Etude agrostologique pour la création d'une station d ...

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RÉPUBLIQQE FRANÇAISE Secrétariat d'État aux Mfaires Êtrangères RÊPUBLIQQE DU MALI Ministère de la Production ÉTUDE AGROSTOLOGIQUE POUR LA CRÉATION D'UNE STATION D'EMBOUCHE DANS LA RÉGION DE NIONO (République du Mali) INSTITUT D'ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROPICAUX 10, Rue Pierre-Curie 94 - MAISONS·ALFORT (Val·de-Marne) Juillet 1970

Transcript of Etude agrostologique pour la création d'une station d ...

RÉPUBLIQQE FRANÇAISE

Secrétariat d'Étataux Mfaires Êtrangères

RÊPUBLIQQE DU MALI

Ministèrede la Production

ÉTUDE AGROSTOLOGIQUE

POUR LA CRÉATION D'UNE STATION

D'EMBOUCHE

DANS LA RÉGION DE NIONO

(République du Mali)

INSTITUT D'ÉLEVAGEET DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIREDES PAYS TROPICAUX

10, Rue Pierre-Curie94 - MAISONS·ALFORT

(Val·de-Marne) Juillet 1970

REPUBLIQUE FRANCAISE

secrétariat d-Etataux Affaires Etrangères

REPUBLIQUE DU MALI

Ministère de la

Production

eTUDE DLGROSTOLOGIQUE

[J=10UR LA D::REATION Dt UNE ITATION llJ t EMBOUCHE

1lJ ANS L A .JJt.. E G ION D E DJlI 0 N 0

(REPUBLIQUE ID MALI)

ETUDE FINANCEE PAR LE FONDS DiAIDE ET DE COOPERATION

Convention n021/C/29/B

Projet n0150/CD/69/VI/B/5

Institut d -Elevage

et de

Médecine Véié rinaire

des Pays Tropicaux

10, rue Pierre Curie

94 - MAISONs-J.LFORT

Etude agrostologique n029

Juillet 1970

ETUDE AGROSTOLOGIQUE POUR LA CREATION D'UNE STATION D'EMBOUCHE DANS LA REGION DE mONO

(République du MaU)

Travail réalisé par ~

G. BOUDET... Ma!tJ:e de Recherches ORSTOM .. Chef du. semee Agrostologie.

P. LECLERCQ ~ Docteur Vétér:inaire ... ZooteMllicien.

Avec la collaboration de :l

G. de WISPELAERE - Photo-interpn,te - Cartographe, chargé de la carte au 1/100.000e.

G. LAMARQUE .. Photo-interprète - Cartographe. chargé des cartes au 1/200.000e et au

1.500.0008.

J.P. LEBRUN - Ingénieur d'agriculture africaine, dip16mé E"S.G., attaché du Muséum

National d'Histoire Natuxelle.

R. RIVIERE - Docteur Vétériœire, chef du service de Nutrition de l'I.E"M.V.T.,

chargé des analyses bromatologiques..

Sous la direction de 8

J .. FAGOT

Docteur Vétér.1naire

Directeur Général

de l'I.E"M.V.. T.

j ETUDES AGRQSTOLQGIQUES nIDAI.ppS PAR LUIeEpM..Y,T@ 7

N°1 g 1llIPâturages sahéliens ~ le ranch de l°Ouadi Rimé" par H.. GILLET cm Oot" 1961 ..

N°2 g l'Etude des pâturageS naturels sahéliens = I.s Hodh (Mauritanie)oo 181' Go BOUDET

et E"DUVERGER = NOVo19610

N°3 g OOfâtul.'ages naturels sahéliens = Région de Kaedi (Mauritanie)" par M., MOSNIER ""

Déo.. 1961"

N°4 & 99Etude agrostologique des Fermes du Service de 1 6Agriculture de la République

du Tchad lIlI par M" MOSNIER = Fév" 1963"

N°5 g B'Etude des pâturages naturels sahél1ens = Ranch de Nord...sanam (Rép" du Niger)"

par B" PEYRE DE FABREGUES .", Juil" 1963..

N°6 g DiPâturages et plantes fourragères en République de Cete d 'Ivoire6' par G" BOUDET "'"

Juil0 1963..

N°? g vUEtude et cartographie des pâturages du Ranch de Toumodi (Répo de Cate d 9Ivo1re)n

par Go BOUDET"" Juil" 19630

N°e g IJ1)Pâturages de la zone Sud de la République Centrafricaine" 181' J.. AUDRU et

Go BOUDET ... Juin 1964..

N°9 g S'Pâturages du Secteur OOll:llidental d'Elevage de la République Centrafricaine" par

JoC"BILLE ... Déc .. 1964..

N°10 g V8Etude des pâtureges naturels sahéliens de la région de Nord-Gouré (Rép .. du

Niger)" par B" PEYRE DE FABREGUES'"" Juin 1965..

N°11 g I11lEtude agrostologique du Kanem (Rép" du Tchad)" par A"GAS'roN ... Mars 1966"

N°12 g IlIlLes cacMea fourrag~res dans le Nord=Est brésilien" (Etude éoologique) par

:80 PEYRE DE FABREGUES = Fév.. 1966..

N°U 8 "Etude des pâturageS naturels du Ferlo-ooriental (Répo du Sénégal)" par

G.. FOTIUS et J" VALENZA "'" Avril 19660

N°14 8 "Etude agrostologique du Ranch de Sipilou (Rép .. de C8te d 9Ivoire)n par

Ge BOUDET = sept" 1966 0

N°15 8 WllEtude des pâturages naturels et des problèmes pastoraux dans le Delta du

Sénégal (Répo du Sénégal)w par Jo AODRU cm Oct.. 1966"

N°16 g 98Ensembles plstoraux du Logone et du Moyen Chari (Rép" du Tchad)" par JcAUDRU ­

Déco 1966..

NO~ 7 8 e&Etude agroetologlque des pâturages de la zone nomade de Zinderl10 par Bo PEYRE

d6 FABREGUES - Janvo 196'10

N°18 g mJEtude des pâturages naturels de la région de GallayelDe (Répo du Sénégal)puo

MoMOSNIER ... Juin 19610

N°19 Il OlIEtude agrostologique du Kanem (Préfe©ture du :Ka.œm au SIld du 166 IBrall~ll9

et Préf~ct!..u'e du La@) 110 pl~ AI) GASTON "'" Juin. 1967e

N°20 g mJEtwie agrostol~gique des pâ'bm1gelE! de la zone de transhU1IlB.M8 de 1 90uadd:i­

Haddad (Rêpo du TM.ad)UlI par AoGASTON = Juin 19670

N°21 8 whpéri.mentation agrostollOgique en République œntraf'rioa1ne lm par J oCoBILLE ...

Avrtl 19610

N°22 ~ IONotl5 sur les i!!Itations dtélevage à la Rçublique Cent1"africa1:neUll IBr JoCoBILLE­

Déco1967o

N°23 g "Pâturages natm.'els du Fe~l~d (Rep" du Sénégal)oo pa1" AoKo DIALLO ... Mai 19680

N024 g lIUEtude agrostolcgique des pâtluages de la région des savanes (Rêpe du Togo)oo

par JoCoBILLE "" Mai 19680

N°25 Il 1I8Etude de pâturageS œ.turelrs de MadapB~r en vue de Paménagement de moIlSS

d gem'bow:'lhe pour bov:i..nsllO par ReDELHAYE et PoGRANIER ... 19680

N°26 g ooEtude des pêtu:œgel!l1 naturels du Dallol-Maour.:l. (Répe du N1ger)OO par GoBOUDET ..,

Avril 196ge

Non 8 OOPâturages na~ls de Haute et lVIo;yenœ...Casamanœ (Rêpe du Sénégal)ao pwr

GeBOUDET ... Mai 19700

N°28 8 l10Pâturages natu.rela sahéliens du SUd...Tamesna (Rêpo du Niger)09 par B..PEYBE

de FABREGUES = Juillet 1970&

N°29 g IltEtwie agroiStologique peur la création d~une station dSemboucb.e dans la

région de Niorw (Répo du Mali}uo par GoBOUDET ... Juillet 1CJ70e

... 5 cm

Dans la convention de financement du Fonds diAide et de Coopération

nO 21/C/29/B t passée entre la République Française et la République du îlJali, le

projet nO 150/CD/69/vr/B/5 concerne iiPétude agrostologique pour la création dftun

ranch d ft embouche dans la région de Nionoe!.

Cette étude doit comprendre :

1. une enquête agrostologique pour définir les types de plrcours

dans le périmètre délimité par Kouya. Nampala, Nbiébougou~ Malémana j Sabéré

Kokodji~ Dianbé et Kou,ya.

2., une enquête en lT1.'I.e d6 1 "appréciation des Jossibilités d luti­

lisation des sous-produits provenant des industries agricoles de la région.

La présence d naxes de transhumance traditionnels traversant le

secteur et l"utilisation des pâturages en saison des pluies ont justifié une

étude plus étendue et la :recherche de périmètres peu utilisés et susceptibles

d1être aménagés"

Le travail se compose donc s

1, d \une étude génér-ale de la région est de Niono avec une

esquisse cartogmphicpe au 1/500.000,

2. dftune étude approfondie du secteur défini par la convention

avec une carte au 1/100.000.

3. dRune étude d'une zone actuellement inexploitée par les

pasteurs avec une carte au 1/200.000

Le travail a été facili té au Mali par l! accueil qui nous a été

réservé tant par les autontés administratives que par les responsables du

service de l'Elevage et de 1iOffice du Niger~

Nous tenons à remercier en particulier :

Monsieur le Docteur Vétérinaire COULlBALY ZB.ngag Ministre de

la. Production"

Monsieur le Gouverneur de sagou"

Monsieur le Commandant du Cercle de Niono..

Monsieur le Docteur Vétérinaire DIAOURE II Chef du Service de l'Elevage ..

Monsieur le Docteur Vétérinaire NGOLO Traore p Directeur de la Station

dUElevage du Sahel à Niono"

Monsieur le Docteur Vétérinaire LEVIF ,I Conseiller Technique uUEleva.ge11

au Bureau d'Etudes de l'Institut d'Economie rurale à :Bamako..

Monsieur Dj"AWE p Directeur Général Adjoint de l'lOffice du Niger..

Monsieur SISSOKO ,l Directeur de la Production de l'Office du Niger

du Secteur de Niono"

fo M MAI R E

a Objet de l'étudeb Etudsl des pâ~1!lC aD Etude des s@us-produ:ita agrioolell

le ETUDE DU MILIEU

1e Climat"" P1mr.i._trle2. Gé@l@g1s3. Pédologie4.. Végétatioo.

ne ETUDE DES GROUPENENTS VEGETAUX

1 Il MéthoMlogis2. Fon:ations vé~tale$ de la région étudi6e

210 Formati@M inondablellîl du dslta. vit22. F01'lllat1@DS sur sablei\J st~ dl! cWlta lII.Ori23. Formati@X1S du :Fals. de .100024& FomatiOM raur oontinental te:rmiœl au Nord dA!l Sokolo

3" Etude des priMipa:w!: groupements végétau:l:

31 fi) GrCllUp9m.fIln-œ végétaux de la région de N1o~

Ao Erme a.rbusti'lm à Pteroœrp'lUi luœ;llllA1. E~ ubustive :è, 1©udetia tcgoelMis et Andropogon pseudapricusA2. Erme arbustive :ft Pteroœrpu.s lucens et Pennisetum pedicellatumA,3"~ arbustive k A@8.@ia .yalllt Loudstia togoeDS1eA4e Sa."If&:Ml paœmM ~ Ptsroœrpus lMens et A.nd:ropogon gayanus

B. Savane pa.œ.©lWe à AndJoop~ ga~

Bi" Sawne ptmaM~ ~ Bom'I:!a:K coostatum et Combretam ghasalenseB2,. Savaœ paœ,oo~ à Aœoo.a M;ral ~t EliOJm1.'US elegans

Co ~ it S@hœœflllêtia pamJ.1C!!Ca" ~ d'la mm::ttœu œbleUJ&: ~ JNJllet &©wsé

Ca1o~ à Combl'etum ~6!!JnM et .And:ropogon pseudapricusOa.2"Eme ~ S@ler~ ~ et EliiOnums elegansCa3. Erme à BoftlSna mdiata et Aristida mutabilis

Ob" ~ ~ Acacia s@ya1 et S@hœœfeldia crac1l1s

Pages

. 11

151621

23

25

283233~

39

4145

45505052

53576161636466696970737373757679

Ft" F.!Il~ diecœtiIl'm. ~ Aœ©i1Bl. [email protected] sv aUm.one du Fala 83Ff18~ k ~p@g@ll pœu.œ.pnWB 83mG ZoœlSl ~J:'ooMfi ~ TrilO@gon~ 84-Ft30 DépreM1@lWi à Pam,@'W!. _18lA~ 84-Ff40 Fo~ ü!OO@lr!t:!.m ~ Aœ~ia ata.1I.acantba 85

320 GN'illpemsütel w~taml: ~ @@DtiID.~tal UlftJiœl 811e B!'@1l.\SB$ t1grM ~ PœJro~ l'6A~M ®t Combretum miC1"8Dthum 8820 F@miti«ms ..Pœ~jl,'~.œM 93

2&0 ~ à ~6ft. MM.ltm~e ~'t ~$tia tOgoenBiB 942bo SlAvaœ paŒMM ~ Pta:ro~rpM looens et Andropogcm p.JaJmS 94

30 F@mAtili'mLi ml" dlm®iJ ~ Comma glutixwl5'WD. 9731&0 Sa;1J8.œ panamé® ~ S@lell:'~œr,ya bines. fllt Fimbrlstylis hispidula en3bo E~ ~ C@lm.@Ntmll t1'ij!t1oo~ st Arl.atida mu:tab1lis 98'o. Sa,ftll{j ~oo~ ~ CœbNtum glU~!i!Wl\et ADdropogon pyanus 99

1G ~thoo@l@gi®

11 e VaJl.ewr :fo'WJ:'.ra~:l'9 de.Js grcmpement&IJ rigétau12.. ObalVs;t'i@n d®$ t:rrou,p.M.W!:

1'0 ApprHiatim 9 :b. WM&~ matlfit1'W~ Mlal eçèœe app4Mes14. E"a.:!!:mati@Xi\ dm.:lla. PrOOooti'ri,t,

20 VaJ.eurt~ Mel ®t$~œJ a~t"!il21 e Gram.n~!e!l m:mœn~~

22" ~® rl~2'.. Lé~S@B œrœœlie24e E~œt$ œÏ"'ba@NfS d1w~~250 E~aJ 1i~@26œ P%'oom:tfi M iDUl!.tuNlai

'e Teœl!:f ®iA ~léffmt!s ~rau des eçae appé~fi31 .. Bilecine d@1i~32" feœur @D ~l_:nte d$s sœJ~œli app'tMs"0 ~~ lin @llgHl.ntll dtiill Cl!l~~ a~tH!lll

40 P'g>oouot!v1t' ~t 'ftiJ.eUF Q@ell par@~41 0 p~~ ~ Lowi®t:ia t~~ @t Pte:fO~ 1'W)81UiJ42.. Pa~ il.~n ga.~4'0 Pa:L'C~fll ~ SohœXA@fl91dia gm,@U11i

1" OiDWpat!@lA aotowllle du t®n'©il' ~ la rigi@f! M Nimw11 e Util1se;t1œ du WJXToidr plU' l@fll 'ln'etU"$l

Eleveurs tmditi@D:il]®l~ du ülta wif'Elewurs dsJ l fi O'tfiœ du Ni@$X"

126 Utiliœti@X! du ten"©U pag' lfJa aggi@U1t1nlm13e ~nsione préw.®a pmE' 1 BOffic@ du. Nig@'-"

101

10'103104105108

1111111161171181.19121

12'12'126130

1"1351'6138

143

147147147149151152

2 0 POIiJleibill.té~ dV@rl®nsi(ol?! d.u. oog>aoohlill a~tuel

21 0 P@MibiJL1té~ d'6~teJ!lei())1lA pria cil1l. ranoo actuel22 0 PilJiseibilitél! cPe~ns1@D alll Nord de KOlOm....sckolo

,& P©sm,biUtée dœl ©œ~ du IlUftOOhMMt'Uel31 0 PJLan de charga théorique320 Cba.l'I'J th'@rlqœ du. mn@h a@ltuel

4. Jttpl©itatim 8t amélio!'&ti@I!. œl9 pwt'CilO'lU"S de la. s'taticm d'embowme410 Ploow@tiœ d@$ ~Om'll @@Dta les dégE'adaticns

~-feu

@l~~$

420 ~1@1tatiœ del~ p!Ul@O'Wril

43. Amé~œXlt a!il~~~~@\\l!Bmlleme~t

~@~ @t @\\1\J1:tUDIl f~:N!ilpltmtatim d'j,©a©:ia alb1da

5e L!i, œltati@:il't d V@iliooMœ et §J@fA ~xmement

I. INTRODUC'!:ttOl{

II.~ DES SOUS-PRODUITS DISPONIBLES

~ 0 ~""'p%'@dm.tlill &!J. nm20 S~p~od:d.til ~u ©@t@~

30 S~~dmtœ dEl œt!!I!El ~ SI1©H40 SWS--p1'@!3:w.tl9 d81mU.erl~50 ~œ;ti~ du di~~ble ilD $@ll\~proo:ui:ts'

Illo ETtIDE BROMATOLOGIQUE DES SOUS=PRODUITS RECUEILLIS

10 [email protected]œ d®~ rl~rieil et p.111e de riz2. S~~m.t!i 0l'il1. @@1;@D,. ~:FOOm.tlil u œ.vme ~ lSI1!@H

40 S@U-PMût&B dO~~

IV. LE RATIO:NND\mT EN EMBOUCHE COMPLEMENTAIRE

t 0 P:l!Jlw. (ii°emoolllme mteneiw2 0 ~lWL ti@XiI dtljJ (SjO~Foomttœ méœli~s

,,, Détemœti@1m ~ ]a. 'f'alsm' alimntai:N dee BtiOU40 Eœtimatll@llll. Iliu prl% d$ ftrtlBDt ~8 HtiCU

Ve OO:troLUSXOlfS GENERALES ET BEOOMMANDAT!ONS

fAiiiiiiiiWle mIJ:OORAFBIE

II. PRIX DE MISE EN :BALLES DE 11 PAILLE DE RIZ

IlIo FLORDLE

IVe NOMS VERNAOOLAIRl!3

Ve PHOroGRAPBJ:ES

153153155

15715716'n

16917117'2114­1751111771'78119100

185187181'195197

~~20'2042112132'15

217

2172232214226~1

23'235243247264­269

CD 10 ..

10 T&.blea'i11 ~tique lise pl"iD.cipau;E ptoupamente v'gétaux20 AœJ.yaeH' dae rscl& du. Delta morl'0 Equivalente-mt1œ du q ds mat1~re5 a~es de fourrage41'5 0 60 Valeur f0u.r.t'8.~:re des ~~" ©onsommées70 8 0 Teneur en élÉments m.iDém'W'b des ~SP~C'81El1 appéi t.Me90 TlSnem' en o:ll.i~lémenta de~ e~ce$ ap~téeSl

100 Valeur des }lS.rOOW'lIB et charp théori.qœ. 11" Cheptel bov.1n de lOOff1œ daœ la région

120 aœrae de c:roisi~œ de :na Siat1@ll. d9Em.~œ en UBT1'0 Char@' théorique du 1"&II©h a.otuel148 Sous-produite œ r.lzene co :rlœ:ri.lS deKowroUJIia150 Sws-produite de rlze:d.e - nœ:ris de IWlongowm160 S@'IlJ.S-produitrs ds rizerie .. rizerie de Molcdo17l' Sous proëluitl5 de rizerie ri.ne de ~looo

181' Réll!iduB de culture du rim paille. d<a rl.m190 S@lMi-produita du t')oton .... p.:l.œ1J de coton20.. Sous-produits d$ la œ.nn9 ~ SU@X'\i - u&œ de Douga'bougou.21. Sous-prodUits d,0amOOide ... u.e:1œ MK~

ICAiiSIEsquisse dell!i pâturageLi ~ la rcSgion NiclW>-TéneDkou" au 1/5000000Plt1.mAgee du continental tem1œl au Nord da Sokolo, au 1/200.000Pâtumges du 9llrancb.1l8 délimité ~n 1960, a.u 1/500 000

Pages

5658

107112-114'12&-129131141149159166206201208209210212214216

4789

163

ALIQUOTE g tlllQui est œntam 'am xwmbN entier d6 fcia dans WP. toutOO0

Un prél~ent aliqtWœ 8at ©i~WJ:m1l @l!À dinsant let~ :r9œlté

sur Jla suri'~@hEmtilloo ~u&à l&@ibt9ntic:Il dVuœ masse @ar...

Dapcndant à 500 g ~ mti~~g;) il~@hlililo

APPETEE g se dit d'une p:llanœ qm est ooœl\im.. pa.:Ir le 'Wtailo

APPETENCE g 1lIlD~8U' 1nstin~t1:r poo.l' 'Wl objet quelb@nqœOO 8 8zprime le penahaut

~tif du WWdL p©v ]a oon~@mmat!cn d,lluœ e8~ClJo

APPETIBILITE g Qualitti li ''lm âlliJIJeDt q'W. ~~ 18inteDSité avs@ laquelle 11 est

reooer©hé pair 1@ Wtalle

CLASSIFICAfiOlV PEOOGENETIQUE FBAUCAISE! 8 ClaIiŒdfi©ati@D, daa sols s'appuyant sur

mie œ~ gé~tiq~ et PNpoJi:lJ~ en 1956 g Aubert (Go) et Duc'haufour (Ph.. )

IlIlmjet de iCllasilifiœt1m dS&!!l $lOj],sQl! ~VIre CI\)~ll!J Intem..8co du Sol"

Pa.ri.a 1956" V" 91 V©loE PPo 591-6(4)0

:Dans œtte @:[email protected]ün" les 801a I50nt gE'wpés en 10 classes 'pi:inc1... ·

pa1~fSJ deapB!Sl le!lil œ.ra@~:ft911 f@miament~;Wl: de lU EWolution g

k le œ~ ~ lU~clut1@:n" oomw..nt à mIS ditfé;reœiati~du profil

de plUlSJ en plWlJ ~ué® ..

"" la œ.twrel physi@~qœ œ lv~@:u.ut1@n" liée eUe-mêm8 li. , propriétds

essentieU8ii8 s le&ii @olMitioM de lValMmti©n" le type d'humus. et le• . -.. , l'

©h:1mi!9lll8 m. ~ompleDJ abSt1~Xi~''baD.t ..

CLDIACIQUE g Qual:Lf'1œtif d ~lJ.lW!t fomati@n wégéitale qui O©@Up8 un aite en f'cmetion des

@ondit1@DB ~ol@gLqœe liM$) au tèllimat et au sol" li. l'e:œlus1on de

toute ~M(i huwd Mo d.:U'e@w ~ ~~teo

PHENOLOGIQUE g Qualif1œ'tU' d,'TJ.De p:ùmt~ e~t son stade vt§~tatif s feuillé,

m«m:tabcm" floNliso~" fructifi@ati@l111 dafetdll~~ S8@.

SOIAPHILE g Se dit d e'WQ8 pl&'A-œ qu.1 s.1.d l eomim9 .et qui. pousse ds pl'éférence sous

@omreJrt li 'U'bR$) ou ~~!l!J..

SOUDANO-DECClA.NIENNE 8 seappliqœ ~ la régi@ll! p~@pograpb1qœ englobant le olimat

solllldardm œ l°A:rrlqœ au Nœrd œ lllEquat®ur et la presqu'fIe de l'Inde..

- A -

DJrOTE DJE ~YNTHESE

PRESENTATION DES RESULTATS

" ~, '~

Ht 1

"

- - 15 -

L'1mplantati.@n d'uœ stati()n d'embouche à lGEst de Niono a pu être

envisagée grâce au développement de lOOffice du Niger appertant l°eau et un renouveau

d'activitélJ dans le Kala et le 'Kot!:ro1lllllari,o '

A ... OBJET DE L'ETUDE

Le présent travail a pmtr (l,ibje©tifa II

... 1° l'étud& daiS p!tuzasee natuzels du oorancm de Nionow délimité

en 1960 et des environs" sur une su.perl'icie dOenviron 200,,000 hectares" en vue de g

8 prégisteg> le pé:f'im.èt.nJ qui" dOun seul teIllU\t" ccmient le mieux

à l'entNtien d'un troupeau de 8 ..000 à 10,,000 têtelSo en pa,roours cl6turti ..

.. le mode d'e~lcitatiœ idMle de ce pé~tre (rotations" pâ­

turages de saison sèche et de saison des pluiEUi" feu) ..

e les t1'8vaux d°a.m.Q.iomtion il. effectuer, débroussaillement lm

" la zoœ qu'il comiendm de mettre en dMens dès mainteœnt

soit en vue d'uœ extension ultérieUN de lOétablissement" soit à l'intérieur

même du pér.iJùltN app1'Oprif§ et c18turé"

... 2° 19appré@iation des possibilités dOutil1sation des sous-produits

provenant deS! industries agr1colea de la région (lêJou""produita des rizeries et des

usines d'égrenage de cotCD)1l l'évalœt1œ des quantiMs disponibles et la comparaison

des rations les plus é@onomiquelSl il. valeur foormPN égale en vue de oompléter

l'embouche de certains lets de bétail"

.. 1"6 -

B ... ETUDE DES PATPRAGES

ma 1G)E. n m.Ui,p.

Le ql,.t dfJ la r'gL~n del N:ll,cœ est w @l1at tropical sec de type

sah~lb-fSC'ijda.n8is œractt§rillé pag' 1!m8 seule IMireJ(llXi1. dse pluieeJ ~ 4 mois st~tal8nt

de juin ~ :t'in septembD..

Bien que la :rwrmal~ d$ plwr.iœétrie s@it à Ni(QXU) de 592 mm enœ 1939

et 1969, la pluv.iœétrie ~lWMl ~ la ~g1œ sembl~ légèrsment plus faible avec

574 mm en 44 j@UN au SlJJdB ~ Xé-Ma@iœ @t 536 mm. en 31 j@"Wt'S au Nord() k Sakclo..

La riq1W' rigi@œl~ @st le ~fl@t de l Révolution du Delta oentral

Digériene Au:I: aUm.©ns em. N~:re' à l'Est~ ~@M@ W:re'fe! lR©œst le quaternaire

an«'Jien qui s8appn6 SlI.U' la Cont1.œntal~a'l.ll=del~ du Fala de Malado"

Des 6Wdl!!lfSl WMJl.PÂgWMll détaillM~ ~llt éM effectuées sur le pér:i.ùtre dfJ

l'Office du Nigsi> d~fSl 1939 et la @la~&fiœtiœ~géMtique f'~ÇI&i.se a. ~t~ mise

lm œn'e~ptm.dan@l9avec la ts:il.'lil!1n©l@gie W~:N "b'a:œ...

Dans la ré[email protected] la wég4tat1iXl\ t_ip d® l' :1m.brlœtien des domainee

sahélielA et 1SCudaD1<tll. aw@ @oenfSlteJnœ des fc~tiœs de steppe!\ll et de savanes"

Du SUd~!st W::!mJ le Nord-Qœflt" M fSi1©@àldelnt lefl foma:tione inondables

du Delta rtf" le$ fomati@I!S U'bw.:itives du Delta iMrt, la brouslS! t1g;Ne et enfin

les formations SUl" duœ~ .ble't'I.M~o

La lOOU @@lWemœ est tre:"n~ par des aDs traditionœls da transhu,...

manœ allant des OOtU"g©Uti~Ne du. Delta. 'ri.f a~ sœppelB sah~llenœso

A la mute œs @'bs6natLœs effte@Î'UMGB au. ©01l1rS ~ la prcspe@t1on" les

d:1:verses formatimm wégétale$ :Ie\SM1@l!!trMlfSl ~t d~ft te~ et lem' réparti. tion

géograpb1qw est pré©aNl &ilU" mIS œrt<e au ~/500..000 (page 4'7)"

Le$ ~pempta rigétaw!: ~t1uldi~~ l!Nr 1@ »81ta mon dans la région de

lli@ll@ et StJ1r @OIi.tim:~l'tal taœ.œl ameumnt ©u 6XASblé &ms la régl.œ, au Nord

d9 Sl1ik:ol@" smt@cDSignés iAsns UlXll tabl.u ~ptique<:Pa&\i56)"

.... 11 ....

10 gR:'~'i!].pement$J végéta"IUI: oo.t é'W illdivid.ualiséa sur le delta m.ort dont 4 sont

œ.ractérl~1llI pa:t> l Ga:&"'bw!lœ Pter~ l~Mo 2 pu' la graminée 'riw.œ ~pogon

gayanus et 4 par la~amœll~o S©hœ:œf~lMa gr>8@1lis" Une œ.rle au 1/1000000

hors terteo prétnlB6 la ~partiti©n géogn:apMq'œ ~ œe gll:'Oupementllllo

6 gr@upement$l w~mu ~:t été difféNn@ié~ wr le aOlAtiDental te:rm1œl

dont 1 sur b~œ tigf'Mo .2 œm(~l~rlllllé~ pa~ l v8.:&"lmste Pte:roœrplW l'&llCeM et 3

sur dtiIi.8al) aV6@ IW.~ :na ~ée n~~ ~p@gol)J. gayaJl1l1So tT:ne œrœ au

1/2000000 (pap 89) prém~ la rs~ti_~@gœphiqœ de ©se gi"oupement90

es 3~Ya1eFt~m MI .:tmœ-La w,1~'Wl:'f~~ M@ pâ~1llI ;œ:til!relfiilJ w pa.~~ eat "Wariab~

.lem la aa.i!OOD et ael©n la plr~@n ~latiW$ d$JlllI i1ç~œ@jJ @O:Mlomm~o

La »l'Mft9~ MI 'I!mèw., pgé~tellll da.M leilj) ~u:m e&'!Jt

œlcmlM ~ pu'tiF ~S!l ~ellll b:Jromatïo1©g1qœjJ hablMVJl 4~ H20 114)e

Lee ~HIllI ~U®t1!J 1llI000t ~ OODS f'OWJnagellll en -.is@:f)). àllll pl'll'1ellll

mais eUell n8u~nt en Mi~D~ qœ 19. mti@D. éœrsetiqœ «l'lentretien"

La graminée wiftœ~~np~ ellllt 'U'iOO) '!oo~ plQ.te to~Bè~o en pu'ti@~er

en débu.t et fin &el lilIB.isOD fSlè@h@o

LEJIlli plan~1iilJ herœ,@é@1B Den ~~:rm.er~9 restant verteli en délmt de saison

s~hell) qm:Nnt le Blat d®~ ~r!l et sont aloX'f!] di! oo!m.ee plan:œs f~reli.

Les feu111eliilJ de ]. 0ar_te Pte~u lttMlM ~œJ1t 1"1œea eD B.ilote et consomm'es

en sa1amD B~©.b.e9 dOaoom ~ wrt ~ ]a p~tli puiSl en eiII@ au pied de lOsrbreo

De la oomp@liiti©m driJ @@&$ plimte~ @!ln 1lISI.@r@=>éU.nts ~:rre:U'l:o 11 ril9Ulte

que ]als œs@:1Jw d$€iïl oo~ liilJ@nt @@~riell ~ le œ!@i:Wli.p poUl' le phospho~ la.

lDe:z:œptiœ ~~ p9ill(ll~ Q ~jJ M€iïl il '1' a @U6M8 p«:N.r le Magn'sium et

le S@di~

Il ~eult$ à ]a teœ'Wl:' .. @l:1~l~lMnts qU6 les œooiœ sont couverts

en @Uiv:Ng en @@baltl) <eJll!~ et ~n fero ~ ,il yale plus lBOuvent lm. em~1'!

dOAl,mJn;um et d@ M!mgan~.&

Lei!] am.mu 8,tll pi~ M'n'ODt d@oo H@fi'G:U' un oompl_nt minéral en

magnéliium 1) aoti~ ph®Çli.@He

- 18-

La valeur des pa:rCOurB dépend de la valeur fottr:!t'8.~œ sailBOnnièra des 'espèces

oonsommées ainsi q'!Jl@j de la. répartition d@ œa espè©®s dans lei! diWN pamours.

ces ~urs8 tant près œ Ni@J1W) qu°a,l1!. N@:M df) Sckol~, peuvent être regroupés

en :5 grandes unitéraJ 3

-les pa1"COl.!rS k LmW,s& ~pnsilS et Pte~œrp'W1 lucens W. lee besoins de œison

s~ en ma:tiè:res a!OOJtése sent h peJ'I!.ll près @O'ml'8rls pale' lea feuilles de pteroca:rpus

lucenae- lers paroOUM k bd:rffi~n .ye~ ~ expl@i-œr de préfé1'l8nœ en débu.t

et fin de saison s~œll pérloœ!!il pendant 11!'l~œUes l@s beaoiDs azotés sont couverts

par la gra.minéa ?ivaC\!l et lt8lS ptlmœrs herœ@"9 ~~lli!lIlIfi

co les paJreours & S~nefeldia g1"a@ilia rq],ui sont tNs reœe:rehés en saison

de!!!! pluiee mais ntapp~rtent en sa.i~n eèM8 qua~ :If'at10D d'encombrement" satisfaisante

pour l'entretien énsrgétiqœ" mailS défi©ita:iœ ~n 8.1lDote.

Dans le œdH d''Wlle sta:tion d'emboU©hI!J, la ç1'1.arq dEI§) tlAIOOPUf§ peut être

évaluée en fonction de lem' p*u.©tiwité, la E'at1œ d,'entOOmbœment consommée sur le

pâturaBSo pouvant etre oomplétMl pa:l!," ilW..8 :mtion [email protected]

La cl1arge lM bétail appl1œble I!!Ist al@n 8

"'" 2 ~ 2,5 hectareS! par mJJitS bétail uepiœl ~ 250 kg ou UBT ou 100 ~

125 kg de poids vit 1\ l':ha SW!:' ~0U!nl à Anch"@pOgo~ pyan1l1lSQ

.. 4 à, 5 œ/UBT @u 60 q d~ poids Tif à l uhe@ta:r8 sur le parcours à

Schoenefeldia gra,œlls ~ 1,5 ha/tmT ma 35 q dl$ pmiàs wif ~ l 'hectaN sur les parcours

à Lou.detia 1;@gœnsis et Pteroœ~ luœD&

- 10 ha/um w 25 kg d@ poids vif' à l 'he@tanl SlU' les ~ours k Schoenetel...

dia palUs sur sable dtmamo

- 1 hecta.:NJ par UBT w 250 kg œ p@ids vit à l'hectaN sur les couloirs

interd~eà Andl'opogon &a~e

CI 5 ~ 6 hecta1'ea par UBT @Il 40 à 50 q de P«Jlidti wif' à l'heatue SUl" les

paroou.rs à Schœnefeldia gra@Uise

, CD 20 hectares pal" UBT w 10 kg à p@ide vif' ~ l 'hecta.re sur le parcours

à Pt&roœzpus luoene et ~pogon gayanuaQ

,- 19 ....

A l'Est d$ N1@oop le œr.fOU> 'Woimn du otlra:n©hllll a©'tuel est loin d'@tre

inutilisl§e

En. saison des pluies" des troupeaux d~ '\W8.©hes laiti~:re9 des éleveUl"i!! du

Delta vif séjcmr.nent près dteSi ma:r'$tel -œm.p~s a.:inrsi que les troupeaUl: appartenant

aux COlOM de l 'Offiœ du N1pre

La mise ~n eau des~ de laOtfi~e a ~ aUleu.œ favorisé IGss~

de villages p6r.rIJaJ1iimtl9 et lOexpansilMl MlS te~ de wl~se

Le ter:œin du ooran@h de NioMotl dl§lim1té et 'borné cm. 1960 etelt C01"1'9ctement

respecté pa:i!;' la pcp'i1lati©n et un 'rlllap de ©u1tur8s avait été déplacé en temps

Opportune

Çharae de@ mMmSur lel9 11 0000 he@~1Sl du oomn©hotl ' s

"" 4e490 he©mNfSJ peUlrent a©mleilli:J!:' une clla.rge dtœ UBT pcmo 2 à 2 05

.... 3..050 h6@t~fSJp wœ @har~ d'lm lJ.BT pour 4 à 5 hectam&

- 38350 he©'ta:fel5lp \llMOlh8rgll I[Pm'! UBT p@'IU' 705 à 10 hectares..

"" 110 he©m~~ ~!l\t pDtiquement iœ:çloi tablelge

Le119 pu'©@~ le$! meilleurs sont simés en majorité à IGEst du oonmchooe

La @barSil m©;ye~ applicable à 1 9ensemble du périmètre est de 65 kg

de poids v.1f à l'he©'tamo

Le llIlBn©hOll ~vW,t etH pounu dUuœ ©18~ périphérique et il est

indispensable dOentNw~©haque aIlllétel p avant le 15 octobN p ml pa.H=feu extérieur

et deS! pa.m=feWi!: de @llOis@nnement..

Malgré œl9 pBl'e=few:p il e&:lJt à cmi.i.ndœ que le quart des parcO'U.'rSp

soit chaque a.mJ.ESs p la proie de!] feux &©@identela" œ qui réduim les possi'bil1t4s

de charge du IlIl:œnchOO à 20250 UBT @tll, 550 tOlW.8S de poids nf..

mlAADi1m 41f!ll 'DIiNpWFJl'l

W&:lJ pu'@@~ du. llIlftl'lMIlt p@üU'!Mnt êtH explm. téill simplement en

cmarge contirm.e" à ©o:M:i,tioll d~iD©lUN des p9.J:'@D'U%'a à A.nclJropogon pyanus dans

ohamm de$! ~s ..

"" 20 ...

Le~ pQ'001.U"&l ~ Andmp@gon W'~ préMntent la particula.r.:i.té M de-voir

être e:pl@ités périOOiqwmlent ~ forle charg8 p en pa.:rlictllie~ en début et fin de

saiscn s~@hee

Afin • Idmp:Jl1fielX' le~ <9.ddu@t1©Ji.W d'M,u lÛœamNlJ à l'abreuvemrmt

tbe troupealmp 1813 pez©Om'e &Iitl!él3~ lm mYCD d$ :3 kilomlrtNe autour des

pri.n@ipeJ.®1l!l ~!9 ~nt 8~ e~lm~8 en moon de~ pluiell!lp aw@ doo.ble

chB,rgflo

L'a~uweœnt _ f'em 8.'W: E.ftlJ qui awMnt été p:Nalablement dé'tœoussail...

lMll!l et prot'~ll!l par \lJJ'l$ ©1e~ œ laissant qu'lm. a©@~a limité qui sera emp1em

si ~ll!lÂb1ee Mais lelJ ~1D: @@nœ~1l!l Uvroot 8Ubb' 91Sl œitements dépamlii=

tai:Nl!!J approprl,é~o

L'expl@itati@n IOOnt:t:m» à.e9 paF@om'lSl œœ8Si11~ œpelldant ml eontr8le

de le ~oluti@n d® la f1@~ ~t la @@:ona1s~ des mmi1§ grltiaue@l de Mmda,tipns

= im&.m.œ MIJ pu'@@\\UlS! à SMœœfeldia pB.@ilie pu' Chlor.is pr.1eur11

et appu'it100 d$ P~lJ à Blepbarl$l ~fol1ae

... dimilOOlll.t1@n a la ngue~dO~~ gayarm.s et émill!lsion de @haU1llliIl!l

~t1f~ftll!l 1bd.'We liW1. q:uart de&ll tcuffSll!le

A 18appa;rl,t1œ d~ tMJ1i1l ~Il!l @ri.tiqœfllp lell!! pa~oUBJ @onœmés dev.ront

êt:œ mie hem pl~ il!ln .ison Mri plmelJ et e~l(\}itéll!l à mi-char8'& en saison s~e9

ce©i pendant Ul!I. miniDmm d@ deu.: ~Sle

AmtiMptim a, 1:A1fU)ŒJSJ

Si le eooU'V.iffiœnt araJ ligneu:i: d~pâeM 40 pe 100 da.'ns les ~0'Q:Nl Ob à

.Aœ©ia ~ya1 ~t ~:œfellàlia p!iœl1~p jl,a, m.oiti' d$e u'butee dsn'ont être

wmTil~œ ;par @oope a:m @@llflt ~t 'b~lJ d<t~ aœ;ttilSl apns deeaicatiŒle

1'améUM:'ati. d@ la mti(\}l'1J1,~ @m réaliSM pa.:r l'sond&8Il pu'tiel

às arœate&!l pte~ l'W.œMp m débu.t rit :tll.n œ SBiMll. raJ~œee

~~ ~@'WN A2 ~ Pte~~ l~ ~nt êtN am~~s 8.V6@ _J'Adage

sth'~~ Ml l'a!'busJ'w d@:Il'iimœt i1t .mbJ M l~UMraJ @0JIl!Dl!l Centl'Osema pubesceu et

DGli<Mi.©e 18:~:lla~ Cell!!~~ atIlé~@ fîill@:iront ~xplœt'll!l en .i8(ollll eèchse

~raJ pa2'@@1Wm C?a2 11 S©16N~ M~ etEl:iœm'W! elegans pourraient

se pJr:tte~ à la plmtatiœ ~®t-'tiqœ dl.Aœ@ia albids. dent lei! f'euillee et

surtw.t leraJ fi'W. tl!!! @@l!1l$titi\ll.eJJœient \lm e~lleD:t @omplément al1mentaUe 61'l saison.

Sè@Mo

- 21 -

Le rapport ~ préeentation dl8 la station dQ~mbouche pal" TIC et PEYREDIEU

du CHARIDAT prévoit un effs@tif d~ Glroim.~N diS 1 .. 500 animaux dont un maxi 1Dlll!1 d$

6..700 .1"& au :rAturage en déœmb~ et ml. milaimum de 2.500 en saison des pluies.

Pour la aaisœ œche Il la chargt) M~ pa.JffiO~ aBt m.lœe k '0400 UBT ou 850 tonnes

de pcid.$ vifIII

I.e~ posaibUi'b§s du O!:mncb.1t a©tu81 étant évalœes à 550 tonnes de poids

'Vit, il $'avll:re :néœ$sai:iOOl de prévoi:ir~ <I:l:wnaicm des surfaœ~a

Au Nom du 1lt:Jœll©h'\, 11 amble p@ss:lLble d.fttanl'J8D:lr tsaœ trop de difficultés

une superficie dIJ 58 000 he~rœrefSJ qui pfmœtt1'8.1t d 9en.treteDir ~ 16.000 heotares

'.000 UBT @TA 750 torm.e!J d~ p@ids v:I.f..

Au Nom M Sml@, sar le JIl9,lJ.i;eau du.œire ~Gcuv..rant le contillSnta!

te:mdœl, 11 D'7 au:œ:i:t a'llJ.m.1.'œ diffimiltti ~ établir W.lJ. :Pm@h pœwnt m8œ atteindre

80..000 heGtaœs, aveo '!me ma:f'~ !liI.@ye~ ci'e%pl©1tat1©ll d lm T.IBT~ 6 hectare!'!

cu 40 q às p@idSl vif à l'he@t8.:t'®a

p~ en~tel.l.iI" le!J 2.500 UBT de la. pha. embouehiJ erteMlive, uœ

superfi@ie M 150 000 he©tares p©Un'ait 8~ B.méœ~e dans œtte lilOllS désertée

plU" manque de poiml.tel li'œau.

c - ETODE DES SOYS-PRODmTS AGRIOOI,ES DISPQW,WiES POUR LA STATION D'EMBQUcnDENImK>

La milSsi@n a:J8.Ut pw.r objet l'étude, sur le te:rrain et en laboratoire,

des ~U$-p:mdu1teet résidu &!lti indUBirleel agrl©oles dispomblel!!1 pour des opé­

rations d 8em'bouehe exteM1we et intenmw dans la futl.1J.re station de Nic.mo

débouche sur lea @oool'lll$li(l'»D,$ wiw.uteSl S

.. les quantiMs néœssaim$l en aouse-prodmts e:li.sient 1 cependant pour

l'un des produitil leli pl'W!J important~" le!ill~e de @oton a~tuellement e:çortc§es

en total1t',l il ~end1'a au A'Ultontéa Malienœs de prtIlndre la décision de "ae~

'Ver, œaqa ~, 'lm @on~nt W!I '0500 -OOIm61l!!1 enriron pmu" lel!!1 opérations

li'embc'lWhee

"" 22 ...

... les 21 échantillons de sous-produits p~levés .. la SOU%œ ont fait

lBobjet d'a.na.lyses bromatologiques au laboratoile de nutrition de lDIeEaMoVa're 11

Maisona"'l!lforto Directeur Docteur vétériœ.i:re ReRIVIEREo

Des rations iOlnt été calculée!! correspondant à d8lu: types d'embouche"

une embouche longue de 18 mois et 'lm8 embouche @ourte de6 mois" et un plan de

charge de la stati011 a éM établlo

Une étude économique !dnra déte:rm.i.œr le -pr.t.:z: de rerient Nell) tau

f:ra:1s compris" de- ces opéra:tiou d'embouche"

... Il appa:œft que le fonctio!lll8Dl8nt de la station d'embouche de Niono

ne pourra se fai:re qu1en étroite CloUaboratim ave~ 10Off1œ.. du. Niger.

La station dBembouche dépend en effet étroitement de lDOffice du Niger

pour une gœnde partie de 80n approri.simmement en ElIous.,produits et pour leur

tmnsport pu' voie f'luvialso

"" L'expert a 8.(2qui8 la œrti.tude que les p:mblas ElIBId,taire5 intézessant

le cheptel de la statiilmp q'lJ:1 n'entraient pas dans le œd1'e de la pNaente mission!)

devraient faire, par aUleursp l'objet d'uœ l!itwle app:rofoDdie"

... B '""

,'~ :

Ill 'ti ., "

par Go BOUDET

IN T R 0 DUC T ION

La région de Niono est incluse dans le Delta mort du Niger, carac­

térisé par les lits fossiles des défluents du Niger, leurs nappes d! épanche­

ments alluvionnaires et un manteau sableux éolien postérieur, à ondulations

orientées oso - EllE"

.. 28-

Pour la zone étudiée, comprise entre le delta. vif, inondé chaque année

et le :&'ala de Molodo, 5 postes pluviométriques fournissent des données oomprises

entre 500 et 600 mm de pluviosité~

Ké Maoina : 13°588 N ; 5°21' 0 ; 277 m d'altitude

Kara ; 14°10' N ; 50 1ft 0 ; 272 m d'altitude

Niono : 14°15~ N p 6° 0 ; 277 m d'altitude

Kogoni 14° 44 ft N ; 6°2 i 0 ; 273 m d'altitude

SOkolo : 14°441 N ; 6°7& 0 ; 273 m d'altitude

Cependant~ les normales de pluviosité varient selon l t origine des

doouments oonsultés et les périodes oonsidérées :

A Ké=Macina.~ la normale (33)entre 1926 et 1949 est de 560 mm de pluie en 41 jours.

A Tilembeya, voisin de Kara (18) la normale entre 1941 et 1955 est de 565 mm de

pluie en 50 jours, et entre 1950 et 1955 (18) la. normale est de 626 mm

de pluie~

A Sokolo (18) elle est entre 1941 et 1955 de 542 mm de pluie et de 579 mm entre

1950 et 1955* Elle est de 506 mm en 34 j., entre 1936 et 1949 (33).

A Kogoni, voisin de Sokolo~ la normale entre 1949 et 1969 est de 599 mm de pluie ..

A Niono, la normale entre 1939 et 1969 est de 592 mm de pluie,.

DAVET notait entre 1950 et 1955 une nette augmenta.tion de la pluviosité

par rapport aux normales antérieures, 11 p.100 à Tilembeya et 7 p.1oo à Sokolo.

L ~ examen de la. pluviosité de Niono entre 1939 et 1969, laisse appara!tre

3 périodes:

~ 1939 à 1949 où la pluviosi té est inférieure à la normale (- 386 mm pour la période)

- 1950 à 1965 où la pluviosité est supérieure à la normale (+ 721 mm pour la période)

.... 1965 à 1969 où la pluviosité est inf'rieure à la IIOmale (- 236 mm pour la période)

- 29-

VARIATIONS DE PLUVIOMETRIE A NIONO

19:59 "" 1969

Année Pluviosi té en Différence à la Normale (592 mm)mm

+ -19:59 61401 221940 57791 151941 477,0 1151942 :598,6 19:51943 500~4 921944 524,6 681945 788,2 1961946 575~4 171947 549~2 4:51948 671,1 791949 452,0 140

;;.. 386 /

1950 6:52,8 411951 571 6 7 201952 660~7 69195:5 597,2 51954 614w2 221955 710,0 1181956 747,6 1561957 600,9 91958 765,2 1731959 548,5 441960 490,:5 1021961 658,1 661962 562,0 :50196:5 59:5,8 21964 619 p7 281965 820,1 228

/+721/

1966 :594,1 1981967 676 9 4 841968 486,5 51969 474,5 117

1= 236 J

Normale (:51 ans)592,0 mm

-30-

PLUVIOMETRIE

Le premier chiffre est la pluviosité en mm et le second, le nombre

de jours de pluie @

1 Période 1926 - 1949 196~ 1936-1949l1

KéLocalité r·j"a.cina Kara rliono Kogoni Sokolo

Janvier 1,,0 .. 0.1 0 0 0 0.5 - 0.1

Février,

0 0 0 0 0

Mars 0~9 - 0.2 0 0 0 0.3 - 0.1

Avril 12.9 ~ 1.1 0 1.6 - 1 0 7~8 ~ 0.5

Mai 19.5 - 2.3 74.1 - 2 17.3 .. 2 9.4 - 4 11.8 ... 1.3

Juin 68.1 ~ 6.5 41 0 1 .. 6 68.3 - 6 90.. 3 ... 4 44.7 - 4.3

Juillet 150,,8 ... 10..0 145,,8 .. 13 101.4 .. 12 107.5 ~ 10 . 149.. 2 - 8.8

Aoüt 198,,0 - 12 0 8 265\>4 .. 15 152.9 .. 15 161.3 - 11 185.4-11.3

Septembre 9506 - 6.7 43.1 .. 6 120.3 - 9 32,,5 .. 4 86~0 .... 5,,8

Octobre 10.6-101 40.1 .., 2 62.7 - 5 71.3 .. 8 19.9 ... 1.8

Novembre 1~5 ... 0,,2 0 0 0 0.7 ,., 0.1

Décembre 1.3-0,,1 0 0 0 0

-Total 560.0 = 41~1 609.6 ... 44 474.5 - 50 472.3 - 41 506.3 - 34.. 1

Il semble que la moyenne pluviométrique toumie par GALLAIS (2')

soi t la plus aoceptable ~

Ke MaoiDa : 574 mm en 44 jours

Tilem'beya, voisin de Kara Il 565 mm en 50 jours

Sokolo j voisin de Kogom. g 536 mm en '7 jours..

D'aprits sa latitude relative, la moyenne pluviométrique de Niono

devrait être, en comparai.sonlj voisine de 560 mm..

Les deux derni~NlS années, les pluviontés relevées sont encore

sensiblement inférJ.eu.res à la moyenne :

Kara

Niano

Kogoni

~

563,5 mm en 5' j

486 95 mm en 46 j

'90,2 mm en 4' j

~

609,4 mm en 44 j

474,5 mm en 50 j

472,' mm en 41 j

L'indice des saisons pluviométriques d'AUBREVILIE (,) est composé

de 3 cbif:f'res" Le premier cbiffre précise le nombre de mois pluvieux recevant

plus de 100 mm, le 3e chiffre, le nombre de mois secs recevant moins de '0 mm

et le 2e chiffre, le nombre de mois in:termédiai.res"

Il est de 2-2-8 pour la rigion considérée et le 011Mt est

- 32 ..

2,,- l5 E 0 LOG l E

La région étudiée comprise entre les bordures du Delta vif et

le Fala de MolOOo, appartient au Delta mort du fleuve Niger.

Aux alluvions du Niger à l'Est, succède vers lIOUest le quater­

naire ancien qui s wappuie sur le Continental TermiMl (11). au-delà du Fala de

Molodo.

Entre Dogofri et Nampala, affleurent parfois les grès siluriens

horizontaux de Bandiagara - Koutiala, sous l'aspect de petites collines mamelon­

nées.

Les plaines dunaires du delta mort (23) sont constituées par les

nappes alluviales déposées lors des épisodes d'écoulement fluvial, sans faire

disparaître la morphologie dunaire élevée pendant les périodes de sécheresse du

quaternaire .. Les vents ont vanné les alluvions et les ont modelées en dunes de

direction OSo-ENE,

Sous le quaternaire ancien, le continentaJ -terminal recèle une

nappe d j eau alimentée par les eaux du delta vif (34) 't cette :nappe est à une

profondeur de 50 mètres en moyenne et caractérisée par un débit très faible ne

dépassant pas 1,5 litre /seconde..

3" =0 D::J EDO LOG l E

La création de l~Office du Niger en 1932 et les premiers aména=

gements de terrains ont, mis rapiderp.ent en évidence la nécessité dilétudes pé~

dologiques détailléese

Dès 1939 (9)11 des équipes de prospec;tion de 12 hommes progressaient

derrière les topographes et jusqu8 à 50.000 hectares étaient cartographiés chaque

année au 1/1000009 à raison d'une prospec;tion d'un ld.lom.ètre carré par jour"

Pour réaliser ce travail de prospection (9) gU1Jles cbaineurs parcouraient

les c6tés et les diagonales lie carrés dDun kilomètre de c6té ; les opérateurs

notaient de part et dilautre de ce cheminement, les uns la nature du sol et

son microrelief, les autres", la nature du boisement et sa densité" Plusieurs

critères étaient utilisés pour caraotériser les sols sur place: couleurp structure,

texture, matière organiqus v pH, présence de gravillons ferrugineux ou de nodules

calcaires~ érosionii..

La. classification adoptée était basée sur une terminologie vernacu­

laire d il origine bambara p mise en correspondance avec la classification pédogéné­

tique françai se (14-1 5) ..

A.. SOLS ISOHVMIQUES DES CLIMATS TROPICAUX

1" Spls bruns subar.ides

Ces sols ne présentent pas dBhorizons distincts dans le profil

dont 18 épaisseur ne dépasse pas 100 cm..

11 .. Sol "Mgurs1" gris noirâtre, évolué, argileux avec présence

de fentes, structure meuble g pH neutre 7 à 7,5 ~ micro-relief accentué ; nodules

calcaires nombreux dans tout le profil, dus à des actions dDhydromorphie plus

ou moins accentuées..

Ces sols de baa=fonds sont colonisés par des formatians à

Acacia sayal et Aœcia nilotica var" adansonii ..

-'4 -

12.. Sol "dian", sol brun, argilo-limoneux, peu évolué; structure

très compacte ; pH légèrement acide ; micro-relief plat ; nodules calcaires

rares ..

Acacia seyal y domine avec Pterocarpus lucens et un tapis herbacé

à Schoenefeldia gracilis~

Les sols "Dian perré" sont des sols Dian très argileux à larges

fentes de retrait t situés dans les dépressions.

Les sols "Danga fing" des bords de mares, gris noirâtre; sabla­

limoneux,portent Panicum anabaptistum ou bien Cymbopogon proximus et Pterocarpus

lucens..

2~ Sols brun-roua subandes

Ces sols présentent des horizons distincts dans le profil.

Le sol "Danga" est un sol beige rosé à brun très pâle ; limona­

sableux; peu évolué ; à compacité assez forte; pH légèrement acide ; micro­

relief plat"

Sur ces sols, Pterocarpus lucens est domiMnt avec Adansonia

digitata~ Commiphora africana, Combretum micranthum.

BI> SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX

Dans ces sols, le, fer est nettement i.nd1vidualisé.

1" Sol "Danga blé" ; sol ocre à brun clair ; argileux ; évolué ;

structure meuble ; pH fortement acide ; microrelief mouvementé ; parl'ois

concrétions ferrugineuses par suite d'un début d'bydromorpbie.

Le relief est généralement plat et présente des effondrements..

Pterocarpua lucane domine sur danga blé argileux et Guiers. senegalensis

sur Danga blé sableux; Adansonia digitata s'y rencontre fréquemment ..

Les sols Dange. blé proviennent de 1 t érosion des sols Danga.. Ils cor­

respondent aux horizons profonds de ces sols, llmono-sableux ou limono-argileux,

avec ou sans gravillons, amenés en surface, par décapage des horizons superficiels.

Dans les zones très érodées, ils sont tNS durs en surface et recou­

verts dgun tapis très dense de gravillons ferrugineux. On peut alors y rencontrer

Acacia senegal.

friable.

La végétation y est caractérisée par Acacia seyal" Combretum ghazalense

et Schoenefeldia gramlis"

c" SOLS HYDRQMORPHES

Ces sols sont recouverts par l'eau~ une partie de Pannée"

1.. Sol "~" sol gris~ limoneuxg peu évolué ~ structure compacte, pH

moyennement acide. En profondeur ces sols sont argileux" grisâtres avec de

nombreuses taches ocre rouge et de structure cubique ..

La végétation est caractéristique des stations humides avec Acaoia

ataxacantha, Anogeissus leiocarpusg r·atragyna inermis..

2. Sol u'B01: fjpglU, sol brun noirâtre" évolué, argileux et hmnifère

stroct'l1ra meuble S pH fortement acide ..

La vé~tation est à graminées dominantes : Panioum aœbaptistuJn"

Vet.iverla nigritanag avec quelques ligneux: Piliostigma. reticulatumg Terminalia

macroptera.

4.- ur E G E T A T ION

TROCHAIN (42) délimite les domaines sahélien et soudanien de la

région phytogéographique soudano-deccanienne par l'isohyète 500-550 lIUIl de sorte

que la région étudiée constitue une zone de contaot entre les deux domaines.

DAVEY (18) localise la limite entre les deux domaines par une

ligne joignant Sokolo à Famsala, au Nord de Kara.

GALLAIS (23) adopte également cette limite oorrespondant à peu

près à la limite nord de l'aire de Vitellaria paradoxe. (kanté). de BorassuB

aethiopum (ranier) et de la limite sud de HyphB.ene thebatca (doum) et Acacia

raddiana.

Alors que KEAY et AUBREVILLE (30) reoouvrent toute la région d'une

steppe boisée à Acacia et ColIUlliphora, RATTRAY (37) y fait appara1tre 2 types

de tapis herbacé séparés par une ligne Niono-Moa1npébougou.

a) Au Nord, le type CE? steppique, caractérisé par un couvert à

Cenchrus biflorus: Ctenium elegans, Pennisetum pedicelJ.atum, Aristida mutabilis

et Eragrostis mutabilis sur sol sableux et un couvert à Diheteropogon hagerupii,

Schoenefeldia gracilis sur sol argileux à argilo-sableux.

b) Au Sud, une savane de type An6, caractérisée par Andropogon gayanus,

Andropogon pseudapricus, Schizachyrium exile sur sols sable~ à argilo-sableux

et Diectomis fastigiata:f Elionurus elegans, Loudetia togoensis sur sols latéri­

tiques.

Enfin, le delta vif est représenté par un marécage non différencié

à Echinochloa stagnina, Hyparrhenia ruf'a, Oryza long1s1;amj nata et Vetiveria

nigritana.

La région étant parcourue traditionnellement par les troupeaux des

pasteurs du Delta vif allant en transhmnanoe de saison des pluies vers les

pâturages sahéliens situés au-delà de Sokolo, il a paru utile de présenter les

-Yl-

types de végétation traversés par cette transhumance depuis TéneDkou .. Kara

jusqu1à Sokolo.

Dans le deI ta. vif" RENAUDIERE (38) définit 4 étages de végéta.tion

dans les plai.nes inondables où floraison et frUotification interviennent avant

les plus hautes eauxs

1. Etage à. Echinocbloa. stagnina ou. bourgoutière p avec Echinochloa

stagnina associé à. Vossia cuspidata"

Cette formation est inondée plus de 6 mois, dVAoüt à Février, avec

un maximUm en décemb1"eo Le feu pa.reourt cet étage habi.tue1lement en Avril.

2 0 Etage à Eragrostis gangetica et Oryza. longistaminata

Cette formation est inondée de 3 à 6 mois avec un maximum en Décembm p

ne dépassant pas 2 mètres de hauteur"

3. Etage à. Vetiveria nigritana et Bracl1iarla mutica

Cette formation est le plus souvent inondée moins de 3 mois" avec un

maximum en Décembre ne dépassant pas 60 cm de hauteur..

40 Etege de transition, en limite d'inondation" à Panicum anabaptistum.,

Hyparrhenia rufa et Andropogon afrlcanus"

Dans le delta mort" DAVEY (18) décrit des fornations boisées:

- à Pil10stigma reticulatum et Andropogon gayanus, rarement atteinte

par l'inondation..

- à Acacia seyal et Schoenefeldia gracilis sur sols sab1o-argi1eux.

~ à Fteroca.rpus lucens aveo Loudetia togoensia et Pennisetum pedicel­

latum sur dép6ts alluviaux limoneux,

et une savane à Cymbopogon proximus sur plaines sablo-argi1euses du Nord..

-'9 -

II. Il:: T U D E OJ E S lE' ROU P E MEN TSar E G E TAU X

"" 41 ...

le Dl!JJ El THO DOL 0 G l E

Pour définir les pâturages naturels de la régionv les relevés ont

été inventoriés avec la cote d!abondanœ=dominance suivante:

+ g espèce présente à l °état d(individus isolés..

1 g espèce présente à lOétat d'individus peu abondants~

2 g espèce présente à 1 0état d 0individus ab@ndants 9 mais dont le

re©O'l.1VT8ment n'atteint pas 5 pc 100 de PaiN inventoriéa.

3 g espèce présente à lOétà.t d!individus abondants, recouvrant de

5 à 50 p.i 00 du relevé Q

4 : espèce présente à l'état d°indiv.i.dus abondants g recouvrant de

50 à 75 p~ 100 du relevé.,

5 : espèce présente à l' éta. t d Windividus abondants recouvrant plus

de 75 p.ioo du relevé,.

POUl" 10 établissement du tableau synoptique des principaux groupements

végétauxp les relevés ont été comparés et une cote moyenne a été affectée aux

espèces présentes dans les relevés de chaque type i

cote r g espèces présentes dans 25 à 50 p.1 00 des relevésc

cote x g espèces présentes et abondantes dans moins de 50 p.i00 des

relevés ..

cote de + à 5 g espèces présentes dans plus de 50 pc 100 des relevés,

la valeur de la cote étant la moyenne des cotes d'abondanœ-=dominance des relevés

où l'espèce est présente.

Si une espèce nO est pas présente dans 25 p. 100 des relevés d'un

groupement g elle nOappara.:tt pas dans le tableau synoptique pour ce groupement.

Si elle s'y rencontre p elle est alors considérée comme iOacm.dentelle!1l ..

Si elle est abondante dans certains relevés seulement Il sa présence

est alors signalée par le signe !

Nl30 g L'absence de signe indique que 18 pJ.lJm.te neest pas dans le groupement

ou simplement quielle est a©oo.dentelle r; leS! p@1nte ~phique&1 sont UD1­

quement destinés à BUidel" le le©'teuro

- 42-

Parfois l'espèce peut se présenter dans le groupement en taches limitées,

la cote d'abondance-dominance est alors suivie du signe

Lorsque l'espèce est localisée aux plages ombragées, cette particuladté

est signalée par !O

Dans le tableau, les espèces ont été classées en fonction de leur

répartition dans les groupements t.lt de leur amplitude écologique J les espèces pré­

férentielles citées d'abord, les espèces à grande amplitude étant rattachées au

groupement où leur abondance-dominance est la plus forte.

La forme biologique des espèces à répartition significative est

spécifiée dans le tableau.,.

P = Phanérophytes : espèces ligneuses arborées dont la taille moyenne

est comprise entre 7 et 12 mètresn les mésophanérophytes (mP) dépassant 12 mètres.J

NP = Nanopbanérophytes : espèces ligneuses arbustives ne dépassant

pas 7 mètres de hauteur~

CH = Chaméphytes 1 espèces suffrutescentes qui émettent chaque année

des rejets à proximité du sola

H = Hémicryptophytes espèces herbacées vivaces qui émettent des rejets

au niveau du sol.

G = Géophytes ~ espèces herbaoées vivaoes qui émettent des rejets à

partir de bulbes ou de rhizomes.

T = Thérophytes ~ espèces herbaoées annuelles qui se reproduisent par

graines,

Les typos n.e pâturages peuvent être rattachés aux grands ensembles

phys:r..onoLll'lues caractérisant la végétation (43).

La §t~ppe se caractérise par une végétation où les plantes annuelles

abondent entre des herbes vivaces largement espacées de type xérophyte. traduisant

une adaptation à la sécheresse : feuilles basilaires étroites, enroulées, pliées

(genre Aristida).

La steppe peut être herbeuse, buissonnante, arbustive, arborée~ selon

l'absence ou le caractère du couvert ligneux.

La saY9 est une forma.tion herbeuse comportant une strate herbacée

supérieure Qontinue d'au moins 80 CIll de hauteur qui influence une strate inférieure.e

Les hautes herbes p le plus souvent vivaces, sont des mésophytes à feuilles larges,

planes, basilaires et caulinaires..

La savane peut être herbeuse, arbustive, arborée, boisée ..

La savane qsée est une formation herbeuse présentant deux strates

herbacées parsemées d'arbres et arbustes dont le couvert est généralement clair"

La M-vane panaché! est une formation où des herbes vivaces hautes

à feuilles planes, sont disséminées dans un tapis d&esp~es annuelles basses..

La prairie est une formation herbeuse à base d'herbes cespiteuses

et de plantes à bulbes et à rhizomes adaptées aux stations humides g espèces

~soph11es et hygrophileso

La prairie tropicale peut ê'tN aquatique ou marécageuse ..

cette définition élimine le terme de prairie éphémère; souvent

employé pour les formations à graminées annuelles basses des jachères et sols

cuirassés..

Aussi p pour de telles formations végétales, le terme méditerranéen

d'erme sera employé (28), l'.u:mtt étant une formation herbacée basse plus ou moins

disoontinue" à rythme saisonnier très marqué où les plantes annuelles, en parti­

culier les graminées, jouent un r81e physionomique àla fois important et

éphémère .. ( )

Les caractères du couvert ligneux permettent de subdiviser les types

de végétation ~

Les rejets d'une taille inférieure à 2 mètres et les gauli s compris

entre 2 et 4 mètres const!tuent la strate buissonnante avec des Nanophanérophytes

inférieurs (nP) ; les arbustes ne dépassant pas 7 m de hauteur sont des Nanophané­

rophYtes supérieurs (NP) ; les arbres en œrgpis peuvent atteindre 12m correspon­

dant aux Phanérophytes (p) ..

Le qualificatif arbustif signifie que des arbustes sont disséminés dans

la formationo

Le qualificatif B,J:boré signifie que des arbres et des arbustes sont

disséminés dans la formation"

Le qualificatif boisé précise qu'arbres et arbustes constituent un

oouvert clair sans qu'il Y ait concurrenoe par les systèmes radiculaires ; sinon

la formation est une forêt clam à cimes plus ou moins jointives..

20 ~ 0 R MAT ION S ~EGETALES OJ E ~A

Le long de Paxe de transh'UIllBllC6 11 4 grands ensembles peuvent être

distingués g

- les fomations inondables du delta. vif,

.., les formations sur sables et limons du delta mort,

- les formations sur alluvions du Fala de Molodo g

... les fomatians sur continental tenninal au Nord de Sokolo.

L&esquislM des p§:tumB"19 die la régiœ Nimw-TEtI!iJnk:ou, au 1/5oo&oootci""'jointe~ l'l'élOi. la rEtpartition pographiqueJ de ©ers formations ..

Vers Ténenko~ apparaissent les premières bo'l.U'goutières véritables

à Ecb1noclùoa stagnina et Vossia cuspidata, dans les dEtpressions les plus impor­

tantes~ fo:rmations que l'on retrowe en plages localisées le long du Fala de

Bold-Wéré"

SUr le Fala, les creux de plus dei 150 cm présentent encore des

flaques d~eau en mars1 colonisées par ~

Ludwigia adscendens

Ent:re-150 cm et-70 cm stinstalle la bourgoutièreo

Au-dessus de -70 Clll ll existe une frange à Brachiarla mutica (herbe de

Para) et Eobinoch1oa pyramidalis ll surplombée d nUlLe oeinture à Panicum repens et,Cynodon daotylon répartis en plages distinotes.

- 46-

Vetiveria nigritans. est associé aux deux faciès supérieurs alors

que i'1imosa pigra est localisé sur les digues submergées aux plus hautes ea·;;;:;,.:~

Les grandes plaines de Tenenkou sont presque toutes oultivées Prl

riz flottant, remplaçant le plus souvent une fonœ. tion k Oryza longistaminata et

Cyperus articulatus~

Certaines bourgoutières sont envahies par une petite plante k

fleurs jaunes, Heliotropium baclei var.. rostratum:" ou biddi des peuhls. Cette

plante a la réputation de détruire le bourgou. Elle s'installe en saison sèche

sur les bourgoutières dégradées et gêne probablement le marcottage du bourgou.

Les bords du Diaka défluent principal du Niger, sont constitués

de levées sableuses colonisées par une savane herbeuse, k :

Vetiveria nigritana 4

où s~individualisent différents faciès liés au microrelief et caractérisés par

des espèces oodominantes :

faoiès à Hyparrhenia rufa sur les crètes,

faoiès k Paspalum orbiculare et Panicum fluviicola sur les replats,

faoiès k Polycarpon prostatum et Rotala pterocalyx dans les petites dépressions,

auxquels se joignent :

Hygrophila afrioana

Ranalisma humile

sesbania dalzielii

Les plaines k faible degré d'inondation situées entre Kara et

Dia sont couvertes d lune savane herbeuse à ~

Hyparrhenia rufa 4

Andropogon canaliculatus 3

Setaria sphaoelata 2

Andropogon gayanus var. bisquamulatus

Cette savane est parsemée de grosses termitières reoouvertes d'un

fourré k Acacia pennata.

Dans les petites dépressions, la savane herbeuse évolue vers un

faoiès k Andropogon africanus.___________________________ ~------------~c:mŒt:J!i!'l

* cette plante a été réooltée par le Dr LEVIF dans les bourgoutières dégradées da

Dialoubé au SUd du Lao Débo..

...ëo2

q

LA RÉGION~TURAGESDEESQUISSE DES PA ,

O TÉNENKOUNION J

Orne

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6'00'

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r"IIS Ilicensbo is0e à Pter,)ca ,Erme

. . à A cacia seyalErme bOJsee

· C 111 bopo.qol1 proxim liSSavane a y

· Hyparrl1enia- rujaSavanes a

Iaqnll1a..•. ' Echin(lchloa s .BourgoulIeftS a

· Vetiveria ni.qrilanaSavanes a

"ayanlls· AnJropogon ~Savanes a

. .. Iphaene thebaicaTogguefes a H)

. nabaplislUl11. à PW1!CIIn1 aDepressions

Village

Chef·lieu de cercle

Mare

Puits

Bourlo!

,il'lail10esEluùes

TOPOGRAPHIE

bilisablePiste aUlümo

S Ilicens. , . à PterocarpllBrousse ligree

. . Plerocarpll5/l1amne Panachee aSava

Il1linoslim. . C0111brelllll1 9e Panachee aSavan

Ff

Fa

Cp

Cc

Cf

Dma

Dm[l

Dvl

. d'irrigationCasiers

K . RM1NALCONTINENTAL TEFORMATIONS SUR

NTS VÉGÉTAUXGROUPEME

Dva

Dmc

E MüLODODRMATIONS DU FALA D ...

F 'IJ- , _lraC/lisl Sc/ll)('nrll ..... 'da ji/mclilata eSteppe à Anw

. acantha. . AcaCIa Max.' d,scol1l1l1U aFourIe

Dvv

Dvp

FORMATlONS DU DELTA MORT

Dvh

Dvb

U DELTA V1FFORMATIONS INONDABLES D

... 49-

Vers Pouest p cette formation fait place à une savane herbeuse

à Andropogon gayanus var. sayanus et Hyparrhenia dissoluta, parsemée de

cordons sableux surélevés colonisés par une savane boisée à :

Andropogon gayanus vaI"ç gayanus

avec 8Terminalia macroptere 2

Pil10stigma reticulatum 2

Acacia pennata

En limite du delta v1f~ les cordons sableux surélevés deviennent

plus importants et constituent des O'toprésOg embroussaillés aveo parfois présence

de Hyphaene the'ba.Iœ (doum) en formtian serrée g

Hyphaene theba5:ca 3

DiOOrosta©hys ©Jinerea 3

Ziziphus maurltians. 3

Piliostig,w,a reticula tum 2

Guiers. senegalensis 2

Sous ces espèces ligneuses, le tapis de graminées d fi ombra est dominé

par Penmsetum pedicellatum alors que dans les plages éclairées,. se renoontrent

Sohoenefeldia gracilis et :rarement Andropogon gayanus var.. squamulatus~

Entre ces togguérés, les dépressions allongées ne sont plus colo­

nisées par Andropogon gayanus mais par une savane herbeuse à Panicum anabaptistum

dominant.

- 50-

1 29 2? - FORMATIONS SUR §ABLES ET LIMONS DU DEHi ijôRT 7

Dans le delta morte sont juxtaposés limons et sables alluviaux :re~é,s

par le vent aux périodes sèches du quaternaire.

Les limons peuvent être limités à des couloirs d'épandage suivant 1"axes des défluents secondaires, aux couloirs interdunaires.ou s'étendre aux pla;l,.~8

basses interdunaires..

Ces stations portent une erme boisée li. Pterogarpus lu"çens à tapis htl'bacé

variable selon l'intensité du couvert; Pennisetum pedicellatum à l'ombre des

ligneux ou Schcenefeldia gracilis et Loudetia togoensis sur plages éclairées

Vers le Nord de la région, la formation à Pterocarpus lucene et Pe~pe­

tum pedicellatum est associée avec une formation dom:i.nante et buissonœ.nte li. ~"'

senegalensis et Cymbopogon proximus..

Les sables alluviaux portent une formation bgisM .Iche iL. Acere a ••

et Combretum ghazalense, avec un tapis herbacé à Schoenefeldia g1'6cilis et

Loudetia togoensis OU un faciès à Andropogon gayanus var. tridentatus Qawg les

zones ba.sses~

/ 2,3.. - FORMATIONS DU FAI•• DE MOLODQ 7

Le lit mineur du Fala non aménagé porte une erme boisée à :

avec:

Anogeissus leiocarpus 3!

Acacia nilotica var. adansonii 3

Ziziphus mauriti.ana 3

Acacia atamcantba

et un tapis herbacé à Eragrostis diplachnoides 5

- 51 -

Les alluvions du Fala forment une plaine en cours d~améIll}gement en

casiers d! irrigation~

Cette plaine présente encore, en dallors des zones aménagées" de

grandes mares autour desquelles se concentrent les troupeaux en saison das

pluies (Ourmmib&tè 1 Fori)"

Ces mares à Oryza longist8mjnata, et Ecll1noclü.œ stagnina sont

ceinturées de fourrés fractionnés à Acacia pennata.

Les plaines argilo=limoneuses sont couvertes d'une steppe peu

arbustive à Grena bicolor et Acacia senegal avec un tapis herbacé à. Aristida

funicula ta et Schoenefeldia g:racills répartis en mosarque <1'

Ces plaines peu arbustives sont surtout localisées au nord. de la

zone,

, Au sud de la latitude de Diahall v les alluvions sont colonisées

par un fourré discontinu parsemé d'AdB.nsonia digi tata (baobab) ~

Les fourrés plus OU moins étendus sont dominés par

avec ~

et

Acacia ltaxacantha 4

Combretum micranthum

Acacia nilotica var Q adansonii

Fterocarpus lucens

Entre les f'ourrés 1 des :elages herbeuses constituent une arme à

Andropogon pseudapricus et Diectomis fastig.i.ata~ parsemée de petites dépressions

oolOnisées par Panicum walensa et de zones érodées plus ou moins dénudées aveo

des plages herbeuses à. Tripogon m1ni.mus et Aristide. adsoensionis.

- 52 -

Les affleurements du continental te1'lll1œl sont caract~risés par

la présence d'un fourré discontinu, discernable en vues aériennes par son as­

pect de brousse tigrée..

Ce fourré est constitué d'un peuplement serré à Pterooarpus

lucans dom1na.nt associé à Combretum micranthum et un couvert herbaQé lâche à

Pennisetum pedicella.tum.

Ces fourrés discontinus sont séparés par des plages de sol nu

et damé où réussissent à s'installer de rares touffes de Loudetia tog~ns;i.s..

Au-delà de la brousse tigrée~ s'étend vers le Nord, un va~te

manteau sableux d'origine éolienne, à ondulations dunaires peu prononoées.

Ce manteau sableux est colonisé par une savane enachée

à Combretum glutinoSUInp avec un tapis herbacé à Andropogon gayan~s et Eragrostie­

tremula..

Au contact du manteau sableux et des arneU1'$ments du contiœnW

terminal, s~1ndiv1dualiseune formation intemédiaire à pterocarpus l~ens

associé à Guiers. senegalensis dans la strate ligneuse et avec un taJl:Ls herœcé

dominé par deux espèces réparties en mosa5:que : Loudetia togoensis et Andropogcm

gayanus..

'lOI Il: T U D EDE S P R l N C l PAU x lEï ROU P E 11{ E N T S

(If"EGETAUX

La végétation du delta mort à 18Elit de N'iono et O8lle du conti­

nental te:rmina.l au Nord de Dogof'n .., KO\U"Iimlgombé ont fait Pobjet d'une

étude détaillée en vue d 8une cartographie à échelle moyenne et les faci~s

individualisés sont répertoriés dans le tableau synoptique.

52 espèces sont mentionnées dans @s tableau :

1 œsophanérop:b;rtt9

4 phané1"ophytes

14 :o.a.1Wpbanéropbytes

1 hémi~1"YPto~

31 tl1éroph;ytes

1 géopb;rtJe

21 esp~œs sont surtout llées aw:: formatiens du deIta mort 3 en

particulier Acacia seyal et Andropogon pseudapricus, avec 1

1- mésophanérophyte :

Adansonia digitata.

Anogeissus leiooarpus

Bala.n1tes aegyptiaœ

Bomba:l: costatum

6 nanopbané1"Oph;ytes g

Acacia senegal

Acacia seyal

Combretum gbasalense

Commiphora afrioana

Te:rminalia avicemUoides

Ziziphus mur!tians.

9 thérophyte s :

Andropogon pseudapricus

Borreria filifolia

Borreria s tachydea

Cbloris pilosa

Indigofera prieureana

1 géophyte:

- 54-

Cochlospermum tinctorium

Ipo~ oosoinospe1'lll8

~necbma Ciliatum

PaniCUJ:l1 waJ.eru;Ja

penniset'um suœngustwn

14 esp~es sont communes aux deUJt zones; en par'tiicu1ier, D:l.hewJ;Oo""

pogon hagerupii et Loudetia togoensis, avec:

1 phanéroph;rte :Sclerocarya. birrea

4 nanophanérophytesCombretum micranthum

Grena bicolor

Guiera senesalensis

Pterocarpus luoene

"1 hemdcryptophyte :Andropogon gayanus var. tridentatuB

,9 thérophyte s :

Borreria radiata

Cassia mimoso!des

Diheteropogon hagerupii

Elionurus elegans

Loudetia togoensis

PeImisetum pedicelle.twn

foly'carpaea cOI~boea var.pseudoJ.1œ_rito11lr

Poly'carpaee. erian~

Schoenefeldia gracilis

5 thérophytes sont communs aux fonnations sableuses des deux zoœs :

Aristida mutabil1s

Blepharis llDearifolia

Ctenium elegans

Eragrostis tremulaSchizacbyrium exile

- 55-

12 espèces sant localisées au continental tem1na1 t dont Combretllm

glutinoswn, avec g

4 nanopbanérophytes

8 thérophytes g

Aristida fun10lÜata

Borreria chaetocephala

Cenchros binorus

Corchorus tridens

Boscia angustifolia

Boscia seœgalensis

Ccmbretum glutinosum.

Combretum nigricans

Fimbristylis hispidula

Pandiaka heudelotii

Panèiaka involucrata

Sporobolus festivus

Tab.,1 i TABLEAU SYNOPrIQUE DES PRINCIPAUX GROUPEME:NTS VEGETAUX

De1tR mnrt CnntinentaJ te-.; ..... ,~ Limons sables alluviaUJt ContirmiBl Dunes

~ lA2 1 A1 1A3 : A4 B2 B1 pa2' pa3 &1 trb 1 2a;2b 3a! 3b ~3c

2!

1+2

"TTli

1 1 l' '1 1

T .. 1. • 1. " • • " .". ,,1. • 1 • 1 1;:r'O 1 1 I r l1!~~ • • " 1 • • 1· · · ..". 1" • 1 1T .1.. .. 1 .. : 1." • • ."." 1· • 1 + 1T .. 1" " l "w •• •••• 1· .. 11.! 1T "1,, " 1 •• ,••••• '" .. 1" 1!1 1T "1,, "1 •• " •••••• Ix~ xINP "fi" • l " • • • • ••• 1. . 1 § ::3 3-4 !T x Ir 1 I~I=====" 1· .. 1 ..NP "1" .. 1 • " " • • .... + 1 + .. 1· 1 +T .1" "1" ... " ••• + .. 1 1 ,,1.1+T "1. "1" ••• ..!O '" 1XIINP • 1. " l " • • • 1. 1 • 1" 1 ft 1 1T "1" .1" •• +1 1 1.1".01 •• 1'" IlToi ... 1" ••• I! 1.1"" .1.1121T "1,, .. 1 •• " 11; 1+1 ••• 11 .15< 1T .. 1.. .. l " "11 • 1. 1 + 11 • + 11,,! 1 1 1 1 +T .1" .. 1 ••• +111111 ... 1+ .Ix 1Toi .. TI l " .., +'~ "/ "/ 1 ~ • .. --.. I~ .;; •

~ ~ ~ ~ ~ 11' ~ i ~ ~ ~ ;! .~ 1! ~ !NP+11 2+221 32 1~121 2NP Cl 1 + 1 1 1! + • + +. + r rT " + 1 3 2 12 3 3 3.. 1 1! 2 2T " 1 .. 1 +1' 2 • 2 ... " .. ! +T 0" " 2 +.: 2 1 2 •• 111 2

! 212 1 ~ 2 •• " 1 2 22 ~11 ~ 2 2 +. ,,2 2 2~ 33 1 + + ••• ~1 ++ Il

T ~ 3! ~ " 2 !i !1! 0 2! ~ 2! 0 121 01

" 3! ~ 1 1NP.4: 31 2 Z_ . .. ,,, ,,1. 1"'1. 4. 2 1 1 1

. ";1 -1 1 - 1NP 11 11. 1 "10 • 1. 1"1· ==T 01 ol! ! .... 1. 1 •••• 2 1 x 1T .. l ,,1 ,,1 .. • 't. 2! '1lI2TOl 1 1 1 1

NP 01.1"1,, ••• 1.1+ 1G ,,1.1,,1 •• ,! !I! 1 1

mP .1 .. 1,,1. "l+ +1 1 1NP " ·1 ,,1 D 1 /il .." • 1 + 1 • 1 +NP ,,1,,1 e: -+ .. ,~ 1:1: gl+Te: 21! 1. 1 1 1 1.. • ~ 1 +NP "1 "1 + 1 -+ " • + 1 + l'nP "1 '"1 +1 2 " 2 +1+ 1 11NP "1 + 1 1 1 1 + 1 1 1 + 1 • 1 +NP +1 • 1 2 1 2 .l /il 2 1 1 1 .. l ,T • 1" l "1 <i +. 2. 1 1 2;T DI" 1 .. 1 2 1 1 1 1· 1 +iT .. l " 1 .. 1 1 1 • 1.. 1 +.P .. 1 .. 1 .. \-+ +. 11+ 1·1+T "1,, 1 .. 1 ! • 0 3! " 1 1

T "1,, 1 é.11 Il 1P ,,\ 1 1 1 1 1 1T .I! 1 1 1 1 1T ,,114! 1 1 1 1 1

~ : ~ I! 1

Corchorus tridensCombretum nigricansPandiaka involucrat,aCenchrus biflo~s

Aristida fUniculataFimbristylis hispidula.Combretum glutinosumSporobolus festivuBBoscia angustifoliaPandiaka heudelotiiBorreria chaetocephalaBoscia senegalensisSchizachyrium exileAristida mutabilisCtenium elegansEragrostis tremulaBlepharis linearlfoliaScboenefeldia gracilisLoudetia togoensisSclerocarya birreaGuiers. senegalensisGrena bicolorDiheteropogon hagerupiiCassia mimosoidesPolycarpaea corymbosa var"

pseudolinearifoliaBorreria radia taElionurus eleganeAndropogon gayanus var9

trldentatus .!';

Pennisetum pedicellatumPterocarpus luceneCombretum micranthumPolycarpaea erianthaChloris pilosaTerminalia avicennioidesCochlospermum tinctoriumAdansonia digitataAcacia senegalCombretum ~s~lense

Andropogon pseudapricusCommiphora africanaBombax cos tatumZiziphus mauritianaAcacia seyalIndigofera prieureanaBorreria stachydeaIpomoea coscinospermaBalanites aegyptiacaPennisetum subangustumMonechma ciliatumAnogeissus leiocarpusBorreria filifoliaPanicum walense

=57-

1 39 1 ft ... GROUPEMENTS VEGETAUX DU DELTA MORT DANS LA REGION DE NIONO 1

Au contact du fourré discontinu sur alluvi@I1S du Fala de Molodo (Ft)"

la 'Végétation des sols sableux à sabl©=l1.moDe"!JX d<é'J la région de Niono se diffé­

rencie en 3 grandes unités pliées am: divers subsnats individualisés au cours

de 19assèchement du Delta. centrel mgérleno

Cel fSIont g

Ao l' erme arbustiva à Pterooarpus luœns p ool@msa:o.t le réseau deItatque fossile

colluvionné des défluents du bras pl:"i.r!cipal du delta" le Fals. de lIIolodoo

Ce l Deme à Schoenef'eldia g:m©ilis du manteau sableux à :relief caractérisé par

des rides peu accentuées et de petites dunes à faible amplitudeo

10 g;!t"OUpementrs végétaux peuvent y être difféNOOiés g

Ao erme arbustive à Pteroœrpus luœXl!S

A10 erme arbustive à Loudetia togoens1s et Androp0glOn pseudapricus

A2.. erme ar'bu$tive à Pterocal"pUS lucens ®t Pemnisetum pediœllatum

A30 erme arbustive à Aœ.©ia seyal et 1@udetiB, togœnsis

A40 savane panachée à Pteroœrpus luœns et Andropogon gayanus..

Bo savane panacllée à. .Andropogon gayanus

B10 savane panachée à. Bom1oox ©ostatum <é'Jt CiOJmbret'l.!m ghazalense

B2 0 savane panacllée à Macis. seyal et ?lioo.Ul'US eleganB o

Co erme à Schoenefeldia. gra.©ilis

Ca.1 Q arme à Combxetum ghasa.lense et Andropogltln pa®ud.apr1wl$

Ca2" arme à S~lerocarya birrea et Ell@n~ elegans

Ca30 arme à Borreria re.ài.a ta. et Aristide. mutabili~

abo arme à Aœ©ia seyal et S©[email protected] gra.©il1s"

En hONPotextel) la ~œ ~&i pâtum8@i\ M la Z'égion de Nicmeg

au 1/10080001) préciM la X'éparl;it1@D. g~@g.:œphiqœ d@ œil) 8'M'CLpementse

-58-

Des prélèvements agrologiques de l'horizon 0-20 cm ont été effectués,

dans les principaux groupements ainsi que sur fourré discontinu du Fala de Molodo

(Ff.. )..

Les analyses de ces échantillons ont été réalisées au laboratoire de

Pédologie de l 'O.R.S.ToO.Mo à Bondy, pour les besoins de l'étude.

Tab.. 2: Analyses des sols (horizon 0-20 cm)

Groupements végétaux \ '. Cb1

Ff'4A2 A1 B2 B1 Ca2 "

GranulOméJrie(p.100

refus 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1

Argile 28.0 21.5 5.5 3.0 3.. 5 46 .. 5 10.0

Limon fin (2 à 20 f) 11.5 8.5 5.5 2.5 4.0 2105 7.0

Limon grossier (20 à 50 t) 12.0 17.0 15.2 10.3 10.8 10.5 15.9.Sable fin (50 à 200 ra) 28.. 9 35.6 45.0 66.6 47.8 12 .. 1 54.0

Sable grossier 16..4 15.2 27.6 16.9 33.3 4..8 11.7

Cations échangeables( milliéquivalents)

Calcium 3.38 2.85 2.06 1.91 0.65 10.50 1.68

Magnésium 2.09 2.44 1.32 0.44 0.47 8.40 0.85

Potassium 0.. 52 0.13 0.19 0.11 0.06 0.43 0.30

Sodium 0.. 05 0..03 0.01 0.01 0.01 0.. 15 00 02

Somme des cationS (S) 6.. 04 5..45 3.. 58 2.47 1.19 19.5 20 85

ACidf Phosph9~qUeen po 1000

Phosphore total 00270 0.. 205 0.130 0.. 110 0.095 0.. 270 0.360

Phosphore ass:l milable 0.010 0.010 0.007 0.007 0.006 00008 0.037(olsen)

Matière organique

Carbone (po'1 00) 5.9 4.3 4.3 2.3 1.6 3.. 7 3.9

Azote (p.,1 00) Q.. 600 0.367 0.373 0.203 0.160 0.433 0.380

C/N 9.8 11.7 11.5 11 .. 3 10.0 8.5 10.3

Mato organ"toto(p.1oo) 1.0 0..7 0.7 0.4 0.3 0.6 0..7

H20 à 105°C 2.. 2 1.5 0.5 0.3 0.3 4.C 0.7

Acidité

pH (eau 1/2.5) 4.. 9 5.0 6.1 5.8 5.4 506 5.4

pH (cn) 3.8 4.1 5.4 5.. 1 4.5 4.6 4.6

- 59 ..

ces sols sont diffé:Nnciés par leur texture allant du sable fin l:imoneux

au limon argilo-sableux et au sol argileux..

cette granulométrie conf~re à tous ces sols une assez forte cohésion et ils

sont battants à l'état humide" sauf les sols sableux fins limoneux des groupements

B1 et Ca2..

Tous ces sols sont acides li. légèrement acides" le pH dans Peau allant de

4,,9 à 6,,1 ..

Les ta.u.l:: de mati~re organique sont en moyenne très 'tas, œ qui a surtout

comme conséquence une structure assell fondur!" ou plrticu.lai.re ; mais également une

fertilité potentielle basse à médiocN pour les cultu.res exondées.

185 taux de base sont assez faible li mais bien équilibrésp il n'y a pas d'excès

d6l sodium, le potassiwn ne présente de carence que sous le groupement Ca2.

Les taux de phosphore sont bas" mais en équilibre normal avec l'azote,

les sols sous groupements B et Ca. risquent de présenter des carences en phoSphON

surtout dans le cas r1apport dtengrais azotés.

En moyenne" oes sols sont paunes et nécessitent une fumure organique

et minérale p principalement azotée!) avec parfois des compléments de phosphore. Le

t'acteur limitant pr.inoipal est sans doute la mauvaise structure physique qui risque

de rédui1'e les effets de foute fertilisa.tiOI4

.. 61 ..

A.. ERME ARBUSTIVE A PTEROCARPUS LUCENS

Cet ensemble de groupements végétaux est localisé aux grandes

dépressions limoneuses C'Jolluvionnéea par les défluents du Falâ ..

La strate ligneuse est dominée par pterocarpus luoans aveo un

sous~bois à Pennisetum pedicellatuml) les plages éclairées étant dominées par

Loudetia togoensise

A1.. Erme arbustive à LQUd,etia tpgoensis et And:rcrQogon pseudaprlcus

Ce groupement est caraotérlsé par g

un arbuste g

une graminée baute

une graminée basse g

pterocarpus lucene

Andropogon pseudaprlcus

Loudetia togoensis

32i

3

Il occupe les replata limoneux dépressionnaires..

LUhorlzon agrologique superficiel est gris, motteux, nuciforme,

consti tué dUun limon argilo-sableuxo Le sol occupé par ce groupement est du

type v'Dange.se 0

La strate arbustive de oe groupement est homogène avec un recouvrement

de 20 à. 30 p .. 100 dominé par g

Pterocarpus lucane 3

avec g

Combretum micranthum

Anogeissus leiocarpus

Grewia bicolor

G\dera senegalensis,

Ziziphus ma'Urltiana

parg

.. 62 ...

La formation est parsemée de petites termiti~res érodées oolonisées

Combretum mioranthum

Commiphora afrioana

Acaoia ataxaoantba

Bosoia senegalensis

et en sous-bois g

Cissus quadrangularis

Cadaba farinosa

Feretia apodanthera

Bosoia angustifolia

Pratiquement absente sur termitièresg la strate herbacée devient

dense à lVombre des ligneux et se diversifie selon l'intensité de Pombrage ..

Sous couvert léger, se rencontrent g

Pennisetum pedicellatum 3

Digitaria nuda 2

Monechma oiliatum 2

Hibiscus asper

Pandiaka heudelotii

Sous couvert dense f} la végétation herbacée est dominée par g

Brachiaria lata 3

avec :Blepharis maderaspatenais

3etaria pallide:tUsca.

A l'extérieur du couvert ligneux, la végétation herbacée ne dépasse

pas 50 an de hauteur avec un recouvrement de 50 p;100 et elle est dbminée par g

Loudetia togoensis

avec Z Andropogon pseudapricus

Cassia mimoso1des

Diheteropogon bageNp11

21

La productivité de la strate herbacée peut atte1.ndl.'e 5t/ba de

matières sèches dont 1 t pour les espèces appétibles.

Des micro-d.épressions favorisent 1 t implantation dtespèoes plus

hydrophiles comme: Panicum walense

Borreria fil1.f'olia

et même Panicum ana'taptistum

Il s'y forme parl'oia de wér.i.tables fourrés-nalliers très denses avec 3

Combr~tum micranthum 4

Pœroœrpus lucens 4

A~ia a'i:amcantba 4!

Bœ~ costatlml

un c011V8rt herbac~ de sous....bois avec :

Bmchiaria X'U.œ& 2

Mg!taris. xmda ,

Indigof'era hirsuta ,

Hibiscus aspar ,

Triumfetta pentaDdra 4!

et: des coIml1w.lacHs liaœsœntsllS Il

I~a pileata

Ipœ.oea attoni

2

A2. ErM arNtiD à pteroœrpll!§ lupiM et PMpi seM pedigell.tum

Ce groupsmsnt est caractérieé pal" 3

'Wl '1"buste 1 Pteroca.rpus lucen~

Pflmintwi1 padiœllat\llm

4

5

Il s'1nd1v.idW!lis~ parfois à l'int~rieur du groupement préc~dent

au centre des dSpressioM à Fterooarpus lucane.

Le sol se présenœ sou ma aspect soufflé, t:res mou en saison des

pluies.

Lthorizon agx.ool~qœ IBUperfic1el est brun clair, nuciforme,

oreusé de nombreuses galeries lui donnant un aspect de piel'l'e ponce J c'est

un limon argilo-sableux et ce sol est du type 0IDa:r:lp fine".

La densité des arbwites devient forte" le couvert atteignant

70 p.100 avec dom:inanœ souvent eml:wdve de Il

Pterooarplll.&llJ lt!œDB 4

Il peu.t œpt&ndant être aooompagné de 1

Combret"wn micranthtlm

Acacia aeyal

Glnem seœgalensisScle:[email protected]&. birrea

La strate herbacée avec r8ewllTrement de 90 p.100 est dominée par

Pennisetum pedi.~llatum. 5

setaria pallidef....lsœ 3

avec :

Diectomis fastiEiata

Rottbœllia emlta. ta.

sa productivité peut atteind~ 3 t/ha de mati~res s~ches, toutes les

espèces étant appétiblesD

Dans ce groupementp ce~taine~~ dépressions colmatées en argile sont,.

oooupées par une savane à Panicum anabapf:J.stum ll avec de rares Mitragyna inermis

alors que d'autres sont colon:isées, sur 001 ~s argileux à. fissures larges, par

une formation à. Acacia sayal 49 avec des graminées basses :

Echinoch1œ. colonum 3

Se tar.l.a pallidef'u.sœ 3

Panicmn laetu'm 1

et une strate herbaoée diffusEl p haute de 1 à 2 m :

Sesbania sesban

Hibisous asper

Diectomis fastigiata

Aesch.ynomene indiœ

Cette formation graminéenne basse est entourée d'un peuplement dense à :

Sch.oenef'eldia graoilis 5

A3.. Erme arbustive il. Acacia seml et Loua.etia togoensis

Ce groupement est caractérisé par 2 arbustes :

Pteroœrpus luœns 2

Acacia. seyal 2

et une graminée annuelle g

Loudetia togoensis 3

... 65 ""

Ce groupement occupe le,S' partielë1 hautes des dépressionsoolluvionnéE'ls. . . .

d véléments sableux fins à très fins en provenance des pentes duna:i:res voisineso

Le oouvert ligneux s~éc1aircit œttement p ne dépasse guère 5 po 100

et 'Il1lS strate haute dearbres app9. :œ:tt ave© g

Bœ.ba:tt oostatum

Solerooarya binea

La strate arbustive Ellë1t dominée par g

Pterooarpus lucane 2

Acacia sayal 2

avec g

Guiers. senegalenais

Ziziphua mauritiana

Commiphora afrioana

Grena 'bicolcl"

Le couvert herbacé olairsemé p dtun recouvrement"de 20 pê100~ est

nettement réparti en 2 stmtes g

une strate haute de 100 amI) avec g

And:ropogon pseudaprlcus

Dihe teropogon hagerupii

et une strate basse de 50 cm avec g

Mone©hma cillatum

Sooœnefeldia g.mcilis

Polyoarpaea eriantha

La produotivité des strates herbacées atteint 2,,75 t/ha de matières

sèches dont 1 t pour les espèces appétiblelë10

Ce groupement est lm faoiès transitoire entre A1 et A40

Bien .que nettement dominanti) il se rencontre toujours associé en mosar­

que aveo le groupement suivant A4p les plages dtAndropogon gayanus oocupant des

surfaces légèrement bombées..

Ce grou.pement oocaupe les terrasses basses pénéplanées ceinturant les

dépressions à P'terocarpus luoans aiMi que les stations légèrement surélevées

disposées en damier à III intérieur de la formatien précédente A3, de même que

le!Sl parties ms dép:rlméEiJ19 du manteau sable'Wl: à faible ondulation de type ~o

Il 6Elt œmotérlsé par ml al!."'buste g

Ftel'oca:i:pUB looena 2

. et 'IJ.tl9 graminée \fiwœ hauœ g

Andl!."©rp@gt'jJD. gayanus VRro tridentatus 3

~ ©owert ligne'lllli:g aw~ lm reco"l.NT8ment de 25 po 100, présente une

strate ax'oorée à g &m:œx oostatum 2

et l.m.E!I

et :

Sclell."ocarya b~a

Balan:!.tes aegyptiaœ

atrate basœ aJr1o>nstive à, g

Aϩ~N~ 2

Guiem MnegaleŒs 2

Pteroœ.rpus lucens 2

C©m'b~ttim mi©ranthum

Grena bi©olor

Zinphus mauritiana

COOlbretwl1 ghaœlenœ

Commiphora af'ri©ana

de 50 po 1000

Une

strate hau-œ del 2 11 50 m est ©Qnstituée par :

Andie'©pogon gay~ V'Sro tridentatus

stmte m.~rme de 1m à 1,5Om est dominée plU' g

D1hlillteropo~n hagel'Upii

ElioXlurt.lB elegans

Indigofera prle'lll"e8.IJa

4ndropogon pseudapr.i.cus

Cal9sia m:i.mosoidelS

l P@llJ!.œB. cos©inoçema

3

3

2

2

- 67 -

Une strate basse de 20 =, avec li!

Polyoa.:rpaea cor,mbœa varo pseudolinearifelia 2

Borreria 1!J'tachydea 2

Bonoeria radiata

Le couvert berbacs se pr4nnte de façon tr~1!i 1WtéroPne dans cette

f01'll&tio!1e

La moiti' du terrain env1ron, est oO«mlpée par li

Androp@gon gayanuaJ 3R

auoc14 k li

EliCxm.Nil e1ep.a 4!C:rotalarla B.t1"ombsNJ 1

D'autres plagea sont dominMfSl pal" li

Loudetia ~nsil!i 4Vavec J

Po!yœrpaea eriultha. 22

Borretia sts•• 22

Diheœropcllgon &pNpii 11

ou par : ])jJQ.El'œro'POBCD œ~mpii 3!avec Il

Spcrooolus fe8~Ti18 21

Po~paea e:ld.antha 21

Fimbris'tyl1s hispidula 22

Bor:œria stachydsa 22

Chloris pilesa

PeDDisetum suœnsustum

5etaria pallidefusca

Pezmisetum pedioellatum

3!

:33)

2

Borreria deflexa

:Braoh1aria ramosa

Moœchma cili'litum.

SUr les tel'llDitières sont localls's quelques arbt1stes li

Combrstum moranthum

Diobrost&cbival oinerea

Fe:netia apodanthera

et au-delà d'un d.acis dénudc§ et damé sDinstalle une petite aur'ole herbac. à li

Ar1stida adsoens1«:lnis 41

Schœn.efe1dia graœl1s 31

... 68-

La proo.u©tivi'té dellSl smtel:'! herbacé~s de cette formation atteint

4t/ha d~ ma:l;iè:res sèches oont 3t P@UlJ." lsiS! 6~pè©eB appéti'bles.

Apres l~abandôID!. du terrain par l°agrlculteurg un tapis herbacé

très dense oolomse le terrain avec 8

p~mû.aetum pediœllatum

l'iJ©ne©hma cillatum

H..i.bis©us aspe!'

Ipooœa coacinospe:ma

4

3

2

i à 3!

et la produ©tivité da ©e faciès de ja©hér@ peut atteindre 8t/ha de matières sèches..

Cette forn:I8:t'i@n peut éWlClluer sur ds peUtiSs dépressions plus

accusées g en hallier fermée ~ ©11JUV6rt herba.©é est alors remplMé par une végéta=

ti©ln dOombre dense à 8

et g

~ ~ <i~ hallier peut se :rem:~ontrer dans les profondes cavités

du manteau sableU'l: à reliat a~©111.sé9 à l&intérleur du type Ca30

Is ©a:ractère particulier des sites écologiques du groupement A4

le diff'é~n©ie œt-œment d~B aums eavaœs pa.:oaooées car en saison sèche g seule

cette formation présente un réwil de la végétation à partir de févrle1"9Jl8,rl9 g

.And.rcpogon gayanua émet de ootl.Velles feuilles basilaires p Combretum gœ.œlense se

X'9CO'U'fre de feuillei9 et Aca©ia. sélyal est feuillé 9 fleurit et fru.ctifie 0

"" 69 ."

B" S,lVANE PANAQHFJE A ANDROPOOON GAIANUS

cette savane panachée colomse les dépressions et couloirs 1Dterdunaireill

du manteau sableu.x et présente un lot d'espèces constamment pr~S8ntes9

dans la strate aroorée g

Grena bicolor

ZinphlllB mauri.tia.na

dans la atrate herbacé~ hautJ6 g

And:ropog(»Xl gayallt!.a var" trldentatus

dans la strate herbacée& moyennl$ g

Diheteropogolll b.a.gernpi.:i 2

And:irop@goD. peeudapri©us

Casm J!i!ÎJOOs@1':des

Indigofe~ prie~

dans la strate herbacé® œsse g

BoJ'!:'Nna radiata

l3@Jr~r1a stachydœ

Borrena sr!;a©b,ydea ilIlst '!.me espèce annuelle qUi se installe mpidement

au cours du cycls évolutif dslS ja©hè1'lBS!9 précédant le retour deAnd.:ropogon gayanuso

Cette esp~ peut 0000 indique1J' des canditions stationnelles favorables à Andro­

pagen ga.yanus..

Deux faciès peuvent être individualisés 8

... à Bcmibu costattm !st CommtuXlil gba,œlense

=> h A~1a. ~yal et ElioomulS elegans

Ce groupement [email protected] les ~éplaiœs dépressionnaires du manteau

sableU%e Il occupe égalemnt l@s dép:ressioW'il moyennes d Dun hectare environ incluses

dans les P§népla.ines alwéolé@s ~:n nid d,°abfililles, alternant alors avec le facilts

Ca1 de le erme à S©hœnefeldia gra©illeJ"

Il sa :retrouva aussi dans les pati ta creux disséminés S1ll" le manteau

sableux colonisé pal" Perme à Scl1œnefeldia gracilis" ainsi qu Den petites taches

sur le faoiès suivant B2 e

Lllhori~o:n superficiel du sol est brun rouge" à. tendance particulaire ~

oOest un sable fin limoneux de type ODseno llllo

Ce groupement est ~ra©téEisé~ g

un arbre g Bomba.::l!: costa.tum 2

un arbuste 8 Ccmbretum ghazalensl!!J 2

et une graminé@ vivaœ haute AnIÙ'Ol)pO@(>n gaY-d.:nUd 3

et 1::" présence daneJ la stl"aœ ligneuse arborée de g

BombaJt COlstaa. 2

AdansOMa digitata.

Combretum pzalense 2

Guiera œnegalenms 2

Commiphera africana

et une strete herbacée basSlS à g

Eragrostis tremula

Schœnefeldia gramlis

C~ospermum tinctorium

Le couvert ligneux n'atteint pas 5 po 100 alors que la couverture du

tapis herbacé dépasse 80 po 100" la productivité dtespèce,s toutes appétibles" atteignant

4 t/ha de matières sècll.es..

B2 0 §a.va:pe papachée à Acaçia mal et Elignurus eMgoos

Ce groupement se présente le plus souvent associé en mosaïque avec le

faciès à. Elionurus elegans de l'eme à. Scll.œnefeldia gTal1:lilis (Ca2) 0

Il ocoupe les pénéplaineS! sableuses basses situées au contact des

fO:rnJB.tions à Pteroaarpus luœns lI ainsi qUEIi les couloirs interdunaires du groupe­

ment à Schœnefeldia gracills et Sclerocarya 'OiITes. du manteau sableux à t'aibleB

= 71 ...

ondulations (Ca2). Dans les dépre!:ll&OIlS le19 plus prononcées~ il peut fam

plaœ au gl'Oupement à A.:!:ld.ropogon sayanus et Pterooarpua lucane (A4) auquel

peut mjme S\!ccéder le groupement k Pteroœrpus lucens et Pennisetum pedicella­

tum (A2)o

L0honzon wperf100.el du. Slcl est gris sombœ g à œssure eilubique et

tend.an@~ pa.rticrulaiœ.. Ciest un l:i.JIwn tr~s sableux à sable fin et le sol est

de type DnSfJnOlOll "

'lm arbus-œ g Aœ©1a .ysl 2

une gœ.min.~ amœll~ 8 Elion'lJ.'rUSl elegans :3et une g.œ.minée nvace haute g A.nd.rop©son gayanus :3

et la pré&1SMe g

dans :u. strate llgM-wM ~ 2

Acacia. _yal 2

Balaw.tes aegypti,aca

El1©muu$ elegane ,

I:pomœa ©oll\1@inosperJœ. 1

1$ ©omvert lign~ peut atte~ 20 p.100 et oelu1 du tapis herbacé

60 p,,100 9 aw© une PI'©d,l1oti'ri.té del 3 11 5 t/ha de mati~:rei!!l sèches dont' t pour

16181 eap~œa appé t;;fble$1"

Co ERNE A SCHOENEFELDIA GRACILIS

Cette formation végétale se presente sous deux aspects très diffé:rentS g

sur manteau sablewr à relief accusé (Ca) et swr bas de pents et pénéplaine sableuse

à nombreuses dép1"essions angOlrgées ou inondables -œmporaireman t (Ch) ..

Cao ama du œnteau sableux à relief accusé

Cette formation végétale est caractérisée par la présence dans la

strate herbacée basse da g

SclJ.oenefeldia g.racilis 2

Eli©nurus [email protected] 2

Blephariiill li.uariifolia

dans la smte herbacée haute g

Di.heteropogon hagerupii 3

Andropogon gayanus var" tridentatus (peu abondant à rare)

et à l'ombre des ligneux :Pennisetum pedicellatum 21

Dans cette formation" .An.dropogon gayanus semble @tre à la limite de

son amplitude écologique .. Favorisées par le brou.~ en fin des pluies ou par un

feu très précoce de mi-octobre, les touffes de cette eepèc@ y meurent fréquemment

si un feu tardif les atteint en saison chaude ©lU si elles sont épargnées par le

feu et le bétail tout au long de !Pannée, les te:rndtes se chargeant alors de

détruire la base des cha:umese

Ca1" Erme à Combrstum ghaza.lens, et And.ropogon pseudaprlcua

Ca groupement colonise les crêtes et pentes des dunes à l'I91ie:f' accusé

et les petites dunes des pénéplaines alvéolées en nid dBabeilleso

2

2

2

Andropogon pseudapricus

Schœnefeldia graci.lis

Ce groupement est caractérisé par

Combreltum ghasalanseun arbuste :

2 graminées annuelles :

et la prél3snce~

dans la strate arborée de

Bom'œ.x costatum

S©lsrooarya. bi!"JOOa

Termiœlia aviœnn1od.dee

dans la atm te arbustive de

Guiers. sene8'a1.ensis ;>

Combrertunl gh& aa,lensa 2

Commiphora afriœ.na

Grew.i.a bioolor

avec abssncs d l Acacia seyal e

dans la strate herbacée haute g

Andropogon pseudapricus 2

Andropogon gayanus VBJ!."e tridenta.t1Is +

Cwnium alegans

dans la strate herbacée basseLcudetia togoensia :3

BorNna. radiata 2

Cassia mimoso1d®s 2

Indigofera ptieureana 2

Po1yœrpaea ciOTfmbosa vare liœarlfolia 2

BoI'Nria BttM::lhydea

Eragrostis tramula

Ipomoea cosainospema

La couverture du sol reste faible e Le co1.lV6rt ligneW! œ dépasB19 pas

2 p.100 et le couvert herbacé 25 p.100o La produ.ctivité du tapis herbaœ n'est qua

d l 1,5 t/ha de matières sèches dont 0,75 t pou.r les espèces appétiblese

Dans cette formation sur r®lief accuaé p des ~~u~ mpui1*su; cu mêm@

engorgés présentent une végétation spécifique :

Anogeissus la100arpus, Andl'opog(m pseudapricus, Panicum walensa et

Crotalaria atrol"l:4bens sur sols mouillslJ.Jt 9

Anoge1ssus leiooarpus ,l Mitreg;yna. inemi~9 "Panicum anabaptiatum et

Aeschynomene indica sur sols engorgése

secteur:Vitellarla pa.:œdom (Karl té)

Prooopis af:clœœ.

Pandiaka imr!'JJlucmta.

~ 75 <=>

0820 EH à §clerpm bima et Elionurv.s elegans

Ce groupement végétal occupe les oncb11ations peu pro1'lOnOMS du manteau sableux,

les oouJ.oirs intel"dunairea étant oc@ul>és par des lam~aux de savane panachée à .An.dro­

pogop gaya,nus de type B2, des halliers il. Panicum walense" Anogeissus leiocarpus et

Mitragyna inermise parfois des mares à oordon ripicoleo le tout circonsorit habituel­

lement par des auréoles à Aœa&- aeyal et Schoenefeldia gracil1s.

L' horizon superficiel du sol est gris rouge" à cassure cubique et tendance

particuJ.aire ; c'est un sable fin liJaoneux et le sol est de type "seno".

2

2

2

2

32

ce gl;'oupement est ooracté:risé par un arbre Il

Scleroœrya birrea

et 2 gJ."8JIIinées annuelles ~

Elionu:ro.s elegans

S~hoenefeldia gracilis

avec présence 9 dans la stmte arborée de g

S@lel"ooarya. 'binea

Adansonia Mgitata

BaJ.a.n;ites aegypt1aœ

Bombax oosta.tum

dans la strate arbu.stive de g

Acacia seyal

Glnera senegalenms

Combretum ghasalense

Commiphora afriœna

Grena bicolor

Ziziphua ma.uri.ti.aDa

dans la strate herbacée haute g

.Andropogon gaya.nus var. tridentatus 1

Andropogon pseudapricus 1

ctenium. elegans 1

dans la stmte herbac~e basse g

ElionUl"W! .l.pns ,

Cassi&. mimolioides 2

Polycarpaea ClOr,ym'bosa var. p..udoliDearifolia 2

Indigof'era prieU1."e8Jla 2

... 76 ...

Borreria radi l ta

Borreria staflbydea

l pomoea cosci:'.:l.')sperma

10udetia tOgoE~lsis

Schizachyrium t,:d.le

et :

La strate herbacée sciaphile abondante à IGombre des ligneux!) présente

aveQ Pennill8tum pedicellatum,

Pennisetum subangustum 3!

Chloris pilosa 2 !

Le couvert ligneux ne dépasse pas 5 po 100 mais le tapis herbacé peut

couTrlr 40 p.,100 du sol avec uns productivité de 3t/ha de matières sèches dont 2t

pour les espèces appétibles$

Après mise en culture p la végétation des jachères est dGabord dominée4 , •

par Era.grostis trellUla qui sbinstalle déjà dans la culture d Garaohide 8

Emgrostis tremula 3

Cenchrus biflQrl,},S 2

Ctsnium elegans" 2

DactylocteDi:u.m asgyptium 2

Indigofera prieureana 2

Cassia mimoso5:das

La jachère évolue les années suivantes vers un faciès à ~

Andropogon pseude.prlcu.s 3

avec :Ctenium elegans 2

Boneria stacbydea

Borreria radiata

Ca30 Epe à Bomm mdiata et Arjntida ~lis

Ce groupement se rencontre sur les pénéplaines sableuses li. très faibles

ondulations,; le sol présentant sou:vent une crofite noire squameuse en surfacee Les

dépressions de faible amplitude sont colonisées par la savane panachée à Andropogon

gayanus, de type B1 e

-TI ...

Au contact du fourré discontinu sur les alluvions du Fala, ce groupement

présenta sur les petites dépressions, des lambeaux de fourrés à Combretum micranthum,

Pterocarpus lucans et Pennisetum pedicellatum.

Vers le deI ta vif il il est associé en touches de piano avec les formations

à pterocarpus lucens.. Il occupe les petites rides sableuses alors que les creux sont

colonisés par Pterocarpus lucens et le faciès à Schoenefeldia gracilis et Acacia

seyal prend une grande importance sur les pentes, (Cb) ..

Ce groupement est caraotérisé par zdeux graminées annuelles 8

Aristida mutabilis 1

Schoenefeldia graoilis 2

une espèce herœcc§e ...Borreria radiata 3

et la présence,

dans la strate arborée de

Sclerocarya birrea

Balanites aegyptiaca

Bomb9.x 00statum

dans la strate arbustive •.Acacia seyal

Acacia senegal

Combretum ghas;alense

Commiphora africaœ.

Guiera senegalensis

Ziziphus mauritiana.

dans la strate herbacée baute ....Andropogon gaya.nus var. tridentatus +

dans la strate herbacée basse : Borreria radiata '3Elionurus elegans 2

Aristida mutabilis

Indigofera prieureana

Polycarpa.ea corymbosa var.pseudolinearifolia

La couverture du sol reste faible. Le couvert ligneux ne dépasse pas

5 p.100 et celui du tapis herbacc§ 15 p.100. La produotivité des espèces herbacées

ne dc§passe pas 1,5 t/ha de matières sèches dont 3/4 de tonne pour les espèces ap­

pétibles.

Sous l'influence de la pâture C''.l saison des pluies, Schoenefeldia gracilis

devient très abondant et Zomia glocbidiata~ d 8abord rarissime peut devenir dominant~

Après mise en oulture et cyole df jachèresp le couvert herbacé s'enrichit

en Schoenefeldia, Acacia seyal peut devenir dense et ce faciès post-eultural tend

vers le groupement de bas de pente de type Cb~

Dans le faciès pionnier des jachères, il y a dominance de ~

Indigofera aspera 2 à 4!

avec : Schoenefeldia gracilis

Borreria chaetocephala

Borreria radiata

Cassia mimoso5:des

Elionurus elegans

Loudetia togoensis

Zornia glochidiata

Aristida mutabil1s

3

3

2!

2

2

2!

... 79-

Cb. Eme à. Acacia seyal et Schgenefeldia graçilis

Ce groupement est très répandu sur le manteau sableux où il occupe les

bas de pente dunaires p mais il n'est ca.rtlOigraphiable que sur les pénéplaines sa...

bleuses basses où l'eau de ruissellement 8' a©©UJD.ule dans de petites dépressions

en mares temporaires d'aspect et de durée variableso

En plus des zones œrtographiéeso il se retrouve en taches de quelques

hectares à proximité des mareS e

L'horizon superficiel du sol est griso à cassure cubique et fentes

de retrait; de texture argileuse et le 801 est de type DtDi.an" à. "Dian perré 1100

Ce groupement se caraotérise pa:&" g

un arbuste : Acacia seyal 2 à 4i

une graminée annuelle g Sohoenefeldia gracilis 4

une strate arbor.ée très diffuse à g

Sclerocarya birrea

Balan!tes aegyptiaca

une strate arbustive à g

avec g

Acacia seyal

Guiera senegalensis

2 à 41

2

Aca©ia senagal

Combretum ghas9.1ens9

Commiphora a:f'riœna

Grena bicolor

Ziziphus mauritiana

une strate herbacée haute réduite à quelques pieds d 8.Andropogon pseudapricus

une strate herbacée basse à g

Sohoenefeldia g.re©ilis 4

avec :Loudetia tcgoensis 2

Blepbaris J.inar:iifol1a

Elionurus elegans

Eragrostis tremula

Zornia glcchidiata est looalement abondant et semble favorisé par le

pâturage de saison des pluies et Aristida funicu1ata se trouve parfois en plages

assez denseso

-80 ....

Sous l'action probable d 6un ~~a.ge de saison des pluies, Sohoene­

feldia gracil1s se "-réfie à proximité ~es mares p pour faire place à des plages en.,.mosa5:que, à dominance de Blepharis linariifolia ou de graminées annuelles fines 3

Braclliaria mntholeuca 2!

Chloris pilosa 11

Chloris prieurii 3

Dactyloctenium aegyptium 3!

Le couvert ligneux peut atteindre 30 à 40 p.100 mais celui du tapis

herbaoé ne dépasse pas 25 p.100.. La produotivi té des espèces herbacées est de 1p75 t/ha

de mati~res sèches dont 1,5 t pour les espèces appétibles..

32

2

Monochoria brevipetiolata

Elytrophorus spicatus

Oryza œrthii

Les mares temporai.res présentes dans ce groupement p peuvent être évasées$

et peu profondes à g

avec une ceinture àEragrOBtis ~ngetica 3

Hygrophila senegalensis 2

Panicum laetum 2

Echinochloa crus-galli 2

Echinoohloa sp.. aft.. Eo stagnina 1

Le plus souvent, les mare~ sont Elus profondes et ceinturées par un

oordon ripicole très dense à :

Acacia a ta.xaoantha 5!

Combretum mioranthum 2

Grena bicolor 3!

Guiera senegalensis

Pterocarpus lucene

A l'intérieur de ce hallier en anneau, s'individualise une oeinture her-

bacée sur sol engorgé à :

Panicum. walense 4

Bacopa hamiltoniana 3

Echinochloa colonum 2

Eragrostis ciliaris 2

Eragrostis linguJ.ata 2

... 81 ...

Cyperus reduncuB 2

Hyç@phila aurtculata

Hygrophila senegalenms

et sur sol inondé g

Het8ranthera œllifolia 4

Scirpus praelcmgatus 2

Les très grandes ma.res présentent une nappe deeau le plus souvent

dépourvue de végétation aquatique et elles sont alors ceinturées par un cordon

ripicole sem à Mitragym 1nermise ce sont des peints d~abreuvexœnt très

fréquentés en saison des pluieso Lieau. peut y permsrœr jusquoen déœmbN p

mais elle n'est plus consommable après le 15 oovembrsa

Très sO'l1'lT6nt ,1 d@i!) campements de OW:tUNIS de saison des plmes sont

installés sur cette formati@X1 à pro:ld.m1té des petites mareso Après abandon de

ces campementsp 1 eemplacement :NISUI oo~nt dénudé avec 'lm 11t de ooncrétj.ons

en surface du sol51 qui prend un B.$p5ot de iU~~ ..

Ff" FOURRE DISOOmW A ACACIA AT.W.ÇN1ITffA. SUR AIJ,UVIONS DU FAU

- de moD.Ss :œ1"beuM~ plaœgjJ ~ And.ropogon pseudaprlcus"

... ds ZOMe é1"Od~e" (in l'~X' surplomb" à Mpogon minimls,

... de \IODeS dépll'e&1lm.@xma1~1S" li Pen1cmn walense o

... de :f~B plus 00 ~oins disoontinUlS à Acacia a ta:mcantha"

CUest danlSl œ coçlœlD allU"lFial ll favorable k lOirrigat:f.on ,l que se

renoontHnt la plupart diSJ~ so180 a'illtNs qU@) le s®nc..

Ce fael1.~1al f@~ dea p~ge~ hex'œm,SfJs" d~nudées en saison sèche g

sUinsinuant entN les fo'i.1!.rréa"

Le sol ai&lSi roolomaé est du~ Il8daxlgaRU à IlIldanga bl~lUe

Le oouwrt herba.oé ~U\t att~incb:e 80 p o 100 en 2 strates lI

une strate haute de 80 œ à ~

A.nd..rop~n pseudapnws

Dieotom1s fastig1a,ta

1>i!afsteropcg cm ~mp1i

et \mS strate baalMl, intériem'f1 S 50 @il avso g

Louœtia tosoenms

Casma 1.iiimoSloiœs

Zornia glochidiata

42

21

2

Cette f'orma;tii!)n est re©herchée pour la cul'tu:re du sorgho mais le

trava:U trop aupel'fi@iel ds <3$ sol oo.ot favorise l'érosion en nappe et le déoapage

de l t horizon superficiel"

... 84-

m. Zones érodées à Tripogon minimus

Après culture du sorgho et début d 8érosion, le couvert herbacé de Ff1

se régénère difficilement~

Des jachères à Schoenefeldia gracilis, de taille chétive sont de plus

en plus dégarnies et les surfaces dénudées, de type "danga bléu s'étendent

progressivement, alors qu'elles sont, à l'origine, limitées aux glacis des

termi. tières arasées.

SUr les glacis dénudés, de petites buttes persistent sous un couvert

herbacé léger à :

Tripogon minimus 3!

avec •• Zornia glochidiata 3!

Loudetia togoensis 2!

Aristida adscensionis 1!

Eragrostis lingulata 1!

Ff3. PeUtes dépressions à PaniC\Ull walense

De peti tes dépressions engorgées en saison des pluies sont disséminées

dans l'erme à Andropogon pseudapricus et colonisées par une formation herbacée

basse à :Panicum walense 5

Schizachyrium brevifolium 2

Borreria filifolia 2

alors que les trous d ft eau temporaires sont à :

HYgIopbila senegalensis 3

Oryza barthii 2

Aeschynomene indica 2

... 85 ....

Ff4. Fow;ré discontinu à Açaçj,a a tamcantha

Aux environs de Ni@ntO p 10aspect [email protected] da f©!UlTé idilSCtOlntixm ll

œractérise la végétatioo. des alluvi@ns du Fal.a. e

Sous ces f@m.'Téll!!ll lijhcrizol!l S!lI8rf1©~@1 è!.ll1. sol est gris aViSl©! pré:senœ

de taches rouille de quelqœs millimètres de diBJllètre il la st~tu.ra est ©u:t!1que

avec tendance particulaire ~ caest un 1;imlOin sableux à sable fin ai le sol eat d.tlJ. type

Il!IDaDga bléuto

Aœ«:d.a a;tamoont~ 4'CombriSltum micranthum 3 ~

Aœma ml@iiœ waro nilotiœ. 2U

Pte:ro©8Jr'PIll1S lucane 2 i

Capparls ©'OlJrymbOlS'& i i

Fe~tia 8.P'Oldanthera i 2

Ziziphus mauri tiaœ 1 !

et une végétatien herbacée s©iaphile d@m1née par Bm©hiaria d6flemo

1 3.. 2 "" GROUPEMENTS YEGEijUX DU OONTlNEl'f& TERl1INKL 7

Les affleurements du continental tenninal sont oolonisés pal'

une végétation dDaspe©t partiClulier se présentant en taclJ.ea tigrées :sur vues

aérienneso Le ©lOntiœntal tenn:i:œl s0elnfcmçant progressivement S©"J.S un manteau

sableux vers le Nord" la végétati©n évolue peu à peu vers Ulle savane panachée

de dunes sableuœso

6 gll'wpementi91 Végéta1lU peuvent ainsi être différenciés g

10 Brousse tigrée à Pte1"ocarpus lu©ens et ClÔlm'bretum micranthumo

20 Formations à Pterocarpus lucens.

2a. Eme à Guiers. senegalen&s et L@udetia t©gœnsiso

2bo Savane pana©hée à. Pteroœrpus luc;eru'! et Andropogon gayanuso

30 Formations sur dunes à Combn'J'Wm glutinosrwil.

3a" Savane panacllé® à S©leroC8JrYR biI"!"ea et Fimbristylis hispfdula.

30 0 Erme à Combretum glutinosum et Atistida mutabililS o

3100 Savane pana©hée à Com'bNtulm glutin©swn et Andr©pog©n gayanuso

La ©B.rte dil&!l pâ~iJ du. C@IDJ.~ntal Te:m1œl au NON ~ S~1@9

au 1/200.0009 prOOise la réparti:tion gé@g.œ.pb1qœ ~ œ~ @'jroupemsnt$l vé~tauo

-88 ...

1.. BROUSSE TIGREE Â PTERQQARP~J.NCENS ET OOMBRE'J.W1 MIClUITHID!

Cette formation sQétend dWEst en Ouest sur le bourrelet du continen­

tal terminal su:rplombant le delta mort"

Elle est œractér.isée par des fourrés :1.mpénét:œ.blas ~parés par

des plages damées et dénudées ll le tou.t réparti en rayures anarchiques sllimbriquant

les unes dans les autreso

Cette disposition stru.ctu.mls partiouli~rs a attiré lfiatteJxti.on œs

photo-interprètes et CL08-ARCEDUC * pense qu9elle doit être liée à une phase de

sécheresse croissante sur sol argileu:x du oontinental terminal .. ce substl'at aurait

favorisé en période plus hlmIidel) la multiplication des termitières, dans UM foxma­

tien arbus tive relativement serrée"

La venue de la sécheresse provoque la mort des termites ~ les

termitières slleffond.rent et constituent un glacis impe:rm.éa.ble qui fait périr lI85

ligneux dont les sow::hes sont enfcu:1es sous Peffondrement, tout en assurant par

ruissellement une meilleure alimentation hydrlque aux arbustes situés au-delà

du parapluie argileux.. Il SG produit alors un effet de borduxe classique en

essais agronomiques et des bandes de fourrée ss conatituent en limite des l'1A.UeS

de ruissellement" lilorientation en bandes étant déclenchée li. la 11sière boisée

de la f'orJDation où 1 9approvisionnement en eau est favorisé par le contact sable

dUDaire - continental tenniDal"

Cette hypothèss suppose, au préalable, que PUrique soit

actuellement en période de désertification progressive, ce qui peut être infirmé

pa.~ les observations actuelles tendant à démontrer que certaines savanes résiduelles

sont en cours de refo:restation en zone su'béquatorials o

* (49) CL08-ARCEDUC (M.,) 1956 '"" DDEtude sur photographies aériennes d'une formation

végétale sahélienne i la brousse tigrée" Cl

Bull.. IFAN9 189 3 : 677-684..

<Jl

Ôo

Classe 3

Classe 4

Classe 5

Zone de palU e

Classe 1

5'40'W

Zone de CUll re

Drain tempo ane(saison 'ech~

VALEUR DESlpARCOURS

JI>

5'50'

PÂTURAGES DU CONTINENTAL TERMINAL- AU NORD DE SOKOLO ---~-

Écy)ELLE l /200.00~

:Q':ff~'~.~ ~o c!J?-LJ 0 o

6'00'

.'

Piste cluromobilisable _

PiSle chamelJere

Bounol

~I

oo~

1 - Brousse 1igrcl' il Pffr(l(QrpliS lucel1S el Com/Jrerum 1n/(rtwthullI c=J2 . FOfll1dl ions cl PlfrNurJ.JUS lucens

lb· Savan(' pall(l(hét.' il PINOCt1rpus Juan) ('1 Andropogon Hayanus,

6'00'

J - F()rrnaIÎuns sur dun<.:s il Combrelum ghmnosum

3d - Sa\'anC' panachée il Sclerororya birrrQ et FimbrÎsfylu hlspidulu

3b - Erme aCOmhrl'lHm H/UlÎnosum el AriSlida mutabilis

5'50'

Centre de ph Jlographie 0

aérienne

Mare

5'40'W

- 91 -

AUDRY et ROSSETTI ** ont :relevé le miororelief de la brousse tigrée

~ l fi aide d Dun théodolite tat sur un.e station aub-harlzontale à pente générale de

:3 à, 10 pe 1009 de faibles dénivelées de 50 @1!1 et moins p peuvent être déceléeso

Le substrat subhorlzontal, œ te:rlu.re sablo-aJe'gileuSfl ,l favorise le ruissellement

en nal)pel et empêohe l'installation dUune végétatiM pionnière ~ mais grâce aux

aC<ï)idents de terrain, une plage de graminées annuelles peut s fi installer, à une

rupt~ da pente par eumple, pendant la saison des pluies..

Cette touffe de graminées oonatitue un obsta©le contre lequel se

dépose une micro-butte éolienne pendant la wson sèche suivante .. Cet amas

de sable fa:woriss 1 ft infiltntien dis 1 0reau. et en arrière pourront s'installer

progressivement And.:ropogon gayanus puis des 9fSl)èœs ligneuses.. Le processus

se poursu,ivra ensuite progl"Sssiwment f'aœ à la pente" de part et d'autre

de la butte :blitiale et 'I.ll:M band® pourra. s.::I.nsi sDinstaller..

Dans ©ette hypothèse" le terrain préalablexœnt dénudé se couvre

progressivement de bandes de végétati@n" alors que dans l'hypothèse précédente p

une fof'11:)!3. tien ar'l:nlstive parœmée de teImitièNs dépérissait au bénéfice de bandes

parallèles à la l1gn~ ~ tOonta@t sable....argileo

La stati@n étudiée pal' AUDRY et ROSSETTI doit être située sur du

continental légèrement ensablé jp ce qui fa©ilite l'installation d'Andropogon

g'qaz:ms à 1 9instar dfll nos formations inteméd1.aires à. Pterocarpus luœnse

:Dans la. brous. tigr~~ étudiés au Nord de Dogof'ri,

o les mMs l!lUI!'JIS o@nstituées dBargil~ damée p parsemée de m:res galets

de quartzi tfiJ~ peuvent presenter quelques touffes de Loudetia togoensis ou de

Mic~œ indiœ o

.. les bande&:! de f01iJ.1"réa déooten·~ wr une faœ par une auréole (Par­

bustes bas ne dépassant paeJ 4 mètres de bB.ute'iJ.l' (nanophanéropbytes) :

Ftero©B.rpu8 lu@snrs

Guiera senegalenais

2

1

** (50) AUDRY (Po), ROSSETTI (Ch.), 1962 : DDObsermtians SUl" les sols et la

végétation en Ma:uritanie du SUd-Est et sur la bordure adjacente du Mali (1959et 1961)!Pe

Rome - FAO - 24.067/F/~e

aveo Il

... ,92 ..

dans cette auréole, un tapis herbacé diffus est constitué par :

Loudetia togoensis 2

Pandiaka heudelotii

.. le centre du fourré est très dense avec un couvert de 90 à 100 p.100 p à :

Pterocarpus lucens 5

Guiers. seœgalensis 2

Bosaia senegalensis

Combretum miora'nthum

Grewia flavescens

sous ce oouvert ll un tapis herbacé est dominé pal"

Pennisetum pedioellatum 3

Indigofera aspera

.. sur l'autre face, la bande s 9achève en fourré fermé impénétrable à Il

Combretum mirranthum 5

Aœdaata.D~tha !

Basaia senegalensis 1

et un tapis diffus à

et

Pennisetum pedicella twn

Borreria chaetooephala

1

1

Cette face aboutit sur une autre aire dénudée, la lisière étant constituée

d'arbustes morts et de nombreux reliquats de souches..

Il semblerait ici p que ces bandes progressent dUun cSté et dépérissent

de l'autre ll sans qu'aucune explication valable puisse 3tre foumie ..

.. 93 ..

2 0 FORHÂTIONS A PTEROCARPUS LUCENS

Ces formations :recouvrent le oontinental teminal légèrement ensablé

et conat!tuent deux faa.i.às intermédiai1'Ss de la Il'brousse tachetée" assurant le

passage entre la brousse tigrée typique et les formations sur dunes sableuses.

Elles sont caractérisées par des espèces de la brousse tigrée :

un arbus ta : Pterocarpus lucans

une graminée li Lcudetia togoensis

auxquelles viennent s'ajouter des espèces du manteau dUIlBire z

des arbustes li Combretum glutinosum

. Grewia bicolor

des graminées B Diheteropogon hagerupti

Eragrostis treuru.la

une espèce herbacée 1 Polycarpaea corymbosa var. pseudolinearifolia

et des espèces préférentielles :

des arbustes li Boscia angllstifolfa

Ximenia ame:rlœna

une espèce herbacée :

des graminées :

et

Polycarpaea eriantba

Panicum mgerense

Satana pallidefusca

Daotylootenium aegyptium (localisé à l'ombre des arbustes)

avec 1

al> 94-

2a" Ems à Guiers. iS6negalensis et Loudetia tpgoensis

Cette forma tian fai t suite à la brousse tigrée et OOCllp8 des statians sur

continental terminal très faiblement ensablé ..

Pteroœrpus lucens p2,est enco:m abOJDdant mais le couvert arbustifp d'un

recouvrement de 20 p .. 100, est dominé par :

Guiers. senegalensi 51 :3

Cœbretum micmnthum

G:œwia oio010r

La strate herœcée diffusiSp a . un recouvrement hétérogène variant de 5 à

20 p.100 avec dominance de :

Loudetia togoeneis

avec IIPolycarpaea erlantha

D::I.heteropogon ha.gerupti

2

La producrtivité de la strate herbacée est assez faible et ne dépasse

pas 800 kg de matières sèches à l'hectare.,

2b" Savane panachée à PteroAArou§ lu.osns et AndrQ'Pogon gayanU§

Cette fonnation fait suite au faciès précédent et entre en contaot avec les

formations du manteau dunaiN.

Le couvert de la strate arbustive devient plus lâche avec un reoouvrement de

10 p.1 00 et toujours dominance de II

Guiera senegalensis 2

avec II

et li

Commiphora afriœ.na

Grena bicolor

Jatropha chevalierl

Combretum glutinosum

Pterocarpus lucens

1

1

Ma.erua. angolensis

Scleroœrya binea

TerminaJ.j a avicenniaides

- 95 ..

La strate herbacée avec 'lm recouvrement de 25 p.100 est parsemée de

touffes d'Andropogon gayanus qui peut devenir abondant en taches..

Sly renoontrent a

des graminées annuelles z

Elionurus elegans 2

ctenium elegans 1

Diheteropogon hagerupii 1e! (abondant par plages)

Eragrostis tremula 1a! (abondant par plages)

Loudetia togoensis 1!

Digitariagayaœ

Sporobolus festivus

et des espèoes herbaoées diverses:

Blepharis linariifolia

Borreria ohaetooephala

:Sorraria radia ta

Fimbristylis hispidula

Indigofera prieureana

Monecbma cillatum

Pandiaka heudelotii

Polyœrpaea corymbosa. varo pseudollnea.ri­folia

La productivité de la strate herbacée peut varier de 1.. 600 à 2 ..600 kg

de matières sèohes, avec une moyenne de 1.970 kg li. l'heotare..

-97-

3. FORMATIQNS SUR DUNES A COMBRETUM GLUTINOSUM

3 fa©iès de végétation peuvent être individualisés sur le manteau sableux.

Ils ont en commun une strate ligneuse assez dense avec g

Combretum glutinosum

Grena bicolor

Guiers. senegalensis

Le tapis herbacé présente des espèces constantes :

des g:ra.minées gAndropogon gayanus var.. tridentatus

Diheteropogon hagerupii

Eragrostis tremula

et une espèce herbacée g

Polycarpaea corymbosa var. pseudollnearifolia

38.. Savane mnaçhée à SClergcam birrea et FimbristvUs hispidu1§

Cette formation ocoupe les pénéplaines légèrement dépressionnaires

du manteau sableux.

1

2

1

Te:rm1nalia av1cennioides

Le couvert de la stra-œ ligneuse est lâche ave© un re©ouvrement de

5 à 10 p.100.. Il est caractérisQ par s

un arbre 8 Scle1'Ocarya. birrea

un arbuste dominant 8 Combretum glutinosum

a©@ompagné de 8 Guiera senegalensi s

et g

Le strate herbacée d'un recouvrement ne dépassant pas 10 po 100 est

oaractérisée par une petite cypéracée g

Fimbris tyl1s hispidula 2

et la graminée vivace g Andropogon gayanus var. trldentatus

-98 ...

avec des graminées annuelles 8

Aristida funiculata

Aristida mutabills

Aristida stipoides

Bracb.iaria distichophylla

Diheteropogon hagerupii

2

2

Ellonurus elagans 2

Eragrostis tremula

Schoenefeldia graoilis 2

Sporobolus festivus

et des espèces herbacées diverses ~

Alysicarpus ovalifolius

&ITEilna radiata 2

Cassis. mimoso!des

Cyperus ~minicus

P@ly@arpa~a corymbosa var" paeudolinearifolia

La productivité de la strate herbacée peut atteindJ:oe 1,,970 kg de

matières sèches à Phectare o

3b. Erme il Combre. glutiMsym et Aristida mutabil1s

Cette formati@n ll dominante sur le manteau sableux, occupe toutes les

pénéplaines hautes et légèrement ondulées"

La strate ligneuse arbustive est :relativement dense avec un recouvrement

de 20 pe100 et caractérisée par g

Combretum glutinosum :3

Guiera seœgalensis 2

avec g

Aoocia senegal

Combretum a@uleatum

Combretum nigriœns

Co!1llIdphora africana.

Tem.inalia avicennioides

-99-

2

,2

2

dépassant pas 20 p0100 pLa strate herbacée présente un reoouvrement ne

caractérisée par g

la graminée annuelle 8 Aristida mutabil1s

la présence accidentelle dl Andropogon gayanus

et Pimportance des gmminées annuelles comme 8

Schoenef'eldia gmoo.Us

El10nurus elegans

Diheteropogon hagernpii

avec Il

Aristida. stipordes

Cenchrus biflorus

Cencb.r'l1s prieurii

Ctemum elegans

Digitariagayana

Eragrostis tremula.

Loudetia togoensis

SMizachyrium exile

Sporobolus festivus

et des espèces herbacées diverses g

Alysica.rpus ovalifol1us

Blepb.ar.ls linariifolia

Borreria radiata

Cassia mimosordss

Cyperus gemiDicus

2

Fimbristylis hispidula

Indigofem aspera

Indigofera prieureana

Pandiaka involucrata

Polycarpaea corymbosa varepseudolinearifolia 2

La prodUctivité de la strate herbacée peut varier de 10100 kg à 10500 kg

avec une moyenne de 10260 kg de matières sèches à lihectaI'eo

'c.. savane Mnachée à Qomb:retum du1;ip9sum et Andmpogon gayanY§,

Cette formation est limitée au creu des couloirs interdunaires et du

réseau hydrographique fossile persistant à 11 ouest de la zone étudiée..

Quelques grands arbres peuvent y ~m rencontrés 8

Adansonia digita.ta

Bombax costatum

La strate arbustive est relativement dense g le reCOUV1"ellSnt al1&'ut

jusqu'à 40 p.100 9 avec dom:i.n.anca de :

Combretum glutinosum

et présence de g

Boscia ~stifolia

Combretum nigrlcans

Commiphora africana

Grena bicolor

Guiers. senegalensis

TelP.'minalia a'ricennioides

La strate herbacée présente un reoouvrement voisin de 50 p.1 CO

avec abondance de la graminée vivace g

And:ropogon gayanus 4

et présence de graminées annuelles comme g

Di.heteropogon œgerrlpii 2

Eragrostis tramula.

Panicum nigerense

Sch1zae:myri.:um enls

ainsi que des espèces herbacées diverses g

CorchoI'US tridens

Monechma ciliatum

PandiaJœ heudelot11

Polyœrpaea corymbosa var. pseudol1nearifol1a

La produotivité de la strate herbacée peut y atteindre 6.500 kg

Ide matières sèches à lihectareo

IIIG ar ALE U R .0:::;0 U RRA GER E J1J E SPA T U R AGE S

Analyses paf Rdqv:rEREi

OZ> 103 -

I o DlID ETH 0 DOL 0 G l E

/ 1,1, - VALEUR FOURRAGERE DES GROUPE}1ENTS VEGETAUX 1

L'évaluation de la valeur fourragère des groupements végétaux définis

lors de l'étude de la végétation présente généralement de grandes difficultés et

les conclusions ne peuvent @tre que des appréciations de valeur relative ..

La valeur fourragère des groupements végétaux considérés comme parcours

ou terrains de parooUJ:'S exploités extens1vement par les troupeaux" est la résultante

de divers cntères d'appréciation~81sque g

a) Diversité de la flore des parcours

Les parcours sont constitués par des espèces végétales nombreuses et

diverses tant par leur nature : herbacées annuelles, herbacées vivaces, buissons,

arbres" que par leur systématique g graminées, cypéracées, légumineuseseo 0

b) Périodicité de Pexploitation des parcours

Les divers parcours ne conservent pas la même valeur fourragère toute

l'année. Le cycle phénologique des plantes est lié au rythme des saisons, saison

des pluies et saison sèche et les espèces seront consommées à des périodes variables

correspondant à des stades phénologiques préois pendant lesquels les animaux les

recherchent" Le cycle phénolog:i.que peut d'ailleurs être modifié, voire perturbé

par des causes diverses g variation dthumidité du sol ou cycle d'inondation,

travail du sol, émondage ou recépage des espèces ligneuses.

La pré~nce de· cultures au milieu des parcours oblige souvent les éle­

veurs à éloigner les troupeaux jusqu'après la récolte pour éviter les déprédations

et certains parcours très cultivés ne peuvent être exploités en saison des pluies

malgré les possibilités d'abreuvement"

c) Valeur nutritive des espèces appétées

Au cours de leur cycle végétatif, les espèces émettent des organes

dont la composition chimique évolue constam:rœnt ; en particulier les taux de

matières sèches et de cellulose augmentent avec le vieillissement de l'organe

pendant que le taux d'azote total diminue" Il en résulte UIl8 valeur nutritive

d'abord croissante puis rapidement décroissante et pendant un certain temps,

.- 104 ...

Porgane présente une valeur fourragère optimale qui corncide généralement ave© la

période pendant laquelle la plante est particulièrement recherchée par les ani-

maux..

La valeur de la plante appétée évolue également avec la richesse du

substrat modifiant le seuil dDassimilation de la plante pour Pazote ll les macro­

éléments et les oligo-élémentso

Seule ll l' observatien des troupeaux au pâturage apporte des connaissances

certaines sur l'appétibilité des espèces présentes dans les paroourso La di"emté

des espèces présentes dans les parcours ©onduit en effet les animaux à se ©omporter

en clients de self-service et les plantes les plus appétibles sont consommées en

priorité p puis les espèces de moindre appéteooe ll de sorte qu'une plante recherchée

dans lm parcours pauvre pourra être délaissée dans un paroours plus riche ..

Dans la région de NioM p l'e:Epl@itation des pâturages est sous la

dépendance des possibilltés d Vabreuvement" Les pmts ayant un débit très lim1té

de Pordre du litre par seconde p les troupeaux sont abreuvés aux mares temporaires

de la saison des pluies à fin novembre" Pendant cette pérlode ll les mares temporaires

sont fréquentées par de nombreux troupeaux&

"'" troupeaux de mères suitéesp appelés bentis p des éleveurs du delta

vif qui transhument en saison des pluies lI entre les limites d'inondation du delta

et le Fala de Malodo..

- troupeaux des villages permanents de la région qui transhument

en saison des pluies près diSlS ma.res du tenoirp puis viennent consommer les résidus

de récolte en novembre pO'l.'l.r partir en saison sèche sur les terres de POffice du

Niger où les possibilités dVabreuvement sont multiples (canaux et drains) ..

.... 105 ....

.... troupeaux de vaches et de boeufs de travail des colons de P Office

du Niger qui transhument en saison des p:':Jies près des mares temporaires dans un

rayon de 40 km autour œ leur village dSo:r:'.gins 9 pour revenir dès octobre s'abreuver

le long des drains et pénétrer sur les i;~rra:ins de l'Office du Niger au fur et à

mesure de la moissonp les gerbiers étant protégés, des troupeaux par des branches

d'épineux"

En pleine saison sèche, lE région étudiée est pratiquement dépou.rvu.e

de troupeaux" à l'exception de rares trou.peaux maures abreuvés aux puits que

l'Hydraulique Pastorale a creusé le loD.l: des axes de transhumance appelés bourtol

(pluriel: bourti) .. Les troupeaux expér:i.:l1entaux maintenus sur le périmètre du ranch

avec abreuvement au drain de Kouyrkou.ra . constituent un élément d'observation

intéressant, quoique la supplémentation~ foumie aux animaux, modifie leur campol'­

tement ..

1 1.'39 - APPRECIATION DE LA VALEUR NUTRITIVE DES ESPECES APfETEE§ 7

La valeur nutritive des espèces appétées est évaluée avec les tables

hollandaises (S) après analyse chimique d'un prélèvement aliquote ..

La valeur énergétique, exprimée en uni tés fourragères (OF) Il est

évaluée d'après la richesse du fourrage en matières cellulosiques et minérales ..

La richesse en matières azotées digestibles (MAd) est fonction du taux de matières

azotées totales.. Ces valeurs sont précisées pour 1 kg de fourrage brut et 1 kg de

matières sèches ..

L'appréciation ra '.ative des parcours est basée sur la confrontation

entre la valeur des fourrages présents et les besoins des animaux" L'animal adopté

comme unité de référence est un bovin de 250 kg" l'Unité Bovin Tropical ou UBT.

Ses besoins d'entretien sont évalués à 2,3 UF et 125 g de MAd

auxquels s'ajoutent des besoins nécessités par les déplacements au pâturage estimés

à 7 Jan en saison des pluies et 15 km en saison sèche .. Les besoins correspondants

seraient de 0,4 UF et 26 g de MAd en saison des pluies, de Ol'S UF et 52 g de MAd

en saison sèche ..

- 10€ -

Si la ration théorique autorisée par la notion d'encombrement et esti­

mée à 6,25 kg de matières sèches fournit des éléments nutritifs supérieurs aux

besoins d'entretien et de déplacement, un gain de poids ou une production de lait

peuvent être espérés à raison de 0,38 OF et 60g de MAd pour un litre de lait ou

de 0,33 UF et 25 g de MAd pour un gain de poids de 100 go

Les besoins nutritifs dDentretien et de production estimés peuvent

alors 8tre rapportés au kg dfll matières sèches conaol'liiDB.bles quotidiennemento Ce

rapport exprime IIVI' équivalent-ration" qui pourra être directement comparé à la

valeur nutritive du kg de matières sèches du fou.rraga,l ooitll~ell. 24 œ'lU'efS 8

0,43 UF et 24,2 g de MAd pour l'entretien avec petits déplacements.

0,50 UF et 28,3 g de MAd pour l'entretien avec grands déplacements.

Oj061 TIF et 9,6 g de MAd peur la. production dlun litre de laito

0,053 UF et 4 g de MAd pour un gain de poids de 100 go

Les valeurs de l'équivalent-ration du kg de matières sèches du fourrage,

sont alors comparées aux valeurs nu.tr:i..tives du kg de matières sèches des espèces

appétéeso

- 10'1 ...

Ta'b1l 3 1 Equivalent-ration du kg de matières sèohes de fourrage

Besoins Saison des pluies Saison sèche

OF MAd MAd OF MAd MMOF üF'"

Entretien 0~43 249 2 55 0,50 28,3 55

Gaia de poids/jour

100 g 0,48 28 9 2 60 0,55 3293 60

200 g 0,54 32,2 60 0,61 36,3 60

300 g 0,59 36,2 60 0~66 40,3 60

400 g 0,64 40 92 65 O~ 71 44,3 60

500 g 0,70 44,2 65 Op77 48,3 60

600 g 0,75 48,2 65 0,82 52,3 65

700 g 0,80 52,2 65 0,87 56~3 65

P1:odugtion laitière

par j9W

0,5 1 0,46 29,0 65 0,53 33,1 60

1 1 0,49 33~8 70 0,56 37,9 65

2 1 0,55 43,4 80 0$162 47,5 75

3 1 0,61 53,0 85 0,68 57,1 85

4 1 0,67 62,6 95 0,74 66,7 90

5 1 0974 72,2 100 0,80 76,3 95

6 1 0,80 81,8 100 0,&7 85,9 100

Selon la valeur nutritive du kg de matières sèches, les espèces appétées

peuvent donc atre classées en 5 catégoriesl/par ordre de valeur décroissante :

Cote 5 : supérieures

Espèces susceptibles d'assurer une production journalière de 5 1 de lait

ou un gain de poids de 600 g de poids vif Il

Valeur fourragère du kg de r·[) supérieure ou égale à 0~80 OF et 75 g de

Cote 4 : excellentes

Espèces susceptibles d'assurer une production journalière de 2 1 de lait

ou un gain de poids de 200 g de poids vif 0

Valeur fourragère du kg de MSj! supérieure ou égale à 0,60 OF et 45 g de

... 108 ...

Cote 3 x bpnnesEspèces susceptibles d'assurer une production journalière da 0,5 l

de lait ou un gain de poids de 100 g de poids vif..

Valeur fourragère du kg de MS supérieure ou égale à 0,55 TIF et 33 g

de MAd.

Cote 2 li moyenpas.Espèces suceptibles dBasBlll'8r la ration d ~entretien de l'UBTo

Valeur fourragère du kg de r·'[S v©iisine de 0,50 TIF et 28 g de MAd..

Cote 1 li médiocreS

Espèces n'assurant pas la ration d'entretien de l'UBT..

Valeur fourragère du kg de filS inférieù.1'6 à 0945 UF et 25 g de MAd,,·

Si le kg de matières sèches a une valeur nutritive inférieure à 0,50 UF

et 28 g de MAd, le fourra~ ne peut assurer ni production de lait, ni gain de poids

L'animal perd du poids si la valeur nutritive n'atteint pas 0,45 UF et 25 g de

MAd.. En @ail di! ~atrl©t11ti))])). prolo~9 il s'établit un état de famine ~t entraiœr

des lémons ir:ll:"éversibles puis la mort..

L'évaluation de la productivité d'un parcours est complexe car elle

doit tenir compte de l'ensemble des espèces présentes g appétées ou non..

La productivité d'une espèce est évalués, en matières vertes et

matières sèches SUl' p1a.ceaux de 16 à 25 m2 0 La productivité est également évaluée

en production consommable pour la saison considérée ..

La productivité primaire des graminées appétées est évaluée en ootobre

novembre par coupe au ras du sol au stade fructifiœtion-dessica.tion et sert de

base théorique à. l'évaluatien de la charge optimale des parcou:rs..

Les graminées se développent peu à peu au cours de la saison des pluies

puis traversent rapidement vers septembre les stades de montaisong épiaison, floraison,

fructification, dessication.

.. 109 ..

La production de matières sèches est donc maximale en octobre, mais

seul le 1/6 de cette production est à la disposition des troupeaux en saison des

pluies et tout au plus le 1/4 en saison sèche car les pailles sont broutées sélec­

tivement au cours de la saison sèche avec beaucoup de refus. Le piétinement et les

bris de paille qui en résultent obligatoirement, diminuent la quantité effective­

ment disponible.

2e ar ALE UR

- 111 -

D=' OURRAGERE IIJ E S

O;::SPECES 01_ P PET E E S

1 29 1.. - GRAMINEES A.NNOELLES 1

Les graminées annuelles consti tuent la base du patura.ge dans les

fomations de type i1exme" et ne sont pas négligeables dans les savanes panachées.

En saison des pluies" les troupeaux abandonnent les repousses

d'And.ropogon gayanus dès que les plantules de graminées annuelles fonnent

un tapis préhensible par les bovins..

A la mi-juillet, les jeunes pieds de graminées annuelles, hautes

de 5 à 10 cm, sont très recherchés par les troupeaux, en particulier :

Andropogon pseudapricus

Dihe'teropogon ha.gerupii

Eragrostis tremula

Schoenefeldia graoilis

et les esp~es sciaphiles dl ombrage :

Brachiaria spp..

Pennisetum pedicellatum

Cependant, quelques graminées sont pratiquement délaissées à cette

période :Ctenium elegans

Elionurua elegans

Loudetia togoensis

Schizaohyrium. exile

Tab. 4: VALEUR FOURRAGERE DES ESPECES

Espèce ~ Stade végétatif - MeS" Composition en p,,100 de Matières SèChes Valeur fourragèrePériode po100

MoP" Ins. Mat" Mato Mate Ina., kg MatevertSI kg lVIatosècb.a: ~~

M.B" EoN8!w.

(sp~ Saison des pluies brut., form1cf ceL minot cm OF«lgras0

U..F., go MoA.: U"F" gMoA.Drr=l

(SS Saison sèche . siliceQ

Graminées annuelles

Andropogon pseudapî'ieusstade végétatif (SP) 30,,3 5.0 4505 37.1 1,,7 47.1 9,,1 5.7 0.. 15 7,,6 0048 25 50 1repousses de 40 jours (Sp) 21.1 7.4 46,,4 36.5 2.5 47.2 6.. 4 2.1 0011 . 7.8 0,,55 37 70 3

~

Brachiaria deflemfloraison (fin Sp) 47&1 407 36.. 9 29.8 109 47.2 16.. 5 11,,6 0.. 'Z7 10&8 0,,51 23 40 2

Breahiaria latafioraison (SP) 20 .. 3 13,,8 44..7 29 .. 2 202 39,,0 15.9 8.2 0.. 12 19..4 0,,60 95 160 4ctenium elegansfloraison (fin Sp) 36.,9 3.. 5 - 42,,6 Oe8 48.. 3 4,,8 2.8 0013 6.. 2 0,,36 17 50 1infrotesœooes (SS) 96.. 2 5.. 4 - 34,,5 "'" ~ 4.,3 109 0.62 25 ..7 0,,65 27 40 2pailles (SS) 95 .. 5 208 "'" 44.0 0.. 9 48.,6 3.8 2.. 4 0&42 5.. 3 0.. 44 5,,5 15 1, -D.ib.a teropogon hagerupiimontaison flor ..coextrémités (Sp) 28..4 7.. 5 46,,4 38&5 1.. 9 43 .. 0 9.. 1 582 0012 10,,7 0.. 43 37,,7 85 1paillslS (SS) 94.. 8 1,,5 - 4503 0.8 48.. 3 4,,2 203 0028 0.,7 0.. 30 008 3 1

Eragrostis tremUlaf10rai son (fin SP) 60 .. 2 6.9 39 G8 34.. 5 1.7 52.3 4.,1 1., 7 0,,40 2007 0,,66 34 50 3pailles (SS) 91.,7 300 ~ 3806 ~

.., 589 "" 0.,45 505 0,,49 6 10 1

Paspalum orbioularerepousses sur rizières (SS) 27e6 8.. 6 .., 33.4 1,,3 4085 16.. 2 10.,3 0.,13 13.0 0047 47 100 2

Pennisetum pedicelle.tummontaison (Sp) 1705 708 .., 38,,2 1.. 6 "57.2 1503 5.1 0.. 06 688 0.33 39 120 1extrémités (fin SP) ""floraison 2902 704 47.4 39 .. 3 203 4105 9.. 6 4,,2 0.. 12 10.8 0040 TI 90 1pailles (SS) 94,,8 2&8 "" 44.. 0 0..8 44.5 7.8 4.6 0025 503 0026 5.6 20 1graines au sol (SS) 92.. 2 5.3 39,,2 3305 1,,4 39.4 20.4 16& 1 0,,35 24,,0 0038 26 70 1

Scllœnefeldia graoo.lisnoraison (SP) 47.. 5 701 4402 36,,7 109 44.9 904 7.,0 0023 16,,8 0049 35 70 2pailles (Ss) 94.1 2.2 "'" 42.. 5 0,,8 4803 60 3 4,,6 0034 100 0,,36 101 3 1

.........1\.)

1

Tab. 5 : VALEUR FOURRAGERE DES ESFECES (suite 1)

Esp~e .. stade végétatif M~S.. n Li::inn !llln 'D.1· o de Ma-H~,.. ....- ,~-

Période p.. 100 M..p.. Ins. Mat.. Mato EoN"A.. Mat., Ins" !.cR M'a+ Mat~

Q

li'fS~~ Saison des pluies M..B. brut form.. cel .. gras. min.t. ClH U.F. ~MAD U..F. ~MADCIl

:~ ~lti; ann sMhe I~.; 1-1 ft" fiGre!' née yivaceAndropogan gayanusstade 'Végétatif (sp) 29 ..7 8..2 48.1 3503 2.4 46..8 7.3 3..8 0.17 12.,8 0.,57 43 75 3feuilles basales (fin Sp) 36.. 5 7,,1 43.1 35.0 1.. 9 50.. 3 5.7 2.. 7 0.. 22 13.0 0,,60 36 60 3inflorescences (fin sp) 44.8 4..3 41.7 35,,1 1.,3 52..4 6,,9 4.. 3 0.26 9.7 0.. 58 22 35 2feuilles basales (SS) 95.. 1 2..8 - 3900 1.1 50.3 6.8 309 0..43 5..3 0046 5...6 10 1repousses basales (SS) 41 ..8 8&8 .. 29.. 5 1,,9 42e8 17.1 13e6 0.24 20.5 00 57 49 85 3L~BWn1œuses herbacéesCassia mimosoidesfioraison ou extrémités .. (fin SP) 36,,8 15.3 35.3 23.2 3.0 54.6 3.9 0.. 3 0.. 31 41&3 0085 112 ~30 5Tephrosia l:inearisfloraison .. erlrémités (fin Sp) 42.. 0 14.7 44.7 Z1.3 5.2 46.2 6.6 109 0031 4405 0&74 106 ~45 4Zorn1a glochidiataflo:ra.ison ....fru.ctification (SP) 32" 1 16.0 4704 29.7 2.. 5 4503 6.6 1q,2 0,.22 38.. 1 0.,70 119 ~70 4Espèces herbacées diverseSBlepbaris lina.riifollainfrutescences (SS) 95.7 800 ~ 23..4 ... .... 17.2 10.4 0.7 39..2 0..74 41 55 4Borreria staohydeafructification (fin Sp) 16..3 12.1 44.. 1 23.7 6..0 46..0 12.3 3..5 0.. 13 12,,9 0.80 79 100 5infrIltescenoes s~ches (ss) 8606 8.3 38.. 1 26 ..8 4.. 1 50.4 10.5 0..8 0.68 37.,2 0.. 79 43 55 4Hibiscus spp ..infrutesoences-feuilles (fin Sp) 18..9 10.. 7 ..- 19.. 3 "" ... 9,,5 1.0 0" 18 12.6 0&94 67 70 4Monecbma cillatum.floraiSOIPerlrémités (fin Sp) 29.. 3 8.. 1 39.7 20.. 2 6.. 2 47.1 18.4 2.9 0.23 12,,3 0079 42 55 4pailles (SS) 95.6 5..8 27.1 1.. 5 47.8 17.8 4e6 0060 27.8 0.62 29 45 3Esmes llgnAusesAcaoia albidafeuilles (SS) 3007 17.8 .. 17.5 2.2 56.2 6.4 0.. 5 0.27 42.0 Oe89 137 150 5f1'ui.ts (ss) 92,,8 11 ..7 .. 21.4 0.9 61.,9 4., 1 0.,7 0,,82 70.5 0.88 76 85 5Acacia seyalfeuilles (SS) 42.8 16.4 ..- 11,,5 4.,9 60..8 6.. 5 0..7 0.47 51.1 1.10 121 110 5fraits verts (SS) 29 ..8 17.1 .. 19.. 3 1..6 56.9 5..2 0.,2 0.. 26 38..7 0.88 130 150 5Bombax costatumfleurs s~ches (SS) 95.3 3..8 el ~2.,4 Oe9 64.. 3 8.,6 1.. 1 0.85 18.. 3 0.89 19 3 1

..........VIg

Ta.b lll 6g VALEUR FOURRAGERE DES ESPECEb (suite 2)

Espèce - Stade végétatif "" MoSo Composi. tion en po 100 de Matières Sèches Valeur four.ra.gè:œ<!)Période p.. 100

MoP.. Ina .. rb; Mat kg ]1 e.t~ ~lIJ

Mat.. Mat.. Mat .. Ina .. ~m

~SP ~ saison des pluies M..B,. lEoNoA ctlbrut formiq .. cel .. mino cm U..F.. MAD U.F.. gMAD UF r-ISS Saison sèche gms" 0+.n+.. "'~ 1-1",...

Boscia senegalenaisfeuilles jeunes (SS)", 4006 35.1 ... 15.. 2 ... - 6..2 0..4 0043 122 1.. 05 300 285 5feuilles âgées CSS) 57.,6 27,,3 "" 23,,1 108 39.. ~ 8,,5 2.. 3 0.. 46 134 0,,79 232 290 5Combretum ghazalensa ,,-

jeunes feuilles (SS) 29.. 9 15,,5 ... 14., 1 13,,0 51 ..2 6.,3 0,,1 0.. 31 33.8 1003 113 110 ~-'

Grewia bicolorfeuilles âgées (fin Sp) 44,,9 16..7 43 ..9 21.,5 4.,7 48,,4 8..8 0..5 0.. 36 560 0 00 81 125 155 5Guiers. senegalensisjeunes feuilles (SS) 37.. 9 15..4 ." 28,,9 3.. 7 4701 5.. 0 0,,6 0.. 28 420 8 0..75 113 150 5Kllaya senegalensisjeunes feuilles (SS) 3208 802 ... 30.2 2.. 4 52.E 6.. 5 0.,7 0..24 14.. 1 00 74 43 60 4pterocarpus lucenefeuilles âgées (fin Sp) 4204 1904 47.. 1 25 .. 6 207 45,,1 7.. 3 0.,3 00 32 65.0 0..77 153 200 5feuilles sèches au sol (SS) 94.9 1409 ... 24..0 105 530~ 6..4 0.. 6 00 76 102 0081 10é 135 5Ziziphus mauri.tianajeunes t'euilles (SS) 43,,0 19..4 CO> 11.2 2.3 58.. 6 8,,4 0.7 0.,47 6405 1.09 15C 135 5

Produits de culturesGossypium. bar'bad.ense

16Cgraines de coton 94.3 21.1 .... 2904 22.2 23.4 400 0,,3 0070 0.75 170 225 5Oryza Bativa (riz cultivé)pailles en cultu"re soignée (SS) 9408 2.. 3 ... 3904 2.. 3 41 00 16..0 11 .. 4 0.,24 101 0.. 26 10 2 5 1pailles en cul.ture extensive (SS) 91,.3 4.. 9 46 ..2 38.. 6 3.0 39 .. 5 14.. 1 10..4 0.30 22 0 2 0033 24 75 1chaumes et :re)ousses (SS) 59.. 4 4.2 ~ 3401 1.6 40.9 19.. 1 15.3 0.,23 12.5 0.39 21 55 1repousses (SS 3403 8,,9 4206 32.5 1..9 38.. 3 18,,4 15,,6 0.. 16 1702 0046 50 105 2

PennisetuD1 typhoides (petit mil)290:repousses basales (fin Sp) 23 .. 3 1700 32.5 27 ..8 2.0 3705 1508 1000 0.,15 0065 127 195 4

feuilles Agées (fin Sp) 31.2 1304 35.8 29 .. 5 2.9 42 ..8 11 .. 3 600 0.,21 29 0C 0.67 93 140 4feuilles sèches (ss) 76.. 2 3.. 7 45.5 4001 2.. 0 44.3 9..9 6..5 0,,27 4.~ 0.36 5 15 1

Phaseolus lathyroides260 0floraison=extrémi tés tendres (SS) 2002 1701 3502 20 .. 5 50 2 4700 1002 1.6 0.. 16 0..81 130 160 5

Vip UIlgUiculata.86,,4foin de Niébé 91 .. 4 13,,6 36.. 3 2404 3.,9 51,,7 6.5 0.. 9 0,,73 0,,80 94 115 5

- 115 ..

Le taux de mati~:res s~che9 des graminées annuelles varie de 20 à 50 po 100

selon le stade végétatif et ces plantes fournissent un aliment de qualité moyenne

à excellente, assurant gain de poids et production de laito

En Septembre, les graminées annu.elles traversent brusquement les stades

phénologiques de montaison et floraison et seules les emémités tendres sont

alors appétées.

Cten1um eleganse jusqu~alora peu appété est alors consommé comme les

espèces déjà citées g

Le taux de matières sèches des extrémités consommées oscille alors entre

30 et 50 po 100 mais la valeur founagère de ces aliments est seulement de qualité

moyenne à médiocre ..

En saison s~chep les pailles de graminées annuelles sont de valeur médiocre ;

leur valeur énergétique peut assurer l'entretien des bovins mais leur taux de matières

azotées digestibles est très bas. Ces pailles forment néanmoins la ration d'encombrement

des bovins et sont consommées dans llord.re suivant g

Diheteropogon bagerupii

S©hœnefeldia gra,@ilis

Pennisetum pedicellatum

Cencll:ro.s biflorus

Eragrostis tremula

Andropogon pseudaprlcus

Ctenium. elegans

SOOizach;yr.1:wn exile

A proximité des campements de saison sèche, Loudetia togoensis bien

que peu recherché, finit cependant par disparaîtras

... 116-

Andropogon gayanus var.. tridentatus œractérise les savanes panachées..

Cette espèce se rencontre également de façon dispersée sur sol dunaire dans les

fo~tions Ca où elle semble se trouver en limite de son amplitude éoologique

et elle y est très sensible aux attaques des termites et à lU action des feux tardifs..

En saison sèche, elle émet des pousses basilaires dans la formation A4

alors que ces rejets nVapparaitront ailleurs quuavec la réhumidifiœtion de

Patmosphère précédant de quelques semaines l uarnvée des pluies"

Ces pousses basales de pleine saison sèche et fin de saison sèche,

sont fort recherchées par les troupeaux.. Elles ont une valeur fourragère uUbonne Ull

mais leur rendement à Phectare est très faible de 1'ordre de 15 à 50 kg de

matières sèches à Phectare..

En pleine saison des pluies, les feuilles œsales di AndJ.-opogon gayanus

sont peu recherchées par les bovins qui leur préfèrent les pousses de graminées

annuelleso

En fin des pluies, après la montaison de toutes les graminées, les

feuilles basales d l Andropogon gayanus et les extrémités florifères des chaumes

sont de nouveau très appréciées avec une valeur fourmgè1'8 bonne à moyenne et une

production appétible de 2 à 4 t/ha de matières sèches"

En pleine saison sèchs p les feuilles desséchées sont très peu recherchées

par le bétail et leur valeur fourragère est de qualité médiocre ..

Dans cette zone, Andropogon gayanus est une plante fourragère appréciée

à deux périodes de l'année g

= fin de saison sèche, début des pluiesp

- fin de saison des pluies, début de saison sèche ..

Les éleveurs y ont adapté rythme de transhumance et rythme de pâture ..

.... 117 -

Les transhumants du Delta vif au cours de leurs déplacements, leurs

troupeaux de mères suitées qui effectuent une transhumance limitée et les tlergers

des colons de l'Office du Niger, campent!) à ces périodes, à proximité des p~ours

de savane pana.chée et ils ne séjournent que quelques jours au même endroit.

En dehors de oes périodes, ils campent de préférence à proximité

des mares environnées de parcoU1'Sl à graminées annuelleso

Ces légumineuses présentent un oycle phénologique décalé par rapport

aux graminées et leur abondance dépend souvent de l'importance des pluies fin Ao'O.t,

début Septembre.

Elles arrivent à montaison-!floraison fin septembre, début octobre"

à une période où les graminées annuelles, en cours de fructification, sont délaissées

par les bovins..

Les extrémités fleuries portant de jeunes gousses tendres sont alors

recherchées par les bovins, en particulier celles de g

Cassia mimoso!des

Crotalarla a trtlru.bens

Indigofera prieureana

Tephrosia linea.ris

Zomia g10Midiata

ces espèces sont diversement réparties dans les parcours:

Cassia mimosofdes indique souvent" comme Zor.nia glocbidiata un

certain. surptltu.rage de saison des pluies, mais avec une répartition très large

sur tous les sols sableux et en particulier les terres en jachères.

Zornia glochidiata présenta une amplitude écologique plus restreinte

et se mu!tiplie surtout sur pénéplaines sableuses dans les formations à Sahoenefeldia

gracilis de type Ca2, Ca3 et Cb.

- 118 ...

Indigofera prieureana est une espèce qui se présente en grosses taches

dans les faibles cavités des ermes à Schoenefeldia gracilis ..

Tephrosia linearis est encore plus localisé et limité aux creux mouilleux

des mêmes formations ..

Crotalaria atrorubens" très appété p accompagne souvent l'espèce pré©é­

dente et est fréquent dans la savane plnachée ..

Les extrémités appétées de oes espèces}'de valeur fourragère exoellente

à supérieure, sont riches en matières azotées et complètent ainsi la ration de fin

de saison des pluies, constituée de graminées .dont la valeur fOUITa~re est seula:œnt

moyenne à médiocre ..

Certaines convolvulacées et en pa.rtiaulier Ipomœa ooscinos~rmag

fréquentes sur sableg sont abondantes à Pombre des ligneux et assooiées à Hibisous

asper et Monechma oiliatum, cette dernière espèce devenant fréquente dans la forrœ.tion

A3 à Pterocarpus lucens..

Toutes oes espèces sont aux stades floraison-fructification en début

de saison sèche et leurs extrémités florifères sont très recherchées des bovins à cette

période .. Leur valeur fourragère est de qualité exoellente et leur taux de matières

azotées est élevée

Borreria stacbydea, fréquent dans la savane panachée, produit des

infrutescences de valeur fourragère de qualité supérieure!, qui sont également

très appréciées des bovins en début de saison sèche ..

Blepharis linariifo1iag fréquent dans les formations à Sclloeœfeldia

graoilisp fournit des infrutescences de valeur fourragère de qualité excellènwp qui

sont assez bien appétées en pleine saison sèche ai.n.si que les infrutescences sèches

de Borreria stachydea et les pailles de Moneœma c1liatum..

... 119 -

,,,,,/__.;;;2011d• 5w,_- E"""SPE=CE_S~L;:;,;I GNE~U_SE;;;;;,;;o,s 1

Acacia seyal présente selon les stations des variations de rythme phénolo­

gique ~ l'instar d'Andropogon gayanuso Il reste défeuillé en saison sèche sur forma­

tions sableuses alors qu'il reverdit, fleurit et fructifie dès janvier sur les limons

du delta mort et du Fala de Malodo.

Feuilles et fruits~ de valeur fourragère RDsupérteure" sont très recherchés

par les moutons et les chèvres~ mais les bcrnns apprécient également les jeunes

gousses non lignifiées.

Combretum gbazalense a un comportement identique et les jeunes feuilles

appétées par les bovins, ont UI.le valeur fourragère supérieure aveo une teneur en

matières grasses très élevée.

Guiera senegalensis produit également en février, sur A4 et B2, de jeunes

pousses, faiblement appétées ici, dont la valeur four~re est encore ~supé:rieureVll.

Ziziphus mauritiana reverdit en février sur les formations ~ Pterocarpus

lucane, ~ Andropogon gayanus et sur les limons du Fala de Molodo. Les jeunes feuilles

de valeur fourragère DUsupérieure" sont très recherchées par les moutons et les chèvres..

En fin des pluies~ les feuilles de Boscia senegalensis et de Grewia bicolor

sont consommées par les bovins dans les formations à Pterocarpus lucens sur limons

du deIta mort et du Pala de MoloOOo Ces feuilles sont de valeur fourra~re "supérieure"

et très riches en matières azotées.

Les feuilles de Pterocarpus lucens constituent le vér.l.table "pâturage

aérien" de la région. Elles font l'objet dVun commerce actif au marché de Niono

où elles sont reoherchées pour l'affouragement des moutons de case. Alors que les feuil­

les tombent normalement fin novemb~1) décembre pour être remplacées en avril, les

rejets après émondage, conservent leurs feuilles beaucoup plus tard, jusqu'en février.

En répartissant judioieusement l'émondage sur des branches jeunes et âgées, il est

donc possible d'assurer une produotion rontinue de feuilles fraîches tout au long de

la saison sèche..

- 120 ...

La valeur fourragère de ces feuilles est de qualité supérieUN avec

0,77 tIF et 153 g de matières azotées digestibles au kg de matières sèches et un rapport

!M. de 200" Il eàt intéressant de remarquer que ces valeurs sont très voisines de

cIfflea .de la grài.ne de coton: Op75 UFlI 170g de MAd et rapport~ = 225..

LI émondage de Pterocarpus lucane pourrait donc être envisagé en

remplacement de la graine de coton pour supplémentation de la rationo Ces feuilles

ont de plus l'avantage d'apporter de Peau :physiologique en saison sèche (58 po 100

d'eau dans les feuilles)o

Les feuilles sèches tombées au sol sont avidement recherchées par les

bovins en saison sèche, feuilles tombées naturellexœnt ou feuilles se détachant après

le passage d8un feu couranto Leur valeur fourragère est encore excellente et il

est curieux de suivre le troupeau s~en allant d'un arbre à. 1 iautre pour glaner ces

feuilleso

En février-marsp les troupeaux recherChent en même temps sur formations

sableusesp les fleurs tombées au sol "de Bombax COBtatum"

Ces fleurs très sucréesp sont pauvres en matières azotées mais présen....

tent une valeur énergétique supérieure (0,89 tIF/kg de MaSo)"

Khaya senegalemis est un arbN assez fréquent sur les togguérés en

limite du delta vif et il est planté le long des pistes desservant les casiers de

l'Office du Niger" Il est souvent émondé par les pasteurs peuhls en saison sèche

(Nord Dahomeyp Sud Niger) et la valeur des feuilles est excellents o

Acacia albida.p appelé libalanza.n~' par les bambarasp est fréquemment

planté dans les terrains de cultures des villages/) en particulier sur stations

sablonneuses de type Ca2, Ca.3o

ses fruits tombent au sol en saison sèche et sont très recherchés ;

ses feuilles, qui ont la particularité de tomber aux premières pluiesp peuvent être

consommées, après émondagep tout au long de la saison sèche .. Feuilles et fruits ont

une valeur fourragère "supérieure"..

... 121 =

La paille de riz est Bouvent considérée comme un fourrage intéressant

malheureusement peu utilisé par le bétail et le plus souvent brOlé pour dégager

les rizières à la remise en culture o

Toutes les analyses de paille de riz montrent pourtant que c ij est un

aliment de valeur four:ragère médiocre" seulement utilisable comme aliment de lesto

La valeur fOUITagè:re d.6 la .paille de riz tout en restant médiocre g varie cependant

avec la quaJ.ité de la cul'ttJ.N et elle est beaucoup plus riche lorsque la cultu.re

a été mal conduite, g:râce aux chaumes non parvenus à maturitéo

Après ré~olte du riz qui se fai t habituellement par ooupe à 30 à 40 cm.

du solI' les bases de chaume mêlées aux :repousses ont une valeur enoore plus satia=

faisante. Les repousses, prélevées séparément" ont d'ailleurs une valeur fourragère

moyenne 0

Les pousses de saison sèche de Paspalum orbicula:re y sont souvent

abondantes et améliorent la valeur du mélange ave© une valeur fourragère propre

de qualité moyenne 0

Après la ré©olte du mil" les champs sont brutalement envahis par les

troupeaux qui consomment les rares pousses basales et les feuilles ~gées mais

vertes de valeur fourragère excellente ainsi que les feuilles sèches et même les

tiges de qualité médiocre ..

Cultivé en association avec le mil, le niébé fournit un foin bottelé

de qualité supérieure" qui est souvent vendu sur les marchés pour 1 ~ affouIflgement

des chevaux et des moutol'lS de œœo

Phaseo]UB lathyroides est une légumineuse plut8t bisarmuelle qui peut

~tre cultivée sous irrigation dans les casiers de l'office du Niger.

Fin novembre" une parcelle était au stade f1orai.son-froctification

à la station zoote©hnique de Ni((j)1'lCo Pour une production de 131'5 tonnes/bal' 4 ton­

nes d'extrémités f1.©r1fèrelEJ et feuillues étaient appétibles avec un taux de

20 pe100 de mati~ras sèchelS et une valeur fou.r.ragè::œ supérieureo

- 122 al

cette légumineuse a domé entière satisfaction à la station IRCT­

lRAT de Kogoni, où elle était intégrée dans l°assolement coton-blé dur avec une

rotation de 4 ans z coton ... coton ... Phaseolus ... blé ..

Après arrachage et brOlis des pieds de coton vers le 10 janvierp

cette plante fourragère est semée entre le 20 février et le 10 mars à raison de

15-20 kg de graines à l'ha et léger enfouissetœnt par un simple grattage des

billons à coton..

Le semis est suivi dRune irrigation de 1500 m3/ha et la au.lture

reçoit ensuite toua les 10 à 12 jours jusquRau 1er juinp une irrigation de

600 m3/ha"

La parcelle fourragère est pâturés p mais pourrait être fauchée ..

La première pâture intervient 1 mois après le semis et 5 jours après une irrigation~

pour éviter la détérioration de la structure du sol par piétinement .. Trois exploi­

tations par pâture sont possibles de mars au 1el' juilletp date à laquelle les trou­

peaux quittent les casiers et vont en transhumance sur les parcours naturels ..

En saison des pluies, la pâture est fauchée trois fois avec une

produotion de 10 à 15 t/ha de matières vertes laissées sur le sol en muloh1ng..

Les troupeaux reviennent exploiter la pâture à partir de novembre

jusqu'au 1el' juillet avec un temps de repos de 30 à 45 jours et une irrigation tous

les 10 à 12 jours..

La pâture est retournée en ootobre p Phaseolus occupant le terrain

pendant 18 mois et le blé dur entre dans l'assolement en culture dérobée de saison

fI'a!che .. Le rendement moyen en blé bénéficie du préoédent Phaseolus et atteint en

moyenne 14 qx/hao Au battage du blé" le nettoyage du grain au tarare fournit la

semence de Phaseolus issue des repousses dans la culture du blé ..

Le coton intervient alors dans l'assolement pendant 2 ans où 11

oooupe le terrain de mai à janviero Seule cette cultu:re est fertilisée avec 200 kgj'bB.de triple super (45 p .. 100 de P205)au labour et 200 kg d'urée épandus à. la main le

long de la ligne 30 jours après la levée et enfouis par le premier sarclage"

30 U E NE UR EN

- 123 -

JI: LEMENTS O)/J) l N E RAU X

OJ ES ~ S PEe E S Lh.PPETEES

Les be~oins j~urna.lieI"S des bovins en maçro-élpnts (36) sont

évalués par 100 kg de p~ids vif à g

5 g de chlorure de sodium

5 g de calcium

3 if de phosphore

ce qui correspond par kg de matières sèohes ingérées à :

2 g de chlo1"l.U'9 de sodium ou 0,,2 p0100 de MS

OIlS g de sodium ou. 0,,08 p .. 100 de MS2 g de caloium ou 0,,2 p0100 de MS

1p 2 g de phosphore OlU 0,,12 p.. 100 de MS

et 2 g de magnésium @u 0,2 p0100 de MS

La proportiM des macro-éléments doit par ailleurs être telle q1.l8

le rapport p:~siJm doit être oompris entre 4 et 6, celui de ;:19;: entreo um calm os 1'8

et 1,7 et celui de MagnéSfum inférieur à 3-4..

Les ol1go...éléments sont nécessaires dans la ration mais leur exc~s"

comme leur insuffisance peut provoquer des troubles (45)0

= 124 •

Les fourrages contenant plus de 3 à 4 mg de Sélénium par kg de

matières sèches provoquent des intoxicatioElS g alors qu'une carence se traduit par

des troubles de la fertilité des animaux.. Le dosage de Sélénium adsorbable s'avère

très délicat et ne se fait pas systématiquemente Les four.rages tropicaux présentent

généralement une richesse en Sélénium convenable o

Le Mqlybdène est torllU6 lorsque le fourrage en contient plus de

20 à 30 mg nar kg de matières sèches l1 mais la composition habituelle ne dépasse

pas 3 à 5 mg. Les carences en Molybdène favoriseraient l'accumulation de cuivre

dans le foie e

Une richesse en cuivre 1nférieu.xe à:3 mg par kg de matières sèches

peut provoquer de l'anémie et une stérilité temporairee Les fourrages des pays

tempérés contiennent de 4 à 6 mg par kg de M..So

Les besoins minimums des bovins sont évalués à 5-6 mg de cuivre par

kg de matières sèches (5 à 6 mg.) 0

Aveo moins de 0,05 à 0,07 mg par kg de matières sèches en cobalt,

les animaux peuvent présenter des symptêlmes de carenoa g défaut de croissance,

amaigrissement, anémie, pelage rude et peau squameuse ll mais les fourrages con­

tiennent habituellement entre 0 11 1 et 0 93 mg par kg de MS e

Les besoins des bovins en cobalt sont de 0,10 mg par kg de matières

sècheSe

Un excès de Map.ganàse de l' ord:il:'e de 700 mg par kg de matières

s~ches peut provoquer la tétanie d'herbage, mais les carences se traduisant par une

chute de la production de lait et diminution de la fertilité, sont rareso

Les four:r:ages oontiennent habituellement 50 à 150 ;Jg alors qu'un

minimum de 10 mg permet le maintien doune production laitièI'6e

Les besoins en~ sont de l'ordre de 20 mg par kg de MS g mais

ils augmentent avec une trop grande richesse en calciumo Les carences en zinc

peuvent se traduire par des lésions cutanées (Parakératose).

- 125 -

Une trop grande richesse en Aluminium dépassant 400 mg gène ltassimi_

lation du Cuivre et du Phosphore et sera dVautant plus grave que le taux de

Phosphore sera faible.

Les besoins en m. sont de 50 mg par kg de matières sèches. L'exoès de

fer n'est pas gênant et les maladies de carence (anémie) sont rares et liées à

celles du cobalt.

Les besoins des bovins en~ sont faibles de l'ordre de 400 à 800

microgra.mmes par jour, mais les carences en iode provoquent des gaitres et des

accidents au cours de la gestation. Le dosage de l'iode est trop aléatoire pour

être réalisé de façon systématique.

- 126 -

../ __3w.,_2pL---_TE=NE=UR;,;...;;:EN~MA;~CR~0..-,;ELEMEN==T=S~DE=S~ES~PE:.=CE~S~APP~E~'TE:;::ES==-~___'I

SILICE

Dans les graminées, la teneur en silice varie de 2 à 4 p,1 00 dans les

pailles pour atteindre 5 à 7 p,100 au stade de montaison, Le taux de 10 p,100

chez Paspalum orbiculare s'explique par le fait que cette espèce pousse en milieu

engorgé où la teneur en silice est toujours très élevée (dans les paillelSl et

repousses de riz, il varie de 10 à 15 po 100).. Le taux de silioo est très élevé

chez Brachiaria defiem et dans les pousses basales de saison sèche d'And:ropogon

gayanus, ce qui révèle un dépat éolien de sable fin sur les feuilles de ces

plantes,

Chez les espèces ligneuses, le taux de silice est très faible et le

plus souvent inférieur à 1 p, 100, I~ est plus élevé dans les feuilles de Boscia

senegalensis avec 2,,3 p,100,

CALCIUM

La teneur en calcium do!t atteindre 0,2 p, 100 pour satisfaire lelSl

besoins des bovins, ce qui est pratiquement le cas pour tous les prélèvements

analysés..

ce taux varie de Op 16 à 0,4 p,1 00 chez les graminéeso Il est de 0,6

à 1,8 p,100 dans les productions des espèces ligneuses, Il peut dépasser 4 p .. 100

chez Monechma ciliatuIn,

PHOSPHORE

La teneur en Phosphore de 0,12 po 100 est atteinte dans les productions

vertes des graminéesp mais les pailles sont pauvres avec un taux oscillant autour

de 0,03 p.. 100p sauf les pailles de riz aveo un taux de 0,10 po 1000

Les productions des espèces ligneuses ont de 01' 13 à 0,28 p .. 100 de

Phosphore, mais les feuilles sèches de Pterocarpus lucens sont assez pauvres 1 0,08

po 100 de Phosphore,

- 127 ...

RAppOIlT ,

Ce rapport devrait varier entre 1 et 1,7 pour Atre satisfaisant et c'est le

cas pour Schoenefeldia gracilis au stade de floraison.

Il est entre 2 et 3 pour les pailles et repousses de riz, mais il atteint

6 à 12 dans les productions de graminées des parcours.

Il peut atteindre. 19 dans les feuilles sèches de Pterocarpus lucens

et jusqu'à 42 dans les pailles de Monechma ciUatum.

Il y aurait généralement excès de Calcium vis à vis du Phosphore dans

les parcours étudiés.

MAGNESIUM

La teneur en Magnésium doit atteindre 0,2 p.100 pour que les besoins des

bovins soient satisfaits.

Le taux de Magnésium est habituellement légèrement inférieur chez les

g.œ.m1nées où il os(O)111e entre 0,08 et 0,1S p.100, mais il est satisfaisant

chez Di.heteropogon ha.gerupii et Paspalum orbiculara.

Il est acceptable chez les espèces herbacées diverses et les productions

des espèces ligneuses. Il peut atteindre 0,5 p.100 dans les fleurs de Bom'bax

costatum et dépasser 1 p.100 chez Monecl1ma ciliatum.

BAP.P0RT

Ce rapport doit être inférieur à 3 ou 4 et c'est généralement le cas

dans les fourrages analysés. Il est le plus faible chez Brach1aria defiem (O,s)

et le plus élevé dans les feuilles de Ziziphus mauritiana (10.0). Il est également

trop élevé chez Phaseolus lathYroides (5.6).

SODIUM

Le taux de Sodium acceptable de O,OS p.100 n'est jamais atteint dans les

échantillons analysés. Les fourrages ont de 26 à 53 me de sodium comme la plupart

des fourrages tropicaux et ils sont donc très déficitairas en sodium.

LRAPPORT Na

Ce rapport dev:rait être compris entre 4 et 6 alors qu'il varie entre

275 et 765.

Tab.7 1 TENEUR EN ELEMENTS IolINERAUX DES ESPECES APPETEES

Espèce - stade - période MS Elements minéraux en p. 100 de MS Rapports~SP~ saison des pluies p.100SS saison sèche MS Mat.min. tns.o~) Ca P Mg K Na r&. ~

Ktot. ..~, ~,.... P NA.

Graminéeé annuellesBrachiaria deflexafloraison (fin Sp) 47.1 16.5 11.6 0.406 0.068 0.480 1.47 - 6.0 0.8

Ctenium ele}pailles (SS 95.5 3.8 2.4 0.262 0.038 0.078 0.43 - 6.9 3.4

Dihe teropogon hagerutimontaison-floraison SP) 28.4 9.1 5.2 0.403 0.144 0.329 1.33 0,0046 2.8 1.2 290pailles (SS) 94.8 4.2 2.3 0.345 0.032 0.224 0.56 - 10.8 1.5

Paspalum orbicularerepousses sur rizières (SS) 27.6 16.2 10.3 0.673 0.164 0.421 2.27 - 4.1 1.6

Pennisetum pedicellatumfloraison-extrémi tés (fin sp) 29.2 9.6 4.2 0.193 0.226 0.159 2.48 - 0.9 1.2pailles (SS) 94.8 7.8 4.6 0.172 0.038 0.185 1.49 - 4.5 0.9

Schoenefeldia gracilisfloraison (Sp) 47.5 9.4 7.0 0.160 0.103 0.090 0.78 - 1.6 1.8pailles (SS) 94.1 6.3 4.6 0.217 0.028 0.118 0.46 - 7.8 1.8

Graminée vivaceAndropogon gayanusfeuilles basales ~fin sp) 36.5 5.7 2.7 0.271 0.127 0.145 1.26 - 2.1 1.9feuilles basales SS) 95.1 6.8 3.9 0.385 0.030 0.180 0.92 - 12.8 2.1repousses basales (SS) 41.8 17.1 13.6 0.468 0.139 0.155 1.39 - 3.4 3.0

Légnmineuse herœ.céeZornia glochidiatafloraison-fructification (sp) 32.1 6.6 1.2 0.975 0.140 0.260 1.19 0,0044 7.0 3.8 270

Espèces herœ.cées diversesMonechma cillatumfloraison-extrémi tés (fin Sp) 29.3 18.4 2.9 4.92 0.172 1.126 2.68 0.0035 28.6 4.4 765pailles (SS) 95 0 6 17.8 4.6 3.389 0.079 0.915 2.25 - 42.9 3.7

Espèces ligneusesAcacia seyalfeuilles (SS) 42.8 6.5 0.7 1.350 0.163 0.281 1.15 - 8.3 4.6fruits verts (SS) 29.8 5.2 0.2 0.735 0.278 0.290 1.29 - 2.6 2.5

Bombax costatumfleurs sècœs (SS) 95.3 8.6 1.1 1.594 0.133 0.586 1.49 - 12.0 2.7

Boscia senegalensisfeuilles Agées (SS) 57.6 8.5 2.3 0.765 0.070 0.470 1.20 - 10.9 1.6

~1

Tab.8 1 TENE1lR EN ELEMENTS MINERAUX DEs ESPECES APPETEES (suite 1)

Es~e - stade - période p~oo1 Elements miœraux en p.100 de MS Rapports~SP ~ saison des pluies Mato Ins.ClH Ca p Mg K Na .Q!. ~ KSS saison sèche MB

min.-tot. (silice p r'1g Na

Combretum. gbazalensejeunes feuilles (SS) 29.9 6.3 00 1 00629 0.238 O.m 1.93 co 2.6 1.7Grena bicolorfeuilles Agées (fin sp) 44.9 8.8 0.5 1.764 0.157 003'79 1.64 co 11.2 4.7Guiera senegalensisjeunes feuilles (SS) 37.9 5.0 006 0.686 0.176 00 228 0.fJ7 - 3.9 3.0

Xhaya senegalensisjeuœs feuilles (SS) 32.8 6.5 0.7 1.228 0.159 0.249 1.45 .. 7.7 4.9Pterocarpus lucansfeuilles âgées (fin sp) 42.4 7.3 0.3 1.303 0.156 0.400 1.63 0.0026 8.4 3.3 625feuilles sèches au sol (SS) 94.9 6.4 006 1.466 0.075 0.469 0.78 = 19.5 3.1

Ziziphus mauritiansjeuœs feuilles (SS) 43.0 8.4 0.7 1.793 0.215 0.179 1.38 - 8.3 10 0 0

Prgduits de 9~tum'Oryza sativariz cultivc5)pailles en culture soi8l1- .(SS)94..E 16.0 11.4 00260 0.107 0.129 2.20 - 20 4 2.0pailles en culture eJttens1v~)91.~ 14.1 10.4 0.282 0.108 0.088 1.51 0.0049 206 3.2 310chaumes et 1"8p0u8ses (ss) 59..~ 19.1 15.3 0.195 0.086 0.156 1073 - 2.3 10 3

Pbaseolus lB.thJ]:Oidesfloraison-eJttrimitlSs (ss) 20." 10.2 1.6 20 211 0.197 0.393 1.46 0.0053 11.2 506 275

1\)1.0

1

= 130 ..

/ 3.3. - TENEUR EN OLlGO-ELEIIŒNTS DES ESPECES APPETEES 7

CUIVRE

T,es besoins minimums des bovins sont de 5 à 6 ppm de matières sèches.

Ce taux est atteint dans les fourrages des parcours et il est même de 10 ppm

chez Zornia glochidiata.,

Mais la paille de riz analysée nIa que 1,9 ppm de cuivre ..

COBALT

Les besoins des bovins sont évalués à. 0, 10 ppm de matières sèches.

Le taux dE. Cobalt tes fourrages analysés est toujours supérieur et il atteint

même 1,3 ppm chez Zornia glochidiata et 1,6 ppm chez Moneehma ©iliatum.,

La teneur des fourrages en manganèse est considérée oomme normale entre

50 et 150 ppm. C' est le cas pour les légumineuses comme Zornia glocb.idiata et Phaseolus

lathyroidesa

Le taux de Hanganèse est voisin de 300 ppm chez le s graminées et il atteint

même 1463 ppm dans les feuilles de Pterocarpus lucens mais les risques de tétanie

d 'herbage semblent exclus en saison sèche ..

Les besoins en zinc de 20 ppm sont toujours satisfaits car la teneur en zinc

varie de 20 à 50 ppm dans les échantillons analysésa

.ALUMINIUM

La teneur des fourrages en Aluminium ne devrait pas dépasser 400 ppm et

c'est le cas dans la plupart des espèces appétées..

Le seuil de taxieité est dépassé à la montaison chez Diheteropogon

hagerupii et la teneur en maIl8l3.nèse atteint 1.065 ppm chez Zo:mia gloohidiata"

légumi.neu~e très appétée en saison des pluies. Heureusement g la richesse en Phosphore

de cette espèce est convenable et son taux de ouivre est très élevéa

Les besoins en Fer de 50 ppm sont partout satisfaits, la teneur des

échantillons variant de 200 à 500 ppm et la richesse en fel va de pair avec celle en

Aluminium.

co 131 _

Tabo 9 g TENEUR EN OLIGO-ELEMENTS DES ESPECES APPETEES

en ppm de matières sèches (mg/kg)

Espèces-Btade-Période MS Cu Co Mn Zn Al FeSP=saison des pluies p .. l00SS=saison sèche r·m

Grnmjah .lnPuelle

Diheteropogon ha.gerupii

montaison (sp) 280 4 5..4 1.. 15 270 51.5 569 391

Légpmipeuse herbacée

Zornia glochidiata

flo:raison (SP) 32.. 1 10.2 1.28 160 34.. 9 1065 519

E§pèce herbacée

Monechma cillatumfloraison (fin SP) 2903 502 1063 588 32 ..8 866 409

Espèce limeus'Pteroca.rpus lucens

feuilles âgées (fin Sp) 42 ..4 5.. 2 0078 1463 41.9 176 217

Produits de cultures

Oryza sativa (riz cultivé)

pailles en cultuxe extensive 9103 1.. 9 0.. 33 313 1905 190 219(Ss)

Phaseolus lathyroides

flomison (ss) 20,,2 709 0.. 63 99 2702 208 308

La ration dllappoint des animaux en pâture sur la station d'embouche

devrait comprendzlt un complément minéral avec Phosphore, Magnésium et Sodium.

... 133 ....

4.. .0==' R 0 DUC T l VIT E E T rr.r ALEUR OJ E S

j]=JARCOURS

Le terme de l'paroours'' ou terrain de parcours est adopté de préférence

au terme de pâturages" car il exprime mieux la notion d'exploitation extensive

des formations végétales par les troupeaux..

La valeur des parcours résulte de l'ensemble des espèces appétées

présentes sur ces parcours"

Les parcours du delta mort (Dm) à l'Est de Niono et les parcours du

continental terminal (Ct) au nord de Sokelo peuvent ~tre réunis en 3 grands

ensembles"

- parcours à Loudetia togoensis et Pterocarpus lucans

A1 p A2 p A3 sur Dm et 1 et 2a sur ct

c=o parcours à Andropogon gayanus

A4 p B1 et B2 sur Dm et 2b et 30 sur Ct

... parcours à Schoenefeldia gracilis

Ca et Cb sur Dm ; 3a et 3b sur Ct"

LaUoB"T.. ou mité bovin tropical de 250 kg ne peut ingérer que 6,25 kg de

matières sèc.u... .:i par jour qui doivent lui procurer énergie (W) et matières azotées

(MAd) dont il a besoin pour son entretien et éwntuellement gain de poids ou

production laitière ..

La charge théorique des parcours peut en résulter en évaluant à 7 kg

de matières sèches" la ration de l'Elnimal pendant 3 mois de saison des pluies

et 9 mois de saison sèche : 630 kg en saison des pluies et 1890 kg en saison sèche"

-1~ ...

Aw@ 'llœ exploo.tation oont1.mle du parcours, le 1/6 de la production

primai1'$ de matières i1llèches appétibles peut être consammé en saison des pluies et

le 1/4 eIl. saison sècb@CI Avec une exploitation lim:itée à la saison s~che, la

moitié de la productivité primaire peut être consomméeCl

A1ns1~~r un UBT, la productivité prima:i.re doit être à

1 'heotare da g

3.. 780 kg (630 x 6) plOJW? la saison des pluies..

3C1780 kg (1,,890 x 2)~ la saison sèche sur parcours en repos en saison des pluies..

7"560 kg (1.890 x 4) pol:i.r la saison sèche sur parcours exploité toute l t armée.

Les œl1J©l!ne C~ saison sèche étant les plus difficiles à satisfaire,

il en résuJ.w qu'aw© uœ productivité primaire de 7,,560 kg/ha, il est possible de

n.oo.n.-ir 1 D'BT à l'~ctar@J soit en le laissant toute l'année SUl" le parcours, soit

en limitant la pâture à la moitié du pa;reours en saison des pluies et à lOaum

moitié IltXl saiaon s~.

Si la ratiœ d'encombrement ainsi foumi&' ~ satisfait les besoins en

éMl'giS (UF)" les œoo:i.1ls en az©te ne sont généralement pas assurés en saison sèche"

La pl'@duot1@n M :ma:t::L~res sèches appétibles étant comparée aux 7.560 kg

nécessaires à l'e.ntreti19n dhm UBTf} permet de définir la charge théorique du parcours.

Les parooUr's peuvent alors être répartis en classes de valeur :

classe 1 charge d'un UBT pour 1 ha. ou moins

classe 2 : cllarge d'un UBT peur 2 à :3 ba

clasS8:3 charge d'un UBT pour 4 à 5 ha

classe 4 z cihar'ge dO un UBT pour 6 à 10 ha

olaSMl 5 : c1:large d'un UBT pOUl." plus de 10 ha..

... 135 ...

/ 4" 1, ... PARCOURS A LOUDETIA TQGOENSIS ET PTEROêARPûS LYCEN~ 7

Le parcours Al a une productivité primaire herbacée de l'ordre de

5 t/ha de r·TS dont 1 tonne appétib1e, Loudetia togoensis étant dominant mais

pratiquement non consommée

Cette productivité autorise une Charge annuelle de 7 9 5 ha par UBT,

le parcours est de classe 4 et l'apport de matières azotées peut être obtenu par

l'émondage de Pterooarpus lucense

Le parcours A2 diffère du précédent par la densité de Fterocarpus

1ucens et la dominance de Pennisetum pedicellatum dans le tapis herbacé.. La

productivité primaire est de 3 tonnes/ha entièrement appétib1e, qui autorise une

charge de 2,5 ha par UBT, et le parcours est de classe 2.

L'apport de matières azotées peut encore ~tre obtenu en saison sèche

pir l'é.nondage de Pterocarpus lucens mais le sol moui11eux et soufflé est très

mou en saison des pluies et il semble improbable d'y conduire les troupeaux

en pleine saison des pluies..

Dans le parcours A3" la strate herbacée s'enrichit en Schoenefe1dia

graci1is et pour une productivité primaire de 2,750 kg/ha de MS, 1 tonne est

appétib1e o La charge théorique est de 7,5 ha par UBT et le parcours est de classe 4

L'apport de matières azotées peut être obtenu en saison sèche par

é~ondage de Pterocarpus lucans"

Le parcours 1 du continental te:m.inal est de la brousse ti~e. Ce

parcours a une valeur négligeable èn saison des pluies et pleine saison sèche alors

qu'il est un excellent ref'uge pour les fauves et les lions en particulier.

En fin des pluies, les très nombreux Pterooarpus lucene ~uvent

fournir un appoint azoté intéressant"

Le parcours 2a présente un tapis herbacé lâclle à Loudetia togoensis

parsemé de rares graminées appétées comme Diheteropogon hagerupii et Eragrostis

tre!IIl.Üa -.

La productivité primaire est de 875 kg/ha de MS dont 350 kg appétibles ;

la charge théorique annuelle est de 20 ha par UBT et le parcours est de olasse 5.

Grâce aux feuilles de Pterocarpus 1ucens, les besoins azotés de la

ra. tion sont couverts en début et fin de saison sèche.

.. 136 -

Le parcours A4 présente un tapis herbacé dominé par 2 graminées

appétées: une espèce vivace Andropogon gayanus et une espèce annuelle

Diheteropogon ha.gerupii ..

La productivité primaire herbacée est de 4 tonnes de matières

sèches à l'hectare dont 3 tonnes appétibles.. La charge théorique est de 2,5 ha

par UET et le parcours est de classe 2..

En fin de saison des pluiesp l'apport azoté est fourni par Andropogon

gayanu.sg par les nombreuses espèces herbacées diverses et les feuillas de Ptero=>

carpus luœns9

En pleine saison sèche f les beooins azotés sont pratiquement satis­

fai ta par les repousses d'Andropogon gayanusp les jeunes feuilles de ligneux et les

feuilles sèches de Fte:roœrpus lucane"

Le parcours Bi se différencie surtout du pa.:roours préoédent par

une plus grande richesse de la strate herbacée en espèces appétées et dans la

strate ligneuse par l iabondance de Combretum gbazalense au détriment de Ptero=

carpus lucens..

La productivité prlmai:re de la strate herbacée est de 4 t/ha de MS

entièrement appétibles ; la charge théorique est de 2 ha par UET et le parcours

est de classe 2$

Les besoins azotés sœ;lt satisfaits en fin de saison des pluies

par Andropogon gayanusp et les espèces herbacées diverses ainsi quOen fin de saison

sèche par Andropogon gayanus et les jeunes feuilles de ligneux 9 mais e:t' pleine

saison sèche, de janvier h Avril p la ration est déficitai:re en azote sur ce par-

Dans le paroours B2p Elionurus elegansp graminée non appétée, est

plus abondante et la. strate l1gne'l!s~ est dominée par Acacia seyal au détriment

de Bombax costatum et Combretum ghazalense ..

... 137 ...

La productivité pri.ma.ire de la strate herbacée est de 3p 5 t/ha de MS

dont 3 tonnes sont appétibles ~ la charge théorique est de 2 p 5 ha par UBT et le

parcours est de classe 2 0

Sur ce parcours p les besoins azotés sont satisfaits en fin des pluies

et fin de saison sèche comme dans le parooura précédento

Sur 19 ensemble des parcours ~ Andropogon gayanus du Delta mort, la

végétation pionnière de jachères est exubérante, avec dominance de Permisetum

pedicellatum et abondance de Moneohma cilla tump Hibiscus asper et Ipomoea cos­

cinOSperma.e

La productivitl3 primaire de ce rouvert herbacé entièrement appétible

peut atteindre 8 t/ha de MS dont la moitié est constituée dDespèces herbacées

diverses fournissant une emellente ration azotée en fin des pluies et début de

saison sèche ..

La charge théorique de ce type de jacllères est dCun hectare par UBT

et ce parcours anthropique est de classe 1..

Dans le parcours 2b sur continental te:rmi.IlBJ. p le tapis herbacé est

parsemé de touffes d Il Andropogon gayanus formant parfois des taches denses ;

les autres graminées ont également une répartition hétérogène mettant en

évidence la grande variabilité du sol sous=jacent"

La productivité primaire de la strate herbacée est en moyenne de

1e 970 kg/ha de MS dont 10500 kg appétibleso

La charge théorique est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 30

Andropogon gayanus et Pteroœrpus lucans contribuent à l'apport azoté

de la ration en fin de saison des pluies et fin de saison sèchee

Le parcours 30 est localisé aux dépressions interdunai:res du manteau

sableux, où Andropagon gayanus devient dominant!) ne laissant que peu de place

aux graminées annuelles"

La productivité primaire de la stmte herbacée atteint 60500 kg/ha

de MS entièrement appétibles.. La charge théClrl.que est de 1 ha par UBT et le

parcours est de classe 10

En saison sèche p' les :repousses d9And:fopogon ga.yanus Y' sont ~s

réduites et la ration est déficitai~ en a210te de novembre à maio

Dans œs parcoursp Andropogon gayanus reste toujours présent mais

ses conditions de survie y sont précaires et les touffes sont sensibles aux

termites et aux feux de pleine saison sèche a

Dans le deIta mort à l test de Niooop 4 types de p~ou:rs occupent

les formations sableuses plus ou moins mamelonnées..

Le pa,rçours C§J oolonisant les formations sableuses à :relief accusé 1)

présente un tapis herbacé où graminées annuelles appétées et inappétées sont sen=

siblement à égalité.

Diheteropogon hagerupiil) Sclloenefeldia graClilis et And.ropogon pseu=

dapricus sont recherchés en saison des pluies et produisent des pailles appréciées

en saison sèche alors qu9Indigofe:ra prleureana compUte la. ration azotée en fin des

pluies..

La. productivité primaire du tapis herbacé est de 1a 500 kg/ha de MS

dont 750 kg sont appétiblesa La. charge théorique est de Hl ba pour un UBT et le

parcours est de classe 41) mais les besoins en a~ote n'y sont pas satisfaits en

saison sèche ..

Le 'Qa.rç0Hrs Ca? occupant les onduJ.atians dunaires peu prononcées offre

un tapis herbacé où Elionums elegans inappété est co....o.ominant avec 1gespèce appétée

Diheteropogon hagerupi1 ..

La productivité primaire du tapis herbacé est de 3 t/ha de MS dont 2

tonnes sont appétibles.. La charge théorique est de 4 ha par UE'f et le parcours est

de classe 31) mais les besoins en azote ne sont pas satisfaits en saison sèche.

sur ce parcourtSg les jaçhère§ sont à dominance d'Eragrostis tremula

et Cenchrus biflcI'US avec une productivité primaire moyenne de 21)5 t/ha dont 2

tonnes sont appétibles..

La charge théorique est de 4 ha par UET et ce type de jachère est un

paroours de classe :3 où les espèces herbacées diverses fournissent les matières

azotées nécessaires à la ration en fin de saison des pluies et début de saison

sèche a

.... 139 ..

Le pa.rç9'!1r'S Ca3 occupe les pénéplaines sableuses à très faibles

ondulations aval!:) un tapis herbacé où graminées annuelles appétées et inappétées

st équilibrento

La productivité primaire herbacée est de 1.. 500 kg/ha de MS dont

750 kg sont appétibleso La charge théorique est de 10 ha par UBT et oe parcours

est de classe 4 9 les besoins en azote de la :ration n'y étant pas oouverts en

saison sèche ..

Sur ce pa,rcours 9 les jaghères sont à dominance de Schoenefeldia

gracilis avec une productivité primaire de 2 t/ha de MS dont 1.. 500 kg appétibleso

La charge théorique sur ces jachères est de 5 ha par UBTo Ce parcours de jacl1ère est

de classe 3 et les besoins azotés sont satisfaita en début de saison sèche grâoe aux

espèces herbacées diverses..

Le m::œours Ob des bas de pente sablonneux et des zones

très pâturées des parcours Ca2 et Ca3 se oam©térise par la dominance de SMoene­

feldia gra©ilis et Pabondan©e de Zornia glocbidiatao

La produ©tivi.té primaire du tapis herbacé de oe parcours est en

moyenne de 10 750 kg/ha de matières soohes dont 1,,500 kg appétibleso La charge

théorique qui en résulte est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 3, mais

les besoins azotés de la ra:tion ne sont pas couverts en saison sèohe"

Sous 1 9a©tion du pâtu:rageg en particulier à proximité des mares

d'abreuvement p ce pa.reourB évolue en différents faciès dont la surface de chaque

unité peut être réduite à quelques mètres canés"

Sur les petites éminencespst installe un faciès à Blepharls linar.l.i­

folia p Braclliaria xantholeuœ. et Schoenefeldia gracilis dont la productivité primaire

peut atteind.re 3 t/ha de MS dont 2 tonnes sont appétibleso

Ce faoiès peut être précédé de plages à Elionurus elegans, Loudetia

togoensis et Borreria radiata dont la produotivité primaire ne dépasse pas 1"500 kg/ha

de M"S" pratiquement inappétibles..

Les replats évoluent plut8t sous l'aotion du surpâturage vers un

faciès de graminées fines à. Chloris prieuriip Cblor.l.s pilosa et Dactyloctenium

aegyptium dont la productivité primaire d'espèces toutes très appétibles est

d'environ 1 tonne à leha de M.. So

- 140 --

La valeur de ce parcours ne semble donc pas sa dégrader sous Pinfluence

du pâturage et même du surpâturage ..

L'action du pâturagep de saison des pluies tout au moms o serait

donc bénéfique sur les parcours de type Ca en faisant évoluer le tapis herbacé vers

une dominante à Schoenefeldia gracilis o Zornia gloohidiata, Braclli.aria xantholeuoo et

enfin Chloris prieurii ..

Cependant, la multipliOl9.tion de Blepharis linariifolia et Borreria

radiata indiquerait un seuil de dégradationpvéritable signal d nala:rme 0 néœssitant

un abandon provisoire de ces parcours en saison des pluies au bénéfice de la saison

sèche o Malheureusement, les besoins azotés nly sont pas satisfaits en saison sèche"

Le paWurs 3a SUl' manteau sableux du continental terminal offre un

tapis herbacé dont le reoo1.tV'rement ne dépasse pas 10 po100 aveo un peu d'Andropogon

gayanus et des espèces annuelles appétées oomme g

Aristida spp"

Braoh1aria distichophylla

Diheteropogon hagempii.

Eragrostis trem!.1la

Sohoenefeldia g.re©ilis

La productivité primaire de œtte stmte herbacée est de 1.. 970 kg/ha

de M"S.. dont 10500 kg appétibles..

La charge théorique est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 3 ,l

mais les besoins azotés ne sont pas couverts en saison sèche ..

Dans le PArcours 3b..o le tapis herbacé est plus riche en espèces

appétées comme Âristida mutabilis p Sclwenefeldia graoilis et Cenchru.s biflorus

est parfois abondant"

La productivité priJmiN de la strate herbaoée entièrement appétible

est de 1.250 kg/ha de MeSe La oharge théorique est de 6 ha par UoB"T.. et le parcours

est de classe 4 mais les besoins azotés ney sont pas oouverts en saison sèche ..

- 141 -

Tab$10 Il VALEUR DES PARCOURS ET CHARGE THEORI9JJE

Parcours Produotivité Produotivité charge besoinsherbacée ~étible ha/UBT azotés en

kg/ha de MS ha de MS saison sè-che (SS)

NionoaDelta mort

Plasse 1Jachères sur Aogayanus 8 0 000 8 0 000 1 satisfaits(début ;~3)

fJ,aml' 2.A2Loudetia et Pterooarpus) 3 ..000 3..000 205 satisfaits

A..,ga~U§.satisf.. (début etB1 4..000 40000 2

fin SS)A4 4..000 30000 205 satisfaitsB2 30500 30000 2.5 satisfo (début et

fin SS). classe '3

'§'c.ho.!D&f.!J.9.i.!. ,gI"âcjJ.i,sCa? 3.. 000 2.000 4 déficit

jachèrEB sur Ca2 2.500 20000 4 satiSf.. ~début ss~jachè1'e3 sur Ca3 20 000 '0500 5 satisf0 début SS

Cb 1.750 '0500 5 déficitplasse 4

1O.i.d&t.1a_e1lt.!:r.2.~r.l!U4

A1 5.000 10 000 7.5 satisfaitsA3 2.750 , 0000 705 satisfaits

.§,oho'!~f~~c~_Ca1 1.500 750 10 défioitCa3 '0500 750 10 déficit

SokolO=Continental Terminal

Plasse 1

3c (A.&. ,gaJ.ZlD.~ 6.500 6.500 1 déficitPlasse '3

2b (AD gayanus) '0970 '0500 5 satis!0 (début etfinSS)

3a (Schoenefeldia) '0970 '0500 5 défici t

plasse 4

3b (Schoenefeldia) 1.250 1.250 6 déficit

nasse 5

2a (Loudetia togoensis) 875 350 20 satisf. (début etfin SS)

IV. D MPLA N T A T ION

- 143 -

ET Ot MENAGEMENTS

DJE fLA ..fTTATION DI C MBOUCHE

- 145 ....

La carte de Niono au 1/2008000, publiée en 1955 par l'Insti tut Géographique

National tait apparaître de vastes surfaces exemptes de toute occupation humaine

et propices à l'implantation d 9un ranch.

Ces territoiras délaissés jusqu'en 1950 par les agriculteurs, étaient

déjà exploités en saison des pluies par les éleveurs nomades du Delta Central

nigérien et l'implantation humaine s'y est aocentuée au fur et à mesure que

se poursuivaient les travaux d'aménagement de POffice du Niger..

Un terrain de 11.000 hectares a été délimité en 1960 et constitue Ilile

ranch de Niono". Le projet de station d'embouche peut nécessiter des superficies

plus étendues..

Quelle est l'occupation actuelle du terroir ?

Quelles sont les possibilités d'extension du ranch actuel?

Quels sont les aménagements indispensables à la bonne exploitation

des parcours délimités ?

I~ fIJ C C U PAT ION

- 147 -

ACTUELLE OJu 7T' ERROIR

OJ E a. A .llt- E G ION DJ E OJlI °N °

1 1e1p - PTIPSATION DU TERROIR PAR LES EIEVEtJRS 1

Aux troupeaux transhumants du Delta vif se sont ajoutés progressive­

ment des troupeaux appartenant aux agrloo1 taurE! de la région..

A u:œ trenta.iœ de kilom~tres à lOEst de Niono, se renoontN un

axe traditionnel de transhumance qui :relie MoIlinpebougou k D1aball.

La transhumance des troupeaux du Delta a été organisée et codifiée (23)

vers la moitié du 1ge siècle sous la D1œ de Cheikou Ahmadou qui institua un vérita­

ble dirig:l.sme afin que chMun soit équitablement tra1 té et que tous puissent ooexister

pacifiquement g p@oheursp wl:tivateurœ et éleveurs.

Pour lutter contre les razzias des aDimaux en transhUDl81'lOe, ceux~i

furent groupés sur un am pr6cilSo faoile à surveiller Vile BourtolBl (pluriel Bourti.)11

en particulier celui qui longeait les territeiNs des Bambaral'· de Segou" partant

du confluent Diaka-N1ge1"f) rejoignant Moninpebougou puis Diabal1 et Sokolo (carte au

1/500.000 page )"

Les Bourti. sont pareoU1"'l1S début juillet au départ en transhumance et

vers la fin octobre au retour de transhumance ..

Les troupeaux sont groupés en iiegguirgolBI correspondant à. un groupe

peuhl..Ces troupeaux appelés "gartisOll sont constitués du gros du cheptel Il

boeufs, taureauxIl taurillons" genisses ll vaches stériles ou sèches et quelques laitièl'es

pour la nourriture du 'berger.

.. 148 ...

En juin 1966 0 'Wl8 réunion des Eleveurs et dea Nsponsables looaux s~elSt

tenue à Ténenkou pour faire de nouveau le point sur les axes de transhumance ll la

oomposition des Egguirgob ll lUol"dnl de lIIlU"Che des troupeaux les ©omposanto les dates

de passages aux mares et aux divers points de regroupemento

LuEgguirgol des Diafa:md.ji allant de Diafambé au sa.h61 regroupe environ

200000 têtes appaJ."tenant à 75 troupeaux en début juillet ll entre Diafambé et

Miélouo

Cet Egguirgol rejoint Diaball par le bourt©ll de Kéleaséré en siabX"euvant

aux mares de sabbé~ Go'i.llmbé ll Sabbéré Heddi et au drain de Dianbé appelé Kanar Sidio

Quelques troupeaux bif'w'quent cependant vera la maN p11lla importante de To'ilg@u..

LiEgguirg'()l des SérnJJko~odji re~oup!ll environ 8,,000 Utes ave© 28 troupealIT..

Il rejoindra Diabali et Sokolo pBJi." 'IllI!. ~ol aitué plus à l vast et passant pal' Ke:ricé

et Tougou.. Il s9ab:reuve a:w: mares de Kerkéo Vaudou IfolU ll Tougou et Berl tati ..

Enfin ll "lm autNl bour'tol Nljoint Diaball à partir de pétal ll profitant des

mares SUl'©:x:'eusé@s ré©~Ill1œnt ©OJ:llme Doukala et Kol1ba.. Ces mares 18Ul"Cl'euséeS au bull~

dozer conseNent mo.e eau consommable un l!l(ilis de plus p ce qui peut retarder favorablement

le retour de transhumance .. Ce ~JMUSfjment nUsst teM.niquement possible que sur les

affleurements géologiqœs dli œtv.m!J a~gil~us9o Les grès mlurl.ens se prêtent ~ cette

teclmique alors que les maNs tamporaiNi6 fom~f1J~ dans les couloirs duna.1rea ne pewrent

être S\U'©1'6UlSéeSe

Les tiroupeaUi: @omposélS des vaches lai tiè:res p de jeunes animaux et de taureaux

reproduoteurs sont appelés 9VBentisllll o Ces Bentis quittent le Delta vif fin juillet

début AotU p pcu.:r emp:r'imter les bcurti d@lJ leur groupement respe@tif et 1119 revien=

d.1"ont vers le 'bourgou fin o@tODN en mê~ temp!5 que les troupeaux iI1gartis"o

Les BentiSl des Diafa:œdjia transhumaient jusqu9à la dépression de D1abal1­

Sokolo avant les améIlageœnti!iJ d~ 19Offi((i)9 du Niger"

A@tuellement p les :sentis· empruntant leiSl Bu1."ti de Kélésséré p Tougou et

Kol1ba p peuvent aller jusquOau. Fals. non aména~ au Nord."Est de Kogom et séjournent

aUX gil:'B.Dde&1iJ mares de For! et Ou.ïromnbétéo

De nombreux BentiiSl s9an"êtent en cours de rou.te et sOinstallent aux

nombreuses mares temporaires qui jalonnent ou voisinent lesBwrtio en particulier

les mares de g

"'" 149 ...

"'" Sa'bbéré Gembé, Point I.alands ll Ouanisouho, Sabb6ré Heddi pour le

bourtol de Kélesséréo

.., Dienb6ugoup Berltati p Tougou etVendou Kollé pour le bourtol de

Tougoue

.. Eleyeurs de 1 9 Offiœ du Niser

Les agriculteurs de POffice du Niger ont imresti depuis longtemps les

revenus des cultu.res i.r.rlguéea en bétail confié à des bergers peuhlssalariés..

Avec le développement de la oulture attel~ dans les casiers d'irrigation, ce

cheptel mlépargne8ll s'est aC)@ompagné de nombreux boeufs de travail qui sont regrou­

pt§s en aollt, après les travaux culturaux, en troupeaux séparés pour la transhumanoe ..

Le oheptel existant à le Office du Nigel' est diffioile à estimer.. Le relevé

des vaocina.tions oontre la Pénpneumonie Il effectuées en 1969 dans la région de Niono

permet d'évaluer le oheptel bovin à 280 000 têtes environ..

JOURDAIN Go (29" évaluait en 1960p ce cheptel de POffioe à 19.. 221 têtes

ainsi réparties 2

Tableau 11 Il cheptel bqyin de l GQ:Uice du Niger

nombre en po 100

boeufs 100 155 53

vaches 30650 19

génisses 2.554 13

taurillons 20446 13veaux 416 2

19.. 221 100

'.. ,

Il estimait à cette période que sur les 130800 adultes, 200 boeufs et

vaches de réforme étaient vendus ou abat'tas 9 soit 195 p.1 001/ alors queil eut

fallu en éliminer 2,,000 et il concluait g

,~ part. quelquesc>uns vendus à:. temps avant la décrépitude par des

propriéta.li.relsJ. miaux :'B.iTiaés~~.Jla plupart) disparaissent en ,fumée après avoir inu­

tilement usé le pâturage au détriment des jeunes0 lm

- 150 -

Ces troupeaux vagabondent sur les terrains de cultu.zes en saison sèche"

en sUabreuvant au réseau dVirrlgation.. ns sont peu à peu chassés des casiers par les

labours et doivent demeurer à pro:x::i.m1té pour s'abreuver alors que les 2'essources en

pâturages natul'els sont insuffisantes pour les nourrir convenablement ..

Dès que les mares temporaires sont alimentées en eau" les bergers les

éloignent du périmètre de POffice et les troupeaux pratiquent une petite transhumance

entB le Fals et le bourtol de Kélésséré en sVinstallant près des mares, en particulier:

SabbéN Heddi p Sabbe:re Mbaba, Koferla" nom'breuses petites 1D8.1'e1S des environs de Siraouma

(voil' les mares à campement de saison des pl'uieflill sur la carte au 1!1000 000e)o

Les troupeaux constitués de boeufs de labour rejoignent ces mares à

partir du mois d'Aoüt ..

Comme les mares sont souvent rassemblées en chapelets, lOune d'elles

est réservée à l'alimenta:tion humaine et protégée du bétail par un cordon de branches

dUépineux" cette pratique est surtout fréquente pour les troupeaux Bentis.

Vers la mi-octobHI) ces mares temporaires commencent à s'assécher, l'eau

devient bourbeuse et elle est ref'uaée par le bétail alors que les bergers l'acceptent

enCO:N.. Ceux=ci doivent alors se rabattre vers les mares les plus importantes et le

retour de tzanshumance se dessine. Pendant que les Bentis se replient lenteœnt vers

le Delta vif" les bergers de l'Office se concentrent autour des nombreux drains qui

sont alor!llJ en pleine eau" Leurs troupeaux vont alors commenoer le nettoyage des champs

de mil préalablement roooltés etlls pénétreront dans les rizières au fur et à mesuze

de la récolte, lee meules de :riz étant protégées par un cordon de branches dtépineuxo

- 151 ....

1 1,29 "" UTILISATION DU TERROIR PAR LES AGRICULTEURS 1

La mise en eau de plus en plus importante des drains de Kouyakoura et

de Ndebougou - Kanar Sidi a permis une multiplication de villages permanents dans

des sites autrefois d~peuplés.. Cette multiplication des villages d'agriculteurs

EStait d'ailleurs favoris~e par les autorités admin1stratives et c'est a.iœi que le

ranch déli.mit~ en 1960 bordait la rive Nord du drain de Ko~a.koura laissant la

rive Sud" libre d'aco~s pour les populations avoisinantes..

Actuellement le ranch dESlimité en 1960 est ceintur~ par la population..

La limite Est longe le bourtol de Kél~ss~r~ à 1 km de distance .. Au Sud du drain de

Kouyakoura, se sont 1nstall~s 2 villages" Bamenda et Niéfi'tUa, alors que le village

d'Ema Kono se trouve à 1 km du coin SUd...Questo

A l'Ouest p le village de Djilla a ~té CiNé vers 1963 aveo des terrains

de cultures s' ~tendant tout au long de la Umite Ouest du :ranch.. Au Nord~ 1 9ancienne

piste joignant les casiers d'irrigation à la mare de Sabbéré Heddi a servi de voie

de pé~tration aux agriculteurs et un village temporaire de oultures a même ~té

installé pr~s d'un chapelet de mareso Un puits Y' a ~té for~ mais la nappe phréatique

nia pas ~t~ rencontréeo

Le long du drain de Kanar Sidi, une série de petits villages se sont

installés sur la rive droite et les cultures attei_nt pratiquement le bourtol de

Kélesséré k la hauteur des puits de Sabbere Mbabae Ce puits oreus~ à l'intention des

pasteurs tmnshumants et jusqu9à présent inutilisé est actuellement exploité par les

agriculteurs au moment de la réaolte du mil 0

Au Nord-Est de Kogom" de nombreux villages se sont install~s sur les

dunes entre la mare de For! et les anciens villages de Songo et Massabougouo L'eau

nécessaire aux villageois est puisée dans les mares en saison des pluies et dans le

Fals apNS sa remise en eau vers Novembre-Décembree Ces villages s'appellent S&bb~N

Gell~bi, Mabrouk, Hamakobé .. Dans le village de Mabrouk" un puits était en cours de

creusement en Déoembree

- 152 ....

1 1.. 3.., ËiTENSIONS PRmES PAR LUOWCE DU NIGER 1

Les terrains aménagés à la fin de 1969 coun:aient 54.744 hectarea

dont 1.484 à Doupbougou pour la canne à su©~o 35.300 heotares étaient effecti­

vement en exploitation g

3.700 hectares en coton

29.830 hetrtares en riz

770 hectares en ©al'Jœ à sucre

10000 hectares en jachèNlS

2.. 000 œctaNs de coton

68.. 800 hecta.1:'ers dg riz d'un Nndement moyen de 1.800 kg/ha.40 200 hectaJ:'laS de œ.nœ à SUC:N

Avec 1 9installation du 'barrage de retenue de séUngué sur le Sa.rikarani,

la société ltalconsult prév'oit que 156 0 000 hectares pourront être aménagés par

l'Office du Niger..

De nombreux périmètres dVil"I'igation ont déjà été topographiés et bornés

(voir œrte au 1/5000000 page 4t~ nœ du pérlmè-m en bleu et limite en point-tra.it noir.)

- extension du Kala inférieur et du Kala supérieur près de Nionoo

.., extension du Kou.romnari enm Kogoni et la mare de Forio

- périmètN de Kakérl à l t ouest de Diourao

- périmètre du Karéri englobant Monim~bougoUl) Kerké et Pétale

.., extension du Ma©ina ent~ Boki-wéré et Ténenkouo

L'aménagement de œs pérl.mètrea couperait définitivement les bourti

de transhumance vers 190ueat et ceci poserait le probl_ de la suIVie de l'éleva.e,e

du Delta Central NigérlEmo

MENNERAT (32) a.ttirait déjà IUattention des :responsables en 1950 et

affirmait 8 8lIDans les solutions qui seront priseSg il faudraI' autant que possible,

Ils pas supprimer les p§:tl1::mg6s dDun groupe peuhlS) Id le faire pacager sur ceux

d'un groupe voisinlmo

..,. 15j ...

2. P 0 S S l B ILl TES DD eXTENSION

OJu Il l'1T g, li:!..f.TL ANOR Ln..,OTUEL

L'installation définitive de la station d 8embouche nécessite des pâturages

satisfaisants en valeur et en superficiel! des possibilités d'abreuvement suffisantes

et 'lm terroir pouvant ~tre dégagé aisément de toute emprise h'l11IBine ll sans perturber

gravement les aotivités humaines déjk existantes localement..

L-tétude économique et l'avant-projet technique de l'implantation de cette

station (44) prévoit 24.. 000 hectares pour un effe©tif de croisière de 7.500 bovins.

En plus des 11 .. 000 hectares déjà bornés et délimités par des pare-feux, il

faudrait dono trouver 13.. 000 hectares supplémentaires..

,,,,1 2101!....1.e"'-iii:aZ/lPO_S!IlS!SI.Bli!IIT.IJ.T;;oTEES_D_'QEXIllloTE_NIoIIISI~ON_P;.:r,RE_S ...DI'.lU-.~~RANa=:.lCH_u' ...AMCTUEL~r..:=~_/

La nappe phréatique ayant un débit inStlffisant, de l'ordre d l 1,5 lis, l'eau

nécessaire à la station devra prcwenir des installations de l'Office du Niger ..

A proximité du "ranchU! actuel (voir carte au 1/100.000), les meilleurs

pâturages de olasse 2 oomme B1, B2, A4 sont situés de part et d'autre de la piste

Kélesséré-Tougou, soit k plus de 30 km de Kouyakoura, CA qui. r~~~d:t ~.es poesibilités

éoonomiques de l'apport de l'eau jusqu'à ces pât1t".~':,.;..ls..

Au Sud du "ranchmJ , 18 impltmtation des villages de Niéfiéla et Bamenda

réduit les possibilités dtextension à la région SUd de Kélésséré avec des parcours A4

"" 154 -

de classe 2 et des parcours A3 de classe 30 mais la distance d'apport de Peau est

déj~ de 25 km ~ partir de KOlqa1courao

A l'Ouest du"ranch'J la dominance des parcours de faible valeurp Ca1

de olasse 40 la présence des villages de Dj:Ula et E:rma Konoo lOabondanoe des cultures

et la proximité de la limite des terres de POfrice du Niger rendent pratiquement

impossible lOerlension dans cette diI'e@tiono

Au Nord du l'ranch00 0 il sembie ~ prion possible de étendre les terrains

de la station dans la mesure où les 2 villages de cultures pourraient être expropriéso

Les limites de 1 0extension pottrTaient être fixées g

- à POuesto aw:: dunes occupées par le paroours Ca1 0

"" au Nordo pal" les cultures de Ndébougou,o rejoignant Sabbé:ré Mbabap

0=0 à 1BEsto à 1 km du bourtolo avs@ un retrait de 2 km au niveau de

la mare de Sabbéré Heddi au profit de pa.:roours exploi.ta.bles par les éleveurs campant

près de la mare en saisan des pluies..

Mais les paroours ainsi délimités sont meilleurs au Sud g classe 2

pour A4 et classe 3 pour Ca2 0 Vers le NordI) ils sœt de olasse 4 comme A3 et Ca3

et ils ne méri. tant guère d'être inclus dans la sta.tio~o

seuls 5.. 000 heotares pourraient être valablement ajoutés au "ranch"

et alimentés en eau ~ partir du dmin de Nd(,bougou ou du répartiteur de Débougou

distant en moyenne de 15 km"

- 155 -

/ ,,2, - POSSIBILITES D'EXTENSION AU NORD DE KOGQNI=SOXOLQ /

Au Nord. de la mare de Kourmangoubé et de la piste de Nampala, se rencontre

uœ barrière de brousse tigrée large de 4 à 6 km l' auead.elà de laquelle s gétend un

vaste manteau sablonneux avec des paroours intéressants non pAturés par manque

de poi,.nts d'abreuvement (voir carte au 1/200,,000 page 89) ..

Une annexe au "ranch" de Niono pourrait y être implantéeo La brousse

tigrée peut être aisément traversée" le long de deux oouloirs ~

"" l'un débute près du village de Kolom à l gEst de Kourmangoubé et l'eau

pourrait être pompée à la ma.:re voisine servant de déversoir permanent au système

d'irrigation de Kogoni-Dogofri ou même sur le Fala" en eau toute Pannée" près de

la piste de Nampa]a.. La distance pour amener lUeau serait alors de 13 à 15 km.

- 1 Uautre commence près du village d'Hamma.di sur la piste de Nampala

mais le Fala n'est pas en eau toute Pannée au-delà du village de Cheik: Tabar

distant de 8 km..

Le parcours 3 b dominant dans la zone aménageable est un pâturage

de valeur moyenne, de olasse 4 pouvant supporter une charge d'un UBT pour 6 heotares"

1Un périmètre de 13.. 000 hectares pourrait y @tre aisément délimité sans

aucune servitude extérieure ..

Il pourrait st étendre vers le Nord sur 10 km afin d l englober les bons

parcours de type 3c p à Andropogon gayanus" très abondants vers le Nord-OUest ..

- 157 ...

3. .0=' 0 S S l B ILl TES OJ E 0:: li A R G E fI) U n o=r A N Clin

01.. C TUEL

L' originalité de la conception de la station d fi embouche envisagée (44)

tient dans le fait qu'à tous les stades de Pembouche" une ration d'appoint est

prévue aveo ou sans utilisation de pâturages.. L'appréciation de la charge des

Parcours sera donc diffél"ente de celle proposée pour un élevage extensif traditionnel

ou lm élevage extensif amélioré de type ranching"

L'apport essentiel des parcours dans la station d'embouche prévue

est une ration d'encomb:rementl) les déficits éventuels en énergie ou en mati~res

azotées pouvant @tre comblés par la ration d'appoint"

Dans le rapport de présentation (44)" 2 types d'embouche sont prévus z

... une gmbougbe lpngue aveodes taurillons Agés de 18 à 24 mois et

pesant en moyenne 160 kg, achetés d'octobre à décembre"

... une embouche cOurte" avec des boeufs âgés de 3 à 4 ans et pesant

en moyenne 260 kg" achetés d' ootobre à décembreo

Pendant une phase d '.!m~oj!C.Àe_e~~:r.e.f.l. les taurillons demeureraient

au ~turage pendant 14 mois et devraient recevoir 1 kg de graines de coton pour

accuser un gain moyen journalier évalué à 225=250 g"

.., 158 -

Les boeufs achetés à 3 OU 4 ans seraient soumis dès leur arrivée!) à une

J!!!B.J:!m~:i,ne avec traitements divers appropriés .. Ils recevraient une supplémentation

importante afin d'éviter des chutes de poids importantes pendant cette phase

d 8adaptatione

2 kg de graines de coton

5 kg de paille de riz mélassée à 20 p~ 100

Ils conserveraient la posaibilité de pâturer à :P9U près normalamente

Les animaux sortant dtembouche extensive ou de quamntaine seraient

alors soumis à '!me phase d'§.m.,èouche...a,eP!1...inie.ne.1'V!, pendant une période de 2 lOOis~

D~un poids moyen de 260 kg au départp ils devraient atteindre 290 kg

avec un gain moyen de 500 g par jOUl"e

Pour ICela!) la supplémentation jrournalière prévue est importante g

1 kg de son ou f'al"in6s de riz

2 kg de graines de ICoton

6 kg de paille de riz mélassée à 20 po 100..

Les anima;ux conserveraient la possibillté de pâturer 3 heures pB.li," jour..

Pendant une phase d',ttm,h0J1C.he_i.a.t.!,n.§.i.I,iE'I!) les anbœ.ux n'iraient plus

au pâturage .. Ils demeureraient sur des aine de stationnement aménagées et

recevraient toute leur nourriture à lDauge afin deacquérir un gain moyen jouzo,.

naller de 750 à 800 go

La charge de croisière de la station d'emboul$e (44) serait alors la

suivante s

Tableau 12; Cham de 9;ro1sim dt la statign d°em'bQuW, en UeB. Ta

Embouche quarantaine Embouche Tota'Wl: Emboucheextensive ~mi-inten- sur intensive

sive pâtUrages

§,ison des pluiesjuin 2,,500 2.500 '0700juillet 2.500 2.500 800

ao~t 2..500 2.500

septembre 20500 20 500

§aison si!gœ

octobre 2,,500 800 800 4,,100

novembre 3..400 800 '0600 5..800

décembre 4.. 200 900 1.600 6.. 700 800

janvier 4.. 200 1,,700 5..900 , 6 600

février 3..300 1.. 800 5.100 2..400

mars 2.. 500 1.700 40200 2..500

avril 2..500 800 3.300 2,,600

mai 2.. 500 2,,500 2.600

Lftutilisation effeotive des parcours dépendra de Pappétibilité relative

des espi!ces présentes par rapport à. celle du menu présenté à. l'augep ainsi que de la

durée effeotive de pature.. Un minimum de 8 heures est en effet nécessaire à. l'ingestion

par broutage de la ration d 6encombrement ..

Pendant lOembouche extensive de 14 moisp 5 à 6 kg de matii!res sàches

pourront @tre consommés au pâturage" Cette ration prise au pâturage devrait @tre

complétée par une supplémentation pour assurer le gain de poids g

., son de riz en saison des pluies venant équilibrer lOexoi!s dOazote

fourni par le pâturase ..

- farine de- riz et graines de coton en saison si!che o les animaux trouvant

simplement au ~tura.ge leur ration dDentretien en U.,F..

La charge effective des paroours de la station pour les an1maux en embouche

extensive g d'un poids moyen de 210 kg" pou.r.œ être considéré comme équivalente à 2.. 500 UBT"

la charge supérieure de novembre à février p91IVant encore @txe facilement absorbée par

la bonne qual1té des parcours à cette période..

- 160 -

Les an:immrx en quarantaine ou en embouche semi...inten:nw d~un poids

moyen de 260 kg auraient un supplément à. l'auge de 7 à 8 kg de ma.tU~refê! aè©hes dépassant

à lui seul le ma.:rimum autorisé par la notion d'enoombrement.,

Lea a.nimaux pourront alON pl'é~ntel' dive~s comportements

., Ils gardent me prédileotion pOUl" le pâtu:œge et ~:fusent la presqus

totalité de la. mpplémentationo

., Ils sBadaptent rapidement à la supplémentation et en consomment de plus

en plus au détriment du pâturage.,

., Ils "préfèrent la supplémentation et refusent pratiquement de brouœra

Au cours des observations effe©tuées à la station zootechnique du sahel

de N1onof) il est remarquable de ©onstater q~ œullêll lel!'i anima'Wt au iBranoolJl) depuis 'Wle

anuéeo consommaient ave@ pl"édile©ti@n la wpplémentation proposée" a10ra que lel:i1

animaux achetés réœlIlJIlSnt préféraient œtœment brouter au pâturage.,

Les a:nimaux de quarantaiœ et d gembouche semi-intensive nQétant sur la

station qu'en saison sè©he9 il est probable quVils ©onsommeront g en début de saison

sèche" les pousses herbacées en©ore vertes puis les paillefê! en ple:i.:œ saison l!'ièlM.e

aveo les feuillelS tombée!5 au sol de FterO©B.rptlfê! luœns..

Ils devmient :reooer©her I!.OJl:W!,lement à ©ompléœr leur ration a'NO

de la farine de riz" d~1BJ grainel!! 00 coton et de la paille de riz méla15sée pour 'lm.

total de 3 à 4 kg de œti~reiSl eèchesa

La. :ration priœ au. pâturage !!lierait alors de 3 kg environ correspondant

La ©barge ma:limale de 2.. 500 amma:w: en novembre=décembre serait aisément

absorMe par leI!! parcou:œ ~ cstte période de lQannée o

La aharp effective des pa.r©ou.:N pour les- animaux en quarantaine et en

embouche aemi=1.ntensive pourrait don© êm considéNe @ODlD18 équivalente à 900 UBT

tout au 10:68 de la eauon ~chee

La charge effe©tive des parcours ~ la station dOembouche proposée" peut

donc 8tH évaluée à. Il

o 2.. 500 UBT en saimD. df!l1BJ pluie~

Cl 3.. 400 UBT en saison sècœ.,

... 161 ..,

La plupart des types de parcours du delta mort se retrouvent à lOintérleur

du périmètre délimité et borné en 1960 (voir la carte au 1/500000 Il page 16~9 à

l'exception des faciès de jachères qui ont évolué depuis cette date vers les

formations végétales climaciques.

Parcours de olasse 2

Le parcours B2 à Andropogon sayan:u.s" Elionurus elegans et Acacia seyal

occupe des taches localisées aux petites dépressions de la formation Ca2" de

superficie indéterminable à Péchelle de la carte" ainsi que 2 grandes plages

au centre du rancm..

La oharge théorique applicable à 00 parcours est d'un UBT pour 2 ha

et les besoins d'entretien y sont sa:ti.sfaits" à lOexception de lya période chaude et

sèche de février à mail) où l'apport dVazote est insuffisant.

Ces plages couvrent 430 he~tares" soit 3,,9 p.. 100 du ranch et peuvent

supporter 215 UBT avec une ration azotée d'appoint de février à maio

Le parcours A4 à Pterocarpus lucene et Andropogon sayanus est dominant

dans la partie Est du ranch où il OOCUpe 3.. 560 hall soit 3294 po 100 de la surfaoe ..

La charge théorique applicable à ce parcours est d'un UBT pour 2,,5 hec­

tares et les besoins d'entretien sont satisfaits pratiquement toute leaml~~:::

1424 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours,;'

Le parcours A2 à Pterocarpus lucene et Penn1setum pedicellatum COU'V'N

500 hectaresp soit 4,,5 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans la partie

Esto

C'est un parcours pouvant théoriquement supporter 1 UBT sur 295 hee=

tares9 les besoins d'entretien étant satisfa!ts toute Pannée.. Mais le sol de

os parcours est mouilleux, d'aspect soufflé et peu praticable par les animaux

en saison des pluies"

Ce pa.rcours se prêterait à des travaux deamélioration et pourrait consti­

tuer d'excellents pâturages améliorés en saison s~eo

~ 162 ...

200 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours sans aménagement" mais

la charge pourrait atteindre 1 UBT à lnheatare en saison sèche avec aménagement ll

émondage partiel de Pterocarpus lucene et semis de plantes fourragères comme

Centrosema pubesœns et D~lichos lablab..

Parcours de classe 3

Le pa.;rnou;rs Ca? à SClerocarya birrea et Elionurus elegans couvre

2 0 800 hectares" soit 25 11 4 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans la partie

Ouest..

La charge théOrique applicable à ce paroours est d 9un UBT pour 4 bec...

tares" les besoins d'entretien nUétant pas couverts en saison sèche ..

700 UBT peuvent être ent:retenus sur ce parcours avec une ration

azotée dUappoint deJ déœmb:re à juinœ

Le p:l.JNllours a à Acacia seyal et Schœnefeldia gra©ilis CJoune 250

heotares soit 2 11 3 po 100 du rancl1 où il est surtout localisé au NordcoOuest" à

proximiM des JDB:f9S temporaires qui servaient de points d'ab:reuvement aux campements

de saison des pluies lI avant le bornage..

La charge théorique applicable à ce parcours est d'un UBT p@ur 5

hectares.. Les besoins azotés d'entretien nUétant pas couverts e~ saison sèche e

50 UBT peuvent êm entretenus sur ce parcours avec :ration azotée

d'appoint de déœmbre à jUi..u..

Parcours de classe 4

Le pa.:mgu:rn Ai à Lli>Udetia togoensis et Andropogon pseudaprlws

couv:re 900 hectares ll seit 8,,2 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans

la p:l.rtie ouest..

La charge théorique applicable à ce p:l.rcours est d9un UBT pour

7,5 hectares" les besoins d'entretien étant satisfaits en saison sèche ..

120 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours..

1S'50'

15'45'W

PÂTURAGES DU RANCH

DÉLIMITÉ EN 1960

ÉCHELLE 1150.000<

5'45'W

Nièfi éla•••

~~

~~

5'50'

Clas,e 3

Classe 2

VALEUR DES PARCOURS

Classe 4

zaN\-------l....:..:.::..--)----+------.;

_1

o1 ~ 1

L---l

oo1 1

~L..-.:.J

IlDD

---

-Bourrol

Village

Drain rcrmanent

Drain ,ee

Parc

Pisre pare·feu

B, Savane ranachéc il Acacia .\fyal et Elial1unl, clega/ls

Dépression il Mylragina lI1erl/lis ('t Pllni(um alloblljJlislUm

TOPOGRAPHIE

Pliits

Tachcs localisées lie- 82 dans le groupement Ca2

GROUPEMENTS VÉGÉTAUX

Dépre"ion il Acacia Scyal ct fchil1ochloa (olol1um

Marc

Centre lk photographie ,lénenne 0

Cb Erme il Acacia Seyal ct Schome/eld,,! .'Irac;Ii,\

C - Erme il Schoene(eldia grC/cilis

A - Erme arbustive il Plerocorpus lurens

A'I Erme arbustive il Acacia sfyal ct Loudelia logoerlSls

A, Erme arbuqive il PICrO(,IrPUS lucens ct Pl'I1n;l,'IUI11 ped;cellal/lm

Ca, Erme il S,lerocarya birre,) et Elionurus ele,/al1s

Ca 1 Erme il Combrflum .qhazalmse el Al1drojl0.'l0n pseudaprirus

A, Erme arbll~rive il LO/ldelia W.'I0c'l7sis et Andro/1('!lvn jJseud, rri, "'"

A, Savanc panachée il Plerocarpus lucfns ct Andrapogon gayal1us

B - Savane panachée il Androp0.'l0n goyonus

"" 165 ...

Le pa.:rngurs A3 à Acacia seyal et Loudetia togoensis C01l'lr9 1980 hectares,

soit 18 p.. 100 du ranch où il est plut8t situé dans la partie Est"

Les possibilités de cba.rge sont identiques au plrcours précédent avec

1 UBT pour 7 ~ 5 hectares et les besoins d'entretien sont satisfaits en saison s~ahe..

264 UBT peuvent être entretenus sur ce plrcours..

Le PS90um Cal à Combretum gbasalense et Andropogon pseudaprious couvre

470 heotares, soit 4,3 po 100 du ranch où il est localisé sur la bordure Ouest..

La charge théorique applicable à oe parcours est d'un UBT pour 10 hec=

tares, ~B les besoins d'ent1'etien en azote ne sont pls oouverts en saison sèohe..

47 UBT peuvent êt1'e entretenus sur ce pa.:rcours avec une ration azotée

d'appoint de déœlllbm à juin"

Parcours médiocres

Deux faci~s sans valeur pastorale se différencient dans les micro-dépressions

argileuses à l'intérieur du JBl'Cours A2..

Le faciès iL Panicum anabaptistum oo~pe 20 hectares.. 90 hectaxes sont

oouverts p:1r le faoiès à Acaoia seyal et Echinochloa oolonum..

Sur les 6.. 940 heotares des parcours de type A à Pterooarpus lucens!) 2.. 000

UBT peuvent être entretenus toute l'année BanS ration d'appoint pour satisfaire

les besoins d'entretien..

, 0 000 UBT pourront être entretenus sur le reste du ranch actuel avec une

ration azotée journalière d'appoint de 150 g de matières azotées digestib10s pendant

la saison sèche ..

SUr les 11 .. 000 hectares du tVranch9ll" 3..000 UBT peuvent être entretenus

toute 1 9année g

Tableau 13 i

- 166 ...

CHARGE THEORIQUE DU ,eRANCHall ACTUEL

Parcours Surface Charge Ration d'appoint

ha p .. 1oo ba/UBT UBT pour l'entretien

A4 30560 32,4 2,5 1.. 424 inutile

A3 1.980 18,0 7,,5 264 inutile

A2 500 4,5 2,5 200 inutile

A1 900 8,2 7,5 120 inutile

B2 430 3,9 2,5 172 azotée (février àmai)

Ca2 2.800 25,4 4f}0 700 azotée (décembN àjuin)

Ca1 470 493 1090 47 azotée (décembre àjuin)

Cb 250 2,3 5,,0 50 azotée (décembl"8 àjuin)

faci~s/A2 110 1,0 - 0

Totaux 11.000 100,0 2977

L'effectif proposé pour la station d'embouche et .se noum.ssant

au p.tturage est évalué à 2.. 500 UBT en saison des pluies et 3..400 UBT en saison

s~e, de sorte que le"ranch "actuel est suffisant en saison des pluies..

L'extension de 5..000 hectares, apparemment :réalisable vers le1 •

Nord devrait être suffisante pour réaliser le projet d'embouche, aveo un

supplément de charge voisin d.& 700 Ul3Te

Malgré les pare-feux" il est probable que le quart de la station

brOlera chaque année à Jasuite de feux acoidentels et l'effeotif de la station

d'embouche, sur les 16..000 hectares prévus, ne devra pas dépasser 3.. 000 UBT

ou 750 tonnes de poids vif..

- 167 -

Outre la ration de 150g de MAd nécessaire à l'entretien des bovins sur

certains paturages en saison sèche" les animaux devront tous recevoir une ration

d'appoint pour assurer le taux de croissance envisagé allant progressivement de

250 à 500g par jour.

La pluviométrie de 1968 et surtout de 1969 étant inférieure à la normale Il

il est plausible qu'avec une pluviosité plus favorable, la productivité des p3.rcours

soit sensiblement supérieure à celle qui a été évaluée dans ce rap'Port ll ce qui

améliorerait les possibilités de charge.

4.. C x PLO l T A T ION

... 169 -

ET Di MELIORATION l1JES

DE LA ffTATION D D JI: MBOUCRE

L'exploitation rationnelle des pa:reours de la station d'embouche

exise une parlai te maitrise de lVutilisation de Il)es parcours et de leur protection

contre le feu!) principal agent de détérioration des par©ours..

Le parfait contrale de lOusage des paroours de la station nécessite g

... leur protection contre l'intJmsion de troupeaux étrangers!)

- leur protection contm les feux courants venant de l'extérieur,

... leur protection contre les feux venant de 1 Dintérieur par une

réglementation efficace de la fréquentation de la station par des personnes

étrangères g chasseursp ramasseurs de OOiso voyageurs transitant par les pistes de

la station..

L'exploitation des paroours devra. être basée sur des principes simples,

la séparation des lots de troupeaux pouvant cependant nécessiter un cloisonnement

sommaire par c18tures..

L'amélioration de la ration azotée de saison sèche pourra être facilitée

par l'émondage de Pterocarpus lucens p des plantations d'Acacia albida et des oultures

de légumineuses sur la seule station à écologie favorable, le type A2"

.,. 171 -

La production fourragère des parcours est conatituée en major!té par

les paj,.lles des graminées a:cnuelleso Ces pailles sont traditionnellement la proie

des flammes dès le 15 ootobxe. L'origine de ces feux systématiques est difficile

à déceler. Les agricultaurs accusent· les éleveurs transhumants et ces demiers

rejettent la faute sur les agricu.ltaure..

Un fai t est certains Ces feux généralisés coinoident avec le retour de la

transhumance et apportent des avantages indéniables aux éleveurs g

Ces feux précooes nettoient rapidement le tapis herbacé haut et dense

constitué par les grandes andropogon~s annuelles ll peu appétées à cette période g

And:ropogon pseudapricus

Di.heteropogon bagerupii

Ctenium elegans

Les touffes d'Andropogon gayanus éparses dans l'erme à Sahoenefeldia

gracills sont touchées par le feUil ce gui provoque un départ immédiat de jeunes

pousses permettant à la touffe de résister pendant la saison sèche et de proourer un

pâturage appréciable au ~tour des troupeaux en juillet"

Les forma.tions denses de savane panaohée à Andropogon gayanus sont

épargnées par les feux ~ leur accès est facilité et les troupea~ s'y nourrissent

au cours de leur pérégrination.

Les parcours de type Ob à Sclloenefeldia graoilis et Zornia glochidiata

présentent un tapis clairsemé et insuffisamment desséohé qui est le plus souvent

épargné par le feu et peut encore servir à la nourri.tu:re des troupeaux.

Les plages de végétation localisées à lVombre des ligneux sont

également insu:tfisammen.t desséchées et sont épargnées par le feu.

Il en résulte que oes feux très préooces nettoient les paroou.rs ll

régénèrent les graminées appétées v.i.vaœso tout en réservant de façon certaine

plus du quart du stock fourrager produi t en saison des pluies"

- 172 -

Un feu de pleine saison sèche Il en mars par exemple li détruit par con-è::t"e

la totalité des pousses herœcées ll transformant l'ensemble des pal'©ours en

immensité noircie et dénudée.. A la saison des pluiea suivante g la pluparl

des graminées vivaces ne reverdiront pas i les herbacées basses, comme Borreria

radiata a1ns1. que certaines Acanthacées comme Blepbarls linariifolia seront

favorisées et se retrouveront en grandes plages au détriment des graminées

annuelles recherchées par les anj maux en saison des pluies.

Il n'est pas impossible que, voulant préserver le potentiel fourrager

de saison des pluies et éviter ces feux néfastes ll les éleveurs brftlent délibéréme:ilt

leurs parco'UrlS de saison des pluies au moment dUabandonner leurs campements

d'hivernage ..

Les agriculteurs et les citadins sont eux aussi très intéressés p9.~ lslS

feux qui débarrassent le terrain de la végétation herbacée, facilitant les déplaca-=

ments en dehors des pistes et pe:mettant de déceler et de poursu1vm les compagnies

de pintades et les familles de pbacochèrea..

Les besoins en bois de chauffage de l'agglomération de Niono ont par

ailleurs donné naissance à une aotivité très importante de ramassage de bois de

PterocarpUS lucene"

De nombreuses charrettes à ânes quittent Niono très t8t le matin et

se dispersent dans un rayon de 20 à 30 kl.lomètres pour rentl'er ohargées de

büches vers la fin de la journée..

En saison fra~cbe9 de novembre à février, 1e61 bdcherons se réohaufi'ent

le matin avec un petit feu installé sur le tabller métallique des cbarrettes ll tablier

généralement aménagé à Paide d&un rot d"essence dérouléo Des braises peuvent être

entrafnées par le vent hors du tablier et être à l'origine de nouveaux feux..

Pm-feuxLa rE§usaite d&une station d'embouche dans œtta région, utilisant la

production fourragère des parcours pendant Pannée enti~re9 enge la création et

l'entretien dOun réseau de pare-feux 8

- p9.re-feux..ee~turant la station,

- pa:N-feux découpant les paroours afin de limiter la ~œtrat1on des feux

accidentelso

.. 173 ..

Le ~1"l!1f1Ch0li est al1'Jtuellement découpé par des pistes pare-feux en 6 blocs

d'inégale importanœQ

En octobre 1969 ces pistes ont été doublées à une dizaine de mètres

par un passage de bull"""liozeJr et la bande intermédiaire a été brBléeo

Cela travaux importants ont limité mais non su.pprimé les feu:l: à

l'intérieur des ptU"lllSo

- être en bonne voie d'achèvement dès la mi.-ootobre 9 au moins le

pare-feu extérieuro ... a:woir 't.iD.e large-ur d'au moiM 25 mèt:re61p la bande brOlée étant aussi

large que possible ll soit 15 à 20 mètreso

... tenir ~ompte du vent dom1œnt venant du Nord-Est, les travaux devant

commencer du coin Nord-Est vers le ©oin Sud,."Quest et non l'inverseo

Un grader ou. \JI.D. 1:W.1=do.r préparent une allée bien nettoyée pouvant

servir de piste automobilisable p mais le travail réalisé est lent et onéreuxo

Un tracteur à roues lIW.Di d'W1e lame frontale et inclinable ferait un. travail plus

rapide sur tme large'l:.lr Il 'un mètre eINiron9 mais les ligneux trop abondants risquent

de provoquer de nomb~usea O:revsisoDS o

I>s.Ds la ban~ interœl~ à brtnel"'11 il serait préférable d'abattZ'e

les ligneux à la tronçonneu.se pOlU" éJjminer la vé~ta.tion herbacée d'ombrage

~ présente l'inconvénient de ne ~ bl'tUer au moment des feux précooea et qui

peut ensuite sem.r de relais au feux tardifSil amlU1ant ainsi l'effet des

pa:re-f'euxo

Cette bande devra être brOlée aV6@ précaution et dès que la dessioation

des pailles le peJrJIlettr8." Le feu dev1.'S.i t êm allumé de préférence en soi:rée p aU m0­

ment où le vent tombe g où les :risquell de propagatiw ac@1dentelle sent lim1t~

et où la tombée du jour pemet de déceler rapidement les débuts a.e foyers extérieurs

à la bandeo Le feu. sem allumé simultanément de part et d'autre de la bande par

2 personnes, une éq'l.tipe de 4 à 5 manoeuvres les suivant aveco des feuillards

pour éteindre toute avaœée dangereuse du feu"

- 174 -

g16tures

Une ol&ture périnhérique semble indispensable à la bonne gestion des

parcours, afin de limiter les intrusions de troupeaux étrangers p de chasseurs

et de bI1oherons"

Elle devra faire Pobjet dDune étroite su:rveillanoe pour y déceler

les coupures et sera longée de part et d1autre par un passage de lame afin de la

protéger le mieux possible, de l8aotion corrosive des feux.

Liinstallation dDune clBture et surtout son entretien slavérant très

co'llteux, il faudra limiter le nombre des c16turels intérieurese

Ltinterdiotion de pénétrer dans la station, tant pour les hommes que

pour les troupeaux, devrait être appliquée aveo doigtée Une application brutale

de l t interdit pourrait oompliquer sérieusement l'exploita.tion des paroours par

la multiplication malveil.lante des bris de c16tures et des feux.

"" 175 ....

1 4.. 2, EXPLOITATION DES PARCOURS 1

L'exploitation des parcours la plus judicieuse est sans doute la

liture sans rotation où les bovins p!lwent consommer h toute période de l'année"

les plantes présentes dans le parcours au stade le plus appétible ..

La charge en bétail des parcours devra seulement tenir compte

de la productivité herbacée et varier selon les types de parcours de 2,,5 à 10 hectares

par UBT soit 25 à 100 kg de poids vif à l'hectare"

Les paroours à A.ndropogon gayanus de type A4 ou B devront être pâturés

avec double charge en juillet" octobre et novembN.. Cette surcharge temporaire

permettra. d'utiliser au mieux la production fourragère de cette espèce..

Pour simplifier l'exploitation dei! pal'@OUN" la délimitation de cllaque

parc devrait inclure uœ certaine proportion de fa@i~Sl à Andropogon gayanus afin de

réduire les transferts de troupeaux..

En vue de simplifier les adductions dOeau nécessaires à lOabreuvement des

troupeaux, les parcours situés dans un rayon de 3 kilom~tres autour des principales

mares temporaires" pourront être pâturés à charge double en saison des pluies" avec

abreuvement aux mares" en particulier au Nord et à 1 BEst du ranch..

ceci permettrait de conserver intact le stock: fourrager produit en

saison des pluies et utilisable en saison sèche" h proximité des abreuvoiœ alimentés

à partir des installations de l'Office du Niger..

L°u:tilisation en saison des pluies., des IllarVS temporams pour

18abreuvement9 nécessitera pour lutter contre les infestations parasitaires g

.. un débroussement de la mare aV6@ abattage des arbres afin de

l:imiter l'imTasion de la nappe d9eau par les espèces herbacéefiiJo

co une c18ture périphérique englobant les zones de ruissellement

voisines de la mare et ne laissant qu 9un a©©ès limité à la mare pour que Peau

ne soit pas trop souillée par lelS anima:ux..

.... si possible" 1gempie:rrement du point d'ameuvemento

... 1 aadministra.tion aux troupeaux de trai tements déparaBitaires

appropriés..

... 176 COD

La pâture de saison sèche" répétée chaque année 1/ ne devrait pas modifier

sérieusement la flore des parcourso Les graminées annuelles ont déjà répandu leurs

graines et Andropogon gayanus ne réagit alors que modérément à la dent du bétail o

Mais la consOlllIŒl. tion des goussès dl Acacia seyal aUBD1ente le taux de ge:rmination

des graines et il peut y avoir invasion des parcours à écologie favorable ©omme

Cb par exemple ..

En saison des pluies" la concentration des troupeaux sur les parcours de

type Ca3 et Cb a pour effet dl améliorer la flore dans un premier stade avec muJ.ti­

plication dGespèoes appétées oomme SCilhoenefeldia g.ra.oilis et Zornia gloch1diata..

Dans un deuxième stade" Schoenefeldia graoilis est remplacé par Chloris prieu.r11

puis Blepbaris linariifol1a" ce qui indique un seuil ©ritique de dégradation du

parcours..

L'exploitation des parcours pourra s'effectuer avec les taux de charge

précomsés g sauf s 8il apparatt des seuils critiques de dégradation tels que g

- parcours à Schoenefeldia g remplacement de Schoenefeldia graoilis par

Chloris prieurli..

- parcours à Andropogon gayanus g le quart des touffes nGémet plus de

chaumes fructifères ..

Dès laapparition de ces seuils critiques" les parcours concemés devront

être mis hors pâture en saison des pluies" puis exploités à mi-charge en saison

sèche et ceci pendant un minimum de deux années..

"" 171 ...

D4bmussa111ement

Les parcours de la station dDemboucme présentent une densité arbustive

assez forte, mais cependant tl"~S variable selon les différents types g

Reoowrement des ligneux inférieur. ou voisin, de 5 po 100

A3 0:0 B1 ... Ca1 ..,. Ca2 0:0 Ca3

Recounement des ligneux allant de 20 k 30 po 100 g

.4.1 ... A4 - B2

Recouvrement des ligneux supérieur k 30 po 100 8

A2 ~ CD"

Un recouvrement des ligneux inférieur ou voisin de 30 p.. 100 ne

présente pas d'in'convéniento Il présente mime l'avantage de diversifier la composition

fioristique des pal'oours tout en 1 0améliorant g

- esp~ces gr.oaminéermes et herbacées de lumière et d'ombrage apportant

au troupeau un aliment appétible variable tout au long de l'année..

... fellilleS I1 fieurs et fru1 ta des e~ces ligneuses le pl'WiJ souvent

appétés et complétant la ration azotée tout au long de la saison s~che

Un recouvrement dea ligneux supérleur k 30 po 100 devient par contre

préjudiciable k la bonne gestion des parcours en gênant la visibilité ainsi que

le déplacement tout terrain, de sorte que l'observation et la surveillanoe

des troupeaux deviennent malaiséeso

Lorsque le recouvrement des ligneux dépasse 40 po 100 dans le parcours

Cb k Acaoia seyal et Schoenefeldia gracilis 9 il serait utile de détruire la moit1é

des Acacias qui sont le plus souvent de taille réduite et gênent d'autant plus le

déplaceUl8nt des troupeauxo

<0 178 ...

Une simple coupe à la hachette" faite au collet devrait suffire à dég<-ger

le parcours à condition que les pieds abattus soient mis en tas puis brtUés après

dessication"

li1mnpdag et çultures fourragère,

Le recouvrement de Pteroœrpus lucens dépasse souvent 70 p" 100 dans le

paroours A2, favorisant la dominance exclusive de Pennisetum pedicellatum"

Les feuilles de oette espèce ligneuse sont appétées par les bovinsp

en vert en début et fin de saison sèche Qpuis en se~ au milieu de la saison sèche"

Ce tytl8 de parcours semble le plus susoeptible dOamélioration ainsi que

les micro=dépressions embroussaillées à fourrés halliers fréquents dans le type A1"

L'émondage en têtard de Ptero©arpUB lucens peut être effectué en

début p saison sèche!) comme il l'est réalisé acrtuellement par les marohands de

fourrage du marché de Niono"

Les rejets après émondage oonsenent des feuilles vertes jusquBen

février ce qui. permet un étalement de la production"

La gestion rationelle du pâturage aérien sera assurée par un émondage

partiel de chaque arbre, la coupe de quelques branches permettant la bonne régénération

de- la cime"

Avec lU émondage de Pterocarpus luoensp des cultures fourragères pourraient

être expérimentées sur le parcours A2 p à lDinstar des cultures fourragères réalisées

en République du Soudan, en particulier avec Centrosema pubescens et Dolichos lablab

dont la production fourragère de saison des pluies est oonsommée en pâturage dllappoint,

de saison sèche"

Centrosema pubescens (48) est une légumineuse vivace de type sarmenteux,

très fortement gr.I.mpante qui recouvre le sol dOun tapis épais en lUespace de 4 à 6

mois après Pensemencement et une fois établie" elle sUaooommode bien de lVombre"

Son introduction se fait par semis à la dose de 5 kg/ha (40,,000 graines

au kilogramme) en rangées distantes de 90 oentimètres..

- 179-

DoUchas lablab ou dolique blanche (48) est une légumineuse, le plus

souvent annuelle, parfois bisannuelle, rarement vivace.

Son introduction se fait par semis à la dose de 22 à 28 kg/ha (:3.000

graines au kg)p en rangées espacées d'un mètre environe

P1a:r.rtation d'AcaCia albida (Balanzan des Bambaras)

Les terres de cultures des vieux villages comme Nampala et Siraouma

sont parsemées d'Acacia albida plantés autrefois dans les terres de oulture.

cet arbre pC)'UXTait être planté aveo de fortes chances de réussite

sur les 2.800 hectares du parcours Ca2.

Il présente la partioularité de perdre ses feuilles en saison des

pluies et il ne modifie dOM pas les conditions d'ombrage au moment de la croissance

des herbes.

CHARREAU et VIDAL (12) ont mis en évidence le pouvoir fertilisant de

cet arbre et 19améUoration quUil apporte aux caraotéristiques organiques et minérales

du sol.

Le feuillage peut être distribué aux animaux par émondage partiel

de quelques branches par arbre à chaque saison sèche. Les gousses très nutrltives

sont reoherchées par les bovins et la produotion est évaluée par GIFFARD (26) à

400-600 kg/'bB. pour un peuplement dense de 60 individus à Phectare..

GIFFARD (25) fournit des indications très préoises pour la 'plantation

de cet arbre dans les terres de cultures.

Les fruits mOrs d'Acacia albida sont cueillis en avrll avant dessication

complète de la gousse qui est décortiquée à la main.

Les graines sont semées immédiatement et germent à 90 p .. 1ooe

Les plants sont élevés pendant 4 mois dans des pots faits degaines

en polyéthy'lène de 50 microns, longues de 30 cm et larges de 10 cm, aw@ un arrosage

quotidiene

2 à 3 graines sont semées dans chaque pot et un seul pied est conservé

dans chaque pot après 1 mois de pépinière"

La plantation est effectuée vers la mi-aolltl) à raison de 100 plants

à l'heotare avec un écartement de 10 mètres en tous sens et la reprise est d'environ

50 p.100.

Les plants doivent ensuite ~t:re protégés de la dent du bétail pendant

3 ans, soit par des abris individuels en épineux II soit plut6t par une mise en défens

du parcOur&1I à lGoccasion par exempl~ d'une mise hors pAture pour régénération de la

flore.

5s ... IL. A S T A T ION

- 180 ...

DO .a;-'MBOUCHE E T SON

eNVIRONNEMENT

Le programme d'embouche prévoit une charge de saison s~che sur

pâturages de 3.400 UBT ou 850 tonnes de poids vif..

Le 'ijranch~ actuel peut supporter en saison sèohe 3..000 UBT 00-

750 tonnes de poids vif à la oondition impérative que le domaine soit totalement

:l:.ndemne de feux oourants"

Il semble pl'lldent de penser que le quart de la station puisse être

dévasté par les feux acddentels malgré la présence de pare-feux en bon état

d'entretien, ce qui réduit la charge pratique sur les 11 0 000 hectares du Diranch911

actuel à 2.. 250 UBT ou 550 tonnes de poids vif..

Au Nord du ranch, une extension de 5,,000 hectares pourrait 8tre,

envisagée mais à la oondition d'éloigner les villages temporaires de cultures

qui y sont installés.

Sur les paroours du continental termiœl situés au Nord de

Kogoni-Sokolo, un périmètre de 13.. 000 heotares pourrait êtN aisément délimité

le territoire considéré n'étant utilisé ni par les éleveurs!) ni par les agriculteurs.

Une superficie de 80..000 hectares pourrait même y être trouvée sanff gêner la

population locale"

A l'aide de canalisations, Peau nécessaire à l'abreuvement pourrait

être amenée sur les parcours, soit à partir de la mare de Kourmangoubé, soit à

partir du Fala g en traversant directement la formation de brousse tigrée grâoe

à un débroussaillement prél1m1 naire" En cas de panne du système de pompage, les

animaux pourraient être abreuvés provisoirement à même le Fala..

... 181 co

Si la surface de 11 0 000 hectares du ll'/:ra.nchllU aotuel paraissait 1nsut=

fisante pour le projet d'embouohe p l~opération pourrait se scinder en trois postes

répartis géographiquement le long du eaœl du Sahels

1°" L'embouohe extensive de 14 mois serait réalisée dans une annexe

aménagée sur les parcours du continental tel"Dl1œl avec 8

.,. une charse à IBhecta.re d'un UBT pour 6 he@tares ou 40 kg de poids

vif à l'hectare 0

- la di~.trlbution d'une ration dOappoint comprenant g

o en juilletpde la paille de riz mélassée p la paille provenant des

casiers de Kogom-Dogofri et la mélasse de Dousabougou..

o en pleine saison des pluiesp des sous~produ!ts de la rizerie de

Dogofri p en quanti té suffisante pour assurer le gain de poids recherché"

" en saison sèche p 150 g de matières azotées digestibles pour

assurer l'entretien ainsi. que le nécessaire pour l.e. ga.i.n de poids :recherchéo

20" L'emboucœ/ semi=intensi'flJ serait effe@tuée sur lOactuel IItranchlro

ainsi que la mise en quarantaine des animaux achetés à 1 Bâge de 3 à 4 ans"

La charge des par©ou.rs os©illerait entre 25 et 100 kg de poids vif

à l'hectare ave@ tm8 moyenne de 65 kg à l'he@tare e

Les troupeaux recevraient une ration dOappoint comprenant 150 g de

matières azotées digestibles pour assurer l Bentl"etien ainsi que le nécessaire

pour le gain de poids re©herohéo

3°" L'embouche intensive pourrait également être effectuée séparé­

ment en se rapprochant des sour@es o.e predu!ts nécessaires à Palimentation

intensive du bétail p à proximité du ea.nal. du sahel par lequel pourrait être

acheJllinœ la paille de riz ainsi qu t à distance optimale de la sucrerie de

Dougabougou et de la rizière de Molod.oo

Une action d'embouche de cette envergure méritarait d'être associée

à une action de vulgarisation de lBembouche paysanne près des colons de leOffice

du Niger afin de valoriser leur cheptel évalué à plus de 250 000 t8teso

Ce cheptel parait Mtuellement soua=exploité ccmmie il l'était déjà

en 1960 quand JOURDAIN Gf) (29) évaluait à 1p 5 po 100 le pourcentage d'animaux

adultes vendus ou aœttus.. Il pré~nisait l'installation d'une conserverie

- 182 -

pour utiliser les animaux inaptes à lOexportation et la produotion de oonserves à.

base dl. viande de boeuf et de riz assaisonnés de tomates" de piments" d'oignons.. o

Tous les colons de l'Office n Oétant pas propriétaires de troupeaux"

la vulgarisation d'une embouche paysanne pourrait s'appurer sur les colons les

plus démunis auxquels pourraient être confiés en embouche deux ou trois animaux

oédés par les propriétaires..

Les animaux seraient en embouohe pendant la saison sèche" attachés au

piquet dans l'enceinte de la ooncession du pays4n et protégés du soleil et de la

pluie par un abri rudimentaire couvert en prlllee

La ration d'embouche à préconiser devrait être expérimentée préalable­

ment à partir de ~.r0du1 ts à la portée du paysan g paille de riz ll sous-produits de

rizerie et surtout fourrages oultivés en irrigation..

La canne fourragère et Phaseolus lathyroides aont déjà cultivéa

avec succès tant à la station zootechnique du Sahel qu'à la station de KOg'oni

et il suffirait d'adapter les techniques culturales aux possibilités des paysans ..

D'autres cultures sont à envisager comme Centrosema pubesoens"

DoUchos lablab et probablement Stylosanthes gracilis.. Ces légumineuses riches en

azote pourraient en particulier être essayées sur les étendues marécageuses à

Cypéraçées incluses entre les casiers d' irrigation..

Mises en place dès les premières plw.es ll elles:résisteraient sans

doute à l'engorgement dea sols et même de lDinondation temporaire .. Le fourrage

produit en saison des pluies e:t début de saison sèche serait récolté à la faucille

au fur et à mesu:re des besoins" pendant la saison sèche ..

La pérennité de ces cultures fourragères est inconnue mais elle pour­

rait être de 3 à 4 années au minimum..

- C -

CTUDE DES ffous "" PRODUITS Di GllICO:LmS

par P" LECLERCQ

et R" RIVIERE

J

1 !1 J

185

lIN T RaD li C T ION

On considère de plus en plus que l'avenir de l'élevage bovin en Afrique

tropicale passe par l'embouche de jeunes animaux produits dans des zones arides par

le grand élevage pastoral traditionnel,

La création de centres d'embouche vise à atteindre plusieurs buts

- En premier lieu, régulariser l'offre en animaux de qualité tout au long

de l'année, et, en particulier, au moment où elle est la plus faible, à l'approche

de la saison des pluies,

Pour atteindre ce but, le remplissage des centres doit se faire d'octobre

à janvier et le délestage d'avril à août, Parallèlement, l'augmentation du poids

des carcasses des animaux livrés à la boucherie, d'un poids vif de 350 kg environ,

freinera le gaspillage qui consiste à abattre des animaux trop légers,

- En second lieu, valoriser les sous-produits agricoles disponibles dans

les pays tropicaux en prenant en considération les études, les travaux d'accompagne­

ment réalisés par l'L,E,M,V,T, sur les possibilités d'utiliser ces sous-produits

pour la production de la viande, Ces travaux ont démontré que les zébus d'Afrique

tropicale, nourris intensivement, présentent des croissances journalières moyennes

atteignant } ,000 g dans certaines conditions, et que les indices de consommation

s'établissent entre 6 et 9 D,Fa par kg de gain de poids vif permettent une produc­

tion économique de viande,

Dans cette optique, l'étude intitulée "Etude agrosto1ogique en vue de la

création d'un ranch d'embouche dans la région de Niono dans la République du Mali"

comporte une "enquête pour apprécier les possibilités d'utilisation des sous-produits

provenant des industries agricoles de la région (sous-produits d~rizeries et des

usines d'égrenage de coton) ainsi qu'une enquête rapide sur les quantités disponibles,

Des analyses permettront de comparer les rations les plus économiques à valeur fourra­

gère égale en vue de compléter l'embouche de certains lots de bétail",

La saison à laquelle la mission a été effectuée (au mois d'avril) se situe

en dehors des périodes de récolte du riz et du coton, et à la fin de la récolte de

1â canne à sucre; mais, par contre. pendânt la période de décorticagé du riz et d'é­

grenage du coton, Il a donc été possible de visiter ces usines en cours de fonction­

nement.

186

Les échantillons de sous-produits agricoles prélevés sur place ont été

analysés par le laboratoire du service d'alimentation et de nutrition de

liI,E,M,V.T, dirigé par le Docteur vétérinaire RIVIERE,

187

II INVENTAIRE DES SOUS-PRODUITS DISPONIBLES

Les sous-produits que nous avons étudiéset pour lesquels nous avons re­

cueilli des prélèvements en visitant les centres de production des régions de Niono,

Ségou, Bamako, se répartissent en

sous-produits du riz,

- sous-produits du coton,

sous-produits de la canne à sucre,

- sous-produits d 'huilerie.

1. SOUS-PRODUITS DU RIZ

Les sous-produits du riz consistent d'une part en sous-produits ou rési­

dus d'usinage, sons, farines de cônes à blanchir, brisures, et d'autre part, en

paille de riz.

1.1 - Les sous-produits et résidus d'usinage

Pour l'Office du Niger la production totale de l'ensemble des secteurs

de Niono, Mo1odo, Ko1ongotomo, Kourouma représente 35.000 tonnes de riz paddy pour

la campagne 1969-1970. Ces chiffres nous ont été fournis par le chef du secteur de

la production de Niono.

Le rendement est de l'ordre de J.300 kg de paddy à l'hectare en culture

irriguée.

La moisson commence au mois de novembre et se poursuit jusqu'en janvier,

puis intervient le battage sur place, le transport du paddy à l'usine et enfin le

décorticage qui se déroule de janvier à avril ou mai.

Les sous-produits utilisables pour l'alimentation du bétail représentent

de 6 à 7 p.l00 du paddy usiné, soit pour 35.000 tonnes, environ 2,000 tonnes de

sous-produits. Ce chiffre nous a été founi globalement : il comprend à la fois le

tonnage des sons et celui des farines de cônes à blanchir. Cependant, il apparaît

que la production des sons est supérieure, légèrement, à celle des farines.

188

Il faut mentionner de plus~ 2 p,JOO de "brisures volailles lf, soit 600

tonnes environ provenant du nettoyage du paddy avant son passage au décortiqueur.

La nature des sous-produits ainsi que leurs pourcentages par rapport au

poids du paddy usiné est variable suivant les usines visitées, Ces données seront

indiquées pour chaque établissement.

Les prix de cession des produits sont identiques :

- son 0 . . . . . . 5 F le kg, prix sur carreau usine

- farines 7 F If If. , . .- Ifbrisures volailles" 14 F " "

Les produits destinés à la consommation humaine sont vendus

- riz blanchi , , , . 100 F le kg

- riz M.40 (40 p,lOO de brisures) 70 F le kg

- brisures fines . . " , , • 22 F le kg

Les usines traitant le riz de l'Office sont situées à

Molodo (7 km de Niono)

Kourouma (75 km de Niono)

Kolongotomo (75 km de Niono)

Une quatrième, située à Kokri ne fonctionne pas actuellement par manque

de matière première.

a) Usine de Kourouma (75 km de Niono)

L'usine financée, construite et équipée par la République de Chine popu­

laire, fonctionne depuis 1968. Il existe une assistance technique chinoise qui

supervise son fonctionnement.

La campagne de décorticage 1969-1970 a commencé le 29 janvier 1970. A la

date du 6 avril, il avait été traité

ayant donné

3.800 tonnes de paddy long (net après nettoyage)

180 tonnes de sons, soit 4,7 p.100 du paddy traité

164 tonnes de farines de cônes, soit 4,3 p.100 du paddy traité.

Les prévisions d'usinage pour l'ensemble de la campagne 1969-1970 sont

de l'ordre de 15.000 tonnes de paddy, ce qui donnera

650 tonnes de farines de cônes,

700 tonnes de sons.

189

Avant le décorticage le paddy subit un nettoyage préliminaire dans des

nettoyeurs calibreurs. Il en résulte un résidu nommé "brisures volailles" constitué

par des brisures de paddy, des graines fines d'espèces diverses et d'une importante

proportion de déchets minéraux,

- Au stade du décorticage

Le passage du paddy dans les décortiqueurs (matériel importé de Chine

populaire) laisse un mélange de riz décortiqué, de balle, de son, de germes et de

brisures.

Le mélange son, germes et brisures est séparé par passage au tamis rectan­

gulaire pu~s sous un puissant ventilateur. On ne pratique pas le vannage à la main

dans cette usine.

Le son ainsi récupéré est vendu 5 F le kg (prélèvement nO], analyse page

20~, Les brisures fines et les germes sont vendus pour la consommation humaine pour

la confection du couscous de riz très apprécié localement, au prix de 22 F le kg

(prélèvement n02, analyse page 206,) .•

Le disponible pour l'élevage est estimé à 700 tonnes pour la campagne

1969-] 970 (cf, tableau récapitulatif page j 9.Y .

Les balles sont brûlées pour fournir l'énergie nécessaire à l'usine.

- Au stade de blanchiment

Le blanchiment se fait en une seule opération; il en résulte une seule

qualité de farine de cônes à blanchir,

Cette farine contient un certain pourcentage de brisures de riz blanchi

qui sont séparées et incorporées au riz blanchi entier pour reconstituer un mélange

(M.40) ou riz marchand à 40 p.100 de brisures, vendu 70 F le kg. La farine des cônes

est vendue 7 F le kg, prix sur carreau usine (prélèvement n03, analyse page 206).

Le disponible pour l'élevage est estimé à 650 tonnes pour la campagne

]969-1970, Le prix sur carreau usine est de 7 F le kg (cf. tableau page J93).

190

b) Usine de Kolongotomo (75 km de Niono)

Usine gérée par le personnel de l'Office du Niger,

Au cours de la campagne ]968-1969~ l'usine a traité 4,300 tonnes de paddy,

La campagne dure du mois de janvier à début juin : il est prévu pour la

campagne ]969-]970 un usinage de 5,000 tonnes de paddy,

L'usine aurait recueilli, pour la campagne 1968-1969 un tonnage global de

167 tonnes de sons et de farines de cônes, ce qui représente à peine 4 p,lOO du

paddy usiné,

- Avant le décorticage, le nettoyage du riz laisse la "brisure volailles"

vendue 14 F le kg. Ce produit est mélangé à une forte proportion de débris minéraux,

gravillons, poussière, ainsi qu'en témoigne le détail de l'analyse page : (matiè­

res minérales totales 25,35 p,lOO de la matière sèche, insoluble chlorhydrique

18 ,59 p, 100) "

La quantité disponible~ représentant enV1ron 2 p,lOO du poids du paddy,

est estimée à 100 tonnes, (Prélèvement n04, analyse page 207).

- Le décorticage s'effectue dans des déc ortiqueurs à meules de fonte recou­

vertes de corindon,

Le blanchiment se fait par passages successifs dans trois cônes à blanchir

de marque OLMIA à VERCELLI (Italie).

Le mélange du son de décorticage et des farines de trois cônes et des bri­

sures est passé au séparateur, Il résulte de cette opération

- le mélange de brisures et germes~ vanné à la main pour enlever les restes de balle,

vendu 22 F le kg sous le nom de brisures fines pour la consommation humaine (prélè­

vement n05, analyse page 207),

- le mélange son et farine des trois cônes vendu 5 F le kg (prélèvement n06, analyse

paga.207) "

En réalité le tonnage des sous-produits de rizerie disponibles à Kolongo­

tomo est tout à fait théorique.

Il existe, en effet~ dans la région~ deux porcheries, l'une située à 4 km,

l'autre à 25 km, totalisant un effectif de 400 porcs Large White purs ou métissés,

qui utilisent la quasi totalité du mélange son et farine de la rizerie, qui leur est

vendu à 5 F le kg,

191

L'état général de ces élevages est satisfaisant dans l'ensemble, cepen­

dant certains troubles de croissance et la fréquence des hernies ombilicales chez

les porcelets indiquent qu'il est indispensable de renforcer, de façon permanente,

la ration en protéines d'origine animale, en particulier en déchets de poissons du

Niger laissés par les opérations de séchage-fumage, et en sels minéraux.

En conclusion, il convient d'inscrire seulement pour mémoire les sous­

produits de la rizerie de Kolongotomo.

c) Usine de Molodo

La rizerie de Mo1odo se trouve à 7 km du centre de Niono. Son activité

a commencé au cours de la campagne 1963-1964. La période d'usinage s'étend du mois

de février au mois de juillet.

Au cours de la campagne J968-J969 il a été usiné 9.400 tonnes de paddy

(décorticage à sec), donnant 590 tonnes de résidus sons et farines de cônes à

blanchir mélangés, soit une proportion de 6,3 p.]OO.

Ces sons et farines sont habituellement vendus mélangés, mais cependant

il est possible de les obtenir séparément au prix de :

- sons • .

- farines

5 F le kg, prix sur carreau usine

7 F le kg, "

Les prévisions d'usinage pour 1969-]970 sont de 15.000 tonnes de paddy

qui donneront 950 tonnes de sous-produits.

La capacité de traitement de l'usine est de 3,5 tonnes de paddy à l'heure

et la capacité maximale annuelle de ]8.000 tonnes. Cette usine, selon ces prévisions,

fonctionnera donc cette année à plus de 80 p.]OO de son rendement maximal.

- Le passage du paddy au nettoyeur-calibreur laisse comme résidu des "bri­

sures volailles" dans la proportion de 2 p.IOO de paddy nettoyé, de composition

très hétérogène. Ce résidu représenterait environ 300 tonnes pour la présente cam­

pagne (prélèvement n07, analyse page 208). Prix de vente: 14 F le kg, prix sur

carreau usine. Ce produit s'avère, à l'analyse, encore plus chargé en débris miné­

raux que celui recueilli à Kolongotomo.

192

- Au stàde du décorticage

L'usine utilise des décortiqueurs à meules de fonte recouvertes de corin­

don, ainsi que des décortiqueurs à rouleaux de caoutchouc,

Le résidu produit contient du son, des germes, une quantité non négligeable

de brisures et de la balle.

La balle est récupérée et brûlée pour fournir la force motrice à l'usine.

Les brisures sont séparées et débarrassées du restant de balle par vannage

à la main (prélèvement n09, analyse page 208)' Ces brisures fines sont vendues 22 F

le kg pour la consommation humaine.

- Le son contenant les germes et une petite quantité de balle broyée et de

brisures est vendu 5 F le kg (prélèvement n08~ analyse page 208).

- Au stade du blanchiment

L'opération s'effectue par passages successifs dans trois cônes à blanchir

de marque OMLLA - VERCELLI (Italie). Nous avons ainsi obtenu:

- farine du premier cône (prélèvement nOl0, analyse page 20~)

- farine du deuxième cône(prélèvement n011, analyse page 209)

- farine du troisième cône (prélèvement n012, analyse page 209)

Ces trois farines sont mélangées. Le mélange est vendu 7 F le kg, prix sur

carreau usine (prélèvement n013, analyse page 209).

Récapitulation des sous-produits de rizerie

Le tableau ci-dessous donne la production des usines visitées pour la

campagne 1968-1969 et l'estimation de la production pour la campagne 1969-1970.

193

Usines Campagne J 968-1969Campagne 1969-1970

1(estimation)

1PaC:dy usiné1

Sous-produits Paddy usiné Sous-produits

11

Kourouma - 1 - 15.000 T 700 T sons

1

650 T farines1.350 Tonnes

Kolongotomo 4.300 T 1 167 T 5.000 T 200 Ti

Molodo 9.400 T 1 590 T 15.000 T 950 T

Total J3.700 T 757 T 35.000 T 2.500 T

Le disponible représente 2.500 tonnes.

De ce chiffre de 2.500 tonnes de sous-produits théoriquement disponibles

pour la campagne 1969-1970, il convient de soustraire: 600 tonnes destinées à

l'alimentation du bétail appartenant à l'Office du Niger, et la totalité de la

production de l'usine de Kolongotomo actuellement réservée à l'entretien des deux

porcheries.

Le tableau ci-dessous résume l'estimation des quantités disponibles pour

l'embouche pour la campagne J969-1970.

1 Production Cons onnnati on Disponible 1 Prix cession 1

Sons 1.300 T 400 T1

900 T 5 F/kg

Farines 1.200 T 400 T 800 T 7 F/kg1

Total 2.500 T 800 T 1.700 T1

En conclusion, le disponible réel actuel est de l'ordre de 1.700 tonnes

réparties sur les usines de Molodo (7 km de Niono) et de Kourouma (75 km). Ces

1.700 tonnes de sous-prodûits se décomposent approximativement en 900 tonnes de

sons et 800 tonnes de farines de cônes.

La valeur globale de ce disponible est de 1.200.000 U.F.

D'après les responsables de l'Office, ce disponible ira en s'accroissant

pour atteindre 2.500 tonnes vers les années 1973-1974.

J 94

1.2 - Paille de riz

La moisson du riz dure de novembre à janvier. Le battage a lieu sur place

de janvier à avril.

Le riz est coupé à la main, les tiges étant sectionnées environ au tiers

supérieur, il reste environ les deux tiers de la paille sur le terrain qui sont

ensuite brûlés.

Dans ce mode de récolte la production de paille représente environ 1,3

tonnes par hectare, ce qui correspond au poids de paddy récolté.

La répartition des casiers de l'Office du Niger fait que, dans un rayon

de 50 km autour de Niono, on dispose de 5.000 tonnes de paille. (Prélèvement n014,

analyse page 2J 0) .

si la cession par la direction de l'Office du Niger est gratuite, il se

pose cependant certains problèmes qu'il importera de passer en revue à l'occasion

d'une étude économique de la station de Niono.

- La mise en bottes, indispensable pour le transport et le stockage, devra

se faire à partir de février, date du début du battage, jusqu'en mai, date à la­

quelle peuvent se produire les premiers orages.

11 fiJut de plus tenir compte du fait que la paille restant dans les ca­

s~ers est entièrement brûlée au mois d'avril. Dans certaines régions les premiers

feux ont commencé cette année fin février.

- Le transport par voie de terre ou par canaux de l'Office du Niger.

- Le stockage.

La paille n'est disponible au plus tôt qu'à partir du mois de février,

d'où nécessité de stockage jusqu'à cette date d'une partie de la paille de la

campagne précédente sous hangars, à l'abri de la pluie, de juillet à octobre.

De plus, cette région est infestée de rats qui occasionnent de gros

dégâts aux réserves alimentaires, il est donc indispensable de prévoir une protec­

tion contre ces rongeurs, ainsi que leur destruction systématique.

L'analyse bromatologique de cette paille (page 210 ) fait ressortir qu'elle

a une valeur pratiquement nulle lorsqu'elle est employée seule, mais qu'elle pré­

sente de l'intérêt en tant que support de la mélasse de canne à sucre.

195

2, SOUS-PRODUITS DU COTON

Il existe deux sources de sous-produits du coton

- l'Office du Niger (usine de Niono),

- les usines d'égrenage de la C.F.D.T.

2,1 - L'Office du Niger

La production de coton de l'Office du Niger en culture irriguée est esti­

mée à 3.500 tonnes de coton graine pour la campagne 1969-19700 La graine représente

66 p.IOO du coton récolté, ce qui donne une quantité de graines de 2,400 tonnes. Le

rendement est de l'ordre de 1.200 kg coton graine par hectare,

Le disponible réel, diminué de la quantité réservée aux semences à l'hui­

lerie, et des pertes, s'établit autour de 1.200 tonnes de graines vêtues, c'est-à­

dire recouvertes d'un fin duvet nommé "lint".

La période de récolte s'étale d'octobre à février et la période d'usinage

dure jusqu'en avril.

Une partie de la graine est traitée à l'huilerie de Niono, l'huile produi­

te est utilisée pour la fabrication de savon, Le lint et les coques des graines sont

brûlés, et le tourteau est surtout utilisé comme engrais dans les terres à coton de

l'Office du Niger.

Pour la campagne actuelle, la totalité de la graine restante est acheminée

sur Bamako en vue de son exportation. Le prix est fixé à 7 F maliens le kg, prix sur

carreau usine. Une petite quantité est cédée au prix de faveur de 5 F le kg à la

station du sahel qui poursuit des expériences d'embouche de bétail zébu avec diffé­

rents sous-produits agricoles,

Le chef de secteur de production de l'Office à Niono nous a informé que

l'on venait de décider la suppression de la campagne cotonnière 1970-1971 en raison

des frais considérables entraînés par la culture (traitements antiparasitaires, maî­

trise de l'eau dans les casiers "')0 Aucune décision n'est prise actuellement pour

les années suivantes. (Prélèvement n015, analyse page 212),

196

2,2 - C.FoD.T.

Les usines d'égrenage de coton sont situées à

- Ségou 110 km de Niono

- Fana 220 km de Niono

- Bamako 340 km de Niono

- Koutiala 270 km de Niono

Le disponible théorique en graines de coton (non déduit le tonnage néces­

saire aux semences) est de 26-500 tonnes, se répartissant ainsi

- usine Ségou 1.500 tonnes

Fana , · 1.000 tonnes

Bamako · 8,000 tonnes

Koutiala , 10.000 tonnes

26.500 tonnes

Le prix est de 7 F le kg en vrac, prix sur carreau usine. A ce prix s'a­

joutent les frais suivants, à la tonne

- sacherie . · , , . , 3,742 F

- manutention. pesage 400 F

- chargement camion 250 F

4.392 F

soit, 4,4 F au kg de graine.

Ce produit est disponible de décembre à avril sans frais supplémentaires,

Au-delà de cette date il conviendrait de prévoir des frais de magasinage. (Prélève­

ment nO 16, analyse page 212).

A signaler qu'il existe un coton jaune de deuxième qualité représentant

environ 2 p,lOO de la quantité totale traitée et dont la graine est jetée ou est

utilisée pour faire de l'engrais.

Le prix de cession serait donc nul.

Un échantillon a été fourni par l'usine de Fana (prélèvement n017, analyse

page 2J 2) .

Il importe de signaler que pour la campagne jQ6Q-]Q70 le disponible en

graines de coton est nul car la S.A.M,I.E,X. (Société malienne d'importation et

d'exportation) qui a le monopole du commerce des graines a décidé de réserver la

totalité de ce produit pour l'exportation via Dakar et Abidjan (15 F le kg rendu

Abidjan),

197

Si donc on tient compte des deux faits suivants :

- une interruption pour une durée non précisée de la culture du coton à l'Office

du Niger à partir de l'année prochaine,

- décision de la S.A.M.I.E.X. d'exporter la totalité des graine s provenant des

usines susceptibles d'approvisionner le centre d'embouche de Niono,

il convient d'être très réservés quant à la possibilité d'utiliser ce sous-produit.

En tout état de cause l'organisme responsable de la gestion de la station 4evra

obtenir des Autorités l'assurance formelle qu'un tonnage de l'ordre de 3.)00 tonneS

lui sera réservé en priorité, en provenance des usines de Fana et de Ségou, qui

offrent le maximum de facilité pour le transport et éventuell~ent de l'usine de

Niono, si la culture du coton se poursuit à l'Office du Niger.

3. SOUS-PRODUITS DE CANNE A SUCRE

Dans ieLbutopè diversifier les productions agricoles de la Répu~lique du

Mali, un certain nombre de cultures nouvelles ont été entreprises récemment. Parmi

celles-ci figure la culture de la canne à sucre.

Dans cette optique, l'Office du Niger a entrepris en 1966 et 1967 la cul­

ture irriguée de la canne à sucre dans la région de Dougabougou, localité:ijituée à

45 km de Niono, à laquelle elle est reliée par une route relativement bonne en sai­

sQn sèche et mauvaise en saison des pluies sur une grande partie de son trajet.

Dougabougou se trouve de plus sur le bord du canal du sahel entre Markala et Niono.

La canne est traitée dans une usine dont la construction et l'équipement

ont été financés par la République de Chine populaire, qui assure en même temps la

conduite technique des opérations d'extraction.

Les surfaces aménagées pour la culture couvrent 1.700 hectares, dont

1.300 sont plantés ,en permanence. Le rendement moyen en canne s'établit à 50 tonnes

à l'hectare, ce qui permet d'estimer la récolte pour la campagne 1969-1970, qui se

termine fin mai, à 60.000 tonnes environ.

La récolte des cannes a lieu de septembre à mai. Elle se termine au mo­

ment des premières pluies en raison de la baisse de la teneur en saccharose des

cannes qui diminue la rentabilité, et de la difficulté du transport dan,s les che­

mins de terre.

198

Les sous-produits ou résidus du traitement des cannes, éventuellement

utilisables pour l'alimentation du bétail sont:

- la mélasse.

- la bagasse,

- les bouts blancs.

3.J - La mélasse

La mélasse, résidu sirupeux incristallisable, représente 4 à 5 p,lOO du

tonnage de la canne broyée, soit une production estimée à 2,800 tonnes pour la

campagne 1969-1970 et les deux suivantes, Ceci correspond à une production de 7.000

tonnes de sucre (J1,6 p,JOO de la canne traitée), Sur ces 2.800 tonnes de mélasse.

une partie (1,000 tonnes environ) est distillée sur place pour fournir de l'alcool

à 96°,

Une tonne de mélasse donne 270 litres de cet alcool qU1 est vendu 90 F

le litre, prix usine, non logé, Cet alcool s'utilise en pharmacie, en parfumerie,

et on envisage actuellement la fabrication du vinaigre d'alcool.

Le prix, relativement élevé, limite les débouchés, en particulier ceux

offerts par l'exportation, ce qui permet de supposer qu'il existera toujours un

disponible de mélasse.

L'excédent non distillé est stocké dans une cuve métallique de 1.400

mètres cubes, soit une possibilité de stockage de 1,900 tonnes (densité de la

mélasse 1,4)0 La conservation est très bonne, quelle que soit la saison, Le pro­

duit est donc disponible toute l'année.

Une partie de ce disponible est utilisée actuellement pour des expéri­

ences d'embouche de bétail bovin à :

- Dougabougou (OoN.),

- la station du sahel à Niono,

- le centre d'élevage de Sotuba,

Le prix de cession est actuellement fixé à 4 F le kg pris à l'usine,

mais nous n'avons pu obtenir du directeur de l'usine des précisions quant aux

prix qui seront pratiqués dans les années futures. pour le cas où la demande de

ce produit viendrait à augmenter.

199

Pour le transport de Dougabougou à Niono la mélasse devra être condi­

tionnée en fûts.

(Prélèvement n018, analyse page 2J4).

En conclusion, le disponible en mélasse de canne à sucre est de l'ordre

de 1.500 tonnes actuellement.

3.2 - La bagasse

Résidu recueilli après passage des cannes dans les broyeurs et dans les

extracteurs, pour en extraire le jus trouble, représentant 25 à 30 p.100 du tonna­

ge de la canne broyée.

La bagasse de l'usine de Dougabougou est actuellement entièrement brûlée

dans deux vastes chaudières dont la vapeur entraîne des turbo-alternateurs fournis­

sant la force motrice à l'usine, concurremment avec du bois de chauffe, qu'il est

d'ailleurs de plus en plus difficile de se procurer.

En conclusion: aucun disponible. (Prélèvement n019, analyse page 214).

3.3 - Les bouts blancs

Les bouts blancs résultent de la technique qui consiste au moment de la

récolte à la main, à étêter les cannes dans le but de diminuer le poids de la ma­

tière à transporter à l'usine.

Ces bouts blancs, relativement peu riches en sucre, représentent 20 p.100

du poids de la canne récoltée et constituaient, avant 1968, un tonnage considérable

de résidus.

Depuis deux ans, l'Office utilise une nouvelle technique de récolte: le

brûlage. La parcelle à récolter est brûlée la veille au soir, le feu se propage

pendant la nuit. Le lendemain matin, au moment de la récolte, les extrêmités des

cannes sont sectionnées, mises en tas au bord de la parcelle, et complètement brû­

lées.

En conclusion aucun disponible en bouts blancs.

En résumé, il existe un disponible en sous-produits de la canne à sucre,

environ 1.500 tonnes de méle.sse, représentant une valeur énergétique de 1.100.000

U.F.

200

4. SOUS-PRODUITS D'HUILERIE

Nous avons recueilli les renseignements suivants, qui concernent les

sous-produits laissés par l'extraction des huiles à l'usine de la S.E.D.O.M.

située à Kou1ikoro, à 57 km à l'Est de Bamako.

Cette usine traite actuellement les produits suivants

- arachide,

- karité,

Le traitement des graines de coton n'est pas envisagé avant deux ans.

Il serait alors traité 20,000 tonnes de graines par an en provenance des usines

d'égrenage de Fana et de Bamako. Mais il convient de souligner que les tourteaux

fibreux (non dé1intés) sont inutilisables dans l'alimentation du bétail, non seu­

lement à cause de la présence de fibres, mais aussi parce qu'ils peuvent être

toxiques.

A l'heure actuelle la presque totalité de la graine de coton est expor­

tée (cf. page 196). Le disponible est donc pratiquement nul,

4.1 - Sous-produits de l'arachide

Tourteaux d'arachide

L'usine de Kou1ikoro a traité, en 1969, 30.000 tonnes de graines en co­

ques, soit environ 21.000 tonnes de graines décortiquées.

Le tourteau obtenu, 12.000 tonnes, représente 57 p.100 de la graine trai­

tée par pression à chaud (tourteau expe11er).

Les normes se situent en général entre 52 et 54 p.100 pour ce procédé

d'extraction de l'huile.

Ce tourteau vendu 20 F le kg a la destination suivante

- 500 tonnes environ pour le Centre d'Elevage de Sotuba, près de

Bamako,

- le reste est réservé à l'exportation.

(Prélèvement nO 20, analyse page 2J 6) .

201

Coques d'arachide

Le décorticage des arachides laisse 10.000 tonnes de coques qui sont

brûlées en totalité. Aucun disponible ne peut être envisagé pour l'avenir car

l'augmentation prévue de la capacité de traitement de l'usine demandera un accrois­

sement de la quantité de combustible nécessaire pour fournir la force motrice.

(Prélèvement n021, analyse page 216).

4.2 - Sous-produits du karité

Tourteau de karité

Nous citons seulement pour mémoire ce sous-produit de l'usine de Koulikoro

qui n'est pas utilisé jusqu'à présent pour l'alimentation du bétail.

La production moyenne est de 5.000 tonnes par an. Il est inutilisable pour

l'alimentation du bétail. La totalité en est brûlée dans les chaudières de l'usine

ainsi que les coques d'arachide.

202

S. EVALUATION DU DISPONIBLE EN SOUS-PRODUITS

Le tableau ci-dessous donne le disponible actuel en sous-produits.

Tonnage Prix Distance moyenneNature T Francs Origine de NionoEal:i.Ens

Sons de riz 900 5 (Kourouma 75 km

Farines de cônes 800 7 (et Molodo 7 km.

Paille de riz 5.000 P.M. Région de Niono 50 km

Mélasse 1.500 4 Dougabou~ou 45 km

(Niono(Ségou 110 km

Graines de coton P.M, 7 (Fana 220 km(exportées) (Bamako 340 km

(Koutiala 270 km

Tourteau arachide P.M, 20 Koulikoro 327 km(exportés)

Les prix s'entendent le produit sur carreau usine.

Le tableau suivant indique la valeur fourragère exprimée en U.F. de ce

disponible.

Nature Tonnage U.F.

Résidus rizerie 1.700 },200.000

Paille de riz 5.000 1.700.000

Mélasse de canne à sucre 1.500 1.100.000

Total 8.200 4.000,000

203

III ETUDE BROMATOLOGIQUE DESSOUS-PRODUITS RECUEILLIS

Dans le but de déterminer la valeur bromato1ogique des sous-produits

disponibles inventoriés dans le précédent chapitre, 21 prélèvements, numérotés

de ] à 21, suivant leur lieu de récolte, ont été analysés au laboratoire de

nutrition de l'I.E.M.V.T. à Maisons-Alfort.

Il a été possible, en utilisant les renseignements recueillis antéri­

eurement par ce laboratoire, de dresser une table de composition de ces produits,

qui indique en particulier les taux de matières azotées digestibles (M.A.D.,

bovin) les valeurs énergétiques en unités fourragères (U.F., bovins) et le rap-M.A.D. 0 . , - l' 1 ., , d'ff~ .port U.F. • n salt qu un meme a 1ment est exp olte tres l eremment SUlvant

les espèces animales, les calculs ont en conséquence été effectués, pour des

bovins, seule espèce considérée dans la présente étude.

Certains produits, bien que n'étant p.as utilisables pour l'alimentation

du bétail, ont cependant été recueillis et analysés dans un but documentaire. Il

s'agit de produits réservés à l'alimentation humaine, brisures fines, germes de

riz, ou de produits non disponibles, tout au moins dans les conditions actuelles,

bagasse de canne à sucre, coques d'arachides, etc. Nous soulignons les produits

utilisables pour l'alimentation du bétail bovin.

A l'exception de la recherche de la cellulose et du calcium, les métho­

des employées au laboratoire de nutrition de l'I.E.M.V.T. sont les techniques of­

ficielles préconisées par l'Institut professionnel de Contrôle et de Recherches

scientifiques des Industries de l'Alimentation animale.

En ce qui concerne la cellulose, la méthode de Sharrer a été uti1isé~,

et le calcium a été dosé par absorption atomique.

204

1. SOUS-PRODUITS DES RIZERIES ET PAILtE DE RIZ

1.1 - Les balles ou enveloppes pailleuses qui recouvrent le caryopse n'ont pas

été prélevées d'une part, parce qu'e11e~ sont entièrement brûlées dans les chau­

dières des usines pour fournir la force motrice nécessaire, d'autre part, parce

que leur utilisation est fortement déconseillée dans l'alimentation animale en

raison, en particulier, de l'insoluble chlorhydrique très élevé (de l'or4re de

18 p. J 00) .

1.2 - Les''brisures volailles"

Elles représentent 2 p.l00 du paddy traité. Elles résultent du nettoyage

avant le passage dans les décortiqueurs et contiennent une forte proportion de sa­

ble et de débris minéraux.

Leur insoluble chlorhydrique

- 17,35 pour l'échantillon 4 - tableau lj

- 40 ,00 pour l'échantillon 7 - tableau 1&

ainsi que leur prix de cession (14 F le kg) les font rejeter pour une opération

d'embouche de bétail bovin.

1.3 - Les sons de décortiqueurs

Ils sont constitués par un mélange de petites brisures arrachées au

caryopse débarrassé de ses enveloppes pailleuses, plus de fines particules de

balles, plus des germes et des embryons détachés du grain au décorticage.

Ils se caractérisent par

- un taux de cellulose assez élevé

- 21,50 pour l'échantillon 1 - tableau 14

- 18,50 pour l'échantillon 8 - tableau 16

- un insoluble chlorhydrique élevé pour l'échantillon n08 (12,24) ce qui permet

de supposer qu'il contient une certaine proportion de balles.

- un taux de matières azotées digestibles variant de 36 à la p.l000 suivant les

usines de décorticage

- une valeur énergétique de 0,32 U.F. par kg, chiffre que nous retiendrons

(échantillon 1 et 8).

205

L'échantillon 6 concerne un mélange de son et de farines de 3 cônes à

blanchir d'une valeur de 0,95 U.F. En fait; ee produit est essentiellement réser­

vé à l'alimentation des porcs Large White de Ko1ongotomo.

1.4 - Les farines ~e eGnes-à~Bl..e~_se~~.faeté~iBentpar:

.- un taux de ce11~lose inférieur à 8 p.100, donc moin4re que celui des sons,

- un taux de M,A.D. supérieur, de 57 i 70 g/kj, par suite de la présence de cellu­

les de la couche à aleurone du grain,

- une valeur énergétique de l,l U.F./kg, .chiffre que nous retiendrons,

- échantillon n03 - tableau 14

- échantillons nOlO, 11, l2,' 13.- tableau 17

l.5 - La paille de riz (éehéultillo» n°'14· tableau l~)

Cet échantillon prélevé en avril, c'est-à-dire 4 à 5 mois après la récol­

te, se caractérise par une absence quasi totale de matières azotées digestibles et

une valeur énergétique de 0,35 U.F./kg, chiffre que nous retiendrons.

206

TABLEAU 14

SOUS-PRODUITS DE RIZERIE

Rizerie de Kourouma

~1

1 2 3Analyse

(p. 100 de la matière brute)

Humidit~ , ••••••••• 0 ••••••••••• 6,20 8,00 6,63

Matière sèche .................. 93,80 92,00 93,40

Matières protéiques brutes ..... 6,03 7,12 10 ,81

Cellulose ..................... 21,50 4,30 7,55

Matières grasses (extrait éthéré) 5.19 , 7,35 18,20

Matières minérales totales ..... 19.58 4,70 8,87

Extractif non azoté ............ 41.50 68,53 47,97

Insoluble chlorhydrique ........ 16,36 2,30 1,58

Calcium ........................ 0,082 0,023 0,043

Phosphore ·..................... 0,314 0,453 0,141

Magnésium ·..................... 0,174 0,198 0,671

Potassium ·..................... 0,77 0,52 1,62

M.A.D./kg (bovin) .............. CI 36 54 70

U.F./kg (bovin) •••••••••••••• el _ 0,32 1,02 1, 10

M.A.D. 112 53 64li.F..o ••••• ~ ••••••• e •••••••••

Prélèvements l =

2 =

3 =

son de décortiqueur

brisures fines et germes (alimentation humaine)

mélange des farines des 3 cônes à blanchir

20]

TABLEAU ]5

SOUS-PRODUITS DE RIZERIE

Rizerie de Ko1ongotomo

~ prélèvement

Analyse ______________ 4 5 6

(p. 100 de la matière brute)

Calci\1Dl ••.•..•••.•.•.••••.•.••.

Humidité ••.....•...............

Extractif non azoté ••••••••••••

Insoluble chlorhydrique ••••••••

6,90

93,10

8,50

8,70

13,77

9,96

52,17

4,56

0,057

0,875

0,554

1,16

8,85

91,15

5,15

1,45

2,87

1,99

79,69

0,72

0,015

0,200

0,091

0,23

6,65

93,35

3,97

5,05

2,47

23,66

58,20

17,35

0,082

0,196

0,121

0,30

......................

......................

Matières protéiques brutes •••••

Cellulose ..••.•••••.....•..•..

Matière sèche ••........•....•••

Matières grasses (extrait éthéré)

Matières minérales totales •••••

Phosphore

Magnésium

Potassium

U.F •/kg (bovin) ••••••••••••••••

M.A.D./kg (bovin) ..............• 5

0,45

35

1,0

50

0,95

M.A.D.U.F.

Il 35 53

Prélèvements 4 = brisures "volailles"

5 = brisures fines + germes (alimentation humaine)

6 = mélange son de décorticage et farines des 3 cônes(alimentation des porcs)

208

TABLEAU 16

SOUS-PRODUITS DE RIZERIE

Rizerie de Molodo

~ prélèvement

Analyse ____________

(p. 100 de la matière brute)

BtJlD.id i té .

Matière sèche •...•.............

Matières protéiques brutes •••••

Cellulose ......••..•..•.......

Matières grasses (extrait éthéré)

Matières minérales totales •••••

Extractif non azoté ••••••••••••

Insoluble chlorhydrique ••••••••

CalcitllD. .........•...•.... 0 •••••

Phosphore

Magnésium

Potassium

7

4,70

95,30

2,38

5, ]0

1,67

45,05

41,10

40,00

0,082

0, ]55

0,105

0,22

8

5,75

9.4,25

4,27

18,80

7,20

] 4,95

49,03

12,24

0,058

0,393

0,219

0,63

9

7,20

92,80

3,80

9,30

3,93

7,67

68,10

5,92

0,037

0,276

0,135

0,37

U.F./kg (bovin) ••••••••••••••••

M.A.D./kg (bovin) . °0,17

la

0,32

5

0,65M.A.D.

U.F. 31 70

Prélèvements 7 = brisures 'lyo1ai11esu

8 = son de décortiqueur

9 = brisures et balle

(consommation humaine après vannage à la main)

209

TABLEAU 17

SOUS-PRODUITS DE RIZERIE

Rizerie de Molodo

~ prélèvement

Analyse _____________

(p.100 de la matière brute)

H'UIIlidité .

Matière sèche ..•.......•. 11) •••••

Matières protéiques brutes •••••

Cellulose .

Matières grasses (extrait éthéré)

Matières minérales totales •••••

Extractif non azoté ••••••••••••

Insoluble chlorhydrique ••••••••

Calci\lIIl •••••••••••••• e Il ••• II) •• 0 l'

Phosphore

Magnésium

Potassium

M.A.D./kg (bovin) ••••••••••••••

U•F •/kg (bovin) ••••••••••••••••

M.A.D.U.F.

JO

6.,80

93,20

8,69

7,95

15,6.8

10,20

50,68

3,50

0,048

O,J 13

0~650

1,22

52

.1,02

51

Il

6,95

93,05

8,81

6,10

.17,08

8,53

52,53

1,37

0,048

0,139

0,758

1,32

52

12

7,00

93,00

8,44

5',65

15,82

7,60

55,49

0,95

0,043

0,.126.

0,725

1,.18

55

1,08

51

13

7,JO

92,70

8,69

6,70

16,J3

8,87

52,51

2,26

0,050

0,116

0,683

.l,20

57

1,10

52

Prélèvements JO = farine de cône n01

Il = farine de cône n02

J2 = farine de cône n03

13 = mélange des farines des 3 cônes-

210

TABLEAU ]8

RESIDU DE CULTURE DU RIZ

Paille de riz

~o prélèvement

Analyse _______________]4

(p.IOO de la matière brute)

Humidité G. li) ••••••

Calci\JDl ••••••••••••••••••••••••

Extractif non azoté ••••••••••••

Cellulose •••••••••• & •••••••••••

5,00

95,00

2,33

36,30

] ,05

]5,99

39,33

] ] ,7]

0,293

0,072

0,1]7

1,98

•••••••••• eo •••• e •••• o

•••••••••••••• e _ ••••••

......................

Insoluble chlorhydrique ••••••••

Matièresgrasses(extrait ethéré)

Matières minérale~ totales •••••

Matières protéiques brutes •••••

Matière sèche ••••••••• 9 •• ~ •••••

Phosphore

Magnésium

Potassium

U.F ./kg (bovin) ••••••••••••••••

M.A.D./kg (bovin) .. 0 • e _ •• b •• ct •• o0,35

M.A.D.U.F.

• ••••••••••••••• li) •••••• lU _

Prélèvement 14 = PaUle de riz des canerade l'Office du Niger (NiDuo)

211

2, SOUS-PRODUITS DU COTON-

Les échantillons de graines de coton analysés ont pour caractéristiques

- Taux de matières azotées digestibles de l'ordre de 100 g/kg. Le coefficient de

digestibilité pour les bovins est supérieur à 0,60, ce qui en fait un aliment

plastique de bonne qualité.

- La valeur énergétique est de l'ordre de 1,10 U,F./kg.

- La teneur en cellulose de 27 p.l00 n!est pas un facteur défavorable dans l'ali­

mentation des bovins.

Il convient de mentionner la teneur en gossypo1 et la présence du 1int.

Teneur en gossypo1

La graine de coton peut contenir une certaine proportion d'un principe

toxique, le gossypo1, détruit par la chaleur humide.

La teneur en gossypo1 a été dosée pour les graines originaires de Niono

(0,0074 p.100j, Ce taux très faible ne semble pas présenter d'inconvénient, diautant

plus que les bovins sont les moins sensibles des animaux domestiques à ce produit.

Présence du 1int

Les graines de coton après l'égrenage, opération qui sépare les fibres

de la graine, conservent un fin duvet de nature cellulosique appelé 1int. La pré­

sence du 1int peut entraîner chez les bovins des accidents d'ordre mécanique dans

le transit intestinal (occlusion).

En conséquence, on limite à 3 kg par jour la quantité de graines de

coton dans les rations des bovins.

2] 2

TABLEAU 19

SOUS-PRODUITS DU COTON

Graines de coton

(bovin)

(bovin)

N° prélèvement

Analyse

(p.l00 de la matière brute)

Humidi té ... e •• III 1:> Cl • e e Il fi Il • Il Il li '" • fi •

Matière sèche ID • Il ••• It a •• CI 0

Matières protéiques brutes ••.••

Cellulose .. li • III •••••• fj ••• III •• fi • ., li

Matières grasses (extrait éthéré)

Matières minérales totales .•••.

Extractif non azoté •••••••.••.•

Insoluble ch1orhydriqu~ .• 0 •••••

Calcium fi ••••••• Il •• fj ••• ID • Il • fi • I!I Il ID

,phosphore

Magnésium

Potassium

M.A.D ./kg

U.F./kg

M.AClD III • e" fj • Il fi e • CI • fi I!I ••• Il • 8 • e l!I 9 fi

U.F.

15

S,OS

94,95

16,00

27,80

20,60

4,20

26,35

0,33

0,138

0,422

0,365

1,07

105

1,la

96

16

5,25

94,75

15,17

27,90

21,74

4,05

25,89

0,04

0,097

0,444

0,380

1,17

98

1,11

88

17

7,15

92,85

17,90

28,80

15,77

4,3Q

26,08

0,06

0,12

0,487

0,39

1,34

117

1,02

114

Pré1èvetaents 15 = graines de coton usine de Niono

16 = graines de coton usine de Bamako

17 = graines de coton jaune 2ème qualité usine de Fana

213

3. SOUS-PRODUITS DE CANNE A' SUCRE

3.1 - Mélasse de canne

La caractéristique dominante de la mélasse est sa saveur qui la rend

très appétissante pour les bovins. Grâce à ses sucres, à ses acides aminés

(acide glutamique et sels de sodium) et à ses.sels minéraux, elle stimule l'appé­

tit, favorise la consommation de rations grossières (fourrages ou pailles de

qualité médiocre) et facilite la digestion.

Valeur énergét~ue : 0,75 U.F./kg.

La mélasse contient en moyenne 50 p.l00 de sucres totaux. Ces sucres

et les matières minérales jouent un rôle protecteur d'intérêt considérable pour

la conservation en empêchant le développement des germes microbiens. Par contre,

les aliments mélassés doivent être préparés extemporanément et utilisés immédia­

tement à cauSe de leur rapide altération.

3.2 - Bagasse (non disponible actuellement)

- Taux de M.A,D. : nul

- Valeur énergétique

- Taux de cellulose

0,28 U.F./kg

:41,7 p.100

Le coefficient de digestibilité de la cellulose est de 0,58 chez les

bovins.

2.J 4

TABLEAU 20

SOUS-PRODUITS DE CANNE A SUCRE

Usine de Dougabougou

~o prélèvement

Analyse ~ 18 19

(p.IOO de la matière brute)

Calci'UlU .••••••••••• e ••• 0 ••• e _ ••

Humidité .....•. a •••• 1t.O ••••••••

Extractif non azoté ••••••••••••

Matière sèche ••••••••••••••••• 8

16,7 10,40

83,3 89,60

3ij4 0,75

- 41,70

- 0,58

7,02 2,69

62 43,88

1,96

1,1 0,051

0,04 0,012

0,26 0,038

1,7 0,23

10 °0,75 0,28

13 -

.0 •••••••• 0 ••• 61 •• 0 •• 0.

••••••• 0&8011011'00.0.0 ...

••••••• 0 •• 0 ••• <10 ••••••

(bovin) ... 0 •••• Cl •••••

•••••••••••••• Oy •••••• III.111

Matièresgrasses(extrait ethéré)

Matières minéra1~6 totales •••••

Matières protéiques brutes •••••

Insoluble chlorhydrique 0 •• 0 ••••

Cellulose •••••••••• 0 •••••••••••

M.A.D.U.F.

M.A.D./kg

U.F ./kg (bovin) ••••••••••••••••

Phosphore

Magnésium

Potassium

Prâèvement 18 = mélasse

19 = bagasse (non disponible actuellement)

215

4. SOUS-PRODUITS D'ARACHIDE

4.1 - Tourteau d'arachide

Le tourteau d'arachide "expeller" provenant de l'usine de Koulikoro se

caractérise par

- une teneur en M.P.B. faible (34 t 95 p.lOO). En effet t un bon tourteau dépasse en

général un taux de 50 p.l00.

- une teneur en matières grasses supérieure à 8 p.l00 t donc. élevée. Ceci repré­

sente un risque de rancissement au stockage; les graisses s'oxydant plus rapi­

dement dans les tourteaux que dans les graines. Cet inconvénient est particuliè­

rement grave dans le cas où les usines ne fonctionnent pas toute l'année; ce qui

impose un stockage de longue durée pour éviter les ruptures de stock.

- Valeur énergétique 0t92 U.F./kg donc assez faible. La moyenne s'établit en géné­

ral au-dessus de 1 U.F./kg.

4.2 - Coque d'arachide (non disponible actuellement)

Valeur énergétique: 0t30 U.F./kg.Q

216

TABLEAU 2J

SOUS-PRODUITS D'ARACHIDE

Usine de Koulikoro

~o prélèvement

Analyse ~20 2J

(p.lOO de la matière brute)

Calci'UID •• CI ••••••••••••••••• III •••

Matière sèche ••••••••••••••••••

Humidité ••••••••••••••••••• _._ ••

Extractif non azoté ••••••••••••

5,50

94,50

6,72

4J,55

6,85

6,J.1

33,27

3,30

0,271

0,075

0,173

0,67

6,30

93,70

34,95

JO ll20

8,24

7,6832,63

3,20

0,J26

0,369

0,328

J ,08

••••••••• Il 0 CI 9 •••••••••

••• ~e ••••••••••••~ ••• o

••••••••••••••••••• u ••

Matières protéiques brutes •••••

Cellulose •••••••• 0 •• 0 ••••••••••

Insoluble chlorhydrique ••••••••

Matièresgrasses(extrait ethéré)

Matières minérale~ totales •••••

Phosphore

Magnésium

Potassium

M.A.D./kg (bovin) ••••••••••••••

U•F • /kg (bovin) ••••••••••••••••

280

0,92

J5

0,30

M.A.D.U.F.

....................... e Il •• ft 315 50

Prélèvements 20 = tourteau d'arachide

2] le coques d'arachide (non disponible actuellement)

217

IV LE RATIONNEMENT EN EMBOUCHE COMPLEMENTAIRE

Afin de pouvoir fixer les types de rations les plus économiques à

préconiser, il convient de définir au préalable un plan d'embouche applicable à

la station de Niono.

l, PLAN D'EMBOUCHE

Nous prévoyons deux types d'embouche correspondant aux deux types de

bétail disponibles sur le marché, pour produire chaque année 2,500 bovins de

350 kg vif provenant de bêtes achetées à 150 kg et subissant une embouche longue,

et 2.500 bovins de 350 kg vif provenant de bêtes achetées à 250 kg et subissant

une embouche courte. Ce plan d'embouche pourra être extrapolé, suivant la néces­

sité, pour des effectifs supérieurs,

101 - Embouche longue

Elle dure 18 mois et concerne les 2.500 taurillons achetés à l'âge de

18 à 24 mois au poids vif moyen de 150 kgo

Cette embouche se divise en trois phases

- Phase d'embouche extensive de 13 mois

Les animaux sont maintenus sur les pâturages extensifs en permanence.

Ils y reçoivent chaque jour un complément d'aliment concentré consistant en 1 kg

de graines de coton,

- Phase d'embouche pré-intensive de 2 mois

Les animaux sont maintenus sur les pâturages extensifs pendant une demi­

journée, Rentrés aux parcs de nuit, ils reçoivent 3,5 kg d'un aliment concéntrâ :

l kg de résidus de rizerie,

- 2,5 kg de graines de coton

et 4 kg d'un aliment de lest consistant en paille de riz mé1assé à 20 p,IOO.

218

- Phase d'embouche intensive de 3 mois

Les animaux quittent définitivement les pâturages extensifs et passent

dans des unités d'engraissement ou feed lots. Ils sont entièrement alimentés à

l'auge et reçoivent une ration de plus en plus importante suivant le déroulement

de l'embouche.

Cette ration consiste en

- 5 kg d'un aliment concentré

- 5 kg d'un aliment de lest

1.2 - Embouche courte

(3 kg de résidus de rizerie(2 kg de graines de coton

: paille de riz mélassée à 20 p.100

Elle dure 6 mois et concerne les 2.500 boeufs achetés à l'âge de 3 à

4 ans au poids vif moyen de 250 kg pour être amenés au poids vif moyen de 350 kg.

Elle se divise aussi en trois phases :

- Phase d'adaptation de j mois

Les animaux maintenus au pâturage extensif reçoivent

- un aliment concentré de 2 kg de graines de coton

- un aliment de lest de 3 kg de paille mélassée à 20 p.IOO

Pendant cette période l'expérience a prouvé qu'on ne devait attendre

aucun gain de poids vif sensible.

- Phases d'embouche pré-intensive et intensive

Identiques en tous points aux phases correspondantes de l'embouche

longue.

Les tableaux ci-dessous schématisent ces deux types d'embouche.

Oct.

1.1 - Type d'embouche longue. (18 mois)

Août1

Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril

Embouchepré-intensive

Embouche intensive"Feed Lote"

Poids vif (P.V.)

150 kgEmbouche ~tensive P.v,

250 kg

P.v.280 kg

P.V,

350 kg

1

Gain moyen journalier de poids (G M J) : 255 g G M J : 500 g G M J : 780 g

Pâtur~ge o PâtuI'B.g~

Pâturage + l kg graines de coton 1/2 journée+ 3.5 kg conc. 5 kg concentré

- + 4 kg lest 5 kg lest

J ,2 - Type d'embouche courte (6 mois)

Oct.1 1 1

Avril

Adaptation Embouche pré-intensive Embouche intensive

kg 25 ~ kg 28~ kg 35(

C M J G M J GMT0 500 2: 780 SI:

Pât\.lrage idem idem+ 2 kg conc.+ 3 kg lest Embouche longue Embouche longue

p. V.25

P,V. P,V. P.V.kg

Le présent plan d'embouche entraîne la répartition mensuelle suivante

de la charge en bétail de la station,

L'année 1 est considérée comme une année d'installatio~àpartir de

l'année 2 le régime normal est atteint.

- La mise en charge est supposée s'effectuer de façon identique pour les

deux types d'embouche par des achats répartis sur 3 mois pour chacune des deux

catégories d'animaux,

- 1.000 têtes en octobre

- 1.000 têtes en novembre

500 têtes en décembre

- Le délestage est prévu sur 3 mois de la façon suivante, pour les deux

catégories de bétail,

- 1,000 têtes en mai

- 1,000 têtes en juin

500 têtes en juillet

Fin juillet le déstockage :est total pour l'embouche courte.

Le tableau ci-après résume le plan de charge mensuelle de la station.

Il ressort que la charge mensuelle en année normale de fonctionnement

varie de 2.500 à 7.500 têtes.

Elle est maximale pendant 5 mois

pendant 3 mois: juillet, août et septembre.

de décembre à avril, et minimale

Plan de charge 'measu~lle da la station

Type d'embouche Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept.

Année 1 L 1 1.000 2.000 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500(installation)

C J .000 2.000 2.500. 2.500 2.500 2.500. 2.500. 1.500. 500 0 0 0

Total 2.000 . .4.000 5.000. 5.000 . 5.000 .5.000. 5.000 . .4 0 000 3.000. .2.500. 2.500 2.500- . - -

-

Année 2L 1 2,500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 J.SOO 500 0 0 0

(régime normalL 2 1.obb 2.000 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2•.500 2.500 2.500 2.500 2.500- . -. -~ ~ -C 1.000 2.000. 2.500. 2.500 .2.500 2.500 2.500. J.500 500 O. 0 0

.. -- -

Total 4.500 6.500 7.500. 7,500 7,500 7.500 7.5ÙO 5.500 3.500 . .2.500 2.500 2.500-

IJ Effectif embouche longue 1ère année

L2 2ème année

C Effectif embouche courte

750

7000

6500

6000

~ 2500

Nombre de tate.

QuJrge mensuelle de la station d~mbouche de Nlono

(Rqlme normal)

o N D .. F A M .. A SMoi.

223

2, EVALUATION DES SOUS-PRODUITS NECESSAIRES A L'EMBOUCHE

L'embouche exigera liapprovisionnement aussi régulier que possible,

pour diminuer les frais de stockage et les pertes, en un tonnage de sous-produits

que nous allons déterminer. pour la deuxième année de fonctionnement, date à par­

tir de laquelle la station prendra son rythme normal de production.

Nous rappelons qu'il y a :

2.500 bovins en embouche longue

2.500 bovins en embouche courte

.a - Embouche longue

Embouche extensive(13 mois)

Embouche pré-intensive(2 mois)

Embouche intensive(3 mois)

b - Embouche courte

Adaptation (1 mois)

Embouche pré-intensiveet intensive (5 mois)

Total a + b

Graines de coton

975 T

375 T

675 T

2,025 T

150 T

1.050 T

1.200 T

3,225 T

Résidusde l:'izerie

150 T

450 T

600 T

600 T

600 T

J,200 T

Paille mélasséeà 20 p, 100

600 T

1.125 T

1.725 T

225 T

1.725 T

] .950 T

3.675 T

En détaillant les composants de la paille de riz mélassée à 20 p.100, on

obtient les tonnages suivants, en sous-produits nécessaires :

Résidus de rizerie • • • •Paille de riz , • " .• , •Graines de coton • • • •Mélasse de canne à sucre . . . .

1,200 T2.940 T3.225 T

735 T

La comparaison avec la liste des sous-produits disponibles démontre que

l'approvisionnement de la station d'embouche de Niono est possible à la condition

expresse de pouvoir disposer à coup sur, chaque année, de 3.500 tonnes de graines

de coton, en chiffres arrondis.

224

3. DETERMINATION DE LA.VALEUR ALIMENTAIRE DES RATIONS

Les rations établies ci-dessus pour les différentes phases d'embouche

ont les valeurs alimentaires suivantes :

3.1 - Embouche longue

- Phase d'embouche extensive (13 mois)

• Aliment concentré

1 kg de graines de coton représentant: 1,1 U.F.

M.A,D. 100 g/kg

Rapport M.A.D.U.F. "" 90

A ces chiffres il conviendra d'ajouter les éléments apportés par le

pâturage extensif.

- Phase d'embouche pré-intensive (2 mois)

· Aliment concentré comprenant

1 kg de "résidus de rizerie".

Les sons de décortiqueur ont une valeur énergétique de 0,32 U.F./kg et

les farines de cônes à blanchir 1,1 U.F./kg. Certaines usines n'effectuent pas la

séparation de ces deux produits et on ne peut donc espérer les obtenir séparément

en permanence. On doit penser que sous l'appellation "résidus de rizerie" on sera

amené à utiliser un mélange sensiblement à parties égales de sons et de farines

pour lequel on peut fixer la valeur énergétique à 0,7 U.F./kg et le taux de

M.A.D. à 40 g/kg.

2,5 kg de graines de coton

· Aliment de lest comprenant

4 kg de paille de riz mélassée à 20 p.l00.

Les caractéristiques de ce mélange

M.A.D. (bovin) "" 2 g/kg

U,F. (bovin) "" 0,43 /kg

M.A.D. 5""U.F.

paille et mélasse, sont

225

La ration ainsi constituée a pour caractéristiques :

Valeur énergétique . · · · . 5,J U.F.

M.A.D. · · · . . . 300 g

M.A..D. 58U.F. ..Matière sèche . · · · . 6,5 kg

- Phase d'embouche intensive (3 mois)

Ration ..3 kg de graines de coton

2 kg de résidus de rizerie

5 kg de paille de riz mélassée à 20 p. 100

La ration ainsi constituée a pour caractéristiques

Valeur énergétique • 6,8 U.F.

M.A.D. •

M.A.D. •U.F.

o 0 " Cl 0 e e 390

Cl CI 0 0 1) 0 57

g

Matière sèche 8,7 kg

Cette ration, d'un poids total de JO kg, doit être considérée comme une

moyenne correspondant aux besoins des animaux parvenus au milieu de leur période

d'~bouche intensive, c'est-à-dire au deuxième mois.

En conséquence, il convient de la réduire globalement de J kg pendant

le premier mois, et de l'augmenter de 1 kg pendant le troisième mois.

3.2 - Embouche courte (6 mois)

- Phase d'adaptation (1 mois).

La ration comprend :

2 kg de graines de coton

3 kg de paille de riz mélassée à 20 p.l00

Valeur énergétique .

226

3,4 U.F.

M.A.D. •

M.A.D. •U.F.

. • • . • 206

" l) • el • Il 60

g

Matière sèche 1'I0~OQIlI'O'il&.O 4,3 kg

- Phases d'embouche pré-intensive (2 mois) et intensive (3 mois)

Identiques aux phases correspondantes de l'embouche longue.

4. ESTIMATION DU PRIX DE-REVIENT DES,DEUX TYPES D'EMBOUCHE

Plusieurs facteurs interviennent dans la formation du prix de revient

des rations :

- prix des sous-produits à l'usine~

- frais de conditionnement en vue du transport,

frais de transport et de manutention,

- frais de stockage,

- frais de préparation et de distribution des rations.

Prix des sous-produits

Le tableau de la page 202 donne les prix des sous-produits tels qu'ils

nous ont été communiqués par les responsables des différentes usines que nous avons

visitées.

Ces pfix s'entendent pour des produits sur carreau usine. Ils sont vala­

bles pour l'ann~e 1970.

En ce qui concerne la mg1asse, le prix actuellement fixé à 4 F le kg ne

peut être garanti à l'avenir. Il est fort probable qu'il sera majoré si la demande

en ce sous-produit de la canne à sucre vient à augmenter.

Conditionnement des sous-produits

Le problème du conditionnement en vue du transport et du stockage se

posera pour :

les résidus de rizerie et les graines de coton conditionnés en sacs,

- la mélasse de canne conditionnée en fûts métalliques,

- la paille de riz mise en balles.

227

A ce sujet, nous n'avons pu recueillir sur place des données permettant

de chiffrer le coût de la mise en balles de la paille de riz recueillie dans les

casiers de liOffice.

A titre indicatif, nous fournissons les renseignements suivants

- Au Sénégal, la mise en balles de moyenne densité, d'un poids moyen de

14 kg revient à 2,50 F CFA au kg en 1970.

- Au Centre de Recherches zootechniques de Minankro (République de Côte

d'Ivoire) la mise en balles de 7 kg de paille revient à 0,50 F CFA au kg.

- A Madagascar, la mise en balles de 30 kg environ (dimensions : 0,40 x

0,45 x 0,90) revient à 960 F CFA la tonne, prix actualisé en 1970. Le rendement

horaire est de 4 tonnes de paille.

On trouvera en annexe une étude fournie par le C.E.E.M.A.T. à Antony

(Hauts de Seine) sur le prix de revient du pressage de la paille de riz à Madagas-

caro

Frais de transport

Le transport des sous-produits dont nous avons indiqué les lieux d'ori­

gine jusqu'à Niono, peut être envisagé par deux moyens, utilisés conjointement

ou séparément, la voie fluviale ou la route.

- Par voie fluviale, en utilisant des barges sur les canaux de l'Office

du Niger sous réserve que leur état d'entretien leur permette de supporter ce

trafic, le tarif moyen appliqué aux transports des marchandises est actuellement

de 8,54 francs maliens la tonne kilométrique.

- Par route. Les routes bitumées intéressent le transport des sous-pro­

duits en direction de Niono jusqu'à Markala seulement (fin 1970). Les autres voies

d'accès sont des pistes 'en terre dont l'état varie considérablement suivant les

saisons. La piste allant de Markala vers Niono est difficile après la saison des

pluies pendant plusieurs mois.

Une étude faite par la BoloRoD. en ]968 (51) donne les prix de revient

de l'exploitation des transports du Mali

- Routes bitumées

- camion 5,4 tonnes de charge utile : 14,5 FM la tonne kilométrique

9,5 tonnes dè 'charge utile': 10,2 FM "- semi-remorque 13 tonnes de charge utile 8,6 FM "

20 tonnes de charge utile 7,4 FM "

228

Les coûts de la tonne kilométrique sont calculés en supposant une occu­

pation à 100 p.JOü du véhicule. En cas de retour à vide ces prix sont à doubler.

- Routes non bitumées

On doit multiplier les prLX ci-dessus par un coefficient dont la valeur

est

- 1,5 pour les routes en terre bien entretenues.

2 pour les p~8tes peu entretenues pendant et après la saison des pluies.

En conclusion. en prenant en considération uniquement les prix de four­

niture des sous-produits, sans tenir compte des divers frais annexes extrêmement

variables que nous avons énumérés, nous obtenons les prix de revient ci-dessous,

pour les raisons d'embouche.

Pour ce calcul, nous sommes obligés de faire deux estimations :

- Frais de ramassage et de mise en balles de la paille de riz, estimés en

toute première approximation à 2 FM au kg. Dans ces conditions le 'prix du kg de

paille mélassée est de 2.4 FM.

- Prix des "résidus de rizerie", mélanges de sons de décortiqueurs et de

farines de cônes à blanchir, estimé à 6 FM le kg.

Le tableau ci-dessous indique le prix de revient brut des rations en

dehors ,des frais annexes, ainsi que le gain moyen de poids journalier auquel elles

correspondent (G M J) :

i

1

,

Prix de revient G M J

Embouche longue

Phase extensive 7,0 FM1

255 g

Phase pré-intensiye 33, l FM 500 g

Phase intensive 44,0 FM 780 g

Embouche courte

Adaptation 21,2 FM aPhase pré-intensive

1

33,1 FM 500 g

Phase intensive 44,0 FM1

780 g

229

A partir du prix unitaire brut des rations déterminé ci-dessous, il a

ét6 c~lculé le.prix de revient de l'embouche dans les deux types considérés:

- embouche longue de 18 mois,

- embouche courte de Qmois.

FM Gain poids vif Prix revientdu kg vif

Embouche longue

Phase extensive (13 mois) 2.730 100 kg

Phase pré-intensive (2 mois) 1.986 30 kg 43,4 FM

Phae;8 intensive (3 mois) 3.960 70 kg

8.676 200.kS

Embouche courte*

1

Phase adaptation (J mois) 636 0

Phase pré-intensive (2 mois) 1.986 30 kg 65,8 FM

:Phase intensive (3 mois 3.960 70 kg

6.582 100 kg

23l

V CQNCLUSIONS GENERALES ET RECOMMANDATIONS

A l'issue de la présente étude concernant les sous-produits agricoles

disponibles pour l'embouche du bétail bovin dans la station de Niono, nous pouvons

tirer les conclusions suivantes :

l '- ~l existe théoriquement un disponible suffisant en sous-produits agrico­

les pour composer les rations d'embouche: résidus de rizerie, graines de coton,

mélasse de canne à sucre, paille de riz,

Ces sous-produits sont disponibles à des distances très variables de

l'emplac~ment de la future station de Niono, cependant, quel que soit l'éloigne­

ment, leur ach~inement ne pose pas de difficulté majeure,

Il convient de faire deux réserves dont l'une d'importance primordiale

, Il.~iste un doute quant à la possibilité future de se procurer des

graines de coton à l'ùsine de l'Office du Niger de Niono,

, La décision de la SOMIEX (Société malienne d'importation et d'exporta­

tion) d'exporter la totalité des graines de coton hors du Mali, priverait à coup

sûr la station d'une.source indispensable de sous-produits, En conséquence,

l'organisme chargé de la gestion de la station devra obtenir l'assurance formelle

qu'un contingent de l'ordre de 3.500 tonnes de graines lui sera réservé en prio­

rité, chaque année, sur la production des usines les plus proches de Niono,

2 - Les analyses effectuées au laboratoire de nutrition de l'I,E,M,V,T, à

Maisons-Alfort ont déterminé la valeur bromatologique des 21 sous-produits ayant

fait l'objet de prélèvements d'échantillons à la source,

Au vu des résultats de ces analyses on a établi des rations correspondant

aux di~férentes phases de deux types d'embouche. embouche longue de l8 mois, embou­

che courte de 6 mois, ainsi que le prix de revient brut de ces rations,

Une étude économique.déterminera le prix de revient réel de ces rations

en prenant en considération les frais annexes tels que frais de conditionnement, de

manutention, de t+ansport, de stockage, etc,

232

3 - Le fonctionnement de la station d'embouche est tributaire de l'Office

du Niger pour :

- l'approvisionnement en totalité en résidus de rizerie, en mélasse de

canne à sucre et en paille de riz, l'approvisionnement partiel en graines de coton,

- le transport sur les canaux de l'Office d'une partie de ces approvision-

nements,

Une collaboration étroite entre l'Office du Niger et l'organisme de ges­

tion de la station apparaît donc comme une condition sine qua ,non de la réussite

de cette opération,

D1NNEXES

- 235 -

l.o. ll3 l B LlO G R A PHI E

- 236 -

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Per8pe©tift = janrll5l" 1910"

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:L:e15 reSISOUl"œ$ axdmale1! œ la Républiqu du Mali ...

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Exploitati@Xl\ du. ©htDpt®l 00v.in S;!J Mali ""

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Parie, 19650

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~"servoZoote ~t Epizo de l 0AoOoF"p 1940p III (2) 8 113-130..

56 CD MONOODIlV (l~o) 9 VAl\! DEN BERG (Xc)

Produite tr©piœux ut1lisablœs ©~ aliments du bétail en

Afnqœ oo@identale fra.n©opl'loœ"

IoEo~V~To st BoD"P"Aep Parisv 19640

57 .... PlOOIONI (M,,)

DiotiormaiNl œa aliments pour le$) Miml..lJg"

Edilfiltom &g.!l:iool@p Bologne (1taUs), ~ 9651)

II. D=' RIX DE OJJJ)ISE EN lB ALLES

DE !JLIZ

DE

(I.R.A.T. - Station ALAOTRA - République Malgache)

Le but de l'essai était de comparer deux types de presse-pailles à 1iase

au fil de fer et d'établir le prix de revient horaire et à la tonne de paille con­

ditionnée avec chacune des machines.

Les deux types de machines mis en compétitio~ fonctionnaient d'après un

prin~ipe différent l'un de l'autre:

- machine à poste fixe à liage manuel à fil de fer (WELGER KD)

- machine polyvalente "presse-ramasseus~" à liage automatique à fil da fer

(J. DEERE 116 W).

PRIX DE. REVIENT HORAIR.E ..

la - Amortissement horaire avee valeur. résiduelle

Amortissement sur: tonnes de paille •••••••Valeur d'achat 09o.œOO~OO~~~G.GOO~~~00l'lb~~e.

Valeur résiduelle 1') 0 0 ") Q GO. tl. tI li:l!il~' 1).,.1) 0 0:1 El G ~ 8 lit 0

Valeur à amortir. 0 l'l fi. 0 Il 0 0 fi "Il 0 QI 0 tl Il 0". Cl ISJ·. Il •• 00

Valeur de l'intérêt (p.lOO.du capital.eng~g~

Valeur des pièces de rechange.p.100 de l'amortissement •••••••••••••••••

Tonnage conditionné par an ••.••••••••••••••Nombre annuel d'heurp.s de travail ••••••••••

a) Valeur de l'amortissement:

~LGER KD

1.000 T.265.000 F.. 85.000 F180.000 F

10 %

30 %75 à 100 T

384 h

J. DEERE]16 W

2.000 T950.000,'300.000 F650.000 F

lQ %

30 %150 à 200 T

234 h

180.000 F x 100 T (Il Il ~ C Q (Il 46,87 F1.060 T x 384

650.000 F x 200 T oe.l'loe 277,77 i'2JSOO T x 234

D) Valeur de l'intérêt:

46,87 Je la •••••••••••100

277,77,x la .H.' ......106

c) Valeur des pièces de rechange :

46,87x30 " ••100

277 , 77 x 30 •••••••••••100

d) Valeur totale de l'amortissement horaire

4,68 F

14,06 F

65,61.F

27,77 F

83,33 r

388,87 F

- 245 ...

2° - Fonctionnement horaire

WELGER KD

a) Valeur des carburants consommés

- Gas-oil 0,64 1 x 30,75 " n '" .... t"\ 0 () 0 () 0

- Essence 0 9 05 1 x 34,50. f'I "> l\ ~ f\ t"\ a (\ 0 0

- Essence 3,175 1 Je 34,50 l'IOt'lOf)Ooor"JO

b) Valeur des lubrifiants consommés :

- Huile SAE 40 : 0,086 x 57,54- Huile SAE 40 : 0,015 x 57,54- Graisse consistante 0,085 x 65- Graisse consistante ~ 0,125 x 65

c) Valeur du fil de fer utilisé (21 F le kg)

4,94 F

5,52 F

- 0,100 kg x 12,30 x 21- 0,100 kg x 40,70 x 21

25,83 F

d) Valeur de la main-d'oeuvre:

- 520 7- 416 : 7

e) Valeur des chauffeurs :

- 150 7- 140 : 7

2J,42 F20,00 F

f) Valeur horaire totale de fonctionnement )53,39 F 286~85 F___~ ~ ~_..J..L ~~:....o-~ _

3° - Prix de revient horaire Amortissement + Fonctionnement'

Valeur horaire de l'amortissement ""COO"

Valeur horaire du fonctionnement 00"'000'

Prix de revient horaire du pressage de lapaiIle 1) 1'\ ') 0 0 0 l!I 1) 0 1) () " 1) " Q f'\ :l " " fi f) C' l' 1) ') 1) () .., .... l''l Cl 0 0 ()

Prix de revient à la tonne

WELGER KD [ J ,n!EREU6W

65,61 1 388,871

] 53,39 1 286,85

219,00 675,72

219,00 x 10000260,600

675,72 JI: 10000854,100 790,59

"" 247 ...

, Ille fi=' LOR U L E

Au cours des prospe©tions, les ~hantillons botaniques reçoivent une

détermination sOJJIlIlB.ire à lUaide de la flore du Sénégal de JO) BERHAUT (5) de la.

clef des Graminées de WoD"CLAY'l'ON (13) et de la flore de 1I0uest africain d@

Je BUTCHINSON et J"M.. DALZIEL (27) ..

Tous les échantillons botaniques sont ensui te envoyés à Maisons=Alforl

et étudiés par J"F.. LEBRUN~ botaniste à lVI ..E"MoV"T.. " qui tmvaille en étroite

oollaboration avec les spécialistes du Muséum National d 9HiatoiN NatuNlle d.e

Faris, en partioulier avec Dr Dr HEINE (Acanthaœae, Boragi,:naœae g ComrolmJlaceae) D

Mme AYMONIN-KERAUDREN (Cucurbitaceae) 9 Je RAYNAL (Cyperaceae) ainsi quUavec

W"Do CLAYTON" spécialiste des Gramineae au V1JRoyal Botanic Gardensuo de Kewll

374 espèces ont été imrentoriés au cours des prospections..

cm 248 ...

Les espèces répertoriées dans la f'lorule sont classées par or<h'e alphabé=

tique de genres ave@ mentiGlD. du nom de familleo

La réparti. tion écologique des espèces dans la région étudiée est précisée

par les abrmations suivantes g

Delta yif (])v)

DVa g fomation à .And.ropogon gayaD.1lB

DVb ~ bourgoutière

DVh g formation à B';ypa.rrhenia ru.:raDVP g plaines dépreasionnaires li Panicum anaœptistum

DVt g togguérés ou éminenœs à Hypbaene theba.!ca

DVV g formations ripicoles à Vetiver.1a nigrl.tana

Delta mprt (Dm)Aux grandes unités g

Dma. g formations à Acaoia seyal

Dmo g formatiOlD.S à Cymoopogon prox:imUs

Dmp g forma tiil))I!.S à Pteroœl'pUS luœM

sQIlt le plus sO'\.lV9nt SI.llbs'd.tuée, les groupements définis dans 1'étude détaillée g

A, B" Ca, Ob..

A ces groupements" s'ajoutent des stations particulières g mares~ Cl"8UXo

halliers~ ja@hèl"Ss" messicolslf!l (d.ans lsa cultures)"

AJ1U'ri.gAs du Fala dt Mol0d.o CF)Les grandes lmi tés sont le plus souvent citées :

Fa g plaine à Aristida :f'uniculata

Ft g fourré discontinu

FI g lit fossile du Fals

K g casiers d'irrigation dei POffiœ du Niger

cgntipental temiMlAux grandes u.n.ités 8

Cc g formations à Combretum glutinosum

Cf g brousse tigrée

Cp g format10ns intennédiaires à Pterocarpua lucens

sont substituée le plus souvant il les gTOupements végétaux définis dans 1 ~ étude

détaillée g 19 2, 30

Les espèces sont suivies de T lorsquftellea figurent dans le tableau

synoptique" pour Dm, Ct ou les deux rétmiso

... 249.".

Pour chaque station ~t~p lOabœdB..n©e des e~œSi est indiquée par un

sigle entre pa:renth~ses g

R g esp~œ raN

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Ab ! g e~e [email protected]:te en fa©i~s loœliBéa"

mentionnée"

ABRUS PRECATORIUS L", - Papilionaceae ........, Dvt (R)

ABUTILON PANNOSUM (Forsto)foSchl" - Malvaceae -- mares/Dm (R)

ACACIA ALBIDA Del. -=- Mimosaceae ........". Dm : messicole/Ca = 'JIB,I'es/Cb (R)

ACACIA ATAXACANTHA DC" -- Mimosaœae - Dm 1 mares/Ob; A1 (R) .. ~ (Ab!)

ACACIA LAETA R.Br.. ex Benth -- Mimosaceae ~ Fa

ACACIA NILOTICA (L.. ) Willd.. ex Del"VBJ?eadansonii (Guil1.,et Perr.. )O"Ktze -=0 Mimosaceae -Dvt = Ff (Ab!)

ACACIA PENNATA (L.. ) Willd., oa=- Mimosaceae.- Dvh (!) .... Dvt

ACACIA RADDIANA sart === Mimosaceae - Dvt (R)

ACACIA SENEGAL (L,,) Willd.. -- Mimosaceae - T (Dm) .." Ca (R)

ACACIA SEYAL Del. -=- Mimosaceae -=0 T (Dm) .... Fr (1)

ACACIA SIEBERIANA DC =-= Mimosacea.e -- Dvt

ACALYPHA CILIATA Forak" =- Eupho1"biaceae <==0 Dm :; A4 (O!)

ACHYRANTBES ASPER! L. (sol.) -- Amarantbaceae -= Ca3 (or) ." F (o!)ACROCERAS AMPLECTENS Stapf -= Gramineae =- mares/Dm (R) .... mares/F (R)

ADANSONIA DIGITATA L. -=-> Bombacaceae -=- T (Dm) = Fi'

AESCHYNOMENE AFRASPERA J "Léonard -- Papilionaceae --- Dw

.AESCHYNOMENE CRASSICAULIS Ham.s --- Papilionaceae --- Dvv

AESCHYNOMENE INDICA L", --- Papilionaceae ......,.", mares/Dm = ms:res/F

ALBIZIA CHEVALIER! Hama - Mimosaœae cs=oo Dvt (R)

.ALTERNANTBERA NODIFLORA R"Br" - Amaranthaceae """"'- mares/Dm

ALYSICARPUS GLUMACEUS (Vahl) DC" -- Papilionaceae -- Ff (R)

ALYSICARPUS OVALIFOLIUS (Schum" et Thonn",) J .Léonard. - Papilionaceae ~ Dm ~ jachères/Ca ; Ca3 (R)

AMARANTHUS SPINOSUS Le - .Ama.ranthaceae -- Messicole/Cb (R)

AMMANIA AURICULATA Willd" .. Lythracea.e -- K : messicole/riz .... Dm : mares (R)

A.MMA.NIA BACCIFERA Le -- Lythraceae - K : messicole/riz

AMMANIA SENEGALENSIS Lam" - Lythraceae -. mares/F

AMPELOCISSUS AFRICANA (Lour,,) Merr" - Vitaceae -- Dm : B (1)

ANDIBA INEBMIS (Wight) DCo -=- Gramineae - Dvt (R)

1l\)

~1

ANDROPOGON AFRICANUS Franch -... Gramineae -- Dvh

ANDROPOGON CANALICULATUS SChum. - Graudnea.e -- Dvh

ANDROPOOON GAYANUS Kunth var. bisquamulatus (Hochat.) Rack~ Gramineae -- Dvh

ANDROPOGON GAYANUS Kunth var. gayanus - Gramineae - ])va

ANDROPOGON GA"YANUS Kunth var. squamulatus (Hochat. )S1;apf - Gramineae ~ Drl

ANDROPOGON GAYANUS Kunth var. trident8tus Rack. - Gramineae --- Dm. ! B

ANDROPOGON PSEUDAPRICOS Stapf - Gramineae - T (Dm) ... Ff' (2)

ANOGEISSUS LEIOCARPUS (00.) Guill. et Perr. - Combretaceae --- T (Dm) ! A1 (g) 8 creux/Ca. ... Fl

ARGEMOEE MEXICANA L. -Papaveraceae -- msssicole/Dvt

ARISTIDA ADSCENSIONIS L. - Grandneae m-. Dm. 1 termiti~re/A = Ff (i)

ARISTIDA FUNICOLATA TrJ.n. et Rupr. -- Gra.mineae --- T (Ct) - Fa

ARISTIDA. LONGIFLORA Schum. -- Gram:Lneae - Dm s Ca3 CR)

ARISTIDA MOTABILIS Trin. et Rupr. - G:œmiD.eae -- T (Dm "'" Ct)

ARISTIDA STIPOIDES Lam. - Gramineae -- ct 1 3D (R)

ASPARAGUS FLAGELLARIS (Kunth) Bak. - Liliaoeae -- Dm. 1 Ob (R)

BACOPA HAMILTONIANA (Bentho) Wettst. -- Scrophulariaceae - mares/Dm

BALANITES AEGYPTIACA. (L.) Del. - Zygophyllaceae -- T (Dm)

BAUHINIA RUFESCENS Lam. -- Caesalpiniaeeae -- Drl "" F

BERGIA AMKANIOIDES Heyne ex Roth _ Elat1œceae - K g messicole/rlz

BERGIA SUFFRUTICOSA (Del.) Fenzl. -... Elatiœceae - Fa (R)

BLEPHARIS LINARIlFOLIA Pers. - Acanthaœae ......... T (Dm 8 Ct)

BLEPHAlUS MADERASPATENSIS (Lo) Heyne ex Roth -- Acanthaceae -- Dmp (02) "" Ff (O!)

BOMBAX COSTATUM Pellagre et Vuillet -- Bombaoaoeae - T (Dm)

BORRERIA CHAETOCEPHALA (DC.) Hepper-- Rubiaœae.-- T (ct) co Ca3 (R)

BORRERIA FILIFOLIA (Sebum. et Thonn.) K.Schum. - Rubiaceae ~ T (Dm.) ~ Ff (!)

BORRERIA RADIATA De -- Rubiaceae - T (Dm "" ct)

BORBERIA STACHYDEA. (00.) Rutch. et Dalz. -. Rubiaceae =- T (Dm) .." jachè~l':i/B

BOOm ANGUSTIFOLIA A.Bich. -- Cappar:i.daceae -=- T (Ct) .." Ft (!)

BOSC!! SENEGALENSIS (Pers.. )Lam.. ex poir.. === Capparidaeea.e -- T (ct) <:0 Dm g A1 (!) .,. Ft (R)

BRACBJARTA DEFLEXA (Schum,,) Rub'b.. ex Bobyne .--. Gram1 nea.e -== (O!) g Dm (R) ~ Ft

BRACHIARIA DISTICHOPHILLA ('lrin,,) Stapf =m= Gra.mineae === Dm (R)

BRACHIARIA JUBATA (Fig" et De Not,,)StaJ)f --- Gram:i.neae -= Dvp

BBACIIIARIA LATA (Schumaoo.. ) Hub'b0 """""'" Gram1 neae == Ca (Oi)

BRACHIARIA MO'l'ICA (Fonsko) stapf == Gram; neae --= Dvb (2)

BRACHIARIA BAMOSA (L.. ) Stapf -=- G:œ:min&ae c=o= A (01) 0= Ft (OV)

BRACHIA.RIA STIPITAr.& RubDo ...- Grami Maa ....,..,.. ma1'81B/Dm 0= creu:gfFf

BHAOHIABIA XAImIOLEUCA. (Rack" e::l: 5ehinz) St&pf "'""""" Gram1œae --= Dm g Ca 3 Ob

CADABA FARINOSA J'orsk.. == Capparidaceae -= Ai (!) "" Ft (!)

CALOTROPIS PROCERA (Ait.. )Ait.t'Ill -=cD Asclepiadaceae ==- Jach~res/Ff

CAPERONIA SERRATA P:Ntsl" =- Et!phorbiaœae <=- ma.res/Dm

CAPPARIS CORDmOSA Lam" -== Capparidaceae -=0> Ff (!)

CAPPARIS FASClCULARIS DO" -= Capparldaceae ~ Dvt (R)

CAPPARIS TOMENTOSA Lame> ~ Capparidaceae """""'" Dvt .., Ai (R)

CARDIOSPERMOM HALICACABUM L o ""=" Sapindaceae === crelU/Ca (O!)

CASSIA ABSUS L" ~ Caesalpiniaceae = crsux/Ca1 (R)

CABSIA MIMOSOIDES Lo ~ Caesalpiniaceae ~ T (Dm "" ct)

CASSIA SIEBERIANA 00" =-= Caesalpiniaceae --= mare/Ct CR)CASSIA TORA L" .- Caesalpiniaceae =-= creux/Ca1 (C t) = Ff! (indice de ~tu.rage)

CELOSIA TRIGYNA Le .- Amaranthaceae === Cai (O!)

CELTIS INTEGRIFOLIA Lam.. ==- Ulmaceae == Dvt (R)

CENCHRUS BIFLORUS Hax'b" -= Gramineae == T (ct) "" jach~res/Ca

CERATOTBECA SESAMOIDES EmU., --= Pedal1aceae = Dm 8 Ca1 (R)

CHLOBIS PILOS! Schuma.che ==0 Gramineae """"""" T (Dm) 0=> ca (O!)

CHLORIS PRIEURII Kunth .-.= Gram:ineae """""" Dm 8 CD (Ab!)

CHROZOPflORA SENEGALENSIS (Lam,,) AoJuss o ElX Spreng" == Euphor'biaceae =-= jach~res/Ca (R)CIENFlJEGOSIA DIGITATA CaVe""""" Malvaceae === ]Nt (R)CISSUS QUADRANGULARIS L., -=:> Vitaceae === Dlrt "" Dmp (R) "'" FfYCITRULLUS LANATUS (~un'bo )Mansfield -== Cucurbitaceae <=0:0= Dm g Ca (R)

COCCINIA GRANDIS (L.. ) Voigt ~ Cuourbitaceae """""" Fl

COCHLOSPERMOM TINCTOBIUM AoRicb... .".,.".. Cochlospermaœae -- T (Dm) 8 B (i) ~ Ca2 (1)

COMSRETUM ACULEATUM Vent.. ="CO Combretaceae ...,.". Dvt (R) Dm : B1 (~) s Ca3 <=> Ft (R) ... 3b/ct

COMBRETUM GRASATiENSE Engl" et Diels -=0 Combretaceae T (Dm)COMBRETUM GLUTINOSUM Perr., ex DC.. -= Combretaceae ~ T (ct)

COMBHETUM LECARDII Engl.. et Diels -- Combretaceae cm-. Dvt (R)

COMBRETOM MICRANTHUM G.DoD. .......". Combretacea.e -= T (nn 8 ct)

COMBRE'IDM NIGBICANS LeJ)l'. ex Guill.. et Perr.. ~ Combretaceae -- T (ct) - ca3 (R)

COMMELINA EHEC':CA. LlO -- Commelinaoeae -- Dvt (R)

COMMELINA FORSKALAEI Vahl ....... Commelinaoee.e ,.,.,.". Dm g Ca

COMMIPHORA AFRICANA (A.,Rich a ) Engl.. .- Bu.rseraceae =- T (Dm)

CORCHORUS FASCICULARIS Lamo --= Tiliaceae ~ Drl (R)

CORCHORUS OLITOBIUS LG -- Tillaceae - o'Zf4UX/Ca (O!)

CORCHORUS TRIDENS L" ........"" Tiliaoea.e """'"'" T (ct) <= Dm (0 ~) i Ca ~ B

CORDYLA PINNATA (Leproe:l: AoRkl ho) Milne Redh" -=-<s> Caesalpin1aceae <-= Dm (R)

CRATEVA RELIGIOSA. Forst"f" az=> Capparidaceae -=-co lRt (R)

CRINOM DISTICHUM Herb.. -= AmarylUdaaeae """""'" ms:re/D!l!CRINUM OBNATUM (Ait,,) Bwr.r """""" Amaryll1daceae -=- Dwp

CROTALARIA ATRORUBENS Rachete ex Benth.. ......", Papilioœceae =- B CD creu:z/ea

CROTAJ,ARIA EBENOIDES (Guill" et Perr.. ) wal,p" .,...... Papilionaoese "'""""' Ca3i

CROTAT.ARU GOREENSIS Guill" et Perro -= Papilionaceae =- oreux/Ca (R)

CROTALAlUA OCHROLEUOA GoDon --= Papilionaceae -- dvt (R)

CROTALARIA PERROTTETII 00 0 --= Papilionaceae -- Ca3 (!)

CRQTAT.ARIA RETUSA Lo =-=0 PapiliODB.ceae =-= K (R)

C~UM ELEGANS Kunth -=oe> Gramineae - T (Dm ~ ct)

CTENOLEPIS CERASIFORMIS (Stocke) Naud.. a=-= Cucurbitaceae ~ A1 (Og)

cvcmn:S MELO L o --= Cuou:rbitaoeae -- Ft (!)

CYANOTIS LAnTA Benth" ==- Commelinaceae ..--.. mare/Dm

CYMBOPOGON PROXIMUS Hochst0 e:l: A.,BiohGJ ...-. Graminsae ""'-= Dm.c

CYNODON DACTYLO! (L.. ) Pers.. .-- Gramineae ......., Dnr

CYNOMETRA VOGELII Hook..!" --- Cq.esalpiniaceae ......... Dn' (~ )

CYPERUS ALOPECUROIDES Rotto" --- Cypemceae -= K g melSl&u@@la/rlltO (y)CYPERUS AMABILIS Vahl .--. C;rperaœae -= A4 (!)

CYPERUS ARTlCULATUS L" -- CyparaœMl -- Dv'b (!) ~ K (~)

CYPERUS DIFFORMIS 1" -- Cyperaceae --- K g m8sBi©@le/r,b;

CYPERUS IRIA Lo -.JCyperaœu ~ ~U%/Ca1

CYPERUS JEMINICUS R@ttb.. """""'" Cyperaœa.e --- Ct g 3a (~)

CYIERUS LAEVIGATUS Lo """"""" Cyperacea.e ~ K g illealaioolf'J/nz

CYPERUS PODOCARPUS Bi:l©k -- Cyperaceae """"""" ma:Nl/Dm ~ ~v;xjFf

CYPERUS PULCHE11US R.. Bl"e ......", CyperacS8$ -- Dv1p (R)

CYPERUS PUSTULATUS Vahl -.. Cyperaœae ....... mare/Dm

CYPERUS BEDUNCUS Hoc.b.st. =-= Cyperaœae -- 1D8.l'9/DmCYPERUS ROTONDUS L. -- Cypemceae --- Dm g l::J<Qlrd d$ mare ~ mealai@ole/Cb

CYPERUS TENUISPICA Steud., -= CyperaœM .",.,.", Dm B mres ~ @:œruK/Ca1

DACTYLOCTENIUM AEGYPTIUM (L.. ) P., de Be --= Gmmineae -= Dm g (Ab!)

DALBERGIA MELANOXYLON Guill. et Perr........... Papilioœceu = B1 (R)

DESMODIUM BIRTUM Guill.. et Pen" - PapiH@llaceae -"'" ~/Dm. (R)

DESMODIUM TORTUOSUM (Sw,,) De" -- PJ\pil1oœ.ceae =-=0 K (R)

DICHROSTACHYS CINEBEA (Lo ) Wight et Am.. - Mi.m@eaceae == A4 (~)

DICLIPTERA VERTICILLATA (Forsk.. )Chrlst " o=mzoo Aœnthaceas ~ A4 (O~)

DIECTOMIS FASTIGIATA (S'w. )Kunth --- Gram:iœu ~ Ft (Ab!)

DIGlTARIA GAYANA (Kunth) Stapf ex Ch8vo .- G:œmineM -=ao ca3 (i)

DIGITARIA NUDA Scllum" ~ G1"Bmneae -.".. Dm 8 Ca a Cb

DIEETEROPOGON HAGERUPn Hitooe.. ~ Gra.mineae ==' T (Dm 8 ct)

DINEBRA RETROFLEXA (Vahl) Panzer -- Gramineae ~ mesl3i@ole/K

DIOSPYROS J.VIE5PILIlroRMIS Hoohsto ex AoR1ooo -= Ebena©eae ~ Dvt (R)

8N\11~

ft

ECHINOCHLOA COLONUM (L.) Linko -- Gramineae - dépressions /Dm ; F (1)

ECHINOCHLOA CRU8-GALLI (L) P"de Bo --- Gramineae -- mares/Ob (Ab!)

ECBINOCHLOA PYRAMIDALIS (Lam.)Hitchco et Chase - Gramiœae - Dvv - mare/Dm (R)

ECHINQOHLOA STAGNINA (Retz. )P. de B.......... Gra.mineae"":' dvb - mares/Dm (!)

ECHINOCBLOA sp. afro E.. STAGNINA (Retze ) P.de Be - Gram:ineae - mare/Ob (!)

ECLIPTA PROSTRATA (L.) L. -- Compositas ~Dm : mare (!) - K (!)

ELEOCHARIS ACDTA.N;JALA (Roxb.. ) Schultes - Cyperaceae - K (AbK)

ELEOCHARIS DECORIGLOOS Barb. -- Cyperaceae - Dm z mare (R)

ELEUSINE AFBICANA Kennedy O'Byrœ -- Gramineae ........ messicole/Cb

ELIONURUS ELEGANS Kunth -- Graminea.e -- T (Dm i ct)

ELYTROPRORUS SPICATUS (Willd. )Ca.mus - Gramineae --- mares/Dm

ENTADA AFBICANA Guill" et Perr........ Mimosacee -=- ;Dm g ballier/A1 (R)

ERAGROSTIS ATROVIRENS (Desi\)Tr1ne ex Steud" ......... Gramiœae -- Dvp (Ab!) - mares/Dm

ERAGROSTIS BARTERI Hubb.. - Gramineae -- Dvh

ERAGROSTIS CILIARIS (L.. ) R..Br. - Grami "eae -- mare/Dm (Ab!)

ERAGROSTIS CILI.AlŒNSIS (AU.. ) Vign..-Lut .. -- Gramineae -- mare/Dm (!)

ERAGROSTIS DIPLACBNOIDES Steud. -- Gramineae -- F.l (Ab).

ERAGROSTIS GANGETICA (Ro:xb.. )Steud.......... Graminea.e - Dm 1 dépressions/Ca - K

ERAGROSTIS LINGULATA W..D. Clayton -- Gram:1IJeae .....,., Ft (R)

ERAGROSTIS NAMAQUENSIS Nees -- Gram nea8 - mares/Dm

ERAGROSTIS TREMULA. Hochst.. ex Steud.. - Graminea.e - T (DAn ; Ct)

ERIOCAULON CINEBEUM R.Br. - Er1ocaulonaceae ..- Dvp"

ERIOCBLOA NUBICA (SteudG )Hack. et Stapf ex bU.. 1Granrheae - K : messicole/riz

ETHULIA CONYZOIDES L.f• ..-. Compositae ~ K Il messicole/riz

EUPHOBBIA CONVOLVULOIDES Hochst. ex B1tnthe """"'= Euphorbiaceae -- Dm 1 Ca 8 A4

EUPRORBIA POLYCNEMOIDES Hochst. ex BoissG -- Euphorbiaceae -- Ct : 3&

g1\)\11\11

FERETIA APODANT1ŒBA Del.. --- Rubiaceae -... Dm 8 A (!) .... Fr (!)

FICUS DEKDEKENA. (Miq.. )A.. Rich.. -=t Moraceae -- A4 (R)

FICUS PLATtPHILLA Del.. -- Moraceae ~ Drl (R)

FIMBRISTYLIS DICHOTOMA (L.) Vahl --- Cyperaceae -- Dm 8 Ch (!) "" K (!)

FIMBRISTYLIs HISPIDULA (Vahl) Kunth ...... Cyperaceas - T (ct) ... Dm : Ca ~ A4

GABDENIA AQUALLA Stapf' et lIutch. - Rubiaceae -- creux/Ca1 CR)

GLINUS LOTOIIES L.. -- Aizoaœae - mare/Dm

GREWIA BICOLOR Juss.. "..,.... Tillaceae - T (Dm ~ Ct) ... Ft (Âb2)

GREWIA FLAVESCENS Juss.. -- Tiliaceae - Ff (R)

GUIERA SENEGALENSIS JeFoGmal -- Combretaœae - T (Dm 3 ct) ... Ft (~)

cmwmROPSIS GYNANDRA (L,,) Brlq. -- Capparidaowa8 - Dm : m8!!isicole/eb

HACKELOCHLOA GRANULARIS (Lo ) Kuntze - Gram1 n eae .-..c> B2 (R)

HELIOTROPIUM BACIEI Deo et A.. DC.. w.r" baalei -- Bo:Eag1mceae .-- !>ri

BELIOTROPIUM BACLEI 00.. et A"OO.. V8ro rostmtum Johnston -- B(l)mgiœ.ceae -- Dvb (.Ab~)

BELIOTROPIUM SUPINUM L" ......... Boraginaœae == Dm l 'flJB:ns/Cb

HETERANTHERA CALLIFOLIA Be:1cl1b.. ex Kunth == Pontedenaœae -= œre/Dm

HIBISCUS ASPER Rockef.. -- JIIa.lvaces.e =-- Dm : A (O!) 3 Ca.

HIBISCUS CAl\TNABINUS L. ~ Malvaces.e -- mare/Dm (!)

HIBISCUS PANDURIFORMIS BImn. f.. -... Malvaceae -- K (g)

HlDROLEA FLORIBUNDA Kotschy et Peyr" -- Hydrophyllaœae ....-." D'9'p

HYGROPHILA AFRICANA (T.Anders.. ) Heine ...... Aoanthaceae -l>v'lr

HYGROPEILA AURICULA.TA (Schum.. ) Heine ........- Acanthaceae -- "llJIJ:i:'8/Dm

HYGROPHILA BHEVITUBA (BUl'kill) Heine -- Aœnthaceae - Dvp

HYGROPHILA SENEGALENSIS (Nees) T;o.A:aders. - Aœnthaceae -- mB.1"8/nmHYPARRHENU. DISSOLTJTA (Neea e:zr: Steud,,) Hubb. -= Gmmineae ~ l)lwa (Ab!)

HYP.ARRHENIA. RUFA (Nees) Stapf - Gramjneas -= Dvh

1NV10\

ft

HYPHWlE THEJ3AICA (L.) Marte -- Palmae -- Dvt (Ab!)

HYPTIS SPICIGERA Lam.. -- Labiatae -- K (!)

INDIGOFERA ASPEBA Peno.. ex DC" - Papilionaceae ..- Dm 1 Ca

INDIGOFERA DENDROIDES Jacq" - Papilionaceae - Dm g 01'8u:.t/Ca1

INDIGOFERA HIRSUTA L. - Papilionaceae -- Dm g Ai (r) ~ B ~ jaohère/Ca

INDlGOFERA NIGRICANS Vahl ex Pere.. -- Papillonaoeae --- Dvh

INDlGOFEBA OBLONGlFOLIA Forsk.. -- Papilionaœae -- K (!)

INDIGOFEBA PILOSA Poir.. - Papilionaceae -- Dm : Bi ; Ce2

INDlGOFERA PRIEU:REA.NA Guill.. et Parr.. --. PapiUonaceae =-> T (Dm)

INDIGOFERA SEcmIDIFLORA Poir.. -- Papilionaceae ......... Dm 1 B1 S cNux/ea1

INDIGOFERA SENEGALENSIS Lame --- Papilioœoeas ~ Ft (R)

INDlGOFERA STENOP1lYLLA Quill .. et Pen.. ........., Papilionaceae ....",.,., Cb (R)

INDIGOFERA STROBILIFERA (Hochet .. ) Hochet" Bak;.. .".".... Pap1110naceae -- 0&2 (!)

IPOMOFJl ACANTlIOCARPA (Choisy) AschersG et SchweinfCll - Convolwlaceae ...,..., Dm goreux/Ca - Ft' (1)

lPOMOEA. AITON! Lindl .. --- Comrolvula.ceae ....... Dm 1 crewr/ea (01) 3 hallier /A1

IPOMOE! AQUATICA Forsko - Convolvulaceae -- mare/Dm (!)lPOMOEA COPTICA (L.. ) Roth ex Roem.. et Schult ~ Comrolw1B.ceM ~ Cb (Ab!)

IPOMOEA COSCINOSPEBMA Hochet.. ex Choisy =-=- Comrol'Wlaoeae .-.. T (Dm)

IPOMOEA ERIOCARPA ReBr.. -= Convolvulaceae -- K (1)

IPOMOE! EETEROTRICRA. F.Didr.. --- Convolvulaceae - Dm 8 creux/Ca (O!)

IPOMOEA PE5-TIGRIDIS L.. - Convolvulaceae --- Dm : Cb (R)

IPOMQEA PlLEATA. Roxb.. - Convolvulaceae -- hallier / A1 (!)

IPOMOEA VERTICILLATA Forsk. - Convolvulaœae - Dm s Ca (O!)

ISCHAEMOM RUGOSUM SaUb. - Gram1œae -- K : messioole/riz (Ab!)

JATROPHA CHEVALIER! Beille -- Euphorbiaceae - 2b/Ct (!)

KHAYA SENEGALENSIS (Desro) A.Jusa... --- Meliaceae -- Dvt

KOHAOTIA CONFUSA (Hutcho et Dalzo) Bremeke =- Rubiaœae -- Dm : Ca (R)

KILLING! SQUAMOLATA ThOmlo ex Vahl -- Cyperaceae .-- Dm ~ meesicole/Cb (!)

LANNEA ACIDA A"Riche -- Anacardiaœae -- Dm (R)

LID1NA PERPUSILLA Torrey .- Lemnaceae - Dm g mares / Cb (!)

LEPIDAGATBIS ANOBRYA Nees -- Aœnthaceae - Dm g A4 ; Ca3 (R)

LEPTADENIA HASTATA (Pers.. ):oecne -- Gramineae -- Ft (R)

LEUCAS MARTIID:CENSIS (Jacq,,) Ait ..:r" -- Labiatae --- K (R)

LIMNOPB ILLA BARTERI Slam - SCrophularlaœae -=- Dvp

LIMNOPHILA CERATOPHYLLOIDES (Hiern) Skan --=- Scrophulariaceae -- Dvv

LOESENERIELLA AFRICANA (Willd.) R"Wilczek ex.Rallé =-= Hippocrataceae "..... mare/Dm (R)

LONCROeARPOS LAXIFLORUS Guill .. et Perr.. -- Pap11ionaceae --- Dm 8 B CR)

LOUDETIA TOGOENSIS (Pilg,,) Hubb.. - Gra.m::tœae ~ T (Dm j ct)

LUDWIGIA ADSCENDENS (L .. ) Hara subsp.. diffusa (Forsk.. ) Haven.,...,.,. Onagraœae - Dvb

LUDWIGIA ERECTA (LI» Ham --..co Omgraœae -. Dm g IIlB.le ~ K (!)

LUDWIGIA OCTQVALVIS (Jacq.. ) Haven -- Oœ.g.ra.œae- Dm g mares = K (Ab!)

LUDWIGIA PERENNIS Le -- Ona.graoeae .- Dm g creux/Ca

MAERUA ANGOLENSIS De.. -- Capparidaceae - Fr CR) ... 2b/ct CR)

MAERUA OBLONGIFOLIA (ForskllJ) AIIJRich.. -- Capparidaceae =-- Dm g A1 g Ca3 ~ Ob

MARSILEA BERHAUTII Tardieu ......... Marsileaceae -= F g ma.res

MARSILEA GIBBA A"Br" -- Marsileaceae - K (Abi)

MARSILEA SUBTERRANEA Lepr" ex A"Br.. --=- Marsileaceae - creux/Ff

MAYTENUS SENEGALENSIS (Lam,,) ExeU --- Celastraceae ~ D'tt

MELOCHIA CORCRORIFOLIA La -- Sterculiaœae ~ lII8.1'es/Dm

MERREMIA AEGYPl'IACA (L.. ) U~ban - Comrolvulaceae_ Dm 1 B2 (R)

MERREMIA PINNATA (Rochat .. ex Choisy) Hall.. f • .........- Convolwlaceae -- Dm : Cb (R)

MICROCHLOA INDICA (L"f.. ) P.. de B".- Gram1 n eae -- Ff (1)

MIMOSA PIGRA L o """""'" Mimosaceae -- DvIr

MITRACARPUS scurn Zuoo .. - Rubiaoeae -- Dm g jach~:re/Ca

MI~GYNA INEIOCl:S (Willd.. ) O..Ktze -- Rubiaœae -- Dm Il creux/Ca1 ; mares (Ab!)

MÇlLLUGO NUDICAULIS Lam.. -- Aizoaceae -- Dvt

M

1\)\J1OJ

fi

MOMORDICA BALSAMINA L.. =-= Cl1ourb1taceae -.. Ct 8 3a

MONECHMA CILIATUM (Jaoq .. ) l1il.n&-Redh.. ""'-=' Acantbaceae .......-= T (Dm) "" Ft (t)

MONOCHORIA BREVIPETIOLATA Verde" -- Ponteder1aceae ......... mare/ Dm

MUKIA MADERASPAUNA (L,,) M..J"Roem~ -- Cucurbitaceae =-co Dm. g Ca (o!)

NEPTUNIA OLERACEA tour.. ===> M1JDosaceae - Dvv

NIlViPHAEA LOTUS L.. == Nymphaea.ceas -= Dm g mare (!)

NIMPHOIDES EZANNOI BemGl =- Menyanthaceae ........ marslnNYMPROIDES INDICA (L.. ) D"Ktze --= Me~thaœae.- Dvp

ORlU. BARTHII A.. Chev" -=- Gramineae ........., ms.re/Dm (Ab!)

ORYZA LONGISTAMINATA Chevlll st Roehr.. =- GramiDeae =-= Dvb ... maN/Dm. (Ab~)

PANDIAKA HEUDELOl'II (Moq,,)Hooklllflll -= Amarantbaceae - T (ct) "" Dm g Ca (R)

PANDIAKA INVOLUCRA'M (Moqo) Hook"f" =- Amaranthaceae -- T (et) = Dm. li Ca1 (R)

PANICUM ANA.'BAPTISTUM Steud.. == Gra.mineae """""" Dvp .. I)reUJt/nm (Ab!)

PANICUM FLUVIlCOLA Steud.. ........- G:ra.m:l.Mae =-= Dn'

PANICUM LAETOM Kunth --- Gramineae - Dm g mare (Ab!)

PANICOM NIGEHENSE Bitehclll -- Gramiœae ......... 2a/ct (R)

PANICUM REPENS L" --= Gram1neae -., Dvv ., K (!)

PANICUM SUBALBIDUM Kunth -.. Gmm1œae ....,..,. r.na:re/Dm (~)

PANICUM WAIENSE Mez =-= Gramineae =-- T (Dm) "" oreux /A1 (!)

PASPALIDIUM GEmNATUJ.III (Forsk.,) Stapf - Gramineae - K g messicole/r.1z (!)

PASPALUM OBBICULARE Foret" -- G:ram:1neae .-.. Dn' <=:> 'I1.B.r8s/Dm. .... K g messicole/riz

PENmSETUM HORDEOIDES (Lam,,) Steud.. -- Gramineae --- Dvt (R)

PENNISEIDM PEDlCELLATUM Trin" - Gramineae ...".,." T (O!) g Dm S Ct

PENNISETUM SUBANGUSTUM (Sohum,,) Stapf et Hubbo -- Gramineae =a> T (Dm) g Ca2 (O!)

PERISTROPHE BlCALYCULATA (Hets" )Nees -- Acanthacea.e -= K (! >'PHASEOLUS LA'lHYROIDES L .. ~ Papillonaceae === cultuB/K

PIilLLANTHU5 NIRUBI L CI --= Euphorbiaceae .......... A1 (O!)

PHYLWTHUS PENTANDRUS Sch'umo et Thann. -- Euphorbiaoeae -- jach~res/Ca2

PHYSALIS ANGULATA LG - Solanaceae --- Dvt

PILIOSTIGMA RETICULATUM (De,,) Hochat41 --- Caesalpiniaceae -- Dvt .. Dm il creu:z./Ca

POLYCARPAEA CORYMBOSA (Lo) Lam.. var. corymbesa ........ Caryophyllaceae =-- Drl .. Dm g Cb co ct ~ 3D

POLYCARPAEA CORnmoSA (L.. ) Lam" var.. pseudolinearifolla Bako -- Caryophyllaœae -- T (Dm ; ct)

POLYCARPAEA ERIAN'lHA Hochat" ex A..Rich.. - Cary'ophyllaœae -- T (Dm ~ Ct)

POLYCARPAEA LINEARIFOLIA (De,,) DC.. --- Caryophyllaœae -- Dm 8 Ca3 (!)

POLYCARPON PROSTRATUM (Forsk.. ) Aech.. et Schweinf'" -- Caryophyllaœae - Dvv

POLYGALA ABENABIA Willde -- Polygalaœae -- Dm g Bl ... Ft (!)

POLYOONUM PULCHRUM Blume == Po],ygonaceae =-0 K (!)

POLYGONUM SENEGALENSE Me1sn.. fa" albotomentosum ReGmh.. -- Polygonaœae ~ Fl"

PORTULACA FOLIOSA Ker - Gawl -- Portulacaceae .-.. Dm 8 CD (R)

PORTOLACA OLERACEA. L" - Portulacaceae ~ Dvt

PROSOPIS AFRICANA (Guill .. et Perr.)Taub. -- Mimosaceae - Dm : Cal (R)

PSEUDOCEDRELA KOTSCHYI (Schweinf" )Harms -- Meliaœae -= Dvt (!)

PTEROCARPUS ERINACEUS Pair.. - Papilionaceae --= Dvt co Dm 8 B2 ~ c~Ca

PTEROCARPUS LUCENS LepJ."" ex Guill" et Parr" ~ Papilionacea.e ..- T (Dm OB ct)

PULICARIA CRISPA (Forsk.. ) Ol1v.. -- Composi ta.e =-> Fr (!)

PUPALIA LAPPACEA (Lo ) Juse.. -- Amaranthaoeae ~ Ft (!)

PYCREITS LANCEOLATUS (Poir. )C.B"Cl. ~ Cyperaoeae -- K (Ab!)

PYCREUS MACROSTACHYOS (Lam.. ) J"Raynal -... Cyperaœae - ma.re/Dm

PYCREUS PUMILUS (L.) Vahl - Cypefaœae ....... mare/Dm

RA.NA'LISMA HlIMILE (Kunth) Hutch" - Ali~taœae -- Dn'

RAPHIONACME DARONII Barh. -= Asclepiadaœae - Dm Il Al (R)

BHAMPHICARPA FISTULOSA (Hochst.. )Benth" - Scrophulariaceae - creu:z./Ff

RHYNCHOSIA MINIM4 (LClI ) De. --- Papilicmaceae -- K (1)

RJIYTACBHE TRIARISTATA (Steud,,) Stapf - Gramineae -- creu::K/Ff

ROTALA PTEBOCALlX A"Raynal - Lythraceae ......- Dw

ROTALA TENELLA (Guillo et Perro )Hiern """""'" Lythraceae -- Fl (Ab!)

1

~8

ROTHIA HIRSUTA (Guill. et Perr. }Bok. -- Papilicms.ceae ==- Dm * Ca, (R)

ROTTBOELLIA EXALTATA Lote - Gramiœae - Dvt

SABA SENEGALEN'SIS (AoDCo) Pichon - Apocynaceae co-. Dvt

SACCIOLEPIS MICROCOCCA Me~o -- Grand npae - ms:re/Dm

SARCOSTEDA VIMINALE (L.) RoBr. -.. Asclep1adaceae <==0 Dri (R)

SCHIZACHYRIUM BBEVIFOLIUM (Sw.}Nees ex Buse -- Gram:iœae ......... Dm g B2 ~ creux/Ca

ScmZACHYBIUM EXILE (Bochat.. }P1lBer -- G;rim:iœae .--- T (Dm ~ ct)

SCHOENEFELDIA GRACILIS Kunth - <h:am1œae - T (Dm s ct)

SCHULIJESIA STOOPRlLLA. Mart. var" latif'olia Mart. ex PNgo ....... Gentianaceae "'""""" Dvp

SCIRPUS PRAELONGATUS Poire -- Cyperaceae -- Dm 1 JllB.NB S oreu:z/ea ." K g mesl1lIicole/riz

SCIBPUS ROlLEl CoBctCl.. -- Cypel'8ceae .".".". Dvp

SCIERIA TEsœL.LATA. Villd.. var... tessellata c..-. Cyperaceae ....... TJJB:g-e/Dm ." @Y:e'lU/Ft

SCIEROCARYA BIRREA (A.Rioo.) Hochet......... Aœœrdiac~ -= T (Dm S ct)

SCOPARIA DULCIS L. --- Se~ula.r1aœae-- Dm z creux!Ca

SECURINEGA VIROSA (Rœb.. e~ Willdf> )Baill.. -- Ettph@:lt'biaœa.e ~ Dwt

SESBANIA DALZIELL! PhUlu> ~t Huœn. ......- Papill@M@8U ~ Dn'

SESBANIA SESBAN (1.. ) r.rtill - Papilio:Mœae ~ Dn' ... le (~)

SETARIA BARBATA {Lam.. )Ktmth ........ G:mmiœu ~ Ft (0 g)

SETARIA PALLIDEFUSCA (Scb.œuaoo.. )Si;apf ~t Iful:ib. -== Gram:h'l§)8$ ~ Dm li Ca (Og) ~ Ob (Og)

SETARIA SPHACELATA (&m:mœ.@h.. ) Stapf et Hubbo e:J: M"BoM@sfij ~ Gnm nsali -== Dt'h

SETABIA VERTICILLA'M (t.) Pode B" --- G:œm1Deae ~ Dn'

SIDA ALBA Le .--, Malvaceae -- Drl

SORGlIDM TRICHOroS (S'tapf) Pilger -- Gram:iœae ........ Dvh

SPHAE1Wf,lmJS ANGUSmOLDJS DO", -.. Cœpoa1tee - "fJJI3.W/Da CR) - 1: g _sm.Ml~/m

SPH.AEB!N'mUS SENEGALENSIS DOe -- Compositu -- ma:re/nm (R)

Sl'1I.AEIùUfrHUS TJ.LBOTII S",MoO:N -- Compositae -- 'llIlJ:t.'e/Dm. (~)

SPHENOCLEA ZEYLAN.ICA Gaertn.. ~ Sphenocleaœae -- Dm 8 mare/CD

SJ?OROBOLUS FESTIVUS Hochet" ex AoBiah" -- Gmmineae ~ T (Ct) <= Dm $ ca (R) j Ob (i) - Fr (r)STEMODIA SERRATA Benth" --- SCrophulariaoeae ......... K 8 messicole/riz

STERCULIA 5ETIGERA Del" -- Sterouliaceae .-- Dm g Ca (!)STEREOSPEBMUM KUNT.BIANUM Cham.. ~ Bisnomaœae .-" Dvt ... Dm 8 B1 (R)

STRIGA BILABUTA (Thunb,,) 061Ktze =- ScrophulanaœaEt --= Dm g Ca. (R)

STRIGA GESNERIOIDES (Willd.. )Vatke ~ Scrophu!ariaceae --= Dm $ A (0 i )

STRIGA PASSARGEI Eng].11 .....- 5crophulariaceae --- Dvt

STILOSANTHES MUCRONATA Willd" .- Gmmineae -- Dm g B1 (R)

TAMARINDUS INDIC! Le -- Caesalpiniaceae -- Dm 8 A1 (R)

TEPHROSIA BRACmOLATA Quill" et Perro -=- Papilloœœas -=- Dm 8 (j'reux/ca (!)

TEPHROSIA LINEARIS (vliUd,,) Perso """""'" Papilionaceae """"- Dvt

TERMINALIA AVICENNIOIDES Guill61 et Perr.. ......,. Combretaceae ~ T (Dm)

TERMINALIA LAXIF.LORA Engl" =- Combretaoeae -- Dm g B1 (R)

TERMINALIA MACROPTERA Guill.. et Peu" -- Combretaceae --- Dvt

TRI.AN'1HEMA PORTULACASTRUM Le ."...,. Aizoaœae .......... Dwt

TRIBULUS TERRESTRIS L" -- Z;rgophyllaoeae .-.. Dm g Ob (!)

TRIPOGON MINIMUS (A"Itloh,,) Rochat" ex Steud• .-0 Gramineae --- Dm 2 Ob (!) .." Ft (Ab!)

TBIID'IFE~ PENTAlIDRA A"Rioh.. -- T1lia.ceae -= Dm (O!) g hallier/A1 ~ creux/Ca

TYPHA AUSTRALIS SChum. et Thonn........ T,yphaceae - K (Ab!)

UTRICULARIA STELLARIS Let. - Lentibulariaceae -- Dvp (1)

VETIVERIA FULVIBARBIS Supt -- Gramineae -=- ]Nb (!)VETIVERIA NIGRITANA (Benth.. ) Stapf .....- Gra.mineae -=- Dvv

VIGNA AMBACENSIS Welw.. ex Bak" ........ Papilionaceae "*""'" Dm 8 creux/Ca (!)VIGNA FILI~AULIS Repper -- Papilionaceae .......,. ])va

VIGNA VEXILLATA (L,,) l3enth ll ......... Papilionaceae === Dvt

VliTELLARIA PARADOXA Gaertnaf'.. =-- Sapotaœae --- Dm i cal (R)

VOSSIA CUSPIDATA (Boxe,,) Griff" -- Gra.m.iœae =- Dvb

R

N

~1

WALmERIA DIDICA L CIl - Steral1liaceae ......... Dm fil jachère/Ca

W!SSADULA ROSTRATA (SchumachCll) HookofCll ....- Malvaceae -=- Drl

XIMENIA AMERICANA L CIl - Olacaceae --- Dvt

ZIZIPHUS MAURITIANA Lamo - Rhamnaaeae --. T (Dm) c> Drl

ZIZIPHUS MUCRONATA W1lldo - RhaDmaceae -- Dvt

ZORNIA GLOCHIDIATA Reichbo ex DC o .-a Papilicnaceae """"'=' Dm g Ca (!) 8 Ob (Ab!)

o1\)0'1VI

9

- 264 lM

IV - OJ1o M SarE RNA CUL AIR E S

Lee noms vernaculaires ont été orthographiés en s'inspirant de la

phoœtique proposée par LAl30URET (31) {I modi:f1ée pour les nécessités de la dacty­

lographie.

Les voyelles bmes ou longues sont transcr1tee de la façon sui-

vante :

i prononcé COIll1'!1e dans 1IliLtU.t prononcé comme dans épj;tre

e prononcé comme dans j,té- prononcé comma dans j,ttésEl

1 prononcé OOIllm9 dans ~re

ê prononcé @omme dans px:!m

a prononcé comme dans ,!!bais8eX'

4 prononcé oomme dans b!tard

0 prononcé COXIIi1I.S dans m.,2t

8 prononcé comme dans a~t1'l9

- prononoé comme dans lI!Qrt0

U prononcé comme dans m,2tte

u prononcé CCnIlO.e dans f.!m,

Ü prononcé COIlllDa dans c~te

w prononcé comme dans l ganglai s .xonder

y prononcé comme dans.zeux

Le signe 9 suivant u:œ consonne, :indique un son mouillé et remplace

la transcription du JI>

d8 corNspond à. di lé~rement mouillé de cijJpant

t' oorrespond au. t légèrement mouillé de tj"are

n' oorrespond au Bon gn d* ohâtai,mier

il correspond au son de l!anglais ch dans .sm,urch

.... 265 ""

Le signe " précédant un mot indique une attaque dure avec coup de glotte

alors que h indique une fr.l.cative sourde laryngale"

Les signes b , d , d' , indiquent des sons réalisés par tenue et" .. ct

implosion i prononcés avec succion et aspirationw au lieu d'air expulsé pour les

plosives b , d li dl ..

Les signes n Il W i nasalisent la prononoia.tion, ! comme dans ohlm,to

Les CODSonnes nasalisées b , d, d' , g, sont expr.i.mées par les signesm.n n n il

D, d, dt, g, g, qui ne doivent pas être confondues avec les sons mb ,l fui, nd, mg,

flg, les sisnes m, n, éonts sur la ligne se prononçant comme dans âme, !ne et f1g

prononcé comme dans e~r.,

1 IVe 1e NoMS LATINS - NOMS VERNAOO.A1RE§ 1

P<O\U' lslS sç~oes dont lse noms veX'ID.BRJula1.x'l9s ont été précisés localemsnt g

le nom latin peut 8tx'e suivi du. nom français (F), du xwm Bambara (B)" enfin du

nem Peul (p) :

Acacia alb1da

Acacia a ta.lœ.œnthe.

Aœoia ~~l

Adansoma digi,tata

Androp©gon gayanœ (!!l1~le)

And.ropcgon pseudB.pricus

Ba.:uw.itelS aegypiiaœ

bbali: ©oetatum

Celt1e intsgl"Ï.t'?l1a

Cœbretu.m m1~nthum.

D:i.ospy:m$ uspilifcmia

GNwi& bioolor

Gu.iera Mœga.lensieJ

Beliotrop1W'IA œolei va.:E". rost1"atum

Xhaya S(8œgalensis

M1~iœma

Pexm1Mtum Sppe

Pili.catigma. ntiouJls. tum

Pte1"oœrpM lu.œna

Sclero~ birres

Ta.ma.ri..ndu iMiea

Vitellarla p8.1'8.do:ra

Ziziphua mauritia.œ

Zom1.a g1@ahidiata

balB.J~Bd. (B) <:> t'ayJœ Cp)

patulm. (B)

BaI'W (B)

œ©iœ'b CF) = sira (»)dgade~ (1')

garlabal (p)

ndfi~M (B)

~M(B)

Ii.g6m9aâ (:8)

l1lg@l~W (E)

~(B)

oog©l Mg©) (»)ngml.OS (»)

biddi (p)

d8ala (B)dDu (B)

ng@l@ (:8) ".. lmlllude Cp)

n'ama :m (B)

galad'irl (B) "" taœ1lahehi (p)berl (p)

nt&!d (:a)

karl't;$ CF) ca Sye (B)nt8maA (:8)

saM WdB(i (p)

baldsa:6

Ilmm8fl8uauA

d'ala

d'und'aaene

plad'iri

nlOlongo1obêng8med,

Bgun'ënogo nage

garlabal

beri

sabuA bud.P.

taballallehi

t'ayke

.., 267 ....

1 TY.2e - NOMS MMBAllAS 1

Acacia albida

Bombu: ~oata tum

Diospyrcs mespillfomis

Kbrqa nnegalens1s

Mi~ inerm1s

Balan!tes aegrptiaoa

PtGrooarpus lucana

Pennisetum il5PP.,

Combretum micmnthum

Celtis integrifolia

Guiers. senegalensia

Gxe1lia Maclor

PillostiBJDB. reticulatum

Acacia ata:xaœntha

Acaoia. ssyal

Adansoma ctigitata

Vitellatia pamdoxa

Ziziphua mauZ":!.:tiaœ

Tamarlndu6 indiœ

/ IV,',. - NOMS :eEQLS '7

Heliotropium bac1ei V82"o rostratua

Pemliaetum. app..

Armopogon gayanus (s.l.)

.And%opogon paeudaprious

Solerooarya birrea

Zorx:da gloohidiata

PtaroCBrplllS lucens

Acacia albida

PHOTO 1 .,.

J1J E S

.- 268 am

ff-=' li Ü T 0 G RA P li lES

Erme à Combretum glutinoSWll Perr" ex DC~ et Aristida mutabilis Trino et Rupresur continental terminal au nord de Sokoloo Végétation herbacée à faible re­couvrement avec une productivité de 10 250 kg de matières sèches à PhectaI'eo

PHOTO 2 CD

Brousse tigrée : face postérieure d üun fourré à pterooarpus lucens Lepro exGuillo et Perr.. " et Combretum micranthum Go Don ~ plage de sol dénudé montrantquelques touffes de Loudetia togoensis (Pilg,,) Hubbo ~ nombreux débris etreliquats de souches de ligneux à. proximité du fourrée

;PHOTO , <10

Erme a~buative A' 0 à Loudetia togoensis (P11go) Hubbo et Andropogon pseudaprlcusStapf avec Parbuste Pteroœrpus lucens Lepr" ex Guil!.. et Perr" ~ tapis herbacédense avec une productivité de 5 t/œ. de matières sèmes dont 1 toappétibleo

PHOTO 4 CD

1er plan ~ sur crête dunaire p erme Cal à Combretum ghaza.lense Engle et Andropogonpseudapricus stapf' ; tapis herbacé lâche montrant Ctenium elegans Kunth etPolyœrpa.ea cOIjlIllbosa (Lo) Lam"2_ plan germe Ca2 à Sclerocarya biI"I"Sa (AoRich .. ) Rochat .. et Elionurus elegansKunth avec la présence ooractéristique de baobabsp Adansonia digitata L"

PHOTO 5 ....1el" plan g erma Ca2 avec abondance de Diheteropogon œ.gerupii Hi tch"2ème plan g savane panachée B2 à Acacia seyal Del o et Elionurus elegans Kunthl/avec de nombreux Sclerocarya binea (A. Riche ) Rochst .. et un couvert herbacédense ayant une productivité de 3t/ha de matières sèches"

PHOT06""

Erme Ct' à Acacia seyal DeL. et Schoenefeldia gracilis Kunth

PHOTO 7 .,.Erme Cb- situé:là proximité dfiun bourtol de transhumance .. Le tapis herbacé esttotalement consommé p le sol piétiné et de nombreux Acacia seyal sont émondéspar les chevriers..

PHOTO 8 -Toggu,éré à. Ryphaene theba!ca (L .. ) Marto servant de lieu de stationnement auxtroupeaux, en limite dfiinondation, au retour de la transhumance"

-00000=

2

RÉPUBLIQUE DU MALI RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

SECRÉTARIAT o·(TAT AUX AFFAIRES ETRANGÈRES

Ministère de la Produc ~ ion

lns11tut d "Élevage et de Mèdecone Vétérona"e

des Pays Tropicaux Maisons Aiton . Val de Ma•ne

GROUPEMENTS VÉGÉTAUX

A Enne arbusth'e à Prerocarpus Jucens

A, Ernie arbusiivc <'t Loudnia 109arr1sis et Andropogon pseudoprU:us

A, Ern1<' arbustil't' <'t Purocarpus lucens et Pennisetum pedicellatum

A, Ern1t' iirln1s1ivc à Acacia seyal ct loudetia togoenûs

A., Savane paniichl'e à Ptcrocarpus lucen~ <:t Andropo90119aya11us

B - Savane panachée à Andropo9on9ayan11s

B, Savan<' pannd1é<: il 80111baxcos/a1u111 <:l Co mbre/uni 9hasah'n.1e

Savant· panachl-c à Acacia ~eyal <:\ Elionurus elegans

C - Ern1c à Schoenefeldia graci!is

Ca,

Co

Ernit• à Co111/!retu111 9hasaif11sr f:"1 Androp"ogon pseudapricus

Erine ~ SdrrrJcarya /Jirrea ci Elfrmurus rle9a11s

Erine à Borreria radiata cl AriSlida 111u1abi/is

Ennc à Acacia stya/ l'i Sc/1<1t11cfrldia S'<Kilis

D~pr<'Ssion fi "'li1ragy11<1 i11ern1is et l'a11icu111 anab<1pti>1u111

Mosaïqu~ d<:'s groupetn('nts Ca l et B I

Mosaïqul' dts groupcn1en ts Cal + B 1

Mosa'iqil<' des groupem c nl s Ca3 + A3

VALEU RS DES PARCOURS

Clas~ :Z

-ClaSSl' 4

-Class<' 1 J,1\"11i·rr sur

Class._· 3 : .JJçh\·n· sur

Cl.1SSl" 4 :

(en plag<'S)

l ;.-;- 1 Co, 1

h·n lin dt· listel

TOPOGRAPHIE

Pistc

Pist<· paro:-fru

Bourtol

Drain P<'rn1an<:n1

Drai11 1cn1por<1in· ---OrJin S<°<" ------

Marc 1cn1110raire •

Marc d'abreuvo:1ncnt 0

Puits 9

Villagc

Ca n1pc· n1 c 11t o.l<: n1l1urc

Cu hure

P~turc do.· sa ison des pluies

,, Ct·1urt· de photographie aCrienn<: •

CARTE OES PÂlURAGES réa lisée por

pholo· intetprétacion sur couverture aérienne

I.G.N . au 1 /50.000 Mission AO - ND 30 XI II

P&< G. OE WISPELAERE d"après les observations

a u •ol et c rit ères de G. BOUDET - 1.E .M.V.T

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REPUBLIQUE DU MALI

CARTE DES PATURAGES ,.

DE LA REGION DE NIONO

,,. ,. PLAN DE SITUATION l .

Eche lle l /1 0 .000.000 \ l

MA RITAN IE . ..,

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