ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR...

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Tarifs de 21 € à 9 € Infos et billetterie : 01 39 97 79 73

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Page 1: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

INFOS PRATIQUES

MUSIQUE• Création scénique de Combattimento, fantasmagorie baroque par l’Ensemble Diderot autour de l’œuvre de Monteverdi. Coproduction Théâtre d’Herblay, Festival Baroque de Pontoise et Atelier des Musiciens du Louvre• Après son rôle dans l’opéra Vanessa en mai 2012, Diana Axentii est de retour pour Chanter et enchanter dans un récital piano-voix autour de Bizet, Berlioz, Duparc,…• Jean-François Zygel décryptera la Sympho-nie n°25, premier chef-d’œuvre de Mozart, avec l’Orchestre Régional de Basse-Normandie• L’Orchestre Pasdeloup propose deux concerts dont un programme de fête mêlant danse et opé-rette autour de l’œuvre d’Offenbach : Vous chan-tiez, eh bien dansez maintenant !

DANSE• Boxe Boxe par le chorégraphe Mourad Merzouki, accompagné du Quatuor Debussy • La compagnie 3e étage revient pour Dérègle-ments avec les danseurs solistes de l’Opéra national de Paris (création)

THÉÂTRE• Michel Bouquet dans Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco qui remporta deux Molières en 2005• Éloge de La Contrebasse avec Clovis Cornillac, qui interprète le texte de Patrick Süskind, autrefois incarné par Jacques Villeret • Un Labiche ébouriffant avec Embrassons- nous Folleville, dans une mise en scène de Pierre Pradinas interprétée entre autres par une épatante Romane Bohringer

ET CINQ REPRÉSENTATIONS QUE pour les enfantsVoici dix-neuf ans que la ville d’Herblay place la sensibilisation à l’opéra au cœur du projet lyrique.

Cette année encore, de nombreux écoliers d’Herblay et de tout le Val d’Oise, âgés de cinq à onze ans, ont l’opportunité d’assister aux représentations de ces deux perles lyriques. Une trentaine de classes des écoles Jean Jaurès, Les Chênes, Jean Moulin, Marie Curie et Pasteur mais aussi des élèves de Pierrelaye, Cormeilles en Parisis, Bezons, Piscop et Fosses bénéficient d’ateliers et de rencontres avec un intervenant musical du Conservatoire municipal et les artistes des deux opéras.

Mais surtout, tous ces enfants découvrent le travail de création et la vie du théâtre grâce à

Théâtre Roger Barat Direction et programmation : Vincent LasserrePlace de la Halle95220 Herblay01 39 97 79 73

Avec le soutien du Conseil Général du Val d’Oise, de la communauté d’agglomération Le Parisis, de l’Education nationale et d’Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France).1-1060178 / 1-1060182 / 2-1060181 / 3-1060183

une visite complète des lieux pendant les répé-titions, pour enfin faire partie du public des trois séances scolaires (les 23, 30 mai et 3 juin) et des deux séances “découvertes” (le 24 mai) prévues spécialement pour eux.

LA PÉDAGOGIEpar le LYRIQUEPar le nombre d’enfants qui ont découvert l’opéra à Herblay depuis 1994 et la mobilisation de l’équipe de la direction culturelle avant et durant les six semaines de création et de répé-titions, Herblay s’affirme comme une ville défini-tivement lyrique.

C’est pourquoi la ville obtient le soutien de l’Education nationale en ce qui concerne les ac-tions pédagogiques menées dans les classes, mais aussi d’Arcadi, Agence culturelle d’Île-de-France, qui promeut la sensibilisation à l’opéra.

COUP DE PROJECTEUR sur une partie de la SAISON PROCHAINE

Journées des ABONNEMENTSLe samedi 22 juin de 9h à 18h et le dimanche 23 juin de 9h à 13h au Théâtre Roger Barat et à l’Espace André Malraux. Tarifs de 21 € à 9 €

Infos et billetterie : 01 39 97 79 73

Billetterie 01 39 97 79 73 01 30 26 19 [email protected]

LE CONSUL de GIAN CARLO MENOTTIAvec le soutien du Conseil général du Val d’Oise

Pour la vingtième édition de l’opéra à Herblay le Théâtre Roger Barat initie une collaboration avec l’Orchestre Pasdeloup qui affiche la virtuosité contemporaine avec des œuvres de figures majeures sur la scène musicale internationale, et toujours, Iñaki Encina Oyón à la direction musicale et Bérénice Collet à la mise en scène.

Le Consul, imaginé par Gian Carlo Menotti (1911-2007) au moment de l’après-guerre fait écho à sa situation d’italien émigré aux Etats-

INDISCRÉTIONS sur la CRÉATION LYRIQUE de mai-juin 2014

Unis, mais aussi à la situation politique des pays européens de cette époque. Il a encore largement de quoi faire frémir au XXIe siècle. L’œuvre créée en 1950 a été récompensée par le prix Pulitzer et le Drama Critics Award pour l’œuvre musicale de l’année.

Cet opéra aborde la notion de liberté à travers l’histoire de la femme d’un dissident qui se bat pour ses idées dans un régime autoritaire et se heurte à une bureaucratie aveugle et inflexible.

• Le célèbre Diner de cons mis en scène par Francis Veber avec Patrick Haudec œur et José Paul (création)• Le Dindon de Feydeau, mise en scène de Hélène Lebarbier et Vica Zagreba• L’auteur et interprète Jean-Louis Fournier s’amuse de sa vieillesse dans Mon dernier cheveux noir

HUMOUR• Perruques, de Jonathan Lambert• Seul en scène de Mathieu Madenian• J’ai l’impression que je vous plais… de Chantal Ladesou

Depuis la gare Saint-Lazare, prendre direction Mantes-la-Jolie, Gisors, Boissy l’Aillerie ou Pontoise25 minutes15 minutes ligne directe.

Sortir à la porte de Clichy, A86, A15, puis prendre la sortie 5.1 Herblay20 minutes.

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LES DEUX OPÉRASNouvelle production scénique en mai et juin 2013 avec deux opéras d’un acte en une soirée : Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber, deux perles du XIXe siècle qui entrent en résonnance avec l’actualité et les difficultés écono-miques d’aujourd’hui. Cette soirée lyrique prolonge le succès de la création Vanessa de Samuel Barber de mai 2012 (coproduction Opéra-Théâtre - Metz métropole).

Les deux héros Zanetto et Abu Hassan par-tagent la même insouciance, bien qu’ils soient confrontés à la pauvreté. Mais là où Pietro Mascagni choisit la poésie pour marquer la rencontre entre son jeune héros et la belle Silvia, Carl Maria von Weber fait preuve d’hu-mour et d’ironie pour raconter les péripéties de Abu Hassan et de sa femme aux prises avec leurs créanciers. Les thèmes abordés, associés aux choix artistiques avec lesquels ils sont trai-tés témoignent de la modernité voire de l’actua-lité de ces deux opéras.

MARIAM SARKISSIAN, Zanetto dans l’opéra ZANETTOMariam Sarkissian est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur, de la Schola Cantorum de Paris et de l’Ecole Normale de Musique. Lauréate de concours internationaux, elle se produit en oratorio, récitals et concerts en France et à l’étranger. Elle incarne également des rôles marquants sur les scènes françaises et lors de festivals : Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Dorabella dans Cosi fan tutte, Clarice dans La Pietra del paragone, Peace dans la Serenata Theatrale a 5 de Johann Sigismund Kusser, Angelina dans La Cenerentola, Isabella dans l’Italiana il Algeri et cette saison Oreste dans La Belle Hélène au Théâtre du Capitole de Toulouse.

“La spécificité du rôle de Zanetto, tient au fait que Mascagni a gardé l’idée initiale de la pièce de François Copée, écrite pour Sarah Bernhardt, en faisant interpréter Zanetto par une femme, réintroduisant ainsi un rôle travesti de premier plan dans

l’opéra italien, en rupture avec la période verdienne. Le rôle de Zanetto représente donc pour moi, en plus de l’intérêt de son caractère et sa partie musicale d’une extraordinaire beauté, une rareté et une curiosité historique et musicologique”.Iñaki Encina Oyón, direction musicale

Bérénice Collet, mise en scèneChristophe Ouvrard, scénographie et création costumesAlexandre Ursini, création lumièresOrchestre-Atelier OstinatO

Mariam Sarkissian, ZanettoMaria Virginia Savastano, Silvia Victor Dahhani, Abu HassanClaudia Galli, FatimaNika Guliashvili, OmarVincent Byrd Le Sage, le narrateur

ZANETTO de PIETRO MASCAGNIEn ouverture de cette soirée lyrique, Zanetto, musicien vagabond et Silvia, jeune femme riche et adulée. Tout oppose cette grande cantatrice applaudie sur les scènes du monde entier et ce guitariste vagabond, et pourtant ils s’éprennent l’un de l’autre dans une éphémère rencontre.Pietro Mascagni (1863-1945), élève indiscipliné au conservatoire de Milan, a été musicien de rue avant de se lancer dans l’écriture lyrique et de connaître un immense succès avec Cavalleria rusticana, en 1890. Il compose entre le XIXe et le XXe siècle, entre vérisme et romantisme.Dès l’introduction de ce petit bijou lyrique composé en 1896, l’atmosphère se répand en une séduction mélancolique. La veine mélodique de Mascagni, sa discrète alchimie instrumentale et son sens infaillible de l’expression vocale, font de Zanetto un intermezzo subtil et tendre.

ABU HASSAN de CARL MARIA VON WEBERPlace ensuite au drolatique Abu Hassan, mûri par les années, mais léger et insouciant comme l’était Zanetto. Plus cigale que fourmi, lui et son épouse Fatima, ont vécu au-dessus de leurs moyens ; les voilà surendettés et dans l’im-possibilité de faire face à leurs créances. C’est dans une joyeuse comédie que les deux époux usent de solutions abracadabrantes pour se tirer d’affaire. Carl Maria von Weber (1786-1826) baigne dès son enfance dans le milieu artistique. Il compose ses premières œuvres très tôt et, à partir de Abu Hassan en 1811, de nombreuses compositions lyriques attestent de son talent et connaissent le succès jusqu’au phénoménal Freischütz créé en 1821.Dans Abu Hassan, adapté du conte “Abu Hassan où l’histoire du dormeur réveillé” issu des Mille et Une nuits, le génie théâtral de Carl Maria von Weber s’exprime déjà, ce qui en fait une pièce remarquable de la scène comique.

CLAUDIA GALLI, Fatima dans l’opéra ABU HASSANClaudia Galli obtient le Prix Supérieur de Chant et le Premier Prix d’Art Lyrique du Conservatoire d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Dès 2006, elle interprète ses premiers rôles sur scène avant d’in-tégrer en 2007 l’Ate-lier Lyrique de l’Opé-ra national de Paris. On l’entend alors dans Cosi fan tutte, Dido and Æneas, Les Aveugles, L’Enfant et les Sortilèges, Il Matrimonio segreto. En 2009, elle est lauréate du Prix Carpeau de l’Opéra national de Paris. Parallèlement elle fait ses débuts à l’Opéra na-tional de Paris (Frau ohne Schatten, Rigoletto, Idomeneo et Suor Angelica puis Sylviane dans Die lustige Witwe et bientôt Clorinda dans La Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National de Lorraine (Micaëla dans Carmen).On a pu l’entendre dans le cadre du Young Sin-ger Project du Festival de Salzbourg 2011 et au Festival d’Aix-en-Provence (la Princesse et la Chauve-souris dans l’Enfant et les Sortilèges). Elle chantera prochainement avec l’Orchestre Philarmonique de Luxembourg.

“Ce personnage de Fatima riche en couleurs passe tour à tour de la douceur la plus chaleureuse à un pathos démesuré et drôle. La langue allemande donne également à ce personnage une couleur plus profonde que je ne me l’étais imaginé tout d’abord en lisant le résumé de l’histoire en français. Il estremarquable de constater combien une langue colore un rôle ou un caractère d’une façon qui lui est tout à fait propre... J’apprécie tout particulièrement les rôles avec du relief, dotés d’une grande richesse d’expression. Fatima promet donc beaucoup de possibilités d’interprétations et de nombreuses surprises pour le public et moi-même !”

Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber : deux opéras en un acte que nous nous réjouissons de vous faire découvrir au cours d’une même soirée.

Traversées par des thèmes communs, l’amour malgré les différences, les difficultés économiques, ces deux œuvres offrent d’évidentes résonnances avec les enjeux de notre monde actuel. Leur atmosphère, radicalement distincte, vous fera voyager le long d’une belle variation sur la gamme des émotions, de la poésie au burlesque le plus fantaisiste.Cette production témoigne ainsi de la modernité de ces deux opéras et, au-delà, de l’opéra.

Comme l’an dernier pour la production de l’opéra Vanessa de Samuel Barber (en coproduction avec l’Opéra-Théâtre - Metz Métropole), notre production lyrique 2013 est portée par des chan-teurs de talent issus, pour les rôles principaux, de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, de la Schola Cantorum ou encore du Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille.

Jeune chef d’orchestre en pleine ascension, Iñaki Encina Oyón, lui aussi issu de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, dirigera l’Orchestre-Atelier OstinatO.Enfin, Bérénice Collet signera cette année encore la mise en scène de notre production lyrique, pérennisant une collaboration artistique fructueuse.Nous vous proposons ainsi un projet passionnant, produit avec enthousiasme, et nous espérons vous accueillir très nombreux lors de ces représentations, véritable temps fort lyrique.

Venez découvrir la production 2013 !

En 2014, ce sera notre vingtième édition du lyrique et le théâtre produira Le Consul de Gian Carlo Menotti.

Je souhaite vivement remercier nos partenaires, particulièrement le Conseil Général du Val d’Oise qui s’engage avec force cette année dans le soutien de cette production, mais aussi Arcadi, la communauté d’agglomération Le Parisis et l’Education nationale.

Annie LécotConseillère municipale, déléguée à la culture et au patrimoine

EDITOQuestions à BÉRÉNICE COLLET, metteur en scèneComment s’articule la soirée, d’une œuvre à l’autre ?J’imagine cette soirée opéra comme un moment fantaisiste dans lequel s’entrechoquent deux atmosphères radicalement différentes. Passer de la poésie au burlesque. De l’esthétisme de Zanetto au joyeux bazar d’Abu Hassan. Malgré

le pont créé entre les œuvres par le biais d’un personnage, ce-lui d’Abu Hassan, qui pourrait être, dix ans plus tard, le jeune Za-netto de la première partie, aucun lien sty-listique artificiel entre les deux œuvres n’est créé. Les deux esthétiques n’ont pas de rapport entre elles, si ce n’est

une transposition des lieux originels des deux histoires. Zanetto est replacé dans l’univers du théâtre, tandis que le cadre d’Abu Hassan est celui de la crise des subprimes américaine.

Quelle est la thématique commune aux deux opéras ?Dans les deux cas, on trouve une réflexion sur l’amour. Elle se fait sur un mode plus tortueux, complexe dans Zanetto, puisque Silvia, malgré son amour pour le jeune Zanetto, décide néanmoins de le laisser partir. Dans ce premier opéra, l’amour est un moyen pour l’héroïne de se sentir vivante, vibrante, de ressentir des émotions vives. Et tant pis si ce sont des sentiments douloureux.

Dans Abu Hassan, l’amour entre le personnage qui donne son nom à l’opéra et sa femme Fa-tima est le socle de stabilité qui court au long de cette histoire rocambolesque et abraca-dabrante. Les deux personnages vivent leur relation d’une façon très moderne, n’hésitant pas à s’adresser des piques dont on peut se

DEUX OPÉRAS d’une heure, pour une soirée lyriqueAvec des chanteurs issus de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris

demander si elles ne reflètent pas une part de vérité ; mais quand chacun se retrouve seul, on découvre à quel point l’amour qu’ils res-sentent l’un pour l’autre est profond et bâti sur la confiance et la compréhension.

Abu Hassan, c’est une histoire d’amour ?Pas du tout ! C’est une histoire d’argent, de dettes et d’escroquerie. Et c’est une histoire où les deux personnages d’escrocs sont ceux auxquels on s’attache le plus. Ce petit opéra de Weber met en scène un couple qui vit au dessus de ses moyens, un créancier mafieux et libidi-neux, un Calife plein de mansuétude... Le tout forme une histoire très pétillante dans laquelle il ne faut pas chercher la vraisemblance des situations. C’est justement tout le sel de cette œuvre : on se régale de la façon improbable dont Abu Hassan et sa femme parviennent à se tirer finalement d’affaire. Un comédien-narrateur est là pour faire le lien entre les personnages et pour expliquer la situation au public.

Question à IÑAKI ENCINA OYÓN, directeur musicalComment envisagez-vous la direction musicale pour ces deux opéras d’un acte très différents ?Ce sont deux ouvrages très contrastés. Il faut trouver leur identité propre mais aussi chercher à

construire un parcours dans la soirée lyrique. Pour Abu Hassan, il faut retrouver le côté vivace et virtuose de l’orchestre qui est très sollicité dans l’ouverture et dans diffé-rents passages solistes. Zanetto quant à lui est un ouvrage plus lyrique, il faut faire émerger la pâte sonore qui sert de support aux chanteurs et trouver ce rubato caractéristique

de la musique italienne pour accompagner à tout moment le chant et le rendre expressif.

Rareté ! Après le succès de Vanessa de Samuel Barber, en mai dernier, le Théâtre Roger Barat proposeraen mai-juin 2013 un diptyque constitué d’Abu Hassan et Zanetto… Opéra Magazine - septembre 2012. Mariam Sarkissian, Frédéric Rubay (chef de chant),

Victor Dahhani et Nika Guliashvili en répétition.

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Page 3: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

LES DEUX OPÉRASNouvelle production scénique en mai et juin 2013 avec deux opéras d’un acte en une soirée : Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber, deux perles du XIXe siècle qui entrent en résonnance avec l’actualité et les difficultés écono-miques d’aujourd’hui. Cette soirée lyrique prolonge le succès de la création Vanessa de Samuel Barber de mai 2012 (coproduction Opéra-Théâtre - Metz métropole).

Les deux héros Zanetto et Abu Hassan par-tagent la même insouciance, bien qu’ils soient confrontés à la pauvreté. Mais là où Pietro Mascagni choisit la poésie pour marquer la rencontre entre son jeune héros et la belle Silvia, Carl Maria von Weber fait preuve d’hu-mour et d’ironie pour raconter les péripéties de Abu Hassan et de sa femme aux prises avec leurs créanciers. Les thèmes abordés, associés aux choix artistiques avec lesquels ils sont trai-tés témoignent de la modernité voire de l’actua-lité de ces deux opéras.

MARIAM SARKISSIAN, Zanetto dans l’opéra ZANETTOMariam Sarkissian est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur, de la Schola Cantorum de Paris et de l’Ecole Normale de Musique. Lauréate de concours internationaux, elle se produit en oratorio, récitals et concerts en France et à l’étranger. Elle incarne également des rôles marquants sur les scènes françaises et lors de festivals : Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Dorabella dans Cosi fan tutte, Clarice dans La Pietra del paragone, Peace dans la Serenata Theatrale a 5 de Johann Sigismund Kusser, Angelina dans La Cenerentola, Isabella dans l’Italiana il Algeri et cette saison Oreste dans La Belle Hélène au Théâtre du Capitole de Toulouse.

“La spécificité du rôle de Zanetto, tient au fait que Mascagni a gardé l’idée initiale de la pièce de François Copée, écrite pour Sarah Bernhardt, en faisant interpréter Zanetto par une femme, réintroduisant ainsi un rôle travesti de premier plan dans

l’opéra italien, en rupture avec la période verdienne. Le rôle de Zanetto représente donc pour moi, en plus de l’intérêt de son caractère et sa partie musicale d’une extraordinaire beauté, une rareté et une curiosité historique et musicologique”.Iñaki Encina Oyón, direction musicale

Bérénice Collet, mise en scèneChristophe Ouvrard, scénographie et création costumesAlexandre Ursini, création lumièresOrchestre-Atelier OstinatO

Mariam Sarkissian, ZanettoMaria Virginia Savastano, Silvia Victor Dahhani, Abu HassanClaudia Galli, FatimaNika Guliashvili, OmarVincent Byrd Le Sage, le narrateur

ZANETTO de PIETRO MASCAGNIEn ouverture de cette soirée lyrique, Zanetto, musicien vagabond et Silvia, jeune femme riche et adulée. Tout oppose cette grande cantatrice applaudie sur les scènes du monde entier et ce guitariste vagabond, et pourtant ils s’éprennent l’un de l’autre dans une éphémère rencontre.Pietro Mascagni (1863-1945), élève indiscipliné au conservatoire de Milan, a été musicien de rue avant de se lancer dans l’écriture lyrique et de connaître un immense succès avec Cavalleria rusticana, en 1890. Il compose entre le XIXe et le XXe siècle, entre vérisme et romantisme.Dès l’introduction de ce petit bijou lyrique composé en 1896, l’atmosphère se répand en une séduction mélancolique. La veine mélodique de Mascagni, sa discrète alchimie instrumentale et son sens infaillible de l’expression vocale, font de Zanetto un intermezzo subtil et tendre.

ABU HASSAN de CARL MARIA VON WEBERPlace ensuite au drolatique Abu Hassan, mûri par les années, mais léger et insouciant comme l’était Zanetto. Plus cigale que fourmi, lui et son épouse Fatima, ont vécu au-dessus de leurs moyens ; les voilà surendettés et dans l’im-possibilité de faire face à leurs créances. C’est dans une joyeuse comédie que les deux époux usent de solutions abracadabrantes pour se tirer d’affaire. Carl Maria von Weber (1786-1826) baigne dès son enfance dans le milieu artistique. Il compose ses premières œuvres très tôt et, à partir de Abu Hassan en 1811, de nombreuses compositions lyriques attestent de son talent et connaissent le succès jusqu’au phénoménal Freischütz créé en 1821.Dans Abu Hassan, adapté du conte “Abu Hassan où l’histoire du dormeur réveillé” issu des Mille et Une nuits, le génie théâtral de Carl Maria von Weber s’exprime déjà, ce qui en fait une pièce remarquable de la scène comique.

CLAUDIA GALLI, Fatima dans l’opéra ABU HASSANClaudia Galli obtient le Prix Supérieur de Chant et le Premier Prix d’Art Lyrique du Conservatoire d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Dès 2006, elle interprète ses premiers rôles sur scène avant d’in-tégrer en 2007 l’Ate-lier Lyrique de l’Opé-ra national de Paris. On l’entend alors dans Cosi fan tutte, Dido and Æneas, Les Aveugles, L’Enfant et les Sortilèges, Il Matrimonio segreto. En 2009, elle est lauréate du Prix Carpeau de l’Opéra national de Paris. Parallèlement elle fait ses débuts à l’Opéra na-tional de Paris (Frau ohne Schatten, Rigoletto, Idomeneo et Suor Angelica puis Sylviane dans Die lustige Witwe et bientôt Clorinda dans La Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National de Lorraine (Micaëla dans Carmen).On a pu l’entendre dans le cadre du Young Sin-ger Project du Festival de Salzbourg 2011 et au Festival d’Aix-en-Provence (la Princesse et la Chauve-souris dans l’Enfant et les Sortilèges). Elle chantera prochainement avec l’Orchestre Philarmonique de Luxembourg.

“Ce personnage de Fatima riche en couleurs passe tour à tour de la douceur la plus chaleureuse à un pathos démesuré et drôle. La langue allemande donne également à ce personnage une couleur plus profonde que je ne me l’étais imaginé tout d’abord en lisant le résumé de l’histoire en français. Il estremarquable de constater combien une langue colore un rôle ou un caractère d’une façon qui lui est tout à fait propre... J’apprécie tout particulièrement les rôles avec du relief, dotés d’une grande richesse d’expression. Fatima promet donc beaucoup de possibilités d’interprétations et de nombreuses surprises pour le public et moi-même !”

Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber : deux opéras en un acte que nous nous réjouissons de vous faire découvrir au cours d’une même soirée.

Traversées par des thèmes communs, l’amour malgré les différences, les difficultés économiques, ces deux œuvres offrent d’évidentes résonnances avec les enjeux de notre monde actuel. Leur atmosphère, radicalement distincte, vous fera voyager le long d’une belle variation sur la gamme des émotions, de la poésie au burlesque le plus fantaisiste.Cette production témoigne ainsi de la modernité de ces deux opéras et, au-delà, de l’opéra.

Comme l’an dernier pour la production de l’opéra Vanessa de Samuel Barber (en coproduction avec l’Opéra-Théâtre - Metz Métropole), notre production lyrique 2013 est portée par des chan-teurs de talent issus, pour les rôles principaux, de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, de la Schola Cantorum ou encore du Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille.

Jeune chef d’orchestre en pleine ascension, Iñaki Encina Oyón, lui aussi issu de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, dirigera l’Orchestre-Atelier OstinatO.Enfin, Bérénice Collet signera cette année encore la mise en scène de notre production lyrique, pérennisant une collaboration artistique fructueuse.Nous vous proposons ainsi un projet passionnant, produit avec enthousiasme, et nous espérons vous accueillir très nombreux lors de ces représentations, véritable temps fort lyrique.

Venez découvrir la production 2013 !

En 2014, ce sera notre vingtième édition du lyrique et le théâtre produira Le Consul de Gian Carlo Menotti.

Je souhaite vivement remercier nos partenaires, particulièrement le Conseil Général du Val d’Oise qui s’engage avec force cette année dans le soutien de cette production, mais aussi Arcadi, la communauté d’agglomération Le Parisis et l’Education nationale.

Annie LécotConseillère municipale, déléguée à la culture et au patrimoine

EDITOQuestions à BÉRÉNICE COLLET, metteur en scèneComment s’articule la soirée, d’une œuvre à l’autre ?J’imagine cette soirée opéra comme un moment fantaisiste dans lequel s’entrechoquent deux atmosphères radicalement différentes. Passer de la poésie au burlesque. De l’esthétisme de Zanetto au joyeux bazar d’Abu Hassan. Malgré

le pont créé entre les œuvres par le biais d’un personnage, ce-lui d’Abu Hassan, qui pourrait être, dix ans plus tard, le jeune Za-netto de la première partie, aucun lien sty-listique artificiel entre les deux œuvres n’est créé. Les deux esthétiques n’ont pas de rapport entre elles, si ce n’est

une transposition des lieux originels des deux histoires. Zanetto est replacé dans l’univers du théâtre, tandis que le cadre d’Abu Hassan est celui de la crise des subprimes américaine.

Quelle est la thématique commune aux deux opéras ?Dans les deux cas, on trouve une réflexion sur l’amour. Elle se fait sur un mode plus tortueux, complexe dans Zanetto, puisque Silvia, malgré son amour pour le jeune Zanetto, décide néanmoins de le laisser partir. Dans ce premier opéra, l’amour est un moyen pour l’héroïne de se sentir vivante, vibrante, de ressentir des émotions vives. Et tant pis si ce sont des sentiments douloureux.

Dans Abu Hassan, l’amour entre le personnage qui donne son nom à l’opéra et sa femme Fa-tima est le socle de stabilité qui court au long de cette histoire rocambolesque et abraca-dabrante. Les deux personnages vivent leur relation d’une façon très moderne, n’hésitant pas à s’adresser des piques dont on peut se

DEUX OPÉRAS d’une heure, pour une soirée lyriqueAvec des chanteurs issus de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris

demander si elles ne reflètent pas une part de vérité ; mais quand chacun se retrouve seul, on découvre à quel point l’amour qu’ils res-sentent l’un pour l’autre est profond et bâti sur la confiance et la compréhension.

Abu Hassan, c’est une histoire d’amour ?Pas du tout ! C’est une histoire d’argent, de dettes et d’escroquerie. Et c’est une histoire où les deux personnages d’escrocs sont ceux auxquels on s’attache le plus. Ce petit opéra de Weber met en scène un couple qui vit au dessus de ses moyens, un créancier mafieux et libidi-neux, un Calife plein de mansuétude... Le tout forme une histoire très pétillante dans laquelle il ne faut pas chercher la vraisemblance des situations. C’est justement tout le sel de cette œuvre : on se régale de la façon improbable dont Abu Hassan et sa femme parviennent à se tirer finalement d’affaire. Un comédien-narrateur est là pour faire le lien entre les personnages et pour expliquer la situation au public.

Question à IÑAKI ENCINA OYÓN, directeur musicalComment envisagez-vous la direction musicale pour ces deux opéras d’un acte très différents ?Ce sont deux ouvrages très contrastés. Il faut trouver leur identité propre mais aussi chercher à

construire un parcours dans la soirée lyrique. Pour Abu Hassan, il faut retrouver le côté vivace et virtuose de l’orchestre qui est très sollicité dans l’ouverture et dans diffé-rents passages solistes. Zanetto quant à lui est un ouvrage plus lyrique, il faut faire émerger la pâte sonore qui sert de support aux chanteurs et trouver ce rubato caractéristique

de la musique italienne pour accompagner à tout moment le chant et le rendre expressif.

Rareté ! Après le succès de Vanessa de Samuel Barber, en mai dernier, le Théâtre Roger Barat proposeraen mai-juin 2013 un diptyque constitué d’Abu Hassan et Zanetto… Opéra Magazine - septembre 2012. Mariam Sarkissian, Frédéric Rubay (chef de chant),

Victor Dahhani et Nika Guliashvili en répétition.

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LES DEUX OPÉRASNouvelle production scénique en mai et juin 2013 avec deux opéras d’un acte en une soirée : Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber, deux perles du XIXe siècle qui entrent en résonnance avec l’actualité et les difficultés écono-miques d’aujourd’hui. Cette soirée lyrique prolonge le succès de la création Vanessa de Samuel Barber de mai 2012 (coproduction Opéra-Théâtre - Metz métropole).

Les deux héros Zanetto et Abu Hassan par-tagent la même insouciance, bien qu’ils soient confrontés à la pauvreté. Mais là où Pietro Mascagni choisit la poésie pour marquer la rencontre entre son jeune héros et la belle Silvia, Carl Maria von Weber fait preuve d’hu-mour et d’ironie pour raconter les péripéties de Abu Hassan et de sa femme aux prises avec leurs créanciers. Les thèmes abordés, associés aux choix artistiques avec lesquels ils sont trai-tés témoignent de la modernité voire de l’actua-lité de ces deux opéras.

MARIAM SARKISSIAN, Zanetto dans l’opéra ZANETTOMariam Sarkissian est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur, de la Schola Cantorum de Paris et de l’Ecole Normale de Musique. Lauréate de concours internationaux, elle se produit en oratorio, récitals et concerts en France et à l’étranger. Elle incarne également des rôles marquants sur les scènes françaises et lors de festivals : Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Dorabella dans Cosi fan tutte, Clarice dans La Pietra del paragone, Peace dans la Serenata Theatrale a 5 de Johann Sigismund Kusser, Angelina dans La Cenerentola, Isabella dans l’Italiana il Algeri et cette saison Oreste dans La Belle Hélène au Théâtre du Capitole de Toulouse.

“La spécificité du rôle de Zanetto, tient au fait que Mascagni a gardé l’idée initiale de la pièce de François Copée, écrite pour Sarah Bernhardt, en faisant interpréter Zanetto par une femme, réintroduisant ainsi un rôle travesti de premier plan dans

l’opéra italien, en rupture avec la période verdienne. Le rôle de Zanetto représente donc pour moi, en plus de l’intérêt de son caractère et sa partie musicale d’une extraordinaire beauté, une rareté et une curiosité historique et musicologique”.Iñaki Encina Oyón, direction musicale

Bérénice Collet, mise en scèneChristophe Ouvrard, scénographie et création costumesAlexandre Ursini, création lumièresOrchestre-Atelier OstinatO

Mariam Sarkissian, ZanettoMaria Virginia Savastano, Silvia Victor Dahhani, Abu HassanClaudia Galli, FatimaNika Guliashvili, OmarVincent Byrd Le Sage, le narrateur

ZANETTO de PIETRO MASCAGNIEn ouverture de cette soirée lyrique, Zanetto, musicien vagabond et Silvia, jeune femme riche et adulée. Tout oppose cette grande cantatrice applaudie sur les scènes du monde entier et ce guitariste vagabond, et pourtant ils s’éprennent l’un de l’autre dans une éphémère rencontre.Pietro Mascagni (1863-1945), élève indiscipliné au conservatoire de Milan, a été musicien de rue avant de se lancer dans l’écriture lyrique et de connaître un immense succès avec Cavalleria rusticana, en 1890. Il compose entre le XIXe et le XXe siècle, entre vérisme et romantisme.Dès l’introduction de ce petit bijou lyrique composé en 1896, l’atmosphère se répand en une séduction mélancolique. La veine mélodique de Mascagni, sa discrète alchimie instrumentale et son sens infaillible de l’expression vocale, font de Zanetto un intermezzo subtil et tendre.

ABU HASSAN de CARL MARIA VON WEBERPlace ensuite au drolatique Abu Hassan, mûri par les années, mais léger et insouciant comme l’était Zanetto. Plus cigale que fourmi, lui et son épouse Fatima, ont vécu au-dessus de leurs moyens ; les voilà surendettés et dans l’im-possibilité de faire face à leurs créances. C’est dans une joyeuse comédie que les deux époux usent de solutions abracadabrantes pour se tirer d’affaire. Carl Maria von Weber (1786-1826) baigne dès son enfance dans le milieu artistique. Il compose ses premières œuvres très tôt et, à partir de Abu Hassan en 1811, de nombreuses compositions lyriques attestent de son talent et connaissent le succès jusqu’au phénoménal Freischütz créé en 1821.Dans Abu Hassan, adapté du conte “Abu Hassan où l’histoire du dormeur réveillé” issu des Mille et Une nuits, le génie théâtral de Carl Maria von Weber s’exprime déjà, ce qui en fait une pièce remarquable de la scène comique.

CLAUDIA GALLI, Fatima dans l’opéra ABU HASSANClaudia Galli obtient le Prix Supérieur de Chant et le Premier Prix d’Art Lyrique du Conservatoire d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Dès 2006, elle interprète ses premiers rôles sur scène avant d’in-tégrer en 2007 l’Ate-lier Lyrique de l’Opé-ra national de Paris. On l’entend alors dans Cosi fan tutte, Dido and Æneas, Les Aveugles, L’Enfant et les Sortilèges, Il Matrimonio segreto. En 2009, elle est lauréate du Prix Carpeau de l’Opéra national de Paris. Parallèlement elle fait ses débuts à l’Opéra na-tional de Paris (Frau ohne Schatten, Rigoletto, Idomeneo et Suor Angelica puis Sylviane dans Die lustige Witwe et bientôt Clorinda dans La Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National de Lorraine (Micaëla dans Carmen).On a pu l’entendre dans le cadre du Young Sin-ger Project du Festival de Salzbourg 2011 et au Festival d’Aix-en-Provence (la Princesse et la Chauve-souris dans l’Enfant et les Sortilèges). Elle chantera prochainement avec l’Orchestre Philarmonique de Luxembourg.

“Ce personnage de Fatima riche en couleurs passe tour à tour de la douceur la plus chaleureuse à un pathos démesuré et drôle. La langue allemande donne également à ce personnage une couleur plus profonde que je ne me l’étais imaginé tout d’abord en lisant le résumé de l’histoire en français. Il estremarquable de constater combien une langue colore un rôle ou un caractère d’une façon qui lui est tout à fait propre... J’apprécie tout particulièrement les rôles avec du relief, dotés d’une grande richesse d’expression. Fatima promet donc beaucoup de possibilités d’interprétations et de nombreuses surprises pour le public et moi-même !”

Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber : deux opéras en un acte que nous nous réjouissons de vous faire découvrir au cours d’une même soirée.

Traversées par des thèmes communs, l’amour malgré les différences, les difficultés économiques, ces deux œuvres offrent d’évidentes résonnances avec les enjeux de notre monde actuel. Leur atmosphère, radicalement distincte, vous fera voyager le long d’une belle variation sur la gamme des émotions, de la poésie au burlesque le plus fantaisiste.Cette production témoigne ainsi de la modernité de ces deux opéras et, au-delà, de l’opéra.

Comme l’an dernier pour la production de l’opéra Vanessa de Samuel Barber (en coproduction avec l’Opéra-Théâtre - Metz Métropole), notre production lyrique 2013 est portée par des chan-teurs de talent issus, pour les rôles principaux, de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, de la Schola Cantorum ou encore du Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille.

Jeune chef d’orchestre en pleine ascension, Iñaki Encina Oyón, lui aussi issu de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, dirigera l’Orchestre-Atelier OstinatO.Enfin, Bérénice Collet signera cette année encore la mise en scène de notre production lyrique, pérennisant une collaboration artistique fructueuse.Nous vous proposons ainsi un projet passionnant, produit avec enthousiasme, et nous espérons vous accueillir très nombreux lors de ces représentations, véritable temps fort lyrique.

Venez découvrir la production 2013 !

En 2014, ce sera notre vingtième édition du lyrique et le théâtre produira Le Consul de Gian Carlo Menotti.

Je souhaite vivement remercier nos partenaires, particulièrement le Conseil Général du Val d’Oise qui s’engage avec force cette année dans le soutien de cette production, mais aussi Arcadi, la communauté d’agglomération Le Parisis et l’Education nationale.

Annie LécotConseillère municipale, déléguée à la culture et au patrimoine

EDITOQuestions à BÉRÉNICE COLLET, metteur en scèneComment s’articule la soirée, d’une œuvre à l’autre ?J’imagine cette soirée opéra comme un moment fantaisiste dans lequel s’entrechoquent deux atmosphères radicalement différentes. Passer de la poésie au burlesque. De l’esthétisme de Zanetto au joyeux bazar d’Abu Hassan. Malgré

le pont créé entre les œuvres par le biais d’un personnage, ce-lui d’Abu Hassan, qui pourrait être, dix ans plus tard, le jeune Za-netto de la première partie, aucun lien sty-listique artificiel entre les deux œuvres n’est créé. Les deux esthétiques n’ont pas de rapport entre elles, si ce n’est

une transposition des lieux originels des deux histoires. Zanetto est replacé dans l’univers du théâtre, tandis que le cadre d’Abu Hassan est celui de la crise des subprimes américaine.

Quelle est la thématique commune aux deux opéras ?Dans les deux cas, on trouve une réflexion sur l’amour. Elle se fait sur un mode plus tortueux, complexe dans Zanetto, puisque Silvia, malgré son amour pour le jeune Zanetto, décide néanmoins de le laisser partir. Dans ce premier opéra, l’amour est un moyen pour l’héroïne de se sentir vivante, vibrante, de ressentir des émotions vives. Et tant pis si ce sont des sentiments douloureux.

Dans Abu Hassan, l’amour entre le personnage qui donne son nom à l’opéra et sa femme Fa-tima est le socle de stabilité qui court au long de cette histoire rocambolesque et abraca-dabrante. Les deux personnages vivent leur relation d’une façon très moderne, n’hésitant pas à s’adresser des piques dont on peut se

DEUX OPÉRAS d’une heure, pour une soirée lyriqueAvec des chanteurs issus de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris

demander si elles ne reflètent pas une part de vérité ; mais quand chacun se retrouve seul, on découvre à quel point l’amour qu’ils res-sentent l’un pour l’autre est profond et bâti sur la confiance et la compréhension.

Abu Hassan, c’est une histoire d’amour ?Pas du tout ! C’est une histoire d’argent, de dettes et d’escroquerie. Et c’est une histoire où les deux personnages d’escrocs sont ceux auxquels on s’attache le plus. Ce petit opéra de Weber met en scène un couple qui vit au dessus de ses moyens, un créancier mafieux et libidi-neux, un Calife plein de mansuétude... Le tout forme une histoire très pétillante dans laquelle il ne faut pas chercher la vraisemblance des situations. C’est justement tout le sel de cette œuvre : on se régale de la façon improbable dont Abu Hassan et sa femme parviennent à se tirer finalement d’affaire. Un comédien-narrateur est là pour faire le lien entre les personnages et pour expliquer la situation au public.

Question à IÑAKI ENCINA OYÓN, directeur musicalComment envisagez-vous la direction musicale pour ces deux opéras d’un acte très différents ?Ce sont deux ouvrages très contrastés. Il faut trouver leur identité propre mais aussi chercher à

construire un parcours dans la soirée lyrique. Pour Abu Hassan, il faut retrouver le côté vivace et virtuose de l’orchestre qui est très sollicité dans l’ouverture et dans diffé-rents passages solistes. Zanetto quant à lui est un ouvrage plus lyrique, il faut faire émerger la pâte sonore qui sert de support aux chanteurs et trouver ce rubato caractéristique

de la musique italienne pour accompagner à tout moment le chant et le rendre expressif.

Rareté ! Après le succès de Vanessa de Samuel Barber, en mai dernier, le Théâtre Roger Barat proposeraen mai-juin 2013 un diptyque constitué d’Abu Hassan et Zanetto… Opéra Magazine - septembre 2012. Mariam Sarkissian, Frédéric Rubay (chef de chant),

Victor Dahhani et Nika Guliashvili en répétition.

4 volets supplement Opera.indd 2 20/03/13 09:40

Page 5: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

LES DEUX OPÉRASNouvelle production scénique en mai et juin 2013 avec deux opéras d’un acte en une soirée : Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber, deux perles du XIXe siècle qui entrent en résonnance avec l’actualité et les difficultés écono-miques d’aujourd’hui. Cette soirée lyrique prolonge le succès de la création Vanessa de Samuel Barber de mai 2012 (coproduction Opéra-Théâtre - Metz métropole).

Les deux héros Zanetto et Abu Hassan par-tagent la même insouciance, bien qu’ils soient confrontés à la pauvreté. Mais là où Pietro Mascagni choisit la poésie pour marquer la rencontre entre son jeune héros et la belle Silvia, Carl Maria von Weber fait preuve d’hu-mour et d’ironie pour raconter les péripéties de Abu Hassan et de sa femme aux prises avec leurs créanciers. Les thèmes abordés, associés aux choix artistiques avec lesquels ils sont trai-tés témoignent de la modernité voire de l’actua-lité de ces deux opéras.

MARIAM SARKISSIAN, Zanetto dans l’opéra ZANETTOMariam Sarkissian est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur, de la Schola Cantorum de Paris et de l’Ecole Normale de Musique. Lauréate de concours internationaux, elle se produit en oratorio, récitals et concerts en France et à l’étranger. Elle incarne également des rôles marquants sur les scènes françaises et lors de festivals : Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Dorabella dans Cosi fan tutte, Clarice dans La Pietra del paragone, Peace dans la Serenata Theatrale a 5 de Johann Sigismund Kusser, Angelina dans La Cenerentola, Isabella dans l’Italiana il Algeri et cette saison Oreste dans La Belle Hélène au Théâtre du Capitole de Toulouse.

“La spécificité du rôle de Zanetto, tient au fait que Mascagni a gardé l’idée initiale de la pièce de François Copée, écrite pour Sarah Bernhardt, en faisant interpréter Zanetto par une femme, réintroduisant ainsi un rôle travesti de premier plan dans

l’opéra italien, en rupture avec la période verdienne. Le rôle de Zanetto représente donc pour moi, en plus de l’intérêt de son caractère et sa partie musicale d’une extraordinaire beauté, une rareté et une curiosité historique et musicologique”.Iñaki Encina Oyón, direction musicale

Bérénice Collet, mise en scèneChristophe Ouvrard, scénographie et création costumesAlexandre Ursini, création lumièresOrchestre-Atelier OstinatO

Mariam Sarkissian, ZanettoMaria Virginia Savastano, Silvia Victor Dahhani, Abu HassanClaudia Galli, FatimaNika Guliashvili, OmarVincent Byrd Le Sage, le narrateur

ZANETTO de PIETRO MASCAGNIEn ouverture de cette soirée lyrique, Zanetto, musicien vagabond et Silvia, jeune femme riche et adulée. Tout oppose cette grande cantatrice applaudie sur les scènes du monde entier et ce guitariste vagabond, et pourtant ils s’éprennent l’un de l’autre dans une éphémère rencontre.Pietro Mascagni (1863-1945), élève indiscipliné au conservatoire de Milan, a été musicien de rue avant de se lancer dans l’écriture lyrique et de connaître un immense succès avec Cavalleria rusticana, en 1890. Il compose entre le XIXe et le XXe siècle, entre vérisme et romantisme.Dès l’introduction de ce petit bijou lyrique composé en 1896, l’atmosphère se répand en une séduction mélancolique. La veine mélodique de Mascagni, sa discrète alchimie instrumentale et son sens infaillible de l’expression vocale, font de Zanetto un intermezzo subtil et tendre.

ABU HASSAN de CARL MARIA VON WEBERPlace ensuite au drolatique Abu Hassan, mûri par les années, mais léger et insouciant comme l’était Zanetto. Plus cigale que fourmi, lui et son épouse Fatima, ont vécu au-dessus de leurs moyens ; les voilà surendettés et dans l’im-possibilité de faire face à leurs créances. C’est dans une joyeuse comédie que les deux époux usent de solutions abracadabrantes pour se tirer d’affaire. Carl Maria von Weber (1786-1826) baigne dès son enfance dans le milieu artistique. Il compose ses premières œuvres très tôt et, à partir de Abu Hassan en 1811, de nombreuses compositions lyriques attestent de son talent et connaissent le succès jusqu’au phénoménal Freischütz créé en 1821.Dans Abu Hassan, adapté du conte “Abu Hassan où l’histoire du dormeur réveillé” issu des Mille et Une nuits, le génie théâtral de Carl Maria von Weber s’exprime déjà, ce qui en fait une pièce remarquable de la scène comique.

CLAUDIA GALLI, Fatima dans l’opéra ABU HASSANClaudia Galli obtient le Prix Supérieur de Chant et le Premier Prix d’Art Lyrique du Conservatoire d’Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Dès 2006, elle interprète ses premiers rôles sur scène avant d’in-tégrer en 2007 l’Ate-lier Lyrique de l’Opé-ra national de Paris. On l’entend alors dans Cosi fan tutte, Dido and Æneas, Les Aveugles, L’Enfant et les Sortilèges, Il Matrimonio segreto. En 2009, elle est lauréate du Prix Carpeau de l’Opéra national de Paris. Parallèlement elle fait ses débuts à l’Opéra na-tional de Paris (Frau ohne Schatten, Rigoletto, Idomeneo et Suor Angelica puis Sylviane dans Die lustige Witwe et bientôt Clorinda dans La Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National de Lorraine (Micaëla dans Carmen).On a pu l’entendre dans le cadre du Young Sin-ger Project du Festival de Salzbourg 2011 et au Festival d’Aix-en-Provence (la Princesse et la Chauve-souris dans l’Enfant et les Sortilèges). Elle chantera prochainement avec l’Orchestre Philarmonique de Luxembourg.

“Ce personnage de Fatima riche en couleurs passe tour à tour de la douceur la plus chaleureuse à un pathos démesuré et drôle. La langue allemande donne également à ce personnage une couleur plus profonde que je ne me l’étais imaginé tout d’abord en lisant le résumé de l’histoire en français. Il estremarquable de constater combien une langue colore un rôle ou un caractère d’une façon qui lui est tout à fait propre... J’apprécie tout particulièrement les rôles avec du relief, dotés d’une grande richesse d’expression. Fatima promet donc beaucoup de possibilités d’interprétations et de nombreuses surprises pour le public et moi-même !”

Zanetto de Pietro Mascagni et Abu Hassan de Carl Maria von Weber : deux opéras en un acte que nous nous réjouissons de vous faire découvrir au cours d’une même soirée.

Traversées par des thèmes communs, l’amour malgré les différences, les difficultés économiques, ces deux œuvres offrent d’évidentes résonnances avec les enjeux de notre monde actuel. Leur atmosphère, radicalement distincte, vous fera voyager le long d’une belle variation sur la gamme des émotions, de la poésie au burlesque le plus fantaisiste.Cette production témoigne ainsi de la modernité de ces deux opéras et, au-delà, de l’opéra.

Comme l’an dernier pour la production de l’opéra Vanessa de Samuel Barber (en coproduction avec l’Opéra-Théâtre - Metz Métropole), notre production lyrique 2013 est portée par des chan-teurs de talent issus, pour les rôles principaux, de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, de la Schola Cantorum ou encore du Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille.

Jeune chef d’orchestre en pleine ascension, Iñaki Encina Oyón, lui aussi issu de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, dirigera l’Orchestre-Atelier OstinatO.Enfin, Bérénice Collet signera cette année encore la mise en scène de notre production lyrique, pérennisant une collaboration artistique fructueuse.Nous vous proposons ainsi un projet passionnant, produit avec enthousiasme, et nous espérons vous accueillir très nombreux lors de ces représentations, véritable temps fort lyrique.

Venez découvrir la production 2013 !

En 2014, ce sera notre vingtième édition du lyrique et le théâtre produira Le Consul de Gian Carlo Menotti.

Je souhaite vivement remercier nos partenaires, particulièrement le Conseil Général du Val d’Oise qui s’engage avec force cette année dans le soutien de cette production, mais aussi Arcadi, la communauté d’agglomération Le Parisis et l’Education nationale.

Annie LécotConseillère municipale, déléguée à la culture et au patrimoine

EDITOQuestions à BÉRÉNICE COLLET, metteur en scèneComment s’articule la soirée, d’une œuvre à l’autre ?J’imagine cette soirée opéra comme un moment fantaisiste dans lequel s’entrechoquent deux atmosphères radicalement différentes. Passer de la poésie au burlesque. De l’esthétisme de Zanetto au joyeux bazar d’Abu Hassan. Malgré

le pont créé entre les œuvres par le biais d’un personnage, ce-lui d’Abu Hassan, qui pourrait être, dix ans plus tard, le jeune Za-netto de la première partie, aucun lien sty-listique artificiel entre les deux œuvres n’est créé. Les deux esthétiques n’ont pas de rapport entre elles, si ce n’est

une transposition des lieux originels des deux histoires. Zanetto est replacé dans l’univers du théâtre, tandis que le cadre d’Abu Hassan est celui de la crise des subprimes américaine.

Quelle est la thématique commune aux deux opéras ?Dans les deux cas, on trouve une réflexion sur l’amour. Elle se fait sur un mode plus tortueux, complexe dans Zanetto, puisque Silvia, malgré son amour pour le jeune Zanetto, décide néanmoins de le laisser partir. Dans ce premier opéra, l’amour est un moyen pour l’héroïne de se sentir vivante, vibrante, de ressentir des émotions vives. Et tant pis si ce sont des sentiments douloureux.

Dans Abu Hassan, l’amour entre le personnage qui donne son nom à l’opéra et sa femme Fa-tima est le socle de stabilité qui court au long de cette histoire rocambolesque et abraca-dabrante. Les deux personnages vivent leur relation d’une façon très moderne, n’hésitant pas à s’adresser des piques dont on peut se

DEUX OPÉRAS d’une heure, pour une soirée lyriqueAvec des chanteurs issus de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris

demander si elles ne reflètent pas une part de vérité ; mais quand chacun se retrouve seul, on découvre à quel point l’amour qu’ils res-sentent l’un pour l’autre est profond et bâti sur la confiance et la compréhension.

Abu Hassan, c’est une histoire d’amour ?Pas du tout ! C’est une histoire d’argent, de dettes et d’escroquerie. Et c’est une histoire où les deux personnages d’escrocs sont ceux auxquels on s’attache le plus. Ce petit opéra de Weber met en scène un couple qui vit au dessus de ses moyens, un créancier mafieux et libidi-neux, un Calife plein de mansuétude... Le tout forme une histoire très pétillante dans laquelle il ne faut pas chercher la vraisemblance des situations. C’est justement tout le sel de cette œuvre : on se régale de la façon improbable dont Abu Hassan et sa femme parviennent à se tirer finalement d’affaire. Un comédien-narrateur est là pour faire le lien entre les personnages et pour expliquer la situation au public.

Question à IÑAKI ENCINA OYÓN, directeur musicalComment envisagez-vous la direction musicale pour ces deux opéras d’un acte très différents ?Ce sont deux ouvrages très contrastés. Il faut trouver leur identité propre mais aussi chercher à

construire un parcours dans la soirée lyrique. Pour Abu Hassan, il faut retrouver le côté vivace et virtuose de l’orchestre qui est très sollicité dans l’ouverture et dans diffé-rents passages solistes. Zanetto quant à lui est un ouvrage plus lyrique, il faut faire émerger la pâte sonore qui sert de support aux chanteurs et trouver ce rubato caractéristique

de la musique italienne pour accompagner à tout moment le chant et le rendre expressif.

Rareté ! Après le succès de Vanessa de Samuel Barber, en mai dernier, le Théâtre Roger Barat proposeraen mai-juin 2013 un diptyque constitué d’Abu Hassan et Zanetto… Opéra Magazine - septembre 2012. Mariam Sarkissian, Frédéric Rubay (chef de chant),

Victor Dahhani et Nika Guliashvili en répétition.

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Page 6: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

INFOS PRATIQUES

MUSIQUE• Création scénique de Combattimento, fantasmagorie baroque par l’Ensemble Diderot autour de l’œuvre de Monteverdi. Coproduction Théâtre d’Herblay, Festival Baroque de Pontoise et Atelier des Musiciens du Louvre• Après son rôle dans l’opéra Vanessa en mai 2012, Diana Axentii est de retour pour Chanter et enchanter dans un récital piano-voix autour de Bizet, Berlioz, Duparc,…• Jean-François Zygel décryptera la Sympho-nie n°25, premier chef-d’œuvre de Mozart, avec l’Orchestre Régional de Basse-Normandie• L’Orchestre Pasdeloup propose deux concerts dont un programme de fête mêlant danse et opé-rette autour de l’œuvre d’Offenbach : Vous chan-tiez, eh bien dansez maintenant !

DANSE• Boxe Boxe par le chorégraphe Mourad Merzouki, accompagné du Quatuor Debussy • La compagnie 3e étage revient pour Dérègle-ments avec les danseurs solistes de l’Opéra national de Paris (création)

THÉÂTRE• Michel Bouquet dans Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco qui remporta deux Molières en 2005• Éloge de La Contrebasse avec Clovis Cornillac, qui interprète le texte de Patrick Süskind, autrefois incarné par Jacques Villeret • Un Labiche ébouriffant avec Embrassons- nous Folleville, dans une mise en scène de Pierre Pradinas interprétée entre autres par une épatante Romane Bohringer

ET CINQ REPRÉSENTATIONS QUE pour les enfantsVoici dix-neuf ans que la ville d’Herblay place la sensibilisation à l’opéra au cœur du projet lyrique.

Cette année encore, de nombreux écoliers d’Herblay et de tout le Val d’Oise, âgés de cinq à onze ans, ont l’opportunité d’assister aux représentations de ces deux perles lyriques. Une trentaine de classes des écoles Jean Jaurès, Les Chênes, Jean Moulin, Marie Curie et Pasteur mais aussi des élèves de Pierrelaye, Cormeilles en Parisis, Bezons, Piscop et Fosses bénéficient d’ateliers et de rencontres avec un intervenant musical du Conservatoire municipal et les artistes des deux opéras.

Mais surtout, tous ces enfants découvrent le travail de création et la vie du théâtre grâce à

Théâtre Roger Barat Direction et programmation : Vincent LasserrePlace de la Halle95220 Herblay01 39 97 79 73

Avec le soutien du Conseil Général du Val d’Oise, de la communauté d’agglomération Le Parisis, de l’Education nationale et d’Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France).1-1060178 / 1-1060182 / 2-1060181 / 3-1060183

une visite complète des lieux pendant les répé-titions, pour enfin faire partie du public des trois séances scolaires (les 23, 30 mai et 3 juin) et des deux séances “découvertes” (le 24 mai) prévues spécialement pour eux.

LA PÉDAGOGIEpar le LYRIQUEPar le nombre d’enfants qui ont découvert l’opéra à Herblay depuis 1994 et la mobilisation de l’équipe de la direction culturelle avant et durant les six semaines de création et de répé-titions, Herblay s’affirme comme une ville défini-tivement lyrique.

C’est pourquoi la ville obtient le soutien de l’Education nationale en ce qui concerne les ac-tions pédagogiques menées dans les classes, mais aussi d’Arcadi, Agence culturelle d’Île-de-France, qui promeut la sensibilisation à l’opéra.

COUP DE PROJECTEUR sur une partie de la SAISON PROCHAINE

Journées des ABONNEMENTSLe samedi 22 juin de 9h à 18h et le dimanche 23 juin de 9h à 13h au Théâtre Roger Barat et à l’Espace André Malraux. Tarifs de 21 € à 9 €

Infos et billetterie : 01 39 97 79 73

Billetterie 01 39 97 79 73 01 30 26 19 [email protected]

LE CONSUL de GIAN CARLO MENOTTIAvec le soutien du Conseil général du Val d’Oise

Pour la vingtième édition de l’opéra à Herblay le Théâtre Roger Barat initie une collaboration avec l’Orchestre Pasdeloup qui affiche la virtuosité contemporaine avec des œuvres de figures majeures sur la scène musicale internationale, et toujours, Iñaki Encina Oyón à la direction musicale et Bérénice Collet à la mise en scène.

Le Consul, imaginé par Gian Carlo Menotti (1911-2007) au moment de l’après-guerre fait écho à sa situation d’italien émigré aux Etats-

INDISCRÉTIONS sur la CRÉATION LYRIQUE de mai-juin 2014

Unis, mais aussi à la situation politique des pays européens de cette époque. Il a encore largement de quoi faire frémir au XXIe siècle. L’œuvre créée en 1950 a été récompensée par le prix Pulitzer et le Drama Critics Award pour l’œuvre musicale de l’année.

Cet opéra aborde la notion de liberté à travers l’histoire de la femme d’un dissident qui se bat pour ses idées dans un régime autoritaire et se heurte à une bureaucratie aveugle et inflexible.

• Le célèbre Diner de cons mis en scène par Francis Veber avec Patrick Haudec œur et José Paul (création)• Le Dindon de Feydeau, mise en scène de Hélène Lebarbier et Vica Zagreba• L’auteur et interprète Jean-Louis Fournier s’amuse de sa vieillesse dans Mon dernier cheveux noir

HUMOUR• Perruques, de Jonathan Lambert• Seul en scène de Mathieu Madenian• J’ai l’impression que je vous plais… de Chantal Ladesou

Depuis la gare Saint-Lazare, prendre direction Mantes-la-Jolie, Gisors, Boissy l’Aillerie ou Pontoise25 minutes15 minutes ligne directe.

Sortir à la porte de Clichy, A86, A15, puis prendre la sortie 5.1 Herblay20 minutes.

4 volets supplement Opera.indd 1 20/03/13 09:40

Page 7: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

INFOS PRATIQUES

MUSIQUE• Création scénique de Combattimento, fantasmagorie baroque par l’Ensemble Diderot autour de l’œuvre de Monteverdi. Coproduction Théâtre d’Herblay, Festival Baroque de Pontoise et Atelier des Musiciens du Louvre• Après son rôle dans l’opéra Vanessa en mai 2012, Diana Axentii est de retour pour Chanter et enchanter dans un récital piano-voix autour de Bizet, Berlioz, Duparc,…• Jean-François Zygel décryptera la Sympho-nie n°25, premier chef-d’œuvre de Mozart, avec l’Orchestre Régional de Basse-Normandie• L’Orchestre Pasdeloup propose deux concerts dont un programme de fête mêlant danse et opé-rette autour de l’œuvre d’Offenbach : Vous chan-tiez, eh bien dansez maintenant !

DANSE• Boxe Boxe par le chorégraphe Mourad Merzouki, accompagné du Quatuor Debussy • La compagnie 3e étage revient pour Dérègle-ments avec les danseurs solistes de l’Opéra national de Paris (création)

THÉÂTRE• Michel Bouquet dans Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco qui remporta deux Molières en 2005• Éloge de La Contrebasse avec Clovis Cornillac, qui interprète le texte de Patrick Süskind, autrefois incarné par Jacques Villeret • Un Labiche ébouriffant avec Embrassons- nous Folleville, dans une mise en scène de Pierre Pradinas interprétée entre autres par une épatante Romane Bohringer

ET CINQ REPRÉSENTATIONS QUE pour les enfantsVoici dix-neuf ans que la ville d’Herblay place la sensibilisation à l’opéra au cœur du projet lyrique.

Cette année encore, de nombreux écoliers d’Herblay et de tout le Val d’Oise, âgés de cinq à onze ans, ont l’opportunité d’assister aux représentations de ces deux perles lyriques. Une trentaine de classes des écoles Jean Jaurès, Les Chênes, Jean Moulin, Marie Curie et Pasteur mais aussi des élèves de Pierrelaye, Cormeilles en Parisis, Bezons, Piscop et Fosses bénéficient d’ateliers et de rencontres avec un intervenant musical du Conservatoire municipal et les artistes des deux opéras.

Mais surtout, tous ces enfants découvrent le travail de création et la vie du théâtre grâce à

Théâtre Roger Barat Direction et programmation : Vincent LasserrePlace de la Halle95220 Herblay01 39 97 79 73

Avec le soutien du Conseil Général du Val d’Oise, de la communauté d’agglomération Le Parisis, de l’Education nationale et d’Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France).1-1060178 / 1-1060182 / 2-1060181 / 3-1060183

une visite complète des lieux pendant les répé-titions, pour enfin faire partie du public des trois séances scolaires (les 23, 30 mai et 3 juin) et des deux séances “découvertes” (le 24 mai) prévues spécialement pour eux.

LA PÉDAGOGIEpar le LYRIQUEPar le nombre d’enfants qui ont découvert l’opéra à Herblay depuis 1994 et la mobilisation de l’équipe de la direction culturelle avant et durant les six semaines de création et de répé-titions, Herblay s’affirme comme une ville défini-tivement lyrique.

C’est pourquoi la ville obtient le soutien de l’Education nationale en ce qui concerne les ac-tions pédagogiques menées dans les classes, mais aussi d’Arcadi, Agence culturelle d’Île-de-France, qui promeut la sensibilisation à l’opéra.

COUP DE PROJECTEUR sur une partie de la SAISON PROCHAINE

Journées des ABONNEMENTSLe samedi 22 juin de 9h à 18h et le dimanche 23 juin de 9h à 13h au Théâtre Roger Barat et à l’Espace André Malraux. Tarifs de 21 € à 9 €

Infos et billetterie : 01 39 97 79 73

Billetterie 01 39 97 79 73 01 30 26 19 [email protected]

LE CONSUL de GIAN CARLO MENOTTIAvec le soutien du Conseil général du Val d’Oise

Pour la vingtième édition de l’opéra à Herblay le Théâtre Roger Barat initie une collaboration avec l’Orchestre Pasdeloup qui affiche la virtuosité contemporaine avec des œuvres de figures majeures sur la scène musicale internationale, et toujours, Iñaki Encina Oyón à la direction musicale et Bérénice Collet à la mise en scène.

Le Consul, imaginé par Gian Carlo Menotti (1911-2007) au moment de l’après-guerre fait écho à sa situation d’italien émigré aux Etats-

INDISCRÉTIONS sur la CRÉATION LYRIQUE de mai-juin 2014

Unis, mais aussi à la situation politique des pays européens de cette époque. Il a encore largement de quoi faire frémir au XXIe siècle. L’œuvre créée en 1950 a été récompensée par le prix Pulitzer et le Drama Critics Award pour l’œuvre musicale de l’année.

Cet opéra aborde la notion de liberté à travers l’histoire de la femme d’un dissident qui se bat pour ses idées dans un régime autoritaire et se heurte à une bureaucratie aveugle et inflexible.

• Le célèbre Diner de cons mis en scène par Francis Veber avec Patrick Haudec œur et José Paul (création)• Le Dindon de Feydeau, mise en scène de Hélène Lebarbier et Vica Zagreba• L’auteur et interprète Jean-Louis Fournier s’amuse de sa vieillesse dans Mon dernier cheveux noir

HUMOUR• Perruques, de Jonathan Lambert• Seul en scène de Mathieu Madenian• J’ai l’impression que je vous plais… de Chantal Ladesou

Depuis la gare Saint-Lazare, prendre direction Mantes-la-Jolie, Gisors, Boissy l’Aillerie ou Pontoise25 minutes15 minutes ligne directe.

Sortir à la porte de Clichy, A86, A15, puis prendre la sortie 5.1 Herblay20 minutes.

4 volets supplement Opera.indd 1 20/03/13 09:40

Page 8: ET CINQ REPRÉSENTATIONS COUP DE PROJECTEUR …data.over-blog-kiwi.com/0/57/85/41/201305/ob_6af502_complement … · Cenerentola), à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National

INFOS PRATIQUES

MUSIQUE• Création scénique de Combattimento, fantasmagorie baroque par l’Ensemble Diderot autour de l’œuvre de Monteverdi. Coproduction Théâtre d’Herblay, Festival Baroque de Pontoise et Atelier des Musiciens du Louvre• Après son rôle dans l’opéra Vanessa en mai 2012, Diana Axentii est de retour pour Chanter et enchanter dans un récital piano-voix autour de Bizet, Berlioz, Duparc,…• Jean-François Zygel décryptera la Sympho-nie n°25, premier chef-d’œuvre de Mozart, avec l’Orchestre Régional de Basse-Normandie• L’Orchestre Pasdeloup propose deux concerts dont un programme de fête mêlant danse et opé-rette autour de l’œuvre d’Offenbach : Vous chan-tiez, eh bien dansez maintenant !

DANSE• Boxe Boxe par le chorégraphe Mourad Merzouki, accompagné du Quatuor Debussy • La compagnie 3e étage revient pour Dérègle-ments avec les danseurs solistes de l’Opéra national de Paris (création)

THÉÂTRE• Michel Bouquet dans Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco qui remporta deux Molières en 2005• Éloge de La Contrebasse avec Clovis Cornillac, qui interprète le texte de Patrick Süskind, autrefois incarné par Jacques Villeret • Un Labiche ébouriffant avec Embrassons- nous Folleville, dans une mise en scène de Pierre Pradinas interprétée entre autres par une épatante Romane Bohringer

ET CINQ REPRÉSENTATIONS QUE pour les enfantsVoici dix-neuf ans que la ville d’Herblay place la sensibilisation à l’opéra au cœur du projet lyrique.

Cette année encore, de nombreux écoliers d’Herblay et de tout le Val d’Oise, âgés de cinq à onze ans, ont l’opportunité d’assister aux représentations de ces deux perles lyriques. Une trentaine de classes des écoles Jean Jaurès, Les Chênes, Jean Moulin, Marie Curie et Pasteur mais aussi des élèves de Pierrelaye, Cormeilles en Parisis, Bezons, Piscop et Fosses bénéficient d’ateliers et de rencontres avec un intervenant musical du Conservatoire municipal et les artistes des deux opéras.

Mais surtout, tous ces enfants découvrent le travail de création et la vie du théâtre grâce à

Théâtre Roger Barat Direction et programmation : Vincent LasserrePlace de la Halle95220 Herblay01 39 97 79 73

Avec le soutien du Conseil Général du Val d’Oise, de la communauté d’agglomération Le Parisis, de l’Education nationale et d’Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France).1-1060178 / 1-1060182 / 2-1060181 / 3-1060183

une visite complète des lieux pendant les répé-titions, pour enfin faire partie du public des trois séances scolaires (les 23, 30 mai et 3 juin) et des deux séances “découvertes” (le 24 mai) prévues spécialement pour eux.

LA PÉDAGOGIEpar le LYRIQUEPar le nombre d’enfants qui ont découvert l’opéra à Herblay depuis 1994 et la mobilisation de l’équipe de la direction culturelle avant et durant les six semaines de création et de répé-titions, Herblay s’affirme comme une ville défini-tivement lyrique.

C’est pourquoi la ville obtient le soutien de l’Education nationale en ce qui concerne les ac-tions pédagogiques menées dans les classes, mais aussi d’Arcadi, Agence culturelle d’Île-de-France, qui promeut la sensibilisation à l’opéra.

COUP DE PROJECTEUR sur une partie de la SAISON PROCHAINE

Journées des ABONNEMENTSLe samedi 22 juin de 9h à 18h et le dimanche 23 juin de 9h à 13h au Théâtre Roger Barat et à l’Espace André Malraux. Tarifs de 21 € à 9 €

Infos et billetterie : 01 39 97 79 73

Billetterie 01 39 97 79 73 01 30 26 19 [email protected]

LE CONSUL de GIAN CARLO MENOTTIAvec le soutien du Conseil général du Val d’Oise

Pour la vingtième édition de l’opéra à Herblay le Théâtre Roger Barat initie une collaboration avec l’Orchestre Pasdeloup qui affiche la virtuosité contemporaine avec des œuvres de figures majeures sur la scène musicale internationale, et toujours, Iñaki Encina Oyón à la direction musicale et Bérénice Collet à la mise en scène.

Le Consul, imaginé par Gian Carlo Menotti (1911-2007) au moment de l’après-guerre fait écho à sa situation d’italien émigré aux Etats-

INDISCRÉTIONS sur la CRÉATION LYRIQUE de mai-juin 2014

Unis, mais aussi à la situation politique des pays européens de cette époque. Il a encore largement de quoi faire frémir au XXIe siècle. L’œuvre créée en 1950 a été récompensée par le prix Pulitzer et le Drama Critics Award pour l’œuvre musicale de l’année.

Cet opéra aborde la notion de liberté à travers l’histoire de la femme d’un dissident qui se bat pour ses idées dans un régime autoritaire et se heurte à une bureaucratie aveugle et inflexible.

• Le célèbre Diner de cons mis en scène par Francis Veber avec Patrick Haudec œur et José Paul (création)• Le Dindon de Feydeau, mise en scène de Hélène Lebarbier et Vica Zagreba• L’auteur et interprète Jean-Louis Fournier s’amuse de sa vieillesse dans Mon dernier cheveux noir

HUMOUR• Perruques, de Jonathan Lambert• Seul en scène de Mathieu Madenian• J’ai l’impression que je vous plais… de Chantal Ladesou

Depuis la gare Saint-Lazare, prendre direction Mantes-la-Jolie, Gisors, Boissy l’Aillerie ou Pontoise25 minutes15 minutes ligne directe.

Sortir à la porte de Clichy, A86, A15, puis prendre la sortie 5.1 Herblay20 minutes.

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