OFFICE DE LA. RECBERCEŒ

SCIENTIFIQUE Er TECHNIQUE.

OTJTRFr-~1ER

CElI.lTRE DE RECEERCHES

TCRADIENliJES

laboratoire

de

PfID)OIOOm

1951

ErUDE PEDOIDGIQUE

du

PAYSAI~TAT DE TALIA

G•. BOUTEYRE

Chargé de recherches

C(tte étude, demandée par les Directions de l'AgricultLcre, desPaysannats et de l'Economie Rurale en 1959 a été exécutée Sltr le terrain enmars 1960~· les analyses des échantillons· prélevés ont été effectuées en par­tie au Laboratoire du Centre de Recherches Tchadie!ll1os, le complément étantconfié au Laboratoire do l'Institut d'Etudes et de Recherches tropic~lesp

à Bondy~

o o

GENERALITES

, Quand on observe la répartition des villages sur la carte au1/200.000 de NIELLIM on est frappé par la relative concentration de popula­tion aux environs de GOU1l!"DI, GAHGARA, IlffiTEK&GA et DOBO~ Par contre les abordsdu CHARI au Sud de NIELL]]isont pratiquement déserts malgré la présence de lagrande route de Fort-Archambault à Fort-lamy. .

Vers 1930 un groupe d' habitants, de race l'1AD.ITNGAYE p or~gJ.naire: deVJATEKAGA était venu s'installür à TALIA à la 'suite de palabres avec les chefsde IJIATFJ:liGA. Ils avaient essayé de creuser un puits mais les résultats avaientété décevants et en saison sèche ilsdevaiont aller à GAYf.J·~ U'. 12 km) pourchercher ~f3 lf eau. Au ~out do deux ans une partie do ces hommes étaitretournée à ~lATEKù,GA, une autre partie restant à proximité immédiate deGAYAH~

En effet cette zone n'est'pas pouplée parce quI. ri nry trouve pasd'eau facilement accessible pour la COllS" mmation courante ~ Cfest la bordureNord du KORO do KOUMRA~ Un puita profond a été creusé en 1953 par .l'Administration et équipé d'une pompe. Dès ce nouveau puits creusé les pre­miers occupants sont revenus et il ne sembie pas qu'il y ait de diffïcultésde peuplement du nouveau village.

I.e village actuel de TALIA est installé sur 18. route de Fort-lamyà reJ1..TARCHAlŒAULT, à 70 km au '~ord-Ouest de cette ville, à 20 km environde WOLI.

On peut y accéder en toute saison depuis FORT-ARCRAliffiAUII.P.te territoire sur lequel sIest ~nstallé le village de TALIA peut

couvrir une superficie d'au moins 100 km •le CHARI est à 20 km à vol d'oiseau au Nord Est.Les coordonnées sont approximativement : 90 30' de latitude Nord

170 50' de longitude Est.

les v-illages les plus proches sont

- GAYAM - à 12 km au Sud Est

- KOUTOU IŒEMBALA à 14 km au Nord Ouest

_ l/ll'J'JGUEIE, à 16 km au Sud Ouest, en 'direction de KOUlI1RJ'~.

Ainsi TALIA peut se développer vers lfOuest où il Y a des terresinoccupées, mais où l~eau sera enpore plus profonde. Il peut se développerbien davantage vers l'Est ou le Nord Est(vers le CHftJRI). Lleau. sera moinsprofonde et la proximité du GHltRI peut contribuer à créer un équilibremeilleur que la seule culture:' possibili fé de pêche , ou dl échange de pro­duits avec les :p~cheurs de NIELLIM si los rJIADJINGA'YE ne devie.nnenf pas~ch€~rs eux-m~mes.

YE~S une extension dans cette direction se fait dans la Réserve defaune de }YlWDA, ce oui nécessite l'abandon de cette région par le Service

... '.1. cldes Chasses. ,De toute ma.nière les terres non cultivees ne manquenû pas anscette région.

LES CONDITIONS DU HI LIEU

1) CLHTATOLGIE

Nous ne disposons évidemment d1aucune d0n11ée pour TALIA proprementdit où on se contente simplement de relever la pluviomlGrie depuis très peude tomps. Nous pouvons cependant avoir une idée précise du climat de TALIAen Jo' comparant à celui de FORT-.ARCHAMJ3AUJ.JT~ KOUIV]RA Itt GOUI®I~

Pluvi?~~~_?::~o__~ ._(C:,~_!l1i!.~~J.l_~_t~o~L .. _' .. ".".,. . .' __ , ' ... "__ .._. .__,., . , .. .

1

!

1!

288~7281,4250'5,.67~92; 1o

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1126,0 t009,p 1140,7 \. '. L ~_._.L_,., .~,. . ,".."._,_,"---:-.__. .~__.~ ..,_.....__.." . .._:..__..~. .._._~ __..,..~.~.,.j~ .._.,,_... ._ ~~_~ ... ~ ..1

: 1 Fort 1l3.'C1k'"'1JbuuJ.t : KD~!~ OOmIDIi i (~1oyœJJ.'lO mu.- 20 ro;:r;s) i (I1oYeœ1c__BPX 12.~) , (1IIT~, 5 ) ii il,,~ '.. : l'.LVyerme sur ans i....-.-, -~---T--"-----'~ ~ ..."...,..._ ..- -,_. __~l-. . ----.------------. - - ._- ~,~..-.-. ....,.- .~ •• -- ~- _ .•._"•.".,.• ~ .- •.• -~_.- -- -- -~_.""t

.J; 0' 1 9 1 O'!

l' Î 0; 9 0: 0,7~1 8,2 0;2 20- 5

1.l. :54r~ "5,,2 '~1,3: ~1 101,4 S2,~ GS,ai :J 145t 2 n 7,7 Î00 ,7!: .Tt 229,5 20', '1j 1~ , 289,4 257,1! S 229,6 204,0;

i 0 19~0 74;0i N 2,5 4,1iD 0 0

L'arrivéo,do la saison dos pluies so fait do façon encore irréguliè­rt>.' d' uno année ~ 11autre. I.e mois do mai connaît dos chutes d'eau allant de200 r.J.illimètros, permettant los semis précoces, à 20 mil1ilnètros qui forcentà retarder d'au moins U11 mois la préparation du sc] en \TUe des somis. Parcontre la petite saison sèche est beaucoup plus estompée qu'au niveau doBONGOR et BOUSSO. Los mois de Juillet, Ao~t et Septembre, reçoivont les troisquarts dos chutos d'eau de l'année. Si la pronüère quinzaine d'Octobre ostencore arrosée~ il ost bion raro quo 10 mois do Novombre roçoivo do l'oau - otla saison sècho dura ,toujour~ au moins 5 mois.

Tompé~aturo

A FORT-l\.RCHJU·!lRA_ULT ~ Ia jnoyonno annuollo ost do l' ordre do 28° 5(sur 10 ans). 10 millimun absolu so situo toujours on décombro janvior, tandisquo 10 maximun absolu ost connu on mars-avril•

. L'évaporation ost cOD~idérablo pondant touto' la duréo do la saisonsècho ot doit vraisomblablomont'~trolargemont supériouro à la ~luviométrio

annuollo. r~is nous sornnos sans douto oncoro loin do co qui so passo à la)

station I-R.C.T. do TIKEIIf, ou oncoro mioux à FORT-1l\.fW, où 'los rapportsEvap?ration/Pluviométrio sont do llordro do 3 à 5 ot plus.

Qaclquos indicos climatiquos, :

- Indico d'aridité do Do M1~rtcDüB ~P

T -l!o 10= 2.9 - 30 -

T = ter: rÉIf tta'OL noyenne annue11e ~

P = pluviométrio annuello.

~,,; :x Xl

- Indd.cc do drainage calculé do Hénin ">< C::>

D = ~~-' ~

+- 6pL-'., J l,3 = 0~lÇT"-----6~T3-

(':::< :: l on sol l~onoux

t-,:, .::.0,5 en sol argiloux

f..:>< -= 2 on sol eabIoux( ,

Nous obtenons,les chiffres suivants en millimètres

.............................., , - · ··· ·······..···· ··..1· ·---······· · ····· _ ! _ ~

107/ IJr.1 193 1JlJ. 324 no

428 IJD

Sol sableux:

264 ID.

- ~c;i nrg:l.leux

~..~ .i

; KOUMRA:

. ~i F ." •• _... • .~~ - _ ••

i Sol linoneux-'-'-~~"~--~'-'-'--._---,-.".",.--- -.-.--.;. - - - - -·-···--··1·-·· "'- " - -.

!Fort lu'Chonbo.uJ.t 148 1JlJ. :

Ceci nous conduit à clo.sser tous les sols que nous allons rencontrerdans les sols à fort drainage (au dessus de 200 mm) tout au moins dans leshorizons supérieurs plus sableux. Ceci est très llaportant surtout pour laclassification des sols du p6rimètre étudié, CODïJe nous le verrons plus loin.

. En réS1.uné le climat de TALlA peut--êtrre appelé climat scu âano-guinéen,. en lir:ri:te nord vers le cli:-et eahélo-sondanaf,s ,' selon AUBREVILLE.

Ceci est confinué par la végétation qui change assez nette[~nt endirection de Fbrt-Iaoy : disparition très y~pide de Danielle. Olivieri et deParkta biglobosn.

2) VEGETATI01If

&U' 11 ensenb.le du périr.1ètre reconnu nous avons o.ffaire Èt une savanearborée forestière dont In hauteux et 12 densité vnrient 8n fonction de latopogTnphie et de la n~ttU'e des sols, en même temps que la distribution desespèces. Le pcssage récent et généralisé du feu de brousse au BODent des

.E~o~ections de snison sèche ne pernet aucune déteroination de la vég~tntion

herbacée, des grar~inées en particulier. On peut .seulement estimer +'Dilportan­ce de la strnte herbacée. qunnd le feu est intervenu sur des plantes pas toutà fait sèches, laissnnt des tiges noircies et couchées. On pense alors attXnombreux ;~dropogon et BYPnrrhenin qui ocnupent genéraJ.enent ces régions. '~~is

bien souvent .le feu n tout détrtlit et parfois on a l'li2pression que les gra­minées devaient ~tre très clairsenées, m~me au 1~imtrr2 de leur croissance.

In strD,te arborée est à base de I.égunineuses (avec surtout desCésalpinées et des VriIJosées) et· de Conbret~cées :

LéguBineuses :

- BUKkea O-frican8. ,- ErythrophlGU11 nfricnnurl- Afzelin'africo.na- DDniella olivieri- IsoberliniQ.. o.ql@.- Cassio. occident41is- Tetrnpleura andongensis- .fu..rkia b:i,.Klobosa..- r"')~Ris nfricmk"';-.- .Afro~~osia lo.xiflora

Conbretacées :

-~2b~issùs leiocarESs- Terrlinalia lexiflornTë-rn:Gi;îfaB[:êr~

Césalpinéés"Il

11

"I1:i..r10sées

11

\;

Papillonées

~ïgnalons La présence (le quelques beaux arbres qui dorrinerrt large­L'lent les autres. Il slagit de K:baya senegaIensf.e (l.léliacées).

UnG strate arbustive basse à très basse est souvent présente saufdans les zones 'Où le tapis ~Tru~inéen parait très peu dense. Nous yreconnedssons :

Gardenia spstrychnos spPnrinari exceLsaDetariwn nicrocarpvn

- Xirnerria a.':1éricnl1D.- Combre'bun sp- Hymenocardâa ncâda

GrovTia nollis

Rubi2.céesIoganfacéesRosacéesCesalpinéesOlncacéesConbretacéesEuphorbiacéesTiliacées

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J~, répartition de toutes ces espèces n'est pas crne uni~uement auhazard , In plupart cles Papillonées occupent régulièreElent les sols rouges oubei§~s de la cuvette TchadieDlie. ~n cQndition de sol sain. Cependant DAI~IELLA

OLIVIERI s'avance souvent loin dans los zones inondées a!llluelleBont :~frormoBia laxiflora. est clo..vnnt2.ge rép~.nclu plus .".1.,1 Sud ; Isoberlinia dokan'existe pas, 1U peu, en mélo..nge avec les o.utres espèces : il forde despeup'lemonbs presque purs, evec seulement quelques prcoopis et parfois vnestrate nrbustive avec Strychnos et Qo.rd.eniasp.

Detariun mf.crocarpun, Ji3[ynenocardi3. acfda et COElbretur.:J. sp sont sou­vent los premières essences que l'on rencontre sur une jachère récente~ Ellessont remph~cées peu à peu po.r los autres espèces.

Garëtenia sp on qunntité aasoz grande, indiquo des zones où 11eausto..gno. du noins E,Cnorrtanénont •

Anog"Ois~JUS loiocc~rpus occupe volontiors los sols à horizon supérioursabloux, m<SDle sabloux grossior.

Dans UUiO cOl~aino ~esu~o l'aspoct dos arpres, lo~œ donsité, louxport, dOlUlont dos ronsoignomonts sur la profondo~œ du sol et sUr sa fertilité.Hais il faut tonir COL'.p-çO de cos :Ï,ndications avec beaucoup do ménagonorrb,

3) TOPOGRAHIIE

Conne nous 11avons dit plus haut nous nous trouvons sur la bordureHord du KORO dit do KOm·illA, ou nieux de D.JOLI-IŒRPi.~

. Notre connaissance du rolief ost très restreinte. la co..rto au1/200.000 qui est notro seule bo..se porto quatro ou cinq cotos (baroDétriques)10 long de la route de FORT-Ll\.Tff à FOP,T-ARCF.1'JmAULT ct une autre sur IR routede KOtn!iRA.

Un aonnct apparaf.t ontre TALLA et GAY1IIII (à 455 n}, un autre près derrlAFGUELE à Ll.45 m, Il s'D.é:it là de la pC'.rtie noyonno à haute CLU ICORO qu.i paraâtculminer à 470-475 D.

Dos v~llées plus ou [loins sèches l'entaillent de façon plus sGvèreà 425 nètres (G1:..Y1Jr) ot 415 nètres à. 2,5 .kn au Nord de TAI,Il\'Q Cette dernièrecoupe le. route do l:iIELI.II-f' à KOTJTOU à la cote 372. Elle rejoint le CHARI àuno dizaino do kilonètres on anorrt de l'HELl,Er à une coto c~e l' ordro de355 nètros, co qui lui confère tUle pontc d'onviron l nètro par kilouètre danscetto partio de son cours.

los pontes sont un peu plus fortes aux onrtîrona do TJŒH. et peuventatteindre 6 nètrcs au ki.Lonètrc dans ln ClOSCŒ1tO sur GAYI1Yi. TAIJI.A lui r.i~no

serait à le. cote 420 à 425 nètros. Dans l'onsonble los risques d'érosion.paraissent ninD~os S~lr l'onsoIlble de la zone recoY.Lnuo~ sauf pout-~tro surcertainos pentes Ul1 peu plus fortes qui. font suite à dosroplats qui doninentlos vallées dorrt nous venons do par-Ior , )"ais les superficies uti.lisablespar aillo~trs sont bien suffisantos pour qu'on n'aia pas à se soucior de cespontes où 10 d21~or ost d'aillours rostreint.

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SOL S

les sols du périnètro de T.!ŒIA sc sont fornés sur ln série dessables èits snblos de Kélo (Roch - 1949).

leur épaissour et leur extension en font une des f'ornatLona lesplus iDportantes du Sud de la Cuvette tchadienne •.

I.cur teinte varie du rouge vif à l'oore,au beigo ct au bl.o.nc.

Lour gTaruloDètrio ost très irrébulièro si on considèro l'ensenblede la. cuvotto Tchadienno ~ L'h'ÜS ollo vario ~ eu à l' écholle C1ltU1 périDètrotel quo celui-ci.

Dans le cas présent nous avons affaire à un r.~,'.téricu qui rcnf'ernobeaucoup do sable grossier (qvnrtz rubéfié ou non - présence fréquentedo petits Gravillons forrubirioux) ot c~o sv.blo fin ênguleux, nantf'catonerrtd'orib~ne fluviatile. L'observation .de certall1s IJQits parMonsieur FERl·ITLLDD (Géologue à l'Institut Equ~torial de Rocherches etd' Etudos OéoLogâ.quoë ot Eiilièros.) a pernis de voir la strntification entre­croisée cnrectéristique de ce Dode do nise on place dos sables - Co D.~~o

observateur 11 égalenont constaté le. présonco de ntvcaux cuirassas à deshauteurs varillibles - Nous verrons plus loin que' 10 périDètre de TALL\ couportequeLquos aff'Lourenorrbsdc cui.raesos qui no sont pas toutes du nêno typo. leproblèno qui so'pose est 'colui do l'origine de ce natériau (vraiseublablementrésultat de l'érosion sur les Eussifs granito-gneissiques forDant 10 su~de

b. cuvette tchadienne) de son node de Dise en "pkce ct surtout de L' époquodo sa Diso on placo. Il occupo des épaisseurs ëonsiclérables (plusieursdizaines de mètres) sur des étendues énornos (tous los KORO::;, de KY.ABE àIŒIO, en passant par KOUIffi.ii, BEWAIDOU~ ,BENOYE).

On a voulu distinguor plusiours foroations èans les sablos de KELO,d'après leur seule cou.leur , ou leur oxtcneâon GéographiQue, sans trop sepréoccuper de lo.p6ë..ogénLf3o qu 1ils ont certainenent subie avant ct 1être là oùnous los trouvons aujourd'hui. L'observation dos cuirasses qu'ils ronfo~,ent

fournir", sans douto de bion Deillours repères str~'.tib'I'8.:9hiquos.D'autre partla présence' on qu~ntit6 réduite QO [l~tériau bauxitique aux-pOints cubJinantsQes Koros conduit nécessaironont à lll~giner èos érosions considérables quiauxont invorsa los reliefs anciens ot redistribué los Dntériaux. Tout CGcia pu se passor au cOtITS èu Quaterl~~ire f.ùlcion,~ui·c Vll bon nODbre de L~ifes­tations de cet ordro è~ns d'autres parties du ;~ondo. Actueller:ent dos valléessèches le~ échancrent plus ou nains profondésent ot ont tU1e grosse inporttncodans 10. rép~rtition des ty~os do sols.

Nous distinguerons dans 10 c~èro èe cotte étude

1) Sol rouge profond

2) Sol rouge ou ocro rougo à.concrétions ferrugineuses

3) Sol peu épf'.is sur cuirc:.sse

4) Sol beige

5) Sol beige à cr'.rf'.ctères d ' hydrol',<"!T.'rJ-,ie

6) 301 gris

Il est vraiseIlblablo ~ue ces sols sont· développés sur Ul1 l~,téri8.u

qui f'. subi une phase de fcrrallitisntion au cours de son histoire. Lesconditions actuelles sont peut êtro encore f'o.voro.bles 8. ce phénonène ,FhlheurousOT.:.ent nous nnnquons do noyens d' ane.Iysee .ct de critères pour tr[',ll­chor va lrlLenerrt dans ce donafne , En aucun CQS nous no trouverons J.". noindretr[~co do ca Icr.Lro clo.ns Lazone étudiée.

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1) SOL ROUGE PROli'OND

Il occupo là DQjOuro p~rtio du p{rDJètro reCO!ll1U ~u dessus de l~

cota approxlnc.tlvo 420. Il constitua c~onc 10. rin.jeuro pe..rtio c1..GS Koros et on nole rencontro pas 1 u fa nds dos vr-Ll.éoa ni au (~ossous cl' une corto.ine hauteur à~~rtir cles points bn.se

le. teinte. rouco s '.:'.ff;~i1J1it pro{;rossivonont ot on lJ!::sse nu sol beigequo nous vorrons plus loin. Au rriveau du chcngenorrt do couleur on pourrnitco.rtogrct:9hier un soû ocro qui occupe une banco plus ou ;:oins Large sufvnrrb Iaponto , finis rien ne change dans 12. vogétr-.tion, ni ('t':-.ns 10. tex-'cure, p::.s 'plusc.pparf-Dnont que c'-~ms lQ structuro du S) 1 et nous avons systo:,,,.tiquonont ratta-

- ohé nu sol r-ouge tous les sols sols ocros ou ocre rouge qu'il n ' est pt'.s possi­ble de distinguer à l'oeil de f::'..çon correcto·ot reproductible (écl~irage- f['.çons cultur~les - étnt de dessicntion·èe.l~ surface).

Profil n? 6

A proxioité de li:'. route do TLJ,IA Èl. GAYLI~ •.

Pente légère et ré151.1.lièro vors Le Hord ,

les :'.rbres ont 8 à 10 nètres de haut. Ic n.<.cj orit é des ossences citées auChapitre "Vés"étntionll est représentée ici snuf los GLJ.c:rclenio., los Isoborlinio.et Los Tcrrri.nalia • Auclme tr:-'ce de culture récente (15 ['.ns ou 20 o.ns) 11' a étérelevée dnns les environs immédints •

... .0- 20 cm-(61).-

~( .. 70 cm-(62)-

70-150 cm--(63)-

150-200 cm,"-(64)-

200-240 cm

- HoDi:zon griS:~Douge - Sableux grossier. Stnlcture particulai:r;'e­Ass~z bien exploité par les racines et les radicelles.

-- Horizon rouge cri ue - Sableux grossier 2 sable argileuxStructure continue - Compact - transition assez brutale avecl'horizon supérieur - Bonne exploitation par les racines.

- Ilor-i.zon rouge vif - Sableux à sable argileux - Parait un peumoins compact que l'horizon supérieur.

- Horizon rouge vif - Parait plus argileux parce ~ue plus humi­de - L' ~nalyse montrera qu'il n'en est r~en.

Horizon rouge vif, avec queIquea très rares marbrures d'lmrouge plus sombre - Encore assez compact.

L'examen sur le terrain ne laisse pas soupçonner des tallX d'argileaUEsi importants que ceux qui, sont rèvélés à. l'analyse. Nous avons affaireà lm pseudo-sable. le laboratoire n'était pas en nesure d'effectuer des analy­ses de Fer total ni de fer libre j1.~squ'à la date de la prospection. CesdOP_Dées seraient pourtant très intéressant~s dans le cas présent. Il n'en restepas moins que les ~uantités de sable (quartz) sont très importantes dans toutle profil : ~ 85 %. en surface. _ - 60 %. dans le reste du profil "

A noter le ta1L~ extr~mement faible de limon fin. (infériellr à 5 %)le. mesure de perméabilité par la méthode de Iv1üntz r'~ntre Clue l' hori­

zon supérietT est très perméable. Cependant l'examen de la tranche mouilléemontre qu'à 25-30 cm l'eau pénètre moins· facilement et cherche à s'étalerlatéralement. Ceci cor~irme l'observation de la porosité qui est plus faibleà partir de 20-25 cm.

Ia méthode d'analyse de la stabilité structurale de Hénin d011l1e desrésultats parallèles, malgré la présence d'lUle quantité importante de sablefin qui, bien so~veITc, percube le test de pernléabilité par suite de- la forma­tion d'aln1eaux difficiles à éviter. La présence de 1,% de matière organiquedans l'horizon de surface suffit à donner ULDe stabilité structurale satisfai­sante, en accord avec le coefffuient de perméabilité. le. présence d'hydr~esde moins en moins desséchés et peptisés en profondeùx va de pair avec des chif­fres d'instabilité structurale de plus en plus gTanda.

-7-

Au point de vue chimique ce sol est extrêmement pél.t'VFe, avec de~ pHbas, de' J.iordre de 5,2 à 5,4.sur l'ensemble du profil, et une somme de ba~~s

échang~ables allant d~ 0,7 à 1,5 méq/lOO gT, pour une capacité d'échangé de4 à 5 méq/lOO gr., le calcium représente la majeure partie des bases échangea­ble~ En ce oui concerne les autres éléments on est en droit d'hésitsr à parlerde leur rép;'rtition car nous sommes là en lin1ite de sensibilité des analyses.Ceci est important pour le potassi~~ qui demeure ln1 élément majeur dansl'alimentation des plantes. Quant à l'acide phosphorique il nous faut l'imagi­ner combiné de façon définitive aux hydrax3~es sous forme de phosphate de ferinutilisable par les plantes. Un taux de O,G!ici'azote total est bien insuffi­sant pour permettre d'accéder à un niveau de fertilité satisfaisant.

Nous insisterons sur le fait que la capacité totale d'échange(méthode à l'alcool) parait s~restimée. En effet elle fait apparaître tu1 tav~

, de saturation inférieur à 25 %, ce qui est bien bas, d'autant plus que nousavons qUE.nd m~Be lUl pH de lordre de 5,2 à 5,4. Rauportée au taux d'argile lacapacité d'échange totale se chiffre à 12-13 méq/ÎOO gr, ,ce qui est vraisem­blablement trop élévé, bien que les seules analysesB.UJr!uelles nous puissionsnous référer,dolli1ent des chiffres encore plus élévés, Luis le sol étudié làest différent de celui de TALlA - (Eltude des colloides argileux des Solsdu Moyen Logone - titre II - J. FIAS et N.IElfIDUF - Conmdssion Scientifique duLogone et du Tchad - 1954). '

Les autres profils observés. en sol rouge sont très VO~S2ns de celui-ciaussi bien au point de vue description des horizons qu'au point de Vlle pauvre­té en éléments fertilisants.

On ,peut cependant rencorrrron une somme de bases échangeables qui f

atteint 3 mé~lOO gr, ce qui est nettement mieu~ mais encore loin des chiffresobtenus dans' les plaines inondables du Logone.

, le taux de BB;tière organique n'atteint jamais 2 %et peut descendreà 0,7 %. le rapport /N demeure toujours de l'ordre de 10 à Il, ce qui esttrès correct.

Les 15 à 20 cm superaeurs sont touj ours très 'meubles, très pauvresen argile, lessivés et très susceptibles à toute-forme d'érosion, drautantplus qu'ils ~eposent sur Ul1 horizon plus compact, plus ré~istant.

Nous avons affaire à un sol facile à cultiver avec les moyens tradi­tionnels ou en culture attelée. Son Diveaude fertilité est bas au point devue chDuique wais comrae ses propriétés p~ysiques ne sont pas trop défavorables,on peut s'attendre à des rendements moyens, de l'ordre de .

- 350-400 kg/ha de coton-graine.- 500 kg/ha de sorgho.- 500 kg/ha d'arachides.

Mais il est parfaïtement capable de bénéficier d'amendements organi­ques et d'apports d'éléments minéraUJ:, ceci dit en dehors de toute considéra­tion économique.

·2) SOL ROUGE OU OCRE ROUGE A CŒ~CRETIOÏlTS FERRUGINEUSES. -On le roncontre seulement en bordure du KORO, où il occupe dGS sortes

~e replats qui dominent les vallées sèches ; Leur largeur est très variableet il faudrait l1l1e cartographie très précise pour le localiser, d'autant DIu.squI il est peu différont en surface du solrougu profond ~ue nous vènons devoir. Des afflelcrements cuirasÈ'3 sont toujours proches (à une cote inf~rieure)

La végétation est très peu différente de celle qui couvre 10 sol rougeprofond. On notera cependant la présence de Gardenia sp chaque fois que lest.:mcrétions. ferrugineuses sont plus proches de la surface...

La couleur du s.~'l varie encore davarrtage quo dans 10 sol rouge profond.Elle va du rouge franc à l'ocre beige, en passant par toutes les combinaisons,avec un gTis plus ou moins intense.

Profil n? 8

Zone comportant plusieurs plages sans végétation.

R~~te à peu près nulle.

- O-l5)cm81 (0-15)

- 15 - 85 cm82 (35-50)

et83 (70-85 cm)

- 85 cm et +

Profil n? l

- Horizon rouge à ocre rougo - Structure pseudo particulaire ­Texture sableuse - Peu compact.

- Horizon rouge bri~uG - plus compact - Sableux (à sable plusgrossier ?) à sab1o· argileux. .

Horizon riche en graviilons ferrugineux répartis plus oumoins régulièrement au sommet d'un matériau sableux rougeinduré comportant des passages plus sombres et des canalicu­les dont les parois sont tapissées d'LU1 dép$t ferrugineUJctrès dur. Plus bas les concrétions ferrugineuses iI'nt plusrares et le matériau rouge induré parait continuer assez'profondément ~ los grains de quar-tz souvent gros sont nettE.­ment visibles et présentent dos angles très vifs~

Ponte. très faible vers le Nord.

Toutes' les espèces végétales du chapitre nVégétation" sont repré­sentéés ici~ mais avec un développement un peu inférieur à celui que nousconnaissons sur sol rouge profond.

- () - .3Srm .t'-(11)-

- 15 - 80 cm. -(12)-

- 80 - 140 cm

140 et +

Horizon gris - Structure particuliairo - Texture sableusegrossière.

Horizon ocre rouge - Assez peu compact - Texture sableuseà sab.Io-argi.Leuaa

Horizon ocre - Assez compact - Sableux Présence de quelquesconca.rt.i.ons ferrugineuses, petites, de 2 à 5 mm de diamètre­De plus en plus nombreuses vors Il::. base.

Concrétions plus nombreuses.

los deux profils sont très voisins l"~n de l'autre, le n? l faisantla transition avec le sol rouge profond.

, Notons tout de suite que le taux Cl' argile 8. l'analyse mécaniquenettement plus faible dans les horizons profonds - tout en demeuxant trèscomparable dans l'horizon de surface - Los chiffres obtenus ici sont plusproches de l'estimation qu'on pouvait faire Sltr le terrain.

est

Qvbnd on descend la ponte vers la vallée sèche on trouve çà 6t làdes affleurements do cuirasse à apparence pisolitique (gravillons ferrugineùxsondés entre eux). Elle prend parfois l'aspect d 'une cizi.raase celluvi; le(éléments de cuirasse ressoudés sur une i~nte). De toute wBnière elle estrarement très épaisse et est toujours lm lieu de stagnation prolongée del'eau en saison des pluies. (Cuirasse de bas de pente ou de replat sur lapente)~

Les propriétés chimiques et physiques de ce sol sont exactementles m~mGs que celles du sol rouge profond tant que l'eau n'y stagne pas defaçon prolongée. Sol également pauvre qui devrait bien réagir aux apportsdféléments fertilisants.

o

o

o

Il occupe la partie hm:te du KORO 0

-9-

Le profil nO 7 a été observé le long de 18 route de TALIA à GAYA.Jl.

Le sommet est bien marqué et 11affleurement de cuirasse peu étendu,formant en queLque sorte l'armature du KORO, sur une largeur de 200 à 300mètres au maximum, pour une' longueur de pluai.euz-s kilomètres

Les arbres sont plus bas (4-6 B au maximum}, la plupart des espècessont présentes.

On observe des blocs de cuirasse çà et là en surface.

Profil nO 7 SOILl!l1et - Pas cultivé -

cm Horizon gris'beiGe - StTllcture paTticulaire,meuble - Sableuxrelativement fin.

Hrrizon beigB à tendance ocre - Sableux, meuble - Nombreusesconcrétions rerl~gineusos de taille et de forme variàble.

30 cm Cuirasse = l''htériau rouge, plus ou moins grossier, sableux,induré, avec des~cules de 6-10 millimètres de diamètredont les parois sont t2pissées de dép6ts ,ferrugineux très durs.

- 0 - 15• (71)-

- 15 - 30 cm

Nous retrouvons ici le même matériau que dans Ilhorizon profond duprofil nO 8, presque au bas de la pente. Les concrétions ferrugineuses quisurmontent la cuirasse sont des produits d'altération de cette cuirasse. Eneffet leur cassure montre qu'elles englobent les mêmes grains de quartz blancsà ar~tes vives que nous avons déjà rencontrés~ Cette cuirasse a llaspectqu' aura i t le sol rouge lui-même s' il était plus grossier et s'il ét2it parcou­ru de canaux plus ou moins gros dont les parois seraient tapissées de couchesconcentri'_ues·de dép~ts ferruginev~. la cohésion de l'ensemble n'est d'ailleurspas très grande, bien qu'elle soit supérieure à celle d'une carapace.

COIKlent expliquer l'origine de cette cuirasse? ,Cotte. cuirasse est très différente de celle que nous avons vue au

bas de 19. pente, qui, elle, est faite d1éléments formés ailleurs et SOU,"0Sensuite. Notons en passant que ces cuirasses sont surtout durés qVBnd ellessont en blocs extraits du sol. Les observations fàites ici ,n'ont en généralpas été assez profondes pour perEfttrG de saisir le schénB d'ensemble. Nousnous rapporterons donc à ée que nous avons vu très souvent dans d'autTesrégions du LOGOlill et du fl0YEÜ CHARI. Ie profil tyPe ccr-ptet est pratd.quenentréalisé par la superposition du profil nO 6 sur le profil na l, lequel seraitplacé sur le profil n? 8, en faisant évi.denmerrt 2,bstra.ction des horizons grismeubles appauvris en argile. Nous avons alors vn profil conplet du type suivantqui a été observé dans la région de 110UNDOU sur des épaisseurs souvent plusgrandes.

0- 20 cn (Hl)

20 cn 70 cm (H2)

70 - 200 cm (H3

)

200 - 280 cn (H4)

350

H . S bl . 2 0/ dt·' ._orlzon grlS - ,a eux grossler - l - ~.e ma lereorganique - Très peu d'8.rgile -

Horizon rouge brique - Sablo-a~gileu.x - assez compactExploité par les racines - 20 %d1argile.

Horizon rouge vif - Sablo argileux - 35 %d'argile ­lfuins conpact Que H

2parce que moins sec (?)

Horizon rouge-vif El' oc queIquee marbrures plus sombres etdes concrét~ons ferrugineuses petites de 2 à 5 illQ dediamètrG~ devenant de plus en plus nombreuses à la base30 %d'argile - Peu compact - . .

Horizon rougo brique - Peu compact - Sablo argileux ­20 %dlarg~le - Riche en concrétions ferrugineuses -Na.rbrures de plr...s en plus nombreuses. '

~atériau rouge, relativement grossier riche en quatz blancà arètes vives - Veiné de passages plus clairs ou plussoubres alcr contov~s très diffus.

-10-

Beaucoup plus bas on peut rencontrer une cuirasse de nappe trèscohérente~ qui consolide les veines du matériau. (Observa­tions dans les puits). On peut aussi ne rien rencontraI' dedifférent pendant plusieurs mètres et passer ainsi à unrW.tériau sableux grosster rouge non différencié qui reposesouvent sur un mabér-Lau très comparable mais blanc etboulant. C'est à CG niveau (Vers-lO-20 mètres de profondeur)qu'on a ptl observer dès stratifications entrecroisées.•

Tout ceci nous rapproche beaucoup des observateurs des pédologues'travaillant en Afrique occidentale at devrait conduiro$ à classer cos solsCOl~e faibloBCTIrG latéritiques. Ceci n'est pas on contradiction avec les'données clDnatiaues. ~~is encore une fois nous avons affaire à un Batériau~

qui a vraisombl~blenent subi tille pédogenèse poussée avant d'~tre amené là oùnous le trouvons. De plus nous D~.nquons d'an~~~~ses plus E:6cialisées pour~rendre position dans ce dOBaine. La classe intermédiaire des ferrisols(vers les sols ferrugineux tropicaùoé) sarait bien cOITOode dans le cas présent.

. En défil1itive 12 cuirasse du profil nO 7 peut ~tre assiEuléè aumatériau rouge de H

6après abrasion des horizons supérieurs. Au fur et à mesu­

re de Ir érosion :es racines des arbres l'auront perforé, donnant naissancealDe canaux que nous y obsel~ons. Plus tard les solutions riches en fer yatlront déposé les pellicules d'hydroxydes o.~e nous cO!ll18.issons.

Le sol peu épais qui la surmonte aujourd'hui est un peu plus richeen matière organique que les précéderrts nai,e il n'est pas plus riche enélénents minéraux, Si la présence de blocs de cuirasse et l'épaisseur utiler(èuite ne ~n~nt pas trop l'agriculture ·traditionnelle, elles COl18tituentun obstacle sérieux à la culture attelée. Heureusement il y a encore beaucoupà faire ailleurs.

°

4) SOL BEIGE

l~,allées •

o

On le trouve seulenent à la partie inférieure des versants des

Nous avons vu plus haut que tov.t ce qui était plus ou moins rougeavait été rattaché au sol rouge proprement dit. La lD3itation est donc assezfacile de ce c$tô là. Il n'en va pas de m~me vers les sols gris qui 'occupentle. fond des vallées.· Il arrive qu"un talus bien marqué dorrino le fond dutalweg vais ce n'est pas toujOttrs le caSa

La végétation n'est pas touj ours suffisante. Seule l'absence. de .grandes ter.~itlères~chaBpi~lonspout ~tro ttn indice déterciinant 7 ca~ ellesincliquènt des conditions de Lucro-clim.c'ltbien différentes de celles desversants.

L'examen' des profils de sols no laisse'aucltn doute lnais ne facili­te pas la cartographie.

Il est à remarquer qu ' 011 observe souvent une ceinture de terElj.tièresplus ou moins développée nutour des Koros a

Profil n? 13--·------pente régulière vers' le Nord-Est.

. Aucune trace de culture 8

Végétation arborée à base de Afzelia$ Burkoa, Ir0sopis, Anog~issus

(à proxiDité des terr:utières), Combretwn, Terminalialaxiflora.. .

o - 20. en Horizon @;ris - sabloux grossier - Meuble - structure parliculai­-(131)~ 'ore à psoucloparticulairo.

20 - 60 CC-(132)-

60 - 130 en-(133)-

130 - 180 cm-(134)-

Horizon beige - Sableu.x grossier. I\leuble - Structttre fe.ible,continue à nicropolyédrique.

Horizon beige vif à ocro., sable argileux, assez compact ­Structure n~ssive.

Horizon beige à ocre - Paratt· ricd.na argileux - Moins compactque l'horizon supérieur.

-11-

_ Cenne pOlIr le sol rouge CG profil n'a pas été creusé assez profon-déDent~ ~l faut faire appel aUJ~ observations effectuées dRns los puits- placésdans des conditions analogu.es pOtIr savoir que l'horizon bigarré se situe auxenvirons de 250-280 CB' Mais ceci nous intéresse aasez peu au point de vueagrononi.que , Nous retiendrons ici que le natériau continue à ~tre beige àtendance -ocre jusoy rà une profondeÜr assez grande ~ le taux d'argile indiqueun lessivage des hydrolydes et des argiles CODEe dans le sol rouge~

1013 50 à 60 en supérieurs du sc·1 sont meubIos et relativeDent permea­bles. On rencorrcre l'horizon conpact et peu pernéable seulenent à 60 CB.y a-t'il G~apport dos horizons supériettrs par 0Tosion? Cela est très possibleet n~me probable.

Le taux 'de l~tièro organique dans les 15 cn Stlpérieurs atteintexceptionnelleôent 3 %, [~.is av~c un rapport c/N de 15 indiquant une décoL~position inpe.rfaite des débris végétaux. De n~B~, le ~H et la SOmI.l8 des baseséchangeables de stIrface sont supérieurs à ce qu'on observe en sol rouge etpeuvent ~t:re considérés conne tout à fait convenables pour la région.

Hais les horizons i11Îérieu:rs rejoignent très vite la médiocrité-géné­raIe , avec cependant des taux de nagnéaâun et aussi de Sû.diuI'l plus élevés ~

t:raduisant les effets du lessivage obliqua.

Ilhlgré tout ce sol est encore lien pauvre etbienfaits des a11endements organ~ques (indisvensables àr.ri.néraux (relèvement du niveau de fortilité)

tout pr~t à subir lesla structure) et

5) SOL BEIGE A CARACTERES D'Hl'DR0I10RPHIE ET CONCRETIONS FERRUGIliJEUSES

Plus bas sur la pente apparaissent les Gardenia, d'abord peu nombreux ­puis f'orrnarrb dos poup'lenorrbs de plus en plus inportants, plus ou moins loca­lisés, rarement généralisés~ Ils sont on général l'indico do Itexistence d'unhorizon compact, peu per:ooablo, où sc développent des phénomènos dthydronor~hie.

Profil nO 5

Pente vers le Nord-Est.Profil assez voisin du profil précédent (no 13)Présence de celles teTr1itières, très voluminouses.Peup.lomonb végétal à base d '1..fzolia af'rd.cana ,Les Burkoa africa~2 sont ase~z raros à cot ondroit.Zone vraisemsemblablonont jaRD.is l'ùse en cufturo ,Tapis grarzinéèn assez abondant.

o - 25 cu' Horizon g:ris - sableux grom.. ier, pàrticulaire - meuble.-(51)- -

2~ - 70 cn Horizon beige - Sablevz à sable argilouz Devient assez compact-·(52)- ëLès 40 en - structu.ro continue à nicropolyéclriquo ~ ..

70 - 140 cm Hrrizon beigo - Sableuz 8, sab}4) argileux - -Présence de '-'nches-(53)- rouille assez nombreuses à part:ir do 100 cm . ,

140 - 160 ot plus-(54)- Hoz-i.zon p~us clair, beige clair à gris de gley - Sabl,'I-é1rgiloux - .

Humido,

Profil nO 2Replat assoz net da~s la pente vers le Nord •Davantage de Gard.enia que par-tout ailleu:rs aux environs ; Présence

éga Iemenf de T-orillinalia Laxi.f'Iora qui, n'indique pas la stagnation dl cau pro­longée mais c:.u1on trouve souvent en association avec los t.'1re1enia. Tous lesautres arbres ou arbustes habituels de la r(eion sont présente r proximitédu sondage.

Vraisemblo.blencnt cette zone n':'., jD.1JD.is porté de culturc •

o - 15 cn Horizon gris - Sableux grossier - Pnrciculaire.-(21)-

15- 90cn-(22)-

90 - 130 err-(23)-

-12-

Horizon beige vif - Sc.bleux à. schLo argilou.Jr: ·'~{i.'i···,

nssez meuble dans l'ensemble - Début d'hydromorphio vers 70 cn(tachas rouille difftlses).

Horizon beige à beigB ocre - 8c.bleu.x à sabla argileu.Jr: - Tachesd1hydromorphie peu importantes - Concrétions ferrugineuses peunombreuses, de 3 à 8 TŒ:.1 (la die.r:Iètre.

, 'Î, '

Ce sol attire les nônos COE1Elent..~ircs que tous les précédents en CG

qui concerna sos propriétés physiques et chD~iqu(~' e.insi que sos possibilitésagronomiques. Roimrquona en passant quo 10 test de pGrr;lénbilité dë HENINd01Lne des cLiffres faibles dans les horizons de stlr!Qce riches en SQblo fin duprofil n? 5". Celf. n'est pas surprenent , Les chiffres F "'nt bien mo.iLlourn dansles horizons profonds plus ride s en 2.rgile et l' j eux structurés.

Le' projet d'extension du Po.ysonn2nt de TALL~ en direction de l'Estne doit donc pns rencontrer d'obstncles du fnit des sols. De plus il bénéfi­ciera. d'tUl0 cote inférieure, d'où 10. possibilité de faire lUl puits moinsprofond, ce qui est toujours QV2.ntQB~UX d2ns ces régions.

Du point de vue pédogenèse nous sonnes nnenés à. faire ln mBneconstruction que pour les sols rouges. Nous connaissons des cuirasses et tUl"mtéri2.u Induré" beig-e dena cortainos régions du Iogono , Nous o.jouterons iciles possibilités do co l.Iuvi.onncmerrb (apports en surf2.ce) et c1"hydromorphie(proxirité du b~s dole. pento - présence d'lLD cours d'oau tenpornire souventonterré do.ns les v.~lléos sèches).1

1i

j' °°

o

. Il occupe uno bande plus ou jioins étroito dans 10 fond plat desve.llées eèchce ,

Chaque fois Clue c' oat possible il ost Lnondé et son extension, soconfond touj ours avec 12. superficie inondable. Cor.TI':1e nous l'avons vu plushaut il est souvent difficile de 10 dé Lîrri,ter avec précision. Quand le reliefest assez accidenté il n'y 2- lÀ~S do difÏiculté : Il se trouve nu-dessous descuirasses de bns de pente, ou nu piod du· dernier 2.brupt qui lilüte 10 versantde ln v2.11ée. Dans 16 cas de TA,LL~ le relioÏ est peu net. les fonds ont étéennoyés par des apports colluviGLL~ dont' le sol beige voisin porte lui-B~De

des traces o

Profil nO 4

Zono plane _: .Jansd.s cultivée -Présence do gTc.nds arbros, surtout Isoborlinia., .l'lf,rornosia et .lignog,Bissus.

Plus bas do.ns la. va.l.Léo il nI y a plus d' cèrq,res de..ns le fond conne ici (voirà KOUTOU ou DJOLI). Par contre los berges pronnont dos [lllures de' galoriesforestièros, [~vec boC1.ucoup d'a.rbres et 10acoup d'insoctes.

;'5 - 60 en-(42)-

H~rizon beige rose saUIlon, de couleur p~le

Structuro continuo.Peu cOB:po..ct -

'60 - 100 en Horizon do couloUr égnlonont' pâle 9 avec des tD.ches très diffUsos-(43)- d'I~droBorphie - Sablo-arb~_laux.

100 - 180 cn-(44)-

180 - 250 CH-(45)-

Horizon beige très clnir - Arg'ilo-so.bleux - L'hydroElorphie estplus visible.

HOr;'li'p,'3n 'l:-eige obiT à ~1anc - Sab:O' nrgiloux à :"rgilo-s.J.bloux ­S,J.ns tro.cos d'hydronorphie - Pas do concrétions.

L' Gxv.I.1011 do la fiche clt ona lysoa morrbro quo los 60 en supcraeursconstituont tUl Iutériau différent du roste ct résultent probableBont d rtll1remblaya..ge récont : très riches e11 é.Iéncntre sableux (;ÇrOssiers rvoc une capacitétotale d' échange dérj.soiro et un t.~..ux de EJatièro o.rgar.Lque pratiquoneut nul.

- - 0-

-13-

Si, de plus, nous no j?orl'7.rns pas do vue que co sol très porméable orr-aurf'acopout etrel~ siège de nouvcmorrts cl' onu par suite do 130. ];)0sitian topog-rE'.phiÇl,uenous conclnrone -è, son pou. cl' intér8t au point do vue agrononi.quo ~

o 0

o

.,.. C 0 l\f C LUi:. ION -

IJ' étuc10 (1IU.,-"1 point preca.s des Koros du Sud de 10. cuvette 1'cho.diermen'est P,QS possible so.l1s- une vÜe d'enSOI'lble du pays.

Ios. s:.:bles de IŒLO, qui succèdent à Ia série des @T~splus ou mo.însfins et plus ournoâns colorés de PALA, présentent très généraLenent une

.: superposition de, "sables" rougoe sur dos, "aabLee" blancs. L'obsorv,?.tion· des~ts ;~ nontrré que cette superposition ne s' est pets faite d' un seul coup .(présence de rriveaux de sc:.bles r-ougee dans les dernières- couches de sd 10 .blanc). Il n'ost pc,s possible de cléten:ùnor Ulle cote au-dessous de h~quelloon aurc:. les so.blûs blc:.ncs ct au-O_essus les sablos rougus. I~ faudrnit de plus·Co!Jill'.1:tre -Lo relief ancâen oontonpornfn do Ir; ni.se en pâace de ces sabLes ,

L'e~~Den cles puits-nontre cussi ln yrésence ~o niveQu~ bTéseux ouf · ,.. 1'.1.- " ...., l 1>-erruc).neux peu 0lX1J.s, que Le pu~s[tvlor "crouv€) presque. t oujeur-s nans e E1eL10

ordre d'un l::>uits 8. tm c.utre. Ds parrd.ssent relover do phénonènos de di,o,genèseliés à. ·le. circule,tion etes caux plu"G~-c CLue cl 'une pédogenèee C'.J:lcienne.

L'incluro.-cion cle surface qui donne II:, cui.rcase camüicul::'.ire .ouenous avons vue ici, eet on Li.aâ.son -'avec une pédogenèse récente -sinon actuelle,de m~nû quo 10 lessivage des hydl~}~QeS et clos Qrgilûs et l~ fOrTI1~tion desconcrétions ferrtig'il1euses de baa de pente (pouvo.n-'c nllel" .:usqu'au cuirasse­nent)~ Nous ~yons là U~10 succession Q~ sols tout à fait no~~~le qtÛ passesans cl:Lscon-cinuitô dce eab.l.es rongee aux sables ~'eiges ou b lancs montrantpar là qu'elle est postérieuro à leur j~iso en place. Nous rat-~~cherons ces

-sols au groupe des ,sOltS FA:JJ3J..m'1EiPI' FERRt\I,J,ITIQUE'3~ ou tri.eux au ~"roupû desFerrisols (conférence In-cerafricàine cles sols.de Diu~BA) car 'nous n1avons p~s(le noyons suf'f'Laants pour norrt.rer- leur évolution ferral1itique ou -ferrug'ineusetropicale cert~ine. ,-

soient pc:.snous constatons ~

. Bien que lès CI:'.ractéristiqy.es de 10. roche Eère neconnues (et elles ne pourront l'.ûtre que ti'ès difficilement)

ml conp'lexe dsorbant très peu -'déve10ppé ou réduâtune libération d'hJ~ro~Jdes .unè raccnrnz'latLon e:' 'l'lydrox-,fc1es., de Fe (Al ?) Ï'Jn ,une acctITJUlation d'arG'ile- vro.isenblablenelYC clu-typo kD.olonite.

De plus ces sols sont profonds (s~uf qt~nd l'érosion a décElpécer-bams horizons stqér1curs) ~ pauvrosen Haon fin (2 à. 20 rd.crona) etstructure ne 1)O.r8.it pas trop f'][',uvaise (pseudo sable) .' .

leur

Du point de vue Elg-ronoLu0Y_C nous avons répétü souvent- leur grandepauvre-té en toutes sortes clI 6l é'-lent s . Ccpondarrt leur position topogTc-phiqueen fait engénéro.l des sols sains, assez bien clrainés (s2~lf St11:' ~és replats)ne cndg:n;:1nt 1='2.8 les excès cl' cau. Mais ils sont éroûablca clès que 1,,- pentedevtient rJL',rc!u6e~Ils rd.souont cl' ~trè sensibles à l'érosion -éoUëm:!.e si'- ondéfriche do --Grandos surfe.ces cl' U~) soul teTl,Lmt. Pour 10. moraorrs le chngerest faib,le à TA_LIA pr.rce ~u' on. il' a pas -doaaouché , . so contentant de cultiveraprès un s~nple débroussnillege et abattaGu de certains arbres.

-Çl.enent

les pT2.tiç~ues vist'-nt 2. Q~:léliorer 10 corrp'Iexe abeorberrb sont· ,..._..: Lnconnuea , Il faudra 13 1en préocuper- sans t2.rcler (apport d 1amen-

organi.quos c- ]'raintien. du 'niveau o:i'i~anique). - . . _ .

-14'"

Jachère n~turelle.-

cuJtivé en

T}e..ssolenent [',ctüel se rr.pprocho de celui-ci :- l èro année Coton- 2° 2TITIGQ' 80r~ho en ~ssociation nvec-----_.._. ...,- ( ar2.chides

) ou har-i.cobe( ou pois QG terre

'-2~_ErrnqQ :~orjho QO repousse ~vec repousses de ce qU~ étaitnssociC'..-(;ioll evec lui l' ·'.21l1éG -Dr6cGcloJ:1.tG. .'

-. J?_.Dlmûo. Petit T.ril ou i~c,ricots- 5° nnnéeFbis Qe terre-- -60--~ à '15ène année

les tecl~iques culturales sont connues sinon toujours appli0uéesavec le souci d' un neilleu..I' rendenent. On sGit que le:. clensité de semis estun facteur essentiel du r-endemerrt , de nême que les fn,<;ons culturales et ledén.'1riagG pr:.:.tiQués au moment opportun.

Ia préparrrtd.on du' sol gagne Èl. ~tre f2.ite de bonne heure.Des c:.pports d'engTc:.ispourraient ~re envisagés p l~~is· ils posent des

problènes ardus de subventions nux 2.Q,Ticulteurs, de T:l~ne que les traitementsinseèticides, cl' 2.v:cant plus CI_ue ,leur eff:i.cc.citr:i 11' est pas touj üUTS évidenteet encore ncâns rent2.lüe. En réalité des apports.c~l,élônŒi.tsfertilisants ne

,peuvent ~tr.evnlables que si los élér1ents a~~rtés ont été reCOl~~US de f2.çoncertaine corme étant les facteurs' .11!1.ital1ts des faibles rendements actuels.Nous n'insisterons ja11ais assez su.r cet' aspect de la question. Il peut Sra6~rd Joligo-é16ments r&res ou plus "implement d'éléments majeurs ou de façonscultuxales défi ~9nte2. Les npports d'élémerrcs fertilisants sont pratiquementinutiles et certainement pas payarrbe tant ci.-:.,;e 112:gTicuHev..I' ni est pas 8. mêmed'en faire profiter ses cultlœes ps,r dos far:011s effectuées au ~eillepr moment.

La cultlœo' attelée pelLG ~t~e lTI1e 2ide cons~dérable suand le cultiva­teur auxa appris· à surrùonter lescservitudes qulelle impose (soins à dOTI:Qer aub ' J ' l ..'" t~J_" bl d b't"l ' t' .. t'" It - t') E11·eGal - c:.cJ..lîlen ,,~Lolon conve:tl8. ~e u e aar , acna CLe ma era.e r,,-',c e. ~G

nécessite un dessouchage eusai, poussé que possible. .

t~is alors se pose le problème de la reconstitlTcion de la jachèrenat~'elle, cûr en cultlœe traditioP~lelle la jachère, se reconstitue SUycout

. à pD.rtir des souches qui. n'ont p.2,S .été enlevées et qua ne sont pas :!1or'ces.Nous avons l~. observer aux alentours des vilh~ges des régions très p'eupléesd~

BIgDAYA et KOUJ'ffi!:.' o,,~ la durée cle la jachère est insuffisante, la création dezones non cultivées, sans arbres, abandon...nées,· qui progressent en.auréoIesa',,:tour des 1Tillages. Le concrét.ionnemerrt à, I.3.ible 'profondeur y est intense,

. lié à .113, présence de forts caractères dl hydromor-phf,e , Ce phénomène ne risq.ue­t-il pas de se généraliser aux zones où le dassouchage aura été complet ?Cela est à craindre,.à moins qulo~ ne fasse UJ18 jachère'travaillée~ avec tousles soins 'que cela 'conpor-sé , Il f'aut donc introdèlire 12.' curture attelée avec

, . 'd l " - l' '1' l' ,menageBen~ .ans _esreglons peu peup ees ou es so s ne son'c pas encore ~rop

i'.égraètés par la ClÜture et par des ,jachères trop courtes. 'Ce nt est pas le casà TA]~IA. 01.1 au contraire on peut. se pel'"lnettre de faire des ";achères de Longue

.durée • Vais un joux viendra où. les ZŒ.1es -comme celle-ci ni exi.ateront »Ius..etil faudra alors se' préoccuper (le faire une 2,gTiculture plus Lnbensdve sur dessols qui aUXOIYG malhelu~usement lUl potentiel de fertilité très bas.

Pour le, moment il faut donc se préoccuper de fB.ire une agriculturequi ménage 11B.venir et éviter P'Ll"C.3.l1t r~lle possible la dégTadation des' sols,

"b" 1.-." b" " .... b i l "B.USSl a.en PIIYSJ.que, que c n.ru.quo ou mellie .m.o.iogi.que ,

-15-

Nimes - Juillet 1961

G. BOUTE'IRE---..-.-._.,._-_.

B r D IJ lOG R .A P H :[ E

1) AUBERT G.

2) AUDREVILIE A.

3) BOTJTEYRE G.

4) BOUTEYRE G.

Cours prof'essé è, l'Office de la Recherche Scienti:fique etTecln1iq~e Outre-}~r.

Flore forestière soudàno-guinéeln1e ~

Etune péd~logique de la Fenne de Multiplication cotoPJrièrede YOD"E - 1955.

Eecormafsaance pédo Iogi.quo des pe..ysannarrbs de la. Régiondu IDgo11e (1956). -

5) BO"ü'I'EYRE G. . Rapl)Orts mensuels et anrrueLs ,

6) ERF-P..Rl' H. PIAS J. Etude Pédologigue du Bassin l.11uviol1..l1aire du Logone-ChardLE}.\1EUF lIT. OR3Tür-i - 1954 •

8) I~GRHILLOD J ~

Etu.de sur le Paysannant du Village de 'l'~·;.LIA (SecteurAgricole du Hayel} - Chari) 1959 ~

Rapports· de missions au TC:HAD et Impla.tations de puitsdans les Koros (Institut EQuB.torial d.e Recherches et

. dl Etudes Géolog"ic:ues et I\1i11i~"res) 1959.

9) SEVICES DE J...-\ MEIJ:EŒ10IOGIE'Relevés pluviométrig~es de la plupart des stationsdu Sud du Tchad.

SOL ROUGE il OCRE ROUGESOL BEIGE A CARA.CTERESTYPE DE S01S : SQLPEu EPlLIrS SUR

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TYPE DE SOLS : SOL ROUGE PRO:roND

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TlŒJA N° 6 T.A1IlI. N° 9 . . TllLIL. N()' 11 TlILI1.I.. N° 3

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