Entretien et maintenance - CoTITA National · difficulté en cas de variété trop grande de...
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Passage à l’entretien-maintenance
C’est là qu’on va constater que l’entretien est possible, ou difficile, ou ….. illusoire !Mais c’est trop tard !!!
● entretien des dispositifs ➔ rarement individuel: s’organise par itinéraires et/ou
périmètre de centre d’exploitation ou de subdivision➔ difficulté en cas de variété trop grande de dispositifs et de
principes de maintenance et d'exploitationstratégie d’entretien: organiser, contractualiser, externaliser?
● bilan souhaitable de la situation➔ apprécier les dérives, dysfonctionnements, dégradations,
vandalisme…niveau d’engagement de responsabilité
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Déchets d'entretien de la route
L'obligation de gérer mieux la qualité des rejets, implique progressivement une plus grande préoccupation de nettoiement de la voirie et de ses annexes.
● note d'information technique n°49 du SETRA (août 1995)
● rapport de DEQUADE Environnement sur l’entretien
● Guide technique LCPC sur la gestion des produits de l'assainissement pluvial (avril 2006)
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Exploitation et entetien courant : déchets de fauchage et
entretien de la végétation
● En principe la fauche se fait sans ramassage, sauf cas particulier (espaces verts soignés et terrains de sports). Il y a donc peu de résidus de tonte. Par contre il y a de plus en plus de résidus d'élagage, bruts, ou broyés.
● La filière est dans ce cas assez clairement orientée vers :➢ la fabrication de compost à partir de déchets verts,
ou de boues de STEP➢ la filière énergie bois ➢ autres filières locales
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Exploitation et entretien courant
● Le Fauchage (tontes)Pour des raisons d'accessibilité des ouvrages, il est indispensable de faucher régulièrement les abords et accès (plusieurs fois par an).
Éliminer la végétation arbustive proche des tranchées d'ancrage et des bas de talus.
● Le Fauchage (ouvrages en eau)Nécessité d'un fauchage annuel avec ramassage et évacuation (sinon risque de colmatage, création de DBO, MES, )
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● Veiller au bon fonctionnement des ouvrages de vidange et à l'alimentation des bassins.
● Enlever les flottants au minimum 2 fois/an.
● Tous les équipements mécaniques (régulateur, vanne, clapet, etc..) doivent être actionnés et graissés 1 à 4 fois/an. Vérifier l'état des joints au moins 1 fois/an.
Exploitation et entretien courant
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Exploitation et entretien courant
Le curage
fossés routiers enherbés, des bassins où s’y accumulent des sédiments (MES+métaux-hydrocarbures)
la fréquence selon l'impluvium collecté et la capacité de stockage
● Pour les petits bassins à l'aide de camions vidangeurs● Pour des bassins importants par des techniques de terrassements
c urage bas s ins m3
c urage f os s és m3
déras ement f os s és m3
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100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
EN Q UET E NO R M ANDIE CEN T R Eq u a n tité s ré cu p é ré e s e n e n tre tie n
curage bassins m3
curage fossés m3
dérasement fossés m3
curage bassins m3
curage fossés m3
dérasement fossés m3
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400 000
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ENQUETE NORM ANDIE CENTREqua ntité s ré cupé ré e s e n e ntre tie n
curage bassins m3
curage fossés m3
dérasement fossés m3
Curages des ouvrages: les quantités
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La gestion des produits de curage
● quand prévoir le curage ?● comment organiser le curage
➔ quantité➔ qualité
➢ prélèvement➢ analyses➢ valeurs seuils
● que faire des boues?
➔ Décharges➔ Emprises➔ Filières locales➔ etc
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La gestion des produits de curage
En dehors des éléments grossiers (bouteilles, etc.) la caractérisation géotechnique et environnementale de la fraction fine est importante pour définir les filières. Pour ce faire, il faut prévoir les dispositions suivantes :
➔ chaque analyse porte sur un échantillon résultant du cumul de n prélèvements répartis sur l'ensemble (en surface ou en volume) à caractériser
➔ ne pas mélanger les provenances si elles sont manifestement très distinctes ; on a intérêt à séparer ce qui est curage à sec, balayures et curage en eau, bassins et fossés car les caractéristiques peuvent être très différentes. Si mélange, la filière sera déterminée par la partie la plus défavorable
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La gestion des produits de curage
Les analyses doivent porter sur 2 aspects complémentaires :➔ L'aspect physique : teneur en eau, granulométrie, MO, etc.
(méthodes géotechniques classiques)
➔ Les aspects physico-chimiques, sous deux points de vue :➢ l'analyse de lixiviation, c'est à dire le potentiel de relargage par l'eau et
contenu total. Les paramètres à analyser étant ceux provenant du trafic routier, en particulier Zn, Cu, Cd et hydrocarbures et pH, Cl, DCO, COT, DBO5, sulfates
➢ l'analyse agronomique, pouvant être utile si on envisage l'épandage sur emprises. Les paramètres d'analyse sont ceux des terres végétales : MO, pH, N, P, K, CaO et éventuellement la présence de désherbants (simazine, atrazine)
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La gestion des produits de curage:● au vu des résultats, on peut définir les filières sous les
aspects sécurité pour l'environnement. Si contamination-pollution, il peut être utile d'essayer de remonter à la cause amont ou à l'efficacité des ouvrages
● analyser des stocks importants pour être représentatifs. Une pratique testée dans certains départements (et pays voisins) et de stocker les résidus sur une aire propre et drainante …
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Gestion des ouvrages
Fossé enherbés
Domaine d’action Fossé enherbé
Végétation
Fauchage 1 à 2 fois par an
Nettoyage
Enlèvement des déchets 2 à 4 fois par an
Imperméabilité
Contrôle tous les 3 à 5 ans
Capacité hydraulique
Contrôle des cotes après 1, 3, 6 et 10 ans de mise en service. Puis tous les 3 à 5 ans
Curage
Si la capacité hydraulique est insuffisante Après une pollution accidentelle
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Bief de confinement Domaine d’action
Bief Équipements
Bipasse Ouvrage de sortie
Végétation Fauchage 1 à 2 fois par anFaucardage tous les 2 à 3 ans
Nettoyage Enlèvement des déchets 2 à 4 fois par an Enlèvement des déchets et des végétaux 1 à 2 fois par an
Enlèvement des déchets et des végétaux 1 à 2 fois par an
Entretien spécifique
Contrôle des cotes de débordement et de la capacité de l’exutoire 1 fois par an
Contrôle de la capacité d’écoulement (cloison siphoïde, pertuis, fossé aval) 1 fois par an
Perméabilité Contrôle tous les 3 à 5 ans
Capacité hydraulique
Contrôle des cotes après 1, 3, 6 et 10 ans de mise en service puis tous les 3 à 5 ans
Curage Si la capacité hydraulique est insuffisante Après une pollution accidentelle
Du fossé si la capacité de l’exutoire est insuffisante
Du fossé aval si la capacité est insuffisante
Gestion des ouvrages
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Fossé subhorizontal enherbé
Domaine d’action
Fossé Équipements
Bipasse Grille à barreaux
Vannages et clapets
Ouvrage de sortie
Végétation Fauchage 1 à 2 fois par an.Faucardage tous les 2 à 3 ans
Nettoyage Enlèvement des déchets 2 à 4 fois par anEnlèvement des déchets et des végétaux tous les 1 à 2 ans
2 fois/an 2 fois/an 2 fois/an
Entretien spécifique
Tous les 3 ans 2 fois/an
Perméabilité Contrôle tous les 3 à 5 ans 1 fois/an
Capacité hydraulique
Contrôle des cotes après 1, 3, 6 et 10 ans de mise en service puis tous les 3 à 5 ans
Curage Si la capacité hydraulique est
insuffisante. Après une pollution accidentelle
Du fossé si la capacité de l’exécutoire est insuffisante
Du fossé aval si la capacité est insuf-fisante
Gestion des ouvrages
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Gestion des ouvragesBassin avec volume mortDomaine d’action
Bassin Équipements
Bipasse Grille à barreaux
Vannages et clapets
Ouvrage de sortie
Végétation Fauchage 1 à 2 fois par an.Faucardage tous les 2 à 3 ans
Nettoyage Enlèvement des déchets 2 fois par an Enlèvement des déchets et des végétaux tous les 1 à 2 ans
2 fois par an
2 fois par an 2 fois par an
Entretien spécifique
Tous les 3 ans 2 fois par an
Perméabilité Contrôle tous les 2 à 5 ans
Capacité hydraulique
Contrôle des cotes après 1, 3, 6 et 10 ans de mise en service puis tous les 3 à 5 ans
Curage Si la capacité hydraulique est insuffisante
Après une pollution acci-dentelle
Du fossé si la capacité de l’exu-toire est insuf-fisante
Du fossé aval si la capacité est insuffisante
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Gestion des ouvrages Bassin sec
Domaine d’action
Bassin Équipements
Bipasse
Grille à barreaux
Vannages et clapets
Ouvrage de sortie Filtre à sable
Bassin d’inertie
Avec roseaux
Sans roseaux
Végétation Fauchage 1 à 2 fois/an.Faucardage tous les 2 à 3 ans
Faucar-dage tous les 2 à 3 ans
Enlève-ment 1 à 2 fois/an
Nettoyage Enlève-ment des déchets 2 fois/an
Enlèvement des déchets et des végétaux tous les 1 à 2 ans
2 fois/an 2 fois/an 2 fois/an Scarifica-tion 1 à 2 fois/an
Vidange tous les 2 ans
Entretien spécifique
Tous les 3 ans 2 fois par an
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Gestion des ouvragesBassin sec (suite)
Domaine d’action
Bipasse Grille à barreaux
Vanna-ges et
clapets
Ouvrage de sortie
Filtre à sable
Bassin d’inertie
Perméa-bilité
Contrôle tous les 2 à 5 ans
Contrôle tous les 2 à 5 ans
Contrôle tous les 2 à 5 ans
Capacité hydrau-lique
Contrôle des cotes après 1, 3, 6 et 10 ans de mise en service puis tous les 3 à 5 ans
Curage Si la capacité hydraulique est insuffisanteAprès une pollution accidentel.
Du fossé si la capacité de l’exutoire est insuffisante
Du fossé aval si la capacité est insuffisante
Dès que le temps de vidange du VM dépasse le délai retenu dans le projet
Dès que le temps de vidange du volume mort dépasse le délai retenu dans le projet
Bassin
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Gestion des ouvragesFiltre à sable
Domaine d’action Filtre
Végétation
Enlèvement 1 fois/an
Nettoyage
1 fois par an
Entretien spécifique
Élimination des renards 1 fois/an
Perméabilité
Tous les 5 ans
Curage ou scarification
Si la perméabilité est insuffisante
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Modification ultérieure de l'ouvrage
Il peut y avoir ultérieurement nécessité de modifier un ouvrage, du fait d'un élargissement ou d'une modification locale d'itinéraire. Dans ce cas, la procédure loi sur l'eau s'applique-t'elle ?
➔ Modification sensible : si passage d'un seuil de déclaration à autorisation, il faut normalement passer en enquête. Pour des travaux en rivières, c'est d'ailleurs automatique (plus que l'ouvrage, c'est les travaux qui sont soumis)
➔ Modification limitée, si les modifications restent mineures, on n'applique que la procédure de déclaration (information)
On peut proposer à la MISE une règle appliquée pour les installations classées; si l'ouvrage n'est pas modifié de plus de 20% (de ce qui est réglementé dans la rubrique concernée de la nomenclature), il n'y a que déclaration.
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Contrôle d'efficacité
Dans certains cas, il est imposé de réaliser un contrôle périodique de l'efficacité des ouvrages traitant le ruissellement routier :
● analyses ponctuelles d'eau superficielle ou souterraine : on peut difficilement en tirer des conclusions
● analyses représentatives d'une période pluvieuse, par exemple pour un bassin, avec mesure entrée-sortie des débits et flux : méthode assez lourde, mais permet de déterminer le rendement d'un dispositif. A noter qu'il n'est pas souhaitable de faire cette mesure pour une pluie exceptionnelle, mais qu'il faut le faire pour une pluie courante
● quantification des sables et décantats ou des hydrocarbures et graisses récupérés dans un dispositif
● analyse de l'état biologique du cours d'eau à l'amont et à l'aval du rejet, ceci permettant de mettre en évidence une variation ou pas de qualité (la bio. est intégrative)
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Contrôle d'efficacité● mesure de l'évolution des teneurs en certains éléments
stockés sur la terre végétale des fossés et cunettes
● suivi de l'évolution du trafic sur l'itinéraire : comme c'est l'origine des charges chroniques, une certaine liaison est possible avec la qualité des rejets. Cette relation (évidente) est encore au stade de développement....
● exercices d’intervention (zones sensibles-vulnérables)
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Les résultats des contrôles doivent être utilisés (pas seulement lus)
➔ Synthèse des contrôles faire pour les faire évoluer ou adapter
➔ Bilan fonctionnel des dispositifs à faire pour les faire évoluer ou adapter
Contrôle d'efficacité
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Améliorations ultérieures
Réflexion sur les modalités d'entretien des itinéraires routiers à la charge du ou des maîtres d'ouvragePlusieurs départements ont engagé des études sur les points suivants (Savoie, Seine maritime, Bas Rhin) :
● la résistance à l'usure de la chaussée ou celle des véhicules se répercute sur les quantités de matières en suspension● le rendement des moteurs, se répercute sur les charges en hydrocarbures (cas du plomb)● la limitation des quantités de sel se répercute sur la salinité ainsi que sur les teneurs hivernales en métaux (corrosion accentuée des glissières par exemple)
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● le nettoiement des abords et le nettoiement préventif des chaussées drainantes, se répercutent sur les charges en éléments grossiers ou fins,
● l'entretien adapté des espaces verts se répercute sur la limitation des phytosanitaires
● Etc...
Des progrès certains seront faits dans les années prochaines, n'en doutons pas.....
Améliorations ultérieures
Hiérarchisation des enjeux
Estimation et hiérarchisation de la vulnérabilité des milieux aquatiques à l’échelle d’un itinéraire routier. Méthode développée en 1991 par les LRPC du ministère de l’Equipement et utilisée sur les réseaux SANEF (700 km) et ASF (900 km), ainsi que sur le réseau RN.
Cette méthode est à adapter localement.
Elle est généralisable à la plupart des aménagements.
Principe
Questions auxquelles il convient de répondre : - La ressource en eau peut-elle être atteinte par une pollution
en provenance du projet , si oui, en combien de temps ? Ses usages en sont-ils affectés ?
Le degré de protection nécessaire d’un milieu aquatique sera
lié à: - Sa sensibilité (valeur patrimoniale) sera fonction des
usages, des enjeux qualitatifs.- Sa vulnérabilité. (facilité avec laquelle il peut être atteint
par une pollution).
Hiérarchisation des enjeux
Sensibilité du milieu aquatique
Définition: Atteinte à la Valeur patrimoniale du milieu, liée à la qualité des eaux (physico-chimique et biologique), au débit et aux usages.
Exprimée par:
–Eaux souterraines– Qualité– débits (temps de renouvellement)- usages (AEP, irrigation, industrie,...)
–Eaux superficielles.- objectifs de qualité- débits- intérêt piscicole- usages (AEP, irrigation, baignade, ...)
✦ Hiérarchisation de la vulnérabilité de la ressource en eau souterraine basée sur:
- le temps de propagation d’un polluant
Vulnérabilité de la ressource en eau
– Zones vertes : Temps de propagation > 1 an
– Zones jaunes : Temps de propagation de 1 à 12 mois
– Zones rouges : Temps de propagation < 1 mois
– Zones noires = zones réglementaires
Hors P.F. Sur P.F. Bassin de décantation/ retenue Ouvragesétanche K<=10-9 m/s; n= 10 %;
e= 0,3 m; 45 j)étanches K<=10-8 m/s; n= 10
%; e= 0,3 m; 25 j
Stockage d’une pluie biennale Dispositifs de «retenue» des poids lourds
3 h + 50 m 3 de polluant Bassin de décantation/ retenue Perméabilité des ouvrages étanche K<=10-9 m/s; n= 10 %;
e= 0,3 m; 45 j) K<=10-7 m/s; n= 10 %
Stockage d’une pluie biennale de 2 h + 50 m 3 de polluant
e= 0,3 m; 2,5 j
JAUNE.Bief de confinement d’un
volume de 50 m3 (K<= 10-8 m/s; n= 10 %; e= 0,3 m; 13 j)
Fossé enherbé (K<=10-7 m/s; n= 10 %;e= 0,2 m; 36 h)
VERTE Pas de dispositif spécifique Ouvrages végétalisés
Zones Dispositifs de base
NOIRE
ROUGE
Exemple de stratégie de protection
Les principaux critères qui ont été retenus sont les suivants :• Présence d’une Alimentation en Eau Potable (A.E.P.)• Distance Rejet (potentiel) / Ressource• Nombre d’usages• Objectifs de qualité• Temps de propagation vers la nappe.
Hiérarchisation des enjeux
4 Niveaux de hiérarchisation adoptés :
PEU OU PAS VULNERABLES VERTMOYENNEMENT VULNERABLES JAUNEFORTEMENT VULNERABLES ROUGETRES FORTEMENT VULNERABLES NOIRE A partir de ces quatre niveaux, on détermine :• la carte de vulnérabilité.• les dispositifs de protection à prendre.
Hiérarchisation des enjeux
• LES EAUX SUPERFICIELLES - Zones très fortement vulnérables (couleur noire) :
• (rubrique 2.3.0. du Décret n° 93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application de l’article 10 de la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau).
• Etang, plan d’eau, zone humide, parc régional naturel ou parc national, réserve naturelle ;
• Zone dans laquelle s’appliquent des mesures de conservation des biotopes aquatiques ;
• Eau de baignade (au sens du décret n° 81.324 du 7 avril 1981 modifié), zone conchylicole, prise d’eau potable, située à moins d’un kilomètre à l’aval du rejet potentiel.
Hiérarchisation des enjeux
Hors classe
3
2
1B
1AObjectifs de qualité
> 10 km1-10 km>32-3< 2
DistanceNombre d’usages à moins de 5 km
Avec AEPSans AEP
Usages
Hiérarchisation des enjeux
LES EAUX SUPERFICIELLES
- Zones fortement vulnérables à non vulnérables.(couleurs verte, jaune ou rouge)
Hiérarchisation des enjeux
–LES EAUX SOUTERRAINES
Pollution accidentelle (risque de pollution) déversée dans le milieu naturel (sol) et susceptible d’atteindre la nappe.
Paramètre essentiel : Temps de propagation de la pollution entre le point de déversement et la nappe.
A Zones très fortement vulnérables (couleur noire) : périmètre de protection rapprochée d’un captage A.E.P, zones karstiques.B Zones pas (ou peu) à fortement vulnérables (couleurs verte, jaune ou rouge).
Classement en fonction du temps de propagation de la pollution dans le sol, estimé à partir de sa perméabilité. et porosité efficace Il faut que le temps de diffusion d’une pollution vers une ressource en eau soit supérieur, dans tous les cas, au délai d’intervention pour bloquer ou traiter cette pollution.Ordres de grandeur issus des investigations menées dans les études « labos » (cartes géologiques, études hydrogéologiques, études géologiques et géotechniques menées dans le cadre des études routières...).
Hiérarchisation des enjeux
• Nécessité d’une étude complète sur les enjeux « eau » dès phase APS:
Données hydrologiquesDonnées biologiquesDonnées qualitatives (morphodynamique, physico-
chimiques)Usages
● Hiérarchisation « justifiée » (argumentée) des enjeux eau.Intégration des données « physiques » dans la conception du projet, en particulier zones inondables, niveau des plus hautes eaux, toit de nappe, caractéristiques des cours d’eau,...Intégration des usages, décliner les enjeux dans le projetMesures d’atténuation des impacts, voire mesures compensatoires,
Hiérarchisation des enjeux