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Savoir être...honnête.

En ce début d'exercice 2011-2012, je vous invite à vous ressourcer au cœur d'une valeur queje sais être essentielle pour tout individu chargé de commander des hommes et des femmes, etbien au-delà pour tout être humain : l'honnêteté.

L'honnêteté, quintessence de toutes les vertus, est en effet une valeur sacrée qui ne sauraitêtre sacrifiée ou traitée avec négligence. L'honnêteté et l'intégrité sont des qualités qui condi-tionneront votre réussite dans le métier des armes que vous avez choisi d'embrasser. Celui quicommande est investi, de fait, d'une certaine grandeur. Il ne s'agit pas d'une grandeur formelle,affichée et factice, mais de la manifestation d'une conscience aiguë de sa dignité d'Homme etde chef. Autrement dit, un grand chef est avant tout un homme ou une femme qui se respecteparce qu'il a conscience de ce qui est approprié à son rôle, à son comportement, à ses rela-tions. Ce souci de sa propre dignité doit le conduire à cultiver l'exemplarité de son attitudeseule capable de suggérer au subordonné ce qui pourrait être la sienne. L'honnêteté éliminetoute hypocrisie ou artificialité génératrice de confusion et de méfiance dans l'esprit des autres.Elle est à la base d'un commandement intégre, car l'être extérieur reflète fidélement l'être inté-rieur. C'est votre haut niveau d'honnêteté et d'intégrité qui inspireront demain le respect et laconfiance de vos supérieurs, de vos subordonnés et de nos concitoyens. Ces valeurs fondamen-tales doivent dicter non seulement votre vie professionnelle, mais également votre viepersonnelle. Toujours dire ce que l'on pense et faire ce que l'on dit. Il doit n'exister aucunedivergence ou contradiction entre vos pensées, vos paroles et vos actions. Comme le disaitl'académicien Pierre Emmanuel, l'homme honnête est celui « qui met sa vie dans ses mots etses mots dans sa vie ».

L'honnêteté induit des notions connexes telles que la probité, la correction, l'intégrité et lanoblesse d'âme. A l'évidence, elles sont sensées guider le comportement du chef militaire de lagendarmerie qui, plus que tout autre, est observé dans ses attitudes, ses réactions et samanière d'être. Les écarts (voire parfois même les entorses sérieuses) de celui qui exerce desresponsabilités fragilisent la pertinence de ses références qui ne sont dès lors plus que desmots sans signification réelle.

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Mon propos nous ramène à l'exemplarité du meneur d'Hommes déjà évoquée lors d'un pré-cédent édito. En effet, si ceux qui exercent l'autorité, et servent de référence, prennent deslibertés avec la norme, personne ne se sent plus lié par son caractère obligatoire. C'est ainsique les valeurs trouvent véritablement tout leur sens. Le chef en est toujours garant et tropsouvent il n'en a pas véritablement conscience. Naturellement, celles et ceux qui commandentaux autres n'ont pas vocation à être parfaits, mais s'astreindre à respecter les règles en vigueurleur permet, sans nul doute, d'être respectables, respectés et efficaces.

C'est pourquoi il faut savoir être honnête d'abord et avant tout envers soi-même. Pour celail est essentiel de bien se connaître afin de se reconnaître à travers ses réactions et sescomportements. Le commandement « authentique » fait appel au regard franc et juste, auxparoles en accord avec la pensée, aux gestes sans équivoque. La fonction de commandementne se mélange pas avec la manipulation et elle est incompatible avec toute forme de faux-semblant.

Exercer des responsabilités ne peut s'envisager sans avoir médité sur le sens que le véritablechef donne à sa propre vie. Seules les convictions ancrées en soi se rapportant à des valeursintemporelles et aux qualités humaines qui s'y rattachent permettent un comportement, uneattitude, une manière d'être compatibles avec la crédibilité et l'efficacité que tout subordonnéattend consciemment ou inconsciemment de son chef. Réfléchir, méditer sur la valeur de l'hon-nêteté constitue à l'évidence une incontournable nécessité.

Certes, vous le constaterez rapidement, il n'est pas toujours aisé de commander en accordavec ce que l'on pense et ce que l'on ressent. Il n'est pas si simple de reconnaître et d'oseraffirmer ce que l'on est. Être honnête signifie aussi être honorable, ce qui implique dedemeurer à découvert, dans la lumière et dans la transparence. Les personnes qui sont elles-mêmes ne sont pas toujours appréciées de tous, car elles sont généralement indépendantes,enthousiastes et ne cherchent nullement à dissimuler leurs émotions. EIles ne recherchent pasl'unanimité au prix de leur personnalité. Les gens « vrais » ne vivent pas pour l'opiniond'autrui.

Être loyal envers sa propre identité devrait aller de soi, au risque de se sentir parfois isolé.C'est ainsi que l'on se bâtit une estime de soi. L'honnêteté est donc une ligne de conduite etchaque être humain est libre de choisir l'application qu'il en fera. Effectivement, vous avez lelibre arbitre, mais en fin de compte vous devrez tous répondre de vos choix, de vos actes.L'honnêteté intellectuelle a du prix pour notre conscient et pour notre inconscient. Ellen'attend pas de récompense, elle est le seul chemin envisageable. Selon moi, l'exercice quo-tidien des responsabilités de notre métier d'officier de gendarmerie ne supporte pasd'insuffisances dans ce domaine. En effet, comme l'a écrit l'auteur dramatique Tristan Bernard :« L'honnêteté n'est pas un habit des dimanches, mais un vêtement de tous les jours ».

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Le colonel Christophe BOYER est né le 21 septem-bre 1964 à Limoges (Haute-Vienne).

Après deux années de classes préparatoires au Pry-tanée militaire de La Flèche, il rejoint en 1984 l'Écolespéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan, promotion « Général MONCLAR » et obtient le diplôme deSaint-Cyr, option« sciences de la matière ».

Après un passage de quatre années au sein de l'ar-mée de terre, à l'ESAM à Bourges (18) puis au 6e

RMAT à Spire (Allemagne), il intègre en 1991 l'Écoledes officiers de la gendarmerie nationale avec le gradede capitaine. Sorti en 1992, il prend le commandementde l'escadron 14/4 de gendarmerie mobile à Pithiviers(45). Du 1er avril au 3 octobre 1994, il effectue unemission extérieure en qualité d'adjoint au commandantde la police militaire de la Force de protection desNations-Unies (FORPRONU) à Zagreb (ex-Yougosla-vie) et passe le diplôme d'état-major de la gendarmerieen 1995.

En 1996, il prend le commandement de la compa-gnie de gendarmerie départementale de Compiègne(60).

En 1999, il est nommé chef du bureau des ressour-ces humaines de la légion de gendarmerie mobiled'Île-de-France à Maisons-Alfort (94).

En 2001, il intègre la 9e promotion du CollègeInterarmées de Défense à l'École militaire à Paris etobtient le brevet de l'enseignement militaire supérieur.

En 2002, il est affecté à l'état-major des armées à

Paris en qualité d'officier d'état-major au bureau plani-fication (J5) du centre de planification et de conduitedes opérations.

En 2004, il exerce les fonctions de commandanten second du groupement de gendarmerie départe-mentale de Seine-et-Marne à Melun (77). Il participecomme auditeur en 2006, à la session régionale del'Institut des hautes-études de la Défense nationale àPARIS .

En 2007, il prend le commandement du groupe-ment de gendarmerie départementale de laHaute-Marne à Chaumont (52).

Le 1er août 2011, il quitte son groupement pourrejoindre l'École des officiers de la gendarmerie natio-nale à Melun (77) en qualité de directeur del'enseignement.

Il est chevalier de la Légion d'honneur et chevalierdans l'Ordre national du mérite. Il est décoré de lamédaille d'or de la Défense nationale, et titulaire de lamédaille de reconnaissance de la Nation, de la médaillecommémorative française et de la médaille commémo-rative de la FORPRONU.

Biographie du colonel Christophe BOYER

Direction de l’enseignement

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22 juin 2011 Visite du général Paikin

ZAMARY de l’ANCOP.

4 juillet 2011Visite d’une délégation du Qatar.

5 septembre 2011Incorporation des AGIV.

22-23 juin 2011Championnat de France militaire de judo.

8 juillet 2011

Cérémonie de fin de stage des EOR.

6 septembre 2011Couleurs de rentrée.

24 juin 2011Couleurs étrangères.

14 juillet 2011Défilé à Paris.

7 septembre 2011Remise des Alphas.

27 juin 2011Cérémonie de fin de scolarité.

26 août 2011 Cérémonie de remise des

insignes aux EOR.

14 septembre 2011 Séminaire des

officiers Prévention-Partenariat.

30 juin 2011Visite de la PAP chinoise.

2 septembre 2011Couleurs étrangères.

22 septembre 2011

Réception d’une délégation chilienne.

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La « Chef d'escadron Daucourt »sur les Champs-Élysées

Depuis 1880, la France honore ses soldats à l'occa-sion du défilé du 14 juillet. Reprenant symboliquementla date de la prise de la Bastille, ce jour rappelle lelien fort qui doit unir le peuple français à son Arméequi paye un lourd tribut sur le territoire national ainsiqu'à l'étranger.

Comme chaque année, l'EOGN a eu le privilège etl'honneur d'ouvrir le défilé parmi les grandes écoles dela Défense. Ce moment, emprunt d'émotion pour toutmilitaire, a été l'occasion de porter haut les couleursde la gendarmerie. Par ailleurs, la qualité reconnue denotre défilé a rappelé une nouvelle fois l'identité mili-taire de notre belle institution.

Dans l'après midi, sur l'esplanade des Invalides, cer-tains « élèves-officiers » se sont portés volontaires pourparticiper à une opération de relations publiques. Unefois de plus, notre tenue de tradition (TETRA) a étéparticulièrement appréciée et photographiée par le

peuple parisien. Entre deux photos, nos gendarmes ontpu développer un dialogue avec nos confrères desautres armées.

Pour la première fois, la gendarmerie a pu mettreen valeur la diversité de ses missions grâce au défilédu corps multi-missions (gendarmerie mobile, départe-mentale, maritime, PGHM) constitué pour l'occasion.De plus, l'École de sous-officiers de la gendarmerie deMontluçon est venue représenter nos sous-officiers etmettre en avant ce corps qui forme le cœur de la gen-darmerie. En tout, près de mille gendarmes ont défilécette année à pied comme dans les airs (présence dedeux hélicoptères des sections aériennes de gendarme-rie).

Notre journée du 14 juillet ne fut pas seulementvécue avec fierté et passion, elle a été l'occasion d'unpartage. La présence de la gendarmerie est fondamen-tale pour rappeler qu'elle est une institution au servicede nos concitoyens à l'interface du monde civil et mili-taire. Nous avons hâte de voir nos filleuls porterfièrement nos couleurs.

Sous-lieutenant Benjamin DEFRANCE.

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Stage en unité

Comme tous mes camarades derecrutement universitaire, j'attendaisavec impatience ce premier contactavec le cœur de métier de la gen-darmerie. Mon choix s'est porté surla communauté de brigades (COB)de Neuves-Maison (54), en Lor-raine.

A mon arrivée, le commandantde communauté de brigades meprésente la circonscription, carte etstatistiques à l'appui. Mais rien nevaut la pratique ; me voici doncparti en surveillance générale avecun sous-officier et un gendarmeadjoint. En une matinée, nous inter-

venons sur trois cambriolages. L'oc-casion pour moi d'apprendre à faireune enquête de voisinage et demieux comprendre le rôle du tech-nicien en identification criminellede proximité (TICP). A peine letemps de terminer nos sandwichs etnous sommes appelés sur un diffé-rend familial, que nous ne règleronsqu'à grand renfort de patience etde diplomatie. Au terme de cettepremière journée en brigade, jeprends déjà conscience de la sommede savoir-faire qu'il va s'agir d'ac-quérir ; de la prise de plainte à larédaction d'un PV, en passant parl'utilisation du terminal informati-

que embarqué (TIE). Sans parlerdes savoir-être, tant la disponibilitéet la sociabilité semblent être indis-pensables au quotidien.

Ces deux semaines sont passéescomme une seule journée. L'enga-gement sans faille et la constancedes militaires que j'ai rencontrés,ont forcé mon respect et me lais-sent humble devant le chemin quime reste à parcourir avant de pou-voir prendre en main une unitéélémentaire.

Sous-lieutenantQuentin GUICHARD.

Après le faste de la cérémonie du 14 juillet, armésde la scolarité du 2e groupement, les élèves-officiers ducorps technique et administratif clôturaient leur annéepar un stage en région, groupement de gendarmeriedépartementale et groupement de gendarmerie mobile.Après le stage en unité élémentaire en octobre, puiscelui à la direction générale en mai, ce stage nous apermis d'appréhender les problématiques de soutien àl'échelon déconcentré. Ainsi, ce type de stage consti-tue-t-il le pendant indispensable de la formationthéorique prodiguée à l'EOGN.

Les premiers jours du stage étaient consacrés à laprésentation des services de soutien à l'échelon régio-nal. Le vaste panorama dressé des unités nous a permisde mettre au jour les relations complexes et techniquesentre la région et la région zonale.

La découverte du fonctionnement du Groupe« Soutien Ressources-Humaines » au sein d'un groupe-ment de gendarmerie départementale a constitué ledeuxième temps fort de ce stage. Cela fut d'autant plusintéressant que certains d'entre nous seront affectés àla tête d'un GSRH à leur sortie d'école.

Enfin le stage se terminait par une visite d'un grou-pement de gendarmerie mobile, qui a mis en exerguela prégnance des problématiques de soutien en gendar-merie mobile.

D'une manière générale, ce stage fut très enrichis-sant. Il nous a permis de vérifier l'adage selon lequel iln'y pas d'armée efficace sans soutien efficace. Surtout,il a nourri l'intérêt que nous portions au métier d'offi-cier du corps technique et administratif au sein de laGendarmerie Nationale.

Sous-lieutenant Benjamin DELAUCHE.

Stage à l’échelon déconcentré des OCTA

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Une vocation… devenir officier de gendarmerie.

Lundi 22 août 2011, 08H00 àl’EOGN. Je souris intérieurementen croisant le regard de ce jeunesous-lieutenant qui semble sedemander si ce capitaine en treillisqui passe est un fantassin égaré ouun nouveau « vorace » sorti d’unplacard. A moins que ce soit l’unde ces « kakis » dont on lui avaitparlé avant qu’il ne parte en per-missions d’été…

Je suis l’un des 11 officiers desarmes, et en ce matin d’été, je nesouris pas seulement de l’étonne-ment de cet officier élève, maisaussi parce que je suis fier etenthousiaste.

Je suis fier de ces années pas-sées en unité opérationnelle aprèsSaint-Cyr (pour moi dans l’infante-rie, mais pour tel autre capitainedans l’ALAT, et pour tel autre dansl’armée de l’Air). Comme eux, j’aiexercé un commandement et j’ai euune expérience opérationnellevariée. Mais comme eux, quelquechose me manquait. Je l’ai réaliséen Guyane en 2009 lors de la mis-sion HARPIE où nous travaillionsen permanence avec la gendarme-rie. J’y ai vu des soldats de la loi

qui mènent leur combat au quoti-dien. En fait, la même vocationmilitaire de servir, mais dans desmissions plus proches des préoccu-pations directes des français, et enlien étroit avec les responsablespolitiques et judiciaires locaux.

Je suis enthousiaste aussi. Heu-reux d’avoir réussi ce concours etd’amorcer une nouvelle carrière quipromet de l’opérationnel riche etvarié au service direct de nos conci-toyens. Certes, il faudra pour un anoublier qu’on est cadre, et aprèsavoir recomplété sa trousse en sty-los neufs, suivre assidûment uneinstruction chargée. Mais cetteannée est plus que nécessaire, tantnous avons à apprendre sur notrenouveau métier. Et il n’y a pas detemps à perdre puisque la gendar-merie nous offre dès la sortie del’école la lourde responsabilité decommander un escadron (pour lamajorité d’entre nous qui partironsen dominante maintien de l’ordre).Cette année sera aussi l’occasion derencontrer ces officiers-élèvesdirects, universitaires, semi directs,OCTAGN, ou étrangers, de nousenrichir de leurs expériences diver-

ses et de former avec eux une pro-motion unie. A nous de leurapporter notre propre expérience,et ce sens du service que nous avonspu apprendre dans nos unités res-pectives.

C’est d’ailleurs avec beaucoupde sympathie et d’intérêt que la117e promotion de l’EOGN nousaccueille, et c’est avec beaucoup defierté et d’enthousiasme que nousla rejoignons.

Capitaine Vincent AUGIER.

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Le lieutenant-colonel ArnaudGIRAULT est né le 3 mars 1965 àBoulogne-sur-Mer.

Ancien élève de l'École militaireinterarmes (promotion Bataillon deCorée), il effectue une premièrepartie de carrière dans l'armée deterre.

Il sert dans plusieurs régimentsde l'Arme blindée cavalerie, au 5e

régiment de cuirassiers à Kaisers-lautern (Allemagne) et au 2e

régiment de cuirassiers à Reutlin-gen (Allemagne), en tant que chefde peloton d'instruction, chef depeloton orienteur et chef de pelo-ton de chars de bataille (AMX 30

B2). Il sert également dans la légionétrangère, au 4e régiment étrangerà Castelnaudary (11) en tant quechef de section d'instruction et au1er régiment étranger de cavalerie àOrange (84), en tant que chef depeloton AMX 10 RC puis chef desection d'infanterie sur VAB à Sara-jevo (ex-Yougoslavie) en 1995. De1997 à 1999 il commande le 2e esca-dron du 1er Régiment de Cuirassiersà Saint Wendel (Allemagne).

En 1999, il intègre en tant quecapitaine l'École des officiers de lagendarmerie nationale de Melun(77). Il commande l'escadron degendarmerie mobile de Valencien-nes (59) de 2000 à 2003, avecnotamment une mission en Nou-velle-Calédonie et une OPEX auKosovo (2002), puis la compagniede gendarmerie départementale deDunkerque (59) de 2003 à 2006.

Au terme de sa scolarité au Col-lège Interarmées de Défense (2006– 2007), il est affecté au Centreinterarmées de concepts, de doctri-nes et d'expérimentations (CICDE)où il participe à l'élaboration dedocuments interarmées relatifs à lalutte contre les engins explosifsimprovisés, à la fouille opération-nelle et aux interventions extérieuresde secours d'urgence.

Affecté à la Direction généralede la gendarmerie nationale en2009, au Bureau de la sécuritépublique, il participe, en tant quechef de la section réglementationaux travaux sur le temps d'activitédes militaires ainsi qu'à l'élabora-tion de la circulaire 20 000 relativeaux conditions d'emploi des militai-

res des corps de soutien dans lecadre des missions de soutien opé-rationnel. En tant qu'adjoint duBureau de la sécurité routière, desformations et moyens spécialisés, ilest plus particulièrement chargé dela police ferroviaire et de la miseen œuvre pour la gendarmerie duplan national de sécurité dans lestransports, du 21 avril 2010.

Au cours du 1er semestre 2011, ilsuit les cours de la 2e promotion del'école de la modernisation de l'État.

Le lieutenant-colonel ArnaudGIRAULT et son épouse, Sophie,ont trois enfants : Paul, 7 ans,Sixtine, 3 ans et Jean, 1 an.

Biographie du lieutenant-colonel Arnaud GIRAULT,commandant le 2e groupement

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Dispositif initié en août 2010, la classe préparatoireintégrée de la gendarmerie nationale a permis à quatrejeunes, diplômés d'un master 1 ou master 2 répondantaux critères de la politique de promotion d'égalité deschances, d'intégrer l’École des officiers de la gendarme-rie nationale.

Classe conçue dans le but de préparer aux épreuvesdu concours dans les meilleures conditions possibles,elle leur a permis en outre de prendre conscience del'investissement à fournir au cours de la scolarité àMelun.

Il est vrai que la culture militaire acquise au coursde leur année de gendarme adjoint volontaire à lagarde républicaine a été un réel atout pour eux lors deleurs premiers pas en tant qu'élève-officier.

Dès le 1er août 2011, les élèves du deuxième grou-pement ont débuté leur formation initiale par différentsenseignements militaires tels que la topographie, leTAC, la formation militaire générale, etc, puis ils ontété très vite confrontés au rythme soutenu et à la rus-ticité de Beynes (78).

Fort de leur expérience les quatre anciens de laCPI ont abordé sereinement cette première étape.

En effet, il est indéniable que les différents stagesdécouvertes, les entraînements sportifs délivrés notam-ment par la cellule sport de l'EOGN, les nombreuxconseils de l'officier référent de la CPI, le lieutenantÉmilie MILLION-BRODAZ, ainsi que les diversesrencontres enrichissantes faites tout au long de leurpréparation ont participé à leur bonne intégration.

Même si l'expérience de ces jeunes dans le mondemilitaire reste minime, leur année de préparation aconfirmé sans conteste leur envie et leur motivationpour servir au mieux l'institution et réussir à atteindreles objectifs de la formation à l'EOGN.

Aspirants Julie PARENT,Aby KOUNDIO,

Mohamed SYLLA,Stéphie HERSAND.

De la CPI à l'EOGN : du rêve à la réalité

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C'est le 6 août 2011 que la 118e

promotion - les OG U et titre, ainsique les OCTA, et dix jours plustard les OG SD - ont découvert lecamp de Frileuse à Beynes, en com-pagnie des camarades du PEOR.Ce toponyme prend toute sa signifi-cation lorsque la fraîcheur matinalese diffuse du sol aux duvets, àl'aube.

Nous avons arpenté ce campchargé d'histoire en nous familiari-sant avec les onze actesélémentaires du combattant, dansles pas de nombreuses générationsde saint cyriens. La ferme et le pla-teau a en effet été acquis par l'Étatpeu avant la seconde guerre mon-diale pour l'entraînement des élèvesde l'École spéciale militaire de SaintCyr, puis, après le transfert de celle-ci en Bretagne en 1946 et suite auxaménagements du maréchal DELATTRE DE TASSIGNY, il aaccueilli les 5e et 93e RI, avant quene s'y installe l 'escadron V/1 deGendarmerie mobile en 1997. Maisl'histoire du camp de Beynesremonte bien au-delà puisqu'il ren-ferme des gisements d'un silex d'uneexcellente qualité, que nos ancêtresn'ont pas du manquer de remar-

quer, depuis 100 000 ans au moins.C'est au cours de nos diverses mis-sions – s'orienter, observer, secamoufler, etc - que nous avonsd'ailleurs pu admirer le profession-nalisme et l 'excellence de noscamarades du GIGN - un de leurcentre d'instruction et d'entraîne-ment se trouvant en effet dans lecamp – notamment par hélicoptèrepour la descente en rappel et l'éva-cuation du personnel, par corde ouplate-forme.

Un moment fort de ce stage futsans nul doute le tir à la grenadeoffensive réelle, la mise en place etle déclenchement d'un système d'ex-plosifs ou encore la traversée d'un

cours d'eau sur une corde, de nuitpuis de jour. Le passage commechef de trinôme a permis à chacunde commencer à toucher du doigttoute la difficulté, mais aussi toutel'exaltation des responsabilités ducommandement.

Fatigués, certes, mais soudés parles difficultés, endurcis et enrichisde connaissances multiples et nou-velles sur le combat, y compris pourles OG SD, nous avons regagnéMelun pour la suite de la forma-tion.

Aspirant Mélina CLERC.

La PPCFI au camp de Frileuse à Beynes (78)

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Biographie du chef d’escadron Sophie MERCERON,commandant le 3e groupement

Née le 22 juillet 1966, le chefd’escadron Sophie MERCERONdébute sa carrière militaire dans laMarine nationale où elle sert de1986 à 1989 comme contrôleuraérien.

Après avoir réussi les tests desélection, elle rejoint l’école dessous-officiers de la gendarmerie deMontluçon (03), en septembre 1989.

A sa sortie, elle est affectée de1990 à 1993 à la brigade territorialede Bain-de-Bretagne (35). De 1993à 1995, elle est formateur en policejudiciaire à l’école des sous-officiersde gendarmerie de Montluçon (03).

Ayant réussi le concours d’en-trée, elle intègre l’école des officiersde la gendarmerie nationale àMelun (77) de 1995 à 1998. A sasortie, elle est affectée comme com-mandant en second de la compagniede gendarmerie départementale deLille (59). De 2000 à 2002, elleprend le poste de commandant ensecond de la compagnie de gendar-merie départementale de Le Marin(Martinique).

Elle commande de 2002 à 2005une compagnie d’élèves gendarmesà l’école de sous-officiers de gen-

darmerie de Montluçon (03). Deseptembre 2004 à mars 2005, elleeffectue un détachement de coopé-ration en Roumanie.

De 2005 à 2009 ; elle prend leposte de commandant de compa-gnie de gendarmerie départementalede La Roche-sur-Yon (85). Elleaccède au grade de chef d’escadronen 2007.

Au mois de juillet 2009, le chefd’escadron MERCERON prend lecommandement de la Prévôté deDjibouti.

Elle rejoint l’École au moisd’août 2011, pour prendre le com-mandement du 3e groupement.

Mon travail à la BDRIJ de Nîmes consiste à remon-ter l'information judiciaire par le biais de messagesconformes à la circulaire 32600. Ces messages sontrédigés et envoyés au Centre de renseignements etd'opérations de la gendarmerie, aux cellules renseigne-ments ou au parquet. Cet exercice de synthèse estfacilité par l'enseignement reçu à l'École.

Ce qui occupe la majeure partie de mon temps estle rapprochement judiciaire. Lieu de centralisation des

comptes rendus de faits judiciaires du département, laBDRIJ doit être en mesure de repérer des faits sus-ceptibles d'être imputés à des mêmes personnes. LaCellule d'identification criminelle me permet régulière-ment de partir en intervention et de participeractivement aux recherches sur le terrain.

J'ai côtoyé les différentes unités présentes au seindu groupement (cellule renseignements, groupe de sou-tien et de ressources humaines, soutien mécanique),

Les premiers pas dans l'institution des AGIV de la63e promotion

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mais aussi les unités de terrain (brigade territorialeautonome, brigade motorisée, brigade de recherches,peloton de surveillance et d'intervention et pelotond'autoroute). Je pars régulièrement en patrouille denuit avec le PSIG, apporte mon aide lors d'une enquête,je participe à des interpellations de mis en cause d'af-faires délictuelles ou criminelles et participe activementaux gardes à vue aux côtés des OPJ, …

Je peux occuper des fonctions d'accueil de person-nalités en visite au groupement ou encored'encadrement des gendarmes adjoints volontaires.

Mon travail me permet de découvrir le milieu judi-ciaire, d'être attaché à un groupe d'enquête et d'êtreen relation permanente avec des personnels spécialisésou non mais toujours passionnés par leurs activités,dans une ambiance de travail propice à l'épanouisse-ment professionnel et humain, à l'image de ce que doitêtre l'Institution.

Aspirant Firmin GENOUX,affecté à la BDRIJ du Gard (30) à Nîmes.

Retiré en ermite sur l'île de beauté, je me plais beaucoup dans cet univers de travail aux paysages magnifi-ques. Issu du 3e groupement de l'EOGN à Melun (77), jeune diplômé d'un BAC+2 en agriculture, j’ai étédurant trois mois l'adjoint du chef de groupe de soutien et des ressources humaines. Dorénavant, je travailleavec tous les officiers du groupe de commandement du groupement et je suis chargé de la gestion de laréserve ainsi que de diverses missions (gestion du parc auto, rédaction de fiches, notes de service...). J’ai déjàpu faire des services de nuit avec l'escadron départemental de sécurité routière.

Aspirant Mickaël PELERIN, affecté au GGD de Haute-Corse (2B) à Bastia.

Mon uniforme revêtu, mon grade d'aspirant et leblason de région épinglés, j'étais prête pour ce métierdont on a su m'inculquer les valeurs et l'envie.

Nouvellement arrivée, j'ai connu mon affectation aucentre d'opérations et de renseignement de la gendar-merie plus précisément à la cellule renseignement.Mon travail me permet de suivre l'évènementiel dudépartement, ses festivités, ses affaires judiciaires, sesprojets.

Début juin, période des réceptions à l’occasiondes mutations, j'ai constaté la réalité du positionne-ment de la gendarmerie au sein des populations desélus et notables. J'ai pu rencontrer les autorités dudépartement, les compagnies, les brigades ce qui m'apermis de m'imprégner de l'environnement, de lapopulation, du fonctionnement du département.

Cette expérience m'a amené à penser que la gen-darmerie était une vieille institution toujours respectéequi s'insère dans le paysage et dans l'inconscient collec-tif.

Un bon gendarme est observateur des lieux, àl'écoute de la population et attentif aux faits.

Aujourd'hui, ma hiérarchie m'offre plus de responsa-bilités, en me confiant en partenariat avec l'OAPJ, lesviolences intra-familiales, sujet intéressant qui soulèveune problématique de société.

Je me suis montrée dynamique et motivée, dési-reuse d'expériences pour connaître les différentesfacettes de l'Arme. Ainsi, j'ai pu côtoyer les TIC demon groupement, faire l'expérience d'une autopsie, êtretémoin d'une opération du PI2G de Toulouse (31).

La ténacité de me projeter, d'opter pour une car-rière dans cette Institution est toujours présente.

En étant volontaire, on a qu'un objectif c'est dedevenir gendarme de carrière.

Aspirant Émilie HEMMERLIN,affecté au GGD du Lot (46) à Cahors.

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Bienvenue aux nouveaux affectés

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C.E.S.G

Les stages EMS1 numéros 3 et4 du premier semestre 2011 ont vus'opérer une nouvelle progressiondans la physionomie de cette for-mation, qui a pourtant subi tant demodifications depuis l 'été 2008.Ainsi, l'on voyait y participer pourla première fois des officiers deréserve (un seul au stage n°3 maistrois à l'opus suivant), qui suivaientde fait exactement la même forma-tion que les officiers d'active. Lesréservistes du dernier stage se sontentretenus avec le lieutenant-colonel CHEYLAN, qui a pu ainsiconfirmer tout l'intérêt que repré-sentait cet « amalgame » versionCESG :

CNE® MARGUERITTE, GGD34 : « il ne faut pas se le cacher,l'intérêt pour nous à suivre ce stagese situait en particulier en termesde carrière et de poste futur à occu-per. En effet la disparition duDEMG/R ne nous laissait pasd'autre alternative dans cette pers-pective. Cela était d'autant plusimportant pour moi que j'avais déjàeffectué la première partie duDEMG/R en 2008. »

CNE® ZAMMIT, GGD 30 :« Effectivement, dorénavant, nonseulement nous remplissons lesconditions pour occuper des postesde notre niveau notamment au seindes GC groupements, mais surtout,ce stage « en immersion » au seinde l'active nous donne une véritablelégitimité vis-à-vis du personneld'active avec lequel nous travaille-rons. Il faut bien comprendre quel'emploi des réservistes est trèsvariable d'un groupement à l'autreet dépend du degré de confianceque l'on nous accorde. Ainsi, mêmesi, me semble-t-il, nous avons faitnos preuves sur le terrain,notamment en armant des PC opé-

rationnels au cours de différentsévénements calamiteux survenusdans notre région en 2002 et 2003,nous possédons maintenant demanière officielle la base, c'est-à-dire la formation, nécessaire à unemploi peut-être plus autonome ».

CNE® FAYEMENDIE, GGD30 : Il est certain que nous avonspu pendant ces 4 semaines mieuxappréhender les problématiquesquotidiennes comme celles plusstratégiques que rencontre la Gen-darmerie. Nous avons pu égalementmieux comprendre les méthodes detravail de l'institution. Mais nousavons pu surtout échanger demanière informelle avec nos cama-rades de l 'active. Nous avonsd'ailleurs particulièrement appréciél'accueil qui nous a été réservé etnotre intégration totale qui s'esteffectuée dès le premier jour.L'échange a été véritable et perma-nent. Nous avons pu toucher dudoigt la réalité du terrain expriméepar 40 officiers très différents parleur vécu et leur perception de leursmissions. C'était extrêmement enri-

chissant ».

CNE® MARGUERITTE :« l'échange s'est bien évidemmentopéré dans les deux sens ! En effet,nos parcours professionnels à toustrois, diversifiés et finalementcomplémentaires nous ont permisde donner à nos camarades d'activeune image du monde civil et del'entreprise qu'ils n'avaient peut-êtrepas forcément, notamment au tra-vers de nos exposés »

Au terme de ce stage, il est clai-rement apparu que cette expérienceimposée par des contraintes budgé-taires et d'organisation était unsuccès dépassant toutes les espéran-ces. Espérons donc qu'elle serareconduite à la même hauteur pourchaque stage EMS1.

Lieutenant-colonelPascal CHEYLAN.

Encore du nouveau à l'EMS 1

de gauche à droite, les capitaines® ZAMMIT, FAYEMENDIÉet MARGUERITTE, fiers d'être arrivés au bout !

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Comme chaque année à la mêmeépoque, c'est la valse des départs etdes arrivées à l'antenne médicale.L'infirmière de classe normale(ICN) Marion ROUÉ est originairede Bretagne. Mariée, sans enfant,mais maîtresse d'un jeune cockeranglais de 2 ans, elle s'est engagéeà l'école de Rochefort en avril 2004pour suivre ensuite la formationd'infirmière à l'École du personnelparamédical des armées de Toulon.Elle a obtenu son diplôme d'état endécembre 2007, sa première affecta-tion à la région de gendarmeried'Alsace à Strasbourg lui a permis

d'effectuer une OPEX au Liban enjanvier 2009 puis une mission decourte durée en Guyane de janvierà mai 2011. Affectée depuis le 1erseptembre, elle est heureuse depouvoir découvrir l'EOGN et de luiapporter son expérience profession-nelle.

L'ICN Ségolène BRIOT estmariée et maman de 5 enfants de 3à 11 ans (que des filles !). En retourd'un congé parental d'un peu plusde 5 ans, elle a pris son poste àl'EOGN le 22 septembre dernier.Engagée depuis fin 2002, elle tra-vaillait auparavant à l 'antenne

médicale de l'école de gendarmeriede Fontainebleau.

Après le départ de deux GAV,c'est le GAV Ronan FAZILLEAU,originaire de Fère-Champenoisedans la Marne, qui assure l'accueil.Il est sorti de l'école de Chaumonten juin. Affecté à la région Ile-de-France, il est à l'EOGN depuis le20 juin. Il devrait être rejoint parun autre GAV d'ici la fin del'année.

Infirmier de classe normaleVincent BONNISSEAU.

Nouveaux arrivants à l’infirmerie

Antenne médicale

Bureau budget soutien

Optimisation du parc immobilier de L'EOGN

La Révision Générale de Politi-ques Publiques (RGPP) est unprogramme de modernisation del'action de l'État lancé en juin 2007.

L'un de ses objectifs est deréduire les dépenses publiques. Al'instar des autres administrations,la Gendarmerie Nationale s'inscritdans cet effort.

L'École des officiers de la gen-darmerie nationale participe à cetteréforme par l'optimisation de sonparc immobilier.

Ce dernier est composé de loge-ments domaniaux et de logementspris à bail dans le secteur privé.

L'objectif est de réduire la pro-portion de logements loués tout engarantissant des conditions de loge-ment de qualité aux personnels del'École.

L'optimisation du parc est réali-sée en deux étapes.

Ainsi, en 2011, 28 contrats delocation ont été résiliés.

En contre partie 55 logementsde la gendarmerie mobile -quartierLemaître- sont réservés aux person-nels de l'EOGN

Au 30 septembre 2012, le bailcollectif « Les récollets » représen-tant 45 logements sera égalementrésilié. En contrepartie 7 logementssupplémentaires de la gendarmeriemobile seront attribués à l'École.

Au titre des années 2011 et 2012,83 000 euros puis 72 750 euros vontêtre affectés au budget de l'École

pour la rénovation des logementsrésiliés et attribués.

Des frais de changements derésidence sont également versés auxpersonnels concernés par la mesured'optimisation.

Pour 2012, l'économie annuelleen loyers s'élèvera à 522 600 euros.

Sous l'impulsion du général dedivision Jean-Yves SAFFRAY, com-mandant l 'École, les économiesgénérées devraient, dans le cadred'un dialogue de gestion permanentavec l'administration centrale, êtrepartiellement réinvesties dans larénovation des infrastructures del'École.

Commandant Fabien LARDEAUet madame Sandra DAUNIS.

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Avant 2003, l'EOGN'info étaitimprimé avec les moyens du bord,en noir sur papier blanc ou de cou-leur. Appelé EOGN'info en 1999,puis Info EOGN, la publicationactuelle a repris l 'appellationEOGN'info en 2004, date à laquellela couleur est apparue.

A cette période, l'École n'étantpas en mesure de photocopier nid'imprimer en couleur, c'est avec leconcours du Service diffusion de lagendarmerie (SDG) à Limoges quenous parvenions à sortir une pro-duction en couleur, et que 9numéros ont pu voir le jour.

En 2006, l'École a fait l'acquisi-tion de 2 copieurs couleur demarque RICOH, qui nous ont per-mis de devenir indépendants pourl'édition de l'EOGN'info. Ces maté-riels utilisés en reprographie alorsqu'ils étaient destinés à de labureautique, ont vieilli prématuré-ment en imprimant notre journal.

L'intégration du CESG parl'École en 2008, a permis à l'atelierd'augmenter son parc de matérielsde 2 copieurs supplémentaires (1couleurs et 1 noir et blanc de mar-que CANON). Ces matériels dereprographie, très performants, mis

en service en 2005 au CESG,avaient cependant un nombreimportant de tirages à leur actif.

Les contrats de maintenancearrivant à terme cette année pourle matériel du CESG et en 2012pour les copieurs couleurs del'École, diverses sociétés ont étécontactées afin de pourvoir au rem-placement de ces matériels. Seulela société CANON a été intéresséepar notre demande.

En collaboration avec les servi-ces financiers de l 'École, ducommandant LARDEAU et d'unreprésentant de la société CANONFrance, une solution a été trouvéepour que l'atelier de diffusion puissecontinuer à réaliser des travaux de

bonne qualité dans les temps impar-tis, et puisse réaliser des impressionsqui, jusqu'à présent, étaient sous-traitées.

Ainsi, depuis le lundi 29 août2011, l 'atelier a vu arriver uncopieur CANON C9060 PRO, dontles caractéristiques techniques sontdignes de l'École et qui nous a per-mis de réaliser ce n°62 del’EOGN'Info.

MajorChristophe BOURTOURAULT,

responsable de l'atelier diffusion.

Atelier diffusion

La diff. se modernise...

EOGNEOGN

RAPPEL

- L’atelier diffusion met toujoursà la disposition des personnelsde l’École des blocs de papierbrouillon.

- Pour permettre à l’atelier defonctionner correctement et dedélivrer des travaux de qualité, ilest important de respecter le délaide 10 jours pour toutes demandesde tirages. Toutes les demandes detravaux doivent impérativementêtre visées par le BPPM.(cf : NDS1610 du 26-02-07 - Organisation duBPPM - Class. 1243).

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Le centre de recherche démarreson nouvel exercice avec une équiperenouvelée. Madame RoselineLETTERON, après avoir, avecmaestria, instauré les veilles juridi-ques, les lignes directrices de larecherche et donné une densité etune lisibilité au CRGN, nous aquitté pour rejoindre pour des rai-sons contractuelles « la Sorbonne ».Le colonel Philippe DURAND l'aremplacé dans ses fonctions.

Si l 'aspirant Jérôme SENIÉ,après deux années de bons services,a rejoint les remparts de Carcas-sonne, la GAV Sophie GOMEZ(Classe Préparatoire Intégrée) aintégré la cellule de veille juridique.Le département de recherche aété complété par la création d'unsecrétariat spécifique honoré parmadame Sandrine LEBLANC quinous vient du monde préfectoral etdécouvre avec bonheur le monde

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Une arme pour un triple crimeL'Affaire.

Cette arme, une carabine USM1 « rock ola » américaine est laprincipale pièce à conviction del'affaire DOMINICI.

Dans la nuit du 4 au 5 août1952, un couple de touristes anglaiset leur fille Elisabeth (âgée de 10ans) sont assassinés alors qu'ils sereposent sur l 'accotement d'uneroute près de leur voiture à proxi-mité du village de Lurs dans lesAlpes-de-Haute-Provence (04).

La famille DOMINICI, demeu-rant à la ferme de « grand'terre »(située près de la scène du crime)est rapidement mise en cause,notamment le patriarche Gaston etson fils Gustave.

Cette affaire criminelle faitgrand bruit pendant plusieursannées. L'après-guerre est propice àl'émergence de sentiments de ran-cœurs, de jalousie et à une volontéde vengeance. Anciens résistants,collaborateurs, membres de partispolitiques, sont le creuset de cetteaffaire criminelle emblématique.

L'arme du crime est retrouvée

près des victimes, elle a été jetéedans la rivière la Durance. Son état,tel qu'on peut le voir aujourd'hui,s'explique de deux manières : aprèsla guerre beaucoup d'armes ont étégardées ou récupérées, même enmauvais état (malgré l'interdiction)par la population afin d'être utili-sées pour le braconnage. La crossea, de plus, été cassée lors de l'as-sassinat de la petite Elisabeth. Lebon fonctionnement de l'arme n'aen rien été affecté et aujourd'hui lacarabine est globalement dans lemême état qu'à l'époque des faits.

Fiche technique de la carabineUS M1

Pays créateur : Etats-Unis Dénomination : M1 CarbineMode de tir : Semi-automatiqueCalibre : 7,62 mmChargeur : 15/30 ballesPortée pratique : 300 mPortée maximale : 2010 m

Cadence de tir : 30 coups/minMasse : 2,36 kgLongueur : 904 mm

En 1941, le feu vert est donnéaux différents fabricants d'arme-ment américains de concevoir unecarabine légère, semi-automatique,pour équiper les unités de supportet d'appui (transmission, artillerie,transport, officiers....). Un an etdemi plus tard, 12 contractantsconstructeurs sont mis à contribu-tion : la production totale entre1941-45 est de 6 110 969 exemplai-res. Cette arme est la plus produitependant la seconde guerre mon-diale. Elle fut utilisée dans denombreuses guerres : Pacifique,Indochine, Algérie....

Monsieur Christophe RIBES,Musée de la Gendarmerie.

Musée

Centre de recherche de la gendarmerie

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de la recherche. Enfin le MDCSabine FÉLIX termine ce mercatod'été, en rejoignant définitivementle CRGN après un fructueux déta-chement, et occupe le poste desecrétaire du CRGN.

La production, dès le 1er sep-tembre de la première veillejuridique animée par monsieurEmmanuel DUPIC, conseiller juri-dique du directeur général, suivied'une nouvelle édition du grain àmoudre le 16 septembre, caractérisecette formule alternant une infor-mation judiciaire et une veillecentrée sur l'environnement institu-tionnel et scientifique de lagendarmerie nationale. Les deuxprochains ateliers de recherche(ARG) liés à la réforme de la garde

à vue e t à l a ge s t ion des f luxdélictuels connexes à la réformedu régime des ports et des voiesnav iga b le s mob i l i sen t dé jà l edépartement « Recherche », despartenaires de la gendarmerie etdes experts de son environnement.

Enfin, la gestion des mémoiresde Master 2 et de troisième voieainsi que le démarrage des recher-ches de nos étudiants officiers-élèvessuffisent à mobiliser les personnelsdu centre de documentation et dudépartement « recherche ».

Je profite de ce billet pour réaf-firmer que le centre de rechercheregorge de revues et d'ouvragesdignes d'un grand intérêt. Il disposede tous les supports internet pour

travailler ou se cultiver dans uneambiance agréable. On peut égale-ment y venir pour feuilleter tousles magazines français et étrangersdans des fauteuils profonds et« confortables ». En bref, cette mai-son est la vôtre et vous y êtes lesbienvenus pour y travailler maiségalement pour vous y distraire cul-turellement quand vous le souhaitez.

Colonel Philippe DURAND,directeur du centre.

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Chers camarades, un an déjà.

La saison 2010-2011 s'est clôturée en juin, avec unrésultat très positif. En effet, soixante dix boxeurs etboxeuses ont rejoint, cette magnifique section KICKBOXING, du club sportif et de loisirs de la gendarme-rie de Melun.

La rigueur, le travail, la sueur et le respect, deman-dés aux combattants, à chaque entraînement, ontnourri cette section pieds poings.

Des installations au dojo de l'EOGN, où les séancessont dispensées, ont été réalisées. Un ring d'une valeurde 3 600 euros, financé par le club, a été mis à disposi-tion de l'équipe pédagogique, composée de Denis

KIEFFER l'entraîneur et Samuel ORTUNO et pourl'ensemble des boxeurs.

Deux autres espaces techniques ont également étéinstallés, avec le concours de nos camarades et amismenuisiers du service casernement de l'EOGN.

Les entraînements ont repris le lundi 5 septembre2011 à 19 heures avec près de quarante sportifs. Lesséances sont maintenues tous les lundis et jeudis de 19à 21 heures (sauf vacances scolaires).

Pour cette saison 2011-2012, plusieurs objectifs :deux passages de grade (ceintures) et un gala (exhibi-tion style nuit des arts martiaux) en fin d'année.

Retrouvez cette section sur facebook : kick boxingcslg melun

Sportivement,

Gendarme Denis KIEFFER.

CSLG

Section KICK BOXING

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Après le départ du lieutenantLELIEVRE pour une nouvelleaffectation à Limoges, l'adjudantFERLET Philippe, nouvellementaffecté au CA en tant que cadreur monteur vidéo, sechargera de vous initier aux diverses techniques audio-visuelles.

Dans le numéro précédent de « EOGN info », lelieutenant LELIEVRE souhaitait vous présenter :

LA PROFONDEUR DE CHAMP.

Je vais tenter d'éclairer vos lanternes avec ces expli-cations :

La profondeur de champs correspond à la zone oùl'image est nette

Elle dépend en fonction des types d'appareil photo,de l'ouverture du diaphragme et de la distance entrel'appareil et le sujet. Voici un diagramme qui permetde bien comprendre que la profondeur de champ n'estautre que la zone dans laquelle un sujet est net :

La maîtrise de la profondeur de champ est absolu-ment indispensable pour la réussite de la plupart desprises de vues. La profondeur de champ ne passe pasdu flou au net directement : il y a une zone de transi-tion comme on le voit sur cette image. En fait, tout cequi est immédiatement devant et derrière du point surlequel on fait la mise au point commence à perdre dela netteté, même si ce n'est pas perçu par l'œil ou quela résolution de l'image ne permet pas de le voir.

CONTRÔLER LA PROFONDEUR DE CHAMP

Les deux éléments les plus importants pour contrô-ler la profondeur de champ sont :

- l'ouverture du diaphragme,

- la distance entre l'appareil et le sujet.

Plus l'ouverture est grande (= plus le chiffre f/ estpetit) et plus on s'approche du sujet, plus la profon-deur de champ est réduite.Voici deux exemples de

photos prises à la même distance du sujet :

Exemple 1 : avec un diaphragme très fermé (f/32),la profondeur de champ est grande : le fond est visible

Exemple 2 : avec un diaphragme très ouvert (f/2,8),la profondeur de champ est réduite : le fond est flou.On remarque ici que le sujet est mieux mis en valeurdans l'exemple 2, puisque le fond ne vient pas distrairel'œil : l'attention se porte sur le sujet principal.

Note : la profondeur de champ paraît plus réduitesur les reflex que sur les compacts, parce que lesobjectifs des appareils reflex ont besoin d'une plusgrande focale pour capturer le même champ d'image.

Et bien maintenant, il vous reste a mettre en appli-cation cette technique de cadrage !

Dans le prochain numéro, nous aborderons unélément indispensable en photo : le flash.

Adjudant Philippe FERLET, centre audiovisuel.

L'œil du « pro » : la profondeur de champ

Centre audiovisuel

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L'entrée en vigueur de la formation prévention etsecours civiques (PSC1) en septembre 2007 marqueune évolution très importante dans la pratique des ges-tes de premiers secours. En effet, ce nouveau formattend à répondre au mieux aux urgences de notremonde actuel, et rend l'attestation de formation auxpremiers secours (AFPS) totalement inadapté.

Savez-vous que le garot ou les points de compres-sion ne sont plus pratiqués ? Mais que d'autres gestesmieux adaptés les ont remplacés.

Savez-vous ce qu'est un défibrilateur automatiqueexterne (DAE) ? Et que son utilisation sur une vic-time d'un arrêt cardiaque fait passer ses chances desurvie de 4 à 40 %. C'est pourquoi nous pouvons déjàen trouver dans les lieux publics tels que gares, centrescommerciaux ou piscines, à disposition de tous, afin depréserver la vie d'une victime en attendant l'arrivée dessecours.

Être titulaire de la formation « PSC1 » estaujourd'hui obligatoire pour pouvoir être nourriceagréée ou exercer dans la petite enfance.

La formation aux premiers secours est avant toutune action civique et citoyenne, car elle peut nous ser-vir dans notre vie sociale de tous les jours, au travail,et bien sûr au sein de notre famille (étouffement, arrêtrespiratoire chez l'adulte, l'enfant ou le nourrisson).

Sur les 24 places de formation proposées à ce jourà l'EOGN, seules 10 ont été honorées, alors qu'au-jourd'hui la formation « PSC1 » n'est pas une option

mais bien une obligation (CIRC.88000DEF/GEND/RH/RF/FORM du 20 juin 2007).

Nous vous attendons nombreux pour les prochainesformations !

A bientôt.

Adjudant Sylvie TEFFAINECellule secourisme de l'EOGN.

Le secourisme

Compagnie de commandement

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Cercle mixte

Magrets de canard laquésau miel

et poivre de Sichuan

INGREDIENTS :

Pour 4 personnes :2 magrets de canard de 350 g

3 cuillères à soupe de miel liquide (miel d'acacia)3 cuillères à soupes d'un vieux vinaigre balsamique

ou vinaigre de vin rouge½ cuillère à café de poivre Sichuan sel

PREPARATION :

Chauffer le miel dans une poêle à feu vif ; laisserchauffer pendant deux minutes le temps que le miel

caramélise légèrement.Verser le vinaigre et bien mélanger pour dissoudre

le miel. Ajouter le poivre de Sichuan concassé.Laisser réduire pendant 5 minutes à feu douxjusqu’à obtenir une consistance bien nappante.

Cuisson du magret de canard :

Quadriller la peau des magrets en l'incisant.Saisir coté peau les magrets dans une poêle

anti-adhésive, bien les saisir.Verser le sirop de miel au poivre

Retourner les magrets de l'autre côté et laissercuire 3 minutes

Napper régulièrement avec le jus.Égoutter les magrets et les réserver au chaud

pendant 5 minutes pour éviter que le jus de canardne sorte à la découpe

Servir les magrets coupés en tranches de 4-5 mmsur des assiettes chaudes.

Recette

Aux fins d'intégrer les servicesde la gendarmerie nationale, deuxvoies principales sont ouvertes auxpersonnels civils.

a) la voie externe :

celle-ci se divise en deux possi-bilités :

- le recrutement par concoursadministratif ou technique : en fonc-tion de ses besoins, le MIOMCTIouvre, au niveau national ou régio-nal, un/des concours (ex : pour lespersonnels techniques : concours decuisinier, de serveur, de conduc-teur). Pour plus d'informations :

www.fonction-publique.gouv.fr

- le recrutement par voiecontractuelle : il peut se faire surtitres/diplômes détenus, en fonctiondes besoins exprimés, notammentpar la gendarmerie, ou dans le casd'une personne reconnue commetravailleur handicapé (procédurespécifique).

b) la voie interne :

- le recrutement s'opère par voiede mutation, détachement ou miseà disposition via les fiches de pos-tes publiées sur la BIEP (bourseinterministérielle de l'emploi public)

par les services de gendarmerie.Deux CAP ont lieu, la première auprintemps (pour une affectation dunouvel arrivant au mois de septem-bre généralement) et la seconde aumois de décembre (pour une affec-tation au mois d'avril de l'annéesuivante).

La section personnel civildu BRH est à la disposition desservices concernés pour tout rensei-gnement concernant le recrutementdes personnels civils au sein del'École.

Recrutement des personnels civilsau sein de la gendarmerie nationale

Bureau des ressources humaines

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Directeur de la publication :Général de division Jean-Yves SAFFRAY

Direction de rédaction :Capitaine Aude COUSINIER

Aspirant Florent POLIAdjudant-chef Jean-Léon ALTOLAGUIRRE

Maquette PAO :Major Christophe BOURTOURAULT

Maréchal des logis-chef Virginie GAZENGEL

Photos :Centre audiovisuel EOGN

Impression :Atelier diffusion EOGN

site Internet :

www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn