Espoir 09-10/2011 - Décision en suspens : l’Armée du Salut prend le relais

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Réfugiés page 2 Bimensuel de l’Armée du Salut - 121 e année - N°9 / 10 - 2011 Vous adorez le chocolat ? Vous feriez mieux d’en raffoler page 3 Top manager pour 41’000 francs par an pages 4-5 ne table placée dans le cadre de la porte sert de guichet. Elle fait face à une grande salle d’attente. Dans les bureaux situés derrière, travaillent trois coordinateurs en matière d’asile, une comptable, un stagiaire et la res- ponsable de cette instance chargée des « Coordinations intercommunales pro- fessionnelles » (CIP) à Konolfingen. Une pression immense A Konolfingen, l’antenne des CIP accueille environ 200 requérants d’asile disposant du permis N. Cela signifie que ces derniers disposent d’une autorisation de séjour tempo- raire jusqu’au moment de la décision. Ces personnes ont un avenir incertain. Souvent une immense pression repose sur leurs épaules, nous confie Colette Décision en suspens : l’Armée du Salut prend le relais Thomas Anliker Pascal von Dach, stagiaire à l’Armée du Salut, renseigne le jeune érythréen, Solomon Shishai. Les décisions d’acceptation ou de refus de réfugiés peuvent prendre des semaines, des mois, voire des années. Que deviennent les requérants d’asile durant ce temps ? Dans le canton de Berne, les communes font appel à l’Armée du Salut. U

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Les décisions d’acceptation ou de refus de réfugiés peuvent prendre des semaines, des mois, voire des années. Que deviennent les requérants d’asile durant ce temps ? Dans le canton de Berne, les communes font appel à l’Armée du Salut.

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Réfugiés

 page 2

Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°9 / 10 - 2011

Vous adorez le chocolat ? Vous feriez mieux d’en raffoler page 3

Top manager pour 41’000 francs par an pages 4-5

ne table placée dans le cadre de la porte sert de guichet. Elle fait face à une grande salle d’attente. Dans les

bureaux situés derrière, travaillent trois coordinateurs en matière d’asile, une comptable, un stagiaire et la res-ponsable de cette instance chargée des « Coordinations intercommunales pro-fessionnelles » (CIP) à Konolfingen.

Une pression immenseA Konolfingen, l’antenne des CIP

accueille environ 200 requérants d’asile disposant du permis N. Cela signifie que ces derniers disposent d’une autorisation de séjour tempo-raire jusqu’au moment de la décision. Ces personnes ont un avenir incertain. Souvent une immense pression repose sur leurs épaules, nous confie Colette

Décision en suspens : l’Armée du Salut prend le relais

 Thomas Anliker

Pascal von Dach, stagiaire à l’Armée du Salut, renseigne le jeune érythréen, Solomon Shishai.

Les décisions d’acceptation ou de refus de réfugiés peuvent prendre des semaines, des mois, voire des années. Que deviennent les requérants d’asile durant ce temps ? Dans le canton de Berne, les communes font appel à l’Armée du Salut.

U

réfugiés

Chime Lhamo, une jeune femme tibétaine, s’efforce d’apprendre notre langue.

exercent également une fonction de contrôle et de médiation.

320 francs pour le loyer

La contribution de la Confédé-ration au loyer d’un appartement se monte à 320 francs par per-sonne, charges comprises. Cela ne fonctionne que si plusieurs personnes partagent un apparte-ment. Il est de ce fait difficile de trouver des appartements adéquats. De nombreux proprié-taires refusent d’héberger des requérants d’asile.

En exerçant ce travail, on doit comprendre que l’on ne peut pas changer le destin des gens. Néan-moins beaucoup de ces requérants font de grands progrès malgré des conditions et des contextes très difficiles. Ce sont des moments lumineux.

  

Point de vue

Une attente, une longue attente, mêlée d’espoir et de décourage-ment, de confiance et de crainte. Ils sont arrivés dans notre pays après des parcours sans fin, lon-gues marches, confinement dans des embarcations peu sûres au gré de mers parfois houleuses et menaçantes. Ils ont utilisé des moyens de transport sans confort, ils se sont cachés jusqu’à la fron-tière qui leur paraissait comme la porte d’un monde meilleur où la brutalité de la guerre n’existe pas, une terre d’asile où leur père ne serait pas assassiné, où leur sœur

 Pierre-André Combremont« Décision en suspens »

ou leur mère ne seraient pas violées, où ils ne seraient pas emprisonnés, tout cela pour n’être pas de l’ethnie ou de la religion des gens au pouvoir. Une terre d’asile où ils pourraient manger à leur faim grâce au travail qui ne doit pas y manquer … Et pour-tant ! Ils sont là, ils attendent une décision prise par des fonctionnaires obligés d’appliquer une loi cruelle voulue par un peuple qui n’est pas prêt à partager. Un peuple qui oublie les exhortations de son Dieu qui lui dit, par la bouche du prophète : « Renvoie libres les opprimés, par-tage ton pain avec celui qui a faim

et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile » (Esaïe 58 : 6-7) ou encore les paroles du Christ : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger et vous m’avez accueilli chez vous (…) chaque fois que vous avez fait cela à mes frères que voici, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25 : 35 et 40). A Konolfingen comme en d’autres endroits et en d’autres circonstances, l’Armée du Salut répond à cette voca-tion que lui adresse son Seigneur, le Dieu d’amour : servir son prochain.

Stähli, responsable du bureau CIP de Konolfingen. C’est la raison pour laquelle il importe de faire le nécessaire pour que ces personnes aient une situation de vie stable. Surtout ceux d’entre eux qui souf-frent de traumatismes. Mais pas seulement eux : les employés doi-vent aussi se protéger émotion-nellement. « On doit être capable de contenir ses émotions », nous dit Colette Stähli, « car, d’un côté, nous exigeons d’eux qu’ils s’intè-grent et, d’un autre côté, ils peu-vent à tout moment recevoir une décision négative et doivent quit-ter le pays. »

Les bureaux CIP prennent leurs clients globalement en charge. Ils organisent des appartements, des cours d’allemand et des pro-grammes d’occupation. Ceci se passe dans le cadre de Directives cantonales. Les collaborateurs ne font pas que placer des per-sonnes et verser de l’argent, ils

évangile

Dans la Bible« Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Ma-rie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; (…) »

Evangile de Matthieu, chapitre 2, versets 10 et 11

« Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adora-

Vous adorez le chocolat ? Vous feriez mieux d’en raffoler

dorer … voilà bien le mot le plus mal utilisé de la langue française ! Aujourd’hui on « adore »

absolument tout : le chocolat, la nouvelle coupe de cheveux de sa copine, la dernière série télé, la BMW sport du catalogue, le joueur de foot favori du moment, la soirée qu’on a passée chez le voisin …

Adorer ? Du latin adorare, prier. Prier ? Entrer en relation avec Dieu.

Il fut un temps, pas si lointain que ça, où les parents disaient encore à leurs enfants : « Ne dis pas j’adore, dis plutôt j’aime bien ; on réserve le verbe adorer pour parler de Dieu. » Et c’était parfai-tement vrai.

Rendons à Dieu ce qui est à Dieu : c’est vers lui que doit se porter une adoration qui a retrouvé tout son sens ; mais … que ce mot est mystérieux : bien présomptueux est celui qui croit détenir les clés de l’adoration ! On ne peut que

se mettre en route, humblement, pour aller à tous petits pas à la rencontre de celui qui est le « tout Autre ». Car pour l’adorer en vérité, il faut le côtoyer, apprendre à le connaître, vivre une relation étroite avec lui et même, osons le dire, lui donner entièrement sa vie. Pourtant ma soif de « lui » ne suffit pas à ouvrir les portes qui me conduisent sur les chemins de l’adoration. J’ai besoin que son Esprit vienne au secours de ma pauvre médiocrité humaine quand il s’agit d’approcher sa sainteté, sa pureté, sa justice, son pouvoir, sa gloire, sa puissance créatrice, sa maîtrise de chaque événement du plus petit au plus grand, sa virtuo-sité à faire naître la vie … et com-ment aborder seul les rivages sans limites de sa tendresse sans faille et de son amour passionné pour les humains ? Heureusement son Esprit est là, discret, qui m’aide à déchiffrer le merveilleux langage divin, qui me dévoile peu à peu les

Asecrets de ce « Verbe » source de vie et de création pour ma propre destinée. Il me fait entrevoir, après m’avoir caché avec précaution au creux d’un rocher, la lumière insou-tenable de la gloire de Dieu. Alors sans voix, immobile, dans une jubilation intérieure qui dépasse de loin tout ce que je connais … je l’adore ; j’admire sa magnificence, j’exalte sa suprématie, je célèbre sa puissance, je révère son indici-ble amour. Les mots qui jaillissent en moi deviennent trop imparfaits, alors je me tais. Je prends pleine-ment conscience de mon humanité, de ma complète imperfection ; alors humblement je m’agenouille devant mon Dieu et … ravie, je le contemple.

 Marianne Hefhaf

teurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité ; car tels sont les adora-teurs que veut le Père ; Dieu est Esprit et ceux qui l’adorent, doi-vent l’adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. »

Evangile de Jean, chapitre 4, versets 23-24

Réfléchissons bien à ce que nous

« adorons » !

Top manager pour 41 000 francs par an

Commissaire Burger, combien de personnes travaillent sous vos ordres?

Kurt Burger : En tout, ce sont près de 1700 personnes et envi-rons 5000 bénévoles.

Quel rôle jouent ces bénévoles ?K. B. : Ils constituent en quel-

que sorte l’armée derrière l’Ar-mée. Sans eux, nous ne pourrions jamais accomplir le travail que nous accomplissons. Non seulement leurs prestations sont très importan-tes, mais ils sont encore la preuve vivante que l’aide au prochain n’est pas l’apanage des professionnels : chacun de nous est capable d’aider des personnes en détresse.

Votre fonction est « Chef de ter-ritoire ». Pourrait-on traduire cela par « Président » ?

K. B. : Oui, mais je porte en fait deux casquettes : d’une part, je suis président du Conseil stratégique, c’est en quelque sorte le conseil d’administration. Cette instance prend les décisions d’affaires et de personnes les plus importantes. D’autre part, en tant que Chef de territoire, sont assumées quelques responsabilités opérationnelles. Ce qui est cependant primordial, c’est la direction spirituelle de l’Armée du Salut. En fin de compte, on peut dire que le Chef de territoire est simple-ment responsable de tout (rire).

Vous portez une grande respon-sabilité.

K. B. : C’est juste, mais celui qui dirige une entreprise porte

Les membres et collaborateurs de l’Armée du Salut s’engagent pour un monde meilleur. Il n’est pas rare que pour cela ils renoncent au bien-être personnel. Kurt Burger, Chef du territoire de Suisse, d’Autriche et de Hongrie fait partie de ceux-ci.

également une grande responsa-bilité.

Mais pour cela il gagne une somme d’argent considérable. Combien gagnez-vous ?

K. B. : 41 000 francs … par an (rire). Sur le marché, cela pourrait représenter mon salaire mensuel,

mais cela ne me dérange pas, car je sais que mon travail est une vocation et le fait de savoir cela me remplit de joie. Par ailleurs, je vis correctement : l’Armée du Salut me paie mon loyer net et me met une voiture à disposition pour mes déplacements professionnels. Ce

Les commissaires Kurt et Alicia Burger. Kurt Burger est le Chef du territoire Suisse-Autriche-Hongrie dont le siège se trouve à Berne.

motivation

 Gabrielle Keller

n’est certes pas une Mercedes ou une Jaguar mais je n’ai jamais rêvé d’une voiture de luxe. En prenant tout cela en considération, on arrive à un montant de 70 000 à 80 000 francs par an.

Et vous en êtes malgré tout reconnaissant ?

K. B. : Certainement ! Je connais et je vis ma vocation. Par ailleurs, ce que je fais aide d’autres per-sonnes. Cela constitue une source importante de satisfaction. Et fina-lement, j’apprécie que mon travail soit aussi varié. J’aurais aussi pu faire autre chose de ma vie …

… et acheter une Jaguar ?K. B. : Une « Volkswagen » aurait

aussi fait l’affaire (rires). Non, je vis bien et je sais ce qui est de valeur durable. Ceci est essentiel pour chaque vie. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais envié les gens fortunés qui, d’ailleurs, rendent souvent de grands servi-ces avec leur fortune. Nous avons aussi besoin de ces personnes !

Combien gagne un simple offi-cier ?

K. B. : Tous les officiers ont le même salaire de base. Il n’y a pas de différence de salaire entre un jeune officier qui débute et moi.

Cela signifie-t-il que, le cas échéant, un employé gagnera plus que le top manager ? La jalousie, la frustration et la méfiance ne sont-elles pas programmées ?

K. B. : Il faut clairement faire la différence entre une prestation découlant d’une promesse et une prestation résultant d’un contrat.

Qu’est-ce qui différencie l’Ar-mée du Salut d’autres œuvres d’entraide ?

K. B. : L’Armée du Salut consi-dère les individus globalement, avec leur corps, leur âme et leur esprit. Le fondateur de l’Armée du Salut, William Booth, a tou-jours affirmé qu’on ne pouvait pas transmettre l’Evangile à une per-

sonne tant qu’elle est sans abri et affamée.

Une vieille dame m’a récemment glissé une pièce de cinq francs dans la main en m’enjoignant que l’Armée du Salut en fasse bon usage. Qu’en dites-vous ?

K. B. : Les petits donateurs sont les donateurs les plus précieux. Ils constituent la majorité de nos donateurs. Nombre d’entre eux donnent de bon cœur, par convic-tion, parce qu’ils disposent juste du nécessaire pour vivre. Ils m’im-pressionnent et j’apprécie spécia-lement ces dons. Nous avons la lourde responsabilité de bien utili-ser ces cinq francs.

Cet été, après quatre années de service dans notre Territoire, vous et votre épouse, la commis-saire Alicia Burger, retournerez à Seattle, aux Etats-Unis. Quels sou-venirs garderez-vous de votre passage en Suisse ?

K. B. : Je suis parti aux Etats-

Touche le même salaire qu’un simple officier de l’Armée du Salut.

motivation

Unis en tant que citoyen suisse, alors que j’avais déjà 18 ans. Bien que j’aie passé la plus grande partie de ma vie aux Etats-Unis, la Suisse me manquera.

Nous avons vécu la Suisse de façon très positive : nous avons visité tous les Postes (Réd. : parois-ses) et toutes les institutions et y avons rencontré beaucoup de per-sonnes merveilleuses. L’Europe est un champ d’action ingrat pour les Eglises. J’apprécie d’autant plus ce que nos gens accomplissent. J’ad-mire nos officiers qui, jour après jour, remettent l’ouvrage sur le métier et constatent souvent peu de résultats. Ceci aussi fait la force de notre Territoire.

Quel est votre souhait pour le Territoire ?

K. B. : Je ne suis pas un homme de grands discours. Je dirais donc simplement : beaucoup de succès et la riche bénédiction du Seigneur !

témoignage

Sans tambourni trompetteLe bon choix

Dernièrement à l’armée, un de mes camarades reniflait l’odeur d’une orange dans les moments difficiles ou peu intéressants du cours de répétition. Ce doux parfum l’aidait à oublier ses soucis du moment et à transporter ses pensées vers d’apaisants sou-venirs. Nous avons certainement tous une astuce pour nous extirper de nos soucis, des nos difficultés, pour penser à autre chose l’espace d’un instant. Mais l’épreuve ne disparaît pas pour autant et peu importe la puissance des effluves de l’agrume.

Personnellement, quand les situations deviennent compli-quées à gérer, je prie et chante des louanges à mon Dieu. En plus de la paix que cela me procure, j’ai la certitude que je ne suis pas seul face à l’épreuve. Qu’attendez-vous pour troquer votre orange contre l’amour de Dieu ?

 Sébastien Goetschmann

Christian a grandi près de Cologne. Son père n’a porté aucune attention à lui et à trois frères et sœurs : « Lorsque j’avais trois ans, mon père a tenté de m’empoison-ner. » Christian lutte contre les larmes. « Ce fut un choc qui a marqué tout le reste de ma jeu-nesse. » A 16 ans, il a interrompu son apprentissage professionnel et a fugué pour ne jamais retourner dans la maison familiale. A l’âge de 19 ans, il est arrêté pour diverses escroqueries et est jeté en prison.

Christian arrive en Suisse en 2003. Pour obtenir son permis B, il épouse une connaissance faite sur

Internet. Il ne peut pas rentrer en Allemagne où il doit encore purger plusieurs peines pour divers délits antérieurs.

Un an plus tard, Christian fait la connaissance à Aarau de l’ancien responsable du point de rencon-tre salutiste zurichois Open Heart. Lui et Christian se rencontrent à plusieurs reprises. Ils parlent des nombreux problèmes à résoudre – mais aussi de la force salvatrice de Jésus. Et Christian comprend alors qu’il ne peut pas aller plus loin sans adopter cette nouvelle vie avec Dieu. Dans une prière toute personnelle, il confie sa vie et tout son passé à Jésus.

Cette démarche a des répercus-sions – sur son mariage égale-ment : « Ce n’était qu’un mariage blanc – mais nous venons de nous marier à l’église en toute connais-sance de cause et je peux vraiment affirmer aujourd’hui que nous nous aimons », dit Christian V.

Aujourd’hui, Christian est à nou-veau dans la rue, mais aujourd’hui c’est pour aider à son tour d’autres gens et témoigner devant eux de l’immense force de renouveau de Jésus.

Jésus transforme un escroc en disciple

 Gabrielle Keller

Christian V. (nom connu de la rédaction) est aujourd’hui âgé de �� ans. Il dit que l’Armée du Salut lui a sauvé la vie. Mais il doit lutter avec les mots lorsqu’il parle de son passé.

Laisser son passé derrière soi – il n’y a que Dieu qui puisse nous offrir cette opportunité.

infos

Bimensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : [email protected] | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abon-nement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : Shaw Clifton | Chef de territoire : Kurt Burger | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4000 ex. | Crédit photo : P 1, 2 : Alexander Egger ; P 3 : Wikimédia ; P 4, 5, 6, 7, 8 : AdS | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de sou-lager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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que la peur ou la honte. L’Armée du Salut peut ainsi aider sans formalités de façon efficace et judicieuse.

Avec l’argent provenant des héritages et des legs qui lui sont faits, l’Armée du Salut peut entre autres maintenir l’infrastructure de ses offres, comme par exemple la Rondinella à Schaf-fhouse. La Rondinella est une « Maison d’habitation et de vie ». Les personnes dans le besoin y sont provisoirement hébergées et bénéficient du soutien de l’Armée du Salut jusqu’à leur réinsertion sociale, personnelle et professionnelle.

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dons, héritages et legs. Si vous désirez inclure l’Armée du Salut dans votre testament, il vous suffit de nous téléphoner ou de nous écrire sans engagement. Nous nous ferons un plaisir et un devoir de vous conseiller et veillerons au respect absolu de vos dernières volontés.

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PP3001 BerneAnnoncer les

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Sudoku

Solution du Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

« Nul ne peut adorer Dieu ou aimer son prochain s’il a l’estomac creux. »

Thomas Woodrow

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