ENSEMBLE PAROISSIAL - CROIX-DAURADE et SAINT … · de cette prière, l’Église nous invite...

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DIMANCHE 16 OCTOBRE 2016 * 29 e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE Jésus nous rappelle la nécessité de la prièreDans la prière, il ne s'agit pas de fléchir Dieu mais plutôt de nous redresser ! En s'adressant à Dieu, nous avons l'occasion de réfléchir à ce que nous Lui demandons pour vérifier si cela est juste, digne et nécessaire... Le Temps Ordinaire 2016 ENSEMBLE PAROISSIAL - CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE - En lisant les textes de ce dimanche, on ne peut pas faire l’impasse de s’interroger sur la nécessité de la prière. Tout d’abord parce que la fin de l’année liturgique pointe son nez : prenons conscience qu’au ciel, nous passerons notre « temps » à prier en adorant, en louant et en intercédant devant notre Créateur ! Dans l’attente de cette prière, l’Église nous invite aujourd’hui à mener le combat spirituel contre l’ennemi et pour la justice ! Moïse, en plein combat contre les Amalécites, intercède en levant les bras vers Dieu. Il prie pour la victoire du peuple. Une veuve crie justice devant un juge inique et obtient la faveur qu’elle demande par son insistance. Ici- bas, nous aurons toujours à nous battre contre le mal, contre le péché et nous aurons toujours à chercher ce qui est juste et bon pour nous-mêmes et pour notre monde contre les malhonnêtes... Prions sans cesse sans nous décourager... Jésus est avec nous dans ce combat ; la prière est l’arme principale et redoutable qu’Il nous a laissée... Nous savons bien que prier ce n'est pas ennuyer Dieu par des paroles incessantes jusqu’à ce qu'il change d'avis. Jésus nous donne d'ailleurs comme instruction : « Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter. » (Matthieu 6,7-8) Dieu n'est pas non plus un juge qui ne respecte pas les hommes. Alors, que nous apprend cette curieuse parabole ? Elle nous donne comme une définition de la prière. Une définition qui va sans doute nous surprendre : prier, c'est s'adresser à un juge pour obtenir que justice soit rendue. Prier, c'est une question de justice. Dieu est un juste juge car Il désire ce qui est juste et Il agit pour que la justice triomphe. Il sait parfaitement ce qui est juste et Il sait donc bien ce qu'il nous faut. (Matthieu 6,8) C'est pour cela que dans la prière il ne s'agit pas de fléchir Dieu mais plutôt de nous redresser ! La prière est une affaire de justice et donc d'ajustement. Mais c'est à nous de nous ajuster à la vérité et à Dieu et pas le contraire. En s'adressant à Dieu, nous avons l'occasion de réfléchir à ce que nous Lui demandons pour vérifier si cela est juste et, si ce n'est pas le cas, nous pouvons redresser nos désirs, nous rendre droit et marcher droitement. C'est cette demande, faite avec constance, sans se décourager qui prépare les cœurs à l'action de Dieu.»

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DIMANCHE 16 OCTOBRE 2016

* 29e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Jésus nous rappelle

la nécessité de la prière…

Dans la prière, il ne s'agit pas de fléchir Dieu mais plutôt de nous redresser !

En s'adressant à Dieu, nous avons l'occasion de réfléchir à ce que nous Lui demandons

pour vérifier si cela est juste, digne et nécessaire...

Le

Temps

Ordinaire

2016

ENSEMBLE PAROISSIAL

- CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -

En lisant les textes de ce dimanche, on ne peut pas faire l’impasse de s’interroger sur la nécessité de la prière.

Tout d’abord parce que la fin de l’année liturgique pointe son nez : prenons conscience qu’au ciel, nous

passerons notre « temps » à prier en adorant, en louant et en intercédant devant notre Créateur ! Dans l’attente

de cette prière, l’Église nous invite aujourd’hui à mener le combat spirituel contre l’ennemi et pour la justice !

Moïse, en plein combat contre les Amalécites, intercède en levant les bras vers Dieu. Il prie pour la victoire du

peuple. Une veuve crie justice devant un juge inique et obtient la faveur qu’elle demande par son insistance. Ici-

bas, nous aurons toujours à nous battre contre le mal, contre le péché et nous aurons toujours à chercher ce qui

est juste et bon pour nous-mêmes et pour notre monde contre les malhonnêtes... Prions sans cesse sans nous

décourager... Jésus est avec nous dans ce combat ; la prière est l’arme principale et redoutable qu’Il nous a

laissée...

Nous savons bien que prier ce n'est pas ennuyer Dieu par des paroles incessantes jusqu’à ce qu'il change d'avis.

Jésus nous donne d'ailleurs comme instruction : « Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens : ils

s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter. » (Matthieu 6,7-8)

Dieu n'est pas non plus un juge qui ne respecte pas les hommes. Alors, que nous apprend cette curieuse parabole ?

Elle nous donne comme une définition de la prière. Une définition qui va sans doute nous surprendre : prier, c'est

s'adresser à un juge pour obtenir que justice soit rendue. Prier, c'est une question de justice. Dieu est un juste

juge car Il désire ce qui est juste et Il agit pour que la justice triomphe. Il sait parfaitement ce qui est juste et Il

sait donc bien ce qu'il nous faut. (Matthieu 6,8) C'est pour cela que dans la prière il ne s'agit pas de fléchir Dieu

mais plutôt de nous redresser ! La prière est une affaire de justice et donc d'ajustement. Mais c'est à nous de nous

ajuster à la vérité et à Dieu et pas le contraire. En s'adressant à Dieu, nous avons l'occasion de réfléchir à ce que

nous Lui demandons pour vérifier si cela est juste et, si ce n'est pas le cas, nous pouvons redresser nos désirs,

nous rendre droit et marcher droitement. C'est cette demande, faite avec constance, sans se décourager qui

prépare les cœurs à l'action de Dieu.»

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PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE

SAMEDI

Ste THERESE D’AVILA (15 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 18h00 – Messe dominicale - pour ++ Camille et Germaine

DUPUY

29e DIMANCHE ORDINAIRE

(16 octobre 2016)

- 11h00 –MESSE DOMINICALE

DIMANCHE MISSIONNAIRE

- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)

- catéchèse pour les enfants PL

LUNDI St IGNACE

(17 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

MARDI

St LUC (18 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge

Marie

- 9h00 – MESSE : pour + Jules

LABROUSSE

MERCREDI

De la férie

(19 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge - 17h40 – VEPRES

(Liturgie des Heures)

- 18h00 – MESSE

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

JEUDI

De la férie

(20 octobre 2016)

- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge

Marie

- 9h00 – MESSE

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

VENDREDI De la férie

(21 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge - 17h40 – Neuvaine à la Miséricorde

Divine

- 18h00 – MESSE

- 8h40 – Neuvaine à la

Miséricorde Divine

- 9h00 – MESSE

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

SAMEDI

St JEAN-PAUL II (22 octobre 2016)

- 9h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 17h00 - Rosaire à la Ste

Vierge

- 18h00 – Messe dominicale

30e DIMANCHE ORDINAIRE

(23 octobre 2016)

- 11h00 –MESSE DOMINICALE

FETE DE SAINT CAPRAIS – patron de la paroisse

Apéritif après la messe

- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)

HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES

EVENEMENTS PASTORAUX

Aujourd’hui commence la semaine Missionnaire Mondiale ! – semaine des prières pour les missionnaires.

Mardi 18.10. à 12h30 – Messe des enfants à l’école Ste

Germaine

Mardi 18.10. à 18h00 à St André – réunion des équipes liturgiques

Dimanche 23.10. à 11h00 – FETE DE ST CAPRAIS – le patron de la paroisse. Après la messe, l’apéritif.

Pendant le mois d’octobre, pour le mois de Marie, nous sommes tous invités à participer au

chapelet tous les jours à 9 h 00 à Croix-Daurade et à 17 h 00 à Saint André.

ATTENTION ! la prière pour nos défunts !

Le mois de novembre est tout spécialement consacré à la prière pour nos défunts. Cette année, dans

notre paroisse, nous aurons tous les jours durant le mois de novembre le chapelet à la Sainte Vierge

consacré à cette prière avec les noms et prénoms de nos défunts annoncés avant chaque dizaine du

chapelet. Pour cette raison, on demande à nos paroissiens de remplir la feuille préparée à cette

occasion et de la déposer à la sacristie après les messes. Les feuilles pour les défunts sont à votre

disposition à l’entrée de nos deux églises.

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Le Rituel propose à la famille en deuil une

présence, un accompagnement pour l'aider à

vivre ce douloureux passage de l'être cher dans

la mort. Six moments ou étapes sont prévus, en

trois lieux différents. Pareil cheminement dit

déjà quelque chose du passage qu'est la mort,

passage de ce monde à l'au-delà, de cette vie à

celle, immortelle, du Christ ressuscité. Il est donc

important de vivre ces étapes, en les personnali-

sant autant que possible.

Un cheminement

Quatre premiers moments offrent à l'équipe

d'accompagnement des familles en deuil

l'occasion de manifester son soutien, au lieu où

repose le défunt (c'est rarement, aujourd'hui,

le domicile ). La première étape est celle de la

présence, de la prière, du soutien de ceux qui se

sentent désemparés par cette mort.

La deuxième est la proposition d'une veillée de

prière, sorte de réunion de famille autour du

défunt et où l'on se met en présence du

Seigneur : on se souvient de ce qui a été vécu

avec le défunt, on écoute une parole du

Seigneur, on exprime une prière confiante. Le

troisième temps fort et douloureux sera celui de

la fermeture du cercueil : les chrétiens ne nient

pas la douleur de la séparation mais ils disent

leur espérance de se revoir en Dieu (1 Thess

4,13). La quatrième étape est alors celle du

départ vers l'église qui concrétise, en quelque

sorte, le départ vers Dieu : là encore, la foi est un

réel soutien, dans la compassion.

Au deuxième lieu, l'église, a lieu la célébration proprement dite des funérailles. Elle est suivie de la déposition dans la tombe au cimetière, celui-ci étant le troisième lieu.

Dans l’approche de la TOUSSAINT …

« Les funérailles,

accomplissement du Baptême. »

La célébration des funérailles à l'église s’inscrit dans un ensemble

accompagnant le défunt et la famille à chaque étape du difficile

passage : la source d’espérance est puisée dans la foi et plusieurs

signes la ravivent au cours de la célébration.

Accomplissement du Baptême Indépendamment de la présence d’un prêtre, la

célébration à l’église peut prendre deux formes :

avec ou sans Eucharistie . Sa structure, elle, ne

varie pas : accueil et ouverture ; liturgie de la

Parole, prières et chants ; prière d’action de

grâce ou Eucharistie ; dernier adieu. Comme

dans toute célébration, et peut-être davantage

dans celle-ci, le corps, les gestes, les signes, ont

ici une forte signification. On y est très sensible

puisque le corps dont il s’agit ne sera plus visible

à nos yeux et que ces instants en sa présence

sont les derniers. L’Église insiste, à juste titre, sur

l’importance de la présence du corps défunt

pendant la célébration : c’est ce corps que nous

accompagnons dans sa marche pascale avec le

Christ, de la mort à la vie. Ainsi, mis à part les cas

exceptionnels de corps disparus, le corps est là

et reçoit quelques gestes d’hommage liturgiques

qui, par ailleurs, aideront le deuil de la famille.

Si le cercueil est transféré à l’église quelque

temps avant la célébration, l’officiant accueille le

corps et peut prier en disant : « Dieu des vivants,

Notre Père, rappelle-toi que N... est entré dans

l’Église au jour de son Baptême. » (Dans

l’espérance §157) Et au cours de la célébration,

des gestes de la pâque du chrétien reprennent

les gestes de son Baptême : à l’heure de la mort

s’accomplit pour lui le passage vers le Père

inauguré au Baptême. Dès l’ouverture de la

célébration, le défunt est généralement accueilli

par son prénom : prénom de son Baptême, nom

par lequel le Seigneur l’appelle depuis toujours.

(Is 43,1) Puis viennent deux signes typiquement

baptismaux : la lumière du cierge pascal et la

croix. Le Rituel prévoit même, dans certains cas

(pour les ministres ordonnés, notamment),

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une référence au vêtement blanc (§ 60) et

« d'autres rites pourront avoir lieu : déposition

sur le cercueil d'une croix, d'une Bible ou d'un

autre signe chrétien, médaille de Baptême, etc. »

(Dans l'espérance, § 169) Au moment du

« dernier adieu », l'aspersion du corps sera, elle

aussi, un beau rappel du Baptême : elle vient

surtout signifier que « le Baptême introduit dans

la vie éternelle ». (Dans l'espérance, § 228)

La portée de ces signes vient du mystère pascal

du Christ qui est au centre de la célébration, au

cœur de notre foi, à la source de notre

espérance. Tout geste, toute parole, toute prière

fait référence à ce mystère qui nous sauve et qui

unit, ici, famille et représentants de la

communauté chrétienne. C'est cette foi

commune qui doit aider la préparation de la

célébration et faciliter son déroulement : la

liturgie des funérailles ne sera pas uniquement

être triste. Observons d'ailleurs que, selon le

souhait du concile Vatican II (Sacrosanctum

Concilium, § 81), le Rituel n'impose pas

formellement le violet comme couleur mais

autorise à choisir « éventuellement une autre

couleur propre à signifier l'espérance chrétienne

éclairée par le mystère pascal ». (§ 24) Une

espérance qui s'exprime aussi par les chants,

judicieusement choisis.

Michel Clavier

*« On devra toujours se rappeler une règle

pastorale marquée par le bon sens : la messe

n'est pas un droit ; l'absence de messe n'est pas

une loi. » (Guides Célébrer N° 11, Éd. du Cerf, p.

59)

« Dans les cas où la messe n'est pas célébrée

[...] on pourra prévoir sa célébration à un autre

moment opportun, en particulier si cela doit

permettre un rassemblement des proches et de

l'ensemble de la communauté chrétienne. »

(Rituel, § 16)

Dernier adieu Invitatoire

• N., (notre frère/sœur) s’est endormi/e dans la

paix du Christ. Accompagnons-le/la de notre

prière et confions-le/la à l’amour de notre Père

dans la foi et l’espérance de la vie éternelle.

Par le Baptême, il/elle est devenu/e enfant de

Dieu, par l’eucharistie, il/elle a été nourri/e du

corps du Christ : qu’il/elle trouve place

maintenant à la table du ciel, qu’il/elle reçoive

en héritage, avec les saints, l’éternité promise.

Et prions aussi pour nous-mêmes : puissions-

nous un jour, après le deuil et les larmes, aller

avec notre frère/sœur à la rencontre du Christ

quand Il paraîtra dans sa gloire, Lui qui est

notre vie.

Dans l’espérance chrétienne, § 233

PRIÈRE POUR LE DIMANCHE MISSIONNAIRE MONDIAL

Depuis deux mille ans, Seigneur Jésus,

ton Amour vivant transforme l'humanité.

Depuis deux mille ans, ton Amour fait l'Église

car l'Église prolonge ton Incarnation en ce monde.

Elle est le nouveau Corps que Tu te donnes

pour rassembler, enseigner, bénir, guérir...

et nourrir à ta Table.

Seigneur Jésus, nous voici pour Te servir.

Oui, cette Église qui est tienne est un Corps vivant,

un Peuple aux multiples couleurs,

aux multiples langues et cultures.

Un Peuple de disciples-missionnaires

qui trouve sa joie à servir son Dieu

sur les routes d'Asie, d'Afrique,

d'Océanie, d'Europe et d'Amérique.

Seigneur Jésus, nous voici pour Te servir.

Cette Église qui est tienne sait la beauté

et la dignité de tout être humain.

Elle sait le don de la Présence au secret de toute vie.

Elle sait les multiples faims du corps et du coeur.

Elle sait, par héritage et vocation,

la responsabilité liée au "Notre Père"

et au "donne-nous aujourd'hui notre pain"...

qui réinventent au quotidien la fraternité.

Seigneur Jésus, nous voici pour Te servir.

Amen.

Nous sommes cette Église missionnaire

qui emprunte aujourd'hui ta Barque,

la barque de Pierre, de Jean et des autres Apôtres

et qui, poussée par le souffle de l'Esprit Saint,

s'avance avec confiance vers le grand large,

prête à Te servir ici... et jusqu'au bout du monde.

Seigneur Jésus, nous voici pour Te servir.

Amen.