ENSEMBLEc r é o n s l a v a l e u r p a r t a g é e

p.8NUTRITION DÉVELOPPEMENT

RURAL

p.14EAU

p.20COLLAbORATEURsET EMPLOI DEs jEUNEs

p.32

DURAbILITÉENVIRONNEMENTALE

p.26

R a p p o R t d É v e l o p p e m e n t d u R a b l e 2 0 1 5n e S t l É e n F R a n C e

32

p.8

p.14

p.20

p.26p.32

Nutritionpour améliorer la qualité de vie de nos consommateurs.

Développement ruralpour accompagner les producteurs et les éleveurs qui nous fournissent.

Rapport Développement Durable 2015 Nestlé en Francenestlé et la société, création de valeur partagée et respect de nos engagements 2014

Editeur : nestlé France sas - 7 boulevard pierre carle - 77186 noisiel au capital social de 130 925 520 $ - sIren 542 014 428 rcs MeauXEquipe de rédaction-coordination : laurence David (laurence.david@fr.nestle.com), Jean-Manuel Bluet (jean-manuel.bluet@fr.nestle.com)Conception et réalisation : agence MosquitoPhotos : Fotolia - graphicobsession - Zeppelin / l'agence nouvelle culture - christian lamontagne / pur projet - Markus Bühler-rasom, nana Kofi acquah, nespresso, nestlé s.a - Photogravure : gutenberg networksImprimeur : sopedi, imprimeur certifié Imprim’vert : ce rapport a été imprimé en France avec des encres végétales, sur du papier cocoon silk, 100% recyclé et certifié Fsc.

nous tenons à remercier ambroise Martin, Jean-Marc Meynard, Marc Benoît, geneviève Ferone et François Fatoux, pour leur participation, ainsi que les collaborateurs nestlé mobilisés pour ce rapport.

Eaupour contribuer à une meilleure utilisation de l'eau en quantité et en qualité.

Durabilité environnementalepour accroître la performance environne-mentale de nos produits.

Collaborateurset Emploi des jeunespour favoriser la diversité et le bien-être au travail. pour développer l'emploi des jeunes.

Sommaire

54

'agissant de la démarche de création de valeur parta-

gée (creating shared value : csv, son acronyme anglais) dans la-quelle le groupe nestlé s’est enga-gé depuis plusieurs années, mes convictions sont connues de tous, elles étaient le sujet de ce même édito dans le précédent rapport : implication des collaborateurs, in-tégration dans la gestion de nos affaires tout au long de la chaîne de valeur de nos produits, dialogue avec nos parties prenantes, commu- nication en interne comme à l’ex- térieur.

aujourd’hui, l’affichage de nos con- victions ne suffit plus; dire c’est bien, agir c’est mieux !

l’enjeu aujourd’hui pour aller plus loin, c’est que chaque marque, que chaque site de production, que chaque collaborateur puisse inté-grer cette dimension responsable dans les prises de décisions qui sont faites chaque jour de la vie de l’entreprise.

De nombreux exemples existent aujourd’hui au niveau du marché comme par exemple chez Herta, nes-presso ou nestlé Waters. Ils ont com-pris l’importance de cette intégration : nous devons aujourd’hui le faire de façon systématique : comment ?

en premier lieu, en l’intégrant comme critère d’arbitrage prio-

ritaire dans nos décisions les plus importantes :

pour le choix d’un four-nisseur, la sélection d’un ingrédient, pour nos investis-sements industriels ou médias, pour définir les priorités

de formation ou de recrutement de nos col-

laborateurs. au final c’est l’intégration de ces critères environnementaux ou so-

ciaux qui permettront de contreba-lancer la recherche court terme d’un bénéfice immédiat.

en deuxième lieu, agir CsV c’est penser en continu, de l’amont à l’aval : les pommes de terre de Mousline cultivées par des agricul-teurs en contrat pluriannuel avec nestlé respectent la charte d’engage-ment "préférence". De plus, certains s’engagent dans des démarches pilotes d’agroforesterie qui garan-tissent la pérennité d’une qualité op-timale, jusqu’aux flocons.

c’est la même démarche déployée aujourd’hui dans la filière porcine de Herta ou dans la filière blé de nestlé céréales France.

elle va progressivement s’appliquer à l’ensemble de nos matières pre-mières produites en France.

Ces démarches locales viennent renforcer l’engagement du Groupe au niveau Mondial dans des filières plus lointaines comme le café avec le plan nescafé et les engagements de nespresso, ou le plan cacao dont le déploiement à l'ensemble des marques de chocolat vendues par nestlé en France s'achèvera fin 2016.

réputée traditionnellement laboratoi- re d’expérimentation pour le groupe, la France doit devenir le terrain opé-rationnel de l’ambition CsV. la va-leur ajoutée par cette démarche csv à nos produits et à nos marques, est intimement liée à la préférence de nos consommateurs pour cette ap-proche du "business".

en cela, la csv est un enjeu majeur pour nos activités qui trouve avec elle la dynamique des cercles vertueux. Dans chacun de nos "business", agir CsV n’est plus une option, c’est un enjeu de pérennité.

J’aimerais pouvoir vous écrire en 2017, en conclusion de l’édito d’un prochain rapport csv de nestlé en France : "le groupe l’a pensé, la France l’a fait".

4

"De ma conviction à nos plans d’action…"

Une entreprise qui veut assurer son succès à long terme et créer de la valeur pour ses actionnaires doit créer de la valeur pour la société.

"

"peter brabeck-letmatheprésident

paul bulckeadministrateur délégué

Richard GIRaRdotprésident de nestlé en France

EDITO

S

Le niveau de la conformité :respecter les législations locales et les engagements nestlé pour toutes nos opérations dans le Monde.

76

La nutrition pour lutter contre l’augmentation constante de

l’obésité et le recul du modèle alimen-taire français,

La transition du modèle agricole et le respect des

ressources en eau pour minimiser l’im-pact de l’agriculture sur le réchauffement climatique et favoriser la préservation de la biodiversité et la qualité des sols,

La performance environnemen-tale pour relever le défi énergé-

tique de la production, du transport et de la distribution ainsi que l’éco-concep-tion des produits et leur recyclage,

La performance sociale avec la diversité professionnelle pour

développer l’emploi des personnes en situation de handicap et l’emploi des jeunes pour diminuer le taux de chômage des - de 25 ans.

Ce rapport a pour objectif d’affirmer les engagements de Nestlé en France sur ces enjeux sociétaux, de les illustrer par nos résultats à date et de montrer comment nos actions contri-buent à solutionner ces défis de la société française.au quotidien, pour nous permettre d’aller plus loin, nous discutons et élaborons nos engagements avec des parties prenantes externes, expertes des questions abordées (scientifiques, ong, associatifs, journalistes, institu-tionnels, consommateurs).nous avons voulu faire de même dans ce rapport, en donnant une libre parole à des experts indépendants, interviewés par un journaliste économique.

Création de valeur partagéeEn France, la Création de Valeur Partagée fait écho à des enjeux sociétaux importants auxquels les entreprises du secteur alimen-taire doivent faire face :

Au niveau mondial, le Groupe Nestlé a pris 38 engagements, en croisant les préoccupations de ses parties prenantes externes et l'importance de ces thèmes pour ses activités.

Notre démarche de Création de Valeur Partagée s’articule sur trois niveaux d’exigence qui orientent l’ensemble des actions et touchent tous les métiers de l’entreprise :

CsVInventer l'avenir

DURAbILITÉpréserver l'avenir

CONFORMITÉlégislation, principes de conduite des affaires, codes de conduite

Le niveau de la Création de Valeur Partagée (CsV = Creating shared Value) :contribuer à résoudre des enjeux majeurs des communautés au sein desquelles nous sommes implantés tout en continuant à développer les performances de l'entreprise.

Le niveau de la durabilité ou développement durable :réduire nos impacts environnementaux et sociaux à tous les niveaux de notre chaîne de valeur.

e partage n’est pas seulement une idée. C’est un état d’esprit

et une action quotidienne.

C’est l’exigence d’un travail en com- mun. nestlé s’efforce de le pratiquer chaque jour avec ses collaborateurs, ses clients et ses fournisseurs, ses

partenaires des collectivités locales ou nationales et des organisations non gouvernementales, ses financiers et ses actionnaires. pour évaluer cette démarche, pour la renforcer, pour aller plus loin, Nestlé a choisi cette année de donner la parole à cinq experts indépendants et réputés dans leurs domaines, qui correspondent aux cinq axes définis par le groupe afin de concrétiser son engagement dans la création de valeur partagée.

s’ils apportent chacun leur éclairage en fonction de leur sensibilité et leur expérience, ils convergent sur plu-sieurs recommandations.

D’abord, nestlé doit hiérarchiser clai-

rement ses grandes priorités qu'ils ont parfois du mal à percevoir, et mieux les afficher.

au-delà de la détermination des champs d'action, il faut expliquer dans quel sens agir, avec des don-nées concrètes.

les experts insistent ensuite sur la responsabilité de nestlé non seule-ment comme producteur mais aussi comme acheteur, avec la possibilité d’influer sur l’amélioration de filières entières.

Ils souhaitent enfin que nestlé discute davantage des "bonnes pratiques" avec d’autres grands groupes, au- delà de sa participation à des forums institutionnels. Le partage de la va-leur ne saurait s’arrêter aux fron-tières de chaque entreprise.

Les interviews des ex-perts externes ont été réalisées par un journa-liste éditorialiste dans un grand quotidien éco-nomique national et spé-cialiste des questions de responsabilité environne-mentale et sociale des entreprises. Il n’a finalement pas sou-haité être cité dans ce rapport.

Pour en savoir plus :

jean-Marc MEyNARD est ingénieur agronome.

Directeur de recherche à l’INRA (Institut national de la recherche agrono-mique), spécialiste de la conception de systèmes de culture, il préside le Comité scientifique des Chambres d’agriculture et le Conseil scientifique de l’agriculture biologique.

Geneviève FERONE est docteur en droit.

Directrice générale et co-fondatrice de Casabee, bureau d’études en ingé-nierie et innovation ter-ritoriale, elle avait fondé en 1997 Arese, première agence en France de no-tation extra-financière des entreprises. Elle a aussi été directrice du développement dura- ble d’Eiffage puis de Veolia Environnement.

François FATOUX est juriste en droit social.

Délégué Général de l'Ob-servatoire de la Respon-sabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), il est notamment membre du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle. Il enseigne le dévelop-pement durable dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Marc bENOÎT est ingé-nieur agronome.

Directeur de recherche à l’INRA (Institut national de la recherche agrono-mique) où il travaille de-puis trente ans, il est spé-cialiste de la préservation des ressources en eau, président de l'Association Française d’Agronomie.Il préside aussi le comité scientifique du Bassin Rhin-Meuse.

Ambroise MARTIN est médecin nutritionniste.

Ancien Professeur de nutrition et de biochimie à l’université Claude Ber-nard Lyon I, il préside le groupe Nutrition humaine de l’EFSA (European Food Safety Authority) de juillet 2012 à juin 2015. Membre du Conseil national de l’alimentation, il a aupa-ravant travaillé à l’Inserm et dirigé le département d'évaluation des risques de l’Autorité française de la sécurité alimentaire (AFSSA).

L

98

Ambroise Martin Médecin nutritionniste

En quoi la nutrition est-elle un enjeu mondial ?Ambroise Martin : l’enjeu porte d’abord sur la quantité. si le monde entier mangeait comme les européens, la planète n’y suffirait pas. or le niveau de vie progresse dans beaucoup de pays, se traduisant par une hausse de la quantité de nourriture des habitants. l’enjeu est ensuite qualitatif. Quand le niveau de vie commence à s’élever, la part des lipides dans l’alimentation monte, celle des glucides diminue. D’autres facteurs contribuent à déséquilibrer notre alimentation. précieux en la matière, les fruits et légumes sont difficiles à conserver et à préparer. a l’inverse des biscuits secs, qui ont en outre l’avantage d’être peu chers. la question n’est pas seulement technique, elle est aussi politique : la politique agricole commune subventionne la production

de céréales et très peu celle de fruits et légumes, ce qui explique en partie l’écart de prix.

Et en France ?A. M. : nous avons un rapport très particulier à l’alimentation, une vieille tradition gastronomique. nous réfléchissons sur les aliments - viande, légumes - à l’inverse des anglo-saxons qui étudient beaucoup leurs composants, ce qu’on appelle les nutriments - protéines, glucides, lipides. ceci dit, les problèmes nutritionnels sont plutôt moins aigus en France que dans les pays anglo-saxons ! Même si, comme ailleurs, l’obésité est plus répandue dans les classes populaires.

Quelle est la responsabilité des grandes entreprises de l’agroalimen-taire en la matière ? A. M. : ces entreprises doivent avoir une vision de long terme, une approche de l’alimentation globale et non focalisée sur des ingrédients miracles. elles doivent aussi innover tout en s’inscrivant dans une certaine continuité, s’adapter à leurs différents marchés – ce qui constitue un défi économique. en France, elles butent sur un problème spécifique : la guerre des prix entre enseignes de la grande distribution, qui transfère une pression des coûts sur les producteurs.

Comment évaluez-vous les actions menées par Nestlé pour encourager une alimentation plus saine ?A. M. : l’entreprise a travaillé sur l’amélioration nutritionnelle de ses produits : moins de gras, moins de sel, moins de sucres ajoutés. et aussi sur les portions, sur les régimes : tout ça va dans le bon sens. nestlé est très actif dans la signature de chartes d’engagements avec l’etat, visant à améliorer la composition des produits et la communication.cette démarche exerce un effet d’entraînement bénéfique sur le secteur. ceci dit, les efforts trouvent leurs limites. D’abord, on ne peut pas demander à une entreprise de fabriquer un produit nutritionnellement parfait mais que personne ne

voudrait acheter ! et nestlé peut aussi difficilement se permettre de perdre des parts de marché en étant le seul à adopter des pratiques bonnes mais coûteuses. ensuite, certaines actions semblent relever de l’etat plus que des entreprises, comme la sensibilisation des professionnels de santé qui provoque la suspicion quand elle est menée par des acteurs du privé.

Qu'est-ce que Nestlé pourrait mieux faire ? A. M. : Du côté des actions de sen-sibilisation que j’évoquais à l’instant, l’entreprise pourrait travailler avec des organismes interprofessionnels, par exemple le Fonds français pour l’ali-mentation et la santé avec lequel la Fondation nestlé France pourrait créer des passerelles.Du côté de la production, j’apprécie beaucoup les démarches globales qui prévoient par exemple de mieux nourrir les animaux pour mieux nour-rir les hommes, avec l'engagement des éleveurs à améliorer l'alimenta-tion de leurs bêtes qui aboutit à un meilleur impact sur l'environnement et à une meilleure qualité de la viande. une démarche intégrée de ce genre, qui prend en compte à la fois la nutrition, l’environnement et la société, me fait rêver !

Nutrition

La Nutrition : un enjeu mondial de quantité et de qualité

Les entreprises agroalimentaires doivent développer une approche globale de l'alimentation incluant nutrition, environnement et société

"" "

PAROLE D’EXPERT

"

1110

Ce pionnier de la nutrition est le père fondateur du Groupe Nestlé, lequel s’engage toujours, un siècle et demi plus tard, dans la recherche constante d’une qualité optimale de ses produits.

la nutrition constitue, chez nestlé, l’un des piliers de sa politique de création de valeur partagée.

De cette politique découlent plusieurs engagements :• La garantie de l’optimisation de la qualité nutritionnelle des produits, tout en préservant leur qualité gusta-tive, • L’information des consommateurs afin de les éclairer dans leurs choix d’une alimentation équilibrée :

- un étiquetage complet sur les produits avec la boussole nutrition-nelle sur tous les emballages.

- Des conseils proposés sur les sites internet des marques pour inté-grer les produits au sein de repas équilibrés.

- Des recommandations concernant les portions adaptées aux besoins de chacun.

• la formation des salariés à la nutrition,• La garantie d’une communication marketing responsable à destination des enfants.

par ailleurs, la Fondation nestlé France finance chaque année des travaux de recherches scientifiques permettant de mieux comprendre les comportements alimentaires et la transmission des bonnes pratiques du modèle français.

En 1866, un pharmacien suisse, Henri Nestlé, invente une farine lactée pour les bébés dénutris.

nestlé,Bâtisseur de nutrition

dégustations produitspar an

8000

1750 salariés touchés par le programme pilote vivactéo autour de l'activité physique, l'alimentation et le bien-être

accord collectif pna** er1 signé par une entreprise : et ses partenaires**programme national pour l'alimentation

*programme national nutrition santé

tenus des 5 chartes pnns* de progrès nutrtionnels signés avec les pouvoirs publics

100% des engagements

avec une information nutritionnelle100% des emballages

des salariésformés à la "nutrition au Quotidien" d'ici fin 2015

100%

Nutrition Nutrition

NOS ENGAGEMENTS NOS PROGRÈS

-21%

1312

avec nesquik, les amateurs de bois-sons cacaotées vont déguster une tasse riche en vitamine D, fer et zinc qui complètent les vitamines et les minéraux du lait. pour les enfants, les sticks de poudre nesquik offrent "la juste quantité."

De justes portions et moins de sucresles glaces pour enfants de nestlé ont diminué à la fois en taille et en teneur en sucres (15 % de sucres en moins pour 100ml).les chocolats nestlé offrent progres-sivement sur leurs emballages des repères de portions.

et si une tarte sort du four, sa pâte feuilletée Herta tarte en or propose 30 % de matières grasses en moins que la moyenne du marché et reste toujours aussi croustillante et aérée.

Moins de sel et des saveurs préservéesune soupe, avec Maggi, aura toujours aussi bon goût mais moins de sel qu’autrefois. un peu de jam-bon ? Herta opère depuis plus d’une décennie une diminution progres-sive des teneurs en sel de tous ses produits de charcuterie, en jouant sur l’équilibre des éléments de cuisson pour préserver leurs saveurs.

les pizzas Buitoni présentent sur chaque emballage un exemple de repas équilibré ainsi qu’un repère de portions. pour faciliter le partage, les pizzas Fiesta sont divisées en 12 parts. enfin, avec les papillotes spécial poêle de Maggi, vous dégus-tez un blanc de poulet cuit dans une feuille de cuisson avec des herbes et des aromates, sans ajout de matière grasse.

Favoriser l'éveil au goûtDans les bols naturnes, les légumes sont cuits à la vapeur et les diffé-rentes familles d'aliments sont cuites séparemment pour préserver les saveurs. et ceci sans sucres ajoutés et sans sel ajouté (avant 8 mois) pour respecter leurs besoins spécifiques.

Déjeuner ou Dîner :

Pour les bébés

Les petits pLaisirs

L’équilibre et le plaisir

Nutrition

Concilier bonheur à table et alimentation équilibrée semble par-fois difficile. Nestlé prouve le contraire, qui ne cesse d’optimi-ser à la fois le goût et la qualité nutritionnelle de ses produits.

CÉRÉALEs ENFANTs/ADOssucres

jAMbONs Le bon Paris Hertasel

sOUPEs Maggisel

(g/100g)

(g/100g)

NOS ACTIONS

(g/100ml)

0,952000 2015

0,71

-25%

2,32002 2015

1,8

-21%

(g/100g)

céréales complètes

35,420152005

25,1

+40%

38,42003 2015

26,1

-32%

Moins de sucres, plus de céréales complètes. sur la table : des céréales nestlé. toutes ont vu leurs teneurs en sucres et en sel réduites et leurs proportions de céréales complètes augmenter.

Petit dejeuner

1514

Une agriculture spécialisée : des effets dévastateurs pour les territoires

La solution passe par l'innovation et la co-construction avec les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires.

jean-Marc Meynard Directeur de recherche

à l’Inra

Pourquoi le développement rural est-il un enjeu majeur, en France comme dans le monde ? jean-Marc Meynard : sur toute la planète, l’agriculture se spécialise. Dans chaque région du monde, les équipements, la connaissance, la recherche se concentrent sur une pro-duction au détriment des autres. c’est le cas pour le soja dans la pampa argentine, la banane en amérique centrale, le blé et le colza en France… Cette spécialisation entraîne des ef-fets dévastateurs pour les territoires. Quand on fait la même culture sur la même parcelle année après année, les parasites se spécialisent, et il faut donc davantage de pesticides pour les supprimer. ces parasites développent des résis-tances, qui nécessitent d’augmenter encore la dose. Une agriculture spécialisée est par nature plus polluante, moins favorable à la biodiversité. elle se traduit par des pertes de savoir-faire, traditionnels ou récents.

reposant sur un travail saisonnier, elle réduit l’emploi rural. et la spé-cialisation dans un territoire appelle une autre spécialisation dans un autre territoire, débouchant sur une catastrophe agronomique.

En quoi une entreprise comme Nestlé peut-elle agir ?jM. M. : Les entreprises d’aval ont un poids déterminant sur l’agriculture d’aujourd’hui et de demain : diver-sification des cultures, recours aux pesticides, etc. les exigences de qualité imposées par ces entreprises pour acheter aux agriculteurs leurs produits supposent par exemple implicitement l’usage de pesticides.

Que pensez-vous des actions de Nestlé en la matière ?jM. M. : J’apprécie son engagement en faveur de l’agriculture, en amont de la transformation des produits. c’est la bonne manière d’aborder la question, en articulant modes de pro-duction agricole, développement rural, nutrition, environnement, éthique. Il y a des problèmes dans les champs que l’on ne peut résoudre qu’avec des innovations. si on était capable de faire du bon pain avec du blé à plus basse teneur en protéines, on aurait moins besoin de fertiliser le blé et on polluerait moins les nappes phréatiques avec les engrais. ensuite, je suis sensible à la double démarche de Nestlé, qui travaille à la fois avec des indicateurs globaux et des expériences pilotes préparant les étapes suivantes. l’entre-prise ne se contente pas d’utiliser des recettes connues, elle essaie aussi d’en élaborer. avec, me semble-t-il, la bonne pos-ture face à l’agriculteur, en prati-quant une co-construction, ce qui

est essentiel en colombie comme en picardie. et en fixant non des objectifs absolus à atteindre, mais l’obligation de progresser sur la maîtrise des im-pacts environnementaux.

Qu'est-ce que Nestlé pourrait mieux faire ?jM. M. Premier point : il serait plus efficace de passer d’une obliga-tion de moyens à une obligation de résultats. c’est relativement facile dans des contrats passés avec les exploitants agricoles : le produit doit satisfaire des normes de qualité ; l’exploitation doit réduire l’emploi de produits phytosanitaires d’année en année. Deuxième point : si on voit bien où nestlé veut aller dans les prochains mois, les prochaines années, que l’entreprise vise-t-elle à produire à long terme ? eclaircir cette vision l’aiderait à mieux hiérarchiser ses actions. Troisième point : nestlé ne prend pas assez en compte la mesure de l’im-pact global de ses activités. l’entre-prise achète du lait de vaches nourries au maïs et au soja. ce faisant, elle encourage l’absence de production légumineuse en France, qui aurait plein d’avantages environnementaux. autre exemple : pour les pommes de terre, qui reçoivent un grand nombre de traitements fongicides, nestlé pourrait investir en amont dans la recherche dans les variétés de pommes de terre résistantes au mildiou, la maladie qui justifie ces traitements, et adapter ses procédés de transfor-mation à ces nouvelles variétés.

""

"

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PAROLE D’EXPERT

Développement rural

1716

Le développement rural est sans doute le domaine dans lequel le rôle positif de la création de valeur partagée est le plus évident. un groupe agroalimentaire comme nestlé ne peut croître sans s’as-surer de la bonne qualité de ses matières premières et de la situation des centaines de milliers d’agriculteurs qui l’approvisionnent. Depuis 50 ans, en France, les surfaces agricoles, le nombre des exploitations et celui des agriculteurs diminuent. les jeunes sont peu nombreux, les revenus très disparates et l’intensifi-cation de la production a détérioré les sols et l’eau.

En contrepartie, Nestlé s’assure un approvisionnement durable de matières premières de grande qualité, produites de manière responsable à destination d’un large public.

confiancemutuelle

nestlé doit donc encourager des pratiques innovantes qui limitent leurs impacts sur les écosystèmes tout en maintenant ou en améliorant l’équi-libre économique des exploitations.l’entreprise entretient des relations à long terme et de confiance mu-tuelle avec ses producteurs et leurs communautés, qu’ils soient proches ou lointains. Des programmes de développement rural, de préservation des écosys-tèmes et de la biodiversité, du main-tien de la qualité de l’eau, ont été mis en place pour les aider.egalement dans les filières lointaines, à travers l’apprentissage des bonnes pratiques, des investissements pour

une meilleure productivité, la sco-larisation des enfants, l’entreprise offre aux agriculteurs et à leurs familles une vie plus stable et des rémunérations plus élevées. ainsi depuis 2011 dans le cadre du plan cacao, nestlé travaille en partena-riat avec la World cocoa Foundation et l’International cocoa Initiative afin d’améliorer l’infrastructure éducative dans les régions de production du cacao en côte d’Ivoire et y a investi 2,1 millions de francs suisses sur 4 ans (2012-2015). ces moyens contri-buent à l’éradication progressive du travail des enfants dans les planta-tions de cacao, but ultime poursuivi par nestlé au travers de notre affilia-tion à la Fair labour association.

Construction ou rénovation de

Tracées :

sources Responsables :

plus de

producteurs de lait partenaires audités et approuvés charte nationale des Bonnes pratiques d’elevage

1000

plus de

élevages de porc et 5 abattoirs engagés dans la démarche

30

contrats long terme avec nos partenaires agricoles, pour leur garantir des volumes et des prix :

pour le lait avec clauses de renégociation des prix

avec prix garantis pour la pomme de terre

5ans 3ans

NOS PROGRÈS

2013 2014 2015 2017 2020

17% 38% 60%40% 80%

2013 2014 2015 2017 2020

9% 28% 40%30% 60%

entreprise agroalimentaire ère1 affiliée à la Fla (organisation qui lutte pour le respect des droits des travailleurs)

Le droit à l'éducation des enfantsNombre d’arbres plantés en agroforesterie en partenariat avec

Nos approvisonnements mondiaux sur les 12 matières premières sensibles :

écoles en côte d'Ivoire

enfants et jeunes concernés

4010 000

Développement rural

Développement rural

NOS ENGAGEMENTS

2009 - 2011 1 million en amazonie

2013 10 000 dans les vosges

2012 32 000 aux philippines2013 40 000 en thaïlande2014 3 500 en picardie

2013 - 2015200 000 au guatemala350 000 en colombie80 000 en ethiopie

2013 - 2014 22 000 en equateur

2014 40 écoles

2013 23 écoles

2012 12 écoles

1918

La protection par les arbres Quatre marques - vittel, nespresso, nescafé, Mousline – se sont engagées récemment dans l’agroforesterie, en par-tenariat avec pur projet. c’est une mé-thode ancestrale réactivée notamment par nestlé Waters qui a mené avec agrivair un travail pionnier et planté 10.000 arbres pour protéger la pureté de la source vittel. l’agroforesterie associe les champs culti-vés aux arbres, lesquels enrichissent les sols, facilitent la baisse progressive de l’utilisation d’intrants chimiques, évitent l’érosion hydrique ou éolienne, apportent un ombrage protecteur aux cultures et aux animaux, et participent à la préser-vation de la biodiversité, du climat et des ressources en eau.

Du café à la pomme de terreMousline, dans la somme, expérimente depuis 2014 cette méthode sous le regard attentif des quelques 150 agri-culteurs partenaires de la marque, tous situés dans un rayon de moins de 25 kilomètres de l’usine. ce voisinage relève de la démarche préférence nestlé qui encourage une agriculture de proximité. ce qui est vrai dans la somme l’est aussi sous les tropiques où nescafé et nespresso ont eux aussi introduit l’usage de l’agroforesterie qui protège les caféiers du soleil et fixe des sols souvent fragiles. nespresso s’est engagé, au niveau mondial, à planter 10 millions d’arbres chez ses producteurs d’ici 2020.avec l’agroforesterie, la création de valeur partagée s’effectue au bénéfice de la bio-diversité, des producteurs, des consom-mateurs, et aussi de l’entreprise, ses actionnaires et ses salariés.

Origine France GarantierIcoré® allie deux ingrédients : le café et la chicorée. la chicorée appartient à la famille des endives. sa culture, assurée par des agriculteurs locaux, se concentre principalement dans le pas-de-calais et dans la somme. elle n’a besoin que de deux éléments : du sable, pour que sa racine s’ancre profondément dans le sol, et de l’eau pour sa croissance. après la récolte, sa racine est séchée avant d’être assemblée au café, et conditionnée dans nos ateliers de Dieppe ou de pontarlier. rIcoré®, c’est un goût unique issu d’un savoir-faire français, qui se trans-met d’une génération à l’autre depuis 1953. une marque désormais certifiée "origine France garantie"* par l’aFnor, un organisme reconnu et indépendant.* hormis les dosettes nescaFé® Dolce gusto® rIcoré® latte.

Agroforesterie

Le lien aux territoiresLe même souci, sous différents climats. Nespresso et Nescafé en Afrique ou en Amérique Latine, Mousline en Picardie, Nestlé Waters dans les Vosges, partagent le même objectif, les mêmes méthodes et la même priorité. Cette priorité porte sur le maintien d’un approvisionnement régulier, constant, et de haute qualité, condition sine qua non à l’existence même d’une entreprise agroalimentaire comme Nestlé. Les méthodes se ressemblent, puisque sous les tropiques aussi bien qu’en France, il faut protéger les écosystèmes naturels que sont l’eau, la biodiversité, le climat et la qualité des terres. L’objectif, enfin, est de construire la croissance de Nestlé sur la bonne santé sociale, éco-nomique et environnementale des territoires dans lesquels l’entreprise s’approvisionne.

prOteCtiON Made iN FraNCe

Développement rural

NOS ACTIONS

2120

Marc benoît Directeur de recherche

à l’Inra

L’eau a longtemps été considé-rée comme une ressource gratuite, disponible en quantité illimitée. Qu’est-ce qui a changé ? Marc benoît : l’eau est indissociable du vivant. c’est ce qui distingue la terre de toutes les autres planètes. Mais ses habitants sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus consommateurs d’eau – le nombre de litres consommé chaque jour par chaque habitant a doublé en cinquante ans. l’accroissement a été très marqué en agriculture, avec le développement de l’irrigation, dans le monde entier. et après son usage par les hommes, la qualité de l’eau ne cesse de diminuer. Il y a cent ans, on se préoccupait de sa qualité micro-biologique. sa dégradation amenait des maladies comme la typhoïde. est venue ensuite une dégradation par les métaux. aujourd’hui, c’est la dégradation par les molécules chimiques, qui se généralise au niveau planétaire.

Quantité et qualité : ces deux questions se posent dans un nouvel environnement. nous assistons en effet à un change-ment majeur dans la circulation des pluies et l’évaporation des eaux, liée à ce que les climatologues appellent le changement climatique. Il y a par exemple une incertitude radicale sur la localisation des pluies dans quelques décennies. les hommes s’adaptent à ces chan-gements, mais leurs efforts ont des limites. D’où des risques de conflit accrus pour la maîtrise de l’eau. au total, pour résumer la situation actuelle, je dirais que la ficelle se tend, et qu’on fait des nœuds et des raccords en espérant que ça tienne. Mais ça lâche parfois, y compris dans des pays développés comme aux etats-unis.

Et en France ? M. b. : Deux soucis montent. le pre-mier porte sur la quantité d’eau dispo-nible sur un croissant qui va en gros de la rochelle à carcassonne. le deuxième porte sur la qualité, avec la montée des concentrations en nitrate puis en pesticides.

Pourquoi une grande entreprise doit-elle agir sur l’eau ? M. b. : pour deux raisons. D’abord, l’agroalimentaire a besoin d’excel-lentes ressources en eau pour sa pro-duction. sans elles, ses aliments sont de mau-vaise qualité. c’est vrai pour tout : purée, chocolat, lait… ensuite, l’en-treprise est responsable de son action sur son environnement. la trace de l’activité humaine doit ici être la plus faible possible sur les ressources en eau.Je rêve même d’une recommandation : merci de rendre cette eau plus propre que vous ne l’avez trouvée !

Comment appréciez-vous l’action de Nestlé en la matière ?M. b. : Face à ces problèmes, quelques acteurs un peu fous ne lâchent jamais le morceau sur la protection de la ressource en eau. parmi eux, il y a des élus locaux, et des entreprises, dont nestlé fait selon moi partie. connaissant bien ce que fait sa filiale agrivair du côté de vittel, je la trouve attentive sur le long terme à la ressource en eau, ce qui contri-bue à sa valeur ajoutée – et partagée.

elle s’efforce de réduire la consom-mation d’eau dans ses processus de fabrication, et devra le faire plus encore à l'avenir. ce qui n’est pas simple : pour nettoyer des bouteilles recyclées, il faut beaucoup d’eau, de très bonne qualité.

Que faire pour aller plus loin ? M. b. : nestlé achète beaucoup de produits agricoles. si le groupe demandait à ses producteurs de lait, de pommes de terres, de cacao, de riz de limiter l’impact de leur fabrication sur l’eau, il exercerait un effet majeur sur l’avenir des res-sources. au-delà de la production agricole, si nestlé imposait à ses fournisseurs un cahier des charges plus "water-friendly", cette exigence aurait un effet rapide et puissant. Il y a là une responsabilité morale à l’égard des générations futures. nestlé pourrait aussi créer un club des alter ego, réunissant ceux qui ont réussi à rendre l’eau meilleure en région agricole. pour savoir, faire savoir, partager les expériences. Ils ont beaucoup à se dire !

L'Eau dans le monde et en France : un enjeu de quantité et de qualité

Les industries doivent contribuer à protéger la ressource en eau, en réduisant la consommation d'eau dans leurs productions et en limitant la trace de leurs activités

Eau

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PAROLE D’EXPERT

2322

Partout où elle opère, achète, transforme, fabrique et vend, l’entreprise mène une poli-tique de gestion durable de l’eau, d’optimisation de son usage, de préservation et d’amélioration de la qualité de ses sources.

l’eau,essentielle et rare

L’eau, c’est la vie. Rien ne la remplace. Or le monde risque d’en manquer bientôt. au niveau mondial, l'écart entre l’offre et la demande d’eau potable se creuse et l’on estime que, si rien n’est fait d’ici 2030, les captages pourraient être supérieurs de 40 % aux renouvellements. en France, la situation est préoccupante. l’agriculture absorbe plus de 70 % des 6 milliards de litres d’eau consommée chaque année. 15 % des cours d’eau et 48 % des eaux souterraines présentent une concentration en nitrates d’origine agricole supérieure à 25mg par litre, au-delà, donc, d’un seuil considéré comme acceptable. les pesticides sont présents dans presque tous les cours d’eau, et 90 % de cette contamination provient d’un usage agricole.

En améliorant continuellement nos process,

67 % des zones humides, enfin, ont disparu depuis le début du siècle.le groupe nestlé observe une prise de conscience générale de ce problème et s’en félicite car celle-ci incite pouvoirs publics, entreprises, agriculteurs et citoyens à se préoccuper de l’usage qu’ils font de l’eau. sa gestion responsable est capitale pour l’avenir de tous, et celui de nestlé n’est pas une exception. la durabilité de sa chaîne de valeur en dépend.

évités chaque annéesur les usines nestlé France entre 2012 et 2014.

446 000m3= =de baignoires

par an (1 baignoire = 150 litres).

millions 3-12%

Eau Eau

NOS PROGRÈS

nous avons réduit nos consommations d’eau :

En Côte d'Ivoire :points d’eau construits ou rénovés

190 toilettes communautaires

5 810 toilettes scolairesconstruites

85 personnes bénéficiant d'un accès à l'eau potable

113 490

à la préservation de l'eau depuis 2007 en France et en Belgique

enfants sensibilisés+ de7000NOS ENGAGEMENTS

2524

AgrivairDepuis plus de 20 ans, agrivair, filiale de nestlé Wa-ters France, réussit à concilier développement local "zéro pesticide" - agricole, urbain, touristique - et préservation de la qualité des eaux miné-rales de vIttel, contreX et Hépar.une démarche fondée sur l'en-gagement partenarial avec les acteurs du territoire : agricul-teurs, entreprises, collectivités territoriales et locales, ges-tionnaires touristiques, et des espaces verts particuliers. la biodiversité sur cette zone s'est enrichie et est devenue un enjeu majeur pour vIttel. cette expérience a mis en évi-dence l'interdépendance entre l'écosystème et l'entreprise.

Protection

Le respect de l’eauPour Nestlé, l'enjeu de l'Eau est majeur car cette dernière est largement utilisée à la fois dans l'agriculture, dans la produc-tion et bien souvent dans la consommation de nos produits.

Plan Nescaféle village de Hama, en ethiopie, illustre cette problé-matique. on y cultive l’un des meilleurs arabicas du monde, le Yirgacheffe. pourtant, les cultivateurs enregistraient en-core récemment une baisse de leur production et un endet-tement croissant.les experts du plan nescafé sont venus les voir et ont découvert que les villageois débarrassaient les grains de café de leur pulpe à l’aide d’équipements anciens né-cessitant de grandes quantités d’eau. la pulpe était jetée dans les rivières qu’elle polluait. l’équipe a décidé d’importer d’amérique du sud un maté-riel de dépulpage moderne, ne dépensant que 2 à 3 litres d’eau par kilo contre 50 à 60 pour le matériel ancien. un ingénieur est venu installer ces nouvelles machines qui se sont révélées si efficaces qu’une union de coopératives en a commandé d’autres. par ailleurs, la pulpe, une fois lavée, a été transformée en compost, très utile aux agriculteurs, et les rivières sont assainies.

AGriCuLture

Plan Cacao Nestlénestlé travaille depuis 2006 en partenariat avec la Fédé-ration Internationale de la croix rouge et du croissant rouge (FIcr) pour développer l’accès à l’eau, l’assainisse-ment et l’hygiène. ainsi, près de 200'000 personnes et 80'000 enfants issus de 105 villages en côte d’Ivoire ont bénéficié de ce programme avec des points d’eau et des toilettes communautaires et scolaires construits ou réno-vés. en 2014, le partenariat a été renouvelé pour 5 ans pendant lesquels nestlé verse-ra annuellement un million de francs suisses à la FIcr.Dans le cadre du plan cacao, nestlé vise à améliorer les conditions de vie des com-munautés cacaoyères dans sa chaîne d’approvisionnement : par exemple, en équipant les écoles de toilettes séparées pour filles et garçons, alors que l’absence de toilettes propres et sûres dissuade de nombreuses jeunes filles d’aller à l’école, ou en incitant tous les écoliers à se laver les mains afin de limiter la transmission des maladies.

education

WET Aquadémierespecter l’eau est un appren-tissage, en ethiopie comme en europe. nestlé Waters Monde le sait bien qui s’est associé, depuis plus de 20 ans, à project Wet (Water education for tea-chers) une ong américaine. la Wet aquadémie, née de cette alliance, organise chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, des ateliers ludiques pour les écoliers dans les sites d’em-bouteillage de nestlé Waters. Ils permettent d’ouvrir un dia-logue avec les jeunes sur l’hy-dratation, les usages de l’eau, son cycle, et sa valeur vitale pour les hommes et la nature.

préservatiON

Eau

NOS ACTIONS

" 2 impératifs dans la gestion de la ressource en eau :• toujours préserver la qualité, • tout en assurant le renouvellement durable de la quantité."

Denis Cans Président Nestlé Waters France-Belgique

2726

Geneviève FERONE Directrice générale de

Casabee, bureau d'études en ingenierie et innovation

territoriale

Pourquoi le thème de la durabilité revient-il de plus en plus souvent présent dans les débats ? Geneviève Ferone : Nous vivons dans un monde fini où l’accès aux ressources doit être raisonné, qu’il s’agisse de leur renouvellement, de leur partage, de leur qualité, de leur usage. D’autant plus que la pression démographique se renforce, avec une planète qui pourrait compter 10 milliards d’habitants en 2050, et que les changements climatiques sont déjà à l’œuvre. tous les fondamentaux de l’économie sont ici interpellés. préférons-nous la quantité ou la qualité ? Que voulons-nous partager, et au bout du compte qu’avons-nous en commun ?

Beaucoup de gens ont tendance à croire que ces questions portent sur l’avenir. c’est une erreur : elles se posent aujourd’hui ! nous avons pratiquement fabriqué un degré supplémentaire pour la tempé-rature de la planète. l’agriculture est déjà impactée, et d’autres activités économiques comme l’assurance. En France, le débat est un peu diffé-rent. Il porte plutôt sur la confiance. nous avons détricoté un lien na-turel que nous avions tissé avec la nature. et avons perdu les "tiers de confiance", rôle autrefois joué par le paysan, le médecin, l'instituteur.

Quel est le rôle de grandes entre-prises de l’agroalimentaire dans cette durabilité ? G. F. : Il est essentiel. L’agroalimen-taire est un secteur d’activité enra-ciné, et qui doit le rester en résistant à la tentation du hors sol, de l’artifi-cialisation. Il doit garder son lien à la terre tout en allant de l’avant. c’est ainsi qu’il assurera la pérennité de sa rentabilité. et qu’il assumera sa responsabilité, pour nourrir une partie de la planète, en particulier ses en-fants. les géants du secteur sont de très grands prescripteurs, et exercent donc un effet de levier considérable. Ils sont aux avant-postes des muta-tions à venir qui vont toucher l’appro-priation des terres, les vies collectives locales et le climat. Que va devenir la promesse de va-leur partagée dans ces changements inévitables qui vont mettre sous pres-sion l’accessibilité aux ressources, les revenus, la qualité des produits, les habitudes de consommation ?

Que pensez-vous des actions de Nest-lé en matière de durabilité environne-mentale ? G. F. : J’ai l’impression de l’athlète qui a remporté la médaille d’or olym-pique au décathlon ! Dans le classe-ment établi par l’ong oxfam sur les politiques et les engagements des grandes entreprises agroalimentaires, à partir de sept critères, nestlé arrive deuxième en 2015 après avoir été premier auparavant.

l’entreprise est très active dans tous les registres, il n’y a pas de trous dans la raquette. Les enjeux sont bien identifiés, les in-dicateurs paraissent bien construits, il y a des chartes et des programmes sur tous les sujets. on sent une grosse organisation derrière ! Mais j’ai aussi l’impression d’un athlète qui s’entraîne pour res-ter en forme sans que l’ambition et la stratégie à long terme n’apparaissent clairement. en matière de durabilité environne-mentale, nestlé lance beaucoup de sujets, mais… comment sont-ils gérés dans le temps ? Des termes essentiels me semblent absents, comme l’économie circulaire, l’écologie industrielle, le métabolisme du cycle de production.

et aussi des initiatives innovantes. Que fait par exemple nestlé quand un objectif de recyclage n’est pas atteint dans un pays faute d’infrastructures ? elle pourrait alors participer à leur construction, en travaillant avec des ong, avec lesquelles elle travaille déjà dans d'autres domaines. elle pourrait aussi créer un fond pour financer des initiatives innovantes dans les très petites entreprises agri-coles. Il n’est pas possible de se can-tonner aux seuls indicateurs, il faut aussi une approche globale. pour faire vivre l’idée de valeur partagée, il pourrait être intéressant d’examiner comment cette valeur se répartit tout au long d’une filière, puis d’agir pour améliorer cette répartition.

DurabilitéEnvironnementale

Nous vivons dans un monde fini où l'accès aux ressources doit être raisonné

Les industriels agroalimentaires ont un rôle à jouer en cultivant le lien à la terre et en innovant de façon responsable

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PAROLE D’EXPERT

2928

Plastiques collectés et recyclés en 1 an au siège social : à noisiel

La durabilité environnementale, essentielle à l’avenir de l’industrie, constitue, avec le goût, la qualité et la sécurité alimentaire, le quatrième "ingrédient" des produits Nestlé. Tous sont indispensables à la confiance des consommateurs.

le défi de la durabilité environnementale

d’émissions de gaz à effet de serre par tonne de produit fabriqué entre 2005 et 2015

Les produits déshydratés qualité assurée et environnement respecté

des emplois locauxdans une entreprise adaptée employant des personnes en situation de handicap

-47%*

de déchets non valorisés générés sur nos sites industriels entre 2010 et 2014

de nos déchets sont valorisés (valorisation matière ou énergétique)

* périmètre nestlé France + nutrition Infantile

** périmètre nestlé France

84%

-48%

émissions directes de CO2

de CO2

de CO2 et

sites : chaudières à bois en place sur

chaudière : Dieppe en 2016 ème

3

51050t

supplémentaires évitées

évitées

27000t plaquettes de bois consommées provenant d’exploitations locales par les 4 chaudières à bois

100 000t

bouteilles collectées61000 /

gobelets collectées

économisés

300 000 > 4x

3

4

Saint pol Challerange Rosières

-38%**

production agricole jusqu’à la vente aux consommateurs, en passant par les transports, la fabrication industrielle et le conditionnement.nestlé s’est engagé à améliorer l’efficacité des ressources de ses activités, à améliorer la performance environnementale de ses emballages, à évaluer et optimiser l’impact environnemental de ses produits, à faire preuve de leadership dans la lutte contre le changement climatique, à préserver les richesses naturelles, notamment les forêts, et, enfin, à fournir des informations significatives et exactes sur l’environnement, aux consommateurs.

Protéger l’avenir, c'est mettre en place maintenant les règles d'un environnement stable dans la durée. Or, la durabilité est un défi dans un monde qui évolue vite, avec une eau qui se fait plus rare, des ressources naturelles surexploitées et une biodiversité en déclin.le changement climatique risque d’accélérer cette dégradation des ressources naturelles. Il est donc très important pour nestlé de relever ce défi. l’entreprise s’assigne l’objectif d’offrir aux consommateurs des produits alimentaires qui non seulement concilient le goût et la qualité nutritionnelle, mais aussi respectent des critères environnementaux et sociaux, tout le long de leur cycle de vie : depuis la

DurabilitéEnvironnementale

DurabilitéEnvironnementale

NOS ENGAGEMENTS NOS PROGRÈS

Des produits compacts plus légers moins de transports

Des produits avec moins d'emballages moins de déchets

Des process industriels qui intègrent le recyclage 0déchet de café chez l'utilisateur

et le marc de café est recyclé en usine

16500kWh 3,45t de CO2et

3130

Vers un cycle de vie vertueuxLes capsules en aluminium usagées de café Nespresso sont 100% recyclables. La marque, déjà très active en faveur de leur recyclage, poursuit son action en nouant avec La Poste un partenariat original.

DurabilitéEnvironnementale

NOS ACTIONS

L'éco-geste récompensé Nestlé Waters a noué une alliance avec la société Réco qui a mis en place un système de recyclage des bouteilles en plastique via des collecteurs installés dans les parkings de magasins. les consommateurs qui y déposent leurs bouteilles reçoivent un bon d’achat de 2 centimes d’euros par bouteille. "nous sommes au cœur de notre politique d’éco-nomie circulaire, explique Denis cans, président de nestlé Waters France-Belgique". guigoz organise aussi la collecte, auprès des hôpitaux et des cliniques, de ses nourettes vides (biberons en maternité) afin qu’elles soient traitées par la paprec, première entreprise en France du recyclage des plastiques.

grace à son nouveau centre de distribution, nestlé Waters France – Belgique va abais-ser ces émissions de co2. ce centre a été mis en place par l’entreprise en novembre 2014 à Montreuil-Bellay (entre angers et tours). Il est relié directement par rail à son usine des vosges. rapidement mis en place, ce centre va permettre de distribuer les palettes de vittel, contrex et Hépar dans un périmètre géogra-phique élargi de l’ouest de la France. le transport par voie ferroviaire entre les vosges et Montreuil-Bellay devrait abaisser d’environ 5 % les émissions de co2 du réseau de distribution.cet effort d’optimisation des transports concerne aussi d’autres marques nestlé, comme par exemple Herta. grâce à des travaux dans ses usines (saint pol, nord

Le tranport alternatifpas de calais et Illkirch, alsace), et à des optimisations dans ses plateformes logistiques (le Meux, lozanne) Herta va améliorer le remplissage des cartons de distribution et la palettisation de toutes ses gammes de produit de charcuterie. ainsi, pour transporter la même quantité de pro-duits, Herta fera circuler 2 000 camions en moins sur les routes par an d’ici fin 2016, soit une diminution de 15% des émissions de co2.

La capsule et le facteur Nespresso, dont les capsules en alumi-nium sont 100 % recyclables, a créé avec "Facteurs services +" du groupe La Poste un partenariat innovant de collecte de ses capsules usagées en entreprise.Depuis novembre 2014, 300 entreprises parisiennes consommant au moins 500 grands crus par mois ont pu bénéficier de ce service. en octobre 2015, ce service a été étendu à tout le territoire français. les entreprises reçoivent des sacs dédiés que les facteurs récupèrent selon des échéances préalablement définies. les deux parte-naires travaillent déjà à d’autres projets comme la collecte des capsules dans les boîtes aux lettres des particuliers.cette offre de service est complétée pour les clients à très gros volumes par un partena-riat avec le groupe paprec.

" Nous nous réjouissons de cette collaboration avec La Poste. C'est un nouvel atout pour notre programme de recyclage et notre volonté de contribuer à l'économie circulaire."

Arnaud Deschamps Directeur Général Nespresso France

3332

François Fatoux Délégué Général de l’Observatoire

de la Responsabilité Sociétale des Entreprises

(ORSE)

Les salariés sont au cœur des entre-prises... qui ont parfois du mal à l’ad-mettre. Comment l’expliquez-vous ? François Fatoux : les entreprises sont de plus en plus dans une contradic-tion entre le court et le long terme. D’un côté, elles répondent à des injonctions court-termistes, renforcées par l’essor d’outils et de techniques de management. le téléphone mobile place par exemple beaucoup de collaborateurs dans un processus permanent d’urgence. et les politiques de production à flux tendus se traduisent par une montée des tensions, voire de la pressurisa-tion des salariés. De l’autre côté, les entreprises savent qu’elles doivent donner du sens, agir dans la durée. et les crises requestionnent les acteurs.

Depuis la catastrophe du rana plaza au Bangladesh en 2013, les entre-prises savent qu’elles ne peuvent pas se désintéresser de ce qui se passe dans leur chaîne amont.

Et en France ? F. F. : les entreprises ont une véri-table volonté d’aller de l’avant. elles doivent agir avec des outils comme l’innovation participative, et des incitations : valorisation symbolique des actions réalisées, signes de reconnaissance, part variable de la rémunération dépendant notamment de critères sociaux et environnemen-taux. Mais elles ont souvent du mal à hiérarchiser les priorités à long terme, faute de réponses scientifiques.

En quoi les grandes entreprises comme Nestlé ont-elles une responsabilité particulière ? F. F. : elles ont un impact très positif... ou très négatif, en orientant les comportements. c’est vrai pour les salariés, les fournisseurs, et aussi les consommateurs. Dans l’agro-alimentaire, les indus-triels doivent-ils influer sur des enjeux comme l’obésité et la nutrition ?longtemps, les grandes entreprises ont considéré que ces sujets rele-vaient de la santé publique. Mais des parties prenantes ont montré que ces entreprises n’étaient pas neutres dans la manière dont elles vendent, elles communiquent – c’est toute la question de la publicité responsable. les entreprises ont tout intérêt à trouver leur légitimité dans la manière dont elles produisent, vendent, communiquent. Dans certains pays, il n’y a pas encore la sensibilité nécessaire, ou la capacité des acteurs, pour avancer dans les relations entre les entreprises et leurs salariés. les grandes entreprises multinatio-nales peuvent alors être tentées de profiter des différences, d’adapter leurs actions aux réglementations locales… ou au contraire agir en

fonction de leurs valeurs. l’enga-gement récent* de l’oréal, suivi par vodafone, me semble à cet égard exemplaire : l’entreprise a décidé que toutes les salariées de l’entreprise dans le monde auraient désormais droit à un congé maternité d’au moins quatorze semaines, avec maintien du salaire.

Comment appréciez-vous la po-litique de Nestlé vis-à-vis de ses collaborateurs? F. F. : nestlé utilise largement la palette des instruments disponibles, c’est une entreprise très consciente de ses responsabilités, même s’il n’est pas évident de distinguer ce qui relève de la stratégie du groupe - c’est ce que nous suivons à l’orse - de ce qui relève de la filiale française. Il y a des accords négociés avec les syndicats, des enquêtes auprès des salariés, une ligne téléphonique pour que les salariés puissent expri-mer leurs difficultés, des actions en

faveur de la nutrition des salariés. le comité de pilotage de la création de valeur partagée est une démarche innovante, qui me paraît intéressante. Mais à l’échelle mondiale, nestlé me semble travailler davantage par con- certation que par contractualisation. or pour nous, ce point est essen-tiel: on n’a jamais raison tout seul. nestlé pourrait aussi davantage échanger avec d’autres grandes entre-prises, pour confronter ses approches et partager ses expériences, notam-ment sur la mobilisation des parties prenantes – conclure par exemple un accord mondial sur la rse. et travailler sur des sujets comme la mixité des métiers, sur laquelle on n’a pas beaucoup bougé en France depuis vingt ans. une approche par genre sur l’emploi des jeunes permettrait de progresser.

Les entreprises doivent donner du sens, agir dans la durée

En développant l'innovation participative, le dialogue social, la rémunération variable liée aux indicateurs sociaux et environnementaux

Collaborateurset Emploi des jeunes

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*nestlé a pris les mêmes mesures

PAROLE D’EXPERT

3534

Le groupe Nestlé a toujours considéré que son succès reposait sur ses collaborateurs. Les priorités sont la santé et la sécurité des salariés ainsi que l’absence totale de toute discrimination. l’engagement de nestlé est de créer une culture de la performance qui met l'accent sur la diversité, l'inno-vation et la croissance, permettant le développement de chacun. le dialogue social et l’enquête « nest-lé et moi» permettent de prendre en compte l’avis des collaborateurs sur leur environnement de travail. en effet le groupe souhaite offrir à ses équipes un environnement qualitatif et enrichissant. c’est ainsi que de nombreuses ini-tiatives concernant la qualité de vie au travail et l’équilibre vie privée/vie professionnelle ont été mises en place : télétravail, charte sur les horaires de réunion, ligne d’écoute à disposition 24h/24 et 7 jours sur 7, mais aussi, suite à la signature de la charte de la parentalité en 2010 et parmi d’autres mesures (par exemple le congé paternité payé à 100%) des berceaux

Pour concrétiser ces engagements, la charte de la diversité en entreprise a été signée en 2014

emploi : Ouverture et dialogue

Garantir la qualité de vie au travail • Télétravail• Charte sur les bonnes pratiques au sein de l’entreprise• Ligne d’écoute 24h/24 - 7jours/7• Signature de la Charte de la parentalité

• Mise à disposition de berceaux de crèches pour les jeunes parents• Congé paternité payé à 100%• Rédaction d’un guide de la parentalité

de crèches ainsi qu’un guide de la parentalité, ont été mis à la disposi-tion des jeunes parents. en matière d’égalité professionnelle, et parce que le groupe souhaite attirer et développer tous les talents existants, de nombreuses actions ont été réalisées afin de favoriser une plus grande mixité des équipes, notamment au sein du management : formation et sensibilisation des managers, réseau mixte "WIn for gender Balance", développement des talents féminins, réseau internatio-nal (IDcn : International Dual career network) créé à l’initiative de nestlé pour améliorer la gestion des doubles carrières, etc... nous agissons également en faveur de l’emploi des personnes en situa-tion de handicap car nous sommes convaincus que handicap et perfor-mance sont parfaitement compa-

tibles. a fin 2014, le taux d’emploi des travailleurs handicapés était de 4.86% chez nestlé en France, bien supérieur à la moyenne nationale de 3.1%.enfin, convaincu que le chômage des jeunes est un problème majeur pour l’avenir, le groupe a pris une initia-tive en faveur de l’emploi des jeunes européens, avec notamment pour but de les aider à réussir leur entrée dans le monde du travail. les objectifs fixés en matière de re-crutement et de formation (apprentis-sage & stages), pour les 3 premières années du projet (2014-2016), sont au total de 20 000 jeunes concernés en europe, dont 3000 en France. nestlé en France a également développé des initiatives et des parte-nariats qui permettent à de nombreux salariés de se mobiliser pour accom-pagner les jeunes vers l’emploi.

Lutter contre toutes les formes de discriminations : charte de la Diversité signée en 2014

Collaborateurset Emploi des jeunes

Collaborateurset Emploi des jeunes

NOS ENGAGEMENTS NOS PROGRÈS

Améliorer la mixité hommes – femmes

Evolution du % de femmes au Comité de Direction

3020142012

17

1er accord de groupe du secteur alimentaire sur le handicapTaux d'emploi Nombre Travailleurs Handicapés

4,86 8112014 20142012 2012

4,13 660

Evolution du % de femmes managers

32,520142012

27

+5,5pts

Nos réalisations à fin juin 2015

Préparation à l’emploi • 65 forums emploi/métiers/écoles • 9 Ateliers du mercredi au siège social • 17 ateliers CV (lycées, écoles, universités)

1200 recrutements

jeunes

Lycéens

Collégiens

1800 apprentis et stagiaires

Faire connaître nos métiers • 26 “Portes ouvertes” au siège et en usines • 20 Présentations métiers• 51 cours, conférences à l’école & à l’Université

Prévention du décrochage scolaire• Partenariat signé avec "Energie Jeunes"

>50 volontaires & >2300 collégiens impactés• Accueil élargi des collégiens en stage de découverte

1270 recrutements directs

1281 alternants ou stagiaires

Nos engagements 2014 2016

3736

Je m’appelle ophélie Deruelle. J’ai 20 ans. Je suis étudiante en 3ème année de licence à l’Ifag (Institut de Formation aux affaires et à la gestion) à lille, et travaille en alternance chez nestlé professional. J’ai commencé par accompagner mes collègues lors de leurs tournées pendant deux mois, et puis on m’a dit : vas-y, lance-toi, va voir tes clients toute seule. J’étais très contente. le travail est devenu vraiment concret. au début, on m’avait donné un téléphone et j’étais inquiète, personne ne m’appelait. et puis j’ai commencé à distribuer mes cartes de visite. Maintenant, on m’appelle tous les jours. Je me sens vraiment utile.

Arnaud da silva a 30 ans quand, en 2010, il est victime d’une mala-die neuromusculaire grave. Il est perclus de douleurs et doit ar-rêter son travail. Il ne cesse pourtant d’espérer pouvoir un jour à nouveau travailler. Il en fait part à sandrine Meyer, la responsable des relations Humaines de l’usine."le retour à l’emploi d’un collabora-teur handicapé après une longue ab-sence est un sujet sensible et difficile. la clé du succès est la motivation de l’employé et une préparation sérieuse de la part de la direction", explique-t-elle. la direction et les partenaires sociaux étudient la situation d’arnaud, ses compétences et ses contraintes. Il semble évident qu’il ne peut plus assumer les tâches qu’il réalisait avant

sa maladie. Dans le même temps, l’établissement met en place une nouvelle ligne de production exigeant la création d’un poste de contrôle qualité. "nous avons décidé à l’unanimité de lui proposer cet emploi", ajoute sandrine.en mai 2011 arnaud franchit à nou-veau le seuil de l’usine. "Quand on veut, on peut", dit-il. Dans un bureau adapté à son handicap et grâce à ses 19 ans d'expérience profession-nelle, arnaud s'adapte vite et bien à ses nouvelles fonctions consistant à contrôler la qualité des produits et des emballages. Il évoque sa fierté et remercie ses deux enfants "dont l’amour me remplit de bonheur et m’insuffle beaucoup d’énergie".

J’aime ce que je fais, je suis auto-nome, je rencontre des gens. Quand je ne comprends pas quelque chose, je demande à mes collègues de me l’expliquer. c’est comme ça qu’on apprend. l’alternance, c’était mon choix. on apprend énormément de choses à l’école, mais sur le terrain, on les met directement en pratique. Mon conseil aux futurs apprentis ? Foncez, mais restez organisés.Mon conseil au patron de nestlé ? n’ayez pas peur d’embaucher des apprentis. Ils ont un diplôme et sont prêts à travailler et à évoluer vite.

L’Apprentissage est évidemment au cœur du dispositif d’accompagne-ment des jeunes vers l’emploi dans le cadre de l’initiative Nestlé pour l’emploi des jeunes.

le 23 juin 2014 à lisbonne, laurent Freixe alors vice-président de nestlé en charge de l’europe, signe avec les partenaires de l’alliance pour la Jeunesse, l’alliance européenne pour l’apprentissage s’engageant ainsi auprès de l’union européenne à développer l’apprentissage. Depuis 2013, le nombre d’apprentis accueillis dans l’entreprise a plus que

L’axe prioritaire de cet accord est le maintien à l’emploi auquel est consacré 50% du budget de l’accord. en effet, avec 26 sites industriels et dans un contexte d’allongement de la vie professionnelle et d’augmentation du nombre de seniors, il était crucial de mettre en place des mesures pour permettre aux salariés en situation de handicap de continuer à travail-ler dans les meilleures conditions possibles grâce à des aménagements de poste ou des compensations du handicap, mais aussi de mettre en

œuvre une stratégie d’anticipation des situations d’inaptitudes.De nombreuses formations sur le maintien à l’emploi ont été déployées auprès d’un large public (réseau de relais et correspondants Handicap, rH, Managers, membres des cHsct, infirmières, sHe…), des "comités de maintien à l’emploi" ont été créés dans tous les établissements et plusieurs outils ont été développés, notamment "l’observatoire du Main-

tien à l’emploi" et le "Diagnostic conseil Maintien à l’emploi".c’est ainsi qu’à date, 30% de la po-pulation des travailleurs handicapés du groupe a bénéficié de mesures de maintien à l’emploi leur permet-tant d’améliorer leurs conditions de travail.notre politique sur le maintien à l’emploi a été récompensée en octobre 2014 à londres par un european Diversity award.

doublé, et l’objectif d’atteindre 4% d’alternants fin 2015 est en passe d’être atteint. tous les métiers de l’entreprise sont concernés par le développement de

l’apprentissage, et tous les nouveaux tuteurs sont encouragés à suivre une formation au tutorat : il en va de la qualité de l’accompagnement de l’apprenti vers la qualification et vers l’emploi.

Nestlé en France a inscrit le développement de l’Appren-tissage dans sa politique RH début 2013 et s’est enga-gé parallèlement via l’AFEP, Association Française des Entreprises Privées auprès du gouvernement français dans le cadre du groupe de travail jeunes et Entreprises à : "Embaucher davantage de jeunes alternants".

En janvier 2013, le groupe Nestlé en France a signé le 1er accord groupe de l’industrie agroalimentaire sur le handicap.

"je me sens vraiment utile"

"Quand on veut, on peut"

Collaborateurset Emploi des jeunes

Arnaud da silvaresponsable contrôle qualité, usine Purina de Marconelle Ophélie Deruelle

apprentie chez Nestlé Professional

NOS ACTIONS

3938

GRI 3.1 2012 2014

Économiechiffre d’affaires (en millions d’euros)* ec1 4 875 4 876

*Mode de calcul: net net sales.

Nutritionproduits atteignant les critères nutritionnels nestlé (nutritional Foundation) (en % du ca)(0) Fp4 67 76

produits testés via le programme 60/40+ pour l’amélioration de la qualité gustative et nutritionnelle (en % du ca) (0) pr1 36 45

produits avec une information nutritionnelle sur le pack dans la Boussole nutritionnelle nestlé (en % du ca) (1) pr3 100 100

produits avec étiquetage rnJ (repères nutritionels Journaliers sur le pack) (en % du ca) (1) pr3 100 100

employés ayant reçu une formation sur la nutrition (cumul depuis 2007) la8 5 056 7 047

Eau et environnement VOLUMEs PRODUITs

production totale (millions de tonnes) profil 3,5 3,5

MATÉRIAUX

total des matières premières utilisées (millions de tonnes) Dont total des matières premières alimentaires utilisées (millions de tonnes)

en1 en1

1,42 1,07

1,46 1,12

Déchets et sous-produits traités par une filière de valorisation matière ou énergétique (kg par tonne de produit)

39,1 37,4

Déchets éliminés en centre d’enfouissement (kg par tonne de produit) 2,7 1,7

ÉNERGIE

consommation totale d’énergie sur site (en pétajoules) 5,8 5,6

consommation spécifique d’énergie sur site (en gigajoules par tonne de produit) 1,66 1,6

énergie utilisée sur place produite à partir de sources renouvelables (% du total) avec intégration de la part d’énergie renouvelable des énergies indirectes consommées

en6 11 20

Fournisseursproducteurs formés au travers de programmes de formation en cumulé (3) 273 808 376 000

pays couverts par les programmes de l’initiative pour le développement durable dans l’agriculture de nestlé (saIn) (3)

46 51

pays d’achat direct couverts par les programmes saIn (en %) (3) 100 100

pourcentage de fournisseurs respectant intégralement le code de conduite pour les fournisseurs de nestlé (3) Fp1 89,5 73

pourcentage du volume acheté conforme au code de conduite pour les fournisseurs de nestlé (3) Fp1 80 95

Nos collaborateurstotal des effectifs (nombre de collaborateurs) la1 17 265 16 929

postes de cadres occupés par des femmes (en %) 43 45

taux d’accident avec arrêt de travail parmi les employés et sous-traitants*** (par million d’heures travaillées)

la7 5,1 4,7

taux d’accident avec et sans arrêt de travail parmi les employés et sous-traitants *** (par million d’heures travaillées)

la7 6,7 6,0

accidents mortels parmi les employés et les sous-traitants la7 0 0

taux d’absentéisme (en %) (4) la7 5,2 5

Formation des managers à l’ergonomie au sein des usines la8 120 8

nombre de collaborateurs ayant déclaré une maladie professionnelle la7 55 70

proportion de collaborateurs ayant reçu une formation dans l’année (en%) 63 84

nombre moyen d’heures de formation par an et par employé la10 15,09 17,14

Budget consacré à la formation en % de la masse salariale brute 3,19 3,37

proportion de collaborateurs en situation de hadicap (%) la13 4,13 4,86

GRI 3.1 2012 2014

GAz à EFFET DE sERRE (GEs)

émissions directes de ges (en millers de tonnes de co2) en16 183,3 165,2

émissions directes de ges (en kg de co2 par tonne de produit) 52,2 46,9

émissions indirectes de ges (en millers de tonnes de co2) en16 33 32,6

émissions indirectes de ges (en kg de co2 par tonne de produit) 9,4 9,3

EAU

prélèvement total d’eau (en millions de m3) inclus les prélèvements de l’eau embouteillée en8 11,24 10,97

prélèvement spécifique d’eau (en m3 par tonne de produit) en8 3,2 3,1

total des eaux usées rejetées (en millions de m3)** en21 6,48 7,49

**Définition: correspond à l’eau rejetée en sortie de station d’épuration donc sans eau de refroidissement, ni eau claire de process, ni eau perdue de mise en bouteilles.

GOUVERNANCE EN MATIèRE DE sÉCURITÉ, DE sANTÉ ET D’ENVIRONNEMENT

total des matériaux d’emballage (en milliers de tonnes) en1 330 340

réduction de tonnage des emballages en usine par rapport à l’année précedente (en tonnes)(2) 364 682

Nestlé s’est doté d’indicateurs de performance pour mesurer et documenter la Création de Valeur Partagée, la Durabilité et la Conformité.Le résumé ci-après retrace les progrès réalisés.Les codes GRI renvoient aux définitions de Global Reporting Initiative. (Plus de détails sur https://www.globalreporting.org/Pages/default.aspx).

KPI 2014 - Nestlé en France sauf indications (notes fin de page).

*** ces résultats montrent une amélioration sur la période 2012-2014. en revanche, nous constatons à mi-année 2015 une stagnation et une forte dégradation sur la période de l'été. cette situation demande une mobilisation de tous les salariés ainsi qu'une revue de nos plans d'actions.

(0) : périmètre réduit : nestlé en France hors nestlé nutrition Infantile et clinique, nestlé professional, Davigel, nestlé Waters, nespresso, nestlé purina, cereal partners France

(1) : périmètre réduit : nestlé en France hors Davigel, nestlé professional, nestlé Waters, nespresso, nestlé purina(2) : périmètre réduit : nestlé France hors nestlé Waters, nespresso, nestlé purina, cereal partners France(3) : périmètre groupe nestlé Monde (4) : périmètre nestlé en France hors nespresso.

Résumé de la Performance Nestlé en France 2014

Pour en savoir plus sur la Création de valeur partagée et nos engagements :

Pour en savoir plus sur la Fondation Nestlé France :

• Au niveau Monde : www.nestle.com et www.nestle.com/csv

www.nescafe.com/nescafe-plan www.nestlecocoaplan.com www.nespresso.com/entreprise

• Au niveau France : www.nestle.fr et www.nestle.fr/csv

www.nestle-waters.fr

www.fondation.nestle.fr

• Au niveau des marques : www.nescafeplan.fr

www.mieuxcultiverleplaisirchocolat.fr www.nestleprofessional.fr www.herta.fr www.maggi.fr/puree-mousline-nature www.bebe.nestle.fr/tout-savoir-sur-nestle/qualitesecurite/qualite-produits-nestle www.guigoz.fr/les-laboratoires-guigoz/un-bebe-un-arbre www.vittel.com/fr www.purina.fr