprécier au vu de l’objet social à définir de la
société à créer.
Les sociétés d'économie mixte locales ne peuvent pas remplir des missions qui ne relèvent
pas des attributions des collectivités locales actionnaires.
n°5 ETAPE
96
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2.1.2 les collectivités locales ne participent pas au capital de la société à créer mais
apportent uniquement des subventions, aides…
Dans cette hypothèse où seuls les sociétés membres du réseau participent au capital, la SAS
est une forme de société appropriée pour les raisons suivantes :
- les conditions de réunions régulières des organes de direction et des actionnaires
peuvent être très simplifiées et avec un formalisme limité. A titre d’exemple, les
associés/actionnaires de SARL et SA doivent être convoqués 15 jours avant la tenue
d’assemblée. Dans les SAS, il est possible de réduire ce délai et de prévoir une
convocation par tout moyen (ex : e-mail ou verbale).
- les règles de fonctionnement sont souples et sont définies par les statuts de la société.
Attention : les subventions peuvent être qualifiées d’aides d'État qui sont interdites par le
traité instituant la Communauté européenne. Des exceptions autorisent néanmoins les aides
justifiées par des objectifs d'intérêt commun, par exemple pour les services d'intérêt
économique général, lorsqu'elles ne faussent pas la concurrence dans une mesure contraire
à l'intérêt général.
n°5 ETAPE
97
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2.2. Hypothèse 2 : la Plateforme se cantonne à un rôle d’intermédiaire entre ses
adhérents et le public sans avoir pour objectif de réaliser des bénéfices
Il convient de distinguer l’hypothèse où la plateforme entend exercer ou non le rôle d’éditeur
du contenu mis en ligne.
2.2.1. Si la Plateforme n’entend pas avoir un rôle d’éditeur du contenu mis en ligne
Si le rôle de la plateforme est de se limiter à un rôle d’intermédiaire transparent entre les
intervenants, facilite la mise en relation entre les membres, le public et les financeurs et donc
souhaite uniquement être un outil de valorisation et de mise en avant des différents
catalogues, sans intention de faire des bénéfices, il conviendrait d’opter pour la forme de
GIE ou d’association.
Le choix entre ses deux dernières structures dépendra pour ses fondateurs de ce qui a été
décrits supra (cf. 5.1.2 et 5.1.3). La forme de l’association pourra être choisie et la
participation des personnes publiques ne posera pas plus de difficultés que dans le cas actuel
de Pole Sud Image.
n°5 ETAPE
98
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
2.2.2. Si la Plateforme entend avoir un rôle d’éditeur du contenu mis en ligne
Dans cette hypothèse, l’EPIC pourrait être envisagé pour profiter du soutien financier
prévu par l’article 4 IV du décret n°95-110 du 2 février 1995, sous réserve du respect de
tous les autres critères posés par ce décret.
En effet, cet article précise les conditions d’obtention du soutien financier COSIP hors
apport d’éditeurs de service de télévision pour les œuvres audiovisuelles conçues pour
être mise à la disposition du public par un ou plusieurs éditeurs de services offrant
l'accès à des œuvres audiovisuelles au moment choisi par l'utilisateur et sur demande
individuelle formulée par un procédé de communication électronique. Ces éditeurs de
services doivent être :
− soit des éditeurs de services de médias audiovisuels à la demande telles que visés
par le décret n°2010-1379 du 12/11/10 ;
− soit des éditeurs de services, constitués sous forme de société commerciale ou
d'établissement public industriel et commercial, qui consacrent une part
significative de leur offre de programmes audiovisuels à des œuvres indépendantes
à vocation patrimoniale, compte tenu de la nature du service et du contenu éditorial
de l'offre
n°5 ETAPE
99
.
LES PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE
FORMES JURIDIQUES ENVISAGEABLES
n°3 ETAPE
100
Synthèse
Les paramétres discriminants pour le projet:
• Objet commercial ou sans but lucratif ?
• Editeur de services ou simple intermédiaire ?
• Actionnariat public ou privé ou mixte ?
• Eligibilité au Web COSIP – CNC ?
Sans négliger les autres paramètres propres aux statuts de chaque forme juridiques étudiées (capital, gouvernance …)
OB
JEC
TIFS
RET
ENU
S
ACTIVITE COMMERCIALE
La plateforme a pour activité la diffusion
et la commercialisation des œuvres,
Reverse une partie aux ayants-droits,
Supporte les coûts de fonctionnement,
Signe des partenariats,
Commercialise des espaces Pub etc…
Dans le but de réaliser des bénéfices
INTERMEDIAIRE A BUT NON LUCRATIF
La plateforme se limite à un rôle
d’intermédiaire transparent entre ses
membres et le public/ financeurs de
projet en mettant en relation les
intervenants
Le coût de fonctionnement est
financé par des subventions
publiques/privées, redevances ou
cotisations de ses membres
EDITEUR DE CONTENUS
SIMPLE INTERMEDIAIRE TRANSPARENT
SOCIETE COMMERCIALE
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
101
FOR
ME
JUR
IDIQ
UE
A R
ETEN
IR
SARL SAS SEML EPIC GIE ASSOC.
1
2
AUTRES STRUCTURES
COLLECTIVITES LOCALES AU
CAPITAL
CAPITAL 100% PRIVE
? ?
OB
JEC
TIFS
RET
ENU
S
ACTIVITE COMMERCIALE
La plateforme a pour activité la diffusion
et la commercialisation des œuvres,
Reverse une partie aux ayants-droits,
Supporte les coûts de fonctionnement,
Signe des partenariats,
Commercialise des espaces Pub etc…
Dans le but de réaliser des bénéfices
SOCIETE COMMERCIALE
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE FO
RM
E JU
RID
IQU
E A
RET
ENIR
SARL SAS SEML
1
2
les collectivités locales participent au capital de la société à créer :
• La création d’une structure de type SEM
s’impose,
• Dans ce cas de figure, les personnes publiques devront nécessairement détenir entre 50% et 85% du capital social (cf.1.1 supra).
• Attention : L’objet de la société doit être justifié par un intérêt général. La notion d'activité d'intérêt général, à laquelle la loi fait référence, est définie au cas par cas par la jurisprudence administrative et devra s’apprécier au vu de l’objet social à définir de la société à créer.
• Les sociétés d'économie mixte locales ne peuvent pas remplir des missions qui ne relèvent pas des attributions des collectivités locales actionnaires.
COLLECTIVITES LOCALES AU
CAPITAL
CAPITAL 100% PRIVE
102
OB
JEC
TIFS
RET
ENU
S
SOCIETE COMMERCIALE
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE FO
RM
E JU
RID
IQU
E A
RET
ENIR
SARL SAS SEML
1
2
les collectivités locales ne participent pas au capital de la société à créer mais apportent uniquement des subventions, aides… Dans cette hypothèse où seuls les sociétés membres du réseau participent au capital, la SAS est une forme de société appropriée :
• les conditions de réunions régulières des
organes de direction et des actionnaires peuvent
être très simplifiées et avec un formalisme
limité.
• les règles de fonctionnement sont souples
(définies par les statuts de la société.)
• Attention : les subventions reçues ne doivent pas contrevenir aux règles de la communauté Européennes sur la concurrence . Des exceptions autorisent néanmoins les aides justifiées par des objectifs d'intérêt commun, par exemple pour les services d'intérêt économique général, lorsqu'elles ne faussent pas la concurrence (voir aussi la « règle de minimis »).
ACTIVITE COMMERCIALE
La plateforme a pour activité la diffusion
et la commercialisation des œuvres,
Reverse une partie aux ayants-droits,
Supporte les coûts de fonctionnement,
Signe des partenariats,
Commercialise des espaces Pub etc…
Dans le but de réaliser des bénéfices
COLLECTIVITES LOCALES AU
CAPITAL
CAPITAL 100% PRIVE
103
OB
JEC
TIFS
RET
ENU
S FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
FOR
ME
JUR
IDIQ
UE
A R
ETEN
IR
1
2
Si le rôle de la plateforme est de se limiter à un rôle d’intermédiaire transparent entre les intervenants, celle-ci aura alors pour vocation de faciliter la mise en relation entre les membres, le public et les financeurs et donc d’être uniquement un outil de valorisation et de mise en avant des différents catalogues, sans intention de faire des bénéfices; Il conviendrait d’opter pour la forme de GIE ou d’association. Le choix entre ses deux dernières structures dépendra de ce qui a été décrits supra (cf. 1.2 et 1.3). La forme de l’association pourra être choisie en cas de participation des personnes publiques (ex. PRIMI)
INTERMEDIAIRE A BUT NON LUCRATIF
La plateforme se limite à un rôle
d’intermédiaire transparent entre ses
membres et le public/ financeurs de
projet en mettant en relation les
intervenants
Le coût de fonctionnement est
financé par des subventions
publiques/privées, redevances ou
cotisations de ses membres
EPIC GIE ASSOC.
EDITEUR DE CONTENUS
SIMPLE INTERMEDIAIRE TRANSPARENT
AUTRES STRUCTURES
104
OB
JEC
TIFS
RET
ENU
S FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
FOR
ME
JUR
IDIQ
UE
A R
ETEN
IR
1
2
Si la Plateforme entend avoir un rôle d’éditeur du contenu mis en ligne Si la plateforme a un rôle actif dans la sélection et l’édition des contenus qu’elle diffuse, la forme de l’EPIC pourrait être envisagée, notamment pour profiter du soutien financier prévu par l’article 4 IV du décret n°95-110 du 2 février 1995.
En effet, cet article précise les conditions d’obtention du soutien financier COSIP pour les œuvres audiovisuelles conçues pour être mise à la disposition du public par un ou plusieurs éditeurs de services offrant l'accès à des œuvres audiovisuelles. Ces éditeurs de services peuvent être des éditeurs de services, constitués sous forme de société commerciale ou d'établissement public industriel et commercial, qui consacrent une part significative de leur offre de programmes audiovisuels à des œuvres indépendantes à vocation patrimoniale, compte tenu de la nature du service et du contenu éditorial de l'offre
Attention : la plateforme doit être considérée comme un service public et les sociétés de production ne doivent pas être associées à la plateforme (indépendance des œuvres et du diffuseur) et elle devra recevoir l’agrément du CNC ( cf. étape 4)
INTERMEDIAIRE
La plateforme se limite à un rôle
d’intermédiaire transparent entre ses
membres et le public/ financeurs de
projet en mettant en relation les
intervenants
Le coût de fonctionnement est
financé par des subventions
publiques/privées, redevances ou
cotisations de ses membres
EPIC GIE ASSOC.
EDITEUR DE CONTENUS
SIMPLE INTERMEDIAIRE TRANSPARENT
AUTRES STRUCTURES
105
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION
n°5 ETAPE
106
5.2.3. Conclusion / Recommandations
• Si la structure à créer se limite à un rôle d’intermédiaire avec néanmoins un rôle
d’éditeur du contenu mis en ligne, et si le soutien du COSIP est recherché par les producteurs, l’EPIC serait la forme à privilégier. Pour cela, il faut que la plateforme soit considérée comme un service public, ce qui exclu toute participation au capital des sociétés de production du PRIMI.
• Si l’activité d’éditeur n’est pas envisagée par la structure, celle-ci pourra prendre la forme
d’une association, le PRIMI qui est déjà constituée sous cette forme, pourrait porter l’activité de la plateforme.
• Dans ce dernier cas, il ne serait alors pas nécessaire de créer une structure ex nihilo.
FORME JURIDIQUE ET ORGANISATION n°5 ETAPE
107
ACTIVITE COMMERCIALE BUT NON LUCRATIF
EDITEUR DE CONTENUS
SIMPLE INTERMEDIAIRE TRANSPARENT
COLLECTIVITES LOCALES AU
CAPITAL
CAPITAL 100% PRIVE
SEML EPIC GIE ASSOC. SAS
SYNTHESE
RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE Questions / Réponses
Questions / Réponses
108
- 2. RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE (étape 5)
- 3. BUSINESS PLAN (étape 6)
SOMMAIRE
109
- 1. PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE (étape 3)
- 3. SYNTHESE ET PERSPECTIVES
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
110
METHODOLOGIE ET PLAN
• Cette partie a pour objectif d’évaluer la viabilité d’un projet de plateforme VOD régionale, en fonction d’hypothèses de revenus, de charges d’exploitation et d’investissements.
• Le business plan a été établi pour une période de 5 années en fonction du scénario de base correspondant aux besoins du PRIMI tels qu’exprimés dans le cahier des charges.
• Les évaluations des recettes et coûts afférents prises en compte sont issues des diverses expériences opérationnelles dans le secteur d’activité des consultants de l’équipe NB Consultants.
• Les résultats sont présentés selon les standards des dossiers soumis aux fonds d’investissements privés (Private Equity).
• Une fois ces hypothèses explicitées, les principaux résultats financiers sont présentés (REX, Cash Flow opérationnel et besoins de financement) , ainsi qu’un « SWOT » général sur le projet.
Livrables de l’étude en annexe :
- Un résumé du business plan sur 5 ans avec les principales hypothèses retenues et résultats obtenus,
- Les détails figurent en annexe : outre le calculs détaillés de résultats économiques, l’exhaustivité des postes de charges à prendre en compte lors du lancement d’une plateforme de VoD.
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
111
METHODOLOGIE ET PLAN
1. Hypothèses retenues scénario Base
a. Recettes
b. Dépenses d’exploitation
c. Dépenses d’investissement
2. Résultats financiers scénario Base
a. Résultat d’exploitation b. Cash Flow opérationnel c. Besoins de financement 2011-2015
3. Conclusion
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
112
1/ HYPOTHESES RETENUES
a. Recettes
Le modèle économique : 4 sources de revenus ont été identifiées pour la plateforme VOD du PRIMI :
Les revenus liés à la location de programmes (VOD)
Les recettes provenant des activités du financement participatif sous forme des commissions prélevées sur les investissements des internautes
Les revenus issus de la vente d’espaces publicitaires
Les revenus provenant du sponsoring et du partenariat
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
113
1/ HYPOTHESES RETENUES
a. Recettes
Les revenus issus de la VOD : Ces revenus dépendent directement du volume de contenus présents sur le site, du trafic existant sur le site, et enfin du taux de transformation des visites en ventes.
Contenus et trafic et sur le site ( hypothèses retenues ) - Le Catalogue VoD constitué de 570 programmes en ligne en année 5. - Le trafic prévu sur le site de plus de 2 millions de visites annuelles en année 5, correspondant à une moyenne de 108 000 visiteurs uniques mensuels (VU) et un nombre moyen de 1.6 visite par mois par VU.
60
210
330
450
570
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Nombre total d'œuvres disponibles en VoD (cumul)
180 000
432 000
806 400
1 382 400
2 073 600
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Nombre total de visites par an
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
114
1/ HYPOTHESES RETENUES
a. Recettes
Les revenus issus de la VOD :
Revenus VoD Les nombres de ventes de programmes est évalué en fonction du ratio (ventes/nb de visites = taux de transformation) x prix de vente unitaire HT
Hypothèses retenues : - Modèle VoD location uniquement - Taux de transformation : de 0.5% à 2.5% en année 5 - Prix public : 1.99€ /location (base programmes de 52’) (hypothèse de baisse progressive du prix: en année 1 prix de 1.99€ puis une baisse jusqu’à 0.99€ en année 5 pour tenir compte de l’évolution du marché)
En année 5, le CA VOD généré par 52 500 actes locatifs est de 43KE
1
5
11
28
43
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Total Chiffre d'affaires VoD (K€)
9003 240
9 072
23 328
52 488
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Nombre total d'achats VoD par an
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
1/ HYPOTHESES RETENUES
a. Recettes
Autres revenus:
Ventes espaces publicitaires : évaluation du nombre de campagnes x prix moyen par campagne
Sponsoring et partenariats : évaluation du nombre de sponsors et du nombre contribution moyenne annuelle
Financement participatif : commission nette du site en % des sommes investies par les internautes,
En année 5, en moyenne 4.5 campagnes par mois facturées 500€ soit 27K€ de revenus annuel.
En année 5, fidélisation de 5 sponsors/partenaires avec une contribution annuelle de 5K€ (au total 25 K€ par an)
En année 5, financement de 20 films (2K€ par film soit 40 K€) Commission de 15% sur les financements obtenus soit 6K€ de revenus (15% de 40K€).
Méthodologie Hypothèses retenues
115
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
116
1/ HYPOTHESES RETENUES
a. Recettes
Synthèse Chiffre d’Affaires:
Le CA total est multiplié par 5 sur la période (19 K€ en année 1 vs 101K€ en année 5). En année 5, les revenus de l’activité VoD ne représentent que 42% du CA total.
1 5 11
2843
69
15
24
27
10
15
25
25
25
19
32
56
82
101
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Chiffre d'affaires détaillé (K€)
Total Chiffres d'Affaires Vidéo à la demande
Ventes espaces publicitaires
Sponsoring et partenariats
Financement participatif (recettes site)
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
1/ HYPOTHESES RETENUES
b. Dépenses d’exploitation
Les charges d’exploitation sont décomposées comme suit :
Frais techniques variables et fixes
Frais éditoriaux
Frais de marketing et promotion
Frais de personnel
Frais de structure
Amortissement et frais financiers
117
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
1/ HYPOTHESES RETENUES
b. Dépenses d’exploitation
FRAIS TECHNIQUES
Frais variables en fonction du volume de ventes . Frais de bande passante : propositionnels au nombre de ventes et du poids des fichiers livrés . Frais d’encaissement des ventes : commission paiement en ligne et frais bancaires type Paypal
ou Paybox, propositionnels au chiffre d’affaires TTC (hyp. 4%) . Reversement aux ayants droit des programmes (hyp. 50%) . Taxe CNC (TSA) (hyp. 2%) . Droit auteurs (SACEM/SCAM/SACD) (hyp. 5%) Frais techniques fixes . Frais de numérisation en fonction de nombre de films proposés ( hyp. cout 0.9€ par minute) . Frais de protection des œuvres (DRM) ( hyp. coût annuel de 2K€) . Hébergement du site avec forfait infogérance ( hyp. cout mensuel 500€) . Stockage des films (en fonction du nombre de films) ( hyp. cout mensuel 500€ ) . Développements informatiques non immobilisés (développement de fonctionnalités,
maintenance…( hyp. 12 jours par an au taux de 350€/jour) . Plateforme de Financement participatif en marque blanche (hyp. développement initial de 25
K€ à la mise en place et frais de gestion tiers de 15K€/an)
118
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
1/ HYPOTHESES RETENUES
b. Dépenses d’exploitation
FRAIS EDITORIAUX
MARKETING & PROMOTION
Cout non pris en compte : Production de bonus, achat de droits, frais de rédaction en frais externes
Le budget de marketing et de promotion est évalué comme une enveloppe dont le montant est un % du budget de la plateforme de VoD. Ce budget devra être alloué aux différentes lignes budgétaires ci-dessous en fonction des pré requis tels que présentés dans l'étape 3 :
- Attaché de presse Manifestations/Evénements - Imprimés et brochures - Achat d'espace PQR/Affichage - Marketing On line Achats de mots clés (Google ad Word), Achats de bannières,
Affiliation - Partenariats (hors échanges)
Le pourcentage du budget de marketing évolue de la manière suivante : Année 1 35% 158,6KE Année 2 25% 93,7KE Année 3 15% 51,2KE Année 4 15% 56,6KE Année 5 15% 61,7KE
119
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
1/ HYPOTHESES RETENUES
b. Dépenses d’exploitation
FRAIS DE PERSONNEL
FRAIS DE STRUCTURE
AMORTISSEMENTS
Une équipe de permanents estimée à 5 personnes dès le lancement du projet pour un coût annuel de 206KE . Directeur Général/responsable projet, en charge également du marketing et partenariats . Webmaster éditorial, en charge et responsable de la production et de la publication de tous les contenus du site, . Community manager, en charge du référencement du site, de la relation avec les utilisateurs B2B (producteurs), B2C (clients VoD, financement participatif) . Assistant administratif en charge de la comptabilité/gestion et décomptes aux tiers, . Assistant technique, en charge de la relation avec les prestataires techniques : développeurs; hébergeurs, laboratoire de numérisation, prestataire site financement participatif...…
Cette rubrique regroupe les frais suivants : Cabinet Comptable, Conseil juridique ; Frais Généraux, Loyer et charges Ménage, courses, presse, assurances pour un montant estimés de 31 K€ par an. Le détail est disponible dans le document détaillé fournit en annexe.
Les investissements sont amortis sur 3 ans au rythme de 60%/20%/20%
120
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
2/ HYPOTHESES RETENUES
b. Dépenses d’exploitation - synthèse
58 44 5384
113
159
94 5157
62
206
206
206
206
206
31
31
31
31
31
453
375341
377411
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Total charges d'exploitation par nature (K€)Total Frais techniques Total Frais éditoriaux Total Marketing et Promotion
Total frais de personnel Total Frais de structure (fixes)
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
122
2/ HYPOTHESES RETENUES
c. Dépenses d’investissement
Les dépenses d’investissements ont été évalué à 280 K€ sur la période de 5 ans principalement constituées des développements de la version initiale de ma plateforme en année 1 (106 K€) et de la version 2 prévue en année 5. Développements Informatiques :
Création de la plateforme de VoD (prestations externes)
Les prestations couvrent les postes suivants : Rédaction du cahier des charges, Gestion de projet, Design Web, Intégration, Développements Front et Back office, Recettage/tests.
Elles sont évaluées en fonction d’un volume de jours de développement. Et d’un taux horaire, soit au total 158 jours pour un total de 212K€ pour les 2 versions du site (année 1 et année 5).
Les volumes sont donnés à titre indicatif et doivent être affinés en fonction d'un cahier des charges détaillant les fonctionnalités attendues
Les postes de développements peuvent faire l'objet d’une négociation d'un forfait "tout compris". Les éventuelles licences logicielles ne sont pas inclus…
Les fonctionnalités du site en terme de financement participatifs ne sont pas inclus (prestations externes en marque blanche).
Développement de fonctionnalités Il s’agit des développements incrémentaux et de maintenance évalués à 2 jours par mois.
Matériel et logiciels Stations de travail et autres équipements informatiques, Logiciels bureautique, Logiciels Graphique et vidéo (montage/mise en page)
Achats de droits Aucun investissement d’achat de droits sous la forme de minimum garantis n’est pris en compte
Matériel de Bureau Postes de travail, Autres mobiliers de bureaux
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
123
2/ RÉSULTATS FINANCIERS
a. Résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation : en année 5 atteindra - 0.386 M€ (pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 k€).
Au cumul il est de - 1.889 M€ sur 5 ans.
Point mort (Break Even): le point mort d’exploitation n’est pas atteint sur la période et il est difficile d’évaluer le moment où il le sera.
-503
-373-319 -307
-386
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
RESULTAT (K€)
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
124
2/ RÉSULTATS FINANCIERS
b. Cash Flow opérationnel
Le cash flow opérationnel : en année 5 atteindra – 0.310 M€ et au cumul, il est de – 1.668 M€ sur 5 ans.
-503
-876
-1 195
-1 503
-1 889
-434
-777
-1 062
-1 358
-1 668
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
RESULTAT et CASH FLOW cumulés (K€)
resultat cumulé cash flow cumulé
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
125
2/ RÉSULTATS FINANCIERS
c. Besoins de financement sur 5 ans
Le total des besoins de financement (cash flow opérationnel et investissements) sera au cumul de 1.948 M€. sur 5 ans. Ce besoin varie entre 0.551 M€ en année 1 et 0.435M€ avec un minimum de 0.299M€.
-551-355 -299 -308 -435
-551
-906-1 205
-1 513
-1 948
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Besoins de financement net (K€)
Total EMPLOIS Cumul
BUSINESS PLAN
n°6 ETAPE
126
3/ CONCLUSION DU BUSINESS PLAN (SCENARIO DE BASE)
Rappel :
Cette version du business plan a été établie en fonction des besoins du PRIMI tels qu’exprimés dans le cahier des charges de l’étude : toutes les options et fonctionnalités ont été intégrées.
Constat :
1) Le modèle économique induit des frais fixes importants (exploitation et investissements) au regard des perspectives de recettes même diversifiées.
2) Le projet ne présente pas à moyen terme de perspectives de rentabilité,
3) Les besoins de financement sont de l’ordre de 2 M€ sur 5 ans,
4) Les critères d’investissements classiques ne sont pas applicables, un fort soutien des pouvoirs publics et des institutions est indispensable.
Recommandation : Envisager des pistes alternatives qui permettraient de rester en phase avec les objectifs initiaux et primordiaux dans une économie plus « harmonieuse ».
BUSINESS PLAN Questions / Réponses
Questions / Réponses
127
- 2. RECOMMANDATIONS SUR LA FORME JURIDIQUE (étape 5)
- 3. BUSINESS PLAN (étape 6)
SOMMAIRE
128
- 1. PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE (étape 3)
- 3. SYNTHESE ET PERSPECTIVES
129
1. Conclusions Scénario 1: SWOT
2. Scénario Alternatif (esquisse)
3. Synthèse générale de l’étude
SYNTHESE & PERSPECTIVES
130
CONCLUSIONS SCENARIO 1 Synthèse & SWOT du projet (scénario de Base)
FORCES
• Un projet fédérateur qui peut s’appuyer sur un positionnement éditorial innovant et différenciant mais qui doit encore être affiné (cf conclusion étape 2)
• La force et les synergies d’un réseau de professionnels (savoir-faire, contenus, notoriété)
• Le soutien des pouvoirs publics et des institutions locales et européennes
• Une double mission à la fois vers grand public et vers les professionnels
FAIBLESSES
• Une double mission grand public/professionnels
• La difficulté de concilier des objectifs économiques et des missions d’intérêt général
• Un manque de visibilité sur le périmètre des œuvres exploitables en VoD
• Un modèle économique et des perspectives de rentabilité très incertains (faibles revenus, frais fixes importants)
• L’absence d’auto-financement du projet sur le long terme
OPPORTUNITES
• Une visibilité pour les professionnels de la région et leurs productions
• L’exploitation en VoD des catalogues des membres du PRIMI
• L’éligibilité de la plateforme comme diffuseur au titre du Web COSIP (sous conditions).
• Le développement des TIC, la force d’Internet et son effet « longue traîne »
• Le marché de la VoD n’a pas encore trouvé son équilibre
• Le marche est très concurrentiel avec des offres de VOD multiples
• Beaucoup d’acteurs puissants ayant des offres du même type beaucoup larges et des business models plus attractifs pour le public (catch up TV gratuite)
• Un environnement technologique en mutation rapide (obsolescence rapide des techniques)
MENACES
SYNTHESE & PERSPECTIVES
131
1. Conclusions Scénario 1: SWOT
2. Scénario Alternatif (esquisse)
3. Synthèse générale de l’étude
SYNTHESE & PERSPECTIVES
132
SCENARIO ALTERNATIF
1/ Scenario alternatif : un portail de référencement « Grand Sud » Objectif :
Au regard des objectifs du PRIMI et de la mission principale de la plateforme d’amélioration de la visibilité de la production régionale, la valorisation des images et des compétences de la Région PACA peut passer par d’autres moyens que la commercialisation des productions en VoD, tout en permettant l’atteinte d’un meilleur équilibre économique. Principes Généraux :
Valoriser l’étendue des contenus et leur positionnement différenciant en les présentant au sein d’un portail de référencement avec des entrées grand public et professionnels distinctes.
Ce portail proposerait un référencement le plus exhaustif possible des informations et contenus qui seraient ensuite accessible :
. Via des liens renvoyant sur les partenaires
. Pour les contenus vidéos sur les plateformes de VoD commercialisant les œuvres
. Pour les contenus gratuits sur une chaine sur Dailymotion ou YouTube identifiée « Grand Sud ». Cette option permettrait également de tester, sonder et rassembler une communauté d’amateurs mobilisables par la suite pour des projets de plus grande ampleur.
SYNTHESE & PERSPECTIVES
133
SCENARIO ALTERNATIF
1/ Scenario alternatif : un portail de référencement « Grand Sud »
PORTAIL DE REFERENCEMENT « GRAND SUD »
SITE D’INFORMATION
WEB TV ANNUAIRE PRO
SYNTHESE & PERSPECTIVES
134
SCENARIO ALTERNATIF
2/ Portail de référencement des contenus audiovisuels « Grand Sud »: le site d’information et de présentation
Le principe : Créer un site de référencement exhaustif des informations relatives au secteur audiovisuel de la Région, doublé d’une annuaire de présentation des professionnels et de leur travail (accès pro). Le « hub » incontournable où se rendre lorsque l’on cherche un contenu audiovisuel en lien avec le Sud, une actualité ou un professionnel de la Région.
Avantages / opportunités: • Un positionnement unique • La réponse à un objectif avant tout de valorisation et non de commercialisation • Une communication simplifiée, une visibilité claire vis-à-vis du gand public et donc l’opportunité
d’augmenter l’audience du site. • La possibilité de développer des nombreux partenariats fondés sur la mise en réseau et l’échange de
visibilité.
Mise en Œuvre : • Editorial : s’appuyer sur la mise en œuvre des pré requis éditoriaux avec un travail préalable de
recensement exhaustif des contenus liés à la thématique « Grand Sud ». • Technique : un site internet très souple pouvant proposer une grande masse d’informations éditorialisées. • Marketing et promotion : recherche de visibilité et de notoriété en priorité via les moteurs de recherche
et les partenariats avec des sites référents (producteurs, institutions, écoles, collectivités locales ….) • Financier : un trafic plus important peut-être vecteur de recettes publicitaires, les ressources nécessaires
sont principalement humaines (équipe éditorial e et promotion)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
135
SCENARIO ALTERNATIF
3/ Portail de référencement des contenus audiovisuels « Grand Sud »: Chaîne de contenus vidéos dédiés au « Grand Sud » (web TV) :
Le principe : Pour les contenus vidéos référencés par le portail , pointer vers des diffuseurs proposant ce contenu soit gratuitement (YouTube/ Daily Motion) soit en VoD (chaines de TV etc.). Pour les contenus emblématiques et ou exclusifs : créer une chaine sur YouTube ou Daily Motion brandée « Grand Sud » (les vidéos pourront aussi être présentées directement (« Embedded ») sur le site via le player YT/DM.)
Avantages / opportunités : • Visibilité sur des sites à forte audience (référencement) • Relais possible via des réseaux sociaux comme Facebook pour augmenter la visibilité du site et le
caractère communautaire des contenus. • Possibilité de sous traiter entièrement la gestion de la web tv
Mise en Œuvre : • Editorial : référencement et recherche des contenus vidéo en partenariat avec les producteurs et
institutions • Technique : pas de ressources supplémentaire nécessaires. • Marketing et promotion : référencement naturel via les moteurs de recherche, fiches descriptives
détaillées des programmes, « taggage » des mots clés. • Financier : possibilité de négocier avec certaines plateformes de Vod des revenus d’affiliations comme
générateur de trafic (la plateforme reverse un % des ventes au site qui a généré la visite de l’acheteur). • Les coûts sont maîtrisés : pas de contenus à numériser, stocker, héberger…
SYNTHESE & PERSPECTIVES
136
SCENARIO ALTERNATIF
Chaîne de contenus vidéos
exemple de Medici.tv sur Daily Motion
SYNTHESE & PERSPECTIVES
137
SCENARIO ALTERNATIF
4/ Portail de référencement des contenus audiovisuels « Grand Sud »: annuaire PRO de mise en relation,
Le principe : Un annuaire exhaustif des professionnels de la région et de leur activité. La mise à jour est collaborative : comme dans par exemple LinkedIN se sont les utilisateurs qui mettent à jour leur profils et actualités. Celle-ci peut être automatique via des liens avec les réseaux sociaux (Face Book, Twitter, You Tube) dés qu’une information relative à l’utilisateur est publiée.
Avantages / opportunités : • Une fonction et un besoin clairement identifiés • Une visibilité assurée dans les moteurs de recherche (ex Unifrance) • Mode collaboratif peu consommateur de ressources internes • Un mise en réseau et une alimentation automatiques si les utilisateurs ont des activités sur les réseaux
sociaux. • La possibilité de proposer à terme des services « premium » aux utilisateurs type réseau sociaux PRO
(ex : un mini site de présentation hébergé par le site, mise en avant des programmes diffusés)
Mise en Œuvre : • Editorial : référencement et recherche des contenus vidéo en partenariat avec les producteurs et
institutions • Technique : architecture de base de données avec accès PRO sécurisé • Marketing et promotion : par le réseau BtoB, référencement croisés avec des sites partenaires. • Financier : modèles de service payants (à terme) • Coûts d’exploitation : limités
SYNTHESE & PERSPECTIVES
138
SCENARIO ALTERNATIF
5/ Approche Financière : esquisse d’un business plan Méthodologie : • Cette variante du business plan correspond au scénario alternatif d’un projet de portail de
référencement tel que défini précédemment • les fonctions de plateforme de VoD et de financement participatif ne sont pas retenues. • Attention : Il s’agit d’une première évaluation pour déterminer l’impact financier d’un tel scénario. Il
conviendra impérativement d’affiner le projet et les simulations économiques avant sa mise en œuvre.
Revenus : • 3 sources de revenus: vente d’espaces publicitaires, sponsoring et de partenariat d’affiliation
(génération de trafic vers des sites de VoD avec un reversement de leur part). • En année 5, les revenus des activités commerciales sont de l’ordre de 72 K€ (les revenus publicitaires
sont identiques à celle du scenario 1 - possibilité de les revoir a la hausse car potentiel de trafic supérieur.)
Charges d’exploitations : • Absence : de frais de bande passante, frais d’encaissement des ventes, reversement aux ayants droit
des programmes Taxe CNC (TSA) et droit d’auteurs (SACEM/SCAM/SACD), • Autres frais : Hébergement du site avec forfait infogérance, développements informatiques non
immobilisés , marketing et promotion et frais de structure revus à la baisse
SYNTHESE & PERSPECTIVES
139
SCENARIO ALTERNATIF
5 / Approche Financière : esquisse d’un business plan Frais de personnel : • Equipe de 3 personnes : un responsable/marketing , un web master , un community manager ( en
charge des référencement entrants et sortant sur le site ) • Le site se doit d’être incontournable donc exhaustif en termes de contenus et d’information, ce qui
implique le recrutement d’au moins 2 personnes dédiée à 100% à l’animation et l’alimentation du site
Dépenses d’investissements • Les dépenses d’investissements ont été évaluées à 150 K€ sur la période de 5 ans, principalement
constituées des développements de la version initiale du site en année 1 (55 K€) et de la version 2 prévue en année 5.
SYNTHESE & PERSPECTIVES
140
SCENARIO ALTERNATIF 5 / Approche Financière : esquisse d’un business plan
Dans cette configuration , les projections financières seraient les suivantes :
Résultat d’exploitation : • Le résultat d’exploitation : en année 5 atteindra – 0.169 M€ (pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 70 k€). • Au cumul il est de -0,911 M€ sur 5 ans.
Besoins de financement • Le cash flow opérationnel : en année 5 atteindra au cumul, - 0.795 M€ • Le total des besoins de financement (cash flow opérationnel et investissements) sera au cumul de 0.945M€. • Ce besoin varie entre 0.269 M€ en année 1 et 0.196M€ en année 5.
Conclusion Selon cette première approche : • Les prévision de recettes ont été abordées de manière prudente (pas de revenus publicitaires, et prudence
sur les revenus d’affiliation difficiles à estimer à ce stade). • Ce scénario générerait un besoin net de financement de 50% inférieur à celui du scénario de base (0.945 M€
vs 1.948M€) • Le point mort d’exploitation n’est néanmoins pas atteint sur la période de 5 ans. • A ce stade, ce scénario qui doit être affiné, nous semble mieux optimiser les ressources avec les missions
poursuivies • Enfin, sa mise en œuvre peut être réalisée par pallier pour tenir compte des ressources financières
disponibles
SYNTHESE & PERSPECTIVES
141
1. Conclusions Scénario 1: SWOT
2. Scénario Alternatif (esquisse)
3. Synthèse générale de l’étude
SYNTHESE & PERSPECTIVES
142
Rappel des conclusions de 6 étapes de l’étude :
ETAPE n°1 : ANALYSE DU MARCHE DE LA VOD
• Le marché de la VoD en France est dominé par le modèle de location sur les offres d’IPTV et par les contenus Cinéma
• La VoD payante subit la concurrence de la catch up TV gratuite
• La très grande majorité des plateformes de VoD qui n’ont pas de diffusion via les bouquets d’IPTV, peinent à trouver leur équilibre économique
ETAPE n°2 : ANALYSE DES BESOINS ET POTENTIEL DE LA FILIERE L’enquête menée à permis de mettre en évidence :
• Une série d’axes fédérateurs partagés par les membres du PRIMI quant à l’intérêt et la volonté de poursuivre le projet
• Des points clivants qui portent principalement sur la définition du projet en lui-même et ses objectifs généraux en terme de positionnement et de cible
• Il convient de poursuivre en interne la discussion sur les points clivants identifiés et confronter cette réflexions aux prérequis présentés dans l’étape 3
SYNTHESE GENERALE DE L’ETUDE (1/5)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
143
Rappel des conclusions de 6 étapes de l’étude :
ETAPE n°3 : PRE-REQUIS DE MISE EN PLACE DE LA PLATE FORME
• Les pré-requis dans la mise en œuvre passent par la prise de décisions et la sélection d’options dans les domaines technique, éditorial, marketing, promotionnel et économique.
• Et en tenant compte des types de programmes constituant l’offre, leur volume, les modèle(s) économique(s) de VoD pratiqué(s), le projet éditorial, la stratégie de marketing et de communication
En termes éditoriaux :
• Les cibles grand public et professionnelles doivent être bien séparées.
• Seule une segmentation importante peut permettre à la plateforme de décoller avec de vrais choix éditoriaux.
• Seuls les contenus les plus pertinents et en phase avec le positionnement doivent être mis en ligne.
• L’éditorialisation est capitale pour compenser le manque d’attractivité du catalogue.
SYNTHESE GENERALE DE L’ETUDE (2/5)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
144
Rappel des conclusions de 6 étapes de l’étude :
ETAPE n°4 : ANALYSE ET ETUDE D’UN OUTIL DE FINANCEMENT PARTICIPATIF La mise en œuvre d’une plateforme de financement participatif repose sur :
• La constitution et/ou la mobilisation d’une communauté autour d’un centre d’intérêt bien défini avec une offre permettant à ses membres de bénéficier d’avantages.
• La proposition de thèmes fédérateurs pour cette communauté
• Des modèles parfois complexes en particulier pour la production et dans une moindre mesure pour la distribution cinéma.
L’accès au web COSIP est soumis à des règles d’éligibilité précises :
• Type d’œuvres audiovisuelles diffusées, indépendance de l’oeuvre
• La plateforme doit être un éditeur de services constitué sous forme de société commerciale ou d’établissement public industriel et commercial, indépendante des producteurs
• Les associations ne sont pas éligibles
• l’ensemble de ces critères devra être validé par une consultation du CNC.
SYNTHESE GENERALE DE L’ETUDE (3/5)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
145
Rappel des conclusions de chaque étapes de l’étude : ETAPE n°5 : FORME JURIDIQUE La forme juridique adoptée doit tenir compte des paramètres suivants :
• L’objet commercial de la plateforme : commercial ou sans but lucratif ,
• Sa fonction : éditeur de services ou simple intermédiaire ,
• Son actionnariat : public ou privé ou mixte
• L’éligibilité souhaité au Web COSIP
• Selon les choix réalisés, les formes à privilégier seront la SAS, l’association ou l’EPIC
ETAPE n°6: BUSINESS MODEL ET BUSINESS PLAN
• Le modèle économique induit des frais fixes importants au regard des perspectives de recettes
• Les besoins de financement sont de l’ordre de 2 M€ sur 5 ans,
• Le projet ne présente pas à moyen terme de perspectives de rentabilité,
• Les critères d’investissements classiques ne sont pas applicables
• Un fort soutien des pouvoirs publics et des institutions est indispensable.
• Des pistes alternatives doivent être envisagées tout en restant en phase avec les objectifs initiaux et primordiaux du PRIMI, dans une économie plus harmonieuse.
SYNTHESE GENERALE DE L’ETUDE (4/5)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
146
• Le projet étudié s’inscrit dans un contexte cohérent (utilisation d’internet comme vecteur de promotion des professionnels et de leur contenus et services).
• Il reste cependant à bien distinguer les approches grand public et professionnels et leur poids respectif dans les objectifs et ressources allouées.
• L’étude de l’environnement, des motivations, des prérequis et des modèles économiques fait apparaitre une dichotomie entre, d’une part les missions et le projet éditorial et d’autre part, les vecteurs envisagés (plateforme de VoD , outils de financement participatif…).
• Celle-ci se matérialise en termes économiques : la mise en œuvre d’un outil commercial dont la rentabilité est très incertaine.
• Il convient selon nous de réfléchir à des alternatives qui permettraient de rester en phase avec les objectifs initiaux et primordiaux dans une économie plus « harmonieuse ».
• Nous esquissons l’une d’entre sous la forme d’ un portail de référencement des professionnels, activités et contenus audiovisuels du « Grand Sud »
SYNTHESE GENERALE DE L’ETUDE (5/5)
SYNTHESE & PERSPECTIVES
147
Trente rayons convergent au moyeu,
mais c'est le vide médian qui fait marcher le char.
[ Lao-Tseu ]
Vous remercie de votre attention.
ANNEXES
148
1. BUSINESS PLAN A 5 ANS – SCENARIO 1 « BASE »
2. BUSINESS PLAN A 5 ANS – SCENARIO 2 « ALTERNATIF »