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Rencontre avec Adolf Ogi Bonheur et santé Etre heureux, ça aide? Scannez et découvrez la version digitale de votre journal Résultats 2016 du Groupe Mutuel Equilibre et progression Page 3 LeClub Concours SWISS: gagnez un bon pour un vol au départ de Genève Cahier central Mundo L’assurance complémentaire en cas de voyage à l’étranger Page 16 Numéro 3 - Juin 2017 JAB 1920 Martigny Assuré. Là. Maintenant.

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Rencontre avec Adolf Ogi

Bonheur et santéEtre heureux, ça aide? Scannez et

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Résultats 2016 du Groupe MutuelEquilibre et progressionPage 3

LeClubConcours SWISS: gagnez un bon pour un vol au départ de GenèveCahier central

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Numéro 3 - Juin 2017JAB 1920 Martigny

Assuré. Là. Maintenant.

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EditoA la santé du bonheur

Yves SeydouxResponsable Communication

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Agences régionales: de 7h45 à 12h00 – 13h30 à 17h30 (17h00 vendredis et veilles de jours fériés)5000 Aarau Buchserstrasse 12 | 5400 Baden Stadtturmstrasse 19 | 4052 Basel St. Alban-Anlage 46

1996 Basse-Nendaz Chemin de la Place 30 | 3011 Bern Waisenhausplatz 25 | 2502 Biel/Bienne Mühlebrücke 23902 Brig-Glis Gliserallee 10 | 1630 Bulle Rue de Vevey 11 | 7000 Chur Grabenstrasse 9

2800 Delémont Quai de la Sorne 22 | 1700 Fribourg Rue de Locarno 9 | 1201 Genève Rue Argand 3 1218 Grand-Saconnex Route de Ferney 211 | 1914 Isérables Place de l’Eglise 3

1006 Lausanne Av. de la Rasude 8 | 1010 Lausanne Route d’Oron 1 | 6900 Lugano Viale Stefano Franscini 40 6003 Luzern Hirschmattstrasse 40 | 1870 Monthey Avenue du Théâtre 4

2000 Neuchâtel Faubourg de l’Hôpital 9 | 4600 Olten Ringstrasse 15 | 1937 Orsières Route du St-Bernard 613960 Sierre Rue de Pradec 1 | 1950 Sion Avenue de la Gare 23 | 4500 Solothurn Lagerhausstrasse 1

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8400 Winterthur Tösstalstrasse 7 | 8001 Zürich Widdergasse 1 | 8152 Glattbrugg Alpenstrasse 3

Dans cette édition de notre magazine Login, pourquoi pas une petite suspension de nature philosophique?Trois belles personnalités déclinent pour nous, le «Bonheur». Ce qu’il est, ce qu’il faut pour qu’il soit, pourquoi il arrive qu’il nous fuie. Rechercher le bonheur, être heureux n’est pas un don. Ceux qui se disent heureux, sont nom-breux. Ceux qui se disent malheureux aussi. Les uns et les autres se croient parfois.Elisabeth Gerritzen, freerideuse, Alexandre Jollien, écrivain et philosophe, Adolf Ogi, an-cien conseiller fédéral ont en commun un trait fort, bien ancré en eux: ils aiment les gens, ils aiment l’autre, ils vont vers lui et ils l’écoutent.Par leur action, sportive, d’écriture et de réflexion ou politique, ils n’ont dû cesser de composer avec les autres pour atteindre leurs objectifs. En composant avec les autres, ils les ont également entraînés dans leur sillage, transformant une idée ou une vision person-nelle, en une action et un but communs dont la réalisation a débouché sur un bonheur, sur une réussite partagée. Cette trajectoire ne fut pas une rectiligne. Il s’est agi d’absorber des méandres et des coups d’arrêt, des doutes aussi, des chagrins. Mais l’écoute de l’autre, le partage, leur a permis de les surmonter. Etre alliés dans l’adversité, la dépasser, c’est aussi une forme de bonheur. Dans cet esprit, la recherche du bonheur devient un facteur d’équilibre et d’harmonie de vie, deux moteurs essentiels pour vivre en bonne santé. Cela rejoint, presque naturel-lement, la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé): «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité».C’est le message commun à Elisabeth Gerrit-zen, Alexandre Jollien et Adolf Ogi. Merci de nous l’avoir rappelé avec l’enthousiasme, la force et l’optimisme qui les caractérisent.

LOGIN est une publication du Groupe Mutuel, Association d’assureurs, MartignyRédaction: Jean-Christophe Aeschlimann, Yves Seydoux, Christian FeldhausenParution: Trimestrielle en français, allemand et italienInternet: www.groupemutuel.ch/login – E-mail: [email protected]: couverture Dominic Steinmann / NZZ – Pages intérieures Thinkstock Impression: CIR, Sion – Tirage total: 850’000 exemplairesRemboursement de vos factures: 0848 803 333 – [email protected] Contrat et primes d’assurances: 0848 803 555 – [email protected] patrimoine: 0848 803 222 - [email protected]: 0848 803 999 – [email protected] toute autre question: 0848 803 111 – [email protected]

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Résultats 2016 du Groupe Mutuel

Equilibre et progression

Dans le domaine d’activité principal «Santé» – dont il est l’un des leaders en Suisse – le Groupe Mutuel affiche un résultat 2016 équilibré avec un léger déficit de -1,3 million de francs. Le volume des primes, lui, atteint 5,35 milliards de francs, soit une progression de +7.2%. Quant aux domaines «Vie, «Patrimoine» et «Entreprise», ils affichent une bonne, voire très bonne progression des chiffres d’affaires et des résultats.

Digitalisation profitableLa stratégie de digitalisation est profitable à tous les secteurs de l’entreprise. En 2016, le Groupe Mutuel a poursuivi sur le chemin de la numérisation avec la solu-tion en ligne GMnet et son application mobile GMapp pour clients individuels ainsi que d’xNet Entreprise, l’extranet pour entreprises. Karin Perraudin, présidente du Groupe Mutuel, a souligné cette exigence stratégique: «L’utilité et la simplification pour le client sont au centre de nos préoccupations.». Aujourd’hui, ce sont quelque 65’000 clients qui utilisent les nouveaux moyens de communication digitaux pour transmettre leurs factures et consulter leur dossier, notamment leurs couvertures d’assurance, les messages et l’état de leur participation aux coûts. Les entreprises clientes – elles sont près de 20’000 – profitent également des nouvelles fonction-nalités de leur xNet Entreprise. Karin Perraudin porte un regard vers l’avenir: «Notre vision à terme est de communiquer sans papier avec nos clients.»

Domaine Santé: un résultat équilibré «Grâce à des mesures engagées suffisamment tôt, notre entreprise progresse et se porte bien», a relevé le directeur général Paul Rabaglia. «Pour 2017, nous avons posé les jalons afin de dégager un excédent et ainsi de renforcer les ré-serves», précise-t-il. «Notre promesse aux clients est de poursuivre une politique de primes modérées sur le long terme, sans à-coups.»

L’augmentation du chiffre d’affaires LAMal de +7.6%, à 4,5 milliards de francs et des prestations d’assurances à 4,1 milliards de francs, +6.3%, est le reflet du nombre d’assurés plus élevé en 2016 et de la hausse continue des coûts de la santé qui concerne tous les assureurs-maladie.

Réduction des frais administratifsLes frais administratifs par assuré ont pu être diminués de -8.7% à Fr. 134.– (Fr. 147.– en 2015), ce qui correspond à 3.9% du volume des primes. Le Groupe Mutuel se situe ainsi largement en-dessous de la moyenne de la branche, plus proche de 5%. «Ce résultat est à mettre sur le compte de nos mesures en matière de digitalisation», analyse Paul Rabaglia. «Le contrôle des factures efficient et rigoureux a permis, à lui seul, de diminuer les dépenses de quelque 600 millions de francs.»Quant au chiffre d’affaires des assurances complémentaires privées selon la LCA, il reste stable à 592,0 millions de francs (580,2 mio. en 2015).

Domaine Vie: bien tenuLe domaine Vie, dans un contexte difficile avec des intérêts bas voire négatifs, se tient bien. La performance globale sur ses propres placements et ceux pour le compte des clients atteint +0.74% (+1.5% en 2015). Le chiffre d’affaires pro-gresse de +3.3% pour atteindre 88,6 millions de francs (85,8 mio en 2015). Avec l’arrivée de 4’400 nouveaux clients, le Groupe Mutuel Vie GMV SA compte désormais 39’527 contrats sous gestion.

Domaine Patrimoine: progression réjouissanteLe domaine d’activité Patrimoine, composé de la protection juridique, de la responsabilité civile privée et de l’assurance ménage, affiche une croissance significative pour son premier exercice. Le chiffre d’affaires est ainsi passé de

13,9 millions de francs à 16,7 millions, soit une progression de +20.4%. Les clients apprécient les nouveaux produits qui répondent à leurs besoins.

Domaine Entreprise: excellent potentiel pour 2017Le domaine Entreprise, comprenant les assurances perte de gain maladie, l’assu-rance-accidents et la prévoyance professionnelle de près de 20’000 entreprises, enregistre une excellente progression. Le chiffre d’affaires des assurances perte de gain maladie et des assurances-accidents LAA atteint 322,3 millions de francs, soit une progression de +11% (290,4 mio. en 2015). L’arrivée d’un nombre signi-ficatif de nouveaux clients entreprise aura des répercussions très positives sur l’exercice 2017. Paul Rabaglia précise: «Notre objectif est d’atteindre la barre des 400 millions.» Dans le détail, la perte de gain maladie atteint 241,9 millions de francs (220,8 mio. en 2015), soit une progression de +9.5%, alors que les assurances-accidents affichent un chiffre d’affaires de 80,4 millions de francs (69,6 mio. en 2015), soit une croissance de +15.5%.

Les deux fondations de prévoyance professionnelle, le Groupe Mutuel Prévoyance et la Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, progressent de manière solide avec un volume des primes de 144,6 millions de francs (143,9 mio. en 2015, soit +0.5%) et un total du bilan de 1’694,4 millions de francs (1’586,4 mio. en 2015). Faits réjouissants pour les assurés des entreprises affiliées: les degrés de couverture s’élèvent à plus de 115% et la rémunération de leurs avoirs vieillesse pour 2017 à 1.75% (2.75% en 2016) a déjà été décidée, soit une nouvelle fois au-dessus du taux d’intérêt minimal LPP.

Santé, Vie, Patrimoine, Entreprise: au 1.1.2017, l’effectif en assurance obligatoire des soins reste stable à un niveau élevé, avec 1’235’583 assurés, alors que le nombre total de clients individuels tous domaines confondus qui font confiance au Groupe Mutuel a augmenté à 1’469’535 (+0.6%), de même pour le nombre d’entreprises clientes qui s’établit à près de 20’000.

Le Groupe Mutuel se porte bien. Résultat équilibré dans le domaine «Santé», bonne à très bonne progression dans les domaines «Vie», «Patrimoine» et «Entreprise». Explications.

Groupe Mutuel – chiffres clés

Domaine Santé 2015 2016

Assurance LAMal

Effectif d’assurés AOS en moyenne annuelle 1’227’332 1’268’054

Effectif d’assurés AOS au 1.1. de l’année suivante 1’257’600 1’235’583

Chiffre d’affaires LAMal (en mia. de CHF) 4,2 4,5

Fonds propres LAMal (en mio. de CHF) 567,0 469,6

Fonds propres LAMal (en % des primes nettes) 13.4% 10.3%

Frais administratifs LAMal par assuré (en CHF) 147 134

Assurances complémentaires privées LCA

Chiffre d’affaires (en mio. de CHF) 580,2 592,0

Domaine Vie

Chiffre d’affaires Assurance-vie (en mio. de CHF) 85,8 88,6

Domaine Patrimoine

Chiffre d’affaires Assurances patrimoine (en mio. de CHF) 13,9 16,7

Domaine Entreprise

Chiffre d’affaires Assurances perte de gain (en mio. de CHF) 220,8 241,9

Chiffre d’affaires Assurances-accidents (en mio. de CHF) 69,6 80,4

Chiffre d’affaires Prévoyance professionnelle LPP (en mio. de CHF) 143,9 144,6

Groupe Mutuel, Association d’assureurs

Nombre de collaborateurs au 31.12. 2’037 2’122

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Pour le charismatique Adolf Ogi (74 ans), le bon-heur est à la fois une attitude et une aptitude. Où la santé et l’équilibre jouent leur rôle.

«Quand mon père revenait de la montagne,

c’était le bonheur!»

Adolf Ogi, vous êtes un optimiste infatigable...Quand on est un optimiste infatigable, on pense que l’on peut pratiquement tout réussir. Cette conviction est nourrie par une attitude positive, en lien avec le bonheur. Le bonheur s’exprime et produit de l’effet. Mais attention, évoquer le bonheur comporte un certain risque, car le tempérament, le caractère, le charisme, qu’ils soient positifs ou négatifs, induisent une espèce de classification. Tout commence déjà dans la manière de se mouvoir, la gestuelle, les expressions du visage. On voit tout de suite si la personne que l’on rencontre donne une impression de bonheur, si tel ou tel est un grincheux, tel autre un coupeur de cheveux en quatre ou au contraire tel autre qui se réjouit et dit: «Ça on va le faire! On va le réussir!» J’ai toujours été sensible à ce genre de considérations. Que ce soit à la Fédération suisse de ski quand il s’agissait d’engager des entraîneurs, au Département militaire lors de la nomination d’offi-ciers généraux ou simplement pour trouver un bon collaborateur, la première impression m’a guidé. Je n’ai pas eu besoin de chasseurs de tête. Vous connaissez l’expression: «You never get a second chance to make a first impression»! («Vous n’avez jamais une seconde chance de faire une première impression!») Ce ne sont pas les diplômes ou les titres qui comptent mais bien l’attitude humaine fon-damentale, le charisme du bonheur! Une disponibi-lité, une force, une aptitude à voir loin, de l’audace, une vision de l’objectif à atteindre. La capacité à surmonter les obstacles.

Y a-t-il un lien entre le bonheur et la foi, Dieu?La foi joue sans doute un rôle. Je suis moi-même croyant et protestant, même si j’ai parfois un peu de peine avec Dieu, qui m’a pris mon fils et ainsi

rompu le cours normal des choses. Il m’a laissé avec des questions sans réponses. Pourquoi? Je me suis interrogé sur la religion et la foi. Mais je ne suis pas parti, je prie chaque jour, matin et soir. Je pense que Dieu a été plutôt bienveillant avec moi, malgré ce drame. Le petit écolier de Kandersteg qui devient conseiller fédéral, pour cela il aura quand même fal-lu que les bonnes portes s’ouvrent au bon moment.

Le bonheur est-il contagieux?Il faut être capable de transmettre du bonheur. En 2000, j’ai fondé Swisscor, qui chaque année ac-cueille une centaine d’enfants défavorisés d’Europe de l’Est. J’ai aussi pu éprouver ce que peut signifier le bonheur lors de mon mandat à l’ONU en tant que conseiller spécial du Secrétaire général pour le sport au service du développement et de la paix, où j’ai côtoyé des enfants traumatisés à Kaboul et ailleurs, sans espoir et sans confiance, et auxquels on a pu amener un peu de joie. En ce sens, le bonheur, c’est d’en donner. Un peu comme une course par équipe, où on se passe le témoin. En mémoire de mon fils, j’ai fondé l’association Freude herrscht, C’est formi-

dable, E fantastico, une fondation qui s’efforce elle aussi de donner du bonheur. Le propre du bonheur est de s’éprouver, de se donner, de se communi-quer, de se transmettre.

Le bonheur peut transformer les gens?L’important est de transporter le bonheur dans son cœur, avec confiance. Si c’était toujours le cas, le monde serait meilleur.

Freud a dit: «Le bonheur est un rêve d’enfant réalisé à l’âge adulte»…Le bonheur a à voir avec l’enfance. C’est même déci-sif. Mon père était forestier, c’est lui qui déclenchait les avalanches au-dessus du tunnel du Lötschberg, et plusieurs de ses missions étaient dangereuses. Le samedi et le dimanche, il était aussi guide de montagne. Et parfois, le dimanche soir, alors qu’il était rentré fatigué, il y avait un coup de téléphone à la maison, un alpiniste était tombé sur la Bluemli-salp. A l’époque, il n’y avait pas d’hélicoptère. Alors mon père partait à son secours, dans la nuit noire, avec son sac à dos et une simple lampe de poche.

Bonheur et santé

Etre heureux, ça aide?Bonheur et santé, un mariage éternel? Régulièrement, des études scientifiques soulignent les profonds liens du couple mythique. Pour autant, la marge d’interprétation est grande, d’autant que le bonheur, par définition, est éminemment

individuel, et que la santé répond elle aussi à toutes sortes de critères complexes. Mais enfin, quand on est heureux, on se sent mieux, et quand on est en santé, on se sent bien. Pour évoquer ce mariage au long cours, trois fortes personnalités éclairent le bonheur et la santé de leur vitalité, compte tenu aussi du fait que la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Alexandre Jollien, l’écrivain-philosophe, Adolf Ogi, l’ancien conseiller fédéral, Elisabeth Gerritzen, jeune skieuse du Freeride World Tour: suivez-nous dans ces récits d’expériences intenses et riches. Pour s’en inspirer?

DOSSIER LOGIN 3/2017

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On avait toujours peur qu’il ne revienne pas. Quand il réapparaissait, c’était du pur bonheur! Je me sou-viens, une fois, sur la Bluemlisalp, j’avais 11 ans et j’étais monté avec lui et deux autres grandes per-sonnes, il y avait tellement de glace qu’au lieu de fermer la marche comme il est d’usage en tant que guide, mon père était devant. Il avait passé deux pleines heures à creuser et piquer la glace pour que nous puissions avancer, et moi j’ai failli disparaître dans les traces qu’il avait faites! Mais le bonheur éprouvé quand nous nous sommes retrouvés hors de la zone de danger, c’était indescriptible! Les dif-ficultés avaient été surmontées. Le bonheur que l’on éprouve dans l’enfance revient toujours dans l’âge adulte. Comme un film qui ravive les souvenirs et les émotions et vous ramène sur le juste chemin.

Les liens entre le bonheur, la santé et l’équilibre?Quand on ne se sent pas bien ou qu’on est malade, il est difficile d’éprouver du bonheur. Pour être heu-reux, il faut un intérieur sain et un extérieur sain. On est soi-même capable de faire quelque chose pour son équilibre, que ce soit dans l’alimentation, en mangeant raisonnablement, en bougeant régu-lièrement, en choisissant ce qu’on boit, en étant dis-cipliné mais pas rigide. La santé, c’est un équilibre aussi bien intérieur qu’extérieur.

Vous nous disiez avant l’entretien que vous êtes allé vous promener tôt ce matin dans la forêt…Comme tous les matins, oui, une heure. Il pleuvait mais quelle beauté des paysages, les couleurs vertes sous la pluie et le cerf que j’ai vu! La nature et la Bluemlisalp étaient déjà présentes avant nous, elles le seront après nous, ce qui relativise notre signification. Si je vais me promener tous les matins en forêt, je le fais pour mon bonheur, pour mon équi-libre. L’équilibre est très important, je le recherche tout le temps, c’est peut-être le mot le plus impor-tant de tout notre entretien. En fait, le bonheur est indéfinissable. Malgré la mort de mon fils, je me considère comme un homme heureux.

On passe beaucoup de temps au travail, et le monde du travail est devenu beaucoup plus ins-table. Comment retrouver le lien entre travail, bonheur et aussi santé?Les chefs doivent réapprendre à accorder du temps à leurs collaborateurs, à les écouter. Le fait qu’il soit possible de travailler un peu partout, grâce à l’électronique, à la maison, dans le train, peut ame-ner parfois un certain danger d’isolement. Le chef a une grande responsabilité, il doit sentir les choses et intervenir quand il le faut, accompagner ses collaborateurs, y compris les plus âgés. Cultiver le facteur humain, soutenir, encourager la personne, la prendre au sérieux, c’est très important. A l’époque, au Conseil fédéral, je prenais toujours une semaine par année à passer dans tous les bureaux et à m’en-tretenir avec les collaborateurs. Je veux sentir les personnes, savoir quel visage il y a derrière tel mail. Parler avec les collaborateurs, les connaître. Et s’en souvenir. Je continue encore et toujours à me mettre sur la tête à 07h00 du matin et à me remémorer les personnes et les événements vécus la veille. La tête, c’est comme une boîte au trésor et il faut régulière-ment l’ouvrir pour exercer sa mémoire.

Quels conseils donneriez-vous aux assurés du Groupe Mutuel?On a parlé du bonheur, de la pensée positive, de l’équilibre, tous très importants. Et il y a aussi la com-munication. Humaine, directe. A chacun il faut être capable de donner de l’attention, regarder les gens dans les yeux, les convaincre que vous les prenez au sérieux. L’art de se comporter avec les gens, c’est essentiel. J’ai cette formule des quatre «M»: «Man Muss Mensch Mögen» (ndlr. Il faut aimer les gens). ll y a la communication - externe, très importante, vous vous souvenez des vœux de Nouvel-An devant le tun-nel du Lötschberg, c’était quelque chose d’inattendu et surprenant et qui a touché les cœurs. Et la com-munication interne d’humain à humain, l’attention à l’autre. Quand vous êtes conseiller fédéral, vous flot-tez un peu dans les airs, il faut être prêt à redescendre sur terre et à rencontrer les gens.

www.freude-herrscht.chwww.swisscor.ch

Pour l’écrivain Alexandre Jollien, le bonheur c’est d’abord une joie, une sagesse espiègle, un équilibre. Et l’acceptation des contradictions. Eloge de la «grande santé»

«Le bonheur est aussi une sagesse»

Le bonheur, il existe ? Et si oui, où et quand?Je préfère parler de joie que de bonheur car le bonheur, outre qu’il semble aujourd’hui devenir un produit marketing, représente un idéal parfois inac-cessible, comme une exigence de plus pour celui qui peine et qui souffre. La joie, elle, est disponible dans le quotidien, compatible avec les hauts et les bas de l’existence. Elle advient lorsque l’ego s’éclipse, quand l’esprit de sérieux, la peur, la crainte, la cupidité nous faussent compagnie. Le paradoxe veut que plus l’on cherche le bonheur, plus l’on se

raidit. Impossible alors de le chasser, de mettre la main sur cet état d’esprit, sur cette dynamique inté-rieure. Pourquoi ne pas, dès lors, être plus atten-tifs à tout ce qui va bien dans notre vie et à inscrire notre existence dans une démarche de progrès, sur un chemin. Rien ne contredit davantage la joie que le désespoir: se lever le matin sans la perspective d’un mieux, ne serait-ce qu’un tout petit mieux. Aujourd’hui, là, maintenant, quel acte puis-je poser pour inscrire ma vie dans un progrès? Voilà, ce me semble, la voie qui mène millimètre par millimètre vers la joie et la paix du coeur.

Le bonheur et la sagesse sont-ils liés? La sagesse, ce savoir-vivre qui sait où se trouve l’essentiel, nous aide assurément à pacifier notre intériorité, à atteindre, si c’est possible, l’ataraxie, cette absence de troubles chère aux philosophes an-tiques. Nous sommes dès lors invités à nous interro-ger sur notre mode de vie. Est-ce que nous menons notre existence sur le mode du pilotage automatique

ou nous autorisons-nous à faire quelques retraites intérieures pour descendre au fond du fond et repé-rer ce qui nous réjouit véritablement? Car il peut y avoir un gouffre entre ce qui nous fait courir et ce qui nous apporte réellement de la joie. La méditation est une voie royale, il en est d’autres, pour fluidifier ce mental qui se fixe, qui se fige et, ce faisant, se coupe de la fluidité de la vie. Laisser passer les mille et une colères qui se lèvent en nous, les désirs, les peurs, laisser passer. Entrer dans la sagesse, c’est avant tout convertir notre regard sur le monde, ces-ser de vouloir occuper toujours la première place, voir que nous sommes intimement liés aux autres et à l’univers et que le bonheur ne saurait se glaner seul dans son coin.

Vous évoquez régulièrement Nietzsche, le philosophe, qui parle de «la grande santé»; comment l’entendez-vous?La grande santé, à mes yeux, c’est précisément quitter cette attitude bornée, ce regard unique,

Ils racontent Dölf

Pour l’occasion de ses 75 ans, un ouvrage d’hommages à Adolf Ogi paraît, avec les contributions de cinquante personnalités issues des univers du sport, de la politique, de l’économie, de la culture, de la défense, des médias, de l’humanitaire et de Kan-dersteg, parmi lesquels le prince Charles, Bill Clinton, Moritz Leuenberger, Christoph Blocher, Frank A. Meyer, Bernhard Russi, Karl Schranz, etc. Unser Dölf – Fünfzig Per-sönlichkeiten erzählen, Weltbild, Werd Ver-lag, 2017. Versions allemande et anglaise, une version française étant prévue ulté-rieurement. 1 franc par ouvrage vendu est reversé à la fondation «Freude herrscht!».

Adolf Ogi a été conseiller fédéral de 1988 à 2000 et deux fois président de la Confédération; de 2001 à 2007, il a été Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Conseiller spécial du Secrétaire général Kofi Annan et Ban Ki-Moon pour le sport au service du développement et de la paix.

Découvrez sur eLOGIN, la version digitale de ce journal, la suite de notre entretien avec Adolf Ogi.

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cette absolutisation des valeurs qui nous font por-ter un regard étriqué sur le réel. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir accéder à la bonne santé. Mais, précisément, la grande santé, c’est celle qui accueille en son sein, les maladies, les contradic-tions, les douleurs, les traumatismes sans se laisser tyranniser par rien. La grande santé, c’est ce joyeux équilibre de toutes les forces qui nous composent. C’est faire avec les fantômes, les démons qui nous habitent parfois. C’est aussi inscrire notre vie dans une dynamique. Tout homme, toute femme peut être un progressant, avancer même dans les cir-constances les plus tragiques. Comme le bonheur, il ne s’agit pas de se faire de la santé une image à partir d’à priori, mais d’essayer de vivre sa santé ici et maintenant.

La méditation contribue-t-elle à rendre heureux?A certaines périodes de notre vie, nous pouvons être des mendiants d’affection, des marionnettes aux mains des émotions. Méditer, c’est rejoindre le fond du fond, laisser passer la brume des émotions négatives, se convertir instant après instant à l’ici et maintenant. Il n’y a pas de baguette magique, pas de recette miracle, aucun mode d’emploi, juste une pratique quotidienne qui nous invite à habiter, che-min faisant, le présent, loin des peurs et des vaines attentes. Instrumentaliser la méditation pour en faire une cure miracle, c’est passer à côté de sa voca-tion. On médite sans pourquoi et le calme advient de surcroît. Méditer, c’est décaper nos illusions, laisser passer nos attentes et nos regrets pour venir habiter le monde et l’aimer.

Etre heureux, ça aide à vivre?Le bonheur n’a pas d’utilité. Il ne saurait être un but, sauf à nous rendre addicts, accros et à nous tendre davantage encore. Il faut se garder d’instrumentali-ser le bonheur ni en faire une injonction. Le Bouddha avait diagnostiqué que la fixation était source d’une grande souffrance. Dès que je me fige dans une

image de moi-même, je me voue inévitablement à beaucoup de peine car la réalité change tout le temps. Sans cesse, elle dément tout ce que je crois être figé. Spinoza disait qu’il s’agissait de bien faire et de se tenir en joie. Et ainsi d’inscrire sa vie sous une dynamique. Précisément, la joie atteste que la vie gagne du terrain en nous. La joie nous unit les uns aux autres. Elle fait éclater le moi. Le bonheur est peut-être cet état d’esprit, cette qualité d’être, ce rayonnement du coeur qui s’appelle l’amour.

J’évoque encore une fois une citation de Nietzsche qui vous tient à cœur: «Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.»... Une part de chaos serait donc indispensable?Récemment, tandis que je déménageais, une amie dans le bien, voyant la situation, nous a dit: «C’est le bordel mais il n’y a pas de problème». Depuis, cette phrase agit comme un mantra dans mon esprit. Elle m’invite à ne jamais faire un drame des peurs, des soucis, des inquiétudes et des désirs qui peuvent naître dans un coeur. Le premier pas, c’est peut-être de ne plus avoir peur du chaos, de l’accepter, de l’accueillir comme un messager, voire un ami. Ces-ser de vouloir une vie aseptisée, propre, niquel, sans blessures. D’ailleurs, qui nous a dit qu’il fallait abso-lument être débarrassé de tous les traumatismes pour commencer enfin à être heureux? Trouver la paix au sein du chaos, voilà le grand défi. Aucun romantisme ici. Ce ne sont pas les souffrances ni les blessures qui nous grandissent mais peut-être ce que l’on en fait. Nietzsche a cette magnifique phrase dans Ainsi parlait Zarathoustra: «Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse». Ces paroles de feu, et je vous remercie de les mentionner, m’habitent constamment. Il est peut-être un chaos inhérent à l’existence et sur le tragique se greffent les troubles, les psychodrames. L’ascèse consiste précisément, par la méditation notamment, à repérer ces constructions mentales et s’en extraire illico.

Que vous a amené ou appris ce séjour en Corée du Sud avec votre famille?Quand j’ai plié bagages pour partir avec ma femme et mes trois enfants en Corée, j’avais mille et une blessures qui agitaient mon coeur. Aussi, je m’atten-dais à une guérison. Ces trois ans au pays du matin frais m’ont appris à guérir de l’idée même de guérir, à ne plus considérer le bonheur, la paix comme des conquêtes, des luttes, mais plutôt à viser une vie sobre, une sagesse espiègle, la grande santé, celle qui embrasse les hauts et les bas de l’existence. Se sentir étranger, faire la queue dans des files d’attente, découvrir une autre culture nous a aussi beaucoup aidé. Car rien de tel, pour faire exploser notre vision du monde et l’élargir. Partir en Corée, c’était aussi prati-quer à fond, mettre la vie spirituelle au centre de l’exis-tence quand, bien souvent, elle risque d’être relayée à une activité annexe. Enfin, c’était l’occasion de vivre sans pourquoi, c’est-à-dire sans garder les yeux bra-qués sur un résultat, sans s’inscrire dans une logique de rentabilité à tout prix, essayant peu ou prou de vivre détaché du qu’en-dira-t-on pour s’ouvrir au présent. En ce sens, la Corée fut un magnifique laboratoire spi-rituel qui a montré plus que jamais que l’homme se crée grâce à la solidarité, grâce aux autres.

Comment prenez-vous soin de votre santé? Par le mouvement? L’alimentation? Et de celle de votre famille?Il y a un lieu que j’affectionnais particulièrement à Séoul, c’était les bains publics. Des vieux et des jeunes, toutes les générations y venaient se dé-tendre et se laver. Un jour, j’ai aperçu un vieillard consacrer presque une heure à nettoyer chaque parcelle de son corps. Là, sous mes yeux, s’incar-nait toute une philosophie de vie que l’on pourrait résumer en quelques mots: de ton corps, de ton âme et de l’autre tu prendras grand soin. Comment se dédier à une vie intérieure sans prendre soin de cet instrument, de ce véhicule qui peut nous conduire à l’éveil ou à l’abandon à Dieu? La grande santé, la non-fixation, la souplesse réclament de ces petits moments d’intériorité. Il y a toujours dans la journée quelques instants propices pour nous octroyer une retraite intérieure. En famille, nous pouvons aussi pratiquer le dialogue, revenir sur ce qui fait sens dans la journée, ce qui inquiète, ce qui chagrine. Une invitation à nourrir un amour inconditionnel et un accueil devant tout ce qui se vit est une pratique fort simple en définitive et qui nous mène comme par la main vers la joie. La prière et la méditation offrent une voie d’accès privilégiée au vrai soi, au fond du fond, loin des étiquettes, loin de la dictature du on et de la tyrannie du je. Mais rien de tout cela ne doit être imposé. L’ascèse, joyeuse, les exercices spirituels ne se font que de bon coeur.

Ecrivain et philosophe à la réputation internationale, Alexandre Jollien, né à Sierre en 1975, est l’auteur de plusieurs ouvrages à succès, qui sont autant de méditations et réflexions à la fois très profondes mais aussi accessibles sur la condition humaine.

www.alexandre-jollien.ch

Découvrez sur eLOGIN, la version digitale de ce jour-nal, la suite de notre entretien avec Alexandre Jollien.

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Elisabeth Gerritzen, 21 ans, vient de finir sa pre-mière saison dans le prestigieux Freeride World Tour. Pour la jeune et prometteuse skieuse, le bonheur, c’est d’oser se donner des défis.

«La confiance est liée au bonheur»

Etre heureux, ça aide dans la vie, dans la compétition?Dans la vie très certainement. Et dans la compétition aussi, car si on est heureux en dehors de la compé-tition, ça aide à relativiser. On ne recherche pas le bonheur en course puisqu’on l’a déjà.

Le bonheur, pour vous, c’est quoi? Quelles images vous viennent à l’esprit?Il me semble qu’il existe beaucoup de forme diffé-rentes de bonheur, qui sont aussi appelées à évoluer au cours de la vie. Pour moi maintenant, le bonheur c’est quand je me sens en paix avec moi-même et ce que je fais, à l’endroit où je suis.

Vos plus grands moments de bonheur, passés et présents?C’est surtout quand j’ai donné beaucoup de moi pour arriver à un résultat et que je réussis. Par exemple quand j’ai réussi ma première année à l’université ou quand je me suis qualifiée pour le Freeride World Tour après avoir intensément bataillé. Pour la personne compétitive que je suis, c’est aussi ça le bonheur. Me lancer des défis, avancer et si possible réussir. Etre heureuse, ça influe sur la santé?Je dirais oui. Parce que le bonheur donne de la vita-lité, et la vitalité est à la base de tout. La vitalité psy-chique et physique.

Le bonheur, c’est au présent?Oui. Moi, j’ai toujours aussi cette fâcheuse ten-dance à me dire que je serais heureuse plus tard et à repousser donc un peu le bonheur à un moment ultérieur, quand j’aurai atteint ceci ou cela. Dans un monde idéal, il faudrait être heureux tout le temps, tous les jours.

Comment faites-vous dans les moments où vous êtes peut-être moins heureuse?J’essaie de penser à la finalité de ce que je fais, que ce soit en période d’entraînement ou de révision pour les examens. Je pense au dernier jour d’exa-men, quand j’aurai terminé, et à ce que cela pourra m’apporter par la suite. Et que si je ne travaillais pas aussi dur pendant ces périodes que l’on peut dire moins heureuses, le bonheur ne viendra pas après. Tout est lié. C’est aussi parce qu’on donne beaucoup de soi qu’on peut éprouver des sensations fortes quand c’est fini et qu’on a bouclé une boucle.

Le plaisir de skier, comment vous le décrivez?Je dirais la liberté. Du fait que je suis étudiante et que j’ai pas mal de contraintes, quand j’ai l’occasion de skier une bonne partie de l’hiver, c’est très revi-gorant. Il y a aussi le fait d’être dans la montagne et hors des sentiers battus, c’est vraiment une liberté.

Quelles différences ressentez-vous entre un ride pour le fun et un ride en compétition?Pour le fun, ça reste cette liberté de me dire que je peux faire ce que je veux, je peux skier où je veux; en compétition, j’ai pas mal de retenues encore et je peine encore un peu à me mettre dans le même état d’esprit que quand je skie pour m’entraîner ou pour le seul plaisir de skier. Mais le bonheur en com-pétition dépend aussi un peu des résultats puisque quand ça se passe bien c’est très valorisant.

Quel rôle joue, ou ne joue pas, la peur?La peur existe c’est sûr. C’est même un élément-clé puisque sans elle cela pourrait dégénérer très vite. En fait on joue toujours avec elle, on est sur un fil avec elle. Parfois il faut repousser un peu ses limites, l’appréhender et l’accepter, et parfois il faut aussi se dire qu’elle est là pour une raison. La peur, il ne faut jamais l’oublier.

Ça aide pour être heureux, d’avoir du courage?Le courage implique de la confiance en soi et cela ne se limite pas au sport mais s’applique à tous les domaines. La confiance en soi est une composante du bonheur, elle nous pousse à nous challenger, à sortir de notre zone de confort, à vivre un peu plus

pleinement. Il faut du courage pour être heureux parce qu’en fait cela ne va pas forcément de soi.

Le risque, comment le concevez-vous et le vivez-vous?Je suis consciente qu’il est là et l’accepte, à défaut de quoi je ne ferais pas ce que je fais. Il est toujours dans un coin de ma tête mais j’essaie de faire en sorte que cela ne me limite pas dans ma pratique. De nouveau c’est une espèce de balance et d’équi-libre, on joue constamment avec. C’est d’ailleurs aussi valable pour d’autres activités, par exemple les études où si je décide de m’octroyer une jour-née sans réviser, je sais que je prends aussi un petit risque par rapport à la réussite de mes examens. Mais d’un autre côté faire de temps en temps autre chose est aussi nécessaire.

Dans quelle mesure le bonheur des autres, de vos proches est important pour vous?C’est très important, même primordial. Je pense être plutôt altruiste et le malheur de quelqu’un peut m’affecter autant que le mien, si ce n’est plus. Et il est important de s’entourer de gens heureux, car cela a aussi une grande influence sur notre bonheur.

En matière de bonheur, un conseil à nos lectrices et lecteurs?Essayer de sortir de sa zone de confort le plus sou-vent possible. Même pour de petites choses ou de petites actions, cela peut donner des piqûres de bonheur. De temps à autre essayer quelque chose de nouveau, se challenger. Savoir se donner des dé-fis, quitte parfois à ne pas les réussir. C’est comme ça qu’on apprend.

Née en 1975 à Neuchâtel, la Lausannoise Elisabeth Gerritzen a débuté la compétition à l’âge de 15 ans. Après une 1re place au Freeride World Qualifiers 2016, elle vient de participer à sa première saison dans la catégorie reine.

www.elisabethgerritzen.com

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Sharon Marcoli

«Si tu peux le rêver, tu peux le faire»Intégrée au cadre national, la jeune Tessinoise Sharon Marcoli (15 ans) est une nageuse passionnée et déterminée. Son rêve: participer aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2020. Mais elle sait que le chemin est exigeant. Rencontre.

Pourquoi pratiques-tu la natation?J’adore nager, j’aime l’eau et je la considère comme mon élément naturel. J’aime bien l’environnement de la natation, l’esprit d’équipe qui lie les nageurs et l’adrénaline des compétitions. De plus, nager est bon pour la forme physique.

Comment tout cela a-t-il commencé?J’ai commencé les cours «maman et bébé» à 6 mois et depuis je n’ai plus arrêté. J’ai tout de suite eu un bon feeling avec l’eau. À 7 ans j’ai fait ma première compétition et j’ai tout de suite aimé.

Tu as des modèles?Il y a plusieurs nageurs que j’apprécie, mais mon idole est Michael Phelps, je l’admire comme nageur. Son papillon est unique. Il a marqué l’histoire de la natation, bien qu’il ne soit plus très jeune.

Combien de fois t’entraînes-tu par semaine?Neuf fois - quatre fois le matin de 7h00 à 9h00 avant l’école et cinq fois le soir de 18h00 à 20h00. Parmi ces entraînements il y a aussi deux heures d’entraînement à la salle de sports. La plupart des weekends nous avons des compétitions.

Comment concilies-tu l’entraînement et l’école?Je fréquente une école pour sportifs d’élite et suis en première du lycée de Locarno. Ce qui me permet de suivre l’école en cinq ans et de m’entraîner le matin. Un conseiller m’aide à rattraper les cours que je manque.

Comment organises-tu tes entraînements?Je m’entraîne au centre sportif de Tenero et les en-traînements y sont organisés selon la programma-tion des compétitions et aussi en fonction d’objectifs personnels.

Les qualités essentielles pour la pratique de la natation?La détermination, le mordant, la passion, la force de caractère, la résistance à la douleur et à la fatigue

et la capacité d’être seule avec soi-même. Tous les jours nous nageons entre cinq et dix kilomètres en solitaire.

Que t’a déjà appris la natation?A accepter les défaites et mes limites. La natation est une grande école de vie, qui forme le caractère. J’ai dû grandir tôt car à 11 ans déjà je voyageais avec l’équipe nationale suisse junior et personne dans le groupe ne parlait italien. J’ai aussi appris ce que signifie faire des sacrifices et partager les défaites et les victoires.

Que t’a apporté ce sport au niveau physique et mental?Du point de vue physique, c’est bon pour la santé, mais on est aussi confronté à des douleurs qu’il faut apprendre à supporter. Mentalement, ça me donne de la liberté, du plaisir, de la joie et beaucoup de satisfactions. Mais c’est aussi stressant et on est sous pression.

Alors justement, comment gères-tu la pression avant une compétition?J’écoute de la musique ou je lis. J’essaie de me libé-rer l’esprit. Je mets en place une bonne respiration et j’ai mes petits gestes de superstition au bloc de départ.

Tu suis un entraînement mental?Oui, mon coach, Max Baroffio, m’aide beaucoup à maîtriser le stress avant une compétition, il est très patient et gentil et me comprend tout de suite.

Tes prochains objectifs?Confirmer mes temps pour le cadre national de 2017/2018. Gagner les championnats suisses juniors dans les disciplines où je participe et obtenir au moins un temps de qualification - j’espère aux 100m papillon - pour les championnats européens de la Jeunesse en Israël en juillet 2017. Mon rêve est de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

Qu’aimerais-tu dire à nos assurés?Ma devise est: «If you can dream it, you can do it.» (ndlr. si tu peux le rêver, tu peux le faire). Un ga-gnant est un rêveur qui ne s’est jamais découragé. Si on croit en quelque chose, il ne faut pas arrêter d’y croire, essayer jusqu’au bout pour ne pas avoir de regrets. Il est important aussi d’admettre ses erreurs, c’est même un signe de grande force.

Des conseils pour l’alimentation?Elle doit être saine et équilibrée. J’évite le trop de gras et de sucre. Mais mon plat préféré restera tou-jours la pizza!

Sharon Marcoli

Née le 3 août 2001 à Lugano, Sharon Marcoli habite à Capriasca. Elle nage dans toutes les disciplines mais est plus particulièrement pas-sionnée par le style papillon. En 2012, à 11 ans, elle obtient son premier titre national en 100m papillon, établissant aussi son premier record suisse de la catégorie. En 2013, elle rejoint l’équipe nationale junior et remporte en 2014 ses premières médailles personnelles au niveau international. A son palmarès (260 mé-dailles) figurent notamment 15 titres nationaux et plusieurs records suisses aux championnats suisses juniors ainsi que des podiums lors de compétitions internationales. Elle participe en 2015 au Hungarian Open et aux Jeux Olym-piques européens de la Jeunesse à Tbilissi (Géorgie). Sharon Marcoli nage pour les cou-leurs de Nuoto Sport Locarno et Swiss Swim-ming. En première année du lycée de Locarno, en classe de sportifs d’élite, elle aime dans ses loisirs lire et écouter de la musique.

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Conseil Santé

Le soleil, à consommer avec modérationLe soleil est indispensable à la vie et possède de nombreuses vertus.

Mais il peut aussi être dangereux, en particulier pendant la saison d’été. Prudence et bons sens exigés. Tour d’horizon des bienfaits et des risques.

Distant pourtant de la Terre de quelque 150 millions de kilomètres, le soleil nous paraît bien plus proche quand vient l’été. Son impact sur notre vie est primordial. Il influence notre rythme nycthéméral, c’est-à-dire l’alternance de veille et de sommeil (ndlr. Le nycthémère, ou nyctémère – du grec nukthêmeron, mot com-posé à partir de nux, nuktos, «nuit», et hêmera, «jour» – est un terme technique utilisé en pharmacie, physiologie et médecine pour désigner une alternance d’un jour et d’une nuit correspondant à un cycle biologique de 24 heures).

Le soleil a un effet bénéfique sur notre humeur. La dépression saisonnière, sur-venant l’hiver, est causée par un manque d’ensoleillement – les personnes tou-chées sont tristes, fatiguées, sans énergie... La luminothérapie est un traitement efficace et sans danger pour cette pathologie.

Les rayons solaires agissent sur la santé des os en activant un précurseur de la vitamine D qui se trouve dans notre peau. La vitamine D ainsi activée permet au squelette d’assimiler le calcium, le phosphate et d’autres sels minéraux. On parle de rachitisme chez les enfants souffrant de carence en vitamine D et de manque de soleil; leurs os sont fragiles et leur croissance est retardée.

Chez les adultes et particulièrement chez ceux qui ne sortent que très peu de leur domicile, le manque de vitamine D entraîne des douleurs osseuses et muscu-laires, on parle alors d’ostéomalacie.

Mais si le soleil influence de bien des manières notre santé de façon positive, il peut aussi devenir notre ennemi.

Qui n’a jamais souffert d’un coup de soleil? C’est une brûlure de notre enveloppe cutanée causée par les rayons ultraviolets. La peau devient rouge, douloureuse, avec parfois des cloques. Le traitement se fait par une crème hydratante. Il faut consulter votre médecin en cas de fièvre ou de mal-être général. La répétition

des coups de soleil prédispose au vieillissement et cancer de la peau (carcinome et mélanome). Les peaux claires sont plus à risque de développer des tumeurs malignes.

Si les rayons ultraviolets favorisent le vieillissement de la peau, ils permettent néanmoins la guérison d’affections cutanées comme le psoriasis et certains eczémas.

Mieux vaut prévenir... Quelques recommandations: éviter l’exposition solaire durant les deux heures qui précèdent et qui suivent le zénith;

appliquer régulièrement plusieurs fois par jour de la crème solaire; couvrir les parties exposées avec des habits légers, un chapeau ou une cas-quette;

protéger soigneusement les enfants car les coups de soleil pris dans le jeune âge sont les plus nocifs;

porter des lunettes de soleil.Les répercussions des ultraviolets sur les yeux sont multiples, comme la cata-racte précoce, la redoutable DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et plus rarement le mélanome de l’oeil.

En définitive, il faut garder du bon sens et éviter tous les excès. Une exposition au soleil de 15 minutes par jour d’une petite surface de peau comme les jambes ou les bras, trois fois par semaine, est suffisante pour obtenir un bénéfice sur notre santé.

A toutes et tous, je souhaite un été radieux.

Dr Hannelore LuyMédecine générale FMH

Pour en savoir plus:www.planetesante.chwww.dermatonet.com

SANTÉLOGIN 3/2017

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En Suisse, le système des soins dentaires est basé sur la responsabilité indivi-duelle ainsi qu’une relation de confiance entre le médecin-dentiste et son patient; le traitement et la facturation sont discutés ensemble. L’assurance obligatoire des soins prend en charge les frais dentaires uniquement dans des cas excep-tionnels (suite à une maladie du système de la mastication ou une autre maladie grave, cf. art. 31 LAMal). Quant aux lésions du système de la mastication suite à un accident, ils sont en principe pris en charge par l’assurance-accidents.

Fortes incitations à la préventionLes patients paient environ 90% des frais pour les traite-ments dentaires de leur poche, ce qui les incite à prendre soin de leurs dents ainsi qu’à prendre des mesures de prévention. Ainsi, l’état de santé dentaire de la population suisse se situe parmi les meilleurs du monde. De plus, les patients, en qualité de payeurs directs, ont voix au chapitre lors du choix des soins ou du traitement.

Des coûts bien maîtrisésEn 2014, les coûts des soins dentaires atteignaient plus de 4 milliards de francs, ce qui représente 5,7% des coûts globaux de la santé s’élevant à 71,1 milliards de francs. Grâce au comportement responsable des patients, l’évolution des coûts dans ce domaine fait figure d’exception dans le système de santé suisse puisqu’entre 2004 et 2014, les dépenses par personne n’ont augmenté que de 1,4% par année en moyenne alors que chez les médecins, par exemple, l’aug-mentation est de 2,9%. Le graphique montre que la progression des coûts entre 1995 et 2014 se situe même en-dessous de celle du produit intérieur brut (PIB), contrairement aux autres coûts de la santé.

Evolution des coûts de la médecine dentaire par personne en comparaison avec les autres coûts de la santé et le produit intérieur brut (PIB), 1995-2014

Source: Office fédéral de la statistique 2016

Assurances facultatives et soutien financierEn 2014, la population suisse a dépensé quelque Fr. 495.– pour des traitements dentaires, représentant environ Fr. 41.– par personne et par mois. Afin de limiter les frais de soins dentaires, il existe des assurances complémentaires privées facultatives. De plus, les personnes à revenu modeste peuvent solliciter le sou-

tien de leur commune ou d’oeuvres d’entraide, indépendamment du fait qu’elles bénéficient ou non de l’aide sociale.

Des projets cantonaux pour instaurer une assurance dentaire obligatoireEn Suisse romande et au Tessin, des initiatives et des interventions cantonales visant l’introduction d’une assurance dentaire obligatoire ont été déposées. La Société suisse des médecins-dentistes SSO (cf. interview) ainsi qu’economie-

suisse, l’Association Suisse d’Assurances ASA et l’orga-nisation des assureurs-maladie santésuisse, de même que le Groupe Mutuel, sont contre une telle assurance.

Un danger pour le modèle suisse qui a fait ses preuvesL’instauration d’une assurance dentaire obligatoire met en péril le modèle suisse, un modèle à coûts modérés qui a fait ses preuves, basé sur la prévention, la respon-sabilité individuelle et la liberté thérapeutique. Une telle assurance créerait de fausses incitations et entraînerait

des augmentations de coûts à l’instar des hausses annuelles que nous connais-sons dans le domaine de l’assurance obligatoire des soins. Le modèle actuel montre que la responsabilité individuelle combinée à la liberté contractuelle des partenaires – dentiste et patient – offrent des solutions efficaces et adaptées.

En savoir plus dans le journal des patients infodents sous www.sso.ch.

Assurance obligatoire des soins dentaires, actuellement en discussion

Notre système de soins dentaires a fait ses preuvesDans le système de santé suisse, le domaine des soins bucco-dentaires est le seul où les coûts n’explosent pas.

Des coûts maîtrisés au détriment de la qualité? Au contraire, grâce à un système favorisant la responsabilité individuelle et la prévention, la santé dentaire des Suisses est l’une des meilleures à l’échelle mondiale.

Questions au Dr méd. dent. Olivier Marmy, vice-président de la Société suisse des médecins-dentistes SSO

Quel est l’impact du système suisse de soins dentaires sur la santé bucco-dentaire?Notre modèle repose sur deux piliers complé-mentaires: la prophylaxie et la responsabilité individuelle. Cette combinaison a produit des résultats spectaculaires: une diminution de 90% de la carie dentaire depuis 1960.

Qu’est-ce que chacun peut faire pour diminuer les coûts liés aux soins dentaires?Même si nous ne sommes pas tous égaux devant la carie, les quatre piliers de la prophylaxie restent valables: fluoration (dentifrice, sel fluoré), une bonne hygiène dentaire (brossage 2x/jour et nettoyage interdentaire), le contrôle de l’alimentation sucrée ainsi que le contrôle régulier des dents. Ces mesures ont fait leur preuve et épargnent beaucoup d’argent.

Pourquoi les médecins-dentistes suisses sont-ils contre une assurance dentaire obligatoire?Le modèle suisse fonctionne. Globalement, la population jouit d’une bonne santé bucco-dentaire et les coûts sont maîtrisés. Les exemples des pays voisins ayant introduit ce genre d’assurance ne sont pas convaincants: paradoxalement la santé y est plutôt moins bonne et les coûts augmentent.Ils ne peuvent être maîtrisés qu’au prix de mesures administratives et poli-tiques lourdes et peu pertinentes. Notre système peut certainement être amélioré, mais pourquoi détruire ce qui fonctionne?

Le système suisse mise sur la prévention, la responsabilité individuelle

et la liberté de choix thérapeutique. Résultat: l’état de santé dentaire de la population suisse se situe parmi les

meilleurs du monde.

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ZahnmedizinproKopf ÜbrigeGesundheitskostenproKopf BIPproKopfMédecine dentaire par personne Autres coûts de la santé par personne PIB par personne

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Course à pied

Le Team Fit for SwissMove au GP de BerneL’une des plus belles courses à pied de Suisse a rencontré un vif succès populaire.

Le Groupe Mutuel, partenaire principal de la course, y était.

Le 13 mai dernier a eu lieu le 36e Grand-Prix de Berne. Parmi les 29’773 coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée, 46 membres du Team ont chaussé leurs baskets pour apprécier le magnifique parcours bernois.

Trente-quatre courageux se sont élancés sur les 10 miles (16.1 km) alors que 12 ont découvert le GP Altstadt qui se déroule sur 4.7 km. Toutes et tous ont pris beaucoup de plaisir et chacun a franchi la ligne d’arrivée à son rythme. Certains avaient pour but d’améliorer leurs précédents chronos alors que d’autres décou-vraient tout simplement cette mythique course.

Depuis début mai, nos coureurs bénéficient des conseils personnalisés du Swiss Olympic Medical Center de Sion afin de débuter ou progresser en course à pied. L’objectif est que chacune et chacun puisse trouver du plaisir dans la pratique de ce sport qui peut paraître exigeant. Le programme se poursuit tout au long de l’été avec pour but la participation du Team au SwissCityMarathon de Lucerne en octobre prochain.

D’ici là, vous pourrez suivre les progrès du Team sur notre page Facebook: www.facebook.com/SwissMove/

Quelques chiffres sur le GP de Berne

Nombre d’inscrits: 33’618 Nombre de «finishers»: 29’773 Temps du vainqueur homme: 49 minutes et 25 secondes 41% des coureurs sont des femmes 52% des coureurs s’élancent sur les 10 miles 85 ans, coureur le plus âgé sur les 10 miles 84 ans, coureuse la plus âgée sur les 4.7 km Plus de 80 nations au départ

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Terre des hommes, la plus grande organisation suisse d’aide à l’enfance, s’engage pour améliorer le quotidien de millions d’enfants démunis à travers le monde. La Maison de Terre des hommes Valais, quant à elle, a pour mission d’accueillir en séjour pré et post opératoire les enfants transférés en Suisse, dans le cadre du programme «Soins spécialisés». Les enfants sont ainsi pris en charge à La Maison, home médicalisé situé sur les hauts de Massongex dans le Bas-Valais.

Terre des hommes Valais gère de manière autonome le fonctionnement de La Mai-son et doit en assurer intégralement son financement. Pour ce faire, elle compte

notamment sur les rentrées que lui assure son désormais traditionnel festival, orga-nisé chaque année au début du mois de septembre depuis plus de 15 ans.

Partenaire de cet événement, le Groupe Mutuel est heureux et fier de s’associer à Terre des hommes Valais. A l’occasion de l’édition 2017, venez découvrir en concert de nombreux artistes de renom emmenés par Yannick Noah et Cali notamment. N’hésitez pas à participer à cette grande fête du partage, qui vous fera voyager dans les émotions de moments profondément humains et solidaires. Plus d’information sur www.tdh-valais.ch ou dans l’encart LeClub encarté au centre de ce journal.

Faites le plein de sensations en bénéficiant, tout au long de l’année, d’une réduction exclusive de 20% sur les billets d’une sélection de spectacles organisés par Live Music Production et participez aux différents concours pour gagner des billets gratuits.

Actuellement à l’affiche, le spectacle retraçant les 50 ans de carrière de Neil Diamond ainsi que le concert du mythique groupe de rap français IAM à l’occasion de la tournée organisée pour les 20 ans de l’album culte «L’Ecole Du Micro d’Argent».

Retrouvez toutes les informations relatives à ces avantages sur les différents supports de commu-nication LeClub, dans l’encart Privilèges d’été disponible au centre de ce journal notamment, ou sur www.groupemutuel.ch/club.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à l’occasion de ces divers événements.

Avec Terre des hommes

Festival «Un autre Monde»

Live Music Production

20% de réduction sur une sélection de spectacles

Venez les 1er, 2 et 3 septembre à Massongex (VS) partager les émotions musicales du Festival «Un autre Monde». Le Groupe Mutuel est heureux de s’associer à Terre des hommes Valais pour ces moments de fête et de solidarité.

Avec une programmation artistique soutenue et un professionnalisme reconnu depuis plus de 25 ans, Live Music Production (LMP) se présente

comme l’un des leaders de l’organisation de spectacles en Suisse romande. N’hésitez pas à profiter des nombreux avantages octroyés dans le cadre

du partenariat liant le Groupe Mutuel et LMP.

© Live Music Production

© Live Music Production

© Live Music Production

PARTENARIAT LOGIN 3/2017

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L’assurance vieillesse et survivants AVS et la pré-voyance professionnelle LPP, appelées communé-ment 1er e 2e pilier, sont des assurances sociales, et à ce titre, offrent une couverture minimale sous forme de revenus de substitutions aux assurés en cas de décès prématuré, d’invalidité ou de départ à la retraite.

Le but principal du 1er pilier est de couvrir les besoins vitaux et ainsi, en complément avec le 2e pilier, de maintenir le niveau de vie antérieur. Il est illusoire de croire que les deux premiers piliers puissent à eux seuls donner satisfaction à tout le monde, alors que chacun a des attentes et besoins différents.

Le 3e pilier, support indispensable et élément fai-sant partie intégrante du concept de prévoyance en Suisse, relève lui de la responsabilité individuelle. Il permet à chacun de compenser, selon ses désirs et capacités financières, la part que les deux premiers piliers ne pourront lui garantir.

Il faut donc étudier précisément vos couvertures d’as-surance, en se basant sur votre situation actuelle, et indiquer quelles seront vos prestations en cas:

d’incapacité de travail d’invalidité de décès de vieillesse (retraite)

Cette analyse fera apparaître clairement vos besoins en matière de prévoyance et facilitera en consé-quence la fixation de votre budget. Vous garderez ainsi un parfait contrôle de votre situation person-nelle et de celle de votre famille. La vie est en effet ponctuée d’événements qui ont une influence sur les besoins de prévoyance (naissance, mariage, changement d’emploi et de revenu, accession à la propriété, création d’entreprise, etc.).

L’entretien de conseil se focalise sur ces besoins. Il s’agira en premier lieu de définir précisément vos objectifs et vos attentes, de dresser l’état de la si-

tuation du moment, d’identifier les écarts entre l’état de fait et l’état cible et de combler ces lacunes par des solutions sur mesure.

Nos conseillers prennent très au sérieux vos objec-tifs, souhaits et moyens, et y consacrent leur temps et leur attention. Vous obtiendrez rapidement une solution à la mesure de vos besoins en matière de prévoyance individuelle.

Analyse individuelle de prévoyance

Maîtriser l’avenir – Quels sont vos besoins? Quels seront mes revenus en cas d’invalidité? Que va toucher ma famille si je devais décéder prématurément?

Mes disponibilités financières à la retraite seront-elles convenables? Vous vous poserez forcément ces questions un jour ou l’autre. Un conseil avisé s’avère fort utile et judicieux.

Le Groupe Mutuel Vie GMV SA est justement en mesure de vous proposer une analyse optimale et personnalisée en matière de prévoyance.

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rote

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de ceux qui vous sont chers

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abilité de votre foyer

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venir

de rêve pour vos enfants

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-être pour vos vieux jours

Une fortune durableLa

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ation de vos rêves

L’épargne fi scale

À vos côtés pour ce qui vous tient à cœur

Pour en savoir plus:www.groupemutuel.ch/vosattentes

Pour nous contacter: Groupe Mutuel Vie GMV SARue des Cèdres 5Case postale – 1919 MartignyTél. 0848 803 999 E-mail: [email protected]

VIELOGIN 3/2017

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Manor

Une histoire devenue grandeFondée il y a plus d’un siècle et première chaîne de Grands Magasins du pays, Manor est présente au cœur des villes

suisses. Son objectif: conserver sa place de leader tout en perpétuant les valeurs qui ont fait sa renommée. Zoom.

L’histoire de Manor débute à la fin du XIXe siècle à Bienne, ville bilingue. C’est là que les frères Ernest et Henri Maus, grossistes, se lient d’amitié avec le détaillant Léon Nordmann. En 1902, les trois hommes d’affaires ouvrent ensemble le grand magasin «Léon Nordmann», à la Weggisgasse à Lucerne, aujourd’hui considéré comme le berceau du groupe actuel. Encouragés par le succès rencontré en Suisse centrale, les frères Maus – dont l’entreprise de commerce en gros Maus Frères est domiciliée à Genève depuis 1901 – incitent d’autres clients à ouvrir aussi des grands magasins.

La raison sociale de l’entreprise Manor – composé de l’abréviation des noms Maus et Nordmann – n’a été créée qu’en 1965 lors de la mise en œuvre d’une nouvelle «corporate identity». Depuis 1994, tous les grands magasins de Suisse alémanique appartenant à l’entreprise – et depuis 2000 tous ceux de Suisse romande et du Tessin – ont pris le nom de Manor, dénomination homogène qui clarifie l’identification et assure une présence uniforme dans toute la Suisse.

Première chaîne de grands magasins du pays (où elle détient environ 60% de parts de marché), Manor est présente au cœur des villes suisses – Bâle et sa Greifen-gasse, Zurich et sa Bahnhofstrasse, Genève et sa rue Cornavin, Locarno et sa Piazza Grande, etc. Comme le rappelle Elle Steinbrecher, directrice de la communication du groupe: «Manor est fière d’être restée en entreprise familiale qui a, au cours de ces 100 dernières années, toujours mis le client au centre de son activité et su offrir des produits et des services de qualité, tout en évoluant avec son époque.»

Manor SA, dont le siège est à Bâle, est une filiale de la holding Maus Frères à Genève. Elle emploie près de 10’200 collaborateurs et forme actuellement 420 apprentis. Son chiffre d’affaires se compose du non-alimentaire (70%), de l’ali-mentaire (26%) et de la restauration (4%). L’enseigne distribue plus d’un mil-lion d’articles et s’approvisionne auprès d’environ 6’000 fournisseurs du monde entier. Près de 690 d’entre eux sont des producteurs locaux.

Manor propose également une vaste offre en ligne. Les clients peuvent y choisir parmi plus de 28’000 articles dans les domaines mode, beauté, sport, voyage, montres, bijoux, jouets. Comme le précise Elle Steinbrecher: «Le commerce de détail est un secteur toujours plus exigeant, confronté à divers challenge (franc fort, tourisme d’achat, expansion de l’e-commerce international etc.) qui de-mande réactivité, flexibilité et créativité. Le commerce numérique joue évidem-ment un rôle primordial dans l’avenir du secteur et son poids ne va cesser de prendre de l’importance. Grâce au système «Click&Collect», près de la moitié de

la clientèle se fait déjà livrer gratuitement les articles commandés en ligne dans le Grand Magasin Manor de son choix.»

S’agissant de l’avenir, Elle Steinbrecher en dessine quelques contours: «L’e-com-merce est aujourd’hui incontournable et représente également pour nous une opportunité de croissance. C’est pourquoi Manor investit et améliore constam-ment son expérience de shopping online, notamment en lançant des nouvelles catégories de produits online – avec le passage en version réactive de notre site (désormais accessible depuis le mobile) ou avec notre Service Click and Collect qui permet de se faire livrer dans le magasin de son choix le produit commandé online.» Pour autant, les magasins ne sont pas oubliés: «Manor continuera bien évidemment d’investir dans ses points de vente et dans «l’expérience shopping». Nous travaillons continuellement à l’apport d’une réelle plus-value, notamment en organisant fréquemment des évènements qui créent du lien avec nos clients.»

L’objectif étant, conclut Elle Steinbrecher, «de conserver notre place de leader dans le secteur de Grands Magasins en Suisse, tout en perpétuant les valeurs qui ont fait notre renommée et en répondant au mieux aux désirs des consomma-teurs. Le client et ses souhaits sont bien évidemment au centre de notre activité.»

Manor Food: le succès des 32 marchés Manor Food repose sur leur atmos-phère et la fraîcheur de leurs aliments. Un choix riche de produits d’ici et d’ailleurs est proposé à l’étal dans une ambiance de marché méditerranéen. Des fruits et légumes, en passant par le poisson et la viande, jusqu’au pain Bio conçu dans sa propre boulangerie, ainsi qu’une large palette de vins choisis.

Restaurants Manor: les 44 restaurants de Suisse sont réunis sous quatre enseignes aux accents différents – Manora, Manora Fresh To Go, Pizza&Pasta et Appunto – et servent près de 26’000 repas par jour en portant une attention toute particulière au goût, à la fraîcheur et à la qualité des ingrédients utilisés.

Engagements sociaux et culturels: Manor s’engage pour une promotion artis-tique active et efficace. L’enseigne remet ainsi chaque année son Prix Culturel à de jeunes artistes suisses prometteurs. Le Prix culturel Manor est l’une des principales initiatives d’encouragement destinées à des créations d’art contem-porain dans notre pays, créé en 1982 pour promouvoir de jeunes talents. Manor soutient par ailleurs de nombreuses manifestations culturelles et sportives en qualité de sponsor, dont le Festival international du film de Locarno et le Mon-treux Jazz Festival, deux rendez-vous de prestige au niveau suisse et européen.

www.manor.ch

Collaboration avec le Groupe Mutuel

«Nous sommes assurés auprès du Groupe Mutuel en matière d’assurances indemnité journalière selon la LCA, assurance-accidents selon la LAA et assurance-accidents complé-mentaire à la LAA et nous entretenons une très bonne collaboration. Le Groupe Mutuel répond à nos besoins spécifiques.»

ENTREPRISE LOGIN 3/2017

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Lisez Login et gagnez

de beaux prix!

Concours Login

Nouveau concours dans ce numéroRépondez aux trois questions que vous trouverez dans l’encart «LeClub», joint à ce journal et gagnez l’un des cadeaux offerts en collaboration avec SWISS:

1er prix: bon pour un vol au départ de Genève vers l’Europe et New York JFK d’une valeur de Fr. 1’000.–. 2e prix: bon pour un vol au départ de Genève vers l’Europe et New York JFK d’une valeur de Fr. 500.–. 3e prix: bon pour un vol au départ de Genève vers l’Europe et New York JFK d’une valeur de Fr. 250.–.

Et, n’oubliez pas: les réponses à ces questions se trouvent soit dans les articles, soit sur swiss.com/avion-geneve. Vous pouvez y participer au moyen de la carte-réponse qui se trouve dans l’encart «LeClub» ou sur www.groupemutuel.ch/concours.

Toutes nos félicitations aux gagnants du concours précédent. (Login d’avril 2017)

Tirés au sort parmi de nombreux participants, 3 lauréats remportent l’un des cadeaux offerts par notre partenaire Hotelcard:

1er prix: une nuit à l’hôtel Edelweiss**** à Sils-Maria en chambre double en demi-pension, massage de 30 min. par personne inclus, d’une valeur de Fr. 600.–: Igor Beretta, Comano (TI). 2e et 3e prix: une Hotelcard d’une valeur de Fr. 119.–: Alex Hänggi, Muttenz (BL), Denis Roulier, Pomy (VD).

Partenariat

Retrouver une bonne vueGrâce à un partenariat avec MV SANTE VISION, le Groupe Mutuel vous propose un forfait préférentiel pour une correction de la vue.

La paire de lunettes, cette prothèse archaïque, ce bidule fragile qui se raie ou se casse, ce truc sur lequel il faut rajouter une deuxième paire de… lunettes pour profiter d’un film 3D. Plonger, conduire, lire, contempler, tout est plus compliqué.

Aujourd’hui, grâce aux méthodes médicales actuelles, tous les défauts de la vision peuvent être corrigés, y compris la presbytie. La peur d’avoir mal ou de perdre la vue constituent les réticences principales des possibles bénéficiaires de cette intervention. Or ce type d’opération (quelques minutes en tout) est indolore, tout au plus une impression de grain de sable dans l’œil durant les premières heures.

Le risque d’infection sévère, qui pourrait provoquer une cécité, est proche du 0%. Par comparaison, la probabilité d’une infection est moindre que pour les porteurs de lentilles de contact.

Toute l’équipe de MV SANTE VISION, s’appuyant sur un plateau technique offrant une précision et un confort de très haut niveau, se tient à votre disposition pour plus de renseignements.

De plus, des ateliers de la vision sont organisés à Genève, Lausanne et Sion pour permettre aux futurs patients de poser leurs questions et d’échanger avec des per-sonnes ayant déjà vécu l’expérience (les dates des rencontres se trouvent sur le site).

MV SANTE VISION SADr Steffen SchickeBahnhofstrasse 406210 Sursee/LU021 613 10 30

Av. de Rhodanie 701007 Lausanne021 613 10 30

PARTENARIATLOGIN 3/2017

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L’assurance-complémentaire en cas de voyage à l’étranger

Là maintenant, profitez de Mundo pour voyager sereinement

L’assurance obligatoire des soins n’offre pas toujours une couverture suffisante en cas de maladie ou d’accident survenant à l’occasion d’un voyage ou séjour à l’étranger.

Il est donc nécessaire de la compléter par une couverture optimale pour soi et pour sa famille.

Un souci de santé banal suffit parfois à gâcher les vacances tant attendues. En cas de problème plus sérieux, il faut pouvoir compter sur une assistance médicale et la prise en charge des frais de traite-ment ou de rapatriement d’urgence par une couver-ture d’assurance appropriée.

Une couverture limitée qu’il vaut mieux compléterL’assurance-maladie de base (LAMal) couvre les prestations à l’étranger en cas d’urgence unique-ment, au maximum jusqu’à concurrence du double du montant qui aurait été payé si le traitement avait eu lieu en Suisse (des dispositions particulières s’appliquent en cas de problème de santé survenant dans l’UE/AELE). Cela se révèle problématique dans des pays où les soins sont particulièrement onéreux, surtout pour les touristes étrangers.

De plus, les frais de sauvetage à l’étranger et de rapatriement vers la Suisse ne sont pas remboursés par l’assurance de base et se chiffrent parfois en dizaines de milliers de francs, raison pour laquelle plusieurs pays exigent une attestation d’assurance complémentaire de type Mundo avant de délivrer un visa.

Une solution spécifique qu’il vaut mieux adopterPour voyager sereinement, nous vous conseillons donc de conclure l’assurance complémentaire Mundo prenant notamment en charge, en com-plément à la LAMal et jusqu’à concurrence de Fr. 100’000.–, les prestations suivantes en cas d’urgence dans le monde entier:

Vaccinations recommandées par l’OFSP pour le séjour envisagé;

Recherche, sauvetage et transport; Traitements ambulatoires et hospitalisations; Rapatriement vers la Suisse;

Voyage et hébergement d’un membre de famille pour visiter l’assuré hospitalisé à l’étranger plus de 7 jours.

En cas d’incertitudes d’ordre administratif ou médi-cal avant le départ ou lors de problème de santé à l’étranger, la centrale d’appel d’urgence Groupe Mutuel Assistance se tient à disposition des assurés 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Une prime modique ainsi qu’une adhésion simplifiéeToute personne domiciliée en Suisse peut adhérer à l’assurance Mundo, quel que soit son âge et sans avoir à remplir de questionnaire sur son état de san-té. De plus, un certain nombre d’assurances com-plémentaires du Groupe Mutuel donnent droit à un rabais de combinaison si la Mundo est souscrite en complément à celles-ci auprès du même assureur. L’assuré Mundo sera ainsi couvert dès l’entrée en vigueur du contrat pour une prime tout à fait abor-dable selon les exemples ci-dessous:

Enfant (0-18 ans) CHF 2.00 par mois (CHF 1.50 avec rabais)

Adulte (dès 19 ans) CHF 5.00 par mois (CHF 3.50 avec rabais)

Vous êtes intéressé/e? Demandez un conseil ou une offreGroupe Mutuel – Rue des Cèdres 5Case postale – 1919 Martigny

Pour en savoir plusTél. 0800 808 848 E-mail: [email protected]/mundo

Là maintenant, vous constatez que la Coupe

du Monde 2018 se déroulera en Russie

La Russie, tout comme l’Inde, l’Arabie Saoudite, la Chine, Cuba et plusieurs autres pays exigent une attestation d’assurance complémentaire de soins avant de délivrer un visa. Celle-ci doit garantir une couver-ture minimale à l’étranger, généralement de 30’000 euros, ainsi qu’un rapatriement vers la Suisse en cas de problème de santé. Le Groupe Mutuel répond parfaitement à ces exigences par le biais de l’assurance com-plémentaire Mundo.

Si vous envisagez de vous rendre dans un de ces pays, vous pouvez en tout temps, en tant qu’assuré Mundo, demander une telle attestation à notre Service clientèle au 0848 803 555 ou contacter notre Service des offres au 0800 808 848 afin de souscrire à cette assurance sans plus attendre.

PRODUIT LOGIN 3/2017