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Bertrand KOGOE Page 1

ETRANGE HERITAGE

L’Auteur :  Gad Ami – Est-ce son vrai nom ? Née à Lomé le 20 Août 1958 - à complèter ! – 

Au verso du livre

Etrange héritage, le premier roman de Gad Ami est entièrement consacré à l’amour et à ses

implications sociales et psychologiques. Une histoire d’amour vécue par une lycéenne africaine et

racontée par une femme qui, sans fausse pudeur et dans style simple, dépouillé et agréable, nous

fait partager les convictions de l’écrivain. Quand l’amour commence à détruire ses victimes, il

laisse en elles des traces indélébiles ...

Résumé 

Un roman de 155 pages, composé de quinze chapitres et d’un épilogue, entièrement consacré à la

narration d’une tragédie amoureuse entre Délali Daté et Koffi Kodjo, deux jeunes loméens issus de

milieux sociaux différents. Koffi Kodjo alias Koko, fils de Fo Kodjo, commerçant richissime de la

capitale, nourrit des sentiments profonds pour Délali, fille d’un employé de banque. Le riche

commerçant dont Koko est le fils unique vit dans l’espoir d’un avenir radieux pour son héritier dont

il dirige le destin d’une main de maître. Il ne veut pas de Délali comme belle fille et s’ingéniera en

fin calculateur à briser l’union des jeunes amoureux. Cependant de cette union naîtra Désiré à qui

ce roman est destiné ou plutôt légué en héritage. Un roman dont la fin est tragique. Un roman à

découvrir !

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Bertrand KOGOE Page 2

Observations

•  Situation spatio-temporelle : Lomé, durant la première moitié de la décennie 1980. Le

roman s’étale sur un peu plus de deux ans

•  Les lieux sont réels (lycée de Tokoin, ancien commerce de John Holt …) et la pertinence des

descriptions laissent supposer que l’auteur s’est imprégnée d’expériences vécues pour

nourrir son roman.

•  Un roman qui pourrait être une histoire vécue.

Expressions

Page 7 - « Selon ma mère, un homme ne doit pas déclarer son amour à une femme.

En amour, les mots perdent leur sens et seuls les gestes comptent. Ce raisonnement de ma mère

m’avait révoltée. Je me dis que dans certaines circonstances on a besoin de se savoir aimé et de se

l’entendre répéter ; ça réconforte et ça rassure. »

Page 11 - « Pourquoi l’amour ne suffit-il pas comme base solide du bonheur ? Il faut

encore que les parents jettent leur grain de sel pour sauvegarder cet amour.»

Pages 41-42 - « Les familles riches se connaissent entre elles et se respectent. Elles sont

souvent très populaires. Il suffit de dire : « je suis X » pour qu’on arrive à vous situer. On vous

demande alors si vous avez des liens de parenté avec un certain X, directeur de banque. Si c’est

affirmatif, estimez-vous heureux car toutes les portes vous seront ouvertes. L’argent ouvre toutes

les portes. Le nom de famille des gens riches constitue une sorte de passeport national. »

Page 42 - « Les sages disent que c’est la femme qui épouse l’homme. »

Page 65 - « En Afrique, il est très difficile d’épouser un homme sans sa famille, c’est-

à-dire sans apprécier sa famille. Un tel mariage est souvent voué à l’échec. »

Page 79 - « Les hommes aiment se sentir libres tout en sachant qu’ils ont une femme

qui les attend. Un homme qui se sent piégé, déguerpit sans crier gare.»

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