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ETUDEDE

CAS

DB ROGEVILLE (54)

ANNEXE

13

DONNEES GENERALESProcédé d'épuration Epuration biologique de type culture fixée à disques biologiques

Constructeur NEVE

Date de mise en eau 12 mai 2005

Type de réseau d'assainissement Réseau strictement unitaire(équipé d'un déversoir d'orage)

Pollution domestique apportée

Populationrecensement 1999

(habitants)

Populationrecensement 2006

(habitants)

Populationraccordée

(habitants)

121 142 142

Pollution non domestiqueapportée

Aucune activité artisanale, industrielle, commerciale ou de servicen'est raccordée à la station d'épuration

VOLET TECHNIQUE

1 DESCRIPTION DE L'INSTALLATION

EQUIPEMENT DESCRIPTION ILLUSTRATION

Chenal dedégrillage del'effluent brut

� Largeur : 0,70 mètres

� Longueur : 1,30 mètres

� Ecartement des barreaux : 2 cm

AERM - Procédés d'épuration des petites collectivités du bassin Rhin-Meuse – Juillet 2007 Etude de cas – DB – ROGEVILLE - p 1/7

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EQUIPEMENT DESCRIPTION ILLUSTRATION

Dessableurstatique

� Longueur : 1,10 mètres

� Largeur : 0,40 mètres

Dispositifde régulation

de débit entrant

� Cornière métallique suspendue

� hmax : 5 cm� largeur :5 cm

Ouvragepréfabriqué

� Shannon 250 préfabriqué par BMSconstitué de :

� Décanteur lamellaire primaire

Longueur : 2 mètresLargeur : 1,050 mètres

� 3 Disques biologiques

Diamètre : 1,48 mètres

Largeur : 1,1 mètreSurface développée : non mesurable

� Décanteur lamellaire secondaire

Longueur : 1,2 mètresLargeur : 1,05 mètres

Dispositifde désinfection UV

� Lampe UV (BIO UV)

� Puissance : 0,3 kW

Chenalde mesures sortie

station

� Longueur : 1,2 mètres

� Largeur : 0,50 mètres

� α : 28°

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EQUIPEMENT DESCRIPTION ILLUSTRATION

Silo de stockageannexe � Volume : 40 m3

1.1 DONNEES TECHNIQUES DE BASE La charge hydraulique de base ayant servi au dimensionnement a été calculée à partir d'une consommation d'eaude 150 l/jour /habitant pour une population de 200 habitants.

1.2 CAPACITE UNIFORMISEE La conception des ouvrages ne permet pas de connaître la surface développée des disques biologiques mis enoeuvre. Dans l'état, il n'est donc pas possible de calculer la capacité uniformisée de l'installation. En conséquence,les capacités hydrauliques et organiques sont celles fournies par le constructeur.

1.2.1 Capacité hydraulique uniformisée.

Paramètre Valeuruniformisée

Dimensioninstallation Capacité hydraulique uniformisée

Données constructeur

Volume journalier : 30 m3/j

Débit moyen : 1,25 m3/h

Volume journalier max : 90 m3/j

Débit maximal : 3,75 m3/h

1.2.2 Capacité organique uniformisée.

Paramètre Valeuruniformisée

Dimensioninstallation

Capacitéorganique

uniformisée

Données constructeur

DBO5 : 12 kg/jDCO : 24 kg/jMEST : 18 kg/jNK : 3 kg/j

La capacité de traitement de la station d'épuration selon les données constructeur de la station d'épuration estd'environ240 EH50 ou 200 EH60.

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1.3 PLAN DE LA STATION

2 -FONCTIONNEMENT

2.1 PERFORMANCES

2.1.1 Paramètres de base 1

Date Cond Clim TCH TCO Vol / Pluvio (mm) sortie rend sortie rend sortie rend sortie rend sortie rend sortie rend

m3/j mg/l % mg/l % mg/l % mg/l % mg/l % mg/l %sept-05 70 H 40% 20% 13 4,5 97 66 83 20 84 23 67 26 64 4,2 26

sept-05 90 S 40% 40% 11 18 96 110 86 16 93 60 50 64 47 7,3 15

oct-05 70 A/1 50% 45% 15 15 96 57 95 14 98 15 88 50 63 9,9 61

déc-05 40 A/3 80% 29% 23 22 85 141 58 84 35 37 18 64 16 5,1 2

avr-06 30 O/25 80% 17% 24 82 85 74 57 25 92 25 19 / / 5,2 <0

moyenne 60 / 58% 30% 17 28 92 90 76 32 80 32 48 51 48 6 26

Sortie Primaire / / / / / 170 53 399 41 120 25 79 27 80 27 11,1 17

Sortie STEP 100 S 40 75 13 26 84 122 69 26 78 63 43 65 40 9,9 26

Taux de trait,

NGL Pt

Etude de Cas

DBO5 DCO MEST NK

1 Taux de trait : débit acheminé / débit théorique

Conditions climatiques : S : Sec, H : Humide, P : Pluie, A : Averses, O : Orage, N : Neige, G : Gel

TCH : taux de charge hydraulique

TCO : Taux de charge organique

Etude de cas : bilan de pollution réalisé du 12 au 13/06/2006

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2.1.2 Bactériologie

Paramètres Résultats

Echerichia Coli > 150 UFC / 100ml

Coliformes > 150 UFC / 100 ml

Entérocoques 25480 UFC / 100 ml

Salmonelles Absence

2.2 OBSERVATIONS Que ce soit en terme de qualité de traitement ou de rendements, les performances de l'unité de traitement sontdans l'ensemble médiocres.

Le traitement de l'azote, dans le cas présent, est tout simplement insignifiant, en tout cas largement inférieur auxobjectifs demandés.

L'origine des difficultés rencontrées est principalement à rechercher dans la conception des ouvrages à laquelle ilconvient d'ajouter une régulation des volumes admissibles en traitement plus que délicate.

2.3 EXPLOITATION DES OUVRAGES Cette installation est exploitée par le personnel communal à raison d'environ deux heures par semaine. Unesurveillance accrue de l'unique déversoir d'orage installé sur le réseau est assurée par l'équipe communale pourpalier aux bouchages répétitifs constatés.

2.4 PRINCIPAUX DYSFONCTIONNEMENTS OBSERVES

2.4.1 Dégrillage

Le dégrillage des effluents est assuré par une grille statique. Même si son entretien régulieren limite le colmatage; un by-pass de grille aurait permis de réduire les interventions.

2.4.2 Alimentation – Régulation du débit

A l'origine, le volume admis en traitement était régulé par l'intermédiaire d'unetrappe murale associée à une conduite exutoire. Face à l'inefficacité dusystème installé (bouchages chroniques, limitation plus qu'approximative avecsurcharge hydraulique des ouvrages en période pluvieuse), un nouvel ouvrageplus sélectif a été construit. Le contrôle d'avril 2006 avec de fortesprécipitations a permis d'en vérifier l'efficacité qui peut être qualifiée decorrecte. Cela étant, une régulation plus fine au niveau du déversoir d'oragesur le réseau à l'amont améliorerait encore sa sélectivité.

2.4.3 Dessablage

Face à la présence de sables au niveau du décanteur primaire, un dessableur a été implantéà l'amont immédiat du système de régulation des débits

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2.4.4 Décanteur primaire

La conception de l'ouvrage à fond plat est incompatible avec l'efficacité attendue.

A l'origine, la pompe chargée d'extraire les boues primaires était placée en sortie dusilo à boues intégré, en communication avec le décanteur. Elle a été rapprochée du ditdécanteur pour essayer d'en extraire les boues piégées. Une partie des bouesprimaires après fermentation, puis flottation est toujours dirigée vers les disques àl'aval. Dans l'état, le système monobloc n'autorise plus aucune amélioration.

2.4.5 Disques biologiques

Avec 53 cm/s, la vitesse de rotation périphérique des tambours est plus de deux foissupérieure à la vitesse critique recommandée, d'autant plus que la rugosité du supportutilisé semble insuffisante pour faciliter le développement de la zooglée.Certes, il est toujours possible de réduire la vitesse de rotation, mais comme lestambours assurent aussi le relevage des effluents, la capacité de traitement hydrauliquede la station en sera réduite d'autant.

2.4.6 Décanteur secondaireDe conception identique au décanteur primaire, à fond plat, il en présente les mêmes inconvénients. Le filtre placéen surface, censé limiter le départ de boues avec l'effluent traité, est d'une efficacité plus que relative. Là encore, lecaractère monobloc du système de traitement mis en place n'autorise plus aucune transformation.

VOLET FINANCIER

1 COUT D'INVESTISSEMENT

Natureinvestissement

Datede

valeur

Coûtd'investissement

€ HT

Capacitéde la

station

Coût d'investissement

à l'EH 50€HT/EH50

à l'EH 60€HT/EH60

à l'habitantraccordé

€HT/hr

Construction desouvrages

2005 170 318240 EH 50

200 EH 60710 852 1 199

2 COUT D'EXPLOITATION

2.1 PERSONNEL Coût horaire : 18€/h (comprenant le salaire de l'employé communal, le déplacement, les charges salariales et patronales)

Opération Fréquence Temps Coût annuel(€ HT)

Examen rapide des ouvrages

Evacuation des refus de dégrillage etde dessablage

Relevé des compteurs

Nettoyage des quartzs lampe UV

Entretien des abords

1 fois / sem 2 h/semaine 1872

Evacuation des boues 1 ou 2 fois / an 4 h/vidange 144

TOTAL 112 heures/an soit environ 2 016 €/an

2.2 CONSOMMATION ELECTRIQUE La moyenne établie selon les relevés des compteurs EDF est de 21 kW/jour,soit, sur la base 0,07 €/kW, un coûtde1,47 € HT /jour ou 536 € HT /an.

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2.3 REACTIFS Néant

2.4 SABLES Pour éviter un ensablement du décanteur primaire en tête de station, un dessableur a été construit à l'amontimmédiat du nouveau dispositif de régulation des débits

2.5 BOUES La production des boues de cette installation est plus que limitée; pour l'instant, seul un dépôt de sables obstruantl'entrée du décanteur primaire a été évacué.

2.6 SYNTHESE Le coût de fonctionnement annuel de la station d'épuration de la commune de Rogéville est de 2 517 €/an, soit10,50 € HT/EH50 ou 12,60 € HT/EH60 ou 17,70 € HT/habitant raccordé

SYNTHESEL'étude de cas de la station d'épuration de la commune de Rogéville illustre parfaitement les

difficultés rencontrées par les petites collectivités dans le choix de la filière de traitement de leurs

eaux résiduaires.

Sans remettre en cause le principe d'épuration par l'intermédiaire de disques biologiques, il faut bien

reconnaître que dans le cas présent, la conception même des ouvrages construits est à l'origine

des sérieuses difficultés rencontrées pour assurer une épuration satisfaisante . Dans l'état, le

système "monobloc" implanté n'autorise, a priori, plus aucune transformation.

Avec une exigence de traitement de l'azote, le choix d'implanter une unité d'épuration par disques

biologiques est même contestable. De par nature, l'oxydation des matières azotées par cette filière y

est nettement plus limitée.

Quoi qu'il en soit, si la qualité du rejet ne requiert pas un traitement poussé de l'azote, l'implantation

d'unités de ce type est tout à fait possible à condition de construire à l'amont un ouvrage de

décantation efficace , associé à l'aval à un décanteur secondaire qui ne l'est pas moins.

La solution tout-en-un "monobloc" est à utiliser avec une certaine prudence et avec toutes les

garanties possibles d'autant plus que le coût d'investissement relativement élevé est supérieur à

d'autres filières de traitement.

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