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S'IL EST UNE QUALITÉ qui distingue aussi bien les chefs militairesque les grands patrons d'entreprise, les cadres et chefs d'équipe res-pectés ou encore les collaborateurs à haut potentiel, c'est sans

doute le courage.

On assimile souvent le courage au simple fait d'oser prendre des risques,voire de ne pas connaître la peur face aux dangers. Une telle définitionserait somme toute un peu incomplète voire réductrice. Être courageux nesignifie pas être inconscient. Au contraire, c'est connaître ses peurs et savoirsurtout les dépasser. Mais cette vertu revêt bien d'autres formes que le seulcourage physique. Il y a aussi le courage intellectuel et moral, deux quali-tés que tout chef doit également s'efforcer de montrer au quotidien dansles responsabilités qui lui sont confiées. Le courage est une qualité pre-mière au moins autant que l'intelligence. Il ne se dévoile pas uniquementdans des circonstances ou des conditions exceptionnelles. Il s'exprime aussidans le quotidien, et cela à chaque niveau de la hiérarchie.

Dans tout système d'organisation, le déni de courage est d'appliquer sans se poser de questions les direc-tives venues d'en haut lorsqu'on est en charge de responsabilités. Une institution comme la nôtre ne sauraitsouffrir d'une telle approche dans les rangs de ses chefs. Elle conduit à la médiocrité. Je livre donc cinqconseils à la sagacité et à la réflexion des jeunes officiers actuellement en formation à l'École pour que lecourage soit une vertu cultivée par eux car ils seront très vite amenés à commander :

* Voir la vérité en face et oser l'exprimer

La lucidité est l'un des premiers signes de courage. Nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas s'avouerqu'il y a un problème, plutôt que le reconnaître et devoir ainsi y réagir. C'est pourquoi le manque decourage est souvent insidieux : il est plus facile de se considérer ignorant que de se taxer de lâcheté ! Deplus, être conscient d'un problème est insuffisant si l'on n'ose pas l'exprimer. Toutes les entités de travailconnaissent des réunions de couloir où chacun exprime avec vigueur ce qu'il aurait aimé dire en réunion…« s'il avait pu ». Or la répétition de ces « petites lâchetés » peut, à terme, conduire une unité ou une forma-tion à une grande inefficacité. Dans toute structure de travail, il faut avoir le courage de parler le langagede la vérité. À ses supérieurs comme à ses subordonnés.

* S'en remettre aux autres

Une deuxième forme de courage indispensable dans un environnement de travail consiste à oser s'enremettre aux autres. Chacun sait qu'une délégation efficace est une condition de performance. Or, on sous-estime généralement le degré de courage nécessaire pour déléguer : il faut accepter de perdre le contrôledes résultats, être prêt à se remettre en question, partager l'information... De même, collaborer avecd'autres comporte inévitablement une part de risque. Cela demande au départ de faire confiance. Travaillerefficacement en équipe requiert donc cette forme de courage. Elle ressort aussi dans la formule de« respiration collective » que je me plais souvent à évoquer à l'EOGN.

ÉditoLe courage, une qualité nécessaire aux chefs

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* Décider face au risque dans la complexité ou dans l'incertitude

Prendre des décisions sans avoir pu peser en détail leurs conséquences ni collecter toutes les informa-tions souhaitées est difficile mais s'impose souvent face à la gestion à chaud d'un événement ou dans letraitement d'une situation inopinée et complexe. C'est ce à quoi est confrontée l'unité de gendarmerie dansson quotidien. Dès lors, cette dernière a besoin dans ses rangs de subordonnés capables d'initiative, ayantle courage de décider et d'agir sans s'être au préalable assurés de l'accord de leurs supérieurs. A l'inversedans certaines situations, le courage consiste parfois à ne pas décider tout de suite malgré la pression deson supérieur, de ses collaborateurs ou de l'extérieur. Assumer par la suite une décision parfois difficile àprendre est la marque du chef courageux. Cultivez cette ligne de conduite !

* S'obliger à sortir de sa zone de confort

Les formations les plus performantes sont celles qui savent ne pas se contenter du confort de la situa-tion existante et qui repoussent toujours plus loin leurs limites. Se fixer des buts ambitieux et avoir lapersévérance de les poursuivre, même face à l'adversité, est aussi une forme de courage. Mais face à unesituation globalement satisfaisante, combien sont encore prêts à remettre en cause l'équilibre trouvé pourchercher encore à progresser ?

* Imposer de la rigueur à soi-même et à son personnel

Enfin, une dimension souvent sous-estimée du courage consiste à oser imposer à son entourage, commeà soi-même, de la discipline et de la rigueur. Clarifier les règles et veiller à les faire respecter sont des com-posantes essentielles du rôle du chef. Certes, cette notion cadre mal avec la vision du chef prêt à prendredes risques. Et pourtant, imposer de la discipline fait appel à un authentique courage : il faut trouver lamotivation de définir des obligations dont les vertus ne sont pas nécessairement visibles à court terme. Etles faire appliquer requiert une volonté permanente, d'autant plus que cela ne contribue pas à être toujoursapprécié par ceux à qui l'on impose ces contraintes. Ne pas choisir la voie facile de la démagogie est en soiune forme de courage. Faîtes vôtre cette formule de Paul Valéry « en mon exigence est ma ressource » etdonnez toujours l'exemple. N'oubliez jamais cela.

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Stage Maintien de l'ordre etIntervention ProfessionnelleSaint-Astier – CNEFG 2009

DIMANCHE 13 SEPTEMBRE

2009, la promotionSous-Lieutenant Martin

reprend pied dans le Périgordpour goûter l'Intervention Profes-sionnelle (IP) et le Maintien del'Ordre (MO) à la sauce Saint-Astier. Elle se sépare en deuxdétachements pour suivre enparallèle une instruction bienrythmée.

Le point phare du stage estd'abord le MO, puisque le centreexcelle dans ce domaine au niveaueuropéen. Toute l'action se passedans le désormais célèbre villagede Cigaville où s'affrontent quoti-diennement les forces de l'ordreet les manifestants de tout acabit :marins-pêcheurs, agriculteurs,syndicalistes ou indépendantistes.Face à ces derniers et avec les pelo-tons de Saint-Gaudens et d'Auxerre,les passages en situation d'exécutantet de commandement se multiplientà tous les niveaux : peloton, détache-ment, escadron. Tantôt il s'agit demaintien de l'ordre classiquevisant à protéger une infrastruc-ture ou à disperser une

manifestation qui tourne mal,tantôt les commandants de pelo-ton se voient confier des missionsd'intervention au pied levé pourinterpeller des casseurs ou secourirdes personnes. Au fil de la semaineMO les manœuvres gagnent enintensité et en complexité, y com-pris dans des phases de nuit,jusqu'à l'arrivée d'un pelotonVBRG de Satory qui vient prêtermain forte dans des situations trèsdégradées.

Au même instant, l'autre moitiéde la promotion s'initie aux savoir-faire de l'IP dispensés par lesmoniteurs. Le programme estvarié et complet : révision des fon-damentaux d'intervention sur despersonnes, apprentissage dumaniement du Bâton de Protec-tion Télescopique (BPT),découverte de la Technique d'in-vestigation et nombreuses séancesde tir. Tout le spectre y estdéroulé : de la manière d'aborderune personne potentiellement hos-tile, à l'usage des armes : SigPro,fusil à pompe et HKMP5, en pas-sant par la gestion d'un adversaire

Août 2009Période préparatoire au cycle de

formation initiale (PPCFI) du 2e groupement.

EOGN

19 août 2009Challenge rentrée de la

direction de l’enseignement.

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8 septembre 2009Remise de médailles

de la défense nationale à la cérémonie des couleurs.

3 septembre 2009Cérémonie des couleurs étrangères

du Bénin, du Gabon, du Qatar et du Tchad.

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à mains nues ou avec le BPT.Comme aboutissements de cettesemaine : un combat dans desconditions très défavorables, l'at-testation BPT, la piste bleue et unparcours de tir avec munitions desimulation paramarquantes ;autant d'activités qui ont laisséquelques souvenirs dans lesesprits comme dans les chairs desélèves.

Après un chaleureux pot deremerciement à ceux qui ont tra-vaillé au profit du 1er groupementpendant deux semaines, l'heure dutant attendu et tant redoutéretour à l'EOGN a sonné.

Lieutenant Marion BROQUET.

Stage en unité élémentaire de juillet 2009

LE 14 JUILLET, dès la findu défilé sur les ChampsÉlysées, les élèves-offi-

ciers de la promotionsous-lieutenant Martin partent auxquatre coins de la France pour lepremier stage en unité de leurscolarité : le stage « exécutant ».Ce dernier, d'une durée de deuxsemaines, s'est déroulé du 15 au26 juillet 2009.

Pour les élèves-officiers derecrutement externe, il s'agit biensouvent des premiers pas dansune communauté de brigades. Ilsy découvrent les différentes fonc-tions des gendarmes de l'unité enles accompagnant quotidienne-ment dans leurs missions. Ainsi,ils participent tour à tour aux ser-vices de surveillance générale dejour et de nuit, à l'accueil dupublic, à la rédaction de diversactes de procédure (garde à vue,plainte) ou encore à des servicesde police de la route. De plus, lesstagiaires ont pu profiter de cetteoccasion pour mieux connaître etrencontrer les différentes unitésde la gendarmerie départemen-tale, tels que le PSIG, l'EDSR, ou

encore la brigade de recherches.Enfin, ce stage a permis aux exter-nes de rencontrer un commandantde communauté de brigades, pos-tes qu'ils pourraient occuper àl'été 2010.

Au retour des permissions quiont suivi le stage, les discussionsvont bon train : échanges d'im-pressions, récit de premièreautopsie pour certains et, pourtous, l'envie de retourner très viteen unité.

Pour les élèves-officiers derecrutement interne en revanche,ce stage a été plutôt l'occasiond'une « re-découverte » de la com-munauté de brigades ou de labrigade de recherches. Ils ont pudès lors axer leur stage davantagesur une participation active aucommandement de l'unité. Ainsiils ont pu prendre part à des mis-sions telles que la réalisation duservice, les activités de relationspubliques ou encore l'établisse-ment des statistiques de l'unité.Au delà de ces activités, les sta-giaires ont surtout pu observer lamise en place dans les COB de lacirculaire 100 000 du 16 juin 2009.

Enfin, pour ces anciens sous-offi-ciers, ce stage est le premierpassage en unité en tant qu'offi-cier.

Pour tous les élèves-officiers,ce stage est une riche expériencequi aiguise les motivations avantl'intégration du premier groupe-ment et l’accueil de leursnouveaux camarades OGD et OAqui partiront en novembre enstage en unité.

Sous-lieutenant Marion SALEUR Sous-lieutenant

Ludovic USSEGLIO-VERNA.

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EOGN

PARIS

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14 au 18 septembre 2009Séminaire d’information pour les

médecins et commissaires résidents.

EOGN10 septembre 2009Remise des alphas aux

élèves-officiers du 2e groupement.

DÉFI BOIS ROND

LE 11 SEPTEMBRE 2009, surla place d'armes del'EOGN, le défi Bois

Rond à destination du 2e groupe-ment fraîchement arrivé à Meluna été lancé. Le Bois Rond d'or estdécerné chaque année par les élè-ves-officiers du 2e groupement aucadre le plus marquant lors d'unesoirée festive, au cours de laquellela scolarité et les cadres sont revi-sités sous le prisme de l'humour.

Peu après le déjeuner, le 2e

groupement, convoqué solennelle-ment par son aîné, a assisté à unesuccession ininterrompue desketchs mettant en lumière legénéral, commandant de l'École,la cellule IP, en passant par ledirecteur de l'enseignement, lesfigures marquantes de l'EOGNainsi que ses services. Tous sontpassés « au fil de l'humour rava-geur » de la cellule Bois Rondpour la plus grande joie de nos fil-lots, la plupart étant loind'imaginer qu'il était possible etmême indispensable, dans unegrande école militaire, de vivre cesmoments où la bonne humeur etl’irrévérence sont au rendez-vous.

Pas moins de 50 personnes du1er groupement se sont investiesdans la cellule Bois Rond :

acteurs, figurants, responsables dela sonorisation, accessoiristes, voixoff, le tout sur une période trèscourte de 9 jours exactement. Ilsont ainsi pu produire un spectacleapprécié de tous.

Après leur avoir transmis leflambeau, la promotion sous-lieu-tenant Martin attend désormaisavec impatience la relève de sesfillots pour cette fameuse soiréeBois Rond qu'ils présenteront àleur tour. Espérons qu'ils fassentmieux que leurs parrains ! Quisuccédera au capitaine Pedretti,heureux vainqueur du Bois Rondd'or 2008 ?

Sous-lieutenantFilipe JOAQUIM FERREIRA.

23 septembre 2009Information sur la pandémie grippale.

21 septembreau 9 octobre 2009

SFATEM module “budget-soutien”.

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LE CENTRE NATIONAL

d'Ent ra înem ent desForces de Gendarmerie

(CNEFG) de Saint-Astier n'estplus à présenter pour les milliersde gendarmes qui le fréquententchaque année. Centre d'excel-lence, structure la plus importanteen Europe, il permet aux person-nels de la Gendarmerie ainsi qu’àd’autres forces de sécurité à tra-vers le Monde, de maintenir sanscesse le plus haut niveau de tech-nicité dans le cadre du maintiende l’ordre et de l’intervention pro-fessionnelle.

Le CNEFG accueille égale-ment chaque année le deuxièmegroupement de l'EOGN en forma-tion pendant quatre semaines lorsdu stage « chef de groupe » où lesélèves-officiers y suivent unrythme effréné. Celui du pascadencé des rangers contre lebitume, du balancement des cas-ques lourds en TRM, du cliquetisdes FAMAS en mouvement, ducrissement des câbles et mousque-tons sur la tour titi. Quatresemaines d'entraînement au seindu CNEFG auront suffit à enfaire une rythmique harmonieuse.Extraits :

La brume matinale de Saint-Astier a des relents de grenadeF4. La nuit dernière a été courteet retentissent encore le bruitsourd des exercices de maintiende l'ordre menés dans le villagemobile. Un calme relatif après latempête, car déjà l'agitation desélèves-officiers de la 116e promo-tion se fait entendre.

Le visage camouflé, musette audos, FAMAS au poing, ils s’en-gouffrent dans les TRM vers unedestination inconnue. Le soleiln’est pas encore levé.

Après un bref compte-renducraché par le TRPP13, les chefsde groupe égrènent les SMEPP,MOICP et autres ZMSPCP letemps d’une mission « défendre »,« reconnaître » ou « s’emparerde » dans la campagne périgour-dine, où ils doivent se défaired’un obscur cartel de Merzhininfiltré dans les alentours de « SaoAstier » et déterminé à y semer letrouble sur fond de D.O.T.

Sitôt leur mission terminée, àpeine le temps d’avaler leur rationde combat et les voilà repartispour une exfiltration de nuit. Sur-pris par un orage (fait rare !) ettrempés jusqu’aux os, ils devrontpourtant rejoindre leur point derepli afin d’être rapatriés à tempsjusqu’au bâtiment 68 pour unecourte mais réparatrice nuit.

Les journées se suivent mais nese ressemblent pas au CNEFG.Dès le lendemain, les élèves-offi-ciers suivront également desformations au tir PA et FAMAS,

de la topographie grandeurnature, du franchissement etdivers cours en amphi, le plussouvent le soir entre 20 h et 22 h.

Issus de recrutements diffé-rents, âgés de 23 à 38 ans, deniveau bac à bac+5, provenantdes quatre coins de France, tellessont les recrues ! Cette diversitéaurait pu être une faiblesse pourla 116e, Saint-Astier a permis, en

quatre semaines, d'en faire uneforce.

De 109 individualités, les élè-ves off ic iers sont repart isconvaincus de détenir entreleurs mains l 'essence mêmed’une promotion prometteusequi peut désormais faire siennela devise européenne « unisdans la diversité » et partir d’unbon pied pour affronter indivi-duellement les CML d'anglais,puis collectivement en janvier larigueur de Coëtquidan.

ECHOS DE SAINT-ASTIER

Éleves-officiers Thomas JARDINet Ophélie FERAL.

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1er octobre 2009Cérémonie du tutorat.

EOGN

1er octobre 2009Visite d’une délégation du Mali.

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5 et 6 octobre 2009Séminaire d’intégration des étudiants

du collège de droit de l’universitéPanthéon-Assas.

APRÈS QUELQUES semai-nes de scolarité au seinde l'EOGN, les élèves-

officiers du 2e groupement ontvécu la première étape de leurformation d'officier, au cours de lacérémonie de remise des Alpha.

Cette tradition était attendueavec impatience par l'ensembledes élèves nouvellement intégrés.La cérémonie était symbolique àdouble titre. D'une part, la remisede l'Alpha symbolise le passage del'état d'élève, matérialisé parl'absence de galon, à celui d'élève-officier. Même si l'accession aucorps des officiers de la gendarme-rie est encore loin, ce galon est unpremier pas. D'autre part, cettecérémonie était d'autant plusattendue que nos prédécesseursont entretenu un mystère totalquant à son organisation et à soncontenu. Nombreuses ont été leshypothèses dans les rangs !

Le voile était donc enfin levéau cours de la soirée du 10 sep-tembre 2009, en forêt deFontainebleau. Les pelotons orga-niques du 2e groupement étaientréorganisés en 10 groupes sous lesordres des capitaines des arméesdu 1er groupement. Les recrues ontalors entamé leur cheminement

personnel et collectif autour decinq grands thèmes chers au corpsdes officiers de gendarmerie : ladiscipline, la loi, la valeur, l'hon-neur et le droit.

Chaque élève était ainsi invitéà méditer en s'impré-gnant de différenteslectures illustrant l'his-toire de laGendarmerie et sesbatailles inscrites auDrapeau. Quelqueséléments de topographieet de transmission sontvenus agrémenter ceparcours initiatique,au cours duquel lesélèves officiers et leursainés ont pu faireconnaissance. A l'issue

de ce circuit, les élèves ont rejointleur destination. Accueillis au seindu mythique Centre SportifÉquestre Militaire de Fontaine-bleau par la promotionSous-lieutenant MARTIN, lesélèves-officiers de la 116e promo-tion ont reçus de la main de leursparrains le précieux insigne ! Aupréalable, parrains et filleulss'étaient imprégnés des paroles deLe Gallois de Fougères, prévostdes maréchaux de France, qui rap-pelait avec ferveur ce que doitêtre un officier de gendarmerie.

Un pot de l'amitié, organisé parla 115e promotion, clôturait cettepremière cérémonie traditionnelle.Un grand merci à la promotionSous-lieutenant MARTIN pour lessouvenirs individuels et collectifsqu'elle nous a offerts.

Élève-officier Romaric LECLERC

Sénéchal de la 116e promotion.

LE DÉBUT DE NOTRE CHEMINEMENT

10 et 11 octobre 2009Journées de la Sécurité Intérieure.

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LUNDI 3 AOÛT 2009, jourde la promulgation de lanouvelle loi sur la gen-

darmerie nationale, plusieurscivils débarquent à l’EOGN avecdans leurs bagages de l’espoir etde la bonne volonté, prêts à vivredeux semaines avec leurs congé-nères. Parmi eux se trouventcertains internes promus au rangd’OCTA déjà beaucoup moins« naïfs » sur le monde militaire.

Rapidement cependant, les élè-ves du deuxième groupement ontdû se plier aux rigueurs de la dis-cipline militaire. Le choc fut rudepour beaucoup en particulier pourles filles : tenue kaki au quoti-dien, cheveux courts ou chignons,déplacements des groupes enordre serré et apprentissage de lapolitesse militaire, sans compterles rangers « ultralégères » auxpieds. Beaucoup de patience et desympathie furent démontrées pen-dant la première semaine par lessous-lieutenants du premier grou-pement qui nous encadraient. Unavantage indéniable à cette uni-formité forcée : ce n'est plus lapeine de s'interroger à chaqueréveil sur la tenue à porter pourharmoniser les couleurs !

Les premiers cours de TACfurent aussi donnés pendant cettepériode, ainsi que ceux d’interven-

tion professionnelle concernant leFAMAS. Nous en rêvions tous :cette arme allait nous accompa-gner durant les 8 jours suivantsjusque dans nos sacs de couchageet devenir ainsi notre meilleureamie et alliée pendant cette année« verte » !

Pour la deuxième semaine, unchouette camp de vacances a étéorganisé par nos cadres à Beynes.Au programme, de nombreusesactivités et pas le temps de flem-marder : des marches, beaucoupde marche…parfois de nuit,l'apprentissage du tir au FAMASà balles réelles, du « camping »,ou encore une nuit à la belle

étoile précédée d'une petite tra-versée d’un cours d’eau sur unecorde tendue. Nous avons eudroit aussi à des spécialités gas-tronomiques militaires, comme lechili con carne, les pâtes au sau-mon ou encore des rillettes decanard, sans oublier les fameuxbiscuits de campagne.

Cette semaine a surtout étél’occasion de mettre en pratiqueles formations théoriques reçues àl’EOGN, à commencer par lesmissions du combattant, afin depréparer l’échelon supérieur dechef de groupe. Certains aurontramené des souvenirs marquantscomme les ampoules, les bleus etles tendinites !

Les internes ont fait leur ren-trée une semaine après et ontpassé aussi deux jours de « vacan-ces » à Beynes. Cela a été poureux l’occasion de renouer avec lekaki et de retrouver le confort desrangers.

Malgré tout, le temps et labonne humeur sont restés au beaufixe. Chacun de nous a participé àfonder un esprit de cohésion et decamaraderie, but recherché. Cer-tains ont même trouvé des grainesde futurs amis !

Élève-officier Marie LE NEILLON.

« PPFCI : PLUS ET AFFINITÉS »

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LE 7 SEPTEMBRE 2009,l'EOGN a accueilli la 61e

promotion d'aspirants degendarmerie issus du volontariat(AGIV). Comme pour toutes lespromotions d'AGIV, la formationdes aspirants comprend une phasemilitaire dite kaki et une phasebleue plus théorique.

Au cours de cette premièrephase de cinq semaines, les élèvesapprennent les rudiments de lavie militaire qu'ils mettent enapplication par la suite au « campde la Frileuse » à Beynes.

Situé dans le département desYvelines, ce camp tant redoutépar les élèves se révèle au final ungrand souvenir. Pour la majoritédes jeunes de la 61e promotion, lavie militaire est une grandedécouverte tant ce monde leur estprofondément inconnu !

Cette ignorance a été sourcede stress pour plusieurs raisonsliées à la rusticité : les conditionsmétéorologiques (pourquoi diablele camp s'appelle-t-il « la fri-leuse » ?), la résistance physiqueet la fatigue...

Quelle grande première en

effet de porter ces treillis si sail-lants, ces rangers si agréables etces casques si légers ainsi que lefameux sac F1, sans oublier« l'amant et l'ami du militaire » :son FAMAS. À Beynes, lesrecrues ont pu acquérir et mettreen œuvre différents réflexes ducombattant, crapahuter dans lesronces du champ de manœuvre,faire du tir au PA, au FAMAS etau fusil à pompe, tout cela sousun soleil et une ambiance esti-vaux.

De cet effort commun,est né chez les 36 AGIVun authentique esprit decorps. Les aspirants ontégalement bien remplileur « boîte à souvenirs ».Ces cinq semaines sesont conclues par unelongue marche ponctuéepar la cérémonie deremise de la crevette. Lechef d'escadron ThomasLECORVAISIER, com-mandant le 3e

groupement, ainsi que lecapitaine Jean-Michel PRIN,commandant la 61e promotiond'AGIV, ont fait mieux qu'émou-voir la 61e par un discourssolennel profond et touchant.

Au nom des 36 AGIV quiseront présentés au Drapeau del'EOGN le 20 octobre, les rédac-teurs de ce court articleremercient l'ensemble de l'équipepédagogique qui a réussi à créerun esprit de cohésion dans l'effort,par l'exigence et le travail. Pourconclure, nous ajouterons àl'image de la 61ème : « TOUSUNIS POUR REUSSIR ».

Élèves-aspirants volontairesNaöelle BETTAHAR

et Maud CLIN.

LE « CLUB BEYNES » DES AGIV

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APRÈS UNE COURTE nuit, la 61e promotion apris lundi 5 octobre le départ pour le campde Beynes.

La première matinée a été dédiée à l'installationdans les locaux, l'après-midi a, quant à elle, étéconsacrée à l'apprentissage des gestes du combattant.Citons la séance de camouflage pendant laquellechacun a pu, avec plus ou moins de réussite, pren-dre l'apparence du végétal de son choix.

Le lendemain, les choses sérieuses commencè-rent. La promotion, jusqu'alors incomplète, futrejointe par l'ensemble des AGIV, qui apportèrentune certaine émulation dans le groupe. Le 3e grou-pement était désormais complet et pouvait partirguerroyer dans le camp, où sévissait un mystérieuxgroupe de terroristes. Après de rudes combats, noussommes venus à bout de l'ennemi et ce fut avec lesentiment du devoir accompli que nous avons montéle campement. La nuit qui suivit fut calme et repo-

sante. Seuls quelques tirs de FAMAS troublèrent latranquillité des lieux.

Les deux journées suivantes ont été marquées parde multiples activités en plein air qui ont renforcél'esprit de promotion. Les plus marquantes restent letir au fusil à pompe ou la course-relais de montage-démontage de FAMAS (pendant lesquels des X ontpu montrer leur efficacité). N'oublions pas, égale-ment, l'atelier « création de brancard », où chacun a

laissé s'exprimer le Mc Gyver qui som-meillait en lui pour confectionner demagnifiques brancards à partir d'objetsaussi variés qu'une veste, une bâche ouun ceinturon de FAMAS.

Finalement, jeudi soir, pour clorenotre passage à Beynes, nous avonseffectué une petite marche de nuit de15 km dans la forêt de Rambouillet, enaccompagnant nos camarades AGIVpour leur remise de « crevettes ». Lespieds furent malmenés, rappelant lesmarches de La Courtine, lieu de notreformation militaire initiale ; retirer sesrangers et se coucher dans son lit deretour au camp fut un véritable bon-

heur.

Vendredi, après la remise en état des locaux, la61e promotion était de retour à Melun, prête pourde nouvelles aventures.

Élève-officier polytechnicien Rémi PARIZE.

A BEYNES AVEC LES EOX ET LES IETA

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LA RENTRÉE 2009 de ladirection de l'enseigne-ment s'est déroulée dans

de bonnes conditions : le 3 août,l'incorporation des élèves-officiersde recrutement externe au 2e

groupement a marqué le début ducycle 2009-2010 de formationinitiale de l'EOGN. Le 1er groupe-ment a suivi dès le 17 août puis le3e groupement formant les aspi-rants de gendarmerie issus duvolontariat le 7 septembre. La for-mation continue n'est pas en restepuisque, dès le 12 septembre, acommencé le stage des commis-saires résidents et des médecinsaffectés dans des formations de lagendarmerie, précédant de quel-ques jours le stage de formationdes adjoints « ressources humai-nes » des régions et celui desofficiers récemment affectés enÉtat-major dans une fonctionbudget-soutien (SFATEM BS).

Mais l'actualité pédagogiquec'est aussi l'accueil de 50 stagiairesde 5e année de l'école HEC Parisvenus s'initier à Saint-Astier à laméthode de raisonnement ensituation de gestion de crise aucontact des futurs officiers des 1eret 2e groupement de l'EOGN, pro-fitant de situations élevées (sur lapiste bleue) ou de points de vueprofonds (dans les souterrains dupôle 2) ; ou les élèves de 1èreannée du Collège de droit del'Université Paris II Assas-Pan-théon effectuant leur séminaired'intégration au sein de l'EOGNet confrontés à une initiation àl'éthique et au management dansle cadre de la prise de décision,en complément d'une épreuve decohésion collective en forêt deFontainebleau.

La dynamique de la direction del'enseignement reste constante :fournir des actions de formation

conformes aux besoins des offi-ciers de la gendarmerie – OG deterrain ou OCTA, futurs adminis-trateurs militaires de notreinstitution – ou destinées aux mili-taires d'autres statuts susceptiblesd'y servir.

Cependant le cycle 2009-2010n'est pas que la simple continua-tion des cycles précédents : outrela confirmation d'une intégrationréussie du Centre d'enseignementsupérieur de la gendarmerie dansl'orbite de la DE, le défi qui s'an-nonce concerne la formation desofficiers issus du recrutement auchoix (communément appelésofficiers de gendarmerie issus durang ou OGR). Associée à uneréforme ambitieuse et rapide,l'École a reçu pour mission deconcevoir, de programmer et deconduire la formation des pre-miers officiers rang sélectionnéspar concours. Construite sur unsocle de 3 mois d'enseignement àMelun ou en centre spécialisé àFontainebleau ou Saint-Astier,elle transforme le parcours de for-mation de ces futurs officiers pourleur permettre de relever dans lesmeilleures conditions les défisconstamment renouvelés de lalutte contre l'insécurité et de laprotection des personnes et desbiens. Cette formation devra leurapporter les connaissances et lessavoir-être indispensables à laréussite professionnelle de ceuxqui « combattent » aux côtés desofficiers issus des formations« longues » de l'EOGN dans lesunités élémentaires, en BTA ouCOB, en BR, en unités de sécu-rité routière ou en gendarmeriemobile.

Tous les officiers, sous-officierset personnels de la DE, cadres decontact et officiers-professeurssont engagés dans cette mission

de concep-tion, dep r o g r a m -mation etde conduited'une for-m a t i o nex igeantepar sesenjeux et fondamentale pour sesbénéficiaires. Je ne ne doute pasun instant de leur capacité àmener à bien ce projet majeur deformation – en plus de tous lesautres – et je tiens d'ores et déjàà les remercier de leurs efforts.

Ma conclusion ira tout naturel-lement vers les élèves-officiers etofficiers-élèves, français ou étran-gers, engagés dans la formationinitiale destinée à faire d'eux desresponsables, des tuteurs et desguides, en un mot des chefs aptesau commandement d'un largeéventail d'unités déployées sur lecontinuum paix-crise-guerre, d'uneBTA de l'espace métropolitainrural à l'engagement de hauteintensité sur le théâtre d'opéra-tions afghan en passant par lalarge variété des emplois spéciali-sés ou interministériels. Ladensité de la formation, sa com-plexité parfois, peuvent leseffrayer ou susciter de compré-hensibles appréhensions. « Il estlong d'apprendre à faire la moin-dre chose de la façon la plusgrande » écrivait Goethe. La diffi-culté est le prix à payer pourasseoir leur compétence future etpour connaître pleinement larichesse et la satisfaction du tra-vail bien fait. Tous mes vœux lesaccompagnent dans la réalisationde cet objectif.

Colonel Gilles SORBA.

« Ne soyez pas de ces êtres qui ont de grandesambitions et de petits projets »1

1 - Maréchal Jean de Lattre de Tassigny (1951)

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LE COLONEL JOHN

VENEAU est nouvelle-ment affecté à l'EOGN

comme chef du Centre d'Ensei-gnement Supérieur de laGendarmerie, détaché à l'Écolemilitaire à PARIS. Il vous pro-pose, loin des réflexionsstratégiques ardues dont on peutpenser qu'elles sont le menu desétudes dans cette enceinte, quel-ques notes de lecture d'un livreque tout officier de gendarmerieen formation, à quelque niveauque ce soit, peut mettre en pers-pective avec son expérience ou sapréparation au commandementd'une unité de l'arme.

« Je ne commande que lademi-brigade de Saint-Pons, maisje n'aime pas qu'on tue les che-vaux, je n'aime pas qu'on tue lescochers, et finalement, je n'aimepas qu'on tue les femmes. J'ai l'airde ne rien aimer, si : j'aime rendreprompte justice ».

C'est ainsi que Jean GIONO,introduit son héros, le CapitaineMartial LANGLOIS, dans « LesRécits de la demi-brigade »1 où ilmet en scène cet officier d'unegendarmerie fictive mais bienréaliste de l'arrière pays provençaldes années 1830, sous la SecondeRépublique.

L'évocation de la mission histo-rique du gendarme de prodiguerla paix, l'ordre et la sécurité à sesconcitoyens est certes romancée.Mais il est fascinant de constaterla pérennité et l'actualité de l'es-prit du gendarme des sièclespassés. Cet officier épris de jus-tice, parfois désabusé par lasociété de son temps, nous confietous les ressorts de l'accomplisse-ment de sa mission.

Cavalier intrépide, le capitaineLANGLOIS cultive les vertusséculaires du gendarme. Sonapplication à ne rien ignorer desfaits et gestes sur le territoiredont il a la surveillance fonde l'ef-ficacité de son service : « Le 24 aumatin il fut question d'un autrelascar : une barbe inconnue. Jeconnais toutes les barbes à vingtlieues à la ronde. C'est monmétier. »

Ce culte de l'ordre et du ren-seignement nécessite aussi uninvestissement personnel, puisque,comme il le dit : « par-dessus tout,il y a ce que je vois, ce que j'en-tends, ce que je renifle du haut demon cheval. »

Il se plait à alterner la ruse etla témérité, son mépris de la mortle pousse à défier tous les dan-gers. Par désinvolture il n'hésitepas à s'offrir aux balles de l'adver-saire : « Je n'ai à ma disposition

que ce que je sais faire dans lesmoments extrêmes ; je m'avanceau pas, en faisant face, je pourraisêtre surpris de tous les côtés, c'estun sentiment délicieux... »

Passionné par son métier, exi-geant l'efficacité mais vigilant surla motivation des missions reçues,il se trouve même confronté àla situation extrême de l'ordreillégal, la mission occulte, qu'ilécarte sagement, ayant flairé laconspiration.

Déjà sa militarité est objet deréflexions et de cette admirationd'un homologue policier : « Vousavez de la chance, mon capitaine,de commander à des soldats. Moi,je ne dirige que des braves gens.Ils ne marchent que s'ils confon-dent devoir, intérêt et plaisir. »

Autant de situations, autant deréparties que l'on croirait vécuesaujourd'hui dans une gendarmeriequi s'est adaptée sans cesse à l'his-toire, à son environnement, à laviolence de son époque. Chaqueofficier de gendarmerie aura, àla tête de sa « demi-brigade deSa in t -Pons » ou dans tou tautre commandement, à exer-cer son intelligence des situationset sa capacité de réactivité faceaux événements. Il aura aussi,à l a man ière du cap i ta ineLANGLOIS, à cultiver les valeurspérennes que sont l'abnégation, lecourage et le service des autres.

Colonel John VENEAU.

1 « Les Récits de la demi-brigade », parJEAN GIONO, édition FOLIO 3351

Notes de lecture à l’attentiondes futurs officiers

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C.E.S.G.

LA BOUCLE EST BOUCLÉE ! Chacun desStages de formation et d'adaptation au tra-vail en état-major, dominante organisation

emploi, ressources humaines et budget soutien(SFATEM OE – RH – BS) a eu lieu sur le sitede l'EOGN.

En effet, du 21 septembre au 9 octobre s'estdéroulé le SFATEM BS qui manquait encore aupalmarès. De fait, ce SFATEM n'avait plus eulieu depuis le printemps 2007. À l'époque, lestrois dominantes se déroulaient en même tempsà Maisons-Alfort. Les officiers stagiaires sui-vaient ensemble un tronc commun (connaissancedes états-majors, travaux écrit d'état-major,méthode de raisonnement tactique) et se trou-vaient séparés pour les parties spécifiques auxdominantes.

Cette année donc, eu égard au nombre d'offi-cier à former, il a été décidé de réaliser unSFATEM BS sur le site de Melun, celui-ci per-mettant en outre d'englober en une mêmesession de formation le séminaire des Adjointsau chefs d'état-major / budget soutien(ACEM/BS).

Ainsi, le CESG a accueilli vingt stagiaires,tous, à deux exceptions près, officiers du corps

technique et administratif (OCTA) du gradede lieutenant à commandant. Affectés cet étédans leurs états-majors, ils évoluent pourleur grande majorité au sein de bureaux bud-get et administration (BBA) ou de bureauxinfrastructure et équipement (BIE) régio-naux.

Ces stagiaires, dont 2 ACEM/BS, ont pupendant 3 semaines (2 pour les ACEM/BS)se frotter au cour de leur métier, ô combien

technique et spécifique. Le challenge était detaille pour 8 d'entre eux à peine sortis del'EOGN. Le principe de l'alternance entre travailpersonnel ou en groupe et conférences plus aca-démiques, commun à tous les SFATEM, (cf.EOGN'info n°53) est bien entendu respecté, mal-gré la réduction du format horaire passé de 6 à 3semaines ! C'est dire s'il a fallu à l'équipe duCESG une sérieuse capacité d'adaptation, et àtous une grande disponibilité pour rentabiliser aumaximum ces 3 semaines.

Saluons à ce titre la prestation du lieutenant-colonel DOREMUS, OCTA affecté à l'été auCESG comme officier professeur et directeur dece stage.

A noter qu'aucun stagiaire étranger n'étaitmalheureusement présent au sein de cette pro-motion.

Chef d'escadron Pascal CHEYLAN.

Étude de la problématique de la gestion du parc auto dans le cadre de la mutualisation PN/GN :

visite du site de Rosny-sous-Bois

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C.R.G.N.

EOGN'info : Quel est l'état deslieux un an après la « genèse » du Cen-tre ?

Madame Roseline LETTERON :Le bilan est très positif avec lamise en place de la structure etde la partie documentaire. C'estbien mieux que les murs car, sij'ose dire, l'écrin est prêt ! Jesa lue l e t ra va i l de tou tel'équipe de la première heureautour du lieutenant-colonelPhilippe SCRIBE.

Colonel Philippe MIGNOTTE :Ces quelques mois ont égalementpermis d'armer le Centre en per-sonnels et de tisser de bonnesrelations avec l'EOGN. Je vousdonne un nombre pour illustrerces échanges nourris : 729 livresont été empruntés entre octobre2008 et septembre 2009 par descadres, des externes et surtout des« élèves ».

Madame Roseline LETTERON :Le vivier du Centre, ce sont d'ail-leurs les officiers en formationpuisque leurs sujets de mémoireseront raccrochés aux pôles derecherche1. Mais l 'apport estmutuel : le Centre est égalementau service des officiers élèvespour leur fournir les ressourcesdocumentaires et leur apporterune aide à la méthodologie deleur mémoire. J'envisage de géné-raliser assez vite des ateliers deméthodologie qui répondront àdes questions pratiques : « com-ment faire une annonce de plan,une bibliographie, etc. ? ».

EOGN'info (à Madame LET-TERON) : Quels enseignementtirez-vous de votre expérience à latête du Centre d'Études et deRecherches Administratives etPolitiques de Paris 13 ?

Madame Roseline LETTERON :Je retiens qu'il faut travailler enpetite équipe, sur la base d'unnoyau dur soudé, avec des projetsà moyen terme. Ici, le format estidéal et l'ambiance de travailexcellente.

EOGN'info : Quels sont leschantiers prioritaires ?

Madame Roseline LETTERON :Il s'agit d'organiser la rechercheavant de faire rayonner le Centre.Pour cela, il faut d'abord créer unréseau de chercheurs en s'ap-puyant au départ sur l'universitépartenaire Paris II. Je pense aussiqu'il faut exploiter du mieux pos-sible le caractère original de lagendarmerie nationale. S'il fautbien entendu ouvrir la porte à deschercheurs reconnus par leurstitres académiques, il ne faut pasnégliger l'apport des « chercheursqui s'ignorent » parmi la foule despassionnés et des experts de ter-rain. Progressivement, il fautégalement faire connaître le Cen-tre grâce au développement d'unsite internet2 et par le biais de col-loques.

Colonel Philippe MIGNOTTE :L'organisation même du Centrereflète cette base de réflexion.Nous avons une directrice issuedu monde universitaire qui pos-sède une vision d'ensemble et des

réseaux, et un administrateurcolonel de gendarmerie qui a unregard plus aigu et technique surl'arme et ses richesses et d'autresréseaux complémentaires.

EOGN'info : Comment envisa-gez-vous la montée en puissancedu Centre ?

Madame Roseline LETTERON :L'objectif est d'avoir d'ici juin2010 un chercheur responsablepour chacun des quatre pôlesd'excellence. Si l'on ajoute deuxpôles liés à l'histoire et au droit,matières qui irriguent et éclairentde manière transverse tous lesdomaines de recherche, il fautdonc une équipe de six contrac-tuels associés au Centre demanière pérenne. De manièreponctuelle, il faut ensuite envisa-ger de recruter un chercheur« mandaté » le temps de toutenouvelle recherche.

Colonel Philippe MIGNOTTE :C'est à partir de notre cœur demétier et de la spécificité de nosmissions que nous devons en effetbâtir le Centre.

EOGN'info : Pour employer unvocable militaire, quels sont vosmodes d'action pour donner « uneâme » au Centre ?

Madame Roseline LETTERON :En incitant avec une grande sou-plesse tous ceux qui font desrecherches et en suscitant unecer ta ine or ig ina l i t é , nousallons confronter la vision théori-que des chercheurs universitairesavec la vision plus opérationnelleet pragmatique des gens de terrain.

« L'esprit est une puissance de prêter à une circonstance actuelle les ressources dupassé et les énergies du devenir » Paul Valéry, in Mélange (1939).

INTERVIEW

L'EOGN'info a rencontré le binôme de direction du Centre de Recherche de la Gendarmerie Natio-nale (CRGN). Ces deux têtes pensantes font partager leur vision de cet organe naissant et leurfeuille de route qui donne du sens à leur mission.

Retrouvez les présentations de madame LETTERON, directrice et du colonel MIGNOTTE, administra-teur après cet interview.

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De cette confrontation, de cetterencontre, naîtront l'originalité etmême l'identité du Centre.

Colonel Philippe MIGNOTTE :Il y a par exemple un potentielconsidérable autour des opéra-tions extérieures ou des domainesscientifiques comme la cybercrimi-nalité et l'emploi des techniquesscientifiques dans la recherche dela preuve, ce qui rejoint alors ledomaine juridique.

Madame Roseline LETTERON :Cela permet en particulier de s'in-terroger de manière nouvelle surla construction d'un État ou deréfléchir à « l'État défaillant » àpartir du vécu en opérations exté-rieures, pour reprendre cepremier exemple. Dans la mesuredu possible, les recherches seront

des productions concrètes, utiles àla prise de décisions opérationnel-les.

EOGN'info : Que pouvez dire ànos lecteurs pour emporter leuradhésion ?

Madame Roseline LETTERON :Si vous me permettez, je vaisprendre une image : le Centre estsitué à l'écart des autres bâti-ments. Il est isolé et il faut doncfaire une démarche pour s'y ren-dre. De même, il faut accepterd'être un peu à part, dans un« autre espace » lorsqu'on réflé-chit, pour exprimer librement sesidées, ses opinions et disposerd'une parole libre. C'est ce que jesouhaite pour ici : un espace detravail ouvert propice à uneréflexion libre.

Colonel Philippe MIGNOTTE :Il s'agit, vous l'avez compris, demettre en place une approche dif-férente de la recherche. LeCentre, articulé autour d'unespace de convivialité et de lec-ture, doit être aussi un facilitateurpour mener à bien les missionsqui nous ont été confiées par ladirection générale et le comman-dant de l'EOGN.

Propos recueillis par le capitaine Frédéric ALLAMAND.

1 Pôles de recherche : sécurité et territoires ;sécurité et environnement ; sécurité et scien-ces ; éthique de la sécurité.2 En attendant le site spécifique du CRGN,vous pouvez trouver sa présentation sur lesite internet de l'EOGN : http://www.gendar-merie.interieur.gouv.fr/eogn/Presentation/Centre-de-recherche.

Née le 23 avril 1956.Mariée à monsieur Serge SUR, professeur agrégé dedroit public à l’Université Panthéon-Assas (Paris 2).

C R G NSeptembre 2009 : directrice du Centre de recherchede la gendarmerie nationale.

I H E D N2003 à 2009 : directrice de la Formation à l’Institutdes hautes études de défense nationale.

UNIVERSITÉ1992 – 2003 : professeur de Droit public à l'Univer-sité de Paris 13.1990 – 1992 : professeur de Droit public à l'Univer-sité d'Orléans.Agrégée des Facultés de droit (concours d'agrégationde droit public de 1990)1988 – 1990 : maître de conférences à l'Université deParis X Nanterre. 1987 : docteur d’État en droit

Enseignements en droit de la défense nationale,libertés publiques, droit et contentieux constitution-nels, droit administratif.

AUTRES ACTIVITÉS1999 - 2003 : membre de la Commission d’accès auxdocuments administratifs (CADA).2002 - 2003 : auditrice de la 55e session de l’Institutdes hautes études de la défense nationale.

RECHERCHES ET PUBLICATIONSParmi une soixantaine de publications universitai-res :

A - THESE1° - L'administré et le droit à l'information ? Paris XNanterre. Juillet 1987 sous la direction du profes-seur Herbert MAISL Ouvrage couronné par le prixPaul DESCHANEL, 1987.

B - OUVRAGES2° - Libertés publiques, Précis Dalloz, 2005.3° - La transparence administrative. La Documenta-t ion França i se - Prob lèmes Po l i t iques e tSociaux n° 679, 1er mai 1992 (68 p).4° - Le droit de la procréation, P.U.F., collection« Que Sais-Je ? », n° 3270, 1997, 128 p.5° - Les régimes législatifs de responsabilité à com-pétence judiciaire, Fascicule de l’EncyclopédieDalloz « Répertoire de la responsabilité de la puis-sance publique », 2001.

Roseline LETTERON

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NÉ LE 21 MARS 1960, le colonel PhilippeMIGNOTTE a grandi au sein d'unecaserne de la Garde républicaine puis

d'une brigade territoriale de Côte-d'Or où il possèdeses attaches familiales.

En 1971, il entre au Collège militaire de Saint-Cyr l'École qu'il quitte en 1981 pour rejoindrel'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan,promotion de la « Grande Armée ».

En 1983, il rejoint l'École d'application des trans-missions à MONTARGIS avant d'être affecté en1984 en tant que lieutenant au sein de la compagniede transmissions de la 4e division blindée puis divi-sion aéromobile située à NANCY.

En 1988, il accède à l'EOGN avec le grade decapitaine et prend en 1989 le commandement del'escadron de gendarmerie mobile 3/2 puis 26/1 àMAISONS-ALFORT avec lequel il se déplace aupays basque, en Corse et en Nouvelle-Calédonie,assurant par ailleurs de nombreux services parisiens.

En 1992, il prend le commandement de laCompagnie de gendarmerie départementale deLA FLECHE (72) et passe le diplôme d'état-majorgendarmerie en 1994.

En 1995, il quitte sa compagnie et rejoint FORT-DE-FRANCE où il assure les fonctions de chef duBureau service organisation de la Légion de gendar-merie des Antilles-Guyane, traitant entre autres desproblèmes de narco-trafic international ou de coopé-ration internationale au sein de la Caraïbe.

En 1998, il rejoint l'EOGN en qualité d'officier

professeur dans le domainede la police administrativejusqu'en 2000 où il rejoint lecollège interarmées dedéfense comme stagiaire.

En 2001, il est affecté à lasection circulation routière dubureau police administrativeet circulation routière de laDGGN. Il participe à l'épopée de la « lutte contrel'insécurité routière », priorité gouvernementale ausein du nouveau bureau de la sécurité routière, assu-mant les fonctions de chef de bureau pendant cinqmois. Il permet à la gendarmerie de rejoindre l'asso-ciation européenne des polices de la route« TISPOL » au sein de laquelle l'Arme gagne ennotoriété et en rayonnement international et y assurequelques mois les fonctions de vice-président.

En 2005, il prend le commandement du 2e régi-ment d'infanterie de la Garde républicaine, unité de1 300 personnels assurant les missions de sécurité etd'honneur au profit des palais nationaux et de nom-breuses autorités gouvernementales. Il participeactivement à la reconnaissance au TEA des PI decette subdivision, à la réappropriation des missionsde MO par la Garde et mène une action détermi-nante quant à la prestance et au niveau d'excellencedes prestations de cette unité.

En 2009, il est affecté comme administrateur etassure les fonctions d'adjoint du Centre de recherchede la gendarmerie nationale.

Colonel Philippe MIGNOTTE.

Colonel Philippe MIGNOTTE

C - ARTICLES6° - « L’État de droit face au terrorisme » AnnuaireFrançais de Relations Internationales, n° 9, 2008.7° - « Le modèle européen de protection des droitsde l’homme face à la menace terroriste » QuestionsInternationales n° 31, 2008.8° - « La signification de la Charte européenne desdroits fondamentaux » Communication au colloquefranco-polonais sur « L’avenir de l’Union euro-pénne », Varsovie, 1er décembre 2001, paru en languefrançaise dans « Relations internationales, StosunkiMiedzynarodowe », juin 2002, p. 117-123.9° - « L’universalité des droits de l’homme : apparen-ces et réalités, l’idéologie des droits de l’homme enFrance et aux États Unis » annuaire Français deRelations Internationales, 2001, p. 145-164.10° - « Uniforme, secret et fonctions régaliennes del’État », in « La liberté d’expression du fonctionnaire

en uniforme », colloque du 2 décembre 1998 Econo-mica, 2000, p. 3.11° - « Les droits des femmes entre l'égalité etl'Apartheid juridique », Mélanges offerts auProfesseur Hubert Thierry, éditions Pedone,1998, p. 281-303.12° - « Le droit à l'oubli » R.D.P., 1996 n° 2. p. 385-424. 13° - « Uniforme, secret et fonctions régaliennes del’État », in « La liberté d’expression du fonctionnaireen uniforme », colloque du 2 décembre 1998, Econo-mica, 2000.

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COMME L'AN PASSÉ, lesétudiants admis au trèsélitiste collège de droit

de la faculté Paris II Panthéon-Assas ont suivi à l'EOGN unséminaire d'intégration placé sousle signe de la réflexion et de lacohésion.

L'EOGN info a suivi trois des61 jeunes volontaires lors des acti-vités préparées par le chefd'escadron HERBETH et misesen musique par les sports, le chefd'escadron BARAS pour l emodule sur l'« éthique dans laprise de décision » et le capi-ta ine SAUVAGNAC pour levolet « management » :

Marion estune jeune fille de18 ans qui, aprèsdes années depratique de ladanse classique àhaut niveau, aobtenu un BACES avec mentionTrès Bien. Se

qualifiant elle-même d'un peu« psychorigide », appréciant l'or-dre, la discipline et l'esprit dudroit, elle s'est orientée vers lecollège de droit pour accéder àterme à la carrière d'avocat.

Du haut deses 19 ans,Dania a suiviune année d'hy-pokhâgne aprèsun BAC Sdécroché haut lamain. C'est enraison de sa pas-sion pour leschants lyriques que cette fille du

nord de la France a rejoint lacapitale. Elle opte pour le droitdans l'objectif de contrecarrer sonesprit libre et artistique mais sur-tout pour pouvoir comprendre etmieux analyser la société et l'ac-

tualité.

Soufflant ses18 bougies lejour de l'inter-view, Jérôme seremémore sonannée passée enterminale dansun lycée fran-çais à Moscou.

Après avoir obtenu une 3e placeau concours général en économieet un BAC ES mention Très Bienà quelques pas de la place rouge,il vise désormais une carrièred'avocat et a souhaité dépasser l'es-prit fermé de ParisII pour suivre uneformation d'excel-lence.

EOGN INFO :Qu'avez-vous pensédu défi sportiforganisé à FON-TAINEBLEAU ?

Marion : Lesport défend desvaleurs universelleset nous force à l'hu-milité. Le fait de porter le treillis,c'était « collector » !

Dania : Les épreuves et le portd'une tenue identique nous ontprojeté dans une ambiance mili-taire. Les difficultés nous ontpermis de nous entraider tout enoubliant les apparences, si présen-tes en temps normal.

Jérôme : Commencer par cetteactivité nous a permis de créertrès rapidement des liens. On avite ressenti le côté militaire grâceà une organisation bien rodée etdes enchaînements sans tempsmort.

EOGN INFO : Qu'en est-il dupoint de vue intellectuel du sémi-naire ?

Marion : J'ai apprécié le côtépratique du module éthique, bienloin des cours théoriques dulycée. Le fait de pouvoir discuteret débattre ensemble était intéres-sant. D’une manière générale,j’apprécie la philosophie et laréflexion qui adoucissent l’aspectrigide du droit. Cela nous a per-mis de nous découvrir... mais sansnous juger bien sûr !

Dania : Durant les modules,nous avons dû trouver ensembledes réponses aux problèmesposés. On a appris à mieuxs'écouter tout en se découvrant.

Jérôme : J'ai apprécié la diffu-sion du reportage de Zoneinterdite qui était un bon complé-ment de ces deux journées. On a

Collège de droit

INTERVIEW

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pu comprendre le métier et lesdifficultés rencontrées notam-ment dans l'apprentissage del'exercice des responsabilités.

EOGN INFO : Que retenir dece séminaire d'intégration ?

Marion : Franchement ? Je mesuis éclatée : le dépassement desoi et la cohésion ressentis aucours des épreuves sportives sontdes valeurs qui me sont chères.

Dania : Ces deux journéesconstituent une vraie expériencehumaine. En prime, je repars avecune nouvelle image de la Gendar-

merie. J'ai senti que vous exercezvotre métier avec passion et géné-rosité

Jérôme : Je trouve que l'uni-vers de la Gendarmerie colle bienà cette cohésion que nos cadres

enseignants souhai-tent nous inculquer.Même si mon pro-jet d'être avocatreste d'actualité, j'aidécouvert ici unmétier que je res-pecte d'autant plus.

EOGN INFO :un mot de conclu-sion ?

Marion : Quedes moments forts !Et un petit aperçu,

grâce aux cas concrets, de thèmesessentiels dans la vie actuelle.

Dania : Je retiendrai surtoutl'esprit militaire car nous avons puêtre au plus près de cette identitéainsi que cette idée sous-jacentede sacrifice qui force au respect.J'ai compris votre slogan : uneforce humaine. Je n'oublie pas de

remercier tout de même les orga-nisateurs !

Jérôme : les activités sportivesresteront un moment fort. Je gar-derai en mémoire cette solidarité.L'idée du séminaire à l'EOGN, sisurprenante soit-elle, permet d'af-firmer la supériorité du collectifsur l'individualisme.

Propos recueillis par l’aspirant Laure HERBÉ.

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Cellule instruction

CRÉÉE EN MAI 2007, lacellule instruction apour objectif de pré-

parer les gendarmes adjointsvolontaires aux différents

concours qu'ils seraient amenés à présenter.

L'instruction collective du mercredi, précédem-ment obligatoire pour tous, s'adapte dorénavant auxbesoins réels des gendarmes adjoints volontaires.Ceux-ci sont répartis en 3 groupes par le responsa-ble de cellule, au regard des résultats obtenus auxtests effectués en septembre sur la base du concoursESOG.

L'instruction collective reste obligatoire pour le« groupe 2 », comprenant les candidats à diversconcours. Néanmoins, les cours particuliers (français,mathématiques) restent ouverts à tous les GAV, à

leur initiative et en prenant rendez-vous avec lacellule.

Ces cours sont dispensés du lundi au vendredi(sauf mercredi/instruction) de 8h à midi et de 14h à18h, y compris pendant la période estivale.

Au cours de l'été, les aspirants GAIGNAIRE etLACLIE ont intégré le 2e groupement de l'EOGN etl'aspirant HERBÉ a pris les fonctions d'adjoint auCAB-COM. Placée sous la responsabilité de l'aspi-rant CLADEN-NUJAMALLY (TPH : 2 5414),la cellule est animée par l'aspirant MEYER(Tél : 2 3729), l'aspirant DION, l'adjudant TEFFAINE(Tél : 2 3842) et le GAV BERBETT en détachementtemporaire.

Adjudant Sylvie TEFFAINE.

Atelier auto

DANS LE CADRE de la mutualisa-tion des moyens, l'atelier autos'en va rejoindre le Centre de

Soutien Automobile de la Gendarmerie(CSAG) de Melun.

Cette nouvelle structure est dirigéepar le lieutenant ANQUETIL, accompa-gné de la quasi totalité des personnels dela section auto. À terme, l'équipe intè-grera des policiers.

Le CSAG est rattaché au groupementsur le plan organique, et à la région degendarmerie sur le plan fonctionnel.

Cette structure nouvelle assurera lamaintenance des véhicules de la gendar-merie et de la police.

Le suivi des véhicules de l'École estassuré par le service transport liaison(STL) qui devient l'interlocuteur privilé-gié du CSAG.

Madame Sandra DAUNIS.

Après l'atelier auto, vive le CSAG de Melun !

Les papiers du véhicule, s'il vous plait !

VOUS EMPRUNTEZ un véhicule pour remplir votre mis-sion. Mais connaissez-vous la liste des documentsrangés dans votre boite à gants ?

Pour les véhicules externalisés :Le carnet de bord

Carte griseTalon d'assurance

Carte GE avec le numéro du véhicule, indispensable pour la prise en compte du véhicule par le réparateur.

Directives à suivre en cas d'accident ou de panne du véhicule.

Constat à l'amiableListe des CSAG

Pour les véhicules militaires :Le carnet de bord

Photocopie de la carte mécanographique (qui remplace la carte grise civile)

Liste des CSAGDirectives à suivre en cas d'accident

ou de panne du véhicule.Constat à l'amiable

Madame Sandra DAUNIS.

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VOUS LE SAVEZ, le service auto de l'EOGN aété dissout pour intégrer le Centre de Sou-tien Automobile de la Gendarmerie

(CSAG) de Melun.

Cette dissolution a des conséquences sur la priseen compte et la maintenance des véhicules militaireset externalisés.

Alors voici quelques conseils qui vous seront bienutiles si vous avez la malchance de tomber enpanne !

Si vous êtes chef de bord :

Vous devez avant tout retirer de la boîte à gantsla pochette comportant les papiers du véhicule, etsuivre attentivement les instructions.

Pour un véhicule externalisé :

Appeler le dépanneur agréé dont les coordonnéessont indiquées, puis rendre compte au STL.

Le dépanneur récupérera le véhicule, et le STLassurera votre arrivée à destination.

Pour un véhicule militaire : Deux procédures s'ap-pliquent, l'une en région Ile de France et l'autre enprovince.

En Ile de France :

Le chef de bord ou de rame rend compte au STLet contacte le centre opérationnel de la force de lagendarmerie mobile et d'intervention (Alfa 3) pourdépannage.

Le STL assurera votre transport et celui des pas-sagers.

En province :

Vous devrez en tout premier lieu contacter le cen-tre d'opérations et de renseignement de lagendarmerie (CORG) territorialement compétent.

Vous obtiendrez ainsi les coordonnées du CSAGqui vous prendra en charge.

Puis vous rendrez-compte au STL.

Attention ! Si vous êtes sur autoroute, un dépan-neur agréé conduira le ou les véhicules augroupement de gendarmerie départementale. LeCSAG prendra ensuite les véhicules en charge.

Madame Sandra DAUNIS.

Le dépannage automobile en 5 leçons !

Calendrier des rencontres sportives

Rendez-vous :

26/10 au 1/11 : Bri PACHER participe auNational Tennis Cup au Cap d'Agde1/11 Duathlon Souppe/Loing : participation de2OE du 1er groupement (Sztimer-Coudevylle)14-15/11 : Interclub Natation IDF (OE Vinet) 26/11 : Championnat de France de cross13/12 : 11e édition OPEN DE FRANCE Avironen salle

Résultats :27/09 : 19 cadres et élèves ont participé au Paris-Versailles11/10 : 20 kms de PARIS. 49 cadres et élèves inscrits.11/10 : Journée Sécurité Intérieur aux Invalides. Stand « parcours sportif du gendarme » 14/10 : Challenge Intergroupement

Sports

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VOUS LE SAVEZ désormaistous ! La Grippe AH1N1 va faire partie de

nos quotidiens.

De nombreuses questions seposent et de nombreuses réponsesrestent en suspens. La situationchange de jour en jour. Ce virus,cousin très proche du virus H1N1de 1977, est original car il est lerésultat d'un quadruple assorti-ment de virus A, ce qui en soit estun phénomène très nouveau. Laproblématique majeure de cenouveau virus est que la popula-tion mondiale est naïve sur leplan immunologique. En France,l'épidémie progresse toujours sansêtre massive. Les campagnes devaccination se préparent et s'orga-nisent avec des contraintes,notamment celles des laboratoireschargés de fournir les vaccins.

Sur le plan de l'organisation etsur un plan général, les militairesdevraient être vaccinés par leurService Médical d'unité. Lesautres assurés recevront par leurCNAM une invitation à se fairevacciner dans un centre de vacci-nation désigné.

Il faut poursuivre nos effortsen terme de prévention hygiéni-que (lavages des mains fréquents,aération des pièces, mouchoirsjetables, etc.) et d'attention quantà l'apparition des signes cliniquesgrippaux.

Je rappelle qu'une grippe estconsidérée comme telle si :

- des signes sont d'apparitionbrutale

- fièvre (>38°5) ou courbaturesou fatigue

- et toux (sèche)- liste non exhaustive

La contagion se fait 24 à 48 havant les signes cliniques etjusqu'à 48h après l'arrêt dessignes, ce qui peut justifier l'arrêtde travail de 7 jours.

Si vous êtes malade, consultezun médecin ou restez chez vous.Isolez-vous, portez un masque(type chirurgical), surveillez aussil'évolution des signes chez vosproches.

Je reste à votre dispositionpour tout renseignement.

Sites internet utiles : www.pandemie-grippale.gouv.frwww.sante-sports.gouv.frwww.afssaps.fr

Médecin-principal Isabelle BATTAGLIA-JEAN.

GRIPPE A (H1N1)C.M.P.

S.I.C.

LA GENDARMERIE a fait le choixd u s y s t è m e d ' e x p l o i t a t i o nLINUX/UBUNTU en rempla-

cement de WINDOWS avec commedouble avantage la gratuité et une sécuritéaccrue.

La bascule seule du serveur de fichiers del'EOGN vers le monde LINUX aura lieu le 3

novembre. Cette opération nécessite unepréparation. Des consignes vous serontdonc envoyées progressivement sur vosmessageries interpersonnelles. Les SICcomptent sur chacun de vous !

Chef d’escadron Stéphane NOGUESet ses collaborateurs.

Cercle mixte

SUITE À LA DISSOLUTION

de l'école de gendar-merie de Châtellerault,

l'adjudant-chef EGO, directeurdu « feu cercle mixte », a cédédu matériel de restauration àl'adjudant GRACIA. Aprèsdes travaux en juillet, le cerclemixte de l'EOGN a réouvertses portes le 3 août dans uncadre flambant neuf : le revêtement mural ainsi quel'installation du gaz et de l'électricité ont été refaitstout comme les fourneaux et la plonge.

La réfection des sols en cui-sine aura lieu pendant lessemaines 44, 52 et 53, périodespendant lesquelles le Messsera fermé.

À noter depuis la rentrée :le paiement pour l'achat destickets de restauration peuts'effectuer par carte bancaire !

Madame Nathalie AJORQUE.

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Après bien des déboires, lacréation du futur muséede la gendarmerie se

concrétise enfin. Pendant le mois deseptembre, trois réunions se sontdéroulées. La première a eu lieu le10 septembre à Malakoff (92) dansles locaux de la sous-direction del'immobilier et du logement. Elle apermis d'amender l'AOT (autorisa-tion d'occupation temporaire) ; lescollectivités territoriales se sont ànouveau engagées à assurer lefinancement des travaux jusqu'auterme de l'opération.

Sur la base de ces engagements,une réunion s'est tenue avec la ville

de Melun pour entériner le projetde voirie et d'accessibilité au muséede la gendarmerie.

Une dernière réunion s'estdéroulée dans les locaux de laCAMVS. Il a été rappelé le travailfait depuis la signature en 2005 duprotocole pour la création d'unmusée de la gendarmerie. Lesmodalités d'exécution quant auchoix d'un maitre d'œuvre pour laconstruction du musée ont été rap-pelées. Un calendrier prévisionnelfait état d'une ouverture du site en2013.

Concurremment, l'équipe dumusée continue son travail d'enre-

gistrement des pièces de collectionainsi que leur conditionnement.Actuellement, le musée estdémonté à 75 %. Les objets vontêtre tr iés , c lassés, rangés etprêts à être nettoyés, restaurés oudésinfectés. Les anciennes salles dumusée deviennent aujourd'hui uneimmense réserve.

Le musée de la gendarmeriedevrait accueillir à terme plusde 40 000 visiteurs par an et travail-ler en étroite collaboration avec denombreux partenaires civils et mili-taires dont le Centre de recherchede la gendarmerie nationale.

Adjudant-chef Bruno DUPUIS.

MuséePOINT DE REPRISE DU MUSÉE

J.S.I.

DANS LE CADRE de l'intégration de la gendar-merie nationale au MIOMCT, l'École desofficiers de la gendarmerie nationale

(EOGN) a participé aux « Journées de la sécurité inté-rieure » ce qui souligne son caractère d'acteur essentielde l'édifice de la « sécurité intérieure ».

A l'échelon départemental, pour les « JSI 77 », lacontribution de l'EOGN s'est manifestée le samedi 10octobre, au centre commer-cial régional « Carré Sénart »,par la tenue d'un stand pré-sentant l 'ensemble desmétiers de la gendarmerienationale, de l'engagementdu gendarme adjoint volon-taire à l'officier, en passantpar les sous-officiers de gen-darmerie et du corpstechnique et administratif.Monsieur Michel GUILLOT,

Préfet de Seine-et-Marne, accompagné du généralChristian PETIT, commandant en second l'École,ont visité les différents stands avant d'assister auxdémonstrations proposées par les intervenants.

À l'échelon national, pour les « JSI 75 »,l'EOGN était doublement mobilisée le dimanche11 octobre sur l'esplanade des Invalides. Les per-sonnels de la cellule sport, sous la direction dulieutenant ROUSSEAUX, ont organisé un par-

cours sportif ouvert à tous les enfants. 569 jeunes, agésde 4 à 18 ans, ont ainsi pu réaliser un enchaînementd'épreuves alliant coordination et habilité motrice.Quelques sportifs de haut niveau de la gendarmerienationale parmi lesquels les charismatiques nageursHugues DUBOSCQ et Alain BERNARD, l'athlèteDavid ALERTE et la judoka Stéphanie POSSAMAÏprésents sur le stand, ont pu échanger avec les partici-pants.

En parallèle, quatre offi-ciers élèves en tenue detradition ont présenté le« pôle métier » afin derépondre aux sollicitationsd'un public attentif, au seinduquel se trouvaient peut-êtreles futurs officiers en forma-tion.

Aspirant Laure HERBÉ.

BILAN DES JOURNÉES DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE

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B.R.H.

AFFECTATIONS

OFFICIERS

Le colonel Philippe MIGNOTTE, affecté en qualitéd'adjoint au chef de centre de recherche de la gendarmerienationale, à compter du 1er août 2009.

- le colonel John VENEAU, affecté en qualité de chef decentre du détachement CESG à l'école militaire à PARIS,à compter du 1er août 2009.

- le colonel Alain KIK, affecté en qualité d'officier d'état-major à la direction de l'enseignement à compter du 1er

août 2009 (prendra les fonctions d'adjoint au directeur del'enseignement au départ du titulaire actuel).

- le lieutenant-colonel Jérôme BISOGNIN, affecté enqualité de commandant du 2e groupement de la directionde l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le lieutenant-colonel Gilles DOREMUS, affecté enqualité d'officier professeur à l'enseignement militairesupérieur du 1er degré du centre d'enseignement supérieurde la gendarmerie de la direction de l'enseignement àcompter du 1er août 2009.

- le chef d'escadron Loïc BARAS, affecté en qualité dechef du département éthique et déontologie de la directionde l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le chef d'escadron Géry INBONA, affecté en qualité dechef du département police administrative – renseigne-ment de la direction de l'enseignement à compter du 1er

août 2009.

- le chef d'escadron Xavier PERRIN, affecté en qualitéd'adjoint au commandant du 2e groupement de la directionde l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Fabien LARDEAU, affecté en qualité dechef du service logistique à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Frédéric GILLARD, affecté en qualité decommandant de peloton au 2e groupement de la directionde l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Rose-Anne VAILLANT, affecté en qualitéde commandant de peloton au 2e groupement de la direc-tion de l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Virginie ALBARACINE, affecté en qualitéde commandant de peloton au 3e groupement de la direc-tion de l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Jean-Michel PRIN, affecté en qualité decommandant de peloton au 3e groupement de la directionde l'enseignement à compter du 1er août 2009.

- le capitaine Benoît PILET, affecté en qualité d'adjointau commandant de peloton au 2e groupement de la direc-tion de l'enseignement à l’Ecole des officiers de la gendar-merie nationale, à compter du 1er août 2009.

Le général Christian PETIT aété nommé commandant ensecond de l'École des officiersde la gendarmerie nationale le1er juin 2009. Pour plus d'infor-mations, une brève est dispo-nible sur le portail intranet del'EOGN.

SOUS-OFFICIERS

- l'adjudant-chef DOLEANS Lambert, au service logisti-que, section des matériels, armurerie à compter du 1er sep-tembre 2009.

- l'adjudant DUCHENE Patrice, affecté la direction del'enseignement, 3ème groupement à compter du 1er septem-bre 2009.

- l'adjudant COLOMBAN Yann, affecté au service logis-tique, section matériels à compter du 1er août 2009.

- le maréchal des logis-chef POISSON David, affecté aufoyer à compter du 1er septembre 2009.

- le gendarme KIEFFER Denis, affecté à la direction del'enseignement – département formation opérationnelle àcompter du 1er août 2009.

- le maréchal des logis KAIDOUR Myriam, affecté aubureau des ressources humaines à compter du 20 juillet2009.

- le brigadier-chef MAILLARD Flora (CSTAGN –spécialité restauration collective), affecté au cercle mixte àcompter du 6 juillet 2009.

- le brigadier-chef JACQUOT Elise (CSTAGN –spécialité administration et gestion du personnel) affecté àla direction de l'enseignement – 1er groupement à compterdu 31 août 2009.

- le brigadier-chef LAFLEUR Julie (CSTAGN –spécialité administration et gestion du personnel), affectéau bureau des ressources humaine à compter du 31 août2009.

encart BRH.qxp 16/10/2009 09:43 Page 2

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CIVILS

- Madame Roseline LETTERON, professeur des univer-sités de 1ère classe, affectée à l'École des officiers de lagendarmerie nationale en qualité de Directrice du Centrede Recherche à compter du 1er septembre 2009.

- Monsieur Thierry BOUGAULT, ouvrier de l'état horsgroupe, affecté en qualité d'ouvrier de prévention à comp-ter du 1er septembre 2009.

- Monsieur Claude JUMEAU, adjoint administratif prin-cipal de 2e classe, affecté en qualité de vaguemestre àcompter du 1er septembre 2009.

- Mademoiselle BOURGUIGNON Caroline, SACN,cellule gestion du BPPM à compter du 1er octobre 2009

- Mademoiselle PESQUET Céline, SACN, chef secré-taire du détachement du centre d'enseignement supérieurde la gendarmerie de la direction de l'enseignement àPARIS, à compter du 1er octobre 2009

VOLONTAIRES

AGIV

- l'aspirant Sébastien LEROY, affecté pour emploi à ladirection de l'enseignement – département formation opé-rationnelle à compter du 1er septembre 2009.

- l'aspirant volontaire Ingrid DION, affecté à la directionde l'enseignement, 3ème groupement à compter du 11 juin2009.

- l'aspirant volontaire Franck RONCAGLIA, affecté aumusée de la gendarmerie nationale à compter du 11 juin2009.

GAV

- le gendarme adjoint volontaire Adrien CARTIER,affecté à la compagnie de commandement, cercle mixte àcompter du 1er août 2009.

- le gendarme adjoint volontaire Aurélien GERMAIN ,affecté pour emploi au foyer à compter du 1er septembre2009.

- le gendarme adjoint volontaire Steve MEURILLON,affecté pour emploi au service transport liaisons à compterdu 1er septembre 2009.

- le gendarme adjoint volontaire Jonathan GENTY,affecté pour emploi au service transport liaisons à compterdu 07 septembre 2009.

E.M.S.S.T.

- Le capitaine Rémi LASSALLE, officier concepteur dela section veille qualité interopérabilité - bureau de la sécu-rité et de l'architecture - sous-direction des télécommunica-tions et de l'informatique - service des soutiens et des finan-ces - direction générale de la gendarmerie nationale àROSNY-SOUS-BOIS (93)

- le capitaine Christian KUNTZ, officier concepteur de lasection architecture des systèmes - bureau de la sécurité etde l'architecture - sous-direction des télécommunications etde l'informatique - service des soutiens et des finances -direction générale de la gendarmerie nationale à ROSNY-SOUS-BOIS (93)

- le capitaine Stéphane MILET, officier concepteur dudépartement véhicules - division criminalistique ingénierienumérique - institut de recherche criminelle de la gendar-merie nationale à ROSNY-SOUS-BOIS (93)

- le capitaine Pierre-Damien IGAU, officier concepteurde la section des réseaux radioélectriques - bureau des sys-tèmes de communication - sous-direction des télécommu-nications et de l'informatique - service des soutiens et desfinances - direction générale de la gendarmerie nationale àGIF-SUR-YVETTE (91)

- le capitaine Déborah DONADILLE, officier concep-teur du département biologie - division criminalistiqueidentification humaine - institut de recherche criminelle dela gendarmerie nationale à CERGY-PONTOISE (95)

- le capitaine Frédéric RUBENS, officier concepteur du département informatique électronique - division crimi-nalistique ingénierie numérique - institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à ROSNY-SOUS-BOIS (93)

- le lieutenant-colonel Emmanuel VALOT, officierconcepteur - section titre 23 du bureau de la planification,de la programmation et de la préparation du budget - sous-direction administrative et financière - service des soutienset des finances - direction générale de la gendarmerienationale à PARIS (75)

- le capitaine Olivier CORTOT, officier concepteur dela section études de programmation immobilière - bureau

des opérations d'infrastructure domaniale - sous-directionde l'infrastructure - service des soutiens et des finances -direction générale de la gendarmerie nationale à MALAKOFF (92)

encart BRH.qxp 16/10/2009 09:44 Page 3

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Directeur de la publication :Général de division Joël DELPONT

Direction de rédaction :Capitaine Frédéric ALLAMAND

Aspirante Laure HERBÉAdjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE

Maquette PAO :Adjudant-chef Christophe BOURTOURAULT

Maréchale des logis-chef Virginie GAZENGEL

Photos :Centre audiovisuel EOGN

Impression :Atelier diffusion EOGN

Nouveau site :www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eogn