Ce village est situé aux portes de la forêt de la Charnie, à mi-chemin entre Le Mans et Laval sur la D.357.Son histoire remonte loin dans le temps et est liée à celle de l’Abbaye Notre-Dame du Parc, lieu de résidence des Char-treux, créée par Marguerite de Fiff et Geoffroy de Loudun.Parcourez les rues et découvrez les traces de son passé, qui demeure visible en différents endroits de la commune, malgré les changements dûs au temps.Bonne visite !

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ET AUSSI A L’ÉECART DU BOURG :Croix de Missions

Gare des Tramways de la Sarthe C’est en 1874 que le Conseil général de la Sarthe réalisa l’étude d’un réseau de lignes de chemin de fer d’intérêt local. La ligne Le Mans-St-Denis est construite sous la direction de l’ingénieur Harel-de-Lanöe et est inaugurée le 17 juillet 1888.Le bâtiment actuel, restauré en 2003, pré-sente depuis 2008 une exposition retraçant l’histoire de ce 1er réseau à voie métrique.Visite sur rendez-vous.

Etang de la Basse Mercerie C’est un don à la commune par le Comité des Fêtes, suite à la réus-site des fêtes de la moisson, que la construction et l’aménagement du plan d’eau a été réalisé au début des années 1990.La pêche y est possible du 1er mai à fin septembre.

Rue de la gare Erigée sur un terrain donné par Mmes Pinçon et financée par M. le Curé Victor Nouet, la croix a été inaugurée le 1er avril 1893. Renversée par un cyclone le 20 mars 1933, elle fut remise en place rapidement.

Rue de la Charnie Erigée à la fin d’une mission qui s’est déroulée du 6 mars au 10 avril 1768, elle se trouvait à la jonction de la route de Ste Suzanne et de la rue de la Charnie.Elle a été déplacée en 1931 et mise dans le jardin de M. Pierre Gautier.

Association : Histoire et Patrimoine DyonisienTél. 02 43 57 04 25 / histoire.patrimoine.dyonisien@gmail.com

Organisez votre visite selon les points indiqués :❶ - Place de la victoire, Presbytère et Ecole des filles❷ - Rues des Carrouges, Ecole libre des filles et maison des Sœurs❸ - Route D. 357, Ancienne gendarmerie, Hôtel et Ecole des garçons❹ - Vue sur la Grande Paroisse et les Chartreux❺ - Cimetière➏ - Vieilles maisons dans le vieux bourg➐ - Place de la Croix verte❽ - Lavoir❾ - Place de l’Eglise➓ - Rue Geoffroy de LoudunA l’écart du bourg : A) Croix de Missions, rue de la Charnie et rue de la Gare. B) Gare des Tramways de la Sarthe / Etang de la Basse Mercerie.

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10 - Rue Geoffroy de Loudun Appelée ausi rue principale, cette rue, axe du nord vers le sud, a connu beau- coup de commerces variés : Boulanger, cafetier, épicier, ébéniste, chapelier... On peut voir le magasin-atelier de M. Richer, menuisier, qui est resté identique avec les outils et l’établi, tel qu’au siècle dernier.

Citons quelques maisons particulières :

- Maison du médecinUne partie de l’ancienne école desgarçons, comprenant l’habitation aveccour, remise et jardin, a été occupée pardes médecins depuis 1884 à mars 1923.Elle a servi, également, de Mairie.L’autre partie de ladite école, situé en contre-bas de la rue, a servi de Salle des Fêtes et de Cinéma.

- La Poste Après des travaux effectués en 1910 par Bougon, entrepreneur à St-Denis, cette maison a été louée à l’administration des Postes : le premier bail du 24 juin 1910 a été fait pour 18 ans, du 1er novembre 1910 moyennant un loyer de 400 francs par an, porté à 800 francs à partir du 1er juillet 1926. Le 2ème bail a été consenti pour 3, 6 ou 9 ans du 1er novembre 1928 et pour 1.800 francs de loyer annuel.Le Bureau de Poste occupe ce local depuis le 1er novembre 1910.

En observant les façades des demeures de cette rue, on peut encore retrouvercertaines traces du passé.

Poursuivons la visite :

A l’angle de la rue Geoffroy de Loudun et de la D. 357, tournez à droite en direction du Mans, dirigez-vous vers les extérieurs du Bourg.

7 - Place verte En ce lieu, il y avait divers artisans : bourrelier, maréchal ferrant, hongreur et maçon.A cet endroit, se situait l’ancienne église, située à l’ouest de l’église actuelle, ainsi que le presbytère de l’époque et le cimetière. Il ne reste aucune trace, mais des os-sements ont été retrouvés lors de la construction des bâtiments actuels.A droite rue des Vignées, (ce nom est dû au fait qu’il existait des vignes dans cette direction), vous pouvez voir le Vieux Logis, maison daté du XVIIe siècle.

8 - Lavoir Situé passage des Lavandières, il a été construit un « douet » ou lavoir communal, alimenté par le trop plein d’une fon- taine. Des murs en moellons de pays et onze poteaux soutiennent une char- pente en chêne et sapin, couverte en ar- doise. Ce lavoir a été réparé en 1837 et couvert en 1896. Le mot « Douet » vient de petite douve.

9 - Place de l’Eglise En 1801, le Conseil Municipal propose de faire reconstruire l’église incendiée par les Chouans. Une souscription est ouverte en 1854 et les travaux commencèrent le 1er mai 1862. L’église fut livrée au culte le 14 juin 1864 et consacrée par l’Evêque du Mans. Outre les reliques de St Constant, Ste Blandine, Ste Anne et St Désiré, martyrs, l’église renferme une partie des restes du bienheureux Geoffroy de Loudun. A l’intérieur de l’édifice, on trouve la statue de Notre-Dame du Parc qui pro- vient de l’Abbaye des Chartreux.

1 - Place de la Victoire Le presbytère a été réalisé en 1881 par l’entrepreneur Alfred Gaumiont, de Loué, sous les auspices du curé Victor Nouet. Celui-ci y consacra une partie de sa fortune et y résida en 1883. Le coût a été de 26.000 F de l’époque. En 1990, cette demeure est devenue la Mairie. Sur la place, le 14 septembre 1920, on a planté, en son centre, un sycomore symbolisant « l’arbre de la victoire ».

Depuis, cette place porte le nom de« Place de la Victoire ».

- Ancienne école des filles Cette maison dépendait autrefois des Chartreux.Avant la Révolution, les institutrices faisaient l’école des filles chez elles ; il n’y avait pas d’école communale. Le 15 septembre 1792, le ConseilGénéral de la Commune désigne deux institutrices : les femmes Jean Portier et Jean Gaudré qui devaient avoir chacune une chambre particulière pour faire l’école. Après la Révolution, du 1er mai 1822 à 1835, Mlle Leroy, institutrice, habitait la maison des Carrouges, et y faisait la classe. En 1834, Mlle Leroy fit don de cette maison au bureau de bienfaisance de St-Denis pour y fonder l’établissement des Sœurs. Deux sœurs institutrices vinrent s’y installer le 20 octobre 1835 ; cet établis-sement continua de subsister jusqu’au 5 août 1905, époque de la laïcisation.

2 - Rue des Carrouges A partir de septembre 1905, il y eut deux écoles de filles : l’école libre, la plus im-portante, installée rue des Carrouges dans des locaux de propriété privée et l’école laïque fonctionnant dans les bâtiments vendus par le bureau de bienfaisance à la Commune de St-Denis, par acte du 21 mars 1913.Ce sont des Sœurs Marianites qui faisaient la classe, elles habitaient dans la mai-son mitoyenne qui servait également d’hébergement à certaines jeunes filles.Sur le fronton de cette école « Notre-Dame », on peut encore voir la statue de la Vierge.Vendu par l’Archevéché, ce bâtiment est maintenant un foyer logement.En face, ancienne maison de notaire et maison de retraite.

3 - Route D. 157 - Ancienne gendarmerie

En tournant à gauche sur la D. 357 en direction Laval, se trouve, face à vous, l’ancienne Gendarmerie, bâtiment important comprenant plusieurs loge- ments, cour et jardin. Vers 1840, Jean Portier fit construire des bâ- timents pour y loger la gendarmerie.

La création du poste de gendarmerie re- monte à 1814. La brigade était à pied et comprenait 8 hommes, y compris le chef de poste. La gendarmerie occupa d’abord des locaux situés au hameau des Chartreux. En 1823, la brigade est venue loger au bourg.En 1830, la brigade fut supprimée, mais rétablie vers le 1er avril 1831. Elle est renforcée par une compagnie d’infanterie pour maintenir l’ordre au moment des troubles occasionnés par les Chouans.En 1930, le 1er janvier, elle prend son service à Loué où elle a été transférée. Les bâtiments ont été vendus le 4 octobre 1930.

- Hôtel du Croissant Construit sur partie d’une pièce de terre appelée le Gros-Poirier, ce fut d’abord une petite maison, avec mare, construite aux environs de 1720. En 1780, André Cryé fit construire quel- ques bâtiments, ce qui forma le noyau de l’hôtel. Il occupa la maison pendant quelques temps, puis, la loua à Joseph Poupin qui y devint aubergiste. En 1796, le nouveau propriétaire, M. René François Joubert, ajoute diverses constructions et l’hôtel pris alors le nom de« Croissant ». Après de nombreux propriétaires et un incendie, il fut restauré en 1888.

- Ecole de garçons A gauche en direction de Laval, se situe l’école actuelle qui servit à divers usages : Ecole de garçons, Caserne provisoire de gendarmerie et Mairie.

4 - Vue sur la Grande Paroisse Un peu plus loin, à l’angle de la D. 357 et de la route d’Avessé se situait un lavoir. Il était alimenté par une source, captée dans le champ en direction de la Pierre au Diable, qui traversait la départementale grâce à une canalisation.Actuellement place des Anciens Combattants, elle est utilisée comme parking.En contre-bas, on a une vue sur le parc des Chartreux et, sur la gauche, sur le site des Rochers avec la Pierre au Diable. A découvrir par les chemins de randonnée.

5 - Cimetière La création des cimetières est d’usage chrétien. Avant il était d’usage de brûler les morts et c’est vers les IIe et IVe siècles que l’on commença à enterrer les défunts. A St-Denis, on inhumait dans le cimetière conti- gu de l’ancienne église, place de la Croix Verte. En 1793, fut mit en vigueur un arrêté du représen- tant du Peuple ordonnant de faire disparaitre les croix. A St-Denis on ne sait s’il en fut ainsi car on ne trouve plus aucune trace, sauf la Croix boues- sée en pierre de granit, située au centre du cimetière, qui a été bénie par le cardinal Charles d’Angennes de Rambouillet, 73ème évêque du Mans, lors de sa venue en 1575 à la création de ce lieu. On peut voir une tombe particulière, située à gauche de la Croix bouessée, celle du dernier moine des Chartreux resté à St-Denis à la dissolution de l’Abbaye Notre-Dame du Parc, à la Révolution.

6 - Vieilles rues En remontant la rue de Bellevue, en direction de la place de l’église, vous pourrez voir le vieux bourg avec ses vieux murs et ses maisons typiques : Maison de la Fontaine, Maison de la Croix blanche, Maison de la Brossarderie, Hangar du Jardinier où les habitants venaient chercher leur lait. La pente est rude pour revenir au centre de la commune, place de l’église.