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économie du Tourisme EN RHÔNE-ALPES ÉTUDE

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économiedu TourismeEN RHÔNE-ALPES

ÉTUDE

2 )

LES INDICATEURSde l’ÉCONOMIE du TOURISME

Sommaire

OBSERVATOIRE RÉGIONAL DU TOURISME

INTRODUCTIONL’économie touristique de Rhône-Alpes p. 4

ENTREPRISES TOURISTIQUES p. 6Introduction p. 8Les hébergements p. 8La restauration p. 48L’analyse sectorielle p. 54

ANALYSE DE LA DEMANDE TOURISTIQUE p. 86Introduction p. 88Données de cadrage nationales p. 88Clientèles françaises et étrangères p. 90Zoom sur l’espace montagne p. 92La clientèle française en Rhône-Alpes en 2013 p. 96Analyse Marketing p. 102

LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES Ratios économiques et financiers p. 105Richesse dégagée par zone et acticité économique en Rhône-Alpes p. 108Les emplois touristiques p. 110La consommation touristique p. 115La taxe de séjour p. 117

CONCLUSION p. 118

SOURCING p. 120

ANNEXES p. 127

3 )

Espace Welcome Aéroport Lyon Saint-Exupéry

introduction

introduction

4 )

introduction

Accueillir ces touristes mobilise 132 300 salariés dans les activités caractéristiques du tourisme que sont les hébergements marchands (hôtellerie, campings, résidences de tourisme, villages vacances, gîtes…), la res-tauration (traditionnelle ou rapide), les ser-vices de transport (non urbains), les agents de voyage et les autres services caractéris-tiques (services culturels, sportifs, remon-tées mécaniques…). La région Rhône-Alpes représente 10,6 % de l’emploi touristique na-tional, elle se place en 2ème position derrière l’Ile de France (33,2 %).

Ces activités touristiquesrassemblent plus de 30 000 entreprises en Rhône-Alpes,soit 11 % de la part nationale.Elles ont réalisé un chiffre d’affairesde 9 milliards d’euros en 2011 soitun excédent brut d’exploitation de1 milliard d’euros (11 %).

La compétitivité de la région est ainsi portée par ses ressources humaines et financières : près de 1,2 milliard d’euros ont été inves-tis au cours de l’année 2013 dans le secteur du tourisme en Rhône-Alpes, ce qui la place en troisième position des régions françaises. Les Alpes du Nord concentrent 75 % des investissements. Avec 438 millions d’euros d’investissements, la Savoie se place au troi-sième rang des départements français der-rière Paris : 690 millions d’euros et devant les Alpes Maritimes (451 millions d’euros).

La région bénéficie de puissants atouts tou-ristiques lui permettant de proposer toutes les thématiques possibles du tourisme (tou-

risme d’agrément, tourisme d’affaires, tou-risme de santé et de bien-être…) :

> Un positionnement stratégique de carrefour européen la rendant facilement accessible à ses principaux marchés.

> Des initiatives innovantes en matière d’hébergement marchand. Plus de 1 milliard d’euros a été investi en 2012 afin de s’adapter aux attentes de la clientèle (en matière de développement durable et éco touristique, de montée en gamme et d’attention portée au décor).

> Un cadre de vie remarquable et des paysages très divers, dotée de 8 parcs naturels et de sites uniques tels que le Mont-Blanc et les Gorges de l’Ardèche, Rhône-Alpes offre des paysages très divers : montagnes et forêts, vignobles et douces vallées, champs de lavande et d’oliviers.

> L’eau sous toutes les formes : neige et glaciers, fleuve, rivières et lacs. Rhône-Alpes possède trois des cinq plus grands lacs de France (lac Léman, lac du Bourget et lac d’Annecy).

> De nombreuses villes d’art : Lyon (classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO), Annecy, Valence, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne et tout récem-ment Aix-les-Bains.

> 79 sites de loisirs pour une fréquenta-tion de 6,0 millions de visiteurs, soit 61 % de la fréquentation totale des sites.

> 108 sites culturels pour une fréquen-tation totale de 3,9 millions d’entrées.

> Plus de 400 salles de grandes capa-cités pour accueillir des congrès et sémi-naires, et 94 millions d’euros investis pour parfaire cette offre entre 2013 et 2014.

> Une référence en termes de gas-tronomie, grâce à ces diverses spécialités et vins, ainsi que grâce à de nombreuses tables de renom (Paul Bocuse, Troisgros, Anne Sophie Pic, Georges Blanc, Emmanuel Renault…).

Forte de ces avantages, Rhône-Alpes se projette dans l’avenir ; elle est ainsi la 2ème région de France en nombre de dépôts de brevets, et compte notamment 12 pôles de compétitivité et 13,6 % des entreprises innovantes nationales.Moteur de croissance et de renouvellement de l’offre, cette dynamique régionale d’inno-vation se traduit dans les domaines du tou-risme, des sports et des loisirs, de la culture. Avec des entreprises leaders sur l’aménage-ment de la montagne, la région a développé un savoir-faire mondialement reconnu : Poma exporte largement ses solutions in-novantes de transport par câble, la société Raidlight, marque de produits sportifs spé-cialisée dans le Trail a lancé le concept de « Station de Trail » testé en Chartreuse et qui essaime vers d’autres territoires…De l’exploration des technologies numé-riques au service du projet du futur Musée des Confluences à la démarche d’innovation par le Design pilotée par la Cité du Design, de nombreux laboratoires d’expérimentation accompagnent le développement et la com-pétitivité des territoires et des équipements structurants rhônalpins.

L’économie touristique de Rhône-Alpes

Durant l’année 2013, la région Rhône-Alpes a enregistré 145,9 millions de nuitées tou-ristiques, soit -2 % par rapport à l’année 2012. 20 % de cette fréquentation peut être attri-bué à la clientèle étrangère.Cette fréquentation française et internationale a engendré une consommation touris-tique de 17,3 milliards d’euros sur le territoire en 2011, soit 9 % du PIB régional.

La région Rhône-Alpes est la 2ème région choisie par les touristes français et la 3ème région choisie par les touristes étrangers venant en France.

LES CHIFFRES CLÉS DE L’ÉCONOMIE DU TOURSIME EN RHÔNE-ALPES

salariés dans les activitéscaractéristiques

132 000de nuitées touristiques

145,9 millions

1,2 milliard d’investisse-ments touristiques

17,3 milliards de consom-mation touristique fran-çaise et internationale

9 milliards d’eurosde chiffre d’affaires

5 )

Les entreprises touristiques

Les entreprises touristiquesde la région Rhône-Alpes

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lard

Chez Marguerite 69008 Lyon

6 )

Les entreprises touristiques

Sommaire

INTRODUCTIONle produit touristique p. 8

LES HÉBERGEMENTSL’hôtellerie p. 8L’hôtellerie de plein air p. 29Les villages vacances (commerciaux et associatifs) p. 34Les résidences de tourisme p. 42Les Gîtes de France p. 45

LA RESTAURATION p. 48

L’ANALYSE SECTORIELLE La montagne p. 54Les sites de visite p. 62Viarhôna p. 70Les casinos p. 71Le thermalisme p. 73Le tourisme d’affaires p. 76Les aéroports p. 82L’œnotourisme p. 84

7 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

L’HÔTELLERIEles hébergements

introductionLe produit touristique n’est pas un pro-duit comme les autres, il se distingue par le nombre de composantes et donc d’entreprises qui participent à sa construc-tion. Dans ce chapitre seront donc analy-sés l’offre (le nombre d’établissements), les grandes enseignes, l’emploi (le nombre de salariés), la formation, les investisse-ments ainsi que les forces et les menaces qui pèsent sur ces secteurs.

D’un point de vue économique le premier poste de dépense d’un touriste est le loge-ment. Dans cette catégorie on distinguera l’hébergement non marchand (parents et amis, résidences secondaires) de l’héberge-ment marchand qui donne lieu à une tran-saction commerciale et qui sera ainsi pris en compte en tant qu’entreprise touristique. Dans le détail seront donc étudiés, l’hôtel-

lerie, le camping, les villages vacances, les résidences de tourisme et les gîtes.En deuxième position dans la consom-mation et en première place en terme d’embauches, on trouve la restauration à l’extérieur du domicile, avec un distinguo

selon qu’elle soit traditionnelle ou rapide.Et enfin toutes les thématiques qui enri-chissent le séjour touristique. Seront ainsi abordés, les sites touristiques (culturels et loisirs), les remontées mécaniques, les ca-sinos, le bien-être, le tourisme d’affaires…

La région Rhône-Alpes détient 11,0 % de l’offre hôtelière nationale soit le 3ème rang, derrière l’Ile de France (24 %) et juste derrière PACA (11,3 %). A elles trois, ces régions représentent 46 % de l’offre natio-nale.

La part de Rhône-Alpes s’élève à 13 % dans la catégorie des 5 étoiles derrière PACA (29,7 %) et l’Ile de France (27,7 %). A eux trois, ces mêmes territoires concentrent 70 % de l’offre 5 étoiles.

Sur les 2 049 hôtels de Rhône-Alpes, 333 sont des hôtels de chaîne, soit 16 % des établissements régionaux, et 36 % de la capacité totale.

statistiques

POSITIONNEMENT RÉGIONAL DANS L’OFFRE NATIONALE

CAPACITÉ 20131-2

ÉTOILES3

ÉTOILES4

ÉTOILES5

ÉTOILESNON

CLASSÉESTOTALES

RHÔNE-ALPES

NB D’ÉTABLISSEMENTS 581 609 168 40 651 2 049

NB DE LITS 16 718 23 360 10 416 2 041 15 856 68 391

FRANCE

NB D’ÉTABLISSEMENTS 4 555 4 822 1 280 226 6 098 16 981

NB DE LITS 140 088 203 900 95 495 15 565 164 274 619 322

PART DE RHÔNE-ALPES

NB D’ÉTABLISSEMENTS 13 % 13 % 13 % 18 % 11 % 12 %

NB DE LITS 12 % 11 % 11 % 13 % 10 % 11 %

Source : INSEE - DGCIS

8 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

* Seuls figurent ici les hôtels non classés qui étaient précédemment dans le champ de l’enquête (hôtellerie indépen-dante anciennement classée et hôtellerie)

ENSEMBLE DU PARC RÉGIONAL 2013 :par catégorie et par département

HÔTELS1

ÉTOILE2

ÉTOILES3

ÉTOILES4

ÉTOILES5

ÉTOILESTOTAL

CLASSÉSNON

CLASSÉS*TOTAL

AIN 5 35 33 9 2 84 49 133

ARDÈCHE 2 35 40 4 0 81 47 128

DRÔME 4 50 48 8 1 111 42 153

ISÈRE 11 94 94 19 0 218 60 278

LOIRE 4 22 28 3 1 58 42 100

RHÔNE 19 71 91 42 6 229 41 270

SAVOIE 12 113 139 43 26 333 103 436

HAUTE-SAVOIE 9 164 188 57 9 427 124 551

RHÔNE-ALPES 66 584 661 185 45 1 541 508 2 049

CHAMBRES1

ÉTOILE2

ÉTOILES3

ÉTOILES4

ÉTOILES5

ÉTOILESTOTAL

CLASSÉSNON

CLASSÉS*TOTAL

AIN 401 847 1 248 544 75 3 115 1 040 4 155

ARDÈCHE 106 707 916 44 0 1 773 714 2 487

DRÔME 176 1 117 1 509 264 16 3 082 1 041 4 123

ISÈRE 531 2 371 3 355 1 389 0 7 646 1 758 9 404

LOIRE 149 589 1 224 180 14 2 156 956 3 112

RHÔNE 1 284 3 005 5 397 4 153 365 14 204 1 360 15 564

SAVOIE 346 3 209 5 658 2 347 1 200 12 760 2 663 15 423

HAUTE-SAVOIE 420 3 632 6 111 2 532 476 13 171 2 443 15 614

RHÔNE-ALPES 3 413 15 477 25 418 11 453 2 146 57 907 11 975 69 882Source : Insee, DGCIS, hébergements touristiques ; Atout France.

Ce qu’il fautretenir

Avec 2 049établissements en 2013, et68 400 lits, Rhône-Alpes est la

3ème région hôtelière de France en capacité.

Ces établissements ont rassemblé

18,5L’hôtellerie de Rhône-Alpes emploie plus de

21 100 personnes (emploispermanents et salariés).

millions de nuitées en 2013

dont 27 % de touristes étrangers.

Depuis juillet 2012

seul le nouveau classement hôtelier est de vigueur.

Les prix moyens observés en Rhône-Alpes sont en adéquation avec le positionnement marketing des villes (tourisme de congrès, ville thermale, station de sports d’hiver haut de gamme…).

En Rhône-Alpes, les hôtels de chaîne appartiennent à 80 % à 2 grands groupes : ACCOR (48 %) et Louvre hôtels (32 %).

84 % en Rhône-Alpes

est composé d’hôtels indépendants. En 5 ans ses hôtels ont perdu 5 % de leur capacité quand, dans le même temps les hôtels de chaîne progressaient de +9 % en nombre de chambres, maintenant ainsi la capacité totale de la région.

du parc (64 % des chambres)

La Source de Marie - Arc 1950 BD Salle de repos

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9 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

RÉFORME DU CLASSEMENT HÔTELIER EN FRANCE

Source : SITRA

en france

Notons que l’hôtellerie a récemment fait l’objet d’une réforme de son classement. La catégorie 0 étoile a disparu au profit d’un éventail allant du 1 étoile au 5 étoiles per-mettant d’harmoniser le système de clas-sement avec les normes internationales.

La nouveauté concerne notamment la pro-cédure à suivre. L’hôtelier souhaitant être nouvellement classé doit en faire la de-mande auprès d’un des cabinets accrédi-tés par le Cofrac et doit prendre en charge le coût de la visite d’inspection. Le classe-ment obtenu est désormais valable 5 ans et

à l’issue de cette période, l’établissement doit renouveler sa demande.

Depuis juillet 2012, seul le nouveau classement hôtelier classifie les hô-tels français. Les hôteliers n’ayant pas fait les démarches doivent dorénavant supprimer toute référence à des étoiles.

En 2013, 71,5 % des hôtels de Rhône-Alpes ont fait les démarches leur permettant d’obtenir leurs nouveaux classements.

Le département du Rhône est le « meilleur élève » de la région avec 82 % de son parc entré dans les nouvelles normes. Il est suivi par l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie dont les trois quarts du parc hôtelier ont été reclassés. Avec un peu plus de retard la Drôme (69 % du parc), l’Ain (57 %) et enfin la Loire (56 %).

Des différences se notent également par catégorie, ainsi seuls 43 % des hôtels anciennement une étoile et 63 % des hôtels deux étoiles ont réalisé les démarches de-mandées.

Le plus grand hôtel de la région Rhône-Alpes est situé en Savoie dans la Station des Arcs, avec 246 chambres classées, il est suivi de très près par le NH hôtel un établissement 4 étoiles situé face à l’aéroport de Saint-Exupéry et le Radisson proche de la gare de la Part Dieu qui tous deux contiennent 245 chambres.Sur les 20 plus grands hôtels de la région, 16 sont situés sur le Grand Lyon.

LES PLUS GRANDS ÉTABLISSEMENTS DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES

NOM CP COMMUNE CLASSEMENT CHAÎNESNOMBRE DE CHAMBRES CLASSÉES

Hôtel du Golf - Temmos 73700 Les Arcs 3 étoiles 246

Nh Lyon Aéroport 69125 Lyon Saint-Exupéry 4 étoiles NH Hoteles 245

Radisson Blu Hôtel Lyon 69003 Lyon 4 étoiles Radisson BLU Hotels and Resort| The Rezidor Hotel Group 245

Ibis Part-Dieu Les Halles 69003 Lyon 3 étoiles Ibis 216

Hilton Lyon 69006 Lyon 4 étoiles Hilton International 199

Novotel Lyon Bron 69500 Bron 4 étoiles Novotel Worldwilde 190

Hôtel Mercure Lyon l'Isle d'Abeau 38090 Villefontaine 4 étoiles Accor|Mercure International Hotels 189

Novotel Lyon Gerland 69007 Lyon 4 étoiles Novotel Worldwilde 186

Campanile Lyon Part-Dieu 69003 Lyon 3ème 3 étoiles Campanile 172

Sofitel Lyon Bellecour 69002 Lyon 5 étoiles Sofitel 164

Hôtel Crowne Plaza Lyon Cité internationale 69463 Lyon 6ème 4 étoiles Concorde Hotels and Resorts 162

Kyriad Lyon Perrache Confluence 69002 Lyon 3 étoiles Kyriad 160

Mercure Lyon Centre Saxe Lafayette 69003 Lyon 4 étoiles Accor|Mercure International Hotels 156

Première Classe Part-Dieu 69003 Lyon 1 étoile Première Classe 150

Novotel Lyon Confluence 69002 Lyon 2ème 4 étoiles Accor 150

Kyriad Prestige Lyon Saint-Priest 69800 Saint-Priest 4 étoiles Kyriad 147

Ibis Part-Dieu Gare 69003 Lyon 3 étoiles Ibis 144

Hôtel le Roma 73200 Albertville 3 étoiles 143

Hôtel Mercure Belle Plagne 2 100 73210 La Plagne 3 étoiles Accor 141

B4 Lyon - Grand Hôtel 69002 Lyon 2ème 4 étoiles Boscolo Hotels 140

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Les entreprises touristiques / les hébergements

Ce qu’il fautretenirC’est dans l’espace rural que les hôtels ferment le plus :

-8% sur 5 ans.

De 2000 à 2013, la fréquentation hôtelière de la région est en légère progression, sous l’effet de 2 tendances divergentes : de 2000 à 2010, la région a perdu 1,2 million de nuitées, la clientèle étrangère étant passée de 5,4 millions à 4,1 millions sur cette période.Ces 3 dernières années, les touristes étrangers ont complètement comblé ce déficit ramenant la fréquentation à son niveau antérieur.

EXEMPLE DE DISTINCTIONS ENTRE CATÉGORIES

PRIX MOYEN PAR CHAMBRE ET PAR NUITÉEau premier semestre 2013

Source : Le Monde juillet 2012

Source : Hôtel Price Index (HPI) - Hotels.com* : http://press.hotels.com/en-gb/hotel-price-index

Le tableau ci-dessous indique les prix que les voyageurs de la zone Euro ont payés.

Hôtel une étoile• Chambre pour deux personnes de

plus de 10,5 m2

• Ascenseur obligatoire à partir de quatre étages

• Petit-déjeuner continental servi en salle

Hôtel deux étoiles• Chambre pour deux personnes de

plus de 10,75 m2

• Mise à disposition de journaux dans les parties communes.

• Personnel pratiquant une langue officielle européenne en plus du français

Hôtel trois étoiles• Chambre pour deux personnes de

plus de 13,5 m2

• Accès Internet dans les parties communes, téléphone dans les chambres

• Existence d’un espace « salon » dans l’hôtel

Hôtel quatre étoiles• Chambre pour deux personnes d’au

moins 16 m2 avec climatisation• Site Internet en deux langues

• Mise à disposition de chariot de bagages ou d’un sèche-cheveux

Hôtel cinq étoiles• Chambre pour deux personnes d’au

moins 24 m2 avec climatisation• Ascenseur obligatoire à partir d’un étage• Accompagnement du client dans son

installation• Mise à disposition d’un room-service,

voiturier, coffre-fort, peignoir, minibar, d’un téléphone dans la salle de bain

• Accès à des chaînes de télévision internationales et thématiques

• Mise à disposition sur demande d’un ordinateur, fax ou imprimante

PalaceUn arrêté du ministère du tourisme du 8 novembre 2010 distingue parmi les 5 étoiles, ceux habilités à revendiquer le terme de « Palace ». Le label est décerné suivant la conformité d’un cahier des charges encore plus strict (immeuble de prestige, espace fitness, garderie, coiffeur…) et l’avis d’un jury composé de dix professionnels. Au 1er juillet 2012, la France comptait près de 200 palaces

VILLE PRIX 2013

CANNES 169 €PARIS 151 €ANTIBES 147 €NICE 139 €CHAMONIX-MONT-BLANC 135 €D’OVINE 135 €AJACCIO 120 €BIARRITZ 118 €EVIAN-LES-BAINS 113 €VALBONNE 113 €BEAUNE 111 €AVIGNON 109 €AIX-EN-PROVENCE 106 €SAINT-MALO 102 €CARCASSONNE 96 €REIMS 92 €LILLE 92 €AMIENS 91 €

VILLE PRIX 2013

LYON 91 €BAYEUX 91 €ARLES 89 €MARSEILLE 89 €MONTPELLIER 88 €STRASBOURG 87 €BORDEAUX 86 €COLMAR 84 €GRENOBLE 84 €CAEN 83 €DIJON 83 €VICHY 82 €ROUEN 81 €MACON 80 €METZ 92 €CHARTRES 91 €TOULOUSE 91 €MULHOUSE 91 €

VILLE PRIX 2013

TOULON 89 €NÎMES 89 €NANCY 88 €RENNES 87 €NANTES 86 €CLERMONT-FERRAND 84 €ORLÉANS 84 €CHERBOURG 83 €BREST 83 €CALAIS 82 €PERPIGNAN 66 €LE MANS 65 €BAYONNE 65 €LOURDES 63 €QUIMPER 63 €LIMOGES 60 €PAU 60 €

11 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

La première ville de Rhône-Alpes à apparaître sur le tableau est Cha-monix en 5ème position derrière les villes de la Riviera et Paris. Nous sommes sur des villes aux positionnements assez sem-blables, une tradition hôtelière ancienne et plutôt haut de gamme : l’hôtel de l’Union, premier hôtel de luxe, est construit dès 1816 à Chamonix. Beaucoup d’autres sui-vront. De nos jours la commune accueille 2,5 millions de visiteurs par an dont 52 % sont de nationalité française et 48 % de nationalité étrangère. Pour héberger tous ces visiteurs, la ville dispose d’une forte

capacité hôtelière. On compte une soixan-taine d’hôtels à Chamonix, soit un total de 1 845 chambres (578 deux étoiles, 994 trois étoiles). Onze hôtels de Chamonix sont classés quatre étoiles et deux hôtels en cinq étoiles.La deuxième ville est Evian-les-Bains, ville thermale de 25 hôtels clas-sés (1 hôtel 5 étoiles, 3 hôtels 4 étoiles, 12 hôtels 3 étoiles et 9 hôtels 2 étoiles). Les visiteurs ayant validé leurs séjours par la centrale de réservation ont payé 113 euros en moyenne, soit 16 % de moins qu’à Cha-monix.

Sous la barre des 100 euros se trouve Lyon, avec 91 euros payés en moyenne par personne et par jour. Sur cette destina-tion, l’agrément laisse la place aux affaires en termes de motivation : les deux-tiers de l’activité sont liés aux déplacements professionnels. En 2014, la ville compte 210 établissements soit près de 27 000 lits dans des catégories variées :

Avec une dépense moyenne de 91 euros par personne et par jour, le touriste dépense 40 % de moins qu’à Paris et 2 % de plus qu’à Marseille.

Lyon est suivi par Grenoble avec une moyenne de 84 eu-ros. Grenoble et sa métropole (composée des 27 communes de la Communauté d’Agglomération (METRO) et des 28 communes de la vallée du Grésivaudan) sont également positionnés sur le tou-risme d’affaires. Le territoire compte 62 hôtels pour une capacité totale de 3 600 chambres.

LYONNOMBRE

D’ÉTABLISSEMENTSNOMBRE DE

LITS

1 étoile 16 2 186

2 étoiles 56 5 204

3 étoiles 62 8 574

4 étoiles 36 7 488

5 étoiles 5 686Etablissements classésanciennes normes 33 2 664

Total 210 26 802

* A propos de Hotels.com :Hotels.com, l’un des plus grands sites de réservation d’hôtels en ligne, référence près de 220 000 hôtels de qualité, grandes chaînes internationales, Bed and Breakfasts et locations de vacances à travers le monde. Depuis 8 ans, Hotels.com publie son HPI, un rapport bi-annuel sur les tendances de prix des hôtels à travers le monde, aujourd’hui disponible en 31 éditions locales. Le HPI est téléchargeable en cliquant sur le lien http://press.hotels.com/en-gb/hotel-price-index

La Cour des Loges

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Les entreprises touristiques / les hébergements

65 % du parc de la régionen 2012 est composéd’hôtels indépendants(61 % d’indépendants et 4 % d’indépen-dants franchisés).

Cette proportion est majoritaire quel que soit le département, avec des variations allant de 55 % pour le Rhône à 74 % pour la Savoie (voir page suivante pour le détail départemental).

65 % des hôtels de la région sont des établissements indépendants(61 % d’indépendants et 4 % d’indépendants franchisés). C’est en Savoie et en Haute-Savoie que ces proportions sont les plus importantes avec respectivement, 74 % et 71 % du parc départemental.

35 % des établissements appar-tiennent à une chaîne (23 % en chaîne volontaire et 12 % en chaîne intégrée). Ce sont les départements à dominante urbaine qui concentrent ce type d’établis-sements. Ainsi le Rhône compte 46 % et la Loire 45 %.

MODES DE GESTION

ENSEMBLE DU PARC RÉGIONAL 2013PAR MODE DE GESTION

RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE 2013 PAR MODE DE GESTION

INDÉPENDANTS

CHAÎNE VOLONTAIRE

INDÉPENDANTS FRANCHISÉS

CHAÎNE INTÉGRÉE

61 %

23 %

12 %

4 %

Source : INSEE – Traitement ORT

Source : INSEE 2013 – Traitement ORT

CHAÎNE INTÉGRÉE

CHAÎNE VOLONTAIRE

INDÉPENDANTS

INDÉPENDANTS FRANCHISÉS

HAUTE-SAVOIE

SAVOIE

RHÔNE

LOIRE

ISÈRE

DRÔME

ARDÈCHE

AIN

0 100 200 300 400 500 600

DÉPARTEMENTSCHAÎNE

INTÉGRÉECHAÎNE

VOLONTAIREINDÉPENDANTS

INDÉPENDANTSFRANCHISÉS

AIN 13 % 30 % 52 % 5 %

ARDÈCHE 3 % 27 % 68 % 2 %

DRÔME 11 % 27 % 56 % 6 %

ISÈRE 13 % 26 % 53 % 8 %

LOIRE 17 % 28 % 50 % 6 %

RHÔNE 29 % 17 % 45 % 10 %

SAVOIE 10 % 17 % 72 % 2 %

HAUTE-SAVOIE 6 % 23 % 69 % 2 %

RHÔNE-ALPES 12 % 23 % 61 % 4 %

13 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

EVOLUTION DU PARC HÔTELIER RÉGIONAL (2008-2012) selon les espaces

LES CHAÎNES HÔTELIÈRES INTÉGRÉES présentes en Rhône-Alpes en 2013

Le nombre d’établissements est en baisse dans chacun des espaces de la région Rhône-Alpes entre 2008 et 2012. La baisse atteint -6 % dans l’es-pace montagne, -8 % dans l’es-pace rural et enfin -5 % dans l’espace urbain. La capacité globale se maintient quant à elle. La fermeture de nombreux petits établisse-

ments est compensée par l’ouverture de quelques établissements de plus grande capa-cité. La baisse est de -1 % dans l’espace montagne, de -2 % dans l’espace rural, alors que le nombre de chambres stagne dans l’espace urbain (+0 %).

RHÔNE-ALPES HÔTELS CHAMBRES

MONTAGNE RURAL URBAIN TOTAL MONTAGNE RURAL URBAIN TOTAL

2012 908 415 738 2 061 25 376 8 063 34 220 67 659

2008 971 450 775 2 196 25 534 8 206 34 195 67 935

% ÉVOLUTION2008-2012 - 6 % -8 % -5 % -6 % -1 % -2 % 0 % 0 %

Source France : Traitement et analyse indépendante par Coach Omnium -Source Rhône-Alpes : Sitra – Traitement ORT

NOM RHÔNE-ALPES FRANCE PART DE LA RÉGION / FRANCE GROUPE HÔTELIER

Ibis 42 378 11 % ACCOR

Campanile 35 329 11 % Louvre Hotels

Mercure Hotels 30 244 12 % ACCOR

Ibis Budget (ex Etap hotel) 29 311 9 % ACCOR

Kyriad 28 226 12 % Louvre Hotels

Première Classe 25 236 11 % Louvre Hotels

HotelF1 17 240 7 % ACCOR

B & B hotels 15 196 8 % B & B hotels

Balladins 13 114 11 % Dynamique Hôtels Man.

Novotel 10 114 9 % ACCOR

Comfort 8 85 9 % Choice Hotels

Ibis Styles (ex All seasons) 6 106 6 % ACCOR

Best Hotel 3 20 15 %

Holiday Inn 3 39 8 % Intercontinental Hotel Group

Quick Palace 3 24 13 %

Akéna 2 24 8 % Groupe familial

Concorde 2 12 17 % Louvre Hotels

Hilton International 2 8 25 % Hilton

Hotel Inn 2 13 15 %

Hôtels Stars 2 17 12 % JJW France

Median 1 5 20 %

Park Inn 1 7 14 %

Quality 1 38 3 % Choice Hotels

Radisson Blu 1 15 7 % Rezidor Hotel Group

Sofitel 1 12 8 % ACCOR

14 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LES GROUPES HÔTELIERS EN RHÔNE-ALPES

Le groupe Accor regroupe des marques complémentaires, du luxe à l’écono-mique, reconnues et appréciées pour leur qualité de service à travers le monde : Sofi-tel, Pullman, MGallery, Novotel, Mercure, Suite Novotel, ibis, ibis Styles, ibis budget, hotelF1, Thalassa sea & spa…

Implantées dans 92 pays, avec plus de 3 500 hôtels et 450 000 chambres, les marques du groupe proposent des formules de séjour adaptées aux besoins de chacun de leurs clients d’affaires et de loisirs.

Groupe ACCOR : 1er opérateur hôteliermondial et régionalSource : http://www.accor.com/fr.html

CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2012 : 5 649 MILLIONS D’EUROS

PLUS DE 160 000 COLLABORATEURS SOUS ENSEIGNES ACCOR

1ÈRE ÉCOLE HÔTELIÈRE DU MONDE

10 MILLIONS DE MEMBRES DU PROGRAMME DE FIDÉLITÉ

La Francedétient 43 %des établissements du groupe ACCOR

NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS

RHÔNE-ALPES FRANCEPART DE RHÔNE-ALPES

DANS L’OFFRE NATIONALE

Sofitel 1 12 8 %

Pullman 0 13 0 %

Novotel 10 114 9 %

Suite Novotel 0 19 0 %

Mercure 30 244 12 %

Adagio 0 28 0 %

ibis 42 378 11 %

ibis Styles 6 106 6 %

Adagio Access 0 49 0 %

ibis budget 29 311 9 %

HotelF1 17 240 7 %

Total 135 1 514 9 %

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Les entreprises touristiques / les hébergements

DYNAMIQUE TERRITORIALE

Les 20 plus grandes communes classées par ordre décroissant de capacité hôtelière en 2013.

Sans surprise la capitale régionale est pre-mière du classement. Le Schéma de déve-loppement de l’hébergement touristique (SDHT) dans le Grand Lyon est un outil d’orientation et d’aide à la décision de la politique de développement hôtelière pour le territoire.Ce SDHT est le fruit d’un travail partenarial avec la Chambre de Commerce et d’Indus-trie de Lyon, Lyon Tourisme et Congrès,

les syndicats hôteliers (Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière et Groupement National des Chaînes Hôtelières), Rhône Tourisme et Rhône-Alpes Tourisme.Le SDHT 2011-2015 fixe les grands axes de développement et de modernisation du territoire pour que l’offre touristique hôte-lière reste à la pointe de la compétitivité au fil des années :

un potentiel de développement de 3 000 chambres d’hôtel et de résidence de tourisme sup-plémentaires à implanter d’ici 2015. Particulièrement, il accompagne la réalisation de deux projets stratégiques : le Grand Hôtel-Dieu et le projet Two Lyon,

la modernisation du parc existant (mises aux normes, rénovation, innovation),

la diversification des enseignes et des concepts hôteliers, ainsi que des autres types d’héber-gement.

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LIBELLÉ GÉOGRAPHIQUECHAMBRES DANS HÔTELS EN 2009

CHAMBRES DANS HÔTELS EN 2013

EVOLUTIONPOIDS DANS L’OFFRE

RÉGIONALE 2013

Lyon 6 319 6 874 9 % 10 %

Saint-Bon-Tarentaise (Courchevel) 1 745 1 844 6 % 3 %

Chamonix-Mont-Blanc 1 719 1 727 0 % 3 %

Grenoble 1 578 1 647 4 % 2 %

Aix-les-Bains 1 642 1 559 -5 % 2 %

Morzine 1 211 1 323 9 % 2 %

Annecy 1 307 1 290 -1 % 2 %

Val-d'Isère 1 207 1 197 -1 % 2 %

Saint-Martin-de-Belleville 1 061 1 117 5 % 2 %

Les Allues 1 026 1 071 4 % 2 %

Valence 1 062 1 015 -4 % 1 %

Saint-Étienne 1 048 988 -6 % 1 %

Bourg-Saint-Maurice 955 912 -5 % 1 %

Chambéry 847 849 0 % 1 %

Tignes 755 831 10 % 1 %

Megève 794 787 -1 % 1 %

Bron 763 772 1 % 1 %

La Clusaz 604 664 10 % 1 %

Brides-les-Bains 723 633 -12 % 1 %

Évian-les-Bains 698 631 -10 % 1 %

Total 67 142 68 391 2 % 100 %Source : INSEE

16 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

NOUVEAUX HÔTELS À LYON : 273 millions d’euros d’investissement de 2011 à 2016

Avec 10 % de la capacité hôtelière régionale, Lyon s’affiche comme capitale régionale. En quatre ans elle consolide sa place de leader avec l’une des plus fortes progressions : +10% de chambres supplémentaires depuis 2009.A l’origine de cette croissance le schéma de développement hôtelier 2011/2015 élaboré par le Grand Lyon et la dynamique des professionnels illustrés par les exemples suivants (par ordre de créations) :

Le Golden Tulip4 étoiles HQEqui a ouvert en septembre 2011 à Saint-Priest. Son promoteur, le groupe lyonnais SCSP, déjà propriétaire du Concorde de la Cité internationale, « la conception Haute Qualité Environnementale la plus aboutie à l’échelon européen ». Son promoteur a bénéficié de ce fait de subventions de la Région Rhône-Alpes et de l’Ademe, à hau-teur de 200 000 euros. Un investissement de 15 millions d’euros pour 131 chambres, avec à la clef, la création de 45 emplois.

Le nouveau complexe hôtelier ACCOR de la Part Dieuinauguré en novembre 2011 abrite trois hôtels de standing différent avec un total de 315 chambres. D’une hauteur de 32 mètres (9 étages), cet ensemble hôtelier abrite ainsi un Etap Hôtel (2 étoiles) de 108 chambres, un All Seasons (3 étoiles) de 99 chambres et un Mercure (4 étoiles) de 108 chambres avec trois niveaux de parking en sous-sol. Le tout a coûté une trentaine de millions d’euros au groupe dirigé par Oli-vier Pelat. 45 emplois directs et une tren-taine d’emplois induits ont été créés pour la gestion des trois hôtels qui comptent des lieux de restauration respectifs.

L’hôtel flottant Canabae,arrimé sur le Rhône, quai Gailleton, au pied du pont de l’Université a ouvert ses portes en avril 2014. Cet hôtel original dont le nom est emprunté à l’appellation romaine du quartier sud de la presqu’île lyonnaise est composé de 14 chambres d’une super-ficie de 25 m2 chacune et d’une salle de séminaires. Pour Philippe Bleicher, l’entre-preneur à l’origine du projet, « C’est tout sauf un bateau hôtel : nous sommes partis du principe inverse, c’est-à-dire une mai-son installée sur une barge : nous avons demandé aux architectes de gommer tout ce qui pouvait faire penser à la batellerie et à l’hôtellerie ». Coût total de l’opération : 2,8 millions d’euros.

Le 5 * « Villa Maïa »,né à New-York et ayant essaimé dans de nombreuses villes, le concept de « Bou-tique Hôtel » n’avait pas encore vu le jour à Lyon. Ce sera bientôt le cas, car le groupe Maïa édifie sur le site de l’Antiquaille à Fourvière, un hôtel 5 étoiles de trente-huit clés dont la personnalité et le concept seront uniques car dessinés par un des designers les plus en vogue actuellement : Jacques Grange. Le client pourra égale-ment partir avec des éléments de l’hôtel sous le bras, qu’il s’agisse de la décoration ou des meubles. L’investissement se porte à 45 millions d’euros.

Un Hôtel Intercontinental 5 étoilessur le site de l’Hôtel-dieu dont l’ouverture est prévue en 2016.Les 21 000 m2 de l’hôtel de prestige corres-pondent à la partie centrale du quai Jules Courmont. Le projet d’hôtel prévoit de casser le plancher du 2ème étage pour réali-ser 140 somptueuses chambres en duplex, hautes de 6 à 7 mètres. L’investissement se monte à 150 millions d’euros.

L’Hôtel 5 étoiles occupe naturellement la façade majestueuse sur le Rhône, qui a été conçue au XVIIIème siècle afin d’impressionner les visiteurs. Son entrée se fait de-puis le quai par le vestibule situé sous le Grand Dôme. A l’étage, cette coupole majes-tueuse de 32 mètres de hauteur devient le centre névralgique de l’hôtel puisqu’elle accueillera le lobby-bar, point de rendez-vous accessible tant pour les Lyonnais que pour les visiteurs. Le Grand Dôme dessert les deux ailes de Soufflot, qui per-mettent d’accéder à l’ensemble des 140 chambres de l’hôtel. Chacune bénéficie d’une vue sur le quai ou sur les cours intérieures. L’hôtel comprend 28 chambres en duplex avec vue sur le Rhône et 2 suites, dont une présidentielle. L’aménagement des chambres en duplex permet de retrouver le volume historique des grandes fenêtres double hauteur donnant sur le quai.www.grand-hotel-dieu.com

Le Grand Hôtel-dieu : Hôtel Intercontinental

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Les entreprises touristiques / les hébergements

Two Lyon : 2 enseignes – 460 chambresDeux enseignes hôtelières 4* business pour plus de 460 chambres au total, une tour de bureaux de 170 m de haut et de 62 000 m2 et une galerie commerciale : TWO LYON se classe parmi les plus grands projets tertiaires actuellement en cours en France voire en Europe.Un projet qui participera fortement à l’identité internationale et au développe-ment de Lyon Part-Dieu, quartier tertiaire majeur de la métropole lyonnaise. TWO LYON s’inscrit dans le projet ambitieux de rénovation urbaine mené sur le quartier Lyon Part-Dieu par le Grand Lyon et conçu par François DECOSTER de l’équipe d’ar-chitectes urbanistes l’AUC.

Il s’agit de repenser la qualité urbaine de ce quartier central de la métropole Lyon-naise, en régénérant et développant le bâti pour un quartier actif 24h/24. Il s’agit éga-lement d’engager une nouvelle phase de développement économique dans laquelle TWO LYON propose un site incontour-nable pour de grands utilisateurs.

Enfin, le programme hôtelier de TWO LYON constitue l’élément clé de la straté-gie hôtelière du Grand Lyon pour renfor-cer l’attractivité touristique et notamment l’activité Congrès et salons.www.lyon.fr/actualite/grands-projets/two-lyon.html

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COURCHEVEL : positionnement haut de gamme conforté

La commune de Saint Bon Tarentaise sur laquelle est installée la station Courchevel est deuxième au classement des capacités hôtelières régionales en 2013.

Inauguré en décembre 2011, le K2*****, situé sur la piste Cospillot, offre une vue à couper le souffle sur la vallée. Il

propose, reliés par des ga-leries, 5 chalets d’exception

ainsi qu’un hôtel composé de 29 chambres et suites, bar, fumoir, brasserie, restaurant gastronomique, spa, salles de jeux, salle de cinéma… En nouveauté, l’hôtel est doréna-vant affilié « Leading Hotels of the World », appellation qui regroupe les meilleurs éta-blissements hôteliers du monde.

Un restaurant signature dirigé par le Chef double-ment étoilé Yannick Franques (également Chef du Château Saint-Martin & Spa) offrira une grande terrasse pour profiter d’un moment de détente avec vue sur les pistes. Un bar à champagne permettra de déguster sur le pouce des produits nobles dans un environnement d’exception. L’Apogée Courchevel

sera également doté d’un superbe spa composé de quatre cabines de soin et d’un espace dédié au tradi-tionnel rituel russe le « Banïya ». L’espace bien-être bénéficiera d’une piscine intérieure et d’un fitness. La décoratrice de renom India Mahdavi et le talen-tueux architecte Joseph Dirand sont les gardiens du design intérieur de l’hôtel.

18 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Le dernier né des hôtels 4**** de Chamonix a été inauguré le 9 janvier 2014 dans le centre-ville. Il s’agit de l’Héliopic Sweet & Spa.

En conciliant passé et modernité, l’archi-tecture signée Jean-Claude DESCOMBES surprend. Face au Mont-Blanc, deux cha-lets de 4 étages surplombent les 1 800 m2 du rez-de-chaussée. Sous la bienveillance de l’Aiguille du Midi, la construction me-née par Didier PINARD respecte à la fois la montagne et le centre-ville. La personna-lité du design inspiré par l’architecte d’in-térieur Leslie GAUTHIER donne leur sin-gularité aux espaces. Dans un décor haut de gamme au style années 50/60, le côté « comme à  la maison » offre à  l’ambiance sa dimension « very cosy ». La pierre et le bois sont traités avec soin, les matières sont durables et les textures confortables. Au niveau -1, le spa avec plafond haut et baie vitrée donnant sur les massifs place soin et bien-être au centre de l’Hôtel l’Hé-liopic**** Sweet & Spa.

Cet hôtel a été entièrement rénové (3 ans de travaux de réhabilitation) suite au rachat par la famille Taittinger. De subtiles touches de modernité dans le plus grand respect de l’histoire des lieux plongeront les touristes dans l’atmosphère chaleureuse et chic de cet établissement centenaire. Situé

dans une rue calme du centre-ville, sa complète rénovation a été confiée à la célèbre architecte d’intérieur Sybille de Margerie. Dans cet hôtel mythique, le style architectural typique de la val-lée de Chamonix se mêle à une touche contemporaine ainsi qu’une atmos-phère raffinée de haute montagne.

CHAMONIX

FRÉQUENTATION 2013 PAR CATÉGORIE D’ÉTOILES

3ème du classement régional, la capitale de l’Alpinisme conforte sa tradition hôtelière.

Réouverture de l’Hôtel Mont-Blanc en novembre 2013.

0ÉTOILE

1ÉTOILE

2 ÉTOILES

3 ÉTOILES

4 ET 5 ÉTOILES

TOTAL

NB D'HÔTELS OUVERTS EN MOYENNE SUR L’ANNÉE 97 121 725 587 191 1 721

TAUX D'OCCUPATION 57,4 60,4 54 58,7 59 57,4

NB DE NUITÉES TOTALES 958 215 1 473 956 5 202 227 7 170 972 3 692 774 18 498 144

NB DE NUITÉES FRANÇAISES 814 087 1 276 656 4 297 092 4 849 769 2 296 503 13 534 107

NB DE NUITÉES ÉTRANGÈRES 144 128 197 300 905 134 2 321 204 1 396 271 4 964 037

NB D'ARRIVÉES TOTALES 585 819 948 878 3 028 692 3 926 988 1 967 626 10 458 004

NB D'ARRIVÉES FRANÇAISES 510 177 829 235 2 582 814 2 807 552 1 321 786 8 051 563

NB D'ARRIVÉES ÉTRANGÈRES 75 643 119 644 445 878 1 119 436 645 841 2 406 441

% NUITÉES ÉTRANGÈRES 15 13,4 17,4 32,4 37,8 26,8

DMS* DES FRANÇAIS 1,6 1,54 1,66 1,73 1,74 1,68

DMS* DES ÉTRANGERS 1,91 1,65 2,03 2,07 2,16 2,06

TAUX DE REMPLISSAGE DES CHAMBRES 1,59 1,54 1,54 1,55 1,54 1,55

% DE CLIENTÈLE D'AFFAIRES 52 59 45 39 39 43

* DMS : Durée moyenne de séjour

8 000 000

7 000 000

6 000 000

5 000 000

4 000 000

3 000 000

2 000 000

1 000 000

0 0 étoile 1 étoile 2 étoiles 3 étoiles 4 et 5 étoiles

NB DE NUITÉES FRANÇAISES

NB DE NUITÉES ÉTRANGÈRES

19 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

En France la fréquentation hôtelière est stable (-0,3 %), grâce à la progression des étrangers (+5 %) qui vient compenser la baisse de fréquentation de la clientèle française (-3 %).En Rhône-Alpes le secteur hôtelier pro-gresse légèrement (+2 %), grâce à une pro-gression sensible des clientèles étrangères (+8 %) et au maintien de la clientèle fran-çaise.

En 2013, la clientèleétrangère représente27 % de la clientèle de l’hôtellerie régionale.

Les touristes Britanniques arrivent en tête du classement avec 393 200 séjours, soit plus d’un million de nuitées. Le taux de change et la situation économique du pays tous deux plus favorables ont grandement aidé à la reconquête de ce marché pour le-quel Rhône-Alpes est avant tout une desti-nation d’agrément (ski).Ils sont suivis par la clientèle belge qui re-présente 12 % des nuitées étrangères régio-nales, et par les Suisses, clientèle de proxi-mité. Dans les principales clientèles notons également que la Russie a dépassé le cap des 300 000 nuitées et que le Proche et Moyen Orient entre dans le classement des + 100 000 nuitées.

LES NATIONALITÉS QUI DÉPASSENT LES 100 000 NUITÉES

RÉSULTATS DÉTAILLÉS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES PAYS CLASSÉS PAR CONTINENT

RÉSULTATS 2013 PAR NATIONALITÉS

ARRIVÉES NUITÉES DMS*PART DE LA NATIONALITÉ /

TOTAL ÉTRANGERSPLACE DANS LE CLASSEMENT

DES CLIENTÈLES ÉTRANGÈRES

ROYAUME-UNI 393 165 1 041 466 2,6 21 % 1

BELGIQUE 271 594 583 056 2,1 12 % 2

SUISSE 257 493 449 517 1,7 9 % 3

ALLEMAGNE 243 189 390 607 1,6 8 % 4

ITALIE 188 093 338 483 1,8 7 % 5

RUSSIE 91 739 308 189 3,4 6 % 6

ÉTATS-UNIS 152 547 290 837 1,9 6 % 7

PAYS-BAS 138 811 236 730 1,7 5 % 8

ESPAGNE 110 578 190 292 1,7 4 % 9

JAPON 62 177 108 208 1,7 2 % 10

PROCHE ET MOYEN-ORIENT(Y C. ÉGYPTE) 40 898 101 578 2,5 2 % 11

ARRIVÉES NUITÉES DMSPART DE LA NATIONALITÉ /

TOTAL ÉTRANGERS

FRANCE 8 051 563 13 534 107 1,7

ÉTRANGER 2 406 441 4 964 037 2,1

EUROPE 1 934 356 4 046 468 2,1

ALLEMAGNE 243 189 390 607 1,6 8 %

AUTRICHE 13 572 25 872 1,9 1 %

BELGIQUE 271 594 583 056 2,1 12 %

BULGARIE 3 064 6 319 2,1 0 %

CHIPE 655 1 434 2,2 0 %

CROATIE 990 2 058 2,1 0 %

DANEMARK 16 145 36 134 2,2 1 %

*DMS : Durée Moyenne de Séjour

20 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

ARRIVÉES NUITÉES DMS*PART DE LA NATIONALITÉ /

TOTAL ÉTRANGERS

ESPAGNE 110 578 190 292 1,7 4 %

ESTONIE 1 509 3 953 2,6 0 %

FINLANDE 8 542 19 907 2,3 0 %

GRÈCE 7 299 16 657 2,3 0 %

HONGRIE 3 598 6 680 1,9 0 %

IRLANDE 9 334 23 113 2,5 0 %

ISLANDE 861 1 575 1,8 0 %

ITALIE 188 093 338 483 1,8 7 %

LETTONIE 830 2 597 3,1 0 %

LITUANIE 1 745 3 753 2,2 0 %

LUXEMBOURG 18 568 34 491 1,9 1 %

MALTE 477 981 2,1 0 %

NORVÈGE 14 086 34 777 2,5 1 %

PAYS-BAS 138 811 236 730 1,7 5 %

POLOGNE 21 129 38 969 1,8 1 %

PORTUGAL 24 950 43 798 1,8 1 %

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 8 479 14 740 1,7 0 %

ROUMANIE 10 205 21 869 2,1 0 %

ROYAUME-UNI 393 165 1 041 466 2,6 21 %

RUSSIE 91 739 308 189 3,4 6 %

SLOVAQUIE 1 673 3 550 2,1 0 %

SLOVÉNIE 2 217 4 051 1,8 0 %

SUÈDE 28 284 68 312 2,4 1 %

SUISSE 257 493 449 517 1,7 9 %

TURQUIE 11 239 30 618 2,7 1 %

AUTRE EUROPE 30 244 61 920 2,0 1 %

AMÉRIQUE 217 420 427 002 2,0 9 %

CANADA 27 594 55 731 2,0 1 %

ÉTATS-UNIS 152 547 290 837 1,9 6 %

AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD 37 279 80 434 2,2 2 %

ASIE/OCÉANIE 228 309 433 274 1,9 9 %

AUSTRALIE 31 526 67 259 2,1 1 %

CHINE 51 402 79 306 1,5 2 %

JAPON 62 177 108 208 2 %

PROCHE ET MOYEN-ORIENT (Y C. ÉGYPTE) 40 898 101 578 2,5 2 %

AUTRE ASIE, OCÉANIE 42 306 76 923 1,8 2 %

AFRIQUE 26 355 57 294 2,2 1 %

MAGHREB (ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE) 11 009 23 891 2,2 0 %

AUTRE AFRIQUE (EN ÉGYPTE) 15 346 24 244 1,6 0 %

Total 10 458 004 18 498 144 1,8

Source : EFH, Insee, DGCIS, partenaires territoriaux.*DMS : Durée Moyenne de Séjour

21 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Des modifications de la structure du parc hôtelier rhônalpin sont intervenues suite aux nouvelles procédures de classement aussi « l’ampleur des évolutions est à prendre avec précaution car elle peut comprendre des effets de modification du parc ».

EVOLUTION PAR NATIONALITÉ ET PART DE RHÔNE-ALPES

!

LES NATIONALITÉS QUI DÉPASSENT LES 100 000 NUITÉES

RÉSULTATS DÉTAILLÉS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES PAYS CLASSÉS PAR CONTINENT

NUITÉES 2012 NUITÉES 2013 EVOLUTION

ROYAUME-UNI 979 317 1 041 466 6 %

BELGIQUE 581 361 583 056 0 %

SUISSE 413 351 449 517 9 %

ALLEMAGNE 378 940 390 607 3 %

ITALIE 290 674 338 483 16 %

RUSSIE 270 473 308 189 14 %

ÉTATS-UNIS 246 266 290 837 18 %

PAYS-BAS 251 113 236 730 -6 %

ESPAGNE 186 939 190 292 2 %

JAPON 87 694 108 208 23 %PROCHE ET MOYEN-ORIENT(Y C. ÉGYPTE) 92 063 101 578 10 %

Source : EFH, Insee, DGCIS, partenaires territoriaux.

RHÔNE-ALPES NUITÉES 2012 NUITÉES 2013 EVOLUTION FRANCE PART DE RA / FRANCE 2013

FRANCE 13 488 312 13 534 107 0 % 125 886 282 11 %

ÉTRANGER 4 589 762 4 964 037 8 % 71 991 582 7 %

EUROPE 3 840 350 4 046 468 5 % 48 312 727 8 %

ALLEMAGNE 378 940 390 607 3 % 6 379 712 6 %

AUTRICHE 24 822 25 872 4 % 469 113 6 %

BELGIQUE 581 361 583 056 0 % 5 300 251 11 %

BULGARIE 7 636 6 319 -17 % 74 005 9 %

CHIPE 1 544 1 434 -7 % 27 283 5 %

CROATIE 2 285 2 058 -10 % 49 105 4 %

DANEMARK 41 664 36 134 -13 % 486 648 7 %

ESPAGNE 186 939 190 292 2 % 4 131 001 5 %

ESTONIE 2 488 3 953 59 % 31 813 12 %

FINLANDE 17 715 19 907 12 % 284 584 7 %

GRÈCE 18 531 16 657 -10 % 232 776 7 %

HONGRIE 6 698 6 680 0 % 140 750 5 %

IRLANDE 20 590 23 113 12 % 500 976 5 %

22 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Source : EFH, Insee, DGCIS, partenaires territoriaux.

RHÔNE-ALPES NUITÉES 2 012 NUITÉES 2013 EVOLUTION FRANCE PART DE RA/FRANCE 2013

ISLANDE 2 934 1 575 -46 % 38 365 4 %

ITALIE 290 674 338 483 16 % 5 176 438 7 %

LETTONIE 1 609 2 597 61 % 29 335 9 %

LITUANIE 4 190 3 753 -10 % 58 753 6 %

LUXEMBOURG 25 649 34 491 34 % 321 534 11 %

MALTE 930 981 5 % 38 066 3 %

NORVÈGE 27 520 34 777 26 % 512 674 7 %

PAYS-BAS 251 113 236 730 -6 % 3 064 653 8 %

POLOGNE 43 327 38 969 -10 % 560 543 7 %

PORTUGAL 45 213 43 798 -3 % 634 049 7 %

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 15 244 14 740 -3 % 256 994 6 %

ROUMANIE 13 560 21 869 61 % 326 228 7 %

ROYAUME-UNI 979 317 1 041 466 6 % 11 290 871 9 %

RUSSIE 270 473 308 189 14 % 2 308 554 13 %

SLOVAQUIE 3 858 3 550 -8 % 38 459 9 %

SLOVÉNIE 1 081 4 051 275 % 83 744 5 %

SUÈDE 59 120 68 312 16 % 744 446 9 %

SUISSE 413 351 449 517 9 % 3 073 804 15 %

TURQUIE 19 717 30 618 55 % 359 424 9 %

AUTRE EUROPE 80 259 61 920 -23 % 1 287 778 5 %

AMÉRIQUE 375 557 427 002 14 % 11 738 542 4 %

CANADA 54 356 55 731 3 % 1 127 694 5 %

ÉTATS-UNIS 246 266 290 837 18 % 7 717 413 4 %

AMÉRIQUE CENTRALEET DU SUD 74 934 80 434 7 % 2 893 435 3 %

ASIE/OCÉANIE 329 410 433 274 32 % 10 558 220 4 %

AUSTRALIE 45 131 67 259 49 % 1 202 509 6 %

CHINE 47 200 79 306 68 % 2 349 236 3 %

JAPON 87 694 108 208 23 % 2 481 606 4 %

PROCHE ET MOYEN-ORIENT (Y C. ÉGYPTE) 92 063 101 578 10 % 1 943 718 5 %

AUTRE ASIE, OCÉANIE 57 321 76 923 34 % 2 581 150 3 %

AFRIQUE 44 445 57 294 29 % 1 382 093 4 %

MAGHREB (ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE) 20 202 23 891 18 % 550 859 4 %

AUTRE AFRIQUE(EN ÉGYPTE) 24 244 24 244 0 % 831 234 3 %

Total 18 078 074 18 498 144 2 % 197 877 864 9 %

23 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

De 2000 à 2013, la fréquentation hôtelière de la région est en légère progression, sous l’effet de deux tendances divergentes : de 2000 à 2010, la région a perdu 1,2 million de nuitées, la clientèle étrangère étant passée de 5,4 millions à 4,1 millions sur cette période. Ces 3 dernières années, les touristes étrangers ont complètement comblé ce déficit ramenant la fréquentation à son niveau antérieur.

EVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION RÉGIONALECLIENTÈLE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE de 2000 à 2013

L’ÉVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION HÔTELIÈREselon les départements sur une base constante

! Des modifications de la structure du parc hôtelier rhônalpin sont intervenues suite aux nouvelles procédures de classement aussi « l’ampleur des évolutions est à prendre avec précaution car elle peut comprendre des effets de modification du parc ».

MILLIONSDE NUITÉES

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FRANCE 12,8 13,2 13,3 13,2 13,2 12,9 13,1 13,4 13,5 13,0 12.9 13.6 13.5 13.5

ETRANGER 5,4 5,4 5,2 5,3 4,9 5,0 5,1 4,8 4,6 4,1 4.1 4.4 4.6 5.0

FRÉQUENTATION TOTALE 18,2 18,6 18,5 18,5 18,1 17,9 18,1 18,2 18,1 17,1 17.0 18.0 18.1 18.5

NUITÉESEN MILLIERS

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE-SAVOIE

RHÔNE-ALPES

FRANCE

2005 1 099 464 1 160 2 508 826 4 157 3 686 4 411 18 312 191 849

212 1 097 519 1 093 2 259 756 4 604 3 343 4 392 18 063 198 376

EVOLUTION SUR 7 ANS 0 % 12 % -6 % -10 % -8 % 11 % -9 % 0 % -1 % 3 %

16

14

12

10

8

6

4

2

02000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FRANCE

ÉTRANGER

Toutefois, en termes de tendances on no-tera la progression du département rhoda-nien qui en l’espace de 7 ans a gagné +11 % de fréquentation, à l’instar de son parc qui progresse de +8 % dans la même période. Il est également le seul département à voir la fréquentation de sa clientèle étrangère progresser : +13%. La fréquentation hôte-lière de la Haute-Savoie se maintient au cours de ces dernières années, grâce à la clientèle française qui vient compenser les pertes de la clientèle étrangère.

Le département savoyard, troisième de ce classement perd 9 % de sa fréquentation, cette tendance est équivalente tant pour la clientèle française que pour la clientèle étrangère. Le département de l’Isère suit cette même tendance (-10 %) soit 250 000 nuitées perdues en l’espace de 7 ans.

Suivent 4 départements : l’Ain, l’Ardèche, la Drôme et la Loire dont le volume de nui-tées s’échelonne en 2012, entre 500 000 et 1 100 000 nuitées.

Le Rhône et la Haute-Savoie se disputent au fildes années la première place régionale.

Source : INSEE Rhône-Alpes

Unité : millions de nuitées

24 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

NUITÉESEN MILLIERS

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE-SAVOIE

RHÔNE-ALPES

FRANCE

2005 268 126 255 528 105 867 1 245 1 472 4 865 71 517

2012 248 81 214 469 76 980 1 132 1 391 4 589 68 368

EVOLUTION SUR 7 ANS -7 % -36 % -16 % -11 % -28 % 13 % -9 % -6 % -6 % -4 %

AIN

ARDÈCHE

DRÔME

ISÈRE

LOIRE

RHÔNE

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

5 000

4 500

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

0

Nui

tées

hôt

eliè

res

en m

illie

rs

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

CLIENTÈLES ÉTRANGÈRES

ANALYSE MARKETING

Opportunités / Réponses Menaces

Modernisation de l’offre

Prise en compte de l’écotourisme et du développement durable

Montée en gamme

Progression de la clientèle étrangère

Nouvelles attentes de la génération Y

>

>

>

>

>

Disparition de l’hôtellerie indépendante

L’augmentation de la TVA de 7 à 10 % au 1er janvier 2014

Les commissions versées aux intermédiaires

Obtention de financement par les banques

La difficulté de recruter du personnel motivé et compétent

Les échéances de mises aux normes (sécurité incendie pour 2011, accessibilité pour 2015)

Une méconnaissance des bonnes pratiques commerciales et de marketing hôtelier

Des outils informatiques de gestion peu utilisés

Des travaux de modernisation insuffisants en volume

>

>

>

>

>

>

>

>

>

Source : INSEE Rhône-Alpes

25 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LES OPPORTUNITÉS

Tabler sur la génération Y, un choix judicieux pour les hôteliersSource : http://veilletourisme.ca

Les jeunes Y voyagent beaucoup et diffé-remment de leurs parents. Ils recherchent des établissements branchés, sociaux, à l’aspect moderne et qui leur feront vivre des expériences personnalisées à des prix peu élevés. Certains hôtels font des pieds et des mains pour leur plaire.

> Pourquoi s’intéresser à la génération Y ?

Nés entre les années 1978 et 1994, les Mil-lennials ont l’habitude des voyages, qu’ils considèrent comme un droit, et disposent de nombreuses années devant eux pour satisfaire leur désir d’évasion.

Bien que les membres de la géné-ration Y ne soient pas encore les principaux clients des compagnies aériennes, des hôtels ou des agences de voyages, ils le seront dans cinq à dix ans, lorsqu’ils seront au sommet de leur carrière. En fait, selon les ex-perts du Boston Consulting Group, ce segment de clientèle consacrera près de 50 % du total déclaré des dé-penses aux vols d’affaires en 2020, et ce pourcentage demeurera fort pour les 15 années suivantes. En com-paraison, celles des baby-boomers équivaudront à seulement 16 % d’ici 2020 et 11 % en 2025.

> Que recherchent-ils dans un hôtel ?Voici quelques-uns des éléments que cette clientèle convoite dans les établissements hôteliers :Wi-Fi gratuit. Baignant dans la techno-logie depuis leur plus tendre enfance, ces jeunes voyagent avec leur téléphone intel-ligent et souhaitent rester connectés avec leurs réseaux.

Prix bas. Les Millennials troqueront très facilement l’espace pour obtenir une chambre à meilleur prix.

Expérience. Ce groupe préfère un séjour dans une propriété qui lui donne un sen-timent d’appartenance et une expérience personnalisée, plutôt qu’un établissement aux chambres banalisées.

Enregistrement libre-service. Rapidité, rapidité, rapidité… voilà le mot d’ordre des membres de la génération Y. Les ter-minaux d’enregistrement libre-service leur offrent cette rapidité tant convoitée en leur permettant de s’identifier avec un numéro de réservation ou une carte de crédit et d’obtenir directement la clé de leur chambre sans interaction avec le per-sonnel.

Design. Les Millennials choisissent des hôtels au design particulier ou affichant une touche artistique.

Espaces de travail conviviaux. Les Y sont deux fois plus susceptibles que les voyageurs d’affaires plus âgés de travailler à l’extérieur de leur chambre. Ils cherchent un lieu conçu pour cela, mais aussi… pour socialiser.

L’UMIH, l’organisation professionnelle re-présentative leader du secteur des CHRD (Cafés – Hôtels – Restaurants – Disco-thèques), tire la sonnette d’alarme sur les difficultés économiques que rencontrent les entreprises du secteur et alerte le Gouvernement sur les conséquences économiques et sociales dramatiques à venir : défaillances d’entreprises, des-truction d’emplois, gel des embauches et des contrats d’apprentissage, désertifica-tion des zones rurales, baisse du pouvoir d’achat. Sur le premier semestre de 2013, l’ensemble des indicateurs sont dans le

rouge avec un risque majeur d’aggrava-tion de la crise sur la deuxième moitié de l’année et en 2014 :Les taux de défaillance des entre-prises atteignent des records : > +7% sur les 9 premiers mois de 2013 par rapport à 2012> +8% pour la restauration> +5,9% pour les débits de boissons

3ème secteur le plus touché après l’agricul-ture et les services aux particuliers, la res-tauration concentre une défaillance sur dix – tous secteurs confondus - dont les 2/3 se situent dans la restauration traditionnelle.

LES INQUIÉTUDESET LES MENACESQUI PÈSENT SUR LE SECTEUR

L’UMIH TIRE LA SONNETTE D’ALARME SUR LES DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES QUE RENCONTRENT LES ENTREPRISES DU SECTEURUMIH - 23 octobre 2013

Le Congrès de la FAGIHT à Be-sançon : Agir pour sauver l’Hôtel-lerie indépendanteCP – 15 octobre 2013

Le congrès de la FAGIHT qui s’est déroulé à Besançon marquera à plu-sieurs titres.Tout d’abord, par la très forte parti-cipation des professionnels inquiets pour l’avenir de l’hôtellerie indépen-dante et saisonnière et dans l’attente de clarification et de décisions de la part de l’Etat, notamment concernant la mise en place des normes Handica-pés pour janvier 2015.Puis, par la première participation de-puis sa nomination au gouvernement de Mme Sylvia Pinel, ministre du Tou-risme, à un congrès de la FAGIHT. Elle y fut accueillie par Claude Daumas, président de la FAGIHT, dans un cli-mat qui se voulait direct et constructif, propice à l’avancée de solutions.C’est dans cet esprit que s’inscrivait la signature du protocole portant sur la création du Groupement des Indépen-dants, une structure de concertation et d’action réunissant la FAGIHT et le SYNHORCAT, toutes deux déjà ani-mées par une communauté de centre d’intérêts et de points de vue.

Objectif : porter plus haut et plus fort le message des indépendants. Le pro-tocole a été signé par la ministre, qui en a salué tout l’intérêt et s’est félicité de l’initiative, par Didier Chenet, pré-sident du SYNHORCAT, et par Claude Daumas.

Concernant les grandes inquiétudes de la profession, la ministre a confirmé l’engagement par le gouvernement d’une réflexion sur la mise en place des normes d’accessibilité dans les établis-sements. (NDLR : au final, l’échéance est reportée à 2021 avec une obliga-tion de réaliser un audit d’accessibi-lité avant fin 2015 et la réalisation des travaux de 2016 à 2021).Quant à Claude Daumas, il rappe-lait l’urgence de mesures concrètes à prendre face à la disparition hé-morragique des hôtels et appe-lait au maintien de la mobilisa-tion sur ce thème.

26 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

« La petite hôtellerie française, de 25 chambres et moins, selon le thème de notre étude, vit des moments difficiles. Si elle n’est pas obligatoirement défici-taire sur un plan économique, elle n’en demeure pas moins très fragilisée, voire dans une situation très précaire, où l’on constate tout de même que près de 6 hô-tels sur 10 sont en bilans négatifs ou en petit équilibre économique. »

« Notre étude confirme sans surprise que plus les hôtels sont grands, meilleure est leur rentabilité (car un hôtel à une majorité de frais fixes alors plus faciles à amortir) et que les hôtels en ville vivent généralement bien mieux que les hôtels isolés à la campagne, faute de marché dy-namique pour ces derniers, dont les voya-geurs d’affaires. Nous savions cela, mais l’enquête le rappelle parfaitement.

Parmi les bonnes nouvelles, on re-tiendra que les hôteliers qui exploitent de petites unités sont le plus souvent des passionnés de ce métier et des débrouil-lards, ne comptant pas leurs efforts et leur peine. Gagner de l’argent n’est le plus sou-vent pas leur première motivation pro-fessionnelle. S’ils reconnaissent qu’avec davantage de possibilités de financement leur sort serait plus facile à supporter, beaucoup assurent que l’expression de la satisfaction de leur clientèle est leur première récompense. Leur souci de maintenir leur hôtel à un bon niveau de prestation semble réel et ils comprennent parfaitement que c’est une des clefs de voûte de leur pérennité.

Parmi les mauvaises nouvelles, face à leur situation mitigée, mais toujours fra-gile, voire préoccupante, la petite hôtelle-rie au global souffre d’un grand nombre de problèmes et de complications. Cer-taines sont conformes à ce que vit plus ou moins toute l’hôtellerie française, comme par exemple la dépendance envers les OTAs (agences de voyages en ligne), la complexité d’Internet ou encore l’ob-tention de financements par les banques ; mais d’autres sont nettement plus spéci-fiques à la vie des petites structures. Ainsi, on trouvera en vrac :

> Des taux d’occupation faibles pour 63 % des hôtels, lesquels ne dépassent pas 50 % de taux d’occupation annuel, ce qui les met en situation d’extrême vulnérabi-

lité. D’une manière générale, à peine 13 % des hôtels interrogés dépassaient les 60 % de taux d’occupation en 2012, réputée être une relativement bonne année pour l’hôtellerie française en période de crise économique.

> Une saisonnalité trop prononcée, surtout pour les hôtels situés à la cam-pagne, dans des stations balnéaires ou à la montagne, avec de toute façon un manque de clientèle d’affaires capable de lisser l’activité annuelle.

> Des prix de chambres orientés vers le bas, à cause d’une demande insuffi-sante, irrégulière ou très saisonnière et des ventes via les OTAs.

> Une rentabilisation compliquée, où 59 % des hôteliers répondants déclarent ne dégager aucun bénéfice d’exploi-tation ou encore être en perte et où 60 % ont constaté un recul de leur chiffre d’affaires depuis 2 ans.

> Une gestion complexe du person-nel. Les petites unités ont bien sûr peu de salariés, et avec le temps, leurs patrons ont fait le maximum pour en employer le moins possible, compte tenu des coûts salariaux. Ainsi, ces derniers augmentent fortement, par compensation, leur temps de présence dans l’entreprise et font souvent appel à des apprentis et à des stagiaires. La difficulté à trouver du per-sonnel compétent et motivé est générale dans l’hôtellerie. Mais, elle est exacerbée dans la petite hôtellerie, d’autant que les salaires y sont particulièrement bas et que les conditions de travail n’y sont pas toujours parmi les meilleures. Dans 70 % des cas, les hôteliers répondants à cette enquête travaillent avec leur conjoint et dans 17 % avec leurs enfants.

> Des hôteliers parfois trop isolés. A peine 38 % des hôteliers de petites unités adhèrent à une chaîne hôtelière volon-taire et 34 % à un syndicat hôtelier.

> Une méconnaissance des bonnes pratiques commerciales et de mar-keting hôtelier couplée à de faibles moyens promotionnels mobilisés. Faute de temps, par manque d’argent, par choix d’autres priorités, mais aussi sans doute par une prise de conscience insuffisante, il y a au final très peu d’hôteliers exploi-tant des petites unités qui réalisent des opérations commerciales pour

leur hôtel (moins de 1 sur 5). En résumé, l’action commerciale n’est pas leur fort et du coup, ils subissent les conséquences délétères d’un attentisme prononcé. Par ailleurs, leur politique tarifaire se réduit à la plus simple expression et les hôte-liers répondants sont majoritaires à défi-nir leurs prix surtout par rapport à la concurrence (qui elle-même les définit par rapport à la concurrence, et ainsi de suite). Les prix sont rarement calculés par rapport au marché.

> Les outils informatiques de gestion sont plutôt peu utilisés et soit la gestion est faite à la main, soit tout bonnement elle est peu suivie.

> Des travaux de modernisation insuffisants en volume. Si les hôteliers cherchent tant bien que mal à réno-ver leur établissement et au moins à le maintenir en bon état, leurs manques de moyens les réduisent à la frustration. Les programmes de rénovations sont le plus souvent modestes ou parcellaires. D’au-tant que les professionnels disent souf-frir du manque de soutien bancaire, alors qu’heureusement beaucoup bénéficient de subventions ou d’aides publiques pour accéder à des travaux de rénovations. Mais, avec 20 % ou 25 % d’aides sur les montants d’investissements nécessaires, il leur faut encore trouver le complément, ce qui se révèle souvent impossible. D’une manière générale, si 3/4 des hôteliers répondants sont propriétaires de leurs murs et du fonds de commerce, ils sont une majorité (84 %) à avoir des emprunts bancaires qui courent et l’autofinance-ment n’est pas toujours à leur portée quand il s’agit de réinvestir.

> Un alarmant manque de temps. Le modèle économique de la petite hôtellerie, qui demande un profil bien particulier et un sacrifice de toute vie privée, conduit les exploitants à un manque de temps et de recul, qui les fragilise d’autant plus. Il leur est difficile de vivre autrement qu’au jour le jour ; ils ne peuvent anticiper dans leur affaire et doivent tout régler au fur et à mesure que les problèmes se présentent, avec à la clef, une pression énorme à sur-monter.

> Le modèle économique des ex-ploitants de petits hôtels est plutôt simple et se base essentiellement sur des choix économiques ardus : travailler avec

ETUDE : LA PETITE HÔTELLERIE EN GRANDE DIFFICULTÉ ÉCONOMIQUEUne étude exclusive réalisée par le Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie Française et Coach Omnium, 17 décembre 2013

27 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

peu ou pas de personnel, travailler beau-coup (en nombre d’heures et de jours) en tant qu’exploitant, avec le plus sou-vent son conjoint et parfois ses enfants, se rémunérer mal, en profitant si pos-sible du logement et de la nourriture sur place pour amoindrir les besoins maté-riels privés (ce qui suppose aussi que les conditions de vie et de logement ne sont pas forcément des meilleures), réinvestir quand vraiment cela devient nécessaire,

en cherchant à l’extérieur (emprunts, subventions…) les moyens de financer ces besoins.

> Vendre leur affaire. Au final, le plus alarmant des constats issus de cette étude est la proportion d’hôteliers qui souhaitent vendre à très court ou à court terme leur hôtel, soit 59 %. Les échéances de mises aux normes (sécurité incendie pour 2011, accessibilité pour 2015) sont

devenues un accélérateur de cette situa-tion. Mais plus largement, les pénibles conditions de travail déclarées, le manque chronique de moyens et la faible rentabi-lité des petits établissements poussent les hôteliers à vouloir vendre leur affaire, tout en sachant qu’ils auront peu de candidats à la reprise. (NDLR : et que les murs et les fonds sont largement surévalués en tant qu’activité hôtelière qui, on vient de le voir, ne peut être viable).

Les solutions ?

Comme l’indique Coach Omnium, exploiter un petit hôtel est et sera de plus en plus difficile, car le seuil de rentabilité augmente depuis ces dernières années, il semble clair que les deux premières solutions qui s’imposeront seront les principales pour que les hôteliers de ces petites structures puissent s’en sortir :

> Moderniser l’offre, la valoriser, l’agrandir et proposer de nouveaux services, pour attirer les clients. Encore faudra-t-il pouvoir trouver les financements pour y parvenir…

> Développer une commercialisation active et innovante, tant sur le Net qu’hors Internet. Ce n’est pas aussi coûteux que l’on veut bien le croire, mais cela demande des connaissances et du temps, qui manquent généralement. L’absence de commercialisation est la première raison, bien avant toutes les autres, au manque de renta-bilité des hôtels.

Cette étude a été réalisée par Coach Omnium au 4e trimestre 2013 auprès de 716 hôteliers indépendants français qualifiés, exploitant des hôtels de 25 chambres et moins. »

NDLR : En Rhône-Alpes, pour de nombreux établissements de taille modeste qui seraient à rénover, leur taille critique ne leur permet pas d’assumer le rembour-sement de ces travaux. La solution réelle est le changement de statuts, d’offre, le modèle hôtelier n’étant pas viable.

> Voir chapitre « Sourcing » à la fin de l’étude pour plus de références à ce sujet.

28 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

L’HÔTELLERIE de PLEIN AIR

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE-SAVOIE

RHÔNE-ALPES

CAMPINGS

1 étoile 10 24 9 17 11 8 16 16 111

2 étoiles 22 110 58 31 10 9 54 65 359

3 étoiles 21 92 40 52 11 4 23 39 282

4 et 5 étoiles 8 34 13 12 1 5 4 8 85

TOTAL 61 260 120 112 33 26 97 128 837

EMPLACEMENTS (1)

1 étoile 406 743 291 969 493 423 718 680 4 723

2 étoiles 1 314 6 541 4 092 1 740 597 578 4 075 5 171 24 108

3 étoiles 2 850 8 405 3 661 4 536 1 053 455 2 678 5 996 29 634

4 et 5 étoiles 1 518 6 537 1 515 1 909 69 904 520 956 13 928

TOTAL 6 088 22 226 9 559 9 154 2 212 2 360 7 991 12 803 72 393

en Rhône-Alpes

ENSEMBLE DU PARC RÉGIONALPAR CATÉGORIE ET PAR DÉPARTEMENT

EVOLUTION DE 2000 À 2013 : + 15% dans les campings 3, 4 et 5 étoiles

(1) : correspond à la totalité des emplacements dans les campings offerts à la clientèle de passage et les emplacements loués à l’année.

NOMBRE DE CAMPINGS PAR DÉPARTEMENT

En 2013, on dénombre en France 8 600 campings et 935 000 emplacements. La région Rhône-Alpes possède, un en-semble de 837 campings pour un total de 72 393 emplacements, ce qui représente donc 8,0 % de la capacité nationale.

En 2000 on comptait 582 campings 1 et 2 étoiles en Rhône-Alpes. En 2013 on en compte 470, soit 112 terrains qui ont fermé ou revu leur classement vers le haut.

Sur cette même période le nombre de cam-ping 3 et 4 étoiles et maintenant 5 étoiles est passé de 319 à 367, soit 48 terrains sup-plémentaires.

SAVOIE HAUTE-SAVOIE

RHÔNELOIREISÈREDRÔMEAIN ARDÈCHE

300

250

200

150

100

50

0

4 ÉTOILES O PLUS

3 ÉTOILES

2 ÉTOILES

1 ÉTOILE

29 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LES ACTEURS DU SECTEUR

LES GRANDES CHAÎNES DE CAMPINGS PRÉSENTES EN RHÔNE-ALPES

Sur 837 campings présents en Rhône-Alpes seuls 73 appartiennent à des chaînes.

CHAÎNES DE CAMPINGS SITE INTERNETNOMBRE EN

RHÔNE-ALPES / FRANCE

www.campings-franceloc.fr 13/96

www.sites-et-paysages.com 13/64

http://campings.village-center.fr 12/NC

www.flowercampings.com 9/110

www.sunelia.com 6/NC

www.vacancesandretrigano.com 5/NC

www.vivacamp 5/7

www.yellohvillage.fr 4/62

www.campeole.com 3/NC

www.camping-indigo.com 2

ww.huttopia.com 1/7

Source : recherches Internet ORT

30 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

DYNAMIQUE TERRITORIALE

LES 20 COMMUNES CLASSÉES PAR ORDRE DÉCROISSANT DE CAPACITÉ D’ACCUEIL EN CAMPINGS EN 2013.

LA FRHPA : LA FÉDÉRATION RÉGIONALE DE L’HÔTELLERIE DE PLEIN AIR

LIBELLÉGÉOGRAPHIQUE

EMPLACEMENTSDE CAMPING

EN 2009

EMPLACEMENTSDE CAMPING

EN 2013EVOLUTION

POIDS DANS L’OFFRE

RÉGIONALE 2013

Vallon-Pont-d'Arc (07) 2 466 2 458 0 % 3 %

Ruoms (07) 1 236 1 477 19 % 2 %

Sampzon (07) 1 395 1 227 -12 % 2 %

Doussard (74) 1 078 1 056 -2 % 1 %

Chamonix-Mont-Blanc (74) 1 151 1 018 -12 % 1 %

Le Bourg-d'Oisans (38) 907 938 3 % 1 %

Berrias-et-Casteljau (07) 867 921 6 % 1 %

Thonon-les-Bains (74) 906 852 -6 % 1 %

Rosières (07) 800 817 2 % 1 %

Saint-Jorioz (74) 783 769 -2 % 1 %

Lathuile (74) 619 736 19 % 1 %

Die (26) 671 704 5 % 1 %

Larnas 561 672 20 % 1 %

Excenevex 741 670 -10 % 1 %

Saint-Alban-Auriolles 935 651 -30 % 1 %

Saint-Martin-d'Ardèche (07) 633 642 1 % 1 %

Sciez 625 635 2 % 1 %

Sévrier 630 622 -1 % 1 %

Montrevel-en-Bresse (01) 588 582 -1 % 1 %

Salavas 581 574 -1 % 1 %…

Total régional 73 392 72 081 -2 % 100 %Source : INSEE

La Fédération est un syndicat professionnel, qui regroupe les huit syndicats, ou fédérations départementales, de la région Rhône-Alpes et se compose de gestionnaires, d’exploitants, de propriétaires privés et publics de terrains de camping-caravaning-caravaneige (et parcs résidentiels de loisirs). Elle compte aujourd’hui près de 450 adhé-rents.

Ses buts

Représenter la profession auprès des pouvoirs publics et orga-nismes touristiques.

Informer les gestionnaires de l’actualité juridique, sociale, écono-mique.

Négocier avec les administrations.

Obtenir auprès des entreprises des facilités et/ou des tarifs préféren-tiels pour les adhérents.

Aider les professionnels dans leurs démarches administratives, juridiques, techniques.

Promouvoir la profession.

>

>

> >

>

>

Ce qu’il fautretenirRhône-Alpes compte

837

Le secteur a rassemblé

soit 11 % des terrains et 8 % de la capacité nationale.

dont 44 % sont réalisés par la clientèle étrangère.

72 400

8,9

campings

et

emplacements

millionsde nuitées en 2013,

L’Ardèche détient

31 % de la capacité et

42 % de la fréquentation régionale

Depuis dix années on note une baisse du nombre de campings

1 et 2 étoiles de -17 %, une augmentation du nombre de

campings 3 étoiles de +2 %et enfin une augmentation

de +33 % des campings 4 étoiles.

De 2000 à 2013, les campings de Rhône-Alpes ont gagné

1,7 millionde nuitées.Cette grande croissance est partagée tant par la clientèle française que par la clientèle étrangère.

Seuls 9 %des campings de la région appartiennent à une chaîne.

31 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LOCALISATION DES 20 COMMUNES POSSÉDANT LA PLUS GRANDE CAPACITÉ D’ACCUEIL EN HÔTELLERIE DE PLEIN AIR

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE-SAVOIE

RHÔNE-ALPES

TAUX D'OCCUPATION 23,05 39,38 37,24 28,24 19,28 31,57 31,76 33,77 34,12

NB DE NUITÉES TOTALES 2013 461 907 3 703 204 1 487 142 818 180 111 102 172 579 679 634 1 436 735 8 870 483

NB DE NUITÉES FRANÇAISES 2013 225 231 2 106 496 765 793 434 956 72 033 95 442 445 452 806 958 4 952 361

NB DE NUITÉES ÉTRANGÈRES 2013 236 676 1 596 708 721 349 383 224 39 069 77 137 234 182 629 777 3 918 122

NB D'ARRIVÉES TOTALES 139 695 595 093 262 915 200 424 36 544 63 598 151 165 282 445 1 731 879

NB D'ARRIVÉES FRANÇAISES 68 693 376 367 156 440 106 259 21 806 26 280 98 664 161 850 1 016 359

NB D'ARRIVÉES ÉTRANGÈRES 71 002 218 726 106 475 94 165 14 738 37 318 52 501 120 595 715 520

% NUITÉES ÉTRANGÈRES 51,24 43,12 48,51 46,84 35,16 44,70 34,46 43,83 44,17

DMS* DES FRANÇAIS 3,28 5,60 4,90 4,09 3,63 4,51 4,99 4,87

DMS* DES ÉTRANGERS 3,33 7,30 6,77 4,07 2,07 4,46 5,22 5,48

TAUX DE REMPLISSAGE DES CHAMBRES 2,93 3,20 3,02 2,90 2,73 2,62 2,90 3,01

EVOLUTION NUITÉES TOTALES -3 % -1 % -1 % 1 % NS 1 % -2 % 1 % 0 %

EVOLUTION NUITÉES FRANÇAISES -2 % -3 % 8 % 9 % NS 10 % -3 % -2 % 0 %

EVOLUTION NUITÉES FRANÇAISES -3 % 2 % -9 % -6 % NS -7 % -1 % 3 % -2 %

RÉSULTATS DÉPARTEMENTAUX 2013

* DMS : Durée moyenne de séjour Source : Insee - DGCIS - Enquête de fréquentation dans l’hôtellerie de plein air. – Traitement : ORT

Le premier département en termes d’offre comme de fréquentation est l’Ardèche avec 3,7 millions de nuitées totales en 2013, soit une légère diminution (-1 %) par rapport à 2012, suite à une baisse confirmée de la clientèle française (-3 %) alors que la clientèle étrangère progresse de +2 %. L’Ardèche représente 42 % de la fréquentation totale et 31 % des

emplacements de la région Rhône-Alpes.Le département de la Drôme rassemble 1,5 million de nuitées et affiche une lé-gère diminution de la fréquentation (-1 %) par rapport à 2012, sous le double effet d’une hausse très nette de la clientèle fran-çaise (+8 %), alors que la clientèle étran-gère baisse de -9 %. La Haute-Savoie se place en 3ème position avec 1,4 million de nuitées. On observe une inflexion de +1 % dans la fréquentation globale, qui s’explique par une diminution des nuitées

françaises (-2 %) et une croissance soute-nue des nuitées étrangères (+3 %). Puis, le département de l’Isère, qui a rassem-blé 818 200 nuitées (+1 % par rapport à 2012) et la Savoie 679 600 nuitées, ce qui correspond à une baisse de fréquenta-tion de -2 %.

Enfin, l’Ain, le Rhône et la Loire se placent en dernière position et ras-semblent respectivement 461 900, 172 600 et 111 100 nuitées.

32 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

EVOLUTION DES NUITÉES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES EN RHÔNE-ALPES

EVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION RÉGIONALECLIENTÈLE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE DE 2000 À 2013

Source : EFHPA, Insee, DGCIS, partenaires territoriaux.

En 2013, l’hôtellerie de plein air a ras-semblé 4,9 millions de nuitées françaises (stabilité) et 3,9 millions de nuitées étran-gères (légère baisse : -2%), soit un total de 8,9 millions nuitées.

De 2000 à 2013, le secteurde l’hôtellerie de plein air a gagné 1,7 million de nuitées.Cette évolution est douce de 2000 à 2008 avec 400 000 nuitées gagnées en Rhône-Alpes, soit 50 000 nuitées supplémen-taires en moyenne par an.Depuis 2009 on assiste à une progression sensible tant par la clientèle française que par la clientèle étrangère pour un total de 1,3 million de nuitées. De 2008 à 2013, la clientèle française gagne 600 000 nuitées et la clientèle étrangère 700 000 nuitées, soit une progression moyenne annuelle de 260 000 nuitées.

2012 2013 EVOLUTION % TOTAL ÉTRANGERS

FRANCE 4 953 734 4 952 361 0 %

ÉTRANGER 3 980 903 3 918 122 -2 %

PAYS-BAS 2 510 801 2 300 839 -8 % 59 %

BELGIQUE 507 069 532 092 5 % 14 %

ALLEMAGNE 371 106 407 396 10 % 10 %

ROYAUME-UNI 264 660 330 088 25 % 8 %

SUISSE 122 385 132 614 8 % 3 %

DANEMARK 71 382 64 346 -10 % 2 %

ITALIE 36 659 39 843 9 % 1 %

ESPAGNE 32 822 32 136 -2 % 1 %

AUTRES 58 941 73 341 24 % 2 %

TOTAL 8 929 560 8 865 057 -1 %

MILLIONSDE NUITÉES

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FRANCE 4.1 4.3 4.3 4.5 4.3 4.3 4.2 4.1 4.3 4.6 4.7 4.9 4.9 5.0

ETRANGER 3.1 3.1 3.2 3.1 3.2 3.2 3.4 3.3 3.3 3.6 3.5 3.8 4.0 3.9

FRÉQUENTATION TOTALE 7.2 7.4 7.5 7.7 7.4 7.5 7.6 7.5 7.6 8.2 8.2 8.7 8.9 8.9

FRANCE

ÉTRANGER

6

5

4

3

2

1

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

> Voir chapitre « Sourcing » à la fin de l’étude pour plus de références à ce sujet.

33 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Les villages vacanceset maisons familiales

Villages de vacancesEst considéré comme village de va-cances tout ensemble d’hébergement faisant l’objet d’une exploitation glo-bale à caractère commercial ou non, destiné à assurer des séjours de va-cances et de loisirs, selon un prix for-faitaire comportant la fourniture de repas ou de moyens individuels pour les préparer et l’usage d’équipements collectifs permettant des activités de loisirs sportifs et culturels.

Les villages de vacances comprennent : • des hébergements individuels ou

collectifs et des locaux affectés à la gestion et aux services ;

• des installations communes desti-nées aux activités à caractère spor-tif et aux distractions collectives.

• Pour les repas, l’une ou l’autre des deux formules suivantes : restau-rant ou cuisine individuelle par lo-gement avec ou sans distribution de plats cuisinés.

Maisons familiales de vacancesLes maisons familiales de vacances sont des établissements sans but lucratif, à caractère social, familial et culturel qui ont pour principale voca-tion l’accueil des familles pendant leurs vacances et leurs loisirs. Etant donné leur mode de gestion associa-tif, elles ont également comme prio-rité, les familles ayant des revenus modestes. Elles sont agréées par la DDASS.

Définitions

Village Lou Capitelle Vogue (07)

> D’un côté se sont développées des entreprises à vocation commerciale, au premier rang desquelles figurent le Club Med (14 établissements en Rhône-Alpes – 6 800 lits) ou Belambra (4 établissements– 1 900 lits).

> De l’autre subsiste un fort secteur social avec des opérateurs comme VVF (10 établissements– 3 527 lits), les Villages Clubs du Soleil (5 établissements– 1 965 lits) ou VTF (9 établissements– 1 737 lits).

Le secteur des villages vacances regroupe deux types d’opérateurs et d’exploitants bien distincts.

34 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

53 %du parc régional est concentré sur le département de la Savoie

En 2013,la totalité des villages vacances et maisons familiales ont accueilli

638 000 arrivées

soit 4,1 millions

de nuitées, dont 15 % réalisées par la clientèle étrangère.

Sur le seul secteur du tourisme social, Rhône-Alpes représente plus de

13 % de l’offre nationale

et une capacité de

10 900 chambres

pour les grandes enseignes Villages Vacances ayant répondu (voir méthodologie dans le zoom tourisme associatif ).

Sur cette même base le chiffre d’affaires régional s’élève à

58 millions

d’euros pour une fréquentation de 1,1 million de nuitées, soit 52 € par personne et par jour.

Ce qu’il fautretenir

193 villages vacances

en 2013,

La région Rhône-Alpes compte

Ce qui représente 16 % de l’offre nationale et place la région en 2ème position derrière PACA.

VILLAGES VACANCES : L’ÉTAT DU PARC

RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE DE LA CAPACITÉ

IMPLANTATION DES VILLAGES VACANCES

ETABLISSEMENTS 2011 2012 2013

AIN 3 3 3

ARDÈCHE 13 13 14

DRÔME 12 12 12

ISÈRE 26 23 23

LOIRE 2 2 2

RHÔNE 1 1 1

SAVOIE 84 85 87

HAUTE-SAVOIE 54 53 51

RHÔNE-ALPES 195 192 193

CAPACITÉ EN LITS 2011 2012 2013

AIN 558 558 558

ARDÈCHE 3 089 2 875 3 098

DRÔME 1 710 1 706 1 752

ISÈRE 5 321 4 845 5 179

LOIRE 394 394 408

RHÔNE 180 187 187

SAVOIE 22 040 23 009 23 239

HAUTE-SAVOIE 10 127 9 995 9 710

RHÔNE-ALPES 43 419 43 569 44 131Source : INSEE – Traitement ORT

53 %

AIN ARDÈCHE

DRÔME

ISÈRE

LOIRE

RHÔNE

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

22 %

1 % 7 %

4 %

12 %

1 %

0 %

Haute-Savoie9 700 lits

Savoie23 250 lits

Isère5 200 lits

Rhône187 lits

Ain550 lits

Ardèche3 100 lits

Drôme1 750 lits

Loire400 lits

35 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

L’OFFRE PAR ENSEIGNE EN RHÔNE-ALPES

Les grandes enseignes des villages vacances regroupent 96 établissements de la région, soit 47 % du parc.

LES PRINCIPAUX ACTEURSCLASSÉS PAR ORDRE DÉCROISSANT

NOMBRED’ÉTABLISSEMENTS

CAPACITÉ MODE DE GESTION TAILLE MOYENNE

14 6 786 Commercial 485

10 3 527 Associatif 353

12 2 620 Associatif 130

4 1 861 Commercial 465

5 1 965 Associatif 393

9 1 737 Associatif 193

7Information non

communiquéeAssociatif

8 1 506 Associatif 188

6 1 320 Associatif 220

4 1 254 Associatif 314

5 1 067 Associatif 213

6Information non

communiquéeAssociatif

4 819 Associatif 142

Sources : sites Internet des enseignes – INSEE - Sitra

36 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LA FRÉQUENTATION DE L’ENSEMBLEDES VILLAGES VACANCES (COMMERCIAUX ET ASSOCIATIFS)DE L’ANNÉE 2013

TAUXD’OCCUPATION

NUITÉESTOTALES

ARRIVÉES TOTALES

NUITÉES FRANÇAISES

NUITÉES ÉTRANGÈRES

% NUITÉES ÉTRANGÈRES

DURÉE MOYENNE DE

SÉJOUR

JANVIER 51,18 591 308 439 558 151 749 25,7

FÉVRIER 66,30 692 657 121 568 535 752 156 905 22,7 5,7

MARS 63,21 720 254 130 279 637 554 82 700 11,5 5,5

AVRIL 32,96 252 307 47 271 170 476 81 831 32,4 5,3

MAI 27,22 112 958 33 185 105 222 7 736 6,8 3,4

JUIN 29,08 167 611 46 887 149 875 17 736 10,6 3,6

JUILLET 48,33 488 225 68 184 447 481 40 744 8,3 7,2

AOÛT 56,09 565 892 78 176 542 050 23 842 4,2 7,2

SEPTEMBRE 24,28 113 198 29 035 15 239 13,5 3,9

OCTOBRE 17,47 47 821 12 904 43 484 4 337 9,1 3,7

NOVEMBRE 10,03 14 014 6 974 13 145 870 6,2

DÉCEMBRE 51,63 331 492 63 256 294 470 37 022 11,2 5,2

ANNÉE 4 097 738 637 718 3 379 066 620 712 15,1

RÉPARTITION MENSUELLE DES NUITÉES RÉGIONALES 2013DANS LES VILLAGES VACANCES ET MAISONS FAMILIALES

Source : INSEE Rhône-Alpes 2014

JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE

800 000

700 000

600 000

500 000

400 000

300 000

200 000

100 000

0

NUITÉES FRANÇAISES

NUITÉES ÉTRANGÈRES

LES INVESTISSEMENTS

En 2012, les opérateurs commer-ciaux pèsent près de 55 % de l’inves-tissement du secteur au niveau national. En Rhône-Alpes, le Club Med illustre ce dynamisme avec le Club Med Valmorel 4 Tridents ouvert en décembre 2011, un in-vestissement de 86 millions d’euros et 430 emplois créés.

Les opérateurs du secteur associatif se heurtent quant à eux à des difficultés d’in-vestissements. Les aides des fonds euro-péens et des collectivités locales et plus généralement des porteurs publics sont plus difficiles à obtenir en période de rigu-eur budgétaire.

37 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LE TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIRE

A partir des années 50, pour développer les départs en vacances, il a fallu inventer des lieux de vacances. C’est l’époque où des as-sociations de quartiers achètent des vieilles propriétés qui deviennent des maisons familiales de vacances que l’on ouvre le temps des vacances scolaires puis, en fonc-tion de l’évolution de la durée des congés. Sous l’impact des 30 Glorieuses et dans le cadre du développement des comités d’en-treprise, le parc immobilier se diversifie et s’accroît, l’aménagement du territoire favo-rise la création de villages vacances, les colonies de vacances se multiplient, les CAF aident financièrement au départ des enfants. Aujourd’hui, le parc d’hébergement susceptible d’accueillir les bénéficiaires d’une politique sociale du tourisme est très divers et son périmètre exact reste difficile à cerner.

Le cœur de l’offre est constitué : • des villages de vacances et maisons fa-

miliales de vacances

• des accueils de jeunes : auberges de jeu-nesse et centres internationaux de séjours

• des centres de vacances

Pour rénover l’offre et l’adapter aux nouvelles normes, il faudrait sans doute traiter au moins 40 % du parc immobilier, soit environ 450 structures au seul titre du tourisme familial, pour un besoin évalué à 500 millions €. L’aide à la pierre représente un moyen de rénover ce patrimoine et permet à la fois : • de maintenir dans le marché un

patrimoine touristique différent, très implanté en zones rurales et de moyenne montagne, important pour le développement local ;

• de permettre aux opérateurs que sont les associations de maintenir une politique de prix la plus accessible possible, et ainsi de rester concurren-tiels sur le marché tout en favorisant la mixité sociale. Au regard de ces besoins financiers, une partie des propriétaires d’équipements du tourisme social, notamment les collectivités locales en situation économique contrainte et les petites associations isolées, est ten-tée de se désengager de la propriété du patrimoine. Il existe donc un risque réel d’évasion du parc vers le secteur mar-chand qui ne propose pas la même na-ture de prestation, notamment en direc-tion des populations fragilisées.

Source : Atout France

Chèque expertise tourisme

Afin d’encourager ce secteur, la Région Rhône-Alpes a voté la mise en place d’une nouvelle politique de soutien à l’hébergement touristique, afin de :

• Favoriser un hébergement diversifié,

• Prendre en compte les problématiques du développement durable,

• Privilégier les projets innovants et exemplaires.

Avec le chèque expertise tourisme, la Région Rhône-Alpes souhaite sécuri-ser l’opportunité et la faisabilité des pro-jets d’hébergements touristiques par la mise en place d’un accompagnement en ingénierie.Cette politique concerne : l’hôtellerie traditionnelle (hors chaîne), l’hôtellerie de plein air, les hébergements collec-

tifs (centres de vacances, auberges de jeunesse, villages de vacances, etc.), les gîtes de groupe, les gîtes d’étapes et les refuges.Depuis 2012, la Région a soutenu 16 pro-jets portés par des structures du TSS en Rhône-Alpes, ce qui représente un montant global de subvention régionale de 2 233 790 €, pour des investissements prévisionnels à hauteur de 22 354 000 € (attention, calcul fait à partir des plans de financement prévisionnels tels que présentés au moment du dépôt de la demande de subvention, donc ne cor-respondant pas forcément à la réalité du montant des investissements réa-lisés au final. Certaines structures re-voient les montants à la baisse en fonc-tion des montants de financements obtenus qui sont exprimés en pourcen-tage de la valeur effective des travaux réalisés).

LA PROBLÉMATIQUE DE L’IMMOBILIER

Cette première place se vérifie quel que soit le type d’investissements considéré :• Maintien du patrimoine• Montée en gamme• Mise aux normesCes montants peuvent s’expliquer par de nombreuses raisons :Le nouveau classement Atout France : ef-fectif depuis le 1er juillet 2012, il a nécessité des investissements de la part du secteur afin de pouvoir respecter les critères, no-tamment 2 et 3 étoiles.Les mises aux normes accessibilité : la loi du 11 février 2005 se préoccupe de l’acces-sibilité du cadre bâti.

Source : UNAT : « L’Investissement du tourisme social et solidaire »Panorama de l’Investissement patrimonial des acteurs du secteur en 2013.

En 2013, Rhône-Alpes est la région française la plus dynamique en termes d’investissements dans le tourisme social et solidaire.

38 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

En 2013, une enquête a été menée par Rhône-Alpes Tourisme et la Maison du Tourisme pour Tous en collaboration avec l’UNAT auprès des grandes enseignes du Tourisme social, dont les principaux résul-tats sont présentés ci-dessous. L’interro-gation ne porte pas sur l’ensemble du Tourisme associatif mais unique-ment sur les grandes enseignes (qui ont répondu) qui proposent des villages vacances gérés sur le mode de gestion as-sociative. L’objectif de ces résultats étant de constituer un tableau de bord pérenne afin de calculer des évolutions de fréquentation

et chiffres d’affaires à champs constants sur plusieurs années.

Rhône-Alpes représente plus de 13 % de l’offre nationale des villages vacances et une capacité de 10 900 chambres  pour  les  enseignes  de Villages Vacances ayant répondu.

Sur cette même base le chiffre d’affaires régional s’élève à 58 millions d’euros pour une fréquentation de 1,1 million de nuitées, soit 52 euros par personne et par jour.Ces premiers résultats nous donnent un

éclairage sur le secteur et seront complé-tés dans un second temps par une enquête complète intégrant les enseignes des centres de vacances, dont certains nous ont déjà communiqué leurs résultats ainsi que l’atteste le tableau suivant. Nous remer-cions ainsi ces opérateurs ayant accepté l’évaluation de leur activité afin de commu-niquer au mieux sur ce secteur.

Ces initiatives sont et seront complétées par certains territoires, comme l’a d’ores et déjà effectué l’observatoire de l’ADT Drôme avec la collaboration du Conseil Général.

LES PRINCIPAUX OPÉRATEURS DU TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIREEN VILLAGES VACANCES EN RHÔNE-ALPES

LES PRINCIPAUX OPÉRATEURS DU TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIRE EN VILLAGES VACANCES

LES PRINCIPAUX OPÉRATEURS DU TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIRE EN CENTRES DE VACANCES

DATE DECRÉATION

NOMBRE DE SITES FRANCE

NOMBRE DE SITES RA

CA FRANCE 2012 EN MILLIONS D’€

CAPACITÉ RACA EN RA 2012 EN

MILLIONS D’€NUITÉES /

JOURNÉES RA

TERNÉLIA* 2009 57 12 2 620 14,4 293 400

VVF 1958 103 10 76,7 3 527 8,7 288 900

VILLAGES CLUBS DU SOLEIL 1960 10 5 1 965 17,7 198 419

VTF -L'ESPRIT VACANCES 1956 48 9 50,1 1 737 6,7 152 893

CAP FRANCE 1949 105 8 1 355 10,3 186 873

VACANCIEL 1976 29 6 50 1 320 9,0 150 300

ANCAV TT** 1986 20 5 1 067 5,4 131 209

AZUREVA 1961 38 4 NON COMMUNIQUÉ

ULVF 1976 10 1 200 0,8 18 700

LÉO LAGRANGE 1958 1 400

TOTAL 420 60 176,8 13 791 73 1 420 694

DATE DECRÉATION

NOMBRE DE SITES FRANCE

NOMBRE DE SITES RA

CA FRANCE 2012 EN MILLIONS D’€

CAPACITÉ RACA EN RA 2012 EN

MILLIONS D’€NUITÉES /

JOURNÉES RA

UCPA (CENTRES SPORTIFS) 1965 161 19 3 954 165,7 46,8 547 900

CCAS 11,2 416 350

ETHIC ETAPES 45 4 1 012 7,5 144 093

LÉO LAGRANGE 1958 7 3 419 1,3 52 000

*Ex LVT et Relais Soleil

39 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

EXEMPLES D’INVESTISSEMENTS RÉALISÉS

Montchavin La Plagne (Savoie)Tranche 1 - Montant : 1 321 K€Tranche 2 - Montant : 1 030 K€

Le 24 janvier 2014, le VVF a rouvert ses portes après deux années de travaux de rénovation. D’un montant total de 1 812 000 euros, ils ont été financés à 81 % par un emprunt de la commune savoyarde et du groupe, à 7 % par l’ANCV, à 6 % par le Conseil Régional de Rhône Alpes et à 6 % par le Conseil général de Savoie.

Les logements ont été rénovés avec des améliorations des espaces couchages, des salons, de la kitchenette, des range-ments, du séjour. Les luminaires y ont été remplacés, la peinture refaite, les cages d’escalier, les boiseries et les ven-tilations traités. Par ailleurs, un bar de 120 m2 a été construit, la cuisine et le res-taurant ont été améliorés, tout comme l’accessibilité handicapés.

VVF : Investissements réalisésen 2012 et 2013

Evian-les-Bains (Haute-Savoie)Tranche 1 - Montant : 1 533 K€Tranche 2 - Montant : 2 580 K€Fin des logements, réaménagement et rénovation des espaces communs ; création d’un espace bien-être avec pis-cine intérieure.

CAP FRANCE

• Village vacances situé à Autrans (Isère)

• Montant des investissements : 2,7 millions d’euros TTC

• Livraison : 27 juin 2014

L’Escandille, est un village va-cances Cap France situé à Autrans à 35 km de Grenoble, au cœur du Parc Naturel Régional du Vercors. Une mai-son confortable et chaleureuse, entourée d’un vaste parc arboré de 12 ha où le tra-

vail, la détente et la restauration sont en harmonie au quotidien en toute saison.Au printemps 2014 est sorti de terre une nouvelle salle de congrès de 400 places assises et un hall d’expo-

sition, afin d’accueillir des séminaires, assemblées ou manifestations. Les investissements ont été financés à part quasiment égale entre les subventions publiques et l’apport de Cap familles.

Le Spa Lou Capitelle

• Village vacances situé à Vogüé (Ardèche)

• Montant des investissements : 1,8 million d’euros TTC

• Livraison : mars 2015

Au regard des difficultés que rencontre le tourisme social et familial dans un mar-ché concurrentiel extrêmement féroce, les gestionnaires du site ont choisi de lancer une étude d’opportunité auprès du cabinet Horwath HTL, spécialiste des problématiques touristiques et des hé-

bergements, avant d’engager tout projet et investissement.Grâce à la réalisation de cette étude, effectuée sur le réseau français et pays francophones en Europe. Le CLEFAM en concertation avec l’UES ont pu arbitrer et choisir, en totale connaissance du mar-ché, de créer un Établissement bien être avec Piscine SPA et cabines de soins. C’est un concept, adapté au rythme des journées sportives ou de détente, avec des protocoles de soins qui seront façonnés spécialement selon la cadence des vacances et qui sera acces-sible toute l’année à la population locale. Un espace cocooning dédié au bien-être proposant des soins non thérapeu-tiques, prodigués par des esthéticiennes.

Selon l’étude du cabinet HORWATH, ce nouveau segment de marché appor-tera près de 20 000 journées vacances supplémentaires, 5 000 visiteurs/an et la création de 1 à 5 emplois permanents. Cette nouvelle activité optimisera la commercialisation de la structure, et plus particulièrement sur la période hi-vernale, et garantira une offre exclusive en Ardèche méridionale.

40 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

UNAT : Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein-Air

L’Unat Rhône-Alpes est une association à but non lucratif créée en 1985. Elle est la repré-sentation en Rhône-Alpes de l’UNAT, reconnue d’utilité publique en 1920. Elle regroupe 26 associations, mutuelles et autres entreprises de l’économie sociale à but non lucratif dans le tourisme.

Les missions :

Représenter le secteur du tourisme associatif auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, avec la double volonté que le tourisme associatif soit bien pris en compte dans la politique touristique de la région et que par ailleurs, il contribue activement au maintien, voire au développement, d’une politique sociale des vacances et du tourisme, le secteur dans ou auprès des instances régionales et départemen-tales (CDAT, Comité Régional du Tourisme, Conseil Economique et Social Régional, regroupements syndicaux, grands C.E…)

Communiquer et informer en étant au service et à l’écoute des adhérents en met-tant en place des outils de travail et de communication internes et externes : annuaire, plaquette, brochure, lettres d’information et autres publications…

S’investir dans les actions sociales en matière de vacances, l’accueil des personnes handicapées et le partenariat avec les syndicats et les comités d’entreprise et organi-ser des temps.

MCTT : la Maison Commune du Tourisme pour Tous

Lors de l’Assemblée Plénière de juillet 2011, Jean-Jacques Queyranne a fait de la relance de la dynamique du Tourisme Social et Solidaire une priorité. Cette délibération, votée à l’unanimité par l’ensemble des élus, décide notamment de la création d’une commission extra-régionale afin de mettre en œuvre cette politique : la MCTT.

La Région Rhône-Alpes a souhaité donner à ce secteur un nouvel éclairage et de nou-velles perspectives, à la fois pour aider au départ du plus grand nombre et notamment des moins aisés, et pour accompagner un tourisme porteur de valeurs et facteur d’aménage-ment du territoire. Sous l’impulsion de Claude Comet, élue Régionale, Vice-Présidente en charge du Tourisme et de la Montagne, et d’Antoine Fatiga, élu Régional, Vice-Président de Rhône-Alpes Tourisme en charge du tourisme social et solidaire, le cadre d’action de la Maison Commune du Tourisme pour tous est fixé en associant l’ensemble de la profes-sion. Elle est une force fédérative, plateforme de rencontres, instance de réflexion, de par-tage d’expériences et de mutualisation, rassemblant l’ensemble des acteurs du Tourisme Social et Solidaire : fédérations, hébergeurs, comités d’entreprise, collectivités locales, ter-ritoriales, financeurs, administrations, institutions du tourisme, etc.

La commission comporte 4 missions principales :

Valoriser le tourisme pour tous, en particulier pour les jeunes et renforcer sa visi-bilité.

Pérenniser ce secteur essentiel pour les territoires et la population de Rhône-Alpes, notamment en dégageant de nouvelles perspectives, en invitant les centres à revisiter leurs projets et en favorisant leur ouverture sur de nouvelles clientèles et de nouveaux équilibres économiques, également porteurs de valeurs.

Le soutenir dans son développement.

L’accompagner sur tous les plans – technique, financier, législatif, etc. - dans les mutations innovantes nécessaires auxquelles il doit faire face.

LES INTERLOCUTEURS DU TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIRE

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41 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Les résidences de tourisme

Si on ajoute les 153 établisse-ments non classés, on arrive à une capacité totale de

189 000 lits,

soit 27 % de l’offre nationale.

Ce qu’il fautretenir

382

La région Rhône-Alpes compte

et résidences hôtelières classées, ce qui place la région en première place devant PACA ;

résidences de tourisme

En 2013,la fréquentation est de

16,6 millions de nuitées, dont 29 % peuvent être attribués aux touristes étrangers.

La résidence de tourismeest un établissement commer-cial d’hébergement classé, faisant l’objet d’une exploitation permanente ou saisonnière. Elle est constituée d’un ensemble homogène de chambres ou d’appartements meublés, disposés en unités collectives ou pavillonnaires, offert en location pour une occupation à la journée, à la semaine ou au mois à une clientèle touristique qui n’y élit pas domicile. Elle est dotée d’un minimum d’équipements et de services communs. Elle est gérée dans tous les cas par une seule personne physique ou morale.

Ce type d’hébergement est en forte croissance. Initialement conçues dans les années 1970, pour développer le parc immobilier locatif dans les stations de sport d’hiver, les ré-sidences de tourisme ont depuis gagné le littoral et même, dans une moindre mesure, la ville et la campagne. En zone urbaine, ces résidences accueillent souvent des étudiants en dehors des périodes touristiques. Tout propriétaire d’un logement dans une résidence de tourisme, pour bénéficier d’avantages

fiscaux divers, doit le donner en loca-tion pour une durée minimum (9 ans) à l’exploitant de la résidence (Pierre et vacances, Maeva, Orion, Citadines, etc.). Celui-ci se charge de trouver des locataires, de recouvrer les loyers et d’entretenir la résidence. Le proprié-taire est ainsi totalement déchargé de la gestion de son bien et perçoit les reve-nus locatifs. À l’échéance du bail initial (9 ans), le propriétaire peu renouveler le bail initial ou revendre son bien ou en récupérer la jouissance. Pour bénéficier d’un taux réduit de TVA, une partie de l’hébergement (15 % de la capacité d’ac-cueil) doit être confiée à un tour-opéra-teur.

Comment différencier « hôtel » et « résidence de tourisme » ? Les services rendus par les hôtels sont plus étendus que ceux des résidences de tourisme : petits-déjeuners quoti-diens et entretien des chambres quo-tidien, fourniture de linge de toilette. Les unités d’habitation des résidences doivent être équipées d’une cuisine ou d’un coin cuisine et d’un sanitaire privé. L’homogénéité des unités d’habitation exigée des résidences ne l’est pas pour les hôtels.

Définitions INSEE

1-2 ÉTOILES

3 ÉTOILES

4 ÉTOILES

5 ÉTOILES

NON CLASSÉES

TOTALES

RHÔNE-ALPES

NB D’ÉTABLISSEMENTS 67 187 128 153 535 2 049

NB DE LITS 21 563 75 319 51 439 40 652 188 973 68 391

FRANCE

NB D’ÉTABLISSEMENTS 306 768 280 153 1 507 16 981

NB DE LITS 84 605 299 849 124 760 190 128 699 342 619 322

PART DE RHÔNE-ALPES

NB D’ÉTABLISSEMENTS 22 % 24 % 46 % 100 % 36 % 12 %

NB DE LITS 25 % 25 % 41 % 21 % 27 % 11 %Sources : INSEE - DGCIS

42 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Cette nouvelle résidence 4 étoiles a ouvert en septembre 2013 dans le 7ème arrondis-sement de Lyon. Jean-Manuel André son propriétaire, détient déjà le Comfort Suites Lyon Expo une résidence 3 étoiles, ouverte en 2012. Selon lui « Le parc a beaucoup bougé ces dernières années. Le marché s’est complexifié. S’il approche de la satu-ration dans certaines zones, il y a encore de la place pour de nouveaux établissements dans certains quartiers. »Depuis le 1er septembre 2013, le taux d’oc-cupation de la résidence est de 60 % avec un prix moyen de 88,00 € HT, soit des ré-sultats supérieurs à leurs prévisions.

Sources : INSEE - DGCIS

LA FRÉQUENTATION DE L’ENSEMBLE DES RÉSIDENCES DE TOURISME ET ASSIMILÉS DE L’ANNÉE 2013

NOUVEAU SUR LYON : LE QUALITY SUITES LYON 7 LODGE

TAUXD’OCCUPATION

NUITÉESTOTALES

ARRIVÉES TOTALES

NUITÉES FRANÇAISES

NUITÉES ÉTRANGÈRES

% NUITÉES ÉTRANGÈRES

DURÉE MOYENNE DE

SÉJOUR

JANVIER 45,4 2 514 042 387 640 1 446 776 1 067 265 42,5 6,5

FÉVRIER 58,8 2 947 399 471 471 1 900 061 1 047 338 35,5 6,3

MARS 55,4 3 076 923 514 250 2 324 455 752 469 24,5 6,0

AVRIL 27,0 1 185 907 179 770 692 988 492 919 41,6 6,6

MAI 27,3 395 923 113 328 295 569 100 354 25,3 3,5

JUIN 23,6 455 178 131 992 326 941 128 237 28,2 3,4

JUILLET 31,3 1 543 724 271 446 1 273 355 270 369 17,5 5,7

AOÛT 40,9 2 044 928 310 547 1 813 608 231 320 11,3 6,6

SEPTEMBRE 26,3 376 454 96 342 263 977 112 477 29,9 3,9

OCTOBRE 28,1 301 125 80 827 227 803 73 322 24,3 3,7

NOVEMBRE 25,5 269 266 78 893 207 581 61 685 22,9 3,4

DÉCEMBRE 42,6 1 473 217 289 139 972 947 500 270 34,0 5,1

ANNÉE 16 584 086 2 925 645 11 746 061 4 838 025 29,2 5,7

nouveautés

43 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

Pour répondre à une demande nouvelle, celle du besoin temporaire de loge-ment, la société Résidétapes Déve-loppement a conçu un nouveau type de résidences, les Résidétapes. Ce sont des logements de qualité meublés et équipés offrant des services et un accom-pagnement (présence quotidienne d’une équipe gérant l’animation et l’accueil). Ils sont destinés à des personnes ayant besoin d’un logement temporaire, des hommes d’affaires en missions pro-fessionnelles, des salariés en contrat à durée déterminé, des travailleurs saisonniers, des jeunes en forma-tion, en recherche ou en situation de

premier emploi, des étudiants-sala-riés, etc.Résidétapes Développement a décidé de construire ces résidences dans les zones ou la demande de logement temporaire est la plus élevée, c’est-à-dire dans les bassins d’emplois en développement. Beaucoup de ces résidences sont situées en région pari-sienne (Créteil, Montévrain, Chessy, Ser-ris, Bry-Sur-Marne), mais aussi à Nantes, Saint-Nazaire et bientôt Lyon. La société va en effet ouvrir une nouvelle Résidétape dans le quartier de Confluence, financée par Action logement, la Région Rhône-Alpes, la Ville de Lyon, la Caisse des Dé-pôts et Le Grand Lyon.

UN NOUVEAU CONCEPT : UNE RÉSIDENCE RÉSIDÉTAPE À CONFLUENCE PRÉVUE POUR L’ÉTÉ 201420/12/2013 – Source : www.aderly.com

La Plagne a signé le lundi 20 janvier 2014, une convention d’aménagement avec le groupe Mer Montagne Vacances, en vue de la construction d’une nouvelle résidence hôte-lière à Plagne Villages.L’établissement comptera 155 studios et appartements, soit 500 lits. Il disposera d’une piscine, d’un espace bien-être, d’un club enfants, d’un restaurant, d’un bar, d’une baga-gerie, d’une laverie, d’un local à skis. L’ouverture est programmée pour décembre 2016.

NOUVEAU À LA PLAGNE : MMV OUVRIRA UNE RÉSIDENCE EN 2016

44 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

En France, une équipe de plus de 600 per-sonnes est au service des propriétaires et des clients au travers de la Fédération Na-tionale et de ses 95 relais départementaux.A l’étranger, les Gîtes de France sont pré-sents depuis près de 20 ans sur les princi-paux marchés européens, en collaboration avec de nombreux tour-opérateurs.44 000 propriétaires, 58 000 héberge-ments, 35 millions de journées de va-cances, pour un chiffre d’affaires direct de plus de 450 millions d’euros et un apport à l’économie des régions de 750 millions d’euros dont un tiers en devises (20 % de clients étrangers). C’est aussi 230 millions d’euros investis en rénovation du patri-moine bâti.

44 000 gîtes ruraux, 2 500 créations par an, pour un coût moyen d’investissement de 58 400 euros, durée moyenne de loca-tion : 16 semaines par an ; taux d’occupa-tion moyen sur l’année (rapport nombre de semaines louées/période d’ouverture) : 43,4 %, prix moyen par semaine : 440 euros en haute saison, 290 euros en hors saison, et 180 euros par week-end10 200 maisons d’hôtes, 500 nouvelles adresses par an (soit 1 500 chambres), pour un coût moyen d’investissement de 42 000 euros, durée moyenne de location : 16 semaines par an et 3 nuits par séjour, prix moyen : 54 euros la nuit pour deux personnes, petit-déjeuner inclus, et 17 € le repas en table d’hôtes.

DONNÉES DE CADRAGE NATIONAL

Les Gîtes de France

Le volume d’affaires estimé par la Fédération Régionale se monte à

68 millions d’euros pour l’année 2013.

Ce qu’il fautretenir

7 823La région Rhône-Alpes compte

hébergements labellisés Gîtes de France dont 6 400 meublés, ce qui place la région en première place devant PACA ;

En 2013,les Gîtes de France en centrales de réservation ont totalisé 1,2 million de nuitées dont 16 % réalisés par des touristes étrangers.

en chiffres

Le Parc diversifiéLa région compte 7 823 hébergements labellisés Gîtes de France, soit 6 393 meu-blés, 1 014 chambres d’hôtes, 291 gîtes de groupe, et 125 « autres ».2 696 gîtes et 129 chambres d’hôtes sont en service réservation, soit respectivement 42 % et 13 % du parc.

Le volume d’affaires estimé à 68 mil-lions d’euros en 2013

20,4 millions d’euros ont été réalisés durant l’année 2013, soit 7 565 euros par hébergement à partir de 39 560 contrats. La dépense moyenne pour un séjour est de 516 euros (volume d’affaires divisé par nombre de contrats).A partir de ces chiffres comptabilisés par la centrale de réservation, les Gîtes de France ont estimé le volume global au reste du parc en affectant le volume d’affaires moyen (7 565 euros) au nombre de gîtes

direct, soit un volume de 23,9 millions.L’addition des deux modes de gestion to-talise un chiffre d’affaires de 44,6 millions d’euros pour les gîtes.Les chambres d’hôtes quant à elles tota-lisent 20,0 millions de chiffres d’affaires sur l’année 2013 et les autres structures (gîtes de groupes, gîtes d’enfants, cam-pings…) 3,5 millions d’euros (voir détail départemental page suivante).

DONNÉES RHÔNE-ALPESSource : Enquête Gîtes de France Rhône-Alpes

45 )

Les entreprises touristiques / les hébergements

LA FRÉQUENTATION DÉPARTEMENTALE 2013

Avec 1,2 million de nuitées en 2013, les gîtes de France en centrales de réservation voient leur fréquenta-tion progresser de +4 % par rapport à 2012. Par département on note les très bons scores de l’Ain et de l’Isère

qui progressent respectivement de +15 % et +14 % de nuitées.Les nuitées étrangères représentent 16,7 % des nuitées régionales avec une fourchette allant de 11 % des nuitées pour l’Ain et la Loire à 26 % pour le département du Rhône.

NB TOTAL DE GÎTES 2013

NB TOTAL DE GÎTES 2013EN CENTRALE DE

RÉSERVATION

NUITÉES2012

NUITÉES2013

EVOLUTION DES NUITÉES

% NUITÉES ÉTRANGÈRES

TAUX D’OCCUPATION

AIN 322 204 87 281 100 537 15 % 11,4 50,3

ARDÈCHE 1 411 604 213 479 216 433 1 % 16,4 39

DRÔME 544 313 128 348 132 184 3 % 18,4 41,9

ISÈRE 640 356 156 045 177 555 14 % 17,1 38,3

LOIRE 339 271 109 985 107 574 -2 % 11,2 33,9

RHÔNE 319 159 94 891 96 450 2 % 26,0 49

SAVOIE 1 596 324 145 725 137 754 -5 % 13,2 32,1

HAUTE-SAVOIE 1 222 465 266 193 282 189 6 % 17,4 52,9

RHÔNE-ALPES 6 393 2 696 1 201 947 1 250 676 4 % 16,5

Source : Gîtes de France Rhône-Alpes / Observatoire Régional du Tourisme Rhône-Alpes 2014

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Les entreprises touristiques / les hébergements

LE PARC ET LE VOLUME D’AFFAIRES 2013

ESTIMATION DU VOLUME D’AFFAIRES GLOBAL 2013

Source : Gîtes de France Rhône-Alpes 2014

Source : Gîtes de France Rhône-Alpes

01AIN

07ARDÈCHE

26DRÔME

38ISÈRE

42LOIRE

69RHÔNE

73SAVOIE

74HAUTESAVOIE

RHÔNE-ALPES

LE PARC

Gîtes 322 1 411 544 640 339 319 1 596 1 222 6 393

Chambres d'hôtes 114 197 113 116 87 177 109 101 1 014

Gîtes de groupe 26 27 31 68 28 52 34 25 291

Campings 5 4 15 8 4 12 18 12 78

Gîtes d'enfants 4 2 8 21 10 2 47

TOTAL DU PARC 467 1 639 703 832 458 560 1 757 1 360 7 823

LE PARC - En Service Réservation

Gîtes 204 2 947 399 471 471 1 900 061 1 047 338 35,5 6,3 6,3 6,3

Chambres d'hôtes 5 3 076 923 514 250 2 324 455 752 469 24,5 6,0 6,0 6,0

LE SERVICE DE RÉSERVATIONS

Volume d'affaires (VA) 1 061 187 2 947 399 471 471 1 900 061 1 047 338 35,5 6,3 6,3 6,3

VA / Hébergements 5 202 3 076 923 514 250 2 324 455 752 469 24,5 6,0 6,0 6,0

Nombre de contrats fermes 2 906 1 185 907 179 770 692 988 492 919 41,6 6,6 6,6 6,6

Panier moyen (VA / nb de contrats) 365 395 923 113 328 295 569 100 354 25,3 3,5 3,5 3,5

01AIN

07ARDÈCHE

26DRÔME

38ISÈRE

42LOIRE

69RHÔNE

73SAVOIE

74HAUTESAVOIE

RHÔNE-ALPES

Nombre de Gîtes en Direct 118 807 323 279 68 178 1 272 757 3 802

Volume d'Affaires / hébergement Résa 5 202 € 7 182 € 6 885 € 7 726 € 5 493 € 8 805 € 6 848 € 10 681 € 7 565 €

Volume d'Affaires Gîtes Direct 552 441 € 5 216 373 € 2 260 000 € 1 677 884 € 336 198 € 1 332 201 € 7 839 622 € 4 711 000 € 23 925 720 €

Volume d’Affaires Gîtes Total (Direct + Service Réservation) 1 613 628 € 9 554 373 € 4 415 000 € 4 443 884 € 1 824 918 € 2 732 201 € 10 058 383 € 9 966 702 € 44 609 090 €

Nombre de structuresChambres d'Hôtes en Direct 109 191 116 94 66 177 63 101 917

Nombre de CH moyen / structure 3 3 3,08 3 3 3 3 2,82

Nombre de nuitées moyen / CH 100 110 110 103 100 114 110 130

Prix moyen / nuitée / CH 62 € 71 € 63 € 62 € 62 € 62 € 70 € 72 €

Volume d'Affaires CH Direct 2 027 400 € 4 475 130 € 2 550 000 € 1 800 852 € 1 227 600 € 3 753 108 € 1 455 300 € 2 665 915 € 19 955 305 €

Autres produits(GG, GES, Camping, Enfants) 2 250 000 € 1 264 123 € 3 514 123 €

Volume d'Affaires, Direct & SR, Gîte + CH 3 641 028 € 14 029 503 € 9 215 000 € 6 244 736 € 3 052 518 € 7 749 432 € 11 513 683 € 12 632 617 € 68 078 518 €

47 )

Les entreprises touristiques / la restauration

La restauration, la gastronomie

La restauration de type traditionnelcomprend les activités de restaura-tion avec un service à la table• la restauration fonctionnant en

libre-service (de type cafétéria)

• les restaurants à thème (restau-rants spécialisés, restaurants exo-tiques, etc.) dès lors qu’ils offrent une possibilité de choix entre plusieurs types de plats

• les cafés-restaurants associant les activités de restauration et de vente de boissons

La restauration de type rapidecomprend la fourniture au comptoir d’aliments et de boissons à consom-mer sur place ou à emporter, pré-sentés dans des conditionnements jetables.Secteurs divers de la restauration ra-pide : «hamburgers », « pizzerias », « viennoiseries », « croissanteries », « crêperies », « sandwicheries », « friteries », « services au volant » (drive in), etc. ainsi que la vente de glaces à consommer sur place ou à emporter & les salons de thé.

Définitions

ZONE D’ACTIVITÉS EMPLOI

Grand Lyon 10 100Métropole Grenoble 2 300Tarentaise Vanoise 2 100Bassin Annecien 2 000Chablais 1 600Saint-Étienne métropole 1 300Métropole Savoie 1 300Mont Blanc 1 300Genevois français 1 000Autres 10 500TOTAL 33 500

L’EMPLOI

NB DE RESTAURANTS AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE

TRADITIONNELS 851 656 916 2 072

RAPIDES (*) 366 248 405 1 014

TOTAL 1 217 904 1 321 3 086

NB DE RESTAURANTS LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE SAVOIE

RHÔNE-ALPES

TRADITIONNELS 1 175 3 157 1 480 2 046 12 353

RAPIDES (*) 517 1 482 422 692 5 146

TOTAL 1 692 4 639 1 902 2 738 17 499

RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE 2012

Source : Insee Sirene - Répertoire d’entreprises et d’établissements (*)NAF5610B cafétaria et autres libres services + 5610C Restauration de type rapide

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIE HAUTE-SAVOIE

5 000

4 500

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

TRADITONNELS 2012

RAPIDES 2012

Avec 33 000 emplois permanents et salariés, soit 29 % des emplois carac-téristiques du tourisme, la restauration est le premier secteur d’embauche du tourisme en Rhône-Alpes.

Un emploi sur trois de ce secteur est situé sur les communes du Grand Lyon. Les villes de la région suivent avec par ordre décroissant Grenoble (2ème posi-tion), Annecy (4ème), Saint-Etienne (6ème) et Chambéry (7ème).Sans surprise, on voit apparaître dans le classement, les stations de montagne à forte densité touristique : la Tarentaise Vanoise (3ème), le Chablais (5ème) le Pays du Mont Blanc (8ème) et le Genevois (9ème).

PRINCIPALES ZONES D’ACTIVITÉS DE LA RESTAURATION (emplois supérieur à 1 000)

48 )

Les entreprises touristiques / la restauration

33 000emplois permanents et salariés

Depuis 2000,les restaurants « rapides » ont triplé leur offre, tandis que les restaurants traditionnels progressent de +7 % en nombre d’établissements.

L’Institut Bocuse : une formation de qualité internationale

Ce qu’il fautretenir

17 500restaurants en Rhône-Alpes

MENACES SUR LE SECTEUR

L’INSTITUT PAUL BOCUSE : une formation lyonnaise d’exception

Un manque d’adaptation à la clien-tèle internationaleAméliorer la maîtrise des langues étran-gères au sein de son personnel en salle, traduire les cartes, etc.S’adapter davantage aux habitudes des tou-ristes, notamment en élargissant la plage horaire d’ouverture des établissements.

Source : Etude économique sur le secteur de la restauration –Eurogroup Consulting

Le retour de la TVA en restauration :Soumise au taux normal de TVA à 19,6 %, la restauration a pu bénéficier du taux réduit de 5,5 % à partir du 1er juillet 2009. Le taux de TVA a été relevé à 7 % à compter du 1er janvier 2012 pour toutes les formes de restauration proposant des produits cuisinés ou fabriqués en vue d’une consommation immédiate. La restauration conserve son taux réduit, mais celui-ci est passé à 10 % le 1er janvier 2014.

Avec un taux d’employabilité de 100 % à la fin de leurs études (programmes licence et master), l’Institut Paul Bocuse encourage chaque année ses jeunes diplômés à pous-ser les portes des hôtels et des restaurants aux quatre coins du monde. F&B Manager ou Sous-chef d’un grand restaurant, Front Office Manager dans un hôtel ou encore créateurs d’entreprises… Les 151 jeunes diplômés de la Promotion 2013 accéderont

directement d’ici deux ans à des fonctions de management international dans le sec-teur de l’hôtellerie, de la restauration et des arts culinaires. Ils ont été encouragés par leur parrain, Henri Giscard d’Estaing, Président Directeur Général du Club Mé-diterranée, leader mondial des vacances Tout Compris, haut de gamme, conviviales et multiculturelles.

Ce programme dont l’ouverture est pré-vue le 25 août 2014, est le fruit d’un nou-veau partenariat entre l’Institut Paul Bocuse, école internationale spécialisée dans le management de l’hôtellerie, de la restauration et des arts culinaires à Ecully (69) et Emlyon Business School, école de management de renommée mondiale : deux institutions d’excel-lence qui partagent désormais des cam-pus internationaux adjacents à Ecully et à Shanghai (Chine).Le MSc in International Hospitality Management a pour objectif de ré-pondre aux enjeux liés aux évolutions

du secteur de l’industrie hôtelière d’au-jourd’hui. L’enseignement favorise l’ana-lyse stratégique, la créativité et l’innova-tion managériale. Il privilégie également un apprentissage par projets. Ce di-plôme vise à apporter de solides compé-tences en marketing, management des ressources humaines, des opérations, finance… avec des enseignements spé-cialisés dans l’innovation stratégique, la création d’entreprise, le management de l’innovation, le commerce électronique, le design de marques ou encore l’Hospi-tality lifestyle ; toutes ces matières sont dispensées entièrement en anglais.

La dimension internationale du pro-gramme est renforcée par le séjour sur le campus Asie d’Emlyon et le restau-rant-école de l’Institut Paul Bocuse à Shanghai. Travaux de groupes, visites d’entreprises et gestion de projets réels au sein d’entreprises du secteur ponc-tuent le cursus. Enfin, un stage obliga-toire à l’étranger, de quatre à neuf mois, selon le projet professionnel de l’étu-diant, vient finaliser la formation.

Toutes les informations sur le site dédié : www.msc-hospitality.com

Source : l’Hôtellerie Restauration : http://www.lhotellerie-restauration.fr

Nouveau : L’Institut Paul Bocuse et Emlyon lancent le MSc in International Hospitality Management

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Les entreprises touristiques / la restauration

LA RESTAURATION ET LE TOURISME

ASSOCIATION FRANÇAISE DES MAÎTRES RESTAURATEURS

« Le repas gastronomique des Fran-çais est une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles. Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du « bien manger » et du « bien boire ». Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature.

Parmi ses composantes importantes fi-gurent : le choix attentif des mets parmi un corpus de recettes qui ne cesse de s’en-richir ; l’achat de bons produits, de préfé-rence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ; le mariage entre mets et vins ; la décoration de la table ; et une ges-tuelle spécifique pendant la dégustation (humer et goûter ce qui est servi à table). Le repas gastronomique doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à

savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert.Des personnes reconnues comme étant des gastronomes, qui possèdent une connaissance approfondie de la tradition et en préservent la mémoire, veillent à la pratique vivante des rites et contribuent ainsi à leur transmission orale et/ou écrite, aux jeunes générations en particu-lier. Le repas gastronomique resserre le cercle familial et amical et, plus générale-ment, renforce les liens sociaux. »

Un atout français reconnu sur le plan international : en novembre 2010, l’Unesco a classé le « repas gastronomique des Français » au patrimoine immatériel de l’humanité www.repasgastronomiquedesfrancais.org

Le titre résulte de la volonté conjointe de l’état et des professionnels d’identifier et de valoriser les restaurateurs qui ont des compétences professionnelles reconnues et qui s’engagent à travailler des produits bruts, essentiellement frais.

Ce titre est décerné par l’État, au travers des préfets, à partir d’un audit réalisé par un organisme indépendant.

Le but n’est pas de dévaloriser différentes formes de restauration, mais de per-mettre au consommateur de reconnaître les Maîtres Restaurateurs. L’association, dont le siège social est à BERCY, s’est créée pour regrouper tous les restaurateurs qui ont obtenu le titre, quelles que soient leurs origines. Elle a la mission de promouvoir ce titre qui est partie intégrante du patri-moine culturel français et qui est dans le droit fil de la reconnaissance de la gas-tronomie et du savoir-faire national en la

matière. Depuis le 16 novembre 2010, le « repas gastronomique » français est en outre, officiellement reconnu dans le cadre du patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO (voir page précédente).

Composition de l’AFMR (Associa-tion Française des Maîtres Restau-rateurs)

L’association a été créée sous l’impulsion de l’état. Elle est composée des deux as-sociations fondatrices, Restaurateurs de France et Cuisineries Gourmandes et des Maîtres Restaurateurs à titre individuel. Le 22 juin 2010, dans les salons de BERCY, l’association a été officiellement lancée devant plus de 4OO personnes et, à cette occasion le 1000ème titre a été remis. Ont été élues membres du conseil d’adminis-tration toutes les personnes volontaires soit 47 restaurateurs, lesquelles ont ac-cepté toutes les candidatures pour consti-tuer le bureau national soit 11 personnes.

Le conseil est renouvelé tous les 3 ans. Le Président de l’Association est Francis AT-TRAZIC, restaurateur en Lozère et ancien Président des « Restaurateurs de France ». Son Vice Président est Claude IZARD, res-taurateur dans le Tarn et Président des « Cuisineries ».

Le titre de « Maître Restaurateur », seul Titre officiel pour la restauration.

Même si on retrouve également la restaura-tion dans la marque « Qualité Tourisme », Le titre est la seule reconnaissance offi-cielle de l’état. La volonté de le faire pro-gresser ne se dément pas et Sylvia PINEL, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme s’est engagée à le moderniser et à le développer, dans l’esprit des valeurs qui ont prévalu à sa création :

Le titre de « Maître Restaurateur » est délivré par l’Etat et contrôlé par un organisme indépendant.

NOMBRE DE RESTAURANTS, PAR DÉPARTEMENT, AYANT LE TITRE DE « MAÎTRE RESTAURATEUR »

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE SAVOIE

RHÔNE-ALPES

29 21 18 42 23 48 36 51 268

Source : www.maitresrestaurateurs.com/afmr/

50 )

Les entreprises touristiques / la restauration

LES RESTAURANTS ÉTOILÉS AU GUIDE MICHELIN

Ce qu’il faut retenir

75

268

55 AOC

restaurants étoilés par Michelin

restaurants labellisés

« maîtres-restaurateurs »

3ème région de France derrière la Bourgogne et l’Aquitaine

en 2013 ce qui, en nombre d’étoiles, place

Rhône-Alpes en 2ème position des régions gastronomiques derrière l’IIe de France.

79 des 610 tables étoilées en France en 2014 se trouvent en Rhône Alpes, soit 13 % des tables nationales.

RHÔNE-ALPES FRANCE PART DE LA RÉGION

3 ÉTOILES CUISINE EXCEPTIONNELLE, CETTE TABLE VAUT LE VOYAGE 5 27 19 %

2 ÉTOILES CUISINE EXCELLENTE, CETTE TABLE MÉRITE UN DÉTOUR 20 79 25 %

1 ÉTOILE UNE TRÈS BONNE CUISINE DANS SA CATÉGORIE 54 504 11 %

TOTAL 79 610 13 %

Source : Guide Michelin 2014

Source : Guide Michelin 2014

Cette institution, trois étoiles au Mi-chelin, est fièrement installée face à la gare de Roanne depuis 84 ans. Dès 2017 pourtant, le restaurant devrait démé-nager dans un manoir doté d’un parc de 17 hectares, à 10 kilomètres de là, dans la commune d’Ouches. « C’est un beau domaine avec de l’espace, du silence, de la lumière… Nous pourrons même y installer un spa et une piscine », confiait Michel Troisgros au Figaro mercredi 29 janvier 2014. L’investissement atteint les 7 à 8 millions d’euros, puisés dans

la cagnotte familiale. Fort de cette nou-velle adresse, le chef devrait ainsi rivali-ser avec les plus beaux établissements français. En ligne de mire : Olivier Roellinger à Cancale, Georges Blanc à Vonnas ou encore Michel et Sébastien Bras à Laguiole. Comme à Roanne, le restaurant accueillera 50 à 60 couverts. La table se doublera d’une dizaine de chambres de luxe contre 17 actuelle-ment.

Pour aller plus loin : www.lefigaro.fr/gastronomie

Michelin a dévoilé en janvier 2014 la nouvelle édition de ses Bonnes petites tables du guide MICHELIN, qui rassemble en avant-première toutes les adresses distinguées d’un Bib Gourmand (voir listing complet pour la région Rhône-Alpes en annexe).

Le Bib Gourmand récompense les bonnes adresses proposant un menu complet (entrée, plat et dessert) pour un maxi-mum de 31 euros en province, et 35 euros à Paris.

Rhône-Alpes se positionne en 2ème

position des régions françaises, soit 12 % de l’offre nationale, juste derrière l’Ile de France et devant PACA.

Nouveau : La Maison Troisgros déménage

Les 3 étoiles de Rhône-Alpes sont les suivants :

> Paul Bocuse à Collonges-au-Mont d’Or

> Le Flocon de Sel à Megève d’Emmanuel Renault

> Troisgros à Roanne

> Pic à Valence

> Georges Blanc à Vonnas

LES BIB GOURMANDS 2014 MICHELIN

TOP TEN DES RÉGIONS FRANÇAISES

BIB GOURMANDS

Île-de-France 84Rhône-Alpes 78Provence-Alpes-Côte d'Azur 61Normandie 43Centre 42Alsace 38Midi-Pyrénées 38Bourgogne 35Pays-de-la-Loire 35Auvergne 32

51 )

Les entreprises touristiques / la restauration

LES SPÉCIALITÉS

Selon la déclaration des professionnels

RESTAURANTS SAVOYARDS

CUISINELYONNAISE

PIZZERIA KEBAB JAPONAIS CHINOIS MAC DONALD

AIN 18 37 225 61 3 11 12

ARDÈCHE 3 4 166 19 0 7 5

DRÔME 4 15 207 37 13 13 11

ISÈRE 84 28 467 59 18 19 24

LOIRE 10 10 224 55 10 9 13

RHÔNE 21 231 448 112 81 50 38

SAVOIE 442 2 251 25 7 10 7

HAUTE-SAVOIE 489 5 320 38 23 26 16

RHÔNE-ALPES 1 071 332 2 308 406 155 145 126

Source : pagesjaunes.fr

LA MENTION “FAIT MAISON”

AOC, L’APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLÉE

Les députés ont adopté le mardi 10 décembre 2013, l’article 4 bis qui prévoit l’obligation de préciser sur les cartes des restaurants si un plat est fait maison.Ce dispositif fera l’objet dans le code de la consommation d’une section 10 bis rela-tive à la « qualité et la transparence dans l’élaboration des plats proposés dans le cadre d’une activité commerciale ». Le texte prévoit que « Les personnes ou entreprises qui transforment ou distri-buent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration com-merciale ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle,

principale ou accessoire, précisent sur leur carte ou sur tout autre support qu’un plat proposé est “fait maison”.»

Un plat fait maison est « un plat élaboré sur place à partir de produits bruts », précise le texte qui ajoute : «Lorsque la prestation de service de restauration ou la vente de plats préparés a lieu en dehors de l’établissement du professionnel, « sur place » s’entend au sens de “préparé dans les locaux de l’entreprise qui commercia-lise le service ou le plat”. Des ingrédients traditionnels, déterminés par voie régle-mentaire, peuvent entrer dans la compo-sition des plats “faits maison” après avoir subi une transformation de leur état brut nécessaire à leur utilisation. »

Les modalités de mise en œuvre de cette mention “fait maison” tout comme les conditions d’élaboration des plats faits maison ainsi que le logo permettant de les identifier seront précisés par un décret d’application. Pour la ministre du Tourisme, le fait mai-son permettra aux clients des restaurants d’identifier facilement les plats entière-ment cuisinés sur place à partir du pro-duit brut grâce à un logo simple et lisible, et répond à un besoin de transparence et d’information des consommateurs. Cette mention permettra également de valori-ser les professionnels de la restauration dans une démarche de qualité, a précisé la ministre.

Source : L’Hôtellerie Restauration

L’AOC est la dénomination d’un pays, d’une région ou d’une localité servant à désigner un produit qui en est originaire et dont la qualité ou les caractères sont dus au milieu géographique, comprenant des facteurs naturels et des facteurs humains. Le produit possède une notoriété dûment établie et sa production est soumise à des procédures comportant une habilitation des opérateurs, un contrôle des conditions

de production et un contrôle des produits. L’A.O.P, l’appellation d’origine proté-gée, correspond à l’appellation d’origine contrôlée au niveau européen.

87 % des AOC régionales sont AOP, depuis le 1er janvier 2012. C’est l’appellation euro-péenne qui prime désormais sur l’embal-lage du produit.

Source : INAO

On compte 55 AOC exclusives à Rhône-Alpes en 2012, ce qui place la région en 3ème position derrière la Bourgogne et l’Aquitaine (régions viticoles).

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Les entreprises touristiques / la restauration

L’UMIH RHÔNE : FISCALITÉ, QUALITÉ, PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES, “FAIT MAISON”… L’HEURE EST À LA TRANSPARENCE VIS-À-VIS DU CONSOMMATEURExtrait du Communiqué de presse - Décembre 2013

Dans un contexte de crise économique persistante, le secteur de la restauration figure parmi les secteursles plus directement impactés par la baisse de moral et de pouvoir d’achat des consommateurs.

Résultat : les restaurants affichent globalement une baisse de leur fréquentation.

De plus, depuis 1er janvier 2014, la TVA dans la restauration a augmenté de 3 points, passant de 7 à 10 %. Après avoir été réduite à 5,5 % en 2009, la TVA était déjà remontée à 7 % en 2012. La taxe a donc été doublée en moins de 3 ans. Au 1er janvier une hausse du SMIC de 1,1 % est aussi prévue. Cette décision aura une forte incidence sur l’ave-nir du secteur puisque le salaire minimum concerne 70 % des emplois dans la restau-ration. En parallèle, d’autres taxes sont ins-taurées, impactant de manières directe et indirecte la restauration.

Le projet d’Eco Taxe, la taxe sur la bière instaurée en 2013, l’inflation de taxes lo-cales comme l’augmentation de la taxe de séjour faisant écho à la réforme du clas-sement hôtelier, et la future réforme des retraites sont autant de projets de fiscalité impactant lourdement les prix du secteur.

A ces taxes, s’ajoutent également l’augmen-tation des prix des matières premières, du coût de l’énergie et du coût du travail qui ont pour conséquence certaine une hausse des prix pour le consommateur.

Pour faire face à la multiplication de ces charges et à cette pression fiscale, une seule alternative : l’augmentation des prix pour le consommateur.

Au-delà de l’augmentation des prix, la hausse de la TVA aura aussi un effet né-faste sur le travail en restauration. Gros pourvoyeur d’emplois en France, ce sec-

teur voit ses aides à l’apprentissage partiel-lement supprimées. L’aide reste en place pour les structures de moins de 10 salariés, mais au-delà,

le crédit d’impôts dont bénéficient les em-ployeurs d’apprentis sera fortement dimi-nué.

Pour l’UMIH, 1 point de TVA, c’est 10 000 emplois de détruits.

Cela représentera donc 30 000 emplois supprimés dans le secteur CHRD.

Le “Fait maison”, une première étape rassurante pour le consom-mateur mais trop réductrice selon l’UMIH

L’appellation “Fait Maison” est un projet de loi voté cette année par l’Assemblée Nationale. Cette loi, portée par le gouver-nement, correspond à une réelle préoccu-pation du grand public. La mise en place de ce label pourrait même inciter les Français à se rendre plus régulièrement au restau-rant selon un sondage réalisé par l’institut Ifop pour l’hôtellerie restauration. Selon ce sondage, 72 % des Français affirment qu’ils pourraient aller davantage au restaurant ; et 95 % iraient plutôt dans un restaurant ayant ce label au détriment d’un autre. Cette appellation apparaîtra sur les cartes des restaurateurs pour toutes les prépara-tions faites maison, c’est-à-dire préparées sur place avec des produits bruts.

Initialement obligatoire, ce label a été ren-du facultatif pour le secteur de la restaura-tion par le Sénat.

Ce dernier jugeant en majorité qu’un contrôle correct dans les 200 000 restau-rants de France ne peut pas être mis en place. Il faut en effet prendre en compte l’origine, la traçabilité des plats et leurs matières premières pour pouvoir obtenir le label “Fait Maison”. Sans compter les plats mêlant produits bruts et produits surgelés ou industriels.

La semaine dernière, l’Assemblée natio-

nale a adopté en seconde lecture l’appel-lation “Fait Maison” en la rendant obli-gatoire, c’est-à-dire que le futur logo ou signalétique “Fait Maison” devra ainsi être apposé sur les cartes pour identifier le ou les plats cuisinés à partir de produits bruts. Le Sénat doit encore examiner en seconde lecture le projet de loi, avant la promulgation définitive de la loi.

L’enjeu de ce label est de différencier les établissements préparant leurs plats en cuisine et les structures qui sont de simples réchauffeurs ou assembleurs de plats.

A ce sujet, presque 3 Français sur 4 (72 %) ont le sentiment d’avoir déjà consommé des plats surgelés dans des restaurants traditionnels. Le scepticisme dû au soi disant « fait maison » des restaurants tra-ditionnels concerne tous les plats avec une forte récurrence concernant les gâteaux (56 % des sondés) et les sauces (55 % des sondés).

Pour les Français, les plats faits maisons représentent à peine 50 % des plats pro-posés et ils sont plus de 85 % à considérer qu’un plat contient moins de 60 % de pro-duits frais.

Du côté des restaurateurs, ces derniers déclarent que leurs plats sont constitués à 78 % de produits frais, 14 % de produits surgelés et 8 % de produits industriels (produits sous vide ou en conserve).

Même si le label « Fait Maison » est très bien accueilli de la part des consomma-teurs (97 % s’y déclarent favorables), il a également ses limites.

Ainsi un grand chef étoilé qui ferait appel à des pâtissiers extérieurs pour la confec-tion de ces desserts ne pourra pas afficher ce label, garantie de qualité et de tradition. A l’inverse, une grande chaîne de fast-food américain peut prétendre à ce label dans la mesure où leurs sandwichs sont cuisinés sur place…

53 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

L’analyse sectorielle

La montagne l’hiver

RECETTES TTC

JOURNÉES SKIEURS

2010/2011 2011/2012 2012/2013EVOLUTION2012/2013 –2011/2012

AIN 3 051 426 4 951 438 6 305 833 27 %

LOIRE/ARDÈCHE 566 808 821 088 997 372 21 %

ISÈRE/DROME 98 489 718 110 190 501 116 810 712 6 %

HAUTE-SAVOIE 245 476 316 272 813 701 299 935 876 10 %

SAVOIE 505 118 361 542 079 230 569 123 638 5 %

RHÔNE-ALPES 852 702 630 930 855 959 993 173 431 7 %

NATIONAL 1 128 435 138 1 208 711 057 1 305 417 782 8 %

2010/2011 2011/2012 2012/2013EVOLUTION

2012/2013 - 2011/2012

AIN 252 478 355 897 423 530 19 %

LOIRE/ARDÈCHE 75 873 71 679 86 534 21 %

ISÈRE/DROME 4 887 458 5 383 820 5 596 860 4 %

HAUTE-SAVOIE 11 728 416 12 335 062 13 140 721 7 %

SAVOIE 20 794 221 21 712 506 22 076 136 2 %

RHÔNE-ALPES 37 738 446 39 858 964 41 323 781 4 %

NATIONAL 53 736 818 55 208 039 57 890 824 5 %

Source : Domaines Skiables de France

Source : Domaines Skiables de France

en france

RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE DES RECETTES PENDANT L’HIVER 2012/2013

30 %

AIN

LOIRE/ARDÈCHE

ISÈRE/DRÔME

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

57 %

1 %

12 %

0 %

Pendant la saison 2012/2013, les stations de Rhône-Alpes ont gagné +5 % en journées skieurs et +8 % en termes de recettes de remontées mécaniques, soit un très bon millésime à l’instar de la fréquentation touristique globale sur le périmètre à neige (ensemble des stations des Alpes du Nord).

La Savoie reste le premier département de Rhône-Alpes en termes de fréquen-tation (53 % des journées skieurs) et en chiffres d’affaires (57 % des recettes). Ses progressions, tant en terme de jour-nées skieurs (+2 % par rapport à l’hiver 2011/2012) qu’en termes de recettes (+5 %), permettent de maintenir une évolution structurellement croissante.

La Haute-Savoie en deuxième position, représente 32 % des journées skieurs des

Alpes du Nord et 30 % des recettes. A no-ter également la progression de la Haute-Savoie en termes de fréquentation et de recettes depuis l’hiver 2010/2011.

Avec une progression de +4 %, Les dé-partements Isère-Drôme continuent de progresser, tout comme les stations de moyenne altitude de l’Ain, de l’Ardèche et de la Loire qui voient leur fréquentation fortement progresser.

54 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Rhône-Alpes représente

71 %

76 %

des journées ski effectuées en France et

des recettes.

Ce qu’il fautretenir

41,3 millions de « journées » skieurs ont été vendues dans les stations de Rhône-Alpes pendant l’hiver 2012/2013, ce qui représente 993,2 millions de recettes.

La France est en 2013 la première destination mondiale du ski, devant les Etats Unis et l’Autriche. Rhône-Alpes a une activité ski supérieure à des pays comme la Suisse ou l’Italie.

Le plus grand fabricant de remontées mécaniques est la société Poma basée en Isère.

L’innovation dans le matériel est permanente.

2 grands acteurs :Domaines Skiables de France et la Compagnie des Alpes, qui représente 30 % de l’activité ski régionale.

LA FRANCE RESTE PREMIÈRE DU CLASSEMENT MONDIAL EN 2013

FRÉQUENTATION DES DOMAINES SKIABLES DES PRINCIPAUX PAYS POUR L’HIVER 2012/2013 en millions de journées skieurs

INVESTISSEMENTS 2013

Source : FIANET – VANAT NSAA - in « Indicateurs 2013 » de DSF

DANS LE MONDE

Avec 57,9 millions de journées skieurs vendues, les domaines skiables français conservent en 2013 leur place de première destination mondiale du ski de-vant les USA : 56,9 millions et l’Autriche : 54,2 millions.

La hausse de fréquentation de 5 % s’ex-plique par les conditions météo particuliè-rement favorables cet hiver 2013, avec un enneigement exceptionnel, dans tous les massifs en particulier au cœur de la sai-

son où toutes les stations étaient ouvertes, à toutes les altitudes, aux mois de février et mars. Le bon enchaînement des clien-tèles étrangères et françaises, a égale-ment contribué à ce bon résultat.

Avec 41,3 millions de journées skieurs, la Région Rhône-Alpes représente 71 % des journées skieurs vendues en France et dépasse l’activité de pays comme l’Italie (32 millions de journées skieurs) ou la Suisse (25,4).

En 2013, les domaines skiables français ont investi 309,7 millions d’euros, soit une progression de +1 % par rapport à 2012. Le montant des investissements tend à se rapprocher des montants d’avant-crise. Les trois cinquièmes des investissements soit 184 millions d’euros sont consacrés

aux remontées mécaniques. Ce niveau a priori stable masque une baisse impor-tante de l’investissement consacré aux remontées mécaniques neuves (-10 %) au profit de travaux d’amélioration, de confort et de modernisation d’équipements exis-tants (+46 %).

FRANCE

AUSTRALIE

SLOVÉNIE

ANDORRE

FINLANDERUSSIE

SLOVAQUIE

POLOGNE

CHINE

ESPAGNE

ALLEMAGNE

NORVÈGE

CORÉE DU SUD

SUÈDE

RÉP. TCHÈQUE

CANADA

SUISSE

JAPONAUTRICHE

ITALIE

USA

57,9

2

1,3

2,2

2,93

44

4

4,9

5,6

6,4

7

8,5

14

18,5

25,4

28,5 54,2

32

56,9

en Rhône-Alpes

55 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Les Alpes du Nord ont concentré 73 % des investissements réalisés sur la montagne française et 71 % de l’activité ski (en journées skieurs).

Avec 55 % des investissements réali-sés sur les Alpes du Nord, la Savoie est en première place de ce classement, là encore ce chiffre peut être relié à sa part dans l’activité ski (54 %). La Haute-Savoie est deuxième avec 33 % des investisse-ments du massif et 32 % de l’activité, sui-vie par le regroupement Isère-Drôme qui rassemblent 12 % des investissements et 14 % de la fréquentation.

Le premier poste qui impacte le montant total des investissements en montagne est le renouvellement du parc en remontées mécaniques neuves avec 104 millions d’eurospour le seul massif des Alpes du Nord.

Ce montant représente 77 % du montant national, illustrant ainsi la dynamique constante du territoire. L’entretien de ces mêmes machines entraîne des dépenses pour un montant total de 48,9 millions d’euros. Sur ce poste, le massif affirme

sa prépondérance avec 76 % de la part France. Les équipements de loisirs suivent avec 6,3 millions d’euros. Sur ces 5 dernières années c’est le poste qui s’est le plus accru passant de 4,3 millions d’euros en 2008 à 11,3 millions en 2013. Ce poste est ainsi au cœur des préoccupations des exploitants pour ré-enchanter la mon-tagne l’été ainsi que l’illustre la scénogra-phie récemment réalisée sur l’Aiguille du midi. Hors cet exemple on peut citer les di-vers équipements mis en place comme les tables de pique-nique, les tables d’orienta-tion, les tyroliennes, les espaces détente…

Le Top ten des stations : montants cumulés des investissements et chiffres d’affaires de 2009 à 2013 en millions d’eurosLes dix plus grandes stations en termes d’investissements sont classées ci-des-sous par ordre décroissant d’importance. On notera la forte présence des Alpes du Nord qui représentent 8 des 10 stations nommées.Val Thorens est la première avec plus de 74 millions d’euros investis de 2009 à 2013, soit 30 % du montant total de son chiffre d’affaires.

EN EUROS ISÈRE / DRÔME SAVOIE HAUTE-SAVOIEALPES DU

NORDFRANCE

PART DESALPES DU NORD

REMONTÉES MÉCANIQUES NEUVES 10 992 600 63 873 300 29 010 000 103 875 900 134 840 000 77%

MODIFICATION, ENTRETIEN, GRANDES VISITES 6 418 562 16 319 826 14 226 097 36 964 485 48 883 000 76%

ÉQUIPEMENT DE LOISIRS 100 000 3 324 600 2 910 900 6 335 500 11 262 000 56 %

NEIGE DE CULTURE 1 926 086 9 361 900 12 954 688 24 242 674 39 658 000 61 %

TRAVAUX DE PISTES 790 000 3 640 000 1 470 000 5 900 000 9 638 000 61 %

BILLETTERIE 695 000 1 208 390 1 869 903 3 773 293 6 016 000 63 %

DIVERS 5 322 000 26 004 399 12 544 229 43 870 628 59 389 000 74 %

TOTAL 26 244 248 123 732 415 74 985 817 224 962 480 309 686 000 73%

TOTAL CUMULÉ 2009-2013Millions d’€uros

DÉPARTEMENT INVESTISSEMENTSCHIFFRES

D’AFFAIRESPART DE

L’INVESTISSEMENT / C.A.

VAL THORENS / ORELLE SAVOIE 74,13 247,44 30 %

FLAINE - MORILLON- SAMOËNS - SIXT HAUTE-SAVOIE 54,42 161,10 34 %

L'ALPE D'HUEZ ISÈRE 51,27 210,27 24 %

CHAMONIX / LES HOUCHES HAUTE-SAVOIE 49,66 321,93 15 %

COURCHEVEL SAVOIE 45,45 204,20 22 %

LES ARCS / PEISEY-VALLANDRY SAVOIE 41,70 286,65 15 %

TIGNES SAVOIE 36,39 218,60 17 %

PRA LOUP ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 35,20 32,08 110 %

SERRE CHEVALIER HAUTES-ALPES 32,25 164,83 20 %

MORZINE HAUTE-SAVOIE 24,25 71,10 34 %

Source : Montagne Leaders Février 2014

RÉSULTATS DÉPARTEMENTAUX

Source : Montagne Leaders Février 2014

120 000 000

100 000 000

80 000 000

60 000 000

40 000 000

20 000 000

Remontéesmécaniques

neuves

Modification,entretien,

grandes visites

Neige de culture Travaux de pistes

Billeterie Équipementsde loisirs

Divers

HAUTE-SAVOIE

SAVOIE

ISÈRE-DRÔME

56 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

La Compagnie du Mont-Blanc a annoncé le 14 novembre 2013 dans un commu-niqué, que son conseil d’administration avait autorisé son PDG à signer une nou-velle convention de délégation de service public (DSP) des domaines skiables de la commune de Chamonix.

La station classée au top 3 des stations françaises et première en terme de chiffre d’affaire en 2013 va aisnsi voir son parc de remontées mécaniques, ses domaines skiables et ses pistes totalement revisités.

Mais la CMB a déjà dévoilé les grandes lignes du nouveau contrat. Il prévoit 477 millions d’euros d’investissements sur les 40 prochaines années (durée de la DSP).Durant les six prochaines années, la construction de trois télécabines, deux télésièges et deux espaces débutants sont prévus :

> 2014 : Télécabine de Plan Joran

(domaine skiable des Grands Montets)

> 2015 : Espace débutant à Planpraz

(domaine skiable Brévent-Flégère)

> 2016 : Télésiège débrayable de La

Parsa (domaine skiable du Brévent-Flé-

gère)

> 2016 : Espace débutant à Argentière

(domaine skiable des Grands Montets)

> 2017 : Télécabine de Charamillon

(domaine skiable du Tour)

> 2019 : Télésiège débrayable Tabé/Mar-

mottons (domaine skiable des Grands

Montets)

> 2019 : Dispositif d’accès à la Flégère

(domaine skiable Brévent-Flégère)

Les investissements en installa-tions nouvelles en 2013 se montent à 122,64 millions d’Euros HT pour l’en-semble des massifs français. Les Alpes du Nord ont totalisé 94,56 millions d’investis-sements, soit 77 % du montant national.

Les principales installations nouvelles de Rhône-Alpes se répartissent comme suit :

> télésièges à attaches fixes :6 TSF 4 places sont construits dans les sta-tions suivantes : St Pierre de Chartreuse (38), St François Longchamp (73), Crest Voland (73), La Plagne (73), Flaine (74), et 1 TSF 6 places à la station de Valfréjus (73).

> télésièges à attaches débrayables :7 TSD 6 places sont construits dans les sta-

tions de Notre Dame de Bellecombe (73), Courchevel (73), Orelle (73), La Toussuire (73), Les Contamines (74), 2 TSD 4 places sont construits dans les stations de Ste Foy en Tarentaise (73) et Val Thorens (73)

> télécabines à attaches débrayables :4 TCD 10 places sont construites dans les stations de Tignes (73), Morzine (74), et Thollon les Mémises (74).

> Autres installations (hors téléskis) :2 téléphériques monocâbles avec sièges et cabines dans les stations de l’Alpe d’Huez (38), Val Thorens (73) et 1 funiculaire à Flaine (74) : transformation d’un ascen-seur incliné en funiculaire.

477 MILLIONS D’EUROS D’INVESTISSEMENT POUR LA COMPAGNIE DU MONT BLANCSources : Compagnie du Mont-Blanc - Dauphiné Libéré

« Ce contrat est l’aboutissement de près d’une année de travail intense passée à imaginer l’avenir des do-maines skiables de Chamonix. La durée du contrat offre la possibilité d’inves-tir massivement dans les premières années et de se projeter sur le long terme. Cette nouvelle dynamique doit répondre aux attentes exprimées par notre clientèle et nos partenaires, leur permettant ainsi de vivre une expé-rience sportive et ludique unique au pied du Mont-Blanc » a estimé Mathieu Dechavane, PDG de la CMB.

De son côté, le maire de Chamonix, Eric Fournier, a souligné : « Nous avions placé la barre très haut, mais le résultat est là : nous avons un accord très précis pour monter en qualité, durablement, sur l’offre ski de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc: un document qui pourra être étudié sereinement par le conseil municipal du 4 décembre ».

LES INVESTISSEMENTS EN REMONTÉES MÉCANIQUES NOUVELLES

POUR ALLER PLUS LOIN :

Bilan 2013 su STRMTG : Les remontées mécaniques

> Les investissements en 2013

> Les câbles mis en service en 2012

> Le parc des remontées mécaniques au 31/12/2012

> Le trafic de la saison 2012/2013

Site : www.strmtg.developpement-durable.gouv.fr

57 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Le plus grand fabricant de remontées mécaniques est la société Poma qui a réalisé près de 50 % des nouvelles installa-tions en 2013.

Poma, ou officiellement Pomagals-ki, est une entreprise française conceptrice de solutions de trans-port par câble. Elle est détenue depuis le 31 mai 2000 par l’in-dustriel italien Michael See-ber, par le biais de HTI BV, réunis-sant le groupe Poma et le groupe Leitner et formant un des deux leaders mondiaux du transport par câble. La société Pomagalski a été créée par Jean Pomagalski le 13 décembre 1973. Son siège social est à Voreppe, en Isère.

Pour 2009, le groupe Poma emploie 850 personnes, dont 309 au siège social de Voreppe (Isère). Son chiffre d’affaires est de 155 millions d’euros, dont 57 % à l’exportation.

Poma construit des solutions de transport de passagers par câble incluant notamment des télésièges fixes (4 ou 6 places) et débrayables (4, 6 ou 8 places), des télécabines (4, 6, 8, 10, 16 places), des tramways aériens, des télé-phériques, des Télémix, des fu-nitels ainsi que des funiculaires. Elle a installé plus de sept mille sys-tèmes dans plus de soixante-treize pays, transportant huit millions de passagers chaque heure.

La majorité de ses systèmes sont implantés dans des stations de sports d’hiver et certains le sont dans des parcs d’attractions ou dans des lieux permettant d’accéder à des panoramas. De plus, un autre mar-ché s’est ouvert il y a une dizaine d’années : celui du transport urbain, là où le métro ne peut s’implanter (Colombie avec le MetroCable à Medellín, Taïwan dans la capitale Taipei, Tianmenshan, en Chine dans le Parc National du Zhangjia-jie, Roosevelt Island au cœur de Manhattan à New York, etc.)

L’INNOVATION DANS LE MATÉRIEL

S’il est un domaine qui innove particulièrement c’est l’activité du ski. Parmi les nouveautés sélectionnées cette saison par la FIFAS, citons :

Cette chaussure à quatre crochets, réussit une symbiose parfaite entre les deux prio-rités de l’adepte du ski-alpinisme : l’ultra légèreté (1 450 g) et la performance. Avec sa semelle VIBRAM®, ses nouveaux inserts ISO Touring, ses deux positions d’inclinaisons pour la descente et son chausson Confort EZ Fit.

La marque « poursuit » ses efforts en s’attaquant fermement à la pisteA travers sa nouvelle ligne transversale « Pursuit », Rossignol invente une nouvelle vi-sion du ski « performance » de piste : l’art de vivre la piste autrement, plus intensément, plus librement…Avec une redéfinition des skis et des chaussures, les premiers appuis donnent le ton : une meilleure réactivité et contrôle, des sensations immédiates ainsi qu’une prise d’angle instinctive.

SCOTT lance le masque LCG, grande nouveauté qui permet de changer l’écran de son masque de ski très facilement. Avec le système « Lens Change », il suffit de déclipser l’écran. C’est pratique et très simple d’utilisation.

Les Chaussures de skis COSMOS & CELESTE de SCOTT SPORTS

Les skis de ROSSIGNOL

Le masque de SCOTT SPORTS

La grande histoire du ski

58 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

LES ACTEURS DU SECTEUR

Domaines Skiables de France est la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables.

Créée en 1938 sous le nom de Syndicat National des Téléphériques de France, elle regroupait alors quinze adhérents et un nombre égal de remontées mécaniques. L’objectif était de permettre aux quelques exploitants de téléphériques existants (le premier date de 1928 en France) d’échan-ger des idées et d’étudier les problèmes techniques et administratifs que soulevait ce nouveau mode de transport.

Cet organisme s’est progressivement développé en même temps que se multi-pliaient les appareils de « transport par câble », et les pistes de ski desservies. Son histoire est intimement liée au dévelop-pement économique et touristique de la montagne.

Aujourd’hui il fédère 406 adhérents répar-tis entre 238 membres actifs (opérateurs de remontées mécaniques ou de domaines skiables), 168 membres correspondants (fournisseurs, constructeurs, centres de formation, maîtres d’œuvre...).

• Les domaines skiables constituent la source principale d’attractivité des stations de montagne l’hiver. Services déterminants dans la dynamique des stations, ils en conditionnent l’activité économique des stations (commer-çants, hébergeurs, professionnels du ski et de la montagne, etc.).

• Leur activité est indispensable pour fixer l’emploi et la vie sociale sur les ter-ritoires.

• Acteurs majeurs de l’aménagement durable en montagne, les Domaines Skiables de France ont engagé des poli-tiques novatrices et responsables.

Les métiers de base des opérateurs (les pistes et les remontées mécaniques) ont été complétés par toute la palette des autres métiers d’une économie qui se pro-fessionnalise (management, commerciali-sation, droit, assurance, etc.).

Avec 12,4 millions de journées skieurs réalisées en Rhône-Alpes, la Compagnie des Alpes représente 30 % de l’activité ski régionale.Le Groupe Compagnie des Alpes est centré sur deux métiers du loisir : l’exploitation de domaines skiables et l’exploitation de parcs de loisirs.

L’activité « Domaines skiables » représente 55 % du chiffre d’affaires consolidé. Elle est marquée par une concentration saisonnière (décembre à avril) et géographique (les Alpes en France).

L’activité Parcs de loisirs (45 % du chiffre d’affaires) rééquilibre la saisonnalité, puisque l’essentiel du chiffre d’affaires de cette branche est réalisé entre avril et septembre. Elle élargit la zone d’activité au Nord et à l’Ouest de la France et à cinq autres pays d’Europe : les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et l’Angleterre.

www.domaines-skiables.fr

Les opérateurs français de domaines skiables se répar-tissent de la manière sui-vante :

• 44% de régies publiques

• 43 % de sociétés privées

• 13 % de sociétés d’économie mixte (SEM - capital public majoritaire)

L’exploitation des remontées mé-caniques étant un service public, lorsque la collectivité ne gère pas le service en régie, l’opérateur privé ou la SEM est délégataire de service public (cf. articles L342-1 et -9 du Code du Tourisme). C’est le cas de 52 % des opérateurs de remontées mécaniques (en nombre d’entreprises), mais cela concerne plus de 80 % de l’acti-vité (en recettes).

DOMAINES SKIABLES PARCS DE LOISIRS

Chiffre d’affaires annuel consolidé au 30 septembre 2012 en M€ (Hors SME) 379,4 296,2

59 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Les Domaines skiables

Les sociétés d’exploitation qui composent le Groupe Compagnie des Alpes équipent, entretiennent et exploitent des Domaines skiables.Cela signifie qu’elles prennent en charge l’organisation de la montée (remontées mécaniques), de la descente (entretien des pistes, damage, enneigement de culture) et de l’accueil (caisses, files d’attentes).

Les avantages concurrentiels de la Compagnie des Alpes tiennent pour l’essentiel au positionnement des stations du Groupe et à l’orga-nisation choisie.

> Le positionnement des stations

La Compagnie des Alpes a choisi d’être présente dans des stations de grande di-mension, bénéficiant d’une forte notoriété et disposant de capacités d’hébergement souvent supérieures à 25 000 lits.L’altitude élevée donne les meilleures chances d’enneigement abondant et de qualité : tous les Domaines du Groupe sont situés à plus de 1 600 m d’altitude et permettent de skier à plus de 3 000

mètres. Grâce à cette haute altitude, les stations du Groupe sont moins affectées que les autres par des éventuels manques d’enneigement.

> La dimension et la diversité de leur Domaine skiable

La dimension « géographique » du do-maine conditionne la quantité et la di-versité de l’offre faite au skieur, élément déterminant pour l’importance du chiffre

d’affaires.

> Leur compétitivité européenne

Grâce à un parc de lits touristiques considérable (plus de 300 000 lits dont la moitié locatifs), les stations du Groupe sont commercialisées activement par l’intermédiaire de groupes spécialisés dans l’hébergement, et par des tours opérateurs étrangers. Cette dimension internationale permet d’assurer un remplissage des lits marchands toute la saison au même niveau que celui des périodes de vacances scolaires françaises. Selon les stations, la part de la clientèle étrangère de la Compagnie des Alpes est comprise entre 20 % et 60 %.

> L’effet Groupe : un avantage détermi-nant dans la politique d’achats et d’in-vestissement

Le métier d’exploitant de Domaine skiable est un métier à forte intensité capita-listique et à point mort élevé : il faut en moyenne 2,50 euros d’actifs immobili-sés bruts pour obtenir 1 euro de chiffre d’affaires. Au-delà de la couverture des charges fixes, l’effet de levier sur le résul-tat procuré par un chiffre d’affaires sup-plémentaire est très important.

La rentabilité du Groupe CDA dépend donc à la fois de sa capacité à améliorer son chiffre d’affaires, à la fois de son apti-tude également à contrôler ses coûts d’ex-ploitation et ses investissements. L’effet de chaîne que procure l’appartenance à un même Groupe permet aux sociétés d’acheter moins cher et d’emprunter dans de meilleures conditions de taux. Cette politique d’achats en commun est, bien entendu, appliquée aux achats d’investis-sements.

2009/2010 2010/2011 2011/2012

PARADISKI (LA PLAGNE - LES ARCS - PEISEY VALLANDRY) 4 683 4 501 4 687

ESPACE KILLY (TIGNES - VAL D'ISÈRE) 2 765 2 742 2 746

LES TROIS VALLÉES (LES MENUIRES - MÉRIBEL) 2 491 2 364 2 456

GRAND MASSIF (FLAINE - GIFFRE) 1 276 1 285 1 316

SERRE-CHEVALIER 1 379 1 331 1 306

DEUX-ALPES 1 268 1 214 1 224

SOUS TOTAL COMPAGNIE DES ALPES - DOMAINES SKIABLES 13 862 13 437 13 736

DOMAINES SKIABLES FRANÇAIS MIS EN ÉQUIVALENCE* 3 486 3 268 3 480

TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES DOMAINES SKIABLES 17 348 16 705 17 216

2009/2010 2010/2011 2011/2012

PARADISKI (LA PLAGNE - LES ARCS - PEISEY VALLANDRY) 120,0 116,2 124,2

ESPACE KILLY (TIGNES - VAL D'ISÈRE) 78,9 79,2 79,5

LES TROIS VALLÉES (LES MENUIRES - MÉRIBEL) 64,3 60,4 65,2

GRAND MASSIF (FLAINE - GIFFRE) 31,5 33,2 37,3

SERRE-CHEVALIER 31,5 31,5 32,2

DEUX-ALPES 38,6 40,5 41,0

SOUS TOTAL COMPAGNIE DES ALPES - DOMAINES SKIABLES 364,8 361,0 379,4

DOMAINES SKIABLES FRANÇAIS MIS EN ÉQUIVALENCE* 109,5 111,7 119,7

TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES DOMAINES SKIABLES 444,8 474,3 499,1

Dont chiffre d’affaires foncier 2,6 0,7 4,1

JOURNÉES-SKIEURS DES SITES DU GROUPE CDA (MILLIERS)

CHIFFRE D’AFFAIRES DES SITES DU GROUPE CDA (M€)

* Chamonix, Avoriaz, Valmorel et La Rosière

60 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Les massifs de Rhône-Alpes ont généré 5,9 millions d’euros de redevances soit l’une des meilleures saisons, ce qui conforte les évolutions positives observées dans la plupart des secteurs. Cela représente un gain de +13 % contre +19 % au niveau national. La part de la région se monte pour 2012/2013 à 56 % des recettes enregistrées au niveau national.

La plupart des départements de Rhône-Alpes suit cette tendance à la diminution.

> La Haute-Savoie (30 % des recettes régionales) enregistre 1,8 million d’euros de redevances, soit une progression de +13 % par rapport à l’hiver dernier.

> La Savoie (29 % des recettes régio-nales) connaît une progression moindre (+4 %), soit 1,7 million d’euros de rede-vances.

> L’Isère (24 % des recettes régionales) récolte 1,4 million d’euros, soit +17 % par rapport à l’hiver dernier, et la plus belle performance de ces 5 dernières saisons.

K€ - Recettes TTC 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013MOYENNE DE

CES 5 DERNIÈRES SAISONS

SAVOIE 1 604 1 525 1 690 1 649 1 712 1 636

HAUTE-SAVOIE 1 532 1 410 1 348 1 596 1 798 1 537

ISÈRE 1 157 1 062 1 020 1 213 1 415 1 173

AIN 567 445 423 571 672 536

DRÔME 190 159 126 163 185 165

LOIRE 173 100 26 38 113 90

ARDÈCHE 32 27 10 2 13 17

RHÔNE-ALPES 5 255 4 728 4 643 5 232 5 908 5 153

FRANCE 10 167 8 698 7 348 8 858 10 527 9 120

POIDS RHÔNE-ALPES/ FRANCE 52 % 54 % 63 % 59 % 56 % 57 %

RÉSULTATS DÉPARTEMENTAUX

CHIFFRES D’AFFAIRES DU SKI DE FOND

ANALYSE RÉGIONALE

Source : ATOUT France - Direction Ingénierie et Développement - Délégation montagne

AIN

HAUTE-SAVOIE

ISÈRE

AIN

DRÔME

LOIRE

ARDÈCHE

2 000

1 800

1 600

1 400

1 200

1 000

800

600

400

200

0

2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013

61 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

LES Sites de visiteDANS CE CHAPITRE DEUX TYPES DE SITES SONT PRIS EN COMPTE :

Les sites culturelsLes édifices religieux, les châteaux, les sites à caractère militaire et les lieux de mémoire, les sites et les mu-sées archéologiques, les musées des Beaux-Arts, les écomusées et les mu-sées d’art et tradition populaire, les muséums et les musées thématiques.

Les sites dits « de loisirs »Les parcs à thèmes, les parcs anima-liers, les grottes, les sites naturels et les villages pittoresques, les trans-ports touristiques (téléphériques), les parcs, les jardins, enfin les sites industriels et les visites techniques.

CE DISTINGUO EFFECTUÉ, LES PRINCIPAUX CHIFFRES SONT LES SUIVANT…

79 sites de loisirs pour une fré-quentation de 6,0 millions de visi-teurs, soit 61 % de la fréquentation totale des sites. 108 sites culturels pour une fréquentation totale de 3,9 millions d’entréesEn termes d’évolution, on note depuis 2005 une progression sensible de la fré-quentation des sites culturels. La loi sur les musées de 2002 en imposant la mise en place d’un service des publics a eu un im-pact majeur et explique en grande partie que de 2005 à 2010, cette catégorie gagne plus d’un million d’entrées, soit une progression de 42 % en 10 ans, et une progression loga-rithmique moyenne de +2,9 % par an.La fréquentation des sites de loisirs suit également une courbe ascen-dante. Seule l’année 2006 fait exception à la règle. Cette année avait connu une météo très « accidentée » : la canicule de juillet et le froid du mois d’août avaient freiné la fréquentation de ces sites pour la plupart en extérieur. Au total la croissance sur 12 ans approche les 65 % (estimation, étant donné le changement de base de calcul sur les téléphériques de Chamonix), soit un taux proche de +4 % en moyenne logarithmique annuelle.

CES CHIFFRES DÉMONTRENT LA CROISSANCE DE CE SECTEUR

Au-delà des rôles traditionnels qui leur sont assignés, la baisse des subsides publiques a mené ces sites à des politiques marketing, contribuant à faire du visiteur un client que l’on fidélisera par des ateliers, des visites thématiques, des restaurants, des boutiques…Ces orientations entraînent des changements dans les choix de gestion. Ain-si que l’évoque Boris Martoir, avocat associé chez Evershelds LLP, dans le Cahier Espaces de juin 2010, : « la loi de finances 2010 a prévu que tous les monu-ments appartenant à l’État ou à ses établissements publics pourront désormais être transférés aux collectivités locales. Cette réforme intervient alors que la gestion des sites culturels s’est dernièrement enrichie de nouveaux instruments. Les propriétaires publics et privés des sites touristiques se sont notamment vu proposer de recourir à un fonds de dotation et à l’assistance à maître d’ouvrage. »

LA RÉPARTITION DES SITES SUR LA RÉGION

La carte ci-dessous illustre les multiples choix qui s’offrent aux visiteurs de la région, on notera cependant quelques spécificités territoriales :

Les départements à dominante urbaine se positionnent sensiblement sur l’offre culturelle, comme le Rhône, premier dans sa catégorie, suivi par l’Isère.La Haute-Savoie se démarque très nettement, emportée par le flux des visiteurs des téléphériques de Chamonix. La Savoie, grâce aux visites guidées des Villes et Pays d’Art et d’Histoire se positionne au contraire sur une fréquentation culturelle.Les départements de l’Ain, de l’Ardèche et de la Drôme, à dominante rurale, ont une fré-quentation « loisirs » bien plus prééminente que l’activité culture.

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ARDÈCHE

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RHÔNEAIN

LOIRE

HAUTE-SAVOIE

Lyon

St-Étienne

Bourg-en-Bresse

Valence

Chambéry

Grenoble

Annecy

Privas

Châteaux et architecturesciviles remarquables

Parcs animaliers

Transports touristiquesMusées thématiques

Sites industrielset visites techniques

Sites, villeset villages remarquables

Édificeset patrimoine religieux

Parcs à thèmesMuseum et muséesd’histoire naturelle

Sites à caractèremilitaire et lieuxde mémoire

Muséesdes Beaux-Arts

Jardins

Grottes, gouffreset avens

Écomusées et muséesd’art et de traditionspopulaires

en Rhône-Alpes

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Ce qu’il fautretenir

79 sitesde loisirs*

Rhône-Alpes compte

pour une fréquentation de 6,0 millions de visiteurs et

108 sites

culturels* pour une fréquentation totale de 3,9 millions d’entrée.

Les trois plus grands sites de la région par la fréquentation sont situés à Chamonix (les téléphériques).

Le premier site culturel est le Musée des Beaux Arts à Lyon.

*Dont la fréquentation dépasse les 10 000 entrées comptabilisées.

Rhône-Alpes compte

De 2007 à 2012 le nombre de visiteurs dans les musées de Rhône-Alpes progressent de 34 %, soit 10 points de plus que la moyenne nationale.

nationaux sur les 1 004 que compte la France, soit 5 % de la fréquentation nationale.

97 musées

FRÉQUENTATION DES SITES TOURISTIQUES DE + 100 000 ENTRÉES COMPTÉES

DÉNOMINATION DU SITE COMMUNE D’IMPLANTATION DÉPART. 2012 2013

Téléphérique de l'Aiguille du Midi Chamonix Mont Blanc 74 810 928 811 234

Chemin de fer du Montenvers-Mer de Glace

Chamonix Mont Blanc 74 672 463 693 390

Téléphérique du Brévent Chamonix Mont Blanc 74 448 750 454 713

Parc d'attractions Walibi Les Avenières 38 400 000 390 000

Musée des beaux-arts Lyon 69 327 688 331 447

Téléphérique de la Bastille Grenoble 38 308 180 292 403

Ferme aux crocodiles Pierrelatte 26 294 225 287 298

Safari de Peaugres Peaugres 07 323 586 263 491

Parc des oiseaux Villars les Dombes 01 287 054 287 054

Musée de Grenoble Grenoble 38 176 457 196 007

Aquarium de Lyon La Mulatière 69 169 761 189 853

Institut Lumière (hors Festival Lumière)

Lyon 69 171 000 185 828

CERN Saint Genis Pouilly 01 148 120 173 000

Téléphérique du Salève Étrembières 74 186 461 NC

Château de Grignan Grignan 26 160 843 169 497

Lyon City Boat - Navig'Inter Lyon 69 123 702 156 880

Grand site de l’Aven d’Orgnac - La Grotte et la Cité de la préhistoire

Orgnac l'Aven 07 151 406 152 581

Palais idéal du Facteur Cheval Hauterives 26 138 421 150 864

Musée miniature et cinéma de Lyon Lyon 69 129 057 150 425

Musée d’Art Contemporain Lyon 69 123 032 147 030

Parc animalier Saint Martin la Plaine 42 150 000 140 000

Palais des bonbons et du nougat de Montélimar

Montélimar 26 131 910 135 974

Musées Gadagne de Lyon Lyon 69 108 598 102 804

Hameau du père Noël Andilly 74 90 077 100 826

Voir listing complet des sites de + de 10 000 visiteurs en Rhône-Alpes en annexe

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Il est difficile de lutter contre certaines faiblesses ou contraintes : un territoire mal desservi en termes d’ac-cès, une faiblesse de la population locale ou touristique, des moyens humains ou fi-nanciers insuffisants et/ou en diminution, une concurrence exacerbée à l’intérieur et/ou à l’extérieur du territoire, une notoriété insuffisante voire inexistante passé un premier périmètre de proximité, une offre vieillissante, non renouvelée, à l’opposé des attentes des visiteurs…Il est cependant possible d’améliorer ses forces et ses atouts par une démarche qua-litative dans les secteurs suivants :

> Une médiation qui s’adapte : le débat entre le guide ou l’audio guide n’est pas la préoccupation du visiteur qui selon qu’il préférera une visite à la carte ou en autonomie, choisira l’une ou l’autre formule. Une médiation qui s’adapte aux différentes clientèles, parmi lesquelles les clientèles étrangères, n’est pas toujours facile à mettre en place : elle suppose une connaissance de ses dernières et un inves-tissement humain et financier.

> La complémentarité des deux vi-sites et l’usage par le guide de supports numériques, visuels et sonores.

> Une série d’événementiels qui re-nouvelle et fidélise la clientèle. Le château de Grignan en proposant ses nocturnes fait venir 30 000 visiteurs par saison, per-sonnes qui n’auraient peut être pas toutes visité un château mais qui ont été séduites par les spectacles et l’ambiance. Ce festival ainsi que ses autres événements, permet en outre au château d’avoir des articles de presse répartis sur une grande partie de l’année et non simplement sur le cœur de saison.

> Un ajustement aux divers profils de clientèle : si des actions nombreuses ont été entreprises en direction du jeune public et méritent d’être amplifiées et approfondies, des efforts restent à mener pour l’accueil des clientèles handicapées : seuls 8 % des sites touristiques de la région sont labellisés « Tourisme et Handicap ».

> Des ressources à trouver : par le mécénat, par l’accueil de séminaires ou de mariages, par la boutique, par le restau-rant, nombreuses sont les formules qui permettent aux responsables de sites de trouver des alternatives à la diminution des recettes publiques, dès lors que les offres sont qualitatives. Face à la nécessité grandissante, les sites ouvrent leur porte et développent leur créativité.

> Un dialogue avec les institution-nels du tourisme : si se faire connaître au niveau de son office de tourisme est basique et indispensable, sensibiliser les divers échelons (départementaux, régio-naux et nationaux) contribue à la notoriété d’un site par les outils qu’ils développent (Newsletters, réseaux sociaux, sites In-ternet, téléphonies mobiles…), et par les liens qu’ils ont avec des agents de voyages français, les tour operator étrangers et les représentants des médias.

> Une stratégie de communication multicanale : certaines personnes ne se rendent pas dans les sites touristiques parce qu’elles ne sont pas correctement informées. Il y a donc nécessité pour les professionnels de communiquer auprès de leurs différents publics et pour ce faire, d’utiliser, en fonction des budgets dispo-nibles, un mode de communication adapté à chacune des cibles. Si le papier demeure un incontournable (flyer, document d’ap-pel, d’information ou de promotion, l’en-cart presse ou l’affichage), le virtuel s’ins-talle (Internet, la téléphonie mobile, les réseaux sociaux, la Web TV). Ce dernier ne peut être aujourd’hui évité.

Tous ces éléments « marketing » correspondent à des savoir-faire et des compétences qui se développent ces dernières années dans le cadre de la fonction « responsable du mar-keting ». Un poste qui, dans les grands parcs de loisirs, ou parcs animaliers a été très rapidement créé, mais qui pose encore des interrogations dans le milieu culturel : faut-il parler de client ou de visiteur, de mise en marché ou de mise en tourisme ?…Bien entendu, cela est la même chose, mais considéré de deux manières différentes !

L’EFFICACITÉ MARKETING DES SITES DE RHÔNE-ALPES VUE À TRAVERS SES PISTES D’AMÉLIORATION

POUR ALLER PLUS LOIN :

Télécharger l’étude sur http://pro.rhonealpes-tourisme.com

Pour favoriser la comparaison et s’en-gager dans une démarche de progrès, les 187 sites de la région accueillant plus de 10 000 visiteurs payants par an ont été analysés par thématiques :

> les lieux culturels (musées, châteaux, édifices, etc.),

> les sites récréatifs (grottes, parcs à thèmes, jardins, etc.).

« Cette démarche a pour objectif d’expliquer secteur par secteur pourquoi certaines fréquenta-tions sont en hausse, et d’autres en baisse. Puis, par une mise en valeur des facteurs de succès et un partage d’expériences, per-mettre à chaque site de trouver ses propres solutions, en fonc-tion de ses particularités ».

L’outil se décline autour de grands thèmes comme :• la communication,• la médiation,• la tarification,• l’accessibilité,• l’ouverture à l’international

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Sur une moyenne de 5 ans (de 2008 à 2012), le premier musée de la région à apparaître dans le listing est le Musée des Beaux-Arts de Lyon en 29ème position nationale. Si on le positionne dans la catégorie des musées de province, il se situe en 7ème position derrière les musées suivants :

1. Musée Claude Monet de Giverny2. Visitor Center de Colleville sur Mer3. Tapisserie de Bayeux4. Mémorial de la paix de Caen5. Ensemble monumental de Narbonne6. Musée du débarquement d’Arromanches7. Musée des Beaux-Arts de Lyon

Rhône-Alpes compte 97 musées nationaux sur les 1 004 que compte la France, soit un nombre équivalent à celui de l’Ile de France. C’est en termes de fré-quentation que l’écart se creuse puisque la capitale compte 28,4 millions d’entrée contre 2,6 pour Rhône-Alpes.

Le poids de Rhône-Alpes est de 5 % dès lors que l’on ramène la fréquentation de la région à l’ensemble de l’offre. Si l’on compara notre région à l’ensemble de la Province, son poids se monte alors à 10 % en moyenne sur ces 5 dernières années. Si l’on ramène la fréquentation des différents territoires à une base 100 en 2007, il est toutefois intéressant de noter que Rhône-Alpes voit sa fréquentation passer de 100 à 134 en 2012, soit 10 points de plus que la moyenne nationale et 7 points de plus que la moyenne de la Province.

A l’origine de cette progression :

> Des créations : la Cité du Design à Saint-Étienne qui a ouvert ses portes en 2009 et le Centre d’Architecture et du Patrimoine de Chambéry en 2010.

> Des réouvertures : le Musée d’His-toire Naturelle de Grenoble en 2008 et le Musée archéologique Grenoble St Laurent en 2010.

> De fortes progressions : Le Mu-sée des Beaux-Arts de Lyon : +35% en 5 ans, l’Institut Lumière (+57 %) grâce à son festival, le Musée d’Art contemporain de Lyon (+20 %), le Musée de la Miniature et du Cinéma à Lyon (+100 %) et le Hameau du Père Noël à Andilly (+72 %).

LA PART DES MUSÉES DE RHÔNE-ALPES DANS L’OFFRE NATIONALE

EVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION 2007 – 2012 DES MUSÉES EN BASE 100 EN 2007

MUSÉES NATIONAUX 2007 2008 2009 2010 2011 2012

FRANCE 55 002 164 58 567 264 61 037 399 64 074 994 64 172 531 68 040 203

ILE DE FRANCE 28 363 108 30 157 808 31 314 560 32 945 965 32 098 865 34 283 243

PROVINCE 26 639 056 28 409 456 29 722 839 31 129 029 32 073 666 33 756 960

RHÔNE-ALPES 2 606 853 2 796 909 3 000 316 3 243 402 3 429 926 3 487 903

PART DE RA / FRANCE 5 % 5 % 5 % 5 % 5 % 5 %

PART DE RA / PROVINCE 10 % 10 % 10 % 10 % 11 % 10 %

NOMBRE DE VISITEURS DANS LES MUSÉES NATIONAUX

Avec l’aimable collaboration d’Atout France

RHÔNE-ALPES

PROVINCE

FRANCE

ILE DE FRANCE

150

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130

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602007 2008 2009 2010 2011 2012

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

MUSÉES NATIONAUX 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Musée des Beaux-Arts de Lyon 241 916 250 138 294 610 291 147 267 566 327 688

Musée de Grenoble 192 634 187 715 160 520 168 432 256 154 176 457

Institut Lumière de Lyon 171 747 173 255 186 642 237 524 251 274 270 000

Musée d'art contemporain de Lyon 102 722 200 191 115 010 123 612 148 023 123 032

Musée et théâtres gallo-romains de Lyon Fourvière 84 898 70 656 74 088 89 290 97 774 85 078

Musées des tissus et des arts décoratifs de Lyon 77 702 86 233 131 807 81 703 68 299 58 338

Musée et site gallo-romain de Saint Romain en Gal/Vienne 65 465 66 435 71 733 77 325 85 450 73 977

Musée miniature et cinéma de Lyon 64 629 71 692 85 860 101 937 113 177 129 057

Centre d'histoire, de la résistance et de la déportation de Lyon 63 527 56 994 55 871 57 076 48 985 8 148

Musée de la mine de Saint-Étienne 52 394 57 952 57 451 57 816 59 911 55 492

LES 10 PLUS GRANDS MUSÉES NATIONAUX DE RHÔNE-ALPES

LA CAVERNE DU PONT-D’ARC

Avec l’aimable collaboration d’Atout France

LES INVESTISSEMENTS EN COURS SUR LA RÉGION

en Rhône-Alpes

> Situé à Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche)

> Investissement : 43 millions d’euros

> Ouverture prévue fin 2014

> Objectif : entre 300 000 et 400 000 visiteurs par an

Projet culturel à vocation touristique, la Caverne est un équipement structurant pour l’ensemble de l’Ardèche et le sud de la région Rhône-Alpes. L’objectif de ce projet est de porter à la connaissance de chacun le patrimoine paléolithique existant. L’im-pact social de la Caverne consistera en un

allongement de la saison touristique ac-tuelle et, par conséquent, pérennisera une activité économique majeure pour l’écono-mie résidentielle territoriale.Piloté par le Syndicat mixte, le Conseil général de l’Ardèche et la Région Rhône-Alpes avec l’appui de l’État et de l’Europe,

ce projet culturel est particulièrement ambitieux. Quarante-trois millions d’euros seront investis. Le futur Espace de restitu-tion sera géré par un délégataire spécialisé dans la gestion de site culturel et touris-tique.

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Le projet architectural La Caverne du Pont-d’Arc

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

LA CITÉ DU CHOCOLAT DE VALRHONA

LE MUSÉE DES CONFLUENCES

> Située à Tain l’Hermitage (Drôme)

> Investissement : 5 millions d’euros (1ère phase)

> Ouverture le 24 octobre 2013

> 17 emplois créés

> 60 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international

> Situé à Lyon (Rhône)

> Investissement : 235 millions d’euros dont 60 millions d’euros pour les fondations

> Ouverture prévue fin 2014

> Objectif : entre 400 000 et 600 000 visiteurs par an

Valrhona est une chocolaterie française, installée à Tain l’Hermitage depuis 1922, qui fournit des chocolats d’exception aux professionnels de la gastronomie et aux consommateurs gourmets. Précurseur en matière de goût, de création, de services et de responsabilité sociétale, elle innove dans tous ces domaines et participe ainsi pleinement à l’évolution de la Gastrono-mie mondiale.

Depuis plus de vingt ans, Valrhona s’est donné une double mission : promouvoir le talent des artisans du monde entier et

valoriser le chocolat d’exception. Dans cette optique, l’entreprise est naturelle-ment le partenaire fondateur de la Coupe du Monde de la pâtisserie, le créateur du concours international de dessert de restaurant C3 et de l’Ecole de formation professionnelle internationale : l’Ecole du Grand Chocolat.

Depuis presque cinq ans, Valrhona a déve-loppé un projet de Centre d’expertise qui a ouvert ses portes à tous en Octobre 2013 : La Cité du Chocolat Valrhona.

Piloté par le Département du Rhône, le Musée des Confluences a pour vo-cation d’être :

• un lieu pour comprendre le monde et son évolution, où la pluralité des regards et des approches se confrontent et se répondent ;

• un musée qui suscite l’émerveillement et les questionnements des jeunes visiteurs et le goût du monde chez les adultes ;

• une philosophie de la Confluence, de la rencontre, de l’échange et des regards croisés en lien avec son implantation au confluent du Rhône et de la Saône ;

• une architecture audacieuse qui allie la pureté du cristal et la souplesse du nuage.

En tant que maître d’ouvrage, le Dépar-tement du Rhône a imaginé le concept, décidé des orientations, conçu la program-

mation et assure le financement de cette réalisation.Le Musée des Confluences illustre égale-ment les valeurs portées par le Départe-ment parmi lesquelles le souhait de rester ouvert sur le monde, la volonté d’innover et le devoir de solidarité. C’est pourquoi, il est conçu pour être un lieu de rassemble-ment pour tous, où chacun y trouvera, à sa convenance, pédagogie et plaisir, ensei-gnement et détente, culture et citoyenneté.

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Musée des Confluences - Département du Rhône - Image de synthèse

Valrhona

Au sein de cette Cité du Chocolat seront regroupés :• un Espace de découverte interactif

multi sensoriel de 1 400 m2 ouvert en octobre 2013

• une Boutique de 300 m2 ouvert en octobre 2013

• une Ecole de Pâtisserie de 150 m2 destinée aux consommateurs Gourmets (2ème phase du projet – 2016-2017)

• un Espace de Restauration pour 2016.

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

«Pas dans le vide»

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RÉNOVATION DES ESPACES AU SOMMET DE L’AIGUILLE DU MIDI

> Situé à Chamonix (Haute-Savoie)

> Investissement : 12 millions d’euros

> Ouvert en décembre 2013Source : www.compagniedumontblanc.fr/laiguille-du-midi-prepare-lavenir-4132

Le site de l’Aiguille du Midi ne se présente pas. Ce piton rocheux culminant à 3 842 m est connu dans le monde entier pour la magnificence de son panorama à 360 ° et son ambiance « haute montagne » si particulière. A l’aube du 21ème siècle et à l’ère des nouvelles technologies, le but de ce projet est de permettre d’améliorer la qualité de l’expérience de nos visiteurs au sein de l’Aiguille du Midi, amélioration en termes d’accessibilité, de confort de dépla-cement, de transmission d’information, d’immersion dans l’ambiance du lieu, d’in-teractivité, de partage des expériences…

Pour répondre aux attentes des visi-teurs, ce bâtiment a été réaménagé pour leur offrir un lieu de repos et de contemplation confortable. De hautes baies vitrées ont été ainsi créées pour offrir une vue large et époustouflante sur le mas-sif et des bancs installés face au paysage pourront leur permettre de faire une pause tout en « en prenant plein les yeux ». La façade de cet élément est habillée de corten (acier bruni) afin de rester en harmonie avec les autres bâtiments du Piton Nord.

Le « Pas dans le Vide », espace à sen-sations fortes, sur la terrasse sommitale de l’Aiguille du midi est ouvert au public depuis le 21 décembre 2013.

Le Pas dans le Vide est une première à cette altitude, une première dans les ma-tériaux employés, une première dans les techniques utilisées, une première dans les conditions extrêmes que peut vivre ce site toute l’année… Exposée face au Mont-Blanc à 3 842 m, cette structure de concep-tion unique au monde représente une véri-table innovation technologique en matière d’architecture verre-acier, elle pourra résister à des vents de plus de 220 km/h et à une amplitude thermique de 60°. Une expérience unique à vivre : le visiteur pé-nètre dans une cage de verre de 2 m x 2 m et pendant quelques minutes se retrouve en immersion avec la nature et 1 000 m de vide sous ses pieds.

Le Musée le plus haut du Monde, le site de l’Aiguille du Midi est le départ de très nombreuses courses en montagne, dont bien entendu l’ascension du my-thique Mont-Blanc par les trois Monts. De nombreux alpinistes de renom y ont laissé leurs traces et c’est pour rendre hommage à ces aventuriers inventifs et audacieux, dont Gaston Rébuffat est le plus célèbre exemple, qu’a été créé ce musée à 3 777 m d’altitude. Il a pour thème : l’alpinisme « de pointe ». Cet espace complète de manière cohérente le parcours de visite du site de l’Aiguille du Midi qui alterne désormais parfaitement espaces intérieurs et espaces extérieurs.

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

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LA NOUVELLE CITÉ DE LA PRÉHISTOIRE

NOUVELLES ORIENTATIONSAU SAFARI PARC DE PEAUGRES

> Situé à Orgnac (Ardèche)

> Investissement : 3,5 millions d’euros

> Ouverture en février 2014

> Parc situé à Peaugres (Ardèche)

> Montant des investissements : 700 000 euros pour les nouvelles animations –

> Objectif : 30 000 visiteurs supplémentaires par an

Dans un nouvel écrin résolument moderne le visiteur découvre 350 000 ans de trésors dédiés à la Préhistoire, dans une mise en scène mêlant illustrations grandeur nature, sup-ports interactifs et tactiles, vidéos, ambiances sonores, animaux naturalisés et scènes de vie quotidienne reconstituées.La nouvelle Cité de la Préhistoire offre à ses visiteurs un voyage sensoriel unique trans-portant chacun du Paléolithique ancien jusqu’au 1er âge du Fer (-350 000 ans à -500 ans avant J.C). Une excursion hors du temps, à la découverte de la culture des Pré néan-dertaliens, des Néandertaliens, jusqu’à l’Homme moderne, Homo sapiens, au travers des modes de vie de chasseurs-cueilleurs, en passant par l’agriculture, l’élevage puis la métallurgie.Ce parcours initiatique, riche d’outils, d’armes, de poteries, d’ossements humains et d’ani-maux, mais également de vidéos éducatives, de tables tactiles multi-joueurs, de bornes multimédias, s’adresse autant aux néophytes qu’aux initiés. Des collections reconnues d’intérêt national, qui permettent à la Cité de la Préhistoire de bénéficier de l’appellation Musée de France et de collaborer avec l’INRAP, le Ministère de la Culture et de la Com-munication, le CNRS…

Afin de voir sa fréquentation progresser, le safari Parc de Peaugres a déjà, et va prochainement, investir sur 2 postes : le développement de nouvelles animations et l’hébergement.

Hébergement : le parc étudie, en parte-nariat avec la société lyonnaise Huttopia, et le SDEA la faisabilité de créer sur un terrain contigu au parc, un nouvel espace

destiné à accueillir 150 tentes haut de gamme. Huttopia propose des campings ou hébergement nature aux familles dans un cadre préservé. L’étude se déroulera sur l’année 2014 et si le résultat de l’étude est positif il pourrait être envisagé une ou-verture de cette structure d’accueil pour la saison 2016.

Nouvelles animations : un circuit pé-

destre permet de découvrir, les singes, les animaux d’Europe des serpents, et les ani-maux nocturnes. Cette nouvelle visite se termine par un labyrinthe de verre dont on ne peut sortir qu’en suivant un fil d’Ariane. Un « Manoir » dont l’esprit s’inspire d’une atmosphère à la Harry Potter qui a repré-senté un investissement de 700 000 euros, réalisé pour partie par autofinancement et pour partie par un emprunt bancaire.

Une approche résolument moderne de la PréhistoireLes préhistoriens et les archéo-logues qui ont travaillé sur ce nouveau musée ont souhaité proposer une exposition à la fois moderne et ludique.Ainsi, chaque visiteur aura la possibilité de vivre, par procura-tion, la vie d’un archéologue en apprenant à chercher des objets préhistoriques sur une table tactile multijoueurs ou encore se transformer en homme pré-historique dont la mission sera de trouver les ressources néces-saires à sa survie et à celle de sa tribu. Pour parfaire l’expérience, chacun pourra également appré-cier les ateliers organisés par les archéologues du Grand Site de l’Aven d’Orgnac, perçant le secret du feu, la taille du silex et le tir de sagaies au propulseur.

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

• Investissement : 51,5 millions d’euros (estimation)

• Ouverture par tronçons

Dès 2004, les présidents des régions PACA, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes lan-çaient « l’appel du grand delta », pour une gestion solidaire et ambitieuse du Rhône. Cette volonté se matérialisait en 2005 par la tenue d’États généraux du fleuve Rhône, et par l’élaboration d’une stratégie partenariale à 20 ans. Le Plan Rhône 2007 / 2013 en est la première application. Il se poursuit pour la période 2014 - 2020.

En Rhône-Alpes, 16 collectivités locales, maîtres d’ouvrage, couvrent la quasi-intégra-lité du parcours à réaliser. La Compagnie Nationale du Rhône et la Région Rhône-Alpes, par une convention de partenariat signée en 2005, se sont engagées à financer les tra-vaux de ViaRhôna.

Avec 65 % du tracé implanté sur le domaine concédé à la CNR, celle-ci est un acteur dé-terminant du projet. Inscrite au volet ancrage local de ses Missions d’intérêt Général, dé-marche volontaire lancée par la CNR en 2004, ViaRhôna est également une illustration du modèle de développement de la Compagnie, fondé sur la redistribution aux territoires et la valorisation de la Vallée du Rhône. Grâce à l’impulsion donnée par la Région Rhône-Alpes et la Compagnie Nationale du Rhône, les acteurs locaux, mobilisés et fédérés, se sont for-tement investis, permettant la construction d’un projet cohérent et continu tout au long du fleuve.

Le Conseil régional Rhône-Alpes a subventionné ViaRhôna à hau-teur de 12,5 M€, dont 180 000 € de crédits européens, et la Com-pagnie Nationale du Rhône à hauteur de 11,1 M€, sur un mon-tant total estimé à 51,5 millions d’euros, le reste étant pris en charge par les maîtres d’ou-vrages et autres collectivités ter-ritoriales.

A titre d’exemple, dans la Drôme, le coût total du projet est de 12,4 M€, répartis entre le maître d’ouvrage, le Conseil général (6 M€), la CNR (2,8 M€), la Ré-gion (2,5 M€), l’Union européenne (0,1 M€) et les communes et com-munautés de communes concer-nées par le tracé (1 M€).

CHIFFRES CLÉS EN RHÔNE-ALPES LE RHÔNE

400 km de digues

330 km de voies navigables à grand gabarit

14 écluses pour le transport de marchandises et de passagers sur le Bas Rhône (soit 93 000 éclusages)

4 écluses de plaisance sur le Haut-Rhône

18 plateformes industrielles multimodales développées par la CNR, dont le Port de Lyon Edouard Herriot

5,38 millions de tonnes de marchandises transportées

24 bateaux de croisière en circulation pour 90 000 passagers

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450 km de pistes dont 275 km achevés

220 communes au bord du Rhône

118 communes traversées par ViaRhôna

35 offices de tourisme

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chiffres 2012/2013 - Compagnie Nationale du Rhône

VIARHÔNA

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Groupe Partouche Le Groupe, par le biais de ses filiales directes et indirectes, exploite, au 31 décembre 2012, 50 casinos dont 42 en France (6 en Rhône-Alpes) et 8 à l’étranger.

JOA – Groupe LyonnaisDans un monde dominé par des groupes qui conservent le patronyme du fondateur, le groupe lyonnais JOA, 3ème opérateur français avec 20 casinos et un site de jeux en ligne www.joa-online.fr a misé sur la différence et créé en 2008 une marque avec deux am-bitions majeures. La première, changer le regard des gens sur l’univers des casinos, la seconde, faire de ses établissements de véritables destinations de sortie.Il possède 20 casinos dont 2 en Rhône-Alpes : Montrond-les-Bains et Uriage.

LES CASINOS

Ce qu’il fautretenir

casinos en Rhône-Alpes

Avec

48,1 millions d’euros de produit brut des jeux en 2012,

le Lyon Vert (La Tour-de-Salvagny) en 3ème place nationale derrière Enghien (164,1 millions) et Aix-en-Provence (52,2 millions).

Les casinos de la région totalisent

302,7 millions

d’euros de résultats bruts

L’investissement s’élève à

en 201218 millions

22

7 GROUPES PRINCIPAUX SE PARTAGENT LE MARCHÉ DES JEUX

22 CASINOS EN RHÔNE-ALPES

CASINOS EXPLOITÉSEN FRANCE

PRODUIT BRUT DES JEUXRÉEL 2012 (EN M€)

CASINOS EXPLOITÉSEN RHÔNE-ALPES

PRODUIT BRUTDES JEUX RÉEL 2012

(EN M€)

GROUPE PARTOUCHE SA 42 560,6 6 122,8

GROUPE JOA 20 179,1 2 NC

GROUPE BARRIÈRE SAS 34 741,3 1 NC

GROUPE TRANCHANT 16 189,7 1 4,4

GROUPE COGIT 9 81,7 0 -

GROUPE ÉMERAUDE 8 67,8 0 -

SMCFC 2 54,8 0 -

DÉPARTEMENTSCOMMUNES

D’IMPLANTATIONGROUPE

D’APPARTENANCE

CLASSEMENT2012

EN FRANCE

AINDivonne-les-BainsHauteville-Lompnes

PartouchePartouche

14164

ARDÈCHE Vals les Bains - 77

ISÈREAllevardSaint Martin D’UriageVillard de Lans

-JOAArevian

14338

176

LOIREMontrond-les-BainsNoirétable Saint-Galmier

JOACasino du GolfePartouche

14338

176

RHÔNELa Tour-de-Salvagny Lyon

PartouchePartouche

311

SAVOIE

Aix-les-Bains Grand CercleAix les Bains Nouveau CasinoBrides-les-Bains Challes-les-Eaux

----

19157169106

HAUTE SAVOIE

Annecy Annemasse Chamonix Evian Megève Saint Gervais les Bains Saint-Julien-en-Genevois

-PartoucheBarrière-Financière Royal ResortTranchantDB Conseil

571814117

15513953

Source : Bilan statistique saison 2011-2012 Service central des courses et jeux. Au 31/10/2012

en Rhône-Alpes

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

En 2013, le groupe a réussi son pari :

Il a mis à l’image JOA l’ensemble de ses casinos et salles de jeux,

Il a développé et contribué à l’installation en France de nombreuses innovations technologiques pour apporter aux clients de nouvelles sensations de jeu comme le ticket zap, un ticket qui remplace jeton et monnaie, la roulette électronique et le Magic Casinos Jackpot, le plus gros jackpot multi site français,

Il élargit son offre de jeu en créant le site de jeux en ligne joa-online.fr qui propose l’offre la plus large du marché (paris hippiques, paris sportifs, poker),Il a renouvelé son offre restauration,

Il a inauguré son premier casino « nouvelle génération » 100 % JOA à Montrond-les-Bains,

Il a renouvelé des Délégations de Service Public à Gérardmer (2008), Montrond-les-Bains (2010), Antibes (2011), Uriage (2011), Saint-Aubin (2011), et remporté deux appels d’offre : création des casinos à La Seyne-sur-Mer (83) et à Giffaumont-Cham-paubert (51).

INVESTISSEMENTS EN RHÔNE-ALPES

15 Novembre 2012 ouverture du casi-no à Montrond-Les-Bains (42)Il s’agit du premier casino JOA dont l’archi-tecture incarne la stratégie du groupe.Ce casino « nouvelle génération » propose des activités adaptées à tous les publics : bowling, billards et jeux d’arcades avec simulateurs de conduite et de tir, un res-taurant, un dance floor et pour la première fois dans un casino, une micro-brasserie.Deux types de bières JOA (blonde et am-brée) seront proposés à consommer sur place. La micro-brasserie,visible de tous, offre un instant culturel pour ceux qui veulent apprendre le bras-sage de bière.Cet établissement ouvre pour le casino JOA de Montrond-les-Bains des perspec-tives de croissance de chiffre d’affaires de

l’ordre de 10 % sur le produit brut des jeux (PBJ) et 40 % sur les activités hors jeux.Montant de l’investissement : 15 mil-lions d’euros.

Casino JOA d’Uriage (38) :Signée en 2012, la nouvelle Délégation de Service Public (DSP) d’une durée de 20 ans prévoit des travaux d’envergure qui devraient être finalisés en 2015. Ce projet englobe l’extension de l’actuel bâtiment avec la construction d’une nouvelle salle de spectacle de 300 places et d’une salle de réunion de 100 places. Ces extensions permettront à l’actuel bâtiment de presque doubler sa surface (de 1 300 m2 à 2 200 m2).Montant de l’investissement : 3 mil-lions d’euros.

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Casino le Lyon vert à Charbonnieres-les-bains

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

La Fédération Rhône-Alpes Thermal, fondée le 20 octobre 1989, valorise le thermalisme de la région Rhône-Alpes qui offre 15 destinations au sein de 7 départements : Ain, Ardèche, Drôme, Haute Savoie, Isère, Loire, Savoie.En 2009, elle crée le label « Balineae » dédié au bien-être thermal et avec lequel la fédéra-tion anime un plan d’actions de promotion et de communication, fédérant les acteurs du thermalisme, communes, offices de tourisme, thermes… salons, formation éducation théra-peutique, opération promotion « 4 Saisons », académie du web & réseaux sociaux, repor-tages photos, relations presse…

En 2013, le thermalisme en Rhône-Alpes ac-croît sa fréquentation pour les cures thermales conventionnées avec 78 000 curistes soit une 4ème année consécutive de progression.

En France, 90 % du chiffre d’affaires total des établissements est réalisé par les cures thermales prises en charge, soit 10 % dans le secteur non conventionné (remise en forme, bien-être, cures libres…). En Rhône-Alpes, 68 % du chiffre d’af-faires est lié aux cures conventionnées, 23 % au non secteur non conventionné et 9 % aux diverses activités. (source Comète pour Rhône-Alpes Thermal).

En France, le coût moyen du forfait de soins par curiste est de 560 € (avant prise en charge de l’Assurance maladie et d’une éventuelle complémentaire santé)

En France, plus de 9 millions de journées de soins ont été délivrées tous les ans par les établissements thermaux aux 520 000 curistes. En Rhône-Alpes on compte 1,4 million de journées conventionnées pour 78 000 curistes.

En France, 10 % à 25 % du chiffre d’affaires annuel des exploitants est réinvesti dans la qualité des installations. Dans les dernières années, tous les établisse-ments thermaux ont été rénovés, ce qui a représenté plus de 250 millions d’euros d’investissements.

En France le thermalisme représente 9 442 emplois directs (soit 6 455 emplois en Equivalents Temps-Plein) à 70 % saisonniers, sur des emplois majoritairement de longue durée. En Rhône-Alpes on compte 1 000 emplois directs (400 perma-nents et 600 saisonniers)

En France, 90 % des établissements sont situés dans des communes de moins de 10 000 habitants, l’établissement étant souvent le premier pourvoyeur d’emplois directs ou indirects dans la région où il se trouve (ou le deuxième après l’hôpital).

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LE Thermalisme et LE bien-être

avec

76 000 curistessoit 15 % de l’activité nationale, Rhône-Alpes se place en 3ème place nationale en 2013

Ce qu’il fautretenir

15 stations

et 16 établissements en Rhône-Alpes

Le secteur compte 1 000 emplois directs

100 %des curistes sont français, 63 % sont d’origine extra-régionale

Le chiffre d’affaires des stations thermales régionales s’élève à

53,4 millions d’euros en 2013

21 millions d’euros ont été investis pour le renouvellement de l’offre entre 2014 et 2016.

Données de cadrage nationales et régionales

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

STATS FRATH* 2013

AIX-LES-BAINS THERMES CHEVALLEY ET MARLIOZ 29 801

ALLEVARD LES BAINS 3 976

BRIDES LES BAINS 11 863

CHALLES LES EAUX 1 412

DIVONNE LES BAINS 1 237

EVIAN LES BAINS 1 196

LA LECHERE LES BAINS 6 014

MONTBRUN LES BAINS 2 286

MONTROND LES BAINS 3 213

NEYRAC LES BAINS 3602

SAINT GERVAIS LES BAINS 1 880

SAINT LAURENT LES BAINS 2 596

THONON LES BAINS 1 825

URIAGE LES BAINS 4 423

VALS LES BAINS 2 649

RHONE ALPES 77 973

* FRATH : Fédération Rhône-Alpes Thermal source CNETH

21 MILLIONS D’EUROS INVESTIS DANS LE RENOUVELLEMENT DE L’OFFRE

BRIDES LES BAINS

> 11 millions d’euros d’investissements

ALLEVARD LES BAINS

> Investissement de 700 000 à 1 million d’euros

La Compagnie Lebon a signé un proto-cole d’acquisition des sociétés SET Brides, qui gèrent les établissements thermaux de Brides-les-Bains, et SET Hôtels. Avec ce projet industriel, la Compagnie Lebon nourrit des ambitions nationales et inter-nationales. Le savoir-faire de Brides-les-Bains dans l’amaigrissement deviendrait un moyen de se développer sur le marché de la santé et du bien-être.La SET Brides gère les établissements thermaux de Brides-les-Bains (Thermes de Brides-les-Bains®, Le Grand Spa des

Alpes®, Thermes de Salins-les-Thermes), station thermale leader dans le traitement de l’amaigrissement avec 18 000 curistes en 2013, générant un CA de 11,9 M€.La commune de Brides-les-Bains vient d’ailleurs de prolonger de 10 ans la conces-sion des établissements thermaux de Brides-les-Bains à la SET Brides soit jusqu’en 2034. Cet allongement est lié à un programme d’investissements de 11 M€. La SET Hôtels possède et exploite, à Brides-les-Bains, le Golf Hôtel**** (54 chambres) et l’hôtel Savoy*** (44 chambres).

Le centre « Sport-Santé » a ouvert ses portes en Janvier 2014. Situé dans le parc thermal, il sera accessible aux curistes et aux non curistes.Il proposera un accompagnement per-manent avec un pôle médical (médecins, sophrologue, ostéopathe, praticiens en médecine traditionnelle chinoise, diététi-cien, nutrithérapeute…) et sportif.

Conçu selon la philosophie des Thermes d’Allevard, qui est de proposer différentes approches complémentaires aux cures classiques, sa vocation est préventive, curative et pédagogique, selon 3 pôles de compétences :1. Le pôle médical, paramédical et rééducation2. Le pôle sport et remise en forme3. Le pôle formation et informationCentre Sport et Santé ©

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Centre Sport et Santé - Allevard

Le 14 janvier dernier, le site américain SpaFinder 365, notamment spécialisé dans la réservation de soins spa, a pré-senté son rapport annuel, porteur des dix nouvelles tendances du marché en 2014.

1. Hôtels santé 2.0

Déjà présente l’an passé, la tendance s’af-firme en 2014. Les voyageurs vont accor-der encore plus d’importance à la notion de santé associée au voyage. Ainsi, il est conseillé aux hôteliers de se structurer pour y répondre en proposant une offre complète combinant spa, remise en forme, alimentation saine et sommeil de qualité.

2. Le bien-être connecté

Une nouvelle relation existe entre techno-logie et bien-être, laquelle cohabite notam-ment avec les nombreuses applications permettant de rester en forme, de retrou-ver la santé et d’en assurer un suivi.

3. Le thermalisme s’échauffe

Les soins thermaux connaissent une re-crudescence d’intérêt. De plus en plus de voyageurs sont en demande de cette « ex-périence thérapeutique abordable, sociale, naturelle et bénéfique ». Avec des sources chaudes existant dans pratiquement tous les coins du monde, les gouvernements

et les investisseurs s’engagent dans des « centaines de nouveaux projets » autour du globe.

4. La gravité suspendue

La « gravité suspendue » ou « flottante » est la tendance en plein essor. Pour Spa Finder, elle traduit le besoin psychologique et physique des consommateurs de se dé-connecter d’une société hyper-connectée. Ainsi de nombreuses offres tenteront d’y répondre avec des chambres de flottaison, des séances de yoga aériennes et anti-gra-vité, de nouveaux équipements comme les tapis roulants anti-gravité.

5. L’entretien physique intense

L’effort physique s’accroît pour devenir de plus en plus intense, amenant le spor-tif amateur à devenir un compétiteur en quête de salle capable de lui permettre d’assurer son entraînement.

6. Le retour de la beauté « naturelle »

Selon Spa Finder, 2014 devrait mettre l’accent sur le naturel avec l’introduction d’une technologie à faible risque aidant à y parvenir. Les spas proposeront ainsi des produits bio associés à une technologie adaptée.

7. L’aromathérapie

Les spas s’éloignent des traitements génériques et réinventent une nouvelle approche de l’aromathérapie visant à as-socier botanistes et technologies numé-riques pour en améliorer l’efficacité.

8. Les retraites se désurbanisent

De plus en plus de stations thermales et de spas proposent des retraites de bien-être à l’extérieur des villes, accessibles par voi-ture et train.

9. Vie et Spa : gestion des différentes étapes de la vie

Nombreux sont les spas qui vont, en 2014, mettre en place des programmes visant à accompagner leur clientèle sur des sujets comme le vieillissement et la mort. Le di-vorce, la maladie, la perte d’emploi en sont également d’autres.

10. Des destinations surprenantes

En 2014, curistes avertis et consomma-teurs de bien-être vont chercher de nou-velles destinations de voyage dans les pays comme le Bhoutan, le Ghana et le Nicara-gua.

Source et rapport complet sur : www.aquae-officiel.fr

LES TENDANCES SPA ET BIEN-ÊTRE POUR 2014

75 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

LE Tourismed’affaires

En Rhône-Alpes 94 % des nuitées sont réalisées pour motif personnel (agrément et visites aux proches) et 6 % pour motif professionnel. Ces proportions sont équivalentes au niveau national.

Le motif professionnel comprend les MICE (Meeting, Incentives, Congrès et Séminaires) et les déplacements des VRP.

NOMBRE DE SALLES DE SÉMINAIRES PAR DÉPARTEMENT

DONNÉES DE CADRAGE NATIONALES

HÔTELS ET CENTRE DE CONGRÈS

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIEHAUTE SAVOIE

RHÔNE-ALPES

- 100 PLACES 15 4 18 48 8 150 42 51 336

DE 100 À 250 PLACES 1 1 1 1 1 2 1 8

DE 250 À 1 000 PLACES 1 1 2 3 4 2 1 14

DE 1 000 À 5 000 PLACES 5 5

+ 5 000 PLACES 2 1 1

TOTAL 16 5 20 53 12 160 46 54 366Source : Bedouk 2014 – Traitement ORT

Méthodologie

Les résultats présentés ci-dessous sont le fruit d’un partenariat qui a réuni les organismes suivants : la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), France Congrès, l’Office du tourisme et des congrès de Paris (OTCP), Foires Salons Congrès Événements de France (FSCEF), l’Office de justification des statistiques (OJS), VIPARIS, le Comité des expositions

de Paris (CEP), la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Ser-vices (DGCIS), Atout France et MPI (voir présentation des partenaires en annexe).

Un groupe de travail technique (CCIP, France Congrès, VIPARIS, FSCEF, OJS et l’OTCP) a mené à bien les opérations tech-niques et organisationnelles nécessaires au bon déroulement de l’étude qui ont dé-

en france

76 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

avec

76 000

Ce qu’il fautretenir

75 millions d’euros ont été récemment investis pour permettre à Annecy de créer un nouveau centre de congrès (47 millions d’euros), à Montélimar de rénover le sien (17 millions d’euros) et à Bourg en Bresse pour rénover le Parc des Congrès (32,5 millions d’euros).

6 % des nuitéesEn Rhône-Alpes,

En province un congressiste étranger dépense en moyenne 300 euros par jour lors de son congrès (transport compris), un français 170 euros.

La durée moyenne de séjour des visiteurs étrangers est de 3,2 jours, pour environ 2,4 jours pour un français.

sont réalisées pour motif professionnel. Ces proportions sont équivalentes au niveau national.

PRINCIPAUX RÉSULTATS

La France a accueilli 2 800 congrès et 1,6 million de congressistes en 2011.Le secteur des congrès a généré 1,6 milliard d’euros de retombées économiques en 2011 (ce sont environ 7,1 milliards d’euros de retombées écono-miques au total pour le secteur des congrès et salons, la filière des salons ayant dégagé 5,5 milliards d’euros de retombées écono-miques selon l’étude réalisée en 2011).

30 000 emplois temps plein pro-viennent de l’activité des congrès (environ 120 000 pour l’ensemble du secteur des congrès et salons, la filière des salons pro-curant 90 000 emplois).

Dans les régions hors Ile-de-FranceL’ensemble des villes françaises (hors Paris Ile-de-France) a accueilli plus de 1 800 congrès (65 % du total national) et 810 000 congressistes (environ 50 % du total de la France entière).

Le secteur des congrès a généré 516 millions d’euros de retombées économiques en province en 2011, soit un tiers du total national. Le secteur des congrès et salons a dégagé environ 2,2 milliards d’euros de retombées écono-miques (1,7 milliard d’euros pour la seule filière salon).

58 % des dépenses en province sont le fait de congressistes français venant hors de la région ou se déroule la manifestation.

Plus de 10 000 emplois temps plein proviennent de l’activité des congrès (le secteur des congrès et salons représen-tant environ 35 000 emplois, la filière des salons seule, 25 000 emplois).

Un congressiste étranger dépense en moyenne 300 euros par jours lors de son congrès en province (transport compris), un français 170 euros.

La durée moyenne de séjour des visi-teurs étrangers est de 3,2 jours, pour environ 2,4 jours pour un français.

buté par l’obtention des autorisations ve-nant des responsables des congrès (PCO et sociétés savantes) pour interroger les congressistes pendant le déroulement des manifestations puis par le recueil des don-nées liées aux frais d’organisation de leurs congrès. Les partenaires ont confié la réalisation des enquêtes terrain (interrogation des congressistes) à un prestataire et ont trai-té et exploité eux-mêmes les résultats de

ces enquêtes (données brutes fournies par le prestataire). Dans ce cadre, le groupe de travail tech-nique a assuré la réalisation du cahier des charges, l’élaboration du questionnaire, l’enquête pilote, le suivi du prestataire retenu pour la réalisation des enquêtes terrain, le traitement statistique des résul-tats ainsi que le calcul final des retombées économiques.

DÉPENSES JOURNALIÈRES PENDANT LE CONGRÈS(y compris transport d’acheminement et hors droits d’inscription)

CONGRÈS À PARIS EN ILE-DE-FRANCE CONGRÈS EN PROVINCECONGRÈS EN FRANCE

Congressistes français hors département sur les congrès internationaux

Congressistes français hors département sur les congrès nationaux

Congressistes français hors département sur tout type de congrès

Congressistes étrangers sur tout type de congrès

En

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292324

191160

204175 164

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Les plus grandes capacités de la région Rhône-Alpes en places amphithéâtres (capacité supérieure à 300 places)3 grandes catégories ont été distinguées : les centres de congrès, les parcs exposi-tions et les hébergements.

Il est à noter cependant que d’autres espaces dont ce n’est pas la vocation première peuvent également mettre des espaces à disposition : les universités de la région, des châteaux, des espaces de loisirs comme la Sucrière, la Halle Tony Garnier ou le stade Lou Rugby à Lyon, l’hippodrome de Vaulx-en-Velin, le stade Geoffroy Guichard, le Summum ou la Minatec à Grenoble…

LES CENTRES DE CONGRÈS

NOM DU SITE VILLE DÉPARTEMENTCAPACITÉ MAX

Amphi /Conférence

CC LYON CITÉ INTERNATIONALE LYON RHÔNE 3 000

PALAIS DES CONGRÈS MONTÉLIMAR DRÔME 1 659

ESPACE TÊTE D’OR LYON RHÔNE 1 100

PALAIS DES CONGRÈS CHÂTEAUNEUF-SUR-ISÈRE ISÈRE 890

CENTRE DES CONGRÈS SAINT-ÉTIENNE LOIRE 800

CENTRE DES CONGRÈS ANNECY HAUTE-SAVOIE 800

CENTRE DES CONGRÈS – WORLD TRADE CENTER GRENOBLE ISÈRE 534

PALAIS DES SPORTS ET DES CONGRÈS ALPE D’HUEZ ISÈRE 500

CENTRE DES CONGRÈS CHAMONIX HAUTE-SAVOIE 400

TIGNESPACES TIGNES SAVOIE 384

CENTRE DES CONGRÈS HENRI OREILLER VAL D’ISÈRE SAVOIE 360

VALPRÉ ECULLY RHÔNE 320

Source : Bedouk et divers

LES PARCS EXPO

NOM DU SITE VILLE DÉPARTEMENTCAPACITÉ MAX

Amphi /Conférence

ROCHEXPO LA ROCHE-SUR-FORON HAUTE-SAVOIE 9 000 (hall aménagé)

PARC DES EXPOSITIONS SAINT-ÉTIENNE LOIRE 6 000

ZÉNITH SAINT-ÉTIENNE LOIRE 5 300

EKINOX AINTEREXPO BOURG EN BRESSE AIN 5 100

EUREXPO CHASSIEU RHÔNE 4 200

PARC DES EXPOSITIONS VALENCE DRÔME 3 000

ESPACE PARC DES EXPOSITIONS GRENOBLE ISÈRE

PARC DES EXPOSITIONS VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE RHÔNE 4 000

DOUBLE MIXTE VILLEURBANNE RHÔNE 3 500

PARC DES EXPOSITIONS CHAMBÉRY SAVOIE 1 000

ALPEXPO GRENOBLE ISÈRE 1 000

LE PHARE CHAMBÉRY SAVOIE 316

Source : Bedouk et divers

en Rhône-Alpes

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

La ville a présenté en avril 2013 le projet de son nouveau centre de congrès, qui viendra prêter main-forte aux infrastruc-tures dont dispose déjà l’Impérial Palace et qui accueillent les événements depuis plus de 20 ans. D’une superficie totale de 10 000 m2, le centre d’expositions, de sémi-naires et de congrès, sera enfoui aux deux

tiers afin de respecter son environnement et de préserver la vue sur le lac. Il sera composé d’une grande salle d’exposition de 1 500 m2, d’un auditorium de 800 places ainsi que de salles réunions modulables, tous distribués par un grand foyer cen-tral. Le centre de congrès disposera égale-ment d’un restaurant et sa toiture, espace

ouvert au public, sera équipée d’une ter-rasse. Avec ce nouvel équipement, dont le coût est estimé à 47 M€, la ville d’Annecy compte augmenter de 40 M€ les retom-bées économiques annuelles liées au tou-risme d’affaires, qui sont actuellement de 107 M€.

Sélection des établissements pouvant accueillir plus de 300 personnes en places assises

LES HÉBERGEMENTS

UN NOUVEAU CENTRE DE CONGRÈS POUR ANNECY

NOM DU SITE VILLE DÉPARTEMENTCAPACITÉ MAX

Amphi /Conférence

HILTON LYON RHÔNE 700

NOVOTEL LYON BRON BRON RHÔNE 700

DOMAINE DES FONTAINES BERNIN ISÈRE 700

IMPÉRIAL PALACE ANNECY HAUTE-SAVOIE 600

HILTON CLUB LE CRÊT MORZINE HAUTE-SAVOIE 400

CLUB MED CHAMONIX HAUTE-SAVOIE 400

HÔTEL ALPINA - PRIEURÉ CHAMONIX HAUTE-SAVOIE 400

HÔTEL LYON-EST LOGIS DE FRANCE SAINT MAURICE DE BEYNOST AIN 380

RADISSON BLUE LES ARCS SAVOIE 370

HÔTEL IBIS DOMAINE DE MARLIOZ SAVOIE 350

HILTON EVIAN HAUTE-SAVOIE 320

CHÂTEAU DE JANZE MARCILLY D’AZERGUES RHÔNE 300

SOFITEL LYON BELLECOUR LYON RHÔNE 300

Sources : www.bedouk.fr/article/annecy-presente-son-futur-centre-de-congres.109946 / www.cesc-agglo-annecy.fr

Sources : Bedouk, Bureau des Congrès de Lyon et divers

> Investissement : 47 millions d’euros

> Ouverture : non communiquée

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Annecy - Centre de congrès

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

NOUVEAU PALAIS DES CONGRÈS À MONTÉLIMAR

EKINOX, AINTEREXPO : LA RÉNOVATION DU PARC DES CONGRÈS DE BOURG EN BRESSE (AIN)

> Investissement : 14 millions d’euros

> Ouverture : octobre 2013

> Investissement : 32,5 millions d’euros

> Ouverture : juin 2014

Le Palais des Congrès de Montélimar se compose de Mistral 1 (les locaux déjà exis-tants complètement rénovés) et de son prolongement avec Mistral 2, soit au total une capacité d’accueil de 4 200 places pour le public. 37 d’entre elles sont réservées aux personnes à mobilité réduite.

On entre au Palais des Congrès par un grand hall d’accueil de 300 mètres car-

rés. Le palais des Congrès s’utilise à la carte. Modulable, il s’adapte à la jauge et aux contraintes de chacune des manifes-tations. A l’image du système de gradins mobiles et rétractables de la principale salle de 1 659 places. Dans Mistral 1, trois nouvelles salles de commissions sont éga-lement aménagées selon toujours le même principe de modularité en permettant à ces lieux de se transformer en un vaste

espace de réunion et de restauration de 297 mètres carrés. Sur Mistral 2, la hauteur sous poutres a été portée à 10,5 mètres, ce qui donne une idée de l’importance de la structure. L’objectif : assurer la meilleure visibilité possible aux spectateurs, notam-ment pour ceux utilisant la salle princi-pale. La nouvelle scène avec ses 25 mètres de large et ses 15 mètres de profondeur permet toutes mises en scène.

Situé à proximité de la gare, le Palais des Congrès Charles Aznavour devrait per-mettre à la ville drômoise d’accueillir des séminaires et événements professionnels d’importance grâce à ses 7 000 m2 de sur-face.

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Parc des Expo Ekinox Ainterexpo

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Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Malgré un entretien régulier, le site a naturellement subi les outrages du temps. Les résultats du diagnostic mené par un cabinet d’étude ont montré que le Parc des Expo-sitions ne répondait plus à toutes les exigences professionnelles en termes de mise aux normes, d’équipements techniques, de volume et de confort.

Les trois halls existants ne permettaient notamment plus d’accueillir des spectacles de grande envergure.

Si BBA entend maintenir et développer la fonction prédominante d’Ainterexpo, à savoir “l’organisation de foires et de salons”, elle souhaite également diversifier son offre de manifestations, de manière à tenir son rang dans un marché très concurrentiel. C’est en ce sens que le programme de réhabilitation et d’extension de l’enceinte s’avérait néces-saire, voire indispensable.

3 grands axes

> Réhabilitation des 3 halls existantsPar l’architecte Atelier ATLAS Architectes et Luis Reggiardo, architecte DPLG

L’un des principaux axes de cette opéra-tion sera de remettre les espaces aux normes en vigueur, en termes d’isola-tion thermique et acoustique, d’accessibi-lité et de sécurité. La volumétrie des halls existants est conservée.

La reprise de la façade parallèle à l’avenue du Maréchal Juin sera vi-trée sur ses 80 mètres de longueur. Elle permettra, depuis l’intérieur, de voir l’ani-mation de la ville, et depuis l’extérieur d’ad-mirer l’agitation du parc. Un grand balcon en caillebotis bois permettra dorénavant d’accéder à l’intérieur du site en marquant une halte conviviale.

Le patio existant sera désormais couvert et deviendra ainsi le foyer cen-tral du parc. Avec sa double hauteur et son “puits de lumière” naturel, ce patio deviendra un lieu convivial et d’échange, desservant l’ensemble des espaces d’Ain-terexpo.

Le projet comportera également la démo-lition et la reconstruction du bâtiment

administratif qui viendra se nicher natu-rellement dans la continuité de la façade principale.

Avec la mise en place d’une seconde entrée en façade Nord, le projet a notamment été pensé pour accueillir différentes mani-festations de manière simultanée. Cette nouvelle configuration permet d’optimiser l’exploitation du site, véritable condition du projet.

> Construction d’un 4° hall : l’EKinox

> Réaménagement des espaces extérieursDans l’optique d’ouvrir Ainterexpo au plus grand nombre, Bourg-en-Bresse Agglomé-ration a souhaité revoir l’aménagement des espaces extérieurs de l’enceinte. Une attention particulière sera notamment portée sur l’accessibilité du site aux per-sonnes à mobilité réduite (parking, en-trées, éclairages…).Le traitement paysager des espaces exté-rieurs sera réalisé en harmonie avec les nouveaux aménagements d’Ainterexpo.

Le chantier en chiffres

Surfaces concernées :Réhabilitation : 15 106 m2

Construction du quatrième hall : 9 940 m2

Montant des travaux H.T. :Réhabilitation : 11 050 000 €Espaces extérieurs et VRD : 1 400 000 €Construction du quatrième hall : 20 050 000 €

Subventions (estimation) :Conseil régional : 6 541 000 €Politiques contractuelles régionales : 570 000 €Conseil général de l’Ain : 5 000 000 €CCI : 980 000 €État – CNDS : 1 000 000 €

Calendrier prévisionnel :Juillet 2011 : lancement du chantier de réhabilitation du hall A

Juin 2012 : lancement de la construction de l’Ekinox

Février 2013 : lancement du chantier de réhabilitation du hall C et noyau central

Septembre 2013 : fin de la construction de l’Ekinox

Janvier 2014 : lancement du chantier de réhabilitation du hall B

Juin 2014 : fin du chantier de réhabilitation

81 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Les aéroports

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

LYON SAINT-EXUPÉRY 7 320 952 7 924 063 7 717 609 7 979 228 8 317 671 8 451 039 8 562 298GRENOBLE ISÈRE 469 658 469 777 456 062 352 469 335 758 314 183 337 603

CHAMBÉRY – AIX LES BAINS 231 843 270 632 258 783 231 820 233 502 228 291 215 402

SAINT-ÉTIENNE BOUTHÉON 8 012 9 605 11 659 70 125 105 882 110 471 132 093

LYON BRON 13 132 12 998 10 290 12 158 11 174 11 616 5 980

ANNECY HAUTE-SAVOIE 64 428 59 407 51 676 51 644 45 509 12 466 3 162

PASSAGERS TOTAUX 8 108 025 8 746 482 8 506 079 8 697 444 9 049 496 9 128 066 9 256 538

PASSAGERS 2013DONT PASSAGERS À L’INTERNATIONAL

PART DE L’INTERNATIONAL

DANS LE TRAFIC

LYON SAINT-EXUPÉRY 8 562 298 5 392 648 63 %

GRENOBLE ISÈRE 337 603 332 438 98 %

CHAMBÉRY – AIX LES BAINS 215 402 212 936 99 %

SAINT-ÉTIENNE BOUTHÉON 132 093 126 015 95 %

LYON BRON 5 980 2 586 43 %

ANNECY HAUTE-SAVOIE 3 162 631 20 %

PASSAGERS TOTAUX 9 256 538 6 067 254 66 %

Source : Union des Aéroports Français

Source : Union des Aéroports Français – DGAC Bulletin statistique 2013

EVOLUTIONS ANNUELLES DES AÉROPORTS DE RHÔNE-ALPES

PART DE L’INTERNATIONAL

en Rhône-Alpes

66 % du trafic aérien de la région Rhône-Alpes part à l’international.Avec plus de 95 % d’international dans la part globale du trafic, les aéroports de Gre-noble, Chambéry / Aix-les-Bains et Saint-Étienne Bouthéon sont particulièrement dépendants de ces destinations.

Les spécificités de chacun expliquent ces fortes proportions :

• Saint-Étienne : les compagnies low cost

• Grenoble : les charters ski• Chambéry : les compagnies low cost et

les charters ski

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Aéroport de Lyon

82 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

Avec

8,6 millions de pax en 2013, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry est le 4ème aéroport français

Ce qu’il fautretenir

Les 8 aéroports de Rhône-Alpes Alpes ont totalisé 9,2 millions de passagers en 2013, soit 6 % du trafic national.

derrière Paris Charles de Gaule (62 millions), Paris Orly (28,3) et Nice Côte d’Azur (11,6).

L’aéroport lyonnais va engager

180 millions

d’euros afin de doubler la surface des terminaux existants.

La part du trafic à l’international s’élève à

66 % en moyenne régionale.

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Nouveau terminal de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry

UN NOUVEAU TERMINAL POUR LYON-SAINT EXUPÉRY

> Coût global : 180 millions d’euros

> Livraison : 2016 pour la première phase

GFC Construction, filiale de Bouygues Construction pour le sud-est de la France, vient de signer avec Aéroports de Lyon un contrat de 142 millions d’euros pour la conception-construction du futur Ter-minal 1 de l’aéroport Lyon-Saint Exu-péry. GFC Construction est mandataire du groupement constitué également des architectes RHSP et Chabanne et parte-naires, Technip TPS, Cap Ingélec, Inddigo.

Cette nouvelle infrastructure, d’une surface de 70 000 m2 sur trois niveaux, permettra d’augmenter considérablement la capacité d’accueil de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry

et de doubler la surface des terminaux existants. Cette construction viendra en extension des actuels terminaux 1 et 3. Au total, près de 10 millions de passagers pourront y être accueillis.

Le nouveau terminal est particulière-ment conçu pour répondre aux nouvelles

attentes des passagers, et accueillera la croissance du trafic low cost et conven-tionnel.

Le bâtiment, qui sera certifié HQE©, est conçu dans le respect d’une démarche de construction durable. Malgré l’augmenta-tion de la capacité aéroportuaire, l’étale-ment de l’aéroport sera limité. De plus, le projet vise la réduction de la consomma-tion d’énergie et d’eau, à travers le recours à des solutions passives et la performance de l’enveloppe du bâtiment. Les aména-gements intérieurs ont été conçus afin de favoriser le confort et le bien-être des pas-sagers.

Les travaux, qui mobiliseront près de 400 collaborateurs en période de pointe, parmi lesquels des partenaires régionaux, démarreront à l’automne 2014, pour une livraison à partir de 2016 pour la première phase du projet.

Source : Bouygues Construction

83 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

L’œnotourismeSixième région productrice de vins en volume (récolte moyenne 2.4 millions d’hectolitres en 2010), Rhône-Alpes compte 42 Appellations d’Origine Pro-tégée (AOP) et 14 dénomina-tions en vins de pays (IGP) sur son territoire.

Cette diversité amène une grande richesse dans les types de vins, en fonction de leur localisation et de leurs caractéristiques particulières (cépage, mode de conduite des vi-gnobles…).

Ce sont également ces caractéris-tiques qui contribuent à la richesse des paysages de Rhône Alpes.

Un peu moins de 4 000 exploita-tions professionnelles sont spé-cialisées en viticulture et couvrent plus de 55 000 ha du territoire régional, pour un chiffre d’af-faires de 368 millions d’euros.

Source : Comité Vin Rhône-Alpes, France AgriMer, 2010.

LE TERRITOIRE VITIVINICOLE

En 2011, la région Rhône-Alpes compte 49 300 consacrés à la culture du vin, soit 1 % de la superficie de la région.

SUPERFICIE DU TERRITOIRE VITIVINICOLE DE RHÔNE-ALPES

25

20

15

10

5

0

ARDÈCHE DRÔME ISÈRE RHÔNE SAVOIEAIN / LOIRE

HAUTE-SAVOIE

2011 12.6 18,1 0,8 22 2 2,2

2012 10,7 16,1 0,6 17,6 1,9 2,1

Mill

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Source : France Agrimer

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84 )

Les entreprises touristiques / l’analyse sectorielle

La région est la

6ème sur le territoire national en termes de productions de vins.

Ce qu’il fautretenir

1 212 cavesEn Rhône-Alpes,

sont ouvertes et proposent des visites au grand public.

CAVES OUVERTES AU PUBLIC

DYNAMISME ÉCONOMIQUE DE LA VITICULTUREDE LA RÉGION RHÔNE ALPES

NOMBRE DE CAVES OUVERTES AU PUBLIC

Source : CPVVRA

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHÔNE SAVOIE HAUTE-SAVOIE RHÔNE-ALPES

68 184 164 29 87 572 84 24 1 212Source : SITRA

En Rhône-Alpes, 1 212 caves sont ouvertes et proposent de la visite pour le grand public.

Sur ces 1 212 caves, 537 d’entre elles adhérent à une charte d’accueil. Ces caves sont mises en réseau sur le site régional : www.baladesduvin.com

Ce site est une émanation du Comité de Pilotage Viti Vinicole Rhône Alpes qui regroupe l’ensemble des organisations professionnelles de la filière viticole de Rhône Alpes.

Tous les vignobles adhèrent à ce comité ce qui permet d’avoir une adresse et un contact unique pour rechercher des informations sur les vignobles rhônalpins. Le Président actuel est un vigneron d’Ardèche : Jean Luc FLAUGERE.

En plus de leur valeur culturelle, la vigne et le vin sont un atout économique solide de la région et un facteur d’aménagement du territoire déterminant.

plantés sur l’ensemble de la Région

emplois exploitations spécialisées caveaux ouverts au public

de bouteilles produites, dont 95 millions destinées à l’export

d’euros de chiffre d’affaires à la production

49 300 ha

10 000 5 200 1 212

310 millions 368 millions

85 )

Analyse de la demande touristique

Analyse de la demandetouristique

86 )

Analyse de la demande touristique

Sommaire

INTRODUCTION p. 88

DONNÉES DE CADRAGE NATIONALESLe taux de départ en vacances selon les CSP p. 88

CLIENTÈLES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESRésultats régionaux p. 90

ZOOM SUR L’ESPACE MONTAGNE p. 92

LA CLIENTÈLE FRANÇAISE EN RHÔNE-ALPES EN 2013 p. 96

ANALYSE MARKETINGPar espace Rhônalpin p. 102

87 )

Analyse de la demande touristique / données de cadrage nationales

introductionEn 2013, la région Rhône-Alpes est la 2ème région choisie par les touristes français et la 3ème région choisie par les touristes étrangers venant en France.Durant l’année 2013, la région Rhône-Alpes a enregistré 145,9 millions de nuitées touristiques, soit -2 % par rapport à l’année 2012. 20 % de cette fréquentation peut être attribué à la clientèle étrangère.La particularité de la région est sa bi-sai-sonnalité : 52% de l’activité touristique est réalisée pendant la saison été élargie (de mai à septembre) et 40 % pendant la saison hiver élargie (janvier à avril, dé-cembre).En parts de marché Rhône-Alpes se situe 1ère des destinations hiver pour les touristes français et 5ème des destinations estivales dans le classement régional 2013.

De 1995 à 2013, la région Rhône-Alpes est passée de 130,6 millions de nui-

tées extrarégionales à 113,5 millions de nuitées, soit une perte de -17,1 mil-lions de nuitées (-13 %) réalisées par les étrangers et les Français ne résidant pas en Rhône-Alpes. Dans le même temps, le taux de départ des Français en vacances est passé de 65 % à 58 %, soit 7 points de moins.

• La plus grande perte est observée sur la saison été élargie (de mai à septembre inclus) qui en 19 ans, a perdu 14,6 millions de nuitées, soit -20 % entre 1995 et 2013, sur un rythme soutenu entre 1995 et 2008.

• La saison hiver a perdu -6 % de sa fréquentation entre 1995 et 2013, soit un volume de 2,7 millions de nuitées.

La perte de fréquentation estivale incombait en grande partie à l’es-pace montagne, mais depuis l’été 2008,

on observe un arrêt de cette baisse et un maintien de la fréquentation quel que soit le massif.Les premiers visiteurs français de Rhône-Alpes sont ses habitants, les Rhô-nalpins représentant 26 % des nuitées touristiques françaises de la région en 2013, suivis par les Franciliens (23 %) et les habitants de PACA (10 %). Notre clien-tèle se distingue par une surreprésen-tation des cadres et professions libérales (25 % des individus venant en Rhône-Alpes contre 16 % en France), et par une part de l’hébergement non marchand (parents et amis, résidences secondaires) légèrement inférieure à la moyenne natio-nale (61 % contre 66 %). Rhône-Alpes re-présente 53 % des nuitées annuelles réali-sées en stations de montagne, elle se place en tête des régions françaises. La durée des séjours des Français en Rhône-Alpes est de 5,2 nuits.

le taux de départ en vacancesselon les CSP

Données de cadrage nationales

Le CREDOC prend en compte le taux de personnes parties en « vacances », c’est-à-dire parties pour des raisons personnelles au moins quatre nuits consécutives hors de leur domicile.

Les tendances observées au niveau national permettent de repositionner les fluctuations observées sur la région Rhône-Alpes.

100

90

80

70

60

50

40

30

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0Début

95

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6764 61 61 59 58 59 61 61

6467

63 6462 62

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8785 83 8283 81 81 80 77 7979 81 80 79 79 7978 78

Début96

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Début98

Début99

Début00

Début01

Début02

Début03

Début04

Début05

Début06

Début07

Début08

Juin08

Juin09

Juin10

Juin11

Juin12

58 58 58 58 5856 565252

47 48 48 46 46

49 48 45 46 47 47 4742

36 37 3738 38

45

52 52 52 5248

45 45 44 42 43 43 41 4039 39 41

44 45

52 54 5351

CATÉGORIES AISÉES ENSEMBLE DE LA POPULATION CATÉGORIES PAUVRES

CLASSES MOYENNES SUPÉRIEURES CLASSES MOYENNES INFÉRIEURES

88 )

Analyse de la demande touristique / données de cadrage nationales

Cette enquête est menée depuis près de 20 ans, ce qui permet une analyse structurelle faite par le CREDOC : « Le taux de départ en vacances des Français suit plutôt une trajectoire descendante depuis la fin des années 90. L’augmentation des dépenses dites « contraintes » ou « pré-engagées » (logement, abonnements téléphoniques, assurances, etc.) limite les marges de ma-nœuvre financières des foyers. L’engoue-ment pour les nouvelles technologies a aussi généré, d’une certaine façon, de nou-velles dépenses qui se sont intégrées dans les budgets des ménages. Si bien que le taux de personnes parties en « vacances » (c’est-à-dire parties pour des raisons per-sonnelles au moins quatre nuits consé-cutives hors de leur domicile) qui était de 65 % en 1995 est aujourd’hui de 58 %.

La crise qui a débuté fin 2007 a eu ten-dance à accélérer ce phénomène : entre 2007 et 2008, le taux de partants a chuté de 4 points pour atteindre un niveau historiquement bas et s’éta-blir à 52 %. Mais depuis 2011, alors que la crise continue d’affecter le pays, les Fran-çais semblent, en moyenne, avoir retrouvé le chemin de la route des vacances. Le nombre de vacanciers retrouve ainsi en 2012 son niveau d’avant 2008 (58 %) même si les touristes procèdent à de nombreux arbitrages pour partir, en saisissant « tous les bons plans » à leur portée pour limiter la facture des vacances (vacances dans la

famille, chez des amis, départ moins loin, moins longtemps, réservés longtemps à l’avance ou au contraire à la dernière mi-nute, etc.)

Mais toutes les catégories sociales ne sont pas logées à la même enseigne. Les caté-gories modestes, de longue date, ont plus de difficultés à s’offrir des sé-jours. Le taux de départ en vacances varie ainsi du simple au double entre le bas et le haut de l’échelle des revenus. Or, ces dif-férences ont tendance à se creuser depuis la crise. Les foyers les plus aisés ont continué à partir dans des proportions relativement stables oscillant autour de 80 %. Depuis 2010, on observe même une hausse de la proportion de partants, dans la plupart des catégories sociales. Seuls les taux de départ des publics défavori-sés, qui avaient fortement chuté en 2008, restent depuis cantonnés à des niveaux très faibles. 47 % des foyers les plus pauvres partaient en vacances en 2007 ; en 2012, ils ne sont plus que 37 % dans ce cas (-10 points en cinq ans). Avec la crise, ces foyers modestes, déjà en prise avec des difficultés pour boucler leurs fins de mois, sont les premiers tou-chés par l’augmentation du chômage. Dès lors, partir en vacances semble, pour ces groupes, de plus en plus improbable. »

Source : CREDOC – Enquêtes « Conditions de Vie et Aspirations », juin 2012

Ce qu’il fautretenirLe taux de personnes parties

en « vacances » qui était de

65 % en 1995

58 % en 2012.

La crise qui a débuté fin 2007 a eu tendance à accélérer ce phénomène mais depuis 2011, alors que la crise continue d’affecter le pays, les Français semblent, en moyenne, avoir retrouvé le chemin de la route des vacances.

Toutes les catégories sociales ne sont pas logées à la même enseigne.

est de

CATÉGORIES PAUVRES

Sur l’échelle des niveaux de vie, les catégories pauvres correspondent aux 10 % de la population les plus pauvres, les classes moyennes inférieures aux 2ème, 3ème, 4ème et 5ème déciles, les classes moyennes supérieures aux 6ème, 7ème et 8ème déciles, les catégories aisées correspondent aux 20 % de la population les plus riches. Les pourcentages dans les catégories ont été lissés en moyenne mobile sur 3 années, en donnant un poids de 0.5 à l’année en cours (n), et 0.25 aux années n-1 et n+1.

> Pour aller plus loin : www.credoc.fr

89 )

Analyse de la demande touristique / clientèles française et étrangères

Résultats RégionauxClientèles françaises et étrangères

Source : Etude Flux – Bureau d’Etudes François Marchand

en Rhône-Alpes

De 1995 à 2013, la région Rhône-Alpes est passée de 130,6 millions de nuitées extrarégionales à 113,5 millions de nuitées, soit une perte de -13 % des nuitées, 17,1 millions de nuitées réalisées par les étrangers et les Français ne résidant pas en Rhône-Alpes. Dans le même temps, le taux de départ des Français en vacances est passé de 65 % à 58 %, soit 7 points de moins.

La plus grande perte est observée sur la saison été élargie (de mai à septembre inclus) qui en 19 ans, a perdu -14,6 millions de nuitées, soit -20 % entre 1995 et 2013. Si le mois d’août infléchit légèrement (1 million de nuitées perdues), le mois de juillet est le mois de l’année qui a vu sa fréquentation le plus s’effondrer (-7 millions de nuitées), il est suivi par le mois de juin (-4 millions) et le mois de mai (-3 millions).Si l’on se concentre sur le cœur de saison on observe un parallélisme avec les tendances nationales de 1995 à 2008. Toutefois contrairement à la tendance France qui « remonte la pente », la fréquentation régionale se stabilise entre 2009 et 2013.

La saison hiver a perdu -6 % de sa fréquentation entre 1995 et 2013, soit un volume de -2,7 millions de nuitées. Si le cœur de saison (janvier à mars) progresse, en revanche le mois d’avril a perdu 2,7 millions de nuitées et décembre a perdu 2,2 millions.Les oscillations de fréquentation sont beaucoup plus faibles qu’en été et sont plus sen-sibles à l’enneigement qu’à la situation économique. Elles sont à mettre en corrélation avec le taux de départ des clientèles aisées (voir chapitre précédent) qui a faiblement varié sur 20 ans.

La méthode des flux

(Bureau d’Etudes François Mar-chand) permet d’évaluer la fréquen-tation extra-régionale de la région, en prenant en compte les touristes français non rhônalpins et les tou-ristes étrangers et tous types d’hé-bergements confondus (marchand ou non marchand).Les nuitées touristiques sont cal-culées en comptabilisant tous les mouvements de voyageurs à des-tination et au départ de la région, quel que soit le mode de transport utilisé :

• Voiture : autoroutes (billets ori-gine – destination) et principales voies d’accès (compteurs routiers)

• Train : billets origine – destina-tion.

• Avion : billets origine – destination

Le nombre de nuitées touristiques est donc calculé quotidiennement en faisant la différence entre le nombre total de personnes pré-sentes dans la région et le nombre de résidents rhônalpins.

Le Suivi de la Demande

Touristique Française (SDT de TNS Sofres) : le panel Métascope inter-roge les touristes français, ce qui permet d’estimer la part des nuitées intra-régionales.

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Nuits Sonores 2010

90 )

Analyse de la demande touristique / clientèles française et étrangères

Ce qu’il fautretenirDe 1995 à 2013, la région Rhône-Alpes est passée de 130,6 millions de nuitéesextrarégionales à

113,5 millions

de nuitées,soit une perte de

-13 % des nuitées.

La plus grandeperte est observée sur la saison été qui en 19 ans, a perdu

-14,6 millions de nuitées contre -2,7 millions en hiver.

EVOLUTION ANNUELLE

FLUX SAISONS EXTRA-RÉGIONAUX

Attention : l’échelle des nuitées débute à 100 millions.

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135 000 000

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1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

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10 000 000

0

ÉTÉ ÉLARGI (MAI À SEPTEMBRE)

COEUR DE SAISON ESTIVAL (JUILLET-AOÛT)

AUTOMNE (OCTOBRE-NOVEMBRE)

HIVER (DÉCEMBRE-AVRIL)

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

91 )

Analyse de la demande touristique / zoom sur l’espace montagne

Zoom sur

L’espace montagneen Rhône-Alpes

Quelle que soit la saison, l’espace montagne est le premier espace fréquenté par les touristes français en région Rhône-Alpes.

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

3 massifs de montagne en Rhône-Alpes : les Alpes, le Jura et le Massif central.

73 % de la superficie de la région est située en zone de massif

>

>

CARTE RHÔNE-ALPES DES MASSIFS

Lake Geneva

Valloire

Les Deux Alpes

L’Alpe-d’HuezVillard-de-Lans

Les MénuiresVal-Thorens

CourchevelMéribel

TignesLa Plagne Val d’Isère

Les Arcs

St-GervaisMegèveLa Clusaz

ChamonixMont-Blanc

Morzine

Les Gets

Samoëns

Vals-les-bains

Annemasse

Thonon-les-Bains

Évian-les-Bains

Aix-les-Bains

M e d i t e r r a n e a nS e a

Rhône

Loire

Loire

Arc

Drôme

Ain

Lacd’Aiguebelette

Lac de Grangent

Drac

Isère

Loire

C ô t ed ' A z u r

Ardèche

Lac du Bourget

Lacd’Annecy

Rhône

Sa

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LYON

St-Étienne

Bourg-en-Bresse

Valence

Chambéry

Marseille

Le Puy-en-Velay

Genève

Grenoble

Mâcon

Gap

Avignon

Annecy

Toulon

Privas

Nîmes

Montpellier

Digne-les-Bains

Nice

Cannes

Drôme provençale

Oisans

Dombes

Monts du Forez

Chablais

Massif du Mont B

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Val d'A

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Tarentaise

Maurienne

Albertville

Aix-en-Provence

Villefranche-en-Beaujolais

St-Jean-de-Maurienne

Nyons

Die

Arles

Montbrison

Bonneville

La Tour-du-Pin

Largentière

Belley

Gex

Vienne

Roanne

Romans-sur-Isère

La Côte-St-André

Montélimar

Nantua

Tournon-sur-Rhône

Annonay

Aubenas

Vallon Pont d'Arc

Modane

Bellegarde

Moûtiers

Col de la Faucille1 323 m

Col deMontgenèvre

1 850 m

2 188 m

Col duMont-Cenis

Col de l’Iseran

Col duLautaret2 058 m

Col duGalibier2 645 m

Col du PetitSt-Bernard

Col de Cabre1 180 m

Col de laCroix-Haute

2 770 m

2 081 m

Mont Blanc4 810 m

A432

A404

A410

A42

A6

A40

A39

A43A43

A43

A43

A430

A40A41

A40

A41

A49

A48

A41

A51

A47

A72

A89 A89

A7

A7

Paris

Spai

n

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n - M

ilan

Cle

rmon

t-Fe

rran

d

Paris

Nice - Italy

Strasbourg

Mila

n

ParcNaturel

Régionaldu Pilat

Parc NaturelRégional

de Chartreuse

Parc NaturelRégional

du Vercors

Parc NaturelRégional

des Monts d'Ardèche

Parc Nationaldes Écrins

ParcNational

de la Vanoise

Parc NaturelRégional

des Bauges

Parc NaturelRégional

du Haut-Jura

HÉRAULT

DRÔME

ISÈRE

SAVOIE

ARDÈCHE

RHÔNE

AIN

L O I R E

HAUTE-SAVOIE

BOURGOGNE

AUVERGNE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

PROVENCE-ALPES-

CÔTE-D’AZUR

FRANCHE-COMTÉ

SWITZERLAND

St-Étienne-Bouthéon

Valence-Chabeuil

Grenoble-Isère

Chambéry-Savoie

Aéroportinternational

de Genève

Aéroport d'Annecy

Aéroportinternationalde Lyon -Saint Exupéry

©la

titu

de-

cart

ag

ène

25 km

92 )

Analyse de la demande touristique / zoom sur l’espace montagne

Ce qu’il fautretenir

73 %

de la superficie de la région est située en zone de massif

Quelle que soit la saison, l’espace montagne est le premier espace fréquenté par les touristes français en région Rhône-Alpes• La baisse de la saison été a

été certaine entre 2003 et 2008 inclus (-18,5 % de fréquentation), depuis 2009 la fréquentation s’est stabilisée.

• En hiver malgré de fortes oscillations suivant les saisons, le périmètre à neige des stations des Alpes du Nord maintient sa fréquentation.

CARACTÉRISTIQUES DES TERRITOIRES

POIDS DES SAISONS DANS LES MASSIFS

Avec l’aimable autorisation de Savoie Mont Blanc pour l’utilisation de ses données

CAPACITÉ FRÉQUENTATION 2012

MASSIFS DÉPARTEMENTLITS

TOURISTIQUES LITS

MARCHANDS

NB DE NUITÉES ANNUELLES(en millions)

PART EN SAVOIEMONT BLANC

PART DEL’HIVER

PART DE L’ÉTÉ

Tarentaise Savoie 397 100 42 % 20,0 30 % 78 % 22 %

Pays du Mont Blanc Haute-Savoie 203 900 31 % 12,1 18 % 59 % 41 %

Maurienne Savoie 157 600 53 % 7,7 11 % 62 % 38 %

Haut ChablaisPortes du soleil Haute-Savoie 119 300 46 % 7,0 10 % 63 % 37 %

Giffre Grand massif Haute-Savoie 76 000 44 % 4,1 6 % 63 % 37 %

Aravis Bornes Haute-Savoie 70 200 42 % 4,4 7 % 72 % 28 %

Pays du LémanVallée Verte les Brasses Haute-Savoie 81 800 36 % 3,5 5 % 38 % 62 %

Beaufortain – Val d’ArlyRégion d’Albertville

Savoie 65 000 34 % 2,6 4 % 72 % 28 %

Source : BET Marchand pour Observatoire SMBT

Source : BET Marchand pour Observatoire SMBT

Uni

tés

: mill

ions

de

nuité

es

Tarentaise Pays Du Mont Blanc

Maurienne Haut De Chablais -

Portes du Soleil

Giffre Grand Massif

Aravis Bornes

Pays du Léman -

Vallée Verteles Brasses

Beaufortain-Val D’arly -

Région D’alberville

25

20

15

10

5

0

NUITÉES HIVER

NUITÉES ÉTÉ

93 )

Analyse de la demande touristique / zoom sur l’espace montagne

EVOLUTION SUR LES DIX DERNIÈRES SAISONS ÉTÉ

Sur l’ensemble des massifs « cernés » par l’étude Flux en termes d’observation, cinq d’entre eux ont une antériorité de 10 ans.Ces massifs ci-dessous représentés, pèsent en 2012, 79 % de la fréquentation estivale totale.

Il apparaît très nettement sur le graphique ci-dessous que la baisse de la saison été a été certaine entre 2003 et 2008 inclus, sur cette période près de -3 millions de nuitées ont été perdues, soit une perte nette de -18,5 % de fréquentation.

Depuis ces 5 dernières saisons, la fréquentation s’est stabilisée, quel que soit le massif, on notera à ce sujet le parallélisme des courbes qui traduit des tendances similaires sur les territoires observés.

Source : BET Marchand pour Observatoire SMBT – Traitement ORT

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

18 000 000

16 000 000

14 000 000

12 000 000

10 000 000

8 000 000

5 000 000

4 000 000

2 000 000

0

GRAND MASSIF - GIFFRE

PAYS DU MONT BLANC

BEAUFORTIN VAL D’ARLY RÉGION D’ALBERVILLEHIVER

MAURIENNE

TARENTAISE

94 )

Analyse de la demande touristique / zoom sur l’espace montagne

STABILITÉ SUR LES VINGT DERNIÈRES SAISONS HIVER

Durant l’hiver 1994/1995 les départements de Savoie et de Haute-Savoie comptaient chacun plus de 19 millions de nuitées.18 saisons plus tard la Savoie comptabilise 22,5 millions de nuitées, contre 17,6 pour la Haute-Savoie, soit un différentiel de près de 5 millions de nuitées.

Cet écart s’est particulièrement creusé entre l’hiver 1994/1995 et l’hiver 2006/2007 qui s’est caractérisé par un déficit d’ennei-gement, ce qui avait déplacé les touristes vers les stations de plus haute altitude et notamment la Tarentaise.Depuis cet hiver le différentiel se maintient mais semble avoir limité sa croissance.

Cet écart grandissant peut s’expliquer par l’altitude : l’altitude moyenne du dépar-tement de la Savoie est de 1 600 mètres, quand celle de la Haute-Savoie est de 1 160 mètres. Cette différence de 440 m permet à la Savoie de dépasser le seuil des 1 500 m pour la plupart de ses stations et de mar-quer de plus en plus la différence du point de vue de l’enneigement.

Sur la saison hiver, nous disposons d’une observation qui date de l’hiver 1994/1995 sur l’ensemble du périmètre des stations de sports d’hiver.Structurellement, malgré de fortes oscillations suivant les saisons, le périmètre à neige des stations des Alpes du Nord maintient sa fréquentation.

3 PROFILS DÉPARTEMENTAUX SE DISTINGUENT :

La Savoie, locomotive de la fréquentation touristique du périmètre à neige des Alpes du Nord en progression régulière

La Haute-Savoie, dont la fréquentation tend à une lente érosion.

L’Isère qui depuis 2007 voit sa fréquentation progresser

>

>>

Source : OBSERVATOIRE RÉGIONAL DU TOURISME RHÔNE-ALPES – MITRA / B.E.T F.MARCHAND* A partir de l’hiver 2004/2005, intégration du massif du Vercors dans le comptage des nuitées hivernales du Périmètre à Neige.

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

ISÈRE

1994/19

95

1995/19

96

1996/19

97

1997/19

98

1998/19

99

1999/2000

2000/2001

2001/2002

2002/2003

2003/2004

2004/2005*

2005/2006

2006/2007

2007/2008

2008/2009

2009/2010

2010/2011

2011/2012

2012/2013

25 000 000

20 000 000

15 000 000

10 000 000

5 000 000

0

95 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

La clientèle française

en Rhône-Alpes en 2013

En 2013, les Français ont effectué 225 millions de voyages, dont 12 % à l’étranger ; cela correspond à 1,2 mil-liard de nuitées dont 19 % à l’étranger.

La région Rhône-Alpes a représenté 10 % des voyages et 9 % des nuitées de la totalité de l’activité touristique française (tant en France qu’à l’étran-ger), ce qui la place en deuxième po-sition derrière la région PACA qui re-présente respectivement 8 % et 10 %.

On compte 112 millions de nuitées réalisées par les résidents français de plus de 15 ans en Rhône-Alpes, 105,2 millions sont issues du tourisme d’agrément, 6,7 millions du tourisme professionnel (déplacements d’af-faires et MICE), soit 6 % du total.

Données de cadragePROFILS ET COMPORTEMENTS DE LA CLIENTÈLE (Les tableaux détaillés sont à la suite de ces commentaires)

Les premiers clients de Rhône-Alpes sont ses habitants : les Rhônalpins représentent 26 % des nuitées annuelles de la région en 2013, suivis par les Franciliens (23 %) et les habitants de PACA (10 %). Les répartitions changent légèrement selon les saisons, ainsi les Parisiens sont-ils majoritaires en hiver avec 27 % des nuitées contre 22 % pour les Rhônalpins. Ces proportions s’inversent en saison été.

La répartition des individus par classe d’âge ne diffère pas de la répartition observée sur l’ensemble du territoire, par contre en termes de professions et catégories socioprofessionnelles on observe une surreprésentation des cadres et professions libérales (25 % des individus venant en Rhône-Alpes contre 16 % en France), au détriment des ouvriers et des employés avec respectivement 5 et 2 points de moins que la moyenne. (Données non disponibles par saison)

L’hébergement non marchand (parents et amis, résidences secondaires) rassemble 61 % des nuitées effectuées en région, soit une part désormais considérable, mais de 5 points inférieurs à la moyenne nationale. Le poids du non marchand culmine à 85 % en automne et illustre la présence de la clientèle captive se rendant chez parents et amis, et s’abaisse à 58 % en hiver et 60 % en été.

Les hébergements choisis sont par ordre décroissant d’importance des nuitées :

LOGEMENT CHEZ LA FAMILLE : 38% DES NUITÉES

LA LOCATION (Y COMPRIS GÎTE ET CHAMBRE D’HÔTE) : 19%

LA RÉSIDENCE SECONDAIRE DU FOYER : 14%

L’HÉBERGEMENT CHEZ LES AMIS : 7,5%

Les activités pratiquées traduisent le positionnement sportif de la région : 39% des séjours donnent lieu à une activité sportive contre 21 % en moyenne nationale. Au contraire les activités culturelles sont-elles moins bien représentées (28 % des séjours régionaux contre 36 % au niveau national). Si les activités majeures telles que la randonnée ou la marche, la visite de ville et le shopping sont pratiquées sur l’ensemble de l’année, on signalera naturellement l’importance du ski qui représente 45 % des séjours en hiver sur l’ensemble du territoire.

La montagne est le premier espace visité en Rhône-Alpes, 48,4 % des nuitées si l’on ajoute les deux types de montagne (avec et sans station), précédant ainsi la campagne (27,4 %) et la ville (24,2 %). NDLR : afin d’être plus représentatif des réalités territoriales de Rhône-Alpes, le choix a été fait de garder le découpage et les résultats 2011, celui de 2013 découpant l’espace national en 9 espaces.

Les modes de transport varient peu au cours des années, la voiture demeure le moyen privilégié (82 %), suivie par le train (14 %), le camping car, l’avion et l’autocar pèse plus de 1 % chacun.

Ces proportions sont assez proches de la tendance nationale, exception faite de la location qui est supérieure de 5,4 points à la moyenne observée en métropole, et qui selon les saisons varie de 8 % en automne à 25 % en hiver.

Les types de groupes qui viennent en région sont proches des tendances nationales :

25% DES NUITÉES RÉGIONALES SONT RÉALISÉES PAR DES PERSONNES VOYAGEANT SEULES

42% PAR DES GROUPES D’ADULTES (3 % DE COUPLES, 8 % DE 3 À 10 ADULTES)

33 % PAR DES GROUPES AVEC ENFANT (AU MOINS UN ADULTE ET UN ENFANT).

96 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

Ce qu’il fautretenir

Les premiers clients de Rhône-Alpes sont les Rhônalpins (26% des nuitées annuelles) suivis par les Franciliens (23 %).

L’hébergement non marchand (parents et amis, résidences secondaires) rassemble

61 % soit 5 points de moins que la moyenne nationale.

La région Rhône-Alpes a représenté

9 % des nuitées de la totalité de l’activité

touristique française (tant en France qu’à l’étranger), ce qui la place en deuxième position derrière la région PACA (10 %).

Le tourisme professionnel (déplacements d’affaires et MICE), représente

des nuitées.6 %

des nuitées effectuées en région,

TABLEAUX DÉTAILLÉS

AGE DE L’INDIVIDU

PCS DU CHEF DE FAMILLE

La moitié des séjours a fait l’objet d’une réservation que ce soit sur l’hébergement, le transport ou parfois les activités sur le lieu de séjour ou. 68 % de ces réservations ont été réalisées à partir d’Internet.

Quant aux départements de Rhône-Alpes visités en 2013, ils sont par ordre décroissant d’importance la Haute-Savoie (24,7 % des nuitées), la Savoie (23 %) et l’Isère (14,5 %). Puis vient l’Ardèche (11 %), le Rhône (9 %), la Drôme (8 %), la Loire (6 %) et l’Ain clôture avec 4 %.

Ainsi que le détaille le tableau par saison, les trois départements alpins représentent 54 % des nuitées lors de la saison estivale et 76 % en hiver.

La durée des séjours française est de 5,2 nuits en moyenne en Rhône-Alpes, soit très légèrement inférieur à la moyenne nationale (5,3 nuits). En terme de voyages, la répartition est assez équilibrée entre les courts séjours (de 1 à 3 nuits inclues) et les longs séjours (4 nuits et plus). Toutefois lorsque l’on ajoute la notion de durée, la balance se déséquilibre au profit des longs séjours qui pèsent alors pour 82 % des nuitées, laissant 18 % aux courts séjours.

Rhône-Alpes nous l’avons vu plus haut est la 2ème région choisie par les touristes résidents en France, toutefois selon les périodes son classement diffère.

Elle est ainsi 1ère en terme de nuitées sur la saison hiver avec 13 % des voyages, et 14 % des nuitées devant PACA et l’Ile de France (8 % des nuitées chacune). Cette position se vérifie sur chacun des 5 mois hivernaux (décembre, janvier, février, mars et avril).

Elle est 5ème sur la saison été élargie avec 9 % des voyages et 7 % des nuitées, derrière PACA (11 % des nuitées) et le Languedoc Roussillon (9,5 %) et au coude à coude avec l’Aquitaine et la Bretagne (7,5 % toutes deux).

D’INDIVIDUS RHÔNE-ALPES FRANCE

15-24 ans 12,2 % 12,9 %25-34 ans 19,1 % 16,3 %35-49 ans 27,8 % 27,0 %50-64 ans 23,0 % 24,0 %65 ans et plus 17,9 % 19,7 %

D’INDIVIDUS RHÔNE-ALPES FRANCE

Agriculteur 1,6 % 1,5 %Artisan, commerçant, chef d'entreprise 5,3 % 5,3 %Cadre, profession libérale 25,1 % 16,4 %Profession intermédiaire 17,8 % 16,9 %Employé 8,1 % 10,4 %Ouvrier 12,0 % 16,9 %Inactif 30,3 % 32,7 %

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

97 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

RÉGION DE RÉSIDENCE

HÉBERGEMENT CHOISI PAR LES TOURISTES

ACTIVITÉS PRATIQUÉES

DE NUITÉES ETÉ 2013 (mai à sept)

HIVER 2013 (dec. 12 à avril 13)

AUTOMNE 2013 (octobre - novembre)

RHÔNE-ALPESANNÉE 2013

FRANCE ANNÉE 2013

RHÔNE-ALPES 27,4 % 22,3 % 29,0 % 25,8 % 10,5 %ILE-DE-FRANCE 21,7 % 24,8 % 22,4 % 23,1 % 27,1 %PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR 10,1 % 9,0 % 14,0 % 9,8 % 7,6 %NORD 5,5 % 4,0 % 2,4 % 4,5 % 4,7 %LANGUEDOC-ROUSSILLON 3,6 % 4,4 % 4,8 % 4,0 % 3,5 %CENTRE 3,0 % 4,0 % 2,7 % 3,4 % 4,3 %BOURGOGNE 2,6 % 3,6 % 2,3 % 3,1 % 2,3 %PAYS-DE-LA-LOIRE 2,7 % 3,3 % 0,6 % 2,8 % 5,3 %LORRAINE 2,6 % 2,5 % 1,2 % 2,5 % 3,0 %ALSACE 2,1 % 2,9 % 2,8 % 2,4 % 2,3 %HAUTE-NORMANDIE 2,3 % 3,0 % 1,4 % 2,4 % 2,8 %PICARDIE 2,2 % 2,9 % 0,7 % 2,2 % 2,3 %FRANCHE-COMTÉ 2,5 % 1,6 % 1,6 % 2,1 % 1,6 %BRETAGNE 2,2 % 1,9 % 1,9 % 2,0 % 4,4 %AUVERGNE 2,0 % 1,7 % 2,6 % 1,9 % 1,8 %CHAMPAGNE-ARDENNE 1,7 % 2,1 % 1,8 % 1,8 % 1,8 %MIDI-PYRÉNÉES 1,6 % 1,4 % 1,5 % 1,7 % 4,1 %AQUITAINE 1,5 % 0,9 % 2,6 % 1,5 % 4,3 %BASSE-NORMANDIE 1,3 % 1,4 % 2,2 % 1,4 % 1,9 %POITOU-CHARENTES 0,9 % 1,4 % 1,1 % 1,1 % 2,7 %LIMOUSIN 0,6 % 0,7 % 0,6 % 0,6 % 1,0 %CORSE * 0,2% 0,0% 0,2% 0,6%

DE NUITÉES ETÉ 2013 (mai à sept)

HIVER 2013 (dec. 12 à avril 13)

AUTOMNE 2013 (octobre - novembre)

RHÔNE-ALPESANNÉE 2013

FRANCE ANNÉE 2013

Chez quelqu'un de la famille 35,9% 36,8% 53,0% 38,0% 40,4%Location, Gîte rural et chambre d'hôte 17,2% 24,9% 7,8% 19,3% 13,9%Résidence secondaire du foyer 14,7% 12,5% 20,0% 14,2% 16,6%Autre hébergement payant 7,9 % 11,3 % 3,0 % 9,0 % 5,5 %Chez des amis 7,2% 6,9% 10,3% 7,5% 7,7%Camping 10,5% 1,1% 0,9% 5,6% 8,5%Hôtel 4,6% 5,2% 3,4% 4,7% 5,3%Autre hébergement non payant 2,1 % 1,4 % 1,6 % 1,8 % 2,0 %ST Marchand 40,2 % 42,5 % 15,1 % 38,6 % 33,2 %ST Non Marchand 59,9 % 57,6 % 84,9 % 61,5 % 66,7 %

AGRÉGÉES RHÔNE-ALPES FRANCE

ACTIVITÉS SPORTIVES 39 % 21 %ACTIVITÉS CULTURELLES 28 % 36 %DÉTENTE ET ACTIVITÉS DIVERSES 43 % 54 %AUTRE 11 % 12 %PAS D'ACTIVITÉS PARTICULIÈRES 21 % 22 %

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

98 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

ENVIRONNEMENT FRÉQUENTÉ

GROUPE ACCOMPAGNANT

DE NUITÉES ETÉ 2013 (mai à sept)

HIVER 2013 (dec. 12 à avril 13)

AUTOMNE 2013 (octobre - novembre)

RHÔNE-ALPESANNÉE 2013

FRANCE ANNÉE 2013

GROUPES SANS ENFANT 68,1 % 63,0 % 80,4 % 66,9 % 69,5 %Provence-Alpes-Côte-D’Azur 10,1 % 9,0 % 14,0 % 9,8 % 7,6 %dont un adulte seul 23,3 % 23,3 % 40,1 % 24,9 % 25,5 %dont deux adultes 36,6 % 31,1 % 35,1 % 34,1 % 37,9 %dont 3 à 10 adultes 8,2 % 8,6 % 5,2 % 8,0 % 6,1 %GROUPES AVEC ENFANT(S) 31,9 % 37,0 % 19,6 % 33,1 % 30,5 %dont un seul adulte avec 1 ou des enfants 3,8 % 2,9 % 3,3 % 3,3 % 3,8 %dont 2 adultes et un enfant 7,2 % 9,1 % 6,4 % 7,6 % 7,7 %dont 2 adultes et 2 enfants 10,5 % 11,6 % 3,5 % 10,7 % 9,1 %dont 2 adultes avec 3 enfants ou plus 5,6 % 6,0 % 5,3 % 5,6 % 4,5 %dont 3 adultes ou plus avec des enfants 4,8 % 7,4 % 1,1 % 5,8 % 5,4 %

DÉTAILLÉES RHÔNE-ALPES FRANCE

Promenade, balade de quelques heures 24 % 31 %Ski alpin, surf 15 % 3 %Visite de ville 15 % 22 %Randonnée pédestre 15 % 8 %Shopping en ville 11 % 15 %Visite de marché, foire, brocante 8 % 11 %Bricolage, Jardinage 7 % 7 %Visite de musée, d'exposition, de monument, de site historique 7 % 11 %Autre activité physique ou sportive 6 % 5 %Baignade, plage 6 % 14 %Autre activité culturelle 4 % 3 %Visite de site et d'espace naturel protégé (parc national...) 4% 3%Visite d'autres sites naturels 4 % 4 %Vélo, VTT 4 % 4 %Autre sport d'hiver 3 % 1 %Gastronomie, œnologie (visite de caves, dégustation) 3 % 3 %Festival, concert, théâtre, manifestation culturelle 2 % 4 %Observation de la faune et la flore 2 % 2 %Parc de loisirs, aquatique et animalier 1 % 4 %Ski de fond 1 % 0 %Thalassothérapie balnéothérapie, thermalisme 1 % 1 %Alpinisme, canyoning, escalade, spéléo, via ferrata 1 % 0 %Kayak, rafting, autre sport en eaux vives 1 % 1 %Sport collectif 1% 1%Pêche 1 % 1 %Sport motorisé (moto, quad, karting...) 1% 0%Visite d'entreprise en activité 1 % 1 %Bateau à moteur, jet ski, ski nautique 0 % 1 %Jeux d'argent (casino, course...) 0% 1%Autre 11 % 12 %Pas d'activités particulières 21 % 22 %Corse * 0,2%

% DE NUITÉES ETÉ HIVER AUTOMNE RHÔNE-ALPES FRANCE

MONTAGNE STATION 31,5 % 57,1 % 11,8 % 40,4 % 6,4 %RURAL 35,9 % 14,9 % 37,6 % 27,4 % 33,6 %URBAIN 23,0 % 22,2 % 39,8 % 24,2 % 19,7 %MONTAGNE HORS STATION 9,6 % 5,8 % 9,8 % 8,0 % 8,0 %LITTORAL 0,0 % 0,0 % 0,0 % 0,0 % 32,0 %

Source : TNS SOFRES – Suivi de la Demande Touristique Française- Mai 2012

99 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

MOYEN DE TRANSPORT

DURÉE MOYENNE DU SÉJOUR

POIDS DES DÉPARTEMENTS DANS LA RÉGION

CLASSEMENT MENSUEL 2013

DE NUITÉES ETÉ 2013 (mai à sept)

HIVER 2013 (dec. 12 à avril 13)

AUTOMNE 2013 (octobre - novembre)

RHÔNE-ALPESANNÉE 2013

FRANCE ANNÉE 2013

VOITURE 83,7 % 80,2 % 76,1 % 81,8 % 79,9 %CAMPING-CAR 2,4 % 0,5 % 0,5 % 1,4 % 1,7 %AUTOCAR 1,1 % 1,4 % 0,7 % 1,2 % 0,8 %TRAIN 11,6 % 16,1 % 20,3 % 14,1 % 14,4 %BATEAU 0,0 % 0,1 % 0,0 % * 0,6 %AVION 1,2 % 1,5 % 2,3 % 1,4 % 2,3 %AUTRE 0,0 % 0,2 % 0,1 % 0,1 % 0,3 %

DE NUITÉES ETÉ 2013(mai à sept)

HIVER 2013 (dec. 12 à avril 13)

AUTOMNE 2013 (octobre - novembre)

RHÔNE-ALPESANNÉE 2013

FRANCEANNÉE 2013

01- AIN 4,4 % 2,9 % 7,5 % 3,9 % 79,9 %07- ARDÈCHE 17,2 % 3,9 % 7,6 % 10,7 % 1,7 %26- DRÔME 10,2 % 4,4 % 8,1 % 7,6 % 0,8 %38- ISÈRE 12,6 % 16,1 % 14,2 % 14,5 % 14,4 %42- LOIRE 5,8 % 4,5 % 13,8 % 5,9 % 0,6 %69- RHÔNE 8,3 % 8,2 % 20,6 % 9,3 % 2,3 %73- SAVOIE 16,4 % 34,3 % 9,4 % 23,3 % 0,3 %74- HAUTE-SAVOIE 25,1 % 25,7 % 18,8 % 24,7 % 2,3 %

1ÈRE 2ÈME 3ÈME 4ÈME 5ÈME

JANVIER Rhône-Alpes Ile-de-France PACA Languedoc-Roussillon Bretagne

FÉVRIER Rhône-Alpes PACA Ile-de-France Midi-Pyrénées Bretagne

MARS Rhône-Alpes PACA Ile-de-France Languedoc-Roussillon Bretagne

AVRIL Rhône-Alpes PACA Languedoc-Roussillon Bretagne Ile-de-France

MAI PACA Bretagne Languedoc-Roussillon Aquitaine Pays-de-la-Loire

JUIN PACA Rhône-Alpes Languedoc-Roussillon Aquitaine Bretagne

JUILLET PACA Languedoc-Roussillon Aquitaine Pays-de-la-Loire Bretagne

AOÛT PACA Languedoc-Roussillon Bretagne Aquitaine Rhône-Alpes

SEPTEMBRE PACA Languedoc-Roussillon Bretagne Rhône-Alpes Aquitaine

OCTOBRE PACA Rhône-Alpes Languedoc-Roussillon Bretagne Ile-de-France

NOVEMBRE PACA Bretagne Ile-de-France Rhône-Alpes Languedoc-Roussillon

DÉCEMBRE Rhône-Alpes Ile-de-France PACA Aquitaine Bretagne

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

Source : SDT – TNS Sofres – Mai 2014

AGRÉGÉES RHÔNE-ALPES FRANCE

VOYAGESCourts voyages 52,5 % 55,2 %Longs voyages 47,5 % 44,8 %

NUITÉESCourts voyages 18,2 % 18,9 %Longs voyages 81,8 % 81,1 %

DURÉE MOYENNE DU VOYAGE (nbre de nuits)

Année 5,2 5,3Eté 5,9 NDHiver 4,8 NDAutomne 3,8 ND

ND : non disponible

100 )

Analyse de la demande touristique / la clientèle française en rhône-alpes en 2013

OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

Recenser et décrire l’ensemble des voyages comportant au moins une nuit passée hors du domicile des Français.

Décrire les voyages passés dans la région et comparer leurs caractéristiques à celles des voyages réalisés en France ainsi qu’à celles de l’ensemble des voyages recensés.

COLLECTE DES INFORMATIONS

Le Suivi de la Demande Touristique est réalisé par voie postale. 20 000 individus de METASCOPE, base de sondage de TNS Sofres, sont interrogés chaque mois. Cet échantillon est représentatif de la population des résidents en France âgés de 15 ans et plus.

Age

Profession du chef de famille

Sexe

Activité de l’individu

Région de résidence (UDA 9)

Nombre de personnes au foyer

Catégorie d’agglomération

A la fin de chaque mois, les panélistes indiquent s’ils ont effectué ou non un voyage au cours du mois.

CONTRÔLES DES INFORMATIONS

A leurs retours, les questionnaires sont scannés. La cohérence des réponses est vérifiée selon un plan de relecture précis.

Le taux de retour des questionnaires est de l’ordre de 75 %. La permanence de la représentativité statistique de l’échantillon est contrôlée et préservée par redressement de l’échantillon sur les principaux critères sociodémographiques.

LECTURE DES RÉSULTATS

Les résultats indiqués en effectif sont des volumes extrapolés à la population résidente des ménages de 15 ans et plus, soit 51 113 200 en 2012 et 51 270 425 en 2013

Les résultats de la région Rhône-Alpes correspondent à une base de 6 327 voyages 2013.

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Note méthodologique

101 )

Analyse de la demande touristique / analyse marketing par espace rhônalpin

Analyse marketing

par espace rhônalpinSource : Stratégie Rhône-Alpes Tourisme – Atout France

Trois espaces thématisés structurent le territoire touristique de Rhône-Alpes

VILLESCulture - tourisme

d’affaires - événementiel

MONTAGNESki - Bien être -Pleine nature

CAMPAGNEEco, Agri., oeno,

fluvio et cyclo tourisme

LA MONTAGNE

ATOUTS FAIBLESSES

Le plus grand domaine skiable équipé du monde, des totems pour les clientèles émergentes (Mont Blanc)

Des marques internationalement connues, des destinations touristiques structurées hiver et été

De solides organisations (stations, DSF, France Montagne, GTA, …)

Le développement des équipements hors ski (spas, centres aqualudiques, pistes VTT…)

La pratique transfrontalière

Les contre performances de la montagne l’été

La trop grande sélectivité de la destination hiver en matière de clientèles, notamment la difficulté croissante à capter les jeunes, les seniors et les classes moyennes

L’insuffisance « des expériences à vivre » hiver comme été, encore trop monolithique concentré sur les activités « sports de nature »

Une offre de transports collectifs à renforcer

OPPORTUNITÉS MENACES

Les contrats stations durables

Le programme Sytalp destiné à favoriser les synergies entre agriculture, artisanat, culture, tourisme

La prise de conscience des acteurs formalisée par exemple par la démarche Montagne 2040 et la charte de stations durables.

Les aléas climatiques et les risques autour de l’enneigement

La pérennité du modèle économique des stations liée à l’évolution des charges de structure sur domaines skiables et la nécessité de réenchanter l’offre

L’incapacité à réhabiliter l’hébergement

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102 )

Analyse de la demande touristique / analyse marketing par espace rhônalpin

LA VILLE

LA CAMPAGNE

FORCES FAIBLESSES

Quelques territoires à identité forte : l’Ardèche, la Bresse, la Drôme Provençale…

Des atouts certains en matière d’agri, oeno, éco-tourisme auxquels s’ajoutent le fluvial, la gastronomie, la randonnée, les voies vertes

La dynamique de montée en gamme de l’hôtellerie de plein air, la forte dynamique de création de gîtes, l’apparition de logements insolites type cabanes dans les arbres, yourtes, écogîtes

Le faible nombre de marques ou l’insuffisante valorisation touristique des « marques art de vivre » ou des marques « Nature/Grands sites » existantes en Rhône Alpes

L’éparpillement et la taille trop réduite de territoires dits de destination qui sont dans les faits des territoires d’accueil et/ou de projets.

Une structuration par filière plus que par destination

Les difficultés d’accès à certains territoires

Une forte saisonnalité (prééminence de la saison d’été)

Une majorité de séjours non marchands

OPPORTUNITÉS MENACES

Des projets structurants : Viarhôna et Caverne du Pont d’Arc

Le lancement du label « Destination vignobles » et l’existence de labels renouvelés (VPAH, Stations Vertes)

La montée des sensibilités vertes

Le développement du tourisme fluvial et de l’oenotourisme

Les nombreuses initiatives en matière d’éco mobilité liées au développement de l’itinérance/découverte

L’incapacité à structurer une offre de produits dans chaque destination et à la rendre lisible sur les canaux de distribution

L’absence de positionnement clair de nombreuses destinations rurales.

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FORCES FAIBLESSES

Réseau de villes dense en plus de Lyon, 2 agglomérations de plus de 400 000 hab (Grenoble & St Etienne) et plusieurs autres de 100 000 (Valence, Chambéry, Annecy) à moins de ¾ d’heure les unes des autres

Facilité de liaisons TGV avec Paris et PACA

Equipement et aménagement des centres urbains (projet Confluence…)

Evénements phares (fête des lumières, biennale de la danse, biennale du design, …)

Une activité lissée sur l’ensemble de l’année

Desserte aéroportuaire importante (Saint-Exupéry, Génève, …)

Prépondérance du non marchand auprès des Français (77 % des nuitées)

Faiblesse de la présence des clientèles familiales

Manque d’identité culturelle globale

Sur le champ tourisme d’affaires, une insuffisante articulation avec les pôles de compétitivité et des marges de progression avec les clientèles britanniques et suisses en lien avec les entreprises implantées en Rhône-Alpes

Présence des villes de Rhône Alpes à améliorer dans les catalogues « city break »

Disponibilité hôtelière rapidement saturée à certaines périodes

Accessibilité aérienne low cost très orientée « sports d’hiver »

OPPORTUNITÉS MENACES

La croissance structurelle du tourisme urbain

La proximité de Paris dans le cadre de la captation des clientèles des pays émergents

Les réflexions en cours sur la métropolisation du tourisme urbain en RA (association ville + territoire) – RUL, sillon alpin…

La dynamique autour de la gastronomie

Emergence de nouvelles destinations concurrentes (Bâle, Turin, Cologne, Graz, Belgrade…) et stagnation de Lyon sur le segment des congrès internationaux

Réduction de la durée des manifestations et recherche de prix bas (tourisme d’affaires)

Nécessité d’ouvrir un tourisme d’agrément en renouvelant les offres notamment en matière d’événements culturels

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103 )

Les retombées économiques

Les retombéeséconomiques

Georges Blanc Vonnas

104 )

Les retombées économiques

Sommaire

RATIOS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS p. 106

RICHESSE DÉGAGÉE PAR ZONEet activité économique en Rhône-Alpes p. 108

LES EMPLOIS TOURISTIQUES p. 110

LES INVESTISSEMENTS TOURISTIQUESRhône-Alpes leader p. 113

LA CONSOMMATION TOURISTIQUE p. 115

LA TAXE DE SÉJOUR p. 117

105 )

Les retombées économiques / ratios économiques et financiers

économiques et financiersRatios

En 2011, le total de leurs ventes a pro-duit un chiffre d’affaires de près de 9 milliards d’euros, dégageant un excédent brut d’exploitation de plus d’1 milliard d’euros.Ces entreprises rassemblent 119 000 emplois salariés en Rhône-Alpes, soit 12 % de la part nationale.

Rhône-Alpes compte plus de 30 000 entreprises touristiques majoritairement régionales. Cela signifie que la plus grande partie de leurs chiffres d’affaires est réalisée sur la région.

NOMBRE ENTREPRISES RÉGIONALES TOURISTIQUES*

EBE (K€) VA (KE) CA (KE)

RHÔNE-ALPES 30 117 1 008 100 3 781 500 8 935 500FRANCE 271 706 9 413 700 36 633 200 104 915 100POIDS DE RHÔNE-ALPES 11 % 11 % 10 % 9 %

NOMBRE ENTREPRISES RÉGIONALES TOURISTIQUES*

EMPLOI SALARIÉ TOURISTIQUE

TOTAL

RICHESSE DÉGAGÉE

(K€)

RHÔNE-ALPES 30 117 119 000 4 058 700FRANCE 271 706 985 900 34 781 000POIDS DE RHÔNE-ALPES 11 % 12 % 12 %

TAUX MARGE (%)

PRODUCTIVITÉ APPARENTE (K€ / ETP)

INTENSITÉ CAPITALISTIQUE (K€ / ETP)

TAUX DE VALEUR AJOUTÉE (%)

TAUX D’INVESTISSEMENT (%)

RHÔNE-ALPES 27 59 127 44 24FRANCE 26 57 95 43 25

* : majoritairement régionales

Source : INSEE – Comptes satellites régionalisés

Les indicateurs d’activité, d’em-plois et de démographie d’entre-prises portent sur l’ensemble des secteurs liés au tourisme, sachant qu’une partie seulement de ces secteurs, variable selon les cas, relève effectivement du tou-risme. Ainsi, par exemple, le total des emplois ne concerne pas que l’emploi touristique, notamment dans la restauration, mais la tota-lité de l’emploi dans les secteurs caractéristiques du tourisme.

Note méthodologique

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lain

Mai

gre

106 )

Les retombées économiques / ratios économiques et financiers

Ce qu’il fautretenirLa région Rhône-Alpes compte

30 000entreprises touristiques

Leurs chiffres d’affairessont élevés à

9 milliardsen 2011, elles rassemblent

119 000

emplois salariés, soit 12 % de la part nationale.

EBE : L’excédent brut d’exploitationL’excédent brut d’exploitation est le solde du compte d’exploitation, pour les sociétés. Il est égal à la valeur ajoutée, diminuée de la rémunération des sala-riés, des autres impôts sur la production (voir Impôts sur la production et les importa-tions) et augmentée des subventions d’exploitation.Pour les entreprises individuelles, le solde du compte d’exploitation est le revenu mixte.L’excédent d’exploitation peut être calculé net, si l’on retranche la consommation de capital fixe.

VA : Valeur ajoutéeSolde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire.

CA : chiffre d’affairesLe chiffre d’affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par l’entre-prise avec les tiers dans l’exercice de son activité professionnelle normale et courante. Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des presta-tions de services et des produits des activités annexes.

Taux de marge : Rapport de l’excédent brut d’exploitation (EBE) à la valeur ajoutée.

Productivité apparenteLa productivité « apparente du travail » ne tient compte que du seul facteur travail comme ressource mise en œuvre. Le terme « apparente » rappelle que la productivité dépend de l’ensemble des facteurs de production et de la façon dont ils sont combinés.

Taux d’investissement :Rapport de l’investissement à la valeur ajoutée.

Richesse dégagéeLa notion de richesse dégagée correspond à une ventilation entre établissements d’une même entreprise de la valeur ajoutée créée par l’entreprise. Elle permet de quantifier le poids local de l’activité économique.

Plus précisément, le tourisme comme toutes les activités économiques, est bien sûr gé-nérateur de richesse pour le territoire. Cette richesse se mesure à l’aide de la notion de valeur ajoutée. Il s’agit de la différence entre la valeur finale de la production et la valeur des consommations nécessaires à cette production. La valeur ajoutée d’une entreprise lui permet de rémunérer ses salariés, son capital et d’investir. La contribution économique territoriale créée après la suppression de la taxe professionnelle (TP) repose en partie sur la valeur ajoutée. Les cotisations de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) sont en effet proportionnelles à la valeur ajoutée.

Définitions

107 )

Les retombées économiques / richesse dégagée par zone et activité économique en rhône-alpes

et activité économique en Rhône-Alpes

Richesse dégagée par zone

Les 4 milliards d’euros correspondent aux salaires versés, aux investisse-ments réalisés et à des ressources pour les collectivités locales. Ce montant représente 3,4 % du total des richesses dégagées par la région

La richesse dégagée par le tourisme se monte à plus de 4 milliards sur la région Rhône-Alpes, soit 12 % du montant national. Cette proportion la place à égalité avec la région Provence Alpes Cote d’Azur, derrière l’Ile de France (32 %).

Dans les activités prises en compte pour l’élaboration de cette estima-tion, la première à apparaître est l’hôtelle-rie avec 23 % de la richesse sur la région, suivie par la restauration et les cafés (21 %) et en troisième position les remontées mécaniques avec 13 % (voir détails sur le graphe ci-après). A elles trois ces activités représentent 57 % de la valeur ajoutée.

Dans le classement des départements, la Savoie arrive en tête de classement avec 1,1 milliard d’euros de richesse dégagée. Ce montant représente 14 % de la richesse dégagée totale en Savoie, soit la plus haute proportion. La Haute-Savoie est deu-

xième de ce classement avec 938 millions d’euros, soit 7 % de la richesse totale du département. Le Rhône vient compléter ce trio de tête avec 832 millions, soit 2 % de la richesse dégagée du département. A eux trois ces départements représentent 71 % de la richesse dégagée régionale.Pour les cinq autres départements (voir ré-partition dans le graphe ci-dessous) le poids du tourisme dans le total des richesses dé-gagées s’échelonne entre 2 et 4 %.

Le territoire qui apparaît en tête de classement de cette ventilation est la Tarentaise qui concentre 19 % de cette richesse régionale,

soit 761 millions. Il est suivi par Lyon (13 %) et les communes du Grand Lyon pour un total de 18 %, soit 716 millions d’euros. Ces deux entités régionales concentrent le tiers de la richesse dégagée par le tourisme. Le territoire du Mont-Blanc réalise 269 mil-lions d’euros, soit 7 % et gagne ainsi sa troi-sième place, avec le quatrième territoire du « Haut Chablais, Giffre, Grand Massif, ces 4 territoires représentent la moitié de la richesse dégagée en région.Les 22 autres territoires concernés réa-lisent de 1 à 5 % de cette richesse régionale.

Hôtel Le Kaïla *****

108 )

Les retombées économiques / richesse dégagée par zone et activité économique en rhône-alpes

2ème région derrière l’Ile de France à égalité avec PACA

Ce qu’il fautretenir

4,1 milliardsd’euros de richesse dégagée en Rhône-Alpes en 2012, soit 11,7 % de la France

RÉPARTITION SELON LES ACTIVITÉS CONCERNÉES RÉPARTITION DÉPARTEMENTALERichesse dégagée

8,5

27 %

23 %

3 %

1,9

4,63,5

20,9

1,4

13,4

7,1

9,2

1,6

5 %

5 %

5 %

11 %

21 %

3,4

23,4

COMMERCE DÉTAIL NON ALIMENTAIRE

SAVOIE

HAUTE-SAVOIE

ARDÈCHE

HÉBERGEMENT SUR TERRAINS DE CAMPING ET PARCS

HÉBERGEMENT TOURISTIQUEAUTRE DE COURTE DURÉEPATRIMOINE ET CULTURE

RESTAURATION, CAFÉS

SOINS CORPORELS

TÉLÉPHÉRIQUES ET REMONTÉES MÉCANIQUES

AUTRES ACTIVITÉS DE SPORT ET LOISIRS

AUTRES

COMMERCE DÉTAIL ALIMENTAIRE

LOIRE

AIN

DRÔME

ISÈRE

RHONE

GRANDES SURFACES

HÉBERGEMENT EN HÔTELURFACES

ZONE DE DIFFUSIONRICHESSE

DÉGAGÉE TOTALE EN K€

% DE LA ZONE / TOTAL

RÉGIONAL

7 303 TARENTAISE 761 300 19 %6901 + 6902 GRAND LYON 715 900 13 %7405 MASSIF DU MONT-BLANC 269 100 7 %7402 HAUT CHABLAIS, GIFFRE, GRAND MASSIF 222 600 5 %3801 URBAIN ISÈRE 213 300 5 %7404 LAC D'ANNECY 170 400 4 %7301 CHAMBÉRY, RÉGION DES LACS, BAUGES 160 600 4 %4201 LOIRE ESPACE URBAIN TOURISME D'AFFAIRES 131 000 3 %7302 MAURIENNE 127 700 3 %73-7401 ALBERTVILLE, BEAUFORTIN, VAL D'ARLY, ARAVIS 122 800 3 %6903 BEAUJOLAIS, LYONNAIS, PLAINE LYON, CONDRIEU 116 300 3 %3802 OISANS 115 300 3 %2601 VALLÉE DU RHONE NORD 111 500 3 %7401 RIVES LÉMAN, VALLÉE VERTE, LES BRASSES 108 900 3 %0102 BUGEY ET PAYS DE GEX 108 000 3 %7403 GENEVOIS, ALBANAIS, ARVE 97 900 2 %0101 BRESSE ET DOMBES 82 700 2 %3804 CAMPAGNE ISÈRE 72 600 2 %0703 ARDÈCHE PLEIN SUD 71 400 2 %3803 AUTRES MASSIFS ISÈRE 65 200 2 %2602 VALLÉE DU RHONE SUD 59 500 1 %4202 LOIRE ESPACE RURAL 56 600 1 %0702 SOURCES ET VOLCANS D’ARDÈCHE 35 400 1 %0701 ARDÈCHE VERTE ET PLEIN CŒUR 31 300 1 %2603 DROME EST 31 100 1 %TOTAL 4 058 700 100 %

Source Insee, données estimées à partir du Fichier économique enrichi

109 )

Les retombées économiques / les emplois touristiques

Les emplois touristiques

Elle se place en 2ème région derrière l’Ile de France (414 000 salariés). Les salariés se répartissent comme tels entre les secteurs :

Rhône-Alpes compte 132 300 salariés dans les activités caractéristiques du tourisme en 2012 (entreprises et associations), soit 7 % du total des emplois salariés de la région.

29 700 DANS LES HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES (14 % de la part nationale, soit la 2ème position)

60 400 DANS LES RESTAURANTS ET DÉBITS DE BOISSON (10 %, 2ème position)

22 700 DANS LES SERVICES DE TRANSPORT NON URBAIN (8 %, 2ème position)

5 600 DANS LES AGENCES DE VOYAGES ET AUTRES SERVICES DE RÉSERVATION (12 %, 2ème position)

13 900 DANS LES AUTRES SERVICES (REMONTÉES MÉCANIQUES, LOCATION DE VÉHICULES DE TOURISME, ARTICLES DE SPORTS ET DE LOISIRS, SERVICES CULTURELS, SPORTIFS ET DE LOISIRS) (13 %, 2ème position)

Le chiffre correspond à la part (en %) de la région dans l’emploi des secteurs d’activités caractéristiques du tourisme de la France métropolitaine.

Nombre d’emplois dans les secteurs d’activités caractéristiques du tourisme

Part des secteurs d’activités caractéristiques du tourisme dans l’ensemble des emplois salariés de la région

420 000

210 000

42 000

plus de 7 %de 6 à 7 %de 5 à 6 %moins de 5 %

Source : Acoss

Lecture : l’Ile-de-France rassemble 413 955 emplois dans les secteurs d’activi-tés caractéristiques du tourisme, soit 33,2 % du total France métropolitaine et 9,1 % de l’emploi total de la région.

Champ : secteurs hébergement et restauration, agences de voyages et voya-gistes, services de transport non urbain, autres activités touristiques.

EMPLOIRépartition régionale des effectifs salariés au 31/12/2012 dans les secteurs d’activités caractéristiques du tourisme

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Les retombées économiques / les emplois touristiques

Elle se place en

2ème région derrière l’Ile de France

Ce qu’il fautretenir

132 300salariés au total dans les activités caractéristiques du tourisme

Rhône-Alpes compte

Afin de pouvoir analyser les évolutions structurelles de l’emploi touristiques de manière structurelle sur 20 ans ont été pris en compte deux secteurs majeurs : l’hébergement et la restauration dont les codes NAF n’ont guère été impactés par les révisions.

Avec 1,7 million d’emplois salariés fin 2012, Rhône-Alpes représente 10,6 % des salariés en France.

Source : Insee, estimations d’emploi.

Source : LE SITE DE L’EMPLOI RHÔNE-ALPES - Statistiques, études & prospective

EVOLUTION DES SALARIÉS EN RHÔNE-ALPES

HÉBERGEMENTSCette division comprend la mise à disposition de lieux d’hébergement pour des séjours de courte durée pour des visiteurs ou d’autres voyageurs. Elle comprend éga-lement la mise à disposition de lieux d’hébergement pour des séjours de longue durée destinés à des étudiants, à des travailleurs, etc. Certaines unités peuvent proposer seu-lement un hébergement et d’autres une offre combinée comprenant hébergement, repas et/ou installations récréatives.

RESTAURATIONCette division comprend les activités consistant à fournir des repas complets ou des boissons pour consommation immédiate, qu’il s’agisse de restaurants traditionnels, de self-services ou d’établissements proposant des plats à emporter, établissements per-manents ou temporaires, avec ou sans places assises. Le critère décisif d’appartenance à cette division est le fait que les plats soient destinés à une consommation immédiate et non le type d’établissement qui les propose.

55.1 HÔTELS ET HÉBERGEMENTS SIMILAIRES

55.2 HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES ET AUTRES HÉBERGEMENTS DE COURTE DURÉE

55.3 TERRAINS DE CAMPING ET PARCS POUR CARAVANES OU VÉHICULES DE LOISIRS

55.9 AUTRES HÉBERGEMENTSProduits associés CPF rév. 2, 2008 : 55 Services d’hébergement

56.1 RESTAURANTS ET SERVICES DE RESTAURATION MOBILE

56.2 TRAITEURS ET AUTRES SERVICES DE RESTAURATION

56.3 DÉBITS DE BOISSONS

Base 100 en 1990 - situation au 31/12 de l’année concernée

TOURISME - HÉBERGEMENT RESTAURATION TOTAL DES EMPLOIS

180

160

140

120

100

80

60

40

20

01990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

en Rhône-Alpes

NB DE SALARIÉS

GZ - COMMERCE ; RÉPARATION D'AUTOMOBILES ET DE MOTOCYCLES 307 784MNO - MN0 - ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES ; SERVICES ADMINISTRATIFS ET DE SOUTIEN; HORS INTÉRIM 237 369

C5 - FABRICATION D'AUTRES PRODUITS INDUSTRIELS 218 534

FZ - CONSTRUCTION 157 590

HZ - TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE 135 470

IZ - HÉBERGEMENT ET RESTAURATION 104 310

111 )

Les retombées économiques / les emplois touristiques

RAPPORT NOGUÉ : LE TOURISME « FILIÈRE D’AVENIR » : développer l’emploi dans le tourisme Source : http://www.veilleinfotourisme.fr - Publié le 7 novembre 2013

François Nogué a remis, le 7 novembre 2013, son rapport sur  le potentiel de  la fi-lière touristique en matière d’emploi. Cette mission  lui  avait  été  confiée  en  avril  der-nier par Sylvia Pinel et Michel Sapin, mi-nistre du travail, de l’emploi, de la forma-tion professionnelle et du dialogue social.

Le tourisme est une filière créa-trice d’emplois durables sur l’en-semble du territoire, non déloca-lisables et dans des structures à la fois publiques et privées. Avec plus de 800 000 salariés et environ 2 millions d’emplois directs et indirects, l’enjeu de son développement dans le cadre de la ba-taille pour l’emploi qui est lancée est consi-dérable. D’autant que des dizaines de milliers d’emplois restent non pour-vus.

Compte tenu des perspectives d’investis-sement qui sont positives à moyen terme, et de la croissance attendue du nombre de touristes internationaux en France, les créations nettes d’emplois dans le tou-risme au cours des prochaines années devraient se poursuivre.

Mais pour que ce potentiel se réalise, il importe que les organisations profession-nelles, syndicales et les acteurs publics se mobilisent pour accompagner au mieux ses évolutions.

Car ce secteur fait face à des défis considé-rables, notamment en matière d’attractivi-té de ses métiers et d’adaptation des com-pétences à une demande constamment évolutive dans un contexte de concur-rence internationale renforcée. Pour les relever, les propositions du rapport Nogué seront précieuses.

Certaines déboucheront sur des actions rapidement menées avec les profession-nels, comme le développement de for-mations  prioritaires  dans  la  filière  pour répondre à l’enjeu des emplois non pour-vus, la montée en puissance des emplois d’avenir dans le secteur, ou encore la mise en place d’une étude prospective sur les métiers et de démarches de gestion prévi-sionnelle d’emplois et de compétences.

D’autres enjeux tout aussi prioritaires de-vront être traités dans les prochains mois, mais nécessitent un travail d’approfondis-sement sur la base du rapport, soit parce qu’une expertise supplémentaire doit être faite, soit parce que l’engagement préalable des professionnels est nécessaire pour avancer.

> A télécharger sur : www.artisanat-com-merce-tourisme.gouv.fr/files/201311_rap-port_nogue.pdf

POUR ALLER PLUS LOIN :

La Lettre INSEE Analyses N° 198 - juin 2013

Sommaire :

• Un tourisme de loisirs prédominant en montagne et plutôt un tourisme d’affaires à Lyon

• Des emplois saisonniers deux fois plus nombreux en hiver

• En été, plus d’emplois saisonniers dans les hébergements touristiques hors hôtellerie

• Plus de salariés saisonniers que d’emplois

• L’été, les saisonniers sont plus jeunes et sont plus souvent des femmes

• La moitié des saisonniers travaillent en tant que personnel de services

• Les conditions d’emploi des saison-niers sont moins précaires en hiver

La Formation en hôtellerie – restauration

Régis Marcon fait le point quatre ans après le début de sa mission

En 2009, les pouvoirs publics engageaient une réflexion sur la formation dans l’hôtellerie et la restauration. En charge de la mission : Régis Marcon. Quatre ans après, l’un des premiers constats du chef étoilé porte sur la relation entre école et entreprise : « Il faut rendre le système d’orientation plus efficace et plus proche de la réalité du travail. IL est important d’impliquer plus fortement les professionnels dans le partage d’expérience (….). A ses yeux, la formation doit continuer d’évoluer pour se mettre davantage en phase avec les demandes de la clientèle actuelle. « Nous avons sans doute l’un des meilleurs enseignements techniques du monde avec la Suisse et le Canada. IL est toujours performant du point de vue théorique, intellectuel, mais il perd en performance sur le plan pratique. »

Source : http://www.lhotellerie-restauration.fr – 3 octobre 2013

112 )

Les retombées économiques / les investissements touristiques

Deux départements se distinguent plus particulièrement en Rhône-Alpes : la Savoie et la Haute-Savoie.

Ces départements pèsent respectivement 36 % et 27 % des montants investis. Ils sont suivis par l’Isère avec 11 % des inves-tissements touristiques français, soit 74 % des investissements concentrés sur les Alpes du Nord.

Avec 438 millions d’euros d’investisse-ments, la Savoie se place au troisième rang des départements français derrière Paris : 690 millions d’euros et devant les Alpes Ma-ritimes (451 millions d’euros).Rhône Alpes se place désormais en troisième position derrière PACA (1,4 milliard d’euros) et l’Ile de France (1,3 milliard d’euros)

Rhône-Alpes leaderLes Investissements touristiques

3ème région derrière l’Ile de France et PACA

Ce qu’il fautretenir

1,2 milliardd’euros investis en 2013

de l’investissement régional est réalisé en Savoie,

3ème département au niveau national

36 %

Près de 1,2 milliard d’euros ont été investis au cours de l’année 2013 dans le secteur du tourisme en Rhône-Alpes.

2010 2011 2012 2013

MONTANT EN MILLIARDS D’€ 1,1 1,4 1,3 1,2PLACE DE RHÔNE-ALPES 1ère 1ère 1ère 3ème

DÉPARTEMENTS 2010 2011 2012 2013% DÉPARTEMENTAL

2012

AIN 48 38 41 41 3 %ARDÈCHE 90 76 76 79 7 %DRÔME 53 50 49 67 6 %ISÈRE 126 133 135 147 12 %LOIRE 45 42 40 37 3 %RHÔNE 91 105 134 74 6 %SAVOIE 400 598 492 438 36 %HAUTE-SAVOIE 282 325 316 323 27 %RHÔNE-ALPES 1 135 1 367 1 283 1207 100 %

EVOLUTION DU MONTANT PAR DÉPARTEMENT en millions d’euros

Source : Atout-France – Tableaux de bord des investissements touristiques en 2011

Parmi les éléments pouvant expliquer cette place régionale, on peut noter les secteurs suivants :

L’hôtellerie : la Savoie se positionne à la 3ème place nationale pour le montant des investissements derrière Paris et les Alpes Maritimes.

Les Résidences de tourisme : berceau de ces établissements (17 % du parc natio-nal), la Savoie reste dominante en termes d’investissements (13 %), les ouvertures se situant toujours à un niveau élevé en valeur absolue (défiscalisation oblige)

Les Remontées mécaniques : les Alpes du Nord représentent 65 % des investis-sements nationaux (dont 36 % en Savoie et 21 % en Haute-Savoie).

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>

113 )

Les retombées économiques / les investissements touristiques

RÉPARTITION SECTORIELLE DÉPARTEMENTALE

1,2 milliard d’euros ont été investis par les acteurs du tourisme en Rhône-Alpes en 2013.

> 84 % dans le secteur de l’hébergement

> 16 % dans celui de l’équipement

Moyenne 2011 - 2012 - 2013

AIN ARDÈCHE DRÔME ISÈRE LOIRE RHONE SAVOIE HAUTE-SAVOIE

HÉBERGEMENTS

EQUIPEMENT600

500

400

300

200

100

0

SECTEURS ÉVALUÉS

HÉBERGEMENT EQUIPEMENT

HÔTELLERIE

HÔTELLERIE DE PLEIN AIR

GÎTES

VILLAGES VACANCES

RÉSIDENCES DE TOURISME

RÉSIDENCES SECONDAIRES

CASINOS

PARCS DE LOISIRS

REMONTÉES MÉCANIQUES

CENTRE D’ACCUEIL DE MANIFESTATIONS

PROFESSIONNELLES

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Les retombées économiques / la consommation touristique

La consommation touristique

Ce qu’il fautretenir

17,3 milliardsde consommation touristique française et étrangère en Rhône-Alpes (12 % de la part nationale)

En 2011, les touristes français et étrangers ont dépensé 17,3 milliards d’euros lors de leurs séjours en Rhône-Alpes, soit 12 % des 144,8 milliards dépensés en France.Rhône-Alpes se place en troisième position, derrière l’Ile de France (38,7 milliards d’euros) et juste après PACA (18 milliards d’euros)

Ces chiffres sont issus des Comptes Satellites du Tourisme (CST) Régio-nalisé.La consommation touristique intérieure (CTI) mesure la partie de la consomma-tion des visiteurs français et étrangers (touristes et excursionnistes) qui a été acquise par les visiteurs auprès de four-nisseurs français de services (et de biens de consommation), au cours ou en vue des voyages  qu’ils  ont  effectués  dans  l’année considérée, en France ou à partir du terri-toire français. La décomposition de la CTI par produit permet d’évaluer la contribu-tion du tourisme aux différentes branches de l’économie.

Le premier poste source de richesse pour les professionnels touristiques de la région est l’hébergement pour 3,7 milliards d’euros. Rhône-Alpes représente 16 % de la part nationale, soit 4 points de plus que sa moyenne. Malgré des volumes importants dépensés dans l’hôtellerie et le camping, soit respective-ment 12,6 et 2,1 milliards de consommation touristique, c’est sur les gîtes ruraux et autres locations (28 %) et les autres héber-gements marchands, notamment les rési-dences de tourisme et les villages vacances (33 %) que Rhône-Alpes se distingue.

Les restaurants arrivent en troisième position, avec une dépense globale de 1,7 milliard d’euros, et les dépenses de nourriture et boissons prises dans le do-micile des vacances à 1,2 milliard, soit un total de 2,9 milliards consacrés à la nour-riture.

Les services de transports non ur-bains, essentiellement l’avion et le train conduisent à une dépense globale de 1,8 milliard d’euros, ce qui est en deçà de la part nationale, la moyenne étant notam-ment tirée par le haut par les aéroports des villes comme Paris et Nice.

Le budget alloué aux loisirs récréatifs, culturels et sportifs est de 1,4 milliard d’euros en Rhône-Alpes. • Sur cette enveloppe 733 sont consacrés

aux remontées mécaniques, soit près de la moitié. Rhône-Alpes concentre 77 % de la part nationale de l’activité ski.

• 410 millions d’euros sont laissés dans les 22 casinos de la région, soit 14 % de la dépense nationale.

• 124 millions d’euros dans les musées, spectacles et autres activités culturelles soit 3 fois moins de dépenses que dans les casinos. Cette somme représente 5 % du total réalisé en France métropo-litaine, la région est donc sous représen-tée dans ce domaine.

• 115 millions sont laissés par les touristes pour les parcs d’attractions et autres services récréatifs, soit 5 % de la part nationale.

NDLR : ces allocations de budgets mettent naturellement en lumière les activités payantes et passent sous silence les acti-vités gratuites, telles que la marche ou la baignade très présentes en Rhône-Alpes.

Les touristes ont dépensé 8 milliards d’euros en France sur l’année 2011 auprès des agents de voyage en France, 539 mil-lions d’euros  peuvent  être  affectés  aux dépenses faites en Rhône-Alpes, soit 3 % de la somme totale.

Les diverses locations sont évaluées à 358 millions d’euros, qui se répar-tissent entre la location de véhicules de tourisme (197 millions d’euros) et la loca-tion d’articles de sport et de loisirs (pour 161 millions d’euros).

RÉPARTITION DU TOTAL DES DÉPENSES

10 %

10 %

2 %

22 %11 %

34 %

8 %

3 %

RESTAURANTSET CAFÉS

SERVICES DE TRANSPORTS

NON URBAINSSERVICES CULTURELS, SPORTIFS ET DE LOISIRS

SERVICES DES VOYAGISTES ET AGENTS DE VOYAGES

LOCATION DE COURTE DURÉE

DE MATÉRIEL

HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES

MARCHANDSDÉPENSES TOURISTIQUES NON MARCHAND

AUTRES POSTES DE DÉPENSES

Source : compte satellite régionalisé, DGCIS INSEE

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Les retombées économiques / la consommation touristique

CONSOMMATION TOURISTIQUE INTÉRIEURE EN 2011

UNITÉ : MILLIONS D’EUROS RHÔNE-ALPES FRANCE % DE RHÔNE-ALPES

I - Dépenses en services caractéristiques 9 567,7 87 670,0 11 %Hébergements touristiques marchands 3 741,2 23 534,0 16 %Hôtels 969,2 12 577,0 8 %Campings 155,2 2 119,0 7 %Gîtes ruraux et autres locations saisonnières 1 882,0 6 640,0 28 %Autres hébergements marchands 734,8 2 198,0 33 %Restaurants et cafés 1 745,4 17 562,0 10 %Services de transports non urbains 1 803,3 26 401,0 7 %Location de courte durée de matériel 357,6 3 640,0 10 %Location de véhicules de tourisme 196,5 2 111,0 9 %Locations d’articles de sports et de loisirs 161,1 1 529,0 11 %Services des voyagistes et agents de voyages 538,8 8 036,0 7 %Services culturels, sportifs et de loisirs 1 381,4 8 497,0 16 %Musées spectacles et autres activités culturelles 123,6 2 273,0 5 %Parc d’attractions et autres services récréatifs 115,0 2 335,0 5 %Casinos 409,7 2 937,0 14 %Remontées mécaniques 733,0 951,0 77 %

II - Autres postes de dépenses 5 808,4 42 353,0 14 %Carburants et péages 2 432,0 14 681,0 17 %Aliments et boissons 1 209,1 8 616,0 14 %Biens de consommation 1 594,8 14 255,0 11 %Taxis et transport urbain 139,0 1 759,0 8 %Autres services 433,6 3 042,0 14 %

III – Dépenses touristiques non marchand* 1 886,5 14 740,0 13 %

CONSOMMATION TOURISTIQUE = I + II+ III 17 262,6 144 764,0 12 %

* Résidences secondaires de vacances (valeur locative imputée) Source : compte satellite régionalisé, DGCIS INSEE

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Les retombées économiques / la taxe de séjour

Sources : Ministère de L’intérieur, de L’Outre-Mer et des Collectivités Territoriales - Direction Générale Des Collectivités Locales - S/D Finances Locales Et Action Economique

La taxe de séjour

Les communes, qui peuvent instituer une taxe de séjour, sont :

les stations classées,

les communes touristiques,

certaines communes littorales,

certaines communes de montagne,

les communes réalisant des actions de promotion en faveur du tourisme ou des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels.

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Un groupement de communes touristiques peut aussi décider cette taxe. Le départe-ment peut, par ailleurs, instituer une taxe additionnelle de 10 % à la taxe de séjour per-çue par les communes et leurs groupements sur son territoire. La taxe additionnelle est recouvrée en même temps que la taxe de séjour communale ou intercommunale

Le montant de la taxe est fixé par délibération du conseil municipal de la commune.

Le tarif varie de 0,20 € à 1,50 € par personne et par nuit, en fonction du type d’héberge-ment et de son standing.

PERSONNES ASSUJETTIES À LA TAXE

La taxe de séjour doit être payée par le touriste qui loge dans :

• un hôtel,

• ou une location saisonnière (meublés de tourisme, village de vacances),

• ou une chambre d’hôte,

• ou un camping,

• ou un port de plaisance.

Elle est due pour chaque nuit pas-sée. Elle doit être directement réglée au logeur, à l’hôtelier ou au propriétaire qui la reverse à la com-mune.

2010NBRE

COMMUNES

PRODUIT DE LA TAXE DE SÉJOUR PERÇU

EN 2010

PRODUIT DE LA TAXE DE SÉJOUR FORFAITAIRE

PERÇU EN 2010PRODUIT TOTAL

AIN 56 710 848 € 42 674 € 753 522 € ARDÈCHE 96 1 873 476 € - € 1 873 476 €DRÔME 56 820 848 € 129 908 € 950 756 €ISÈRE 51 2 230 145 € 292 € 2 230 437 €LOIRE 33 378 440 € 28 458 € 406 898 €RHÔNE 10 2 304 091 € - € 2 304 091 €SAVOIE 71 11 223 836 € 1 889 341 € 13 113 177 €HAUTE-SAVOIE 49 6 227 220 € 289 415 € 6 516 635 €RHÔNE-ALPES 422 25 768 904 € 2 380 088 € 28 148 992 €

Lodge Park Mégève

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conclusion

conclusion

118 )

conclusion

Rhône-Alpes deuxième région choisie par les touristes français, et troisième région française pour la clientèle internationale en France, doit son classe-ment aux attraits naturels qui la composent et aux professionnels du tourisme qui ont su valoriser ces avantages.

Ainsi l’hébergement, qui emploie 30 000 salariés positionne la région de la ma-nière suivante :

Hôtellerie : 3ème région en termes de capacité et fréquentation derrière l’Ile de France et PACA

Résidences de tourisme* : 1ère en capacité

Villages vacances* : 2ème en capacité derrière PACA

Meublés* : 1ère en capacité devant PACA

Hôtellerie de plein air : 6ème région en capacité et 5ème en fréquentation

La restauration est le premier secteur d’embauche touristique de Rhône-Alpes avec 33 000 salariés comptabilisés. Depuis ces dernières années le secteur s’est considérable-ment modifié, on note une accélération des créations de restauration rapide (offre triplée depuis 2000) tandis que la restauration traditionnelle qui compose 70 % des établisse-ments se maintient.

Rhône-Alpes 1ère région de montagne française représente 71 % des journées ski effectuées en France et 76 % des recettes. Avec 41,3 millions de journées skieurs, la Région Rhône-Alpes dépasse l’activité de pays comme l’Italie (32 millions de journées skieurs) ou la Suisse (25,4).

La région compte 107 Musées de France, ce qui la place en 3ème position derrière l’Ile de France (140) et PACA (121). En termes de fréquentation, si sa position reste identique, on note la toute puissance de la capitale avec 60 % de l’activité de ces établissements contre 4 % pour Rhône-Alpes.

75 millions d’euros ont été récemment investis pour permettre a Annecy de créer un nouveau centre de congrès (47 millions d’euros), à Montélimar de rénover le sien (17 millions d’euros) et à Bourg en Bresse pour rénover le Parc des Congrès (32,5 millions d’euros).

Avec 15 stations thermales et 76 000 curistes, la région est en 3ème place nationale.

Avec 8,6 millions de pax en 2013, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry est le 4ème aéroport français derrière Paris Charles de Gaule (62 millions), Paris Orly (28,3) et Nice Côte d’Azur (11,6).

*Comparaisons de fréquentation non possible entre les régions.

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sourcing

sourcingPour les professionnels du tourisme de la région Rhône-Alpes, toutes les études

Atout France sont consultables au Pôle Ressources Rhône-Alpes Tourisme sur RDV. Contact : [email protected]

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sourcing

DGCISLa Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (Dgcis) a été créée par décret le 13 janvier 2009.Placée sous l’autorité du ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, la Dgcis a pour mission de développer la compétitivité et la croissance des entreprises de l’industrie et des services.

Les études touristiques sont disponibles à l’adresse suivante : www.dgcis.gouv.fr/tourisme

Cet espace présente l’ensemble des données et informations produites ou collectées par la Mission Tourisme de la sous-direction de la Prospective, des Études économiques et de l’Évaluation (SDP3E) sur le thème du tourisme.Les études reflètent le poids important de ce secteur d’activité dans l’économie française : la France demeure la première destination touristique des visiteurs internationaux et leurs dépenses ajoutées à celles des visiteurs français représentent plus de 7 % du PIB.Les données et analyses proposées s’appuient sur le dispositif statistique national du tourisme, duquel la DGCIS est largement partie prenante, en partenariat avec l’Insee, la Banque de France (balance des paiements) et les partenaires territoriaux.

L’Insee Références « Tableaux de l’économie française » rassemble les principales données dé-mographiques, économiques et sociales pour la FrancePublié le 19 février 2014

TourismeEn 2012, en France métropolitaine, la fréquentation touristique est stable dans les hôtels par rapport à 2011 (198,4 millions de nuitées) tandis qu’elle diminue de -1 % dans les cam-pings. Les autres hébergements collectifs touristiques accueillent 92,5 millions de nui-tées en 2012. Leur fréquentation est en légère progression (+ 0,6 % par rapport à 2011). Cette hausse concerne exclusivement les résidences hôtelières de tourisme, dont le taux d’occupation est néanmoins contraint par l’offre croissante de lits, en particulier en zone urbaine. Globalement, la fréquentation des hébergements touristiques est stable avec 396,6 millions de nuitées en 2012. Face aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante en termes de confort, les hé-bergements ayant fait le choix de la qualité et de l’adaptation aux nouvelles normes de classement bénéficient d’une fréquentation supérieure aux autres. Dans les campings, l’attrait des emplacements équipés se confirme (+ 1,2 %) au détriment des emplace-ments nus (– 2,7 %). Cette demande de qualité s’est également traduite par l’engouement pour les chaînes hôtelières, aux normes standardisées, plus facilement identifiées par les clients. Leur taux d’occupation est supérieur à celui des hôtels indépendants (65,1 % contre 56,3 %).

Informations générales

L’économie du tourisme ex-pliquée aux enfants Publié le 14.10.2013 Sur France Info, Didier ARINO répond aux jeunes lec-teurs de « Mon quotidien »...

www.protourisme.com/nous/presse/l-economie-du-tou-risme-expliquee-aux-enfants.html#sthash.wUkRZ2n6.dpuf

Les catégories défavorisées, de plus en plus sur le bord de la route des vacancesNote de synthèse N°4S. HoibianN° S3916 - Juillet 2012

Résumé :Depuis la fin des années 90, le taux de départ en vacances des Français est orienté à la baisse et ce phénomène s’est accéléré avec la crise. En regardant dans le détail les résultats, il apparaît que le taux de départ varie de longue date fortement avec le niveau de revenu, et que depuis 2008, les différences ont tendance à se creuser. Alors qu’en 2007, 47 % des foyers les plus pauvres par-taient en vacances, ils ne sont que 37 % en 2012, soit une baisse de 10 points en 5 ans.

www.credoc.fr

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sourcing

TABLEAU DE BORD DES INVESTISSEMENTS TOURISTIQUES

Actualisation à 2012 et prévisions 2013Auteur(s) : ATOUT FRANCEPublié en Juin 2013 - 172 pagesCollection : Observation Touristique

Atout France au service des porteurs de projets, de l’investissement et de l’emploi Publié en Décembre 2013

La parution du Tableau de bord des inves-tissements touristiques est un rendez-vous incontournable pour tous ceux que préoccupe l’avenir économique du secteur. Pour cette septième édition, il s’enrichit d’un certain nombre d’avancées au nombre desquelles :

• une meilleure couverture des investis-sements hôteliers

• une extension de l’analyse géographique avec la prise en compte du niveau com-munal pour la majeure partie des équi-pements touristiques en sus des héber-gements.

En 2013, les secteurs où les perspectives d’investissement sont les plus négatives sont ceux qui font appel à la puissance publique dans le financement de projets ainsi que les secteurs à forte proportion de TPE (hôtellerie indépendante et res-tauration).

Mais certains types d’équipements ne sont pas épargnés, que l’on soit dans une

phase de transition, comme c’est le cas pour les musées et monuments histo-riques, engagés dans des montages en partenariat public-privé plus complexes, à l’instar des centres de congrès et parcs d’exposition, ou en recherche ou attente de renouvellement des délégations de ser-vice public, comme c’est le cas des remon-tées mécaniques.

Seuls les secteurs entraînés par des groupes de grande envergure, comme l’hôtellerie de chaînes, semblent tirer leur épingle du jeu.

Enfin, l’investissement des ménages dans les résidences secondaires poursuit le recul engagé ces dernières années.

Autre facteur de préoccupation, le diffé-rentiel de dynamique d’investissement entre types d’espace accentue la fracture touristique entre les zones urbanisées et le reste du territoire.

Etude téléchargeable sur : www.atout-france.fr/publication

Avec près de 12 milliards d’euros d’inves-tissement annuel représentant environ 3 % de l’investissement total en France1, l’éco-nomie touristique se doit d’investir plus et mieux au regard de son poids.Confrontée à de multiples défis (numé-rique, différenciation qualitative, durabilité, innovation ...), cette exigence concerne tout autant les acteurs publics que les opéra-teurs privés, grandes entreprises, TPE ou entrepreneurs.Conscient de ces enjeux, Atout France met à disposition des professionnels des outils techniques permettant à chacun de mieux décrypter les mutations en cours et les pra-tiques efficientes, d’optimiser son exploita-tion, et de fiabiliser ses projets d’investisse-ment, de développement territorial ou de création d’entreprise.L’Agence participe également au renforce-ment de l’ingénierie touristique française via des partenariats publics, privés et inter-nationaux permettant de croiser les savoir-

faire, les expertises et les visions straté-giques.Enfin, elle accompagne les professionnels dans leurs projets d’investissement et contribue ainsi à stimuler l’innovation et la création d’entreprises. Elle apporte un appui opérationnel aux porteurs de projet, quelle que soit la nature de l’initiative ou le profil du partenaire.Après avoir consacré deux ateliers succes-sifs organisés par Atout France puis la DG-CIS sur l’accompagnement des porteurs de projet aux Rencontres Nationales du Tou-risme en 2012, Atout France a souhaité pro-poser un panorama rapide et actualisé des nombreux dispositifs utiles existants. Ce document ne prétend pas à l’exhaustivité mais illustre la richesse des outils mobili-sables et la nécessité d’un partenariat ren-forcé.

Etude gratuite : www.atout-france.fr/publication

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Toutes les données statistiques détaillées et les analyses sur : www.dgcis.gouv.fr

SÉLECTION D’ARTICLES : « Les tarifs hôteliers vont augmenter en 2014 » selon une enquête réalisée par Olakala pour Hospitality On., La Quotidienne du 21/1/2014 www.laquotidienne.fr/les-tarifs-hoteliers-vont-augmenter-en-2014

« Ibis repense ses chambres et ses restaurants ». DeplacementsPros.com du 21/1/2014 www.deplacementspros.com/ibis-repense-ses-chambres-et-ses-restaurants_a25358.html?TOKEN_RETURN

« Accor : bonne progression du chiffre d’affaires en 2013 ». Veille info tourisme du 21/1/2014 www.veilleinfotourisme.fr/accor-bonne-progression-du-chiffre-d-affaires-en-2013-113009.kjsp?RH=VEILLES

« Les voyageurs d’affaires plébiscitent les chaînes d’hôtels » selon la dernière étude d’IHG. DeplacementsPros.com du 23/1/2014 www.deplacementspros.com/Les-voyageurs-d-affaires-plebiscitent-les-chaines-d-hotels_a25411.html?TOKEN_RETURN

« Le meilleur hôtel en France est le Bristol ». A l’occasion de la 12e édition des Tra-velers’ Choice Awards, Tripadvisor a distingué les meilleurs hôtels français. Le Quotidien du tourisme du 24/1/2014www.quotidiendutourisme.com/site/hotellerie-le-meilleur-hotel-en-france-est-le-bristol-76630.html?nws-140123

« Stratégies tarifaires : quels prix pratiquent les hôteliers ? ». Hospitality On fait le point sur les pratiques actuelles des hôteliers français. Veille info tourisme du 25/2/2014 www.veilleinfotourisme.fr/strategies-tarifaires-quels-prix-pratiquent-les-hote-liers--116513.kjsp?RH=VEILLES

« Les Logis affichent un chiffre d’affaires en hausse de 39 % » en 2013.Veille info tourisme du 25/2/2014 www.veilleinfotourisme.fr/les-logis-affichent-un-chiffre-d-affaires-en-hausse-de-39--116533.kjsp?RH=VEILLES

« Un bilan décevant pour l’hôtellerie française en 2013 » selon le cabinet Protourisme. L’hôtellerie française a perdu l’année dernière 1,5 million de nuitées et 2 % de son chiffre d’affaires. L’Echo touristique du 27/2/2014www.lechotouristique.com/article/un-bilan-decevant-pour-l-hotellerie-francaise-en-2013,62407#xtor=EPR-2

Hôtellerie

LES OUTILS DU WEB HÔTELIER

Hôteliers : devenez acteurs du web Michel Harbrot, Pierre-Emmanuel Sudres, Thomas Yung Editions BPI Février 2014 - 80 pages ISBN : 978-2-85-708554-6

Résumé :Internet a révolutionné les ma-nières de commercialiser un éta-blissement hôtelier. Les appor-teurs, les canaux de distribution, les comportements et attentes de la clientèle ont changé. C’est une véritable révolution. Cet ouvrage d’initiation se propose de faire le point et de donner les éléments permettant d’opti-miser sa commercialisation : en ayant un site, une offre visible, l’exploitation de l’e-réputation, la cohabitation avec les OTAs, les réseaux sociaux.

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TOURISME VITIVINICOLE

sites touristiques

TOURISME D’AFFAIRES

Tourisme et vin, réussir la mise en marché Publié en Janvier 2014

Parution de l’étude sur l’apport de la culture à l’économie française -

03/01/2014 : ww.economie.gouv.fr/etude-sur-apport-culture-a-l-economie-francaise

Tout savoir sur la demande des commanditaires de réunions professionnelles « MICE 2014 » - Une étude exclusive de Coach Omnium sur les séminaires, conventions-congrès, incentive et événementiels — 22e édition

Atout France publie un guide pratique sur les facteurs clés de succès de la mise en marché de l’oenotourisme, en complément d’une première étude sur les clientèles oeno-touristiques.Etude téléchargeable sur : www.atout-france.fr/publication

L’étude fait ressortir un poids significatif du secteur culturel, avec 104,5 milliards d’euros d’apports directs et indirects à l’économie nationale en 2011 : les activités culturelles re-présentent 57,8 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 3,2 % du PIB national, 670 000 per-sonnes employées soit 2,5 % de l’emploi actif en 2010 et certains secteurs sont fortement exportateurs, comme les jeux vidéo et la mode.Cette étude confirme également que le numérique a profondément bouleversé les chaînes de valeur de l’économie culturelle, avec une captation d’une part de la valeur ajoutée par les plateformes numériques chargées de l’intermédiation entre les créateurs et les consom-mateurs (Apple, Google, Amazon, etc.).

www.economie.gouv.fr/files/02-economie-de-la-culture.pdf

Coach Omnium réalise pour la 22e année consécutive cette étude conjoncturelle sur l’évolution de la demande sur le marché du tourisme d’affaires de groupes (sémi-naires, conventions, congrès, incentive), appelé aussi « MICE ».L’intérêt de ce rendez-vous annuel est, justement, de pouvoir suivre, année après an-née depuis 1992, l’évolution de la demande et les changements de comportements des clients du tourisme d’affaires. Si l’on y retrouve des tendances devenues plus ou moins habituelles depuis ces dernières années, la grande question posée est bien sûr toujours : « où en est-on suite à la crise économique débutée en 2008 ? », avec quelles conséquences conjoncturelles et structurelles en termes de comportements d’achat

www.coachomnium.com/nos-prestations/commander-une-etude/80-etude-tou-risme-daffaires.html

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CASINOS

VIARHONA

MONTAGNE

www.xerfi.com/presentationetude/Les-casinos-et-jeux-de-table_3SME23#.U5rAIChToV8

Les clientèles internationales du tourisme à vélo en FranceAtout France - Publié en Avril 2013 - Version PDF gratuite

DSF : Indicateurs et Analyses 2013Octobre 2013

Lire la dernière parution : Indicateurs et Analyses 2013www.domaines-skiables.fr - Onglet : Publications

Panorama du tourisme de la montagne - Edition 2012/2013 Cahier 1 : l’offre et la fréquentationPublié en Octobre 2012

Découvrez le cahier n°2 : Panorama du tourisme de la montagne - Edition 2012 / 2013 - Emploi et retombées économiques

Etude téléchargeable sur : www.atout-france.fr/publication

Sommaire :• L’analyse conjoncturelle de la demande et de l’offre • Les prévisions d’évolution du marché et les perspectives de croissance • Les positions des acteurs et les évolutions concurrentielles • Les faits marquants de la vie des entreprises • La présentation des données économiques et financières des principaux

opérateurs

Découvrez le volet 1 version PDF : Les clientèles internationales du tourisme à vélo en France : Pratiques et attentes - Zoom sur 5 marchés prioritaires au prix spécial de 24,95 € en PDF au lieu de 45 €. Etude téléchargeable sur : www.atout-france.fr/publication

• Dossier Le tourisme à vélo www.veilleinfotourisme.fr/le-tourisme-a-velo-92224.kjsp

• Le développement des modes actifs : Le véLo – expertise française - Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie - avril 2014 www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/14036_collectionECF_velo_web_3_avril_14.pdf Le vélo est un secteur à fort potentiel qui génère chaque année en France 4,5 milliards d’euros de retombées économiques et représente 35 000 emplois.

• Tourisme fluvial - Plan Rhône et ViaRhôna - Dossier documentaire - Rhône-Alpes Tourisme – Septembre 2013 www.scribd.com/document_downloads/165731499?extension=pdf&from=embed&source=embed

125 )

sourcing

Panorama du tourisme de la montagne Edition 2012 / 2013 Cahier n°2 : Emploi et retombées économiquesAtout France - Publié en Avril 2013

Résultats saison nordique 2012-2013 Atout France - Publié en Novembre 2013

Etude gratuite : www.atout-france.fr/publication

Atout France dresse le portrait économique du tou-risme en montagne (avril 2013) Etude téléchargeable sur : www.atout-france.fr/publication

L’ARGENT DE LA NEIGE

• France 5• Diffusé le mar. 11-02-14 à 20:39 • Documentaire de société de : Laurent Cibien et Pascal Carcanade

L’émission : En février 2014, tous les adeptes de la glisse vont converger vers une destination : Sotchi. Pour la première fois de leur histoire, les Jeux olympiques d’hiver se déroulent dans un pays sans tradition de ski alpin. L’industrie de la montagne, en pleine mondialisation, connaît un essor planétaire. Alors que dans les Alpes occidentales, son bassin d’origine, le nombre de skieurs stagne depuis plusieurs années, partout ailleurs elle se développe, de la Chine à l’Afrique du Sud en passant par la Belgique. Les promoteurs étrangers veulent eux aussi, à l’image des grandes stations suisses, italiennes ou françaises, faire de leurs montagnes un eldorado, quitte à s’affranchir de la condition originelle de la glisse : la neige. Mais cette course en avant technologique et économique n’est pas sans risques.

Bilan 2013 du STRMTG : Les remontées mécaniques

> Les investissements en 2013> Les câbles mis en service en 2012> Le parc des remontées méca-niques au 31/12/2012> Le trafic de la saison 2012/2013

Site : www.strmtg.developpe-ment-durable.gouv.fr

Tourisme de montagne : été, hiver - Dossier documentaire – Rhône-Alpes Tourisme – Juillet 2013

www.scribd.com/document_downloads/51469418?extension=pdf&from=embed&source=embed

Sélection de références bibliographiques et d’organismes ressources sur le tourisme de montagne en été, comme en hiver. De nombreux sujets sont abordés : urbanisme, remon-tées mécaniques, environnement, prospective, offre et demande touristiques, réglemen-tation...

Evaluation des retombées des itinéraires Routes des Grandes Alpes et Chemin du soleil -Saison 2012 - GTA (Grande Traversée des Alpes) - Avril 2013

http://blog-veille.gta-alpes.com/wp-content/uploads/2013/04/presentation-eval-AG.pdf

La Grande Traversée des Alpes a réalisé en 2012 des études de fréquentation et des retombées économiques sur deux de ces itinéraires : la Route des Grandes Alpes et les Chemins du Soleil. L’objectif de ces enquêtes était de mieux connaître les clientèles itinérantes et l’impact généré par ces itinéraires au niveau des hébergements et plus largement sur les territoires. Pour la GTA, la finalité de ce travail consiste d’une part à veiller à la qualité de l’offre et à son adéquation avec les attentes des clientèles et d’autre part à prendre du recul sur les actions menées. Quelles sont les clientèles qui fréquentent les grands itinéraires alpins ? Quelles sont leurs habitudes de consommation ? Quelles retombées économiques locales sont générées par les pratiques itinérantes?

126 )

annexes

annexesEstimation de l’emploi touristique

Fréquentation des sites culturels et de loisirs en Rhône-Alpes Les 14 tendances touristiques pour 2014

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

Un champ limité aux emplois sala-riés directs

Les données utilisées pour cette étude sont les déclarations annuelles de don-nées sociales (DADS) de 2009.Les DADS sont fournies par tout éta-blissement employeur. Elles couvrent l’ensemble des salariés, quel que soit leur employeur : entreprise du secteur privé y compris le secteur de l’agriculture, col-lectivités territoriales, hôpitaux publics, particuliers. Les seules exceptions sont la fonction publique d’État (en particulier les musées nationaux), les activités extra-territoriales (ambassade, consulat, etc.) et les établissements implantés à l’étranger employant des salariés qui relèvent de la sécurité sociale française. Les emplois dans les campings municipaux ou dans les remontées mécaniques sont sous-estimés car ils sont parfois rattachés aux mairies par le biais de régies.Cette étude s’intéresse uniquement aux emplois salariés générés par la fréquenta-tion touristique. Elle porte sur les emplois directs qui impliquent un contact avec les touristes. Les emplois indirects (emplois

des fournisseurs, sous-traitants, presta-taires, etc.) ou induits (emplois répondant à la demande des personnes en emploi direct ou indirect) sont exclus.

Deux typologies nationales et une règle de décision

Afin de mesurer l’emploi salarié lié au tou-risme, les établissements employeurs sont classés selon l’intensité touristique de leur activité et le niveau d’équipement touris-tique de la commune dans laquelle ils sont implantés. Pour chaque croisement de ces deux critères, une part plus ou moins importante de l’emploi est retenue et qua-lifiée de touristique.

1. Une typologie des communes

La première typologie consiste à classer les communes françaises en fonction de leurs équipements pour le tourisme, en trois niveaux : «peu équipée », «moyenne-ment équipée » et « bien équipée ».Pour cela, les niveaux d’équipements ont été déterminés à l’aide de six indicateurs : l’emploi salarié dans la restauration, la ca-pacité en restaurants, la capacité hôtelière, la capacité en campings, la densité des ré-

sidences secondaires, la présence d’un site touristique en 2003.Dans un second temps, le niveau d’équi-pement du bassin de vie auquel appartient la commune est pris en compte. Ainsi une commune peut être « peu équipée » mais située dans un environnement bien équi-pé. On peut alors supposer que l’emploi de la commune tirera profit de la présence de touristes dans les communes proches.

2. Une typologie des activités

On détermine ensuite une typologie des activités des établissements (code Naf 700) en fonction de l’intensité de leur lien avec le tourisme. Pour mesurer ce lien, chaque activité est comparée aux activités des hébergements collectifs, dont on fait l’hypothèse que la courbe de fréquenta-tion est proche de celle de la courbe glo-bale de fréquentation touristique.Au final, chaque activité est classée selon 5 catégories :- activité 100 % touristique- activité fortement touristique- activité moyennement touristique- activité faiblement touristique- activité non touristique

Estimation de l’emploi touristique

127 )

annexes

Fréquentation des sites de plus de 10 000 visiteurs en Rhône-Alpes (nouvelle typologie nationale) Source : Observatoires départementaux du Tourisme – avec l’aimable collaboration d’Atout France

DÉNOMINATION DU SITE OU DE L’ÉVÉNEMENTCODE

DÉPART.2007 2008 2009 2010 2011 2012

Sites archéologiques 74 352 68 112 50 397 24 397 25 234 28 952

Théâtre antique de Vienne 38 29 473 24 690 23 215 24 397 23 568 26 444

Site archéologique d'Alba 07 44 879 43 422 27 182 ND 1 666 2 508

Châteaux et autres bâtiments civils remarquables 655 313 674 310 704 722 729 294 730 792 757 691

Château de Grignan 26 135 017 143 454 149 723 148 948 154 565 160 843

Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives 26 128 886 121 290 129 736 133 413 133 422 138 421

Château-musée d'Annecy 74 87 111 89 481 99 873 94 705 80 113 98 156

Domaine du château de Bouthéon 42 50 000 50 006 51 325 59 211 59 892 63 246

Château de Voguë 07 24 937 28 699 35 383 39 112 41 907 43 533

Tour de Crest 26 33 543 33 722 38 841 35 523 41 792 39 984

Château de Menthon Saint Bernard 74 30 771 29 352 27 997 31 919 32 195 29 404

Château des Roure à Labastide de Virac 07 16 228 19 412 20 266 23 851 23 957 23 771

Château de Suze la Rousse 26 22 458 25 520 24 667 21 866 24 341 20 675

Château de Longpra à Saint Geoire en Valdaine 38 7 255 8 117 9 305 11 654 11 286 19 969

Château de Montrotier à Lovagny 74 18 302 22 267 19 230 20 220 20 117 19 450

Château de Ripaille à Thonon les Bains 74 16 034 17 940 19 976 25 059 21 842 18 283

Bâtie d'Urfé à Saint Etienne le Molard 42 14 378 13 690 16 289 15 159 14 479 16 473

Château des Adhémar de Montélimar 26 12 444 14 224 13 303 14 599 16 158 15 561

Patrimoine Le Corbusier à Firminy 42 28 123 23 435 18 617 18 867 18 264 15 344

Jardin et château à Saint Hilaire du Touvet 38 9 002 8 410 9 579 10 905 11 602 11 729

Château de Virieu 38 11 310 11 414 13 566 13 578 12 097 11 503

Château de Saint Priest la Roche 42 9 514 13 877 7 046 10 705 12 763 11 346

Casinos 4 991 615 4 807 603 4 505 479 4 468 837 4 503 816 4 281 224

Casino le Lyon Vert (Charbonnières)* 69 773 683 751 940 664 830 671 593 666 754 603 748

Casino d'Aix les Bains - Grand Cercle* 73 ND 572 899 479 544 467 846 473 392 431 059

Grand casino le Pharaon* 69 475 792 468 294 407 710 399 508 400 594 381 875

Casino d'Annecy* 74 364 261 357 802 350 858 341 075 368 275 375 640

Casino d'Evian* 74 368 743 354 548 337 901 342 640 355 188 343 568

Casino de Montrond* 42 659 910 311 056 324 752 331 619 344 456 337 517

Casino de Divonne* 01 406 598 389 609 254 112 247 957 257 716 261 068

Casino d'Annemasse* 74 317 433 307 428 283 535 266 387 264 676 254 393

Casino d'Uriage* 38 307 489 279 754 269 623 255 020 227 096 219 698

Casino de Saint Galmier* 42 411 002 17 111 201 898 188 822 186 038 169 958

Casino de Vals les Bains* 07 173 161 153 132 151 555 151 008 147 208 136 643

Casino de Saint Julien* 74 140 194 135 002 120 123 126 529 134 640 135 587

Casino de Challes les Eaux* 73 ND 94 605 105 967 109 693 100 009 95 201

Casino de Noirétable* 42 80 350 75 211 77 421 84 887 89 859 86 719

Casino d'Allevard les Bains* 38 112 385 100 067 94 370 97 497 97 606 82 195

Casino de Chamonix* 74 105 085 98 474 91 223 87 440 82 125 70 606

Nouveau casino d'Aix les Bains* 73 ND 46 592 45 190 76 273 75 659 69 368

Casino de Saint Gervais* 74 79 819 64 980 52 591 53 065 59 849 60 352

Casino de Hauteville Lompnès* 01 83 028 68 302 53 013 40 520 43 937 44 368

Casino de Megève* 74 78 480 74 430 65 392 51 143 47 037 43 704

Casino de Brides les Bains* 73 ND 41 010 34 510 38 820 41 728 41 740

Casino de Villard de Lans* 38 54 202 45 357 39 361 39 495 39 974 36 217

Sites de défense et lieux de mémoire 11 680 8 789 10 000 15 096 0 14 583

Fort l'Ecluse de Léaz 01 11 680 8 789 10 000 15 096 ND 14 583

128 )

annexes

DÉNOMINATION DU SITE OU DE L’ÉVÉNEMENTCODE

DÉPART.2007 2008 2009 2010 2011 2012

Grottes, gouffres et avens 477 241 448 781 489 555 486 426 506 897 522 767

Aven d'Orgnac 07 143 813 139 892 146 031 141 502 151 403 151 406

Site de Choranche à Pont en Royans 38 116 988 99 369 112 080 102 997 99 879 99 132

Grotte de la Madeleine à Saint Remèze 07 52 231 52 803 63 718 66 891 63 717 66 986

Grottes de la Balme 38 44 456 42 232 46 686 46 396 47 781 45 314

Grotte de Saint Marcel d'Ardèche 07 37 897 35 194 39 137 36 898 39 384 41 632

Aven Marzal et musée du monde souterrain à Saint Remèze 07 29 091 22 659 25 572 19 509 33 687 39 854

Domaine des grottes du Cerdon à Labalme 01 22 703 25 539 23 709 25 000 23 632 36 665

Grotte de Thaïs à Saint-Nazaire en Royans 26 18 623 19 906 18 498 18 651 20 188 17 788

Grotte de Glace à Bourg Saint Maurice 73 ND ND ND 15 037 15 476 13 092

Cuves de Sassenage 38 11 439 11 187 14 124 13 545 11 750 10 898

Patrimoine industriel, artisanal, agricole et technique 443 541 404 006 489 678 510 035 552 130 540 294

Palais des bonbons et du nougat de Montélimar 26 53 902 58 252 76 602 97 906 122 892 131 910

Cave de Die Jaillance 26 97 763 97 772 101 853 96 329 96 032 91 395

Coopérative oléicole du Nyonsais à Nyons 26 73 939 72 947 82 210 80 977 82 048 84 927

Musée du nougat Arnaud Soubeyrand à Montélimar 26 57 449 ND 67 024 67 672 56 842 54 849

Musée de la lavande distillerie de Saint Remèze 07 32 924 37 120 35 106 38 203 38 916 35 967

Musée Opinel de Saint Jean de Maurienne 73 26 331 26 989 30 235 30 364 30 256 29 546

Maison des Canuts de Lyon 69 20 759 21 140 24 787 27 717 29 761 29 510

Huilerie Richard de Montoison à Aouste sur Sye 26 14 090 16 177 ND ND 16 783 16 972

Musée de la chataigneraie à Joyeuse 07 15 163 14 475 13 003 14 029 16 747 15 820Centre de culture scientifique, technique et industrielle de Grenoble 38 11 653 18 652 19 904 20 685 25 257 15 129

Ardelaine musée vivant à Saint Pierreville 07 12 335 12 079 10 025 10 848 12 392 12 535

Musée du chapeau de Chazelles sur Lyon 42 15 952 14 925 14 794 14 124 14 532 11 229

Arche des métiers du Cheylard 07 11 281 13 478 14 135 11 181 9 672 10 505

Jardins 143 919 142 130 149 104 140 452 170 782 165 037

Jardin des 5 sens d'Yvoire 74 43 784 41 019 43 294 40 688 50 142 45 149

Jardin des fontaines pétrifiantes de La Sône 38 36 735 34 808 37 894 37 008 36 220 34 513

Jardins secrets de Rumilly 74 28 941 31 051 31 870 30 254 31 533 31 864

Jardins aquatiques de Saint Didier sur Chalaronne 01 19 307 20 148 20 906 22 104 23 152 25 882

Labyrinthes d'Hauterives 26 15 152 15 104 15 140 ND 18 477 17 303

Jardins de la Bâtie d'Urfé à Saint Etienne le Molard 42 ND ND ND 10 398 11 258 10 326

Musées 2 400 395 2 622 026 2 802 024 3 043 110 3 249 705 3 356 017

Musée des beaux-arts de Lyon 69 241 916 250 138 294 610 291 147 267 566 327 688

Institut Lumière de Lyon 69 171 747 173 255 186 642 237 524 251 274 270 000

Musée de Grenoble 38 192 634 187 715 160 520 168 432 256 154 176 457

CERN de Saint Genis Pouilly 01 25 419 23 693 49 089 85 920 128 000 148 120

Musée miniature et cinéma de Lyon 69 64 629 71 692 85 860 101 937 113 177 129 057

Musée d'art contemporain de Lyon 69 102 722 200 191 115 010 123 612 148 023 123 032

Musées Gadagne de Lyon 69 20 975 24 107 78 800 86 126 91 791 108 598

Musée dauphinois de Grenoble 38 43 109 45 164 57 597 65 829 62 378 92 997

Hameau du père Noël à Andilly 74 52 251 70 484 62 778 72 347 80 841 90 077

Musée et théâtres gallo-romains de Lyon Fourvière 69 84 898 70 656 74 088 89 290 97 774 85 078

Musée et site gallo-romain de Saint Romain en Gal/Vienne 69 65 465 66 435 71 733 77 325 85 450 73 977

Muséum d'histoire naturelle de Grenoble 38 ND 78 279 83 312 82 720 64 633 65 569

Musée de la révolution française de Vizille 38 49 278 52 976 58 800 55 565 57 077 63 282

129 )

annexes

DÉNOMINATION DU SITE OU DE L’ÉVÉNEMENTCODE

DÉPART.2007 2008 2009 2010 2011 2012

Musées (suite) 2 400 395 2 622 026 2 802 024 3 043 110 3 249 705 3 356 017

Musées des tissus et des arts décoratifs de Lyon 69 77 702 86 233 131 807 81 703 68 299 58 338

Musée de la mine de Saint Etienne 42 52 394 57 952 57 451 57 816 59 911 55492

Planétarium de Vaulx en Velin 69 47 856 44 609 51 566 46 621 44 287 54 391

Musée d'art moderne de Saint Etienne 42 50 468 53 898 46 523 48 893 53 554 54 384

Musée d'art et d'industrie de Saint Etienne 42 45 525 49 673 33 209 40 114 50 538 43 267

Musée des beaux-arts de Chambéry 73 13 472 26 304 F F F 42 570

Palais de l'Isle d'Annecy 74 42 840 39 833 42 477 46 157 44 071 42 100

Musée de la musique mécanique des Gets 74 39 908 41 214 40 069 48 110 44 828 41 385

Musée international de la chaussure de Romans 26 37 357 36 067 32 323 24 010 33 415 37 659

Galerie Euréka de Chambéry 73 26 091 69 017 45 114 41 714 43 572 37 311Musée de l'automobile Henri Malartre à Rochetaillée sur Saône 69 39 397 37 139 38 524 37 243 37 256 36 245

Musée de l'eau de Pont-en-Royans 38 39 998 38 556 40 807 37 736 35 955 36 001

Musée de l'imprimerie de Lyon 69 16 846 21 156 21 742 24 725 31 600 35 478

La magie des automates, Lans en Vercors 38 39 312 36 950 34 690 36 541 42 700 35 090

Musée archéologique Grenoble St Laurent 38 F F F F 34 168 34 912

Ecomusée de Savoie Paysalp de Viuz en Sallaz 74 44 730 39 424 28 173 24 941 27 789 34 688

Musée Hébert de Grenoble 38 25 716 36 127 38 676 27 852 29 628 33 970Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine de Chambéry 73 NE NE NE NE 30 881 33 367

Planétarium de Saint Etienne 42 27 164 28 864 32 581 34 204 26 595 32 169

Mémorial de la résistance de Vassieux en Vercors 26 30 304 ND 37 220 31 849 30 444 31 190

Musée de la résistance et de la déportation de Grenoble 38 22 702 21 545 23 205 33 007 31 220 28 424

Château de Voltaire à Ferney 01 ND ND 11 756 ND 10 400 28 136

Musée savoisien de Chambéry 73 16 293 15 460 15 605 19 938 14 386 25 637

Centre d'initiation à la nature montagnarde de Sallanches 74 30 676 29 686 28 801 31 223 26 602 25 439

Mémorial des enfants d'Izieu 01 35 808 26 335 26 688 25 408 25 421 24 697

Musée Paul Dini de Villefranche sur Saône 69 23 618 21 503 21 471 18 922 22 322 23 356

Musée des confluences à Lyon 69 39 030 16 544 66 777 93 070 59 185 23 042

Musée de la résistance de Vassieux en Vercors 26 30 477 24 383 22 398 18 521 24 398 22 463

Musée gallo romain d'Aoste 38 8 067 6 851 10 421 11 065 12 547 22 137

Exposition grotte Chauvet à Vallon Pont d'Arc 07 17 150 17 122 15 528 18 323 18 984 21 272

Cité du design de Saint Etienne 42 NE NE NE 23 057 29 093 20 305

Musée du train miniature de Châtillon sur Chalaronne 01 14 546 ND 13 361 11 900 15 085 20 000

Musée de la Bresse à Saint Cyr sur Menthon 01 24 559 24 922 25 792 21 119 20 529 19 729

Musée d'art sacré de Fourvière à Lyon 69 8 354 9 852 6 731 14 264 14 702 19 637

Musée européen de l'aviation de chasse de Montélimar 26 21 200 19 906 18 270 15 181 ND 19 365

Musée de la cloche de Sévrier 74 18 846 19 377 18 263 25 940 20 546 19 267

Sources du Beaujolais à Beaujeu 69 20 093 18 389 19 607 18 176 20 097 18 858

Château-musée de Tournon sur Rhône 07 8 932 9 891 9 910 14 411 14 952 18 742

Hospice du Petit St-Bernard à Seez 73 18 665 19 804 24 693 21 277 19 331 18 284

Maison des parcs et de la montagne à Chambéry 73 ND ND ND ND 9 961 16 408

Espace Pierre Folles à Saint Jean des Vignes 69 5 339 7 957 8 234 15 918 15 429 16 385

Musée alpin de Chamonix 74 23 649 16 573 18 676 22 219 19 909 16 357

Musée de l'ours des cavernes d'Entremont-le-Vieux 73 16 162 13 831 16 934 17 055 15 871 15 106

Ardèche miniatures à Soyons 07 ND 7 476 11 203 13 181 14 662 14 909

Ecomusée du bois et de la forêt de Thônes 74 ND 12 835 12 899 15 743 14 886 14 596

Musée des troupes de montagne de Grenoble 38 NE NE 14 490 59 383 17 972 14 302

CISI La Turbine à Cran-Gevrier 74 ND ND ND ND 15 583 13 923

Musée des automates de Lyon 69 12 000 14 044 13 350 13 400 14 280 13 500

Village provençal miniature de Grignan 26 ND 13 471 9 549 10 797 12 822 13 493

130 )

annexes

DÉNOMINATION DU SITE OU DE L’ÉVÉNEMENTCODE

DÉPART.2007 2008 2009 2010 2011 2012

Musées (suite) 2 400 395 2 622 026 2 802 024 3 043 110 3 249 705 3 356 017Grand séchoir - maison du pays de la noix à Moutiers en Puisaye 38 13 088 14 380 14 309 13 995 13 809 13 286

Grotte-musée-site archéologique de Soyons 07 11 456 11 425 12 494 13 285 14 106 13 067

Maison du Salève à Présilly 74 ND ND ND 10 778 13 095 13 003

Musée Hector Berlioz de la Côte Saint André 38 11 989 10 865 22 567 12 284 13 279 12 968

Fondation d'art contemporain d'Alex 74 13 351 11 497 13 473 17 385 18 630 12 851

Musée de la préhistoire à Vassieux en Vercors 26 6 717 ND 15 824 10 949 13 654 12 625

Mémorial de la prison de Montluc 69 NE NE NE NE ND 12 524

Musée Joseph Déchelette de Roanne 42 14 675 13 520 13 442 13 475 15 781 12 471

Musée Faure d'Aix les Bains 73 11 791 10 024 9 179 11 811 11 252 12 240Musée des costumes et des traditions populaires de Saint Jean de Maurienne 73 10 990 9 268 7 121 14 925 13 328 11 939

Soierie vivante à Lyon 69 7 766 10 374 9 534 12 109 13 206 11 777

Musée départemental de la résistance de Thônes 74 14 590 26 419 19 234 22 508 21 992 11 457

Musée des traditions vivaroises 07 ND ND ND ND ND 11 424Ecomusée de la Combe de Savoie à Grésy-sur-Isère et Musée des Sapeurs pompiers 73 12 348 14 041 11 966 11 426 11 449 10 829

Centre d'interprétation du patrimoine fortifié à Avrieux 73 ND ND ND 9 562 10 865 10 760

Musée du lac de Paladru 38 13 029 12 536 12 071 12 131 14 470 10 508

Maison du patrimoine de Villard de Lans 38 3 984 5 456 3 164 4 918 6 472 10 473

Musée d'Allard à Montbrison 42 6 897 7 889 8 821 10 403 8 296 10 055

Musée du Revermont à Treffort Cuisiat 01 19 435 18 774 12 422 10 665 11 217 10 052

Sites naturels 189 846 186 598 231 202 213 629 242 845 280 260

Galerie des Gorges du Fier de Lovagny 74 77 463 80 240 85 068 83 796 86 982 88 164

Domaine du lac de Champos à Saint Donat 26 43 042 45 525 62 737 49 046 46 095 82 442Centre d'observation de la nature de l'Ile-du-Beurre de Tupin et Semons 69 24 821 15 007 33 669 30 159 58 338 61 724

Gorges du Pont du Diable à La Vernaz 74 44 520 45 826 49 728 50 628 51 430 47 930

Parcs de loisirs 545 056 653 690 856 766 1 015 375 1 387 398

Parc d'attractions Walibi à Les Avenières 38 ND ND ND 375 000 375 000 400 000

Espace aquatique Aloha de Montélimar 26 ND ND ND ND ND 176 000

Centre aquatique et patinoire de Villard de Lans 38 123 603 112 359 126 099 119 557 119 185 122 401

La plaine tonique à Montrevel-en-Bresse 01 39 950 47 022 65 000 ND 46 269 84 803

Cascades de Trévoux 01 37 845 59 035 87 000 ND 63 000 78 000

Baignade Biologique du Lac des Sapins 69 NE NE NE NE NE 73 534

Centre aquatique de Nyons 26 50 793 56 999 71 717 59 564 57 214 64 415

Base de loisirs de Montméllian à Montélimar 26 39 300 40 500 51 400 51 500 61 700 61 500

Lac des sapins à Cublize 69 25 665 24 694 33 323 35 796 48 061 56 101

Espace eau vive de Saint-Pierre de Boeuf 42 30 000 37 000 32 871 35 517 48 135 50 237

Plan d'eau du Colombier à Anse 69 33 900 34 127 25 396 23 571 50 850 31 125

Acrobois Pilat à La Versanne 42 21 696 23 207 24 102 23 195 20 000 24 558

Déval'Kart à Graix 42 ND 1 402 18 000 8 000 ND 21 144

France aventures à Lyon 69 25 215 26 716 25 908 24 004 25 307 19 957

Plan d'eau de Bordelan à Villefranche sur Saône 69 13 350 15 445 22 829 20 545 13 911 18 587

Salva Terra à Haute Rivoire 69 27 000 23 500 20 450 20 800 19 250 18 500

City aventure à Sainte Foy lès Lyon 69 21 000 21 050 23 895 27 866 23 509 18 166

La Forêt des Epouvantails d'Andilly 74 ND ND ND ND ND 16 284

City aventure à Albigny sur Saône 69 12 000 14 000 15 700 21 351 18 303 14 856

Parc Amazone de Saint Jean Bonnefond 42 ND ND ND F 12 000 13 500

Parc Oasis Aventura au Grand Serre 26 12 159 ND ND ND 13 681 12 230

Forez Aventures 42 ND 8 000 10 000 10 500 ND 11 500

131 )

annexes

DÉNOMINATION DU SITE OU DE L’ÉVÉNEMENTCODE

DÉPART.2007 2008 2009 2010 2011 2012

Sites religieux 377 491 387 032 515 446 1 146 518 1 001 085 1 001 508

Basilique d'Ars-sur-Forman 01 ND ND ND 656 250 450 000 417 150

Abbaye d'Hautecombe à Saint Pierre de Curtille 73 ND ND 102 320 109 160 104 920 102 300

Monastère de Brou 01 65 762 60 486 69 815 74 028 62 447 74 230

Abbaye Notre Dame d'Aiguebelle à Montjoyer 26 68 530 65 864 65 168 64 030 72 030 69 478

Musée de l'ancien évêché de Grenoble 38 44 792 54 502 55 118 56 026 64 646 54 210Musée de la Grande Chartreuse à Saint Pierre de Chartreuse 38 60 543 53 720 54 369 46 373 41 795 45 713

Musée du trésor de la Cathédrale de Lyon 69 24 459 25 537 25 896 27 426 33 383 41 806

Musée départemental de Saint Antoine l'Abbaye 38 16 349 26 840 34 171 34 738 40 021 38 611Musée d'art sacré contemporain de Saint Pierre de Chartreuse 38 41 352 37 936 44 428 34 038 39 260 37 881

Eglise de Naves 07 ND ND ND ND ND 30 600

Abbaye de Léoncel 26 26 050 25 010 26 490 ND 20 600 23 600

Abbaye Notre Dame des Dombes à Le Plantay 01 ND ND ND ND 23 663 23 363

Abbaye d'Aulps à Saint Jean d'Aulps 74 4 168 11 819 13 532 15 304 16 981 14 962

Cloître d'Abondance 74 12 810 12 947 11 959 15 789 16 460 14 053

Abbaye bénédictine de Charlieu 42 12 676 12 371 12 180 13 356 14 879 13 551

Téléphérique de l'Aiguille du Midi à Chamonix 74 458 625 491 904 798 752 784 983 836 827 810 928

Chemin de fer du Montenvers-Mer de Glace à Chamonix 74 831 313 819 819 814 496 721 195 795 730 672 463

Transports touristiques 2 406 586 2 332 398 2 871 819 2 743 115 2 974 202 2 824 742

Téléphérique du Brévent Chamonix 74 387 126 296 849 457 996 455 486 383 614 448 750

Téléphérique de la Bastille de Grenoble 38 274 463 277 202 288 649 287 819 326 863 308 180

Téléphérique du Salève à Etrembières 74 105 526 108 677 159 281 152 133 203 040 186 461

Lyon City Boat - Navig'Inter 69 135 169 110 098 103 805 114 875 159 943 123 702

Tramway du Mont Blanc à Saint Gervais 74 84 008 94 797 90 654 70 877 77 777 61 083

Funiculaire de Saint Hilaire du Touvet 38 36 895 35 524 34 486 34 812 43 393 45 807

Le grand tour à Lyon 69 22 682 25 001 28 091 30 210 38 167 38 081

Vélorail des Gorges du Doux 07 NE NE NE NE 18 006 37 624

Bateau à roue de la Sône à Saint-Nazaire en Royan 26 38 395 39 245 41 336 37 480 36 876 33 237

Téléphérique du Mont Bochor à Pralognan-La-Vanoise 73 ND ND 22 903 20 746 24 115 29 668

Trains touristiques des belvédères à Commelle Vernay 42 12 274 14 961 12 206 14 572 16 818 14 976

Bateau La Mira à Treffort 38 20 110 18 321 19 164 17 927 13 033 13 782

Visites de villes et villages 135 508 129 172 127 810 136 686 138 576 148 757

Visites guidées de Lyon 69 114 580 109 570 108 490 118 540 119 582 120 970

Cité médiévale de Crémieu 38 20 928 19 602 19 320 18 146 18 994 17 697

Visites guidées de Saint Montan 07 ND ND ND ND ND 10 090

Zoos et autres parcs animaliers 1 253 156 1 281 937 1 294 545 1 330 405 1 356 590 1 425 816

Safari de Peaugres 07 251 755 240 962 251 446 259 321 257 329 323 586

Ferme aux crocodiles à Pierrelatte 26 299 762 320 227 289 721 331 498 318 604 294 225

Parc des oiseaux de Villars les Dombes 01 196 184 238 551 285 000 250 000 258 573 287 054

Aquarium de Lyon à La Mulatière 69 162 323 160 629 134 144 156 410 186 405 169 761

Parc animalier de Saint Martin la Plaine 42 165 000 139 500 145 528 142 387 161 734 150 000

Parc animalier de Courzieu 69 56 519 53 055 55 046 49 230 59 833 61 369

Parc animalier de Merlet aux Houches 74 44 574 50 793 55 499 55 726 62 051 60 905

Aquarium et maison du lac à Aix les Bains 73 32 335 32 282 28 664 34 174 31 734 28 982

Jardin aux oiseaux à Upie 26 28 920 29 540 32 885 35 763 ND 27 757

Aquarium des tropiques à Allex 26 15 784 16 398 16 612 15 896 20 327 22 177

132 )

annexes

À la suite de la conférence sur les 13 ten-dances touristiques de 2013, Paul Arse-neault, de la Chaire de tourisme Transat de l’ESG UQAM, et Pierre Bellerose, de Tourisme Montréal, récidivent pour une seconde année dans le cadre des Gueule-tons touristiques, cette fois-ci accompa-gnés de deux intervenants français, Jean-Luc Boulin et Pierre Eloy, rédacteurs du blogue etourisme.info. Grâce à leur sens de l’observation affûté et à leur expérience sur le terrain, ces 4 conférenciers ont iden-tifié 14 tendances touristiques qui mar-queront l’année 2014.

1- LA CROISSANCE S’ACCÉLÈRE POUR LE TOURISME URBAINL’épicentre touristique devient urbain. La croissance touristique des grandes villes s’explique avant tout par une meilleure ac-cessibilité, en raison des investissements massifs réalisés dans les aéroports au cours des dernières années. Selon l’Orga-nisation Mondiale du Tourisme, ce phéno-mène est visible depuis cinq ans et va s’ac-célérer en 2014. De cette tendance découle la possibilité pour les régions de profiter de ces flux touristiques; les grandes villes créent des alliances commerciales entre elles afin de maximiser les retombées et deviennent même des plaques tournantes (hubs) pour les territoires environnants.

2- CONCENTRATION/FUSION/ALLIANCE – LE MOT D’ORDRE POUR LES ATTRAITS ET ÉVÉNEMENTSLa Société des célébrations du 375e an-niversaire de Montréal et la fusion des musées McCord et Stewart illustrent la tendance à la concentration, plutôt qu’à la multiplication. Centraliser la gestion d’événements ou d’attraits sous une entité commune est une stratégie qui permet de gagner en puissance, mais aussi en perti-nence pour le visiteur. C’est une nouvelle façon de voir l’avenir des attraits et des événements.

3- RETAILTAINMENT (COMMERCE ET DIVERTISSEMENT)Devant la croissance exponentielle du commerce en ligne, les centres commer-ciaux traditionnels perdent en attractivité. En effet, ils n’apportent plus autant de valeur ajoutée pour le consommateur, qui

peut se faire livrer à domicile après avoir passé une commande en ligne. Ils doivent dès lors se réinventer, faire vivre une expé-rience au visiteur et le divertir. Aux États-Unis, certains centres se rapprochent de plus en plus du milieu touristique. En ajoutant une offre de divertissements, ils deviennent ainsi des lieux de loisirs. On voit même des marques de textile comme Urban Outfitters et Quicksilver dévelop-per des enseignes hôtelières, afin de jume-ler magasinage et séjour touristique.

4- LES HABITANTS, PROMOTEURS DE LEUR COMMUNAUTÉ Les organismes de gestion de la desti-nation (OGD) s’appuient de plus en plus sur les habitants pour promouvoir leur destination. On retrouve ce mouvement de fond dans le crowdfunding, le crowd-sourcing et le crowdlearning. Ce dernier concept se transpose dans le tourisme par les habitants qui font visiter leur milieu de vie aux visiteurs, par exemple la com-munauté des greeters. Le mélange de tous ces concepts laisse entrevoir une nou-velle forme d’organisation touristique, le crowdtourism, où les interactions entre les membres de la communauté et les visi-teurs sont omniprésentes. Ainsi, les OGD et les entreprises touristiques auront un rôle de médiation et d’organisation de cette rencontre.

5- LE CARACTÈRE IMPRÉVISIBLE DU TOURISME AMÉRICAIN Appréciation prévue du dollar américain en 2014, reprise de l’économie aux États-Unis, baisse du coût du transport aérien pour l’ensemble de l’Amérique du Nord, en raison de la fusion entre American Airlines et US Airways… voilà autant de mouve-ments et de signaux macroéconomiques qui annonceraient un retour des Améri-cains au Canada et au Québec pour 2014. Cela sera-t-il suffisant pour renverser la tendance ?

6- LE TOURISME LGBT, DE MOINS EN MOINS GAI ET DE MOINS EN MOINS GAY… Aujourd’hui, les comportements de la clientèle LGBT se rapprochent de plus en plus de ceux de la moyenne des voyageurs. Elle délaisse quelque peu les quartiers et attraits spécifiquement « gays » et est ou-

verte à sortir des grandes villes. En 2014, les mouvements de ces touristes seront de plus en plus complexes à analyser et à in-terpréter. Les professionnels du tourisme ne doivent toutefois pas les perdre de vue, car il s’agit d’une clientèle aux retombées touristiques importantes.

7- 2014: ANNÉE DE L’IMPATIENCE Les entreprises ne peuvent plus se conten-ter d’être réactives, elles doivent à présent jouer la carte de l’instantanéité, ce qui est plus difficile à gérer. Le client ne veut plus perdre son temps et s’attend à être servi rapidement et efficacement. Le numé-rique, à l’origine de ces attentes, est aussi la solution pour y répondre. Les grandes entreprises sont en train de faire évoluer leurs outils de conversation instantanée sur les médias sociaux en remplaçant leur automatisation par de vraies personnes. Elles comprennent l’importance d’huma-niser les relations avec leurs clientèles.

8- MIGRATIONS NOUVELLES Ce phénomène vient de la fusion de deux tendances: la mobilité et la redéfinition du touriste. On ne raisonnera plus sim-plement en apparentant le tourisme à un voyage lointain, mais en le considérant aussi comme un loisir de proximité, ou tourisme « d’hyperproximité ». Faut-il donc toujours travailler en silo et séparer les touristes des visiteurs et de ceux qui pratiquent des loisirs? Une évolution est nécessaire de la part de l’industrie touris-tique et des institutions du tourisme en charge du développement, de la promo-tion et de la communication.

9- CONNECTER LES COMPÉTENCES L’ère du multitâches et des généralistes est finie. Les entreprises touristiques doivent à la fois s’entourer de spécialistes (formés par exemple pour le Web ou les médias sociaux) et à la fois décloisonner les fonctions de marketing, de recherche, de ventes et de développement afin que tous les employés puissent participer aux projets. De plus, on constate l’importance de la formation en tourisme et de la profes-sionnalisation de ces métiers. En France, certains nouveaux emplois voient le jour, l’animateur numérique de territoire et le reporter de territoire, par exemple.

Les 14 tendances touristiques pour 2014Source : http://veilletourisme.ca/2014/01/16/les-14-tendances-touristiques-pour-2014/

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annexes

10- CHOC ENTRE MONDIALISATION ET PRODUITS LOCAUX DANS LA RESTAURATIONLa demande croissante en tourisme res-ponsable touche aussi le secteur de la res-tauration. Outre la qualité de la nourriture, les consommateurs exigent une garantie sur l’origine des produits et souhaitent consommer « local ». Ce constat est un véritable enjeu pour une destination, qui doit se démarquer tout en répondant à des standards de qualité recherchés par une clientèle internationale.

11- DES NOUVEAUX DÉFIS D’ÊTRE HÔTELIER Le comportement du client a changé: il est devenu autonome, réserve sa chambre sur une agence de voyages en ligne et peut se passer des services de l’hôtelier ; ce qu’il recherche avant tout, c’est une chambre. La solution réside peut-être dans l’hyper-personnalisation du produit. Les chaînes Best Western et Carlson Rezidor Hotel ex-ploitent ce filon en affichant les vues à 360 degrés de chacune de leurs chambres sur Google Street View. Dans certains hôtels Accor, le décor de la réception s’individua-lise : c’est la standardisation de la différen-ciation.

12- TRIPADVISOR, AIRBNB ET LES AGENCES DE VOYAGES EN LIGNE SE REINVENTENTLa force des grandes entreprises de tou-

risme en ligne telles que TripAdvisor, Airbnb et Expedia consiste à se réinventer continuellement. Ils privilégient et font évoluer l’expérience client en ligne grâce à une écoute, à une agilité et à une adap-tabilité exemplaires. Il est très difficile de concurrencer ces géants du Web, mais il demeure possible de les utiliser à son avantage…

13- LE CÔTÉ SOMBRE DE L’INSTANTANÉITÉ ET DE LA TRANSPARENCEMalgré tous les avantages des médias so-ciaux en matière de relation client, ceux-ci peuvent se retourner contre l’entreprise. On découvre le côté sombre de la transpa-rence et une forme de terrorisme numé-rique identifiée par le terme « Far Web ». La possibilité de nuire est accessible à tous. Le prestataire se doit donc d’être de plus en plus un veilleur de sa réputation en ligne. Il ne lui faut cependant pas tom-ber dans le piège d’accorder plus d’atten-tion aux avis négatifs qu’aux avis positifs.

14- L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE FERA PARTIE INTÉGRANTE DE L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE Tendance très importante en 2013, l’éco-nomie collaborative continuera d’exister en 2014. L’industrie touristique ne pourra pas la chasser, le client l’a adoptée, et il faut maintenant apprendre à vivre avec et à l’intégrer, voire adapter le modèle pour qu’il cohabite avec l’ensemble des acteurs.

Conférenciers:

Pierre Bellerose (@pierrebellerose), vice-président – Relations publiques, recherche et développement du produit à Tourisme Montréal;

Paul Arseneault (@paularseneault), titulaire de la Chaire de tourisme Transat;

Pierre Eloy (@touristic), co-fondateur Agitateurs de Destinations Numériques et rédacteur du blogue etourisme.info;

Jean-Luc Boulin (@JeanLucBoulin), directeur de la MOPA (Mission des Offices de Tourisme et Pays Touristiques d’Aquitaine) et rédacteur en chef du blogue etourisme.info.

Pour connaître tous les détails de ces 14 tendances, visionnez l’intégralité de la conférence ou parcourez la présentation.

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RHONE ALPES TOURISMEObservatoire Régional Du Tourisme Rhône-Alpes

8 rue Montrochet – 69002 LYONSite internet : http://pro.rhonealpes-tourisme.com/

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Directeur de publication : Marc Béchet (Directeur Général)Conception et rédaction : Christelle Lepoutre (Chargée d’études)

Réalisation

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