REPUBLIQUE DU CAMEROUN

Secteur expérimentalde modernisation ruro le

du Nord-Cameroun(SEMNORD)

SERVICE DU GENIE RURAL

OFFICE DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

OUTRE-MER

CENTRE DE RECHERCHES TCHADIENNES

SECTION D'HYDROLOGIE

ETUDE OU LOGOnE

ET DES DEFLUEnTS carnenounors

EnTRE BOnGOR ~T TEKfLE

Convention B S P Chap. 2003 31

A E 2109 du 10 9 59

Par m. Claude Rochetteet

m. Q ndrë Boucharde au

6007PUBLICATION N° 1 _

MARS 1960D4'rS 1 -----

AVENUE GéNéRAL TllHû - FO RT- LAMYBonE POSTALE 65 • TÉ1...f':?HONE 119

REPu:BLIQUE DU CAMEROUN

OFFICE DE L! RECHERCHE

SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

OUTRE-MER

-ETUDB DU LOGONE ET DBS DEFLUBNTS

CAlillROUNAIS P.l!JNDANT L! CRUE 1959--=-=-=~=-=~=-=-=-

par M. Claude ROCHETTB Ingénieur-Hydrologueet l'Equipe hydrologique duCentre de Recherches Tchadiennes de l'O.R.S.TGOoM~

-Octobre 1959-

et Iii. André .:JOl,C:"':l..:U::Ù._.:":..U~irecteur du Centre ~e ~echerches ~chaQiennes

-Semnord CAMBROUN.(" -Génie-Rural du CAMEROUN •

.~. Convention B.S.P. Chapitre 2003/3/1A.E. 2109 du 10/9/59.

P 2

~L:c de s MATIERES

Chap. l -Progr8nu~e et réalisation da programme 1960Chal', II - Conclusions des lltudes.

1 - Etude du GUJ:lRLEOU -a ln luence e a digue de DJOKOIDI p 4b débits du GŒ~RLEOU P 5,c) débits du GUERLEOU avant et après endi-

guement 72 - Les conditions de drainage des périmètres

arricoles -a déversements du LOGONE

- récapitulation des derversements ~.R.

b) évolution du niveau du H.E. du LOGONEde BONGOR à DJAFGA depuis 1955 . 9

c) différence de niveau entre LOGONE etGUERLEOU 11

d) drainage des rizières de Y~RTOA parl'OUATA li

e) drainage des plaines de NABAGAYE DJAFKApar le MORDOYE I5.

.l et 4;. - Route de POUSS à GÜlRir:r~IG;-:e:t:-Y.;~.;..j(E 155 - Ecoulement des points de crues du LOGONE

ar les lacs TOUBOURIS •.. E icaclte u chenal du G.R. 1.8

F Débit à DANA 19et Niveau des lacs TOUBOURIS 19D Pente de la ligne d'eau entre YRDING

et FIANGA 22E) Diverses solutions d'aménagement du

seuil de DANA 24

1

•

Chal'. III - Annexes ,-Tableau : Maxima des niveaux en 1959 aux

échelles

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GR 4': Mayo GlfBRLEON-Digue DJOKOEIDI':,': jaugeage 21-9-59 ': 4:Mayo GUERLEOU-Correspondance .:.: échelles de DJOKOEIDI et Mis- ':': sion Catholique ': 4

GRJ.J.::Mayo MOBDOYE à KAY-KAY jaugea-':': ge 29-9-59 ': 5·

GR ~:M. GUERLEOUMission Catholique:.: jaugeage 22-9-59 -: 5

GR ffi:M. GU"JiRLEOŒ à MADALAM courbe .:.: étalonnage ': 5

GR ]:M. G~;;;RLEOU à YAGOUA étalonna~:

'Ige ':- 5GR 8cM. GUI:RLEOU crues 1959 compa- ':

': rées aux stations ':. 5GR 1f:M. GUERLEOU à KAY KAY éta1onn.,;: 5,GR J:M. GtJERLEOU débits comparés. ':

': avant et après endiguement : 7':M. GUERLEOU débita maxima avant': et après endiguement ': 1

GR 2:M. GUERLEOU correspondance des:':hauteurs à BONGOR et Mission :':Catholique avant et après end:tg 7!

GRl2:Brèché de DJ.AmCA jaugeage du .:.'; 6 - 10 - 59 : 8

GRI5:Lognes d'eau comparées du LOGONE': et du GtfZRLEOU ':. 12

GR 9: Jaugeage du Mayo AOUTA 28-9-59: 13-: Croquis de prospection entre -:': TOUMASS et AOUTA ': 1)--:.Croquis de prospection entre -:':MIEMIE et B011AO (Jl,iORDOYE) -:. 15,': Croquis de prospection au nord:': de POUSS ': - 16;

GRI4: Jaugeage à DANA le 26-9-59 -: L9GRl3':Profils des plans d'eau entre ':

-: LOGONE et lac de FlAN. ': 22': Croquis d' aménagement du seuil:Ide DANA : 24

'Z': ~CHlI 8922'.•..·': TCH 8908'.•': TCH 8919'.•': TCH 8920'.•.: TCH 89II'.•':TCH 8912':-~ TOF 8::/13': TCH 8914'.·-: TCH 8909

'.•'.•': TCElI 8910' ....': TCH 8921..•'s TCH 8915: TCH 8916.'.·':CRT 6002'.•': CRT 6001'.•':CRT 6000':,TCH 8923'Z':CRT 6005'.·:CRT 6004

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- 2 -

CHAPITRE l -~~~g~~~~=~~=~~~~~~~~~=~~=E~~g~=~~=~~~~

-PROGRM'JhE DES ETUDl!;S :

Les études entreprises avaient les objectifs suivants,définis par la Convention passée avec le Génie-Rural duCAMEROUN (Semnord)

IQ/ Continuation de l'Etude du GUERLEIDU, d~nt ledébit a été restreint par la construction de la digueDJOKOEIDI-!~RAO.

2Q/ Etude des conditions de drainage des périmètresrizicoles de KARTOA et DOREJSSOU DJAFGA par l' aménageme '.tde défluents naturels.

3 Q/ Etude des conditions d'établissement d'une routepermanente entre POUSS et GUIRVIDIG.

~Q/ Etude des Yaéres situés au nord de la route POUSS­GUIRVIDIG ..

5Q/ Etude de l'écoulement des points de crues duLOGONE par le complexe des lacs FIANGA et TIKEM. Ce dernierpoint rentrant dans le cadre de l'étude générale de l'amé­nagement de la vallée du LOGONE-Moyen.

-DEROULEL1!;NT DU PROGRA:tJJl.rlE -MESURES EFFECTUBES-

Les études ont été confiées à M. ROCHETTE, IngénieurHydrologue de l'Electricité de France.

Mn ROCHETT~ est arrivé à FORT-LA}IT le 14 Septembre I95~

Le programme de prospection et des mesures à effectuera été mis au point à FORT-LAMY et les instructions nécessai­res à sa réalisation ont été fournies par M. BOUCHARDbAUaprès la réunion qu'il avait tenue à GAROUA avec les repré­sentants du Génie-Rural.

Trois jours ont été consacrés à la préparation de latournée et à la réunion du matériel de travail. Les moyensmis en oeuvre ont été les suivants :

-2 Dinghies équipés de moteurs Johnson et Evinrude 15CV.·-1 Equipement complet de jaugeage Ott.-1 Moulinet et une perche Stoppani.-200 m de câble de 2 mm.-r~tériel de campement.

rio ROCHETTE était assisté d'un Agent Technique duCentre de Recherches Tchadiennes, M. DOUNIE.

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•

- 3 -

Le transport de FORT-LAMY à YAGOUA a été assuré parla baleinière du Centre de Recherches Tchadiennes quidéposait M. ROCHETTE et son matériel à DJOKOEIDI le 20 Sep­tembre.

Le programme prévu du 20 Septembre au 10 Octobres'est déroulé comme suit:

-21 Septembre : Une première mesure du débit du GUbRLEOU aété effectuée dans l'axe de la digue DJOKOEIDI-MARAO oùune longueur de 900 m non endiguée permet l'acc~s des eauxdu LOGONE vers le GU1RLEOU.

-22 Septembre: Jaugeage du GUERLbOU à l'échelle de laMission Catholique de YAGOUA.

-23-24 Septembre : Reconnaissance à DJAFGA de la brèche ap­parue le 21 Septembre dans la digue du LOGONE, 100 m àl'aval du poste rizicole-Mesure sommaire du débit passant dans la brèche.

-25-26 Septembre : Reconnaissance à DANA - Mesure du débitpassant au seuil de DANA.

-27 Septembre : Prise de contact à BONGOR avec les Membresdu Comité du LOGONE réunis en Conférence.

-28- au -30 Septembre : Tournée sur le GUERLEOU, assistéde M. DOUNIE, agent technique hydrologue.

Cette tournée consiste en mesures de débit du GUER­LEOU à KAY-KAY et des affluents AOUTA et MORDOYE, appeléencore MAYO BOURAO. M. DOUNIE a assisté l'hydrologuejusqu'à la fin de sa mission.

-2 Octohre : Prospection et mesures au I~YO MAHADI.

-3 Octobre : Prospection de la plaine inondée entre lesMayos TOUMASS et GUERLEOU.

Etudes des conditions de drainage.

-4 au 6 Octobre : Mesures des pertes rive gauche du LOGONEentre BIGUE-PALAM et POUSSe Retour à DJAFGA.

-7 Octob1:§. : Etude des conditions de drainage du I-1AYO HIEI1!E

Cette prospection a été effectuée depuis leMayo BALAYE permettant l'accès en dinghy du Mayo MIEMIEpuis, à travers la plaine d'inondation, du Mayo BOURAO etdu GUERLhOU à KAY-KAY.

-8 Octobre: Mesures de débit aux ouvrages de prise d'eaude la digue entre SOUMARAYE et MARAO •

... / ...

....

- 4 -

Outre la mission ROCHETTE, d1autres équipes ont travail­lé en 1959, sur les problèmes des déversements côté Camerounais:

M. BOUCHARDEAU a reconnu la zone de déversement enaval de POUSS

-4 Octobre Z1NATA, GOUL~mUN en pirogue.

-5 Octobre GOU1~'10UN, Z1AM, MAGA, POUSSe

-7 Octobre Z1NATA, MAUGHA, YER1MA, POUSS.

M. BESLON effectuait des mesures du débit total duLOGONE et des déversements sur la rive TCHAD, aux mêmes instantsque M. ROCHETTE prospectait la rive droite.

Enfin, le 16 Octobre, MM. BRUCKERT et BOUCHARDEAU effec­tuaient un survol lien Broussard ll du Casier rizicole de YAGOUA,de la dépression TOUBOUR1 et des Chutes GAUTHIOT.

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- 4 -

CHAPITRE II - ~~~~~~gèQ~§=~~g=~~~~g -

ET1JDE DU GtJ.8RLEOU :

A) Influence de la digue de DJOKOIDI sur les débitsdu GUERLEOU à YAGOUA.

On sait que le GUERLBOU est alimenté par les déver­sements du LOGONZ entre DJOKOEIDI et ~iARAO. Pour anléliorerle drainage du péri~mètre rizicole il a paru intéressantau Génie-Rural du CAl',rr.;nOUN, de réduire le débit duGUERLEOU qui joue le rôle de collecteur principal de toutle réseau du drainage. Une digue a été construite pendantl'étiage 1958. Cette digue obstrue entièrement le brassud, mais laisse libre le passage du bras nord de I5ARAO.

La comparaison avant et après endiguement a puêtre faite en se référant aux relations entre les niveauxdu LOGONE (mesurés à BONGOR), et les débits du GUERLBOU(mesurés à la mission Catholique de YAGOUA), relationsqui existent évide~~ent d'une mrolière univoque, puisquece sont les déversements du LOGONE qui alimentent seulsle GUERLEOU, la part due aux précipitations étant négli­geable.

Les périodes de comparaisons sont :avant endieuement 1956-1957, et, après endiguement 1958­1959.

On constate que pour les mêmes hauteurs à BONGOR ,comprises entre 3,00 m à 3,30 m, les niveaux du GUERLEOUsont de 30 à 40 cm plus bas çu'avant les travaux. (Gra­phique nO 2).

Nous avons contrôlé, que l'ancien tarage de l'échel­le de la M.C. ét~it toujours valable, malgré les trans­formations du GUERLEOU à son origine.

On voit en effet (graphi~ue N° 1) que la mesure du22 sap'cembre, .ff = 4,21. Q = 67.lJl3/_:E.. se place trè s biensur la courbe hauteur-débit établie en 1956.

Le graphique N° 3, donne la relation entre les dé­bits à la I.Iission Catholique avant et après endiguement,et les hauteurs à BONGOR.

Quand la hauteur à BONGOR varie de 3,00 m à 3,30 m,on constate que le débit du GU~;RLEOU à la T~ission Catho­lique est de 10 et 150 m3/s plus faible après endiguement•

.. ./ ...

- 5 -

On observe que cette réduction du débit est unefonction sensiblement linéaire de la hauteur à nONGOR.On pourrait s'attendre à i111e forme parabolique puisque

est la différence entre le débit de déversement totalet le débit partiel restant. En fait, il y a lieu de faireintervenir un facteur secondaire qui atténue les effetsde l'endiguement sur les débits du GUERLEOU, le relèvementdu plan d'eau en aval de BONGOR au cours de la période1956-1959, résultant de la poursuite des endiguementssur les deux rives du LGGONE (1).

Notons que la précision du résultat dépend aussi del'étalonnage de la s~ation de YAGOUA, encore provisoire.

On trouvera en annexe les graphiques concernant :- le jaugeage effectué dans l'axe de la digue (graphique

N° 4) -- le jaugeage effectué à la Uission Catholique de YAGOUA

(graphique N° 5).

li) Débits du GU~RLEOU aux stations d'aval.

....

•

En aval de la Mission Catholi~ue, les stations sui­vantes sont installées sur le GUl-iRLBOU depuis 1956.

}JADAL.A11 en aval du confluent avec l' AOUTA, surlequel est installé une échelle de crue.

KAY-KAY : en aval du confluent avec le MORDOYE.

reçu un complément

= 1,8 m3/ s.= 102 m3/ s.

= 161 m3/ s.

2,54 était

débitdébitdébit

pour H =

L'étalonnage de ces stations aen 1959, par l~s jaugeages suivantslliAYO-AOUTA : H (GUERLEOU) = 147MAYO-MORDOYE : H (Gu:GRLEOU) = 402MAYO-GU.L::RLEOU à KAY-KAY li" = 402Il s'en suit (lUe le débit à ]ïADALAMde 59 m3/ s. (161 - 102).

On trouvera les nouveaux étalonnages des stationsdans les ~raphiç~es nO 6 et nO 7).

(1) - Voir à ce sujet le tableau relatif au niveau deshautes eaux du LOGON~ pendant la période 1955-1959 entreBONGOR et BIGUE-PALAM.

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6 -

Les hauteurs aux stations de MADALAM et KAY-KAY ontété traduites en débits, et sur le graphique 8 nous pou­vons suivre la crue:Les débits de YAGOUA, Missions Catholique, suivent de prèsles variations du LOGONE à BONGOR.

Les débits sont faibles tant eue la cote à BONGORest inférieure à 3,10 m. Ce sont les saignées profondesde la berge (du type canal de TSEBE) ou le drainage despluies qui produisent les 6 à 7 m3/s du 15 septembre).

L'accroissement du débit est brutal pour 3,10 àBONGOR et 2,35 à DJOKOEIDI. Au maximum de la crue, pourune cote de 3,30 à BONGOR nous avons une cote de 2,59 àDJOKOEIDI, donc un accroissement plus sensible du niveauà cette dernière station (24 cm contre 20 cm ce qui estdû à la courbe de remous, résultant des endiguements àl'aval de YAGOUA). A la décrue, l'alimentation cesse denouveau pour 3,10 à BONGOR et 2,35 à DJOKo:nDI, d'où lachute de débit immédiate du GUERLEOU.

Le déversement sur une hauteur moyenne de 24 cm auseuil de r,TARAO, est donc responsable d'une crue de 130 m3/SBà la n'Lission CatholiClue.

A MJ~ALAM, nous ne constatons çu'un amortissementdu débit de YAGOUA dû à l'étalement dans le lit majeur (1)

En 1959, la l'.1AYO-AOUTA n'a pratü,,-uement pas eud'influence sur le régime du GITERLEOU ; le débit mesuréle 29 septembre (1,8 m3/s) correspond au drainage desrivières entre }~RAO et VELE. En effet, en 1959, il nes'est pas produit de brèche dans l'endieuement du casierde lCARTOA, alors JU'en 1955, la AGUTA a débité au maximumde la crue, 90 m3 s et en 1956 : 10 m3/s.

A KAY-KAY : la crue présente un palier du 5 au 20octobre et des débits très supérieurs à ceux d'amont.Ceci est dû aux apports très importants du HORDOYE.

Cet affluent du GUEnLEOU a ell en 1959 une abondanceexcep-bionnelle dûe à la brèche Ciui s'est formée le 22septembre dans la digue du LOGONE, 100 m en aval du postede DJARGA. Cette brèche a évolué rapidement donnant, le24 septembre, un débit de 86 m3j s et 207 m3/ s le 6 octobreLes eaux ont été drainées par le Mayo-MOF~OYE dont ledébi t mesuré le 29 septembre était de 102 m3/ s. Le maxi...mum s'est produit vers le 18 octobre avec un débit cal­culé par différence entre les débits à MADALM~ et KAY-KAYde 180 m3/ s.

.../ ...

CORRESPONDANCE DES HAUTEURS D'EAU"1.

AUX ECHELLES DE BONGOR ET DE YAGOUA

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- 7 -

On trouvera en annexe les graphiques suivants :

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du Mayo-AOUTAdu Mayo-GUDRLBOU à KAY-KAYdu Mayo-MORDOYEde la brèche de DJARGA

~graPhiqUegraphiquegraphique

(graphique

C) Comparaison des débits maxima aux st~tions duGULRLEOU, avant et après endiguement -

Le Tableau suivant donne les niveaux et les débitsmaxima du GU~RL30U depuis 1955.

--------------~---------------------------------------------------------------------------------------------------: BONGOR:Missio,n Catho.:: MAD.A,LAM:: KAY-.KAY

-----_:~~-=-~:~~.~ -~-~~~~~---~-_.~ ~ --~_. __.: ---~-_.~ ~ -~--_: -~--1955 : 0,42 : 4 , 73: 3°5 :: 4, 15 : 3 26 :: 4 , 88: 344

· . . . . .------ -------- ------ -------- ------_. ----- ----- -----1956 : 0,23 : 4,61: 240 :: 3,32 : 174 :: 4,47: 250

· " ..------ -------- ------ ------- ------ ------ -----------1957 : 0,06 : 4,28 : 86 :: 1 ~ 83: 32 :: 3, 52: 80

· . . . . . . .------ -------- ------ ------- ------ ------ ------------1958 : 0,15 : 3,93 : 19 :: 1,53: 22 :: 3,63: 92

· '" . .------ -------- ------ ------- ------ ------- ----- -----1959 : 0,31 : 4,40: 134 :: 2,75: 90 :: 4,35: 226=========================================================

Nous avons porté les différents points représentantlos débits en fonction de II - 3,00 sur un graphique encoordonnées logarithmiQues.

Nous constatons (~ue les débits lila~\:ima à YAGOUA etMAD.AL.AM sont beaucoup plus faibles (lU' avant endiguementmais croissent plus rapidement en fonction de la hauteurà BONGOR.

Les débits à KAY-KAY sont réduits dans une plusfaible proportion que ceux de YAGOUA. Ils étaient à peuprès égaux à ceux de YAGOUA avant endiGUement, et sontmaintenant 3 fois plus importants. On sait que ceci estdû au fait que les déversements entre DJAFGA et POUSS,loin d'être réduits par rapport à ceux de 1955 sont plutôtaugmentés, car la digue provisoire finit par céder sousla charge considérablement accrue (40 cm à DJAFGA) •

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- 8 -

2° - LES CONDITIONS DE DRAINAQE_~~S_~~Rlt~~Bâ§_El~IQQL~§=======================--=-------------------------

Nous avons constaté que le collecteur principal, queconstitue le GUERLEOU, avait une efficacité accrue parsuite de la réduction de son débit grace à l'endiguementpartiel du Sllil de DJOKOEIDI r.1ARAO. Cett~ réduction ~yant

une incidence sur le niveau de base du reseau de dralnage.

Examinons d'autre part les déversements du LOGONDdans les différents périmètres rizicoles.

A) DEVERSEl\IJ:ENTS DU LOGONE _.

l - Débits des ouvrages entre MARAO et DJAFGA :

Cette partie du cours est équipée u'une digue déÎini­tive avec ouvrages de prises pour l'irrigation des rizièresNous n'avons pas fait des mesures à tous les ouvrages,d'autant que la ferraeture des vannes est variable •

Le8 octobre (voir le tableau ci-joint) nous avonsestimé que les débits des ouvrages de riARAO au Mayo-BALAYEtotalisaient 10 m3/s.

2 - La brèche de DJAFGA :

Une brèche considérable s'est ouverte clans la digue,un peu en aval de la station de Djafga, vers le 15 septembre

Le 6 octobrei le débit mesuré a 6té de 207 m3/s.Une véri,table rivière s'était formée dans la plaine et ga­gnait le ~.1ayo-~,IORDOYE (ou BOURAO) qui se jette dans leGU2RLEOU un peu en amont de KAY-KAY.

3 - Entre la brèche et BIGUE-PALAl'iI, il n' y avait pasde déversement appréciable (digue provisoire exécutée aubull-dc~o.rJ •

~ - Entre BIGUE-PALM1 et POUSS, il n'y a qu'une di­guette indigène très fragile. Nous avions constaté que cetype de dieue-ete se rompt quand la charge dépasse une cer­taine limite, et que les brèches se rép2rtissent finalementde telle sorte que le débit de perte linéaire est à peuprès constant le long du fleuve.

Entre BIGUE-PALAM et DOUGGUI, les brèches sont trèsnombreuses, particulièrement 2 Km en amont de DOUGGUI, entreBALTA et BIGUE, minute nO 37. Le total cles pertes par dé­versement entre BIGU~-PALM1 et DOUGGUI s'élèverait à22,5 m3/ s.

DEBIT' des OUVRAGES de PRISE

· "------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------,,",, P.K,

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Désignationdes ouvrages

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1m

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Sm2

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IImis ",,

QM3/s

",",, Observations

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· . .. .:---------:------------------:-------:-------:-------:---~----:----------------------------------::: :::::2 buses p 100 ':: 4-,5 ": Canal de MARAO: 6,0 ": 5,2:0,404 : 2,1 : Ouverture 20 crans ::": ::":::Echelle :": --------":------------------ : -------':------_.: -------':-------:---------------------------------:,,,•

6,,5 : ZOULLA Sud•,",.,,

,,,•

••,•

,,: l buse '/J 60: Débit non mesuré

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": --------..-': ------------------":-------: ------_.:-------:-------_.: --------------------------------- :•,Nord:: ZOULLA

8,4

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: 1,56:0,2JI3 ": 0,330: l bu.se r; 60· .,. .:---------:------------------:-------:-------:-------:--------:----------------------------------:: :::::l buse rJ 60 :: DJIGUIDEM ::: : Ouverture 1/4 :: : s : : : Débit non mesuré

.: ---------':---------....------- :------- :------- :-------+------- :---------------------------------;,,,, 10,4 : MALANZOl!I:,,

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,•,,

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: 01- 100 ; l b"t.' use: es ~me : rfJ 60,,

:---------':------------------:-------:-------:-------:--------:---------------------------------:",,,, 11,5 : ANZOU-HININDOU,,

,,,, ,,

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: l buse f/J 60: Débit non mesuré

•,

:---------:------------------:-------:-------:-------:--------:----------------------------------:: 12,147:, TOUKOUFerme : : 0 na : 0 35 : 0 270 : l buse ~ 100 ::, :: ,. 1 : J :'" : Echelle 168 :

:---------:------------------:-------t-------:-------':--------:----------------------------------:,,,,

13,09 ...: Canall de YAGOUA : 3 2: : J-

: l 66· ", : 0,235 : 0,390· ,: l buse ~ 100: Ouverture 9 crans •,

:---------:------------------:-------:-------:-------:--------:----------------------------------:: 14 016 : KARTOA l : 2 5 : l 24- : 0 34 : 0,430 : l buse f/J 100 :: ' : 1. . : ':':".: Ouverture 13 crans ::---------:------------------:-------:-------:-------:--------:----------------------------------:

15,2-: :::::1 buse f/J 80 :: KARTOA Ir : 2,6 : 0,92 : 0,42 : 0,385 : Ouverture 7 crans :: :::::Echelle 220 :

~---------I-------------....----:-------:-------:-------:--------:----------------------------------1~ 19,6 : SOUMARAYE : 2.,5 : 0,78 : 0,371 : 0,290 : l buse ~ 80 - Ouverture 8 crans :..: ::::: Echelle 241 :

,•

•"'

• .A.'

...'- 9 -

A partir de DOUGGUI, les brèches sont plus rares,mais généralement plus importantes. En outre, de GAYA àPOUSS, au débit des brèches s'ajoute celui des déverse­ments en nappe qui s'e~fectuent d'une manière continuesur toute la rive (8 Km) et sur une hauteur d'environ10 cm. .

Les pertes par déversements en nappe ont été esti­mées à 2 m3/s km, soit, au total à 16 m37s.

Quant aux déversements dans les brèches, ils re­présentent environ 25 m3/ s.

Les pertes du LOGONE sur la Rive Cameroun entreBIGUE-PAL~1 et POUSS atteindraient donc, au total 63,5 m3/$

RECAPITULATION DES DEVERSŒENTS DE LA RIVE GAUCHE

...DANA entre BOnGOR et POUSSGUERLEOUde :MARAO à DJAFGA (ouvrages)DJ.AFGABIGUE-PALM~ - POUSS

au maximum de la came 195950 m3/s.

150 m3/s.15 m3/ s.

207 m3/s.63,5 m3/s.

485,5 m3/ s.--------------------------

Cependant, l'expérience montre que l'évaluation deI::débit~ de pertes par mesure directe eot toujours sous­estimée et inférieure à ce ~ue l'on peut trouver pardifférence entre stations successives placées sur lefleuve. Le débit sera à revoir après confrontation avecles autres mesures faites sur le LOGONE (débit total, etdéversements de la rive gauche).

B) EVOLUTION DU NIVEAU DES H.E. DU LOGONE DE BONGOR ADJAFGA DEPUIS 1955 -

Les niveaux atteints depuis 1955 au maximum descrues du LOGONE aux échelles de BONGOR, TOUKOU et DJ.AFGA(tableau ci-dessous indique le relèvement général duplan d'eau à l'aval de BONGOR au cours des dernières an­nées, ceci n'est pas dû au relèvement des fonds, mais aufait que la m@me sec~ion doit accueillir un débit beau­coup plus élevé.

.../ ...

- 11 -

A DJAFGA, on constate que la surélévation est aumoins de 40 cm en comparant les niveaux 1955 et 1959 pourles mêmes hauteurs à BONGOR.

L'influence des endiguements sur les niveaux decrue à l'aval de BONGOR est donc très sensible. Ils sontresponsables d'une augmentation des déversements dansles zônes qui ne sont pas endiguées et de l'ouverture debrèches considérables telles que celles de DJAFGA enaval de la digue définitive. Cette brèche se serait pro­duite plus en aval, si la digue n'avait pas cédé àDJAFGA. Une politique commune doit être arrêtée par leTchad et le Cameroun pour éviter les catastrophes, etdes mesures doivent être prises pour pallier aux consé­quances de l'endiguement. (1).

========================================================

DATE ':. BONGOR ': TOUKOU ': DJAFGAKm - II : Km + 12,2: Km 38,3

': BIGUE-PALAMKm 50

-----~:---------~:------~---~:-----------~:-------------

-----': --------_.. _.: -----------': --_.. _-------_.: ---_..._-_ .._------..1956 .: 3 25, 7~ •·

321,22

321,15

•• 316,97

317,14

...

-----: ----------": -----------: ----- .. __ ...__ .._--": -------------1957: 3 25 , ~,8 321,01 ·· 317,05----~:---------~:--_._------~:-----------~:-------------1958 : ..

• 321,17 317,21 315,28-----:---------~:----------~:-----------~:-------------1959 : 325, ~; ·· 321,43 ·· 317,36(2): 315,3 5

,

=======================================================

(1) - Voir ci-dessous la solution "DANA" que nous pré­conisons depuis plusieurs années.

(2) - Niveau qui aurait été atteint si la brèche nes'était pas produite.

. . .1 · . ·

- 12 -

C) DIFFERENCES DE NIVEAU ENTRE LE LOGONE ET LE GUERLEOUET PROFILS EN LONG COI'.1PARES DU LOGONE ET DU GUERLEOU

Les profils en long des lignes d'eau du LOGONE etdu GUERLEOU pour les hautes eaux (30 septembre 1959) sedéduisent des points suivants (graphique nO 15)

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------': Emplacement sur ':

Km. : le LOGONE.:Emplacement sur ':Cote le

le GUERLEOU : 30-9-59-----~:----------------~:--------------------~:---------

'.'.

o ": DJOKOEYDI'.·4,6: MARAO

: 325,74

': 323,75

': 322,82'.·'.·

'.···'.·'.·'.·

BOUGOR'.•- Il

': 320,24

': 321,43

': 320,98'.·'.·

'.·

,.·,.·'.·'.·'.·

: Mission Catholique ':YAGOUA ': 320, Il

".·

8:

'.·•·19 , 6: SOUIvIAREYE

, .·12,2: TOUKOU

15,2: KARTOA

.,.

..·•·28,0:··28,9: BALAGMlI•·36,0: Mayo BALAYE··38,0:··38,3: DJAFGA

..·'.,.···

Confluent AOUTA

MATIALAM

': 3I~_, 50

: 318,78'.· 317,61'.·': 314,01

: 317,15

50 ': BIGUE-PALM.'[

·•41,2: TCHOMO

52,.·••··

'.·,.· KAY-KAY

'.· 316,59

315,28,.·': 312,78

========================================================

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LIGNES D'EAU DU LOGONE ET DU GUERLEOU AU 30-9-1959•

JI5 ---t--------~-----------------

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TeH 8915

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- 13. -

On constate sur ces profils que les différencesde niveau entre LOGONE et GUERLEOU sont de l'ordre de3 m. Cette différence diminue entre WlADALM.T et KAY-KAYmais reste supérieure à 2 m. Elle se réduit encore enaval de KAY-KAY ainsi qu 1 on l' avait constaté pour lesprofils relevés lors de la crue 1955.

On a également reporté sur ce graphique les ni­veaux des Maoys TO~IASS et MIE1~IE, pour les comparer auxniveaux des points les plus proches du GUERLEOU. C'estainsi (.:.u' on trouve une différence de niveau de 1,80 m.entre le Mayo TOUl'.1ASS et le confluent AOUTA-GU::;RLEOU(7,5 km de distance environ) et de 2,14 m entre leMayo MIEMIE et le GUERLEOU à KAY-KAY au maximum de lacrue, soit une distance de Il km ce ~ui représente despentes suffisantes pour un canal de drainage.

D) DRAINAGE DES RIZIERES Dr; KARTOA Err Dr; TOUKOU PAR LELAC TOUMASS ET LE IliAID-AOUTA -

Les rizières de KJ~RTOA, Toureou, sont drainées en<li~ection du :f\.'[ayo-MAHADI. Celui-ci, contrairement à ceq~e l'on penserait, ne s'écoule pas en direction duGUBRLEOU, dont il est déparé par les buttes de BOU~II

et N'GAYA. Le r.1ayo MAHADI s'écoule, très lentement versle nord cn direction du LOGONE ; puis son cours emprunteune série de mares profondes, et en gros, parallèles auLOGONE, pour aboutir au Lac ~01Jl'.TASS. Au delà, les eauxne peuvent pas poursuivre leur écoulement parallèle auLOGONE ; en effet, elles sont arrêtées par une longuebutte boisée, parfo..i terl.Cl1t visible d'avion. Cette buttes'étend de DOREISSOU, sur la berge du LOGONE à DAMA etKAY-KAY sur le GUERLEOU. Le s eaux du lac TOm~ASS serépandent donc dans la plaine, et nous avons recherchédans quelles directions et dans q~elles conditions ilétait possible d'améliorer le drainage de la plaineinondée.

La reconnaissance effectuée le 3 octobre avaitpour but d'examiner les conditions de drainage du lacTOUI.~ASS vers le GUERLEOU.

On a constaté, au cours de cette reconnaissance,que la hauteur de submersion de la plaine dans l'axe lacTOill\lASS-Mayo AOUTA était faible et sensiblement de l'or­dre de 0,20 m. et qu'au Nord-Ouest de cet axe, elle dimi­nuait encore. Nulle part, il n'a pas été décelé de cou­rant en direction du Mayo LITT. L'absence de communica­tions entre Nayo LITT et TOffilIASS siest d'ailleurs trouvéeconfirmée par la reconnaissance aérienne effectuée finoctobre.

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PROSPECTION ENTRE LAC TOUMASS Er MAYa AOUTA

PROJET DE TRACE DU CHENAL:--

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Ec.helle 1/20 000

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La z8ne inondée s'arrête ~uel~ues centaines de mè­.tre s avant qu 1 on a tte igne le r,Iayo AOUTA, bien que lacote du terrain naturel diminue •

Notons que l'écoulement dans le Mayo-AOUTA estconditionné par le niveau du GU~PiliEOU au confluent alllsiqu'on l'a constaté en remontant le cours de l'AOUJ:'A sur2 km environ le 29-9-59 pour effectuer une mesure de débit(1,8 m3/s et vitessestrès faibles)~ Nous avons retrouvéces caractéristiques à l' endroit où nous avons at-:,eintl'AOUTA, c'est-à-dire 4 km en a~ont du confluent. Il res­sort que la différence de niveau entre ce point et leconfluent doit être faible, pour ne pas dire négligeable,par rapport à celle existillLt entre la Mayo TOlTh1ASS etGtrERLEOU.

En longeant la berge rive droite du Mayo AOUTA, endirection de GABARBYE-~mRIGNE, on rencontre un affluentorienté Nord-Sud dont le lit était à sec. Par contre, enremontant le cours de l'LOUTA, on rencontre un autreaffluent qui se jette dans l'AOUTA, exactement à l'Estde GABAREYE OUIDI. Le débit de cet affluent, mesuré auflotteur, était de l'ordre de 0,5 m3/s. Cet affluent,long de 500 m. environ, prend naissance dans la plainedont il collecte les eaux par un réseau assez dense derigoles. Son lit est bien marqué et le courant assezfort (0,5 mis), ce qui s'oxplique du fait de la fortepente du I.Iayo, la dGnivellation entre l'origine du Mayoet le plan d'eau de l'AOUTA étant au minimum de l m.C'est donc bien l'AOUTA qui draine la plaine au Sud-Ouestdu tiayo-TOillilASS, mais les courants en direction de cetterivière ne sont visibles qu'à peu de distance de la tâtéoù cow~ence un lit bien marqué. A une certaine distancede la tête, par suite du grand étalement de la nappe etde sa faible profondeur, les vitesses sont insig.nifiantes~

Un canal reliant le TOm~ASS à l'AOUTA et auGUERLEOU améliorerait certainenent le drainage généralde la plaine. ~outefois il ne serait pas suffisant: laprospection a montré que les mares constituant le coursdes Mayos MARADI, KOLDEI et TOUMASS sont séparés par desseuils assez élevés et envahis par une herbe dense quigène l'écoulement. Outre le canal TOUMASS - AOUTA, ilfaut donc prévoir l'am6nagement de ces seuils •

. . .1· · .

..

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- 15 -

E) TIRAINAGE TIES PLAINES DE NABAGAYE - DJAFGA ­TCROMO - et BIGtJE=PALAM PAR IJl!1 MAYO-m:oRbOYE(œOMAO)

L'itinéraire de la prospection du 7 octobre a étéle suivant : départ du LOGONE par le Mayo BALAYE, parlequel nous avons pu accéder au l·layo MEMIE. Du ].1ayo MDlIIEnous avons suivi une dépression qui se présente comme unprolongement du mayo MOFJ)OYE en direction du MEMIE. Cettedépression a été suivie jusqu'à la tête du MORDOYE. Auretour, un parcours plus direct a permis de revenir auMDMIE.

On sait que, par suite de l'ouverture de brèche deDJAFKA, qui débitait 207 m3/s. le 6 octobre, un véritablefleuve submergeait la plaine. La profondeur atteignait1.00 m sur une largeur de 2 km. Les vitesses sont dif­férentes selon la nature de la végétation. Paradoxalementce sont dans les zônes les plus déprimées sue les obsta­cles à l'écoulement sont les plus importants: la végéta­tion, surtout le riz sauvage, est tellement dense que lecourant est inéxistant. Par contre sur les hauts-fondsoù les graminées sont beaucoup plus frêles, les vitessessont visibles, de l'ordre de 20 à 30 cm/s et toutes diri­géés vers le r.Iayo-MORDOYE. D'ailleurs, la pente entre ler.layo-M::::-J:·îI~_.et le GUERLEOU à KAYE-KAYE est forte puisquenous avons 2,14 m. sur 11 km.

Le débit du mayo MORDOYE (ou ~Qr:~~;..q) était de150 m3/s. seulement le 6 octobre. Nous savons eue lachute de débit de 204 à 150 m3/s est dûe à l'accumulationdans la plaine, qui produit un amortissement très impor­tant, et, égalemont, aux pertes par évaporation.

Sur le trajet de retour, qui ne suit pas de dépres­sion marquée, nous n'avons pas rencontré d'obstacle àl'écoulement, et il semble que ce tracé qui est le plusdirect entre le MIEMIE et le I10IillOY:'.: soit succeptibledl être re-l;enu pour l'établissement du canal de drainageprincipal des plaines se 'crouvant au voisinage du MIEMIE.

3 et 4 - RCUTE pr~R.r-1AN.r-;NT:C ]):8 POUSS A GUIRVIDIG - YAERESSITUES AU NORD DE LA ROUTE POUSS GUIRVIDIG -

Le tracé de la route POUSS-GUIRVIDIG est absolumentproscrit pour l'établissement d'une route permanente •

. . .1 . · .

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- 16 -

On constate en effet qu'il traverse le YAERE àl'endroit où il est le plus profond et où l'écoulementest le plus diffus~ entre POUSS et MAGA, soit sur 10 Yùll.La profondeur variait le 5 octobre de 0,90 m au voisinagede MAGA à 1,30 m au voisinage de POUSSe Au-dereà de MAGA,la route prend le yaéré ~LEO de biais. Le tracé n'auraitbesoin, ici, qu'à être dévié pour longer le bourrelet deberge jusqu'à MAODA et MONGO, et traverser à un emplace­ment où le yaéré KELEO, devenu le Mayo VRIK est beaucoupmoins large, mais ceci n'apporte aucun remède à la tra­versée du yaéré entre POUSS et MAGA : construction d'unechaussée-digue de 2,00 sur 10 km.

Nous proposons une solution ~ui peut se concevoirdans un plan d'aménagement des yaérés au nord de la routeactuelle POUSS-GUI~DIG.

On sait· que par le travers de cette route, et avecune direction Sud~Est, Nord-Ouest, passe un courant pro­venant du GUERLEOU. Cette rivière a un débit de l'ordrede 200 m3/s en année nOTITIale, , mais une partie de ce débitse déverse dans le KBLEO et grace à l'accumulation dansla plaine et les pertes par évaporation, ce n'est qu'undébit très inférieur à celui du GUERLEOU que l'on recueil­le dans la LOGOn~ATIA qui est l'exutoire final.

Entre la route de POUSS-GUIRVIDIG et la LOGOMATIAon aurait àfffaire à un écoulement en nappe sans la pré­sence de deux liGnes de croupes allongées sensiblementSud-Ouest, Nard-Est: nl.lJI0UDA et GOuu.WUN. L'effet deces barraees naturel sur l'écouleDent est de forcer leseaux à sc rassembler et à emprunter des passages étroits.

La butte de UAHOUTIA est presque contiguë à cellede POUSS-BMfGAL et la dépression entre ces deux buttesest relativement étroite (800 m).

Le courant venant du sud emprunte partiellementcette dépression, mais se rassemble surtou-i; dans un véri­table canal de 20 à 25 m. coupant la butte de r,:AHOUDA, et(lui est ap11elé r..:ïayo-l'iANGA. La profondeur est de 3,00 m.le courant de 0,60 à 0,70 rn/s, et le débit de l'tordre de25 m3/s. On remar~uera que le MM~GA est dans le prolonge­ment du Mayo-POUSS. Mais la but, e de MAROUDA ne s'avancepas très loin à l'Est, et n'est donc pas. favorable àl'établissement d'une route vers GUIRVIDIG.

La butte de GOUll10UN est beaucoup plus allongée etse prolonge presque sans interruption jusqu'au Mayo-VRIK

.../ ...

- 17 -

Une ~artie du courant la contourne par l'Est (Mayo-GUELEPETE), nous l'avons traversé entre MOURLA et GOULTvIOUN.Le lit est ici peu dégagé, profond de 1,60 m avec desvitesses très faibles, 10 cID/s. La ~itesse plus rapideque celle de l'écoulement général en nappe, mais cecourant longeant la butte de GCun.lOUN, n'est cependantpas une véritable rivière. Une autre partie du courantcontourne la butte par l'Ouest de la butte de ZIAni etdonne naissance à une rivière affluente du Mayo-VRIK, leMayo GOUSSOUFOU, large de 30 m, profond de 1,20 m et oùle courant est de 0,30 mis. (débit de 10 à 15 m3/s). Iln'y a pas de passage d'eau entre GUEDUENG et ZIAM, celui­ci étant colmaté par des herbes p~t~èmement &enses.

Mais la majeure partie du flot passe entre KOrrBYEet GUEDUENG par un canal identique à celui de MAROUDA,et 'lui porte le même nom: l';Iayo liIAHGHA (ils sont d'ail­leurs dans le prolongement l'un de l'autre) - largeur:20 m, profondeur: 3 ID, vitesse: 0,60 mis, débit: 25 m3/s;environ.

En Drofitant des buttes et de l'existence d'tmcanal étroit et facile à franchir, on pourrait imaginerun tracé de route POUSS-GUIRVIDIG par BANGAL, MAOUDA, KOKOUAYE, (traversée du Mayo-MANGA), GUEDUENG par ZIMII,KOSNAGA (en longeant la rivière GOUSSOUFOU), traverséedu Mayo-VRIK en aval du confluent avec la rivièreGCUSSOUFOU • Les difficultés s'arrêtent à cette dernièretraversée, puisque l'on se trouve ensuite sur la buttede GUIRVIDIG..

L'avantage de ce tracé serait une seule traverséede yaéré, entre I,iAOTIDA et KOUAW. Celle-ci ne recoupepas les lignes de courant et ne nécessite aucun ouvraged'art. La hauteur d'inondation est d'ailleurs sensible-ment plus faible ~ue var le tracé actuel (0,50 à 0,90) _au lieu de 0,9 à 1,30) et la longueur bcaucoup plus fai­ble, 3 km environ.

Le drainage de ce casier se ferait par le Mayo-RAAet le GUELE PETE, sans avoir à creuser de chenaux d'éva­cuation, vraisemblablement, puisque l'afflux d'eau seraitréduit de tout le flot en provenilllce de l'Ouest (surtoutcelui entre BANGAL et lIAHOUDA) qui constitue actuellementla principale alimentation de cette plaine.

..

- 18 ­5° ~coulement des pointéede crue du LOGONE par les lacs

TU JSüURIS -Nous ne reprenQrons pas le problème dans son ensemble

dans cette note provisoire, mais examinerons seulement lesfaits nouveaux précisas lors de la prospection 1959.

A) EFFICA0Iï~ DU CHENAL DU GENIE RURAL -

On sait que les eaux se déversent sur le bourrelet deberge peu accentué du bras de Yrding (les eaux du bras deYrding proviemîent du drainage des déversements en nappe duLOGONE entre NASSA lKA et BONGOR ; ce sont des eaux filtréeset décantées par le passage dans les herbes, ce qui expliquel'absence de bourrelet et l'existence de la défluence deDANA). Ce déversement se fait entre MARAO et DBGUISI sur6 Km environ, mais le courant est particulièrement bien mar­qué au campement de ICRTCHill1. Les eaux longent ensuite labutte bordant la depression entre MARAO et DANA.

Le Génie Rural, compte tenu des profils topographiquesa creusé à titre d'expérience un chenal provisoire de 20 m.de largeur et 1,00 m. de profondeur sur une trentaine demètres, coupant la berge du bras de Yrding 1 km en mnont ducampement de KBRTCHD.1. Ce chenal est établi en principe dansla zône de plus forte pente entre le bras de Yrding et DANA •

Cependant ce chenal débouche dans une zône boisée, denseet nous pensons que ceci ne doit pas être favorable à l'écou­lement.

Notons que ce chemin des eaux ne rencontre certainementpas èt' obstacle insurmontable puisqu'il est suivi par lesgrosses ~irogues chargées (tirant d'eau 25 à 35 cm).

Les mesures faites dans le chenal ont donné les résul-tats suivants:

largeur (libre d'herbes) : 17 m.l?rofondeur uniforme (de 0,95 à 1,00 m)tpour une hauteur à l'échelle de 1,05)vitesse maxima: 0,30 misvitesse moyenne en surface 0,23 misdébit environ: 3

Le débit est insmgnifiant en regard des débits qu'ilserait utile de faire passer par DMfA soit 200 à 500 m3/sselon le programme que l'on s'liaposera.

L'expérience doit cependant être poursuivie en prolon­geant beaucoup plus loin le chenal (dont il sera d'ailleursfaci18 de calculer le débit à priori).

. . .1 .....

....

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- 19 -

Jill). DEBIT A DANA _.

Cette mesure est délicate parce que la pente estextrêmement faible (on le verra en constatant que le remousdu lac de FIANGA atteint certainement DANA pour les fortescrues). D'ou une sectiom considérable et des vi tes'ses trèsfaibles qui sont défavorabl" s à la précision des mesures.

La mesure du 26 septembre 1959 (graphique 14) donne undébit de 50 m3/s pour une hauteur à l'échelle de DANA de1,09.

Ce débit est le plus fort que nous ayons "i:;rouvé depuis1955, où il avait dépassé 75 m3/ s. Ceci est d'ailleurs dansl'ordre des choses puisqu'en hauteur, sinon en volume annuella crue de 1959 vient au deuxième rang après celle de 1955.

On remarque que le débit devient brusquement trèsfaible dès que le niveau à BONC~R descend au-dessous de 3,30à l'échelle ~~tenfran.

Nous avions trouvé 5 m3/s en 1956 (pour 3,27) et dumême ordre en 1950 (pour 3,26).

Pour des cotes inférieures à 3,20 le débit est nul àDANA ..

Le relèvement du plan d'eau du LOGONE résultant desendiguements en aval de MARAO-TOUKOU, est nous l'avons vuresponsable d'un débit du Grr~RLEOU plus élevé ~ue celui pré­vu. La courbe de remous des endi@lements est remontée jus­qu'au seuil de KLRTCHZM, mais n'influence que très peu ledéversement vers DANA (le niveau est relevé d'environ 5 cmdepuis les endiguements).

C) NIVEAU DES Ll;.CS TOUBOURIS -

Nous avons comparé dans le tableau de la page 20 lesniveaux des lacs de FIANGA et de TI~,[ depuis 1948 et leurvariation cn regard des niveaux à BONGOR •

.. ./ ...

Iiiveaux des lacs de FIANGA et TlKEM comparés à ceux de BONGOR-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=~=-=-=- =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-:-=-=-=-=-=-=

BONGOR FIANGA TIKEM. .-----~-~~----------------~----------------------------------------------------------------------------'." Lecture Maxi. •. Lecture c. absolues

. .. ..•.....-----------~-----------------:--------------------~-------------:-------------------------------------Année:LecturE: Date::C.abso1ue ':Etiage:Date :Maxi.:Date :C.abselue:Etiage:Date :Maxî.:Date :C.absolue

. " . ..----~:--~---:-~---:----------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1948 ':3,26 ::21-9: 325~76: l,98 .:2~il .: 4,63:30-9 ,:(323,00) .: 0,40 : 1-6 .: 3,00: 1-10: 323,58 (1)-----:------:-----:~---------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1949 ,:3,19 .:6",:,,10 ',: 325,69 .: 2,00 ':: 4,20.:26-10: 322,571 .s 0,40 ::27-7 .: 2,00:22-10: 322,58 (1)-----:~----~:-----:~--------:-----~:-----:-----=-----:-~-------:------:-----:-----:-----:------------

1950 ':'J,~ :: 3 ,10 -: 325,74 ,: 2,il .: ,: 5,22 :10-l0: 323,59.: : : 3,20 :11-10: 323,78 (1)-----:~----:---~.:--------~:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1951 :2.94:14-10-: 325,44 : 2,00 :1- 7 ': 3,54: 3-10: 321191 'r : : 1,82: 1-10: 322,50____.:-------:----...::----------':------":-----':-----':---__i- .: ': o: 'j ": _

1952 .:3,20 ::20-9': 325,70 : 2,00.: 7 ,: 4,98,:26-9: 323~35 .: 0,5ID : 1-7 : 2,.90:26-9 : 323,58-----:---~:-----:----------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1953 :3,12 :: (9)'~ 325,62 ': 2,00 .:15-6 : 4,36:11-10: 322,03 : 0,20 ':10-5 : 2,24.: 9-9 ; 322,92-----:~-----:------:----------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:---~-:------------1954 :3,26 ':27-9:: 325,76 ; 2,22 : 9-6 : 5,05:10-10: 323,42 : 0,01 :30-5 : 2,89:13-10: 323,57

O. . 00. , •

-----;~~~-:-----:----------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----;------------

1955 :3,42 :22-1~ 325,92 : 2,48 :11-6 : 5,60:26-10: 323,97 : 0,16 : 1-6 : 3,28:27-10: 323,96. " . .-----:--~---:-----:----------:------:-----:-----$-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1956 :3,27 :23-10: 325,77 : 2,40 :12-7 : 4,98: 3-11: 323,35 : 0,11 : 7-6 : 2,7I:l0-l0: 323,39-----:-~----:-----:----------:------:-----:-----:-----:---------:------:-----:-----:-----:------------

1957' :3,06 :25-9: 325,56 : 2,43 : 5-y' ': 4,02:22-10: 322,39 : 0,10 : 7-5 :(2,18: 5-1Cl: 322 ,86_____ : 0: : .: : ': : : : : : : : _

1958 :3,15 .:13-10': 325,65 : 2,30 : 6-6 : 4,16:24-10: 322,53 : 0,10 : 5-6 .: 2,18:21-10: 322,86-----:--~---:-----:----------:------:-----:-----;-----:---------:------:-----:-----:-----:------------1959 :3 31 ':27-9: 325 81 : 2 38 : 2-6 : 5 67: 8-10: 324 04 : 0 01 :12-5 : 3 37: 8-10: 324 05----- -~---- ----- ----~----- --~--- ----- --~-- ----- ----~---- --~--- ----- --~-- ----- ----~-------1960 : :: ::::: : : : : :-=-=-=-~=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Zére à l'échelle de BONGOR322,50

Zéro à ltéchelle de FIANGA318,37:

(1) Cotes lues en 1949+ 0,26

Zéro à l'échelle de TIKEM320,68

(l)Zéro en 1948-49-50 =320,58)Zéro après 1950 - 320,6812.07 ou au dessous du macaron 1GB

- 21 -

La comparaison est plus faœŒ1e par le tableau suivantoù les hauteurs à BONGOR sont classées dans l'ordre croissant

------------------------~-----------------------------------------------------------------------------------------------Année .: Bongor: Fianga ': Tikem ':Différence Fianga-Tikem

------~:-------~:-------~:-------~:-------------------------1951 .: 325,44 : 321,,91 ': 322,.50: - 0,59------~:-------~:--------:--------:-------------------------

1957 - 0,47------~:--------:-------~:-------~:-------------------------

1953 : 325,62 ': 322,73 : 322,92: - 0,19------_.:--------:--------:-------~:-------------------------1958 ': 325,,65 : 322,53: 322,86 : - 0,33-------:-------~:-------~:-----~-~:-------------------------

1949: 325~,69 : 322,57 ': 322,.58 : - O,ali-------:--------:--------:-------~:-------------------------1952: 325,.70 .: 323,35 .: 323,,58 .: - 0,23---~--~:-------~:--------:-------~:-------------------------1950 .: 3 25 ,,74 : 3 23 , 59 ': 3 23 , 78 .: - 0, 19------~:-------~:-------~:-------~:-------------------------1954: 325,76 : 323,42': 323,57 ': - 0,15-------: --------": --------': ~------T:-------------------------1948: (325,,76): (323,,00)-: (\323,58): (- 0,58)------_.:--------:-------~:-------~:--------------------------

1956 ": 325,77: 323,35 : 3 23,.39: - 0,04-------:-------~:--------:--------":--------------------------1959 : 325,,81 : 324,.04 : 3 24,05 : - O,OI-------:----------------~:--------":-------------------------1955 : 325, 92 : 323, 97 : 323,96 : - 0,01============================================================

Dans ce tableau nous constatons que le niveau maximumdes lacs ne varie pas toujours dans le même sens que le maxi­mum à BONGOR : ceci résulte d'autres facteurs:

a) la durée de la crue,b) pluies sur le lac,c) travaux qui ont été faits en travers de la dépres­

sion des TOUBOUR1S (digue de MOLFOUDE1 et digue de T1I~I).d) de l'engravement progressif du seuil séparant les

lacs de F1M~GA et T1ID]~ par le cone de déjection de la KAB1A.Ce cone traverse maintenant entièrement la dépression.

On constate d'autre part que les niveaux s'égalisentparfaitement aux 2 échelles pour les niveaux élevés et supé­rieurs à 323 ,,50.

Pour des cotes inférieures les lacs de T1~]d et deF1ANGA sont séparés par le seuil de MOLFOUDE1 et le delta dela KAB1A.

1 • • • 1....

- 22 -

Il est curieux de constater que le lac de FIANGA situéen amont, à la niveau le plus bas. Ceci est dû au partage deseaux de la ICABIA entre les deux lacs par deux bras différentsle bras gauche alimentant le lac de TIKIDl étant le plus impor­tant; ceci est également dû . ~I"~ à certains affluents quiapportent dans le lac de TI~ un volume important (le MayoD~HE du pont de SAII{A en particulier).

Pour les hautes-caux c'est en définitif la digue deTIKEI.\1 qui impose le niveau et non le seuil de FIANGA MOLFOU­DEI. Ceci est à retenir si l'on veut faire passer un plusfort débit dans la dépression: c'est en priorité l'aména­gement de la digue de TI~J qu'il faut étudier.

On remarque encore que le niveau des lacs en 1959 estplus élevé que celui de 1955, bien que le débit ait étéincomparablement plus faible. Nous croyons devoir incriminerla digue de TIIG~J en priorité, mais iill faudrait aussi véri­fier si le seuil de DACUA BOULEMBALI, plus en aval, n'est pasbouché par des paquets d'herbesi

On doit cependant signaler que si la digue de TI~T adepuis 1955 d'abord été relevée, elle a ensuite été arraséeà une cote plus basse en 1958.

D) PENTE DE LA LIGNE D'EAU ENTRE YRDING ET FIANGALes niveaux du plan d'eau sont rep~rés avec exactitude

aux points suivants :

échelle deéchelle de

- échelle deéchelle de

BONGOR CotonfranYRDING (canal du G.R.)DANA (village)FIANGA (Cotonfran)

zéro àIl

""

322,50324,00321,2"[318,37

...

a) Niveau dans le bras de Yrding~

En supposant les pentes constantes et égales dans lebras de YRDING et le LOGONE, on déduit que le niveau à l'en­trée du canal du GGnie Rural de YRDING doit être sensible­ment le même que celui du LOGONE 4 Km en aval de la Cotonfran(pour joindre ce pn~t on redescend en effet 7,5 km sur leLOGONE et on remonte 3,5 km dans le bras de YRDING).

La pente du LOGONE entre BONGOR et TIKEl\1 (24,5 km) aévolué. de la manière suivante au maximum de la crue depuis1955.

===========================================================1955 .: 19,2 cm/km .~: 1958 ': 18,2 cm/km------~:------------------::------_.:----------------------1956- .: 18,8 cm/km ':: 1959': 17,9 cm/km-------:------------------::------~:----------------------1957 18,6 cm/km ....==========================================================

... / ...

.. - 322, 50 --- - ---.---.-.-.-- ...

Bongor lrding Dana

km Okm 6km

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.\ -~ 324,OO--~1,1

11,

__ 323/ 00 _~I-

PROFILS DU PLAN D'EAUDE LA DEPRESSION DE DANA

en 1955 1958 et 1959

59

--·--····-·------·.··--·-·--·--·--···--·-r --"-_..

1Lac à Douzctyct

1&km

En outre, entre BONGOR et MARAO (17 km)en 1959 une pente de 17,6 cm(km.

Nous pouvons calculer ainsi le niveau àde l'entrée du canan du Génie Rural.

23 -on a trouvé

l'emplacemènt

============================================================.: 1950 .: 1955: 1956": 1957·: 1958': 1959

----------~:---~-~:-----~:-----~:-----~:-----~:----~------BON GOR----------~:----~:-----~:-----~:-----~:-----~:-------- ---dénivellée·: 0,77: 0,77: 0,75: 0,75: 0,73': 0,72~-~-------~:---~-~:-----~:-----~:-----~:-----~:-----------YRDING : 3 24 ,)97: 3 25,,15: 3 25 ,,02: 324,.81: 324,.92: 325,09------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

et 1959 :2,56 )2,98)

La cote de 1958 était de 324,38 + 0,45 = 324,.83 à YRDING"donc légèrement plus faible que celle que nous avons calculéeAnnée faible, il y a peu de débit dans le marigot et les eauxsont plus basses que celles du LOGONE.

La cote de 1959 est bien semblable à celle que nous avonstrouvée à l'échelle du canal de YRDING et ~ui était de324,00 + 1,05 = 325,P5 le l octobre pour une cote de322,50 + 3,29 = 325,79 à BONGOR.

b) Niveaux à DANANous n'avons que des renseignements isolés sur les ni-

veaux à DANA :- le maximum de 1955 a été 324,,04.Les lectures ont été plus fréquentes en 1958- maximum 1958 ': 323,,83 (hauteur à 11 échelle_. Il. 1959: 324,,25 (, Ir. "

c) Profils YRDING - FI.ANGA===========================================================

.:. YRDING. Km 0 .: DANA Km 6 .:. Lac FIANGA (Jll km 18----------:-----~-------~:------------~:--------------------

324,,97 .. '. 323,.59· •325 -15- o. 324,04 '. 3 23 ,97• •324, ~

.. 32i ,83 '. 322 ,,53-· ..· .. 324,04325,.0~ · 32 ,25 ..

'..~-fr:i:::--- ..-~~~.----..

-: ...;-J:~---,. -~nir"'T;::.....--­

•

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Hous avons établi les profils sur le graphique nO

On remarquera qu'entre YRDING et DANA la pente est presqueégale à celle du LOGONE et qu'elle est ensuite sous la dépen­dance des niveaux du lac.

1958 donne le profil pour une année peu abondante et1959 pour une année forte.

(~JJ.) Nous pensons que le niveau du lac est le même à FIANGAet à DOUZEYE par suite de la grande largeur du lac deFIANGA entre DOUZEYE et FIANGA.

. . .1· · ·

.'"

_. 2~-

E) DIVERSES SOLUTIONS ENVISAGEES POUR LE DEVERSEMŒrrfTDES CRüES PAR LE SEUIL DE DANA -

Les eaux déversées à DANA provienne~~ du marigotde YRDING, ~ui est lui-même alimenté par a~'Bersementsdu LOGONE sur sa rive gauche en aval de MASSA IICA.

Cette circonstance fait que:l - Les eaux du marigot sont claires et n'apportent pasd'alluvions sur le seuil de DANA.2 -Le marigot ne débite que pour des niveaux élevésdu plan d'eau du LOGONE et le débit croit rapidementquand les eaux du LOGONE dépassent le niveau des ber­ges. Ainsi, en fonction du niveau à BONGOR nous avonsles débits suivants du marigot:

Niveau RONGOR': Débit marigot--------------~:---------------

2,.90 .: 30 m3/ SI:---------------': ---------------

3,00 : 70 m3/ li---------------~---------------

3,10 .: 125 mJ/s---------------': ---------------

3,.20 : 200 m3/ IF.

--------------~:-----~---------3,JO : 320 m3/ fJ.,

--------------~:---------------3 ,40 : 5I!i m3/ fi;

===============================

Le marigot de YRDING a donc un débit de l'ordrede celui qu'il serait souhaitable d1évacuer en. cas decrues exceptionnelles.

Nous proposons de détourner le marigot de YRDINGpar la dépression de DIŒA.

Ce marigot est facile à barrer puisque sa largeurest de 76 m et sa profondeur de 6 m. (jaugeage du l ­10 - 59).

D'ailleurs il est coupé par la route de BaNGOR àYAGOUA, à ICGRTCREM, par un ouvrage qui l'obstrue pres-­que entièrement, et qui est submergé chaque annéesans être totalement emporté •

Le barrage serait destiné à relever le plan d'ea~

du marigot en amont de KERTCHEM. Il devrait être pro~

longé par une diguette sur la rive droite du marigotet à l'intérieur de la dépression de DANA (vois cro­quis de principe).

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1/100.000Echelle:

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TSEBE

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PROJET D 'AMENAGEMENT DU SEUIL DE DANA

CRT 6005 ED; 1~

CENTRE DE RECHERCHES TCHADIENNES

LE: "-3 -53 DES: LouiS VISA: t).f3 TUBE NC? AO

l

- 25 .-

Le problème le plus délicat sera l'évacuation du dé-­bit par le seuil de KERTCHEM, la dépression de DANA et le8lacs TOUBOURIS.

La première solution envisagée était un canal pro~ond

de 1,5 m, large de 100 m. La pente était choisie très faible10 cm au km, tant pour éviter l'érosion et le risque de"capture" du Logone par les lacs Toubouris, risque d'ail­leurs très illusoire, que pour ré-soudre le problème de lIé··coulement à la sortie du canal.

Cette sortie doit ~tre dégagée, ce qui suppcse que leplafond du canal n'est pas à une cote in~érieure à celle duthalweg. Or la pente de la dépression est de 13,5 cm/km~ etle canal devrait avoir 14 km pour affleurer s'il est enterrede 50 cm au départ. Le prix d'un tel canal serait naturel-,lement prohibitif.

Nous avons recherché une autre solution, qui a d'ail­leurs été vue par M. COTTENET.

En 1958 et 1959 le Génie Rural a essayé dtarase~ laberge du marigot de Yrding sur une largeur de ] 7 Dl., et UY\O

distance de 60 m en direction de DANA. Ce 'canal très peuprofond débitait 3 m3/s. En l'exécutant dans de meilleures~onditions (arasement sur une plus grande distance) et unmeilleur emplacement (le canal d'essai débouchait dans UI_b

zone boisée) on peut compter·sur un débit linéaire de 0~25m3/s/m~ Et 'dans ces conditions il serait possible ël.;envoyerdans la dépression de DANA 250 m3/s sur une longueur deberge de 1000 m.

Ceci ne pourrait naturellement pas se ~aire clans le.b~du marigot de Yrding dont nous avons parlé~

Si l'arasement devait être ~ait sur une bande largede 1000 m. avec un simple décapage de 10 à 20 cm seulementcela ne représenterait qu'un terrassement peu important(les dâiais serviraient naturellement à la construction dela digue). Il faudrait toutefois prévoir un desherbage pé·­riodique du seuil, quand une série d.e crues faibles lais..­sera s'enraciner de nouveau les touffes d'herbes~

:e.AGL 27

MAXIMUMS ENRZGISTRES SUR LES ECHELLES DE CRUE DU

PERllvŒTRE RIZICOLE YAGOUA ••POUSS AU COURS DE

LA CRUE 1959

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Emplacement <i.e ':

l'échelle :Date ':lecture': Zéro de -.: Cote du plan

: : l'échelle : d'eau----------~----~:--------------~:------~:---------_.:-----------------

~.

' .•

:BONGOR ': 27 10 -: 3,31 ':DJOKOEYDI -: 30 - 9 -: 2,59' ':MARAO T. 30 - 9 .: 2,27 -:TOUKOU -: 30 - 9 -: 1,76 -:KARTOA ': 30 - 9 -: 2,28 -:SOUMARAYE ': 29-30- 9 -: 2 ~ 50 '::BALAGAM -: 29-30-9 et 1-10: 2,36 -:Mayo :BALAYE ': 30-9 et 1-10": 2,91 ':DJAFGA -: 21 - 9 -: 2,78 -:TCHOMO -: 18 - 9 -: 2,35 -::BIGUE PALJffil -: 21 - 9 -: 0;78 ':POUSS ':, 9 - 9 -: 1,,68 .-:ZINATA ': 16 -, 9 -: 1,,88 -:MOURLA ':, 8 au 17:' - 10 ':, 0,50 '.:lRDENG -: JJ. - lO T 1,05 --:DANA ':- 1 - lD ': 1,29 ':Maye D.ANAI -: 6 au 11 - 10 .: 3.,79 ':Lac TOULMAS ':. 20 - 9e-t, 3-10: ':Maye MIEMIE -: 7 - 10 .: 0,75 -:Mission Cathol.': 2 - 10 ': 4,.40 -:Maye OUITA: 4 m 6 - 10 -: 1,.55 .:MADALMI ': 4 - 10 .:. 2,75 ':KAYE-KAYE 15 - 10 ': 4,3 5 .:FlANGA ': 8 - 10 .: 5,67 :

322,50 -:321,16 ':320,55 ':319,67 -:318,70 .:317,,74 -:316,42 .:314,70 -:314,52 ':314,39 ':.314,533 IO:f~54: -:309,98 .:310,35 -:324,00 ':3 23,_00 ':319,88 ':317,20 ':314,45 -:315,_74 ':314,00311,46 .:308,72 ':318,37 -:

325,81323,75322,82321,4-3320,98320,24318,78317,61317,30316,74315,31312,22311,86310,85325,05324,.29323,67317,27

.315 ,,20320,14315,55314,21313,07324,04

•• •.====================================================================

•

Liste des documents concernant le LOGONE========================================

I - Régime du LOGONE inférieur.-------~---------~~--------

J. - Rapport de la cam,pa,gne 1948 1950

2 - Données pour un aménagement du LOGONE inférieurTome l étude du LOGONE canp agne 1947.;..1952 1953

3 - Données pour un aménagement du LOGONE inférieurTome III Possibilités de régularisation à la suitedes campagnes 194'li - 1952 J.953

4 - Monographie dù LOGONE inférieur Mai 1954

5 - ~ - Pertes du LOGONE entre LAI et BONGOR en 1954 Mai 1955

6 - ~ - Débordements du LOGONE entre.BONGOR et POUSSen 1954, influence de la digue Og~1 Koumi Mai 1955

7 - ~ et ~ bis - Crue du LOGONE entre LA! et GAMSEI Âvril 1955Débits et déversements en 1955

8 - A3 - Régime du LOGONE entre GAMSE! et le Char:t Avril. 1956

9 - AI - A2 ter - Crue du LOGONE 1956 - de LAI à Mai 1957FORT-LAMY

J.a .... .A:t A2 quater - LOGONE I957 - Crue entre LAY etGAMSEY Mars 1958

11 - A A2 (5) - LOGONE 1958 non terminé

12 - Débits solides du LOGONE Novembre 19S5

J.3 - Evaporation dans les plaines du LOGONE et du ChariCampagne 1953....1954. Juin 1955

1.4 - Premières mesures de débits solides du LOGONE A,dt 1955

Liste des documents concernant le LOGONE========================================

7

II - Affluents et défluents du LOGONE entre LAI et BONGOR--------------------------------------------------~-

(y compris la dépression de TIANA)

Mai 1955

Mai 1955

Mai 1954

Avril 1956

Avril 1956

Avril 1956

Mai 1955Mai 1955

publié en :Seuils de M'Bomas et TIaoua Boulembali 1952La eône de cap'~re (campagne 1948-1950) tableaux

TIonnées pour un runénagemGnt du LOGONE inférieurdéversements du LOGONE et conditions d'aménage-ments - campagne 1947 - 1952 le53

3°) - Annexe du Tome II précédent40) - Monographie du LOGONE inférieur

50) - ~ - Prospection de la Tandjilé 195460) - B2 - Etude dans la zone de capture Ere

Fianga par la depression Horguina 1954-7°) - B4 - Prospection de la Bissim courant

Boumo Kim 195480) - BI bis - Régime de la Tandjilé 195590) - B4 bis - Crue de la Bissim en 1955 (digue de

Baryam) courant Boumo Kim en 195510°) - B3 l - La plaine de Derenia et les courants à

l'origine du Ba Illi en 1955110) - B3 II - Annexe: Prospection 1953 du courant

à l'origine du Ba rlil

\J

120) - B3 III - Annexea : Hauteurs et débits en 1953-1954à Sategui, Lai et TIerenia.

13Q) - Possibilités d'aménagement des chutes Gauthiot Sept. 1959

t,

Liste des documenta concernant le LOGO~m

========================================

III - Affluents et défluents entre BaNGOR et FORT-LAMY

(non compris la dépression de DANA)

publié en

1953

1953

:Mai 1954- Monographie du LOGONE inférieur

- Annexes du ToaB II précédent

- Eh: -·Prospection du Ba Illi en aval de MigouY~éré d~ Katoa en 1954 1955

- F6 - Prospection du Mayo Guerléou en 1954 Avril 1955

- E - Prospection du Yaéré du Nord-Cameroun et delZ Kelia. COillDléments sur l'El Beid et la Logo-matia en 1954 Rvril 1955

1°) - Données pour un aménagGmGnt du LOGONE inférieurTome II, déversements. du LOGONE et conditionsd'aménagementr (campagnes 1947 - 1952)

70) - Etude du régilne des petits mayos du Nord-CamerounAvril 1955

Avril 1956

8°) - Reconnaissance du réseau hydrographi~ue tributairedu lac Tchad au Nord-CaLleroun en 1953

9°) - Possibifuité d'aménagement des chutes Gauthiot Septembre 59

10°) - Etude du LOGONE et des défluents Camerounais en1959 (convention Génie Rural Cameroun Semri Mars 1960

112 ) - B6 bis - Prospections et mesures sur le MayeGuerléou en 1956

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