ET LA HHAUTE-GARONNE. -...

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N.° W. (19,e ANNEE). 3010WRIRAIhil IPZibilwit JEUDI I[c JUI.Y,LET 18.11. m'il liTta DE TOULOUSE ET DE LA HHAUTE-GARONNE. Le Journal politique paraît tous les deux jours. Le prix de l'abonnement est fixé ( franc de port) pour la ville à 3o fr. pour un an ; 16 fr. pour six mois ; 8 fr. 5o c. pour trois mois. Au dehors , 32 fr. ; 17 fr. ; g fi-. Pour l'étranger, 4o fr. ; 2i. fr. ; t i fr. On s'abonne à Toulouse , chez Vieusseux, imprimeur-libraire, rue St-Rorne , 45 ; et au-dehors , chez tous les Directeurs des postes. On s'abonne aussi chez les libraires dont les noms suivent : Alby , Baurens. Agen , Nouhel. Auch , Delcros. B.:zgnères, (H.tes-Pyr.) J. NI. Dossun. Bayonne , Gosse. Beziers, veuve Bot-y. G'ahors, Richard. Carcassonne, Gadrat. Castres, Charrière , Chaillol frères. Castelnau- darry , Lahadie. Condom, Dupouy jeune. Foix, Gadrat. Narbonne , Gaillard. Pau , Tonnez frères. Perpignan , Alziue, Lasserre. Rotiez , Carrère. Saint- Gaudens, ALadie. R`QUV2LLES mÿ POLOar . Varsovie, 27 juin. Les chambres réunies se sont occupées , dans la séance du a5, du projet de mise en accusation des deux généraux Jau- kowski et lkikowski. Après une assez longue discussion , il a été décidé qùe cet objet serait abandonné au jugement du géné- ralissime. - Le gouvernement national vient de faire un appel à la der- nière réserve, aux termes (le la loi du 17 février dernier. Dans ce landsturnt est comprise toute la population mâle, depuis r? ans jusqu'à 5o. Les gentilshommes , les fermiers et tous ceux qui peuvent se munir de chevaux formeront la cavalerie, le reste formera l'infanterie. Dans chaque woyewodie, le gouvernement national nom- mera titi chef'du landstrn'rrz. La population israélite n'est pas exclue du landstnrnz. Le landstnrnz se rassemblera dans les lieux désignés par les chefs, soit d'après leur ordre, soit au premier signal d'alarmes. Tous ceux qui feront un butin sur l'ennemi pourront en conserver la propriété. On est considéré comme soldat, du moment qu'on fait partie du landstnrm , et l'on est justiciable devant les conseils de guerre pour tout délit militaire. Ceux qui refusent de faire partie du larzdsturm sont mis sur la même ligne que ceux qui veulent se soustraire à la cons- eript ion. Quiconque abandonne les rangs du landstnrnn sera jugé comme déserteur. Tous ceux qui appartiennent au landstnrnz devront être ap- provisionnés de vivres pour 8 jours. -Une vingtaine de jeunes Podoliens, dit le Journal de Varsovie, sont parvenus à pénétrer en Pologne et viennent d'arriver à Varsovie, ils assurent que tout le gouvernement de Kijow est en insurrection. Varsovie, 24 juin. Tout se tient au secret ici , à cause des nombreux espions russes dont nous sommes entourés. Dernièrement trois aides- de-canip du généralissime tombèrent entre les mains des cosa- ques ; il a fallu changer de plan , car ces aides-de-camp por- taient des dépêches militaires de notre commandant -en chef. De nombreuses troupes venant de Pi-aga traversent Varsovie, ce qui donne un aspect animé à la capitale; mais ces mouve- mens s'opèrent principalwment pendant la nuit. 1.1, banque a écrit a tons ses correspotidans (le l'extérieur pour leur demander s'ils croient que l'emprunt de 6o millions sera couvert. Tous ont répondu de la manière la plus satisfai- sante. La Pologne a donc de nouvelles ressources financières , et pourra encore long temps faire les frais de cette guerre roll teuse et meurtrière. !Hais peut-ét e les grandes nations se ddci- detent-elles à intervenir , enfin , pour mettre un terme à eut horrible carnage. Plusieurs de nos officiers, faits prisonniers à Ostroleuka, sont parveius à s'échapper, grâce à des israélites qui , au péril de leur vie, leur ont facilité les moyens de revenir dans les rangs de leurs frères. Les prussiens approvisionnent maintenant l'armée russe de tout ce dont elle a besoin , et cela ouvertement et sans s'en ca- cher le moins du monde. Plusieurs centaines de voitures passent et repassent les frontières sans aucun obstacle. Nous ne pouvons concevoir que la Prusse, avec ses mesures sévères contre le choiera, puisse tolérer un genre de communication aussi dan- gereux. ( Gazette d'Augsboezrg. Varsovie, 28 juin. La Gazette d'Etat contient le rapport officiel suivant du gé- néralissime, daté du quartier général de Varsovie 27 juin : « J'ai l'honneur d'annoncer au gouvernement national que pour opérer une expédition contre le corps de Iiu:li'er, j'aais donné l'ordre au général Chrejanowski, qui se trouvait aux environs de Zamosc, de contribuer de son côté au succès de son entreprise en se jetant sur les derrières de liudiger autant que le lui permettrait le nouveau corps ennemi arrivant du Bug » Le général Chrejanowski exécuta cet ordre d'une manière très-distinguée. Par une manoeuvre adroite , il, sut tromper la vigilance (le Kaisaroff qui commandait le nouveau corps ; il se porta en toutelaâte sur Krasuvstaw et se rendit inaitre de Lu- ldin le 23 , après en avoir chassé l'ennemi qui, clans sa retraite, jeta dans un étang 4o charretées de munitions et une grande quantité de grains. » Pendant ce temps Rudiger se retira par la Wieprz. Son avant-garde s'approcha de la ville et fut sur le point d'en être vigoureusement repoussée; mais le corps de Kaissaroff s'avança de l'attire côté; alors le général Chrejanowski, qui n'était pis osez fort pour résister à ces deux corps , gagna la rive gauche (le la Vistule , sur laquelle le général Romarr:o avait fait jeter un pont pourlui. » Sur toute sa marche, le général Chrejanowski eut quel- ques escarmouches à soutenir , dans lesquelles il prit à l''ennemi quarante hornmes avec leurs chevaux et leurs armes, en tua 20 , et ne perdit pas titi seul homme » - La Gazette il'Etat ajoute à ce rapport: « Après que le néuéral Chrejanowski eut quitté Lubliu Rudiger y rentra, et fit annoncer à son de trompe la victoire prés de la Vieprz et la prise (lu rebelle Maiachowski, seigneur de Lubartow, et de cinq cents autres prisonniers polonais, ce qui mérite confirmation. » Il poursuivit ensuite Chrejanowski jusqu'à la Vistule, mais celui ci en la passant , prés de Golomb ne manqua pas d'eu cou- per le pont , à la vue de l'ennemi. » - On lit clans le Courrier polonais : « Dans la dernière expédition contre le général Rudiger, les soldats vo niait lit mettre à mort le général Jaukowski pour le punir de son indigne conduite envers le général '1 urno. Le gé- néral Borna rino lui méme, emporté par la colère, avait déjà tiré son épée pour venger cette trahison; niais le respect pour la loi comprima cette juste vengeance. » Le général Ttrrno e recu une forte contusion au front dans le combat rie lnsobyki. » - Un journal (le Varsovie annonce que le feld-maréchal conte Paskewitsch Eri.anslci est arrivé près de l'armée russe et qu'il eu a pris le commandement en chef. - l'aos les environs de Bialystock , quelques maraudeurs polonai, et russes s'étaient perdus dans les forêts après l'expédi- tion de'I'ykoein; les polonais, aidés des paysans, battirent les Russes , et leur donnèrent le choix (le devenir prisonniers ou de comler.tt re dans leurs rangs contre les Russes; ils préférèrent ce dernier parti. La troupe cmtiilre fit choix d'un chef, se partagea tous le; butins, se renforça de quelques paysans , et mainte- nant ils harcèlent et attaquent de petits détacheinens de cosa- ques , arrêtent les courriers et s'emparent des transports russes. - La jeune comtesse Plater commande toujours son régiment de boulons en Lithuanie. Au premier combat ses forces l'aban- donnèrent, et elle se trouva mal ; niais elle s'y habitua peu à peu, et maintenant elle se précipite au feu avec un courage emraordiiaire. Eïle a pour aide-de-camp une jeune dame. - Le comte Gustave de lloutehello, un des fils du célèbre ma- réchal Larmes, est arrivé avant-liierut Varsovie. hier il a déposé 3o,ooo fr. pour soutenir le trésor. - Le bruit se répand , dit la Gazette de Pologne, que les Russes abandonnent la tvoyeyvodie de Plock , et que leur armée se dirige en toute hâte vers la Lithuanie : les Polonais doivent la poursuivre et passer le Bug. - Un officier du général Chlapowski est arrivé à Varsovie et a annoncé au généralissime que l'insurrection de la Lithuanie a le plus heureux succès; que les insurgés se battent avec une bravoure exemplaire et reçoivent des renforts de tous côtés. Il y a huit jours, le général Gielgud était à cinq milles de Wilua, Chlapowski à 2 mille et Dembinski à io wersles. Uu combat avantageux pour nous a été livré près de Lida; un rte nos escadrons a fait Soo prisonniers. Quelques centaines de lusses sont passés dans nos rangs dans la bruyère de Bialo. 'l i ente mille hommes (le troupes régulières cernent W'ilna , 6o,ooo insurgés sort répandus dans les provinces; ils sont ar- més (le piques , de flux et oie fusils. On tic .eut pas uieolre Wilna d'assaut; on espère réduire cette ville par la fa,uine. Kowno est toujours en notre pouvoir. ( Gazette de Prusse. ) ANGLETERRE. - Londres, 27 juillet La seconde lecture du bill de la réforme a passé à la chambre des communes, à la majorité de 367 voix contre 231 ;il va Bouc une majorité , en faveur de la réforme, de 136 voix. Quoique les tribunes lussent encombréesde inonde, on a entendu ce résul- tat avec titi profond silence. Le bill sera, dit-on, renvoyé au comité mardi. La chambre a levé sa séance à cinq heures du ma- tin. On se demande maintenant s'il est possible que les lords le- jettent un bill qui a passé à une si grande majorité à la seconde lecture ; majorité qui, dans les circonstances ordinaires, attrait une grande influence sur la chambre des pairs , et qui est coru- posée aujourd'hui des v rais représentais titi peuple , taudis que la minorité ne coinpte que les membres qui ont tin intérêt direct à voter contre le bill. ]PAR=S , Juillet. On a recu aujourd'hui de Bruxelles par voie extraordi- naire l'avis qu'un complot tendant à changer le gouvernement et à dissoudre le congrès par la force avait été déjoué dans la nuit du 5 au 6. Le général Lebardi de Beaulieu, sou fils, un Français nommé d'Armagnac , de la compagnie des volontaires de Tournay, ont été arrêtés. Ou désignait quelques membres du congrès, qui avaient dti avoir connaissance du projet , nais dont l'inviolabilité a été rcepectée. Il paraît que l'exécution était fixée au 6 juillet à midi ; les mécouteus de Gand étaient en route, quant ils ont appris à Alost l'arrestation des chefs de l'entreprise, On accuse le général Lehardi de Beaulieu d'avoir écrit à tous les chefs de corps pour les engager à marcher sur le congrès et ii p roc!:unet la république, Ces incidens n'ont point hâté la marche de la délibération du congrès; on croit qu'il n'y aura guère de résultat que de- main. - Ou a recu des nouvelles de M. de. Beaumont, substitut du procureur du roi à Paris . et de M. de Tocqueville , juge-sup- pléant à Versailles , chargés parle gouvernement français d'exa- iruuer le régime pénitentiaire des Etats-Unis. Ces deux magis- trats, débarqués à New-Yorck, out été reçus par les autorités avec tout l'empressement que commnaudait la confiance flatteuse du gouvernement français. Aussitôt les renseignemems les plus précieux ont été mis à leur disposition. Les réglemcns intérieurs des prisons leur ont été communiqués dans les plus minutieux détails; les deux commissaires s'attachent surtout à étudier ces i-Yglemeus qui leur révèlent des faits riches en résultats, et qui sont peu courus en France. Les rapports que l'on possède jusqu'à présent, constatent, il est vrai , le bien qui a été obtenu , mais par quels moyens admi- nistratifs les prisons sont-elles arrivées à l'état de perfection elles paraissent être aux Etats-Unis; voilà ce qu'il importe d'é- tudier avec soin et ce que nous apprendront les deux magis- trats chargés de cette tâche importante. (Moniteur.) - On lit dans la Gazette dit Midi : « Lai duchesse (le Berri a traversé, ces jours-ci , la Suisse, se dii' g rani vers l'Italie. On pense qu'elle va passer à Rome pour se rendre à Naples auprès de ses augustes pareils. » - Il vient d'être décidé au conseil (le l'Université que le coq gaulois remplacerait à l'avenir les fleurs de lis qui surmon- laient les masses des appariteurs des facultés. Le concours gén'?ral entre les collèges royaux de Paris et de Versailles s'ouvrira le lundi i i juillet. Ladistribution des prix aura lieu du t6 au i y août; les vacances s'ouvriront le lendemain, et finiront le lundi 3 octobre. Rien d'essentiel n'est changé à la marche du concours : seulement les objets en sont plus variés, j et ont pris une extension utile sous le rapport des études bis- toriques et scientifiques. Le discours latin sera prononcé par M. Bellaguet, professeur de rhétorique. C'est M. Villemain qui en sa qualité de vice-président du conseil académique, s'est occupé plus particulièrement de ces détails. La question de la suppression du concours général a été agitée ail conseil ; mais , après avoir fait part des inconvéniens avoués de cette institution , l'autorité, en cela d'accord avec l'immense majorité du corps enseignant, a reconnu qu'il tallait la conserver dans l'intérêt du progrès des études. - Nous avons annoncé l'arrivée de M. le prince de Joinvilleis Naples, et donné quelques détails sur la manière dont il a été recu dans la capitale des Deux-Siciles. Le 20 du mois dernier, S. A. R. a visité la haie de Baja en la compagnie du prince Char- les , frère du roi de Naples , qui est revenu ensuite passer la soirée au palais de Chiaratnone avec M. le prince de Joinville. Le lendemain S. A. , après avoir chinérivecla famille royale, a assisté avec la reine et les jeunes princes et princesses , à une grande revue suivie de manoeuvres commandées par le roi. Le 23 , le prince a recu le corps diplomatique, que "ambassa- deur de France a'eu l'honueurcle lui présenter. MM. lesministres d'Angleterre, de Russie et (le Sardaigue sont venus de la campa- gne pour assister à cette audience. S. M. Sicilienne, qui n'a cessé de donner an jeune prince des témoignages du plus vif intérêt, a manifesté l'intention de le guider elle même dans les excursions qu'il devait faire encore le 24 au fort St-Elme, -et à l'abbaye des Camaldules, et le 25 à Portici, à Castellamare et à Pompeï. Ces détails n'expriment que faiblement l'accueil bienveillant et cordial que M. le prince de Joinville a reçu à Naples. Sa pré- sence en cette capitale est pour la famille royale des Deux-Sici- les l'occasion d'une suite de distractions et de divertissemens pour lesquels on a eu soin de consulter l'âge et les goûts du jeune prince. (Moniteur) - La discussion des propositions de la conférence de Londres n'était point encore terminée le 6 à Bruxelles, mais on s'atten dait que le vote aurait lieu le 7 ou le 8au plus tard. Le discours de M Lebeau a produit une vive impression sur l'assero blée , et on croit que les propositions seront acceptées. Les innuveinenspopulaires de Louvain et de Gand ont été ré- primés. Les troupes de ligne et la gardeciviqueontsuffi partout au maintien (le l'ordre. Deux arrestations importantes ont rit lieu , et r!escoi-respondancesoiit étésaisies à Bruxelles. Il régirait une tr:nquilité parfaite au départ du courrier. - L'ordre vient d'arriver à la direction .l'artillerie clé Valen- ciennes d'avaler la place. (Eclw ries F;urztires - On nous apprend qu'hier un personnage de la cotir du roi Louis Philippe Irr s'est rendu ut Saiute-Pélrigie pour visiter les prisonniers arrêtés dans les derniers événemens et les interroger sur leur position. Il paraît qu'il y attrait eu en - tre ce personriege et les détenus des explications très-vives ara { sujet des duretés et des vexations que l'on liait éprouver à des patriotes depuis le doux régime des barricades, et qui dépassent (le beaucoup toutes les horreurs de la restauration. « Les auteurs » de la révolution, les héros de, juillet, n'avaient pas lieu de » s'attendre à une telle conduite, de la part d'uu roi qui devrait » être chapeau bas devant le peuple. » L'envoyé aurait observé que le roi était étranger à ces vio- a ]cilices, et les détenus auraient répondu que le roi n'avait qu'à choisir d'autres ministres et d'autres commis ; que du reste ils ne demandaient point erâce , et mai ils étaient fiers tic souffrir Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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N.° W. (19,e ANNEE).

3010WRIRAIhil IPZibilwit

JEUDI I[c JUI.Y,LET 18.11.

m'il liTta DE TOULOUSE ET DE LA HHAUTE-GARONNE.

Le Journal politique paraît tous les deux jours. Le prix de l'abonnement est fixé ( franc de port) pour la ville à 3o fr. pour un an ; 16 fr. pour six mois ; 8 fr. 5o c. pour trois mois. Au dehors , 32 fr. ; 17 fr. ; g fi-. Pour l'étranger, 4o fr. ; 2i. fr. ; t i fr. On s'abonne à Toulouse , chez Vieusseux, imprimeur-libraire, rue St-Rorne , n° 45 ; et au-dehors , chez tous les Directeurs des postes. On s'abonne aussi chez les libraires dont les noms suivent : Alby , Baurens. Agen , Nouhel. Auch , Delcros. B.:zgnères, (H.tes-Pyr.) J. NI. Dossun. Bayonne , Gosse. Beziers, veuve Bot-y. G'ahors, Richard. Carcassonne, Gadrat. Castres, Charrière , Chaillol frères. Castelnau- darry , Lahadie. Condom, Dupouy jeune. Foix, Gadrat. Narbonne , Gaillard. Pau , Tonnez frères. Perpignan , Alziue, Lasserre. Rotiez , Carrère. Saint- Gaudens, ALadie.

R`QUV2LLES mÿ POLOar .

Varsovie, 27 juin.

Les chambres réunies se sont occupées , dans la séance du a5, du projet de mise en accusation des deux généraux Jau- kowski et lkikowski. Après une assez longue discussion , il a été décidé qùe cet objet serait abandonné au jugement du géné- ralissime.

- Le gouvernement national vient de faire un appel à la der- nière réserve, aux termes (le la loi du 17 février dernier.

Dans ce landsturnt est comprise toute la population mâle, depuis r? ans jusqu'à 5o.

Les gentilshommes , les fermiers et tous ceux qui peuvent se munir de chevaux formeront la cavalerie, le reste formera l'infanterie.

Dans chaque woyewodie, le gouvernement national nom- mera titi chef'du landstrn'rrz.

La population israélite n'est pas exclue du landstnrnz. Le landstnrnz se rassemblera dans les lieux désignés par les

chefs, soit d'après leur ordre, soit au premier signal d'alarmes. Tous ceux qui feront un butin sur l'ennemi pourront en

conserver la propriété. On est considéré comme soldat, du moment qu'on fait partie

du landstnrm , et l'on est justiciable devant les conseils de guerre pour tout délit militaire.

Ceux qui refusent de faire partie du larzdsturm sont mis sur la même ligne que ceux qui veulent se soustraire à la cons- eript ion.

Quiconque abandonne les rangs du landstnrnn sera jugé comme déserteur.

Tous ceux qui appartiennent au landstnrnz devront être ap- provisionnés de vivres pour 8 jours.

-Une vingtaine de jeunes Podoliens, dit le Journal de Varsovie, sont parvenus à pénétrer en Pologne et viennent d'arriver à Varsovie, où ils assurent que tout le gouvernement de Kijow est en insurrection.

Varsovie, 24 juin.

Tout se tient au secret ici , à cause des nombreux espions russes dont nous sommes entourés. Dernièrement trois aides- de-canip du généralissime tombèrent entre les mains des cosa- ques ; il a fallu changer de plan , car ces aides-de-camp por- taient des dépêches militaires de notre commandant -en chef.

De nombreuses troupes venant de Pi-aga traversent Varsovie, ce qui donne un aspect animé à la capitale; mais ces mouve- mens s'opèrent principalwment pendant la nuit.

1.1, banque a écrit a tons ses correspotidans (le l'extérieur pour leur demander s'ils croient que l'emprunt de 6o millions sera couvert. Tous ont répondu de la manière la plus satisfai- sante. La Pologne a donc de nouvelles ressources financières ,

et pourra encore long temps faire les frais de cette guerre roll teuse et meurtrière. !Hais peut-ét e les grandes nations se ddci- detent-elles à intervenir , enfin , pour mettre un terme à eut horrible carnage.

Plusieurs de nos officiers, faits prisonniers à Ostroleuka, sont parveius à s'échapper, grâce à des israélites qui , au péril de leur vie, leur ont facilité les moyens de revenir dans les rangs de leurs frères.

Les prussiens approvisionnent maintenant l'armée russe de tout ce dont elle a besoin , et cela ouvertement et sans s'en ca- cher le moins du monde. Plusieurs centaines de voitures passent et repassent les frontières sans aucun obstacle. Nous ne pouvons concevoir que la Prusse, avec ses mesures sévères contre le choiera, puisse tolérer un genre de communication aussi dan- gereux. ( Gazette d'Augsboezrg.

Varsovie, 28 juin. La Gazette d'Etat contient le rapport officiel suivant du gé-

néralissime, daté du quartier général de Varsovie 27 juin :

« J'ai l'honneur d'annoncer au gouvernement national que pour opérer une expédition contre le corps de Iiu:li'er, j'aais donné l'ordre au général Chrejanowski, qui se trouvait aux environs de Zamosc, de contribuer de son côté au succès de son entreprise en se jetant sur les derrières de liudiger autant que le lui permettrait le nouveau corps ennemi arrivant du Bug

» Le général Chrejanowski exécuta cet ordre d'une manière très-distinguée. Par une manoeuvre adroite , il, sut tromper la vigilance (le Kaisaroff qui commandait le nouveau corps ; il se porta en toutelaâte sur Krasuvstaw et se rendit inaitre de Lu- ldin le 23 , après en avoir chassé l'ennemi qui, clans sa retraite, jeta dans un étang 4o charretées de munitions et une grande quantité de grains.

» Pendant ce temps Rudiger se retira par la Wieprz. Son avant-garde s'approcha de la ville et fut sur le point d'en être vigoureusement repoussée; mais le corps de Kaissaroff s'avança de l'attire côté; alors le général Chrejanowski, qui n'était pis osez fort pour résister à ces deux corps , gagna la rive gauche (le la Vistule , sur laquelle le général Romarr:o avait fait jeter un pont pourlui.

» Sur toute sa marche, le général Chrejanowski eut quel- ques escarmouches à soutenir , dans lesquelles il prit à l''ennemi quarante hornmes avec leurs chevaux et leurs armes, en tua 20 , et ne perdit pas titi seul homme »

- La Gazette il'Etat ajoute à ce rapport: « Après que le néuéral Chrejanowski eut quitté Lubliu

Rudiger y rentra, et fit annoncer à son de trompe la victoire prés de la Vieprz et la prise (lu rebelle Maiachowski, seigneur de Lubartow, et de cinq cents autres prisonniers polonais, ce qui mérite confirmation.

» Il poursuivit ensuite Chrejanowski jusqu'à la Vistule, mais celui ci en la passant , prés de Golomb ne manqua pas d'eu cou- per le pont , à la vue de l'ennemi. »

- On lit clans le Courrier polonais :

« Dans la dernière expédition contre le général Rudiger, les soldats vo niait lit mettre à mort le général Jaukowski pour le punir de son indigne conduite envers le général '1 urno. Le gé- néral Borna rino lui méme, emporté par la colère, avait déjà tiré son épée pour venger cette trahison; niais le respect pour la loi comprima cette juste vengeance.

» Le général Ttrrno e recu une forte contusion au front dans le combat rie lnsobyki. » - Un journal (le Varsovie annonce que le feld-maréchal conte Paskewitsch Eri.anslci est arrivé près de l'armée russe et qu'il eu a pris le commandement en chef. - l'aos les environs de Bialystock , quelques maraudeurs polonai, et russes s'étaient perdus dans les forêts après l'expédi- tion de'I'ykoein; les polonais, aidés des paysans, battirent les Russes , et leur donnèrent le choix (le devenir prisonniers ou de comler.tt re dans leurs rangs contre les Russes; ils préférèrent ce dernier parti. La troupe cmtiilre fit choix d'un chef, se partagea tous le; butins, se renforça de quelques paysans , et mainte- nant ils harcèlent et attaquent de petits détacheinens de cosa- ques , arrêtent les courriers et s'emparent des transports russes. - La jeune comtesse Plater commande toujours son régiment de boulons en Lithuanie. Au premier combat ses forces l'aban- donnèrent, et elle se trouva mal ; niais elle s'y habitua peu à

peu, et maintenant elle se précipite au feu avec un courage emraordiiaire. Eïle a pour aide-de-camp une jeune dame.

- Le comte Gustave de lloutehello, un des fils du célèbre ma- réchal Larmes, est arrivé avant-liierut Varsovie. hier il a déposé 3o,ooo fr. pour soutenir le trésor. - Le bruit se répand , dit la Gazette de Pologne, que les Russes abandonnent la tvoyeyvodie de Plock , et que leur armée se dirige en toute hâte vers la Lithuanie : les Polonais doivent la poursuivre et passer le Bug. - Un officier du général Chlapowski est arrivé à Varsovie et a annoncé au généralissime que l'insurrection de la Lithuanie a le plus heureux succès; que les insurgés se battent avec une bravoure exemplaire et reçoivent des renforts de tous côtés. Il

y a huit jours, le général Gielgud était à cinq milles de Wilua, Chlapowski à 2 mille et Dembinski à io wersles.

Uu combat avantageux pour nous a été livré près de Lida; un rte nos escadrons a fait Soo prisonniers. Quelques centaines de lusses sont passés dans nos rangs dans la bruyère de Bialo.

'l i ente mille hommes (le troupes régulières cernent W'ilna ,

6o,ooo insurgés sort répandus dans les provinces; ils sont ar- més (le piques , de flux et oie fusils.

On tic .eut pas uieolre Wilna d'assaut; on espère réduire cette ville par la fa,uine.

Kowno est toujours en notre pouvoir.

( Gazette de Prusse. ) ANGLETERRE. - Londres, 27 juillet

La seconde lecture du bill de la réforme a passé à la chambre des communes, à la majorité de 367 voix contre 231 ;il va Bouc une majorité , en faveur de la réforme, de 136 voix. Quoique les tribunes lussent encombréesde inonde, on a entendu ce résul- tat avec titi profond silence. Le bill sera, dit-on, renvoyé au comité mardi. La chambre a levé sa séance à cinq heures du ma- tin. On se demande maintenant s'il est possible que les lords le- jettent un bill qui a passé à une si grande majorité à la seconde lecture ; majorité qui, dans les circonstances ordinaires, attrait une grande influence sur la chambre des pairs , et qui est coru- posée aujourd'hui des v rais représentais titi peuple , taudis que la minorité ne coinpte que les membres qui ont tin intérêt direct à voter contre le bill.

]PAR=S , Juillet.

On a recu aujourd'hui de Bruxelles par voie extraordi- naire l'avis qu'un complot tendant à changer le gouvernement et à dissoudre le congrès par la force avait été déjoué dans la nuit du 5 au 6. Le général Lebardi de Beaulieu, sou fils, un Français nommé d'Armagnac , de la compagnie des volontaires de Tournay, ont été arrêtés. Ou désignait quelques membres du congrès, qui avaient dti avoir connaissance du projet , nais dont l'inviolabilité a été rcepectée.

Il paraît que l'exécution était fixée au 6 juillet à midi ; les mécouteus de Gand étaient en route, quant ils ont appris à Alost l'arrestation des chefs de l'entreprise,

On accuse le général Lehardi de Beaulieu d'avoir écrit à tous les chefs de corps pour les engager à marcher sur le congrès et ii p roc!:unet la république,

Ces incidens n'ont point hâté la marche de la délibération du congrès; on croit qu'il n'y aura guère de résultat que de- main.

- Ou a recu des nouvelles de M. de. Beaumont, substitut du procureur du roi à Paris . et de M. de Tocqueville , juge-sup- pléant à Versailles , chargés parle gouvernement français d'exa- iruuer le régime pénitentiaire des Etats-Unis. Ces deux magis- trats, débarqués à New-Yorck, out été reçus par les autorités avec tout l'empressement que commnaudait la confiance flatteuse du gouvernement français. Aussitôt les renseignemems les plus précieux ont été mis à leur disposition. Les réglemcns intérieurs des prisons leur ont été communiqués dans les plus minutieux détails; les deux commissaires s'attachent surtout à étudier ces i-Yglemeus qui leur révèlent des faits riches en résultats, et qui sont peu courus en France.

Les rapports que l'on possède jusqu'à présent, constatent, il est vrai , le bien qui a été obtenu , mais par quels moyens admi- nistratifs les prisons sont-elles arrivées à l'état de perfection oà elles paraissent être aux Etats-Unis; voilà ce qu'il importe d'é- tudier avec soin et ce que nous apprendront les deux magis- trats chargés de cette tâche importante. (Moniteur.) - On lit dans la Gazette dit Midi :

« Lai duchesse (le Berri a traversé, ces jours-ci , la Suisse, se dii' g rani vers l'Italie. On pense qu'elle va passer à Rome pour se rendre à Naples auprès de ses augustes pareils. »

- Il vient d'être décidé au conseil (le l'Université que le coq gaulois remplacerait à l'avenir les fleurs de lis qui surmon- laient les masses des appariteurs des facultés.

Le concours gén'?ral entre les collèges royaux de Paris et de Versailles s'ouvrira le lundi i i juillet. Ladistribution des prix aura lieu du t6 au i y août; les vacances s'ouvriront le lendemain, et finiront le lundi 3 octobre. Rien d'essentiel n'est changé à la marche du concours : seulement les objets en sont plus variés,

j et ont pris une extension utile sous le rapport des études bis- toriques et scientifiques. Le discours latin sera prononcé par M. Bellaguet, professeur de rhétorique. C'est M. Villemain qui en sa qualité de vice-président du conseil académique, s'est occupé plus particulièrement de ces détails.

La question de la suppression du concours général a été agitée ail conseil ; mais , après avoir fait part des inconvéniens avoués de cette institution , l'autorité, en cela d'accord avec l'immense majorité du corps enseignant, a reconnu qu'il tallait la conserver dans l'intérêt du progrès des études. - Nous avons annoncé l'arrivée de M. le prince de Joinvilleis Naples, et donné quelques détails sur la manière dont il a été recu dans la capitale des Deux-Siciles. Le 20 du mois dernier, S. A. R. a visité la haie de Baja en la compagnie du prince Char- les , frère du roi de Naples , qui est revenu ensuite passer la soirée au palais de Chiaratnone avec M. le prince de Joinville. Le lendemain S. A. , après avoir chinérivecla famille royale, a assisté avec la reine et les jeunes princes et princesses , à une grande revue suivie de manoeuvres commandées par le roi.

Le 23 , le prince a recu le corps diplomatique, que "ambassa- deur de France a'eu l'honueurcle lui présenter. MM. lesministres d'Angleterre, de Russie et (le Sardaigue sont venus de la campa- gne pour assister à cette audience.

S. M. Sicilienne, qui n'a cessé de donner an jeune prince des témoignages du plus vif intérêt, a manifesté l'intention de le guider elle même dans les excursions qu'il devait faire encore le 24 au fort St-Elme, -et à l'abbaye des Camaldules, et le 25 à Portici, à Castellamare et à Pompeï.

Ces détails n'expriment que faiblement l'accueil bienveillant et cordial que M. le prince de Joinville a reçu à Naples. Sa pré- sence en cette capitale est pour la famille royale des Deux-Sici- les l'occasion d'une suite de distractions et de divertissemens pour lesquels on a eu soin de consulter l'âge et les goûts du jeune prince. (Moniteur) - La discussion des propositions de la conférence de Londres n'était point encore terminée le 6 à Bruxelles, mais on s'atten dait que le vote aurait lieu le 7 ou le 8au plus tard.

Le discours de M Lebeau a produit une vive impression sur l'assero blée , et on croit que les propositions seront acceptées.

Les innuveinenspopulaires de Louvain et de Gand ont été ré- primés. Les troupes de ligne et la gardeciviqueontsuffi partout au maintien (le l'ordre. Deux arrestations importantes ont rit lieu , et r!escoi-respondancesoiit étésaisies à Bruxelles. Il régirait une tr:nquilité parfaite au départ du courrier. - L'ordre vient d'arriver à la direction .l'artillerie clé Valen- ciennes d'avaler la place. (Eclw ries F;urztires - On nous apprend qu'hier un personnage de la cotir du roi Louis Philippe Irr s'est rendu ut Saiute-Pélrigie pour visiter les prisonniers arrêtés dans les derniers événemens et les interroger sur leur position. Il paraît qu'il y attrait eu en -

tre ce personriege et les détenus des explications très-vives ara { sujet des duretés et des vexations que l'on liait éprouver à des

patriotes depuis le doux régime des barricades, et qui dépassent (le beaucoup toutes les horreurs de la restauration. « Les auteurs » de la révolution, les héros de, juillet, n'avaient pas lieu de » s'attendre à une telle conduite, de la part d'uu roi qui devrait » être chapeau bas devant le peuple. »

L'envoyé aurait observé que le roi était étranger à ces vio- a

]cilices, et les détenus auraient répondu que le roi n'avait qu'à choisir d'autres ministres et d'autres commis ; que du reste ils ne demandaient point erâce , et mai ils étaient fiers tic souffrir

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pour la cause de ja liberté. On ajoute d'antres détails qu i1 est nous ne faisons pas au gouvernement l'injure de croire qu'il se L,amhruschiui non; risse la hrênie affection pour les prince- inutile de mentionner et il s'en suit de tout cela que la visite sera le compère de cette mystification. exilés, et ."lie haine aussi prononcée contre les libertés publi

n'aurait pis parti tout à fait satisfaisante pour celui qui l'avait Ce serait en effet traiter bien mal un ministère que de lui ques , que les français ont reconquises en juillet dernier. t laite. Etait-e une visite de politique ou de philantropie , nous supposer un pensée aussi servile. (National) l'ignorons. L t philantropie nous paraît une chose louable , mais _ On lit dans le Temps : On lit dans le National: la politique e t cette circonstance serait un fâcheux indice , et « Il paraît décidé que le ministère a l'intention , dans 1 lis- le le e,m rendra comme nous.

Quelques journaux , et entre autres les journaux ministé- u

p riels, ont adopté un singulier langage pour désigner les diffé- cours du roi pour l'ouverture des chambres de se prononcer ( Courrier de l'Europe.)

mens partis auxquels appartiennent lés députés élus Ils les rau- pour la cause de la Pologne. Niais, pour ce qui regarde les - Voici de quelle manière le National envisage les élections gent en deux classes, et nomment les uns députés royalistes affaires intérieures , la plus grande incertitude règne encore

nouvelles et la position du ministère à l'égard de la chambre : constitutionnels; les autres , dépilés di nzouvenzent. au conseil relativement à la question de la pairie héréditaire.

» Nous n'avons demandé aux élections qui s'achèvent en ce La première 'iénomiuation nous paraît d'une grave et sérieuse Le roi s'en occupe beaucoup et paraît avoir placé en partie sa

moment qu'une majoritéconne la pairie héréditaire. Cette majo- inconvenance; elle fait de la seconde un titre de flétrissure et confiance dans le duc de Broglie pour résoudre cette question,

rité, nous l'aurons ; nous pouvions désirer plus , mais c'était d'indignité , et tend à montrer les hommes qui en sont exclus Le noble duc est déjà venu deux fois exprès de sa terre à Paris ,

tout ce que nous espérions. Est-ce assez pour les intérêts que comme des ennemis du trône et de la personne royale. Un mi- afin de soumettre à S. M. ses idées sur le projet de loi de la par

-noirs défendons? Nous le croyons , et la session prochaine prou- nistère n'a pas ainsi le droit de dresser des catégories , de mêler rie, qui doit être soumis aux chambres dans la session prochaine.

vera que nous ue nous trompons pas. sa cause et son système au sert de la couronne , (le se déclarer Nous n'avons pas besoin clé faire remarquer que le duc de Bro-

Le ministère, rie s'étant pas déclaré le champion de l'hérédité sacré Pomme elle , et de désigner comme fauteurs d'anarchie et glie penche pour l'hérédité , au moins en principe. »

pense que dans aucun cas cette question ne saurait être résolue destructeurs de la royauté , ceux qui ne veulent pas se ranger - Le gouvernement pontifical cherche tous les moyens pos- contre lui ; il va disant partout qu'il n'avait de parti pris ni sous le drapeau qu'il a levé. n sibles pour améliorer lès finances de l'état, le pape Gre.noire pour ni contre l'hérédité; qu'il est disposé à s'en remettre à ce que voudra là-dessus la majorité de la prochaine chambre, et En désignant par le titre de constitutionnels la majorité XVI vient de consacrer, par un motu proprio , du i i juin

que dès-lors il ne peut pas se trouver en désaccord avec elle. des députés connus jusqu'à ce jour , nous n'avons nullement en- l'existence de la caisse damortissement établie par le pape Pie

Nous mettons, nous, le ministère au défi de trouver une so- tendu faire de ceux aux noms desquels nous n'avons ajouté au- VII , et confirmée par son successeur immédiat Léon XI[. Cette

lution qui convienne à la prochaine chambre, et qui fasse les cune qualification, des ennemis de l'ordre de choses actuel. caisse est destinée à l'extinction progressive de la dette publi-

affaires du parti dont il est le représentant. Le système du mi- Nous n'avons voulu que mettre nos lecteurs à même de vé- que, par les fonds mis à sa disposition en vertu de l'arrêté du

nistére, c'est la restauration continuée. Ce système n'est pas de rifier eux-mêmes le calcul que nous présentons à la fin de trésorier général du 24 janvier, et par lés attributions supplé-

force à emporter l'hérédité , il ne petit pas exister sans elle. chaque tableau électoral. Dans cette statistique parlementaire , mentaires indiquées dans le mati proprio. La valeur des bois

Perdant l'hérédité de la pairie , il tombe ; essayant de la main- nous rang;ons sous le nom de constitutionnels tous ceux qui , de Nettuno , affectés à l'amortissement, et qui ont été aliénés ,

tenir contre le veeu national, il sera renversé par la chambre. Parleurs antécédens ou leurs voies présumés , nous paraissent sera remplacée par d'autres immeubles consacrés à la même

La base d'opérations du ministère dans les élections, c'était l'lié- comprendre la monarchie de juillet comme nous l'avons coin - destination. Sont nommés administrateurs de la caisse d'amor-

rédité de la pairie. Il ne s'est appuyé sur rien dans le combat , prise et défendues nous-mêmes. L'opinion modérée et consti- tissement : M11. Rospigliosi , duc de Zagarola ; le chevalier

et a laissé gagner à l'opposition un poste qti elle ne perdra pas. tntionnelle conserve toujours une majorité imposante dans les Alexandre , les ducs Torlonsa, le comte Pianciani, le cheva-

Le ministère a soutenu telles personnes et repoussé telles autres; élections connues jusqu'à ce jour. Débats. lier Valentine.

mais il n'a point imposé d'engagemens à ses candidats, et il leur a On annonce comme certaine la retraite de M. Sébastiani On lit dans le Temps :

permis d'en prendrè avec l'opposition. On chantera le Te Deum avant la rentrée des chambres. M. Casimir Périer prend le por- 11 Il paraît que le nombre dès enrôiemens pour le parti car-

des deux côtés , nous le savons ; niais la victoire est au parti qui `feuille des affaires étrangères et conserve la présidence du con- liste est plus considérable qu'on ne le croit. On parle de 4 L

a mis en avant un principe et a su donner à ce principe force de seil. NI. d'Argout réunira dans ses attributions les deux frac- 5oo Suisses qui seraient partis pour la Vendée; et ce qui a

chose jugée. » - tions actuelles du ministère de l'intérieur, moins les travaux éveillé l'attention de la police, serait que 35 passeports ont été

- La Révolution s'exprime ainsi sur le résultat des élections publics, qui, restreints aux proportions les plus étroites , for- pris dans une même journée. On ajoute que des officiers de

meraient (le nouveau une direction en faveur de quelque con- l'ex-garde royale sont partis pour la même destination. Il est dela Seine: seiller-d'état dûment investi du mandat de député. certain que la `Vendée donne de graves inquiétudes au ramis-

élections points de

de Révolution. tare. Le rapport du général Bonnet+ qui serait venu , dit-on , la

«

France Aujourd'hui

, urd'h

nous ui que le

pouvons enfidremen

se parler

termine à ne

l' aiairse.

Ltouses les () passer 24 heures à Paris , l'aurait tiré de l'apathie qu'il mon-

la Seine nous suffisent pour apprécier les autres. Les hommes On écrit de Vienne, 28 juin : trait lorsqu'il était question de ce sujet, et cette nuit des arres- du privilège l'emportent : sous des dénominations et des nuan- rc Un aide de camp du comte Sébastiani est arrivé de tations eut eu lieu à Paris et dans les chefs-lieux voisins. n

nuances diverses, ils reviendront en majorité à la prochaine Paris. Sa mission a produit beaucoup de sensation à notre Ces faits, excepté le dernier, ne sont que la répétition de ce chambre. bourse : en croit qu'elle se rattache à l'Italie et à un désarme- qui a été annoncé par la Tribune.

Eh bien ! qu'ils se réjouissent 1 Nous , leurs ennemis déclarés, ment général. On assure que le meilleur accord continue à ré-' nous nous réjouissons aussi : car, dans les élections d'hier nous gner entre les cabinètsfrançais et autrichien. » Nous apprénons que M. l'abbé F., principal du collége

voyons le commencement de la fin. (Gazette d'Augsbourg.) de Tourcoing, vient d'être révoqué de ses fonctions. Le collégc

A la pauvre question d'hérédité autour de laquelle ont pivoté est resté désert. Tous ses élèves le suivent à Mouquerau, petit

fous les esprits, succéderont des questions graves que le pays -On écrit de Hésse- Cassel, iu juillet: ' village de Belgique, sur la frontière , ou' il va ouvrir une école.

n'a pas perdues de vue, et qu'un louable amour de l'ordre far. Notre assemblée des états vient de faire usage pour la e- M, de Montalivet verra, par cet exemple, si l'Université -jouir les hauts ouc- de la confiance des familles. Nous le félicitons , pour notre sait tenir en réserve jusqu'au jour oû se réunirait une assemblée mire fois de son droit constitutionnel de mettre

part, d'avoir découvert un nouveau moyen de ruiner le tro issue de la révolution, questions de droit et de fait, découlant tionnaires en état d'accusation. C'est le général de Losberg , `

des actes de la dernière chambre, et qu'il appartenait aux vrais chef du ministère de la guerre , qui a subi ce sort. On l'accuse -nopole. .venir. ) représentans du peuple de trancher en dernier ressort. d'avoir contresigné et mis à exécution, sans examen préalable,

La chambre future se gardera bien de revenir sur ces actes. une vingtaine de promotions "r;tes par l'électeur dans l'armée, On lit dans le National a sans qu'aucune formelle et telle que la constitution Le tableau suivant , qui peut être considéré comme authenti-

En se soumettant à ce que le droit exige, elle eût rétabli l'ordre; q proposition e donne l'état de la i ande arméerusse dans le royaume de

en s'y refusant , elle sèmera l'anarchie , et l'anarchie est plus fu- neste au pouvoir qu'au » même temps, l'assemblée a déclaré lesdites promotions nulles et Pologne. On n'y comprend pas les troupes qui opèrent dans leÿ

peuple. non-avenues provinces, russo-poloriaises.

.

On lit dans le Globe On écrit de Dantzick , 25 juin : Corps d'armée commandé par le général Tell.

« Ainsi que nous l'avions prévu, la victoire ministérielle est On apprend de Thorn qu'il y est arrivé 18 chariots de blessés

Infant. Cavai. Canon

complète aux élections : le juste milieu sera en très-forte majo- Garde, 8,500 4,000 4T

rité dans la chambre future. prussiens qui faisaient partie du cordon sanitaire , et qui en Deuxième corps de Pahlen, 10,000 1,5oo 4o étaient venus aux ruses avec des Russes qu'ils avaient voulu em=

Il Nous avions averti le ministère des inconvéniens qu offri- P Corps de grenadiers, 8,000 +l 32

rait une chambre ainsi composée. Nous lui répéterons encore Pêcher de passer la frontière dans leur retraite. Corps de cavalerie, » 2,40o 16

qu'il sera beaucoup plus embarrassé de ses amis qu'il ne l'eût Corps envoyé à la poursuite dé Gielgud et de Chlapowski. été peut-être de ses ennemis. Il lui faudrait une chambre sur Garde, 2,400 1,500 16

laquelle il pût s'appuyer; il en aura une qui , préoccupée des PARIS , Io jaiilct. Pahlen et Stackowski, 2,000 » 16

terreurs répandues par les organes ministériels, cherchera des Sacken, 4,000 » 16

garanties d'ordre dans tes actes les plus impopulaires, et qu'il Les journaux se sont occupés beaucoup du voyage de la Kseutz, dans la Pedlagizie. aura à garantir, soit contre ses propres égaremens, soit contre, duchesse de Berri, qui a quitté l'Angleterre vers le 15 du mois Deuxième corps, 10,000 r,5oo 40 !a défaveur publique. Ce sera comme un boulet qu'il se sera dernier, accompagnée de son ancien écuyer le comte Mesnard et Cinquième corps de cavalerie, n 2,000 16 attaché au pied. » du maréchal Bourmont. Le peu d'accord qui existe, dit-on, entre

Considérées d'une manière absolue, ces réflexions ne man- cette princesse et la duchesse d'Angoulême a contribué sans doute Rudiger, dais la waivodie de Lublin.

quent pas de justesse; mais nous ne pensons pas qu'elles soient à lui fa-ire quitter l'ex-famille royale. Aujourd'hui la duchesse Quatrième corps de cavalerie Il) 4,ooô 16

applicables à la composition de la nouvelle chambre. Nous de Berri se rend à Naples, oie viennent lui être expédiés des oh- Cinquième corps d'infanterie croyons qu'il y a beaucoup d'erreur et de préoccupation dans jets de toilette précieux et des diamans qu'elle avait laissés à Pa- de la division de Kaisaroff, 5,0oo n mfi

lés divers jugemens que l'on porte déjà sur cette assemblée. Jus- ris , et dont sa tante , la reine, avait pris soin. On s'occupe en Si.riénze corps de Rosen, se formant à Rrzesc-Litewski. ,'qu'à présent les nominations semblent justifier, par leur ensem- ce moment de terminer le marché pour la vente de la terre de Deuxième division de Kaisaroff, 10,000 1,000 32 -

ble, le jugement que nous en avons porté d'avance. Les forcer, Rosny, appartenant à la princesse. Corps de Roth , 8,100 1,100 3z se balanceront , et si l'équilibre venait à se rempre Il ce ne se- _-- ---- rait certainement pas en faveur du juste milieu. - M. Laurbruschini, nonce du pape Grégoire XVI , a quitté

La majorité ne sera pas précisément hostile à M. CasimirPé- Paris. On (lit dans ses bureaux qu'il va prendre les bains d'Aix, 68,ooo 19,000 - 352

rier; mais il aurait grand tort de compter sur elle pour l'appro- en Savoie. La station des bains ne serait dans ce cas qu'une halte On voit par ce tableau quelles pertes énormes les Russes ont

batiou et la continuation de son système. Aussi l'a-t-il déjà aban- qui abriterait le notice contre le soleil de juillet. Les dernières déjà éprouvées. Leur grande armée, non compris le corps do

donné. lettres que nous recevons de Rome nous apprennent que ce pré- Rudiger, s'élevait à i5o,ooo hommes à l'ouverture de la cam-

Ajoutons que si le juste milieu avait une supériorité numéri- lat est attendu incessamment dans cette ville. Notre correspon- pagne.

que, cet avantage, assez médiocre en lui même, serait bien ba- dant , toujours bien informé, ajoute même que des bruits publics - Les journaux de Paris avaient publié un ordre du joui lancé par la force politique que doit avoir une opposition nom- peuvent faire croire que ce notice a raté rappelé par sa cour , et adressé aux troupes de la garnison par l'état-major de la place

breuse, qui comptera dans ses rangs le plus grand nombre des que son remplacement , s'il n'a pas été sollicité, était au moins de Paris. Cette étrange pièce rie pouvait pas avoir reçu l'appro- capacités libérales et possédera exclusivement tous les hommes désiré par le ministère français. batiou du général Pajol , commandant de la première division

dont le nom est en ce moment une puissance. En résumé , dans Le rappel de M. Lambruschini aurait principalement pour militaire; et la lettre suivante en est la preuve.

une chambre qui n'aura pas de centre droit, le juste milieu ne cause l'inutilité des recommandations adressées par la cour pon- M. le général Darriule, commandant la place de Paris.

sera jamais sûr de conserver quinze jours une majorité. tificale à ce nonce, de mettre plus de prudence dans ses relations

(Quotidienne.) avec l'ex-roi Charles ,, et les prélats qui s'ont suivi dans son Général, plusieurs journaux ont cité l'ordre de service que exil , afin dune pas compromettre le saint-siége avec la cour de vous avez donné le 4 (lit courant aux corps de la garnison de

On lit dans le Constitutionnel: Louis-Philippe. A ce sujet, on dit assez publiquement dans Paris; il convient de rectifier dans cet ordre quelques expres-

Il paraît que le ministère a renoncé à l'hérédité de la pairie. Rome que Grégoire XVI, convaincu des torts de M. Larnbrus_ sions inconvenantes qui s'appliquent aux bourgeois et à la classe

Il s'agit maintenant de construire un système exclusif ou restrie- chini , n'a pas cherché à justifier te nonce quand l'ambassadeur des ouvriers ; elles pourraient faire croire à un sentiment de dé-

tif du droit de naissance. français s'est plaint de l'intimité de ses rapports avec la dynastie fiance à leur égard , qui n'est point dans le coeur des soldats , et + 1

Plusieurs projets ont été présentés. En voici un qui a , dit- déchue. que ne partage aucun de leurs chefs.

on, beaucoup de partisans, et qui le mérite bien, comme on va Malgré l'excessive longanimité dit ministère français envers Je (lois penser que (le telles expressions, qui ne se retrouvent

voir. les ennemis de la royauté de juillet, il serait possible qu'il vît ni dans la correspondance du ministre, ni dans la mienne , ne

Tout pair serait choisi par le roi sur une liste de candidats sans peine, dans le représentant du pape , un prélat moins hos- peuvent être attribuées qu'in une erreur de rédaction ou à la

présentés par les électeurs, et nommé à vie. Le fils aîné d'un tile que M. Lambruschini aux ,conquêtes de la grande semaine. précipitation du copiste. Vous voudrez bien les désavouer au-

pair décédé serait (le droit candidat. Le nonce aura toujours contre lui la dispersion de l'église de près de tous les chefs de corps, afin de prévenir toute interpré-

Rien de plus ingénieux que cette combinaison. Si l'hérédité a France , après les trois journées ; l'ouverture et la tenue du con- talion malveillante.

du bon, c'est qu'elle assure au titulaire et à l'héritier du titre venticule jésuitique de Fribourg, et l'opposition (les évêques La conservation de la discipline a toujours exigé, dans les

un droit et un pouvoir indépendans du gouvernement. Dans ce français aux prières pour le roi Louis-Philippe. Toutes ces ma- grandes villes, des précautions dont l'objet est d'empêcher que

système, le pair petit toujours voter librement, sans avoir rien chinations peuvent être regardées, eu grandepartie, commel'ou- les troupes ne soient détournées de leurs devoirs militaires.

à ménager dans son propre intérêt ou dans l'intérêt de son héri- vrage occulte de ce prélat: sa retraite doit les faire cesser. Dés- Les mesures que je vous ai prescrites n'avaient pas d'autres mo-

tier présomptif. lors , tes remontrances même inoffensives de l'ambassadeur tifs.

Dans le système qu'on voudrait établir, le pair à vie aurait à français près le saint-siége , sur la conduite du nonce Lambrus- L'armée , c'est le peuple, c'est le peuple armé par la loi pour considérer en votant , que le sort de son fils aîné, futur candi- chini , pourraient avoir exercé quelqueyin?luence sur la déterrai-

1

le maintien de l'ordre et pour la défense du pays. Les habitais

dot de droit, peut dépendre de son vote, nation de la cour pontificale. I

de Paris et la garnison ont le même intérêt : citoyens et sold,it, Ainsi l'hérédité serait conservée avec tous ses vices et moins sans doute, il rie. nous viendra jamais de Rome un prélat ami nous sommes tous unis par l'amour de la patrie, par le respect

ses avantages. des institutions républicaines dont le trône populaire doit être des lois et p,n l lien ni a au nui de tri liens ne seront ja- Nens n'avons aarlé que d'un projet présenté au ministère Pnvirnnué : mais il sera bien difficile que le successeur (le M. mais rompis

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`Bous ferez mettre cette lettre à l')irdre des corps de la garni- son , et vous lui.de"nerez la plus grande publicité.

Le lieutenant-générai commandant la i*P division militaire, Signé PAJOL.

Pour copie conforme :

Le général chef de l'état-major-gtin,, CUeI BES.

La seconde lecture du bill de réforme a réuni 367 votes en sa faveur. La plus grande joie a éclaté dans Londres ; des transparens sur lesquels ou lisait : « Le bill sans amendement » , ont été promenés dans les rues ; tout prouve que l'opinion pu- blique n'a pas le moindrement fléchi sur ce point, et qu'un re- jet ou un changement du projet de réforme aurait de graves conséquences. ( Temps. ) - hommes de la résistance, la victoire électorale s'est pro- noncée en votre faveur. La crainte de la république dont la France ne veut pas a donné le triomphe au juste milieu. Votre devoir est donc pour répondre aux intentions des électeurs d'empêcher la république de prévaloir. Toutes les conditions que vous avez demandées pour établir l'ordre et la paix dans ce pays , vous les avez obtenues. Nous allons voir maintenant si vous arrêterez le mouvement républicain. La garde nationale , nous en sommes sûrs , contiendra les émeutes dans les rues , comme les électeurs ont contenu dans les colléges les idées ré- publicaines. C'est à vous gouvernement et majorité du juste mi- lieu, à ne pas les laisser avancer dans la législation par la tri- bune et la presse. Si vous pouvez faire de 1. stabilité et de l'or- dre avec vos doctrines, nous eu serons étonnés , nais nous tiendrons ces docrines pour bonnes. De même si cette dernière épreuve ne vous réussit pas, reconnaissez donc que les con- ditions de la stabilité et de l'ordre ne sont point clans les princi- pes et dans les faits de la révolution, et revenez enfin franche- ment à nos principes qui sont ceux de l'ordre social.

( Gazette de France.) - Puisque nous en sommes aux anniversaires de la révo- lution , il est jcurieux de comparer la situation out se trouvaient Ses affaires de la France et de l'Europe au mois de juillet de l'année dernière , avec celle out elles se trouvent maintenant.

Plusieurs nations demandaient le redressement de divers griefs c'étaient la Belgique , la Pologne, l'Irlande et la France. Pour la France et pour la Belgique , ces griefs auraient cédé à un simple changement de ministère. Aujourd'hui , la Belgique s'agite entre la guerre civile et la guerre étrangère , la France est dans l'ap- préhension dela guerre universelle et de l'anarchie, la Pologne est menacée dans son existence, l'Italie, l'Espagne et le Portu- gal sont ébranlés , l'Irlande et l'Angleterre sont sur le penchant d'une révolution radicale , l'Europe entière est en armes , et à Paris on fait des fêtes pour ces événemens. Dans le programme de ces fêtes la dispositien qui se comprend le mieux est celle qui prescrit un deuil universel. ( Gazette. ) - Des nouvelles de Lisbonne du 17 annoncent que la flotte francaise de Toulon était devant le Tage. Le due de La F oes était nominé gouverneur d'Oporto, et le duc de Cadaval com- mandant de l'armée. Une grande agitation régnait à Lisbonne.

( Gazette. ) On lit dans un article de la Tribune, signé par M. Armand

Marrast :

..e Nous avions interrogé le ministère sur des actes graves de gouvernement. Le ministère a gardé le silence : alors nous evotts mis en scène la personne même de deux ministres. ,,Vous

leur avons fait des questions; ils nous répondent par un procès. Voici ce qu'on lit dans le Messager de ce soir :

« La Tribune , dans son numéro de ce jour , avance une in- digne calomnie contre M. le maréchal Soult et contre M. Ca-

» suer Perrier. » Elle demande si le ministère lui répondra ?

» Le ministère ne répondra point it la Tribune. C'est devant » les tribunaux que la réponse sera faite. »

( Note communiquée. ) L'auteur de l'article accepte avec plaisir le rendez-vous de

DIM. Soult et Casimir Perrier. Je pense bien que ces messieurs n'entendent pas faire un quinzième procès au journal : ils ont paru jusqu'à présent peu soucieux de leur réputation , comme ministres, et , sans doute, c'est leur probité d'homme qu'ils ont à coeur de venger. ), - La Gazette d'-4ugsbortrdu 5 contient un article sur un nouveau spécifique contre le-choléra, fortement recommandé par le docteur Hahnemann.

Ce spécifique, c'est le camphre , appliqué à de très fortes doses.

Le docteur Hahnemann croit que les miasmes du choléra pro- viennent de très petits insectes qui échappent à notre oeil , qui s'attachent aux cheveux , à la peau , aux vêtemens, et dont l`in- fluence est meurtrière.

La vapeur du camphre étant mortelle pour ces insectes com- me pour les autres , le docteur Hahnemann prescrit la recette suivante:

« Prendre de minute en minute une cuillerée de camphre dissous dans de l'esprit de vin et mêlé avec de l'eau chaude ;

» Se frotter toutes les parties du corps avec du camphre et s'envelopper d'une couverture camphrée ;

» Faire évaporer de fortes doses de camphre dans la cham- bre du malade. »

Le docteur Hahnemann est convaincu que pas un malade ne succombera en suivant ce régime. - On lit dans le Mercure de Souabe

Un fonctionnaire public d'un rang distingué vient de dispa- raître subitement de Vienne , emportant des documens d'une haute importance, surtout relativement à la révolution dejuil- let. Une somme considérable est offerte à celui qui parviendrait à l'arrêter. » - On écrit de Vienne, 28 juin :

« Le cholera-morbus continue ses ravages dans la Gallicie ;

le clergé y prodigue aux malades les secours spirituels et tem- porels. Toute la province est en prières; les confessionnaux sont assiégés par une multitude immense; les prêtre-, ne peu- vent pas suffire aux besoins des fidèles. Un ecclésiastique écrit qu'il n'a jamais rien vu de plus touchant et de plus imposant que la résignation religieuse de ce bon peuple. »

Discours de M. Royer-Collard, élu président du collége élec- toral de Vitry-le-Français, le b juillet 1831.

« Plusieurs fois vos suffrages m'ont élevé aux fonctions légis- latives. Ces témoignages répétés de votre estime m'ont sans doute pénétré d'une vive reconnaissance ; celui que vous m'ac- cordez eu ce moment me touche peut-être davantage; il est

nouveau , il sentitle couGrmer tous les autres , il me rapt.eli è les paroles pleines de tristes presscntimens que je vous adi es,ius 1

il y a moins d'un au dans cette même enceinte. A peine srpar: s , nous avons vu la vieille monarchie emportée par une révolu- tion soudaine, quoique prévue. Fous n'attendez pas de ntoi Messieurs , que j'accuse ici ses fautes, ni que j'insulte à son malheur. Les révolutions, nous l'avons éprouvé, vendent cher les avantages qu'elles promettent. La postérité jugera`si celle-ci était inévitable, si elle pouvait S'opérer à d'autres conditions ;

pour nous , hommes du présent, elle est accomplie. Un nou- veau gouvernement s'est élevé , adopté par la France, reconnu par l'Europe; il a pour lui le plus puissant des titres, il est nécessaire. Par là sont marqués les devoirs de tous.

Noirs sommes appelés à consolider, à revêtir de la force na- tionale ce gouvernement faible encore , notre dernière digue contre l'anarchie et le despotisme. Tout le reste est en quelque sorte secondaire. Vous le voyez , les dynasties passent, , les gouverneinens changent de principes et de formes, les opinions contraires prévalent et succombent tour à tour. A u-dessus de ces vicissitudes règne la question permanente, la question soit- veraine de l'ordre aie du désordre, du bien ou du mal , de la liberté ou de la servitude. C'est là , Messieurs, qu'il faut pren- dre parti avec fermeté. Electeurs de cet arrondissement, où la raison fut toujours en honneur, le patriotisme en,pratique plus qu'en vaines paroles, out la religion , gardienne des moeurs, fut toujours respectée , la cause de l'ordre est la vôtre ; vous ne la trahirez point.

Choisissez votre député, les veux fixés sur les graves circons- tances qui nous pressent, sur les dangers qui nous menacent au-dedans et au-dehors. Que les seules inspirations de vos cons- ciences dictent vos suffrages , vous ne les devez à personne; les services passés sont sans autorité; ils sont trompeurs, s'ils ne garantissent pas les nouveaux services que les temps demandent. Des scrutins de la France va sortir en ce jour solennel son salut ou sa auiue; vous aurez votre part du succès, quel qu'il soit. Puisse-t-il être heureux ! Puisse cette génération goûter les bien- faits (le la liberté au sein de l'ordre, de la paix et de la sécurité universelle !

Discours de M. Royer'Collard , élu député par le collége élec- toral de Vitr y- le-Français , le 6 juillet 1851.

« Je n'ai point aspiré aux suffrages dont vous m'honorez en ce moment, quoique j'en connaisse bien le prix, je les aurais dé- tournés plutôt , s'il m'eût été permis (le ue songer qu'à moi. Les devoirs qu'ils m'imposent sont certainement au-dessus de mes forces, peut-être au-dessus des forces humaines; par respect, par reconnaissance, par dévouement, j'essaierai (le les rem- plir, aussi long-temps du moins que l'âge nie le permettra et que j'aurai l'espoir d'être utile à mon pays. Ma vie entière vous est connue; ce ce que j'ai dit et fait depuis quarante ans, il me semble , au terme de cette longue carrière , que je le dirais et le ferais encore dans les mêmes circonstances. Vous savez, la France sait, j'ose le croire, comment j'avais compris la restauration , comment je la défendais eu résistant aux conseils qui l'ont égarée. Soumis aujourd'hui par mon serment àl'ordre établi, personne n'a droit de mettre en doute nia loyauté. Je suis heureux , Mes- sieurs, de vous avoir pour juges, et fier de la sympathie qui m'attache à vous et qui me concilie votre bienveillance , je m'é- claire de votre esprit , je m'inspire de vos sentimens; j'en ap-' pellerais à vous si j'étais méconnu. Ce sera toujours le premier honneur de ma vie d'avoir été, durant tant d'années, et dans des temps si divers, le député de votre choix. »

DÉBATS. La chambre, maintenant élue, est l'espoir de la , rance. C'est

elle seule qui , cri prêtant appui au gouvernement , pourra nous tirer de cet état de malaise et d'incertitude qui tue. Au milieu de cet effroyable chaos d'opinions qui ont surgi tout à coup de ce débordement de passions violentes, on a pu craindre un instant que la France lit fût ni assez sage, ni assez forte , pour résister au torrent, et qu'une triste fatalité ne nous fît rétrogra- der de l'anarchie au despotisme. Car c'est l'enchaînement inévi- table des choses. Une faction, en s'emparant du pouvoir, peut faire, pour quelque temps , beaucoup de bruit et beaucoup de mal: elle peut inscrire son nom sur les drapeaux et sur les monumens publics; habiller en Grecs ou en Romains des front- mes du dix-neuvième siècle, des Francais; fonder, par la peur qu'elle inspire, une république d'un jour : cela va tarit que les passions fermentent, tant que la terreur règne, tant que le sang coule.

Mais c'est un état violent et contre nature que la violence même condamne à n'être que de peu de durée. Les passions se calment, la terreur se change en haine ou en mépris, les bourreaux même se fatiguent , et de toute cette fantasmagorie lugubre il ne reste qu'un besoin insatiable d'ordre, une défian- ce profonde de la liberté d'oit sort infailliblement le despotisme. L'expérience ne prouve que trop , quelque incroyable que soit cette vérité, qu'il y a des temps oui l'on peut tout faire soufliir à un peuple, jusqu'à l'excès du crime et de la folie! qu'il se laissera tyranniser, décimer, condamner à tous les genres de tortures dans ses moeurs, dans ses habitudes, dans ses affections les plus chères ! Mais l'expérience prouve aussi que les moeurs, les habitudes, les affections finissent par triompher de tous les obstacles et qu'elles se réfugient, dès qu'elles le peuvent , sous la protection du despotisme'!

Tel serait, à coup sûr, le sort de la France si la France re- tombait sous le joug d'une faction quelconque. La face extérieu- re des évéueinens varie, le fond reste ;e même; vous n'auriez pas, je le crois, un comité de salut public, un tribunal rév in- tionnaire, nu club des jacobins, vous auriez l'équivalent. Sous une farine ou sous une autre, le règne d'une faction est un règne tyrannique ; les ntoeucs lui résistent, il faut qu'elle domp- te les moeurs; ses ennemis sont nombreux, il faut qu'elle épou- vante ses ennemis ; ils augmentent , il fautaugmenter eu pro- portion l'épouvante. Malheur au principe que cetic faction aura tris pour sa devise ! Quelque noble, qu'i lue vrai qu'il soit en lui-même, il succombera avec elle. Est-ce la religion ? L'incré- dulité suit de près le fanatisme et, au dix-huitième siècle, le catholicisme payait encore les arrérages de la Saint-Barihelemi!

Le maire à ses concitoyens. Les réunions tumultueuses sur la place Rouaix et dans leà

rues adjacentes , ont cessé. Lorsque le désordre, n'existe pins et que les oi,iüious sent indécises sur les causes qui l'ont pru.- voqué, l'autorité doit recourir à la publicité pour les faire,e' 4'

rte--- naître. 1.a tortue de notre gouvernement admet ces explicat¢ ns ;,-. , q f" i u elles conviennent surtout a une administration coinmurieil& q doit compte ii ses concitoyens des motifs qui ont pu u rthrer la paix publique, et des citoyens qu'elle a employés pour réé a,

> 't blir !ll

y .

Depuis long temps on a pu se convaincre que les s ta- lot,,- mes d'agitation çiui se sont montrés à certaines époques, ltiirtf '

toujours été provoqués par l'imprudence de dueJques hon! rites,. qui semblent avoir pris à tâche d'exciter la population par leurs calomnies et leurs outrages. Ainsi, l'insulte laite à unepa- trouille de la garde nationale a été la première cause des derniers rasse nbleuneiis. L'auteur présumé de cette insulte s'est soustrait parla fuite, aux recherches de la justice. On a pris' pour (le l'impunité l'inipossibili-ci (le l'atteindre. Des chanteurs qui parcouraient les rues de notre ville, se sont alors arn'tés"sur la place Rouaix , en face d'nii café , d'oit l'oit présumait que l'in- dividu inculpé était sorti pour provoquer et insulter cette géné- reuse garde nationale, que tous invoquent comme protectrice, a laquelle tous portent une si vive reconnaissance; les curieux sont accourus. Voilà le principe des mouvemens qui ont eu lieu. Le lendemain , et pendant deux soirées encore, les chants ont continué : des hommes , pour lesquels le désordre est un he- soin , en ont profité. La police a dû alors exercer une surveil- lance plus active; elle a remarqué que l'affluence était accasio- née par Irs habitans des quartiers voisins , et notamment par des lemmes, qui se rangeaient d'avance le long des maisons et obstruaient les avenues de la place; son peu d'étendue, et le grand nombre des rues qui y aboutissent , facilitèrent l'encom- brement. Des patrouilles de la garde nationale suffirent pour éconduire cette foule , qui se dispersait d'elle-même sans qu'il fùt besoin de recourir à la force. Cependant , les chanteurs ne se bornèrent plus à stationner sur la place, ils entrèrent dans le café. Là, les chants pouvaient devenir des provocations. L'auto- rité publia aussitôt un avis, pour interdire aux citoyens de sta- tionner en groupes sur la voie publique; cet avis fut affiché dans la soirée , trop tard , petit-être, pour qu'il fût suffisamment connu. Les rassemblemens coutiunèrent. Quelques individus fi-

e [entendre des cris , provoqués par l'enseigne et le vitrage du café , dont les couleurs verte et blanche semblaient exciter le mécontentement. Les commissaires de police , secondés par des détachemens de la garde nationale, parvinrent à rendre la place libre, et le café ne fut pas fermé avant onze-henres..Il. devenait urgent que force restât définitivement à l'autorité; 'des mesures convenables furentprises pour te lendemain. L'attroupement sur la place Rouaix devint impossible. Dans la rue Bouquièr es , là garde nationale éprouva quelque résistance, qu'elle surmonta avec ntodération et sagesse ; elle fit des arrestations. L's délin- quans furent ternis à M. le procureur du roi. l,à, se bornaient les devoirs del'autorité administrative. Cependant ii convenait de maintenir la tranquilitéet (le prendre des précautions pour les jours suivans ; elles n'ont pas été négligées. L'admirable zèle de la garde nationale a rétabli partout le bon ordre.

Tel est le récit fidèle de ce qui s'est passé. Il faut ajoulerque le 8 courant, un rhagistrat, nouvellement élu député, nousécri- vit à neuf heures du soir pour nous prévenir que des malinten- tionnés avaient connu le projet de ebmmettred-s désordres sous ses fenêtres; à l'instant de nombreuses patrouilles à pied -et à cheval furent envoyées pour les prévenir. En effet, des sifflets se firent entendre , une seule voix poussa un cri de fureur, et, sur-le-champ, la cavalerie dispersa vigoureusernentles pet- turbateurs.

Concitoyens, ces désordres étaient assez graves par eux-mê- mes, sans qu'il fût besoin que la malveillance cherchât à les dénaturer et à les grossir; il fallait rét:,blir la vérité. Maintenant vous la connaissez.

L'insulte faite à un député, est un acte qui porte atteinte aux droits de la majorité; ce n'est pas seulement une faute, c'est urt délit. Que les coupables rougissent de-leur conduite , et surtout qui ils se félicitent de ce que l'impossibilité de les connaître as- sure leur impunité.

Les scènes de la place Rouaix tie sont pas moiris Mâin'ahles des mesures sont prises pour qu'elles ne se renouvellent pas.

Concitoyens, les rassemblemens, quelque inoffensifs qu'ils soient , sont toujours préjudiciables; ils nuisent à la liberté, qui ne peut exister que par l'ordre; à l'industrie , qui a besoin pour prospérer du règne des lois. Nos calomniateurs seuls peuvent les désirer, parce qu'ils servent à leur tactique, et qu'ils s'en prévalent, comme d'un prétexte, pour attaquer notre glorieuse révolution. Aussi, voyez comme ils sont habiles à s'en emparer pour aigrir les esprits et semer la division. L'administration n'a de force qu'autant gn'elle-sampatise avec ses administrés, et qu'elle a pour appui la garde nationale. On a osé insinuer que loin qu'elle ait vu les attroupemens avec peine, elle les a favo- risés. Cette imputation absurde rie mérite pas qu'on la réfute. Les bous citoyens n'y croient pas. Si les personnes faibles s'en sont alarmées, elles doivent être désabusées. Ce que l'adminis- tration désire sur toutes choses, c'est le maintien de la con- fiance publique. Dans des temps plus difficiles, elle a assuré l'ordre par la seule influence de sa force morale; elle continuer,, à le faire, d'abord par ses conseils et par ses exhortations, et, s'il le faut, par les moyens de rigueur que la loi lui donne. Elle aime trop la vraie liberté pour la laisser détruire par la li- cence.

Toulouse, le 12 juillet r 85 r Le maire, J. VIG[ Eh1E

Est-ce la liberté' Le despotisme aux aguets profitera du pré- En exécution de la loi du 2 t mars 85, les listes mrrniri a1 nier moment de lassitude our off i d t l l l' l d p , r re e or seront c uses r aux peup e t5 es e ce mois à minuit L i es citoy .ens (lui ans le repos, et ses offres seront acceptées à toutprix. Comptez les raient des réclamations à former contre leur téneu, seront années qui séparent la fondation de la République française du admis à les présenter jusqu à cette époque. r

couronnement de l'Empereur à Notre-Dame ; vous n'auriez pas Le maire de Toulouse croit devoir renouvel=er dans cette sans doute deux Napoléons eu trente ans; mais comme l'anar- circostance l'invitation qu'il a -faite,par écrit , à plusieurs chie avec le règne d'une faction, après l'anarchie vous auriez personoucs, de se présenter au Capitole, pour régulariser leur le despotisme sous une forme ou sous une autre. Ce saut là les 1 inscription définitive ou complète sur les listes. Il les engage ' lois (le l histoire, lois irrésistibles , lois fatales, et dont rien au faire valoir leurs droits ou à en justifier avant le terme que la monde ne peut rompre la chaîne! ' loi lui a fixé pour les exani iner. -

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Li

; Ynne. ou l'au- Somme. l espiî%e que les cito`-erù qui ;e'tionvent dais Abbeville, te'' arr. .iscssr' , riches minéraux de cuivre, terrain d'arkosse; .

ire des positions qu'il iodique, s'enipr2sseront de seconder l'ad- - lad ra con de P arr.

i

Etienne, terrain houiller; chemin de fer, grandes coupes in i A Ni l a mitiist reciltions ralton toujours prête à tanin faciliter les l - 1°r arr. n. v gnon, e t'rra ( ntes, terrain du Jura, terrain primitif;

(er ides erreurs qu'ils pourraient avoir à lui Vrésen e pour r Vaucluse. Cambis. à lontpellier, Cette, Béziers , terrain de mollasse, plage très- d i i

involontaires commises à leur égard. Orange. Gasparin. 1 uct ons mar riche en pro nes , terrain de moëlon, brèches - Carpentras. Labouissière. Bise, Narbonne, terrain secondaire, terrain tertiaire, Vienne. Chatellerault. Junyen. fossiles, grottes à ossemens humains; Carcassonne,

Civray. général de àlarcay. Ï oulouse , terrain tertiaire, terrain supérieur, terrain postdi- $>IIltLETIT ELIEGTO tAL. Var. Draguigna et.

Brignoles. Rimbaud. Départ de Toulouse du 3 au 6 septembre , Simorre , ossemens d'animaux perdus , turquoises ; Saint-Gaudens , Saint-Béat,

DÉPARTEMENS. ,E 5RRONDISSEMENS. UUPUTES ALuS. Par ordonnance du 6 juillet ont été nommés :juge de a ix ° - ' - _V .- , a P statua f t i d i t i i ire terra erra n e rans n primiti t , - on plantes et co du canton de 1'lirepoix , arrondissement de Pamiers (Ariége), uill 1 C_ d .

I e L

Aisne. Laon. Lecarlier. -Cha u n y. O d i l l on-Barrot. Saint.Qaentin. Niay. Vervins. Sébastiani. - Château-Thierry. De Sade. Soissons. L 'fléchette.

Allier. Moulins. De Tracy. Montluçon. De Richemont.

Ardèche. Privas. Dubois. - Tournon. Boissy d'Anglas. - Annonay. Lavenicès - Argentière. eladier-Montjau. Apt. Pons.

Ardennes. Mézières. Barrachin. - Rhm5tel. général Cluttsel

q s rares ; mesurer a pro n eut ( u ac ce Oo , non encore M. Denat, ancien de paix de ce canton , en remplacement juge connue , sa pression et sa température à diverses profondeurs. de M. Sage, non-acceptant; juge de paix (tu canton de Cara- Départ pour Barègesà travers les montagnes, par le Mont Per- man, arrondissement de Villefranche Haute-Garonne ; M. ( ) du, la Cascade de Gavarrzie , la Brèche de Roland, les Tours Pierre-Jean-Aune Blanc , propriétaire, en remplacement de M. du ,llarboré ; fossiles nombreux , nouv, - a terrain de craie sou- Martin-Lamonte, démissionnaire. levé jusgt.'à 3440 mètres; descendre à Saint-Sauveur, Lriz et - Le gouvernement a accordé à la fabrique de soie de Lyon Barèges , Pic Dendret-Lis , plantes alpines et riches minéraux. un secours de 25,000 fr. qui viennent d'être versés par M. le Pic du Midi, Vallée de Campan, Bagne'res de Bigorre, co- préfet à la caisse de service, à la disposition du conseil des quilles dans les eaux chaudes, Neritiua therinalis Noue. Esp.

Mesurer la profondeur et la température du puits de Lhieris prud'hommes. plantes rares, terrain très remarquable non décrit , à étudier Quelques troubles ont eu lieu à Nîmes, à l'occasion tle spécialement. Tarbes, Pau, excursion dans le Béarn terrain l'élection de X. Chastellier : ils étaient reprisés au moment du tertiaire mal connu, riche en fossiles ; Oléron , A auléon , fos- départ de la nouvelle qui nous en est parvenue. siles et minéraux rares , dipyre ; Saint-Jean-Pied-de-Port,

-- On écrit de Bordeaux : Vallée de Baigorry, terrain de grès bigarré ( Dm fr.) , mines de Par décision du 4 de ce mois , le roi a daigné faire remise du cuivre , de fer, riches en beaux échantillons. Bayonne , Golfe

reste de la ein de si amende de Gas d l' i d' t i d i i è i p e e x mo empr sonnemen cogne, pro s et uct ons mar nes , tr s-var ées et peu connues. séduit. Cunin-Gridaine. de 1,200 fr., prononcée le 5 mai dernier contre M. Châtelain , Retour sur Toulouse au commencement de novembre, par Aube. -Bar-sur-Aube. Pavée de Vendeuvre. ancien gérant responsable du Prop(igateur. Il s été sur-le-champ Dax , Saint-Sever, Auch, dépôts oplmiteux volcaniques , Ler- Nogent-sur=Seine. Demenfre. mis en liberté. raina tertiaires, fossiles célèbres, lig unes , tourbes fer en Calvados. Caen , 1°L arr. De la Pommeraye. grains; nouvelles recherches sur la nature et les limites du Lisieux. Guizot. bassin de Toulouse. Pont-l'Evêque. Odil!on-Barrot. Correspondance particulière.) Départ pour paris, du 20 au 25 novembre par Castelnrat- _. Vire. Lenouvel. /

dczry, trav rser la montagne Noire par les bassins de Saint- Cher. Sancerre. Duverg. de flanc. fils. TOULON, to juillet. Féréol et de Larnpy, Diujûrt, Sorèze, Castres, terrains prinmi- Côte-d'Or. Châtillon. L. Basile. 'Côtes-du-Nord- Saint-Brieuc. Briollay. Nous sommes surpris de n'avoir reçu aucune nouvelle de tifs, intermédiaires, secondaires et tertiaires; Al!'y, Cru» zuu.r,

l'escadre partie de loulou pour Lisbonne; elle doit être arrivée terrain houiiier, grandes exploitations,Villefianche, Rodes, tei- llu. Letne à sa destination, et cependant rien n'a transpiré encore de ses raina anciens, gras rouge, grès bigarré; traverser l'Auvergne pi.r aingamp. Lover' G Sit Fl Cl fili anour etermont,ormatons vocanques, terrain ter- Sanmon. Bernard. Opérations.

1 bateau à vapeur le Sphin.r. est arrivé sur notre rade ve- tiaire sur les anciens volcans. Rentrés à Paris vers le 20 dé- i Bi Ldé Gl i oc s ac.n. AU zo Corse. Ajaccio. Horace Sébastiani.

Bastia. Tiburce Sébastiani. Doubs. Besancon. Gréa.

Eure. Evreux. D umeylet. Verneuil. OdillonBarrot.

-- Bernay. Dupont de l'Eure. Louviers. Passy.

d Pont-Auemer. Legendre. Brionne. Odil Ion-barrot.

Eure-et-Loir. Chartres. Chasles. Tinistère. Morlaix. Kératry. Gard. Nimes , ,"arrond. Chastelier.

Nimes, 29arrond. Teulon, Alais. Boyer. -Uzès. Teste. St-Hippolyte. Alph. Bousquet.

Hérauh, St-Poas. Vidal. Ille-et-Vilaine. Redon. De Fermon fils.

Fougères. De la Riboissière. Monfort. Gaillard-Kerbertin.

Indre. Châteauroux. général Bertrand. -- Issoudun. Thabaud-Linetière.

Lachâtre. Duris-Dufresne. Le Blanc. Ed. Charlemagne.

Indee'et-hoir.' Loches. La Pinsonnière. Chinon. Girod (rie l'Ain).

Jura. Dôle. général Bachelu. -- Lons-le-Saulnier. Collin.

Poligny. général Delort. Loir-et-Cher. Blois. Pelet de la Lozère.

Romarnntin. Petit. Loire (Haute). Le Puy. Bertrand.

Brioude. Georges-Lafayette. Loire-Inférieure. Nantes. Chaillou. Loiret. Piihiviers. J. de Larochefoucauld. - Orléans. Crignon (le llontiguy.

Gien. baron Roger. Mairie-et-Loire. - F. Bodiu.

Angers. Giraud. Segré. And igné de Blanchaye. Mh StLô Hi ance.-.avt,. Carentan. Enouf. Cherbourg. Bricqueville.

rani de Civita-Vecchia , où il était resté pendant 16 jours; il cambre. avait à son bord le cardinal d'lsoard et sa suite; M. flot-are Veruet M. Boubée ne doit pas négliger d'observer qu'il s'en faut que et sou père; ces passagerà sont immédiatement partis pour l'itinéraire de ses voyages soit tous les ans aussi étendu que ce- Paris. lui-ci. 11 profite du moment oit les travaux et les études ont

Des lettres d'Alexandrie annoncent l'arrivée dans ce port, du moins d'activité , pour prendre i la fois, sur un vaste terrain , bateau le Luxor, parti d'ici il y a environ deux mois ; il parait (les vues d'ensemble et de topographie physique, et pour ra- que le tonnage de ce bâtiment est trop fort pour l'exposer à cueillir surie creusement des vallées un grand nombre de fâi s remonter le 1\il dans cette sri son , attendu que les eaux sont et de comparaisons qui puissent appuyer un long travail dont 1

basses; il ne se rendra donc à,l.uxor que dans le courant du s'occupe sur ce sujet. Néanmoins ces voyages auront au mois s mois d'aoîrt. trois mois de durée, et le départ de Paris aura lieu ou;

VOYAGES CLASSIQUES ]DANS LEi POUR L'ÉTUDE DE L'HISTOIRE NATURELLE.

Par M. NBRtE BOI7BEE ,

- MEMCAS ne PLGS[BUSS 5oc[ér(s ssv ra.

Si l'homme du monde regarde les voyages comme nécessai- res pour le complément d'une bonne éducation, le naturaliste les reconnaît indispensables pour son instruction scientifique. Depuis plusieurs années M. Boubée s'efforce (le réunir tous les matériaux nécessaires pour l'llisioire naturelle et génér'rale des Pyrénées. 1l a pensé qui il pouvait donner aux voyages annuels que ce travail nécessite, nu but iurtnediatemeit utile, en les instituant contrite classiques, pour les faire servir à l'instruc- tion des personnes qui veulent s'initier dans la pratique des

les ans dans la première quinzaine d'août, à la fin des cours du Muséum. On pourra se borner à une partie du voyage. Prix d'aduriss,ou , Ion fr. par :noir, ou 300 fr. pour le voyage entier.

Natif de 'I oulouse, bien connu dans les Pyrénées , dont les divers idiomes patois et les usages locaux lui sont familiers , M. Boubée a ainsi tin gland avantage pour voyager avec économie dans ces montagnes , et pour y prendre partout les renseigne- mens si nécessaires aux naturalistes. Ayant déjà cinq voya- geurs réunis, il déclare à ceux qui. voudront limiter leur dé- pense , que i o0o francs leur seront suffisaus pour ce voyage; mou: compris , du départ au retour inclusivement , même les Son francs d'admission.

S'adresser franco, rue (le la Harpe, ne 62 , ou par la suie ( en cas de. no uveau domicile , au secrétariat de la Société qco- léoiogique de France , rue Jacob, n° 5 , et pendant les voyages à M1. Boubée , ancien magistrat, place Daurade, no 18 , à Tou- louse.

sciences naturelles, et notamment de la géologie. Reconnaître la constitution physique et géognostique de c/za- il a été perdu tin chien d'arrêt épagneul, robe blanche

que localité, ses relations géologiques avec le reste de lachaine, avec quelques taches calé, fouet court; il répond au nonm de ses productions minérales et ses fossiles, les coquilles vivantes. Jalap. Jluvzales ou terrestres, et les gunites qui y croissent ; déterrai' S'agresser i, M. Bordères fils, pharmacien, à Montréjrau. user les hautains d'un grand usombre ue points par le baronzè- Le t t de ce mois, il a été perdu uu bracelet eut fer noir ire; rechercher les rouies, les carrières, et toutes les diverses de Berlin. La personne qui l'aura trouvé est priée de le faire applications que la science pourrait fora' tir e l industrie ; tel rentetti e rime St-Rome, ne 30, au premier : il lui sera donné umas est le but principal, constant et ubüge de ces voyages : aussi ne récomp' nie si elle t'exige. devra-t-ou pas être surpris que toute une jouruee se passe sou- , Il ,a été perdu en ville , samedi 9 juillet, un chien d'arrêt, vent à explorer nue ligne que l'on aurait pu parcourir en une couleur marron. On donnera nue récompense à celui qui le va- heure ou deux.

t mènera à Ni. Pavasse, rue 3lalrtache, no toi à Toulouse. (564) Or, de grands avantages résultent de la réunion (.e plusieurs e A VE1, l) RE, dans la

l

ville de Grenade , les démolitions personnes sur un même point : t." Exploration beaucoup plus vetiant la partie de l'hôtel Daumont situe sur la place e complète : chacun recherchant les objets de celle decca sciences Pro

vemm mi

eu parquets , pierres l'hôtel

Carcassonne, forma nt trois u'il étudie plus spécialement. 2.° instruction beaucoup plus

a ceaux un escalie e i b l f l h q , r r u p erre, un a cou eu er, p at c ers et Valogne. général Baillard variée et colleclioes beaucoup plus riches : les trouvailles et les briques - Coutances. Dudouyyt. observations de chacun tounrant en profit de tous , et amenant

-- laortaiu. Leverda s. de nombreuses explications , discussions, etc. 5.0 Beaucoup La démolition si on

commencera désire. S a sser au sieur

mais on en vendra

Avranches. Angot. y

lus d'utilité ommr la science : chaque découverte, attestée par i en place s on le désire. S adresser au sieur Lageze dit 6liguet

_ t, p P marchand épicier , à Grenade. (565) Pierriers. Rihouet. plusieurs témoins réunis, ne pouvant plus être révoquée eu Marne. Saint -Ménéhould. général Tirlet. doute et subsistant dans la science, quelles quen soient les

Reims, 1- arr. Leroy-M on.i qui DE ]PARIS DU JUILLET. y conséquences , avec les nones de tous ceux ont contribué à 9

2e arr. Lévêque (le Pouill découvrir ou à vérifier le luit. Lufin, beaucoup moins de frais Cinq pour cent il jouissance du 22 mars t 83 1 , 87 fr. --o c Marne (Haute). Vassy. De Failly. y

pour les guides, pour les fi milles, pour les trausports, etc. ; 75 c 9A c. 88 ir. oo c. fin courant â 87F 6e c. 88 fr. 00 C. li7 f. 1layeuue. Château-Gontier. Paillart-Dulcréré. beaucoup moins de fietigue, d'exusni.... 4o c. 87 f. 90 c.

Laval, 1,r arr. Delaunay. Au contraire, combien de voyages peu instructifs, dispen- Empruutde 1831 , 87 fr. 75 00 C. 00 C.

arr. Bidault. dieux pleins de dé goûts et peu utiles pour les sciences, Iors- Trois pour cent , jouissance du 22 juin. 183r , 57 fr. 75 C.

Mayenne. De Rumigny. qu'ils sont par des voyageurs seuls , le plus souvent 85 C. 58 fr. 58 f. 5 c. 58 1 m- 5- fr. 90 c 95 C. fin courant à 57 fr. Morbihan. l'orient. Villernain. sans but spécial, ou qui, étant encore novices dans l'art des 75 c. 58 fr. 45 c. 57 fr. ,5 c. 58 fr. 3o c.

Hennebon. Fruchard. voyages et des recherches scientifiques , laissent sous Leurs pas, actions de la banque, jouissance de juillet 183o , 1520 fr. Nièvre. Château-Chinon. Hector-d'Aulnay. sans les apercevoir, une foule de produits et de faits importais.

!

0000 f r.

Oise. Clermont. V. Le-rand. 1 Pour ajouter à l'agrément et à l'utiiiti: de ces voyages, et aussi !

Caisse l,yl'etbécanre, soo fr. 00 C. 000 fr. oo c. , Compiègne. Troncîmon. pour répandre dans les Pyreuées le goût des observations géo- j

Emrppruut royal d'Espagne 5 p. oin, jouissance de juillet 18,30

Ortie. Dorafront. Lemercier. logiques, 31. Boubée se propose, en passant dans les lieux (le 65 0/0 Co 0/0 00 0;'o 0o o./O.

L'Aigle. Fleury. bains, et y séjournant cinq ou six jours, de mettre à profit les Rente t,erpétnrüed'lapague 5 p. %, jouissance de juil. 1830 , pas-de-Celais. - Degouve.de Nuncques. morneus de repos pour exposer en réunions publiques et finit' 40 5r 8 010 0/0 0/ o% 00 00 0i0. Saône (Haute). Saint-Alois. De Dollon. hères, et mettre à la portée des gens du monde les bases prmuci- - - Saône-ebLoire. Autun. Montépin. pales et les grandes questions du système géologique, et , en MARCHE du 13 Juillet 183r.

Sarthe. Saint-Calais. Dollon second lieu, pour entrer anus quelques détails plus spéciaux Blé l'hectolitre. 20 fr. g8 C. l laricots........... 18 fr. no e. Le Mans. De Vanguyon. sur les formations et les phénomènes que peuvent présenter les Méteil ............. 00 fr. oo c. Orge............... oo Ir. 00 c.

Seine-Inférieure. Rouen , 3' arr. Cabanon. promenades des environs. Seigle ............. oo fr. oo c. Vesres............. 14' fr. oo c Dieppe, i r arr. Bérigny. Maïs .............. 14 fr. 84 c. j

Lentilles.......... 24 fr. 50 c, Hél d'O' 1 lNeufchatet. y- fisse. ITINÉ' Avoine............ 08 fr. Si c.

j Pois ................. IS fr. 50 C. asr 1831

w Provins. F, Uli U 1.°. VU.' 4larne.

. SAIAE g Fèves .............. oc) fr. 5o c. t

e Baudet-Dulary. VOYAGE DANS L'EST ET LE MIDI. Seitie-et°Omse

Ltampes. .Clerc-Lassalle. i'tttt ÿt' Véraris respottsnElcs, vfLF,G//tao

vres ( Deux)' Proura. Départ de Paris, le 15 août, par Dijon, Clz.lons, 'Lyon ;

Tribert. ' ; terrains prinzitits, terrain tertiaire, blocs erratiques ales Ail'cs , 'hou'ottse, iii rimerre de MI, ISSE X, rue St Rome, n^ 46.

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