LES PETITES NOCES

Opéra participatif

Fiche pédagogique

OPÉRA

DE ROUEN NORMANDIE

Dossier réalisé par

L’OPERA PARTICIPATIF

Informations générales

L’argument

Qui mieux que Chérubin peut symboliser

l’impétuosité de la jeunesse, le trouble

adolescent, les frémissements du cœur ?

Ce personnage attachant, imaginé par

Beaumarchais et auquel Mozart a prêté

des airs aussi naïfs que sensuels, est ici

notre page ou plutôt celui des enfants. À

lui d’emmener le regard des jeunes

spectateurs de la salle à la scène pour

leur faire découvrir une sorte d’opéra-

musée. Dans un décor constitué

d’éléments mobiles évoquant un

labyrinthe, bienvenue dans la folle

journée au cours de laquelle Chérubin «

par son agitation extrême, dérange dix

fois sans le vouloir les coupables projets

du Comte », selon les mots de

Beaumarchais. Un comte volage qui

séduit la jolie Suzanne, pourtant promise

à Figaro. Tandis que la Comtesse pleure

les beaux jours, les menuets se

transforment en cabrioles, annonçant la

Carmagnole. La Révolution approche…

Production

Direction musicale Iñaki Encina

Oyón Mise en scène Gilles Rico

Scénographie Bruno de Lavenère

Costumes Violaine Thel Lumière

David Debrinay

Suzanne Tamara Bounazou

Figaro Kamil Ben Hsaïn Lachiri

Le Comte Gilen Goicoechea La

Comtesse Chloé Chaume

Chérubin Albane Carrère Basilio

Pierre-Antoine Chaumien

Séances tout public Samedi 14 mars 2020, 16h

Séances scolaires Jeudi 12 mars 2020, 9h30 et 14h30

Vendredi 13 mars 2020, 9h30 et 14h30

Durée : 1h10 sans entracte

Coproduction Théâtre des Champs-Elysées, Opéra de Rouen Normandie, Opéra de Toulon, Opéra Grand Avignon

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L’opéra participatif, qu’est-ce que c’est ?

L’opéra participatif est un spectacle qui permet de faire découvrir l’opéra grâce à une participation

active du public. Le spectateur chante depuis la salle et se projette ainsi dans l’histoire établie. Il y

aura 5 interventions pendant la représentation. Pendant chaque passage interprété par le public, le

chef d’orchestre se retourne pour diriger les spectateurs. Les paroles de l’intégralité du spectacle

sont diffusées sur des écrans de surtitrage placés au-dessus et sur les deux côtés de la scène. Lorsque

c’est au public de chanter, les paroles changent de couleur.

L’opéra participatif, comment s’y préparer ?

Ecouter les fichiers d’apprentissage

Conception pédagogique : Jeanne Dambreville, Laura Fromentin Chants du public : Jeanne Dambreville

Piano, récitante : Laura Fromentin

Suzanne / La Comtesse : Marie-Cristina Réchard

Figaro / Le Comte : Grégoire Fohet-Duminil

Prise de son, mixage et montage : Accès Digital, François Casays

Les fichiers sont disponibles en téléchargement sur operagrandavignon.fr

Participer aux séances d’apprentissage des chants Afin d’appréhender au mieux l’apprentissage des chants avec vos élèves, nous proposons aux enseignants des séances de préparation menées par Anne-Claire Lefèvre (sur réservation).

Séances d’initiation (2h)

Une date au choix parmi : Mercredi 8 janvier de 14h à 16h

Mercredi 8 janvier de 16h15 à 18h15

Mercredi 15 janvier de17h à 19h

Séances de perfectionnement (1h30)

Mercredi 22 janvier de 12h à 13h30

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LES NOCES DE FIGARO

La pièce de Beaumarchais

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799)

Une carrière éclectique

Figure emblématique du siècle des Lumières,

Beaumarchais est d’abord horloger, métier qu’il

a appris et exercé auprès de son père. Son talent

dans le domaine le conduit à Versailles. Il est

alors désigné par Louis XV pour enseigner la

harpe à ses filles, ce qui lui donne ses accès à la

Cour. Là-bas, il se rapproche du financier

Pairs-Duvernay auprès de qui il apprend les

rouages des affaires et des finances. Il est

ensuite nommé secrétaire du Roi et excelle

dans la vente d’armes. En 1774, Beaumarchais

s’illustre également en tant qu’agent secret pour

le compte de Louis XV, puis de Louis XVI. Il

part alors en mission dans différents pays.

Emprisonné pendant la Terreur, il s’exile à

Hambourg, avant de revenir en France en 1796.

Trois ans plus tard, il meurt à l’âge de 67 ans.

Une reconnaissance littéraire

Mais c’est son talent de dramaturge qui le

rend célèbre, et plus particulièrement la « Trilogie Figaro » également nommée « Le Roman de la famille Almaviva » : Le

Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) et La Mère coupable (1792). Le 23 février 1775 à la Comédie Française à

Paris, Beaumarchais présente Le Barbier de

Séville ou la Précaution inutile, une comédie

en 4 actes et en prose se déroulant en

Andalousie, dont voici un résumé : Bartholo,

un vieux médecin décide d'épouser Rosine

dont il est le tuteur. Celle-ci est courtisée par

le Comte Almaviva. Ce dernier va tout faire

pour se marier avec elle avec la complicité

de Figaro, un de ses anciens valets.

Lors de la première représentation, la pièce

comprenait 5 actes. Elle ne remporta pas le

succès escompté. Beaumarchais retravailla le texte et en fit un nouveau découpage en 4

actes. La pièce ainsi remaniée eu beaucoup plus de succès.

Mais c’est Le Mariage de Figaro, la suite du Barbier de Séville, qui sera un triomphe.

Pourtant cette pièce a d’abord été interdite par Louis XVI, qui y voit une attaque contre

les privilèges. En effet, Beaumarchais y écrit « Sans la liberté de blâmer, il n’est point

d’éloge flatteur ». Présentée le 27 avril 1784

à la Comédie Française, la pièce y sera jouée

pour 72 représentations consécutives. La

Mère coupable, dernière pièce de la trilogie,

est présentée à Paris en 1792.

Si Beaumarchais connaît un tel succès, et que

ses pièces tiennent une place aussi importante

dans le répertoire théâtral, c’est notamment

qu’il a su donner une seconde vie à des sujets

déjà traités. Par exemple, l’intrigue du

Barbier de Séville a déjà été traitée dans

L’école des femmes de Molière ou dans La

Précaution inutile de Scarron. Si les intrigues

de ses pièces sont simples, Beaumarchais

réussit à les rendre dynamiques et à ne laisser

aucun temps mort. Les personnages de

Beaumarchais évoluent au fil des quiproquos,

se parent de déguisements, et sortent toujours

vainqueurs. Un optimisme qui contribue

également au succès de Beaumarchais.

Repères historiques et politiques

Beaumarchais a vécu au cours d’un siècle riche en changements politiques. Voici les différents régimes qu’il a connu.

1723-1774 : Règne de Louis XV, dit Louis le Bien-aimé 1774-1789 : Règne de Louis XVI

1790-1792 : Monarchie constitutionnelle

21 Septembre 1792 : Abolition de la Royauté

1793-1794 : Régime de la Terreur

1794-1799 : Directoire

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L’opéra de Mozart

Le compositeur : Mozart

Musicien surdoué, Wolfgang Amadeus

Mozart est né à Salzbourg en Autriche le 27

janvier 1756. Il figure parmi les plus grands

compositeurs de musique classique

européenne de tous les temps. Génie musical,

enfant prodige, il s’illustre dès son plus jeune

âge en qualité d’interprète et de compositeur.

Son père, Léopold Mozart, musicien

également et grand pédagogue, développe à

l’extrême ses qualités musicales et exhibe son

fils, ainsi que sa fille Maria-Anna dite

Nannerl, dans les grandes villes européennes,

œuvrant de fait à la célébrité précoce du

jeune talent. Mozart s’enrichit de ces voyages et y saisit

l’opportunité d’y rencontrer d’autres grands

compositeurs et d’aborder de nombreuses

influences esthétiques. Il profite de ses

nombreux séjours en Italie notamment et

dans d’autres pays européens pour enrichir

son écriture musicale. Il compose son premier opéra en 1767 à

l’âge de 11 ans, Apollo et Hyacinthus.

L’année suivante, il reçoit la commande de

La Finta Semplice qu’il compose en trois

mois seulement et enchaîne ensuite avec

Bastien et Bastienne ! Alternant les périodes fastes avec des

passages plus miséreux, Mozart aime vivre

confortablement mais souvent au-dessus de ses moyens. Il meurt le 5 décembre 1791 à Vienne dans

l’abandon et la pauvreté, laissant derrière lui

des partitions d’immense qualité,

empreintes de grâce, de force, d’émotion et

d’humour et le plaçant au rang de modèle

pour les générations suivantes. Bien que courte, sa vie lui aura permis de

laisser un nombre impressionnant d’œuvres,

parmi lesquelles 12 opéras, 41 symphonies, de

nombreux concertos, divertissements et

sérénades, de magnifiques pages de musique

de chambre dont plus d’une vingtaine de

quatuors à cordes, ainsi que bien d’autres œuvres d’immense qualité.

Le saviez-vous ? Mozart avait la chance de bénéficier d’une

mémoire hors du commun et cela lui facilitait

l’exercice de transcription tout comme le

processus de composition, ce qui explique

probablement la somme importante de chefs-

d’œuvre composés en si peu de temps, ainsi

que des manuscrits quasi exempts de ratures

ou de corrections.

Mozart en 5 opéras

1782 : L’Enlèvement au sérail 1786 : Les Noces de Figaro

1787 : Don Giovanni

1790 : Cosi fan tutte

1791 : La Flûte enchantée

Le librettiste : Lorenzo Da Ponte

Fils d’un tailleur juif converti au

christianisme, Lorenzo Da Ponte (1749-

1838) devient prêtre, sans pour autant

renoncer aux plaisirs amoureux qui jalonnent

sa longue existence. Quand il ne courtise pas,

l’ami du grand séducteur Casanova mise sur

les tables de jeu de Venise où il s’est établi.

Chassé de la Cité des Doges par son

comportement chaotique, il arrive à Vienne

en 1781. Il écrit pour tous les grands

compositeurs italiens de la Cour, notamment

Salieri. En 1783, il rencontre Mozart qui

recherche un librettiste correspondant à ses

aspirations. Ensemble, ils collaborent pour

trois grands opéras : Les Noces de Figaro

(1786), Don Juan (1787) et Cosi fan tutte

(1790). Malgré son œuvre importante,

Lorenzo Da Ponte est surtout célèbre pour

cette collaboration réussie avec Mozart. En

1805, il émigre à New-York après avoir été

mêlé à des affaires financières douteuses. Il y

meurt en 1838, à l’âge de 89 ans.

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LES PETITES NOCES

L’histoire

Pour cette nouvelle production, le livret italien a été traduit en français et adapté dans une version participative. L’adaptation musicale tient une place essentielle car l’œuvre originale dure 2h40, tandis que la version participative est réduite à 1h10.

L’argument

Un jeune adolescent pénètre dans un

musée où se tient une exposition sur les

Noces de Figaro de Mozart. Il tombe

éperdument amoureux d’une des statues de

cire de la collection, la statue de la

Comtesse. Un soir alors qu’il revient voir

la Comtesse, les autres statues se mettent

alors, comme par magie, à s’animer et à

rejouer les Noces de Figaro. Le jeune

adolescent se retrouve prisonnier au cœur

de l’intrigue dont il va incarner le

personnage de Cherubino.

Une « folle journée »

L’opéra s’ouvre alors sur la chambre

nouvellement attribuée à Figaro, serviteur

du Comte Almaviva. Il est sur le point

d’épouser Suzanne, femme de chambre de

la Comtesse. Sa future épouse lui apprend

que le Comte lui a fait des avances et

Figaro décide de contrecarrer ses plans.

Cherubino apparait aux yeux de Suzanne et

se met à l’interroger au sujet de la

Comtesse. Leur entretien est interrompu

par l’arrivée inopinée du Comte qui vient

pour séduire Susanne. Lui-même est

surpris par l’entrée de Basilio, le maitre de

musique et court se cacher. Il découvre

alors Cherubino qui s’était refugie sous un

drap. Le comte fulmine et jure d’envoyer

le jeune garçon dans un régiment militaire.

Figaro revient en incitant le public à

chanter les louanges du Comte afin de

célébrer au plus tôt son mariage avec

Suzanne et d’apaiser la colère de

l’aristocrate. Tout s’arrête et Cherubino

voit apparaitre au loin, l’objet de son désir,

la Comtesse. Elle se lamente sur son

mariage et sur les infidélités de son mari.

Suzanne apprend à la Comtesse que le

Comte a tente de la séduire mais que

Figaro a un plan pour le forcer à revenir

auprès d’elle. La Comtesse voit alors

Cherubino qui lui chante une chanson

d’amour. Le Comte les surprend à nouveau

mais la Comtesse réussit à cacher

Cherubino dans son boudoir. Fou de

jalousie il essaye d’y pénétrer de force

mais y découvre Suzanne alors que

Cherubino réussit à s’échapper sans être

vu. Le Comte implore alors le pardon de

son épouse qui s’enfuit en le laissant tout

seul. Suivant les conseils de la Comtesse, Suzanne fait croire au Comte qu’elle accepte de le rencontrer la nuit suivante

5

dans le jardin. Le Comte est fou de joie. La

Comtesse explique alors son plan à

Suzanne : elles devront échanger leurs

vêtements pour que le Comte, croyant

avoir un rendez-vous galant avec Suzanne,

soit en fait pris en flagrant délit. Cherubino

revient pour rendre hommage a la

Comtesse, il est surpris par Basilio et par

le Comte, qui dans sa fureur entend enfin

se venger du jeune homme. Grâce à

l’arrivée inopinée de Figaro qui fait appel

a la magnanimité du Comte, Cherubino

réussit à s’échapper.

À la nuit tombée

Dans le jardin, Basilio rappelle à Cherubino

les règles nécessaires à quiconque voulant

réussir auprès des puissants : il faut faire

semblant d’être un idiot. Le moment du

rendez-vous approche

et dans l’obscurité la plus totale, Figaro entend Suzanne parler d’un rendez-vous avec son amant. Cherubino reconnait la Comtesse sous les

habits de Suzanne et se met a lui faire la

cour. Puis, le Comte entre dans le jardin et

tombe dans le piège : il tente de séduire la

Comtesse en pensant que c’est Suzanne.

Figaro les surprend puis se fâche. Il tombe

nez a nez avec Suzanne, déguisée en

Comtesse, qu’il reconnait aussitôt. Il

l’embrasse et au moment du baiser, les

deux amants sont surpris par le Comte qui,

croyant voir la Comtesse, hurle à la

trahison. Cette dernière apparait avec

Cherubino et enlève son déguisement.

Honteux le Comte présente ses excuses à

sa femme pour sa jalousie et son infidélité.

La fête peut alors commencer…

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MISE EN SCENE

Le metteur en scène : Gilles Rico

Originaire de Marseille, Gilles Rico étudie la musique et la philosophie tout en se tournant vers la mise

en scène d’opéra et en travaillant comme assistant pour différentes maisons européennes. Il est régulièrement invité au Royal Opera House à Londres, au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra

Comique à Paris, à la Scala de Milan, au Staatsoper de Vienne, au Liceu de Barcelone, au Festival de Salzbourg ou encore au Festival d’Aix-en-Provence. Pour l’Opéra de Rouen Normandie, il a traduit et

adapté L’Enlèvement au Sérail, Hansel et Gretel, Le Barbier de Séville et signé la mise en scène de Tistou les pouces verts, opéra participatif présenté sur la saison 2016-2017.

Note d’intention

A la conquête du désir amoureux

Adapter les Noces de Figaro pour le jeune

public signifie faire des choix, couper

honteusement dans le parfait édifice

dramaturgique construit par Mozart et Da

Ponte pour raconter une autre histoire. Une

histoire qui se défait de certaines complexités

et circonvolutions de l’intrigue originale pour

se concentrer sur le véritable moteur de

l’action de l’opéra : le désir amoureux et ses pulsions irrépressibles, forces inspirantes chez

certains personnages et sources de

malédiction et de souffrances chez d’autres.

Tout en préservant la nature comique de

l’opéra et en gardant en filigrane ses

thématiques ô combien actuelles de la

domination masculine sur les femmes et de la

lutte des classes, l’argument des Petites Noces

se recentre sur le carré amoureux incarné par

Figaro, Suzanne, le Comte et la Comtesse et

sur le cortège de convoitises, de désirs, de

séductions, de trahisons et de vengeances qui

découle de leurs relations. Au milieu de ses

deux couples, apparaît un autre personnage :

Cherubino. Adolescent incandescent et

androgyne lancé à la conquête du désir et

asphyxié par ses pulsions amoureuses, il

constitue le véritable moteur de l’action.

Élément perturbateur, il est également une

force de transgression et une incarnation de la

liberté individuelle qui fait fi des convenances

et des carcans sociaux. C’est Cherubino qui par son impétuosité, sa nature imprévisible et sa

jeunesse toute bouillonnante d’hormones met en branle la spirale des passions et des

jalousies. Fort logiquement, Cherubino nous sert de guide pour suivre et vivre les péripéties de la « folle journée » des Noces de Figaro. Il invite le public, peu ou prou de son âge, à pénétrer au cœur même de l’opéra.

Prisonnier d’un musée

C’est parce que l’opéra est souvent vu par le

jeune public comme une forme de

divertissement datée et surannée, qu’un musée

nous a semblé propice à servir cadre à ces

Petites Noces. Nous nous trouvons ainsi au

cœur d’une exposition, en cours de réalisation,

qui porte sur les Noces de Figaro de Mozart. Il

s’agit d’un espace contemporain où les

éléments de décor, les accessoires et les

personnages de l’opéra figés comme des

statues de cires évoquent la théâtralité d’un

XVIIIe siècle fantasmé et lointain. Un jeune

adolescent découvre ce lieu et tombe amoureux

d’une des statues de l’exposition, celle de la

Comtesse. Mais un soir, les personnages de

l’opéra se mettent à s’animer et à prendre vie.

Le jeune adolescent, désormais prisonnier de

l’intrigue, va se mettre à incarner Cherubino et à devenir, contre son gré, l’un des acteurs principaux des Noces de Figaro

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POUR LES ÉLÈVES

Préparer sa venue au spectacle

Avant de venir à L’Autre Scène, il est rassurant de savoir de quelle manière se comporter dans ce lieu parfois mystérieux.

Comment s’habiller ? À une époque, on venait à l’opéra ou au théâtre pour se montrer, c’était l’occasion de porter

ses plus beaux vêtements et de se parer de ses plus gros bijoux. Aujourd’hui, on peut se rendre à l’opéra de manière beaucoup plus classique, on peut aussi s’habiller de manière plus élégante

que d’habitude pour l’occasion. L’essentiel est de se sentir à l’aise pour cette sortie scolaire.

Avant de rentrer dans la salle Pour ce spectacle, plus de 400 enfants seront présents dans la salle. À votre arrivée à L’Autre

Scène, il est important de se ranger en rang deux par deux, pour que le personnel puisse vous placer correctement à votre place. Toutes les écoles arrivent en même temps et le spectacle doit

commencer à l’heure, il ne faut donc pas perdre de temps !

Un petit creux ? Les sièges rouges de L’Autre Scène peuvent faire penser à un cinéma. On pourrait donc être

tenté d’y manger des pop-corn ou des bonbons. Mais dans une salle de spectacle, il est interdit de manger et de boire. Le spectacle est en direct, et il est important de garder le silence pour

ne pas perturber les artistes sur scène … et les autres enfants dans la salle.

Téléphone et photos Toujours en ce qui concerne les bruits, il est important d’éteindre son téléphone avant de rentrer

dans la salle. En plus, au moment de la représentation, la salle est plongée dans le noir, afin

que tous les regards se portent vers la scène. La lumière du téléphone est donc très gênante. Il est également interdit de photographier et de filmer pendant le spectacle.

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JOUONS AVEC FIGARO !

Les mots croisés

Trouve les mots qui correspondent aux descriptions et écris-les dans les cases correspondantes.

HORIZONTAL

3. Nom du compositeur de cet opéra

5. Lieu où des œuvres sont exposées 7. Auteur de la pièce de théâtre Les Noces de Figaro

VERTICAL

1. Prénom du fiancé de Suzanne

2. Contraire de « tragédie »

4. Prénom de la femme de chambre de la Comtesse

6. Grande fête qui célèbre l’amour entre deux personnes

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APRÈS LE SPECTACLE

Maintenant que le spectacle est passé, il est temps de dire ce que tu en as pensé. Voici quelques questions qui te permettrons d’affiner ton regard, n’hésite pas à expliquer tes réponses.

1. Comment t’étais-tu préparé pour le spectacle ?

2. Où étais-tu placé dans la salle de spectacle?

3. Qu’as tu pensé des décors ?

4. As-tu bien aimé les costumes ?

5. Quel était ton personnage préféré ? Et celui que tu aimais le moins ?

6. Qu’as-tu pensé de l’ambiance du spectacle ?

7. Est-ce que la musique illustrait bien les émotions des personnages ?

8. Quel était ton moment préféré du spectacle ?

9. Est-ce que tu aimes te déguiser ? Quel est ton déguisement préféré ?

10. Est-ce que tu as envie de revenir voir un opéra participatif ?

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