Entre Rhône et Saône – septembre 2011

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N°31 - SEPTEMBRE 2011 et rhône entre LE MAGAZINE PAROISSIAL

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N°31 - SEPTEMBRE 2011etrhôneen

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L E M A G A Z I N E P A R O I S S I A L

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question de société

1793-1997 : deux siècles de conscriptionLa levée en masse décrétée en 1793 pour défendre la République ne devient un véri-table service universel, personnel et obliga-toire qu’en 1905. Ses vertus sont alors mises en évidence : brassage social, initiation à la modernité, amélioration sanitaire pour les jeunes générations d’un pays à domi-nante rurale… L’armée est, pour beaucoup, un instrument d’éducation et de promotion sociale indispensable à la cohésion nationale.Mais, dès les années 1960, la formule s’es-souffle : dispenses, sursis, exemptions rédui-sent considérablement le nombre d’appelés et créent des inégalités. Si bien qu’au milieu des années 1990, seulement 50 % d’une classe d’âge est concernée par le service militaire ! De nombreuses raisons mènent alors à sa suppression : le contexte stratégique mondial a changé avec la chute du mur de Berlin, les techniques sophistiquées exigent une forma-tion qu’il est impossible d’assurer à des conscrits, même moins nombreux. Outre que beaucoup d’appelés – notamment ceux ayant fait des études supérieures- ont le sentiment de perdre leur temps, ce sont les contraintes budgétaires qui apparaissent décisives.

une période de transition et d’interrogations : quel service civil ?Par quoi remplacer le service militaire ? À côté d’une armée devenue armée de volon-

Historique. En 1997, le service militaire était « suspendu ». L’armée de conscription cédait la place à une armée de métier. Inévitable, sans doute, ce changement laissait toutefois un vide préoccupant. Après des années de tâtonnements, c’est un service civique volontaire qui est instauré par une loi du 10 mars 2010. Quel chemin parcouru !

Du Service Militaire au Service civique

un projet ambitieux pour les jeunes

Geneviève Simon

« Réunis pour témoigner ! » Ce slogan, comme dirait les spécialistes du marketing, sonne comme une ambition. Celle de la paroisse. Celle du père François Lamy, l’ancien vicaire, nommé curé. Pour le porter auprès des fidèles de tous les habitants du quartier, la création d’une équipe de communi-cation devenait nécessaire. Impéra-tive, même ! Notre première réaction fut enthousiaste. Puis, nous avons mesuré l’ampleur de la tâche qui nous attendait. Terrifiant ! En matière de communication, l’église s’améliore, innove, mais le chemin est encore long… Plus question de tergiverser, de « peser le pour et le contre ». Place à l’action ! Joséphine Brun, Patrick Genet et moi avons donc décidé de retrousser nos manches pour relever le défi. Nous sommes allés à la rencontre de paroissiens désireux de se joindre à cette « folle » aventure. C’est alors que nous avons rencontré Alexandra de Brosse et Sandrine Thomasset. Aujourd’hui, le plus dur reste à faire : permettre à chacun de rencontrer le Christ, de puiser à la source de son Amour et de porter la joie à ceux qui nous entourent. Cela commençait par lui trouver un nom. À l’issue d’une réunion animée, nous nous sommes arrêtés sur « Réunis pour témoigner ». Une accroche engageante pour un projet fort.• laurent De SarS

edito

Nouvelle mission

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taires – environ 30 000 à 35 000 recrues par an – s’imposait l’idée d’un service civil, déjà expérimenté, dès 1963, avec les objec-teurs de conscience et les coopérants. En effet, la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD), obligatoire pour garçons et filles avant dix-huit ans ne peut assurer les fonctions de « creuset républicain » et d’ap-prentissage des responsabilités, pourtant essentielles dans une France travaillée par l’individualisme et le communautarisme.Les troubles survenus dans les banlieues à l’automne 2005 font de la question une urgence. Un rapport officiel de septembre 2006(1) reprend les diverses propositions et réfléchit sur le point qui les divise : faut-il un service civil obligatoire ? Souhaitée par certains, cette formule ambitieuse mais trop coûteuse, n’est finalement pas retenue. Et c’est un service civil volontaire (SCV), comme en Italie, qui est finalement instauré par la loi Borloo du 31 mars 2006. Mais le dispositif mis en œuvre, resté confidentiel faute d’ambition politique, n’avait attiré que 3 000 jeunes volontaires en 2008.

du service civil au service civique : la loi de mars 2010 Pourtant, une expérience de service civil créée par des étudiantes de l’ESSEC à Paris en 1996 et étendue à Lyon dès 1999 par l’as-sociation Unis-Cité démontrait clairement l’intérêt des jeunes français pour un enga-gement solidaire(2). C’est sur ce modèle que Martin Hirsch, alors Commissaire aux Soli-darités, élabora un projet transformant le service civil en service civique, adopté par le Parlement en mars 2010. Le service civique

offre aux jeunes de 16 à 25 ans la possibilité de s’engager pour accomplir des missions d’intérêt général pendant une période de 6 à 12 mois dans des associations, collectivités locales, établissements publics ou ONG. L’Etat leur assure un statut avec indemnité financière, couverture sociale et validation pour la retraite. L’Agence du Service Civique rattachée au ministère de l’Education National donne l’agrément aux structures qui souhaitent accueillir des volontaires et assure le suivi du système.

un premier bilan très prometteurL’objectif du service civique est d’attirer 10 % d’une classe d’âge d’ici 2014, soit 75 000 jeunes par an. D’ores et déjà, en 2010, environ 10 000 jeunes et 1 000 structures d’accueil ont tenté l’expérience. En mai 2011, près de 40 000 jeunes sont inscrits sur le site ! Les volontaires sont en majorité (57 %) des jeunes femmes ; leur moyenne d’âge est de 21 ans et 5 mois ; 24 % ont un niveau inférieur au bac et 40 % un niveau supérieur au bac ; 40 % étaient à la recherche d’un emploi avant de signer leur contrat de service civique. Quant aux structures d’accueil, il s’agit à 84 % d’associations, en majorité locales. Ce sont les missions de solidarité qui dominent comme l’aide aux personnes âgées ou handi-capées, le soutien aux jeunes défavorisés ou aux sans-abri. Mais les missions concernent aussi l’environnement, la santé, la culture… Le succès est au rendez-vous, mais attention aux dérives ! Philippe, un des animateurs lyonnais d’Unis-Cité, insiste sur deux points clefs : les jeunes doivent être solidement encadrés tant pour leur formation citoyenne que pour une réflexion sur leur projet profes-sionnel, et travailler en équipes mélangeant les niveaux scolaires (de bac-4 à bac +4) et l’origine sociale. Il est très important aussi que tous les français soient conscients de l’enjeu de cette nouvelle démarche de solida-rité. Les évêques l’ont compris : ils viennent de proposer une charte aux associations d’Église qui souhaitent s’engager dans un partenariat avec le Service Civique.

Le Service Civique concerne les jeunesde 16 à 25 ansL’engagement est de 6 à 12 mois L’indemnité est de 540 euros par moisdont 100 euros à la charge de la structure d’accueilLe site : www.service-civique.gouv.fr

540e/mois

(1) Amiral Alain Beraud, « Faut-il instituer un service civil obligatoire ? », Conseil d’analyse de la société, la documentation française, septembre 2006(2) Voir le site : www.uniscite.fr

Les classes en 3 emportées par la vagues des conscrits de Ville-franche-sur-Saône

question de société3

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un peu d’HistoireL’origine du rosaire remonte aux XIe–XIIe siècles. Dans les monastères, les reli-gieux qui ne savaient pas le latin réci-taient 150 Ave Maria à la place des 150 psaumes de l’office liturgique. La récitation du chapelet est popularisée en Europe par Saint Dominique.Le chapelet fait partie du Rosaire, le terme voulant dire « couronne de roses ». En effet, au moyen-âge, la coutume voulait qu’on fleurisse les statues de la Vierge de roses, chacune d’elles symbolisant une prière. Le mot de chapelet désigne à la fois la prière et l’objet utilisé pour dire cette prière.

les différents « mystères Dire son chapelet, ce n’est pas seulement réciter des « Je vous salue Marie ». C’est aussi méditer la vie du Christ à travers ce qu’on appelle les mystères. La récitation

Histoire. Le mois d’octobre est traditionnellement le mois du Rosaire dans l’Eglise Catholique. Rosaire, chapelet, que cachent ces termes que nous connaissons plus ou moins bien ?

de cinq dizaines de « Je vous salue Marie » entrecoupées d’un « Notre Père » repré-sente un chapelet pendant lequel on médite sur un mystère. La méditation de tous les mystères, au nombre de trois à l’origine, auxquels le pape Jean-Paul II a ajouté les mystères lumineux, forment un rosaire.

pourquoi dire son cHapelet ?C’est une prière toute simple et répétitive qui permet à la fois d’invoquer la Vierge Marie, de demander son intercession et de méditer la vie du Christ. On peut dire son chapelet seul dans sa chambre, en marchant, en groupes, le suivre à la radio. C’est la prière des humbles, c’est aussi la prière des jours de fatigue, de décourage-ment. Le Concile Vatican II en a encouragé la pratique. Comme l’a dit le pape Jean-Paul II, réciter son chapelet c’est « contem-pler avec Marie le visage du Christ ».

pratique

dire son chapelet : une pratique désuète ?

Monique Fichet

Les mystères joyeux Les mystères douloureux Les mystères glorieux Les mystères lumineux

1. L’annonciation 1. L’agonie du Christ 1. La résurrection 1. Le baptême du Christ

2. La vVisitation 2. La flagellation 2. L’ascension 2. Les noces de Cana

3. La naissance du Christ 3. Le couronnement d’épines 3. La pentecôte 3. L’annonce du Royaume

4. La présentation au Temple 4. La montée au calvaire 4. L’assomption de Marie 4. La transfiguration

5. Jésus retrouvé au Temple 5. La mort sur la croix 5. Le couronnement de Marie 5. L’institution de l’eucharistie

question de foi4

À Saint MartinChapelet pour les voca-tions, tous les jours du mardi au vendredi à 18 hChapelet des enfants, le lundi à 1 h45Chapelet des pères de famille, vendredi à 7h15À Sainte Croix Le chapelet des mamans et prière des mères le mardi à 8h30

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Quel est votre projet pour les trois années de votre mandat ?En m’inspirant du Concile Vatican II, dont l’Église fête le 50ème anniversaire, je retiens deux orientations : communion et évan-gélisation. La communion, c’est le « vivre ensemble, avec Dieu, entre nous ». La communauté doit s’ancrer dans la Parole de Dieu, méditée en groupe ou expliquée par le biais de formations sur la bible et le Credo proposées dans le cadre des « Mercredis en Presqu’île ». Je souhaite donner une grande place à la prière avec un soin particulier apporté à la beauté, l’intériorité des messes dominicales. La semaine, il est possible de se joindre à la prière des Vêpres et des temps d’adoration eucharistique seront proposés régulièrement. Mais une commu-

interview. Une seule entité, la paroisse Presqu‘île-Sud, avec trois lieux de culte, voilà comment s’organise désormais la vie de la communauté chrétienne entre Bellecour et Perrache. Nous avons rencontré le père François Lamy, nouveau curé.

nauté ne vit pas repliée sur elle-même. Elle vit dans le monde, elle est envoyée pour annoncer l’Évangile. Il nous faut être toujours plus attentif aux situations de soli-tude, de précarité, de détresse morale, dans le quartier ; et puis proposer des initiatives en direction des jeunes et des familles.

Les trois lieux de culte, Ste-Croix, St-François et St-Martin, sont invités à cultiver leur différence au service de la communauté. De quelle façon ?À Ste-Croix, il y a depuis longtemps une messe pour les jeunes le dimanche soir. Le lieu peut devenir le « pôle jeunes » qui rassemble les adolescents, les étudiants et les jeunes professionnels. Les résidents des foyers-étudiants, s’impliquent dans ce domaine et animent la messe du dimanche soir. La solidarité est bien présente aussi avec les Mardis de l’amitié, le groupe Sant’ Egidio, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, l’équipe à St-Martin des Amis de la rue.À St-François, la présence d’un orgue classé et du chœur Imagô, incite à travailler à la beauté des célébrations. Le deuxième point fort, c’est la catéchèse. Les nouvelles orien-tations de l’Églisee France visent à associer les parents à la catéchèse de leurs enfants, en leur proposant des temps de formation. St-François sera le lieu de ces rendez-vous le samedi après-midi avant la messe.Quant à St-Martin, la beauté du lieu, quasi monastique, incite à privilégier la prière : messe tous les jours à 8h (du mardi au vendredi), vêpres chantées tous les soirs à 18h30. La paroisse accueille de nombreuses familles avec, tous les dimanches, une garderie pour les jeunes enfants et une liturgie de la Parole pour les enfants du primaire. Enfin, c’est un lieu à vocation culturelle : 40 concerts par an et deux visites par semaine assurées par les Amis de Saint-Martin d’Ainay.Pour en savoir plus sur les initiatives concrètes à développer, j’invite largement à la journée paroissiale de rentrée :Dimanche 2 octobre à Saint-Thomas d’Aquin de Oullins, de 9h45 à 17h.

nouvelle paroiSSe

réunis pour témoigner

Florence Bonnet

Le père François Lamy a pris ses

nouvelles fonctions

question d’actualité5

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reportage. avec la rentrée 2011, un nouveau parcours de catéchèse pour les enfants du ce2 au cm2, longuement mûri par l’équipe pastorale du diocèse et les catéchistes de la paroisse presqu’île sud, est lancé. bonne raison pour aller voir ce qui s’y passe à la veille de ce chan-gement, au retour des vacances de pâques.

9 H – 10 H 30 rue françois daupHinUne volée de trottinettes grimpe à l’étage où se tient le caté. Tous les enfants – une bonne trentaine aujourd’hui, élèves des écoles publiques du quartier - se retrouvent pour une première demi-heure de chants et de prière avec tous les catéchistes.

nouvelle forMule

le nouveau « caté » est arrivé !

Paul lit et commente l’evangile du dimanche suivant

Geneviève Simon

Edith reprend le récit de la résurrection et entonne « Le Christ est vivant » ; puis Paul lit et explique l’Evangile du dimanche. Tous reprennent « Jésus est le chemin », puis récitent le « Notre Père », avant de se séparer en trois groupes.Chaque enfant dispose du livre de référence « Ta parole est un Trésor », et d’un fichier dans lequel les catéchistes ont puisé le thème du jour. Aujourd’hui, les CE2 termi-nent un puzzle sur les rencontres de Jésus : la Samaritaine, Zachée… ; les CM1, sur le thème de l’Alliance entament l’histoire de Moïse, la replaçant sur une frise historique. Certains enfants ont vu le DVD du « Prince d’Égypte ». Il faut saisir l’occasion et faire le lien avec les textes de la Bible.Les CM2 sont moins nombreux que d’habi-tude. Le texte proposé aujourd’hui est celui des Pélerins d’Emmaüs. Tout le monde veut lire… Il faut tempérer les ardeurs.

et avant le ce2 ? Les CP et CE1 ne sont pas là, cette fois-ci. Ils viennent partager la prière de leurs aînés une fois tous les quinze jours. Les CP ont beaucoup de chance. Leur catéchiste les réunit dans son atelier d’artiste, à deux pas de l’église. Sur un grand cahier, ils dessi-

question d’actualité6

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nent ce que leur inspirent différents récits de la vie de Jésus et les grandes fêtes de l’année : j’ai pu ainsi admirer la Sainte Famille, les premiers disciples ramenant leur filet sur le lac de Tibériade, les brebis suivant le Bon Pasteur…. Pour Noël, ils ont eux-mêmes fabriqué en terre et habillé les personnages de la crèche. C’est ce qu’ils ont préféré !

paroles de catécHistes L’équipe de St François compte dix caté-chistes, surtout des mères de famille chacune prenant en charge un groupe de six enfants, aidées par Paul, un sémina-riste. Certaines sont aussi responsables de la préparation au baptême – cette année, sept enfants de la paroisse l’ont demandé - et à la communion – soixante-deux enfants avec l’école Chevreul. La profession de foi se fait maintenant au collège. Chaque semaine, elles échangent leur expérience.Elles ont fort à faire pour préparer la rentrée et étudier les nouvelles propositions du diocèse : au lieu d’un fichier par niveau, c’est un fichier commun aux trois niveaux et quatre thèmes à adapter avec souplesse….mais d’une même voix. Elles se réunissent autour de Mireille, animatrice pastorale, qui assure jusqu’au 1er septembre la coordination. Il n’est plus possible aux prêtres d’être là de façon régulière. Ils se mettent toutefois à la disposition de tous ceux qui leur deman-dent, participent activement à la formation des catéchistes et, bien sûr, à la préparation des sacrements.

« faites, et Je ferai »L’équipe des catéchistes m’a impres-sionnée. Elle est passionnée par ce qu’elle veut transmettre aux enfants : la joie d’être chrétien et l’actualité de la Parole de Dieu.C’est une tâche difficile, car le public des

enfants est très hétérogène et diversement préparé à l’accueil de cette parole. Quelques-uns ont des parents pratiquants réguliers et déjà une vraie culture religieuse ; ce sont les « forts en thèmes » du caté ; pour beau-coup d’autres, qui n’ont jamais entendu parler de Dieu, c’est un langage tout à fait nouveau, voire étrange, qui est tenu. Il est dommage que certains s’absentent facile-ment et que trop peu de parents participent aux réunions et activités auxquelles ils sont conviés comme la montée à Fourvière du 8 décembre et les trois messes paroissiales annuelles animées par les enfants.Qui des CM2 poursuivra à l’aumônerie ? Que restera-t-il de ces années de caté ? : un début de culture religieuse, quelques chants et quelques prières, une certaine familiarité avec l’Église. Mais que peuvent moins de trente séances de catéchisme par an, une goutte d’eau, au regard du déferle-ment d’images et de messages contradic-toires envoyés par les medias d’une société qui a marginalisé la religion ? Une petite lumière entrevue qui deviendra peut-être foi. Et le témoignage de ces catéchistes qui ont la certitude que Dieu est à l’œuvre à travers eux n’y sera pas pour rien.

avec edith, les CM 1 découvrent l’histoire de Moïse

Pour 2011-2012, deux moments possibles pour vivre le catéchisme : Le mardi soir ou le mercredi matinS’adresser au secrétariat paroissial 27, rue de Condé, 09 70 44 93 35

2propositions

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baptêmes

Ste-CroixLayla Toutain-Rosec (hors-paroisse)

St-FrançoisViolette Bethenod, Victor Huentz

St-MartinCéleste Barbier, Maël Barrois, Emile Roblin, Henri Roblin, Eléa Gaudefroy, Brune d’Audibert Caille du Bourguet, Mathéo Tavitian-Pascual, Lucie Rigault, Malone Bridoux, Léa Saint Prix, Charlotte Desprats-Bel, Justine Desprats-Bel, Camil Champin, Jack Giraud, Tristan Adanah, Clara Camus Bassino, Balthazar Pouly, Charles Basset, Dauphine Bouffard

mariages

St-MartinEmmanuel Saurin et Manon Fédière, Damien Colcombet et Armelle Poute de Puybaudet, Axel Piquet-Gauthier et Géraldine Balleydier, Quentin Chassany et Clémence de Chefdebien Zagarriga, Nicolas Leignel et Céline Gas, Alfred Huot de Sainy-Albin et Cécilia Caron, Emeric Barny de Romanet et Quitterie Court, Thomas Vallée et Alessandra Manca, Rémy Wattiaux et Stéphanie Chanel, Charles Magat et Pauline Dunoyer de Noirmont

funérailles

St-FrançoisGuy Provensal, Claude Jarre

St-MartinMarie-Thérèse Veillas, Marcel Cote, Monique Plaza, Marie-Claire Cateland, Suzanne Burnier, Roger Isaac, Didier Cachardc

arn

et

horaires des messes

À noter

samedi et dimancHe

Samedi soir St-François 18h

Dimanche matin St-Martin 9h30-11h

Dimanche soirSte-Croix 18h30

semaine(sauf vacances scolaires et imprévus)

mardi St-Martin 8h

mercredi St-Martin 8hSt-François 12h

jeudi St-Martin 8h

vendrediSte-Croix 8h30St-Martin 8h

La paroisse Presqu’île Sud fait sa rentrée

Lieu Centre scolaire Saint-Thomas d’Aquin56, rue du Perron – Oullins (bus n°10)

Horaire 9h45 à 17h – messe à 15h30

THème Réunis pour témoigner

sur les tablettes8

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ren

se

ign

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en

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rati

qu

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dernière minute

agendamercredis en presqu’île 4 types de soirée le mercredi à 20h30. • 1er mercredi, à Ste-Croix : Visages de notre Dieu, Parcours sur le Credo : 5 octobre, 2 novembre, 7 décembre. • 2ème mercredi, à St-Martin : « À coeur ouvert », Adoration - prière : 12 octobre, 9 novembre. • 3ème mercredi, à Ste-Croix : Chrétiens dans la cité, Témoignages : 19 octobre Famille Tepeyac, 16 novembre Xavier Dufour. • 4ème mercredi, à St-François : Partage en images, Ciné-club : 26 octobre « Volver » de Almodovar, 23 novembre « La vie est belle » de Capra.

14 septembre Fête de la Croix Glorieuse, messe à 19h30 à Ste-Croix, suivie d’une réunion d’infor-mation et inscriptions pour le catéchisme.

30 septembreAlpha couples, début de la session d’automne. Contact : [email protected]

2 octobreJournée de rentrée paroissiale

18 octobreFête de saint Luc, messe à 19h30 à Ste-Croix, suivi d’un rassemblement des cellules source.

11 novembreFête de saint Martin, messe à 11h à St-Martin animée par tous les acteurs de la solidarité.

26 /27 novembreWeek-end cellules source à Pradines autour de la lectio divina. Contact : [email protected]

7 décembrePèlerinage des enfants à Fourvière à 9h.

10 décembreSpectacle de la Nativité par les enfants du catéchisme, à Sainte-Croix à 10h.

Avec les repas 4 x 4, nous vous proposons D’OSER LA RENCONTREEt de redonner un sens aux mots : « Communauté chrétienne »Nous vous invitons à mieux connaître celui qui partage le banc paroissial, et à accueillir les nouveaux arrivants.Qu’est ce que c’est ? Il s’agit de 4 repas, de décembre à mars, regroupant 4 équipes de 2 personnes.Vous apportez, chaque fois un élément du repas.À chaque repas, vous rencontrez des équipes différentes. Tout le monde peut s’inscrire, seul ou en couple.Pour plus de renseignements n’hésitez pas à nous contacter :Micheline de Charentenay 04 78 37 50 82 Laure de Loisy 04 26 72 52 08

site paroissial www.paroisse2lyon.fr

mail paroissial paroisse2lyon @gmail.com

accueils dans les clocHers Maison paroissiale - 27, rue de Condé 04 752 77 61 74

St-François - 11, rue Auguste Comte 04 78 37 25 27

St-Martin - 11, rue Bourgelataccueil 04 72 40 02 50sacristie 09 53 22 05 75 et [email protected]

infos Jeunes www.jeunes-lyon.cef.fr

sur les tablettes9

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Depuis quelques années déjà,

le diocèse réfléchissait sur la

manière d’associer les jeunes

à la vie paroissiale. Là-dessus,

notre ancien jeune vicaire, Thierry Jacoud,

nous a quittés pour la paroisse de La Nati-

vité à Villeurbanne, paroisse actuellement

bien vivante en milieu populaire. Là-bas il a

été l’initiateur d’un foyer de jeunes, modèle

qui a essaimé dans la ville ; il en super-

vise maintenant huit, certains en paroisse,

d’autres dans des institutions religieuses.

reportage. des travaux sont engagés

à la cure de sainte croix.

rez-de-chaussée et premier étage,

fonctionnels, sont dévolus à l’accueil et

aux réunions. au dessus cinq chambres

pourront accueillir six étudiants ou

jeunes professionnels. dans quel but ?

Marie-Hélène Chaigne

À Sainte Croix, six logeront à la cure, sept

autres dans deux appartements mis à leur

disposition par des paroissiens. Les deux

prêtres, logés dans la cure, partant, il fallait

réfléchir à la formation de ces jeunes et

à leurs engagements paroissiaux. Pour

combien de temps ? Un an, car on ne peut

demander plus à un étudiant par nature

mobile.Pour les recevoir et même les choisir (car les

demandes sont nombreuses), des respon-

sables paroissiaux ont élaboré une charte,

à signer par le futur résident, son accompa-

gnateur et ses parents. Ces accompagna-

teurs seront Jean Marie et Joséphine Brun,

cette dernière déjà chargée de la communi-

cation dans la paroisse.

Ensuite se sont rencontrés : des jeunes

d’ALIVE (nom des communautés fondées

par Thierry Jacoud) ; le père Olivier Petit

curé de Saint Michel de la Guillotière où

vit un groupe d’étudiants ; et enfin le père

Mouterde, responsable à Lyon de la pasto-

rale des jeunes. Dans cette charte, ils ont

développé trois points :

• Vie communautaire et fraternelle, s’en-

gager à suivre une formation chrétienne,

dîner ensemble deux ou trois fois par

semaine, participer à certains débats.

• Vie de prière quotidienne en foyer et parti-

cipation à la messe des jeunes le dimanche

soir à Sainte Croix.• Un engagement dans la paroisse : anima-

tions (messe, scouts, aumônerie, etc…).

Lorsque vous passerez à la cure, vous croi-

serez sans doute ces jeunes. Faites leur bon

accueil, interrogez-les ? Parlez-en autour

de vous. Réjouissons-nous de voir arriver

des jeunes qui s’engagent en apportant leur

dynamisme, c’est-à-dire pour faire un peu

« lever » le grain de sénevé, ni plus ni moins,

pour faire avancer le Royaume de Dieu.

Jeunes en presbytère

place aux jeunes10

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MERL3 rue Sala 69002 Lyon

http://www.musique-es-

perance-region-lyon.fr

télé : 09 54 14 58 49

Créée en 2009 par Marie-Jo et

Henri Pellet, l’association MERL

(Musique Espérance Région

Lyon) propose à des enfants

de 7 à 12 ans des ateliers de musique où

ils découvrent les percussions et le chant.

Actuellement, deux ateliers les accueillent :

l’un à Tassin qui sera remplacé en septembre

par un autre à Bron, le deuxième à Vaulx-

en-Velin. Celui de Vaulx-en-Velin a démarré en janvier

2011 dans le local associatif de l’école Pierre

et Marie Curie. Ici, avec Fath, le musicien-

animateur, les jeunes ont appris à jouer du

djembé et à chanter. Ainsi, sont-t-ils montés

sur scène, le 26 mai, en prologue du récital

de Miguel Angel Estrella, (pianiste inter-

national ayant fondé en 1982 la Fédération

Internationale Musique Espérance). Un bel

encouragement pour Amine, Imane, Malak,

Rachel, Yanis et Lounis « des jeunes doués »

assure Marie-Jo, qui assiste à ces cours

ludiques, sans recherche de performance

technique. « La musique doit être perçue

comme un plaisir mais également comme

un mode d’expression de leurs sentiments »

explique Henri Pellet, président de MERL

qui ajoute : « Nous souhaitons qu’elle agisse

comme levier contre la violence et pour la

paix ». Un pari atteint en voyant sept jeunes

écouter leur premier enregistrement sur CD

reportage. lam excessincte ressit

aspiciendae voluptat inte mi, nimi,

consecus et odis re pariatus.

avec une chanson intitulée « Là où je vais »,

écrite par Rachel, retravaillée en commun

et conclu par une heure de prise de son.

Des musiciens surpris, désenchantés par

leur prestation. Aussi Fath les rassure :

« Lorsque l’on s’écoute pour la première

fois, on est toujours

un peu déçu mais ce

CD vous permettra

de progresser ».

Pour terminer tous

s’essaieront avec

bonheur à la batterie.

Un enseignement

éclectique, bien en

lien avec la vocation

de Musique Espé-

rance consistant « à

mettre la musique au

service de la commu-

nauté humaine et de

la dignité de chaque

personne- en parti-

culier des jeunes- et

à construire la paix ».

La musique adoucit les mœurs

Jean-Alain Garavel

place aux jeunes11

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L’art de la Contre Réforme catho-lique, qualifié plus tard de baroque (du portugais barroco qui désigne une perle de forme irré-

gulière) traduit dans la pierre les directives du Concile de Trente. Il s’agit tout à la fois de manifester la vitalité de l’Église catholique, de mettre en valeur la liturgie et de réagir à l’austérité protestante.Cela explique que l’art de la Contre Réforme soit un art de la vie, donc du mouvement et de l’abondance. Il est utilisé dans les nouvelles réalisations qui concernent prin-cipalement l’éducation et la santé deux grands domaines dans lesquelles l’Église catholique reprend l’initiative. Ainsi à Lyon, sur trois édifices aujourd’hui représenta-tifs de l’art baroque que sont la chapelle de la Trinité du collège des Jésuites (actuel lycée Ampère), la chapelle de l’Hôtel-Dieu et l’église Saint Bruno des Chartreux, deux sont rattachés à l’éducation et à la santé.Si l’aspect extérieur de la chapelle de l’Hôtel-Dieu n’a pas été trop altéré depuis sa construction, il n’en va pas de même pour l’intérieur. A l’extérieur la partie la plus caractéristique de l’art baroque est la façade, les autres faces de l’édifice n’étant pas spécialement expo-sées aux regards, la décoration en est beau-coup plus sobre, seules les volutes évoquent l’art baroque. La façade en revanche est beaucoup plus ornée. Elle est conçue à la

enquête. les travaux de restauration de la chapelle de l’Hôtel-dieu devraient permettre aux lyonnais de redécouvrir ce joyau de l’art baroque.

manière d’un arc de triomphe. Il n’y a pas de superposition de colonnes mais des pilastres colossaux, le traitement en bossage des angles en renforce la force. Les guirlandes de fruits qui descendent de part et d’autre de la façade et les dômes des tours sont des motifs caractéristiques de ce style.L’intérieur de l’édifice est en grande partie, de manière assez surprenante, une recons-titution baroque du XIXème siècle.Si les grandes lignes de la chapelle sont d’ori-gine, le décor a presque été entièrement refait après la Révolution soit à l’aide d’œuvres effectivement de style baroque rapportées d’ailleurs ou d’œuvres entièrement neuves. Le Concile de Trente souhaitait que tous les fidèles puissent voir l’autel et le prédicateur mais aussi que ceux qui le pouvaient puissent suivre les offices à l’aide du missel, il conve-nait donc d’éviter autant que possible les colonnes ce qui conduisait à la disparition des collatéraux et de faire rentrer la lumière en privilégiant les verres blancs. C’est pourquoi la chapelle de l’Hôtel-Dieu comprend une nef unique flanquée de chapelles latérales et des vitraux où le blanc domine.Par ailleurs, le seul tableau d’origine dans la chapelle est la pietà de Thomas Blanchet, auquel l’on doit aussi les peintures du grand escalier de l’Hôtel-de-Ville. La présence d’une pietà dans la chapelle d’un hôpital est en effet assez naturelle.Après la Révolution quelques œuvres baroques provenant d’autres églises sont transportées dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu telles que la chaire attribuée à Chabry, provenant du couvent des Carmes Déchaussés ou les tables de communion, la Vierge en gloire et la Pentecôte attribuées à Horace Le Blanc qui proviennent de l’église de l’hôpital de la Charité. En revanche, toute la peinture du vaisseau ainsi que les fresques peintes dans les chapelles laté-rales et les autels datent du XIXème siècle.Aujourd’hui la chapelle conserve sa voca-tion initiale, une messe y est célébrée le dimanche à 9 heures.

HiStoire

l’art baroque et la chapelle de l’Hôtel-dieu

Jean-Baptiste de Varax

vie culturelle12

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une statue géante « L’idée fondamentale est de représenter Jean-Paul II bénissant la ville, comme il l’avait fait lors de sa venue à Lyon en 1986 » explique Gilles Malartre, directeur de la Fondation de Fourvière. Cette statue va reproduire l’acte de bénédiction. « À chacun, chrétien ou non chrétien, annonçait le pape, l’évêque de Rome souhaite la réussite de sa vie et à toute la cité, la prospérité et la paix. ».Cette statue de trois mètres de haut, sur un socle de un mètre cinquante, sera située sur le parvis de Fourvière, tournée vers la basilique, et vers la ville.Par là, la Fondation souhaite faire mémoire de ce grand homme, qui a marqué l’his-toire du XXème siècle. Jean-Paul II est une personnalité reconnue par tous. Il a un

anniversaire. À l’occasion du 25e anniver-saire de la venue de Jean-paul ii à lyon, une statue en bronze sera érigée à son effigie sur l’esplanade de la basilique de fourvière, le 5 octobre prochain.

rayonnement et un rôle exceptionnels, tant au niveau charismatique, que du dialogue interreligieux et politique. Il a introduit l’Église dans le troisième millénaire. Cette statue est une manière, pour tous les lyon-nais, de lui rendre hommage. « Nous avons voulu représenter Jean-Paul II, tel qu’il est arrivé à Fourviére, le 5 octobre 1986, les bras en avant, le geste bénissant la foule massée sur le parvis et l’esplanade » poursuit Gilles Malartre.

des éléments convergents Parmi les huit sculpteurs candidats, Elisa-beth Cibot de Nogent sur Marne, a été retenue, car son projet correspondait à la chartre élaborée, et plaisait à la Fonda-tion. « Ma famille, d’origine polonaise, véné-rait beaucoup Jean-Paul II, indique l’artiste. Avoir participé à ce concours, et avoir été sélectionnée, est une façon pour moi de lui rendre hommage ». Pendant l’année durant laquelle elle a travaillé sur cette statue, Elisabeth Cibot s’est efforcée de reproduire le plus fidèlement possible l’individu, son visage, ses attitudes.Au-delà de la religion, il faut avant tout voir l’homme qui a fait beaucoup pour les opprimés. Jean-Paul II avait une grande envergure et savait prendre des décisions. Sa trajectoire est hors du commun.

HoMMage

Jean-paul ii à fourvière

Bruno Lépine

vie culturelle13

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Nous avons rencontré deux des organisatrices, qui les ont enca-drées avec leurs époux.Chaque session se déroule

en huit soirées, le vendredi soir, apéritif-accueil, dîner aux chandelles par tables de deux, temps d’enseignement, temps de réflexion en toute intimité, à partir d’un livret remis la première fois.

qui étaient les participants ?Huit couples, d’âges variés, ayant au moins trois ans de vie commune, pas forcément mariés, ni piliers de paroisse, ni habitant nécessairement la Presqu’île Sud ont choisi d’y consacrer quelques soirées.La première session a surtout accueilli des gens du quartier, informés localement, la deuxième, de lieux plus variés.Tous les couples inscrits ont participé aux huit rencontres. Ils semblaient donc y trouver un certain intérêt. La huitième soirée sert de bilan, un questionnaire est proposé. Les réponses sont anonymes.

rencontre. l’an dernier, deux sessions alpha couple-elle et lui, ayant pour but de réfléchir sur la vie de couple, se sont déroulées dans les locaux de l’église st-françois.

Ceux qui le souhaitent peuvent s’exprimer oralement ou par écrit et discuter avec les animateurs.

qui a encadré ces sessions ?Des couples ayant eux-mêmes suivi ce parcours, chacun prenant la responsabi-lité d’une soirée, accueil, service, enseigne-ment, aidés de quelques autres.

qu’en attendaient les participants ?Généralement ils souhaitent prendre du temps en couple pour amorcer une discus-sion, réfléchir sur leur parcours, faire le point sur leur vie à deux.

pour résumer quelques réflexions recueillies :Cela fut vraiment une aide pour dialoguer sereinement, grâce au témoignage des animateurs, aux anecdotes qu’ils racon-taient. Pour les animateurs, le bilan de cette première année est positif. Il y a eu très vite des inscriptions. Cela correspondait donc a une vraie demande.On ne peut comparer une session à une autre, les participants sont tous diffé-rents, les attentes ne sont pas les mêmes. Certains souhaitent des discussions avec les animateurs, d’autres vivent ces temps forts comme quelque chose de très personnel.Pour l’année 2011/2012, deux sessions sont prévues, l’une en automne, l’autre au prin-temps, ouvertes à tous.

teMpS De couple

alpha couple

Agnès de Montille

Marie-France de [email protected] 11 32 41 65ou 04 78 42 25 46

Sur GoogleParcours alphaou alpha Couple

contact

vie de quartier14

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26 lignes majeures dont 17 liaisons de périphérie à périphérie71 lignes complémentaires27 lignes spécifiques2.5 millions de kilomètres en plus par an

Pour tout savoir sur le nouveau réseau : www.atoubus.tcl.fr

chiffresaToubusen

Depuis le 29 août, les habitants du Grand Lyon découvrent peu à peu le nouveau visage de leurs transports en commun :

Atoubus. Le SYTRAL, organisme gestion-naire des transports en commun lyonnais, redéploye tout son réseau de bus pour une plus grande efficacité, en adéquation avec les évolutions de notre agglomération et de nos besoins. Vous avez peut-être remarqué que les bus de l’agglomération ont changé peu à peu d’apparence cet été. En effet, le SYTRAL a repensé tout le réseau avec notamment la mise en place de 26 nouvelles lignes qui circuleront 7 jours sur 7, de 5 heures à minuit. Ces lignes seront également actives pendant les vacances scolaires afin de nous offrir un service complet à tout moment. Pour compléter, 71 lignes viennent desservir plus spécifiquement des communes ou des quartiers. Certains tracés ont été créés pour s’adapter à une agglomération qui change. Les salariés des grandes zones industrielles bénéfi-cient maintenant de lignes dédiées (Zi), connectées aux réseaux de métros et de tramway. De même, 96 lignes Gar’Express (GE) font la liaison entre les zones d’em-

service public. lam excessincte ressit aspiciendae voluptat inte mi, nimi, conse-cus et odis re pariatus ressit aspiciendae

plois ou d’habitat aux gares TER locali-sées en périphérie de Lyon afin de faciliter le déplacement des salariés habitant en dehors du Grand Lyon, et inciter ainsi le plus grand nombre à laisser la voiture au garage !

ce qui cHange en presqu’île La Presqu’île accueille chaque jour un nombre toujours plus important de voya-geurs, souvent obligés de passer par Perrache ou Bellecour pour une corres-pondance. Des connexions directes vien-nent réduire la fréquentation de ces points stratégiques. L’accès à la Presqu’île et à La Part Dieu sera désormais facilité grâce à des liaisons directes ou de meilleures connexions entre les lignes de métros et de tramway.

Quelques exemples• la création d’une liaison sans corres-

pondance entre les quais de Saône dans le 9ème arrondissement, Cordeliers et la rive gauche du Rhône (Jean Macé, Saxe Gambetta, Préfecture) par la ligne C14 (actuelle ligne 44).

• la connexion renforcée du 5ème arrondisse-ment aux centres d’échanges de Perrache et de Gorge de Loup par les lignes C21 (actuelle ligne 42), C24 (actuelle ligne 74), 45 et 90.

• la création d’une liaison directe et rapide entre la Presqu’île, La Part Dieu, l’Est lyonnais et le Groupement Hospitalier Est par la ligne C9 (actuelle ligne 99).

• le renforcement du service de la ligne 31 au départ de Perrache pour accompagner le développement du pôle d’emplois du quartier de l’Industrie dans le 9ème arron-dissement.

aMénageMent

atoutbus : les transports en commun lyonnais changent à la rentrée

Céline Leignel

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Page 16: Entre Rhône et Saône – septembre 2011

Voilà encore une rentrée sous le signe du changement. Rien de tel que de parcourir ce journal pour s’en convaincre ! J’en ai

presque le tournis : graphisme, organisation des paroisses, catéchisme, service civique, lignes TCL... tout est nouveau. Des change-ments utiles certes, mais qui me font réflé-chir à cette bougeotte qui caractérise notre société, nous obligeant à faire peau neuve à tout instant et discréditant ce qui dure.On a beau me dire que le changement c’est la vie, je doute parfois que le nouveau « look » de mon bureau de poste ou les nouveaux programmes scolaires soient un réel progrès ; et je résiste franchement quand des penseurs d’ « avant-garde » prétendent changer mon regard sur la différence entre les sexes ou entre l’homme et l’animal.Comment aussi ne pas penser à tous ceux, plus fragiles, que cette frénésie de change-ment agresse et déboussole ? Le besoin de stabilité est aussi essentiel à l’homme que le besoin de changement. L’enfant qui aime tant bouger a besoin d’un cadre de vie stable pour se construire ; les habitudes sont indispen-sables à notre vie quotidienne tout comme les rites qui rythment la vie sociale. Pourquoi n’y

voir que routine et sclérose ? Si des moines bénédictins font vœu de stabilité depuis plus de quinze siècles, ce n’est pas pour bannir le changement – ils n’ignorent pas Internet – mais bien pour nous montrer que celui-ci ne devrait se faire que dans la fidélité au projet de Dieu pour l’homme. Et si on essayait de ne pas tout mélanger ? Il y a des changements subis, ceux que nous imposent la nature, les circonstances ou les progrès techniques, ceux aussi qui relèvent de modes éphémères et qui nous font souvent oublier l’essentiel. Il y a aussi ceux dont nous sommes acteurs dans nos choix de vie et nos engagements. Ce qui compte, c’est de bien discerner ceux qui nous font grandir de ceux auxquels il n’est pas interdit de résister.

Geneviève Simon

Entre Rhône et Saône, journal des 3 paroisses Ste Croix, St François et St Martin Directeur de publication : François Lamy • Comité de rédaction : Florence Bonnet, Marie-Hélène Chaigne, Monique Fichet, Jean-Alain Garavel, Bruno Lépine, Céline Leignel, Agnès de Montille, Geneviève Smon et Isabelle Vullierme • email : [email protected], [email protected] • Site : paroisse2lyon.fr• Rédaction et administration : 27 rue de Condé 69002 • Création et réalisation : Laurent de Sars, 06 73 68 06 32,[email protected] • Impression : Chirat

chronique16

vous avez dit : «changements» ?