ETE, N uvellesLa rubrique santé A PRoPos DE LA LorucÉvrrÉ Au cours des récentes festivités,...

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ETE, N" 26 uvelles de lAssociation des Anciens de I'OIWS O IUI S, CH-1211 Genàoe, Suisse, ( Tel: 791 3lO3; Fax: 791 O746; e-rnail: ExstaffirüI{O.cb ) Ir trI §'l l3 ïl i § , Le aernissage de I'artiste australienne dans le hall principal de I'OMS, et an exemple dc ses oeaares. QuITTE SES ETUDES ET DEVIENT ARTISTE En 1983, lorsque Judy Dahl-Hansen retourne à Perth, elle a l'intention d'obtenir un diplôme en art. Au cours de ses études, des artistes d'Australie occiden- tale iui conseillent de se consacrer à Ia peinture tant ils sont impressionnés par son talent. Au bout de quelques mois seulement, le public achète les oeuvres de Judy Dahl-Hansen. "Pour quel- qu'un qui a abondonné ses études, ce n'est pas si mal" a dit R. Pal, président de I'Association des Anciens de I'OMS lors de son vernissage au mois d'août. Décrite comme coloriste et peintre abstrait, elle y a exposé 20 oeuvres, dont une peinture à I'huile ayant pour titre: "Red Centre: Australia" ainsi qu'une aquarelle intitulée "Shark's Bay", tous les deux représentant des paysages de son pays natal "02". Au cours de l'été 1996 à Genève, le soleil n'a pas souvent bri[é, mais ses peintures, aquarelles et pastels ont égayé l'entrée principale de I'OMS durant une quinzaine de jours. II est évident qu'elle est "tout sauf rerraitée" et que pendant les l3 années elle a si fidèlement travaillé pour I'OMS, somnolait une artiste de grand talent. Lorsqu'elle est invitée à exposer ses peintures il y a environ deux ans, elle essaye de convaincre les lignes aériennes australiennes de renoncer aux frais de transport, - sans succès. En revanche , des amis suisses, Reto et Isabel Schatz à Perth, lui proposent d'emporter ses oeuvres dans leurs bagages lorsqu'ils retournent à Bâle. D'anciens collègues les amènent alors à Genève et avec I'aide de membres du personnel en activité, ils montent l'exposition, démontrant ainsi que, malgré certains exemples prouvant le contraire, ils peuvent tra- vailler ensemble. (Donnons un coup de chapeau aux An- ciens membres du personnel: John Bland, Jery Kilher. Marianne King aux membres du personnel en actiuité: Hari Anenden, Jachie Sims, Ted Veisman; et à ceux qui ont aidé à lui pocurer un logement.) "J*dy nous montre qu'il y a certes une vie après l'OMS", dit Mary-Jane '§?'atson, dans son dis- cours d'accueil. Et Judy de répondre avec émotion: "Je crois très sincèrement en I'OMS. Je souhaite que vous ayez beaucoup de succès dans tout ce que vous entre- prenez pour la santé." Le président de I'AOMS conclut en disant: "Notre collègue qur vient juste d'avoir 71 ans, est à peine à l'aube d'une seconde carrière aussi brillante que ses coups de pinceaux." -Peter Ozorio, Rédacteur [g

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ETE, N" 26

uvellesde lAssociation des Anciens de I'OIWS

O IUI S, CH-1211 Genàoe, Suisse, ( Tel: 791 3lO3; Fax: 791 O746; e-rnail: ExstaffirüI{O.cb )

IrtrI§'ll3

ïli§

,

Le aernissage de I'artiste australienne dans le hall principal de I'OMS, et an exemple dc ses oeaares.

QuITTE SES ETUDES ET DEVIENT ARTISTEEn 1983, lorsque Judy Dahl-Hansen retourne à

Perth, elle a l'intention d'obtenir un diplôme en art.Au cours de ses études, des artistes d'Australie occiden-tale iui conseillent de se consacrer à Ia peinture tant ilssont impressionnés par son talent.

Au bout de quelques mois seulement, le publicachète les oeuvres de Judy Dahl-Hansen. "Pour quel-qu'un qui a abondonné ses études, ce n'est pas si mal"a dit R. Pal, président de I'Association des Anciens deI'OMS lors de son vernissage au mois d'août. Décritecomme coloriste et peintre abstrait, elle y a exposé 20oeuvres, dont une peinture à I'huile ayant pour titre:"Red Centre: Australia" ainsi qu'une aquarelle intitulée"Shark's Bay", tous les deux représentant des paysagesde son pays natal "02".

Au cours de l'été 1996 à Genève, le soleil n'apas souvent bri[é, mais ses peintures, aquarelles etpastels ont égayé l'entrée principale de I'OMS durantune quinzaine de jours. II est évident qu'elle est "toutsauf rerraitée" et que pendant les l3 années où elle a sifidèlement travaillé pour I'OMS, somnolait une artistede grand talent.

Lorsqu'elle est invitée à exposer ses peintures ily a environ deux ans, elle essaye de convaincre les

lignes aériennes australiennes de renoncer aux frais detransport,

- sans succès. En revanche , des amis suisses,

Reto et Isabel Schatz à Perth, lui proposent d'emporterses oeuvres dans leurs bagages lorsqu'ils retournent à

Bâle. D'anciens collègues les amènent alors à Genève etavec I'aide de membres du personnel en activité, ilsmontent l'exposition, démontrant ainsi que, malgrécertains exemples prouvant le contraire, ils peuvent tra-vailler ensemble. (Donnons un coup de chapeau aux An-ciens membres du personnel: John Bland, Jery Kilher.Marianne King aux membres du personnel en actiuité:Hari Anenden, Jachie Sims, Ted Veisman; et à ceux quiont aidé à lui pocurer un logement.)

"J*dy nous montre qu'il y a certes une vieaprès l'OMS", dit Mary-Jane '§?'atson, dans son dis-cours d'accueil. Et Judy de répondre avec émotion: "Je

crois très sincèrement en I'OMS. Je souhaite que vousayez beaucoup de succès dans tout ce que vous entre-prenez pour la santé."

Le président de I'AOMS conclut en disant:"Notre collègue qur vient juste d'avoir 71 ans, est àpeine à l'aube d'une seconde carrière aussi brillante queses coups de pinceaux."

-Peter Ozorio, Rédacteur

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N" 26 1996

Second uolet du dossier

Lorsque I'OMS m'a engagé en 1950, mafemme et moi avons décidé d'acheter un appartementdont l'hypothèque serait remboursé avant notre re-traite. Bien que cela ait impliqué que nous ne pou-vions être dépensiés, nous avons mené une vie confort-able et au moment de la retraite nous étions proprié-taires de notre logement.

Nous avions toujours pensé vivre notre retraiteà Genève, mais après une année d'essai, nous noussommes aperçus que travailler à Genève et y vivre enretraités étaient deux choses bien differentes. Pour-quoi? Nous avons été contraints à faire de gros effortspour trouver le milieu dont nous avions besoin. Fina-lement, nous avons décidé de retourner à nos racines --aux avantages que la Grande-Bretagne nous offrait: Ie"National Health Service"; la Sécurité sociale; les jour-naux anglais; la télévision; la radio, sans oublier nosvieux amis. Nos enfants s'étant mariés, nous n'avionsplus besoin de leur procurer les facilités pour aller skier.De toute façon, à notre âge, le ski nous ennuyait!

De retour en Grande-Bretagne, nous avonschoisi de nous installer à Exmouth. Mais quelle mai-son allions nous acheter? Nous avons pris du tempspour visiter des maisons, discuter avec des retraitéspour connaître les raisons pour lesquelles ils désiraientquitter leur logement. Souvent ils nous répondaient:"Ma femme a des difficultés à emprunter I'escalier" oualors, "nous sommes trop éloignés des transports pub-lics si un jour nous ne pouvons plus conduire la voi-ture" ou encore "la maison est aujourd'hui trop petitecar nous ne pouvons plus recevoir nos enânts et petits-enfants". L'expérience des autres nous a beaucoupservi pour prendre notre décision finale. Notre choixs'est porté sur un bungalow avec vue sur la mer, situéprès des transports publics où nous pouvions nous re-ndre sans trop d'effort. Nous I'avons agrandi par lasuite pour y recevoir la famille.

Jusqu'ici, on peut dire que tout va bien. Maiscomment, me direz-vous, vous occupez-vous et arrivez-vous à maintenir votre goût à la vie maintenant quevous êtes retraité?

Peu de temps après mon retour au pays, je me

suis rendu compte que j'ai été un homme chanceux.En effet, tout au long de ma vie professionnelle j'avaiseu une secrétaire à ma disposition. C'est ainsi que jeme suis inscrit à un cours de dactylographie puis d'in-formatique. Ensuite, j'ai suivi des cours de cuisinepour "hommes à la retraite" et ce, pendant 2 trimestres.Certes je ne suis pas un cordon bleu, mais je peux don-ner un bon coup de main à la cuisine et bien recevoirdes amis. Mieux encore, je peux me débrouiller seullorsque ma femme est soudain sollicitée au Canada ouau Kenya pour sroccrlper de nos petits-enfants.

lJne autre activité à laquelle j'ai consacré beau-coup de temps et pour laquelle j'ai eu un grand plaisir,a éréla recherche de I'arbre généalogique de nos famil-les, en m'appuyant sur les connaissances de dixaines de

tantes et de cousins. J'ai pu retracer la filiation de di-verses branches de la famille éparpillées en Grande-Bre-tagne, au Canada ou ailleurs. Mon étude a duré 18

mois et comme je I'ai imprimée sur mon ordinateur,j'en suis devenu un habile utilisateur. C'est un hobbyque je conseille vivement à tous les retraités.

Mais maintenant, parlons santé. J'ai souffertd'une déchirure musculaire et d'une hémorrhagie à lajambe en jouant au squash, en conséquence de quoi,on m'â conseillé de changer de sport. C'est ainsi qu'àl'âge de 66 ans, j'ai commencé à pratiquer la natation,la marche et le cyclisme. Tous les matins avant le pe-tit-déjeuner, je passais l5 minutes à m'étirer. Désor-mais, je n'avais plus besoin de muscles forts, mais plu-tôt de muscles souples qui ne risquaient pas de se dé-chirer ni de faire mal. Mon message est donc le sui-vant: lorsque vous commencez à prendre de l'âge, necessez pas de faire de I'exercice, mais faites-le dans les

limites de vos possibilités physiques.

La maladie est fonction du comportement hu-main, il en va de même pour la santé: Indra Gandhis'esr un jour adressée à I'Assemblée de I'OMS en ces

mots: "La vie ne sert pas seulement à vivre, mais à vivreen bonne santé. Chacun de nous est responsable, dans

la mesure de ses moyens, de vivre en bonne santé.

-Dr Bill Barton

(anciennement SDT)Exmouth, England

DossreR

RETOUR À LA MÈnE PATRIE

Dans ce numéro:

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La rubrique santéA PRoPos DE LA LorucÉvrrÉ

Au cours des récentes festivités, richement médiatisées, du l20ième anniversaire de MmeJeanne Calmantdans le Sud de Ia France, il est resté inaperçu que le japonais M. Shirechiyo Izumi avait, en 1986, réalisé une

longévité record de 120 ans er237 jours, "selon des documents que la plupart des experts considèrent authenti-ques" (U.S. NIH Publication 93-2756). Son système immunitaire étant défailant, M. Izumi a succombé Ênale-

ment à une pneumonie, maladie qui d'ordinaire ne pose pas de problèmes thérapeutiques. Serait-il encore en vie,

si cette pneumonie n'était pas survenue?

La question se pose, si les personnes qui atteignent une durée de vie exceptionnelle ont une disposition gén-

étique particulière? On sait que les differentes espèces animales ont des espérences de vie très differentes: la vie de

la souris est plus courte que celle de la tortue, Ia vie de l'éléphant plus longue que celle du cheval.

La drosophile (mouche du vinaigre) est l'éspèce de choix des généticiens. Elle ne coûte pas cher, et se re-

produit vite. Normalement, la drosophile a une durée de vie d'à peu près 1 mois; mais avec des méthodes de sé-

Iection, on arrive -

après 15 générations -

à isoler des souches dont I'espérence de vie est deux fois plus longue.

Afin de comprendre les phénomènes liés à la durée de vie, les biologistes sont en train d'étudier des dizaines de

gènes présumés d'être en relation avec la longévité et le vieillissement. Naturellement, cette recherche fondamen-

tale n'a pas de portée directe sur la pratique médicale; mais une compréhension meilleure des méchanismes et de

la biochimie de la sénéscence pourrait trouver des applicationsgériatriques à I'avenir relativement proche..

Par contre, des mesures simples hygièniques de la viequotidienne peuvent ralentir le processus de vieillisement. Il a

été démontré que même chez des nonagénaires I'exercise physi-que a des effets positifs. "L'entraînement systématique peutaugmenter la mobilité et la vitesse de marche chez des per-sonnes même très agées, ainsi que leur indépendence dans la vie

quotidienne" (NIH 93-27 56.)

Selon certains essais, des souris exposés à un régime hypo-calorique (30 é 600/o moins de calories) ont une vie plus longue,et risquent moins de maladies. Mardi dernier, j'ai mentionnécette étude à Albert au cours de notre café-et-gàteau tradition-nel. "Laissons ce régime aux souris", était sa réplique. " On A

d'autres pkisirs que la longéuité."

-Dr Tom Strasser

(ancien membre de CVD)

L,ARGENT PARLE,

"Harlan arriue à l'âge où, après une petite sieste,

ilfait une petite promenade, boit un petit uerre,

auale un petit sou?er, regarde un ?eu k TV et ua

se coucher peu après dix heures."

lJn nouveau fléau moral se répand à travers lemonde dont le nom est "l'économie libre du marché"ou "l'économie libérale". Sa profession de foi est sim-ple: si on donne libre cours à l'économie de marché,sans restrictions gouvernementales ni considérations so-ciales, tout le monde en profitera. Le seul ennui de cetruisme philosophique est que ce n'est pas vrai: ça n'apas marché dans le passé et çà ne marchera pas dansI'avenir, en dépit de toutes les promesses hypocrites dela Banque Mondiale et des économistes les plus mod-ernes et universellement estimés. Ceux d'entre nousqui appartiennent au système des Nations fJnies, ettous les autres qui subissent les souffrances de la ten-dance actuelle ne doivent pas oublier, ni répéter, les er-reurs du passé.

BIEN TROP FORTNous devons nous rappeler que ce n'est pas le

marché qui a sorti les enfants du travail dans les mines,mis un terme à I'esclavage, offert l'enseignement gratuitaux jeunes, assuré une forme de compensation auxhommes et aux femmes qui ont perdu des membres ousont tombé malades en raison de leur travail.

Il s'agissait plutôt d'un appel à un ordre plusélevé d'humanité et une forme de compassion organi-sée. Et il a fallu de rudes batailles pour aboutir. Maisla compassion n'a plus la vedette. Apparemment,l'économie ne peut pas se la payer. Les résultats de lasoif d'argent sont les centaines de milliers d'arpents debelles forêts vendues, abattues et emmenées dans IeMaine et le Michigan au siècle dernier, de même queIes bulldozers de la cupidité dévorent les dernières

Nouuelhs trimestrielhs dc l'Association des Anciens de |OMS page 3

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N" 26

forêts tropicales, laissant derrière eux la désertificationet la pauvreté.

Le titre d'un article récent du New Yorh Times

se lisait: "Des emplois ou des arbres". L'auteur ne se

demandait pas combien de temps ces emplois durer-aient quand les arbres auraient été coupés et expédiés,ni quel sorte d'avenir était réservé à ceux qui resteraientsur une terre vide parsemée de souches. Les perspec-tives à long terme pour la population ne font pas partiedes calculs simplistes de la caisse enregistreuse.

Si cette campagne hostile aux considérationssociales continue, il n'y-aura plus un étang, un lac, unerivière ou une -.. q,.ri .,. ,oit pas po[ué

-d'i.i la fin de

ce siècle...et il n'en reste pas beaucoup même mainte-nant. Et les chalutiers industriels ramasseront tous les

poissons comestibles de la mer avant de rejoindre, euxàussi, le cimitière des bâteaux de pêche en train de

pourrir comme ceux des peoples indigènes. Le pire est

(u'rucu., mode de vie traditionnelle ne sera préservé.

Jusqu'à maintenant, peu de sociérés ont tentéde vivre sans idéaux éthiques ou spirituels. La tentativeactuelle de réduire tous

-les hommes et femmes à des

consommateurs de biens périssables affament leursâmes. Aucune poésie ni réalité ultime ne peut trouverplace dans le "marché" grouillant d'activités. Les gens

ônt besoin de nourriture, d'eau, d'abri bien sùr. maisils ont besoin de plus que cela si I'expérience humainedoit avoir un sens.

-Nedd'§ÿ'illard(formerlY INF)(Extraits /sUN Special, nou. 1995)

Nouuelles trimestriellzç de l'Association des Anciens de |OMS

Santé pour l'après-OMSNOUVELLES ET OPINIONS

DIceSTION ET AUTRES SYSTEMES"Ne craignez-pas d'en parler" dit le Dr Simone

Bénard de la "Joint Medical Services" aux futurs re-

traités Iors d'un séminaire sur la vie après I'OMS. "Ilexiste des traitements." Elle se ré{ère aux problèmes de

santé qui ne sont généralement pas discutés au cours de

la pause et qui sont parfois décrits tout simplementcomme des indispositions.

Par exemple, lorsqu'on parle du système urinaire,elle conseille vivement un traitement médical "si vous

constatez une anomalie ou des difficultés à urinermême si ce n'est pas douloureux." Elle avertit que

pour les hommes, uriner fréquemment et plus particu-lièr.-..rt la nuit, peut être le signe avant-coureur de

problèmes de prostate ou de diabète.

Elle recommande un check-up annuel Pour ceux

qui ont plus de 50 ans, et "surtout pour ceux qui ontplus de 60". Seul un dépistage de routine Peut Per-mettre qu'un cancer de la prostate soit traité à temPs.

Les femmes ayant une légère incontinence peuvent être

traitées ajoute-t-elle.

Quand à I'appareil génital, elle dit que les

"symptômes désagréables" de la ménopause Peuventaujourd'hui être réduits grâce à un traitement hormo-nal approprié." Un check-up annuel chez un gynéco-logue est recommandé jusqu'à 70 ans' puis après, tous

les deux ans. Voici des conseils pour d'autres systèmes

du corps.

Cardiovasculaire: votre rythme cardiaque "après

un effort physique" ne devrait pas dépasser les 180 bat-

tements par minute moins votre âge. Ainsi' pour une

personne de 65 ans, la limite serait 115 battements par

minrrte soit 180 moins 65.

Respiratoire: presque tout le monde respire mal,

un tiers o, .r.t quart de notre caPacité réelle, apprenez à

a@;''

"Nous allons uous opérer auec des instruments originaux.

Ie faire correctement.

Osseux: Exercise, la marche, le vélo (un vélo

d'appartement suffit), la natation pour réduire I'ostéo-

poioi", la fragilité, I'arthrite et le rhumatisme. Gardez

à I'esprit que le but n'est pas d'augmenter la force mais

I'endurance.

Quant aux yeux: vérifiez-les au moins tous les

deux ans; nettoyez les verres de vos lunettes tous les

jours. Attention aux longues soirées devant la télévi-

sion. Pour ce qui est des oreilles, protégez-les du bruitfort (musique disco, par exemple) qui peut détruire les

cellules de I'oreille interne. Faites enlever la cire parune infirmière.

Enfin, un conseii général: organisez votre retraite

comme s'il s'agissait d'une nouvelle carrière.

(Pour un exemlthire de JMS "A Healthy Retire-

n?ent", écriuez à I'AOMS, bureau no. E 118.)

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A la suite de la critique de mon livre Une BlouseBlanche sous le Boubou ... en Afrique et à |OMS(Nouuelles trimestrielles, No. 24 Hiver 95-96) du DrLucien Bernard et de Nedd \ÿillard, j'ai été contacrépar plusieurs anciens collègues, francophones et anglo-phones. Les uns et les autres disaient qu'ils avaientécrit leurs mémoires et qu'ils avaient en vain cherché à

les publier. J'ai subi moi-même la même déconvenue:après avoir écrit les miens je les ai envoyés à une dizained'éditeurs qui, invariablement, m'ont répondu quefaute d'être une personnalité connue ces mémoiresn'avaient d'intérêt que pour le petit groupe de per-sonnes qui avaient été les témoins directs et ne présen-taient pas d'intérêt commercial. Ils étaienr donc impu-bliablesl

Mon livre est un roman biographique d'un mé-decin africain fictif basé sur les expériences vécues parplusieurs confrères et aussi leurs aventures imaginairesarrivées en Afrique avec I'OMS.

Le livre a été accepté pour publication par les

Editions de I'Harmattan (5 rue de I'Ecole Polytechni-que 75005 Paris) et un contrat d'auteur a été signéselon les termes suivants: le titre fait partie des publica-tions de la maison et des droits d'auteur pourront être

Sun L,AUTORoUTE''E.MAIL''

COMMENT PUBLIER VOS MEMOIRESversés après Ie 1,000 ème exemplaire vendu ... chiffrequi n'a que bien peu de chances d'être jamais atteint!D'ailleurs, pour ne prendre aucun risque, l'éditeur avaitdemandé de lui achete r auantl'impression une centained'exemplaires, ce qui revenait en quelque sorte à unepublication à compte d'auteur!

En relatant mon expérience, je voudrais incitermes anciens collègues à chercher à pérenniser leurs acti-vités parce que je crois qu'elles font partie de "la mém-oire de I'OMS". Certes, la mémoire ofûcielle est pér-ennisée dans les rapports du D-G et des RD, mais jepense que les rapports administratifs -- pour excellentsqu'il soient -- restent froids, formels et comme asep-tisésl Rien ne peut remplacer les relations vécues quifont état des difficultés sur le terrain, des rivalités d'in-fluence, de la petitesse des hommes mais aussi de leursbons côtés. Leurs succès et leurs échecs montrent surt-out la façon dont ils ont servi les idéaux de I'OMS aux-quels ils croyaient!

Tout ceci est pertinent, il me semble, alors quenous célébrons le 50ème anniversaire de notre Organi-sation.

-Daniel Flahault

(An ci ennement M édiateur)Thônex, Suisse

Grâce à I'initiative de Mary-Jane \7atson, Pré-sident de I'Association du Personnel, I'AOMS, qui est

une partie de l'Association du Personnel, a été placée

sur I'autoroute de l'information. On peut I'atteindrepar internet, à cette E-mail adresse: [email protected] à

I'attention de celui concerné.

Nouuelles trbnestriellzs de l',*sociation dzs Anciens de |OMS

TnaruqHEs DE YIE

TOUT SAUF ,,RETRAITÉ''

-"§21lrr Narasimhan, (anciennement Trésorier

du Comité des fonctionnaires du BIT, et Président deI'Association Indienne de Genève), a établi Ananda(signiûant joie en Hindi) Travels (une agence devoyages). Il est entré dans le monde des affaires nonpour faire de I'argent mais pour rester actif après avoirquitté ses fonctions à l'âge de 60 ans. Il offre des tarifs"très économiques" selon plusieurs clients de I'OMSqui peuvent en témoigner. (Té1.: 22-348.01.17 Fax:22-348.01.r7)

-J.r Stjernsward, M.D., Ph.D., a accepté unposte à l'Université de Lund en Suède, son pays natal,et aussi le poste de directeur médicd du "Global Can-cer Concern", une nouvelle ONG à Londres. Chef deI'Unité de Cancérologie, et deux fois Président de I'As-sociation du Personnel, il a quitté I'OMS "selon les rè-gles" à l'âge de 60 ans, en juin 1996.

Le programme sur le cancer -- trois postes et sonbudget contre de I'espace dans le bureau -- a été reprispar I'Agence Internationale pour la Recherche contre le

Cancer", à Lyon, un mois plus tard.

Pour ce qui est des conseils qu'il a donné à ses

collègues sur les changements effectués au sein de I'Or-ganisation, il a écrit en premier lieu: "Je quitte I'OMSavec des sentiments mélangés. Cela a été un privilèged'avoir pu mettre sur pied un programme global, fondésur une manière d'aborder Ia santé publique pour lecontrôle du cancer (il souligne "la sanré publique"). Ensecond lieu, il est difficile de faire abstraction du malaiseressenti après les changements qui ont récemment eulieu au niveau du personnel et du sourien apporté parI'organisation. "

L'ART o'ÊTRe GRAND-PARENTsUne fois de plus grand-parents:

-J.^ Stjernsward,M.D. (anciennemenr CAN,voir plus haut) grâce à sa fille Madeline, son mari Max-millian Giarré, et surtout à leur petite-fille, Fionna, néele 25 juillet 1996 à Morges, Suisse, pesanr environ 3,5kgs. et mesuranr 51.5 cms. Cette dernière est le troi-sième petit enfant de la famille.

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Eté, N" 26 1996

DaNs LA MAISON

MOURIR EN BONNE SANTEIl y a tout un domaine de droits éthiques et hu-

mains qui concerne la maladie et le traitement médical

de fin de vie. Il n'existe pas de consensus internationalsur les orientations ou les normes dans ce domaine et,

dans plusieurs pays, il semble qu'il n'y ait aussi que peu

de consensus national. Les Principes des NationsUnies stipulent que: "Les personnes àgées devraientpouvoir jouir des droits de I'homme et des libertés fon-darnentales lorsqu'elles sont en résidence dans un foyer

ou dans.un établissement de soins ou de traitement; ilconvient en particulier de respecter pleinement leurdignité, leurs croyances, leurs besoins et leur droit à Ia

vie privée et celui de prendre des decisions en matière

de soins et à propos de la qualite de leur vie." La dé'claration des droits et responsabilités des personnes

âgées de la Fédération internationale du vieillissement,

sur laquelle ces Principes des Nations (Jnies sontfondés, va un peu plus loin en declarant que: "les per-

sonnes âgées ont le droit... de mourir avec dignité en

acceptant ou rejetant les traitements proposés seule-

ment pour prolonger la vie." Le but ultime de la pro-motion de Ia santé est de "mourir en bonne santé", ce

qui signifie que les personnes âgées devraient rester in-dépendantes aussi longtemps que possible et garder le

contrôle de leur vie. Ce concept mérite davantage de

réflexion. D'autre part, une attention plus grande doitêtre accordée à I'ensemble des implications que le vieil-

lissement en bonne santé présuppose pour les droits de

I'homme.

-[rène Hoskins

(Extraits deForum mondial de la Santé,

uol. 16, no.4, 1996)

Nouaelbs dz l'Association des Ancims dc |OMS

IN MEMORIAM

GeoRCES ESATOGLU

C'est avec une grandetristesse que nous avonsappris le décès de GeorgesEsatoglu, survenu le 22juillet 1996 à I'issue de laréception donnée par les

autorités suisses pour le5Oème anniversaire de laConstitution de I'OMS.Personnalité aussi affirméequ'attachante, Georges a,

plus que quiconque, con-tribué par sa présence, son

dynamisme et sa disponibilité, à rendre le milieu de

travail plus convivial.

Né en Asie Mineure, élevé à la confluence de

plusieurs cultures et de plusieurs religions, Georges en

àvait tiré une très grande richesse et un authentiqueesprit international. Membre du Comité du Personnel,

il a été de toutes les luttes et de tous les combats, cha-

que fois que les droits et les libertés des fonctionnairesi.rternatio.taux se sont trouvés menacés. Aux heures

sombres de certaines dictatures et alors que plusieurs de

nos collègues étaient détenus ou inquiétés, il fut le pre-

mier Président du Comité Viviana Micucci dont I'exis-

tence même révéla la gravité de la situation et suscita de

la part des autorités différents interventions salvatrices.

Mais Georges fut surtout I'infatigable rédacteur

de Dialogue, la revue du personnel de I'OMS, Qui ne

survécut pas à son départ. Homme de communicationavant la lettre, Georges sut créer un mensuel éclectique

qui n'eut son pareil dans aucune autre organisâtion on-usienne. Prospecteur d'idées et de talents, il savait tou-jours trouver, parmi ses collègues et dans son réseau

d'amis, des photos, des dessins et des textes sur les su-jets les plus divers.

Georges fut aussi I'apôtre de la convivialité, celui

qui savait spontanément trouver le mot réconfortant,Itencouragement ou Ia bonne blague avec lesquels oncommence la journée du bon pied. Depuis sa retraite,

il y a dix ans, I'OMS telle qu'elle est vécue au quoti-dien, ne fut jamais plus la même. Mais il aimait tant Ia

vie et il avait la tête si pleine de projets qu'il sut très

bien s'adapter à sa nouvelle existence. Débordant d'ac-

tivités, entreprenant mille choses, il était I'exemple du

retraité "réussi". On le revoyait de temps en temPs,

toujours aussi décidé à rompre quelques lances ou à

vous raconter une dernière anecdote cocasse.

A le voir ainsi, on I'imaginait éternel. Ce soir-

là, il était de la fête, dans Ie somPtueux décor du Parc

des Eaux-Vives, entouré, heureux, au milieu de ses

amis. Le destin voulut que ce soit pour lui I'ultimerendez-vous, le dernier dialogue...

-J.M. Leclercq

(TRA)

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J'ai recueilli, je pense, le dernier soupir deGeorges Esatoglu. Nous en étions à Ia fin de la belleréception pour le 50ème anniversaire de la Constitu-tion de I'OMS, au restaurant des Eaux-Vives. Soudain,on entend le bruit d'un corps qui tombe : je me re-tourne, c'était Georges, au pied du petit bassin de Ia

terrâsse, sans connaissance, la figure bien grise...

Nous avons fait tout ce que nous avons pu, re-spiration assistée, massage cardiaque externe. Le Cardi-mobile et son équipe ont pris le relais. Après trenteminutes, il est devenu évident que nos efforts étaientinutiles. Téléphoner à Maria Esatolglu ne fut pas fa-cile.

J'avais fait la connaissance de Georges, prarique-ment dès mon arrivée dans I'Organisation. Puis, ma

participation de longues années au Comité de I'Asso-ciarion du Personnel et la sienne ont fait que nous noussommes côtoyés très régulièrement et nos échanges de

vues, parfois vifs, ont toujours été empreints d'amitié,

AoIeu, GEoRGES

PeUL BIERSTEIN

de camaraderie. Nous avons participé ensemble à plu-sieurs Conseils de la FICSA, à Paris, Londres ou \7ash-ington. Je me souviens, just avant de reprendre l'avionpour Genève, d'un déjeûner près de la gare de Victoria,avec Georges et Ted'W'ebster, et de la chaude ambianceressentie par nous trois.

La défunte revue Dialogur qui était souvent fortintéressante, c'est Georges qui I'avait animée en sa qua-lité de rédacteur-en-chef. Cela lui avait valu, bien sûr,critiques et controverses. Les accrochages entreGeorges Esatoglu et Robert Munteanu sont restés dans

bien des mémoires. Georges prenait la défense du per-sonnel avec passion, voire avec excès; sâns aucun doute,c'était mieux que d'être "béni oui-oui".

Adieu, Georges. C'est dur de voir partir les

amis.

-Samy Kossovsky, M.D.

(Anciennement JMS)

Paul Bierstein nous a quitté en Californie à Pâ-

ques, le 7 avril, qui se trouve être aussi le jour mondialde la santé. En tant que premier ingénieur sanitaireemployé par I'OMS en 1.947, il dirigea une équipe de

contrôle du paludisme en Inde, puis rejoignit VPRO à

Manille en tant que Conseiller Régional pour l'Hy-giène du milieu, poste qu'il occupa jusqu'en 1963.Puis il devint Chef de Ia Section approvisionnement en

eau pour les communautés à la division de l'Hygiènedu milieu au siège de Genève jusqu'à sa retraite en

1974.

En tant que proche collègue de Paul pendant

plus de vingt années, je me le rappelle dynamique et ef-

ficace, ayant apporté une contribution large èt solide

dans la planification et le développement des pro-grammes d'Hygiène du milieu de I'OMS tant dans la

région Pacifique occidentale qu'au siège. Il mena

d'une manière compétente Ie programme d'approvi-sionnement en eau, comme l'attestent plusieurs rap-

ports de Comités d'experts de I'OMS. Ce fut un privi-lège que de pouvoir travailler avec lui.

-J. N. Lanoix

Sarasota, Fbride

Nouuelles trimestilelhs de l',4ssociation deç Anciens fu |OMS

LETTRES

(Sauf indication contraire des correspondants, il est d'usage que les lettres reçues soient examinéeset éditées pour que leur publication encourage l'échange de points de uue entre collègues,

-Rédacteur.)

UN sTyLE DE VIE AISERe: Viure facilement (Quarterly News, No. 23

automne)

Nous avons choisi cette région des Etats-Unisaprès avoir beaucoup voyagé à travers le pays âvec unbillet spécial 'Amtrak' de 45 jours. Nous étions à la re-cherche des choses suivantes:

l) Un niveau de vie bon marché: une maison de

3 à 4 chambres à coucher dans un bon quartier coûtantentre $130.000 et $200.000; des loyers modérés - entre

$400 - $800 par mois; le déjeuner dans un bon restaur-

ant - entre $5 - $B; et les courses pour deux personnespar semaine, $50.

2) Une communauté viable: La préservation de

Charleston est I'une des meilleures dans le pays; char-mante banlieue à seulement 10 à 15 minutes du centreville, mais tous les commerces nécessaires à proximité;avec une population de la région comme celle de Gen-ève.

3) Pas trop loin de nos familles: nos deux fils etles relations de Sally sont à une journée de route envoiture.

page 7

Page 8: ETE, N uvellesLa rubrique santé A PRoPos DE LA LorucÉvrrÉ Au cours des récentes festivités, richement médiatisées, du l20ième anniversaire de MmeJeanne Calmant dans le Sud

Eté, N" 26 1996

4) Les loisirs: une plage publique magnifique à

dix minutes en voiture; Les activités culturelles deCharleston ne sont pas proportionnelles à sa petitesse.

5) U" style de vie relax: J'ai porté une cravateseulement deux fois en un an! Bien que la Caroline duSud soit un Etat assez petit, il est très diversifié. Il y atrois endroits distinctifs: le piémont, les régions cen-trales et la basse terre (où nous vivons). Il peut neigerau piémont tandis que chez nous les palmiers ne bou-gent même pas!

-Herbert Ohlman

Cbarleston, Caroline du Sud

AIrusr soNT LES rraÉuorREs.Re; Nouvelles trimestrielles, automne No. 23

J'ai éré particulièrement attiré en lisant I'articlede Joe Abcede car ceci a ravivé en moi des mémoires deI'hospitalité chaleureuse que j'ai reçue de Joe et de sa

femme lors de ma visite à Manille au début des années

soixante-dix.

IJne autre lettre intéressante était celle du Dr.J.'§?.. Kwamina Duncan (répertoire AFSM), qui m'arappelé un incident s'étant produit il y a longtemps.En rentrant à D.ioué un soir tard, mon pneu a crevé

juste après avoir passé le pont. Il faisait un noir d'encre,il n'y avait aucun éclairage sur la route et c'était un peutrop loin pour rentrer à pied. Soudainement, une autrevoiture est apparue et j'étais un peu appréhensive en lavoyant ralentir pour enfin s'arrêter près de moi. Finale-ment, c'était le Dr. Duncan et en dix minutes il avaitchangé le pneu. Je lui en serais toujours reconnaissantpour son aide précieuse.

Ré: l'article sur AAFI (Inuitation à Participer)

Un groupe local a commencé ses activités en

décembre 1994 qui couvrent les régions, Alpes-Mari-times et Var. Actuellement il y a entre 40 et 50 mem-bres et des réunions sont organisées trimestriellement.Nous nous sommes déjà rencontrés à Nice, à Brignoles,à Cannes, à Monaco et à Cotignac. Bien que I'OMS ne

soit malheureusement pas bien représentée, nous avons

rencontré des nouveaux amis de I'ONU.

Je souhaite remercier I'AFSM pour tout ce

qu'elle fait pour nous. Les Nouuelles trimestrielles noustiennnent au courant non seulement eu sujet des an-ciens collègues mais aussi à propos des événementscourants au sein de I'OMS.

-Marion Penichot (née Pope)

(anciennement chargé des uolagel AFRO, 1965 -1977)St. Raphaë|, Var, France

-Alain McGregor

(Extrait deLancet, I juin 1996)

t"""= t"

"LE D.G. eN ForucrloN" I

La quarante-neuvième Assemblée d. l'Org"r,ir"- |

tion Mondiale de la Santé qui a eu lieu en mai, a I

adopté une résolution stipulant qu'un Directeur Gén- |

éral peut servir un maximum de deux mandats consé- |

curifs de 5 ans. I

Par contre, cette limite n'affectera pas, l'actuel I

Directeur Général, Hiroshi Nakajima désigné en 1988. I

L'approbation de cette résolution qui n'ayant eu au- |

cune opposition publique, a été traduite par un bon I

nombre de délégués, comme étant une issue acceptable I

de sortie, offerte à Nakajima, âgé de 68 ans, au cas où il I

déciderait de ne pas postuler pour un troisième man- |

dat, suite aux critiques répandues sur la gérance de I

I'OMS. On dit qu'en privé, il a fait allusion au fait I

qu'un troisième mandat de 5 ans de plus ne l'attire pas I

autant que la rumeur le dit. I

L'OR À A6 ET 74 ANS

Le Comité international Olympique a décernéles premières médailles des jeux olympiques d'Atlanta,non pas à des athlètes mais à deux médecins pour avoir

r"==r.lI

été les premiers à démontrer comment I'exercice dimi-nue le risque de maladie cardiaque. Vainqueurs de pre-mier prix en science sportive, Jeremy Morris (G.B.) etRalph Paffenbarger (E.U:) ont reçu une médaille olym-pique, un certificat et ont partagé 250,000 USD. Leprix, décerné pour la première fois cette année, sera

présenté tous les deux ans aux jeux d'été et d'hiver.

Morris, 86 ans, et Paffenbarger, Tg ans ont été

reconnus pour leur recherche qui a stimulé la révolu-tion de la santé et a prouvé I'existence d'un lien entreI'activité physique et une réduction du taux des mal-adies coronariennes.

Morris est professeur émérite de la Santé Publi-que à I'Université de Londres. Pendant plus de 40 ans,

il a travaillé comme conseiller expert à I'OMS. Paffen-barger, un ancien coureur de marathon, est professeurémérite à I'Université de Stanford école de médecine.

(Extrait du Xinhao News Agenqt, le l4 juillet 1996)

Remerciements: Le Comité exécutif tient à remercier les personnes

ayant permis k réalisation de ce numéro, et notamment Peter Ozorio(Rédacteur), Rajindar Pal (Présidcnt), Yuu Beigbeder, John Bland,hs colhgues en actiuité, Jim Duppenthaler, Jean Leclercq, et les autres

ffadacteurs; ainsi que Marianne King. Mis en page par HumphreyMatthry, Glasgow.

Les opinions exprimées ici ne sont ?as obligatoirernent celles

de I'AOMS.

page I Nouuelbs tiimesriel,lzs de l',4ssociation dzs Anciens dc |OMS